LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

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Photo : NewPress DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2016 - 6 SAFAR 1438 - N° 7940 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Anep n° 432 513 - Le Soir d’Algérie du 06/11/2016 l 57 e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE MIRA ABDERRAHMANE, CHEF DE L’EX-WILAYA III HISTORIQUE Un héros sans sépulture Contribution Par Mira Tarik (P. 8 et 9) l L’INTERSYNDICALE REVIENT À LA CHARGE Grèves cycliques et rassemblements à partir du 21 novembre PAGE 5 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l LE MSP ET LES PROCHAINES LÉGISLATIVES Leur transparence est de la «seule responsabilité du pouvoir» l Le président du MSP estime que la transparence des élections, à commencer par les prochaines législatives auxquelles le mouvement a décidé de participer, relève de la «seule responsabilité du pouvoir». Des élections qui, en cas de leur régularité, constitueront, selon lui, un «nouveau départ pour protéger le pays et son avenir». PAGE 4 l OULD ABBÈS RÉPOND À BELKHADEM : «Le patron, c’est moi !» l Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, a présidé, hier samedi, à l’hôtel El-Aurassi, à Alger, sa première grande manifestation ponctuée par sa première conférence de presse. L’occasion pour lui de dévoiler sa véritable «prise en main» et de faire quelques grandes annonces qui marquent le début effectif de son règne sur le premier parti du pays. «Le patron au FLN, c’est moi !» lancera-t-il d’emblée à l’adresse de Abdelaziz Belkhadem. PAGE 3 l CONSTRUCTION D’UN MUR À LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE L’Algérie ceinture ses frontières l SON LANCEMENT OFFICIEL A EU LIEU HIER La Fondation Colonel Amirouche est née l L’Algérie a finalement décidé d’opter pour un «système» radical en vue de mieux gérer les problèmes qui découlent de l’immensité de ses frontières. Après la construction, avérée, d’un mur avec le Maroc, elle entreprend actuellement la construction d’une autre muraille, aux frontières libyennes et tunisiennes, cette fois-ci pour mettre fin aux menaces d’infiltrations terroristes. PAGE 3 l La salle de conférences du musée du Moudjahid de Tizi-Ouzou s’est avérée exiguë pour contenir les nombreux invités venus assister au lancement officiel, dans la journée d’hier, de la Fondation Colonel Amirouche. PAGE 3

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DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2016 - 6 SAFAR 1438 - N° 7940 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58Anep n° 432 513 - Le Soir d’Algérie du 06/11/2016

l 57e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE MIRA ABDERRAHMANE, CHEF DE L’EX-WILAYA III HISTORIQUE

Un héros sans sépultureContribution

Par Mira Tarik (P. 8 et 9)

l L’INTERSYNDICALE REVIENT À LA CHARGE

Grèves cycliques etrassemblements à

partir du 21 novembrePAGE 5

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

l LE MSP ET LES PROCHAINESLÉGISLATIVES

Leur transparenceest de la «seuleresponsabilitédu pouvoir»

l Le président du MSP estime que la transparence des élections, à commencer par lesprochaines législatives auxquelles le mouvement a décidé de participer, relève de la

«seule responsabilité du pouvoir». Des élections qui, en cas de leur régularité,constitueront, selon lui, un «nouveau départ pour protéger le pays et son avenir».

PAGE 4

l OULD ABBÈS RÉPOND À BELKHADEM :

«Le patron,c’est moi !»l Le nouveau secrétaire général du Front de libérationnationale, Djamel Ould Abbès, a présidé, hier samedi, à

l’hôtel El-Aurassi, à Alger, sa première grandemanifestation ponctuée par sa première conférence depresse. L’occasion pour lui de dévoiler sa véritable «priseen main» et de faire quelques grandes annonces quimarquent le début effectif de son règne sur le premierparti du pays. «Le patron au FLN, c’est moi !» lancera-t-il

d’emblée à l’adresse de Abdelaziz Belkhadem.PAGE 3

l CONSTRUCTION D’UN MUR ÀLA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE

L’Algérieceinture sesfrontières

l SON LANCEMENT OFFICIEL A EU LIEU HIER

La FondationColonel

Amiroucheest née

l L’Algérie a finalement décidé d’opterpour un «système» radical en vue de

mieux gérer les problèmes qui découlentde l’immensité de ses frontières. Après laconstruction, avérée, d’un mur avec leMaroc, elle entreprend actuellement laconstruction d’une autre muraille, auxfrontières libyennes et tunisiennes, cettefois-ci pour mettre fin aux menaces

d’infiltrations terroristes.PAGE 3

l La salle de conférences du musée du Moudjahid de Tizi-Ouzou s’estavérée exiguë pour contenir les nombreux invités venus assister au lancement

officiel, dans la journée d’hier, de la Fondation Colonel Amirouche. PAGE 3

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Un jour, un sondage

OUI : 5%

NON :93,4%

S. OPINION : 1,7%

Résultat sondage

Pensez-vous que les Algériens commencent à s’in-téresser aux prochaines élections législatives ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que Riadh Mahrez a une chancede figurer dans le Top 5 du Ballon d’Or de

cette année ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Micro-émeutesOn semble de plus en plus craindre une explo-

sion sociale. Grèves. Manifestations.Revendications diverses. Le rythme s’accélèredangereusement. Tout cela devrait logiquementdécouler de la chute du prix du pétrole, lequelpétrole avait la vertu de procurer des moyensfinanciers pour acheter la paix sans trop se fou-ler. Et maintenant que les caisses sont vides, çadevrait déflagrer... Immanquablement.Théoriquement... En réalité, à cause des injus-tices sociales, nous sommes le pays qui doit cer-tainement détenir haut la main le record dumonde des micro-émeutes. Elles se comptent parcentaines dans l'année. Pour l’eau. Le logement.Le chômage. Le piston.

Seulement, ces émeutes sont atomisées,comme miniaturisées. Mais additionnées lesunes aux autres, ça ferait un big one social.

A. [email protected]@yahoo.fr

L’usine de fabrication de gants chirurgicaux, inaugurée par leL’usine de fabrication de gants chirurgicaux, inaugurée par lePremier ministre Sellal en juillet dernier à Oum-El-Bouaghi,Premier ministre Sellal en juillet dernier à Oum-El-Bouaghi,est en passe de réaliser une première du genre dansest en passe de réaliser une première du genre dansl’économie nationale. En effet, malgré son jeune âge,l’économie nationale. En effet, malgré son jeune âge,cette unité est en train de rafler d’importants marchéscette unité est en train de rafler d’importants marchésauprès des établissements de santé publique.auprès des établissements de santé publique.

La police préfèreBMW

La marque BMW a toujours la coteauprès des motards de la DGSN

(Direction générale dela Sûreté nationa-

le). En effet, onapprend que cetorganisme desécurité vaacheter 500

motos auprès dela marque alle-mande. Montantde la transaction :

9 157 200,00euros.

ERISCOOPERISCOOPDimanche 6 novembre 2016 - Page 2

[email protected]

Le DSP devant la justice Le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Sétif a

comparu, pour la deuxième fois consécutive, lundi, devant le juge d’ins-truction près le tribunal de Sétif dans le cadre d’une affaire d’octroi «illé-gal» de 53 agréments d’officines pharmaceutiques.

En effet, devant la fin de non-recevoir, et ce, en dépit d’une premièreconvocation devant le juge d’instruction, en juin, les plai-gnants, qui ont eu gain de cause auprès des différentes ins-tances juridiques, à savoir le tribunal administratif en datedu 21/10/2014 ainsi que le conseil d’Etat en date du21/05/2015 et du 18/02/2016 et après la non-exécution desdécisions de justice et des arrêts définitifs, ont relancé l’affai-re pour faire appliquer les lois. Le 3 juillet 2016, la DSP asigné un arrêté portant le n°124 stipulant l’annulationde la liste nominative en donnant aux pharmaciens undélai de trois mois (le 3 octobre 2016) pour la fermetu-re des officines.

Cependant, un mois après la fin du délai, lespharmacies étaient toujours en activité au granddam des plaignants qui ont saisi une deuxième foisla justice. «Pis encore, le tableau de garde du moisd’octobre n’a pas prévu la suppression des phar-macies qui doivent baisser rideau.»

Des contrats faramineux

SOIT DIT EN PASSANTSO IT D IT E N PA SSA NT

I l est des jours comme ça où alors quedans un calme comme je les aime, jesuis totalement plongée dans mes pen-

sées, une voix stridente derrière de haut-parleurs se met en tête de perturber maréflexion.

Par ma fenêtre grande ouverte me par-vient le son désagréable de quelqu’un quime donne la forte impression de vivre aucœur d’un cirque en mal de représentation.

La voix stridente qui harangue la fouleexplose au bas de la ville avant d’allerchercher les hauteurs de cette dernière.

S’il m’arrive, régulièrement, d’ignorerqui éprouve ce besoin pressant d’exploserles tympans d’une partie de la cité, je suis,

par contre, convaincue que cette caco-phonie ne peut pas s’organiser sans l’au-torisation de Monsieur le maire. Et il fautdire qu’en termes de fiesta et de décora-tion pourries, celui d’Alger-Centre nemanque pas d’imagination. Quand cela sepasse un vendredi, on se demande qui dela mosquée ou de la musique diffusée àgrands coups de sono va remporter la par-tie.

Car il faut dire que la mosquée du coinqui fait, régulièrement, des siennes en rap-pelant à l’ordre les fidèles réticents nemanque pas de souffle non plus. J’avouene jamais réussir à m’expliquer ou à com-prendre en quoi il est utile que des imams

s’égosillent pour convoquer les riverains àfaire œuvre de foi. Dans des capitalescomme Istanbul où l’on ne compte plus lesimpressionnants minarets, on entend toutjuste l’appel à la prière. Sans doute y esti-me-t-on que les fidèles n’ont aucunementbesoin qu’on les rappelle à leur devoir reli-gieux et sans doute aussi que personnen’a à communier et se prosterner soussommation.

Question : est-ce qu’il sera possible, unjour, de prier, sereinement, en silence ou, àtout le moins, à voix basse ? Pourquois’imposer, de façon aussi criante, entre leCiel et ses sujets ? Il paraît que ce ne sontpas de vrais imams qui se martyrisent les

cordes vocales mais un enregistrementaudio qui fait le travail à leur place. Sansvouloir heurter l’armée de bigots qui voit,en l’ostentation, un moyen efficace de diresa soumission à l’Eternel, je pense que cegenre d’effusion dérange la bonne foi !

M. B.

Par Malika [email protected]

Prier en silence, c’est mieux !

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE3

Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Lesinformations circulent avec forcedétails tout comme cela avait été lecas durant tous les longs mois qu’aduré l’édification de la muraille àl’ouest du pays. Ainsi apprend-on, lesresponsables du projet ont commencéà creuser, il y a plusieurs semainesdéjà, une tranchée de 3 mètres de pro-fondeur sur un parcours de 365 km.

Selon les informations que nousdétenons, l’opération se serait ache-vée et suivie par la construction d’unmur dont la hauteur avoisine les 8 m.Ce mur de séparation, doit-on le préci-ser, concerne la bande frontalière avecla Tunisie, un pays soumis à une fortepression des éléments terroristes deDaesh pouvant constituer une menacepour l’Algérie.

Ces terroristes sont, comme on lesait, en provenance de Libye essen-tiellement, ce qui a poussé les autori-tés algériennes à décider de ceinturerégalement la bande frontalière avec cepays en proie à une situation chao-tique.

Les détails de cette entreprise nesont pas disponibles pour le moment,mais à en croire les informations distil-lées par des médias américains(comme CNN) qui semblent suivre deprès la situation, la décision a été arrê-

tée par le ministère algérien de laDéfense pour éviter l’infiltration deséléments de l’organisation terroristeDaesh et endiguer par là même lephénomène du trafic d’armes et de lacontrebande.

Toutes ces informations n’ont sou-levé à aucun moment des commen-taires de la part des autorités algé-riennes. Bien au contraire, des médiasréputés proches du pouvoir ont pris encharge le dossier en mettant en avantdes arguments sécuritaires et en ren-dant même publiques des photos deces murailles. Exactement commecela avait été le cas avec l’affaire dumur construit à la frontière marocaine.Avec le temps, ce projet, qui avait faitcouler tant d’encre, a fini par livrer tousses secrets. L’on sait, à présent, quece mur a été construit par les Algériensau moment où les marocains édifiaientune muraille similaire de leur côté.

Au cours de l’année précédente,les autorités marocaines avaient misen place une clôture de plus de 159km de long pour, disait-on, «protégerle Maroc contre les terroristes, le traficde drogue, la contrebande et l’immi-gration clandestine»… Au mêmemoment, l’Algérie, débordée par lephénomène de la contrebande etmenacée par l’infiltration d’éléments

terroristes, entreprenait de creuserdes tranchées de 7 m de long et 8 mde profondeur. Très vite, elle a entre-pris de construire le fameux mur quis’érigeait en même temps côté maro-cain. Un projet colossal, qui a pris fin ily a quelques mois à peine avec lamise en place supplémentaire d’uneclôture géante de fil barbelé électrifié.

Selon les informations que nousavons obtenues, cette opération aimmédiatement permis de constaterune diminution du taux de trafic dansla région. «L’Algérie, nous dit-on,n’avait d’autre choix que de ceinturerses frontières, trop vastes, tropporeuses, pour résister plus long-temps aux pressions externes.

De cette manière, cela permettraaux forces de l’ANP, mobilisées demanière incroyable, de souffler.»

A. C.

CONSTRUCTION D’UN MUR À LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE

L’Algérie ceinture ses frontières

L’Algérie veut réduire l’infiltration des djihadistes sur son territoire.

L’Algérie a finalement décidé d’opter pour un «systè-me» radical en vue de mieux gérer les problèmes quidécoulent de l’immensité de ses frontières. Après laconstruction, avérée, d’un mur avec le Maroc, elle entre-prend actuellement la construction d’une autre muraille,aux frontières libyennes et tunisiennes, cette fois-ci pourmettre fin aux menaces d’infiltrations terroristes.

La très forte pression exercée par les troupes de l’ANP,depuis deux ans maintenant, sur les groupes terroristes àtravers l’ensemble du pays s’avère, depuis le début decette année particulièrement, insoutenable pour les rési-dus d’Al-Qaïda au Maghreb et les récents «convertis» audjihadisme prôné par Abou Bakr Al Baghdadi. Région quia singulièrement focalisé l’attention depuis le mois d’aoûtdernier, l’est du pays a, ainsi, été ce week-end le terraind’exécution d’une opération par un détachement de l’ANPqui a abouti à celui que le ministère de la Défense natio-nale présente comme étant un des plus dangereux terro-ristes dans cette partie du pays. Dans un communiqué misen ligne vendredi en fin d’après-midi, le MDN affirme, eneffet, que des éléments de la 5e Région ont tendu une

embuscade, en milieu de journée de vendredi, à deux ter-roristes au lieudit Mechtet-Bou-Ghoula, cinq kilomètres ausud-est d'El-Aouana, près de Jijel. L’identification descorps des deux terroristes a permis d’établir qu’il s’agissaitde Gh. Samir, connu sous le pseudonyme d’Abou Haroun,qui a rallié les groupes terroristes en 1994, et B. Houcine,alias Abou Bakeur. Deux armes, des kalachnikovs, et desmunitions ont été récupérées à l’issue de cette opérationdans une région du pays - de Constantine au littoral Est -où la traque des éléments du groupe ayant, dit-on, fait allé-geance à Daesh et dont l’un des chefs, Abou Doujana,Saddek Hebbache de son vrai nom, a été éliminé il y atrois semaines maintenant.

A. M.

L’OPÉRATION S’EST DÉROULÉE VENDREDIDeux terroristes, dont un «vétéran», éliminés à Jijel

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OULD ABBÈS RÉPOND À BELKHADEM :

«Le patron, c’est moi !»

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Aune question relative au statut de l’an-cien chef de gouvernement au sein duFLN, Ould Abbès répondra, en effet,comme suit : «Avec AbdelazizBelkhadem, j’ai eu un entretien télé-phonique il y a quelques jours de cela.Nous avons convenu de nous voiraprès son retour d’un voyage, medisait-il. Mais entre-temps, j’ai été sur-

pris par ses déclarations, notammentses propos malveillants. On ne fait pasdu neuf avec un tissu râpé, affirmait-il.S’il faisait allusion à l’âge, je lui répondsqu’à 74 ans lui, aussi, il n’est pas vrai-ment loin (…)»

Pour Djamel Ould Abbès, il n’y apas de «super-dissident» etBelkhadem ne sera pas traité commetel. «Le Président Bouteflika l’avait

honoré par une nomination au gouver-nement comme moi je l’étais endécembre 1999. Il l’a même glorifié pard’autres nominations à d’autres fonc-tions par la suite (…) Moi, j’ai un princi-pe. Les décisions du président de laRépublique ne se discutent pas», ajou-tera encore Ould Abbès en allusion aufameux décret présidentiel «bannis-sant» Belkhadem de toutes les institu-tions ainsi que du parti, le FLN.

Plus explicite, Ould Abbès poursui-vra encore. «Il n’y a pas de front entremoi et Belkhadem. Mais le débat entrelui est moi est définitivement clos. Nousnous sommes entendus sur une chose,et j’ai entendu autre chose par la suite.Soyons sérieux ! Vous voulez quej’avale des couleuvres ? Eh bien , c’estmal me connaître. Je ne vais avaler ni

couleuvres, ni boas, ni même de petitsserpents. Je le dis sans l’insulter mais ilfaut qu’il sache définitivement que lepatron, c’est moi.» On ne peut être plusclair : les contacts avec AbdelazizBelkhadem appartiennent désormaisau passé, et ce, contrairement àd’autres figures emblématiques dumouvement des «redresseurs».

Le SG du FLN l’affirme même :«Pourquoi focaliser uniquement surBelkhadem ? Et Abdelaziz Ziari, cen’est pas un militant ?» Il citera égale-ment d’autres personnalités avec qui ila eu des contacts et des réponsesfavorables, comme Salah Goudjil,Abdelkrim Abada, Mohamed Bourzam,Mohamed Séghir Kara, ou encoreKassa Aïssa et Boualem Djafar, tousdeux délégués par Abderrahmane

Belayat. Hier samedi, à l’hôtel El-Aurassi, Ould Abbès réunissait toutel’élite du parti. En l’occurrence, l’en-semble des ministres en exercice, unequinzaine, en plus du secrétaire géné-ral de la présidence, Heba El Okbi, et leconseiller Benameur Zerhouni, lesdeux groupes parlementaires au Sénatet à l’APN, dont son président, LarbiOuld Khelifa, les membres de la com-mission «études et prospective» prési-dée par le ministre de l’Agriculture,Abdesselam Chelghoum, ainsi que les120 mouhafedhs du parti. A l’ordre dujour, deux points essentiels : le pro-chain passage au Parlement de la loide finances 2017 et les prochainesélections législatives.

La consigne était claire, s’agissantde la loi de finances et des autres loisd’ailleurs : «Vous êtes des parlemen-taires. Le débat est libre mais, s’agis-sant du vote, vous ne devez jamaisoublier que ce projet de loi est celui duPrésident Bouteflika. La discipline parti-sane doit primer sur toute autre consi-dération.» Devant les cadres du partiréunis, puis, par la suite, en conférencede presse, Ould Abbès insistera lon-guement sur un fléau qui a pollué laclasse politique et les élections enAlgérie ces dernières années : «l’ar-gent sale».

«J’ai des dossiers et je prendraides mesures très sévèresdans les prochains jours »

Le nouveau patron du FLN jetteraun gros pavé dans la mare : «L’argentsale, ce qu’on appelle la chkara, estdevenu un véritable fléau. Ils ont sali leparti et le drapeau ! Même du temps duparti unique cela n’existait pas.» Il ajou-tera que ce phénomène a pris de l’am-pleur lors des élections de 2012 mais ilsurprendra encore par cette annonce :«J’ai eu des informations très graves àce sujet et, très prochainement, je pren-drai des mesures très sévères. Quetous sachent qu’avec Ould Abbès, lachkara, c’est fini ! Les listes parallèlesaussi, d’ailleurs.» Le parton du FLNaffirmera, également, qu’il saisira lesservices compétents à ce sujet.

K. A.

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni etson prédécesseur, Cherif Abbès, le wali et le P/APWde Tizi-Ouzou, Belayat chef de file de l’une des ailesdes redresseurs du FLN, des anciens ministres telsque Meziane Cherif, Cherif Rahmani ont assisté à lacérémonie aux côtés des figures emblématiques de laRévolution telles que Djamila Bouhired, Yacef Saadi,le commandant Azzedine, Salah Goudjil et d’autres.De nombreux compagnons d’armes du colonelAmirouche encore en vie et qui ont servi à ses côtésau PC de la wilaya III historique ainsi que des ancienscombattants de la wilaya IV figuraient parmi les invitésparmi lesquels de nombreux représentants d’organi-sations locales de fils de chahids. Invité surprise, lechanteur Takfarinas qui a interprété à capella YellisAbemjahed (la fille du chahid). Un chant de circons-tance puisé de son répertoire qui a ému l’assistance.Dans son discours inaugural, le fils du colonelAmirouche, Nordine Aït Hamouda a placé la cérémo-nie sous l’angle de l’hommage à tous les martyrs dela Révolution. Particulièrement aux compagnonsd’armes et aux proches collaborateurs du colonel

Amirouche, citant le défunt Rachid Adjaoud quidevait, n’était son décès survenu il y a peu de temps,présider la fondation, le général-major HocineBenmaâlem et Si Sadi Nath Ouabane. L’orateur ren-dra un hommage appuyé au successeur du colonelAmirouche à la tête de la wilaya III historique,Abderrahamane Mira, à l’occasion de la commémora-tion, prévue aujourd’hui, dimanche, de la disparitionde ce dirigeant de la Révolution. Sur les objectifs dela Fondation, son fondateur et initiateur principal diraque celle-ci «est vouée à la préservation et à la trans-mission de la mémoire de la Révolution aux généra-tions futures promettant de s’investir avec d’autresfondations qui portent les mêmes objectifs commecelles des wilayas 3 et 4 déjà existantes, à la péren-nisation de l’esprit de novembre et du Congrès de laSoummam ainsi qu’à la valorisation de la Révolutionalgérienne qui a été un exemple pour les peuples duSud.»

Ces deux fondations doivent relancer le débatavec les institutions de l’Etat sur le sort des sépul-tures des moudjahidine non encore trouvées, à l’ins-tar de celle de Abderrahmane Mira, suggérera le filsdu colonel Amirouche qui, évoquant le sort réservéaux dépouilles des colonels Amirouche et Si L’Houès,demandera que l’Etat algérien présente ses excusesofficielles. «Il faut que l’Etat algérien demande pardonpour l’offense faite à ces deux dirigeants de laRévolution et au sort qui a été réservé à leursdépouilles qui est une seconde mise à mort». Invité à

prendre la parole, Tayeb Zitouni a salué la naissancede la Fondation Amirouche. Promettant d’apportertoute l’aide nécessaire à cette Fondation, pour la réa-lisation de ses objectifs, le ministre des Moudjahidines’est dit favorable pour une écriture sans tabous del’histoire, répondant ainsi au souhait formulé et à l’ap-proche proclamée par les initiateurs de la FondationAmirouche. Après Tayeb Zitouni, c’était au tourd’Ouali Aït Ahmed ex-secrétaire de PC de la wilaya IIIhistorique de prendre la parole. Il sera suivi aupupitre, par Cherif Abbès, ex-ministre desMoudjahidine, de Salah Goudjil qui a témoigné de lamission effectuée par le colonel Amirouche, à lademande du CCE, dans les Aurès (wilaya 1) suite à lanon participation de cette dernière au Congrès de laSoummam. Salah Goudjil remettra un lot de photosmontrant le colonel Amirouche avec les moudjahidinedes Aurès.

