DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

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Photo : DR MARDI 14 FÉVRIER 2017 - 17 JOUMADA EL OULA 1438 - N° 8025 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 L’opposition politique en Algérie : racines et projections Étude Par Badr’eddine Mili (P. 8 et 9) l TIZI-OUZOU l ASSURANCE AUTOMOBILE l GOUVERNANCE DE L’INTERNET Près de cinq mille étudiants dans la rue contre l’insécurité Les recours seront définitivement réglés en 2017 l Selon le président de l’Union nationale des sociétés d’assurances et de réassurances (UAR), Brahim Djamel Kassali, les recours liés aux dommages-collisions concernant l’assurance automobile seront définitivement réglés au courant de cette année. Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l CHANGEMENT À LA TÊTE D’AIR ALGÉRIE Les allusions de Talai l Un crash d’un avion d’Air Algérie a été évité de justesse, a laissé entendre le ministre des Transports et des Travaux publics, M. Boudjema Talai, lors d’un point de presse animé en marge de sa tournée à la nouvelle aérogare d’Alger. Le premier responsable du secteur des transports a «fuité» les causes du limogeage de Mohamed Bouderbala. l DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ ENTENDRE HIER Sellal ne sera pas candidat Alger à l’heure africaine l La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane Houda Feraoun, a réuni, hier au Centre international des conférences, de nombreux acteurs du domaine pour débattre de l’importance de la gouvernance de l’internet à l’échelle africaine. PAGE 5 PAGE 4 PAGE 6 PAGE 3 PAGE 3 l Le Premier ministre Abdelmalek Sellal ne se présentera pas aux élections législatives du 4 mai prochain. C’est en tout cas ce qu’a très clairement laissé entendre le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, lors d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, en marge de l’installation officielle de la commission nationale du parti, chargée de la préparation des élections du 4 mai, à l’hôtel Le Moncada, à Alger.

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Photo

: DR

MARDI 14 FÉVRIER 2017 - 17 JOUMADA EL OULA 1438 - N° 8025 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

L’opposition politique en Algérie :racines et projections

Étude Par Badr’eddine Mili (P. 8 et 9)

l TIZI-OUZOU l ASSURANCE AUTOMOBILEl GOUVERNANCE DE L’INTERNETPrès de cinq

mille étudiantsdans la rue contre

l’insécurité

Les recours serontdéfinitivementréglés en 2017

l Selon le président de l’Union nationale des sociétésd’assurances et de réassurances (UAR), Brahim Djamel

Kassali, les recours liés aux dommages-collisionsconcernant l’assurance automobile seront

définitivement réglés au courant de cette année.

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- ISSN

IIII -

0074

l CHANGEMENT À LA TÊTE D’AIR ALGÉRIE

Les allusionsde Talai

l Un crash d’un avion d’Air Algérie a été évité de justesse, a laisséentendre le ministre des Transports et des Travaux publics, M. Boudjema

Talai, lors d’un point de presse animé en marge de sa tournée à lanouvelle aérogare d’Alger. Le premier responsable du secteur des

transports a «fuité» les causes du limogeage de Mohamed Bouderbala.

l DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉENTENDRE HIER

Sellal nesera pascandidat

Alger à l’heureafricaine

l La ministre de la Poste et des Technologies de l'informationet de la communication, Imane Houda Feraoun, a réuni, hier

au Centre international des conférences, de nombreux acteursdu domaine pour débattre de l’importance de la gouvernance

de l’internet à l’échelle africaine.

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l Le Premier ministre AbdelmalekSellal ne se présentera pas auxélections législatives du 4 mai

prochain. C’est en tout cas ce qu’atrès clairement laissé entendre lesecrétaire général du Front de

libération nationale, Djamel OuldAbbès, lors d’une conférence depresse qu’il a animée, hier, en

marge de l’installation officielle dela commission nationale du parti,chargée de la préparation desélections du 4 mai, à l’hôtel Le

Moncada, à Alger.

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Un jour, un sondage

OUI : 23,2%

NON :74,4%

S. OPINION :2,4%

Résultat sondage

Pensez-vous qu’il y a une améliorationdans le service internet en Algérie ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que Bouderbala n’a pas réussi à redresser Air Algérie ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le terreauDéjà chez nous, pendant la décennie noire, ilDéjà chez nous, pendant la décennie noire, il

y avait deux écoles ennemies. Y’avait ceux quiy avait deux écoles ennemies. Y’avait ceux quiconsidéraient que le terrorisme islamiste pousconsidéraient que le terrorisme islamiste pous--sait dans un terreau social ! Et ceux qui pensait dans un terreau social ! Et ceux qui pen--saient, au contraire, que c’est quelque chose desaient, au contraire, que c’est quelque chose decongénital qui n’a pas besoin d’un contextecongénital qui n’a pas besoin d’un contextepour survenir.pour survenir.

Eh bien, en visite à Alger, Emmanuel Macron,Eh bien, en visite à Alger, Emmanuel Macron,électron libre en marche vers la présidence de laélectron libre en marche vers la présidence de laRépublique, se classe parmi les premiers. I lRépublique, se classe parmi les premiers. I ldéclare à déclare à El WatanEl Watan : «Il existe un terreau d’ex: «Il existe un terreau d’ex--clusion, de solitude, de violence dans la sociétéclusion, de solitude, de violence dans la sociétéet de frustration qui peut expliquer en partie ceet de frustration qui peut expliquer en partie cebasculement, sans jamais le justifier.»basculement, sans jamais le justifier.»

Ça le distingue sacrément de Sarkozy quiÇa le distingue sacrément de Sarkozy quivoyait la violence dans les gènes et de Valls quivoyait la violence dans les gènes et de Valls quine veut entendre parler d’aucune explication.ne veut entendre parler d’aucune explication.

Complexe, enchevêtré, ce terreau existe,Complexe, enchevêtré, ce terreau existe,qu’on le veuille ou non ! qu’on le veuille ou non !

A. T.A. [email protected]@yahoo.frfr

Mardi 14 février 2017 - Page 2

[email protected]

Mohcen Belabbèsà Alger

Le président du RCD, MohcenLe président du RCD, MohcenBelabbès, conduira à Alger la liste duBelabbès, conduira à Alger la liste duparti pour les législatives. C’est leparti pour les législatives. C’est lepar i de ce prés ident qui aura àpar i de ce prés ident qui aura àaffronter les ténors des autres formaaffronter les ténors des autres forma--tions politiques. tions politiques.

Rappelons que leRappelons que lecongrès du RCD secongrès du RCD se

t iendra après lest iendra après leslégis la t ives e t lelég is la t ives e t leb i lan de ces derb i lan de ces der --

nières sera certainières sera certai--nement à l ’ordrenement à l ’ordre

du jour.du jour.

Une délégation de l’Union européenne, composée de personnel releUne délégation de l’Union européenne, composée de personnel rele--vant du «commercial», sera en Algérie à partir de la semaine prochaine.vant du «commercial», sera en Algérie à partir de la semaine prochaine.Selon des indiscrétions, cette délégation se rendra dans la wilaya de...Selon des indiscrétions, cette délégation se rendra dans la wilaya de...Tamanrasset. Un choix assez curieux du fait que le profil des hôtes deTamanrasset. Un choix assez curieux du fait que le profil des hôtes del’Algérie aurait dû les mobiliser totalement à Alger.l’Algérie aurait dû les mobiliser totalement à Alger.

Une délégation de l’UE en visite à... Tamanrasset

ERISCOOPERISCOOP

Six restaurants pour leport de Mostaganem

Le por t de pêche e t deLe por t de pêche e t deplaisance de Mostaganem seplaisance de Mostaganem seveut un endroit qui aura àveut un endroit qui aura àc a p t e r l e s c i t o y e n s à l ac a p t e r l e s c i t o y e n s à l arecherche de dé ten te . Enrecherche de dé ten te . Enef fe t , on apprend que lese f fe t , on apprend que lesr e s p o n s a b l e s d e c e s i t er e s p o n s a b l e s d e c e s i t echerchent à construire sixcherchent à construire sixrestaurants. restaurants.

Une initiatiUne initiati --ve qu i amève qu i amè --n e r a l e sn e r a l e sA l g é r i e n sA l g é r i e n sà n e p l u sà n e p l u st o u r n e r l et o u r n e r l edos à la mer.dos à la mer.

Changementau CNRC

L e m i n i s t r e d uL e m i n i s t r e d uCommerce par intérim,Commerce par intérim,A b d e l m a d j i dA b d e l m a d j i dTebboune, a procédéTebboune, a procédéh i e r à l a n o m i n a t i o nh i e r à l a n o m i n a t i o nd’un nouveau DG àd’un nouveau DG àla tête du Centrela tête du Centren a t i o n a l d un a t i o n a l d uregistre de comregistre de com--merce (CNRC).merce (CNRC).

C ’ e s t c eC ’ e s t c equ’on a apprisqu’on a apprisd e s o u r c e sd e s o u r c e sinformées quiinformées quiprécisent queprécisent quel e p r é c é d e n tl e p r é c é d e n td é t e n d e u r d ud é t e n d e u r d up o s t e a é t ép o s t e a é t éa d m i s à l aa d m i s à l aretraite.retraite.

SOIT DIT EN PASSANTSO IT D IT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où parce quela Saint-Valentin s’invite jusque dansles milieux les plus rétifs à fêter les

amoureux, on se dit que la société quiavance pourrait bien un jour remporter lapartie.

Il faut dire, n’en déplaise à ceux pourqui aimer serait interdit d’expression, quel’amour, à lui seul, est un familier desmiracles. Plus que le 8 Mars qui consacreles revendications des femmes en termesd’égalité des droits et de liberté, la Saint-Valentin, à laquelle il devient plaisantd’identifier les sentiments que l’on porte àson conjoint ou à son amoureux occasion-nel, est, elle, la journée qui marque lesexploits et autres conquêtes du genre.

Celle la mieux indiquée pour tester la forcedes sentiments de l’autre à votre égard.

Aujourd’hui, je n’ai personnellementpas envie de penser aux sombres abrutisqui fatalement vont se saisir d’une occa-sion comme celle-ci pour rappeler à l’ordreles contrevenants à la morale en énumé-rant les raisons pour lesquelles les senti-ments ne doivent s’exprimer que sous lesdraps, dans le silence et le noir absolu.

Comme en islam, il est, selon certainesinterprétations fantaisistes, hautementrecommandé, dit-on, à la femme de setaire, de ne pas élever la voix, rien ne luipermet de réclamer plus que ce qui lui estconsenti. C’est là que la Saint-Valentin,encore elle, devient une fête de koufar,

voués immanquablement aux gémonies.Même si certains aboiements de rigueur enlaissent plus d’un indifférent, la dictaturede la pensée rétrograde ne manque jamaisd’être au rendez-vous, histoire de semer lapanique dans certains esprits, plutôt mal àl’aise avec le geste amoureux et pas trèssûrs qu’un rendez-vous au salon de thévanté pour sa belle ambiance, n’aura paspour effet le cataclysme promis en cas dedésobéissance.

