La revue de presse de l semaine du 7 au 14 février 2016

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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 8 au 14 février 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Location meublée : une modification de la fiscalité va-t-elle retourner le marché ? Le 08/02/2016 Les locations meublées se sont développées de manière exponentielle ces dernières années. (Crédits : dr) Une mission intergouvernementale compterait réduire les avantages fiscaux qui s'appliquent aux locations de logements meublés, afin notamment de réduire l'écart avec les locations nues. Mais cette stratégie va-t-elle s'avérer payante ? Bercy et le ministère du Logement plancheraient sur une modification de la fiscalité avantageuse qui s'applique aux revenus des locations meublées. En effet aujourd'hui, un particulier louant son bien meublé dans un cadre non professionnel peut bénéficier du régime nommé micro-BIC (biens industriels et commerciaux) qui donne le droit à un abattement de 50 % sur les revenus locatifs hors charges, dans la limite de 32.900 euros par an. Par ailleurs, si le propriétaire le demande, il peut bénéficier du régime réel qui se substitue au régime micro-BIC. Celui-ci permet notamment de

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 8 au 14 février 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Location meublée : une modification de la fiscalité va-t-elle retourner le marché ? Le 08/02/2016

Les locations meublées se sont développées de manière exponentielle ces dernières années.

(Crédits : dr)

Une mission intergouvernementale compterait réduire les avantages fiscaux qui s'appliquent aux

locations de logements meublés, afin notamment de réduire l'écart avec les locations nues. Mais cette

stratégie va-t-elle s'avérer payante ?

Bercy et le ministère du Logement plancheraient sur une modification de la fiscalité avantageuse qui

s'applique aux revenus des locations meublées. En effet aujourd'hui, un particulier louant son bien

meublé dans un cadre non professionnel peut bénéficier du régime nommé micro-BIC (biens

industriels et commerciaux) qui donne le droit à un abattement de 50 % sur les revenus locatifs hors

charges, dans la limite de 32.900 euros par an. Par ailleurs, si le propriétaire le demande, il peut

bénéficier du régime réel qui se substitue au régime micro-BIC. Celui-ci permet notamment de

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soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux

revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat.

Réduire l'écart avec la location nue

Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par

défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire

la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la

location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location

nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé,

puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un

abattement forfaitaire de « seulement » 30 %.

Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations

meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas

changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime

micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à

Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location

meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire

particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle.

Le meublé, plus souple pour le propriétaire

En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3

mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues.

Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une

clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce

qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter.

De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un

besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des

25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés

en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi

plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.

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Est-ce une bonne stratégie ?

Ce n'est donc pas une petite baisse de l'avantage fiscal qui va enrayer une tendance lourde. Dans

l'absolu, cette modification de la fiscalité devrait donc n'affecter que la stratégie de placement

d'investisseurs qui viennent chercher des points de rentabilité dans l'immobilier, et qui ne représentent

pas la majorité des propriétaires particuliers.

Du reste, une chose est sûre pour Maud Velter, « la baisse de l'avantage fiscal dans le meublé ne fera

pas revenir les investisseurs dans la location nue », qui souffre selon elle, d'une image dégradée

auprès des investisseurs. C'est pourtant en façade l'un des buts affichés par l'exécutif afin de lutter

contre la crise du logement. Peut-être que cette réforme fiscale ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau

dans le cadre de la stratégie de l'exécutif de redonner de l'attrait à la location non meublée, si tant est

que ce soit vraiment son objectif...

Source : La Tribune.fr

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Construction de logements : une bonne année pour l'Ile-de-France Le 08/02/2016

Avec 64.200 logements en chantier, la construction en Ile-de-France a atteint un niveau quasi record depuis 15 ans.

Avec 64.200 logements en chantier, la construction en Ile-de-France a atteint un niveau quasi record depuis 15 ans. (c) Sipa

La construction de logements neufs se porte beaucoup mieux en Ile-de-France, et c'est la Direction

régionale et interdépartementale de l'Equipement et de l'Aménagement (Driea) d'Ile-de-France qui le

dit. Dans sa dernière note de conjoncture trimestrielle, elle souligne qu'avec "64 200 logements

commencés, le cumul sur 12 mois des ouvertures de chantier approche du niveau maximum observé

depuis 15 ans.

Si les estimations se confirment, 2015 enregistrerait ainsi un record en termes d’ouvertures de

chantier". En 2012 et 2013, les meilleures depuis 2000, n'avaient pas dépassé les 62.000 logements,

précise la note. Ces 64.200 logements commencés l'an dernier représentent une hausse de 15,1%

par rapport à 2014.

Une bonne nouvelle en zone tendue

Une bonne nouvelle pour les Franciliens, confrontés à des prix de l'immobilier toujours très élevés,

malgré selon les derniers chiffres des Notaires des prix toujours en recul de - 0,7 % sur un an à fin

novembre 2015. Les prix sont restés stables dans Paris (- 0,1 %) à 8 000 €/m², tandis qu'ils ont baissé

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de - 1,8 % en Petite Couronne, à 4.240 €/m², et de - 2,1 % en Grande Couronne, à 2.920 €/m². Les

prix sont aussi restés stables pour les maisons en un an (+ 0,1 %).

La tendance à la reprise dans le neuf devrait se confirmer car les permis de construire sont également

en hausse : le nombre de logements autorisés a dépassé les 69.000 en 2015, soit une hausse de 8 %

essentiellement due au bond des permis de construire déposés dans les Yvelines (+ 32 %) et

l'Essonne (+ 23 %). A titre de comparaison, l'an dernier en France, le nombre de logements mis en

chantier est resté quasi stable (+0,3%) à 351.800 unités, tandis que le nombre d'autorisations a

progressé de 1,8% à 383.100 unités.

Par l'ampleur de ces progressions, l'Ile-de-France se démarque de la plupart des autres

régions françaises", note la Driea régionale.

Ce rebond masque toutefois des dynamiques territoriales très diverses : si les mises en chantier ont

fortement bondi dans le Val-de-Marne (+ 94,8 %), à Paris (+ 44,3 %) et dans les Yvelines (+ 33,3 %),

il a en revanche diminué de -11,6% dans le Val d'Oise. "Les autres départements connaissent des

évolutions plus mesurées, à la hausse en petite couronne, à la baisse en grande couronne", précise la

Driea d'Ile-de-France.

Ces chiffres traduisent "la mobilisation des collectivités et de l'ensemble des acteurs" en faveur de la

construction de logements, a estimé le préfet de la région Ile-de-France Jean-François Carenco dans

un communiqué.