Invité à son tour à prendre la parole, Tarek Mira asalué la naissance de la Fondation Amirouche dont ildit partager les objectifs. «Je m’engage dans lesobjectifs explicites de la Fondation qui consistent àremettre en perspective l’appel du 1er Novembre et laCharte de la Soummam», dira l’ex-député du RCD quia souligné l’importance des autres objectifs que sesont assignés ses initiateurs. Ces derniers promettentde réaliser un spectre d’objectifs de portée socioéco-nomique et politique mais dont le point focal restel’histoire.

S. A. M.

La salle de conférences du musée duMoudjahid de Tizi-Ouzou s’est avérée exi-guë pour contenir les nombreux invitésvenus assister au lancement officiel,dans la journée d’hier, de la FondationColonel Amirouche.

SON LANCEMENT OFFICIEL A EU LIEU HIER

La Fondation Colonel Amirouche est née

Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationa-le, Djamel Ould Abbès, a présidé, hier samedi, à l’hôtel El-Aurassi, à Alger, sa première grande manifestation ponctuée parsa première conférence de presse. L’occasion pour lui de dévoi-ler sa véritable «prise en main» et de faire quelques grandesannonces qui marquent le début effectif de son règne sur le pre-mier parti du pays. «Le patron au FLN, c’est moi !» lancera-t-ild’emblée à l’adresse de Abdelaziz Belkhadem.

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Le Soird’Algérie Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 4Actualité

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Et dans lecas contraire, a averti, hier samedi, AbderezzakMakri, qui animait une conférence de presse pourfaire part des résolutions de la session extraordi-naire du conseil consultatif national du mouve-ment, dont, notamment la décision de participeraux prochaines élections, le pouvoir fera «seul»face à une crise qui est là, s’en référant au projetde loi de finances 2017 qui «ne prévoit que 10 000postes d’emploi à créer, loin de la grande arithmé-tique brandie par le passé». Selon Makri, pour quison mouvement, comme c’est le cas de la quasi-totalité de l’opposition, a opté pour la participationaux prochaines élections législatives, «il n’y a pasd’autre idée, d’autre vision», la politique de la chai-se vide étant, a-t-il estimé, «contreproductive» et

ferait le jeu du pouvoir. Pourtant, a-t-il fait remar-quer, «en l’état actuel de la crise dans laquelle sedébat le pays, il est recommandé d’élargir la basede la gouvernance». Et de relever, comme poursignifier que le pouvoir escomptait, via la loi portantrégime électoral, le boycott de l’opposition, que cemême pouvoir a été «indifférent» à toutes les ini-tiatives que son propre parti en particulier ou l’op-position en général ont eu à émettre ces dernièresannées. Et d’asséner que c’est «le pouvoir qui estcontre le consensus», et pas l’opposition qui a un«discours responsable et clair basé sur un projettout aussi clair visant l’intérêt général et pas celuides personnes».

Une opposition, a tenu à répliquer Makri, qui«ne s’est pas implosée» contrairement à ce que

d’aucuns soutiennent, dont «le rêve ne s’est pasainsi réalisé», estimant que celle-ci a réussi à«pacifier la vie politique nationale», et fait désor-mais montre de plus de «cohésion pour le seul etunique intérêt du pays».

Affirmant que son mouvement laisse la porteouverte à d’éventuelles listes électorales com-munes, le soin étant laissé aux instances localesdu parti pour l’opportunité d’une telle démarche, leprésident du MSP n’a pas manqué de réitérer sonidée d’un gouvernement «d’union nationale issud’élections législatives libres et transparentes».

Et d’avertir que son parti «n’est pas deman-deur» de postes dans l’exécutif, affirmant, dansune allusion on ne peut plus claire à son prédéces-seur Bouguerra Soltani qui ne cesse de plaider lecome-back du mouvement dans le giron du pou-voir. «L’ère de la simple figuration pour des intérêtspersonnels est révolue au MSP», a soutenu Makriqui, acculant davantage son prédécesseur sans lenommer, dit «préférer un cadre d’un autre partid’un autre bord idéologique, mais patriote et natio-naliste qu’un camarade du mouvement qui n’ad’yeux que pour ses intérêts personnels».

Pour ce qui caractérise, ces jours-ci, la scènepolitique nationale, entre autres le départ deAmmar Saâdani de la tête du FLN et son rempla-cement par Djamal Ould Abbès, le cinquième man-dat présidentiel évoqué par ce dernier, le présidentdu MSP a affirmé que «cela ne nous concernepas», considérant que «le système s’occupe delui-même» et que «c’est lui qui a besoin de nous etpas le contraire».

M. K.

LE MSP ET LES PROCHAINES LÉGISLATIVES

La transparence est de la «seule responsabilité du pouvoir»

Le président du MSP estime que la transparence des élections, à com-mencer par les prochaines législatives auxquelles le mouvement a déci-dé de participer, relève de la «seule responsabilité du pouvoir». Des élec-tions qui, en cas de leur régularité, constitueront, selon lui, un «nouveaudépart pour protéger le pays et son avenir».

Lors d’une conférenceanimée hier au siège deAhd 54, le président duparti, Ali Fawzi Rebaïne, adénoncé encore une foisles agissements d’unpouvoir mafieux ayantinstitutionnalisé un sys-tème corrompu.

Naouel Boukir - Alger(Le Soir) - La célébration du 1er

Novembre «ne se fête plus par lesfamilles des révolutionnaires aujour-d’hui mais davantage par les des-cendants des harkis», et «cela se fait

très ouvertement et sans scrupules»a regretté l’intervenant. Rien d’éton-nant puisque ces derniers sont glori-fiés et occupent des postes «dehaute responsabilité» au sein dugouvernement.

A ce titre, A. Rebaïne accuse«une absence totale des institutionsde l’Etat» et particulièrement celleschargées «de la comptabilité et ducontrôle des dépenses publiques».«Personne ne rend compte de sesbilans et parallèlement aucune insti-tution ne le leur impose», a-t-il ajou-té. Il indique dans ce sens que toutest conclu dans l’anarchie avec «unmodèle économique basé sur lachkara» en parlant des arrivistes

proches du cercle du pouvoir qui «sesont enrichis du jour au lendemain».Il s’agit sans équivoque de la primau-té de l’argent sur le politique et «cen’est pas avec ce système corrompuque nous sortirons de la crise».

C’est pourquoi le président deAhd 54 trouve ironique la constitu-tionnalisation de la Haute instanceindépendante de surveillance desélections et l’installation de l’Organenational de prévention et de luttecontre la corruption (ONPLC) et lesqualifie de «manipulation politique».Tout comme «l’Histoire falsifiée del’Algérie et de sa révolution», a-t-ilrajouté. «Il y a des archives que l’onne veut délibérément pas dépous-

siérer car contredisant les faussesvérités qui ont pris du temps à êtreinculquées à la mémoire du peuple»,ce qui n’est pas forcement favorableau maintien du système et du régimeactuels. Alors qu’il est question d’unpassé et de lendemains incertains,«penser à une représentation pourun cinquième mandat en 2019 main-tenant ne correspond définitivementpas aux priorités actuelles», a déplo-ré A. Rebaïne. Une autre caractéris-tique d’un pouvoir égocentrique,déconnecté et inconscient des véri-tables défis altérant la réalité socioé-conomique du pays se trouvant dansl’impasse aujourd’hui.

N. B.

ALI FAWZI REBAINE EST CATÉGORIQUE :

«Nous ne sortirons pas de la criseavec ce système corrompu»

Younès Djama - Alger(Le Soir) - M. Ghouini, qui s’expri-mait à l’issue de la session ordinairedu BN du parti, a affirmé que ce typede discours devait cesser «immédia-tement», regrettant que ce soittombé «aussi bas» au point de deve-

nir inacceptable. Le chef du parti isla-miste faisait référence aux attaquesdu désormais ex-secrétaire généraldu Front de libération nationale(FLN), Ammar Saâdani, qui avait,peu de temps avant son limogeage-démission, remis en cause le passé

révolutionnaire de la famille de sonprédécesseur, Abdelaziz Belkhadem.«Ce type de discours entretient lasuspicion et ouvre grande la portevers des dérives et autres sensibili-tés régionalistes », a déclaré Ghouiniqui appelle à lever l’état d’immobilis-me dans lequel s’emmure la scènepolitique nationale, un immobilismequi empêche, selon lui, tout mouve-ment vers l’avant, en sus d’être unélément démotivant pour le person-nel politique. «Le statu quo actueln’est pas dans l’intérêt ni de l’opposi-tion ni des partis pro-pouvoir et ce,dans leur quête d’un consensusnational, a estimé le SG d’El Islah.

Le SG d’El Islah annonce, parailleurs, que le parti a accueilli favo-rablement la lettre du chef de l’Etatlors des festivités du 1er Novembre,appelant à préserver la cohésionnationale.

Le chef de parti regrette, cepen-dant, que cette lettre ne soit pas por-teuse des garanties politiques néces-saires, notamment en matière detransparence, et ce, en prévision deséchéances politiques à venir.

Sur le plan social, Filali Ghouini,tout en prenant position contre lasuppression de la retraite anticipéeet la retraite proportionnelle, accusele gouvernement d’attiser la colèresociale matérialisée déjà par des tasde mouvements de protestation ; de

même qu’il regrette l’exclusion dessyndicats autonomes des discus-sions autour de cette question, unprojet sur lequel Ghouini a été parti-culièrement critique vis-à-vis du gou-vernent Abdelmalek Sellal.

«L’ébullition sociale que nousvivons résulte des décisions irréflé-chies du gouvernement à l’instar dela suppression de la retraite anticipéequi a été prise unilatéralement lorsde la tripartite de Biskra en l’absencedes syndicats autonomes qui, s’ils yavaient pris part, auraient sansaucun doute refusé de cautionner», aainsi souligné le chef islamiste.

Sur le même registre, il prévientcontre les répercussions qu’aurontles mesures prévues dans le projetde loi de finances 2017, à l’instar denouvelles taxes et autres augmenta-tions, sur le pouvoir d’achat ducitoyen.

Des mesures qui font dire àGhouini que le gouvernement faitpayer aux Algériens le prix de sonincurie et de ses dérives écono-miques, notamment suite à la crisefinancière.

Au point, prévient le chef du parti,que le salarié algérien verra sonsalaire amputé de près de 60% de satotalité et qu’il ne restera presquepas grand-chose pour assurer sesbesoins élémentaires.

Y. D.

L’AMBASSADEUR DEFRANCE EN ALGÉRIE :

«Les milieux économiquesfrançais veulent fairedavantage en Algérie»

«Nous sommes bousculés mais nousavons encore des positions extrêmementimportantes et je peux vous dire que lesmilieux économiques français sont trèsdésireux de faire davantage en Algérie»,s’est ainsi exprimé hier M. Bernard Emié,ambassadeur de France en Algérie, en visi-te dans la wilaya de Mostaganem.

Amel Bentolba - Mostaganem (Le Soir) -Le développement économique de l’Algérie

fait que les autres partenaires qui n’étaient pasextrêmement présents sont montés en puis-sance de façon spectaculaire, dira M. l’ambas-sadeur, et d’ajouter «si les chiffres relatifs de laFrance ont baissé, un peu bousculés, en réali-té en valeur absolue, les chiffres français onten réalité considérablement augmenté. Mais levrai problème c’est que d’autres ont conquisdes positions qu’ils n’avaient pas auparavant.En fait, nous continuons à être au premier rangdes investisseurs étrangers hors hydrocar-bures en Algérie».

Sur le plan économique, la France est, dit-il, présente dans la région et elle concoure audéveloppement de Mostaganem. «Il y a unprojet en cours d’examen pour implanter iciune usine du groupe Bel, qui produit en Algériedes fromages très populaires pour les jeuneset moins jeunes.» Un projet de constructiond’une usine qui permettrait de créer dans lazone industrielle des investissements et doncdes emplois, précise l’ambassadeur. «LaFrance est le premier investisseur en Algériehors hydrocarbures et génère 140 000 emploisdirects et indirects sur tout le territoire.» Touten rappelant que le port de Mostaganem est leport d’entrée exclusif des véhicules de Renaultqui sont importés en Algérie, il fait savoir qu’il ya aussi des projets dans le domaine logistique,dans la filière céréalière. «Nous allons organi-ser la distribution et l’importation des céréalespour que ça soit plus efficace et que ça ailleplus rapidement vers les clients et aussi unecoopération dans le domaine de la filière laitiè-re.»

Concernant l’idée émise par le ministre desAffaires étrangères Ramtane Lamamra lors desa visite à Marseille, concernant l’émigrationclandestine qui pourrait être diminuée par unoctroi plus important de visas, M. l’ambassa-deur en réponse à notre question sur le sujetdira que lui et le ministre des AE algérien tra-vaillent la main dans la main «nous avons ren-forcé la délivrance des visas pour les ressortis-sants algériens. Nous sommes aujourd’hui lepremier pays qui délivre des visas en Algérie.En 2015, nous avons délivré 420 000 visas. Unchiffre en croissance considérable ; il y a troisans, on délivrait 200 000 visas. Il y a une poli-tique d’ouverture dans le respect des règles,des contrôles et de la réglementation».

Tout en se félicitant de l’ouverture par M.Lamamra du consulat d’Algérie à Marseille afinde donner un bon service au citoyen algérienen France, M. Bernard Emié estime qu’à «l’in-verse, nous espérons que l’Algérie nous déli-vrera plus facilement des visas parce que nousavons beaucoup de ressortissants français etd’hommes d’affaires qui viennent en Algérie etc’est important de délivrer des visas le plusfacilement possible pour assurer un bon fluxd’affaires et de circulation de part et d’autre».

A. B.

LE SG D’EL ISLAH, FILALI GHOUINI, PRÉVIENT :

«Le discours politique actuel menacela cohésion nationale»

Le secrétaire général d’El Islah, Filali Ghouini, aestimé, hier, à l’issue de la session ordinaire dubureau national du parti, que le discours politiqueactuellement qui consiste à jeter à la vindicte cer-taines personnes menace la cohésion nationale etqu’il devait cesser.

LE WALI D’ALGER RASSURE

Aucun report des opérationsde relogement

Le wali d’Alger assure que les opérations de relogement dans la capitalene connaissent aucun report et qu’elles se poursuivent toujours. «Dès qu’il yaura des logements prêts, nous procéderons à leur distribution», a annoncéAbdelkader Zoukh hier, lors d’une visite d’inspection de plusieurs chantiersd’aménagement et d’embellissement à Alger.

D’ailleurs, poursuit-il, «une opération de relogement est prévue pour cesjours-ci». Il affirme, à cet effet, que les bidonvilles seront bientôt éradiqués.

Le wali d’Alger a, par ailleurs, inauguré trois terrains de football dotésd’une pelouse naturelle de proximité à Bentalha, dans la commune deBaraki. Des réalisations qui s’inscrivent dans le prolongement du projet deréaménagement de oued El-Harrach.

Rym Nasri

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Le Soird’Algérie Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 5Actualité

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Les syndicats autonomesmaintiennent la pression et durcis-sent leur mouvement de protestation.Les treize syndicats, regroupés ausein de l’Intersyndical, réunis hier, àAlger, ont arrêté un agenda de pro-testation à compter du lundi 21novembre. Ils ont décidé d’une grèvecyclique de trois jours par semaineles 21, 22 et 23 et les 27, 28 et 29novembre prochain.

Ce mouvement de débrayagesera accompagné de rassemble-ments. Au premier jour de débraya-ge, le 21 novembre, l’Intersyndicale aappelé à des rassemblements dewilayas. Au troisième et dernier jourde grève de la première semaine, le23 novembre, les syndicats vont tenirdes rassemblements régionaux àOran, Laghouat, Sétif et Boumerdès.

La deuxième semaine de grève,l’Intersyndicale compte l’entamer ledimanche 27 novembre avec un ras-semblement national devant l’APN, àAlger, où le projet de loi devrait êtredébattu en plénière.

Les travailleurs des secteurs del’éducation, de la santé (les praticiensgénéralistes), de la formation profes-sionnelle, de l’administration des éta-blissements de l’enseignement supé-rieur, des APC et les vétérinaires pro-testent contre la suppression de laretraite anticipée et sans conditiond’âge.

Les syndicats autonomes revendi-quent leur participation dans l’élabo-ration du nouveau code de travail etla préservation du pouvoir d’achatdes travailleurs et dénoncent «lasourde oreille des pouvoirs publics».Lors de son premier mouvement deprotestation, des 17, 18, 24 et 25octobre dernier, l’Intersyndicale a

réussi à paralyser plusieurs secteurs,en particulier l’éducation et la santéqui ont adhéré à plus de 70% à cemouvement. Des chiffres contreditspar le ministre du Travail qui a mini-

misé de la mobilisation des tra-vailleurs autour du mouvement dedébrayage.

L’Intersyndicale est, cependant,déterminée à faire avorter le nouveauprojet de loi du code de travail suppri-mant la retraite anticipée et sanscondition d’âge. Défiant ainsi les pou-voirs publics qui ont déjà opposé unrefus catégorique à cette demande.

L’Intersyndicale menace de radi-caliser son mouvement à partir dudébut du mois de décembre, «enl’absence d’un dialogue avec les pou-voirs publics».

S. A.

L’INTERSYNDICALE REVIENT À LA CHARGE

Grèves cycliques et rassemblements à partir du 21 novembre

Les syndicats autonomes renouent avec la protestation.L’Intersyndicale qui s’est réunie hier à Alger a décidé d’un nou-veau mouvement de grève cyclique de trois jours par semaineà partir du 21 novembre prochain. En plus des rassemblementsrégionaux et de wilayas, un rassemblement national est prévule 27 novembre prochain devant l’Assemblée populaire nationa-le. L’Intersyndicale menace de radicaliser son mouvement àpartir du mois de décembre en l’absence de réponse à sesrevendications.

L’embellie financière des années2000 n’a pas aidé l’Algérie à diversi-fier son économie. Elle l’a surtoutincitée à ignorer les prêteurs, lais-sant filer des opportunités d’em-prunt à des taux intéressants qu’elleaurait pu négocier en position deforce. Elle renoue désormais avecl’endettement extérieur, fragiliséepar la dégringolade des prix dupétrole, seule source qui lui rapportedes devises.

L’Algérie a obtenu un prêt de 990 millionsde dollars auprès de la Banque africaine dedéveloppement (BAD). C’est la quarante-et-unième opération de la BAD en Algérie àcompter de 1971, date de démarrage des opé-rations de la banque dans le pays, portant letotal des montants engagés par cette banque à4,2 milliards de dollars. Mais, c’est le premierprêt approuvé par la BAD en faveur de l’Algériedepuis 2006, date à partir de laquelle l’Algériea procédé au remboursement anticipé de sadette auprès des bailleurs de fonds bilatérauxet multilatéraux et décidé à surseoir à toutendettement extérieur.

Ainsi, ce prêt contracté auprès de la BADen vue de financer une partie des réformeséconomiques au titre du programme d’appui àla compétitivité industrielle et énergétique(Pacie) tranche définitivement avec le dogmeentretenu, à tort, depuis 2006 et diabolisantl’endettement extérieur, pourtant disponible àl’époque à des taux très bas et dont l’Algérie,forte de recettes des exportations du pétrolequi caracolait à plus de 100 dollars le baril,aurait pu négocier en position de force. Cen’est en tout cas pas le premier recours à desbailleurs de fonds étrangers depuis l’amorcede la dégringolade des prix du pétrole. Elle adéjà obtenu un accord auprès d’institutions chi-noises pour la construction du nouveau port deCherchell.

En effet, l’Algérie renoue désormais avecl’endettement extérieur fragilisée par la dégrin-golade des prix du pétrole, seule source qui luirapporte des devises. L’embellie financière desannées 2000 ne l’a pas aidée à diversifier sonéconomie. Elle l’a surtout incitée à ignorer lesprêteurs, laissant filer des opportunités d’em-prunt à des taux intéressants qu’elle aurait punégocier en position de force. Maintenant quesa solvabilité est mise à mal par le retourne-ment du cycle pétrolier, il faut noter que les

réformes à engager devront s’effectuer selonles conditions de la BAD. Des réformes quiauraient pu être engagées pendant que le paysétait dans une situation confortable, en douceuret avec un moindre coût social.

Si le communiqué annonçant ce prêt neprécise pas les modalités de remboursement,juste le montant et la destination, la coopéra-tion de la BAD avec l’Algérie ne portait plusdepuis 2006 que sur l’assistance technique :«Renforcement des capacités de l’administra-tion publique, développement du secteur privéet intégration régionale». Une assistance quisera désormais orientée vers plus d’ouverturedu marché : «Ce prêt aidera le Pacie à créerdes conditions propices à une croissanceinclusive en Algérie à travers la mise en œuvrede réformes économiques, de manière à assu-rer une consolidation budgétaire par l’amélio-ration de la mobilisation des recettes inté-rieures et la rationalisation des dépenses, àaméliorer le climat des affaires grâce à l’ouver-ture de l’économie, à améliorer le cadre del’initiative privée et de l’activité économique, àaugmenter l’efficacité du secteur de l’énergieet à promouvoir les énergies renouvelablespour une offre énergétique durable».

L. H.

ELLE A MANQUÉ MOULT OPPORTUNITÉS D’EMPRUNTÀ DES TAUX INTÉRESSANTS

L’Algérie renoue avec l’endettementextérieur fragilisée

Dans une parfaite organisation,la procession humaine composéede sympathisants, de militants etmilitantes, des élus et de certainscadres nationaux du parti, s’estébranlée vers 11h de l’esplanadede la maison de la culture Taous-Amrouche, fustigeant ce qu’ils qua-lifient de «politique d’austéritésélective qui fait face déjà à un réelsous-développement écono-mique». La foule de marcheursgrossissait au fur et à mesurequ’elle avançait vers le point dechute au niveau de la place de laLiberté de la presse Saïd-Mekbel.

Tout au long du parcours de lamarche, les manifestants ont scan-dé à tue-tête des slogans dénon-

çant la gestion des affaires de lawilaya par son premier respon-sable et l’exécutif de l’APW.«Chaâb yourid isqat anidham (lepeuple demande la chute du régi-me)», «Mazalagh d’Imazghen»,«Djazaïr Hora Dimocratia», ont étéaussi autant d’autres mots d’ordrerepris à gorges déployées par lesmarcheurs qui ont manifesté leurcolère contre l’annulation de plu-sieurs projets à travers la wilaya.

Le RCD cite à titre d’exemple«l’annulation des projets deconstruction du stade de 50 000places, du complexe pétrochi-mique, du CHU et du dédouble-ment de la voie ferrée Béjaïa-BéniMansour, l’abandon de construc-

tion de logements sociaux et desaides octroyées aux zonesrurales».

Au terme de la marche, uneminute de silence a été observée àla mémoire de l’ancien maire duRCD de Timezrit, Fatsah Chabane,lâchement assassiné par des terro-ristes islamistes sur la RN 12, aulieudit Lambert, le 6 novembre 2008.

Debboub Mouloud, présidentdu BR du RCD de Béjaïa a saluéau nom de son parti l’initiative desmaires de Tifra, Timezrit et Adekard’ériger une stèle à la mémoire dece martyr sur le lieu même de sonlâche assassinat et dont l’inaugu-ration est prévue pour aujourd’huidimanche à l’occasion de la com-mémoration du 8e anniversaire desa tragique disparition.

Lui succédant, AhcèneTansaout, SN du RCD chargé desfinances, a tiré à boulets rouges sur

le pouvoir. «Notre marche se veutune expression du ras-le-bol de lapopulation qui paie pour desbêtises qu’elle n’a pas commises.Le RCD montre qu’il est en phaseavec la population. Il est de notredevoir d’être à l’écoute descitoyens, de formuler leurs préoc-cupations, trouver des solutionsmais aussi les crier dans la ruequand les institutions de laRépublique sont en panne», tem-pête le responsable national duRCD. «Pour faire des économies, ilfaut réduire le train de vie des insti-tutions de l’Etat, lutter contre l’infor-mel et s’attaquer frontalement à lacorruption qui gangrène le pays»,suggère-t-il dans la foulée et depoursuivre ironiquement en faisantallusion à la construction de laGrande Mosquée d’Alger «ce n’estsurtout pas la hauteur d’un minaretqui détermine la foi d’un peuple».

