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ACTUALITÉ WEEK-ENDS EN VILLE : UN MARCHÉ EN PLEIN ESSOR Dopées par l’émergence des compagnies aériennes à bas coûts et le développement du réseau des trains à grande vitesse, les escapades urbaines sont de plus en plus prisées par les touristes européens en quête d’évasion temporaire. Si les courts séjours (une à trois nuits) dans les métro- poles européennes ont bondi de 10 % en 2006, les longs séjours (quatre nuits et plus) ont stagné, relève une étude du cabinet IPK international sur le marché du tourisme. Ce marché des courts séjours dans les villes européennes, très convoité par les tour-opéra- teurs, est évalué à 220 milliards d’euros par an, selon les organisateurs de City Break 2007, un salon international qui s’est tenu du 11 au 13 juin à Athènes. Phénomène né en Angleterre, le « City Break » s’est propagé à d’autres pays européens. Au départ, il s’agissait de s’évader de la ville pour se res- sourcer à la campagne, loin du stress. Aujourd’hui, le terme désigne des courts séjours en ville, comprenant au moins une nuitée sur place. « Le phénomène s’est développé avec l’arrivée des compagnies aériennes low cost et Internet. On peut parcourir plus de distance en moins de temps, improviser un week-end à Prague, Bar- celone ou Lisbonne en réservant en ligne », com- mente le sociologue Bruno Marzloff du cabinet Groupe Chronos. Les week-ends dans les villes, proposés par les tour-opérateurs et les offices de tourisme, sont souvent organisés autour d’un thème : écouter un concert à Salzbourg, déguster des vins à Bordeaux ou encore visiter une exposition à Amster- dam. Signe des temps, l’édition 2008 du salon pro- fessionnel City Break, organisé par Reed Travel Exhibitions, aura lieu à Belgrade : le marché est en effet confronté à la montée en puissance des métropoles de l’Est, dans la foulée de l’élargis- sement de l’Union européenne. Ces destinations émergentes ont vu leur fré- quentation bondir entre 2000 et 2005 : + 130 % pour Dubrovnik (Croatie), + 92 % pour Tallinn (Estonie), + 71 % pour Ljubljana (Slovénie) et + 46 % pour Bratislava (Slovaquie), selon un rapport de European Cities Tourism, une asso- ciation européenne d’offices de tourisme. Parmi les principales métropoles touristiques traditionnelles, c’est toutefois Paris qui conti- nue à détenir la palme avec la plus forte pro- gression en termes de nuitées en 2005, devant Rome et Madrid. LA GAZETTE OFFICIELLE Adour Presse Information DU TOURISME 27 juin 2007 – N° 1908 Publication hebdomadaire – 6 SOMMAIRE • Parcs naturels régionaux PNR des Caps et Marais d’Opale : préserver et animer le territoire .................................................. 2 Entretien exclusif avec Philippe Godeau, responsable du pôle animation du territoire • Transports Conseils généraux : l’enjeu des dessertes maritimes .................... 4 Les dessertes maritimes mises en place par certains départements relèvent d’une mission de service public pour assurer la continuité territoriale ou d’une volonté de soutenir l’économie locale à travers la fréquentation touristique liée à une destination de proximité • Actualité - Réglementation - Journal Officiel ...... 7 – Nomination de Luc Chatel au secrétariat d’État chargé du Tourisme – Encadrement des jeunes : accueils de scoutisme – Développement : résidences urbaines Action culturelle : liste du patrimoine mondial de l’Unesco Europe : TVA sur la restauration ; multipropriété en temps partagé – Protection des consommateurs : opération interministérielle vacances • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ..................... 11 • Annonces .............................................................................. 12 • Brèves.................................................................................... 14 • Perspectives ....................................................................... 16 – Les Landes, un des départements pilotes au niveau national en matière de classement des meublés de tourisme 57 e ANNÉE Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • A. Alphaize-Furet • M. Assimakopoulou • L. Burgaud • L. Chatel • J. Chirac • A-L Corlouër • G. Duport • F. Fillon • Ph. Gay • Ph. Godeau • C. Guéant • D. Hounslaw • L. Kovacs • Ch. Lagarde • M. Mallet • B. Marzloff • M. Morin • J-F Pouget • N. Sarkozy • 1001salles.com • Accor • AIVFC • ARDESI • Bedouk/Coach Omnium • Belfort • Besançon • Cannes • CC Montfort Communauté • CDT Ain • CDT Calvados • CDT Hérault • CDT Landes • CDT Pas-de-Calais • C ie des Alpes • CNPA • Côtes-d’Armor • DGCCRF • Dunkerque • European Cities Tourism • Eurotunnel • Fédération nationale de la pêche en France • Finistère • France Stations Nautiques • Franche-Comté • Fréjus • FROTSI Bretagne • Gpe Liaisons • Gpe Partouche • Groupe Chronos • Ile-de-France • IPK international • KDS • La Réunion • Landes • Léon de Bruxelles • Manche • MAP-Le Monde à Paris • Marineland • Météo France • Milly-la-Forêt • Morbihan • OT Pays de Montfort en Brocéliande • Paris • Pierre & Vacances • PNR des Caps et Marais d’Opale • Reed Travel Exhibitions • Salins-les-Bains • Saverne • Seine-Maritime • Thonon-les-Bains • UMIH • Unesco • Vedettes de Bréhat • Vendée • WWF

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ACTUALITÉ

WEEK-ENDS EN VILLE : UN MARCHÉ EN PLEIN ESSOR

Dopées par l’émergence des compagnies aériennesà bas coûts et le développement du réseau destrains à grande vitesse, les escapades urbainessont de plus en plus prisées par les touristeseuropéens en quête d’évasion temporaire. Siles courts séjours (une à trois nuits) dans les métro-poles européennes ont bondi de 10 % en 2006,les longs séjours (quatre nuits et plus) ont stagné,relève une étude du cabinet IPK internationalsur le marché du tourisme.

Ce marché des courts séjours dans les villeseuropéennes, très convoité par les tour-opéra-teurs, est évalué à 220 milliards d’euros par an,selon les organisateurs de City Break 2007, unsalon international qui s’est tenu du 11 au 13 juinà Athènes.

Phénomène né en Angleterre, le « City Break »s’est propagé à d’autres pays européens. Au départ,il s’agissait de s’évader de la ville pour se res-sourcer à la campagne, loin du stress. Aujourd’hui,le terme désigne des courts séjours en ville,comprenant au moins une nuitée sur place.

« Le phénomène s’est développé avec l’arrivéedes compagnies aériennes low cost et Internet.On peut parcourir plus de distance en moins detemps, improviser un week-end à Prague, Bar-celone ou Lisbonne en réservant en ligne », com-mente le sociologue Bruno Marzloff du cabinetGroupe Chronos.

Les week-ends dans les villes, proposés par lestour-opérateurs et les offices de tourisme, sontsouvent organisés autour d’un thème: écouterun concert à Salzbourg, déguster des vins àBordeaux ou encore visiter une exposition à Amster-dam.

Signe des temps, l’édition 2008 du salon pro-fessionnel City Break, organisé par Reed TravelExhibitions, aura lieu à Belgrade: le marché esten effet confronté à la montée en puissance desmétropoles de l’Est, dans la foulée de l’élargis-sement de l’Union européenne.

Ces destinations émergentes ont vu leur fré-quentation bondir entre 2000 et 2005: + 130 %pour Dubrovnik (Croatie), + 92 % pour Tallinn(Estonie), + 71 % pour Ljubljana (Slovénie) et+ 46 % pour Bratislava (Slovaquie), selon unrapport de European Cities Tourism, une asso-ciation européenne d’offices de tourisme.

Parmi les principales métropoles touristiquestraditionnelles, c’est toutefois Paris qui conti-nue à détenir la palme avec la plus forte pro-gression en termes de nuitées en 2005, devantRome et Madrid. ■

LA GAZETTE OFFICIELLEAdour Presse Information DU TOURISME

27 juin 2007 – N° 1908 Publication hebdomadaire – 6 €

SOMMAIRE

• Parcs naturels régionauxPNR des Caps et Marais d’Opale : préserver et animer le territoire.................................................. 2Entretien exclusif avec Philippe Godeau, responsable du pôle animation du territoire

• TransportsConseils généraux : l’enjeu des dessertes maritimes.................... 4Les dessertes maritimes mises en place par certains départements relèvent d’une mission de service public pour assurer la continuité territoriale ou d’une volonté de soutenir l’économie locale à travers la fréquentation touristique liée à une destination de proximité

• Actualité - Réglementation - Journal Officiel ...... 7– Nomination de Luc Chatel au secrétariat d’État chargé du Tourisme– Encadrement des jeunes : accueils de scoutisme – Développement : résidences urbaines– Action culturelle : liste du patrimoine mondial de l’Unesco– Europe : TVA sur la restauration ; multipropriété en temps partagé–Protection des consommateurs : opération interministérielle vacances

• Le tourisme en actions (valeurs boursières) ..................... 11

• Annonces.............................................................................. 12

• Brèves.................................................................................... 14

• Perspectives ....................................................................... 16– Les Landes, un des départements pilotes au niveau national

en matière de classement des meublés de tourisme

57e ANNÉE

Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :• A. Alphaize-Furet• M. Assimakopoulou• L. Burgaud• L. Chatel• J. Chirac• A-L Corlouër• G. Duport• F. Fillon• Ph. Gay• Ph. Godeau• C. Guéant• D. Hounslaw• L. Kovacs• Ch. Lagarde• M. Mallet• B. Marzloff• M. Morin• J-F Pouget• N. Sarkozy

• 1001salles.com• Accor• AIVFC

• ARDESI• Bedouk/Coach

Omnium• Belfort• Besançon• Cannes• CC Montfort

Communauté• CDT Ain• CDT Calvados• CDT Hérault• CDT Landes• CDT

Pas-de-Calais• Cie des Alpes• CNPA• Côtes-d’Armor• DGCCRF• Dunkerque• European Cities

Tourism• Eurotunnel

• Fédération nationale de lapêche en France

• Finistère• France Stations

Nautiques• Franche-Comté• Fréjus• FROTSI Bretagne• Gpe Liaisons• Gpe Partouche• Groupe Chronos• Ile-de-France• IPK international• KDS• La Réunion• Landes• Léon de Bruxelles• Manche• MAP-Le Monde à

Paris• Marineland• Météo France

• Milly-la-Forêt• Morbihan• OT Pays

de Montforten Brocéliande

• Paris• Pierre & Vacances• PNR des Caps

et Marais d’Opale• Reed Travel

Exhibitions• Salins-les-Bains• Saverne• Seine-Maritime• Thonon-les-Bains• UMIH• Unesco• Vedettes

de Bréhat• Vendée• WWF

2 La Gazette Officielle du Tourisme

GOT: Quelles sont les particula-rités du parc ?Philippe Godeau: Le parc naturelrégional des Caps et Marais d’Opale(Pas-de-Calais) est né en mars2000du regroupement des parcs du Bou-lonnais et de l’Audomarois. Il compte152 communes et 6 communesassociées (environ 187000 habi-tants, 130000 hectares). Le parccomporte trois entités paysagères:la cuvette du Boulonnais avec sonbocage, ses falaises et ses dunes;le plateau fortement entaillé pardes vallées encaissées ; le maraisaudomarois (3500 hectares) et lemarais de Guînes.Notre clientèle est à 60 % originairedu Nord - Pas-de-Calais ; les autresclientèles françaises viennent d’Ile-de-France, de Reims, de l’est de laFrance. Les Britanniques fréquen-tent plutôt l’intérieur du parc et lesBelges sont très présents sur le lit-toral ; nous accueillons égalementdes Néerlandais et des Allemands.