C’est là que se faire élire par l’autreamoureux d’un jour devient passible decolère divine et qu’à l’occasion s’engageun entêté bras de fer entre la mosquée et lesalon de thé. Ce jour où les déclarationsd’amour envoient valdinguer le discours

hargneux d’une cohorte de frustrés quicraignent qu’avec un «je t’aime» s’envoleraleur virilité.

M. B.

Par Malika [email protected] avec l’amour !

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Kamel Amarni - Alger (Le Soir)- «Abdelmalek Sellal n’a pas retiréle formulaire de candidature et n’apas déposé de dossier de candida-ture», a affirmé Ould Abbès. «Nousavons huit ministres en exercice quiont déjà déposé leur dossier decandidature. Et comme vous lesavez, chaque ministre qui se portecandidat, doit céder la gestion deson secteur au secrétaire généraldu ministère ou alors il se fera rem-placer, à titre intérimaire, par unautre membre du gouvernement.

Mais s’agissant d’un Premierministre, c’est différent. Lui n’a pasqu’un seul secteur mais tout le gou-vernement à gérer. Tous les sec-teurs. Il gère l’Etat en quelquesorte.» Très proche de AbdelazizBouteflika, Djamel Ould Abbès nese prononce pas par hasard sur cegenre de questions. Il ajouteramême cette précision : «Le Premierministre a un engagement avec leprésident de la République.» Unephrase lourde de sens meme s’ilajoutera, juste pour la consomma-tion publique certainement, cetteautre phrase : «S’il (Sellal, Ndlr )vient, il sera le bienvenu. Nousattendons et nous avons le tempsjusqu’au 4 mars prochain». Pourrappel, la date limite fixée pour ledépôt officiel des candidatures pourl’ensemble des partis et des listesest le 5 mars prochain. Le FLN, quicompte, en plus du chef de l’exécu-tif, seize autres membres du gou-vernement, annonce, par la voix deson secrétaire général, les candida-tures de la moitié d’entre eux auxprochaines législatives.

Il s’agit des ministres respectifsdes Ressources en eau, AbdelkaderOuali ; de l’Agriculture et de lapêche, Abdesselam Chelghoum ; del’Enseignement supérieur, TaharHadjar ; des Relations avec leParlement, Ghania Idalia ; desTransports et des Travaux publics,Boudjema Talai ; du Tourisme,Abdelouahab Nouri ; de la Santé,Abdelmalek Boudiaf ; ainsi que dela ministre déléguée à l’Artisanat,Aïcha Tagabou. Et les autres ? Misà part le ministre de l’HabitatAbdelmadjid Tebboune qui, depuisquelques jours, se trouve à gérerdeux secteurs en se voyant désignéà la tête du ministère du Commerceet qui, donc, a décidé de ne pas seprésenter aux législatives, lesautres membres du gouvernementhésitent encore à trancher. «Lamajorité redoute fort de perdre leur

poste de ministre en cas de candi-dature», nous confie-t-on de bonnesource. De manière générale, leFLN, parti majoritaire et dont leslistes aux prochaines élections sontles plus convoitées, a choisi d’éliredomicile pour la commission natio-nale chargée de ces élections, autrès hermétique hôtel du Parc zoolo-gique de Ben Aknoun, Le Moncada.Comme c’est d’ailleurs la traditiondepuis des années au FLN.

Présidée par le secrétaire géné-ral, cette commission est composéede 26 membres, à savoir «l’en-semble des membres du bureaupolitique en plus des cadres duparti, dont des ministres en exercicecomme Chelghoum, Ouali, Hadjar,Idalia, Tebboune ou d’anciensministres comme Hachemi Djiar»,expliquait Djamel Ould Abbès lors-qu’il procédait à son installation offi-cielle. «Nous allons procéder à laconfection des listes, ici même, etpendant une semaine, wilaya parwilaya, à raison de six wilayas parjour», ajoutera-t-il.

Un travail «titanesque» attendcette commission qui doit tranchersur pas moins de 6 228 dossiers de

candidature pour n’en retenir que462 au final. «Tous les dossiers sontprotégés et tous seront gardésmême après cette échéance du 4mai car, ne l’oublions pas, nousaurons d’autres échéances électo-rales encore à affronter», tenait àrassurer le patron du FLN quin’ignore pas, qu’inévitablement,beaucoup de déçus se manifeste-ront après l’annonce des listes offi-cielles du parti. «J’ai décidé d’ouvrirle droit à la candidature à l’en-semble des militants, contrairementà ce qui se faisait par le passé. Maisles militants doivent aussi savoirque nous n’avons pas une APN à 6000 sièges.»

«Nous sommes l’État et nous gagnerons

ces élections»Conscient de la position de force

du plus vieux parti du pays, DjamelOuld Abbès réitérera, encore unefois, sa détermination à maintenircette domination au lendemain du 4mai prochain. «Comme je l’ai dit àplusieurs reprises, je réitère encoreaujourd’hui que le FLN, c’est l’Etat.La Révolution a été déclenchée parle FLN et c’est aussi le FLN qui aconstruit l’Etat algérien. Nous ironsdonc à ces élections du 4 mai pourles gagner et nous allons lesgagner.»

Sur sa lancée, Ould Abbès réfuteles accusations de fraude en faveur

de son parti. «Mais quelle fraude ?Certains partis parlent déjà de frau-de alors qu’ils n’ont même pas unseul élu, ni même des militants.

La loi est claire pourtant :chaque parti est en droit de sur-veiller l’opération au niveau desbureaux de vote, par le biais de sesmilitants. Ils n’ont qu’à le faire.»Cela étant, il tenait à saluer «la par-ticipation massive de l’ensembledes partis, y compris l’écrasantemajorité des partis de l’opposition àces élections du 4 mai».

Sur un autre plan, nous appre-nons de source sûre que «pour lemoment, l’ancien secrétaire généralet ancien président de l’APN,Ammar Saâdani, n’a pas déposé sacandidature comme cela a étéannoncé».

Par contre, l’actuel président del’Assemblée, Larbi Ould Khelifa, a,lui, officiellement déposé sa candi-dature au niveau de sa kasma d’ori-gine à Ben Aknoun et est donc can-didat sur la liste du parti à Alger.Pour être reconduit à la présidencede l’APN ? «Le futur président del’Assemblée ne sera pas forcémentélu à Alger. Il ne faut pas être surprissi, après le 4 mai, l’on se retrouveraavec un président de l’Assembléeélu sur une liste d’une wilaya del’intérieur du pays.

Rabah Bitat, le défunt présidentde l’APN, a été élu trois fois àBouira et jamais à Alger.» Cetteconfidence, nous la tenons d’unesource très bien informée.

K. A

Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE3Actualité

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal ne se présentera pasaux élections législatives du 4 mai prochain. C’est en tout cas cequ’a très clairement laissé entendre le secrétaire général duFront de libération nationale, Djamel Ould Abbès, lors d’uneconférence de presse qu’il a animée, hier, en marge de l’installa-tion officielle de la commission nationale du parti, chargée de lapréparation des élections du 4 mai, à l’hôtel Le Moncada, à Alger.

Abdelmalek Sellal.

DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ ENTENDRE HIER

Sellal ne sera pas candidat

CHANGEMENT À LA TÊTE D’AIR ALGÉRIE

Les allusions de Talai

Abder Bettache - Alger (Le Soir)- Le changement décidé à la tête dela compagnie nationale Air Algérie adominé les discussions de coulissesà l’occasion de la visite, hier, duministre des Transports et desTravaux publics à la nouvelle aéroga-re d’Alger. Ses proches collabora-teurs qui l’accompagnaient en la cir-constance ont évité de commenterl’information du départ de MohamedBouderbala, largement rapportée parla presse, hier. Même le ministre s’estvoulu très distant vis-à-vis de la pres-se, évitant ainsi que ces derniers luidemandent plus d’explications sur laquestion.

Il a fallu attendre le point de pres-se organisé en marge de sa tournéepour que M. Talai puisse répondreaux interrogations des journalistessur le «cas Air Algérie». «La sécuritén’a pas de prix», a-t-il lâché. Et d’en-

chaîner : «On ne recrute pas despilotes et des mécaniciens de n’im-porte quelle manière.» Lors de sesdifférentes escales au niveau de lanouvelle aérogare d’Alger, le ministredes Transports, téléphone à la main,ne ratait aucun moment pourrépondre aux multiples appels qu’ilrecevait.

A 10 h 45, le mobile de BoudjemaTalai sonne. Il observe l’afficheur. Ilmarque un temps d’arrêt et s’arrête.Une manière de dire à son accompa-gnateur de la tournée, en l’occurren-ce M. Tahar Allache, le directeurgénéral de l’EGSA, qu’il y a urgence: «Je dois répondre.» Boudjema Talaientame la discussion qui a duré àpeine une trentaine de secondes.

L’affaire Air Algérie était sansaucun doute au centre de la discus-sion avec son correspondant,puisque à ce moment précis, se

tenait la réunion du conseil d’admi-nistration de la compagnie.

En effet, des sources proches del’entreprise nous ont indiqué que M.Bouderbala présidait à ce moment-làladite réunion, en sa qualité de P-dg

d’Air Algérie, pour annoncer la convo-cation d’une réunion extraordinairepour mercredi prochain. La réuniondoit entériner le départ deBouderbala et la désignation de sonsuccesseur. A ce propos, on apprendque celui dont le nom avait été avan-cé la veille n’a pas reçu «l’aval d’enhaut», d’où le recours à d’autres pro-fils. En évoquant l’information rap-porté par la presse, le ministre desTransports et des Travaux publics alonguement insisté sur l’aspect sécu-rité qui constitue, dira-t-il, «la pierreangulaire de l’aviation civile». Selonlui, «la sécurité n’a pas de prix etl’Algérie est membre de l’aviationcivile internationale et se voit dansl’obligation de respecter les lois et lesmesures portant sur cette question».Il conclut son intervention en décla-rant qu’«une enquête est en courspour faire état de toute la situation quiprévaut au sein de la compagnie tantau niveau de la sécurité que desrecrutements». Le ministre s’estengagé à faire état des conclusionsde cette enquête.

A. B.

Un crash d’un avion d’Air Algérie a été évité de justesse, alaissé entendre le ministre des Transports et des Travauxpublics, M. Boudjema Talai, lors d’un point de presse animé enmarge de sa tournée à la nouvelle aérogare d’Alger. Le premierresponsable du secteur des transports a «fuité» les causes dulimogeage de Mohamed Bouderbala.

Boudjema Talai,ministre des Transportset des Travaux publics.

NOUVELLE AÉROGARE D’ALGER, LIGNE FERROVIAIRE ET EXTENSION DU MÉTRO

La livraison fixée à 2018 et 2020

Abder Bettache Alger - (Le Soir)- Accompagné du directeur généralde l'aéroport international d'Alger,Tahar Allache, et des représentantsdes entreprises de réalisation, leministre a longuement insisté sur lerespect des délais de réalisation.

Ainsi, au niveau du chantier de lanouvelle aérogare d'Alger, où uneextension de l'aéroport internationalde la capitale a été entamée depuis2015, M. Allache a indiqué que le tauxd'avancement des travaux avaitatteint plus de 56% en janvier dernier.