Le même orateur s’indigne queBéjaïa ne profite pas de l’importanterecette fiscale du pays dont «elle estpourtant, avec 11 autres wilayas,l’une des plus importantes contri-buables», a souligné AhcèneTansaout. Djamel Benyoub, élu àl’APW de Béjaïa, estime de son côtéque les seuls projets menés à termesont «la grande école de gendarme-rie à Remila et la prison construiteaux portes de Béjaïa à Oued Ghir».«Nous venons de célébrer le 62eanniversaire du déclenchement de laRévolution, heureux les martyrs quin’ont rien vu. Aujourd’hui, le peuplene retiendra tristement des 15 ansde règne de ce pouvoir en place quia dépensé 850 milliards de dollarsque les scandales de corruption deSonatrach 1 et 2 ainsi que l’affaire ElKhalifa», a martelé l’élu et SN duRCD.

A. Kersani

POUR PROTESTER CONTRE LA POLITIQUE DE L’AUSTÉRITÉ

Marche réussie du RCD à Béjaïa

Les grévistes défient les pouvoirs publics.

Une foule imposante a pris part hier à la marchecitoyenne à laquelle a appelé le bureau régional du RCDde Béjaïa pour s’élever contre la politique d’austérité quifrappe la région.

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Le Soird’Algérie Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 6Actualité

Yazid Yahiaoui - Bouira (Le Soir) -En effet, lors de l’inspection des travauxde cette pénétrante, il a été constaté untaux d’avancement de 95 % pour la par-tie relevant de la wilaya de Bouira etlongue de 14 kilomètres, alors que ducôté de la wilaya de Béjaïa, dont le restedu tronçon est de 72 kilomètres, les tra-vaux piétinent en certains endroits pourdifficultés de reliefs mais également àcause des oppositions. Cependant, M.Brahiti indiquera que cette pénétrantedont les travaux ont longtemps traîné àcause du tracé puis des oppositionsmais qui ont enfin été levées, connaîtrala livraison du tronçon Akbou-Ahnif, longde 50 kilomètres durant le premier tri-mestre 2017. Une bonne nouvelle pourles usagers de la RN26 qui souffrent auquotidien sur cette route qui traverse toutau long de son itinéraire dans la vallée dela Soummam, des dizaines d’aggloméra-tions et qui est devenue le cauchemardes automobilistes. Cela étant, sur leslieux, au niveau de l’échangeur d’Ahnif, à40 kilomètres au sud-est de Bouira, lewali a tenu à rassurer certains proprié-taires terriens expropriés que l’Etat nelésera personne mais également n’ac-ceptera jamais qu’une personne bloqueles travaux d’infrastructures aussi straté-

giques que l’autoroute Est-Ouest où lapénétrante de Béjaïa qui soulagera et leport et les centaines de milliers d’habi-tants de cette wilaya. Après cette halte, le wali s’est dépla-

cé vers la région de Djebbahia, où il a eudroit à des explications sur les travaux demise à niveau du fameux tronçon Bouira-Lakhdaria, du tunnel Aïn Chriki, ainsi quela pénétrante de Tizi-Ouzou. Des expli-cations ont été données par les respon-sables de l’ANA d’abord sur les travauxde la pénétrante de Tizi-Ouzou, longuede 48 kilomètres dont 12 kilomètres surle territoire de la wilaya de Bouira etconfiés à un groupe algéro-turc,OZGUN-NUROL-ENGOA. Cette pénétrante qui sera réalisée au

même titre que celle de Béjaïa, en 2x3, etvu les difficultés du relief où l’on adénombré sur les 48 kilomètres, pasmoins de 16 ouvrages d’art, 21 viaducs,2 tunnels et 7 échangeurs, les délaisimpartis à sa réalisation vont glisser lar-gement. Ainsi, pour la partie de Bouira etvu l’instabilité gravissime du sol sur cettepartie située entre Aomar et Djebbahia etdont tout le monde s’est rendu compteaprès les graves glissements constatéssur l’autoroute Est-Ouest dans cetterégion et afin d’y remédier d’une manière

définitive pour la pénétrante de Tizi-Ouzou, il a été décidé la réalisation destravaux de fonds pour le confortementd’une grande partie du sol au niveau deDjebbahia, ainsi que la réalisation surtoute la partie reliant la région de Draâ-El-Mizan aux frontières avec la commu-ne d’Aomar, à l’autoroute Est-Ouest surune longueur de 12 kilomètres, d’un tun-nel de 940 mètres, puis juste après letunnel, de pas moins de cinq viaducsdont le plus long et le plus imposant estcelui qui survolera la RN5 et qui aura unelongueur de 1 773 mètres, soit près de 2kilomètres, le plus long viaduc d’Afrique.Outre cette pénétrante dont la dated’achèvement des travaux a été laisséeouverte, il y a également la mise à niveaudu tronçon autoroutier de Djebbahiaconfié aux deux entreprises algériennes,

ETRHB et ALTRO, et dont les travauxselon les responsables avancent bien etsont livrés par petits tronçons pour nepas perturber la circulation des automo-bilistes. Enfin et c’est parce que l’Agence

nationale des autoroute, l’ANA, et cellede la gestion, l’AGA, fusionnées en uneseule entité appelée l’ADA oul’Algérienne des autoroutes, se préparedès à présent à l’entrée en vigueur dupéage prévu pour 2018, des échangeursmunis de système péage sont en coursde réalisation. A Bouira, ils seront aunombre de six à être installés dont deuxpour le chef-lieu de la wilaya, l’un danssa partie Est qui desservira même lapénétrante de Sour-El-Ghozlane et ladéviation de la RN5 pour contourner laville de Bouira, et l’autre, plus important,

dans la partie ouest en venant d’Alger,avec 4 entrées et 10 sorties ; un à Ahnifau niveau de la pénétrante de Béjaïa, unà El-Adjiba pour desservir la station cli-matique de Tikjda et la région deM’chédallah ainsi que la RN30 pour lesud de la wilaya de Tizi-Ouzou, un àDjebbahia pour la pénétrante de Tizi-Ouzou et enfin, un sixième à Lakhdaria.«Les six échangeurs avec leurs péages,sont tous en cours de réalisation et leurachèvement est prévu au courant del’année 2017», nous dira ce jeudi M.Brahiti. Outre ces échangeurs et le systè-me du péage, il y a également les tra-vaux de mise à niveau du tunnel AïnChriki afin de l’adapter aux nouvellestechniques d’interopérabilité de tous lestunnels de l’autoroute Est-Ouest. Destravaux de réadaptation des regardssiphoïdes des deux tunnels, d’injectiondu mortier anti-feu sur une hauteur de 4mètres, d’installation de portes contre-feu, du système de ventilation, d’éclaira-ge qui sera oblique au lieu de vertical etenfin, de télésurveillance et du systèmede contrôle de la signalisation horizontaleet verticale à partir du poste de contrôlecentralisé et à distance, et avec de nou-velles technologies de déclenchementdu système anti-feu en termes d’aérationet d’ouverture des portes pour l'évacua-tion des passagers d’un tunnel à l’autreen cas d’incendie, sont autant de tech-niques prévues pour les deux tunnels etdont les travaux sont d’ores et déjà enga-gés, a-t-on constaté ce jeudi sur place auniveau du tunnel Aïn Chriki de Bouira.

Y. Y.

AUTOROUTE EST-OUEST

La pénétrante de Béjaïa livrée en partie avant mars 2017Les travaux de la pénétrante de Béjaïa vont bon train. C’est du

moins le constat fait ce jeudi par le wali de Bouira, MouloudChérifi, lors d’une visite d’inspection dans le secteur des travauxpublics et particulièrement les travaux de mise à niveau du tron-çon Bouira-Lakhdaria, ainsi que les deux pénétrantes de Béjaïaet de Tizi-Ouzou, et ce, en présence du DG de l’ANA-centre, M.Nadir Brahiti et de plusieurs autres cadres de cette agence.

Cette réalisation novatrice et écolo-gique, fortement soutenue par les autori-tés locales et saluée par les responsablesdu secteur du tourisme, est l’œuvre d’uninvestisseur dynamique et audacieux :Brahim Tourki, le P-dg du groupe GTB quia toujours déclaré ne pas posséder depays de rechange outre l’Algérie pour sesnombreux investissements, réalisations etprojets. Dans sa bataille permanente deredynamiser et de contribuer au dévelop-pement du secteur touristique en Algérie, ila voulu offrir aux touristes algériens maisaussi étrangers l’opportunité de se bai-gner en plein mois de décembre. En effet,en pleine réflexion sur l’extension de sonvillage touristique, l’ambitieux promoteurdécide de récupérer et d’exploiter toutsimplement les eaux de mer servant ausystème et aux mécanismes de fonction-nement de la centrale électrique située àquelques encablures du Doriane BeachClub. «Pour fonctionner, la station élec-trique à cycle combiné de Targa, située àquelques centaines de mètres de notresite touristique aspire de l’eau de mer pourréchauffer ses turbines. Et c’est cette eaupropre et chauffée à 100° degrés quenous récupérons pour alimenter cetteplage actuellement en phase d’aménage-ment. Il s’agit d’un procédé de recyclageenvironnemental très propre et qui ne pré-sente aucun danger de santé qui permet-tra donc de garantir une température del’eau à 24°», explique le bâtisseur duDoriane Beach Club, un village touristiquedont l’emplacement et la configurationsont à couper le souffle. La vue aériennedu site que nous offre à voir Googlel’illustre parfaitement. Un clic et surfonsensemble ! Sur la côte-ouest, face à laMéditerranée et cerné par d’imposantesfalaises et de vastes étendues de terresagricoles, des parcelles carrées et triangu-laires, le village touristique est implanté aumilieu d’un site naturel préservé. Etendusur une superficie globale de dix hectares,le Doriane Village Club est situé au creuxd’une dune sauvage parsemée de sableet de verdure. Visite guidée de l’établisse-

ment. Bordé d’allées, ponctué de largesespaces verdoyant et délimité par d’impo-sants palmiers, 187 chambres, 15 suitesjuniors, 15 suites seniors et deux proto-types de villas composent ce village quipeut recevoir jusqu’à 600 personnes. Etpeut-être bien plus prochainement ! Outrecette importante capacité d’accueil, ce vil-lage touristique offre un cadre agréable etdépaysant pour passer un week-end dedétente et jouit d’une exceptionnelle plura-lité d’activités tout au long de l’année.Nous l’avons effectivement constaté lorsd’une journée ensoleillée d’automne : surplace, tout le confort y est. Une piscinesemi-olympique bordée de transats cou-verts de parasols qui n’attendent que vosserviettes, un bassin pour permettre auxpetits de barboter et s’adonner aux plaisirsdes jeux d’eau, des terrains de sports pour

pratiquer diverses disciplines sportives(football, handball, basket-ball, volley-ball,tennis-pétanque…), une salle de remiseen forme et de musculation, un sauna…Quads sur dunes, randonnées équestres,excursions et circuits touristiques, notam-ment pour la visite et la découverte de lacapitale des Zianides, d’El Maleh (ex-RioSalado), localité fétiche au cœur du romande Yasmina Khadra «Ce que le jour doit àla nuit», (œuvre adaptée au cinéma par le

réalisateur français Alexandre Arcady),complètent cette longue liste d’activitésproposées. C’est connu, souvent lesparents cassent leur tirelire pour offrir desvacances à leurs enfants. Ici, les activitéssont pensées pour satisfaire tous lesmembres de la famille. Espaces pourenfants, d’autres détentes pour parents, etbien d’autres encore pour que tous secôtoient en toute harmonie dans ce lieuatypique. Car le site recèle de nom-

breuses particularités naturelles et artifi-cielles. Un détail et pas des moindres aattiré notre attention, l’ensemble de lablanchisserie (draps, rideaux, nappes, tor-chons, serviettes…) est confectionné surplace. Une couturière assume avec beau-coup de talent cette mission tout commeles 160 agents du village touristique quiœuvrent et veillent à offrir une infrastructu-re touristique digne de ce nom auxAlgériens. Progressivement, le DorianeBeach Club s’impose comme principaleattraction balnéaire de la région, le wali deAïn Témouchent Hamou Ahmed Touhamis’en réjouit : «Je me félicite d’une telle ins-tallation touristique qui n’augure que satis-faction et joie de vivre dans notre pays engénéral et notre région en particulier. Untel projet ne mérite qu’aide, soutien etassistance des services de l’Etat et del’administration. J’en profite pour appelerd’autres promoteurs de tous horizons àvenir investir à Aïn Témouchent dans tousles secteurs d’activités. L’administrationque je dirige saura être à leur écoute pourleur faciliter la concrétisation de leurs pro-jets.»

Kamel Gaci

TOURISME

Une plage chauffée à Aïn-Témouchent

Le Soir d’Algérie : Pourquoi avoirconstruit le village Doriane Beach ?

Brahim Tourki : Tout simplementsuite à une carence constatée. Je vousavoue que j’éprouvais beaucoup d’amer-tume en voyant des milliers de touristesalgériens affluer vers la Tunisie pourpasser leurs vacances. Or, notre paysoffre toutes les conditions optimales :paysages magnifiques, climat tempéré,mais malheureusement, très peu d’instal-lations touristiques. Il était urgent de com-bler ce vide et d’investir dans un secteuraussi vierge.Il y avait donc une opportunité à saisir

et de ce constat est né Doriane BeachClub, le premier village touristiqued’Algérie, classé 3 étoiles, la distinction laplus élevée pour cette catégorie d’établis-

sement dans notre pays. A son ouverture,il a servi à héberger les 400 salariésd’Alstom, l’entreprise française qui aconstruit la centrale électrique située nonloin d’ici.Au départ des techniciens français, il

a fallu ouvrir l’établissement à un publicplus large, notamment familial. Et c’est àce moment-là que les choses se corsent.Nous étions confrontés à une série d’obs-tacles et de blocages administratifs,orchestrés notamment par un ex-walidésigné par intérim.

Et comment avez-vous réussi àdébloquer la situation ?Ça n’a pas été facile, et ce projet s’est

concrétisé dans la douleur. Il a fallu toutd’abord une décision en ma faveur de la

justice et l’arrivée de nouveaux walis quiont aussitôt cru en mon projet et en mescapacités d’investissement. Permettez-moi de saluer au passage la perspicacitédes anciens et l’actuel wali HamouAhmed Touhami auprès desquels j’ai tou-jours trouvé écoute et assistance. Ils ontinstruit leurs services pour faciliter nosprojets de développement et d’extensiondu village touristique.Avec le recul, je me dis que j’ai bien

fait de lutter et de défendre ce projet. Unprojet que j’ai failli céder aux Tunisiens ily a quelques années.

Et justement, quels sont ces pro-jets et les nouveautés envisagées?Tout d’abord, l’accès et l’aménage-

ment de la plage chauffée qui constitueraà coup sûr l’attraction unique en songenre. Et puis, la réalisation d’une secon-de plage au milieu d’une falaise dominant

le large. Pour offrir toutes les possibilitésd’un séjour familial agréable et afin de nepas exclure une partie de notre clientèle,nous envisageons de délocaliser le bar etla discothèque à l’extérieur du village.

Propos recueillis par K.G.

ENTRETIEN AVEC BRAHIM TOURKI, P-DG DU GROUPE GTB(MAISON MÈRE DU DORIANE BEACH CLUB) :

«Je veux investir davantage dans mon pays»Dans cet entretien, Brahim Tourki revient sur ses réali-

sations, ses succès et ses projets.

Une bonne nouvelle pour les usagers de la RN26.

Phot

os :

DR

Brahim Tourki.

Situé dans la commune de Ouled Boudjemâa, dans la wilayade Aïn Témouchent, le Doriane Beach Club est le premier villagetouristique étoilé d’Algérie. Cette infrastructure complète quivient renforcer davantage l’offre touristique dans la région serabientôt dotée d’une base de loisirs originale et unique en songenre à l’échelle mondiale : une plage chauffée à moins de 24° àlongueur d’année, dont l’aménagement est actuellement enphase d’achèvement.

Le Doriane Beach Club, un village touristique en pleine extension.

Page 7: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

La semaine passée a été le tourdes communes de la daïra de Bou-Saâda, où s'est rendu le premier res-ponsable de l'exécutif dans une pre-mière étape dans la commune d’ElHamel réputée pour sa fameuse«Zaouia», un lieu de culte qui a tou-jours collaboré à la formation desimams et à l'apprentissage du SaintCoran au profit des enfants algériensvenus des quatre coins du pays et desapprenants africains. D'ailleurs, là, lewali a fait un tour pour voir les travauxd’expansion de ce lieu de théologie etde culte, avant de commencer sa visitedans la commune par l'inspection duprojet de la construction de 40 loge-ments publics locatifs qui rentre dansle cadre du programme RHP (larésorption de l'habitat précaire), d'ungabarit de 4 blocs de (R+1) et (R+2).Puis le wali de M'sila s'est rendu dansun centre de formation professionnelledans cette commune située au sud duchef-lieu, un centre qui n'a pu voir lalumière juste à causer du manque deraccordement en électricité et en gazdepuis l'an 2007, qui reste un faux pro-blème pour M. Mokdad El Hadj qui asommé les deux responsables desdeux secteurs de régler ce problème

dans un délai d’un mois. Dans la com-mune de Oueltame, le responsable dela wilaya de M's ila a inspecté le projetde construction de 100 logements LPLcomposé de 15 blocs qui rentre enoutre, dans le programme RHP, enattendant la remise, au mois de janvierde l'année prochaine, de ce projet quiconnaît un taux d'avancement des tra-vaux estimé à 80%, les entrepreneurschargés de sa construction ont soule-vé en cette occasion le problème dumanque de main-d’œuvre dans cetterégion du sud de la wilaya, un problè-me qui serait probablement la causedu retard de l'achèvement du projetdans les délais.A Bou-Saâda, le wali a visité une

concession agricole dans la région d’ElMaâdher où il a lancé la mise en servi-ce d'un raccordement au profit de 15habitations en électricité rurale de1 600 km de moyenne tension et3 00 km de basse tension répartis en 4transformateurs d'un montant de16 642 500,00 DA.Puis, le premier responsable de

l'exécutif est allé s'enquérir sur le projetde la protection de l'ancienne villecontre les inondations du côté deDechera el Gueblia, située au pied de

la montagne Kerdada et sur la rivegauche de Oued Bou-Saâda, cetteville, appelée communément «la citédu Bonheur» connaît un projet d'exten-sion du réseau d'assainissement dansle quartier Chaâbani, pour le relier à lastation d'épuration de la ville sur unedistance de 5 000 m linéaires, là, lewali a sommé les responsables locauxet, avec la collaboration des servicesdes ressources en eau, à entamer les

travaux de nettoyage et la réalisationd’avaloirs.A la fin de cette visite, M. Mokdad

El Hadj, wali de M'sila, a déclaré quetout l'intérêt sera accordé à la ville deBou-Saâda connue pour son cachettouristique, tout en œuvrant à éradi-quer toutes les habitations illicites endonnant des instructions au P/APC degarder ce cachet urbanistique et touris-tique de la ville avec la collaboration

des représentants de la société civilequant au «Moulin Férerro» et l'insalu-brité qui hante l'oued de Bou-Saâda, lewali a promis de saisir le ministère duTourisme afin de prendre en charge etredorer cette ville en lui redonnant saréputation touristique d'antan.

A. Laïdi

Le Soird’Algérie Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 7Régions

M'SILA

La ville de Bou-Saâda recherche son cachet touristique

Le nouveau wali de M'sila, M. Mokdad El Hadj, a entamésa tournée d'exploration à travers différentes régions dela wilaya, qui va servir de prise de contact avec les res-ponsables locaux et les représentants de la société civile.

FEUX DE FORÊTÀ MÉDÉA

La Protectioncivile

se mobilisePlusieurs départs de feu ont été

enregistrés dans diverses zonesforestières de Médéa vendredi, a-t-on appris de la Protection civile de lawilaya. Ainsi, à Benchicao, au lieuditSidi Hammou, plus de 4 hectares debroussailles et pas moins de 50pommiers ont été décimés par lesflammes que les pompiers n'ont pumaîtriser qu'au bout de deux heures.D'autre part et le même jour, une

partie de la forêt de Sidi Rabeh dansla commune de Hamdania (ex-Camp des Chênes) a pris feu. Plusd'une centaine d'oliviers ont étéréduits en cendres. D'autresespèces d'arbres (chênes, pinsd'Alep et autres) sur une superficiede 1,5 ha n'ont pas été épargnéespar le feu.Les pompiers ont été tenus en

haleine durant plus de deux heurespar l'incendie et ont dû user de grosmoyens pour venir à bout desflammes. M. L.

Arrestationd’un assassinUn trentenaire a été lâchement

assassiné par un repris de justiceau quartier Theniet El Hadjar aucentre-ville de Médéa.Le drame s'est produit vendredi

en fin de matinée après une petitealtercation entre la victime et sonassaillant.Selon des témoins oculaires, le

mis en cause a asséné à M. H., 30ans, plusieurs coups de poignarden pleine poitrine mettant ainsi finà sa vie.Les éléments de la police ont

aussitôt appréhendé l'assassin quia tenté de fuir après son acteodieux. M. L.

Dorénavant, le citoyen de la wilayade M'sila doit payer 15 DA le prixd’une baguette de pain au lieu de 10DA et 30 DA voire 35 DA pour unsachet de lait au lieu de 25 DA.Cette augmentation a été affichée depuis ce

début de semaine après un mouvement decontestation et de grève, sans aucun préavismanifesté par les boulangeries de la ville du chef-lieu durant la semaine passée où on a remarqué

un manque flagrant de ce produit de premièrenécessité. Quant au lait, cela fait plusieurs moisque les commerçants et les distributeurs essaientde créer une pénurie de cet aliment,il faut être unclient potentiel chez l'épicier du quartier pour pou-voir obtenir un ou deux sachets; tous les reven-deurs ont appris le même langage pour liquider ledemandeur de lait «je garde quelques sachetspour mes clients».A signaler que la laiterie Hodna lait n'a pas

changé son rythme de production selon son direc-teur et garde la même quantité de 200 000 l/j pro-

duite quotidiennement (voir le Soir d'Algérie du 22septembre).D'ailleurs, il faut dire que le consommateur

payait durant des années la baguette de pain à 10DA au lieu du prix affiché dans toutes les boulan-geries des villes bien lisible au client et aux res-ponsables ne dépassant pas les 7,50 DA puisqu'ilfait partie des produits subventionnés par l'Etat.Sans le moindre scrupule et en toute impunité,

le commerçant dans la wilaya du Hodna impose saloi et gare ou tant pis à toutes les petites bourses.

A. L.

LES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES SUBVENTIONNÉS AUGMENTENT

Le pain à 15 DA et le lait à 30 DA

Le défi pour l’année 2016 seraitdonc pour le président de l’APC deBelacel «la formation des agentsadministratifs aux nouvelles techno-logies informatiques disponibles».L’amélioration des délais de remisedes pièces d’identité, passeports bio-métriques et cartes grises constitueune «urgence extrême». Le maire a révélé l’importance

des «sessions de formation dont ontbénéficié les maires d’Algérie, dont ladernière en date est celle organisée àMostaganem». La coopération avecl’université Ahmed-Ben-Bella «est unfacteur important d’excellence enmatière des pratiques administra-tives», estime notre interlocuteur. Arelever que la numérisation adminis-trative à travers la wilaya est en

marche avec l’installation des fibresoptiques et l’informatisation desannexes administratives. La zone industrielle, la localité de

Belacel ont bénéficié dernièrementde cette technologie de pointe per-mettant aux usagers d’avoir rapide-ment accès à leurs documents. Un nouveau guichet de dépôt des

dossiers du passeport biométriqueest en cours de réalisation à Belacelafin de désengorger celui du chef-lieu. A noter qu’au niveau national, le

ministère de l’Intérieur et des

Collectivités locales a mis à la dispo-sition des usagers un site internetleur permettant le suivi de la deman-de d’un passeport biométrique. La communication avec le service

se fait via la téléphonie mobile oùl’usager reçoit les nouveautésconcernant l’avancement de son dos-sier. Cette initiative ainsi que beau-

coup d’autres sont une avancée cer-taine pour la transparence de l’admi-nistration qui constitue un axe crucialde la démocratie.