Avec AFP.

Source : NouvelObs.com

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Un an après l’obligation, les détecteurs de fumée font presque partie des meubles Le 09/02/2016

Les détecteurs de fumée n’ont pas encore fait leur percée dans tous les logements. Près d’un an

après l’entrée en vigueur de la loi qui les rend obligatoires (depuis le 8 mars), 15 % des habitations ne

sont pas équipées, selon un sondage BVA (1) réalisé pour le compte de Kidde, un des fabricants qui a

tout intérêt à en commercialiser le plus possible.

Il n’empêche que la pose de ces appareils dans les maisons et appartements est un vrai enjeu de

sécurité. En France, il se produit chaque année 250 000 incendies domestiques, qui font entre 600 et

800 morts, selon le ministère du Logement : «80 % des victimes […] meurent intoxiquées par les

fumées» et non de brûlures, précise son site internet. Explication : une majorité de sinistres

intervenant la nuit, des habitants décèdent surpris dans leur sommeil. Dans ce cas de figure, le

détecteur qui déclenche une alarme dès les premières fumées est salvateur.

L’ex-ministre du Logement Cécile Duflot avait fait de la prévention des risques liés aux incendies

domestiques l’une de ses priorités. «Un détecteur de fumée, c’est moche, ça défigure votre appart,

mais ça peut aussi vous sauver la vie», tweetait-elle en février 2015. Elle s’était donnée pour objectif

de diviser par deux le nombre de victimes, comme au Royaume-Uni où l’obligation des détecteurs

date de 1991.

Un an après l’entrée en vigueur en France, le taux d’équipement de 85 % est honorable. Mais se fiant

à leurs propres chiffres de ventes, les fabricants pensent qu’il y a un biais «surdéclaratif» dans ce

sondage. «D’après nos remontées, le taux d’équipement serait plutôt aux alentours de 60 % à 65 %»,

estime Gaëlle Alloin, directrice du marketing chez Kidde. En tout cas, le frein n’est pas financier : un

détecteur fiable certifié NF coûte entre 15 et 20 euros, piles comprises. Pour les logements locatifs, la

loi prévoit que c’est au propriétaire de fournir et d’installer l’appareil ou de rembourser son locataire.

Ce dernier sera chargé de s’assurer de son bon fonctionnement et de son entretien : essentiellement

changer les piles et nettoyer la poussière pour éviter l’encrassement de la chambre optique, l’organe

qui détecte les fumées et déclenche l’alarme.

Selon le sondage BVA, parmi les ménages non équipés, 21 % imputent la responsabilité à leur

propriétaire, 17 % pensent encore que ce n’est pas obligatoire, 7 % disent qu’ils ne savent pas où en

acheter. Mais surtout : 20 % sous-estiment toujours le danger, considérant qu’ils n’en ont pas besoin,

adhérant à l’idée que «si un incendie se déclare chez moi, je m’en rendrai compte.» Ce que

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désapprouvent les pompiers, qui multiplient depuis de nombreuses années les campagnes

prodétecteur. Mais il convient d’être vigilant lors de son achat. En 2015, le magazine Que choisir avait

testé 18 détecteurs, dont six s’étaient avérés «problématiques», précisait l’association, recommandant

d’acheter des détecteurs certifiés NF.

(1) Réalisé les 15 et 16 janvier auprès d’un échantillon de 979 personnes.

Source : Le Figaro.fr

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Immobilier de luxe : un marché dynamique et des rabais faramineux ! Le 09/02/2016

A Paris, les professionnels du marché immobilier haut de gamme observent un net regain d'activité.

©fazon1

Quelles sont les villes les plus prisées par les pe rsonnes fortunées au niveau mondial en 2015

? Sans surprise Londres et New York conservent resp ectivement la 1ère et 2ème place du

classement réalisé par le réseau immobilier de pres tige Barnes. Paris tire son épingle du jeu et

arrive à la 7e place. Comment ont évolué les prix ? Quelles sont les perspectives pour 2016 ?

Le point avec Barnes, Daniel Féau et Belles Demeure s de France.

Les personnes fortunées font des achats "plaisir" aux quatre coins de la planète... Sans perdre de vue

le sens des affaires. Les riches ont certes leurs destinations favorites mais ils n'hésitent pas à tirer

profit des fluctuations monétaires entre les zones euros, dollars, livres et yuans. La pierre reste avant

tout un placement qui doit procurer du rendement ou de la plus-value. "Ainsi en 2015, la baisse de

l'euro s'est traduite par une remontée de Paris au classement des 10 villes les plus prisées. En un an,

la capitale française remonte de la 10e à la 7e place", observe Barnes. Mais les négociations vont bon

train, avec des rabais oscillant entre 160 000 euros et 1 600 000 euros à Paris...et à Londres.

22 733 euros le m² à Londres

Sans surprise, Londres et New York se maintiennent aux deux premières places, malgré leurs prix au

m² les plus élevés au monde. Miami, dont les prix s'avèrent bien plus abordables (6 080 euros/m² en

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moyenne contre 22 733 euros à Londres et 15 800 euros à New York), progresse d'une place et arrive

6e du classement, grâce aux rendements locatifs attractifs qu'elle offre.

Les places asiatiques réussissent un tir groupé avec Hong Kong (3e), Singapour (4e) et Shanghai

(5e). Dubaï (8e) et Pékin (9e) conservent la même place qu'en 2014. Zurich fait son entrée à la 10e

place alors que Genève qui occupait la 5e place l'an dernier sort du classement ! Une sortie qui

s'explique notamment par "la remise en cause du forfait fiscal et la fin du secret bancaire".

Londres demeure toujours la plus chère. La capitale anglaise a vu ses prix augmenter de 6% en 2015.

Les prix peuvent atteindre les 40 000 euros le m² pour les biens les plus prestigieux dans le centre.

Ainsi un couple italien vivant à New York et souhaitant un pied à terre à Londres s'est offert

dernièrement un duplex de 105 m² à Chelsea pour 3 460 000 euros, soit 32 900 euros le m², après un

rabais de 160 000 euros.

Attention, à Londres, les taxes vont augmenter de 3% en avril 2016 pour tous les investisseurs non

résidents, "ce qui devrait ralentir les transactions à compter du 2e trimestre", anticipe Barnes.

Exemple de transaction à New York : un studio de 55 m², situé en plein coeur de Wall Street s'est

vendu 642 000 euros. Ce produit d'investissement était loué un mois plus tard pour 2933 euros par

mois, avec à la clé un rendement brut de 5,4%.

