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la Martinique, c'est la France

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IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE VINGT EXEMPLAIRES SUR PAPIER ALFA MOUSSE NUMÉROTÉS DE

1 A 20 ET CONSTITUANT L'ÉDITION ORIGINALE

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roger morard

la Martinique, c'est la France

la pensée universelle 3 bis, quai aux Fleurs - Paris 4e

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@ Roger Morard et la Pensée Universelle, 1979

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L'âme d'un pays, ses problèmes, l'origine de ses coutumes, de ses croyances, de ses mœurs, échappent au touriste clas- sique, avide de plages, de soleil, de nourriture internationale et de visites en groupe. Seul, le voyageur est réceptif à ces choses. Le voyageur, dans le plein sens du terme, que traduit exactement le mot allemand « Wanderer », dont nous n'avons pas l'équivalent en français, c'est-à-dire l'homme qui possède suffisamment de temps et d'intérêt pour jouir de l'amour de la découverte.

Sans doute, tout le monde ne peut pas devenir un grand spécialiste de l'aventure tel que P.E. Victor, Haroun Tazieff, Michel Siffre, Cousteau, Bombard, Tabarly, pour ne parler que des Français. Le voyageur, c'est différent. D'abord, il n'a pas de but précis, de spécialité. Il n'a pas d'horaire. Avec ou sans argent, il flâne, il observe, il interroge, il médite. Il est essentiellement curieux des choses et des gens, se mêle au peuple, vit à la mode du pays, goûte, apprécie, juge.

Le voyageur ne fait pas la Grèce, ne fait pas le Mexique, ne fait pas le Kenya Il va en Grèce, il séjourne au Mexique. il revient du Kenya. Il parle la langue du pays ou en connaît

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des rudiments ou, à la rigueur, est accompagné de quelqu'un qui pratique cette langue. Combien de barrières tombent, combien de sourires naissent, combien d'yeux s'illuminent lorsqu'on s'adresse aux autochtones dans leur propre langue.

Le voyageur enfin ne se contente pas de diapositives ni de films. Il écrit, note ses observations et, seul point commun avec le touriste, il ramène des objets, mais ce sont rarement les mêmes.

Je me souviens de ces séjours en Espagne, avec un ami italien, notamment ceux de 1953 et 1956. A cette époque, le change nous était très favorable et l'Espagne, peu équipée et peu moderne, était merveilleuse de sincérité. Au cours de l'une de nos randonnées, nous étions restés huit jours à Séville et chaque matin, nous promenions en fiacre deux jeunes ven- deuses assez faciles, espèce très rare en Espagne, que nous retrouvions le soir pour aller applaudir les gitanes de Triana en buvant de la manzanilla et en dégustant des tapas. Cette difficulté pour les jeunes espagnols d'avoir une aventure avec une femme nous avait été contée, à Grenade, par un officier de police dont nous avions fait connaissance dans l'Albaicin. Inutile d'espérer connaître des femmes mariées. Elles sont vertueuses par religion (et surtout par force) et ne sortent qu'en famille (la famille du mari). Elles sont pratiquement in- visibles. Pas davantage des jeunes filles, qu'il faut bien se gar- der de fréquenter, ne serait-ce qu'un jour, sous peine d'être marié d'office. Quant aux prostituées, elles sont beaucoup trop chères pour les pauvres bourses... Seule ressource, les

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touristes, mais la saison est courte et elles ne sont pas toutes disponibles, loin de là. De sorte que nous avions eu assez de chance avec nos vendeuses. Mais depuis, les temps ont bien changé avec la marée touristique des années 1960 et 1970.

