LA RÉANIMATION NÉONATALE

EN COULISSE

LA RADIOPROTECTIONp. 6

Violence faite aux femmes : l’hôpital se mobilise p. 14

SANTÉ PUBLIQUE

« L’handi-hôpital des nounours »p. 10

REGARDS CROISÉS

Hôpital et précarité : comment s’y prendre ? p 2

RESSOURCES HUMAINES

Un World café pour lancer le projet social. p 5

N° 12 / OCTOBRE-DÉCEMBRE 2019

Le magazine d’information interne

du centre hospitalier Métropole Savoie

dans ses nouveaux murs p. 16

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DR CATHERINE PENAS-BOTELLE, Médecin à la PASS et aux unités sanitaires, spécialiste en addictologie

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VIRGINIE DOUAUD, Assistante sociale à la PASS

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HERVÉ COURTEMANCHE, Cadre de santé de nuit, site de Chambéry

« Mieux connaître pour mieux soigner »« Quand une personne en situation de précarité arrive à l’hôpital, il est important de tenir compte de ses difficultés : absence de droits et/ou de logement, addictions, fragilité psychiatrique, rupture et accidents de vie… des contraintes supplémentaires qui sont souvent un frein à l’accès aux soins. La PASS intervient comme un support médico-social pour faciliter la (ré)ouverture des droits en santé des patients les plus vulnérables et leur accès aux soins. Nous travaillons en lien avec les médecins de ville et les structures de soins, d’accueil et d’accompagnement social. Et, surtout, nous venons en soutien des équipes hospitalières dans la prise en soins des personnes précaires, en proposant notamment une formation " Mieux connaître pour mieux soigner ", avec l’objectif de ne pas créer une filière de soins spécifiques : chaque patient devant être pris en charge par la spécialité dont il relève. Il faut pouvoir s’appuyer sur l’expertise de patients en grandes difficultés (intérêt des co-formations). Leurs témoignages permettent aux soignants de " casser " les représentations que l’on peut avoir de la précarité et d’appréhender ces situations plus sereinement. C’est très enrichissant. »

Pour les personnes en situation de précarité, l’accès aux soins n’est souvent pas facile. A l’hôpital, la Permanence d’accès aux soins de santé (PASS) accueille les situations les plus difficiles et les aide à (ré)intégrer le circuit de soins de droit commun. Elle a également un rôle de soutien auprès des équipes hospitalières dans l’accompagnement de ces personnes._

HÔPITAL ET PRÉCARITÉ :

COMMENT S’Y PRENDRE ?

« L’hôpital m’a sauvé la vie plus d’une fois »« Un jour, je me suis retrouvé à la rue. Avec la précarité sont arrivés de gros problèmes de santé. L’hôpital m’a sauvé la vie plus d’une fois. J’ai bénéficié de l’aide de la PASS et de la bienveillance des soignants. Des gens compétents. J’ai beaucoup de reconnaissance. L’hôpital m’a aidé à me relever, à me restructurer. J’ai aussi eu la chance que la Sasson1 m’accompagne et me trouve un logement via leur service " Toi(t) d’abord ". Avoir un logement permet de se poser et de penser à la suite, comme se soigner et retrouver de la dignité car on se dégrade vite dehors. »

—PASCAL MATROD

1 Association savoyarde d’accueil, de secours, de soutien et d’orientation

« La problématique, c’est qu’est-ce que l’on fait ? »« La nuit, c’est aux urgences que se présentent les personnes en situation de précarité. Certaines viennent de façon spontanée, pour une demande d’hébergement. La problématique qui se pose alors est : qu’est-ce que l’on fait ? Face à une telle requête, ce n’est pas la mission de l’hôpital d’être le lieu de recours systématique.

Depuis quelques années, il existe une procédure qui fixe un cadre à notre intervention. Nous devons orienter les personnes vers le Samu social (115) et/ou vers les structures d’accueil et d’accompagnement social en ville. Bien entendu, lorsqu’il y a une demande de soins, la personne est accueillie et intégrée dans le parcours de soins, comme tout un chacun. N’oublions pas que la précarité n’est pas toujours celle que l’on croit. Elle a plusieurs visages, il peut s’agir d’un migrant mais aussi d’une personne sans domicile fixe, d’une personne âgée seule… »

somm

aire

regards croisésUne question, quatre points de vue

Nous ne sommes pas un service de demandeurs d’asile ou une antenne de la CPAM, nous offrons à la personne en difficulté une bulle d’oxygène à un instant T pour l’aider à avancer dans ses procédures administratives. On ne fait pas à sa place, c’est essentiel de respecter ce principe. »

« Nous offrons une bulle d’oxygène à un instant T pour aider à avancer »« Au service social de la PASS, nous intervenons aussi bien dans les services de soins qu’en rendez-vous dans nos bureaux. Nous avons un rôle d’information, d’accompagnement et d’orientation. Lorsqu’une personne fragile a besoin de notre aide, nous étudions sa situation dans sa globalité : où en est-elle au niveau administratif ? Où est-elle hébergée ? Quels sont ses droits auprès de la Sécurité sociale ? Nous l’aidons à entreprendre certaines démarches administratives (ouverture ou renouvellement des droits à la Sécurité sociale, demande d’hébergement spécifique aux soins prescrits, demande de titre de séjour pour les étrangers malades…) et nous l’orientons vers les structures compétentes pour l’aider.