A. Rahmane

RELIZANE

Améliorer les prestations du service public«De gros efforts en matière d’amélioration de l’accueil

et des performances des administrations ont été fournisafin d’être au diapason avec les attentes des usagers», asouligné Cheikh Benaouda, maire de Belacel.

La production 2016-2017 seraexceptionnelle à tous les niveauxavec une production d’agrumes pou-

vant atteindre les 1 500 000 quintauxsoit une hausse de 0,18% en rapportau bilan de l’année dernière.

La récolte sur une superficie de6810 hectares avec les 1 542 600arbres d’agrumes dont 1 401 800productifs s’annonce satisfaisantepour l’instant. Les jardins embaumés d’orangers

à Bouguirat, Sirat, Aïn Nouissy,Fornaka, Hassi Mamèche, AïnTedelès, Kheireddine sont les locali-tés phares de production d’agrumeset la récolte s’échelonne du mois denovembre à la fin du mois de mars

pour fournir des fruits de différentstypes d’agrumes comme la clémenti-ne, la mandarine, l’orange sanguine,l’orange Thomson, l’orange douce, lecitron et le pamplemousse. A partir des premières réalisations

de la campagne 2016-2017, les arbori-culteurs prévoient une première entermes de production donc en passede supplanter la wilaya de Blida célèbreavec sa riche plaine de la Mitidja.

A. B.

LA PLAINE DE LA MITIDJA EN PASSE D’ÊTRE SUPPLANTÉE

Mostaganem s’attend à une bonne récolte d’agrumesDans cette région qui rassemble toutes les conditions

favorables à l’épanouissement des agrumes (ressourcesen eau et en sol de qualité) et un ensoleillement duranttoute l’année, sont nés des fruits pulpeux et juteux pleinsde soleil et de saveurs, de vrais produits du terroir appe-lés «Tchinat Medjahers» dont l’authenticité séduit lesconnaisseurs.

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Page 8: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

Le Soird’Algérie Contribution

Une sourde explosion, tirée d’unlance-patates (onze grenades), puisdes rafales nourries. Silence ! Le

capitaine Alphonse Treguer, commandantde la 1re compagnie du 2e Rima (Régimentd’infanterie de marine aéroportée ou lesMarsouins)(1), posté au nord-ouest du lieude l’accrochage, regarde sa montre et dit :«Il est quatre moins dix.» Madjid, un jeuneprisonnier algérien, commis de force à lacorvée pour porter le poste émetteur, sesouvient comme si c’était aujourd’hui.Juste avant les détonations, le capitaineavait reçu un appel radio. Nous sommes le6 novembre 1959, en pleine opération«Jumelles», le chef de la Wilaya III, MiraAbderrahmane, et son escorte, le jeuneYata Bachir, dit Mouloud, du village d’AïtAnane, ont rendu l’âme.

Le jour dernierAvant que ce jour advienne, l’opération

«Jumelles», commencée le 22 juillet 1959,soit trois mois et demi déjà, a fait desdégâts considérables dans l’ALN de laWilaya III. Le plan Challe, dont est issuel’opération en question, a également réduitla capacité de frappe de l’ensemble del’ALN intérieure et bloqué le franchisse-ment des frontières. Malgré l’affaiblisse-ment militaire de l’ALN, l’espoir demeured’un renversement du rapport de forces.

Il faut donc remonter le moral des

troupes. Mira Abderrahmane n’a eu decesse de le faire depuis qu’il est revenu deTunisie. Les quatre zones de la troisièmeWilaya ont reçu sa visite.

Le 4 novembre, il est en région 4 de lazone 2, près de Toudja. Il démarre de là etpasse la nuit avec son escorte réduite (ZiriMohand Saïd, secrétaire particulier, AziriAli dit Half track, liaison de wilaya, etquatre autres moudjahidine) près d’Azaz-ga. Le 5, en début d’après-midi, ils arriventà Aït Anane, près du col de Chellata et serendent au refuge tenu par Yata Rabah, lepère de Mouloud(2).

Nous sommes à vol d’oiseau à cinqcent mètres du poste de Tizi N’Slib etautant du PC Artois, situé à Tizi Ouvloudh(col du Chêne) où siège le général Challe,commandant la fameuse opération.

Au refuge, Mira discute de la situationgénérale, prend des nouvelles de la régionet se soucie de l’état de santé de Kaci N’tfrith, très affaibli, démoralisé. Celui-ci estarrivé de la région 2, près de M’chedellah.Autrefois, il faisait partie du bataillon dechoc de la wilaya, commandé par le lieute-nant Hocini Lahlou, tombé au champd’honneur dans une célèbre bataille à Tik-jda, l’année 1958.

Mira veut redonner des forces aupatient et ordonne qu’on lui achète un peude foie de mouton. Lui-même s’offre denouveaux pataugas.

Dans la nuit du 5 au 6, vers deuxheures, la petite troupe se sépare pour sereposer. Mira dit à la liaison de wilaya :«Rendez-vous demain à Aït Bessai, le pre-mier arrivé attendra l’autre. Moi, je rendrai

d’abord visite à mon fils.» Smaïl, son fils aîné, est réfugié avec sa

mère, dans le plus grand anonymat, au vil-lage d’â côté : Tazaghart.

A l’abri situé au lieu-dit Tivhirine où il apassé la nuit, Mira refait son apparitionvers 11h00 du matin. Sa petite escorte estsituée nettement plus au nord. Elle ne tar-dera pas à être coupée de son chef

lorsque, vers midi, le capitaine Treguersort de la caserne de Tizi N’Slib. Il a décidéd’effectuer, dira-t-il, dans son rapport, uneopération de sous-quartier. Est-ce vrai ?(3).Toujours est-il que sa troupe se déploieraen suivant le chemin vicinal, au-dessusdes villages Aït Mekkedem, Aït Hyani et AïtAnane.

La retraite est coupée vers le village deChellata et vers le versant nord du Djurd-jura. Treguer se poste avec d’autres sol-dats à l’ouest, coupant le passage versTazaghart.

Il ne reste plus que le sud où l’on ne voitpas de mouvement de troupe. Mais le ter-rain en cet endroit est très accidenté.

Les trois villages alignés sur une lignede crête sont désormais encerclés et Miray est. Ce dernier est sûr de lui.

Que dira le capitaine Treguer, devenucolonel, à qui René Rouby, prisonnier del’ALN libéré par Mira Abderrahmane lemois de mai 1959, lorsqu’il a rencontré l’of-ficier cinquante ans plus tard : «J’obser-vais Mira à la jumelle, et il le savait. Il mefixait du regard à distance.

Il me défiait en quelque sorte.» Abderrahmane Mira, connu dans l’ALN

pour son intrépidité, en avait vu d’autres.Rien que lors de son périple de retour deTunisie qui lui a demandé quarante joursde marche (du 16 février — franchisse-ment de la frontière à Negrine — au 27mars 1959 — arrivée à Bounaamane, PCde Wilaya), il a eu treize accrochagesavec les soldats français. Le 22 mars, àArefref, en région 1 de la zone 2, le

combat fut acharné. Quatre-vingts moud-jahidine sont malheureusement éliminéstandis que l’ALN avait, entre autres, abat-tu un avion. Mira resta au milieu de lamêlée jusqu’à la fin du combat. Il estconnu pour ne jamais s’enfuir quel quesoit le grade qu’il portât ou la fonction qu’iloccupât. La mission qu’il entreprit l’été1957 en Wilaya VI (Sahara), durant troismois, finit par l’élever au firmament del’héroïsme. Mohammedi Saïd, ancienchef de la Wilaya III et chef de l’état-majorest, dira du tempérament courageux deMira Abderrahmane : «C’est l’homme quifait danser sa carabine.»

En ce début d’après-midi du 6novembre 1959, il est avec le jeune YataBachir ou Mouloud, au milieu de la souri-cière. Ils sont pourtant confiants.

Les deux compagnons devisent entreeux et se mettent en branle vers le nord.C’est dangereux puisque une partie dessoldats est embusquée ouvertement à cetendroit. Chemin faisant, les deux maqui-sards s’enfoncent brusquement dans unravin très escarpé. Ils ne sont plus en vuede quiconque. Direction l’aval de la rivière,à quelques encablures du village de M’li-ha, situé au sud. Les troupes postées endifférents endroits ne bougent pas alorsque les deux maquisards sont en train deleur échapper. Arrivés en bas de l’embou-chure de la rivière après un effort surhu-main, les deux hommes alignés l’un derriè-re l’autre — Yata armé seulement d’un colten premier — surgissent presque face-à-face avec une partie de la compagnieembusquée à cet endroit. Les deuxhommes n’obtempérèrent pas aux ordreset décident de tirer mais, hélas, le lance-patates est déjà envoyé. Mouloud tombele premier, tête presque entièrement cou-pée, tenue seulement par un dernier liga-ment. Mira est touché par des éclats auvisage et a le bras droit brisé. Il est, selonle soldat Pierre Dufeu(4), encore conscientet fait passer sa Mat(5) vers la main gauchepuis essaye de contourner un rocher. Il estpoursuivi par des soldats qui ouvrent surlui un feu nourri. Il tombe. C’en est fini.

Qu’est devenue la dépouille mortelle de Mira ?

Un quart d’heure plus tard, le capitaineavait dévalé la descente. Il vérifie le conte-nu de la sacoche(6), y trouve des courriersadressés à Mira Abderrahmane, de l’ar-gent. Il dira à sa troupe : «C’est le chef dela Wilaya III que vous venez d’abattre.

Il faut faire vite car il doit y avoir une

katiba dans les parages.» Mais commenttransporter le corps dans cette montagneextrêmement accidentée ? On voit unânon paître pas loin. On met dessus lecorps du chef de la Wilaya III et la tête deYata Mouloud. Doucement la trouperemonte la pente. Les harkis sont lesplus excités. L’un d’entre eux met lespataugas de Mira autour de son cou, un

autre improvise un discours au village d’AïtMekkedem.

Il dira que «la guerre est désormais ter-minée. Après Amirouche, on vient de tuerMira. On a mis fin à la terreur. Que vousreste-t-il»?

Puis le corps de Mira et la tête de Mou-loud sont mises sur un GMC(7), direction lecentre de tri et de transition d’Akbou. Uncommerçant de Tazmalt, Letifi Laïd, et unmaquisard originaire de Bordj Bou Araridj,emprisonnés à Akbou, lavent le corps quia été formellement reconnu par MiraAhmed, capturé trois mois auparavant àAït Hamdoune, Achiou Boudjemaa, origi-naire de Taghalat, lui aussi capturé blesséà Thala L’Bir, célèbre grotte près de Boud-jellil, et enfin par Mira Madjid, un autre cousin. Le lendemain, le 7 novembre1959, le corps de Mira sort du CTT d’Ak-bou et mis dans un hélicoptère, directionTaghalat où la population des Aït Melli-kèche est conviée à voir pour la dernièrefois Mira Abderrahmane. A Tazmalt, lapopulation est aussi rassemblée à l’héli-port. Pour une raison encore inconnue,cette dernière étape est éliminée. A Tagha-lat, c’est la consternation, la tristesse etl’incrédulité. Cette opération d’agitation etde propagande est certainement l’œuvredu 5e Bureau français, dont le capitaineDavid, qui officiait à Tazmalt, avait préditau maire de l’époque, le 22 juillet 1959,que Mira n’en aurait pas pour longtempsdès lors que l’opération «Jumelles» estdéclenchée. Challe en personne voulait satête, disait-il. Après deux heures, le peupleest dispersé. Le corps de Mira Abderrah-mane est repris dans le même hélicoptèrequi prend la direction du sud alors qu’il estvenu de l’est. A Akbou, l’armée n’avaitqu’un seul avion et pas de ce type. Celui-

ci est certainement venu d’Aïn Arnat, basede l’Alat (Aviation légère de l’armée deterre) au niveau de la Zec (Zone est duConstantinois), dont dépendait le secteurmilitaire d’Akbou. Qu’est devenu le corpsde Mira Abderrahmane ? A-t-il fait un arrêtà Bougaâ où la rumeur court que le corpsa été enseveli dans la caserne, enterré pardes prisonniers ? Pour ma part, j’ai eu desautorités françaises quelques réponses :

Les trois villages alignés sur une ligne de crête sontdésormais encerclés et Mira y est. Ce dernier est sûr delui. Que dira le capitaine Treguer, devenu colonel, à quiRené Rouby, prisonnier de l’ALN libéré par MiraAbderrahmane le mois de mai 1959, lorsqu’il arencontré l’officier cinquante ans plus tard :

«J’observais Mira à la jumelle, et il le savait. Il me fixaitdu regard à distance. Il me défiait en quelque sorte.»

A Taghalat, c’est la consternation, la tristesse etl’incrédulité. Cette opération d’agitation et de

propagande est certainement l’œuvre du 5e Bureaufrançais, dont le capitaine David, qui officiait àTazmalt, avait prédit au maire de l’époque, le 22

juillet 1959, que Mira n’en aurait pas pour longtempsdès lors que l’opération «Jumelles» est déclenchée.Challe en personne voulait sa tête, disait-il.

Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 8

Par Mira Tarik, fils d’Abderrahmane

57e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE MIRA ABDERRAHMANE,CHEF DE L’EX-WILAYA III HISTORIQUE

Un héros sans sépulture

Abderrahmane Mira.

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Page 9: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

Le Soird’Algérie Contribution

- Après le 6 novembre 1959, pas detrace dans le journal de marche du la pre-mière compagnie du 2e Rima,

- Pas de trace non plus au CTT d’Ak-bou au-delà du 7 novembre 1959, à10h00, qui signale la sortie du corps deMira Abder

rahmane. C’est ce que soutiendra éga-lement le Commandant Lablancherie,chef du 2e Bureau d’Akbou, cinquante ansplus tard, devant l’émissaire que je lui aienvoyé.

Un autre prisonnier algérien, encorevivant, est formel. Il infirme cette assertionmalgré les archives.

Il soutient que le corps de mon père aété ramené une deuxième fois au CTT, le7 décembre (donc de retour de Taghalat)pour en ressortir le lendemain, le 8, pourune destination inconnue.

Il me donne des informations trou-blantes, précises dans sa narration. Unévènement qu’il me rapporte ne pouvaitpas avoir lieu si mon père n’était pas restéquarante-huit heures au CTT d’Akbou.Des pistes de recherche restent à exploi-ter, notamment du côté du 5e Bureau oudans les archives de l’Alat.

Personnalité traitée à sa dimension

par la presse françaiseLe traitement de la mort d’Abderrahma-

ne Mira est à la mesure de ce que repré-sentait le personnage du côté français. LeMonde, L’Aurore, La Croix, etc. ont signaléla mort de ce héros algérien, ce mort sanssépulture, à la une de la titraille ou en pre-mière page. La presse sonore – radio et

TV – n’est pas en reste. La presse améri-caine signale la fin de Mira dans Le NewYork Times, daté du 7 novembre 1959, enpage une. Le titre est laconique : «TheMajor Mira is dead.» Dans la presse fran-çaise, les titres sont variés. Celui de l’Au-rore est significatif de l’état d’esprit nourri

envers Mira, à droite de l’échiquier poli-tique : «Le plus dur chef du FLN a étéabattu par nos troupes.» En Algérie, c’estL’écho d’Alger qui traite abondammentl’évènement (Une, première et dernièrepages).

Dans l’édition du surlendemain, le 8, ilsignale également que le général Faure, à

Tizi Ouzou, a été réveillé de nuit – le 6décembre 1959 — pour lui apprendre queMira a été tué. Le 5e Bureau, quant à lui,fait des lâchers de papillons au titre trèssimple : «Après Amirouche, Mira estmort.» Le jeune écolier Hamiche Hacèned’Il Mathène se souvient très bien de ce

papier descendu du ciel qu’il a gardésecrètement dans sa poche après l’avoirlu. Feu lieutenant Ourdani Mouloud merapporta la même chose en me disant queles villages alentour de la forêt de l’Akfa-dou étaient inondés de ces documents,distribués par des pippers.

ConclusionJ’ai, à mon humble rang, pu prendre

contact avec les acteurs français directe-ment ou indirectement impliqués dans letraitement du dossier ou ayant servi àAkbou ou à Tazmalt particulièrement. J’aipu glaner quantité d’informations, aidé encela par les archives du Shat (Service his-torique de l’armée de terre). Force est dereconnaître que la pression d’un individuest moindre. D’où le rôle de l’Etat. Lui seulpossède la capacité de dénouer l’énigmeet de réparer cette injustice. Il est du devoirde l’Etat algérien de réclamer les corpsdes disparus. En Wilaya IV, les corps deBouguerra M’hamed et de BounaâmaMohamed, tous les deux chefs de wilaya,connaissent le même sort. Qu’attend l’Etatnational souverain, advenu grâce auxsacrifices des chouhada, pour agir ?

M. T.

Le 5e Bureau, quant à lui, fait des lâchers de papillonsau titre très simple : «Après Amirouche, Mira est

mort.» Le jeune écolier Hamiche Hacène d’Il Mathènese souvient très bien de ce papier descendu du ciel

qu’il a gardé secrètement dans sa poche après l’avoirlu. Feu lieutenant Ourdani Mouloud me rapporta lamême chose en me disant que les villages alentour de

la forêt de l’Akfadou étaient inondés de cesdocuments, distribués par des pippers.

Dimanche 6 novembre 2016 - PAge 9

Publicité

1) Les Marsouins sont les héritiers du Ric (Régi-ment d’infanterie coloniale).

2) Yata Rabah, chef Nidham, sera arrêté, empri-sonné et torturé au poste de Tizi N’Slib. Il meurt en celieu l’année 1960. Son frère, Mohand Arezki, étaitdéjà tué l’année 1958 à Ouzellaguène, tandis que sonfils Mouloud succombera avec Mira Abderrahmane.Grande famille patriotique, Tayeb, le fils de Mouloud,est aujourd’hui en vie.

3) Un élément troublant dans le rapport officiel etun témoignage du jeune Madjid, employé de corvéeen tant que prisonnier mineur dans la caserne de TiziN’Slib, laissent penser le contraire. Aujourd’hui, laliaison de Wilaya Aziri Ali, dit Half Track, présent surles lieux et grand connaisseur de la région, est per-suadé qu’il y a eu une fuite.

4) Le soldat 2e Classe Pierre Dufeu a donné untémoignage public sur la mort de mon père, repris pardifférentes revues et notamment dans le livre deHenri Le Mire : Histoire militaire de la guerre d’Algé-rie, Albin Michel, 1982. J’ai rencontré Pierre Dufeu en2010. C’est lui qui me décrit la scène. La troupe nesavait pas qu’elle est tombée sur Mira jusqu’à ce quele capitaine Treguer l’annonce.

Le rapport de la gendarmerie d’Akbou attribue lestirs à deux soldats, dont les noms ont été donnés.

5) Mira est toujours armé d’une carabine Us 21 etnon d’une Mat. Selon, Aziri Ali, cette Mat appartenaitau capitaine Mahyouz Ahcène, passé au grade decommandant l’année 1960. Mira l’a prise avec lui duPC de wilaya. Il céda sa carabine à Ziri Mohand Saïd,son secrétaire à cette époque. Cette dernière infor-

mation, je la tiens de Boudaa Yahya, dont le frèreaîné, Belkacem, mort au combat, avait tenu le refugede Aït Hamdoune, au-dessus de Tazmalt.

6) La deuxième sacoche est restée chez Aziri Ali,contenant un rasoir, des lames, les grades et lesjumelles. Celui-ci la remettra wilaya dans la nuit du06 novembre à Mohand Oulhadj.

7) Le corps étêté de Yata Bachir, dit Mouloud, aété ramené le lendemain par la population d’AïtAnane et a été enterré au village. Aujourd’hui, il estcité au carré des martyrs de la commune de Chellata.Bien avant sa disparition, il avait demandé à sa mèrede ne pas pleurer sa mort s’il lui arrivait de mourir aucombat. Sa bru, épouse de Tayeb, jeune fille àl’époque des faits, me raconta avec force détails cejour-là. C’est d’une émotion bouleversante.

Page 10: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

A cet effet, une équipe multidisci-plinaire dirigée par le Pr Ahcène Atik,chef du service de néphrologie-hémodialyse, assisté du Pr HocineChaouch d’Alger et du Pr Harbi, chefdu service de chirurgie générale, etcomposée, entre autres, d’anesthé-sistes-réanimateurs, de biologistes,d’urologues, de radiologues et de

médecins légistes a effectué lesquatre greffes dans des conditionssatisfaisantes, selon la cellule decommunication du CHU.

Les donneurs sur qui ont été pré-levés les organes à transplanter, sontdans leur quasi- majorité des parentsdes greffés. Ils l’ont fait pour éviter àleurs proches les séances érein-

tantes d’hémodialyse qu’ils subis-saient jusque-là, plusieurs fois parsemaine. Ainsi, un père de Annaba aoffert son rein à sa fille, une mère deSouk Ahras a fait don de son rein àsa fille, un mari de Skikda à sonépouse et une épouse de Tébessaest venue au secours de sonconjoint. Non seulement il n’y a euaucun rejet, mais les transplantés etles donneurs se trouvent présente-ment en bonne santé. Ils sont suivispar l’équipe de praticiens et leur étatde santé est jugé bon, selon le pro-fesseur Hacène Atik. Entre juillet2015 et juillet 2016, une trentaine de

greffes de reins a été réalisée àAnnaba.

Le service de néphrologie hémo-dialyse de l’hôpital Ibn Sina en coor-dination avec la direction du CHU deAnnaba projette de poursuivre le pro-gramme de transplantation rénaleconformément aux orientations etdirectives du ministre de la Santé,Abdelmalek Boudiaf, indique la cellu-le de communication du CHU.

A cet effet, il est prévu d’atteindreune quarantaine de transplantationsavant la fin de l’année en cours, pré-cise la même source.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Dimanche 6 novembre 2016 - PAge 10Régions

CHU ANNABA

Une quarantaine de greffes de reins avant fin 2016Durant les deux jours de ce dernier week-end, le bloc

opératoire du service de chirurgie générale de l’hôpitalIbn Rochd, relevant du centre hospitalo-universitaire(CHU) de Annaba a accueilli quatre patients pour destransplantations rénales.

SIDI-BEL-ABBÈS

Démolition de 15 constructions

illicitesDans la journée de jeudi der-

nier, les services de l’APC de SidiLahcen, en présence des autoritéslocales, ont procédé à la démolitionde 7 constructions illicites. Selonnos sources, les «propriétaires» deces constructions les ont érigéesen 2015 seulement, alors que l’Etatfaisait tout pour dissuader de nou-veaux squatters d’espaces publics.De plus, ces demeures de fortuneont été érigées juste derrière l’insti-tut spécialisé de la formation pro-fessionnelle de Sidi Lahcen. Lesindus occupants n’ont fait preuved’aucune résistance pour quitter leslieux avant leur rasage.

Huit autres constructions illicitesseront incessamment rasées dansla localité de Sidi Yagoub, daïra deSidi Lahcen. Le même sort leur aété réservé car récemment érigéeset non concernées par le recense-ment des «mal logés». A. M.

Le SG de la daïrade Télagh agresséà l’arme blancheLe secrétaire général de la daïra

de Telagh a été dernièrement agres-sé par des individus tard dans la soi-rée. Selon nos sources, ce sont 2individus qui l’auraient abordé tarddans la soirée alors qu’il rentrait chezlui avant de lui asséner des coups àl’arme blanche. La victime, qui a ététouchée à l’abdomen, a été évacuéeà l’hôpital de Télagh. L’un des agres-seurs a été arrêté alors que l’autrereste toujours recherché. On ignoreà ce degré de l’enquête, le mobile decette agression. A. M.