GOT: Quelle est votre stratégietouristique ?Ph. G. : Elle vise à développer untourisme respectueux du patrimoine,essentiellement sur le secteur rural,en soutenant les initiatives locales;à mettre en place des outils pourgérer la forte fréquentation sur le lit-toral ; à favoriser le tourisme dedécouverte du patrimoine naturelet culturel ; à faciliter l’accès desmilieux naturels aux personnes àmobilité réduite. Cette stratégie tou-ristique est en cours de redéfinitionà partir d’un diagnostic et d’uneconcertation avec les acteurs locaux,afin d’adhérer à la charte européennedu tourisme durable dans les espacesprotégés.

GOT: Comment animer le milieurural ?Ph. G. : Le parc dispose d’un réseaud’environ 1300 kilomètres de par-cours balisés pour les randonnéesnon motorisées, qui constitue un outilde gestion des flux. La survie desbistrots de campagne de l’Audoma-rois et du Boulonnais étant mena-cée, le parc a décidé d’aider les éta-blissements volontaires à devenir despoints d’information et de service àdestination des randonneurs pourdiversifier leur activité et améliorerles retombées économiques de larandonnée. Le parc a créé la marqueEstaminet de randonnée. Il s’agit d’uncafé qui propose des repas simples,des services pour la clientèle locale(tabac, boulangerie, épicerie) et unaccueil pour les randonneurs. Le cafédoit être situé sur une commune demoins de trois mille habitants, à moins de 800 mètres du départ d’unchemin ou à moins de 500 mètresd’un parcours cyclotouristique.

Un lieu de vie en secteurrural

Le parc fournit au café des élé-ments de service (rack à vélos, jetd’eau, petit matériel de réparationpour vélo, borne d’attache pour che-vaux, présentoir d’information sur larandonnée pédestre, cartes…). Pourque les cafés soient des lieuxd’échange entre habitants et tou-ristes, le parc a fait fabriquer descopies de jeux traditionnels d’inté-rieur de la région, pratiqués dans lesestaminets aux XIXe et XXe siècles eta formé les exploitants. Les Esta-minets de randonnée sont des lieuxd’animation du territoire, par exemple,en novembre, avec les Patoisades,soirées où des troupes locales d’ama-

teurs jouent des pièces de théâtreen patois.Chaque nouvel arrivant doit suivredeux jours et demi de formation obli-gatoire (balisage, connaissance dupatrimoine de proximité, jeux, cui-sine, cyclotourisme…). Un contrôlequalité annuel est assuré par leparc. Les vingt-cinq établissementsadhérents sont regroupés dans unguide disponible dans les maisonsdu parc et les offices de tourisme.

GOT: Comment améliorer l’attrac-tivité du territoire ?Ph. G. : En soutenant, par exemple,la création de produits touristiquescomme le rando-rail du Pays deLumbres à Nielles-les-Bléquin, surla voie ferrée Boulogne-Saint-Omerqui traverse le parc, et dont la par-tie centrale est fermée au trafic. Trentedraisines peuvent transporter cha-cune quatre personnes et une per-sonne handicapée en fauteuil. Leproduit comporte deux parcours aller-retour, avec possibilité de haltes pourdécouvrir le territoire de proximitéou de participation à une chasse autrésor sur 5 à 7 kilomètres d’itiné-raire pédestre. La communauté decommunes du Pays de Lumbres estpropriétaire des installations et dumatériel, gérés par le concession-naire. Le rando-rail, ouvert en 2004,accueille plus de quinze mille per-sonnes par an (dont des scolaires)de début avril à la fin septembre.Cette activité a un impact local enmatière d’hébergement et de res-tauration.

GOT: Comment préserver le maraisaudomarois ?Ph. G.:Le marais audomarois (3500hectares) est une zone de tradition

N° 1908 – 27 juin 2007parcs naturels régionaux

PNR des Caps et Marais d’Opale : préserver et animer le territoire

Le PNR des Caps et Marais d’Opale a une politique de gestion desflux sur les sites fragiles, il facilite l’accès de tous les publics auxréserves naturelles et a créé un réseau d’estaminets pour optimi-ser les retombées économiques de la randonnée.Entretien exclusif avec Philippe Godeau, responsable du pôle ani-mation du territoire.

3La Gazette Officielle du Tourisme

maraîchère où 500 hectares sontencore cultivés. Le parc incite lesprestataires touristiques à utiliser lesbateaux traditionnels pour fairedécouvrir les 170 kilomètres de coursd’eau navigables. Nous aidons à for-mer un artisan pour assurer laconstruction, la restauration et l’entre-tien de ces bateaux. Les loueurs debateaux sur le marais accueillentenviron trente-cinq mille personnespar an. Le parc vient d’éditer unecarte du marais audomarois pourfaciliter la découverte en bateau(français, anglais, néerlandais).Pour soutenir l’activité maraîchèreet l’élevage, qui fait partie du patri-moine culturel du marais audoma-rois et contribue à entretenir le patri-moine naturel et à maintenir lepaysage, le parc a accompagné lacréation d’une halle de vente directedes produits locaux du marais, inau-gurée en juin 2006 à Saint-Omer.Nous avons financé les études defaisabilité, la formation des pro-ducteurs, la promotion du lieu devente. Cette halle représente un point de vente supplémentaire etune vitrine des produits du terroirpour les touristes.

Maîtriser les flux

GOT : Le parc est concerné parune Opération Grand Site…Ph. G. : L’Opération Grand Site desdeux Caps est menée sous maîtrised’ouvrage du conseil général du Pas-de-Calais qui a constitué une équipeopérationnelle avec le parc naturelrégional et EDEN 62 (outil du conseilgénéral qui gère les milieux natu-rels). L’opération est financée pourmoitié par l’Europe, ainsi que parle conseil général, la Région Nord -Pas-de-Calais, l’État et le Conser-vatoire du littoral. Outre la mise enplace d’une politique de protectionet de gestion des flux pour préser-ver le site, il s’agit d’améliorer l’impactéconomique lié à la fréquentation.Les deux sites comptent au total unequinzaine de kilomètres de littoralet sont fréquentés par plus de huitcent mille visiteurs chaque année.L’OGS a pour objectifs d’améliorerla qualité du site en gérant les airesde stationnement ; de créer des che-mins de promenade et de décou-verte accessibles à tous et bien

délimités ; d’implanter une signalé-tique d’information et d’interpréta-tion et, à terme, une maison de site ;de repositionner le sentier douanierfragilisé. Le parc participe à l’ani-mation de l’équipe opérationnelle.Nous travaillons actuellement surle Cap Blanc-Nez. Le début du chan-tier de la première tranche triennalede l’Opération Grand Site est prévufin 2007; l’OGS devrait durer unedizaine d’années.

GOT : Quelles sont vos actionsconcernant le patrimoine cultu-rel ?Ph. G. : Le patrimoine architecturalprésent sur le parc va de la fermefortifiée du XIVe siècle aux châteauxdes XVIIIe et XIXe siècles, de la cha-pelle à la cathédrale gothique, dupuits au moulin à vent, de la mai-son de journalier à la villa balnéaire,de la maison du marais audoma-rois à la maison flamande en pas-sant par l’estaminet-épicerie d’Artoisen briques ou la maison d’Artois entorchis.Nous travaillons sur le bâti tradi-tionnel, sur les bateaux maritimesou fluviaux et sur les jeux tradition-nels. En ce qui concerne le bâti àpans de bois et à torchis, nous sen-sibilisons le public et les scolaires àleur préservation et nous formonsles particuliers, les élus locaux, lesartisans pour leur restauration. Pourmieux répondre à une demandecroissante de rénovation de l’habi-tat traditionnel, le parc et la chambredes artisans et petites entreprisesdu bâtiment (CAPEB) ont acquis unmalaxeur à torchis mobile mis à ladisposition des artisans du territoire.

GOT: Vous travaillez depuis long-temps sur le tourisme adapté…Ph. G. : Il s’agit de faciliter l’accèsdes réserves naturelles aux per-sonnes à mobilité réduite. La réservenaturelle volontaire du Romelaëre(environ 100 hectares), zone de tour-bière dans le marais audomarois, aété aménagée entre 1996 et 2000.Elle dispose d’un cheminementaccessible à tous les publics (nonvoyants ou malvoyants, personnesen fauteuil ou marchant avec diffi-culté, personnes âgées, poussettes).Ce platelage en chêne de 800 mètrescomporte un fil d’ariane pour les nonvoyants, des aires de repos, des pan-

neaux d’interprétation en laiton enbraille. Le parc propose un livret dedécouverte de la réserve et a créédes produits pédagogiques pourles scolaires handicapés. Le site duRomelaëre (100000 visiteurs paran) accueille chaque année 3000 à4000 personnes handicapées. Laréserve du Wavrans et celle deCondette sont également concer-nées par ce type d’équipement.

GOT: Quels sont vos partenariatstransfrontaliers ?Ph. G. : En 2000-2006, le parc aparticipé à cinq projets de coopé-ration dans le cadre des programmesInterreg, avec vingt-deux structurespartenaires, en Angleterre, en Bel-gique, aux Pays-Bas et en Alle-magne. La contribution européennesur l’ensemble des actions du parca représenté environ 1,3 milliond’euros pendant cette période. Parmiles actions cofinancées, citons leprogramme de reconquête des pay-sages ruraux, l’intégration des bâti-ments agricoles dans l’environne-ment, la valorisation des produitsdu terroir, les travaux de restaura-tion des coteaux calcaires, des mareset des zones humides, la restaura-tion du patrimoine bâti, les écoleséco-citoyennes.Depuis une dizaine d’années, enAngleterre, nous avons un parte-nariat avec le territoire des KentDowns sur des thématiques de sau-vegarde des paysages. Cette colla-boration a permis de créer des iti-néraires de découverte en Franceet en Angleterre, d’éditer un topo-guide du PNR, de lancer un pro-gramme d’intervention sur lescoteaux calcaires, d’échanger dessavoir-faire sur le patrimoine bâti.Cette coopération concerne aussiles scolaires au travers d’échangesavec des écoliers du sud-est del’Angleterre. Depuis janvier 2007,des cahiers itinérants européensvoyagent entre dix écoles de France,d’Angleterre, de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne, sur le thèmedu paysage. Ces cahiers collectentles présentations d’un élément dupatrimoine local réalisées par lesenfants. ■PNR des Caps et Marais d’OpaleTél. : 0321879090www.parc-opale.fr