Le patient

octobre-décembre 2019

02 REGARDS CROISÉS,

une question, quatre points de vue

04 LE BLOC NOTES,

l’hôpital et au-delà

06EN COULISSE,

24 h au cœur d’un service

08 RADIOSCOPIE, portraits

d’agents très spéciaux

10 RAPIDO,

notre actualité en bref

14À SUIVRE, les bonnes

pratiques et innovations

16 EN POINTE, un domaine

d’excellence à la loupe

18 ON SE DÉTEND,

partageons nos passions

20CLIC-CLAC, une expo,

un artiste

32

Ce « benchmark », déjà mené en 2011 pour les blocs et en 2015 pour

les UCA, a pour objectif de mesurer la performance des organisations et de se comparer aux autres hôpitaux et cliniques de la région. Le but final est d’identifier nos axes d’amélioration et de s’inspirer de ce qui fonctionne ailleurs.

Au niveau des blocs, des centaines d’indicateurs ont été mis à disposition en juin par l’ARS, par bloc, mais aussi par spécialité et intervention (ex. prothèse de hanche…). Ainsi, avec un taux d’occupation des salles de 80 % pour certaines spécialités et un taux de débordement horaire de 2 %, le bloc central se positionne parmi « les bons élèves » de la région. Ces chiffres permettront de compléter le plan d’amélioration déjà en cours, suite à l’audit REFERIS de 2017. Plusieurs projets sont déjà engagés avec les équipes : accompagnement de la professionnalisation des

IDE et IBODE2, amélioration de la régulation du bloc, interfaces avec la stérilisation, poursuite du programme patient « starter » pour mieux démarrer les programmes opératoires, etc.

Du côté des UCA, les durées moyennes de séjour et le taux de rotation figurent parmi les indicateurs clés. « Ces sujets doivent être améliorés, concède Laurent Théveneau, cadre supérieur

du pôle chirurgie-anesthésie, et un plan d’actions est en cours de formalisation. Nous devons notamment travailler sur l’amélioration des flux, avec la mise en place d’un salon d’entrée, qui nécessite de repenser les locaux ! » En juin, l’ARS a délivré à l’établissement plus de 60 rapports permettant d’analyser et comparer l’activité des blocs, des UCA.

1 ARS : Agence régionale de santé 2 IBODE : Infirmière de bloc opératoire

S’améliorer en se comparant

Le CHMS a participé au printemps à une étude sur l’activité des trois blocs opératoires (bloc central Éveillon, bloc ambulatoire de Chambéry et bloc ambulatoire d’Aix-les-Bains) et des deux Unités de chirurgie ambulatoire (UCA), coordonnée par l’ARS1 Auvergne Rhône-Alpes. _

Un world café pour lancer le projet social RESSOURCES HUMAINES

Le 20 septembre dernier, une soixantaine de professionnels a lancé les travaux de rédaction du

projet social 2020-2024, sous forme d’un World café, à la cafétéria du Self de Chambéry.Objectif : une rencontre conviviale, autour d’un café, pour faire émerger les valeurs communes qui sous-tendront les cinq grands axes du projet social : management, organisation du travail, motivation et développement professionnel, communication et expression et attractivité et qualité de vie au travail.Le quinté gagnant parmi les nombreuses valeurs partagées est : Écoute, Équité, Respect, Reconnaissance et Bienveillance !Ces valeurs guideront les travaux des groupes qui se réuniront en octobre et novembre. La rédaction du document devrait être finalisée en fin d’année.

17 citations au palmarès 2019 des hôpitaux du Point

Le CHMS se classe même dans les 20 premiers pour la chirurgie

dentaire et orale (2e), la cataracte (9e), la vésicule biliaire (11e), l’adénome de la prostate (12e), les hernies de l’abdomen (18e) et le cancer de la vessie (20e). Bravo à tous !

CH Métropole Savoie Palmarès 2019

Chirurgie dentaire et orale 2e

Cataracte 9e

Vésicule biliaire 11e

Adénome de la prostate 12e

Hernies de l’abdomen 18e

Cancer de la vessie 20e

Proctologie 22e

Calculs urinaires 24e

Cancer de la prostate 27e

Incontinence urinaire 28e

Chirurgie du pied 28e

Diabète 32e

Infarctus du myocarde 36e

Rhumatologie 38e

Appendicite 40e

Prothèse de hanche 41e

Cancer du sein 45e

le bloc-notesL’hôpital et au-delà

BLOCS OPERATOIRES / UCA

nouveaux médecins collaborateurs intégreront à l’automne le service de santé au travail. Le Dr Antoine Caprioli vient des SSR d’Aix-les-Bains et le Dr Elise Delerce a

fait l’objet d’un recrutement externe. À terme, ils remplaceront les Drs Guinot et Basly, qui partiront prochainement en retraite.

2interventions par an au CHMS, dont une sur deux en ambulatoire

20 000 de conformité aux exigences du CAQES (Contrat d’amélioration de la qualité et de l’efficience des soins) pour le CHMS. Ce contrat lie l’ARS, la CPAM et le CHMS,

avec pour objectif l’amélioration des pratiques en matière de régulation des prescriptions médicamenteuses, de pertinence et de sécurité des soins.

86

Plus de 800 fiches de recueil de données ont été saisies en un mois, et remontées sur une plate-forme informatique.

Une soixantaine de professionnels a « brainstormé » sur les valeurs sous-tendant le projet social.

octobre-décembre 2019 54

LA RADIOPROTECTION en images

12:00 C’est l’heure du déjeuner pour la patiente qui occupe l’une des deux chambres blindées d’irathérapie. Atteinte d’un cancer de la thyroïde, elle est soignée à l’iode 131. Pour éviter tout risque d’irradiation, l’aide-soignante dépose le plateau-repas sur un chariot positionné devant la porte blindée de la salle de bains, faisant ainsi office d’écran de protection.

9:00 Richard Gaston et Marie-Agnès Coutier, Personnes compétentes en radioprotection (PCR) chargées de la radioprotection des travailleurs, délivrent une formation au personnel du bloc. Ici, Richard sensibilise l’équipe de cardiologie interventionnelle au port obligatoire du dosimètre et d’équipements de protection individuelle contre les rayonnements ionisants tels que le casque et le tablier plombés, ainsi que le cache-thyroïde. L’écran plafonnier est aussi un élément important de protection qui réduit la dose reçue par les professionnels situés dans la salle.

