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Cet article a été imprimé sur : http://unadfi.org/la-soka-gakkai.html La Soka Gakkaï jeudi 15 juillet 2010 Entre 1987 et 1997, la Soka Gakkaï (SG) a fait l’objet de 4 études dans BULLES, par ailleurs ses méthodes, sa situation ont été décrites dans les 2 derniers rapports des Commissions d’Enquête de l’Assemblée Nationale. Depuis 1997 la SGF a changé deux fois de président, son organisation, certains comportements, le style de la revue mensuelle " 3ème Civilisation " en ont été modifiés. Il nous a donc paru opportun de faire le point et d’analyser les spécificités de la SGF et ses recherches d’une meilleure adaptation, du moins de son image, au monde occidental. Dans une première partie, nous évoquerons en quoi le Bouddhisme proposé par la SG est singulier puis, dans une deuxième partie, nous essaierons de préciser ce qu’est la SGF de l’an 2000. La Soka Gakkaï propose un Bouddhisme singulier Un Bouddhisme intolérant La présentation faite au public, le vocabulaire utilisé à l’intérieur de l’organisation (Bouddhisme correct, Bouddhisme orthodoxe), conduisent les fidèles à penser qu’ils pratiquent le seul (vrai) Bouddhisme. Daisaku Ikeda, le leader du mouvement, déclare dans 3ème civilisation de mars 1987 : " nous personnifions le vrai Bouddhisme ". Un journal suisse du 10 mars 94 rapporte une question posée au Président de la SG suisse : Question : " croyez-vous qu’il existe des écoles différentes de la vôtre, mais correctes tout de même ? " Réponse : " le correct est un, malheureusement. " Nous sommes loin des paroles de Shakyamuni qui déclare dans le sutra du lotus : " fils de bien … aucune prédication n’est en réalité vaine … parce que les êtres ont toutes sortes de natures, de désirs, de pratiques, de notions et de déterminations ". La propagande noire semble toujours utilisée au Japon. On rapporte le cas d’un ancien secrétaire du Komeito sali par le journal de la SG ; de même, la situation d’un journaliste attaqué dans un livret envoyé par la SG à tous les organes de presse de Tokyo, il avait écrit des articles défavorables à la SG et participé à la préparation de l’émission à la BBC en 1996. Le président D. Ikéda continue à attaquer violemment les prêtres de la Nichiren Shoshu dans ses discours reproduits sous la forme de suppléments au mensuel 3ème civilisation. De son côté la SGF a organisé en 1999 une réunion mensuelle à son Centre Culturel Opéra pour contribuer à la grande réussite de toutes ses activités et pour expulser le seul moine de la Nichiren Shoshu en France. Ce dernier habite en région parisienne où une campagne contre lui a inquiété les forces de l’ordre. Shakyamuni, lui, proposait de respecter les autres maîtres de loi. En France, aujourd’hui nous n’avons plus beaucoup de témoignages concernant des menaces physiques, de harcèlements téléphoniques. Par contre, certains fidèles pris de doutes, se sentent menacés par des " causes négatives " (terribles disent certains) influant sur leur destinée dans le cas où ils diraient du mal de la pratique ou chercheraient à nuire à la SG. Certains dirigeants pensent qu’en ce qui concerne la tolérance, la SGF

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Cet article a été imprimé sur : http://unadfi.org/la-soka-gakkai.html

La Soka Gakkaï

jeudi 15 juillet 2010

Entre 1987 et 1997, la Soka Gakkaï (SG) a fait l’objet de 4 études dansBULLES, par ailleurs ses méthodes, sa situation ont été décrites dans les 2derniers rapports des Commissions d’Enquête de l’Assemblée Nationale.Depuis 1997 la SGF a changé deux fois de président, son organisation,certains comportements, le style de la revue mensuelle " 3ème Civilisation" en ont été modifiés. Il nous a donc paru opportun de faire le point etd’analyser les spécificités de la SGF et ses recherches d’une meilleureadaptation, du moins de son image, au monde occidental. Dans unepremière partie, nous évoquerons en quoi le Bouddhisme proposé par la SGest singulier puis, dans une deuxième partie, nous essaierons de préciser cequ’est la SGF de l’an 2000.

La Soka Gakkaï propose un Bouddhisme singulier

Un Bouddhisme intolérant

La présentation faite au public, le vocabulaire utilisé à l’intérieur del’organisation (Bouddhisme correct, Bouddhisme orthodoxe), conduisent lesfidèles à penser qu’ils pratiquent le seul (vrai) Bouddhisme. Daisaku Ikeda,le leader du mouvement, déclare dans 3ème civilisation de mars 1987 : "nous personnifions le vrai Bouddhisme ".