N° 1908 – 27 juin 2007 parcs naturels régionaux ▲

4 La Gazette Officielle du Tourisme

Vendée : un opérateurdépartemental

La Régie départementale des pas-sages d’eau (Compagnie Yeu Conti-nent) assure le service public toutel’année sur la liaison avec l’île d’Yeu(Port-Joinville - île d’Yeu, Port-Fromentine - continent). Elleexploite deux navires à grandevitesse de 430 places chacun.En 2006, Yeu Continent a enre-gistré 409 000 traversées allers-retours (204500 personnes dont20 % à 25 % d’insulaires ; Yeucompte environ 5 000 habitantspermanents) ; 80 % des passa-gers sont des résidentiels (sur l’îled’Yeu, le nombre de résidencessecondaires dépasse celui des rési-dences principales), des touristesen séjour ou des excursionnistes.En 2006, Yeu Continent a réaliséune étude de clientèle portant surles 73 % de passagers qui réser-vent leur traversée. « La régionPays de la Loire est la premièrerégion émettrice pour notre com-pagnie (40% des réservations Paysde la Loire proviennent de Ven-dée), précise Lionel Burgaud,responsable de la communica-tion et de la promotion à la régie,suivie par l’Ile-de-France, la Bre-tagne, Rhône-Alpes et le Nord -Pas-de-Calais. La clientèle étran-gère qui réserve est belge, alle-mande, suisse, luxembourgeoise,néerlandaise, italienne, espagnole.Notre priorité est le service publicque nous concilions, pendant lespériodes moins chargées, avecune activité touristique. Nous par-ticipons à des salons touristiquesde proximité, nous faisons de l’affi-chage, des insertions presse. Nousdémarchons les prescripteurs de

billetterie (agences de voyages,offices de tourisme). Nous propo-sons des excursions à la journéeaux campings, aux centres devacances, aux comités d’entre-prise. Nous commercialisons desexcursions groupes auprès desautocaristes et des agents devoyages (traversée, restaurant,visite commentée en car ; traver-sée, vélo, pique-nique avec trai-teur) qui génèrent une clientèlefrançaise de proximité (300 kilo-mètres) à la journée ou une clien-tèle incluant une journée à l’île d’Yeudans un séjour. En semaine, nousallons proposer le produit “Yeu horssillage” (3 jours/2 nuits en héber-gement marchand) afin de décou-vrir l’île autrement, en partenariatavec les professionnels et avec untarif de traversée privilégié (pasde départ le vendredi soir ni deretour le dimanche soir).

Une démarche environnementale

Nous observons des pics de fré-quentation en été et lors des week-ends d’avant saison. En collabo-ration avec la commune de l’îled’Yeu, nous avons réalisé un filmde 12 minutes qui sera diffusé surnos bateaux pour sensibilisernos passagers à la fragilité del’écosystème insulaire. La volontédu département de désenclaverl’île d’Yeu s’affirme dans le renou-vellement de notre flotte en 2006,la construction par le conseil géné-ral du terminal portuaire et de lagare maritime de Fromentine et larénovation de la gare maritime del’île d’Yeu qui devrait s’acheveren 2009. La desserte de l’île d’Yeuest également assurée par d’autres

transporteurs maritimes privés, parvoie aérienne et par la plaisance. »

Finistère : soutenir l’économie insulaire

Dans le Finistère, la desserteconcerne les îles de Molène, Oues-sant et Sein. Le service public dedesserte des îles, qui relève de lacompétence départementale autitre de la loi d’orientation des trans-ports intérieurs, est confié par contratde service (six ans) à la compa-gnie de transport maritime Kéolis.Elle gère et exploite les liaisons àl’aide des bateaux appartenant auconseil général (5 bateaux à pas-sagers), au départ de Brest versMolène et Ouessant, tous les joursde l’année. En fonction de la sai-son, le rythme des rotations aug-mente jusqu’à assurer entre 6 et 8liaisons quotidiennes depuis le portdu Conquet pour Molène et Oues-sant, via une escale à Camaret ensaison estivale. L’île de Sein estdesservie depuis le port d’Audierne(jusqu’à trois voyages en été).En 2006, on a comptabilisé 324272passages au total (1 passage = unaller ou un retour) sur les trois îles(187665 passages pour Ouessantdont 152 100 liés au tourisme,53702 passages pour Molène dont38 800 liés au tourisme, 87 749passages pour Sein dont 74600liés au tourisme).La priorité est d’assurer la conti-nuité territoriale. La desserte, assu-rée par le conseil général depuisle début du XXe siècle, participeau développement local en valo-risant le potentiel économique ettouristique des îles afin d’y main-tenir une population active grâce

N° 1908 – 27 juin 2007transports

Conseils généraux : l’enjeu des dessertes maritimes

Les dessertes maritimes mises en place par certains départements relèvent d’une mission de servicepublic pour assurer la continuité territoriale ou d’une volonté de soutenir l’économie locale à traversla fréquentation touristique liée à une destination de proximité. Les expériences sont diverses, de larégie départementale assurant la totalité du service, y compris la promotion et la commercialisation,au recours à un prestataire privé apportant expérience et réactivité.

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à la fréquentation touristique etaux activités de production. Leconseil général compense le défi-cit annuel d’exploitation à hau-teur de 4 M€.

Vedettes de Bréhat: une liaison très touristique

Les Vedettes de Bréhat (Côtes-d’Armor) sont exploitées par deuxfamilles associées depuis troisgénérations. « Depuis 1999, nousassurons, en DSP, le transport depassagers entre le continent et l’îlede Bréhat pour le compte du dépar-tement, toute l’année, expliqueAnne-Lise Corlouër. En hiver, nousassurons six allers-retours par jour ;en été, nous avons un départ toutesles heures ou toutes les demi-heures. Notre flotte compte sixbateaux de 140 à 248 passagers.L’entreprise emploie 22 personnesà l’année et 35 en pleine saison.La DSP, qui vise à assurer la conti-nuité territoriale entre le continentet Bréhat, représente environ 55%de notre chiffre d’affaires. Nousproposons également des pro-menades commentées autour del’île, sur la rivière du Trieux, desliaisons entre l’île de Bréhat et lesports de la baie de Saint-Brieucen saison (Erquy, Pléneuf-Val-André, Binic, Saint-Quay-Portrieux)et des affrètements lors d’événe-ments nautiques. En 2006, nousavons comptabilisé 380 000 pas-sages dont 40 000 passages derésidents. On estime qu’un visi-teur des Côtes-d’Armor sur troisvient sur Bréhat, essentiellementpour une journée. Le tourisme, quireprésente environ 45 % de notrechiffre d’affaires, est très lié auxconditions météorologiques.Nous éditons une brochure en fran-çais (350 000/400 000 exem-plaires) diffusée dans une dizained’offices de tourisme. Les quatreoffices des ports de la baie de Saint-Brieuc gèrent notre billetterie. Notresite Internet www.vedettesdebrehat.comenregistre 500000 visi-teurs uniques par an (1,5 millionde pages vues en français, anglais,allemand, italien, espagnol). Nousfaisons des opérations de mécé-nat avec des bateaux de course.

Nous travaillons avec des tour-opérateurs français, allemands etnéerlandais. »

Seine-Maritime : une vision globale

En 2000, le conseil général deSeine-Maritime a décidé de réta-blir la liaison maritime Dieppe-Newhaven interrompue en 1999,considérant qu’une partie de l’éco-nomie dieppoise en dépend. En2000-2001, a été créé le Syndi-cat mixte pour la promotion desactivités transmanche qui réunitle conseil général (majoritaire à80 %), les CCI de Fécamp, deDieppe, du Tréport, la commu-nauté de communes de Fécamp,la communauté d’agglomérationde Dieppe. Parallèlement, une sem(dont le syndicat mixte est action-naire majoritaire à 80%) a été crééeafin de racheter, pour partie, lasociété anglaise qui exploitait leport de Newhaven. Le départementde Seine-Maritime est ainsi devenuactionnaire à 70 % du port anglais.

Optimiser l’exploitation

De mai 2001 au 2 mars 2007, laligne a été exploitée en régie parle Syndicat mixte pour la promo-tion des activités transmanche.La dernière année, le déficit attei-gnait près de 20 M€pour un chiffred’affaires d’à peine 40M€. En 2006,après appel d’offres et mise enconcurrence, le département a

confié l’exploitation à LD Lines,filiale de Louis Dreyfus Arma-teurs, moyennant une contributionpublique de 14,6 M€ par an autitre de la compensation des obli-gations financières de service public.Depuis le 3 mars 2007, LD Linesexploite en DSP (huit ans) les lignesNewhaven-Dieppe et Newhaven-LeHavre. Les deux bateaux acquispar le syndicat mixte transmancheen 2006 sont loués à LD Lines. Lefait de confier l’exploitation de laligne à un professionnel apportede l’expérience et de la souplesse.Les Britanniques représentent 80%de la clientèle touristique. LD Linesenvisage de proposer des produitstouristiques de découverte de laNormandie en partenariat avec desopérateurs français.

Calvados : un accueilstructuré

Le conseil général du Calvados asubventionné les investissementsportuaires nécessaires à l’arrivéedes car-ferries. Il participe au capi-tal de la sem qui gère les naviresloués par le conseil général à Brit-tany Ferries. Il a une action de pro-motion du Calvados à travers l’asso-ciation Transmanche TourismeInformation. Il fait partie du syndi-cat mixte portuaire qui gère les portsde Caen et de Cherbourg.« Brittany Ferries opère sur la liai-son transmanche Ouistreham-Portsmouth depuis 1986, précisePhilippe Gay, directeur du CDT.En 2006, le trafic sur cette ligne

N° 1908 – 27 juin 2007 transports ▲

Morbihan : des tarifs modulés

Le conseil général du Morbihan assure trois liaisons principales: Quiberon -Port-Maria vers Belle-Ile - port du Palais ; Lorient-Groix ; Quiberon - Port-Maria vers Houat et Hoëdic. La liaison est exploitée en DSP, à l’année, parla Société morbihanaise de navigation. La grille tarifaire de la SMN distinguesept catégories d’usagers : les insulaires résidant à l’année sur une île, lesrésidents secondaires, les abonnés, les Morbihanais non insulaires circulanten inter-saison qui représentent une clientèle touristique locale, les groupes,les usagers au tarif normal, les gratuités (équipage, usagers à titre profes-sionnel). En 2005, le chiffre d’affaires global était de 19,06 M€. En 2005,on a enregistré 893831 traversées effectuées vers Belle-Ile dont environ320000 touristes. La flotte compte cinq navires rouliers mixtes (passagers+ véhicules + fret) vers Belle-Ile et Groix, deux navires (passagers + fret)vers Houat et Hoëdic et une vedette à passagers. Les investissements sontpris en charge par la collectivité.

6 La Gazette Officielle du Tourisme

a atteint 1,05 million de passa-gers (80 % d’Anglais). Dès 1986,le CDT a mis en place un disposi-tif d’accueil et d’information dédiéau lien transmanche dans la garemaritime de Ouistreham et sur lesdeux navires de Brittany Ferries.Développer l’accueil et les pres-tations auprès des clientèles(notamment britanniques) quiempruntent les liaisons maritimesconstitue pour nous un axe stra-tégique.