16:00 La radioprotection à l’hôpital, c’est aussi le contrôle des déchets contaminés : les linges, cartons, DAOM et DASRI principalement générés en médecine nucléaire. A l’aide d’un contaminomètre, Marie-Agnès Coutier mesure la radioactivité contenue dans chacun. En cas de résultats positifs, les déchets sont mis en décroissance dans un local blindé, à St-Hélène. Ils seront entreposés ici de quelques jours à plusieurs mois, un an pour l’iode 125 !

11:00 Laboratoire « chaud » de médecine nucléaire. C’est ici que sont préparés les produits radioactifs utilisés pour une scintigraphie. Le matériel est rigoureusement contrôlé par l’unité de radioprotection des travailleurs (notamment par le Dr Dubois, PCR) afin qu’aucun rayonnement ne s’échappe de la hotte où sont élaborées les doses. Blindée, pour diminuer l’exposition des travailleurs, la hotte est en dépression : la radioactivité est confinée à l’intérieur, avant d’être aspirée puis filtrée.

en coulisse24 h au cœur d’un service

Semaine sécurité des patients 2019Vous souhaitez en savoir plus sur la radioprotection ? Rendez-vous les 21 (Aix) et 22 (Chambéry) novembre pour des stands d’informations proposés par les unités de radioprotection du CHMS. Vous pourrez également parcourir une exposition consacrée à cette thématique.

Question à FANNY MARSOLAT, radiophysicienne

EN QUOI CONSISTE VOTRE MISSION ?

Je travaille au sein de l’unité de radioprotection des patients de médecine nucléaire et radiologie avec Charlotte Pichenot et deux techniciens de mesures physiques, Jennifer Petitjean et Jean-Baptiste Billet. Nous intervenons là où les patients sont exposés aux rayonnements ionisants, sauf en radiothérapie où une autre équipe de radiophysiciens intervient. Notre mission est complémentaire de celle des PCR. À nous tous, nous contribuons à la radioprotection des personnes et de l’environnement.

Pour limiter et contrôler l’exposition des professionnels et des patients aux rayonnements ionisants1 utilisés dans certains services, les unités de radioprotection veillent sur nous._

14:00 Dimitri Reynard, stagiaire radiophysicien, accompagne l’unité de radioprotection des patients pour apporter les derniers réglages à la nouvelle caméra TEP, en médecine nucléaire. Ci-dessus, installation d’un « fantôme » qui simule un corps humain à qui a été délivré une dose de radioactivité. Objectif : s’assurer que la radioactivité est visible et permettre de localiser les foyers cancéreux du patient. L’enjeu est d’optimiser la qualité de l’image rendue par la caméra de manière à ce que le médecin puisse faire le bon diagnostic, tout en diminuant la dose de radioactivité reçue par le patient.

15:00 Une femme enceinte passe un scanner au niveau de l’abdomen suite à une justification médicale. Charlotte Pichenot et Fanny Marsolat, radiophysiciennes et responsables de la radioprotection des patients en imagerie, sont chargées d’estimer la dose délivrée à la maman et au fœtus puis de les inscrire au dossier médical de la patiente et, le cas échéant, d’adresser des recommandations à la patiente et à son médecin référent en cas de risques, ce qui est extrêmement rare.

1 Un rayonnement est une émission d’énergie et/ou un faisceau de particules. Certains rayonnements (X et gamma) sont dit ionisants car ils émettent des « rayons » d’énergies suffisantes pour transformer les atomes qu’ils traversent en ions (atome ou molécule portant une charge électrique).

octobre-décembre 2019 76

JÉRÔME PETIT BRANCARDIER ET AGENT RÉFÉRENT DE LA CHAMBRE MORTUAIRE

NATHALIE DOUARDMANDATAIRE JUDICIAIRE À LA PROTECTION DES MAJEURS

9

bio express1995-2003 : responsable qualité au sein du groupe Eiffage 2003-2006 : commercialisation d’un logiciel de pilotage des démarches d’accréditation dans les établissements de santé /// 2006-2016 : création de l’Appel médical en Savoie et Nord Isère puis gestion de la structure en Rhône-Alpes.

« J’aime apprendre en permanence »

Quel est votre rôle au sein de notre établissement ? —N.D. / Le MJPM met en œuvre les mesures de tutelle, de curatelle ou d’accompagnement judiciaire pour lesquelles il est nommé. Il agit en assistance ou représentation du majeur protégé. Il peut être amené à gérer à la fois le budget, le règlement des factures, les droits sociaux, les biens ou encore les autorisations de soins des personnes majeures placées sous mesure de protection juridique et hébergées dans les EHPAD. Au CHMS, cela concerne une quinzaine de personnes. C’est une fonction très variée et passionnante qui permet de travailler avec de nombreux interlocuteurs : la CPAM, les banques, des notaires, des avocats, des assistantes sociales, des agences immobilières… et le personnel de l’hôpital !

Quelles sont les qualités requises pour être mandataire judiciaire ?—N.D. / Le MJPM doit disposer de compétences dans les domaines juridique, social et économique. Il doit être en capacité de créer une relation de confiance avec la personne qu’il est chargé d’aider. Il faut pouvoir évaluer sa situation matérielle, familiale et sociale afin de définir un projet d’intervention. Il doit veiller au respect des droits de la personne et à la satisfaction de ses besoins.

Quelles étaient vos bonnes résolutions de la rentrée ?—N.D. / Les bonnes résolutions, on ne les tient jamais ! Je préfère le travail permanent sur moi-même et mettre en place de nouvelles choses petit à petit afin de les rendre pérennes. J’aime apprendre en permanence et réinventer ma vie au regard de mon évolution personnelle.