Un journal suisse du 10 mars 94 rapporte une question posée au Présidentde la SG suisse :

Question : " croyez-vous qu’il existe des écoles différentes de la vôtre, maiscorrectes tout de même ? "

Réponse : " le correct est un, malheureusement. "

Nous sommes loin des paroles de Shakyamuni qui déclare dans le sutra dulotus : " fils de bien … aucune prédication n’est en réalité vaine … parce queles êtres ont toutes sortes de natures, de désirs, de pratiques, de notions etde déterminations ".

La propagande noire semble toujours utilisée au Japon. On rapporte le casd’un ancien secrétaire du Komeito sali par le journal de la SG ; de même, lasituation d’un journaliste attaqué dans un livret envoyé par la SG à tous lesorganes de presse de Tokyo, il avait écrit des articles défavorables à la SGet participé à la préparation de l’émission à la BBC en 1996. Le président D.Ikéda continue à attaquer violemment les prêtres de la Nichiren Shoshudans ses discours reproduits sous la forme de suppléments au mensuel3ème civilisation. De son côté la SGF a organisé en 1999 une réunionmensuelle à son Centre Culturel Opéra pour contribuer à la grande réussitede toutes ses activités et pour expulser le seul moine de la Nichiren Shoshuen France. Ce dernier habite en région parisienne où une campagne contrelui a inquiété les forces de l’ordre. Shakyamuni, lui, proposait de respecterles autres maîtres de loi.

En France, aujourd’hui nous n’avons plus beaucoup de témoignagesconcernant des menaces physiques, de harcèlements téléphoniques. Parcontre, certains fidèles pris de doutes, se sentent menacés par des " causesnégatives " (terribles disent certains) influant sur leur destinée dans le casoù ils diraient du mal de la pratique ou chercheraient à nuire à la SG.Certains dirigeants pensent qu’en ce qui concerne la tolérance, la SGF

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aurait des progrès à faire et qu’il est dommage que sur ce critère elle nerespecte pas la charte de la SGI.

Un Bouddhisme se réclamant plus de Nichiren Daishonin que deShakyamuni

La mise en avant du moine japonais du 13ème siècle : Nichiren Daishonincomme rénovateur de l’ancienne loi, celle de Shakyamuni, se fait audétriment de ce dernier. Pour la Nichiren Shoshu et pour la SG, NichirenDaishonin aurait déclaré qu’il est l’éternel bouddha (le bouddhafondamental). Cette déclaration est contestée par les autres écolesbouddhiques se réclamant de Nichiren, elles pensent que la notion deBouddha fondamental a été élaborée bien après la mort de Nichiren par 2grands prêtres de la Nichiren Shoshu.

Un Bouddhisme supposé apporter la réussite et la santé

Beaucoup d’adeptes pensent que la foi, la " pratique ", l’engagement leurapporteront des bienfaits, c’est-à-dire une certaine réussite dans leur vieprésente. Pourtant, dans les documents que nous possédons nous n’avonspas trouvé de lien aussi direct entre " la pratique " et " la réussite " maisdes phrases comme :

• si vous avez la foi et si vous pratiquez vous aurez une telle forceintérieure que vous réussirez ce que vous entreprendrez,

• vous aurez un tel équilibre que la maladie aura moins de prise sur vous.Beaucoup de pratiquants oublient la partie centrale de ces phrases etadhèrent à des équations plus simples telles que : pratique = réussite,pratique = santé.

Ces raccourcis peuvent être facilités par :

• les échanges d’expériences de vie en réunion de cellule de base(Zadankai), cela prend parfois la tournure d’une véritable séance dethérapie de groupe raconte le professeur Bruno Etienne,

• la présentation de témoignages de réussites et de miraculeuxrétablissements de santé lors de séminaire à Trets.

• l’exposé de témoignages explicitant la notion de " preuve actuelle " (lapreuve que nous sommes dans la vérité) dans le mensuel " 3èmeCivilisation ". Ces exposés présentent en général 2 volets, l’un montre lesprogrès du témoin dans la spiritualité de la SG, l’autre montre ses réussitesmatérielles ou sentimentales, l’amélioration de sa santé ; il reste au lecteurà faire la corrélation entre les 2 volets.

Cette notion de " réussite assurée " enferme dans l’organisation un certainnombre de pratiquants :

• Qu’adviendra-t-il si je quitte ?

• Vais-je perdre mon emploi ?