Selon lui, le coût global de cette nou-velle zone du terminal passagers estestimé à 74 milliards de DA et s'étalesur une superficie de 20 hectares.Elle sera dotée d'un parking véhiculesde 4 500 places, de 3 parkings avionset voies de circulation d'une superficiede plus de 424 000 m2, de 120 pointsd'enregistrement, de 84 guichets decontrôle et de 9 tapis roulants, a faitsavoir le responsable.

Selon le ministre, le financementde ce mégaprojet est assuré parl'Entreprise de gestion des aéroportsd'Alger à hauteur de 45 milliards de

DA tandis que le reste sera financépar le Trésor public. Cette nouvelleaérogare, dont les travaux de réalisa-tion ont été confiés à la société chinoi-se CSCEC, assurera un trafic de 10millions de passagers/an et gérera 1800 bagages/heure, a détaillé M.Allache.

Le ministre a également inspectéles travaux d'extension du Métrod'Alger reliant El Harrach-Centre àl'aéroport international d'Alger, dont laréalisation est prise en charge parl'entreprise publique Cosider.S'étendant sur un tronçon de 9,5 km

et composé de 9 stations et de 10puits de ventilation, ce tronçon a vuun taux d'avancement des travaux de35% depuis son lancement il y a 14mois. Les travaux de la nouvelle ligneferroviaire reliant Bab Ezzouar à l'aé-roport international d'Alger, quis'étend sur un tronçon de 3 km (dont1,4 km en tunnel) et d'un coût de 9milliards de DA ont été également ins-pectés par la délégation ministérielle.Confié à 5 entreprises algériennes, ceprojet devrait être réceptionné enjuillet 2018.

A. B.

La nouvelle aérogare d'Alger et la ligne ferroviaire qui devraitla relier à Bab Ezzouar seront réceptionnées en juillet 2018, tan-dis que l'extension du métro à partir d'El Harrach à cet aéroportsera fin prête en début 2020. L’engagement pris par les pouvoirspublics au lendemain du lancement de ces travaux a été réitéréhier par le ministre des Travaux publics et des Transports,Boudjema Talai.

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Djamel Ould Abbès.

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Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE 4Actualité

Mounira Amine-Seka - Alger(Le Soir) - Après avoir remerciél’assistance et exprimé sa profondegratitude à l’auditoire, notammentses homologues et toute l’assistan-ce dont la présence marque toutl’intérêt porté à la modernisation del’économie africaine et son enga-gement à améliorer les conditionsde vie des peuples africains, laministre a tenu à passer en revue«les principales questions aux-quelles fait face l’Afrique aujour-d’hui, concernant la connexion aunouveau monde, pour cerner lacontribution du potentiel africain àson expansion», ce qui assureral’intégration de l’Afrique à l’écono-mie numérique mondiale de maniè-re bénéfique.Le Dr Hamadoun I. Touré,

secrétaire général de l'Union inter-nationale des télécommunications(UIT), a souligné que l’importancede l’internet s’étend à tous lesniveaux, que ce soit sur le planéconomique, scientifique, commer-cial et bien d’autres secteurs. «Lerôle le plus important de l’internetest le partage des informations, dusavoir, mais il est également impor-tant d’établir un système de sécuri-té pour garantir la sécurité desmineurs.», précise-t-il.«Si l’Afrique accuse un retard

quant à sa mise à niveau avec leprogrès technologique, c’est parcequ’elle a eu à gérer d’autres pro-blèmes relevant de la sécurité et dela stabilité politique et/ou alimentai-re, selon les pays», souligne-t-il.

Rappelons que l’Algérie s’est long-temps battue pour sa survie lorsdes années 90, ce qui lui a coûtédix ans de retard dans ce domaine.Les trois points principaux relevéslors de cette conférence, concer-nant l’importance de l’internetétaient la capacité humaine à allerplus loin dans cette technologie, lesinfrastructures nécessaires à ren-forcer la base du partenariat etenfin, avoir accès aux informationsinternes et externes.Il a été également question de

la sécurité et de la protection del’utilisateur dans la toile virtuelle,comme l’a précisé le Dr AbdelazizBen Aziza, responsable des ser-vices Data Center-TunisieTélécom, qui est une véritable prio-rité de tous les pays que ce soitpour la vie privée, les comptes ban-caires et autres. Dans le mêmecadre, le Dr Sang-Baek Chris Kang,directeur de la coopération mondia-le à l'Institut coréen de recherche etde développement de l'informationlocale (KLID), a précisé qu’il ne suf-fit pas de mettre en place un systè-me pour garantir la cybersécurité,mais que c’est un travail continuelqui va avec le progrès des techno-logies qui n’ont de cesse de serenouveler. Il souligne égalementque pour la seule année 2016, pasmoins de 50 millions de donnéespersonnelles ont été volées, contreun milliard de renseignements en2015. Le maillon faible reste l’utili-sateur qui, pour bon nombre, gèremal, voire, jamais, le volet sécuri-

taire de ses comptes, que ce soitsur les boîtes e-mail ou lescomptes privés des réseauxsociaux. Pour exemple, sur le navi-gateur Google, l’utilisateur reçoitquelquefois des sms envoyés parGoogle, dans lesquels on luidemande de confirmer son mot depasse ; et malheureusement, desmillions s’exécutent et là est l’ou-verture de son compte aux hackersqui s’en donnent à cœur joie. Bienentendu, le sms ne parvient pasdudit navigateur. Le Dr coréeninsiste à ce que les utilisateursgèrent la confidentialité et la sécu-rité du site utilisé.Pour se protéger contre ce dan-

ger, l’Europe a mis en placel’Agence européenne pour la sécu-rité des réseaux et de l'information(ENISA) adoptée par les payseuropéens afin de construire unegouvernance stratégique de lacybersécurité, mais égalementclasser une clé de données, établirdes politiques et des processuspour exécuter et soutenir un pro-gramme sécuritaire, mais tout cela,insiste-t-il, ne peut pas se fairesans inclure la cybersécurité dansl’éducation, en l’occurrence, durantles classes d’informatique dans lesécoles. La sécurité sur la toilegarantit non seulement la sécuritéfinancière, mais va jusqu’à garantirla sécurité militaire, économique,jusqu’à la souveraineté d’un pays. Le Dr Chris donne pour exemple

son propre pays qui a subi unecyberattaque dans le secteur desressources en eau et le nucléaire,après qu’un utilisateur eut ouvertun fichier attaché à son e-mail. «Des applications intelligentes

sont utilisées pour voler les infor-mations. Pour s’en prémunir, il fau-

drait sécuriser les informations àtous les niveaux, de la tête aupied de la pyramide nationale, à dedifférents degrés, ce qui assurerala sécurité nationale, autrement,les pertes seront conséquentesque ce soit pour les compagnies oula personne.Au niveau virtuel, la sécurité est

complexe, puisqu’il faudrait nonseulement se protéger des cyberat-taques, mais également surveillerles nombreuses vagues de désin-formation qui se font à travers lemonde, que ce soit à but politiqueou économique. Le Dr Abdelaziz Ben Aziza a

donné en exemple la manipulationde masse qui a mené à la révolu-tion qui a pris place à Tunis en2011 pour renverser l’ancienPrésident Ben Ali. Là encore, lesregards se dirigent vers la forma-tion continuelle pour toujours resterau pas de la technologie que leshackers utilisent pour nuire à la sta-bilité de tout un pays. Pour cela, ilest plus que nécessaire d’établirune architecture de défense.Au même moment, la ministre a

procédé à l’installation du Comitéde liaison de la dorsale transsaha-rienne, dans le cadre du raliementde l’Algérie, le Niger, le Mali, leTchad et le Nigeria qui a été initiéen 2003, dans le cadre duNouveau partenariat pour le déve-loppement de l’Afrique (Nepad). Ce réseau fédérateur permettra

d’accéder à la bande passanteInternet Internationale via descâbles sous-marins à fibre optique,à des prix concurrentiels. «Ce comité créé lors de notre

rencontre à Ndjamena et que noussommes honorés d’accueillir enAlgérie, aura la charge de suivre la

réalisation de ce projet vital», sou-ligne-t-elle. Quant à la rentabilité del’internet pour tous, il est nécessai-re de souligner que les pays envoie de développement ne sontque de simples consommateursd’internet, contrairement aux paysdéveloppés qui en font des chiffresd’affaires colossaux. C’est pour-quoi il faudrait penser à développerdes techniques à travers les ser-vices créés pour gagner de l’ar-gent, comme la vente en ligne, parexemple.A ce propos, Le Soir d’Algérie a

eu le privilège de rencontrer unexpert en la matière, venu duBurundi, M. Pas-Plus Ntahombayequi a soutenu qu’«aussi grand puis-se être l’intérêt de l’accès à l’inter-net, il serait plus important encorede développer les applicationsintelligentes pour non seulementpréserver la culture locale, voirecontinentale, mais égalementprendre son indépendance de cesgéants mondiaux qui détiennent lesnavigateurs et les réseaux sociaux. Même si l’exemple de la Chine

reste de loin le meilleur, l’interdic-tion à l’accès de Facebook les apoussés à développer leur propreréseau social, des applicationslocales, ce qui a promu l’échangeentre les citoyens et la culture dupays». M. Pas-Plus a ajouté quel’achat d’une application ou d’untout autre genre de formule virtuellepeut aller entre 600 000 et un mil-lion deux cents dollars, alors queles développer localement divise-rait le montant par cinq, voire parsix, tout en créant des emploisaccompagnés de formations au vude la célérité à laquelle avance latechnologie.

M. A.-S.

La ministre de la Poste et des Technologies de l'infor-mation et de la communication, Imane Houda Feraoun, aréuni, hier au Centre international des conférences, denombreux acteurs du domaine pour débattre de l’impor-tance de la gouvernance de l’internet à l’échelle africaine.

L’Algérie et l’Union européenne(UE) ont lancé hier le programmeDiveco 2 qui vise à augmenter ladiversification économique dupays notamment à travers l’amélio-ration des performances écono-miques du secteur de la pêche etde la l’aquaculture.