« Respecter les patients et les écouter »

Si vous pouviez échanger votre poste de travail avec quelqu’un, qui serait cette personne ?—J.P. / Sans doute ambulancier. Par rapport au brancardage, ça permet de sortir de l’hôpital et de voir autre chose. Ça ne me dérangerait pas de passer mes journées en voiture…

Quels conseils donneriez-vous aux nouvelles recrues ? —J.P. / De respecter les patients et de les écouter. Quand on est en mauvaise santé, allongé sur un brancard, on se sent très fragile. Moi, j’essaie toujours de détendre les patients, de les mettre à l’aise, de les faire rire même avec une petite blague.

Quelle est votre devise ?—J.P. / « Force et courage », c’est ce que j’essaie de transmettre à mes trois enfants. Il faut toujours aller de l’avant et affronter ses problèmes, ne jamais baisser les bras !

Avez-vous un hobby ?—J.P. / Romain, mon fils de 12 ans, est un brillant défenseur au football club d’Aix-les-Bains. Je suis son premier supporter et l’accompagne à tous ses matchs !

radioscopiePortraits d’agents très spéciaux

bio express1993 : entre au CH d’Aix-les-Bains, affecté à la blanchisserie /// 1995 : passe au brancardage /// 2014 : formation d’agent mortuaire de 3 semaines à Paris /// 2018 : devient référent de la chambre mortuaire.

Nathalie Douard est la nouvelle préposée d’établissement, Mandataire judiciaire à la protection

des majeurs (MJPM), depuis février 2019. La désignation d’un MJPM est obligatoire pour un établissement hébergeant plus de 80 personnes âgées. Employée à 50 % par le CHMS, Nathalie demeure indépendante : elle dépend du juge des tutelles et de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de la Savoie, à qui elle doit rendre des comptes annuellement. L’autre moitié du temps, Nathalie est assistante auprès de MJPM indépendants, avec qui elle travaille au service d’un public plus varié comme des jeunes en difficultés temporaires ou des personnes handicapées.

A Aix-les-Bains, Jérôme Petit, 47 ans, est le plus ancien de l’équipe de quatre brancardiers, rattachés aux urgences.

Pour lui, l’écoute et le respect des patients sont fondamentaux. Son autre casquette, celle d’agent référent de la chambre mortuaire, dont il a entièrement réorganisé le fonctionnement, après qu’il ait été relevé comme risque prioritaire lors de la certification 2018. Au quotidien, il en assure aussi la bonne marche : transport des corps jusqu’à l’une des deux chambres mortuaires du pavillon Françon ou du pavillon Hubert Perrier et accompagnement des familles venues voir le défunt, auxquelles il donne les informations sur les formalités administratives et la mise en bière.

octobre-décembre 20198

FORMATION

6e journée des blocsLa 6e journée d’échange et de formation des personnels des blocs opératoires a réuni une centaine de professionnels le 25 septembre dernier. Cette année, à Chambéry, les trois blocs (Éveillon, ambu chambéry et ambu Aix) ont partagé le même programme, avec des thèmes généraux (sécurité

incendie, biomédical, développement durable….) et d’autres centrés sur différentes types d’interventions. De leur côté, les deux unités de chirurgie ambulatoire se sont retrouvées à Aix-les-Bains, autour d’un programme très riche, allant, entre autres, de l’accueil des personnes en situation de handicap à l’évaluation de la douleur, en passant par la gestion des risques et la manutention. Tout un programme !

C’est une somme record que le CHMS a reçu cette année, grâce aux 13 000 participants, de la marche/course contre le cancer du sein ODYSSEA Chambéry. Ces 40 000 € (sur 120 000 € au total récoltés) sont

exclusivement employés à pérenniser et renforcer les soins de support offerts par l’hôpital, pour les patients suivis pour un cancer. « J’ai été très impressionnée lors de ma visite des services d’oncologie de l’hôpital de Chambéry ce printemps, révèle Coline Dheyriat, coordinatrice d’Odyssea en Savoie. J’ai pu toucher du doigt tout ce qui est mis en œuvre pour améliorer la qualité de vie des malades, des soins esthétiques aux modelages détente, sans oublier l’activité physique adaptée et le soutien des assistantes sociales. »

Un autre hôpital des nounoursLes étudiants infirmiers de l’IFSI animent aussi un hôpital des nounours. L’objectif de dédramatisation des soins est le même qu’avec les enfants en situation de handicap. Seul le public change, avec des enfants de CP, qui viennent soigner leur doudou dans un hôpital fictif et ludique !

La PUI du site d’Aix a fait peau neuveLes travaux de rénovation de la PUI (Pharmacie à usage interne) du site d’Aix prendront fin début novembre ! Ce chantier d’un an a consisté à rénover tous les bureaux du RDC, ainsi que les locaux de stockage des médicaments au sous-sol. La PUI bénéficie désormais d’un contrôle d’accès par badge et d’une nouvelle alarme anti-intrusion. Budget des travaux : 100 000 €.

rapidoNotre actualité en bref

11

Des enfants heureux à « l’handi-hôpital des nounours ! » HANDICAP

Le 28 juin dernier, un hôpital très spécial a ouvert ses portes pour une journée, au 3e étage de l’hôpital de Chambéry.