• Aurai-je un cancer ? …

Un Bouddhisme utilisant un prosélytisme agressif

Faire de nouveaux adeptes, propager largement leur spiritualité, sauverainsi le maximum d’humains est un devoir primordial, cela s’appelle enjaponais " Kosen Rufu " et c’est souvent présenté à la SG comme une actiondécisive pour la paix dans le monde (si beaucoup d’hommes et de femmespartagent la même spiritualité, celle de la SG, la paix sera à portée de

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main !).

Shakyamuni n’aurait probablement pas été un artisan de Kosen Rufu, ildéclare dans le Sutra du Lotus : " parce qu’il se conformera à la loi il n’yajoutera ni n’en retranchera rien et, même à ceux qui aiment profondémentla loi, il ne la leur prêchera pas en excès ".

Un bouddhisme incluant un culte certain du Président International

L’activité du Président Ikéda est largement mise en valeur par la presse del’organisation ; au Japon leur journal, le Seiko Shinbum tire à 5 millionsd’exemplaires. Le Président bâtit son image par de nombreuses visites aux "grands " de notre monde ; ainsi en France, il a rencontré successivement :A. Malraux, A. Poher, J. Chirac, E. Faure, J. Lang, F. Mitterrand. etc.

Le Président aime les grandes manifestations, Polly Toynbee la petite fillede A. Toynbee (historien anglais) raconte à la BBC un voyage enAllemagne : " J’ai eu cette impression de puissance se dégageant de lui,c’est très inquiétant. Puis le jour suivant nous sommes allés avec lui à uneréunion dans un grand stade style réunion de Nuremberg, chaque séquenceétait organisée pour le louer et ce qu’il semblait apprécier c’était cesentiment de puissance ".

Une organisation riche et puissante

Le parc immobilier au Japon est évalué à 500 voire 700 milliards de francs,les avoirs bancaires à 50, peut-être 100 milliards de francs. Une partieimportante des revenus provient des dons, les autres ressources sontd’origine commerciale : la presse, la vente d’objets de culte, de concessionsfunéraires, de monuments funéraires.

La procédure du don annuel des fidèles démarra modestement dans lesannées 50, seuls les foyers aisés y participaient et pour un montant del’ordre de 70 F/an. A partir de 1970, des collectes spéciales furentorganisées pour financer la construction de temples et de centres culturels.D’après le Shukan Shincho, le montant des dons en 1993 se situerait entre12 et 18 milliards de francs ; certaines familles moyennes pourraientdonner de 60 à 100.000 F. L’organisation verticale de la SG est très efficaceet anime des fidèles motivés, avec 6 à 7 millions d’adeptes au Japon, ellejoue un rôle charnière lors des élections et aujourd’hui dans la politiquenationale même si le Komeito, parti politique qu’elle a créé, estthéoriquement indépendant. A l’étranger, la SGI compte 2 à 4 millions demembres.

Un Bouddhisme véhiculé par une organisation laïque

La SG a été fondée au Japon dans les années 30 comme une association delaïcs réunissant des fidèles de Nichiren Daishonin et en particulier ceux del’école Nichiren Shoshu. La coopération entre l’école bouddhique et la trèsperformante organisation laïque fut bénéfique et permit à l’ensemble depasser de quelques 200 à 300.000 fidèles en 1932 à environ 11 millionsdans les années 80. La SG était le fer de lance sur les plans duprosélytisme et de la collecte de fonds au Japon, ainsi que pour l’expansioninternationale.

Les moines de la Nichiren Shoshu s’inquiétèrent de cette situation où la SGdevenait dominante ; en 1991, après quelques querelles, les 2organisations se séparèrent brutalement. Des batailles eurent lieu dans destemples, un procès en diffamation fut intenté par la SG contre la NichirenShoshu à Los Angeles. La SG continue à traîner la Nichiren Shoshu dans laboue, au point que certains membres de la SGF se disent que ce combat nedevrait pas être fondé sur la haine. Aujourd’hui, la SG n’a plus de clergé

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mais se considère comme reliée directement à son leader spirituel le feumoine Nichiren Daishonin.

La Soka Gakkaï en France (SGF)

Une association loi 1901

C’est une association opaque de 10 à 20 membres dirigeants. Les fidèlesn’en sont donc pas membres , ils n’ont accès ni au rapport moral duPrésident ni au bilan financier et au compte d’exploitation. Le président enexercice est depuis 1999 M. Yoshio Chiba, le numéro deux serait M. PatriceMorlat et le responsable des études est M. Roland San Salvador. Leseffectifs sont stagnants et comprennent 6000 adhérents auxquels on peutajouter 500 postulants et 1500 invités (comptabilité SGF !). Cetteorganisation est donc très minoritaire dans le bouddhisme français quiregrouperait 200 à 350.000 fidèles. Nous regrettons que cela ne soit pasclairement dit dans le livre " Etre bouddhiste en France aujourd’hui " dontles longs passages sur la SGF peuvent amener le lecteur à se faire une idéefausse sur son importance relative.

