La prothèse (2)

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RAPPORT MINI PROJET D’UNITE RAPPORT MINI PROJET D’UNITE D’EXPERTISE D’EXPERTISE MODÉLISATION ODÉLISATION SURFACIQUE SURFACIQUE DUNE UNE PROTHÈSE PROTHÈSE DE DE HANCHE HANCHE SUR SUR CATIA CATIA V5 V5 Année universitaire : 2013/2014 Réalisé par - Oumaima AZIZ SBAI - Mona CHENNOUF Encadré par - M B. ELfahim

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RAPPORT MINI PROJETRAPPORT MINI PROJET D’UNITE D’EXPERTISED’UNITE D’EXPERTISE

MMODÉLISATIONODÉLISATION SURFACIQUESURFACIQUE DD’’UNEUNE PROTHÈSEPROTHÈSE DEDE HANCHEHANCHE SURSUR CATIACATIA V5 V5

Année universitaire : 2013/2014

Réalisé par

- Oumaima AZIZ SBAI- Mona CHENNOUF

Encadré par

- M B. ELfahim

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Remerciement

« La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. » [Albert Einstein].

Dans le cadre d’une formation polyvalente arts et métiers les élèves ingénieurs de l’ENSAM sont amené à effectuer des projets qui leurs permettront d’enrichir leurs connaissances professionnelles.

C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet, avant d’entamer le rapport, nous tenons à remercier notre cher professeur : M.El Fahim et M .Redouani, pour leur dévouement, leurs soutiens et leurs précieux conseils ainsi que leur suivi et leurs valeureux efforts qui ont permis le bon déroulement de ce projet.

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Sommaire

Remerciement

Introduction

Phase 1   : Notions

I. CATIA, Un logiciel de conception CAO 3D, et bien plus encore

II. La prothèse

Phase 2   : Tutoriel

- 1er set géométrique : La vue latérale

- 2ème set géométrique : Les Sections

- 3ème set géométrique : Les Surfaces

- Corps Principal

- Analyse

- Choix du matériau

Conclusion

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Introduction

Dans le but d’établir une complémentarité entre les connaissances de base théorique acquise, il est utile et indispensable que toute formation soit couronnée par la réalisation de projets.

En effet, ces derniers ont pour intérêt de valoriser l’information théorique et de la mettre à la disposition de la pratique, ainsi les élèves ingénieurs pourront enrichir leurs idées et acquérir une expérience qui leur permet d’avoir des connaissances approfondies sur notre métier d’avenir.

Ce sujet s’inscrit dans le cadre du mini projet de la 5éme année, Unité d’Expertise, sous la filière Génie Mécanique & structures, intitulé : «Modélisation surfacique d'une prothèse de hanche sur CATIA».

Ce rapport Traite les grands titres suivants :

- Une première partie sera consacrée à une recherche bibliographique concernant le logiciel CATIA et ses différents ateliers, et qui va traiter de manière générale. Puis, dans un deuxième temps, définir les différentes prothèses existantes sur le marché, et surtout la prothèse de hanche, ou tige fémorale, qui fait l’objet de notre étude.

- La deuxième et dernière partie sera consacrée à la modélisation surfacique de la prothèse sur CATIA V5, ainsi qu’aux différentes étapes concernant la réalisation de la pièce, en détails.

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Phase IPhase I

Notions

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I. CATIA, Un logiciel de conception CAO 3D, et bien plus encore

Bien au-delà des outils logiciels de CAO 3D classiques, CATIA propose une expérience du produit numérique hors du commun, fondée sur la plate-forme 3D EXPERIENCE. Le développement durable conduit les entreprises du monde entier à créer à flux continu des produits intelligents, à la fois innovants et source d'inspiration. Dans ce contexte, l'ingénierie, la conception, l'architecture système et l'ingénierie système de ces produits deviennent de plus en plus exigeantes.