Younès Djama - Alger (Le Soir) - Ceprogramme, le second du genre après celuidédié à l’agriculture, l’agroalimentaire et letourisme (Diveco 1), s’inscrit dans le cadre duPlan national aquapêche 2020. Le «maîtred’œuvre» de Diveco 2 est la Direction géné-rale de la pêche et l’aquaculture au ministèrede l’Agriculture et de la Pêche, sachant aussique 14 autres départements sectoriels sontimpliqués dans ce programme. «Dans ce processus, deux éléments me

tiennent particulièrement à cœur, a indiquéJohn O’rourke, ambassadeur, chef de laDélégation de l’UE en Algérie. En l’occurren-ce, le fait d’accompagner la diversification dusecteur hors hydrocarbures puisque pour desraisons évidentes de la conjoncture actuelleelle s’avère une nécessité pour l’Algérie, touten donnant aux acteurs privés du marché etles collectivités locales une responsabilisa-tion et une opportunité d’agir sur le marchéen tant qu’acteurs responsables et indépen-dants. Une dynamique qui a fait ses preuvesen Europe et que l’ambassadeur européense dit convaincu qu’elle en sera de même

une fois appliquée dans notre pays. De soncôté, le directeur général Europe au ministè-re des Affaires étrangères, Ali Mokrani, a sou-ligné que ce programme est important pourl’Algérie et ce, pour plusieurs raisons. Entreautres, du fait qu’il s’agit de réussir la transi-tion économique en Algérie, à travers unesortie graduelle de la dépendance aux hydro-carbures. Il qualifie le présent programme de«phare» dans la mesure où, dit-il, il touche ausecteur de l’agriculture et notamment dans ladimension liée au développement des res-sources halieutiques. «L’Algérie est un pays méditerranéen doté

d’une façade maritime importante (1 620 km)et qui dispose également d’une volonté au

sommet de l’Etat pour appuyer les patrons depêche à s’investir dans le cadre de l’utilisa-tion rationnelle et optimale de ses res-sources», a observé M. Mokrani. D’après lui, en sus des Européens,

l’Algérie a fait également appel à l’expertisesud-coréenne et japonaise ainsi que le systè-me des Nations unies. L’Algérie, poursuit-il,veut en outre aller au-delà de ce secteur pourenglober l’agriculture, la pêche, la technolo-gie, les ressources humaines.Pour sa part, Taha Hamouche, directeur

général de la pêche et de l’aquaculture auministère de l’Agriculture et de la Pêche, aestimé que ce programme conclu avec l’UE«va certainement contribuer à la réalisation

du plan gouvernemental visant l’augmenta-tion de la production nationale en ressourceshalieutiques qu’elle soit issue de la pêcheartisanale ou de l’aquaculture». Il souligne l’existence d’un «gap» impor-

tant, d’une part, et une demande considé-rable inversement proportionnelle à une offrede plus en plus insuffisante. Dès lors, indique-t-il, l’assistance de l’UE

s’avère précieuse «parce que nous aurons àtravers ce programme des assistances tech-niques et des formations qui contribueront àaméliorer la réalisation du programme dugouvernement et qui, in fine, vise à améliorerla production nationale».

Y. D.

GRÂCE À UN FINANCEMENT DE L’UNION EUROPÉENNE

15 millions d’euros pour développer la filièrepêche et aquaculture

GOUVERNANCE DE L’INTERNET

Alger à l’heure africaine

Le conseil d’associationAlgérie-UE, co-présidé par leministre des Affaires étrangères,Ramtane Lamamra, et la chefde la diplomatie de l’UE,Frederica Mogherini, se réunirale mois de mars pour valider letravail finalisé par les experts,dans le cadre de la révision del’accord d’association. C’est cequ’a fait savoir hier, le directeurgénéral du pôle Europe auministère des Affaires étran-

gères, Ali Mokrani. «Tout est enplace. Le conseil d’associationse réunira dans les prochainsjours pour valider les deux docu-ments relatifs à l’évaluationconjointe de l’accord d’associa-tion ainsi que le documentconjoint sur les priorités com-munes relatives à la Politiqueeuropéenne de voisinage», a-t-ildétaillé faisant savoir égalementque la partie algérienne est entrain de travailler sur la prochai-

ne programmation financière2017-2020 avec l’UE. M. Mokrani, qui se félicite

que les deux parties aient réussià remettre sur les rails l’accordd’association, «puisqu’il n’ajamais été question de renégo-cier ou réviser l’accord», a plai-dé dans le sens d’utiliser pleine-ment le potentiel de l’accorddans le sens des intérêtsmutuels. «Force est de reconnaître

que les deux parties ont réussice travail et nous pensons quedans les prochaines années,nous aurons des relations quivont de plus en plus être cen-trées sur le rééquilibrage desintérêts et réorientées sur l’éco-nomie et la diversification del’économie. Ceci est un enjeupour l’Algérie mais égalementdans nos relations avec l’UE», adit Ali Mokrani.

Y. D.

ÉVALUATION CONJOINTE DE L’ACCORD D’ASSOCIATION ALGÉRIE-UE

Le travail finalisé par les experts «validé en mars»

Page 5: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE 5Actualité

Naouel Boukir – Alger (LeSoir) – Effectivement, les rem-boursements des clients ayantsouscrit à une assurance «toutrisque» se font dans les délais, a-t-il indiqué. D’ailleurs, 47,2 milliardsde dinars ont été déboursés dansce sens en 2015 considérant l’im-portance de la sinistralité enAlgérie. Il s’agit d’un million desinistrés par an, ce qui impactenaturellement les indemnisations.D’ailleurs, pour ce qui est desassurances de type «dommages-collisions», les choses sont un peuplus complexes. Les retards d’ac-quittement enregistrés à ce proposs’étendent sur des délais trèslongs. Et ce, pour des raisons liées

au volet traitant des responsabili-tés civiles du conducteur, a expli-qué l’intervenant au forum d’ElMoudjahid. Ces recours seront définitive-

ment réglés en 2017, a-t-il promis.En ajoutant que 78 000 dossiersissus de la période 2010 à 2012ont pu être conclus en 2016, l’équi-valent du remboursement d’unesomme de 3 milliards de dinars.Cela a été permis par la signaturede la convention RCM (règlementdes recours au court-moyenterme) entre les différents opéra-teurs assureurs. Pour ce qui est dureste des années, de 2013 à cejour, B. Kassali a indiqué qu’unavenant pour cet accord sera pro-

chainement certifié avant la fin2017 pour mettre un terme auxrecours. Et ce, afin que chaquesinistré soit remboursé par sapropre agence.Par ailleurs, le marché des

transports représente 52% duchiffre d’affaires global des assu-rances qui est de 127,9 milliardsde dinars en 2015. C’est pourquoi le secteur des

assurances a été sensiblement tou-ché par la crise de l’automobile suiteà la forte régression des importa-tions et a réduit son évolution dedeux chiffres à un chiffre unique-ment depuis 2014, soit 2% de crois-sance. Par contre, c’est l’augmenta-tion des assurances de personnesqui a tiré vers le haut ce chiffre d’af-faires, ces dernières années, adéclaré le président de l’UAR. Il a annoncé par la même occa-

sion que la révision de la loi sur lesassurances est en cours de réali-sation et sera probablement vali-

dée cette année. Interrogé sur lesautres changements que connaîtrace secteur, B. Kassali a indiquéqu’un fichier national des conduc-teurs se prépare actuellement auniveau de l’UAR afin de connaîtreleurs antécédents en matière desinistres routiers pour pouvoir

mettre en place un système de«bonus malus» au niveau des dif-férents opérateurs assureurs. Etce, de manière à sensibiliser quantà la précaution routière et à lutter,par la même occasion, contre lafraude de l’assurance.

N. B.

ASSURANCE AUTOMOBILE

Les recours seront définitivement réglés en 2017Selon le président de l’Union nationale des sociétés

d’assurances et de réassurances (UAR), Brahim DjamelKassali, les recours liés aux dommages-collisionsconcernant l’assurance automobile seront définitivementréglés au courant de cette année.

Les hommes d’affaires algériensqui s’apprêtent à une mission d’ex-ploration au Sénégal ont désor-mais un avant-goût du climat desaffaires dans ce pays qui constituela porte d’entrée vers les pays del’Afrique de l’Ouest.Mohamed Kebci-Alger (Le Soir) -

C’était hier lundi, qu’a eu lieu une journée devulgarisation sur les potentialités de parte-nariat économique et commercial avec cepays, organisée à leur intention par laChambre algérienne de commerce et d’in-dustrie en collaboration avec l’ambassadedu Sénégal à Alger. Et ceux, nombreux, quiétaient de cette séance ne le regretterontcertainement pas, eux qui n’arrivaient pas àcroire en l’exposé qui leur a été fait par l’am-bassadeur du Sénégal quant aux atouts etpotentialités multiples de ce pays mais sur-tout son climat d’affaires aux antipodes dunôtre. Avec toute une batterie d’avantagesfiscaux et douaniers, exonérations tout azi-mut concédées aux investisseurs qu’ilssoient locaux ou étrangers. Et dans cetteterre d’opportunités comme la décrira sonambassadeur à Alger, qui recèle des poten-tialités dans tous les domaines, agriculture,aquaculture, pêche, tourisme, services,industrie , mines et TICS, il n’y a pas de pro-blème de transfert de capitaux aussi bien

pour les nationaux que pour les étrangers,l’accès à l’information est fluide et il est loi-sible de monter son entreprise en une jour-née. Un tableau idyllique que confirmera unhomme d’affaires de chez nous qui soutien-dra avoir créé son entreprise dans ce paysen moins de 24 heures !C’est que les autorités de Dakar ont com-

pris que le continent africain est devenu lacible de nombre de pays, ceux du nord qui

s’y ruent. D’où, poursuivra l’ambassadeursénégalais, les mutations profondes opé-rées pour capter le maximum de cet intérêt.Il promettra d’accompagner les hommesd’affaires algériens dans leurs projets d’in-vestir dans son pays et aller au-delà de l’as-pect des échanges commerciaux, parailleurs, dérisoires, puisque évalués l’annéedernière à seulement 8 millions de dollars.Intervenant à l’occasion, un représentant

de Condor fera part de l’ouverture, à la mi-mars 2017, d’un comptoir du groupe àDakar. Un projet précédé par une périoded’évaluation du marché et de prospection ensus de la formation du personnel dans leservice après-vente, le marketing. Il expli-quera ce choix pour Dakar par le fait que cepays constitue la meilleure porte d’entréedes pays de l’Afrique de l’Ouest.

M. K.

À L’INITIATIVE DE LA CACI

Les hommes d’affaires algériens s’intéressentau marché sénégalais

Les remboursements des clients ayant souscrit à une assurance «tout risque» se font dans les délais.

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En réponse à une question sur l’éventuelle augmen-tation des tarifs de l’eau, le ministre des Ressourcesen eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, pré-sent hier au Salon international des équipements, destechnologies et des services de l’eau et de l’environ-nement (SIEE Pollutec) a plutôt botté en touche : «J’enavais déjà parlé la semaine dernière pourquoi mereposer la question aujourd’hui. Vous devriez informerle citoyen et non pas lui faire peur !».Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Sur le plateau de la Chaîne 3 de

la Radio algérienne, Ouali a en effet laissé entendre qu’une aug-mentation des tarifs n’était pas à écarter afin de combattre le gas-pillage et équilibrer la trésorerie de l’Algérienne des eaux.

«Aujourd’hui, parler de nouvelles tarifications participe à économi-ser l’eau. La nouvelle tarification sera étudiée de manière à épar-gner les 18 millions d’Algériens consommant en deçà de 25 mètrescubes par trimestre. Le dossier a été ouvert pour permettre àl’Algérienne des eaux d’être à un niveau d’exploitation qui lui per-mette d’équilibrer son budget et de combattre le déficit», avait-ilindiqué. Cette 13e édition du SIEE Pollutec se déroulera jusqu’à demain

au Palais des expositions de la Safex et sera ponctuée de plusieursconférences thématiques. C’est un salon destiné aux profession-nels qui a regroupé cette année 242 exposants représentant 17pays et se répartissant sur plusieurs secteurs : organismes etadministration, eau, air, sites et sols, produits et développementdurable, analyse des risques et gestion des déchets.