Faciliter l’accès à l’offre

Le comptoir tourisme de la garemaritime est ouvert à l’année, avecune grande amplitude horaire. Lepersonnel (4 permanents) est recrutépar le CDT dans le cadre de l’asso-ciation Transmanche TourismeInformation animée par le CDT etréunissant le conseil général du Cal-vados, Brittany Ferries, la CCI deCaen, la Ville de Ouistreham et laVille de Caen. L’association a unbudget annuel de fonctionnementde 170000 €, le conseil généralétant le principal financeur (77000€en 2007). En 2006, le comptoir areçu 33301 visiteurs ; 62 % sontétrangers (87 % de Britanniques) ;87 % des renseignements fournissont d’ordre pratique (billetterieautobus, télécartes, réservation detaxis, location de voiture, horairesdes transports, plans de ville).Un point d’information tourismeest assuré sur les deux navires parquatre saisonniers de mai à sep-tembre, en traversée de jour et denuit, dans les deux sens ; 82 % desdemandes émanent de Britan-niques; 87% des informations four-nies concernent la France et la Nor-mandie, 13% la Grande-Bretagne ;57% des demandes portent sur dessites touristiques ou des lieux devisite (principalement des musées);31 % des renseignements sontd’ordre pratique, 8 % concernentun hébergement, 4% des demandesdiverses (loisirs sportifs, manifes-tations…).Le comptoir joue le rôle d’un officede tourisme doté d’un personnelqualifié, en renseignant, notam-ment, 38 % de Français sur un lieud’embarquement à forte dominante

britannique. Environ quarante millepersonnes fréquentent chaqueannée les deux ferries et la garemaritime. En moyenne, cette clien-tèle effectue trois passages par anvers la Normandie. Au retour, nousvalorisons les événements poursusciter de nouvelles visites. »

Pas-de-Calais : des partenariats efficaces

Seafrance et P & O opèrent audépart de Calais, Speed Ferries àBoulogne (ligne low cost catama-ran, passagers en voiture). Nor-folk Line, qui opère entre Dun-kerque (Nord) et Douvres, influesur la fréquentation touristique duPas-de-Calais. Le port d’attacheest Douvres pour toutes les lignes.« Le CDT Pas-de-Calais a noué despartenariats avec les compagniestransmanche dès 1987, expliquesa directrice Diana Hounslaw. Nousavons d’abord développé les rela-tions presse avec P & O et Sea-france. Le CDT sélectionne les sitesà mettre en valeur, monte un pro-gramme ; les compagnies finan-cent la traversée des journalistesbritanniques et les véhicules néces-saires dans le département ; leshôteliers et les restaurateurs duPas-de-Calais consentent des tarifsprivilégiés, les attractions offrentles entrées. Nous avons égalementdes partenariats avec des officesde tourisme, des CCI et des inter-communalités.

En partenariat avec le CDT Nordet le CRT Nord - Pas-de-Calais,nous éditons un guide spécifiqueau marché anglais (50000 exem-plaires) bénéficiant de finance-ments Interreg, distribué sur lesbateaux P & O. Les newsletters deP & O reprennent nos informationssur l’événementiel. P & O nous com-munique également des tendancesde réservation. Notre guide estdiffusé par Seafrance dans le ter-minal à Douvres et parfois sur lesbateaux.Un partenariat a été créé avec letour-opérateur Travel Market baséà Douvres, qui travaille avec lescompagnies transmanche. Nouséditons une brochure produits com-mune (70000 exemplaires ; shop-ping ; hébergements thématisésculture, gastronomie, littoral actif,rural) diffusée aux trente-cinq millemembres du Club du transmanchelancé par Travel Market. En 2005,nous avons créé ensemble le sitewww.wearefranceweareclose.com.En 2006, la brochure et le site ontgénéré six mille nuitées sur unetrentaine d’hébergements. En 2007,P & O met en ligne des produitsSLA Pas-de-Calais/Travel Market.Nous allons créer des offres spé-ciales avec des restaurateurs (dînerau château…). » En 2006, le tra-fic transmanche a représenté30,6millions de passagers (Euros-tar : 26 %, Shuttle : 29 %, ferry lowcost sur le port de Boulogne : 2 %,port de Dunkerque : 5 %, port deCalais : 38 %). ■

N° 1908 – 27 juin 2007transports

Manche : un vecteur d’image

Manche Iles Express assure en DSP, toute l’année, la desserte des îlesanglo-normandes (Jersey, Guernesey, Sercq, Aurigny) depuis le 1er avril2005, sur deux bateaux (3 en juillet 2007) appartenant au conseil géné-ral (140000 passages d’avril 2006 à avril 2007). Cette desserte qui génèreune activité économique et touristique est considérée comme étant d’inté-rêt public par le conseil général.« Manche Tourisme communique sur l’existence de la liaison avec les îlesdans ses brochures, sur des salons tourisme, sur des workshops ou dessalons nautiques en Angleterre avec Manche Iles Express, précise MagaliMallet, directrice du CDT. Notre service commercial propose, au départde Granville, des produits journée groupes (adultes, scolaires) ou indivi-duels à Jersey, en incitant les visiteurs à passer une nuit dans le départe-ment. La liaison vers les îles anglo-normandes nous permet de posi-tionner géographiquement notre destination qui souffre d’un déficit d’imageet de localisation et renforce l’attractivité du territoire. »

7La Gazette Officielle du Tourisme

N° 1908 – 27 juin 2007 jeunes ▲

Encadrement des jeunes

ACCUEILS DE SCOUTISME

Un arrêté en date du 21 mai 2007 relatif aux condi-tions d’encadrement des accueils de scoutisme aété publié au Journal Officiel du 9 juin 2007. Ilintroduit des dérogations possibles sur les condi-tions de direction des accueils de scoutisme ainsique sur l’organisation de nuitées en autonomie pourdes jeunes de plus de onze ans.Ainsi, en application du II de l’article R. 227-14 ducode de l’action sociale et des familles prévoyantl’aménagement des conditions d’exercice des fonc-tions de direction, le préfet peut, dans les accueilsde scoutisme organisés pour un effectif d’au pluscinquante mineurs âgés de six ans et plus, permettre,pour une période qu’il fixe et qui ne peut excéderdouze mois, l’exercice des fonctions de direction àdes personnes qui ne répondent pas aux conditionsfixées au I de cet article.Dans les cas où l’accueil est organisé sans héber-gement ou pour trois nuitées consécutives au pluspour un effectif d’au plus quatre-vingts mineurs oulorsque l’accueil compte quatre nuitées ou pluspour un effectif d’au plus cinquante mineurs âgésd’au moins quatorze ans, le directeur peut être inclusdans l’effectif d’encadrement.Des activités sans hébergement ou comprenant auplus trois nuitées consécutives peuvent être orga-nisées sans encadrement sur place pour des mineursen groupe constitué et âgés de plus de onze ansdans les conditions suivantes :

– les caractéristiques de l’activité sont précisées dansle projet pédagogique ;– les familles en sont informées, ont attesté en avoirpris connaissance et ont donné leur accord ;– la préparation inclut la mise à disposition pour legroupe de moyens adaptés et le repérage des lieux ;– les responsables du groupe reconnus par les ins-tances nationales du mouvement valident le projeten tenant compte des capacités d’autonomie desmineurs ;– lors du déroulement de l’activité, des moyens decommunication effectifs sont à la disposition dugroupe et un adulte responsable peut intervenir àtout moment.

Développement

RÉSIDENCES URBAINES

Le partenariat annoncé début février entre les groupesfrançais Accor et Pierre & Vacances a été notifié àla Commission européenne, qui se prononcera surl’opération d’ici au 5 juillet, selon le site Internet del’exécutif européen. Le groupe d’hôtellerie Accor etcelui de vacances et loisirs Pierre & Vacances pré-voient de développer un « réseau européen de rési-dences urbaines ».Grâce à cette coentreprise détenue à 50/50, ils ambi-tionnent de devenir leader européen sur ce marché.Les résidences devraient proposer de 80 à 140 appar-tements en moyenne (70 % de studios de 25 m2 et30 % de deux pièces de 35 m2) et seront localisées

Actualité - Réglementation - Journal Officiel

Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de la Consommation et du Tourisme

Le secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant a annoncé le 19 juin la composition de la nouvelle équipe gouver-nementale issue du remaniement de l’après-législatives. Ce Gouvernement comporte quinze ministres, seize secré-taires d’État et un haut-commissaire. La composition du nouveau Gouvernement est publiée sur le site du Premierministre (www.premier-ministre.gouv.fr).Luc Chatel, député de Haute-Marne et porte-parole de l’UMP, devient secrétaire d’État chargé de la Consommationet du Tourisme auprès de la ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Christine Lagarde, auparavantministre de l’Agriculture et de la Pêche dans le premier gouvernement de François Fillon.Né le 15 août 1964 à Bethesda (Maryland, USA), M. Chatel a été élu pour la première fois député le 16 juin 2002,pour la XIIe législature (2002-2007), de la circonscription de Chaumont (Haute-Marne).Il y a été réélu dès le premier tour de scrutin, le 10 juin 2007.Diplômé en marketing, M. Chatel a été directeur des ressources humaines avant de s’orienter en politique, d’abordcomme conseiller municipal de Bayard-sur-Marne (Haute-Marne) puis de Chaumont (Haute-Marne). Il a été ensuiteélu conseiller régional de Champagne-Ardenne.Le nouveau secrétaire d’État se décrit comme un « député de la France rurale », d’un « département qui perd des habi-tants ». Il estime aussi que sa nomination fait figure de « message » à l’adresse des habitants de la Haute-Marne.M. Chatel, qui revendique être un député « disponible, proche du terrain et efficace », est devenu, depuis plusieursannées, un défenseur assidu du droit des consommateurs et milite en particulier pour l’instauration en droit françaisde recours collectifs de consommateurs devant les tribunaux sur le modèle des « class actions » existant aux États-Unis.

8 La Gazette Officielle du Tourisme

dans les centres-villes des grandes métropoles euro-péennes. Tous les appartements haut de gammeseront équipés d’une kitchenette, de chaînes de télé-vision internationales et de l’Internet à haut débit.Cette offre est axée sur de longs séjours, de quatrejours à huit mois, et se veut complémentaire de l’offrehôtelière traditionnelle. Les prix envisagés devraientavoisiner les 80 € à 90 € la nuit.La nouvelle entité vise majoritairement une clien-tèle d’affaires. Son objectif est d’arriver à cinquanterésidences d’ici 2012, avec un volume d’affairesestimé à 180 millions d’euros.Le 5 juillet ou quelques jours auparavant, la Com-mission dira, soit qu’elle autorise la création decette joint-venture, soit qu’elle ouvre une enquêteapprofondie, d’une durée de cinq mois, pour exa-miner d’éventuels problèmes de concurrence.

Action culturelle

LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO

L’Unesco examine les candidatures de quarante-cinq sites naturels ou architecturaux pour leur ins-cription sur la liste du patrimoine mondial, a annoncél’Organisation des nations unies pour l’éducation,la science et la culture, dans un communiqué.L’examen des candidatures de sites se tient du 23 juinau 2 juillet à Christchurch, en Nouvelle-Zélande,lors d’une session du comité du patrimoine mon-dial, qui comporte les représentants de vingt et unpays élus par les États parties pour une durée desix ans.Les 45 sites présentés comprennent 11 sites natu-rels (dont une extension d’un site déjà inscrit), 32sites culturels et 2 sites mixtes.Chaque pays propose lui-même la candidature desites qu’il souhaite voir inscrire sur la liste du patri-moine mondial.Au total, trente-neuf pays présentent cette annéedes sites pour inscription. Deux des sites proposéssont transfrontaliers, indique le communiqué.Une séance de travail sera en outre consacrée àl’état de conservation du site de la Vieille ville deJérusalem et de ses murailles, en particulier auxfouilles archéologiques de la rampe d’accès à laporte des Maghrébins.L’Unesco ne fournit pas la liste des sites candidatsà l’inscription au patrimoine mondial.La France a indiqué qu’elle présentait à l’inscrip-tion l’œuvre de Vauban – architecte des fortifica-tions sous Louis XIV – et les lagons de Nouvelle-Calédonie, un territoire français de l’océan Pacifique.À ce jour, la convention de l’Unesco de 1972 sur laprotection du patrimoine mondial culturel et natu-rel protège 830 sites «d’une valeur universelle excep-

tionnelle » dans 139 États, dont 644 sites culturels,162 naturels et 24 mixtes.