A Tiaret — où l’on dénombre plu-sieurs établissements et autreslocaux commerciaux réalisés à coupsde milliards, mais non encore «renta-bilisés» pour faute d’attribution —,l’APC a enfin réalisé qu’il s’agit bel etbien d’une condition sine qua nonpour renflouer ses caisses en s’atte-lant depuis quelque temps déjà àmettre en adjudication une multitudede ses biens. La sonnette d’alarme aété tirée suite à une visite d’inspec-tion menée par le wali de la wilaya àtravers différents quartiers de la ville.

La désolation est montée d’un cranlorsque le même responsable a étédésagréablement surpris par l’étatlamentable de certains biens commu-naux, à l’image du centre commercialimplanté à l’ex-village espagnol situésur la route de Frenda précisément.Une bâtisse nouvellement réception-née mais littéralement dépouillée deses fenêtres en aluminium et autresaccessoires.

A l’intérieur, le spectacle est desplus navrants, les lieux étant transfor-més tout bonnement en décharge

sauvage. Ce centre n’est pas le seulà subir des actes de dégradation ou àdevenir un espace de dépravation detoutes sortes.

La gravité de la situation a incitéle wali de la wilaya à instruire le maireafin d’accélérer les démarches demise en concession selon la loi envigueur. L’on saura en ce sensqu’une liste d’établissements et decentres a été récemment élaboréepour faire l’objet d’une attribution suravis d’adjudication.

Les cahiers des charges y affé-rents sont même prêts au niveau desservices de la commune, nous dit-on.Il s’agit entre autres, des 133 locauxsitués sur la route de Sougueur, 11

autres dont 8 à Karman et 3 face aulycée Belhouari, de deux marchés deproximité, l’un à la cité Cadat etl’autre au quartier Teffah, et de deuxcrèches (cité Marouf-Ahmed plusconnue sous l’appellation de Diar-Echems dans la partie sud de la ville,et l’autre dans le populeux quartierRas Essoug).

Les mêmes sources précisentque d’autres biens communauxseront concernés par ces disposi-tions dont il est attendu une meilleurerentabilité en termes de recettesd’autant que la durée de la locationpour chaque établissement est de 11années, nous fait-on savoir.

Mourad Benameur

DANS UN SOUCI DE LES PRÉSERVER CONTRE LES DÉGRADATIONSET LES RENTABILISER

Des biens communaux bientôt concédés par voie d’adjudication à Tiaret

Tous les biens communaux jusque-là non exploités oucarrément à l’abandon mais pouvant générer des recettesseront concédés par voie d’adjudication conformémentaux orientations du ministère de l’Intérieur et desCollectivités locales, a-t-on appris de sources sûres.

ÉLECTION DU CONSEILD’ADMINISTRATION DE LACHAMBRE D’AGRICULTURE

L’ex-président rééluPrévue initialement le 20 octobre dernier, l’élection du

conseil d’administration de la chambre d’agriculture de lawilaya de Tiaret s’est tenue finalement jeudi au siège de laWilaya en présence du secrétaire général AhmedBenhaddad, du directeur des services agricoles et de l’en-semble des membres de cette instance.

Contrairement aux informations faisant état de l’apparition de trois nou-velles associations dites opposantes pour tenter, nous dit-on, de brouiller lescartes, les élections se sont en revanche déroulées sans le moindre incident,voire dans des conditions sans faille, permettant ainsi aux votants d’exprimerleurs voix en toute transparence. Ces derniers, au nombre de 39, représen-tant pas moins de six associations professionnelles activant dans différentesfilières agricoles (lait, pommes de terre, multiplicateurs de blé, aviculture, éle-vage, céréales) et 9 prestataires de services, sont tous passés par voie descrutin pour élire la nouvelle équipe dirigeante de la chambre.

Ainsi, à l’issue du dépouillement effectué sous l’œil vigilant du secrétairegénéral de la wilaya et même des membres présents, M. Abdi Larbi, l’ex-pré-sident du CA de la chambre et agriculteur connu dans la région, a littéralementraflé la mise en s’adjugeant haut la main 35 voix suivi de Amara Mokhtar 24voix, Ferrat Tahar 22 voix, Ouadhahi Chaib 19 voix et Mekadim Khaled 17voix. La sixième place, quant à elle, est revenue conjointement à AoussiBelgacem et Behih Khaled avec 16 points chacun, mais celui-ci s’est désistéde son plein gré en faveur du premier cité pour boucler la liste conformémentau nombre déterminé par les textes en vigueur.

S’agissant des prestataires de services, l’opération a vu l’entrée en lice detrois candidats pour l’élection de deux seulement selon les dispositions y affé-rentes.

Le scrutin a finalement souri à Ferhat Ghelamellah et AbdelkaderHarzellah, décrochant respectivement 18 et 10 points, ce qui porte le nombreglobal des membres du conseil de la chambre agricole à 8. Quoi qu’il en soit,les personnes élues de par leurs noms et leurs rangs sont appelées plus quejamais à œuvrer dans le sens d’élaborer une nouvelle vision fondée sur lamodernisation du secteur dans tous ses segments et l’amélioration des condi-tions de vie de la corporation en vue de préserver l’image d’une wilaya jouis-sant d’énormes potentialités en termes d’agriculture et d’élevage avec près de40 000 intervenants.

L’accompagnement et le renforcement des capacités des agriculteurs, deséleveurs ainsi que des opérateurs économiques en mettant à leur portéetoutes les informations liées au foncier agricole, aux activités de régulation etaux opportunités d’investissement, sont les autres actions attendues par l’ins-tance élue confrontée à plus d’un défi dont celui de la sécurité alimentaire.

M. B.

Ainsi, ce problème est définitive-ment résolu, et ce, après que laDirection de la société de cimenterie( SCIBS) eut recours à un expertindou qui a réparé l’électrofiltre. C’estune première action engagée car lechangement de l’électrofiltre par unfiltre à manche prendra énormémentdu temps et engendrera des consé-quences négatives sur l’approvision-nement du marché local en la matièrede ciment et d’éviter toute perturba-tion aux entreprises réalisatrices deprojets sociaux et économiques dansla région.

Le prochain conseil d’administra-tion se tiendra le 20 novembre pro-chain et au menu de l’ordre du jour,figure le nouveau cahier de chargesde transformation de l’électrofiltre enfiltre à manche. Son enveloppe finan-cière dégagée depuis 2014 est misede côté donc, il ne s’agit pas de pro-blème d’argent, a déclaré avant-hierau journal M. Tanem Mokrane dit Ali,directeur général de la SCIBS etreprésentant le groupe saoudienPharaon actionnaire à hauteur de35% avec GICA 65%.

Or, il est à rappeler que cettetransformation a été annoncée enfévrier dernier, cet ajournement a étéexpliqué par un problème techniquede procédure, a indiqué notre interlo-cuteur. Dans le même contexte del’environnement et de l’embellisse-ment du cadre de travail, la directionde SCIBS a entrepris une louable

action de verdure. Des parcelles ontété ensemencées de gazon naturelde premier choix, l’aménagementdes rues et le renforcement de l’éclai-rage à l’intérieur de l’usine.

Au sujet du projet du jardin public,M. Tanem a indiqué que son entrepri-se se chargera de la réalisation decet espace vert de détente et de loi-sirs à la sortie est de la cimenterieafin de permettre aux habitants de laville de Sidi Boucif de savourer lanature et la beauté.

Saisissant cette opportunité, il asalué au passage le soutien desautorités de la wilaya et l’apport ines-timable du président de l'APW, M.Ahmed Belgherras, qui fait toujourspreuve d’un zèle de bon aloi. Il est à

souligner le déploiement hermétiquedes services de sécurité et du gar-diennage à partir de l’entrée principa-le de l’usine. En commun accordavec l’Assemblée populaire commu-nale de Béni-Saf, la SCIBS a partici-pé aux côtés des services d’hygièneet de nettoiement de l’APC aux enlè-vements des ordures ménagèresdans la ville en mobilisant sa logis-tique. Et en signe de reconnaissance,une stèle commémorative des huitouvriers décédés dans l’accomplisse-ment de leur travail depuis l’ouverturede l’usine en 1979 sera érigée à l’oc-casion de la célébration du 62e anni-versaire du déclenchement de la glo-rieuse Révolution du 1er-Novembre1954, a lancé M. Gherras Boucif, pré-sident de la section syndicale UGTAde la SCIBS qui a mis en exergue ledévouement et la compétence de cehaut cadre algérien qui a réussi dansla gestion de SCIBS là où ses prédé-cesseurs étrangers ont échoué.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

La cimenterie de Béni-Saf pollue de moins en moinsLe problème des poussières qui se dégageaient de la cimenterie

de Béni-Saf est désormais du passé, et la population de la villecôtière Béni-Saf peut enfin respirer un air pur, car le taux de pous-sières dégagées dans l’atmosphère par les cheminées de la cimen-terie a considérablement diminué, il est actuellement estimé à 5 mgsoit inférieur à la norme maximale située aux environs de 10 mg.

CHAÂBET EL-LEHAM

Disparu depuis 4 jours, forte mobilisationpour retrouver l'enfant Boucif

La famille de Khattou vit depuis mardi dernier, jour de la disparition de son enfantBoucif, 13 ans, de douloureux et pénibles moments, et même la population de lalocalité de Chaâbet El-Leham, à 4 km du chef-lieu de wilaya, souffre de la disparitiond'un des siens, et craint le pire après tout ce qui s'est passé un peu partout à traversle pays concernant le kidnapping des enfants.

Ce vendredi, toute la population de la ville s'est rassemblée devant le domiciledu père de l'enfant pour montrer sa solidarité avec la famille et a organisé unemarche jusqu'à la route nationale n°2 pour exiger le retour de l'enfant disparu.

On avance que plus de 100 gendarmes ont été mobilisés pour retrouver cetenfant. D'ailleurs une opération de ratissage a été effectuée le jour même à traversplusieurs foyers pour pouvoir retrouver cet enfant qui est sorti de son domicile lemardi 1er novembre à 13 heures. S. B.

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Le Soird’Algérie Sports Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE11

Phot

o : D

R

FOOTBALLCOUPE DE LA CAF (FINALE, RETOUR) : CET APRÈS-MIDI (14H30, HEURE ALGÉRIENNE)

À LUBUMBASHI (RD CONGO), TP MAZEMBE-MO BÉJAÏA

Les Crabes croient durcomme fer en le sacre

l Les Crabes sont à piedd’œuvre, depuis jeudi, àLubumbashi (RD Congo) , où ilsse sont envolés à bord d’unavion spécial Air Algérie mis àleur disposition par les pou-voirs publics pour y affronterl’équipe locale du TP Mazembepour le compte du matchretour de la finale de la Coupede la CAF attendu pouraujourd’hui à 14h30 (heurealgérienne). Accrochés à Blida au match

aller par la formation congolaisesur un score de un but partout,les camarades de Rahal se doi-vent impérativement de sortir untrès grand match pour réussirl’exploit de renverser la vapeur etoffrir le premier titre africain del’histoire au club le plus populairede la vallée de la Soummam.Même si la mission s’annoncetrès compliquée, les hommes deSandjak restent toutefoisconfiants. «Il reste 90’, rien n’estencore perdu, nous possédonsun bon groupe capable de réus-sir l’exploit. Nos chances restentintactes. On donnera tout sur leterrain pour faire honneur à notrepays et concrétiser le rêve denos mil l iers de fans en leuroffrant ce titre africain» a confiél’auteur du but égalisateur dumatch aller dans la vil le desRoses le 29 octobre dernier.C’est en tout cas avec cet étatd’esprit de conquérants que lereprésentant algérien a regagnéla terre congolaise. Les Crabes

se disent prêts à relever le défi etdéjouer une autre fois tous lespronostics malgré ce léger handi-cap. Pour ce faire, les coéqui-piers de Rahmani veulent enga-ger toutes leurs forces dans labataille pour mener à bien leurmission. Les Vert et Noir saventsurtout qu’ils doivent démarrertrès fort en imposant leur jeu. Legroupe se doit également de res-ter très concentré pour ne pasencaisser de buts tout en veillantà ne pas rater la moindre occa-sion qui s’offrira à eux pour semettre en confiance et tenter detrouver ensuite la balle du KO. Lecoach Vert et Noir s’est attelé àpréparer minutieusement sesjoueurs sur le plan mental trèsimportant dans ce genre de ren-dez-vous. «La qualif reste pos-

sible. Le groupe est hyper motivépour réussir dans sa mission.Notre adversaire reste très pre-nable. Sans verser dans un opti-miste démesuré, je sens vrai-ment qu’on peut réussir quelquechose de bien. L’envie de réussir affichée par

mes joueurs tout au long de lapréparation est de bon augure» adéclaré aussi Nacer Sendjak à lapresse. Ce dernier a axé son tra-vail sur le plan psychologiquepour permettre à son grouped’aborder ce dernier virage avecune totale sérénité. Sur place, lecoach béjaoui s’est aussi attelé àapporter les derniers réglages àson plan d’attaque. Les coéqui-piers de Malek Ferhat se sontentraînés une dernière fois àl’heure du match (4h30 heure

algérienne) dans le stade où sedéroulera la rencontre. Le stafftechnique qui sera privé des ser-vices de Lakhdari etBenmelouka, suspendus, a déci-dé, selon les dernières informa-tions, de compter sur l’expérien-ce de Sidibé et Baouali dansl’axe. Du côté des fans mobistes,on continue aussi à croire durcomme fer en ce premier sacreafricain. «Nos joueurs n’ont rienà perdre, ils ont montré qu’ilsvoyagent merveilleusement bien.Une victoire est possible, on estconfiant en notre équipe. Béjaïasera en fête ce dimanche, c’estune certitude», a déclaré FaridF., un inconditionnel des Vert etNoir.

A. Kersani

Un trio d’arbitressénégalais

C’est un trio arbitral sénéga-lais qui a été désigné pour offi-cier la finale «retour» de laCoupe de la Confédération dela CAF qui opposera le TPMazembe au MOB cedimanche 6 novembre àLubumbashi. Il s’agit de MalangDiedhiou (arbitre central) quisera assisté par ses compa-triotes Djibril Camara (assistantI) et El Hadji Malick Samba(assistant II).

A. K.

FAWZI RAHAL (ATTAQUANT DU MOB) :

«On abordera la partie avecl’esprit de gagner»

«Le groupe est concentré surce rendez-vous. A 90’ du bonheur,nous allons tout donner pour reve-nir avec le sacre. Malgré le résul-tat nul 1-1 chez nous, le groupeest hyper motivé pour retourner lasituation. On n’a rien à perdre ; onse donnera à fond pour ne rienregretter en fin de match. Tous les

joueurs sont animés d’une volontéde fer pour s’offrir ce premier titrecontinental et réaliser le rêve denos milliers de fans et de tout lepeuple algérien. On est confiant ;On est conscient qu’on a desatouts à faire valoir et réussir àdéstabiliser notre adversaire chezlui. Ça va être très difficile mais

nous ferons tout pour ne pasdécevoir le peuple Vert et Noir. Onfoulera la pelouse avec en tête cesoutien de nos milliers de fans etde tout le peuple algérien derrièrenous. Cela constituera une autresource de motivation et une forcepour nous pousser à réussir dansnotre mission». A. K.

MÉMENTOLes «vieux»diplômésde la FAF

La DTN/FAF ne fait jamais leschoses à moitié. A chaque opérationdes innovations. Et le dernier stageorganisé à l’intention des anciens inter-nationaux a apporté son lot de nou-veautés. En effet, parmi le grouped’ex-joueurs de la sélection nationale,deux personnes ont attiré l’attention deleurs «co-collégiens» ayant bénéficiéd’un diplôme CAF «B». Il s’agit deTahir Hassen plus connu sous le pseu-donyme de «Boukhnouna». Le premierest aujourd’hui âgé de 70 ans (né en1946) et le second a terminé sa carriè-re de footballeur en 1985 à l’âge de 32ans. Si bien que des interrogationssubsistent sur les motivations de cesanciens redoutables attaquants àreprendre le chemin des terrains maissurtout les critères imposés par ladirection technique nationale pour l’oc-troi de tels brevets. S’il est vrai que lecritère d’âge semble être négligé pourle recrutement d’un entraîneur enAlgérie, les exemples de BenyellesAbdelkrim (70 ans) qui t ient la«baraque» de la JSM Skikda (Ligue 2)et du Français Roger Lemerre qui afailli driver le CSC alors qu’il est âgé de75 ans, il serait drôle de connaître quelpourrait être l’apport d’un septuagénai-re à une équipe de football. LaDTN/FAF aurait pu, à la rigueur, inviterces deux grands messieurs à ce stageen guise d’hommage mais égalementpour montrer aux jeunes des candidatsque la passion du football est encorevivace, omniprésente, chez les plusanciens. Pour la petite anecdote, enFrance, la Charte du football profes-sionnel empêche les clubs de recrutertout entraîneur âgé de plus de 65 ans.Comme quoi, même si le football estuniversel et sa pratique démocratisée,il faudrait aussi raison garder et éviterà nos vieilles gloires d’inutiles humilia-tions.

M. B.

ARABIE SAOUDITEAl-Shababentame desnégociationspour engagerDjabou

La formation d'Al-Shabab (Div. 1saoudienne de football) a entamé desnégociations pour s'attacher les ser-vices du milieu offensif algérien de l'ESSétif, Abdelmoumen Djabou, en vue duprochain mercato d'hiver, rapporte lequotidien saoudien Okaz. Les diri-geants saoudiens ont saisi le présidentde l'Entente Hacène Hamar pour luifaire part de leur intérêt pour Djabou,précise la même source qui souligneque le club saoudien est dans l'attentede connaître les exigences financièresde l'ESS. Abdelmoumen Djabou a étérecommandé par l'attaquant algériend'Al-Shabab Mohamed Benyettou,actuel meilleur buteur de l'équipe avec5 réalisations, qui avait rejoint Al-Shabab en janvier dernier en prove-nance de l'ES Sétif, selon Okaz. Aprèsune expérience de quatre saisons ausein du Club Africain (Ligue 1/Tunisie)Djabou (29 ans) avait décidé de revenirà l'ESS en janvier 2016 pour un contratde deux ans. Au classement, Al-Shabab pointe à la troisième placeavec 17 points, devancé par le leaderAl-Ittihad (19 pts) et Al-Nasr (18 pts).

ÉLECTIONS DU CONSEIL DE LA FIFA

La fédération zambienne soutientla candidature de Kalusha Bwalya

l Le Comité exécutif de laFédération zambienne de foot-ball (FAZ), réuni hier, a décidéde soutenir la candidature del'ancien président de l'instanceKalusha Bwalya pour l'électionau Conseil de la Fédérationinternationale de football (Fifa)en mars 2017, rapporte la FAZsur son site officiel. Pour appuyer la candidature

de Kalusha, 13 présidents del'Association de football de la

région (COSAFA) se rendront enZambie sur invitation du prési-dent de la FAZ, AndrewKamanga, précise cette dernière,soulignant que l'instance fédéraleenverra une demande formelleau gouvernement de laRépublique de Zambie pour par-ticiper au lobbying de la candida-ture de Kalusha. Sept candidatsavaient postulé en septembredernier à l 'élection de deuxmembres africains additionnelsau sein du Conseil de la Fifa

pour la période transitoire allantdu 30 septembre 2016 au 16mars 2017. Pour rappel, l'Afriqueaura 7 membres au Conseil de laFifa à partir de 2017 et non plus4 comme c'était le cas ces der-nières années. Sur les 7 places,une sera réservée au présidentde la Confédération africaine defootball (CAF), Issa Hayatou, etune autre à une femme dans lecadre de la parité hommes-femmes consacrée dans lestextes de la Fifa et du Comité

olympique international (CIO). Ilrestera ensuite 5 places à pour-voir. L'Afrique compte déjà cinqmembres au sein de la Fifa, dontIssa Hayatou (vice-présidentsenior). Les quatre autresmembres africains du Conseil del'instance internationale sontHani Abou Rida (Egypte), TarekBouchamaoui (Tunisie), OmarConstant (RD Congo) et NsekeraLydia (Burundi), sans oublier lasecrétaire générale SamouraFatma (Sénégal).

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Le Soird’Algérie Sports Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE12

FOOTBALLAPRÈS LA VICTOIRE À CONSTANTINE, MOH-CHÉRIF HANNACHI (PRÉSIDENT DE LA JSK) :

«Maintenant, il fautconfirmer à Tizi !»

l Le président de la JSKabylie, Moh-Chérif Hannachi,qui n’a pas caché sa satisfactionà l’issue de la victoire de sonéquipe vendredi face au CSC, la2e cette saison, affirme quel’équipe doit maintenant réus-sir sa première victoire à domi-cile à l’occasion de la prochainejournée.

«Après cette victoire méritéedevant le CSC, il nous faut viteune confirmation et gagner leprochain match à Tizi-Ouzou», a-t-i l indiqué en félicitant sesjoueurs. «Mes joueurs ont bienréagi et ils étaient à la hauteur.J’ai tenu personnellement à lesvoir au vestiaire pour les féliciteret les encourager.

Il nous reste encore d’autresmatchs à préparer, notre objectifest de récolter le maximum depoints avant la trêve hivernale etd’améliorer notre classement»,

explique Hannachi qui souhaitele report de la prochaine ren-contre de son équipe face auDRBT à cause de l’absence deses deux internationaux, Ferhaniet Asselah qui seront du voyageavec la sélection nationale auNigeria. Quant à la première sor-

t ie du nouvel entraîneur desCanaris, Sofiane Hidoussi, leprésident de la JSK réaffirmequ’il était convaincu qu’il a fait unchoix judicieux. «Cette victoireest le fruit d’un bon travail effec-tué pendant la semaine et jepeux vous assurer que le choix

de l’entraîneur Hidoussi est judi-cieux. Avant de l’engager, noussavions qu’il a beaucoup de qua-l i tés et nous lui avons faitconfiance. Dieu merci, tout lemonde a constaté qu’il a apportésa touche». Hannachi, qui n’apas ménagé une frange de sup-porters qui insultent les joueurs,a par ailleurs rendu hommage àceux qui ont effectué le déplace-ment à Constantine ; ils étaientenviron 500 fans des Jaune etVert à assister à la rencontreCSC-JSK. «Je tiens à féliciter lessupporters qui se sont déplacésà Constantine pour encouragerles joueurs. Ils étaient formi-dables depuis l’entame du match(…) Les véritables supporterssont ceux qui restent aux côtésdes joueurs dans les momentsdifficiles. La JSK n’a pas besoinde ceux qui se déplacent austade pour les insulter».

Ah. A.