L. H.

Les recettes et les dépenses duFonds national de l'eau ont étédéfinies par un arrêté interministé-riel signé conjointement par lesministres, respectivement, desFinances et des Ressources eneau et de l'Environnement, etpublié au Journal officiel numéro 6. Les dépenses devant être

prises en charge par ce compted'affectation spéciale sont liéesaux systèmes de mobilisation etde transfert, d’alimentation en eaupotable, d’«assainissement etd’hydraulique agricole et auxinvestissements d’aménagementainsi que l’acquisition d’équipe-

ments, résultant d’incidents tech-niques majeurs ou de déficits eneau imprévisibles, indique cetexte. Cependant, les organismeset les établissements publicsbénéficiaires de ces opérationsdoivent souscrire à un cahier descharges établi avec l’administra-tion de tutelle, faisant ressortiravec précision les actions éligiblesau financement de ce fonds ainsique les modalités de contrôle affé-rentes à l’exécution des dépensespubliques. Le Fonds national de l'eau est

également chargé de financer lescontributions au titre des investis-

sements d’extension, de renou-vellement et d’équipement, ainsique les dotations au profit de l’au-torité de régulation des servicespublics de l’eau. Ses dépenses portent aussi sur

les actions d’incitation à l’écono-mie de l’eau domestique, indus-trielle et agricole ainsi que la pré-servation de sa qualité. Quant aux recettes de ce

fonds, elles proviennent du produitdes redevances dues par les ser-vices, organismes et établisse-ments publics de l’Etat et des col-lectivités territoriales chargés del’alimentation en eau potable et

industrielle, au titre de la conces-sion de la gestion des installationspubliques de production, de trans-port et de distribution de l’eaupotable. Il est également financé par

des dons et legs, ainsi que par leproduit de la redevance due enraison de l’usage à titre onéreuxdu domaine public hydraulique,pour les eaux minérales et leseaux de source. Ses autres recettes provien-

nent de la quote-part du produit dela redevance due à l’usage à titreonéreux du domaine publichydraulique, par le prélèvement

d’eau pour son usage industriel ettouristique et de service. Il s'agit aussi de la quote-part

du produit de la redevance due enraison de l’usage à titre onéreuxdu domaine public hydraulique parle prélèvement d’eau pour soninjection dans les puits pétroliersou pour d’autres usages dans ledomaine des hydrocarbures. Il est aussi précisé que le

Fonds national de l'eau est financépar le produit des redevances, res-pectivement, pour l’économie del’eau et de la protection de la qua-lité de l’eau.

APS

TARIFS DE L’EAU

Ouali botte en touche

FONDS NATIONAL DE L'EAU

Les financements définis par un arrêté interministériel

Page 6: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Tout au long du défilé qui adébuté du campus Hasnaoua etqui s’est achevé devant le siège dela cour de Tizi-Ouzou, les mar-cheurs ont observé le silence, fai-sant montre de gravité, pour mar-quer comme il doit être le tragiqueévénement qui s’est passé à proxi-mité du portail sud de la cité uni-versitaire Hasnaoua, et dont la vic-time n’était autre que l’un de leurs

camarades. Les marcheurs étaient nom-

breux à brandir une pancarte surlaquelle était écrit en gras «Je suisDjamel», prénom de l’étudiantassassiné. Des slogans dénonçant l’insé-

curité et la violence ont été procla-més sur banderoles. «Mobilisationpacifique pour une justice équi-table», «Les jeunes aspirent à une

vie sans peur ni crimes», «Je veuxévoluer et vivre en toute sécurité».Des mots d’ordre qui en disentlong sur la grogne et le sentimentd’insécurité qui tenaillent lesjeunes pensionnaires de l’universi-té de Tizi-Ouzou qui vivent cettesituation comme une injustice :«La sécurité est la première des

libertés mais l’insécurité est la pre-mière des inégalités», proclament-ils sur un écriteau. Une façon d’ex-purger l’angoisse qu’ils disent vivreau quotidien en raison des actesde violences qui s’insinuent desfois jusqu’au sein même desenceintes universitaires et dont aété victime un étudiant, qui a eu la

malchance de se retrouver encette soirée «au mauvais momentet au mauvais endroit», écriventles étudiants dans une déclarationoù ils dénoncent «la violencegénéralisée et institutionnalisée». Pour les auteurs de la déclara-

tion, l’assassinat de leur camara-de, survenu, il est vrai en dehorsdu campus et suite à une banalealtercation entre la victime et unautre jeune homme, «confirme l’in-sécurité et le climat maffieux quiguettent la stabilité et la prospéritéde l’UMMTO». Ils y voient aussi«une démarche qui vise à clochar-diser» cette institution universitai-re. Une situation qui est, écrivent-ils, «la résultante inévitable du lais-ser-aller des autorités concernées,ce qui a comme conséquence lapersistance des agissements irres-ponsables qui entravent notrevolonté d’évoluer en paix dans lasociété», écrivent encore les étu-diants qui n’ont pas manqué desouligner «l’échec des services desécurité».

S. A. M.

Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE 6Régions

TIZI-OUZOU

Près de cinq mille étudiants dans la rue contre l’insécurité

Inquiétés par les actes de violence récurrents qu’ilsvivent au sein ou dans l’environnement immédiat desenceintes universitaires, comme cela fut le cas la semainedernière où l’un de leurs camarades a été mortellementpoignardé part un jeune homme habitant d’un quartiermitoyen de l’université, les étudiants de l’UMM Tizi-Ouzousont sortis, dans la rue, dans la journée d’hier, pour direnon à l’insécurité et pour exprimer leur solidarité avec lafamille du défunt et s’incliner à sa mémoire. Ils étaientprès de cinq mille étudiants auxquels se sont jointsquelques enseignants et des parents de la victime àrépondre à l’appel d’un collectif d’étudiants appuyé parune association d’Aït Abdelmoumène, village de la com-mune des Ouadhias, d’où est originaire le jeune étudiantassassiné, à prendre part à cette marche que les organi-sateurs ont voulu calme et pacifique.

A travers ce mouvement degrève, les transporteurs de voya-geurs réclament «l’applicationd’un arrêté fixant l’arrêt des bustransitant par la ville de Sidi-Aïchpris par la municipalité», a indi-qué un membre de la sectionsyndicale des transporteurs ren-contré sur les lieux de la protes-tation. «Le P/APC a pris depuisplusieurs mois un arrêté fixant lesarrêts des bus de transport devoyageurs transitant sur le terri-toire de la commune de Sidi-Aïch. Aujourd’hui, on constateamèrement que l’arrêté en ques-tion n’est toujours pas appliquéprovoquant une anarchie», s’estplaint le syndicaliste avant de

nous remettre une copie de l’ar-rêté municipal. Le document del’APC fixe les arrêts des bus tran-sitant par la commune de Sidi-Aïch à la sortie ouest de la villesur l’évitement de la RN26 aprèsle marché de proximité deTimazghra et la sortie est aprèsla station de service Naftal pourles bus se dirigeant vers le chef-lieu de wilaya. L’arrêt des bustransitaires comprend les direc-tions vers la wilaya de Bouira etles daïra de Beni-Ouartilane(Sétif) et Tazmalt, Akbou,Ouzellaguen, Seddouk et Béni-Maouch. Les deux arrêt actuelsobjet de discorde situés sur laRN 26 se trouvant, pour le pre-

mier, au niveau de l’intersectionmenant vers la Mission et ledeuxième situé en face du siègede la Protection civile sont réser-vés uniquement aux bus desser-vant les grandes lignes, Alger etles wilayas de l’Est, de l’Ouest etdu Sud. Seulement, si dans ledocument de l’APC, les différentsarrêts sont clairement définisdepuis plusieurs mois, son appli-cation sur le terrain semble poserdes problèmes avec notammentles voyageurs. «L’arrêté munici-pal a été conçu en tenant compteuniquement des intérêts destransporteurs. Comment peut-onfixer un arrêt à la sortie de la ville ? En quoi un arrêt sur la RN26 près de la ville poserait pro-blème ? Un voyageur qui fait faceà un problème de transportcomme c’est le cas pour Sidi-Aïch notamment à chaque débutde semaine, prend le premierbus qui arrive. Des travailleurs au

niveau du chef-lieu de wilayasont contraints souvent deprendre un taxi ou des fourgonsvers El-Kseur avant de rejoindreleur lieu de travail à Béjaïa.Maintenant, si les transporteursde Sidi-Aïch pensent qu’en éloi-gnant les arrêts de bus de la ville,c’est contraindre le voyageur àse rabattre sur eux, ils se trom-pent. Eloigner les arrêts de busde la ville pénalise lourdement,tout au contraire, le voyageur»,déplorent certains usagers destransports à Sidi-Aïch travaillantau chef-lieu de wilaya. Si elledevait se poursuivre, cette grèveprovoquerait des désagrémentscertains aux usagers de cestransports publics de voyageurs,notamment ceux qui travaillentdans le chef-lieu de wilaya ainsiqu’aux élèves et étudiants, qui sedéplacent par leurs propresmoyens.

A. K.

BÉJAÏA

Grève illimitée des transporteurs de voyageurs à Sidi-Aïch

Les usagers des lignes desservant à partir de laville de Sidi-Aïch, le chef-lieu de wilaya de Béjaïa etcertaines localités de la vallée de la Soummam(Akbou, Seddouk et Tazmalt) se sont retrouvés,depuis dimanche, piégés par un mouvement de grèveillimitée des transporteurs de voyageurs.

Cette mesure a ciblé enpremier lieu la cité préfabri-quée Belle-Vue, (ex-Volani)dans la partie sud de la ville ouquelque 630 familles sontconfrontées au problèmed’amiante depuis près de trois

décennies. En revanche, lepopuleux quartier d’El Grabasurplombant la ville dans sapartie nord, n’est pas pourautant exclu de cette disposi-tion, dira le premier respon-sable de la wilaya dans la

mesure où certains foyers,reconnaîtra -t-il, occupent deshabitations devenues au fil dutemps peu décentes.Mercredi passé, quelques

résidents dudit quartier onttenté de manifesté leur cour-roux avant d’être dispersés parles services de sécurité. Uneréaction qui n’a pas été du goûtdu wali du fait que cela relèvedu trouble à l’ordre public etpourrait même profiter aux

opportunistes. Avant-hier, lemême responsable avait décla-ré sur les ondes de la radio queles habitants d’El Graba serontrelogés à partir du mois d’avrilprochain selon les cas entenant compte des critères demérite et de priorité. Ajoutant que le recours à la

violence dans ce genre de situa-tion ne profite à personne, encoremoins aux fauteurs de troubles.

Mourad Benameur

TIARET

Les habitants du quartier El Graba seront relogés selon les priorités

Sur les 7 000 logements publics locatifs concernéspar l’attribution le mois prochain à Tiaret, une bonnepartie est destinée a priori au relogement des familleshabitant des maisons précaires ou menaçant ruine,c’est ce qu’a affirmé récemment le wali de la wilaya.

