La graphie classique occitane : un fiasco social.

9
La graphie classique occitane : un fiasco social

Transcript of La graphie classique occitane : un fiasco social.

Page 1: La graphie classique occitane : un fiasco social.

La graphie classique occitane :

un fiasco social

Page 2: La graphie classique occitane : un fiasco social.

On les avait bien prévenus(traduit du béarnais)

Je ne sais pas du tout pourquoi ceux de PER NOUSTE écrivent en Français d’aujourd’hui, et non pas en latin, ou ne parlent pas comme le défunt Turoldus [signataire de la Chanson de Roland]. Il faut savoir ce que vous voulez : le parler béarnais de tous les jours comme il se parle en différents lieux et s’écrit de même avec ses particularités qui changent d’un endroit à l’autre, ou si vous voulez revenir aux sources savantes [en français dans la

lettre] pour mieux se faire comprendre de Vladivostock à Quimperlé avec un espéranto sans saveur.

Avec ça, merci quand même de laisser une petite place à ceux qui ne sont ni instituteur, ni professeur, et qui ne savent lire que de l’écriture, et non pas de la “graphie”.

Je vous salue, Maitre, et portez-vous bien toujours.

Marguerite Lafore, d’une famille qui illustra le béarnais autour de 1900, mercière rue des Jacobins, Orthez (Per nouste n° 2, Oct. 1967, Courrier des lecteurs, p. 23.

Page 3: La graphie classique occitane : un fiasco social.

Los Pagalhósavec faute et sous-titre

“pavé” publicitaire dans Per noste/Païs gascons n° 148 de janvier-février 1992 : Pagahhós est écrit par erreur Pagalhòs et le sous-titrage s’avère indispensable pour une bonne lecture par le public…

Page 4: La graphie classique occitane : un fiasco social.

En juillet 2002, responsables et enseignants des Calandretas des Pyrénées-Atlantiques font le point de leurs problèmes à l’Ostau biarnés de Pau. Pour bien fonctionner, il leur faut 19 postes, et l’un d’eux l’écrit au tableau sous l’objectif du photographe dûment convoqué.Personne n’a vu la faute d’orthographe : il demande 19 (bureaux de) poste (pòstas en graphie classique) au lieu de 19 pòstes (d’enseignants).(Fond du tableau blanchi pour la lisibilité à l’écran et visage de l’enseignant caché, par discrétion; mais on peut consulter la République ou l’Éclair aux archives.)

Page 5: La graphie classique occitane : un fiasco social.

Mountanha e ribèra

Page 6: La graphie classique occitane : un fiasco social.

Début Février 2008, des occitanistes parmi les plus déterminés manifestent en faveur d’un des leurs aux prises avec la justice. Ce Monsieur a pour prénom Jacques, ses proches l’appellent Jacou, diminutif gascon, qui s’écrit Jacon en graphie classique selon l’Institut d’études occitanes (I.E.O.). Mais les organisateurs de la manifestation ont estimé qu’il ne pouvait s’afficher ainsi publiquement. Et c’est Jacou, en graphie moderne préconisée par l’Institut béarnais et gascon, qu’ils écrivent sur leur imposante banderole.

Page 7: La graphie classique occitane : un fiasco social.

Les « quillous » en “occitan” de Lagor

Page 8: La graphie classique occitane : un fiasco social.

Un militant occitan et la graphieMessage mis sur le forum Gasconha-doman en réponse à un autre

intervenant, hostile à l’occitanisme.

En regard le texte original et une version corrigée selon les règles de la graphie classique de l’I.E.O.

Page 9: La graphie classique occitane : un fiasco social.

“ou” à la Calandretaet à Baudreish (sic !)