Découvrez CATIA plus en détail :

1. Conception / Design

Le design s'adresse directement à notre cœur : les produits les plus populaires sont ainsi généralement ceux dont l'aspect suscite une réaction émotionnelle positive chez les consommateurs. C'est pourquoi les designers doivent être équipés d'outils logiciels qui leur permettent de façonner et d'ajuster facilement ce contenu émotionnel de leurs créations, tout en collaborant avec les ingénieurs pour assurer que tout le champ fonctionnel du produit est bien pris en compte.

Un avantage concurrentiel par la conception / le design

2. Ingénierie mécanique

Les solutions de modélisation 3D du logiciel CATIA Engineering permettent de créer n'importe quel type d'assemblage en 3D pour un large éventail de processus d'ingénierie mécanique. Ils répondent aux exigences spécifiques d'industries et de processus très divers  - pièces coulées et forgées, injection de plastique et autres opérations de moulage, conception et fabrication de pièces en composites, conception de pièces en tôle et usinées... Les ingénieurs peuvent compter sur les outils de modélisation 3D CATIA pour définir un produit mécanique complet, y compris ses tolérances fonctionnelles, les annotations 3D et la cinématique. Des processus préconfigurés permettent également aux ingénieurs de réaliser d'importants gains de

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productivité, non seulement en achevant plus rapidement leur conception, mais aussi en réduisant notablement les délais nécessaires pour modifier la modélisation 3D.

Optimiser tout le processus, de la conception à la fabrication

3. Conception de circuits électriques   et   de fluides

La solution CATIA pour la CAO électrique, CATIA Electrical, offre un environnement intégré qui facilite la conception collaborative de systèmes électriques dans le contexte d'un produit virtuel, minimisant les erreurs en aval de l'insertion. La solution est basée sur notre approche RFLP (Requirement, Functional, Logical and Physical) qui permet une parfaite traçabilité des informations - des exigences au produit final. La gestion de la connaissance est intégrée à la solution pour faciliter les contrôles automatisés de la conception électrique par rapport aux règles et normes prédéfinies, qui doivent être suivies tout au long des processus de conception et de fabrication. Le système CAO CATIA Electrical permet de mettre en œuvre une ingénierie simultanée efficace pour les pièces mécatroniques, de manière à ce que les ingénieurs des différentes disciplines (mécanique, électrique, système...) puissent travailler en mode collaboratif et optimiser la conception des harnais électriques

Gérer la complexité des produits

4. Ingénierie système

Cette solution d'ingénierie système constitue une plate-forme de développement ouverte et extensible, qui intègre la modélisation, la simulation, la vérification et les processus métier nécessaires pour développer ces complexes produits "cyberphysiques". Elle permet aux organisations d'évaluer rapidement et facilement les demandes de modification ou de développer des variantes ou de nouveaux produits, en utilisant une approche basée sur des performances unifiées qui optimise le coût total du développement.

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- Donner vie aux produits

II. La prothèse Une prothèse est un dispositif artificiel destiné à remplacer un membre, un organe ou

une articulation.

Prothèse articulaire : Ajout ou, mieux, substitution synthétique (acier, titane, céramique) destinée à remplacer en partie ou en totalité les surfaces articulaires d'une articulation humaine ou animale. La restauration associée des moyens d'union passifs est limitée, partielle ou totale.

En pratique orthopédique, il est posé 80 000 prothèses de la hanche par an en France, et 45 000 prothèses du genou. Il s'agit dans ce cas de prothèses internes ou endo-prothèses.

Les prothèses « externes » ou exo-prothèses ou orthèses ont pour objet la substitution d'un membre amputé. Une orthèse corrige une fonction déficiente, une attelle est un système de contention soutenant un membre déficient. Ces derniers exemples sont appelés appareillages orthopédiques.

Il existe également d'autres formes de dispositifs prothétiques : dans le cas de l'audition, ce sont les prothèses auditives (amplification externe des sons) et implants cochléaires (conversion directe des vibrations en stimulations électriques). À noter dans ce cas que l'opposition prothèse/orthèse n'est pas retrouvée, dans la mesure où la prothèse a un rôle de soutien et l'implant de remplacement.