Le marché haut de gamme en France reprend des coule urs

A Paris, les professionnels observent un net regain d'activité. Dans un marché globalement en hausse

de 15% pour le volume des transactions, Barnes affiche une progression de 38% en un an, atteignant

738 ventes en 2015. Même constat chez Daniel Féau et Belles Demeures de France. Leurs ventes

ont augmenté de 36% à Paris, notamment dans les 16e et 17e arrondissements.

Un rabais de 1 600 000 euros !

Un couple d'une quarantaine d'année avec de jeunes enfants vient de s'offrir à La Muette (16e), un

hôtel particulier de 500 m² avec terrasse et patio pour 5 300 000 euros alors que le vendeur en

réclamait 6 900 000 euros quelques mois plus tôt, soit un rabais consenti de 1 600 000 euros !

Les étrangers reviennent en force : "Américains, Sud-Américains, Chinois, ainsi que la clientèle

fortunée originaire des Pays de l'Est. Et surtout de la Péninsule Arabique : Dubaï, Doha, Qatar et

Arabie Saoudite, avec 50 ventes concrétisées en 2015 dans le 8e arrondissement ou le 16e,

principalement avenue Foch", détaille Barnes. Le Moyen-Orient représente de très loin la première

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origine géographique des acquéreurs étrangers pour les biens d'une valeur supérieure à cinq millions

d'euros", confirme Daniel Féau.

Le rebond est encore plus spectaculaire à Neuilly : "+ 70% par rapport à l'an dernier", selon Daniel

Féau et Belles Demeures de France. Un couple avec 4 enfants n'a pas hésité à débourser 2 850 000

euros pour s'offrir rue Perronet une maison XIXe d'une superficie de 290 m², dotée de 6 chambres,

d'un jardin-terrasse de 60 m² après une remise de 200 000 euros.

Pas de hausse de prix en vue

"La baisse a bien eu lieu, mais aujourd'hui elle est terminée", assure Daniel Féau. Toutefois, la

hausse des prix n'est pas du tout à l'ordre du jour. Sur la moyenne des transactions réalisées par

Barnes en 2015, la hausse reste limitée à Paris (+ 3,18%) et concerne surtout les biens de plus d'un

million d'euros comme les grands appartements haussmanniens, lesquels avaient été particulièrement

touchés par la baisse observée en 2013 et 2014.

A Lyon , la clientèle est certes encore française à 90%, mais la capitale des Gaules séduit de plus en

plus par son art de vivre à prix encore contenus. Barnes y a réalisé 12 transactions en un an, dont 5

comprises entre 1 et 2 millions.

Megève reste une valeur sûre. 70% de la clientèle est francophone (Paris, Lyon, Genève et Français

non-résidents). Les prix peuvent atteindre des sommets. Pour preuve, "les chalets d'exception au-delà

de 800 m², ultra-luxueux se vendent entre 10 et 25 millions d'euros", témoigne Barnes.

La dynamique amorcée en 2015 va-t-elle perdurer ?

Le dynamisme des transactions a été alimenté par "la baisse des taux et la baisse des prix intervenue

depuis 2012 - de l'ordre de 15 % pour les biens d'une valeur supérieure à un million d'euros".

"Les multiples négociations en cours laissent très nettement augurer de la prolongation de cette

vigueur pour le premier semestre 2016", anticipe Daniel Féau. 2016 devrait donc suivre la même

tendance, "sauf incidence d'événements géopolitiques toujours possibles sur certains marchés",

indique Thibault de Saint-Vincent, Président de Barnes.

Source : L’Express.fr

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Cette aberration fiscale qui permet aux gros patrimoines d'échapper à l'impôt Le 09/02/2016 Complexe, sans aucune logique économique et de plus en plus lourde… la fiscalité du capital est

vertement critiquée par Coe-Rexecode, qui dénonce dans un rapport une "coûteuse singularité

française". Pour illustrer les "anomalies" de ce système, le cabinet d'études donne plusieurs

exemples, dont l'un d'entre eux est particulièrement parlant puisqu'il décrit un moyen pour les gros

patrimoines d'échapper en toute légalité à l'impôt.

Imaginez deux contribuables ayant le même patrimoine de 6 millions d'euros, placés exclusivement

dans un contrat d'assurance vie en euros, rapportant 1,5% par an, soit 90.000 euros. Seule différence,

le premier contribuable, Mr X, ne dispose d'aucun autre revenu tandis que le second, Mr Y, gagne

100.000 euros par an grâce à son travail. Au final, Mr X ne paiera aucun impôt (ni sur le revenu, ni sur

la fortune), tandis que Mr Y sera ponctionné de 75.000 euros !

Explication : afin d'éviter que l'impôt ne devienne confiscatoire, l'ISF est plafonné de telle sorte à ce

que la somme des impôts payés par un contribuable ne puisse dépasser 75% de l'ensemble de ses

revenus. Mais les gains latents d'un contrat d'assurance vie en euros (ceux qui n'ont pas été retirés)

ne rentrent pas dans ce plafond. Du coup, les revenus annuels de Mr X sont estimés à 0, et son

plafond d'impôt est donc nul lui aussi. A l'inverse, Mr Y touche 100.000 euros de revenus du travail.

Son plafond d'imposition à l'ISF sera donc fixé à 75% de ce montant, soit 75.000 euros. Il ne lui

restera donc plus que 25.000 euros après passage du fisc…

Certes, Mr X pourrait être tenté de racheter chaque année une partie de son contrat d'assurance vie,

pour compenser l'absence de revenus tirés du travail. Mais lors d'un rachat partiel, seule une partie

des sommes retirées est imposée : celle correspondant aux intérêts, calculée au prorata du montant

total capitalisé dans le contrat. Ainsi, dans le cas d'un retrait de 90.000 euros sur un contrat de 6

millions ayant généré 90.000 euros d'intérêts, la base imposable ne serait en fait que d'environ 1.300

euros. Ce qui n’entraînerait aucun impôt sur le revenu, et une imposition sur le patrimoine très limitée.

"Ces exemples illustrent les contradictions de la fiscalité du capital française, qui résultent de la

combinaison de plusieurs dispositifs conçus indépendamment les uns des autres. L’imposition de la

détention du patrimoine à un barème progressif implique un plafonnement pour limiter ses effets

confiscatoires, et le plafonnement entre alors en collision avec le régime de l’assurance-vie", résume

le cabinet d'études.