Cet « handi-hôpital des nounours » a accueilli une quinzaine d’enfants en situation de handicap,

issus de plusieurs structures médico-sociales de l’agglomération Aix-Chambéry. Objectif : découvrir l’hôpital, dédramatiser les soins et travailler sur leur acceptation, dans une ambiance sereine et joyeuse. « Pour certains enfants handicapés, venir à l’hôpital est une épreuve et leur anxiété rend la réalisation des soins difficile, explique Anne Bouvier, l’une des deux infirmières référentes Handicap au CHMS. " L’handi-hôpital des nounours " leur donne la possibilité de s’entraîner aux soins sous forme de quatre à cinq ateliers (par ex. se peser/se mesurer, prendre les constantes, faire un examen ORL ou dentaire, supporter un garrot…) sans aucune pression, en essayant d’abord sur un nounours ou sur le personnel. Cela permet aussi de sensibiliser les professionnels de l’hôpital aux difficultés rencontrées par ces enfants lors des soins. » Une équipe constituée de médecins, infirmières, auxiliaire puéricultrice, secrétaire, a accompagné les enfants tout au long de leur parcours de simulation de soins. Chaque étape

franchie était validée par un smiley dans un petit carnet de découverte et le partage d’un goûter a clos la rencontre. Devant le succès de cette première expérience, une deuxième session est d’ores et déjà programmée le vendredi 29 novembre prochain. Les professionnels volontaires sont les bienvenus. Les nounours, préparez-vous !  

Le SMUR acquiert deux nouveaux véhicules rapides d’intervention

ODYSSÉA 2019

40 000 € pour les soins de support !

En septembre, le SMUR a mis en service deux nouveaux véhicules rapides d’intervention pour remplacer les Volkswagen Passat qui affichaient 230 000 km au compteur ! De la gamme Mercedes Vito, ces nouveaux véhicules automatiques de 163 Cv sont plus ergonomiques pour le rangement du matériel de réanimation (avec un frigo à médicaments et une climatisation, même à l’arrêt) et pour les interventions du personnel du SMUR. Ils disposent également de nouveaux feux de pénétration pour une meilleure visibilité et de la nouvelle sirène « américaine », qui se généralise en Europe.

2 journées de pôle organisées pour les professionnels cet automne :

chirurgie-anesthésie (25/09) et SMSP (07/11).

Atelier auscultation pour le nounours d’Icram, avec le Dr Anouk Gachet.

Dr Stella avec les professionnels des trois blocs.

octobre-décembre 201910

SSR LOCOMOTEUR / VASCULAIRE

Un centre d’appareillage dédié aux consultations de Médecine physique et de réadaptation (MPR)

et à la traumatologie du sport a ouvert ses portes en mai dernier, à l’Hôtel-Dieu.Pourvu d’un atelier d’appareillage, d’une salle d’analyse de la marche, de deux salles de consultations et d’un secrétariat, ce centre permet de répondre à l’afflux des patients appareillés, de plus en plus nombreux chaque année. À raison d’une vingtaine de patients par semaine, Maël Giral et Ingrid Perrier, praticiens MPR, assurent cinq demi-journées de consultations de grand appareillage, de rééducation générale et de médecine du sport. Ils interviennent également directement dans les services pour des avis auprès de patients hospitalisés. Le

Un centre d’appareillage tout neuf à l’Hôtel-Dieu

développement des consultations d’appareillage est en lien avec le nombre croissant d’amputations chez les personnes souffrant de pathologies artérielles, liées au diabète par exemple. De plus en plus de jeunes patients consultent suite à des accidents du travail, de la route, ou en raison de malformations congénitales. L’appareillage concerne également les orthèses et les podo-prothèses.Les Drs Giral et Perrier auront bientôt du renfort avec l’arrivée d’une assistante spécialisée en MPR à partir du 18 novembre, ce qui permettra d’augmenter le temps de consultation à une demi-journée de plus par semaine.

Prises de RDV auprès du secrétariat : poste 5837 cs.locomoteur@ch-metropole-savoie.fr

1 SSR : Soins de suite et de réadaptation

rapidoNotre actualité en bref

MÉDECINE DES VOYAGES Bientôt un guide du jeune voyageur !

Martin Péju1, ex-assistant au service des maladies infectieuses et tropicales du CHMS , et son homologue grenobloise Fanny Andry sont les heureux lauréats de la bourse RéJIF2 «Projet innovant en infectiologie 2019». Une somme de 3 000 euros leur a été allouée le 7 juin dernier pour

financer leur projet de guide du jeune voyageur. « Il s’agit de créer un livret à destination des enfants qui contienne des informations utiles et des conseils aux voyageurs, notamment par le biais d’illustrations, de jeux ou de coloriages. L’idée étant, bien entendu, de leur donner lors d’une consultation avec leurs parents » précisent-ils. Sortie de la première maquette prévue en 2020 !

1 Le Dr Péju a depuis intégré le service de chirurgie vasculaire et thoracique en tant que médecin généraliste.

2 Réseau des jeunes infectiologues français

Une journée consacrée à l’étude et à la recherche paramédicaleLe 7 avril, rendez-vous à l’IFSI pour une journée d’étude et de recherche paramédicale pour présenter et/ou découvrir les travaux et réflexions de vos pairs. Un appel à communication est ouvert jusqu’au 2 décembre. Infos : delphine.ravier@ch-metropole-savoie.fr

13

Du 9 au 20 décembre, une dizaine d’associations seront présentes pour

le Noël solidaire de l’hôpital. L’occasion de trouver des cadeaux originaux ! »

CÉLINE ROGUET, CHARGÉE DE COMMUNICATION

agen

da 28/11 : COMITÉ DE PILOTAGE DE L’UNITÉ DE RECHERCHE CLINIQUE. 17h30 (salle NH1)

16-17/11 : 2E RENCONTRE DES HÉMOPHILES SÉNIORS . Infos : hemovi@ch-metropole-savoie.fr

Du 4/11 au 31/12 : CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE auprès des professionnels du CHMS

28/11 : JOURNÉE MONDIALE DES AIDES-SOIGNANTES - stand dans l’atrium, site de Chambéry

154 infirmiers recrutés depuis le 1er janvier 2019,

dont 45 provenant de la dernière promotion de notre IFSI .