En chirurgie de la paroi abdominale, on utilise souvent des prothèses, comme en chirurgie de la hernie inguinale.

On parle aussi de prothèse par extension pour désigner un outil remplaçant l'action de l'homme (objet prothétique).

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L’arthrose de hanche ou coxarthrose est une affection fréquente qui touche 2 à 5 % de la population entre 40 et 80 ans.

Elle peut être secondaire à une malformation, un traumatisme, une nécrose de la tête fémorale (le sang n’irrigue plus celle-ci).Elle peut être primitive, l’évolution se faisant inexorablement vers l’aggravation des symptômes, mais dans un délai variable d’un sujet à l’autre (de quelques mois dans sa forme destructrice rapide, à 15 ans). L’atteinte bilatérale se voit à peu près dans la moitié des cas.

Dans une arthrose de hanche, le cartilage des 2 versants de l’articulation, unissant la tête du fémur à la cotyle (partie articulaire du bassin) est usé.

Le but de la mise en place d’une prothèse de hanche est alors de remplacer les 2 parties usées d’une coxarthrose, lorsque celle-ci devient invalidante, malgré les traitements médicaux prescrits par le médecin.

2. Comment est constituée une prothèse   ?

Une prothèse totale de hanche comprend 4 ou 5 parties :

la tige fémorale qui se place à l’intérieur du fémur : Sa forme et sa dimension sont adaptées au fémur du patient. Le plus souvent, le col est solidaire de cette tige.

 

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Parfois, il n’est pas solidaire de la tige et le col du fémur a une longueur et une orientation choisies pour reproduire au mieux celle du col de votre fémur. Ce sont des tiges modulaires ; l’avantage est que vos muscles retrouvent une longueur et une tension identiques à la nature ce qui facilite la marche et corrige la boiterie.

La tête du fémur s’emboîte sur la tige et s’articule avec la partie de la prothèse située dans le bassin (la cotyle prothétique)

le cotyle prothétique est la partie femelle qui se fixe dans le bassin en reproduisant la forme, l’orientation et la taille.Il comprend 2 parties :une partie métallique (visible sur une radio) recouverte d’hydroxyapatite et fixée  de plus avec une vis

un insert   (non visible directement sur la radio) qui est emboîté dans la précédente et qui s’articule avec la tête du fémur.

En quelle matière est-elle faite   ?

Différents matériaux entrent dans la constitution d’une prothèse totale de hanche :- le titane par sa résistance et son élasticité (tige et cotyle prothétique)- le revêtement d’hydroxyapatite (molécule proche de celle de l’os) qui permet une fixation naturelle de la prothèse (tige et cotyle) en 6 à 8 semaines le plus souvent.- le métal, le chrome cobalt ou la céramique d’alumine pour la tête.- le poléthylène, l’alumine voire le métal pour l’insert.

Comment est fixée une prothèse   ?

De 3 façons   :

1) Le travail de l’os qui est sculpté de façon à être en contact parfait avec la prothèse dont la forme et la taille sont étudiées pour s’adapter parfaitement à l’os.Cela est réalisé au niveau du fémur par râpes ou compacteurs de taille croissante et au niveau du bassin par des fraises de taille croissante.

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Des formes particulières du fémur (acquises ou congénitales) justifient des tiges sur mesures conçues et fabriquées par ordinateur à partir d’un scanner pré opératoire.

2) Au niveau du bassin l’hydroxyapatite qui recouvre la partie métallique permet à l’os de fixer la prothèse.

3) Au niveau du fémur, l’hydroxyapatite ou une mince couche de ciment chirurgical selon les indications, complète la parfaite adhérence de la tige à l’os.

3. La chirurgie La chirurgie suit les étapes suivantes :

planification   :

- Les bases radiologiques :

1- Calcul théorique de l’agrandissement2- Quels clichés pour planifier ?3- Protocole pour PTH sur mesure

- Planification standard d’une PTH.