Je me souviens de ce représentant de commerce que nous avions connu dans le Taf ou le Talgo et avec qui nous avions fait le tour des boîtes de nuit de Valence et dont nous ne nous sommes jamais souvenus comment nous nous étions quittés; de ce chien, à Puerto Lumbreras, qui traînait dans un petit chariot un aveugle, sans bras ni jambes. Le chien aboyait, les passants laissaient tomber quelques pesetas et l'aveugle mur- murait « gracias » en inclinant légèrement la tête. Je me sou- viens de ce parcours Séville-Madrid, dans les wagons de la RENFE, où nous mîmes dix-huit heures pour faire les six cents kilomètres du trajet, le train s'arrêtant dans toutes les gares, au sommet de toutes les côtes et devant toutes les auberges. Formini fulminait et arpentait le couloir du wagon. Un arabe de Tanger, le voyant tant agité, me demanda : « Pourquoi y s'inerve, l'camarade ? qui s'inerve ou qui s'iner- ve pas, c'est la même chose ». Je me souviens de l'organisa- tion ATESA avec avec qui nous fîmes impromptu le parcours de San Sébastian à Santander, où nous couchâmes chez l'ha- bitant, puis de Santander à Madrid sur les plateaux dénudés de la Castille, de la vision poignante, à Tolède, de l'Alcazar détruit et d'une synagogue entièrement vide avec des traces de sang sur les murs, des centaines d'enfants munis de feuil-

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les de palmier chantant en chœur le dimanche des Rameaux sur le parvis de la Sagrada Familia.

Je me souviens de la splendide palmeraie d'Elche des cu- ristes marocaines de Lanjaron, du contraste frappant entre les terres brûlées de Guadix et les jardins de l'Alhambra, des promenades à pied sur les ramblas de Barcelone, de notre ami de la Calle Nunez de Arce, des novilladas, des corridas, de l'admirable paella d'un petit restaurant de la Puerta del Sol, de son manchego, du queso de Burgos, de la manzanilla et de la « carne blanca de gallina negra » (el camarero dixit), de mille choses encore, mais je veux parler non pas de l'Es- pagne, maintenant connue ou supposée telle, européanisée mais des Antilles, et plus spécialement de la Martinique.

Avant de disserter sur ce pays qui me tient particulière- ment à cœur, j'engage le lecteur à lire ou à relire le Voyage en Orient de G. de Nerval et l'admirable Deuxième Itinéraire Espagnol de T'Serstevens dans lesquels se trouvent exposés tout l'art et toute la philosophie du voyage. Parodiant un peu ce dernier ,on pourrait dire de la Martinique qu'il faut un mois pour regarder, deux mois pour voir, une année pour comprendre, plusieurs années pour aimer...

Au milieu de l'année 1967, on me proposa le poste de Di- recteur du Crédit agricole à Fort de France, qu'après de nombreuses hésitations, je finis par accepter. Je nous revois

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en vacances à Juan-les-Pins, Madeleine, François, mon père et moi quand nous supputions les chances de cette nomina- tion. Au retour il me fallut donner une réponse définitive et partir.

On ne part pas comme cela pour Fort de France. En pre- mier lieu, il faut trouver un avion non complet. M'y étant pris une dizaine de jours à l'avance, j'avais pu obtenir une place dans le Boeing du Vendredi 13 octobre, ce jour-là ayant sans doute été délaissé par une partie des candidats pas- sagers. A Orly, je fus dans l'obligation, juste avant le départ de déplacer mes bagages dans la soute de l'appareil car ils avaient été malencontreusement enregistrés pour Pointe-à- Pitre, ce qui fait qu'à l'arrivée, je n'aurais pu les récupérer que trois jours plus tard, au mieux. Je passe sur les formalités de passeport, de douane, de police sur lesquelles je revien- drai.

Enfin, il faut savoir que les vêtements métropolitains habi- tuels sont trop chauds, même les plus légers, mais qu'ils sont indispensables pour les trajets ultérieurs vers l'Europe ou l'Amérique du Nord et qu'il convient de se munir d'habits spéciaux que l'on ne trouve que dans les pays tropicaux ou dans deux ou trois maisons spécialisées de Paris.