Une organisation fonctionnant avec un organigramme croisé

La ligne hiérarchique part de la cellule géographique (zadankai) composéede 10 à 15 personnes qui se réunissent, en général, tous les 15 jours chezl’animateur. Ces zadankai(s) sont regroupés en " chapitres " lesquelscomposent des districts. L’ensemble est animé par 8 régions démultipliéesen 16 centres généraux.

La ligne horizontale regroupe les fidèles par centres d’intérêt appelésdépartements. Il existerait 4 départements : les jeunes femmes, les jeuneshommes, les femmes, les hommes ; récemment un cinquième départementaurait été créé, celui des étudiants ; peut-être que la SG souhaite préparerdes cadres pour le futur !

Une organisation très dépendante de Tokyo et très mobilisatrice

Certains responsables de cellules de base vantent à leurs membres laqualité du climat social à l’intérieur de la SGF. Ils indiquent que sur le " web" et dans des journaux des USA et du Sud-Est asiatique on peut lire desarticles inquiétants concernant la SG au Japon, parlant de violences,d’accidents suspects, de compromission… " Tout cela, disent-ils, estprobablement inexact, aucun procès n’a été gagné par nos adversaires etpuis le Japon est loin, nous n’avons pas à nous sentir concernés,concentrons-nous sur notre activité au sein de la SGF. "

Cette proposition des responsables de cellule est-elle complètementrassurante ?

• le projet spirituel est japonais,

• le président Ikéda dirige et contrôle personnellement les responsables dechaque continent,

• beaucoup de responsables nationaux sont japonais, ils sont assujettis auxinstructions de Tokyo jusque dans les moindres détails,

• d’après Louis Hermant, les responsables nationaux nommeraient lesresponsables de rang moyen.

Il faut reconnaître que dans le courant de ces dernières années, lesméthodes de la SGF se sont adoucies. Nous n’avons plus de témoignagesconcernant :

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• des pressions financières, même s’il subsiste à Trets des cérémonies dedons annuels en fin de certains séminaires ;

• le harcèlement téléphonique d’adeptes en rupture ;

• des coupures avec les parents.

Par contre, beaucoup de fidèles sont enfermés dans leur vision d’uneréussite sur tous les plans apportée par leur pratique, se laissent dominerpar un calendrier d’activités nombreuses au point de ne plus avoir derelations en dehors des pratiquants et, dans certain cas, de négliger leursdevoirs familiaux par manque de temps.

Une organisation non reconnue par l’Union Bouddhiste de France etpar l’Union Bouddhiste Européenne

La SGF aurait souhaité participer à l’Union Bouddhiste de France et àl’Union Bouddhiste Européenne. Certains dirigeants savent que cetteadhésion demanderait des efforts comme peut-être :

• repréciser la place de Shakyamuni vis-à-vis de Nichiren Daishonin,

• respecter la charte de la SGI en particulier l’article concernant latolérance,

• veiller que les méthodes de prosélytisme soient respectueuses del’autonomie du prochain,

• clarifier, vis-à-vis des fidèles, la loi de causalité et les empêcher d’adhérerà une notion plutôt égocentrique du paradis terrestre.

Pour notre compte, nous avons apprécié les considérations de FrédéricLenoir dans son livre " Le Bouddhisme en France " édité chez Fayard :

" même si les divers membres rencontrés avaient tous le sentiment d’êtredes bouddhistes, même si l’on retrouve quelques similitudes dans lestrajectoires respectives des membres de la Soka Gakkaï et de ceux desautres courants bouddhistes reconnus, les dissemblances de stratégieinstitutionnelles, de recrutement et de motivation des adeptes, de pratiquesindividuelles et communautaires, de buts recherchés, de relation à la sociétéglobale, sont si importantes qu’il m’a semblé finalement impossible de lesinclure dans le cadre de cette étude sociologique. "

Ce que nous en pensons

L’analyse faite dans cet article met en évidence dans la Soka Gakkaï lescaractéristiques d’un mouvement intégriste, totalitaire, coercitif etmanipulateur, c’est à dire dangereux pour la liberté des adeptes et lerespect de leur identité. Ce danger est avivé, aujourd’hui, par la bonnepresse qu’a le Bouddhisme en général dans notre pays.

Source : Bulles N°68, 4è trimestre 2000.

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