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MARCHÉ DE LÉGUMESET FRUITS À TÉBESSA

Recherche ail local

désespérémentAprès la flambée des prix qu'ont connue

les légumes et les fruits depuis le début del'année en cours, particulièrement, lapomme de terre et la tomate, cédées res-pectivement à 70 DA et 200 DA le kilo, c'estau tour des autres légumes de connaître lemême sort, malgré la présence de milliersde marchands ambulants dans tous lesquartiers de la ville de Tébessa et cela enl'absence des services de contrôle des prix. En effet, l’on assiste actuellement à une

hausse vertigineuse du prix de la pommede terre qui constitue un aliment de basepour toutes les familles. Mais le fait le plusmarquant dans cette flambée des prix estl'ail local et celui importé de Chine qui, mal-gré sa mauvaise qualité, se vend à 1 200DA, tandis que l'ail local a disparu des étalset se vend clandestinement à 1 600 DA lekg, car stocké en grande quantité par lesspéculateurs dans des chambres froides,jusqu'au mois de Ramadhan de mai pro-chain, où il sera vendu probablement à 2 000 DA le kilo, nous fait savoir un mar-chand de légumes installé devant l'entréeprincipale du marché municipal. Au marché de gros connu communé-

ment sous le nom de souk El Bled, c'est lamême situation. Les prix des légumes sont inabordables

surtout pour les petites et moyennesbourses qui sont nombreuses à sillonnerles étals sans rien acheter comme c'est lecas d'un client que nous avons rencontrésur la place du même marché en train dechercher l'ail … Telle est la situation d'uneville frontalière livrée à elle-même, aux spé-culateurs et aux contrebandiers qui s'enri-chissent au détriment du simple citoyen.

Maalem Hafid

Page 7: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Dans son exposé d’une qua-rantaine de pages, le directeur dusecteur, Djilali Fekir, a présentéun bilan général de la situation detoutes les structures, presque unepar une, un bilan axé principale-ment sur l’année 2016. Il a faitressortir aussi le bi lan desrecettes de la zakat et des bienswakfs et des recettes engrangées.Ce bilan a été suivi par un

autre bilan élaboré par la commis-sion des affaires religieuses qu’aprésenté avec une grande maîtri-se Melle Seghir-Mokhtar FatmaZohra, la présidente de laditecommission. Tout l’auditoire asuivi avec un grand intérêt cetexposé bien élaboré dans le fondet dans la forme, le fruit de visiteseffectuées par la commission aucomplet dans les 14 daïras de lawilaya.Ce dernier bilan a regroupé

dans son ensemble les doléancesdes populations : les difficultés àjoindre une mosquée où ils pour-raient accomplir leurs prières avectoutes les commodités attendues.Cette revendication semble avoiratteint ses objectifs conformémentà la mission impartie à cette insti-tution et qui est de transmettreaux instances exécutives lesattentes des citoyens.Cependant, c’est lors des

débats qui ont suivi la présenta-tion des deux exposés que desélus, apostrophant le directeur dusecteur, se sont rebiffés et ontréagi sans aucune complaisance.

Ce fut d’abord une élue,médecin de profession, qui, la pre-mière, a pris la parole pour criti-quer sévèrement l’exposé présen-té par la direction. «Ce que vousavez présenté ressemble à unsimple bilan annuel, moral etfinancier d’une modeste associa-tion et non un exposé digne d’unedirection de l’exécutif.»

Dans la foulée, c’est un autreélu qui a encore plus sévèrement

soulevé un problème de fond :«Monsieur le directeur, le secteurque vous dirigez continue à fonc-tionner de manière archaïque etclassique où l’imam se contentede conduire les 5 prières et fairedes prêches.» Et d’ajouter :«Même s’il est vrai que le secteursouffre de beaucoup d’insuffi-sances liées à la réalisation desconstructions, à leur gestion maisavec le temps et les moyens, lasituation s’améliorera, l’urgenceest ailleurs, les mosquées tendentà devenir des déversoirs d’idéolo-gies prônées par des organisa-tions telles que Daesh et autre

Ahmadya qui menacent non seu-lement la stabilité de la Nationalgérienne mais tendent à ébran-ler ses fondements et à semer ladiscorde et des clivages entregroupes de citoyens, comme nous

l’avons vécu déjà pendant 10 anset nous en avons payé le prix fort,comme le vivent actuellement despays frères comme la Syrie, laLibye, l’Irak et bien d’autres enco-re, des pays où l’ennemi s’est

infiltré en utilisant à des fins mal-faisantes les leviers de la reli-gion.» Et à l’élu de préciser :«L’imam doit se mobiliser mainte-nant en homme politique pourdéfendre l’intégrité de l’islam et lastabilité du pays, c’est en cestermes que se pose maintenant lagrande problématique qui doit êtrela priorité des priorités et non passe borner à gérer uniquement lesstructures du secteur, elles peu-vent attendre et cela est en trainde se faire.»

En réponse à la première cri-tique de l’élue, le directeur du sec-teur dira : «Nous sommes là pouraccepter et admettre les critiquesobjectives et constructives pas lescritiques réductrices et destruc-trices.» Répondant à la secondecritique, M. Fekir dira : «Nousn’avons jamais négligé notre atta-chement à notre référence commele claironne l’auteur de cette cri-tique.»

Karim O.

APW DE AÏN DEFLA

Le rôle des imams critiqué

Le Soird’Algérie Régions Mardi 14 février 2017 - PAGE7

L’ Assemblée populaire de la wilaya de Aïn Defla, àl’ouverture de sa session d’hiver dimanche dernier, a eu àdébattre du dossier sensible concernant les affaires reli-gieuses, le wakf, la zakat, avec en exergue la situationdes personnels et de leur insuffisance à couvrir tous lesbesoins des mosquées et des lieux de culte déjà ouvertset de ceux qui se construisent un peu partout à traverstoutes les contrées de la wilaya.

Phot

os :

DR

Alors que les récentes discus-sions entamées avec l’enseigne-ment supérieur et surtout l’au-dience accordée par le Premierministre semblaient avoir mis unterme au conflit, il n’en fut rien.Les étudiants d’Oran ont ainsi

expliqué que leur principalerevendication, de passer à lacatégorie 16 au lieu de la 13,avec un diplôme obtenu après 6années d’études, leur a été refu-sée. Pour les protestataires c’est

en fait la remise en cause de leurdiplôme de docteur en médecinedentaire qui serait ainsi officiali-sée «ils veulent faire passer notrediplôme de docteur en médecinedentaire comme si la thèse n’étaitqu’un simple rapport de stage»,dénoncent-ils. Pour certains deces étudiants, il s’agit d’un simple

subterfuge pour leur refuser lacatégorie 16.Par ailleurs, les étudiants crai-

gnent que les engagements prispar le Premier ministre s’agissantdes autres points de la platefor-me de revendications ne soientpas respectés «nous n’avonsaucun écrit, il n’y a aucun décretde signé», ajoutent-ils.Ces étudiants sont regroupés

au sein d’une coordination natio-

nale, ayant appelé à poursuivrela grève, reste à savoir si les pou-voirs publics vont prendre lerisque de laisser en l’état lepourrissement d’un mouvementde grève qui perdure depuis plusd’un mois.

Fayçal M.

ÉTUDIANTS EN MÉDECINE DENTAIRE

La grève se poursuit à Oran

Plus de 400 participants dont120 délégués ont assisté à cecongrès et au discours politique duparti qui a tourné autour du pro-gramme du FFS et de sa positionenvers plusieurs opérations poli-tiques nationales et internationales.Pour ce qui est de l’ordre du jourde ce regroupement, Benzaïm

Noureddine, membre de l’APW etex-député et président de la com-mission nationale de la défense, aété élu premier secrétaire fédéraldu FFS de la wilaya de Khenchela.Les participants ont procédé aussià l’élection du conseil fédéral duparti composé de 15 membresdont 4 femmes et représentant les

14 communes dans les structuresdu parti au sein de la wilaya deKhenchela. Notons qu’une cérémo-nie d’honneur a été programméeen guise de récompense et dereconnaissance à 3 monuments dusavoir en Algérie et à Khenchela, àsavoir Dr Mihoub Benzaïm, Dr

Abdelhamid Benkhekhlifa, Dr SalahDjebaïli et un grand homme de larévolution de l’Algérie le moudjahidSelmi El Aïd, ce qui explique l’es-prit de reconnaissance du partienvers les grands hommes del’Algérie.

Benzaïm Abdelouahab

KHENCHELA

Élection du secrétaire fédéral du FFS de la wilaya

OUM-EL-BOUAGHI

Confirmation du projet AADL à Aïn BeïdaFinalement et après plus de trois

ans d'attente, le site devant rece-voir le programme des logementsde type AADL à Aïn Beïda vientd’être retenu.Selon le directeur du logement de la

wilaya d'Oum-El-Bouaghi approché parnotre journal en marge de la tenue de laquatrième session de l'APW, ce derniernous confirma que finalement, les autori-tés locales ont décidé du choix de l'as-siette devant recevoir le programme des750 logements. Toujours selon notreinterlocuteur, 200 autres unités de mêmetype viennent d’être ajoutées au pro-gramme initial qui était de 550 loge-ments, le nouveau serait une assiette ,propriété de l'Urbaco une entreprise depromotion dépendant du ministère del'Habitat. Pour rappel, les souscripteursau programme AADL de la wilayad'Oum-El-Bouaghi se sont manifestés àla fin de l'année 2013 et ont commencé às'acquitter de leurs premières échéances

au début de 2014, depuis, aucune nou-velle n'est venue rassurer les quelque2 750 souscripteurs (le programme initialpour la wilaya étant de 2 500 unités) soitun excédent de 250, heureusement queles pouvoirs publics ont octroyé un pro-gramme supplémentaire de 700 loge-ments.Entre-temps, les programmes du

chef-lieu de wilaya, de Aïn Fakroun et deAïn M’lila ont été lancés à l'exception decelui de Aïn Beïda qui a connu un retardà cause de la désignation de l'assiette,les responsables locaux en collaborationavec le maître de l'ouvrage ont convenupour un terrain dont les études ont étéfinalisées et les travaux étaient sur lepoint d’être lancés; malheureusement etcontre toute attente , le terrain en ques-tion s'est avéré être une propriété privée,ce qui a contraint les autorités à opterpour un autre site situé à l’extrême sudde la ville, d'ailleurs même ce dernier estexclu pour la simple raison que ce terrainest de nature juridique agricole.

Finalement, les responsables locaux ontrécemment adressé au ministère del'Habitat, de l'Urbanisme et de la Villeune proposition d'un terrain jouxtant leprogramme de l'Urbaco et, selon ledirecteur du logement, cette propositionne saurait tarder du fait que l'Urbacodépend elle-même du même ministère. Ilest aussi nécessaire de rappeler que lorsde l'ouverture du site logiciel de l’AADLqui a été récemment ouvert aux sous-cripteurs pour le choix de leurs loge-ments ne comportait pas le cite de AïnBeïda, une situation qui a mis dans ledésarroi les souscripteurs de cette ville,car le site proposait uniquement Oum-El-Bouaghi, Aïn Fakroun et Aïn M’lila etsoulignait que si les souscripteurs ne seseraient pas prononcés, ils seraientaffectés d'office, chose qui a inquiétédavantage les souscripteurs de AïnBeïda par le fait de se trouver dans unelocalité où ils n’habitent pas et qu'ilsn'auraient jamais choisie.