1 900fauteuils roulants sont empruntés chaque année par les usagers du CHMS.

Les supervisions : prendre soin du soignant dans sa relation avec le patientCe temps d’échange collectif, pluri professionnel, est proposé pour certains services cibles. Il est

organisé sur le temps de travail et permet de partager les questions suscitées par les situations complexes. Ici, aucun jugement

ni évaluation des pratiques professionnelles mais une écoute

bienveillante apportée à chacun. En moyenne,

l’établissement en comptabilise 63 par an, tous pôles

confondus.

Les heureux lauréats. Leur rêve : publier le guide à grande échelle auprès d’autres hôpitaux.

1

Le Dr Maël Giral évalue un patient appareillé dans la salle d’analyse de la marche.

Pour adapter les prothèses à la morphologie des patients et les rendre plus confortables, les techniciens de Chabloz Orthopédie effectuent les derniers réglages dans l’atelier.

octobre-décembre 201912

A suivreLes bonnes pratiques et innovations

15

Violences faites aux femmes : l’hôpital se mobilise

Depuis 2018, l’hôpital se mobilise

pour mieux repérer en consultation médicale

les femmes victimes de violences conjugales.

SANTÉ PUBLIQUE

En France, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles, commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, est estimé à 219 000 femmes. Pire, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son partenaire ou ex-partenaire. Contre ce fléau, l’État se mobilise afin d’aider les femmes à accéder à leurs droits et à se reconstruire. Au CHMS, le pôle mère-enfant et les services d’accueil des urgences adultes se mobilisent

depuis 2018 pour déployer le repérage systématique des violences subies, lors d’une consultation médicale, notamment pendant le temps de la grossesse. Un important travail a été réalisé avec les partenaires du secteur social, des forces de l’Ordre, des représentants du département de la Savoie et du secteur associatif d’accompagnement et d’hébergement pour mieux connaître le parcours d’une victime. Ensemble, ils ont ainsi produit un livret mémo destiné aux professionnels de santé pour les aider à effectuer ce repérage, de même qu’une petite carte à donner aux patientes avec les coordonnées des interlocuteurs à contacter en cas d’urgence.Le 13 septembre 2019, ce même groupe de travail a organisé sa première formation-information auprès de médecins hospitaliers et des sages-femmes du pôle mère-enfant et de la PMI pour les aider à détecter et orienter une patiente ayant subi des violences. Trois autres formations seront organisées d’ici la fin de l’année avec, à terme, le projet de les déployer sur tout le territoire. 

Pour aller plus loin : le livret mémo Violences conjugales : du repérage en consultation médicale à la prise en charge globale – le parcours de la victime est en ligne dans la GED. À visionner également : le film Anna réalisé par la Mission interministérielle pour la protection des femmes (MIPROF).

Depuis mars dernier, Laurence Metayer, réflexologue plantaire certifiée RNCP, intervient une matinée par semaine en hôpital de jour d’oncologie d’Aix-les-Bains. Cette technique douce, précise, basée sur la régulation du système nerveux autonome, postule qu’il existe sur les pieds des zones réflexes correspondant à toutes les glandes, organes et parties du corps. Il s’agit là d’une approche différente pour accroître, pendant et après les traitements, le bien-être des patients, qui rapportent un effet sur les nausées, le stress et l’angoisse, voire sur la neuropathie de certaines chimiothérapies…

La réflexologie plantaire en soin de supportJournée thématique RP2SLa prochaine journée thématique du RP2S (Réseau périnatal des 2 Savoie) sera consacrée aux violences faites aux femmes. À cette occasion, le CHMS présentera sa démarche et les outils élaborés avec ses partenaires. Rendez-vous le 29 novembre, à Annecy, Infos : www.rp2s.fr

Mieux se connaître et se comprendre entre soignants et gens du voyage, c’est tout l’objectif de la petite dizaine de clips vidéo qui seront diffusés cet automne via l’intranet et sur YouTube. Tournés à l’automne 2018, à l’issue d’une co-formation réunissant les deux parties, ils se composent

de scénettes humoristiques dans lesquels des comédiens professionnels mettent en scène des situations concrètes d’incompréhensions réciproques. La peur de la maladie et de la mort chez les voyageurs, le rôle du groupe dans la relation, les demandes en urgence sont quelques exemples de difficultés qui peuvent engendrer des appréhensions et de l’agressivité de part et d’autre. « Nous avons ajouté à chaque vidéo des conseils simples pour aider les soignants à prendre en charge ce public particulier », révèle le Dr Bruno de Goër, de la PASS. « Ainsi, la formation peut profiter au plus grand nombre de soignants. »

Visites 24h/24 en réanimation

Des clips video pour mieux comprendre les gens du voyage

Contre la grippe, avancez masqué !

HYGIÈNE

0,60 % : c’est le taux de grippe nosocomiale (acquise par les patients pendant leur séjour à l’hôpital) relevé par l’EOH dans les services engagés dans le port du masque systématique, l’hiver dernier. C’est moitié moins que dans les autres services (1,34 %) ! Fort de cette preuve concrète de l’efficacité de la mesure, le CLIN recommande le port du masque systématique à toutes les unités d’hospitalisation, cet hiver.