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Pour résoudre ce problème, Coe-Rexecode suggère d'appliquer un taux unique et forfaitaire de 30%,

qui réunirait à la fois l'impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et l'imposition du patrimoine et

s'appliquerait à tous les revenus du capital. En contrepartie, la plupart des régimes dérogatoires

seraient supprimés. Dans ce cas, nos deux contribuables auraient payé chacun 27.000 euros au titre

de leurs 90.000 euros de revenus du capital (Mr Y étant aussi imposé sur ses revenus du travail, à

hauteur d'un peu plus de 27.000 euros). Reste à savoir ce qu'en pensera Bercy, qui a déjà tenté –

sans succès – d'intégrer les gains latents des contrats d'assurance vie en euros dans le plafond de

l'ISF…

Source : Capital.fr

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Quels seront les impacts du changement climatique sur l'urbanisme ? Le 09/02/2016

© Vincent Callebaut

Les bouleversements climatiques, démographiques et sociétaux qui en découlent vont avoir un impact

sur la construction des villes. Dans le cadre d'une table ronde organisée par l'Observatoire de

l'Immobilier Durable, le climatologue Jean Jouzel est intervenu sur la question.

"Le réchauffement global est sans équivoque et il est d'origine humaine", assène Jean Jouzel,

climatologue, ancien vice-président du GIEC, en ouverture d'une conférence sur le défi climatique et

l'immobilier. "Et les conséquences seront multiples : acidification des océans, montée du niveau des

mers, événements climatiques extrêmes, problèmes de sécurisation de la production alimentaire,

réfugiés climatiques…", poursuit-il. Des conséquences qui seront particulièrement visibles dans les

villes qui ne sont pas bien préparées. Ni à la survenue de ces tempêtes, précipitations ou canicules, ni

à l'accueil de personnes déplacées, ni à l'élévation des océans. D'autant qu'elles devront également

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faire face à d'autres défis, comme la lutte contre la pollution automobile, l'accroissement de la

population urbaine ou des enjeux liés à la santé et au bien-être.

Les villes, premières cibles du bouleversement

"Les villes sont largement concernées", assure le spécialiste du climat, qui part du postulat que la

population urbaine mondiale atteint aujourd'hui les 3 milliards d'habitants et qui pourrait atteindre les 6

ou 7 milliards dès 2050. Pour lui, il ne resterait à l'humanité que 800 milliards de tonnes de CO2 à

émettre avant que le réchauffement climatique ne dépasse la barre fatidique des 2 °C, risquant un

emballement hors de contrôle. "Cela représente 20 ans d'émissions, au rythme actuel. Mais attention,

cela ne représente que 20 % des hydrocarbures immédiatement accessibles. Il faudra donc laisser

ces combustibles fossiles là où ils sont", prévient-il. Car, si rien ne devait changer dans la façon de

bâtir, la seule construction des villes nouvelles pour abriter des milliards de nouveaux urbains,

consommera 460 milliards de tonnes de CO2, "soit plus de la moitié du carbone à émettre", souligne

Jean Jouzel.

Les villes actuelles seraient également fragiles face aux canicules. Le spécialiste du climat rappelle

que le phénomène observé à l'été 2003, où les températures moyennes étaient supérieures de 3 °C

aux normales saisonnières, n'arrive normalement que tous les 25 à 30 ans. "Dans un monde à +2 °C,

cela arriverait tous les 4 ans. Dans un monde à +3 °C, tous les deux ans. Au-delà, nous risquerons

des canicules avec des températures de +7/8 °C", explique-t-il. De même, les villes côtières sont

d'ores et déjà menacées par la montée des eaux. "Il faut arrêter de construire comme si de rien n'était

et changer les modes constructifs : c'est le véritable défi à relever".

Penser le développement différemment

Car les cités sont de grandes consommatrices d'énergie pour leur construction et pour leur

fonctionnement au sens large, en comptant les transports. "Le premier levier sera l'efficacité

énergétique, dans le bâtiment et l'urbanisme. Egalement le développement des renouvelables avec

une part croissante de l'électricité dans l'énergie, notamment pour la mobilité", estime le climatologue,

confirmant la tendance déjà observée. Le spécialiste plaide pour une limitation des émissions liées

aux villes : "Cela tient à leur conception". D'autres problèmes devront également être résolus, comme

l'artificialisation des sols ou le problème de la diminution des surfaces arables. "Mais si elles sont bien

conçues, les villes seront au cœur de la réussite", assure-t-il.

Source : Batiactu.fr

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Immobilier : les meilleures ventes de la décennie attendues en 2016 Le 10/02/2016

La reprise du marché immobilier devrait s’intensifier et les ventes pourraient atteindre des niveaux

inconnus depuis plus de 10 ans, selon le Crédit Foncier. Mais les prix devraient continuer à

légèrement baisser.

L’année immobilière s’annonce pour l’heure sous de très bons auspices. Les ventes de logements, qui

ont sensiblement rebondi en 2015, avec 800.000 transactions dans l’ancien, selon le Crédit Foncier

(+16% par rapport à 2014), pourraient s’envoler en 2016. Le Crédit Foncier anticipe en effet la vente

de 825.000 biens anciens cette année. Un record, inégalé depuis plus de 10 ans (pour mémoire,

821.000 transactions avaient été réalisées en 2006 et 810.000 en 2007).

L’immobilier neuf devrait également continuer à relever la tête. Certes, en 2015 seuls 352.000

logements neufs sont sortis de terre (comme en 2014). «Mais, les permis de construire sont repartis à

la hausse», souligne Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier. Ce qui, pour ce dernier

devrait donc se traduire cette année par la construction de 379.000 logements.

En baisse, les taux des crédits immobiliers sont pr oches des niveaux records mai 2015

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Comme ce fut déjà le cas en 2015, les taux des crédits immobiliers extrêmement bas devraient jouer

un rôle clé. «Le maintien des taux au cours des prochains mois, à des niveaux jamais vus, devrait

permettre une reprise durable du marché du logement», estime Bruno Deletré, qui table sur des taux

de crédit à 2,2% en moyenne tout au long de l’année. Depuis le début de l’année, les taux des

emprunts immobiliers ont recommencé à baisser, dans le sillage de l’emprunt d’État Français à 10

ans, l’OAT, sur lequel ils sont indexés, tombé à 0,61%.

«Certaines banques ont baissé leurs taux de 0,25%. De façon générale, on se rapproche des niveaux

records de mai 2015», constate Jérôme Robin, président de Vousfinancer.com. Résultat: en 2016, les

banques pourraient accorder 163 milliards d’euros de crédits immobiliers (hors renégociations de

prêts), soit 4,5% de plus qu’en 2015 qui avaient déjà été une très bonne année, estime l’étude du

Crédit Foncier.