Moussa Chtatha

En présence du premier secrétaire national du Front desforces socialistes M. Bochafa Abdelmalek et de M. Laâskri,membre de l’institution présidentielle du parti, la fédération deKhenchela a organisé son congrès pour le premier responsabledu parti dans le but de structurer cette formation politique auniveau de la wilaya et pour se préparer aux prochaines électionslégislatives du 4 mai.

SIDI-BEL-ABBÈS60 ha supplémentairespour la nouvelle zone

industrielleMme Kebir, directrice régionale de l’Agence natio-

nale de l’intermédiation et de la régulation foncière,était, dans la matinée d’hier, en mission à Sidi-Bel-Abbès pour donner le coup d’envoi des travaux duprojet d’aménagement de la nouvelle zone industriellequi s’est vu attribuer encore 60 hectares de terrainsalors qu’auparavant elle s’étendait sur 494 ha.Pour l’aménagement de cette extension, l’Etat a

dégagé une enveloppe de 102 milliards de centimespour les travaux qui s’étaleront sur les 16 prochainsmois. Selon nos sources, cette nouvelle zone dispo-sera du réseau AEP, du réseau d’assainissement, del’éclairage, du téléphone fixe, d’un système anti-incendie, du gardiennage et d’une sécurité plus ren-forcée. Son aménagement devra répondre auxnormes internationales pour faire d’elle une zone dedernière génération, et ce, dans le but de dynamiserle secteur économique dans la région, d’attirer plusd’investisseurs et de créer de l ’emploi et desrichesses. A. M.

Malgré la pluie de ce lundi matin, les étudiants enmédecine dentaire d’Oran ont maintenu leur rassemble-ment de protestation à la Faculté de médecine (Inesm),poursuivant ainsi leur mouvement de grève à l’instar de 9autres facultés à l’échelle nationale.

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Le Soird’Algérie Etude

I - L’OPPOSITION HISTORIQUE (SUITE)F - Les opposants non partisansParallèlement à l’opposition partisane qui

activait clandestinement ou semi- clandesti-nement, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays,il avait existé, pendant toute cette période,plusieurs catégories d’opposants indépen-dants qui avaient préféré agir à titre indivi-duel, plutôt que de transiter par des appa-reils organiques jugés trop restrictifs pour laliberté de manœuvre dont ils avaient besoin.Plusieurs personnalités civiles et mili-

taires, parmi celles qui avaient exercé desresponsabilités au sein du FLN, de l’ALN, duCNRA et du GPRA, avaient choisi de verserdans l’opposition au régime pour diversesraisons. Il y en avait qui entendaient protes-ter contre leur exclusion du bénéfice des pri-vilèges liés à des postes d’autorité dont ellespensaient avoir été spoliées par une Direc-tion accusée de pratiquer «le régionalisme,le tribalisme et le népotisme».D’autres, trempées dans la nouvelle cul-

ture politicienne qui n’avait plus rien à voiravec le militantisme, négociaient, par cebiais, leur redéploiement sur des centres decommandement plus en rapport avec leursanciens états de service ou leurs ambitions.Ce qui ne signifie pas qu’il n’y en avait

pas — et ils étaient les plus nombreux — quitenaient à s’arracher à la logique des clansafin de faire valoir des idées et des convic-tions divergeant, totalement, d’avec cellesdu pouvoir sur les questions controverséesde la légitimité ou des orientations que celui-ci décrétait, sans débats ni concertation.Pour une compréhension plus claire desconduites de cette opposition singulière, desfois brouillonne, des fois parasitée par desinterférences subjectives, il y a lieu de distin-guer les protestataires civils des objecteursmilitaires, le but visé étant le même — le ren-versement du régime —, mais les voies et lesmoyens suggérés, complètement dissem-blables ; tout comme il faut tenir compte dece que certains d’entre eux avaient fait cava-lier seul, tandis que d’autres nouèrent, dansdes conjonctures spéciales, des alliancesdictées par des affinités sociales et intellec-tuelles partagées depuis longtemps.• Le premier à s’être signalé sur ce

registre fut l’ancien président du GPRA, pré-sident de l’Assemblée constituante, FerhatAbbas, désavoué par le Bureau politique duFLN sur la question du contenu de la Consti-tution. Sa démission revêtit la forme d’uneprotestation retentissante qui n’ira, inexplica-blement, pas plus loin que sa publicationalors que, logiquement, elle aurait pu s’ac-compagner d’une initiative forte. Son sensde l’Etat l’empêcha-t-il de donner à son défiun prolongement plus radical – reconstitutionde l’UDMA, par exemple – et d’entrer dansune confrontation ouverte du même type quecelle de Hocine Aït Ahmed ?En plus du fait que prendre un tel risque

ne ressemblait ni à sa conception de la poli-tique ni à son tempérament, on peut suppo-ser qu’il fut piégé par son précédent aligne-ment sur le groupe de Tlemcen qui prit lepouvoir par la force et qu’en conséquence illui était difficile de se dédire et de s’aventurersur une voie sans issue. Aussi, il n’avait trou-vé d’autre exutoire à son combat que de s’at-teler à la rédaction de ses ouvrages poli-tiques dans lesquels il consigna les détailsde ce qu’il qualifia de «confiscation» de l’in-dépendance.On ne le verra réapparaître sur la scène

qu’une fois, en mars 1976, l’année où il ren-dit public un appel cosigné par BenyoucefBenkhedda, l’autre ancien président duGPRA, et Cheikh Kheireddine, l’ancienreprésentant des Ulémas au CNRA mettanten garde l’opinion nationale contre «lesdérives autoritaires et les options socioéco-nomiques» du président Houari Boumediène.La riposte de ce dernier, violente et dispro-portionnée, fut relayée par les médias gou-vernementaux qui traitèrent les signatairesdu texte de «bourgeois antinationaux».

Placé en résidence surveillée et dépouilléde l’ensemble de ses biens, Ferhat Abbasmourut sans avoir été réhabilité ni reconnupour ce qu’il fut : un homme d’Etat et ungrand militant de la cause nationale et de ladémocratie, celui qui fit l’effort de s’extrairede l’horizon fermé du réformisme, son pointde départ, et qui termina sa course en diri-geant révolutionnaire croisant, à l’intersec-tion du destin de la nation, Messali Hadj,lequel entama son odyssée en primat de l’in-dépendantisme et l’acheva sur la roche Tar-péienne de l’hostilité à Novembre.

Loin d’être isolé, le cas de Ferhat Abbass’inscrivit dans la lignée de toute une sériede démissions et d’évictions de même natu-re et dont l’explication la plus plausible seraità chercher, à notre sens, dans la représenta-tion que les maximalistes de la garde préto-rienne de l’armée des frontières et du MALGse faisaient d’eux-mêmes et de leur rôledans la Révolution et la construction de l’Etatpostindépendance.Persuadées d’être les détentrices de la

vérité révolutionnaire, prédestinées, plusque toute autre partie, à incarner le sens del’Histoire et l’intérêt suprême de la nation,ces deux entités tirèrent de cette conceptionbonapartiste du pouvoir la conviction queleur mission première était d’empêcher, partous les moyens, y compris les plus contes-tables, quiconque projetterait de se mettreen travers de l’accomplissement de ce des-sein démiurgique auto-octroyé.Ce fut, à ce titre, qu’elles obtinrent par

leurs pressions, la suspension du Congrèsde Tripoli demeuré en session ouverte alorsqu’il s’était séparé sur l’adoption du program-me du même nom.Elles n’avaient pas le temps de faire dans

la dentelle, pressées de mettre hors d’état deservir tous ceux qu’elles accusèrent d’avoirnégocié, à minima, les Accords d’Evian, prin-cipalement Krim Belkacem, Lakhdar Bento-bal, Saâd Dahleb,… qu’ils sanctionnèrent,immédiatement, en les éloignant du circuit

des appareils dirigeants, le premier remer-cié, sans affectation, puis assassiné à Frank-furt, et les deux suivants aiguillés sur la voiede garage de l’Union arabe du fer et del’acier et de Berliet-Algérie. Seul rescapémiraculeux de la purge, le maillon fort del’ex-triumvirat du GPRA, Abdelhafid Bous-souf. L’ancien chef hiérarchique du futurcolonel Houari Boumediène à la Wilaya Vhistorique et ministre de l’Armement et desliaisons générales du gouvernement provi-soire se retira sans faire de vagues, bien édi-fié sur la valeur du silence, du secret et de ladiscipline qu’il enseigna, longtemps, aux élé-ments de ses réseaux. Les victimes expia-toires sacrifiées sur l’autel de cette théoriefurent nombreuses. On n’en retiendra queles plus représentatives de l’implacable froi-deur de son déterminisme :- Mohamed Khider mis en minorité en tant

que secrétaire général du FLN, chargé de l’in-formation, parce qu’il voulait faire de celui-ci unparti de masse. Démissionnaire fin 1963, il estassassiné à Madrid, accusé de «dilapider» auprofit de l’opposition, en exil, le trésor amassépar le Front durant la guerre ;- les dirigeants de l’ex-Fédération de

France dirigée par Omar Boudaoud interditsde congrès, en 1964, en raison de «l’exploi-tation politique» qu’ils auraient fait «à leurprofit» des manifestations du 17 Octobre1961 de l’émigration en France. Les chefs dela Wilaya IV et de la Zone autonome d’Alger,Youcef Khatib, le Commandant Azzeddine etYacef Saâdi écopèrent de la même «puni-tion» à cause de la résistance opposée parles premiers à Oued R’hiou à la marche destroupes de Houari Boumediène sur Alger etde «la neutralité» du troisième dans la crisede l’été 1962 ;- les intellectuels ne furent pas en reste :

Mohamed Harbi, conseiller diplomatiqued’Ahmed Ben Bella et directeur-éditorialistede Révolution Africaine en 1964, HocineZahouane, chef du département informationet orientation du parti, Moufdi Zakaria, auteurde l’hymne national et, avant eux, MabroukBelhocine, pilier du secrétariat général duGPRA, furent, pour les premiers, mis horsjeu, définitivement, après le coup d’Etat de1965, et, pour le dernier, contraint de se reti-rer de la vie politique pour se consacrer aubarreau ;- les militants berbéristes — on l’a vu

dans le chapitre précédent —, déclarés«persona non grata» dès 1962, furent dure-ment réprimés. Ali Yahia Abdennour, anciendirigeant du PPA-MTLD, syndicaliste et ex-ministre de l’Agriculture, en est l’une desfigures emblématiques. Il témoignera de lalongue marche de la cause identitaire et dela crise dite berbériste de 1949, dans un livrepolitico-historique bien renseigné, paru en2015 ;- Bachir Boumaza, ancien député de