ÉTUDE

Le rapport de synthèse de l’« Étude qualitative surles Européens, la culture et les valeurs cultu-relles », commandée par la Commission européenne(direction générale Éducation et Culture), est enligne. Cette étude réalisée auprès de citoyens devingt-sept pays d’Europe avait notamment pourobjectifs d’analyser la ou les significations, pour lesEuropéens, de la notion de culture au sens large duterme – non limité à la culture classique et aux beaux-arts – et la place que la culture occupe dans leurvie ; leurs perceptions de la culture européenne etses éléments caractéristiques et différenciateurs ; lelien entre culture et valeurs partagées par les Euro-péens ; l’intérêt pour la diversité culturelle euro-péenne et pour les cultures des autres Européens ;le rôle perçu et attendu de l’Europe dans le domainede la culture.(Il s’agit d’une étude qualitative Eurobaromètre).http://ec.europa.eu/culture/eac/sources_info/studies/eurobarometer_fr.html

Europe

TVA SUR LA RESTAURATION

La Commission européenne a rappelé le 15 juinqu’elle est favorable à ce que les États membrespuissent décider librement de fixer les taux de TVAsur des services locaux, comme la restauration,mais que c’est aux 27 de décider à l’unanimité ence sens.À la demande des États membres, la commissionprésentera le 4 juillet un rapport sur les taux réduitsde TVA dans laquelle elle soulignera la nécessité derationaliser l’anarchie de ces taux dans l’UE, qui faitque certains États membres ont eu le droit de lesbaisser dans certains secteurs (comme la restaura-tion), mais pas d’autres.Cette communication sera accompagnée d’une étuded’un institut danois, qui devrait souligner que l’impactdes taux réduits en terme de croissance ou d’emploisest faible, selon Maria Assimakopoulou, porte-paroledu commissaire à la Fiscalité Laszlo Kovacs.« Mais si les États membres pensent malgré toutqu’il est justifié d’avoir des taux réduits dans desservices locaux, alors au moins il faut rationaliserle système. Pourquoi des États membres ont-ils eule droit de baisser la TVA dans la restauration et pasla France ? », explique-t-elle tout en rappelant quece n’est pas la commission qui doit autoriser cettebaisse, mais les États membres à l’unanimité.La commission avait fait par le passé une proposi-tion pour permettre à la France de baisser sa TVA

N° 1908 – 27 juin 2007action culturelle

9La Gazette Officielle du Tourisme

dans la restauration, mais elle s’était heurtée au refusde l’Allemagne, de la Suède et du Danemark.Si les ministres des Finances accueillaient favora-blement le rapport de la commission et acceptaientle principe de laisser les États décider du taux deTVA des services qui ne sont pas soumis à uneconcurrence transfrontalière, il faudrait que la com-mission fasse une proposition pour modifier la direc-tive sur la TVA, et que celle-ci soit ensuite adoptéeà l’unanimité.Du fait de la longueur de ce processus législatif, ilest peu probable que la France puisse baisser laTVA dans la restauration avant 2009 (AFP).

>>> Si cette proposition est effective, elle pourraitpermettre à la France de baisser à 5,5 % le taux deTVA dans le secteur de la restauration, une pro-messe de Jacques Chirac en 2002, reprise par leprésident Nicolas Sarkozyen décembre2006, com-mente l’UMIH (Union des métiers et des industriesdu tourisme), la principale organisation patronale.« La TVA au taux réduit dans la restauration aurapour effet la création d’emplois, une baisse de cer-tains prix et une relance des investissements », estimel’UMIH.Le taux de la TVA sur la restauration est actuelle-ment à 19,6 % en France.

MULTIPROPRIÉTÉ EN TEMPS PARTAGÉ

La Commission européenne a présenté le 7 juindernier une proposition de directive révisant lecontenu de l’actuelle directive 94/47/CE relativeà la multipropriété, dite « timeshare ». Elle renforcela protection des consommateurs en étendant lechamp d’application des règles actuelles à de nou-veaux produits qui sont apparus sur le marché,tels que les clubs de vacances.Selon la directive actuellement en vigueur, l’utilisa-tion d’un bien immobilier à temps partiel donne ledroit, pendant une durée contractuelle de trois ansou plus, de passer une période de temps détermi-née ou déterminable (une ou plusieurs semaines)dans une propriété de vacances.La directive a été adoptée en 1994 afin de protégerles intérêts des consommateurs. Elle prévoit notam-ment les mesures suivantes : mise à disposition d’unebrochure avant la signature du contrat et d’infor-mations sur le contenu du contrat ; délai de réflexionaprès la signature du contrat d’au moins dix jourspendant lesquels l’acheteur peut se rétracter sansindiquer de motif ; interdiction de demander à l’ache-teur le paiement d’avances pendant le délai deréflexion.Mais cette directive limite très précisément cequ’est le « timeshare » : un bien immobilier pour unepériode de trois ans minimum. Ce qui a permis àcertains vendeurs de la contourner en proposantnotamment des contrats de 35 semaines. Quelque

2300 plaintes ont ainsi été déposées en 2006 pardes vacanciers mécontents auprès des centres euro-péens des consommateurs et les dommages sontestimés l’an dernier à quelque 1,2 million de livres(1,8million d’euros) pour le seul Royaume-Uni, paysoù ces contrats sont les plus prisés, en particulierpour des résidences en multipropriété en Espagne.De plus, depuis sa mise en œuvre dans tous lesÉtats membres, le marché a connu des boulever-sements majeurs. De nouvelles offres et de nou-veaux contrats ne relevant pas de la législation ontété élaborés, de sorte que les consommateurs quiles achètent ne bénéficient pas des mêmes droitsou niveaux de protection. Ainsi, de nouveaux pro-duits permettent-ils au consommateur d’utiliser dif-férents hébergements (par exemple des navires decroisière, des caravanes ou des bateaux fluviaux)ou encore les contrats peuvent avoir une durée devalidité inférieure à trois ans. Un autre problème sepose du fait que la revente et l’échange de pro-grammes de multipropriété ne relèvent pas des dis-positions actuelles relatives au délai de réflexion,au versement d’arrhes et à l’information.La future directive, qui viendra remplacer le texteactuel, inclut dans son champ d’application :– les contrats d’une durée de moins de trois ans ;– les contrats de multipropriété portant sur des héber-gements dans des biens meubles tels que pénichesfluviales, caravanes ou navires de croisière ;– les produits de vacances à long terme (par exemple,les clubs de vacances censés offrir, en contrepartied’un coût d’adhésion, des tarifs préférentiels sou-vent fictifs) ;– la revente et l’échange de produits en multipro-priété.Le texte sera soumis au Conseil et au Parlementdans le cadre de la procédure de codécisionSource : Comm. CE, communiqué IP/07/775, 7 juin2007http://ec.europa.eu/consumers/cons_int/safe_shop/timeshare/index_fr.htm.

>>> Les vacances en temps partagé sont très popu-laires dans de nombreux pays de l’UE. Ainsi, leRoyaume-Uni, la Suède, l’Allemagne, l’Italie etl’Espagne sont parmi les pays qui comptent le plusgrand nombre de consommateurs qui investissentdans des vacances en multipropriété. En Espagne,au Portugal, en Allemagne, en Italie et en France, lesecteur de la multipropriété en temps partagé estflorissant.Dans des pays comme la République tchèque, laHongrie et la Pologne, le marché de la multipropriétéattire un nombre croissant de consommateurs.Ce système de vente partagée concerne environ85000 « unités » de timeshare chaque année, pourun marché annuel européen estimé à 10,5 milliardsd’euros, dont 4,2 milliards en Espagne.

N° 1908 – 27 juin 2007 europe ▲

10 La Gazette Officielle du Tourisme

Protection des consommateurs

OPÉRATION INTERMINISTÉRIELLE VACANCES

La direction générale de la Concurrence, de laConsommation et de la Répression des fraudes(DGCCRF) mène avec d’autres services de contrôle,pendant les mois d’été, une action d’ensembledans les départements touristiques.Dans le cadre de l’« opération interministériellevacances », la DGCCRF surveille les secteurs inté-ressant la vie quotidienne du vacancier : restau-rants, hôtels, cafés, campings, locations saison-nières, supermarchés, marchands forains, agencesde voyages (en particulier la vente de voyages surInternet), clubs d’activités sportives…Il s’agit, tout à la fois, de contrôler l’hygiène, la qua-lité et la sécurité des produits alimentaires, de véri-fier l’information du consommateur et la loyautédes transactions et de veiller à la sécurité des pres-tations offertes à la vente, notamment pour ce quiconcerne les activités sportives et de loisir, indiquela DGCCRF à l’occasion de la présentation sur sonsite Internet http://www.minefi.gouv.fr/dgccrf/,d’un guide destiné à l’intention des vacanciers inti-tulé Été 2007, pour des vacances réussies. En 2006,199 890 actions de contrôles ont été réalisées lorsde la visite de plus de 44 000 établissements parles seuls services de la DGCCRF. Ils ont débouchésur la constatation de plus de 16 800 anomaliesdont 5 218 ont fait l’objet de procès-verbal ; 10 688ont fait l’objet de rappels de réglementation pourdes manquements de moindre importance, et 1159ont entraîné des mesures administratives (injonc-tions de réaliser des travaux ou des aménagementset/ou fermetures d’établissements). Par rapport àl’ensemble des vérifications effectuées, le taux géné-ral d’anomalies (nombre de procès-verbaux, de rap-pels à la réglementation et de mesures adminis-tratives) s’élève à 8,4 % contre 9,1 % en 2005 pourl’ensemble de l’opération.On constate donc une amélioration globale de lasituation, indique la DGCCRF. L’organisme rap-pelle l’existence d’un numéro d’appel unique pourrépondre à toutes les questions des consomma-teurs : « 39 39, allo service public » et signale parailleurs l’existence d’une direction de la Concur-rence, de la Consommation et de la Répression desfraudes dans chaque département.

Social

– Depuis le 1er juin 2007, les établissements dessecteurs privé et public industriel ou commercialde cinquante salariés ou plus (effectif considéré en

« équivalents temps plein ») peuvent saisir leur décla-ration mensuelle des mouvements de main-d’œuvre(DMMO) sur https ://www.dmmo.travail.gouv.frLa dématérialisation des DMMO fait partie de lastratégie de réforme du ministère. Elle constituel’une des 140 mesures du programme Adèle dedéveloppement de l’administration électronique enFrance sur la période 2004-2007.