LIGUE 1 MOBILIS (10e JOURNÉE)DRBT 0 - MCA 1

Le DRB Tadjenanetpiégé

Le premier match de Kamel Mouassacomme entraîneur du MC Alger a été unfranc succès, avec 1 à 0 en déplacement àTadjenanet. Après un début de match pru-dent et timide de la part des joueurs desdeux équipes, le jeu s’est quelque peuanimé, notamment au milieu du terrain,Mokdad et Kacem ont fait un haut pressing,alimentant sans cesse leurs attaquantsNekkache et Bouguèche. 35’. Nekkacheidéalement servi en profondeur profite d’uneerreur de positionnement de la défense duDRBT pour aller tromper en toute quiétudela vigilance du gardien de Tadjenanet,ouvrant ainsi la marque au profit de sa for-mation. Au retour des vestiaires, ce sont leslocaux qui prennent les choses en main,mais les attaques menées par Moumens’avèrent inefficaces. Sentant le danger,Mouassa procède au changement deZerdab, par l’incorporation de Aouadj dansle but de renforcer le milieu, les locaux conti-nuant à faire pression sur le porteur de bal-lon, alors que les Mouloudéens opérant pardes contres, les capés du coach LyamineBoughrara usent parfois d’agressivité dansle jeu, qui poussent l’arbitre à brandir le car-ton jaune. A la 69’, le match dégénère,Chaâl intercepte mal le cuir et pressé par unattaquant du DRBT, il commet une fautedans la surface de réparation. L’arbitre bran-dit un carton jaune à Si Ammar, alors que lafaute de Chaâl était flagrante et méritait unpenalty. Les remplaçants qui étaient sur lebanc de touche du DRBT envahissent lapelouse, l’arbitre fut agressé par un suppor-ter, fort heureusement le service de l’ordreintervient énergétiquement et calme lesesprits. De leur côté, les camarades deKacem, tout en se contentant de gérer lescore, trouvent le moyen d’inquiéter leursadversaires du jour, notamment par l’inter-médiaire de Hadj Bouguèche. Déboussoléspar le penalty refusé, les locaux ont eu dumal à se reconnecter dans le match, alorsque le MCA s’est contenté de gérer sonpetit acquis jusqu’au coup de sifflet final. Augrand bonheur de la large galerie des Vertet Rouge qui a fait le déplacement à la villede Tadjenanet

A. A.

CRB 1 - OM 1

ImpuissantsBelouizdadis

D’emblée, les visiteurs ont surpris tousles Belouizdadis, Lemhane, par un tir puis-sant, trompe la vigilance du gardien belouiz-dadi, 1 à 0 pour l’OM. Les poulains deBadou Zaki se sont retrouvés à courir der-rière le score. L’attaque du Chabab multiplieles actions offensives, la défense de l’OMrésiste bien au rush des Belouizadis. A troisminutes de la fin de la première mi-temps,les efforts consentis par Yahia Chérif se fontpayer, ce dernier arrive à remettre les pen-dules à l’heure. La deuxième mi-temps n’ap-porte aucun changement dans le score final,les deux équipes se quittent sur un score deparité d’un but partout.

A. A.

USMA 0 - USMH 2

Instable USMAL’affiche du jour entre Usmistes et

Harrachis a été vraiment pauvre en spec-tacle, les supporters des Rouge et Noir pen-saient que leur équipe auréolée par sonsuccès en Supercoupe allait dominer leurhôte du jour. Finalement, ce sont les ban-lieusards qui ouvrent le score, Melal à la 38'secoue les filets de Zemmamouche. LesUsmistes versant dans un jeu disloqué, onteu vraiment du mal à inquiéter l’arrière-garde harrachie, mais le groupe de coachCharef était déterminé à faire face aux atta-quants usmistes. La seconde période fut untopo de la première, les visiteurs ont réussià secouer une seconde fois la cage deZemmamouche. Les Usmistes confirmentleur malaise dans le championnat, carl’équipe de Haddad n’a pas gagné depuisplusieurs journées.

A. A.

RC RELIZANE

Une victoire et des ambitionsl Les Lions de la Mina du

Rapid de Relizane ont confirméen battant leur adversaire dujour, l’USM Bel-Abbès, samediaprès-midi, dans le cadre de la10e journée.

Une victoire qui vient à tempspour apaiser la tension qu’aconnue le club de l’Antique Minadurant la semaine d’avant-match.La victoire qui a mis du temps àse dessiner est revenue, en fin

de compte, à l’équipe qui était lamieux préparée. Les Lions de laMina ont été plus percutants eninscrivant deux buts au momentoù il le fallait. Ainsi, le «derby»tant attendu entre deux équipesdont les staffs techniques sontfustigés par leurs fans respectifs,est finalement revenu au Rapidde Relizane face à l’USMBA.Cette victoire permet aux Lionsde la Mina de confirmer leurréveil dans ce championnat.

Ainsi, une semaine après lacontreperformance face au CSConstantine, les partenaires deTebbi ont retrouvé les joies desvictoires devant leur public austade Zouggari-Tahar deRelizane. Un match dans lequelMouaz Bouakaz a opéré 3 chan-gements par rapport au précé-dent match. La victoire du same-di soir confirme la suprématiedes Relizanais en championnatau stade Zouggari-Tahar, mais

aussi la supériorité des Lions dela Mina à domicile face àl’USMBA, depuis plusieursannées. Une victoire importantequi permettra au groupe de bienpréparer le prochain déplace-ment à Médéa, lors de la 11e

journée du championnat prévuele week-end prochain face auxgars du Titteri, l’Olympique deMédéa, sans la présence dupublic.

A. Rahmane

IL A PRIS LA PLACE DE ZAIDI DEPUIS 6 MATCHS

Bousseder invincible depuis 540 minutesl Le RC Relizane poursuit son

ascension après avoir enchaîné ven-dredi son sixième match sans défai-te en Ligue 1 algérienne de football,au moment où son gardien de butHamza Bousseder est invincibledepuis 540 minutes.

La dernière fois où la cagerelizanaise a été violée remonteau 17 septembre 2016 lors de ladéfaite sur le terrain du DRBTadjenanet (2-1), pour le comptede la 4e journée. Ce jour-là,c'était Mustapha Zaidi qui gardaitles bois. Zaidi va céder, dès lematch suivant, sa place à

Bousseder arrivé cet été au RCRen provenance du Paradou AC(Ligue 2). Le portier de 25 ansva, depuis, préserver ses boisvierges, contribuant grandementà cette résurrection de son équi-pe.

Le «Rapid» a enchaîné sadeuxième victoire de rang ven-dredi en battant à domicile l'USMBel-Abbès (2-0), dans le derbyde l'Ouest comptant pour la 10e

journée. Cette victoire a permisaux protégés de l'entraîneur suis-so-tunisien, Mouaz Bouakaz, dese hisser provisoirement à la 13e

place, avec 8 points. Ils quittentd'ailleurs pour la première fois dela saison la place de lanternerouge qu'ils ont occupée pendant9 journées à cause notammentde la défalcation de six points deleur compteur en début de sai-son. Le RCR a été sanctionnéd'abord en raison de la non-régu-larisation de la situation financiè-re de ses anciens joueurs, avantqu'il ne soit de nouveau frappépar la défalcation de trois autrespoints pour avoir perdu sur tapisvert son match à domicile faceau NA Hussein Dey en ouverture

du championnat de l'exercice2016-2017. Malgré cela, le club,qui en est à sa deuxième saisonparmi l'élite, a trouvé les res-sources nécessaires pour reveniren force avec, de surcroît, uneffectif qui a connu des change-ments sensibles au cours de l'in-tersaison. Mieux, les observa-teurs sont unanimes à vanter laqualité des copies rendues parles Relizanais depuis le début decet exercice, en parvenant à pro-duire un football «attrayant»,devenu une «denrée rare» dansles stades algériens.

NA HUSSEIN-DEY

Alain Michel déjà sur un siège éjectablel L'entraîneur français Alain

Michel a raté ses débuts sur le bancdu NA Hussein Dey, en concédantune deuxième défaite de rang, ven-dredi soir sur le terrain de la JSSaoura (2-1) dans le cadre de la 10e

journée du championnat de Ligue 1Mobilis de football.

Arrivé avec l'intention deredresser la barre, en remplace-ment de Youcef Bouzidi, AlainMichel n'a pas encore provoqué ledéclic tant attendu par les fansdes «Sang et Or». Pour son pre-

mier match à la tête du Nasria,l'ancien coach de Grenoble Foot38 (France) a concédé une défaiteà domicile face à l'ES Sétif (2-0).Sur un registre personnel, AlainMichel n'a plus goûté à la victoiredepuis la 6e journée de la compéti-tion alors qu'il dirigeait le CRBelouizdad, vainqueur sur le ter-rain du DRB Tadjenanet (2-1).Depuis, le technicien français asubi deux revers de suite au stadedu 20-Août-1955 avec le Chabab,d'abord face au CS Constantine

(2-1) puis devant l'USM Bel-Abbès(1-0) avant d'être limogé.

Alain Michel aura vraiment dupain sur la planche pour fairerevenir la sérénité dans la maisonnahdiste, où les joueurs sontappelés à se mettre en questionpour sortir le club de la mauvaisepasse dans laquelle il se trouve(11e, 11 points).

La prochaine sortie descoéquipiers d'Hocine El-Orfi seraface au CRB dans un derby quipromet et où le faux-pas sera

interdit pour l'une ou l'autre forma-tion. Arrivé en 2008 en Algériepour entraîner le MC Alger, AlainMichel (68 ans) a dirigé depuisplusieurs formations au pays àl'image de la JS Saoura, la JSMBéjaïa et le CR Belouizdad. LeNasria, finaliste malheureux de laprécédente édition de la Couped'Algérie face au MCA (1-0),représentera l'Algérie lors de laCoupe arabe des clubs, dont laphase finale se tiendra en Egyptedu 21 juillet au 5 août 2017.

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Le Soird’Algérie Sports Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE13

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FOOTBALL

VERTS D’EUROPE

Boudebouz signe sonsixième but de la saisonl L'international algérien,

Ryad Boudebouz, a effectué unretour gagnant à la compéti-tion en inscrivant un doublélors de la victoire à domicile deson équipe Montpellier face àMarseille (3-1), vendredi soir enouverture de la 12e journée duchampionnat de Ligue 1 fran-çaise de football. Boudebouz, absent du précé-

dent match des siens sur le ter-rain de Lorient (2-2) pour des rai-sons de santé, a porté à sixréalisations son capital-buts cettesaison et 40 en Ligue 1 depuis ledébut de sa carrière. Il s'agit éga-lement de son deuxième doublédepuis le début de cet exercice,grâce auquel il pointe à la qua-trième place au classement desbuteurs que domine l'attaquanturuguayen du Paris SG Cavaniavec 10 réalisations. RyadBoudebouz (26 ans) s'est vuattribuer la meilleure note dumatch par le journal L'Equipe.

Idriss Saâdi renoue avec les filetsL ' a t t a q u a n talgérien, IdrissSaâdi, muetdepuis quatrejournées, arenoué avecles f i lets etcontribué dans

la victoire de sonéquipe Courtrai face

à Charleroi (2-1), vendredi soiren ouverture de la 14e journée duchampionnat de première divi-sion de football en Belgique.Saâdi a inscrit le premier but dessiens, alors que le second a étésigné par son compatriote Idir

Ouali. Il s'agit de la 9e réalisationcette saison de Saâdi, lui permet-tant de retrouver la premièreplace au classement des buteursqu'il partage provisoirement avecle joueur d'AnderlechtTeodorczyk. Ouali, lui, porte àtrois son capital-buts. Les deuxjoueurs ont rejoint Courtrai cetété après avoir évolué la saisonpassée en Championship et enBundesliga 2 respectivement. Lafilière algérienne est présente enforce cette saison dans la«Jupiter Pro League» belge.Outre Saâdi et Ouali, SofianeHanni évolue à Anderlecht, alorsqu'Ishak Belfodil et FarèsBahlouli ont atterri cet été àStandard de Liège.

Quatrième but de Hamzaouiavec Nacional Madeira

L'attaquant algérien, OkachaHamzaoui, a inscrit son quatriè-me but en championnat duPortugal pour sa première saison

en Europe, mais son équipeNacional Madeira s'est inclinéesur le terrain de Guimaraes (2-1),vendredi soir en ouverture de la10e journée. Hamzaoui s'étaitnotamment illustré le 24 sep-tembre dernier en signant un tri-plé dans les bois de Feirense. Iln'a, néanmoins, plus marquédepuis. Hamzaoui compte sixtitularisations depuis qu'il a atterrià Madeira.

Blessé, Tahrat non convoqué parson club Angers face à LilleL'international algérien, Mehdi

Tahrat, qui souffre des adduc-teurs, n'a pas été rete-

nu dans le grouped'Angers SCOqui affrontaithier soir Lille,dans le cadrede la 12e jour-née du cham-pionnat de

Ligue 1 française

de football. Cette défection inter-vient avant 48 heures du stagede la sélection algérienne précé-dant le déplacement du Nigeriapour lequel Tahrat est convoqué.Le défenseur de 26 ans avaitrejoint les Angevins le 31 aoûtpassé en provenance du RedStar (Ligue 2, France). Maisdepuis son arrivée à Angers, iln'a fait qu'une seule apparition, ily a dix jours, pour le compte dela Coupe de la Ligue de France.Tahrat, convoqué pour les deuxprécédentes rencontres desVerts, n'était pas retenu dans lapremière liste des 18 joueursévoluant à l'étranger en prévisiondu match contre le Nigeria dansles éliminatoires du Mondial-2018, avant qu'il ne soit repêchédans la liste additive des sixjoueurs dévoilée mercredi soir. Ila remplacé NacereddineKhoualed, blessé.

FC BARCELONE

Luis Enrique,le Tour de

France et les«étapes clés»

Amateur de cyclisme, l'entraîneurdu FC Barcelone Luis Enrique a com-paré samedi une saison en club avecle Tour de France, où l'important n'estpas d'avoir perdu mardi contreManchester City (3-1) mais d'être tou-jours en course lors des «étapes clés»de fin de saison. «C'est presque comme le Tour

d'Espagne ou le Tour de France. Il fautessayer de ne pas perdre lors des pre-mières étapes pour arriver aux étapesclés et gagner. C'est un peu pareil pournous chaque saison», a lancé le tech-nicien barcelonais en conférence depresse. «Nous devons arriver à la par-tie décisive, à partir de février ou mars,en étant en mesure de pouvoir rempor-ter tous les titres, voilà notre objectif. Sinos statistiques cette saison sontmeilleures ou pires que les précé-dentes, cela ne me préoccupe pas,surtout que personne ne peut gagnertous les matchs», a ajouté l'Asturien(46 ans). Après la défaite contre City mardi

en Ligue des champions, Luis Enriquea appelé les médias à la «prudence»dans leurs crit iques comme leurséloges, défendant la prestation de sesjoueurs : «Si je regarde seulement les40 premières minutes, je crois quec'est le meilleur match depuis que jesuis sur ce banc» en 2014, a-t-il lancé.Quoi qu'il en soit, son Barça va devoirrebondir très rapidement puisqu'il estconfronté ce soir à un déplacementpérilleux sur la pelouse du Séville FCdans un choc au sommet duChampionnat d'Espagne, juste avant latrêve internationale. «Il faut gagner, ilfaut rivaliser au maximum juste avantla trêve. Nous avons besoin de cespoints pour nous rapprocher de la pre-mière place. Ce sera un match pas-sionnant et d'une difficulté maximale»,a conclu Luis Enrique.

URUGUAYLe championnat

suspenduaprès la mortd'un supporterblessé parballes

Le championnat uruguayenest suspendu ce week-endaprès la mort d'un jeune hommeblessé par balles il y a un peuplus d'un mois dans des vio-lences entre supporters, aannoncé la Fédération uru-guayenne de football (AUF). LaFédération «a décidé de sus-pendre toutes les activités orga-nisées par l'AUF ce week-end»,écrit-elle dans un communiquépublié dans la nuit de vendredià samedi. Le jeune homme âgéde 21 ans, supporter dePeñarol, club basé àMontevideo, avait été fin sep-tembre la cible de tirs d'un grou-pe de supporters de Nacional,autre équipe de la capitale, quicherchaient apparemment à luivoler des drapeaux. Deux per-sonnes qui l'accompagnaientavaient également été blesséespar ces tirs.

ESPAGNE

Zidane «n'aligne pas une équipepour contenter un joueur»

l L'entraîneur du RealMadrid Zinédine Zidane, criti-qué après le match nul àVarsovie (3-3) mercredi enLigue des champions, a assuréhier que ses choix n'étaient pasdictés par les joueurs et qu'ilavait la «responsabilité totale»des performances madrilènes,bonnes ou mauvaises. «C'est ma responsabilité et

j'assume complètement. Quandles choses vont bien, j'en ai unepart, une petite part. Quand leschoses vont mal, je suis le res-ponsable. Ma responsabilité esttotale», a dit Zidane, combatif, enconférence de presse. Certainsmédias espagnols ont notam-ment reproché au technicienfrançais d'avoir cédé à un mou-vement d'opinion favorable àAlvaro Morata, joueur formé auclub en concurrence avec KarimBenzema, mais de n'avoir pastranché entre les deux avant-centres en les alignantensemble. Après une bonne pre-mière demi-heure, le Real, qui

menait 2-0, a concédé un nul 3-3frustrant. «Ce que je peux dire,c'est que je n'aligne pas uneéquipe pour contenter un joueur,ce ne sera jamais le cas», aasséné Zidane, disant vivre avecles critiques «depuis 30 ans».«Chacun peut dire ce qu'il veut,qu'on a joué à quatre devant,qu'on était désorganisés aumilieu... Moi, j'ai mis une équipe,si c'était la même chose, je refe-

rai cette équipe-là», a-t-il pour-suivi. Au passage, « ZZ» s'est ditheureux de figurer parmi les can-didats au titre de meilleur entraî-neur Fifa de l'année. «Je suis fierd'être parmi ces dix entraîneurs,de faire partie de cette liste. Pourmoi, on peut dire que le travailqu'on est en train de faire estbien», a dit Zidane, nommé enjanvier sur le banc merengue etvainqueur en mai de la Ligue deschampions. «Mais j'ai encorebeaucoup de boulot. La preuveen est que dès qu'il y a un matchun peu compliqué, tout est remisen cause et je le sais. Dansl'autre sens aussi, les éloges nevont pas me faire changer, c'estbeau, c'est tout ce qu'on veut,mais je sais que c'est un travailtrès compliqué, très dur. Je l'ado-re et c'est le plus important», a-t-il conclu en souriant. Aujourd’hui, son Real Madrid

reçoit le promu Leganes pour la11e journée du Championnatd'Espagne, avec l'objectif de res-ter aux commandes juste avantla trêve internationale.

BASKET-BALLQuel entraîneur

pour le NBStaouéli ?

Le NB Staouéli, club évoluant enSupervision A, groupe B, vient de seséparer de son entraîneur, YahiaMohamed avant même le début de lanouvelle saison. Et si la direction duclub n’a pas encore engagé son suc-cesseur, à Staouéli on évoque avecinsistance le retour de MaâmarBerriche, actuellement en poste à laJRB Chlef. A deux semaines du coupd’envoi de la nouvelle saison, le NBSdevra engager un nouvel entraîneur àmoins que de faire appel aux enfantsdu club à cause de la crise financièrequi secoue le club depuis l’intersaison.

Ah. A.

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] - Page animée par Fadila DH.Dimanche 6 novembre 2016 - Page 14

Lutter contre la toux grâce à la phytothérapieVoici arrivé le mois de novembre !

Le froid est de retour, apportant aveclui son lot de maux «divers» : rhume,bronchite, nez qui coule, grippe,maux de gorge,... En étant soumis àdes conditions climatiques plus diffi-ciles, le corps peine à se défendreface aux virus et autres microbes quiprolifèrent avec le froid, en plus de lafatigue et la baisse de moral habi-tuelles à cette saison.

Symptôme fréquent, la toux est un réflexedont le but est d'expirer de l'appareil respiratoi-re les corps étrangers ou sécrétions qui l'en-combrent.

La toux peut altérer considérablement laqualité de vie, notamment lorsqu’elle est noc-turne, causant des irritations des voies respira-toires et même des insomnies.

Heureusement, pour nous aider à affronterl'hiver en toute sérénité, les plantes sont làpour nous protéger des microbes, stimulernotre corps et nous apporter l'énergie néces-saire pour rendre cette saison plus agréable.

SOLUTION MAGPHARM :

Bronchonet, le sirop qui soulage «toux» !Soin naturel et efficace à base de plantes

spécialement sélectionnées pour leur tripleaction (anti-inflammatoire, antiallergique etbronchodilatatrice) et de miel pour adoucir etaseptiser la gorge, Bronchonet Sirop estidéal pour lutter contre la toux allergique,asthmatique, sèche et celle du fumeur. Il estégalement indiqué lors d’irritations et d’infec-tions des voies respiratoires.

Bronchonet se décline sous deux formes :Bronchonet et Bronchonet sans sucre, quiconvient aux diabétiques et aux personnessuivant un mode d'alimentation sans sucre.

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Le gombo en cas de constipationUne recette malienne préconise en cas de consti-

pation de couper le gombo vert (m’loukhiya) en petitsmorceaux glissants, de les faire bouillir et de boirel'eau de cuisson.

On utilise le mucilage (substance visqueuse sem-blable à la gélatine) de ce légume pour fabriquer despâtes pharmaceutiques utilisées comme pâtes pecto-rales contre les rhumes et les affections de la poitrine.

Le nom «gombo» est apparu en français en 1764.Il vient de l’américain «gumbo», qui est une déforma-tion d’un mot emprunté à une langue africaine et quidésigne autant la plante que ses fruits.

Cette épice élimine les gaz rapidement

C’est l’une des épices carminatives les plus puis-santes. Il a été prouvé que la cannelle peut être utili-sée sous la forme d’une infusion pour calmer les gaz,les douleurs stomacales et les indigestions. Mettez ½cuillère à café de cannelle (2,5 g) dans une tassed’eau (250 ml) bouillante, couvrez-la et attendez 10minutes. Après ce laps de temps, ingérez-la aprèsdes repas trop copieux ou juste après la survenancedes premiers symptômes d’un trouble digestif.

Pour raffermir et tonifier votre poitrine

Écrasez un avocat à l’aide d’une fourchette etmélangez-le à deux cuillerées d’huile d’olive. Vousobtenez une texture crémeuse que vous étalerez survotre poitrine. S’il en reste un peu, vous pouvez l’utili-ser en masque pour le visage.

Laissez poser quinze minutes. Rincez à l’eautiède puis terminez par un jet d’eau froide pour uneffet «coup de fouet» optimal.

Le bouillon de céleri et d’oignonIl y a des aliments qui favorisent la rétention d’eau

et d’autres qui, au contraire, vous aident à éliminer lesliquides quand vous vous sentez plus ballonnés qued’habitude. Pour les journées les plus froides, vous

pouvez faire des bouillons et des soupes, qui ne sontpas seulement diurétiques, mais purifient aussi l’orga-nisme des toxines. Pour qu’un bouillon vous aide àlutter contre la rétention d’eau, vous devez y ajouterdu céleri et de l’oignon, qui sont deux des légumes lesplus diurétiques qui existent.

De plus, ils sont délicieux et vous pouvez enconsommer entre les repas, sous forme d’entrée.

La mayonnaise pour resserrerles pores

Vous pouvez la faire vous-même en mélangeantdes œufs, du jus de citron et de l’huile ou en utiliserune que vous aurez achetée au supermarché. Vousdevez simplement vous en enduire une cuillerée surle visage et laisser agir pendant 20 minutes (c’estégalement très bien pour faire briller les cheveux).Votre peau sera beaucoup plus douce. Il n’est pasconseillé dans le cas de personnes à l’épiderme gras.

Le Taraxakawa, un café de pissenlitPourquoi un café de pissenlit (tifaf) ? D’abord

parce que sa racine est un excellent détoxifiant etdépuratif du foie. Ensuite, parce qu’à l’instar de la chi-corée (hindaba) elle contient jusqu’à 40% d’inuline, unvéritable trésor de prébiotiques pour votre flore intesti-nale et donc pour votre immunité.

La recette de l’artichaut contre la goutte

Afin de bénéficier du potentiel des artichautscontre la goutte, on conseille de les faire bouillir, et deconserver l’eau du bouillon de cuisson afin de laboire. En effet l’eau de cuisson et l’artichaut en lui-même contribueront à réduire le taux d’acide urique.En plus de réduire les niveaux d’acide urique dans lesang, empêchant ainsi l’hyperuricémie, manger l’arti-chaut aide également à réduire le cholestérol et lestriglycérides. Pour multiplier les bénéfices de l’arti-chaut pour la santé et contre la goutte, la médecinenaturelle conseille d’ajouter des oignons dans lebouillon avec le jus d’un citron frais.

Le lait doré pour nettoyerles artères bouchées

Les artères bouchées constituent un phénomène trèsdangereux car il empêche la bonne circulation du sang, del’oxygène et des nutriments, qui ne peuvent plus parvenir cor-rectement jusqu’aux organes et aux tissus de notre organis-me. La conséquence de cela est la survenance de réactionsdangereuses, comme des hémorragies cérébrales, descrises cardiaques ou des maladies des artères coronaires.