Par ailleurs, l’entrée en vigueur du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) le 1er janvier pour deux ans

(plafonds de ressources relevés, montant du prêt pouvant atteindre 40% de l’opération, différé de

remboursement et durée du prêt allongée) devrait soutenir le marché dans le neuf.

Grâce à la baisse des crédits immobiliers et à l’érosion des prix, le coût moyen d’une acquisition a

baissé de 8,6% depuis 2013

Paradoxalement, malgré le boom des transactions, les prix devraient continuer à baisser de 0,9% en

moyenne selon le Crédit Foncier (dont -1% en province et -0,8% en Île de France). «Le marché est

soutenu par le crédit immobilier peu cher, mais la conjoncture reste difficile: le taux de chômage est

élevé, les prix ont peu baissé, surtout dans le neuf et restent chers», justifie-t-on au Crédit Foncier. En

fin d’année cependant, les prix pourraient se stabiliser. Mais, les disparités entre régions et selon la

qualité et l’emplacement des biens vont se creuser, prévoit le Crédit Foncier. La baisse des taux des

crédits immobiliers depuis 2008 (5,07% en moyenne) ont permis aux emprunteurs de gagner 25% de

pouvoir d’achat. L’érosion plus récente des prix de la pierre joue aussi. Selon les calculs du Crédit

Foncier, le coût moyen d’une acquisition a baissé de 8,6% entre l’été 2013 et l’été 2015.

Source : Le Figaro.fr

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RGE : quelques retouches pour plus de simplicité Le 10/02/2016

© Capeb

La simplification du dispositif RGE est désormais effective, depuis le « choc » et ses 170 nouvelles

mesures annoncées il y a quelques jours par Manuel Valls. Quels sont les nouveaux ajustements

prévus ? Revue de détails.

Souvent qualifié d'usine à gaz et taxé d'être illisible et flou, le dispositif Reconnu Garant de

l'Environnement (RGE) a mobilisé les professionnels du secteur de la construction en vue de devenir

plus simple. Lourdeurs administratives, coût, gestion, formations requises et autres modalités de

contrôle étaient jugées inadaptés par les artisans désirant se qualifier. Sans compter le nombre de

réalisations exigées qui conditionnaient chaque agrément, constituant un obstacle pénalisant pour

ceux qui souhaitaient cumuler plusieurs agréments…

Un seul audit par partie

Aujourd'hui, ces difficultés sont derrière. Depuis le 1er janvier 2016, des ajustements ont été adoptés.

Ainsi, les deux références chantiers qui étaient demandées à mi-parcours, soit au bout de deux ans,

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La revue de Presse KYLIA

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sont supprimées. Et s'agissant du contrôle dans les 24 mois qui suivent l'attribution de la qualification,

un seul audit pour la partie enveloppe (isolation et menuiseries extérieures) est demandé, idem pour

la partie active (chaudières à condensation et énergies renouvelables).

Concernant la sous-traitance, elle est autorisée dans une limite ne pouvant pas dépasser 50%, tandis

que des simplifications spécifiques à la formation ont été prise, notamment sur le contenu des

formations, leur mise en œuvre et les modalités de contrôle des connaissances. A noter aussi que la

limite de validité pour les formations suivies par les référents techniques est supprimée, n'obligeant

ainsi plus ceux qui les avaient suivies avant 2015 à les repasser.

Attention aux arnaques…

Toujours pour simplifier le quotidien des artisans, la création d'un guichet unique est à l'étude

actuellement, en concertation avec les professionnels, qui permettrait la dématérialisation et la

réduction du nombre de pièces administratives demandées par les organismes de formation,

l'harmonisation des critères et la simplification de la nomenclature des qualifications.

L'agrément RGE suscite encore nombre de polémiques chez les acteurs de la construction, mais au-

delà il a engendré des dérives : en novembre dernier, Batiactu évoquait le fait que certaines

entreprises avaient abusivement utilisé le logo RGE, ou encore l'apparition de faux organismes

certificateurs basés hors de France...

Source : Batiactu.fr

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Logement : Emmanuelle Cosse devra faire oublier Cécile Duflot Le 11/02/2016

VIDÉO - Paralysie du marché de l’immobilier, dispositif d’investissement locatif qui a fait un flop,

objectifs non atteints dans le secteur de la construction... La nouvelle ministre devra tirer des leçons

des échecs passés.

L’hôtel de Castries a un nouveau locataire. Le remaniement du gouvernement de Manuel Valls a acté

l’arrivée de la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, au

ministère du Logement, en remplacement de Sylvia Pinel (PRG). Cette arrivée signe le retour des

écologistes au gouvernement. Cette nomination au même poste que Cécile Duflot, qui avait refusé

d’appartenir à un gouvernement Valls en mars 2014, signe de fait le départ de la conseillère régionale

de 41 ans de la tête d’un parti, rongé par les divisions depuis deux ans.

Emmannuelle Cosse a rapidement exprimé sur Twitter sa joie d’entrer au gouvernement, se disant

«heureuse» d’y poursuivre son «engagement pour une écologie en action». «La confiance du

Président de la République m’honore. Heureuse de poursuivre au Gouvernement mon engagement

pour une écologie en action», a-t-elle déclaré sur son compte.

Une écolo pour faire mieux que Duflot?

Une tâche de taille attend la nouvelle ministre du Logement: faire oublier le passage de Cécile Duflot,

qui a occupé ce poste pendant deux ans. Et surtout, faire mieux qu’elle. Car l’ex-ministre et la

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fameuse loi qui porte son nom a laissé de bien mauvais souvenirs aux professionels de l’immobilier...

Et ils sont nombreux: paralysie du marché de l’immobilier avec tous les voyants au rouge, un dispositif

d’investissement locatif (le «Duflot») qui a fait un flop et qui a réussi à complètement décourager les

particuliers d’investir dans l’immobilier neuf alors qu’ils aiment pourtant le placement pierre, et enfin,

l’encadrement des loyers, mis en application en mars dernier, et lui aussi très largement décrié par la

profession.

Constamment Cécile Duflot a joué les locataires contre les propriétaires, elle a fini par braquer les uns

contre les autres, et ses convictions ont abouti à saper la confiance et à briser la dynamique du

marché du logement. Séduits dans un premier temps, les professionnels de l’immobilier avaient pensé

être écoutés, mais ils se sont ensuite sentis floués, trompés. «Le gouvernement avait mis le feu aux

poudres avec un premier casting de choc. Rarement une ministre n’avait autant fait l’unanimité contre

elle au sein des professionnels de l’immobilier. La politique de Madame Emmanuelle Cosse sera-t-elle

dans la continuité de celle de Mme Pinel ou reviendra-t-on à une action proche de celle de Madame

Duflot?» s’interroge Bernard Cdeau, président d’Orpi.