- Problèmes soulevés par la planification

1- Longueur et bras de levier2- Antéversion et Héli torsion3- Cas particuliers des PTH sur mesures

Chirurgie   :

POSPOSE DE PTH PAR UNE TECHNIQUE ORIGINALE DE LESS INVASIVE

SURGERY

Par voie antero externe en décubitus dorsal sans ancillaire spécifique,Il s’agit d’une voie dérivée de la voie classique de Watson Jones, mais qui ne présente pas les inconvénients de celle-ci lors du temps fémoral, puisqu’elle évite toute section tendineuse ou musculaire avec un respect du faisceau antérieur du moyen fessier particulièrement exposé dans la voie classique.

Cette technique s’effectue par une courte incision cutanée avec un champage unique en décubitus dorsal strict sans appui particulier. L’intérêt du décubitus dorsal strict est primordial pour le bon positionnement du cotyle qui n’est pas alors dépendant de l’installation

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du patient en latéral source d’erreurs possibles de verticalisation, d’antéversion, voire d’ante ou de rétro pulsion du bassin par la composante lombaire.

Une fois l’implant cotyloïdien posé, les 2 jambières sont abaissées d’environ 40 °, la jambière contro latérale d’environ 15° supplémentaires.

Par une traction du membre dans l’axe vers le bas l’aide permet de positionner un écarteur de Homan contre coudé au bord postérieur du grand trochanter de manière à exercer un début de levier. Puis tout en maintenant une traction l’aide va mettre progressivement le fémur en adduction maximale - flexion du genou - rotation externe par-dessus le membre contro - latéral.

Cette manœuvre permet de préserver la partie antérieure du moyen fessier. Il n’y a pas de nécessité de section du tendon du pyramidal pour extérioriser le fémur.

La fermeture se limite à un seul point profond de rapprochement moyen fessier, tenseur, et premier fibres du vaste externe.

Le faible saignement, le caractère mini invasif autorise le premier lever à J0 et d’emblée tous les mouvements y compris de rotation.

La durée d’hospitalisation est de 4 à 5 jours.

4. Vivre avec la prothèse

Après la consultation et les radios de contrôle à 6 semaines post opératoire.

Il n’y a plus selon moi, AUCUN INTERDIT, le but étant « d’oublier sa prothèse », oubli qui se fait généralement entre 3 et 6 mois, après disparition des dernières douleurs ponctuelles liées au rééquilibrage de groupes musculaires  dépendants de la hanche (genou, dos).

Pour la reprise des différentes activités

Que faire pour que ma prothèse dure le plus longtemps possible   ?

Si dans le quotidien il faut oublier sa prothèse, il faut cependant garder en mémoire 2 choses :

La prothèse de hanche est un corps étranger, et ne dispose pas de défense contre l’infection. Il faut donc :

- Eviter les injections dans la fesse du côté opéré.

- Traiter les infections à distance qui peuvent parfois faire circuler les microbes vers la prothèse :          *infections urinaires          *infections dentaires          *ongle incarné, infections cutanées

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La prothèse de hanche est une mécanique, qui peut donc s’user, mais elle s’usera :

- D’autant moins qu’elle sera rodée  :          *éviter l’inactivité          *pratiquer la marche, le vélo, la natation          *entretenir son tonus

- D’autant plus qu’elle sera surmenée  :          *éviter les travaux de force ; bécher          *éviter le port de charges lourdes          *éviter de prendre du poids

5. La fixation En 1956, Siwash, un chirurgien soviétique, met au point en URSS la première prothèse

totale de hanche à ancrage direct tant pour la tige que pour le cotyle. Très innovante, la surface extérieure de la pièce cotyloïdienne comporte trois couronnes d'aspérités tranchantes et fenêtrées en « pétales » ou en « rosace » destinées à l'ancrage osseux direct. Posée pour la première fois en 1956, ce concept, élaboré en URSS, passera inaperçu. Il sera découvert en Europe quinze ans plus tard.

