La Surveillance mutuelle Le rêve La réalisation Le résultat (sur une idée du Cdt Aepli)
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La Surveillance mutuelle
Le rêve
La réalisation
Le résultat
(sur une idée du Cdt Aepli)
Début des années 90 en Terre Sainte forte augmentation de la criminalité
Développement d’un sentiment…
Renforcé par une vague permanente de vols & cambriolages…
2. L’idée : importer le concept du Neighbourhoodwatch
2.1 L’adapter à nos mentalités
Mise en place du concept
• Contact avec les autorités municipales et la police locale
• Diffusion d'un questionnaire à tous ménages de la commune
• Mise sur pied de séances d'information (fortes affluences : de 100 jusqu'à 600 personnes)
Lancement en mai 1992 en Terre Sainte
Séances d’information (buts)
• 1. Faire le point sur l’état de la criminalité• 2. Renseigner sur les modus operandi des malfaiteurs• 3. Renseigner sur les techniques et moyens de prévention tant actifs que passifs
Questionnaire en 9 points
• Évaluer le sentiment d'insécurité
• Estimer le taux de victimisation et la criminalité grise (délits non annoncés)
• Faire remonter les attentes de la population
• Recruter les responsables de quartier et partenaires intéressés
Buts du questionnaire
► 90’000 exemplaires du questionnaire ont été diffusés depuis 1992 dans 75 communes
► il a touché un bassin de population de 200'000 habitants► excellent retour = près de 20’000 ex. soit 22 %
Impact
(moyenne cantonale VD depuis 1992)
• 6 % très inquiets • 60 % un peu inquiets• 34 % en sécurité
Résultats (insécurité)
Criminalité grise (cas non annoncés = globalement 35 %)
• 10 % des cambriolages
• 33 % des vols simples
• 50 % des dommages à la propriété
• 50 % des délits graves comme le brigandage ou les atteintes à l'intégrité corporelle ou sexuelle
Moyens de protection mis en oeuvre
• 1. L’éclairage sous toutes ses formes
• 2. Les dispositifs d’alarmes et de sécurité
• 3. Coffres-forts ou safes
• 4. Les chiens
• 5. Cours d’autodéfense
• 6. Recours à une société de surveillance
• 7. Armes
(quasiment jamais citées et c’est heureux !)
Souhaits de la population
On désire une police plus active pour…
• combattre la criminalité ordinaire (vols, cambriolages, etc.)• plus de présence policière visible• réprimer les infractions LCR et autres nuisances
(vitesse, ivresse, sécurité des enfants sur chemin de l’école, etc.)
• vandalisme• bruit et conflits de voisinage (cacas de chiens)• drogue• délits sexuels, gitans, requérants, etc..
Question : Satisfaits de la police ? (uniquement à la suite d'une intervention judiciaire, à l'exclusion d'une affaire de circulation)
• 50 % de très satisfaits• 35 % assez satisfaits
• 15 % d'insatisfaits
Motifs d'insatisfaction…
• absence de nouvelles ultérieures• retard dans l'intervention
• autres (qualité de l’accueil)
Indice de satisfaction de la police
Nécessaires contraintes
• existence d'un sentiment d'insécurité
• que les voisins fassent connaissance (émergence d'une nouvelle solidarité de
bon aloi)
• que la police supervise et entretienne le concept
Le succès du concept est conditionné
En quinze ans, aucun dérapage constaté
• Nos partenaires ont été dûment et constamment été informés que sur le
fait qu’ils étaient uniquement NOS YEUX ET NOS OREILLES
et que le concept ne résultait pas d’un transfert de tâches ni de
compétences policières que l’on ferait reposer sur les citoyens…
Les armes et menottes au vestiaire
• Diffusion mensuelle d'une « feuille du correspondant » aux 6’000 adhérents (reflets de la criminalité locale, régionale + conseils)
• Diffusion mensuelle de la « météo cantonale » de la criminalité (lien avec http://www.police.vd.ch/meteo/meteocrim.htm
• Séances locales d'information et réunions de quartiers
La pérennité du concept est assurée par…
Mise en place de panneaux
Aux entrées de localités
Même si bon an mal an…
… le concept amène quelques dizaines
d’arrestations en flagrant délit grâce à un appel précoce via le 117…
• d’intensifier les relations entre police et population
• de tisser une solidarité de bon aloi bien souvent inexistante avant de lancement de notre action.
• de redécouvrir les vertus du bon voisinage : le temps de se parler, l'occasion de s'entraider.
Le plus grand bénéfice retiré de cette expérience
Dans la réalité, et tel qu’il est vécu et pratiqué dans notre canton…
ce concept est tout simplement devenu
<< Le Club des Bons Voisins >>
Club de la SMHab fondé en 1997
Buts
• 1. Échanger idées et expériences• 2. Nouer des liens entre membres• 3. Organiser des visites et autres voyages d’études
(Scotland Yard, Québec, Reims, etc..)