L’arrivée de Sylvia Pinel et la reprise en main du logement par Manuel Valls ont rassuré non

seulement la profession, mais aussi les particuliers. La loi Pinel, le détricotage de l’usine à gaz que

représentait la loi Alur ont mis du baume au coeur des investisseurs. Et le marché du logement est

reparti, la confiance est revenue.

Emmannuelle Cosse devra donc réussir à ne pas casser cette dynamique. «Si la construction neuve

connaît un léger redémarrage, l’objectif de 500.000 logements est encore loin d’être atteint: il est donc

nécessaire de poursuivre les efforts pour soutenir la filière et de maintenir le dialogue avec les

professionnels», a aussitôt réagi Pascale Poirot, présidente du SNAL (le syndicat Syndicat National

des Aménageurs Lotisseurs). Tout reste à faire...

Source : Le Figaro.fr

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Métropoles : les bons emplois au centre, les moins bons à la périphérie Le 11/02/2016 Le salaire médian proposé dans les banlieues et les couronnes (Paris non compris) est en moyenne

de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%).

(Crédits : Fotolia.com - beatrice prève) Dans les grandes aires urbaines, le marché du travail est très

inégalitaire. La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi. Et les postes les plus

précaires se trouvent à la périphérie de ces métropoles.

Où se situe l'emploi dans les aires urbaines ? Est-il également réparti ? L'accès à ces emplois est-il

aisé pour tous ? C'est à ces questions pointues que tente de répondre une intéressante étude réalisée

par le « think tank » Terra Nova, associé pour l'occasion à la très innovante entreprise du numérique «

Jobijoba », spécialisée dans la recherche d'emplois en ligne. Grâce à sa technologie pointue, Jobijoba

a pu s'appuyer sur un échantillon d'une taille considérable de 6 millions d'offres d'emploi collectées en

2015 sur les 15 plus grandes aires urbaines françaises (où vivent plus de 25 millions de Français) et

plus d'un million de demandes d'emploi.

La ville-centre draine parfois plus de 60% des offr es d'emploi

Au regard de ce panel important, l'étude dresse un tableau qui montre l'extrême concentration de

l'activité dans le cœur des métropoles. Globalement, la ville-centre de ces grandes aires urbaines

abrite environ 25 % de la population qui y réside mais concentre... entre 50 % et 60 % des offres

d'emploi. Ce qui fait dire à Thierry Pech, directeur général de Terra Nova que ces villes-centres sont

"des monstres économiques ".

De fait, quelques exemples sont très frappants, la seule ville centre de Nantes draine 69% des

emplois de toute l'aire urbaine. Ce taux est encore de 65 % à Lille ou Grenoble. Si l'on ajoute la

deuxième commune de l'aire urbaine (par exemple Aix et Marseille ou Paris et Nanterre), cet

ensemble urbain concentre alors entre les deux-tiers et les trois-quarts des offres d'emploi. Il y a donc

une hyperconcentration de l'activité.

Oui mais quels emplois ? L'étude constate que plus on s'éloigne du centre, plus la qualité de l'emploi

décroît. En d'autres termes, c'est dans la périphérie des aires urbaines que l'on trouve davantage

d'emplois précaires : CDD courts, intérim, etc. Selon l'étude, la moitié des offres d'emploi proposées

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dans le centre des métropoles sont en CDI, contre 42% pour les couronnes urbaines. C'est

notamment le cas à Bordeaux, Strasbourg, Rouen, Toulouse...

Davantage d'emplois précaires en périphérie

La nature des emplois est également distincte. Dans le centre, on trouve les métiers liés aux services

supports des entreprises : conseil, ressources humaines, innovation, communication, etc. Alors que

dans les périphéries, on retrouve, bien sûr, les activités industrielles en raison d'un moindre prix du

foncier mais aussi les emplois liés aux services à la personne. Par exemple, 10 % des offres

concernent la garde d'enfants.

Le même constat prévaut pour les salaires. Le salaire médian proposé dans les banlieues et les

couronnes (Paris non compris) est en moyenne de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros

dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%). La différence est encore plus marquée à Paris

(24.000 euros contre 28.500, soit 19%).

L'inadéquation entre la localisation des offres d'e mploi et des demandes d'emploi

La distance à l'emploi des demandeurs d'emploi est également un problème. D'après l'étude, il ressort

que les offres d'emploi sont particulièrement dispersées (plus de 25 kilomètres de distance moyenne )

dans les aires de Strasbourg, Nice, Rennes, Toulouse. A Paris, elle atteint même.... 49 kilomètres.

Elles sont en revanche moins dispersées (moins de 15 kilomètre de distance moyenne) à Montpellier,

Lille, Rouen, Douai-Lens, Nantes.

Comme le souligne Terra Nova, les grandes distances moyennes ne sont pas nécessairement

problématiques, ce qui compte c'est le temps nécessaire pour les parcourir et donc l'efficacité des

moyens de transport des personnes concernées. Mais c'est là que le bât blesse.

En effet, comme l'indique Thierry Pech, cet éloignement « pénalise certains candidats dans leurs

recherches d'emploi. Car les personnes les plus modestes qui habitent en deuxième couronne sont

désavantagées ». Le côut des transports ou de la garde d'enfants est parfois trop élevé pour que

certains puissent accepter un emploi trop loin de leur domicile. Aussi, parfois, des demandeurs

d'emploi sont contraints de restreindre leurs zones de recherche. Et, à l'inverse, les entreprises ne

trouvent pas preneurs... En d'autres termes, il y a dans beaucoup d'agglomérations (Lyon, Marseille,

Bordeaux...) une inadéquation entre les zones d'offres d'emploi et les zones de recherches d'emploi...

C'est l'une des causes du chômage.

Alors, comment faire ? Terra Nova avance quelques suggestions. Les communes de la première

couronne devraient davantage s'ouvrir à des populations très éloignées par des politiques

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volontaristes. Une autre piste résiderait dans le développement du télétravail. L'étude fait donc un

doux rêve en suggérant aux pouvoirs publics territoriaux de s'attacher à créer les conditions d'une

complémentarité plus harmonieuse entre les centres productifs et les zones résidentielles!!