Entre 1970 et 1980 différentes propositions de fixation de la tige fémorale sans ciment voient le jour : par Judet en France (1971) ; Lord En Angleterre (1974) ; Engh aux États-Unis (1977); Zweimüller en Autriche (1979)

Judet propose en 1971 une prothèse à ancrage direct. Il nomme cet alliage à base de cobalt le porométal parce que les billes qui le recouvrent sont séparées par des pores. Il pose 1611 de ces prothèses jusqu’en 1975, mais de nombreux échecs surviennent dues aux mauvaises caractéristiques mécaniques et métallurgiques des implants. Pourtant le coup d’envoi est donné et de nombreux modèles vont se développer en France.

En France, le Professeur Lord propose, en 1974, sa prothèse madréporique qui ressemble au corail vivant : le madrépore. Sa surface est composée de billes de 1 mm. Malheureusement cette tige présente plusieurs inconvénients : difficultés d’extraction majeures et mauvaise adaptation à long terme os-prothèse ce qui entraîne parfois une résorption osseuse autour de la tige. Ces problèmes ont alors suscité un certain discrédit sur ce type d’implant.

Aux États-Unis, l’utilisation du ciment acrylique en chirurgie est interdit jusqu’en 1967, puis devient obligatoire à partir de 1972. C’est en 1969 que Welsch et coll. commencent un travail de recherche considérable sur la fixation sans ciment. En 1971 naît un revêtement métallique poreux. C'est en 1977 qu'Engh commence à utiliser ce « porous-coat » sur la tige fémorale de ses prothèses.

En 1979 Zweimüller présente à Vienne une prothèse fémorale dont la particularité est sa forme pyramidale à section rectangulaire. Le principe de fixation est l’autoblocage cortical. La tige en titane présente une rugosité de 3 à 5 microns ce qui améliore la fixation primaire

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sur l’os. Après 25 ans de recul cette tige sans ciment donne d’excellents résultats à très long terme et est toujours abondamment posée.

6. Le couple de friction Les céramiques seront exploitées pour la qualité de la friction céramique sur

céramique et pour leur biocompatibilité qui permet un macro-ancrage. C’est P. Boutin, de Pau, qui ouvre la voie en 1970 avec une prothèse totale de hanche dont le cotyle est en céramique et la pièce fémorale en deux parties : une tête en céramique fixée sur un corps en acier.

Comme pour les couples précédents, métal-métal ou métal-plastique, la fixation des deux composants est un souci constant car le cotyle céramique accepte mal le ciment et la fixation de la tête sur la tige métallique, par collage ou vissage, est incertaine. En 1971 le cotyle devient non cimenté. L’ancrage est direct par des reliefs macro-géométriques de 1 mm. En 1975 des plis de surface sont pratiqués sur la tige ce qui permet une implantation sans ciment. En 1977 la tête céramique est fixée sur la tige par un emmanchement conique.

Une anecdote rapporte que cette innovation majeure de P.Boutin serait née de l'observation du système de rotation à faible friction des tourelles des chars Leclerc alors basés dans l'important centre militaire de Pau proche de sa clinique. Cette histoire résume le difficile parcours de la pensée créative : rouages complexes ou simple coup de Pau ?

À l’issue de cette décennie s'ouvre le concept de la fixation sans ciment par traitement de surface ainsi que celui d'un nouveau couple de frottement dit dur-dur.

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Phase IIPhase II

Tutoriel

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AtelierAtelier Generative ShapeGenerative Shape DesignDesign

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1er set géométrique

- La vue latérale

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Nouveau Set GéométriqueNouveau Set Géométrique

Création d’un set géométrique

Insertion Set géométrique Nom : VueLaterale Parent : Tige

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Création de la vue latérale

Plan yz Esquisse

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2ème set géométrique

- Les Sections

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Définition des SectionsDéfinition des Sections

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Nouveau Set GéométriqueNouveau Set Géométrique

Création d’un set géométrique

Insertion Set géométrique Nom : Sections Parent : Tige

Création d’un set géométrique

Insertion Set géométrique Nom : Section1 Parent : Sections

Et ainsi de suite pour les 7 sections.N.B : créer un set à la fois.