Vue d'avion, la Martinique se présente comme une île très verte, aux contours déchiquetés, saupoudrée de cases épar- ses, sauf l'agglomération de Fort-de-France, très dense, et que l'on survole juste avant l'atterrissage à l'aéroport du Lamen-

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tin. Aux Antilles, comme en Guyane d'ailleurs, on va à l'aéroport un peu comme on va au spectacle, accueillir ou accompagner des amis, voir du monde, assister aux décollages et aux atterrissages, recueillir les derniers potins. Il y a com- me une fraternité, une communion d'intérêts entre ces hom- mes et ces femmes qui arrivent et qui partent, les messages s'échangent pour les parents et amis de l'autre côté de l'Atlan- tique et c'est là un des aspects de l'insularité.

J'ai connu l'aéroport du Lamentin, ancienne formule, où l'on crevait de chaleur et où l'on attendait un quart d'heure avant que l'on vienne vous servir à boire. Côté départ, c'est un peu d'émotion entre les gens qui partent pour France, cri là-bas on ne dit pas je vais en France ou je vais en Métro- pole, mais je pars pour France. Par contre, on dira, je vais en Guadeloupe. Mystères de la syntaxe. Côté arrivée, pagaille complète dans les bagages, après passage à la douane et à la police. Bien que l'on vienne directement et sans escale étran- gère d'une ville française, Paris, on ne peut pénétrer dans ces autres terres françaises que sont la Guadeloupe et la Marti- nique sans avoir effectué un passage en douane et satisfait aux formalités de police. Or, d'Orly à Lyon ou Toulouse, il n'v a ni passage en douane ni contrôle de police et j'aimerais bien voir la tête de nos compatriotes, surtout les plus haut placés, si on les soumettait à ces exigences. La Martinique c'est la France...

On sort du Lamentin et on arrive à Fort-de-France, huit

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kilomètres plus loin, par une autoroute, la seule de l'île. En 1967, la Rocade n'existait pas et il fallait traverser tout le quar- tier populeux de Sainte-Thérèse avant d'arriver au cœur de la ville, sur la Levée, avenue principale, inévitablement bap- tisée avenue du Général de Gaulle. L'Européen que je suis se trouve pour la première fois au milieu d'un monde entière- ment noir ou presque. Les quelques rares têtes blanches font figure de trèfles à quatre feuilles. La chaleur est lourde, hu- mide. La plupart des gens ne portent pas de cravate et déam- bulent en désordre, mais avec une certaine lenteur de gestes qui surprend au début. Quelques-uns, des notables surtout, ont des chemises-vestes blanches, à manches courtes et j'a- perçois, surtout portés par des femmes, de grands chapeaux bakouas pour se protéger à la fois du soleil et de la pluie. Les maisons en ville n'ont aucun style et beaucoup sont couvertes de tôles, certaines, surtout dans les quartiers populeux, cons- truites en bois. Beaucoup de chemises et de corsages de cou- leur, bariolés, qui donnent un aspect bigarré, gai et grouillant à la circulation de la rue.

Nous parvenons à la villa qui m'est destinée après avoir quitté le centre ville, passé sur la rivière Madame, dite ri- vière Levassor, dite encore rivière Caca à cause de sa cou- leur et de tous les détritus qu'on y déverse. Nous arrivons dans les beaux quartiers, Didier, Clairière, Cluny, à deux kilomètres de la ville sur une hauteur balayée par les alizés. La villa est située route de Cluny, n° 8, dans le lotissement Donatien, du nom de l'ancien propriétaire du terrain, per-

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sonnalité connue, Président de la Société de Production d'E- nergie et de Distribution d'Electricité de la Martinique (SPE- DEM) et que je n'ai eu l'occasion de voir qu'une seule fois au cours de mon séjour.