Source : La Tribune.fr

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ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Janvier 2016 : fréquentation en repli à Paris et en Ile de France Le 09/02/2016

Janvier n'est jamais un très bon mois pour le tourisme à Paris comme en Ile de France. Les résultats

du baromètre mensuel du Comité régional du tourisme sont dans la lignée, sachant également que les

attentats de novembre 2015 ont accru le phénomène. La clientèle française est en baisse pour 59%

des professionnels interrogés et la clientèle internationale est en recul pour 66%, par rapport à janvier

2015. « Le repli de la fréquentation est généralisé à l'ensemble des départements et la situation est

encore plus délicate à Paris où 47% des professionnels interrogés jugent mauvaise leur activité. »

Seuls les professionnels dont l'activité dépend des événements professionnels semblent plus

satisfaits. 22% considèrent que le mois de janvier a été bon, 40% moyen et 38% mauvais.

Source : L’hotellerie-restauration.fr

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Retour d'expérience : "J'ai recours à un site de ventes privées" Le 10/02/2016

Certains établissements hôteliers proposent des offres promotionnelles sur des sites de ventes privées, afin de booster leur fréquentation et se faire connaître. Myriam Fernandes, directrice commerciale du groupe Ocre & Azur, témoigne.

© DR

L'hôtel Le Canberra à Cannes propose plusieurs deals sur Groupon pendant la basse saison.

L'hiver peut sembler long aux hôteliers implantés dans le sud de la France. Les visiteurs se font plus

rares, et de nombreux établissements préfèrent alors fermer leurs portes pendant quelques mois. Le

groupe Ocre & Azur, lui, a adopté une autre stratégie. En 2012, il fait appel à VeryChic, site spécialisé

dans les ventes privées d'hôtels de luxe, avant de travailler avec Groupon dès 2014. "L'image de

Groupon peut être négative dans certains esprits - c'était le cas dans mon entreprise -, mais j'ai

insisté. Sur ce site, il y a des deals avec des Relais & Châteaux, des chefs étoilés… Et puis l'offre est

beaucoup plus large : Groupon ne propose pas que des nuitées, mais des forfaits romantiques,

gastronomiques…", argumente la directrice commerciale d'Ocre & Azur, Myriam Fernandes . Chaque

hiver, la société monte ainsi quatre opérations d'une durée de quatre semaines, pour trois de ses

établissements 4 étoiles : L'Horloge à Avignon (66 chambres), L'Aréna à Fréjus (32 chambres) et Le

Canberra à Cannes (35 chambres).

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Un outil de yield management

Pour mettre en place ces offres, le groupe hôtelier et Groupon travaillent "main dans la main". "On

précise nos besoins, et une personne dédiée qui connaît nos hôtels nous aide à élaborer ces deals.

C'est un dialogue ouvert. On choisit les dates, le nombre de coupons et les spécificités des deals : on

propose par exemple une nuitée avec un accueil provençal, avec un dîner compris… Plus les offres

sont étoffées, plus cela fonctionne, surtout en fin d'année, à l'approche de Noël. Et c'est là qu'il y a le

plus de gains", note la jeune femme.

Les deals du groupe Ocre & Azur affichent des réductions allant jusqu'à 50 %. À cela, il faut ajouter

la commission perçue par Groupon, tenue secrète par les intéressés. La marge de l'hôtelier s'en

trouve érodée, ce qui ne gêne pas la directrice commerciale outre-mesure. "Nous avons des

impératifs en termes de coûts pour une chambre occupée : l'électricité, les charges fixes, les frais en

personnel… On arrive à calculer un taux de commission et des promotions au-delà desquels cela

n'est plus rentable. Après négociation, on s'y retrouve forcément, c'est du plus. Ces deals permettent

de remplir des lits et des chaises qui seraient restés vides de toute façon, sans embaucher plus pour

autant", juge-t-elle.

Un bilan globalement positif

Le bilan s'avère satisfaisant : "Les deals organisés avec Groupon nous ont apporté 1 200 nuitées en

2015, avec une clientèle essentiellement locale, précise-t-elle. Au-delà des campagnes, Groupon offre

une belle vitrine pour nos établissements". Le site français se targue en effet d'un trafic de cinq

millions de visiteurs uniques par mois.

En revanche, Groupon n'est pas un instrument de fidélisation. "Il arrive que des clients reviennent

dans nos restaurants après avoir bénéficié d'un deal Groupon. Mais il n'y a pas de fidélisation.

Aujourd'hui, un client fidèle n'existe presque plus. Les modes de consommation sont beaucoup plus

variés que dans les années passées", constate-t-elle.

Seule ombre au tableau : la qualité de la clientèle. "Les clients de Groupon peuvent être négligents au

niveau des chambres. Ils font très peu attention aux équipements, des choses sont volées… Cela

n'arrive qu'avec ce type de clients", déplore Myriam Fernandes.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Bipeurs GuestCall de Jtech France Le 10/02/2016

Grâce au GuestCall, les clients sont prévenus quand une table se libère ou lorsqu'une commande est

prête. Munis d'un bipeur, ils seront libres de se promener près du restaurant, ou encore se relaxer au

bar, sans se soucier de leur place dans la file d'attente. Le bipeur (résistant à l'eau) vibre, sonne et/ou

flashe pour prévenir le client que la table (commande) est prête. L'accueil ou la caisse seront donc

dégagés tout en gardant le contact avec les clients. Moins de stress pour les équipes, ce qui équivaut

à plus de temps pour proposer un service de qualité. GuestCall est une communication en toute

liberté grâce au support publicitaire intégré sur le bipeur. Il est également possible de demander aux

fournisseurs de sponsoriser le système.

www.jtech.fr

Tél. : 01 75 00 09 00

Email : [email protected]

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Les Français sont gourmands Le 11/02/2016

Selon Gira Conseil, le sucré constitue un vrai levier de chiffre d'affaires.

© Caroline Faccioli

Les préférences des Français en termes de sucré s'orientent naturellement vers le chocolat.

La structure de repas entrée-plat-dessert ne représente plus que 13 % des repas pris au restaurant.

Les Français déstructurent leur repas depuis quelques années : trop riche, trop long, et trop cher

prétextent-ils, plus adeptes de formules entrée-plat ou plat-dessert. Mais voilà, les Français ne font

pas ce qu'ils disent et la structure plat-dessert est trois fois plus impor tante que la moyenne

européenne .

Si le nombre de prises alimentaires journalières est de 12,4 aux États-Unis, la France se situe aux

alentours de 6,3 prises alimentaires. Mais contrairement aux anglos-saxons, la multiplication des

prises alimentaires journalières est trois fois plu s sucrée en France .

Plus en détails, les préférences des Français en termes de sucré s'o rientent naturellement vers

le chocolat , et trop peu vers les fruits frais. On note ainsi que les desserts et le snacking sucrés sont

donc tiraillés entre la gourmandise et la raison.