– Pour permettre aux utilisateurs du code du tra-vail de se familiariser avec la nouvelle codification,le ministère du Travail propose un guide qui contientnotamment deux tables de correspondance entrel’ancien et le nouveau code.http://www.travail.gouv.fr/actualite-presse/dossiers-presse/les-travaux-recodification-du-code-du-travail-5500.htmlLancés le 15 février 2005 par le ministre chargé duTravail, les travaux de recodification du code dutravail ont abouti, le 13 mars dernier, à la publica-tion par ordonnance de la partie législative du nou-veau code du travail. La partie réglementaire seraachevée à l’automne, le nouveau code du travailentrera en vigueur à la fin de l’année 2007. Le codedu travail a été recodifié « à droit constant », c’est-à-dire sans modification du fond du droit, selon unelogique « utilisateur ».

Bon à savoir

– La mise en place du dispositif estival de pro-tection des forêts a débuté le 18 juin, avec près dedeux semaines d’avance sur les années précédentes,a annoncé un communiqué du conseil des ministresdu 13 juin. Le ministère de l’Intérieur met en placeun soutien aux sapeurs-pompiers locaux et le minis-tère de la Défense fournit trois cents hommes. Outrela création d’un réseau consacré à l’observation desvégétaux, le Gouvernement a choisi d’accentuer lacoopération entre sapeurs-pompiers, agents fores-tiers et services de police et de gendarmerie.

– Le système d’alerte canicule et santé pour l’année2007 (Sacs 2007) est activé depuis le 1er juin jusqu’au31 août. Il reprend le dispositif de surveillance etd’alerte mis en place depuis 2004 qui repose surdes indicateurs à la fois biométéorologiques et sani-taires, ainsi que sur des critères qualitatifs relatifsaux conditions météorologiques (humidité, vent, etc.),à la qualité de l’air ou d’ordre conjoncturel (départsen vacances, etc.). Ce système, coordonné par l’Ins-titut de veille sanitaire (InVS) et conduit en colla-boration étroite avec Météo France, est intégré auplan national canicule (PNC). ■

N° 1908 – 27 juin 2007protection des consommateurs

11La Gazette Officielle du Tourisme

N° 1908 – 27 juin 2007 bourse ▲

Le tourisme en actionsLa Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine dutourisme et des loisirs.

Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica: http://www.gazette-tourisme.com

Indicateurs

Cote au 22 juin 2007 (valeurs exprimées en €) :

Titre Cours % var. préc.* Maxi Mini**

ACCOR : 66,00 (- 1,00 %) 72,96 59,15

Air France : 34,54 (- 8,05 %) 37,95 31,93

André Trigano (CIAT) : 40,00 (0,00 %) 42,10 24,36

Club Méditerranée : 50,78 (- 6,42 %) 54,04 40,76

Cie des Alpes : 37,00 (+ 0,54 %) 75,89 36,80

Euro Disney : 0,10 (0,00 %) 0,10 0,08

Eurotunnel : 0,77 (- 7,79 %) 1,10 0,37

Groupe Partouche : 16,34 (- 6,49 %) 19,25 16,34

Mac Donald’s : 51,07 (- 2,31 %) 52,26 43,00

* Depuis le relevé du 15 juin 2007** Depuis le 31 décembre 2006

Titre Cours % var. préc. Maxi Mini

Bernard Loiseau : 6,03 (+ 0,50 %) 6,32 4,45

Buffalo Grill : 32,00 (0,00 %) 44,50 29,60

Groupe Flo : 13,86 (+ 2,31 %) 13,86 9,12

Léon de Bruxelles : 0,56 (+ 1,79 %) 0,57 0,50

Musée Grévin : 67,60 (- 9,47 %) 77,50 59,00

Pierre & Vacances : 113,00 (- 2,65 %) 117,45 87,40

Sodexho Alliance : 52,69 (- 4,18 %) 58,06 47,67

Trigano : 42,50 (- 1,13 %) 44,00 37,76

– Groupe Eurotunnel SA, la nouvelle société créée par l’exploitant du tunnel sous la Manche pourréduire sa dette colossale, a reçu 93,04 % des actions Eurotunnel suite à son offre publique d’échange(OPE), a annoncé l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans un avis. L’OPE avait été réouvertedu 1er au 14 juin 2007, à l’issue d’une première offre au terme de laquelle 87,29 % des titres avaientété apportés. Cette opération avait permis à Eurotunnel de ramener sa dette de plus de 9 milliardsd’euros à 4,16 milliards et d’échapper au naufrage.

– La Compagnie des Alpes a procédé le 25 mai 2007 à la division par deux du nominal de l’action.L’opération a pour objet de rendre le titre plus accessible aux actionnaires individuels et de contri-buer ainsi à sa liquidité. Techniquement, deux actions nouvelles sont échangées contre une actionancienne.

– La chaîne de restauration Léon de Bruxelles devrait connaître une croissance « significative » aupremier semestre 2007, grâce aux ouvertures qui ont eu lieu en 2006, a indiqué Michel Morin, pré-sident du directoire, lors de l’assemblée générale des actionnaires. Évoquant l’activité du groupedepuis le début de l’année, M. Morin a précisé que le chiffre d’affaires à périmètre constant était« stable, en ligne avec un marché de la restauration pénalisé par la période pré-électorale, un moisd’avril particulièrement chaud et les nombreux ponts du mois de mai ».« L’impact des ouvertures 2006 permettra cependant d’afficher une croissance significative au pre-mier semestre 2007 », a-t-il dit.

– Le groupe français de casinos et d’hôtellerie Partouche a réalisé au premier semestre (clos le 30 avril) de son exercice 2006-2007 un chiffre d’affaires en baisse de 3,4 % à 248,6 millions d’euros,en raison de la baisse de son activité de casinos, a-t-il annoncé.Les ventes de la branche casinos sont en baisse de 4,2 % à 227,2 millions d’euros sur la mêmepériode, selon un communiqué du groupe, qui précise que la baisse se concentre sur « le secteurdes machines à sous des casinos ».À périmètre comparable, neutralisant la présence de la SFC (Société française de casinos) cédée àla fin avril 2006, le chiffre d’affaires du groupe recule dans une moindre mesure à 0,9 %.

12 La Gazette Officielle du Tourisme

N° 1908 – 27 juin 2007annonces

AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE – MARCHÉ PUBLIC DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES

Conseil Général de la Meuse1. POUVOIR ADJUDICATEUR : CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MEUSE – Direction de la Culture, du Sport et du Tourisme – Place Pierre-François Gossin –BP 514 – 55012 BAR-LE-DUC CEDEX – Adresse URL : www.meuse.frAdresse de dépôt des offres : Au Service des Affaires juridiques (cf. ci-contre) par courrier en recommandé avec AR ou contre récépissé.Retrait des dossiers : Par demande écrite (fax, courrier, e-mail) auprès du Service des Affaires juridiques (cf. ci-contre) ou par téléchargement sur le sitewww.meuse.fr rubrique « À votre Service », lien « appel d’offres ».

2. OBJET DU MARCHÉ : Définition d’une stratégie de développement de l’économie touristique et

réalisation du Schéma départemental de développement de l’économie touristique de la Meuse.

Marché public passé selon conditions art. 28 du Code des Marchés Publics.Les prestations sont décomposées en trois phases de réalisation :• Phase 1 : Bilan-diagnostic

• Phase 2 : Définition de la stratégie

• Phase 3 : Élaboration de plans d’action

3. PROCÉDURE : Marché à procédure adaptée, en application des articles 27 et 28 du code des marchés publics.4. DURÉE : • Durée du marché : 12 mois • Durée d’exécution cumulée des phases : 40 semaines maximum.5. MODALITÉS DE FINANCEMENT DE PAIEMENT : Le mode de règlement choisi par l’administration est levirement. En application de l’article 98 du code des marchés publics, du décret n° 2002-231 du 21 février 2002 et de lacirculaire du 13 mars 2002 relative à l’application du décret n° 2002-231 du 21 février 2002, le délai maximum de paiementne peut excéder 45 jours.6. CONDITIONS DE PARTICIPATION : Pièces à fournir à l’appui de la candidature : • Lettre de candidature

(DC4, modèle fourni) • Déclaration du candidat (DC5, modèle fourni) • Attestation sur l’honneur que le candidat

a satisfait à ses obligations sociales et fiscales au 31 décembre 2006 (ou fournir les attestations sociales et fiscales –état annuel des certificats reçus DC7) • Liste des références significatives des 3 dernières années pour des

prestations identiques ou/et qualifications professionnelles des candidats. Préciser les coordonnées du client, lemontant des prestations, le nom et le rôle des intervenants et/ou certificats de qualifications professionnelles oudocuments équivalents. Les candidats devront, en particulier, faire état de leurs compétences dans le domaine dumarketing touristique et de l’évolution du marché de l’hébergement, notamment en milieu rural. Il possédera ous’adjoindra toutes les compétences nécessaires au traitement des problématiques juridiques du dossier. Pour les

entreprises nouvellement créées ne pouvant produire la liste des prestations exécutées, références de leurs

dirigeants ou des cadres qui exécuteront le marché (diplômes et/ou expériences professionnelles) • Copie despouvoirs donnant délégation de signature au signataire des documents • Attestation de responsabilité civile en cours devalidité7. CRITÈRES DE JUGEMENT DES CANDIDATURES ET DES OFFRES : Candidatures : Le jugement descandidatures s’effectuera sur la base des critères suivants : 1. Moyens humains. 2. Compétences. 3. QualificationOffres : Offre économiquement la plus avantageuse en fonction des critères fixés dans le Règlement de la consultation.8. FORME JURIDIQUE DES CANDIDATS : Candidat unique ou groupement. Forme du groupement retenu aprèsattribution du marché : solidaire.9. DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS À LA PUBLICATION : Le 15 juin 2007.

Renseignements administratifs :

Mlle VELLY, Mme ARNICOT,

Mlle ANFOSSI

Conseil général de la Meuse

Service des Affaires juridiques

Place Pierre-François Gossin

BP 514

55012 BAR-LE-DUC CEDEX

Tél. : 03 29 45 77 62

Fax : 03 29 45 77 89

[email protected]

Renseignements techniques

à demander auprès de :

M. Jean-Luc CHARDARD,

Directeur de la Culture,

du Sport et du Tourisme

Tél. : 03 29 45 78 15

Fax : 03 29 45 77 84

[email protected]

M. Jean-François DERQUER,

Directeur du Comité

Départemental du Tourisme

Tél. : 03.29.45.78.40

Fax : 03 29 45 78 45

[email protected]

DATE LIMITE DE RÉCEPTION

DES OFFRES :

Le 9 juillet 2007 à 16 heures.

BULLETIN D’ABONNEMENTAdour Presse Information (API)

Gazette Officielle du Tourisme18, allée Marie-Politzer - BP 90041 - 64201 Biarritz cedex

Prix : 260 € pour un anÉtranger : 285 €

□ Je désire souscrire un abonnement d'un an à La Gazette Officielle duTourisme.

Société :.......................................................................................................Nom : ...........................................................................................................Adresse :......................................................................................................Code postal : ........................................ Ville : .............................................Tél. : ......................................................

•Ci-joint en règlement : un chèque bancaire □ postal □ mandat lettre □

à l'ordre de Adour Presse Information

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LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME

Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement del’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er del’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal.La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part queles « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et nondestinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtescitations dans un but d’exemple et d’illustration ».