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Sur le plan xy

Esquisse Créer le cercle créer les deux points

Section 1Section 1

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Section 2Section 2

Création du Plan.1

(L’arête et le sommet font partis de la vue latérale)

Sur le Plan.1

Esquisse

Créer le contour créer les deux points en

contact avec les cercles et en contact avec les points sur la vue latérale. (voir les deux figures)

Les centres des cercles sont en contact avec l’axe vertical.

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Section 3Section 3

Création du Plan.2

(L’arête et le sommet font partis de la vue latérale)

Sur le Plan.2

Esquisse

Créer le contour créer les deux points en

contact avec les cercles et en contact avec les points sur la vue latérale. (voir les deux figures)

Les centres des cercles sont en contact avec l’axe vertical.

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Section 4Section 4

Création du Plan.3

(L’arête et le sommet font partis de la vue latérale)

Sur le Plan.3

Esquisse

Créer le contour créer les deux points en

contact avec les cercles et en contact avec les points sur la vue latérale. (voir les deux figures)

Les centres des cercles sont en contact avec l’axe vertical.

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Section 5Section 5

Création du Plan.4

(L’arête et le sommet font partis de la vue latérale)

Sur le Plan.4

Esquisse

Créer le contour créer les deux points en

contact avec les cercles et en contact avec les points sur la vue latérale. (voir les deux figures)

Les centres des cercles sont en contact avec l’axe vertical.

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Section 6Section 6

Création du Plan.5

(L’arête et le sommet font partis de la vue latérale)

Sur le Plan.5

Esquisse Créer le cercle créer les deux points en

contact avec les cercles et en contact avec les points sur la vue latérale. (voir les deux figures)

Le centre du cercle est en contact avec l’axe vertical, et en contact avec l’intersection des deux droites

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Section 7Section 7

Création du Plan.6

(L’arête et le sommet font partis de la vue latérale)

1ère Esquisse

2ème Esquisse

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1ère Esquisse

Sur le Plan.6

Esquisse Créer le cercle Le centre du cercle est en

contact avec l’axe vertical.

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2ème Esquisse

Sur le Plan.5

Esquisse Créer le cercle Le centre du cercle est en

contact avec l’axe vertical.

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OrdonnancementOrdonnancement

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3ème set géométrique

- Les Surfaces

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Nouveau Set GéométriqueNouveau Set Géométrique

Création d’un set géométrique

Insertion Set géométrique Nom : Surfaces Parent : Tige

Création d’un set géométrique

Insertion Set géométrique Nom : Bas Parent : Surfaces

Et ainsi de suite pour les autres parties.N.B : créer un set à la fois.

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BasBas

Créer un point extrémum

L’élément : Le contour de la « Section 1 »

Direction - click droit - éditer les coordonnées.

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Créer une surface de raccordement

Insertion – Surfaces – Surfaces de raccord.

Première courbe : Créer un assemblage (l’icône à droite).

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Créer une surface de raccordement et un congé

Insertion – Surfaces – Remplissage.

Insertion – Opérations – Congé de raccordement.

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FaceFaceCréer 4 droites

Droite 1 Droite 2 Droite 3 Droite 4

Droite 1

Droite 2

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Droite 3

Droite 4

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Créer une surface multi-sections et une symétrie

Insertion – Surfaces – Surfaces multi-sections …

Insertion – Opérations – Symétrie

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CorpsCorpsCréer une extrusion

Insertion – Surfaces – Extrusion

Profil : Créer un assemblage (l’icône à droite).

Créer une Découpe

Insertion – 0pérations – Découpe.

Elément coupé : Extrusion

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Créer trois Rélimitations

Insertion – 0pérations –Rélimitation.

1ère Rélimitation

2ème Rélimitation

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3ème Rélimitation

Créer Deux Congé Tritangent

Insertion – 0pérations – Congé Tritangent

1er Congé

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2ème Congé

Créer une Extraction

Insertion – 0pérations – Extraction.