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En 2015, selon un article du magazine Arts & Gastronomie, les desserts préférés des Français

étaient la mousse au chocolat, le fondant au chocol at, le tiramisu, la tarte au citron meringuée

et les crêpes .

La France innove donc dans le sucré et crée des concepts monoproduits pour le plus grand bonheur

des consommateurs de plus en plus attirés par le sucré de haute qualité. De Pierre Hermé avec ses

macarons à Cyril Lignac en passant par Christophe Michalak avec ses choux, Christophe Adam avec

ses éclairs, les madeleines d'Akrame Benallal les brioches de Guy Savoy ou les pâtisseries de

Philippe Conticcini, la pâtisserie monte en gamme.

La restauration a été entraînée dans cette poussée du sucré avec le déploiement des cafés

gourmands et se sent désormais encore plus concernée par cette montée en gamme des desserts.

Une attention particulière doit donc être portée à la construction de l'offre sucrée sur les cartes, selon

les différents services et moments de consommation, mais aussi à la présentation de ces desserts.

L'offre de desserts et des produits sucrés en restauration aussi bien en VAC (Vente au Comptoir)

qu'en SAT (Service à Table) a considérablement évolué, et va poursuivre cette évolution. En véritable

levier de chiffre d'affaires, elle peut constituer une offre complémentaire non négligeable.

"Contrairement aux idées reçues, les Français consomment du plaisir avant tout. Consommé sur

place, en ventre à emporter, en livraison, au bureau à la maison ou dans les transports, le sucré prend

de plus en plus de place dans notre consommation quotidienne contrairement aux anglos-saxons plus

portés sur le salé. Les restaurateurs doivent travailler, développer et innover leur gamme sucrée",

suggère Bernard Boutboul , directeur général de Gira Conseil.

Dans ce nouveau cahier de tendances de la collection Offre Produit, Gira Conseil présente outre les

grandes tendances en matière de produits sucrés, des pistes pour les mettre avant et ainsi se

démarquer grâce à des astuces, des conseils et des innovations. Avec les différents moments de

consommation qui ponctuent la journée, Gira Conseil considère que l'offre sucrée est primordiale, car

elle est la seule à pouvoir être proposée tout au long de la journée.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Quelles licences de débit de boisson nécessitent le permis d'exploitation ? Le 11/02/2016

" Pour quelle licence de débit de boissons le permis d'exploitation est-il obligatoire ? "

La formation au permis d'exploitation s'impose :

- aux exploitants d'un débit de boissons à consommer sur place de 3e et 4e catégorie ;

- aux exploitants d'un établissement pourvu de la petite licence restaurant ou de la licence restaurant.

Les personnes sont tenues de suivre cette formation lors de la déclaration de l'ouverture, la mutation,

la translation ou le transfert de l'établissement. Certains exploitants, qui exerçaient déjà leur activité

avant 2007, peuvent ne pas avoir suivi la formation qui n'était pas obligatoire avant cette date. Ils

seront tenus de la suivre uniquement en cas de changement dans les conditions d'exploitation de leur

commerce nécessitant une déclaration à la mairie (par exemple, translation ou transfert de

l'établissement).

Les loueurs de chambres d'hôte qui proposent des boissons alcooliques à leur clientèle sont tenus de

détenir une licence de la catégorie correspondant au groupe de boissons proposé. Ils doivent suivre

une formation, mais celle-ci est adaptée aux conditions spécifiques de leur activité. Quant à la vente à

emporter, l'obligation de formation ne s'impose qu'aux seuls commerçants qui veulent vendre des

boissons alcooliques entre 22 heures et 8 heures.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Deloitte-In Extenso optimiste pour l'hôtellerie en 2016 Le 11/02/2016

Le cabinet d'audit fait le point sur 2015 et a donné ses prévisions pour cette année. Un exercice

difficile mais qui reste une référence.

Selon Deloitte-In Extenso, 2015 est l'année de la stabilisation pour l'hôtellerie malgré de fortes

disparités selon les catégories et les destinations. Globalement, le haut de gamme enregistre les

meilleures performances (+ 1,7 % de RevPar), le grand luxe et le milieu de gamme restent stables

(entre - 0,1 % et - 0,5 % de RevPar ), mais la catégorie super économique affiche un RevPAR à - 1 %.

Celle-ci a différé en 2015 la hausse de TVA de 2014 : les prix moyens ont augmenté mais la

fréquentation n'a pas suivi.

Les attentats ont eu des conséquences importantes pour l'activité hôtelière. En janvier, toutes les

catégories ont enregistré des baisses de 3 à 6 %, mais les hôteliers ont maintenu leurs prix. En

revanche, l'impact a été plus fort après les attentats du 13 novembre, avec un taux d'occupation en

baisse de 10 à 24 % selon les catégories, sur les mois de novembre et décembre. À Paris, sur

l'année, le RevPar a baissé de 5,5 % pour l'hôtellerie moyenne gamme, catégorie la plus touchée, et

de 3,1 % pour l'hôtellerie économique.

Bonnes performances en province

En province, les performances dans l'hôtellerie ont été plutôt bonnes, grâce à des phénomènes

favorables : bonne météo, calendrier scolaire avantageux, année impaire riche en événements,

congrès et séminaires, report d'un certain nombre de vacanciers sur la France. "De façon générale,

plus on monte en gamme, meilleures sont les performances", explique Olivier Petit, associé Deloitte-

In Extenso. Dans le palmarès des capitales régionales, Bordeaux arrive en tête toutes catégories

confondues.

L'hôtellerie azuréenne a également profité pleinement de cette année 2015, avec une météo favorable

tout l'été, un décalage du Ramadan sur le mois de juin et ce contexte favorable relatif aux années

impaires, qui a bien profité à la ville de Cannes. L'hôtellerie affiche une activité en nette progression

par rapport à l'année 2014, avec + 14,5 % de RevPar.

Pour l'année 2016, malgré les incertitudes qui pèsent encore sur le plan de la sécurité, Deloitte-In

Extenso prévoit une augmentation de l'activité de 1,1 % à 2,1 %, surtout dans la catégorie milieu de

gamme (de + 2 à + 3 %), un secteur particulièrement pénalisé pendant l'année 2015. "2015 montrait

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que l'offre progressait et que les performances hôtelières semblaient évidentes au regard d'une année

2014 plutôt moyenne. On peut dire que malgré les événements qui ont bouleversé la France, la

profession s'est montrée très résistante et attentive sans jamais casser les prix, affirme Philippe

Gauguier , associé chez Deloitte-In Extenso.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18