ACCUEIL

Depuis cet été, les visites sont autorisées 24h/24 en réanimation. « La réanimation est une expérience traumatisante, explique Virginie Longueville, psychologue du service. Les études montrent que les visites H 24 sont un vrai plus pour les patients, avec moins d’anxiété, de troubles du sommeil ou de syndromes dépressifs. Les familles sont aussi moins stressées et plus en confiance. »Mais pour ne pas entraver les soins et le repos des patients, le service a écrit une charte listant les règles à respecter. « Nous expliquons notamment aux familles que les soins et examens, même s’ils sont surtout concentrés le matin, peuvent avoir lieu à tout moment et qu’elles doivent alors patienter en salle d’attente. Pour l’instant, tout se passe de façon assez fluide, avec des visites plus fréquentes, mais plus courtes. » À suivre…

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Après plus d’un an de travaux, le service va investir ses locaux tout neufs, pensés autour des soins de développement de ses petits patients et de l’accueil de leurs parents._

En novembre prochain, le service de réanimation néonatale va

emménager dans ses nouveaux locaux, à l’ancien emplacement de la néonatologie, au niveau -1 de l’Éveillon. Après plus de 15 mois de travaux, les soignants et les familles vont découvrir les dix chambres individuelles, dont trois dédoublables et une « triplable », pour pouvoir accueillir les fratries de bébés.

d’une aspiration, certains nouveau-nés s’agitent, étendent les membres, se mettent à respirer moins bien: ils se désorganisent. Pour ceux-là, il s’agira de les soigner de manière plus enveloppée, plus sécurisée, de manière à ce qu’ils gardent leur énergie pour respirer, manger ou interagir avec leurs parents. Centrée sur le bébé et sa famille, en soutenant le lien parents-enfant, l’approche est également environnementale, en réduisant et adaptant les niveaux sonores et lumineux et en réorganisant les espaces pour favoriser la présence des parents. « Par exemple, l’un des parents pourra dormir dans la chambre de son enfant. Ils disposeront aussi d’une unité de vie entre la réa néonatale et la néonatologie, avec vestiaires, douches et salle de détente, précise Corinne Crozet, cadre de néonatologie, en charge du projet des nouveaux locaux. Autre exemple : la banque infirmière sera vitrée pour limiter le bruit. »

LA RÉANIMATION NÉONATALE

« L’objectif de cette rénovation était triple, confie le Dr Cécile Desbruyères, chef de service : doter les deux unités d’un système de traitement d’air performant, limiter les risques de transmissions croisées avec des chambres individuelles et surtout nous donner les conditions matérielles d’accompagner les soins de développement, que nous avons initié depuis longtemps déjà. »

Des soins individualisés, adaptés au bébéDe quoi s’agit-il ? Les soins de développement reposent sur l’observation du nouveau-né (douleur, inconfort) et le respect de ses rythmes de sommeil, pour s’adapter à lui avec des soins fractionnés et individualisés et mieux le soutenir dans son développement. Par exemple, lors

On apprend à " lire le bébé " pour mieux le soutenir dans son développement. »

Dr CéCile Desbruyères, Chef De serviCe Des unités De néonatologie

4 000 € pour « un petit plus » grâce à une cagnotte Leetchi L’association « Un petit plus », créée par les soignants des unités de néonatologie, avait aidé de jeunes parents à mieux vivre l’hospitalisation de leurs jumeaux, Soan et Raphaël, nés très prématurément. Pour la remercier, Émeline Samson et Clément Assailly ont ouvert une cagnotte en ligne sur Leetchi et animé un stand de vente de créations artisanales à l’hôpital. Au total, plus de 4 000 euros ont été récoltés, qui permettront de financer de quoi améliorer la vie des bébés hospitalisés ainsi que de leurs parents. Merci !

Un changement complet des pratiquesPour l’équipe, les changements sont nombreux : nouveaux locaux, nouvelle organisation des soins. « On travaille beaucoup à quatre mains, en incluant au maximum les parents et on développe l’allaitement maternel et le peau à peau. C’est un changement complet de nos pratiques, avec beaucoup de dialogue et d’accompagnement. » Engagée à faire évoluer ses pratiques et à acquérir de nouvelle compétences, l’équipe est accompagnée par l’IREPS (Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé). Objectif : aider les soignants à transmettre leurs savoirs aux parents, pour en faire des acteurs à part entière de la chaîne de soins. Elle a ainsi collaboré avec le service pour réaliser une vidéo de promotion et d’explication du peau à peau (Cf. CHIMS#10 - avril 2019)Pour ancrer et partager ces nouvelles pratiques, la formation est incontournable. Une douzaine

d’agents et de médecins est déjà formée aux soins de développement d’après le protocole FINE (soins de développement de niveau 2) et un troisième groupe démarre à l’automne avec trois puéricultrices, une auxiliaire de puériculture et deux pédiatres. Une fois formés, les soignants partagent leurs connaissances avec leurs collègues. « Il faut six mois de transmission pour qu’un nouveau soignant soit opérationnel en toute autonomie, » précisent les cadres de santé. Du travail en perspective, alors que l’équipe accueille sept nouveaux soignants cet automne !

en pointeUn domaine d’excellence à la loupe

Au tour de la « néonat »

Après le déménagement de la réanimation néonatale, ce sera au tour de ses anciens locaux d’être en travaux pour accueillir, en 2020, la néonatologie et les six lits de soins intensifs, installés depuis mai 2018 au 2e étage de l’Éveillon. À terme, les deux services partageront à nouveau le même plateau, au niveau N-1 de l’Éveillon, mais dans des ailes inversées.

Dans les soins de développement, la participation des parents aux soins de leur enfant est essentielle.

dans ses nouveaux murs

la surface du nouveau service de réanimation natale.

1 000 m2

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Charlotte, Anne et Ludivine, pour l’association « Un petit plus » et les parents de Soan et Raphaël.

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on se détendPartageons nos passions

THÉÂTRE

Appel à participants !

« Je fais partie du collectif " L’endroit " (qui regroupe trois compagnies de théâtre : La Caravane de l’étrange, Traffic et XY). Pour l’inauguration de l’espace Malraux, le 7 décembre prochain, le collectif lance un appel à participants pour proposer une création collective. Pas besoin de savoir danser ou jouer, juste d’avoir envie de s’amuser et de participer ! Plusieurs dates de répétitions sont prévues cet automne. »

Plus d’informations : https://lendroit.eu/977-2/

SELF-DEFENSE

Le Krav Maga, un sport complet qui apporte bien-être et confiance en soi !