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Créer une projection

Insertion – Linéaires – Projection.

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RaccordRaccordCréer Deux Plans

Plan.7 Plan.8

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Créer Deux Découpe

Insertion – 0pérations – Découpe.

2ème Découpe

1er Découpe

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Créer Une Surface de Raccordement

Insertion – Surfaces – Surface de Raccord…

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HautHautCréer Deux Plans

Plan.9

Créer Deux Découpe

Insertion – 0pérations – Découpe.

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Assembler :

Insertion – 0pérations – Assemblage.

Créer un point extrémum

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Créer une Extrusion

Insertion – Surfaces – Extrusion

Créer Une frontière

Insertion – 0pérations – Limite

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Créer un point extrémum

Créer Une surface multi-sections

Insertion – Surfaces – Surface multi-Sections

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Créer une surface de remplissage

Insertion – Surfaces – Remplissage

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Créer une surface de raccord

Insertion – Surfaces – Surfaces de raccord

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Créer une surface de remplissage

Insertion – Surfaces – Remplissage

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FinalFinalAssembler :

Insertion – 0pérations – Assemblage.

Créer une rélimitation

Insertion – 0pérations – Rélimitation.

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Assembler :

Insertion – 0pérations – Assemblage.

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Corps Principal

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AtelierAtelier Part DesignPart Design

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Sur le Plan xz

Esquisse

Remplir

Insertion – Composants issus d’une surface – Remplissage.

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Créer une poche

Insertion – Composants issus d’un contour – Poche.

Créer Sept congé arête

Insertion – Composants d’habillage – Congé d’arête.

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73

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Création du Plan.10

Créer une Gorge

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Créer un congé arête

Insertion – Composants d’habillage – Congé d’arête.

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Créer une poche

Esquisse sur le plan Insertion – Composants issus

d’un contour – Poche.

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Création du Plan.11

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Créer une Gorge

Sur le plan.11 : Esquisse Insertion – Composants issus

d’un contour – Gorge.

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Créer un congé arête

Insertion – Composants d’habillage – Congé d’arête.

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Analyse

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AtelierAtelier Generative ShapeGenerative Shape DesignDesign

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CATIA V5 Analyse fournit des conceptions de simulation réaliste à même l’environnement de conception CATIA, permettant aux concepteurs d’effectuer des analyses directement sur leur modèle de référence maître. Comme il n’y a pas de transfert de la géométrie, les problèmes d’intégrité des données sont évités. La capacité générative de la suite de produit « CATIA Analysis » permet la conception d’analyse des itérations à effectuer rapidement des pièces simples à des assemblages complexes. La facilité d’utilisation imbattable rend l’analyse particulièrement adapté pour les concepteurs qui recherchent avec précision la taille de leurs conceptions et d’évaluer rapidement leur performance réelle.

Analyse d'une courbure : sélectionnez la frontière d'une courbe ou d'une surface, définissez les paramètres du peigne de courbure (densité et longueur du peigne de courbure, orientation, etc).

Utilisation d'analyses dynamiques par sections : sélectionnez une surface et définissez l'orientation des analyses par sections, leur nombre, leur espacement, etc.

Vérification des connexions entre surfaces : sélectionnez deux surfaces, définissez le type d'analyse (distance, tangence, courbure) et les paramètres de l'analyse.

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Choix du matériau

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Conclusion

En guise de conclusion, on pense que ce projet nous a été très bénéfique, dans la mesure où : il nous a permis de mettre en pratique nos connaissances techniques et de mieux se familiariser avec le logiciel CATIA.

Ce logiciel permet de concevoir des formes avancées, basées sur une combinaison de « wireframe » et de nombreuses caractéristiques de surface multiples, avec « capture » spécification complète. Il fournit aussi un ensemble complet d’outils pour créer et modifier des surfaces mécaniques utilisés dans la conception de formes complexes ou des pièces hybrides.

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