L’association de curcuma, de miel et de lait donne nais-sance à une boisson bien connue en médecine alternative :le lait doré. Il contient des substances anti-inflammatoires etantioxydantes exceptionnelles pour votre santé. Si vous enconsommez régulièrement, vous allez pouvoir prévenir la for-mation de caillots et activer votre circulation sanguine, afind’expulser correctement les lipides et les toxines. D’autrepart, ses extraits organiques permettent de diminuer le tauxde mauvais cholestérol et de prévenir l’artériosclérose.

Ingrédients :• 1 cuillère à café de curcuma en poudre (5 g).• 1 cuillerée de miel (25 g).• 1 verre de lait chaud (200 ml).Comment devez-vous procéder • Ajoutez une cuillerée de curcuma dans un verre de lait

chaud, et adoucissez le mélange avec un peu de miel.• Consommez-en une ou deux fois par jour, trois fois par

semaine au minimum.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Le miel renforceles globules blancs

Le miel est un traitement prometteur etabordable contre l'abaissement du taux deglobules blancs suite à une chimiothérapie.Dans une étude, des chercheurs ont donnédu miel (2 cuillères à café chaque jour pen-dant le traitement de chimiothérapie) à despatients cancéreux qui courent un haut risquede neutropénie (un trouble caractérisé par untaux de globules blancs trop bas).

Résultat : 40% des patients n'ont plus euaucun épisode de neutropénie.

Le saviez-vous… ?L’Allemagne a créé en 1978 une commission

dédiée à l’évaluation des remèdes dephytothérapie, la «commission E».

Mondialement reconnue pour son exemplarité,cette commission a établi jusqu’en 1994 unemonographie rassemblant 380 plantes ouassociations, attestant de leur innocuité etd’une certitude raisonnable d’efficacité. Cettecommission a reconnu au thym son efficacitédans le traitement des symptômes de la

bronchite, de la coqueluche et del’inflammation des voies respiratoires.

Sachez que...En 2002, des chercheurs américains ont démontré que

les personnes optimistes peuvent gagner jusqu’à 20 ans devie en plus par rapport aux personnes pessimistes.

En 2007, une étude menée par le Dr Kubzansky àHarvard a montré que l’enthousiasme et l’espoir des gensheureux réduisent le risque de maladies des artères et ducœur. Une étude de 2003 a montré que les pensées posi-tives réduisent le risque de virus. Le même effet préventif aété observé pour l’hypertension artérielle et le diabète.

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesDimanche 6 novembre 2016 - Page 15

N’hésitez pas à l’essayer dès aujourd’hui !

Syndrome de fatigue chronique : l’intestin en cause ?Le syndrome de la fatigue chronique

est un mal complexe et peu défini. Pourautant, il est bien réel. Une étude de l’uni-versité Cornell aux États-Unis s’est pen-chée sur cette maladie mystérieuse. Leschercheurs ont étudié les données de 48sujets atteints de fatigue chronique. Ils ontensuite comparé leur ADN avec celui de39 volontaires non touchés. Lesrecherches ont révélé que les bactériesintestinales des malades étaient bienmoins diversifiées que celles des sujetssains. De plus, elles sont majoritairementpro-inflammatoires, un fait égalementobservé dans la maladie de Crohn. Enfin,la perméabilité de l’intestin des maladeslaisserait passer les bactéries dans lesang, phénomène susceptible d’aggraverles symptômes. Le syndrome serait doncd’origine biologique. Les recherches sepoursuivent pour confirmer cette théorie. Àlong terme, ces données pourraient êtreutilisées pour adapter le régime alimentairedes malades et traiter la pathologie.

Le ginkgo : un arbre sacrévenu d’Orient

Le ginkgo, l’un des plus vieux arbres dela planète, a des qualités exceptionnelles,tant au niveau de sa résistance que de sesvertus médicinales. Le ginkgo biloba estl’unique représentant de la famille desginkgoaceae : la plus ancienne familled’arbres connue. Elle serait apparue il y aplus de 270 millions d’années, soit unequarantaine de millions d’années avantl’apparition des dinosaures. Originaired’Asie, le ginkgo y est utilisé en médecinetraditionnelle chinoise depuis plus de 4 000ans. Au Japon, il est considéré commel’arbre de la croissance et de la longévité. Ilest même l’emblème de la préfecture deTokyo. Le nom ginkgo provient de ginkyo,transcription d’un idéogramme chinois quisignifie «abricot d’argent», à cause de sesgraines à l’éclat argenté. L’appellation«biloba» précise l’une des principalescaractéristiques de ses feuilles : leur formebilobée (ayant 2 lobes). Ce magnifiquearbre, qui peut atteindre une hauteur de 50m, a une durée de vie exceptionnelle. Leginkgo biloba peut vivre plus de 2 000 ans.Quand il atteint 100 ans, l’arbre produit desexcroissances nommées «chichis», quipeuvent rejoindre le sol, former des racineset donner naissance à de nouveaux troncset de nouvelles branches.

Le ginkgo est composé essentiellementde flavonoïdes : ces molécules capablesde neutraliser les radicaux libres sont depuissants antioxydants. Le ginkgo bilobaaurait donc la capacité de ralentir le vieillis-sement des cellules.

Les actifs du ginkgo jouent égalementun puissant rôle neuroprotecteur sur le cer-veau et il reste ainsi la plante médicinale laplus utilisée contre les maladies dégénéra-tives du cerveau, la démence ou encorepour ralentir la maladie d’Alzheimer. Onpeut également l’utiliser pour améliorer savivacité et son équilibre mental.

Le jus de carotte et degingembre est une manièresaine et délicieuse d’inclurede la vitamine A et de la vita-mine C dans votre alimenta-tion quotidienne.

Ce jus se substitue parfai-tement aux boissonsgazeuses vendues sur lemarché. Grâce à ses excel-lents apports nutritionnels,vous pouvez en consommertous les jours pour obtenirdes bienfaits incroyables, quenous allons vous révéler.

Une peau plus saineLa peau est l’une des par-

ties de notre corps qui bénéfi-cie le plus de la consomma-tion quotidienne de ce jusnaturel. Sa forte teneur envitamines A et C permetd’augmenter la production decollagène, une substancenécessaire pour la maintenirjeune et sans imperfections.Ce jus contient égalementune petite dose de vitamineE, un antioxydant idéal pourfreiner le stress oxydant et lesdommages causés par lesrayons UV du soleil.

Un système immunitairerenforcé

La carotte et le gingembreont une action positive sur lesystème immunitaire, grâce àleur teneur en vitamines A, Cet E. La vitamine A est essen-tielle pour la production deglobules blancs dans la moel-le osseuse, qui permettent dedétruire les agents patho-gènes responsables dediverses maladies. De leurcôté, les vitamines C et E per-

mettent de détruire les molé-cules des radicaux libres etde créer une barrière protec-trice contre les virus et lesbactéries.

Une santé cardiovascu-laire protégée

Le gingérol, le principeactif du gingembre, diminuela pression artérielle et amé-liore la circulation du sang,dans le but de réduire lerisque de survenance demaladies cardiaques.

Associé aux vitamines Aet C de la carotte, il permetégalement d’éliminer le cho-lestérol présent dans lesartères et de prévenir l’appa-rition de maladies corona-riennes, ainsi que d’accidentsvasculaires cérébraux.

Une barrière contre lecancer

S’il ne s’agit bien évidem-ment pas d’une boisson mira-culeuse contre le cancer, enconsommer quotidiennementpermettrait de renforcer l’éli-mination des cellulesmalignes.

La vitamine C diminue lerisque de cancer du sein etde cancer de l’estomac, tan-dis que le gingérol facilitel’élimination des cellules quiprovoquent le cancer desovaires.

Une santé digestive pro-tégée

Consommer quotidienne-ment ce jus est une excellen-te manière de soutenir l’ac-tion de votre système digestif,notamment de votre côlon.Ses propriétés protègent la

muqueuse de l’estomac, ali-mentent les bactéries sainesde l’intestin et combattent laconstipation.

Comment préparer unjus naturel à la carotte et augingembre ?

Si vous êtes vraimentpressé le matin, vous pouvezn’en consommer que troisfois par semaine. Vous allezobtenir une boisson aux pro-priétés énergétiques idéalespour améliorer votre santégénérale, mais aussi pouraugmenter votre rendementphysique et mental. Elle estextrêmement recommandéelorsque vous avez faim. C’estune manière saine de calmervotre appétit sans ingérertrop de calories. Ce jus estégalement utile pour luttercontre la grippe et le rhume,car ses propriétés combattentefficacement les virus.

Ingrédients :• 8 carottes moyennes.• Le jus de 3 oranges.• 1 petit poivron.• 1 cuillerée de gingembre

râpé (5 g).• 1/2 cuillerée de curcuma

(2 g).• Du miel (en option).Comment devez-vous

procéder ?• Épluchez les carottes et

passez-les dans un extracteurde jus pour obtenir tout leliquide qu’elles contiennent.

• Mettez-le dans votremixeur, puis ajoutez le jus detrois oranges, le petit poivron,le gingembre et le curcuma.

• Mixez bien le tout pen-dant quelques minutes,jusqu’à l ’obtention d’unmélange homogène.

• Buvez immédiatementce jus. Vous pouvez lui ajou-ter un peu de miel pourl’adoucir, si vous le souhaitez.

• Buvez-le à jeun pourprofiter au mieux de toutesses propriétés.

Essayez de le consom-mer au quotidien pour appor-ter des vitamines et desminéraux à votre organisme,notamment si vous pensezque vous ne consommez passuffisamment de fruits et delégumes.

JUS DE CAROTTE ET DE GINGEMBRE

Grâce aux propriétés des ingrédients conte-nus dans ce jus, vous allez pouvoir obtenir unsupplément de vitamines et de minéraux, pourcompenser les éventuelles carences de votrealimentation quotidienne.

E-mail : [email protected] - Page animée par Fadila DH.

Formation de médecins en phytothérapie

DÉCOUVREZ...La rhodiole, la plante anti-stress

La rhodiole (rhodiola rosea) est encore peu connuechez-nous et pourtant la rhodiole a plus d’un atout.

Parfois conseillée comme antidépresseur naturel, avecdes effets prouvés (lors d’un essai clinique en Arménie en2007 notamment), elle aide l’organisme à gérer le stress etla fatigue.

L eader sur le marché desproduits naturels, lesLaboratoires Magpharm

se sont donnés pour mission derépondre aux attentes desconsommateurs en leur offrantle meilleur de la nature à traversdes gammes de produits formu-lés spécifiquement pour lesaider et les soigner au quotidien.Fidèle à sa mission, Magpharma organisé une formation auprofit d’une soixantaine demédecins pédiatres et généra-listes algériens sur la phytothé-rapie et ceci du 27 au 30octobre dernier à Grenade, dansle sud-est de l’Espagne. Cette

formation, dont le but est d'en-seigner un ensemble deconnaissances sur les plantesmédicinales, a été animée par lePr Jean-Michel Morel, médecingénéraliste français, spécialisteen phytothérapie et en aroma-thérapie. Le professeur Jean-Michel Morel est chargé decours à la faculté de Besançon,i l est l ’auteur de nombreuxouvrages sur la phytothérapie,notamment le Traité pratique dephytothérapie. Cette formation sur les plantesmédicinales a été spécialementconçue pour enseigner auxmédecins pédiatres et généra-

l istes algériens présents labonne utilisation des herbesdans le traitement des maladieset des problèmes de santéactuels. Une telle formation leura donc offert un complément àl'allopathie classique, tradition-nellement reconnu et sûr etreposant sur des bases à la foisscientifiques et pratiques.

D’une part, ces mêmesmédecins se forment à la phyto-thérapie pour avoir des pra-tiques fiables et réutilisablesavec sécurité. D’autre part, ilssont au contact de profession-nels qui adorent leur métier et lefont partager.

Ainsi, le Dr Ahmed Chehami,médecin pédiatre exerçant àLaghouat, s’est exprimé, à sonretour, sur cette formation àlaquelle il a participé : «D’abordpour améliorer mes connais-sances en phytothérapie,connaître sa place dans la priseen charge de mes patients enassociation des traitementsconventionnels, en plus deconnaître les étapes de prépara-tion des produits de phytothéra-

pie et leur utilisation chez l'indi-vidu. Cela m’a permis d'avoir deplus amples connaissances desplantes médicinales, leurs indi-cations thérapeutiques et sur-tout leurs formes d'utilisation etles doses usuelles ainsi queleurs effets indésirables et leurtoxicité. De savoir comment lesassocier aux médicaments entenant compte des interactionsdans le sens antagonisme oueffet potentialisant... Enfin, depouvoir faire face au charlatanis-me et à la vaste poussée d'her-boristes qui n'ont aucuneconnaissance des méfaits decertaines plantes.» Le Dr

Mohamed Mihoubi, médecingénéraliste exerçant àBoumerdès, nous a confié à sontour que cette formation, animéepar le Pr Morel, a été très ins-tructive et bénéfique pour lui :«En tant que médecin, cette ini-tiative de Magpharm de formeret d’ informer des médecinsgénéralistes et spécialistes, enorganisant des rencontres avecdes sommités en phytothérapie,permet de confisquer cette

méthode des mains d’herbo-ristes opportunistes…»Pour neciter que ces deux témoignagesde médecins parmi tant d’autres

qui ont bénéficié de cette forma-tion et qui recherchent toujoursles meilleurs soins possiblespour leurs patients.

Des graines anti-cholestérol ?D’après une étude publiée en 2005, la consommation quo-

tidienne de 20g de graines de lin (zeriate el kettane) pendant 8semaines serait aussi efficace qu’une statine (médicamentcontre le cholestérol) pour réduire un taux de cholestérolélevé. D’autres recherches menées sur des lapins ont souli-gné que la prise de graines de lin était associée à une diminu-tion des dépôts de cholestérol dans les artères. Les graines delin contiennent de l’acide alpha-linolénique, un précurseurd'omégas-3 qui favorise la baisse du cholestérol et des trigly-cérides. Consommer 1 à 2 cuillères à soupe de graines mou-lues par jour, en les ajoutant par exemple aux repas.

Journée de sensibilisation au cancer du sein

Dans son showroom à Télemly, Magpharm a organisé le 31 octobreune journée consacrée à la sensibilisation au cancer du sein sous lethème «Au comptoir santé, contez votre santé’’, une maladie qui toucheaujourd’hui près de 11 000 femmes en Algérie et qui, de par ce tauxélevé, constitue le cancer le plus répandu dans le pays. Pour enrichirl’événement, Magpharm a fait appel au Pr Noureddine Bendib, praticienspécialiste en chef, chef de service à l’EHS Ben Aknoun, lequel a insistédans le débat sur l’importance de la régularité des dépistages à partir del’âge de 40 ans et plus tôt pour les personnes avec des antécédents decancer du sein dans la famille proche. L’événement a été surtout marquépar la présence de femmes atteintes du cancer du sein et en rémission.Samia Cadi, ingénieur agronome et sportive de haut niveau, a relevédans un témoignage courageux les vertus — parfois négligées — desactivités physiques pour se prémunir et mieux lutter contre cette maladie: «Pendant des années j’ai dû me préparer inconsciemment à cettemaladie… Le sport a toujours été la soupape de décompression»… Deslueurs d’espoir qui demeureraient donc avant tout dans la prévention.Soucieux de la santé de ces femmes, les Laboratoires Magpharm leuront fait bénéficier des produits fabriqués tels que PhyTonus pour renfor-cer et stimuler les défenses naturelles de l’organisme, et du Vomiteb, àbase de gingembre, pour soulager efficacement les nausées, vomisse-ment et remontées acides dus aux traitements anti-cancer.

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 16

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)Dimanche 6 novembre à 18h : PièceMoukachafat de la Troupe nationale ira-kienne des arts dramatiques.Du 6 au 8 novembre : Journées sur

«Le rôle du théâtre dans la luttecontre les fléaux sociaux (ladrogue)».BASILIQUE NOTRE-DAMED’AFRIQUE (BOLOGHINE, ALGER) Jusqu’au 13 novembre : Exposition«Une Dame chez Madame l’Afrique»

de Farah Laddi. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 15 novembre : Exposition«Gravures de El Quijote», àl’occasion de l’année MiguelCervantès en Algérie.

MUSÉE NATIONAL DU BARDO(AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT,ALGER) Jusqu’au 9 novembre : Expositionitalienne «Fantaisies en soie» àl’occasion de la semaine de la langueitalienne dans le monde.

Jusqu’à la fin de l’année :Exposition «L’Algérie dans lapréhistoire. Recherches etdécouvertes récentes».GALERIE D’ARTS AÏDA (ALGER) Jusqu’au 5 novembre : Exposition«Qebqab» de Nourdine Hammouche.

[email protected]

Le Sila est fini et bien avant le baisserde rideau, chacun est allé de sa listed’écrivains «non invités ». Ce«reproche», évidemment, ne s’adressaitpas à la centaine de maisons d’éditionalgériennes, mais aux «organisateurs dusalon», c'est-à-dire au commissariat du21e Sila. Des noms d’écrivains «non invi-tés» ou «oubliés» ont circulé, notam-ment, celui d’un «habitué» et celui d’unéternel absent.

Le 21e Sila a coïncidé avec le 62e anni-versaire du 1er Novembre 1954, date dudéclenchement de la guerre de Libérationnationale. Un programme spécial a,d’ailleurs, été préparé par les organisa-teurs. A notre connaissance, Alexis Jennin’a jamais été invité en Algérie. L’écrivainfrançais a reçu le prix Goncourt 2011 pourson roman L’Art français de la guerre.

L'histoire est celle d’un jeune hommedésœuvré habitant la banlieue lyonnaisequi rencontre Victorien Salagnon, un vété-ran des guerres d'Indochine et d'Algérie.

«J’allais mal ; tout va mal ; je medésinstallais, j’attendais la fin. Quand j’airencontré Victorien Salagnon, il ne pou-vait être pire, il l’avait faite tout entière laguerre de vingt ans qui nous obsède, quin’arrive pas à finir, il avait parcouru lemonde entier avec sa bande armée, ildevait avoir du sang jusqu’aux coudes»,dit le narrateur au sujet de Salagnon (unpetit Salan ?)

Alexis Jenni au prochain Salon interna-tional du livre d’Alger ?

K. B. [email protected]

Par Kader Bakou

C ’ est dans l’imposant salond’honneur de l’ex-hôtelCésarée, aujourd’hui

Necib, que s’est déroulée la pré-sentation des ouvrages de l’écri-vain Kamel Bouchama Lalla Zou-leikha Oudai, la mère des résis-tants et Le Mouloudia de Cher-chell. Il s’agit de deux livres, quiont projeté le souvenir des Cher-chellois plus de 60 ans en arrière.

Les familles des héros cher-chellois étaient là dans l’attenteque Bouchama ouvre le rideau deses très attendus exposés. Cetteprésentation fut suivie par un pas-sionnant débat auquel participè-rent des dizaines de moudjahidine,mais aussi plusieurs invités et desnotables, en provenance de plu-sieurs régions du pays.

Cette rencontre a revêtu uncaractère particulier avec la pré-sence des deux enfants de la cha-hida Zouleikha Oudai : le généralMohammed Oudai et HamidOudai, l’ex- maire de Cherchell.Lors de son exposé, dans lequel ilévoqua son ouvrage Lalla Zoulei-kha Oudai, la mère des résistants,M. Kamel Bouchama s’est attachéà préciser qu’il s’était «engagé àécrire l’histoire de la moudjahida

du Dahra, une icône de la révolu-tion de Novembre, une vraie, uneauthentique, qui ne souffrait aucu-ne défaillance concernant sa parti-cipation à la libération de sonpays» en ajoutant qu’il voulait «rap-peler au souvenir de la mémoirecollective, parfois défaillante, sinonsélective, cette grande Dame qu’aété Lalla Zouleikha, dans son com-bat et son martyre.» Selon cetauteur, qui révélait en réalité — toutau long de son ouvrage — «savolonté d’apprendre aux généra-tions d’aujourd’hui et celles dedemain ce qu’était la femme algé-rienne dans son dévouement et safidélité à nos valeurs afin que triom-phent la justice, la liberté et le pro-grès dans notre pays». Et il ne pou-vait mieux choisir en leur donnanten exemple «celle qui a été parmiles architectes de la Révolution,cette héroïne qui est tombée dansun inexorable mouvement du donde soi dont le sacrifice suprême enétait la meilleure traduction.» M.Bouchama est formel à ce titre endisant : «Elle nous laisse en hérita-ge des valeurs et le souvenir impé-rissable d’une Femme — que l’onécrit en majuscule — qui a toutdonné à notre pays, sans rien

demander en retour, sauf la fidélitéà sa mémoire, et à la mémoire detous les chouhada».

L’auteur précisa alors que«sans rien demander, puisqu’ellecomprenait, de son vivant, qu’ellene faisait que son devoir. Maiscombien sont-elles, ou sont-ils,aujourd’hui, après l’indépendance,ceux qui se sont inscrits dans ceregistre du désintéressement, auregard des énormes profits qu’ilsont tirés de ce pays du fait de leurparticipation à la lutte de Libérationnationale ?» Ainsi, en plus de cetteperception du sacrifice extrême,que l’auteur a relevé dans sonouvrage, il évoque égalementl’autre livre qu’il a présenté à l’as-sistance Le Mouloudia de Cher-chell / Ecole de patriotisme, creu-set de martyrs. Ce livre, tant atten-du constitue un lien direct avecl’odyssée de la glorieuse ChahidaLalla Zouleikha ; en effet, M. Bou-chama dira : «Ce fut dans les brasde cette héroïne de la Révolution,que périrent les deux jeunes com-battants, dont le footballeur Abde-rahmane Youcef-Khodja, fauchéspar une mitrailleuse coloniale.»

M. Bouchama a évoqué patiem-ment le parcours de chacun des

quinze chahids, sociétaires du clubdu Mouloudia de Cherchell ; pourchaque chahid, il rappela par uneanecdote, ce qui le rendait familieret cher à ce groupe de joueurs et cequi les a motivés et décidés àprendre le maquis pour que vivel’Algérie. M. Bouchama citera tourà tour les chahids Abdelhak, lecommandant Si Lakhdar, Allioui, SiRezki Benmokadem, Bendifallah ditAli Didine, Bendifallah Mahieddine,Si Zegrar, dit Tahar, Youcef Khodja,Bouamrani, Djemai dit Haouila,Younes, Fendjel, Roumani, Rebza-ni et le médersien Saâdoun.

Kamel Bouchama, met enexergue le sacrifice spontané etsincère de ces sportifs, volontairespour le djihad et le martyre, à l’ima-ge de Lalla Zouleikha et de safamille révolutionnaire dontl’époux, El Hadj Larbi, meurt lesarmes à la main, son fils, Lahbib,qu’elle a incité à rejoindre lemaquis, qui est arrêté et assassinéfroidement par l’armée française.Quant à Lalla Zouleikha, avant derejoindre l’ALN, à son tour, elle estd’abord responsable d’un impor-tant réseau FLN, assurant ainsi lalogistique des unités de l’ALN dansla région de Cherchell, sous l’auto-

rité de Boualem Benhamouda.M. Bouchama ira plus loin dans

ses évocations, en précisant :«Cette nature de femme décidée àaller jusqu’au bout de ses forces,la faisait plus courageuse. Elle necraignait personne, bien aucontraire, elle se voyait toujoursstimulée pour davantage de parti-cipation, en termes d’actions déter-minantes, au profit du «nidham» —l’organisation du FLN, un termed’extrême solennité et de profondsespoirs qui ne quittait pas seslèvres.»

M. Bouchama formula claire-ment l’ardeur de cette grande dameen disant : «Elle se jetait corps etâme dans la fournaise de la lutte ôcombien rude, mais passionnantequand elle s’orientait vers unesacrée bataille, celle du destin. Et lanôtre se trouvait être une «batailledu destin» dans toute son étendue,politique, stratégique et militaire.Lalla Zouleikha s’y était préparée.Elle savait que sa résistance étaitcelle de tout le peuple, une résistan-ce qui se voulait opiniâtre, parceque fondée sur le refus de la dépen-dance, de la sujétion et de l’avilisse-ment.»