C'est une vaste maison, comme toutes celles du lotissement, construite en dur sur un terrain en pente et qui comprend un entresol avec garage, buanderie, chambre de bonne, réduit, un rez-de-chaussée auquel on accède par un escalier intérieur ou par un chemin extérieur latéral, dallé, et qui fait le tour de la maison. A l'étage, une large véranda sera notre lieu de prédilection, notamment à l'heure du punch et pendant les repas. Elle est bordée de bougainvillés et donne sur la mer, au loin, à travers d'autres villas et des filaos, dans leur éter- nelle mouvance. Une vaste salle de séjour, deux grands cou- loirs, une lingerie, trois chambres, une grande cuisine et cinq cabinets de toilettes dont quatre avec douches v compris celui de la servante à l'entresol, ce qui ne surprend guère dans ce pays où l'on se baigne et où l'on se douche continuellement On dit servante plutôt que bonne, vocable considéré comme péjoratif. En arrivant, on me présenta Gloriette, préposée à cette tâche et Eugénie, la cuisinière, engagées par mon pré- décesseur et qui attendaient, quelque peu inquiètes de me voir et de connaître ma décision sur le maintien de leur emploi car le travail manque à la Martinique et il est très important de pouvoir conserver sa place. Je fus ensuite émerveillé par le jardin, vaste pelouse close par une haie d'hibiscus et compor-

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tant un manguier, un mandarinier, un citronnier, un tulipier du Gabon; sur le côté de la maison, des sensevérias et autres plantes grasses; sur le devant, une haie d'alamandas, un caout- chouc, un flamboyant, quelques crotons et des cocotiers nains. Quelques instants plus tard, je buvais le punch, chez le Pré- sident Germon.

La nuit, j'entendis le bruit incessant des grenouilles de nuit, minuscules nommées là-bas « cabribois », et qui rappelle, en plus accentué, le chant des cigales et des criquets de Proven- ce. Je m'endormis, éreinté, avec les cinq heures de décalage horaire. Le dépaysement était total.

Lorsque j'irai chercher Madeleine et François à l'aéroport, dix-sept jours plus tard, je serai surpris, étant déjà un peu accoutumé, de les voir emmitouflés dans des imperméables. Madeleine, comme je l'avais moi-même ressenti, sera suffo- quée de chaleur humide dès la sortie de l'avion. Ses premières paroles seront « Il fait toujours ce temps-là ? — Oui, tou- jours — Jamais je ne m'y ferai ». Elle y est restée quatre ans et un mois.

Au début, tout surprend, la foule antillaise, dense, colorée, très lente, la chaleur, les magasins plus ou moins climatisés. le manque d'empressement des vendeuses, les canivaux le long des trottoirs, larges et profonds, où l'on peut se casser une jambe ou immobiliser sa voiture, les marchandes de sirop de canne, la nuit qui tombe vite, les premières impressions, en quelque sorte.

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Né à Paris, Roger MORARD est maintenant fixé à Metz. Après des études de droit, il fut Inspecteur, puis Expert financier à la Caisse nationale de Crédit agri- cole. Il partit ensuite aux Antilles. Ayant beaucoup voyagé, il compte désormais consacrer ses loisirs à écrire et à rassembler ses souvenirs.

Dans « La Martinique, c'est la France », l'auteur a voulu démontrer que ce slogan banal qui sert d'affirma- tion politique aux partisans du statu-quo, énonce en réalité une contre-vérité flagrante.

Car non seulement un grand nombre de faits le prouve, ne serait-ce que dans la politique économique où l'application de certaines lois métropolitaines conduirait à des absurdités, mais également parce qu'il existe une identité martiniquaise, identité qui a tou- jours été méconnue, voire laissée volontairement dans l'ombre par les Pouvoirs publics.

Méconnaissance chez les métropolitains de l'identité antillaise, de la façon dont les choses sont perçues dans les îles, des véritables problèmes qui s'y posent, c'est ce que l'auteur dénonce dans cet ouvrage en par- tie biographique en essayant d'éveiller l'intérêt de ses compatriotes sur un pays qu'il a appris à connaître et à aimer.

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