Siège social : Jacques Darrigrand18, allée Marie-Politzer – BP 9004164201 Biarritz cedexTél. : 0559 528400 – Fax : 0559 5284 01Rédaction :À Paris : 3, rue Séguier75006 ParisTél. : 01 55426140Fax : 01 554261 41À Biarritz : 18, allée Marie-PolitzerBP 90041 – 64201 Biarritz cedexTél. : 05 59525533Fax : 05 595284 01Directeur Publication :Jacques DarrigrandResponsable de la rédaction :Marie-Pierre Bazin-CheneauxTél. : 05 59525533Mise en page : Françoise Desion

Rédaction :ONI Biarritz,Agence de Presse,Marie-Pierre Bazin-Cheneaux,Françoise KergreisAbonnements : Nathalie Saingier Tél. : 05 595284 [email protected]étariat de rédaction : Nathalie Hutjens – Tél. : 05 5952 8406Publicités :Tél. : 0559528400 – Fax: [email protected] : SAI-Infocompo 18, allée Marie-Politzer – 64200 BiarritzCommission paritaire: N° 0408 T 83956ISSN: 0016-5573Vente par abonnementsRoutage Presse rouge

Publication hebdomadaire éditée par la SARL Adour Presse Information (API)

N° 1908 du 27 juin 2007

Site Internet : www.gazette-tourisme.come-mail rédaction : [email protected]

13La Gazette Officielle du Tourisme

Étude de développement et schéma d’aménagementd’un équipement d’accueil pour le Tourisme Fluvialsur l’île du Schlossdichel à Erstein

AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

■ IDENTIFICATION DE L’ORGANISME QUI PASSE LE MARCHÉ :Communauté de Communes du Pays d’Erstein – 2, rue du Couvent – BP 3009067152 ERSTEIN CEDEX – Tél. : 0388646658 – Fax : 0388980439

■ PERSONNE RESPONSABLE DU MARCHÉ : M. Théo SCHNEE, Président.

■ MODE DE PASSATION : Marché à procédure adaptée – Art. 74 et 28 du CMP.

■ OBJET DU MARCHÉ : Étude de développement et schéma d’aménagementd’un équipement d’accueil pour le Tourisme Fluvial sur l’île du Schloss-dichel à Erstein.

■ CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES:• Étude marketing.• Diagnostic et enjeux du site.• Propositions d’aménagement du site.• Faisabilité technique et économique du projet.

■ MODALITÉS D’OBTENTION DU CAHIER DES CHARGES : Le cahier des charges est remis au candidat sur demande écrite formulée àl’attention du Président de la Communauté de Communes ou en téléchargement surle site Internet: www.appel-d-offre.com

■ DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES OFFRES: Les offres seront transmises parlettre recommandée avec accusé de réception ou remises contre récépissé à:Monsieur le Président de la Communauté de Communes du Pays d’Erstein

2, rue du Couvent - BP 3009067152 ERSTEIN CEDEX

impérativement avant le lundi 20 août 2007 à 12 heures.

■ CONDITIONS D’ATTRIBUTION: Les critères sont énoncés dans le cahier descharges.

■ DÉLAIS DE VALIDITÉ DES OFFRES: 120 jours après la date limite de réceptiondes offres.

■ AUTRES RENSEIGNEMENTS: Les offres devront être rédigées en français.L’unité monétaire est l’euro.

■ DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS À LA PUBLICATION: Le 20 juin 2007.

AVIS D’ATTRIBUTION

Département des Pyrénées-OrientalesCommune de Banyuls-sur-Mer

Objet de la délégation : Délégation de service public pour ladévolution des sous-traités d’exploitation des plages du Fontaulé etdes Petites Elmes, lots n° 1 à 5.Mode de passation : Procédure normale de délégation de service public.

Durée de la délégation : 5 ans.

Délégataires : > Plage du Fontaulé – Lot 1 : M. Olivier GUILBERT – Lot 2 : M. JimmyDEROUSSIN – Lot 3 : YACHT CLUB BANYULS – Lot 4 : SARL AGC> Plage des Petites Elmes – Lot 5 : SARL BORAMAR

Date d’envoi de l’avis à la publication : 18 juin 2007.

Commune de Banyuls-sur-MerAvenue de la République – 66650 Banyuls-sur-Mer

Tél. : 04 68 88 78 05 - Fax : 04 68 88 04 64

AVIS D’ATTRIBUTION

Agence du Tourisme de la CorseNom et adresse officiels de l’acheteur : Collectivité Territoriale de Corse – Agence duTourisme de la Corse – 17, bd du Roi Jérôme – BP 19 – 20181 Ajaccio Cedex 01Tél. : 04 95 51 77 77 – Fax : 04 95 21 57 93Personne responsable du marché : Monsieur le président de l’Agence du Tourisme de la Corse.Type de procédure / Mode de passation : Procédure de l’appel d’offres ouvert définie àl’article 33 du code des marchés publics. Elle est soumise aux dispositions des articles 10, 52,53, 57 à 59 et 71 dudit code.Objet du marché : MP 2007-03 : Impression des publications promotionnelles 2007 del’Agence du Tourisme de la Corse.Caractéristiques principales : Marché fractionné en quatre lots.Critères d’attribution retenus : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée enfonction des critères pondérés suivants : • Valeur technique : 4 • Prix : 4 • Délais deréalisation : 2.Nombre d’offres reçues : 10.Nom des titulaires : • Lots 1 et 2 : TIPOGRAFIA GIUNTINA • Lot 3 : SICILIANO REPRO-GRAPHIE • Lot 4 : IMPRIMERIE LEONCE DEPREZ.Valeur totale du marché : 121 430 € HT.Date d’attribution du marché : 4 mai 2007.Date d’envoi de l’avis à la publication : 18 juin 2007.

Maître d’Ouvrage : Agence Touristique Départementale de laSavoie.Objet de la Consultation : Étude Concept « PromenadesSavoyardes de Découverte » (petites randonnées autour dupatrimoine naturel et culturel).Date limite de réception des offres : Le 27 juillet 2007.

Cahier des charges à retirer auprès de :Karine Mandray – 24, bd de la Colonne

73025 Chambéry Cedex – Tél : 04 79 70 63 79

La FROTSI Pays de la Loirerecrute

son animateur(trice) de réseau■ Sous l’autorité du bureau et de son Président et en coordination étroite avec le

Conseil Régional, la SEM régionale, les FDOTSI et 185 OTSI, vous aurez en charge :• l’animation du réseau• l’aide à la définition et la mise en place du plan qualité, du plan de formation et

du label Tourisme & Handicap.■ Formation supérieure en tourisme, esprit d’initiative et goût des contacts

demandés.■ Poste basé à ANGERS (49).

CDD 1 an à pourvoir au 1er septembre 2007susceptible d’être transformé en CDI.

Envoyer CV, lettre manuscrite, photo et prétentionsau plus tard le 16 juillet 2007 à :

Monsieur le Président – FROTSI Pays de la Loire19 bis, rue de l’Étoile – 72000 LE MANS

Tarifs Annonces légales et publicitésPublicité, annonces de formation, stage, etc.

1 page(L : 175 mm x H : 230 mm) 1 342 € HT1/2 page(L : 175 mm x H : 115 mm) 704 € HT1/4 page(L : 85 mm x H : 125 mm) 437 € HT1/8e page(L : 85 mm x H : 60 mm) 232 € HT

Régie publicitaire Tél. : 05 59 52 84 00 - Fax : 05 59 52 84 01

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Tarifs des Offres d’emploi1 page(L : 175 mm x H : 230 mm) 537 € HT1/2 page(L : 175 mm x H : 115 mm) 303 € HT1/4 de page(L : 85 mm x H : 125 mm) 168 € HT1/8e de page(L : 85 mm x H : 160 mm) 101 € HT

Régie publicitaire Tél. : 05 59 52 84 00 - Fax : 05 59 52 84 01

[email protected]

14 La Gazette Officielle du Tourisme

En mai 2007, le bilan de l’activité touristique de la région Ile-de-France est satisfaisant, confirmantainsi la bonne santé du secteur qui connaît une croissance durable depuis le début de l’année. Cinquante-quatre pour cent des professionnels interrogés ont en effet qualifié de « bonne » l’activité du mois de maiet 42 % ont connu une hausse de leur activité par rapport à 2006.

N° 1908 – 27 juin 2007brèves

OFFICES DETOURISME– L’office de tourismedu Pays de Montfort enBrocéliande, créé à l’initia-tive de la communauté decommunes Montfort Com-munauté(Haute-Bretagne,Ille-et-Vilaine), ouvre sesportes au public pour l’été2007. Sa création s’estaccompagnée de la miseen place du premier guidetouristique du territoireet de la mise en ligne dusite Internet www.paysdemontfort.comCe territoire, situé à 30 kilo-mètres de Rennes et àproximité des principauxsites légendaires de Bro-céliande, comporte un sitetouristique majeur : ledomaine de Trémelin(3e site du départementpar sa fréquentation).L’office de tourisme tra-vaille sur l’obtention dulabel Tourisme & Handi-cap et s’inscrit dans ladémarche qualité mise en place par la FROTSI Bretagne.

– Milly-la-Forêt (Essonne)et son canton annoncentl’inauguration de leur nou-vel office de tourisme.Dans le cadre du pôle tou-ristique régional Sud-Essonne, la Région Ile-de-France, le conseil généralde l’Essonne et la Villede Milly-la-Forêt en ontfinancé la constructionpour un montant de185000 €.

PROMOTIONSous le signe du maréchalL’Année Vauban est riched’animations en Franche-Comté. Ville phare de ceprogramme de festivités,Besançon choisit de fairerevivre le maréchal deVauban à travers de mul-tiples créations : parcoursurbain, spectacles, con-certs, expositions. Belfortpropose de son côté unevisite inédite de sa cita-delle. Deux autres sitescomplètent l’offre liée auprogramme des célébra-tions Vauban : le châteaude Joux qui surplombela cluse de Pontarlier etle fort de Salins-les-Bains.Un guide des séjours prin-temps-automne recensepar ailleurs 136 séjoursclés en main qui se décli-nent en cinq volets :nature, vitalité, terroir,bien-être ou « incroyable »,un thème qui qualifie lesséjours GPS Safari ou leweek-end architecturepermettant de découvrirla chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp,signée Le Corbusier.

Destination HéraultLe plan marketing 2007du comité départementaldu tourisme de l’Héraultporte sur le « on line » enFrance comme sur lesmarchés européens etautour d’avantages con-currentiels tels que levignoble, l’art de vivre,les événements, le tou-

REPÈRESLe baromètre annuel Bedouk/Coach Omnium sur

le tourisme d’affaires et les comportements d’achatsdes entreprises en 2006, publié à l’occasion de lasortie du Bedouk Worldwide Meeting Planners’ Guide(qui recense 273 hôtels, 119 centres de congrès et54 Bureaux de Convention répertoriés dans plus de58 pays), révèle que les manifestations organisées àl’étranger concernent 31 % des entreprises établiesen France. Les pays européens sont privilégiés, Bel-gique et Espagne en tête. Les destinations interna-tionales sont surtout représentées par l’Amérique duNord et le Maghreb. Si les motivations dans le choixde la destination sont variables et dépendent engrande partie de l’activité de l’entreprise, le prix et ledépaysement sont les principaux motifs évoqués.Les pays d’Europe de l’Est confirment leur succès,tandis que l’Amérique latine se distingue commel’une des destinations émergentes dans les années àvenir pour le tourisme d’affaires.