« J’aimerais vous parler du Krav Maga qui signifie en hébreu “ combat rapproché ”. C’est une méthode d’auto-défense israélienne. À l’origine, il a été créé par pour protéger la communauté juive de Bratislava dans les années 30. Il a été depuis adopté par l’armée de défense israélienne. Ce sport m’apprend des techniques de self-défense dans des positions de bases différentes (debout, assise, couchée) avec ou sans armes. Ce sport est complet et il fait travailler aussi bien le corps que l’esprit, il apporte bien-être et confiance en soi. Mon club a deux salles d’entraînement situées à Montmélian et à Albertville. »

Plus d’infos : http://askm73.fr/

DR HERVÉ BOUCHET, Urgences/SAMU/CENSIM

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FRANCINE CHABERT, Aide-soignante aux urgences de Chambéry

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SOPHIE JUGLAIR, Enseignante en activité physique adaptée, site de Chambéry

Vous avez envie de partager vos bons plans de balades, de sorties, d’expos avec vos collègues ? Contactez la mission communication pour participer à cette rubrique !

PLEINE PRESENCE

Marcher en conscience, pour faire face au stress

« Marcher en conscience, juste dans l’instant présent ! J’ai découvert cette activité avec Danilo Zanin, accompagnateur en moyenne montagne qui fut l’un des précurseurs de cette pratique en France. Il s’agit de marcher, tout simplement, en étant à ce que l’on fait. L’idée est simple et pourtant si complexe à mettre en œuvre dans nos vies agitées. La marche s’effectue en silence, l’attention est portée sur les sensations du corps, sur le mouvement, la respiration, sur ce qui nous entoure. La pratiquer dans la nature permet de me détendre, de me régénérer, de " revenir " à moi. Les pensées, les préoccupations tenaces et les soucis s’effacent. Si toutefois ils s’imposent, je les laisse passer et reviens à la marche. On rejoint ainsi la pleine conscience. Une clé pour faire face au stress qui nous assaille chaque jour. »

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EVELYNE VITTOZ, Neuropsychologue, néonatologie/Réseau DeveniRp2S

LECTURES PLURIELLES

Livres en Marches,

«Les 23 et 24 novembre, découvrez le festival Livres en Marches et vivez des rencontres intenses ! Des intervenants experts et passionnés, un programme riche associé à une bourse aux livres d’occasion tout aussi

exceptionnelle par sa taille et son organisation. Livres en Marches, c’est un festival écoresponsable et 100 % bénévole qui vous offre une expérience littéraire et culturelle d’exception ! »

un festival pour vivre des rencontres intenses

Samedi 23 novembre

de 12h à 18h30

Dimanche 24 novembre

de 9h30 à 18h

Conférences

Dédicaces

Bourse aux livres

Atelierspour enfants

Confé

livresenmarches.com

F e s t i v a l d e r e n c o n t r e s

23 & 24novembre 2019

Les Marches

Porte de Savoie

18e édition

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LAËTITIA PERRUSSEL, Adjoint des cadresDirection des fonctions support et hôtelières

RALLYE SOLIDAIRE

Une gazelle au CHMS !

« Avec ma meilleure amie, nous avons un pari fou : participer au rallye Aïcha des Gazelles, au Maroc ! Depuis un an, nous organisons de nombreuses actions pour financer cette folle aventure et rechercher des sponsors. Nous avons même une marraine : la championne de ski Tessa Worley !

Du 13 au 29 mars 2020, direction le Sud marocain et son désert pour une course 100 % féminine à bord de notre 4x4. Le but : parcourir le moins de kilomètres possible tout en cherchant des balises. C’est aussi un rallye solidaire avec l’association Cœur de Gazelles qui apporte des soins médicaux aux populations nomades du désert. Pour suivre notre projet et nous soutenir, rendez-vous ici : @lessavoizelles. »

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clic-clacUne expo, un artiste

Une troisième danse au Césalet dessus-dessous

Cet automne, les résidents du Césalet entreront dans La troisième danse, une session d’ateliers de danse contemporaine adaptée proposée par

la compagnie Monsieur K. L’idée du projet est de retrouver la mobilité de son corps, de se sentir

vivant et créatif.

Des « tote bags » sérigraphiés avec Lucy Watts

Après le tee-shirt, le « tote bag » ! Vous avez été nombreux à participer,

l’année dernière, à un atelier de sérigraphie conduit par l’artiste Lucy Watts

et le professeur de sérigraphie Sandrine Lebrun. Du 23 au 25 septembre

derniers, et suite au succès de l’exposition collective présentée dans

l’atrium, la mission culture a proposé un nouvel atelier avec les mêmes

artistes. Il s’agissait non plus de tee-shirts ou de papier peint mais de

« tote bag » ! Ces derniers ont été sérigraphiés pour la maternité et seront

remis avec le passeport culturel offert à chaque famille de nouveau-né.

Encore une belle initiative !

Directeur de la publication : Florent Chambaz - Rédaction : S. Meyer, C. Roguet - mission.communication@ch-metropole-savoie.fr

Tél. 04 79 96 59 98 - Création et maquette : Agence Magazine (Lyon - Tél. 04 78 28 84 84) - Mise en page : C. Pépin, Tél. 04 79 44 96 35

Crédits photos : Adobe Stock, J. Bordeau, CHMS, L. Gauthier, P. Neyret, Le Point - Impression : Imprimerie ODYNEO - Pôle du Colombier (01)

Imprimé sur du papier Cocoon preprint 100 g, 100 % recyclé

www.ch-metropole-savoie.fr

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