Houari Larbi

LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE REVISITÉE

Bouchama présente ses ouvrages Lalla Zouleikha Oudai, la mèredes résistants et Le Mouloudia de Cherchell

Durant un peu plus d’unesemaine, plus précisémmentdu 25 octobre au 5 novembre2016, Le Palais des exposi-tions des Pins-Maritimes quiavait abrité l’évènement n’apas désempli. Le centre degravité de la capitale s’estdéplacé à l’est vers ce quecertains appellent «la rivegauche» de oued El Harrachen regardant vers l’intérieur dupays, le dos à la mer.

Cette 21e édition du Sila aété celle de la première annéede tamazight reconnuecomme langue nationale etofficielle. Un programme spé-cial a été conçu en cette occa-sion, avec la participation duHaut-Commissariat à l’amazi-ghité (HCA), notamment.L’édition en tamazight(publique et privée) a connu unessor sans précédant lors dece Salon.

Peu d’animation «officielle»hier samedi, dernière journéedu Salon. Mais certaines mai-sons d’édition privées ont,

comme une sorte de «baroudd’honneur», programmé desrencontres et des séances devente- dédicace avec desauteurs.

Le 21e Sila de manièregénérale, a aussi été un lieu etun espace d'échanges et derencontres «intellectuelles»qui font cruellement défaut lereste de l'année. Les «gueststars» du Salon ont été, certai-nement, Ahlem Mosteghane-mi, Waciny Laâredj et AmineZaoui qui ont drainé, à euxseuls, des centaines de lec-teurs venus acheter leurs der-niers livres ou tout simplementrencontrer ou voir de plus prèsleurs écrivains préférés.

Des auteurs comme SamirToumi (L'Effacement, Barzakh)ou Fatma Hamdi (TaghribatAn-Nar, Baghdadi) ont euxaussi attiré un public nom-breux.

Parmi les rencontres lesplus suivies, ce fut celle ayantpour thème «Littérature algé-rienne, 3e génération» consa-

crée aux jeunes auteurs. Lepublic était également sensibleaux rencontres thématiquesen relation avec l'actualitémondiale comme le rapportentre l'islam et l'Occident, sujetdébattu par des universitairesalgériens et étrangers.

Parmi les «nouveautés» etautres «innovations» de cetteannée, le public au Palais desexpositions était informé encontinu à travers la «Radio duSila», annonçant par hauts-parleurs les titres des ren-contres et les programmes deventes-dédicaces dans lestrois langues (arabe, tama-zight et français).

Organisé sous le slogan«Le livre, totale connexion» ce21e Sila a aussi communiquévia les réseaux sociaux,notamment sur sa page Face-book, qui avait totalisé plus de14 mille «abonnés». cette

page a permis, notamment,aux internautes de connaître,heure par heure, les titres delivres proposés chaque jour-née à la vente-dédicace.

L’Esprit Panaf qui revient àAlger, depuis 2009, l’année du2e Festival panafricain a étéune scène pour la littérature etles auteurs africains et aconnu une animation particu-lière. Près d'un millier d'édi-teurs, dont 671 étrangersreprésentant 50 pays, ont prispart à ce 21e Sila dont l’Egyptea été l’invitée d’honneur. LeSalon international du livred’Alger, plus grand événe-ment au pays, est considéréaussi comme une «rentrée cul-turelle» en Algérie. Il seraitbien que «l’Esprit Sila» restetoute l’année, avec des librai-ries pleines de livres et de lec-teurs au quotidien.

Kader B.

CLÔTURE DU SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER

Esprit Sila, es-tu là ?Le Salon international du livre d’Alger (Sila) laisse

comme un certain sentiment de regret et un vide cer-tain dans la vie culturelle algérienne. Ce grandiose«festival» de la littérature a pris fin hier en début desoirée. Les librairies et les bibliothèques à travers lepays vont-elles «récupérer» cet engouement dupublic pour le livre ?

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Photo : D

R

Si le Sila avaitinvité Alexis

Page 17: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

Pour amincir unvisage rond La technique del’allongementfonctionne aussi pourles visages ronds. Appliquez un fond deteint plus foncé enpartant des tempesjusqu'aux mâchoires.Eclairez le menton etle front avec un fondde teint plus clair pourcréer une ligneverticale claire le longde la partie centrale duvisage. Fardez d’unecouleur foncée lesparties les plusproéminentes,pommettes et artèresdes mâchoires. Les

yeux ont intérêt àadopter une ligneverticale et lespaupières inférieuresne doivent pas êtresurchargées de fard.Les sourcils opterontpour une ligneascendante en restantnaturels et fournis. Leslèvres seront épaissieset ourlées vers le haut,en relevant lescommissures et enagrandissant levolume de la lèvreinférieure.

Pour étoffer unvisage trop mince Pour étoffer lesvisages plats, jouez

des clairs-obscurs, cescontrastes quiréveillent le visage. Lacréation d’une zone delumière sur le menton,au centre du front, et àla racine du nez, enombrant les jouesjuste sous lespommettes et lestempes, met les traitsen relief. Quant auxvisages trop maigres,il va falloir remplirleurs zones creusesen appliquant desombres claires etadoucir leurs anglesdes mâchoires, despommettes, du mentonet du front avec destextures foncées.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 17

[email protected]

C'EST FAUXLa crème fraîche est uneémulsion (suspension) dematières grasses dansl’eau. Elle est obtenue àpartir de l’écrémage dulait. La crème ainsiobtenue est ensuitepasteurisée à moins de100°C pendant 30secondes afin d’assurer ladestruction des germes etl’inactivation des

enzymes. Aprèspasteurisation, la crèmeest ou non ensemencéepar des bactérieslactiques.Une crème épaisse a subicet ensemencement, cequi permet d’agir sur satexture, son épaisseur,son acidité et même songoût. Si la crème n’estpas ensemencée, ellereste tout simplement

liquide. Une crèmeépaisse est donc aussicalorique qu’une crèmeliquide.

VRAI/FAUXUne crème fraîche épaisse est-elle plusgrasse qu’une crème fraîche liquide ?

Soufflé aufromage

4 œufs, 100 g de fromage rouge râpé,70 g de beurre, 25 cl de lait, 50 g defarine, noix de muscade râpée, sel,

poivre

Faire fondre 50 g de beurre dans unecasserole, puis ajoutez la farine etmélangez en faisant cuire à feu douxpendant 2 à 3 min. Ôtez la casserole du feu et versez le laittout en fouettant. Salez, poivrez etajoutez la muscade. Remettez lacasserole sur le feu et faites cuire enremuant 2 min. Ôtez du feu. Incorporez les jaunes d'œufsà la béchamel, puis ajoutez le fromage etmélangez bien. Fouettez les blancs enneige ferme avec une pincée de sel.Incorporez-les délicatement et ensoulevant la masse à la béchamel. Beurrez un moule à soufflé avec le restede beurre et versez-y la préparation.Faites cuire au four à th.6 (180°C)pendant 20 min, jusqu'à ce que le soufflésoit bien monté et doré.

Produits cosmétiques et effets indésirables Un effet indésirable est uneréaction nocive pour la santéqui s'observe dans lesconditions normalesd'utilisation d'un produitcosmétique. On observe, leplus souvent, des réactionsd'irritation ou des réactionsallergiques.D'autres réactions peuventêtre liées à une expositionsolaire ou aux UV artificiels et à l'utilisation d'un produitcontenant une substance sensibilisante à cesrayonnements naturels ou artificiels.

Trucs et astucesPréférez la panure à la chapelure

Donnez-vous lapeine de préparerla panure, ne laremplacez pas parde la chapelure :vous obtiendriez unrésultat beaucoupmoins savoureux et

trop sec. Pour cela hachez de la mie depain rassis et travaillez-la avec une oudeux cuillerées de farine (dans un sac pourne pas répandre de la farine partout).Assaisonnez de sel, poivre, thym effeuilléet ail haché.

Vérifier la cuisson du pain Pour savoir si votrepain est bien cuit,tapotez la croûte dudessous lorsque letemps de cuissonnormal est écoulé. Lepain doit sonnercreux. S’il n’en était pas ainsi, redonnez 5 à10 minutes de cuisson.

Friture facile Commencez parplonger votre cuillèreen bois ou votrespatule quelquesinstants dans lafriture bien chaude.Cela empêchera vos

beignets de s'y coller. Laissez-les alorsglisser sur la spatule et tomber dans lafriture non fumante.

Eviter que le beurre ne brûle pendant lacuisson Pour éviter quele beurre brûlependant lacuisson, il suffitd'y ajouter unpeu d'huile.

Le stretching fait partie desgymnastiques douces. Ilcontribue au bien-être du

corps et de l'esprit par sonaction axée sur l'étirement,qui chasse le stress et

l'anxiété. Voici donc un exercice àconsommer sans modération!Position de départ : Allongéesur le dos, jambes tendues,bras le long du corps.Travaillez : en expirant, pliezune jambe sur le buste (piedflexe) et pressez-la contrevotre buste avec vos mains.Suspendez votre respiration 4secondes. Revenez à laposition de départ et faites demême avec l'autre jambe.Pliez chaque jambe cinq fois.Bénéfice : cette postureassouplit le dos, lesarticulations des genoux etdes pieds et stimule le ventre.Conseil : Ne forcez pas !Restez détendue pendantl'exercice. Pour les initiées,plaquez le genou contre lapoitrine. Important : Maintenez leslombaires au sol.

BEAUTÉ

Quelques techniquesde maquillage

Salademéchouia

4 poivrons ou piments (ou les deux àla fois), 5 tomates, gousse d'ail, jus decitron, sel, poivre, 2 c. d'huile d'olive,thon, câpres, olives vertes ou noires

Sélectionner des tomates bien fermes et despiments ou poivrons frais. Laver et essuyer,faire chauffer le four à 350 degrés. Placerles tomates et les piments dans un plateauet laisser griller durant 30 min. A mi-cuisson,retourner les légumes et ajouter la goussed'ail. Laisser griller jusqu'à ce que la peaunoircisse. Une fois cuits, épluchez-les (poivrons,tomates et ail) avec douceur afin que lapeau ne se détache pas avec la chair despoivrons. Ensuite, prendre les poivrons biennettoyés et épépinés et les placer dans unmehras, sinon vous pouvez utiliser unmixeur, mais il faut être attentif pour que lespoivrons, les tomates et l'ail ne soient tropbroyés. Vider le mélange dans un petitsaladier, ajouter deux cuillères d'huiled'olive, une cuillère de jus de citron frais, sel,poivre, câpres, bien mélanger. Vider lecontenu dans un grand plat, ajouter le thonet les olives, mettre au frigo 15 min ou plus.Servir frais.

QUESTION La viande apporte-t-elle en plus

du fer d’autres vitamines ?Oui. Elle renferme des vitaminesdu groupe B etparticulièrement de lavitamine B12.Cette dernière est surtoutprésente dans les viandes,poissons et crustacés. Lavitamine B12 est essentielle à la croissance et aurenouvellement de toutes les cellules du corps. Elleintervient à de très nombreux niveaux : systèmesenzymatiques, système nerveux, acides nucléiquesconstituant le noyau des cellules, globules rouges, etc.

Le stretching, source de bien-être !

Phot

os: D

R

Page 18: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde six œuvres de Armijm Pane.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Sa traduction»

1- L’ÂME VIVANTE2- PARMI LES HOMMES3- LA PEINTURE D’UNEÉPOQUE

4- LES CHAÎNES5- L’ORCHESTRE DEL’ÂME6- HENRIK IBSEN MOT RESTANT = ILIA EHRENBOURG

M E S L A P E I N T U RM O H S E L I M R A P EL A M E V I V A N T E DG E D A H UR L E I C NU A R N S EO M T E E EB E S E H C R O L S L PN H E N R I K I B S E OE R H E A I L I N E U Q

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

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Le Soird’Algérie Détente Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 18

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Néon----------------Ex-Assemblée----------------Arène

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Hardi----------------Pure----------------PousseSa seconde

vocation

Idiot----------------Nécessaire

Décoder----------------

Etoffe

Article----------------Sonde----------------SingeSouffre----------------Titane----------------Poilus

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Son paysGorgée

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Signe----------------Six à Rome

Lithium----------------Possessif

Air----------------

PolissaiRevers

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Ferment----------------

JetéFroid

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Mélodie----------------

Durée

Note----------------

ProfitObjectif

----------------Civil

Planète----------------

TorrentPrévînt----------------Môme----------------Attacha

Cérium----------------Etirés----------------Humanitaire

Cobalt----------------

AgréableIssue----------------Rangé----------------Rappel

Belle-fille----------------

Forte

Une de sesœuvres

Possessif----------------

Deux àRome

Fatiguée----------------

InviterRépare

Afin de----------------

Clair

1- PAYS

2- VILLE

3- MONTAGNE

4- ACTIVITÉ

5- ARBRE

PALMA

1

2

3

4

5

6

7

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9

10

11

12

LETTRES DE : Palma(l’île de la...-

Page 19: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 6 novembre 2016 - PAGE 19

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----------------Argon

Renvois----------------Osmium----------------Enduré

Espace----------------Gagné----------------CirculaiArmes

----------------Criai

Riche----------------Comptoir----------------Cobalt

Urgences----------------Scanner----------------VoyelledoubleChutes

----------------Creux

Titres----------------

Article

Débute----------------

Mettre

Arsenic----------------Jouet----------------EssayesFleuve

----------------Restitues

Arme----------------Froid----------------Fleur

Elimina----------------

Osas

Lutécium----------------Inespérées

Motmagique

----------------Fuites

Fatal----------------Circuler----------------Pays

Tellure----------------

Dansl’arène

Un à Berlin----------------

Caché

Autorisé----------------Calculai----------------SacrésPronom

----------------Opinion

Déplaces----------------Oses----------------Corbeille

Cinéastealgérien

----------------Bien-être

Singulières----------------Près deMédéa

Traîner Pied

Insensibles----------------Humide

Flatteur----------------Mi-forgée

Cacheras----------------Endormir

Prix

Photos----------------

Gravir

Chlore----------------Exclus----------------DrameFêtes

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Honneur----------------Patriarche

Souci----------------Calées

Entoures----------------

Givrés

Enlevé----------------

EtuisRuer

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Pronom----------------Demi-tour

Europe----------------Amende

Apprécier----------------

CrieChef

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Presserai----------------

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Erbium----------------

Radon

Syndicat----------------

ClairAille

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Célébrer----------------

Bois

Terres----------------

ImageJoyau

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Orienta----------------Espèceanimale

Saisi----------------Suite----------------Organe

Cassé----------------

Chiffre

Nobelnigérian

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Organismenational

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Page 21: LA FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE PAGE 3 OULD ABBÈS …

Toute honte bue ? Je préfère fran-chement le thé. cette réflexionm’est venue en lisant cette infor-

mation dans le Courrier International.c’est l’histoire d’un ancien députésyrien, mamoun Al-homsi, pas tropproche du Palais.

il fut un homme d’affaires prospèreen même temps que le député de la cir-conscription de damas au Parlementsyrien. les choses se corsent en 2001,lors de ce qu’on appela abusivement lepremier «printemps syrien».

mamoun Al-homsi recourt à la grèvepour protester contre l’état d’urgenceen vigueur depuis… 1963. il revendiquepour les Syriens plus de liberté. lasanction tombe illico. on lui retire sonimmunité parlementaire puis on l’ex-proprie de ses biens. enfin, il estemprisonné pendant cinq ans.

estimant sa vie en danger, il se réfu-gie au canada, à Vancouver plus exac-tement. ne trouvant pas de travail,notamment du fait qu’il ne maîtrise pasl’anglais, il entreprend de vendre dansla rue du café et des gâteaux que sonépouse prépare à la maison. Qui auraitpu deviner que ce pauvre malheureuxqui propose contre quelques piècesaux passants du café dans des gobe-lets avait été, dans son pays, député ethomme d’affaires aisé ?

eh bien, il est surpris par des com-patriotes syriens proches du régime de

Bachar Al-Assad qui poussent ledéshonneur jusqu’à le prendre enphoto derrière le déclassement de sonétal de vendeur de café ambulant, etpublier les clichés dans les journauxpro-régime avec des légendes assas-sines : «Voilà comment finit un hommequi trahit son pays.»

mais l’humiliation infligée, il la ren-voie comme un boomerang à sescontempteurs officiels. il reprend sursa page Facebook les photos censéesêtre celles de sa déchéance et s’enor-gueillit de ce que ses ennemis pren-nent pour une honte : «moi au moins jene fais pas commerce du sang de notrepeuple. Avec l’aide de dieu, je resteraifidèle à mon engagement, fier d’être unvendeur ambulant de sahlab (entremetà base de lait) et de café dans les ruesde Vancouver.»

la publication de ces photosdevient un enjeu dans une joute entrele régime et les opposants sur la notionmême de honte. c’est l’opposant TawfiAl-hallaq qui tire les conclusions decet épisode très peu digne : «Qu’oncherche à humilier cet homme de cettemanière déshonore le régime deBachar Al-Assad. mais le fait que cethomme soit dans une situation écono-mique aussi dramatique déshonoreaussi la communauté des Syriensvivant au canada.»

en effet, dans cette histoire laquelle

de ces hontes est la plus forte ?et aussi dans cette autre histoire :

celle de Trump ou de clinton ? lahonte submerge l’élection américaine.david Trump, qui ne doit pas tropsavoir ce qu’est la honte (définition :sentiment d'avoir commis une actionindigne de soi, ou crainte d'avoir àsubir le jugement défavorable d'autrui),essaye de tirer profit des propos obs-cènes et irrespectueux à l’égard desfemmes qui ont été enregistrés à soninsu il y a plusieurs années.

non, Trump n’en a pas honte. il s’ex-cuse à peine, et c’est parce qu’il n’apas le choix, et tente de faire oubliercette ignominie pénalisante en termesde résultats électoraux. cependant,comme l’élection n’est pas une prome-nade bucolique, chacun actionne pourl’autre la machine à purin. c’est auvisage d’hillary clinton, qui semblepourtant atteindre le but, qu’éclate unenouvelle bombinette de honte. Je nesais pas si le mot est approprié ici maisenfin, ça y ressemble. le FBi lui ressortl’affaire troublante des emails et parmiceux-ci, les plus honteux sont ceux quiconfirment qu’elle a vendu des armes àl’etat islamique. le fondateur deWikileaks, Julian Assange, ne transigepas sur ce point. il affirme détenir lapreuve qu’hillary clinton a bel et bienpermis l’envoi d’armes de fabricationaméricaine au Qatar. Armes qui seretrouvent, par la suite, entre les mainsdes islamistes libyens puis en Syrie oùla ciA a organisé une insurrection pourprovoquer la chute du régime d’Al-Assad. le fait est que les armes finis-sent dans les mains des mutants del’etat islamique. et avec ça, on vientnous faire de grands discours sur lacivilisation occidentale menacée par labarbarie islamiste !

un autre, partisan lui aussi de cediscours, qui ne doit pas trop savoirce qu’est la honte, c’est l’ex-Présidentfrançais, nicolas Sarkozy. neuf ansaprès son élection en 2007, les secretscommencent à être éventés, et ils nesemblent pas de ceux dont on se van-terait. Après l’affaire Pygmalion, voilàqu’on revient sur un possible finance-ment par Kadhafi de la campagne élec-torale à l’issue de laquelle Sarkozydevint président de la république.

c’est le très sérieux quotidien parisienLe Monde qui ressort le dossier.

mais nicolas Sarkozy, lui aussi,semble de cette catégorie de respon-sables politiques qui ne peuvent fléchirsous des sentiments de faiblessecomme la honte. une logique de l’effi-cacité dans la prise du pouvoir balayetout scrupule moral.

le tout est de ne pas se faireprendre par la justice. le reste estautorisé. dans cette logique, qu’yaurait-il donc de honteux à se fairefinancer par quelqu’un qu’on dénoncecomme un potentat et dont on attaquepar la suite le pays, attaque au coursde laquelle il périt ?

enfin, si elle ne trucide pas, la hontepeut quand même gêner. c’est manuelValls, le Premier ministre français, quia expurgé sa colère devant les confi-dences létales faites par Françoishollande à deux journalistes, Fabricelhomme et Gérard davet, qui viennentde publier un livre explosif UnPrésident ne devrait pas... Valls parlelui aussi, à propos de cette démarcheinsensée, de honte. la honte ne se boitpas. elle ne tue pas non plus. mais elleest redoutable.

A. m.

La honte ne tue pas

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Après des semaines de tension entre Alger et Paris, laFrance joue l’apaisement. Elle promet de ne plus posercomme préalable la restitution par Alger du…

… crâne de Amimer !

nekkaz, l’homme qui paie les amendes des «niqabi-sées» et des «burkinisées» françaises, porte plainte enAlgérie contre Saâdani, l’homme qui parlait à sa der-bouka, dans les toilettes de son avion vers neuilly. mondieu, le niveau d’indigence que l’Algérie a atteint ! cen’est plus la cour des miracles, c’est le bal des guigno-los version barbaresque, avant que les frèresBarberousse n’imposent quelques règles à la course.en 2017, un mec, qui dégaine du chéquier pour des fan-tômes noirs, des silhouettes cadenassées, actionne lajustice contre un autre mec «direct-nichen» propulséd’une pompe naftal au cirage de pompes des maîtres-arrangeurs du spectacle politique dans les salons lam-brissés d’Alger. du vaudeville ! A un moment, pris d’unsérieux malaise, souffrant même de maux de tête vio-

lents, tu te prends à espérer qu’on te réveille, qu’on tesecoue par l’épaule pour te dire «ouvre les yeux !reviens à toi. ce n’était qu’un cauchemar». espérancepuérile ! Personne ne te réveillera, parce que tu eséveillé ! et les guignols sont toujours là, face à toi et àton désarroi. le drame algérien s’est épaissi le jour oùles joujoux en toc, les accessoires planqués au fond dela malle des prestidigitateurs et autres metteurs enscène se sont échappés et ont envahi la scène. ils nedevaient jamais le faire, se contentant de la coulisse. ilssont pourtant sortis ! et les champs du possibleignoble et indigent ont gagné en centaines d’hectaressur la raison, devenue parcelle grignotée, phagocytée !A quand les mains fermes qui refourreront les acces-soires dans la malle de l’accessoiriste ? A quand cha-cun sa chacune ? les guignols à l’animation des après-midi récréatives pour gosses pourris-gâtés. et lesfemmes et hommes de bonne volonté sur scène. Sur lagrande scène pour écrire enfin le reciT AlGerie ? Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

h. l.

Qui laboure les champs de l’indigencerécolte les guignolos !

Par Arezki [email protected]

Adieu Ali BenAchour, Adieu l’Ami C’est avec une infinie tristesse que j’apprends le décès, en

France, de mon ami Ali Benachour. Je l’ai connu à Oran dansles années 1980. Il avait déjà une histoire, voire même unelégende.

Etudiant en sociologie à l’Université d’Oran, il était aussiresponsable du Comité de volontariat étudiant (CVU). Militantdu PAGS clandestin, Ali avait de fortes convictions progres-sistes. A la fin des années 1980, il s’exile en France où il tra-vailla comme responsable du Service Jeunesse de la mairie deVitry-sur-Seine. Avec le peu de moyens qu’il avait, Ali apportaitune aide précieuse à tous ces exilés des années 1990 qui arri-vaient en France.

Ali était un poète de la vie, qui n’avait pas besoin d’écrire.Sa vie était de la poésie. C’était aussi un grand intellectuel, cultivé, rationnel, que seuleune profonde humilité a empêché d’élaborer une œuvre de réflexion.

Ali était généreux, sensible, et révolté au plus haut point, en même temps que lucide.Tous ceux qui l’ont connu ont décodé en lui, un être hors du commun.

Son décès nous laisse orphelins. En ces circonstances douloureuses, j’ai une penséepour ses enfants, pour sa compagne, pour tous ses proches.

Arezki metref