Près de 210000 voitures seront louées cet été pourles vacances à travers toute la France. Selon labranche loueurs du Conseil national des profession-nels de l’Automobile (CNPA), louer une voiture est sou-vent plus économique qu’utiliser son propre véhiculeou se déplacer en train ou en avion. Elle illustre sonpropos avec une étude de trois scenarii comparatifspour une semaine de vacances en août : la Provenceet la Camargue pour un couple d’Alsaciens ; les plagesdu bassin d’Arcachon et des Landes pour une familleparisienne ; la côte bretonne entre copains lillois(6 personnes). À titre d’exemple, le déplacement etle séjour du scénario n° 2 reviennent respectivementà 761,08 € (utilisation de la voiture personnelle), à689,80 € (voiture de location), à 677,50 € (train+ voiture de location) et à 814,82 € (avion + voiturede location). Source : www.louerunvehicule.fr

KDS, qui se présente comme le leader européendes solutions logicielles de gestion des déplacementsprofessionnels en ligne, annonce les résultats de sonenquête internationale réalisée sur Internet en mai2007sur la gestion des notes de frais. Les résultats fontapparaître qu’elles sont gérées manuellement dans 63%des entreprises mondiales. Au-delà de l’utilisation deses solutions intégrées, KDS conseille aux entreprisesla mise en place de quelques règles et bonnes pra-tiques qui peuvent les aider à mieux gérer leurs dépensesde déplacement et leurs notes de frais. www.kds.com

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15La Gazette Officielle du Tourisme

risme jeune. L’éditiongarde néanmoins sa place,signale Jean-FrançoisPouget, directeur du mar-keting et de la commu-nication. Un nouveautopo-guide de randonnéepédestre et le topo-guideVTT complètent unegamme qui donne tout sonsens à un «positionnementrénové de la destination ».

INITIATIVESBon planDepuis le 25 mai, lecomité départemental dutourisme de l’Ainest asso-cié à Météo France pourproposer, en plus des infor-mations concernant lesprévisions météo, quel-ques bons plans renou-velés à intervalle régulieret sélectionnés parmi lesoffres touristiques propo-sées par le CDT sur sonsite : www.ain-tourisme.com (composer le 089268 02 01, puis sélection-ner le 6).

Loisir pêcheLa Fédération nationalede la pêche en Francelance une campagne depublicité dans la pressemagazine. En s’adressantaux femmes, aux enfants,à la famille et aussi auxcouples, la campagne visele recrutement de pêcheurs

« nouvelle génération » enfaisant passer le messageque la pêche est un loi-sir accessible à tous.

MANIFESTATIONSSymposium sur l’eauSoixante pays sont repré-sentés au IXe Symposiuminternational de l’eau quise tient au palais des fes-tivals de Cannes du 26 au28 juin 2007. Plus d’unecentaine de conférencesréparties en dix-huit ses-sions portant sur desthèmes majeurs de l’eau,de l’environnement et dudéveloppement durablesont ouvertes aux pro-fessionnels et au grandpublic pour présenter lesinnovations du secteur,les évolutions du mar-ché et ouvrir de nouvellespistes de réflexion pluri-disciplinaires. Le Sym-posium international del’eau met à l’honneur cetteannée le département dela Réunion.

Saison d’été très animéeFrance Stations Nau-tiques annonce une sai-son d’été très animée avecnotamment le Tour deFrance à la voile quis’élancera de Dunkerquele 30 juin et le Cham-

N° 1908 – 27 juin 2007 brèves ▲

RENDEZ-VOUSLa 17e édition de l’université d’été du tourisme

rural se tiendra à Saverne (Bas-Rhin) les 18, 19 et20 septembre 2007 autour du thème : « Destinationcampagne, construisons ensemble nos territoires tou-ristiques ». Séances plénières, ateliers, visites deterrain et mini-conférences animés par des profes-sionnels permettront d’échanger sur la nécessité derenouveler l’offre du tourisme rural pour se positionnersur les marchés, de travailler l’identité et l’imagedes territoires, d’inventer une gouvernance localeréunissant le public et le privé, les professionnels etles habitants. Inscriptions en ligne et programmesur www.source.asso.fr

Le groupe Liaisons, organisateur du MIT Inter-national, l’Association pour le salon mondial dutourisme (SMT) et Exposium, organisateur du SMTet de Ailleurs en France, lancent le Salon interna-tional du tourisme MAP-Le Monde à Paris. Il ras-semblera (du 13 au 17 mars 2008, à Paris-Expo, portede Versailles, Hall 4) le tourisme outgoing, inco-ming et multicibles. Les deux premiers jours serontconsacrés aux professionnels français et étrangers,les trois derniers jours seront ouverts au grand public.Le Hall 3 sera réservé aux constructeurs d’autocarset aux équipementiers qui accueilleront leurs visi-teurs exclusivement professionnels pendant les cinqjours. L’équipe sera composée, entre autres, d’ArletteAlphaize-Furet, commissaire général, et de GérardDuport, directeur commercial. Le salon proposeraun village instant@net dédié aux prestataires desnouvelles technologies, des colloques et des confé-rences pour le grand public et pour les profession-nels français et étrangers. Quinze mille visiteursprofessionnels français et étrangers et 100 000 visi-teurs grand public sont attendus. Ouverture prochainedu site : www.lemondeaparis.com

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L’Association internationale des villes francophones de congrès annonce la naissance du club des utili-sateurs des centres de congrès AIVFC. Cinquante et une villes sont membres de l’association.

Le site www.1001salles.com est dédié à l’organisation d’événements professionnels et privés. Le por-tail recense les établissements à louer (4 500 lieux en France, mais aussi en Belgique, en Suisse et bientôten Espagne et au Maroc) et les prestataires de services (traiteurs, agences événementielles, fleuristes…).

Le nouvel espace pédagogique de Marineland, créé en mars 2007, poursuit une mission de sensibilisa-tion des espèces. Des ateliers pédagogiques sont proposés aux scolaires, de la maternelle au lycée, afind’intéresser les jeunes générations à l’avenir de l’écosystème marin.

pionnat de France demotonautisme dont uneétape est prévue à Fré-jus les 25 et 26 août.Premier événement natio-

nal à ouvrir la saison, lesChampionnats de Francesubaquatiques se sontdéroulées du 22 au 24 juinà Thonon-les-Bains.

16 La Gazette Officielle du Tourisme

À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan qui s’estdéroulée le 8 juin, la branche française de l’association WWF a pré-senté un programme sur trois ans portant spécifiquement sur laMéditerranée, doté de 250000 €, en partenariat avec l’Institut océa-nographique Paul Ricard. La Méditerranée ne représente que 0,7 %de la surface des océans, mais constitue un réservoir majeur debiodiversité, avec 28 % d’espèces qu’on ne trouve pas ailleurs. Elleabrite notamment 19 des 80 espèces connues de cétacés. Le pro-gramme vise en priorité la lutte contre les pollutions marines : unmillion de tonnes d’hydrocarbures sont déversées chaque année enMéditerranée, soit l’équivalent de 50 Erika, du fait des dégazagesdes bateaux. Le partenariat (qui implique aussi la Fondation Nico-las Hulot) poursuivra les efforts engagés depuis 1999 par le WWFen faveur du rorqual commun, deuxième plus gros animal au mondeaprès la baleine bleue.La Méditerranée est également menacée par la pression humaineavec près d’un touriste sur trois résidant sur ses côtes. Un volet dupartenariat veut encourager un tourisme moins dévoreur d’espacesnaturels. Il s’agit d’organiser des actions de formation auprès desgestionnaires touristiques et des populations locales, notammenten Croatie, nouvel Eldorado pour les opérateurs.La Journée mondiale de l’océan a été initiée par des associations aprèsle Sommet de la terre de 1992 pour sensibiliser le public à unegestion respectueuse de l’océan et de ses ressources.

L’ouverture prochaine d’un portail de cyber-visite des plagesde France, www.plagesdefrance.eu, est annoncée sur le site www.plageo.net. « Le tour des plages en 80 clics » en « TGV » (TourGuidé Virtuel 360°) interactif permettra de mettre en scène le tou-risme des bords de mer et des plages d’eaux douces et de le posi-tionner sur la toile mondiale. En quelques clics, iI sera ainsi pos-sible de choisir aisément son lieu de baignade et les diverses activitésproposées.

La 3e journée des assises départementales des loueurs en meu-blés s’est tenue le 5 juin à Mugron dans les Landes. Avec plus dedix mille meublés classés et visités depuis 1990, date de la miseen place du service, les Landes sont un des départements pilotesau niveau national en matière de classement des meublés de tou-risme avec l’Hérault et les Hautes-Alpes. Le comité départementaldu tourisme poursuit depuis quinze ans une politique active de miseen avant des meublés de tourisme qui se positionnent, en capacitéd’hébergement, au 2e rang des hébergements touristiques derrièrel’hôtellerie de plein air. Les moyens techniques pour mettre enavant l’offre classée et labellisée auprès des touristes potentiels ontété renforcés via le site Internet du CDT. Ce site www.tourisme-landes.com a été classé en 2006 parmi les dix meilleurs sites detourisme institutionnels en France (classement ARDESI – Associa-tion régionale pour le développement de la société de l’informa-tion en Midi-Pyrénées), souligne le CDT dans un communiqué.Afin de positionner l’offre d’hébergement qualité sur les différentesfilières ciblées, un travail de rapprochement a été mené avec lafilière pêche, la filière rando, la filière vitivinicole et la filière Tou-risme & Handicap. Enfin, des actions spécifiques sont promues viales supports de promotion du CDT dans le cadre de la Coupe du mondede rugby : repérage d’hébergement proches de Bordeaux, sur lenord des Landes : accueil spécifique, accompagnement au stade…

APPELS D’OFFRESET PROJETS

– Éts public du musée du quai BranlyObjet du marché : prestations ico-nographiques pour les activitésdu musée du quai Branly.Date limite de réception des offres :4 juillet 2007.Tél. : 0156617047

– Ministère de la Culture et de laCommunicationObjet du marché : organisationmatérielle du colloque intitulé « Lesjournées d’économie de la cul-ture 2007 » consacré au travailartistique dans l’économie de lacréation : « enjeux de protectionet valorisation, perspectives derégulation ». Ce colloque aura lieudu 11 au 12octobre 2007 au centreGeorges Pompidou.Date limite de réception des offres :16 juillet 2007.Tél. : [email protected]

– Commune de Riscle (32)Objet de la délégation : gestion etexploitation des gîtes communaux.Date limite de réception des offres :19 juillet 2007.Tél. : 0562697010

– Syndicat mixte d’aménagementet de gestion du Parc naturel régio-nal du Vexin françaisObjet du marché : étude pré-opé-rationnelle pour la création de lavoie verte « La Boucle du Vexinfrançais et ses connexions ».Date limite de réception des offres :20 août 2007.Tél. : 0134486610

– Mairie de Dordives (45)Objet de la consultation : exploi-tation de la base de loisirs com-munale.Date limite de réception des offres :11 septembre 2007.Tél. : 0238898635

N° 1908 – 27 juin 2007perspectives