Kherrata à la Constituante, vieux routier dela politique post-62 et ami de Michel Aflak etdes résistants palestiniens, quitta le Conseilde la Révolution en 1966 où il fut coopté, en1965, en même temps que Ali Mahsas,ancien membre de l’OS, coauteur de l’at-taque de la poste d’Oran avec Ahmed BenBella, exilé en France et en Suisse. L’OCRA

(Organisation clandestine de la Révolutionalgérienne) sera son dernier point de chute ;- l’épuration ne se limita pas aux seuls

personnels civils. Elle s’étendra, sur unequinzaine d’années, aux militaires avecl’exécution du colonel Chaâbani et la mortsuspecte du colonel Saïd Abid suivies del’exil en Tunisie du colonel Tahar Zbiri,ancien chef de la Wilaya I historique et chefd’état-major de l’ANP, coauteur avec Larous-si Khalifa, un des dirigeants du Malg, de latentative du coup d’Etat de 1967 stoppée àEl-Affroun par le colonel Attaïlia, chef de la1re région militaire ; sans oublier le comman-dant Amar Mellah, l’homme qui perpétra, en1968, sur le parvis du Palais du gouverne-ment, l’attentat contre Houari Boumediène,président du Conseil de la Révolution.On ajoutera à ce triste tableau de chasse

le colonel Salah Boubnider, ancien chef de laWilaya II historique, opposant, depuis leCongrès de Tripoli, avant un passage furtif àl’Exécutif du parti unique. Avocat du fédéra-lisme, soutien du PRS et du FFS, et fonda-teur dans les années 90, avec le comman-dant Azzeddine et Abdelhak Bererhi, ancienministre de l’Enseignement supérieur et de

la Recherche scientifique, des CCDR (Comi-té des citoyens pour la défense de la Répu-blique), il fut mis au placard et ressuscité, en1997, par le président Liamine Zeroual quile nomma Président de la Cnisel (Commis-sion nationale indépendante de surveillancedes élections législatives) ;- et pour clore la liste de ces charrettes

macabres de politiques et de militaires aban-donnés sur le quai du messianisme, on nepouvait ne pas évoquer la dislocation dugroupe d’Oujda, lui-même, qui se sépara detrois de ses membres fondateurs les pluspuissants, Ahmed Medeghri, Cherif Belka-cem et Kaïd Ahmed qui quittèrent le sommetde l’Etat dans des circonstances opaques.A l’énumération de cette impressionnante

succession de déchus et de victimes du faitdu prince, on comprendra le sens de l’apho-risme du président Houari Boumediène quirésume, on ne peut mieux, le côté cour de laconstruction, à la hussarde, de l’Etat nationalalgérien : «La Révolution fut une ogresse quidévora tous ses enfants»…

G - Essai de bilan de trente annéesd’opposition clandestine Si, à ce stade de l’analyse, on devait

observer une pause pour tirer des conclu-sions provisoires sur le bilan de trenteannées de réflexion et d’action de l’opposi-tion historique, que trouverait-on à dire ?1- On relèverait que son bilan est à

l’image de ce qu’elle fut, réellement, c'est-à-dire une opposition de conviction, forte-ment personnalisée, clandestine ou exilée,inégalement implantée, porteuse de pro-grammes structurés autour de préconisa-tions crédibles.2- Ce qui vient, après, à l’esprit, et qui

est à mettre à son actif, sans prendre encompte d’autres paramètres plus élaborés,c’est le mérite et le courage d’avoir existé,d’avoir exprimé une parole libre et d’avoirmarqué sa distance avec un pouvoir exclu-sif qu’elle essaya, vaille que vaille, decontrer avec les moyens du bord. Il fallait,en effet, être, politiquement et moralement,bien armé, pour oser aller à contre-courantde ce que le contexte charriait commeobstacles et idées reçues.- La paysannerie, base majoritaire du

FLN, croyait, qu’étant le vainqueur de laguerre anticoloniale, elle était l’unique forcesociale à laquelle échoyait le privilège dediriger l’Etat national voulu centralisateur etunanimiste, et cela, pour une durée indéter-minée, en référence à la longévité des partisnationalistes des plus vieux pays indépen-dants comme le Mexique qui gouvernèrentleur Etat durant près d’un siècle.- L’Algérie, au sortir d’une guerre qui déci-

ma plus du 1/10 de sa population et en disper-sa deux fois plus, était convoitée par des voi-sins qui s’étaient invités à ce qu’ils imaginaientêtre une curée portant sur le partage d’uneterra nullius, volontairement abandonnée parl’ex-métropole.

Placé en résidence surveillée et dépouillé de l’ensemblede ses biens, Ferhat Abbas mourut sans avoir étéréhabilité ni reconnu pour ce qu’il fut : un homme

d’Etat et un grand militant de la cause nationale et de la démocratie, celui qui fit l’effort de s’extraire del’horizon fermé du réformisme, son point de départ, et qui termina sa course en dirigeant révolutionnaire

croisant, à l’intersection du destin de la nation, Messali Hadj, lequel entama son odyssée en primat

de l’indépendantisme et l’acheva sur la rocheTarpéienne de l’hostilité à Novembre.

(3e partie)

Mardi 14 février 2017 - PAGE 8

Par Badr’eddine Mili

L’opposition politique en

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Le Soird’Algérie Etude

Elle avait, dans cette situation, besoind’un front intérieur dépourvu de lézardes.Celui qui s’aviserait à remettre en causel’unicité et l’autorité de l’Etat, quelqu’en fut leprétexte, était considéré comme un félonvoué à être exécuté au mépris des droits dela défense les plus élémentaires ; le tout sedéroulant sur un arrière-fond de guerre froi-de entre grandes puissances qui faisaientplaner sur la paix internationale le risqued’une déflagration nucléaire, potentielle-ment, mille fois plus dévastatrice que cellede la Seconde Guerre mondiale.

- On se demande, a posteriori, où et com-ment cette opposition avait été allée recher-cher et puiser ses ressources pour tenir tête,dans ces conditions, à la vague de terreurqui clairsema ses rangs, ciblée par unechasse aux sorcières, des assassinats, desinternements et des procès sans fin.

Qu’elle ait pu pénétrer au sein de cer-tains organes dirigeants du parti unique etdes syndicats, qu’elle ait assuré, par sapresse, sa communication et sa productionéditoriale une présence contributive notabledans les débats publics de l’époque, surdes textes essentiels de la vie nationale, està considérer, en soi, comme une perfor-mance hors-pair.

3 - Par ces montées au créneau, répé-tées, elle obtint l’infléchissement des poli-tiques publiques des gouvernements enplace, dans le sens d’un plus grand progrèssocial, d’un développement économique plussoutenu et d’une diplomatie plus souveraine.

Les segments progressistes de l’Etat, quibénéficièrent, dans les phases critiques deleur gouvernance, de son appui, eurent lescoudées plus franches, pour refréner etcontenir, dans des limites moins nocives, lesvelléités des classes compradores impa-tientes d’accéder au contrôle des centres dedécision.

La consolidation des bases de l’Etatnational, les Algériens la doivent, donc, aussi,au harcèlement des partis de l’opposition quin’avaient de cesse que de s’assurer del’aboutissement des réformes économiqueset sociales entreprises par les autorités gou-vernementales qui, parfois, reprenaient — nefût-ce que partiellement — leurs proposi-tions. Ce qui tempéra, d’ailleurs, l’insistancede certains d’entre eux et les amena às’éclipser, volontairement, de la sphère de lacontestation. Bien heureusement, tel ne futpas le sort auquel tous se résolurent ; le plusdur, la conquête des libertés politiques — unpari des plus fous —, restait à accomplir.

L’opposition crut, en octobre 1988, quece rêve allait prendre corps. Mais la répres-sion militaire de la révolte des jeunes, désa-vouée par une déclaration d’anciennes per-sonnalités du FLN, dont Abdelaziz Boutefli-ka, faillit le faire capoter et renvoyer sa pers-pective sine die. La Constitution de 1989,promulguée au forceps, parce que due à unrégime divisé et en désarroi, parut répondreà une partie de ses attentes, surtout dansses dispositions relatives aux libertés d’as-sociation et de presse.

4- La conversion du régime à la «démo-cratie», faut-il le rappeler, n’avait pas étédécidée de gaieté de cœur.

L’adoption du nouveau dispositif constitu-tionnel fut, âprement, négociée entre lesailes rivales du pouvoir d’Etat, celle desréformateurs — Chadli Bendjedid, MouloudHamrouche, Larbi Belkheir et El-Hadi Khedi-ri — et celle des orthodoxes — MohamedChérif Messaâdia, les membres du secréta-riat permanent du Comité central et lesdirections des «organisations de masse» —rapidement mis en minorité et jetés en pâtu-re à la rue, dans un mouvement populaireordonné, en sous-main, avant d’être répriméparce que devenu incontrôlable.

On se souvient que les dissonancesinternes, d’abord feutrées, furent portées àla connaissance de l’opinion nationale, pardeux éditoriaux : le premier publié par Algé-rie Actualité sous le titre «Le socialisme de la

mamelle» commandité par Larbi Belkhir et lesecond qui lui répondit, actionné par Moha-med Chérif Messaâdia sur les colonnes del’organe central du FLN Révolution africaine,intitulé «Les marchands de rêves».

Abderazak Bouhara avait beau se déme-ner et proposer une troisième voie pédago-gique consistant à ouvrir, au sein du partiunique, quatre tribunes — nationaliste, isla-miste, berbériste et de gauche — dans le butde familiariser les militants et l’opinion avecla culture de la démocratie représentative, ilbuta sur le décret irréversible de l’ailevictorieuse.

L’avenir du FLN venait d’être scellé. Unedécision au terme de laquelle, défait, ilaccepta d’être un parti comme les 60 autres,réglé par l’article 40 de la nouvelle Constitu-tion. C’est à peine s’il arracha, sur le fil, sonexemption de l’obligation de demander unagrément pour activer. Une période dedéclin s’ouvrit devant lui, plus humilianteencore que celle qu’il connut du temps de«l’Exécutif» et de «l’Appareil», réduit parHouari Boumediène à l’état d’appendiceconfié à la gestion de Chérif Belkacem et de

Kaïd Ahmed, ses proches du groupe d’Ouj-da, et aux organiques Adda Benguettat, Bra-him Kabouya, Hamma Chouchane, Musta-pha Bouarfa, Djillali Affane Guezzane, SalahGoudjil et Ahmed Boumahdi.

5- Ces péripéties ne doivent pas faireoublier que le bilan de l’opposition comporte,aussi, des aspects discutables, voire néga-tifs. Son itinéraire est émaillé d’échecs et decarences disqualificatifs qui ont sanctionnéla productivité insuffisante de ses actionsmalgré la qualité de ses atouts intellectuelset la débauche d’énergie qu’elle déployadurant trois décennies.

Le fait le plus saillant et le plus frappantde son bilan est qu’elle n’a pas réalisé l’ob-jectif principal qui fut sa raison d’être : lechangement de régime.

Celui-ci — superficiellement réformésous sa pression mais aussi sous celle desclasses bazaristes, des puissances étran-gères et du FMI — est demeuré le maîtredu jeu. Il avait atténué ou gommé les tra-vers anachroniques les plus proéminentsde sa gouvernance, juste pour paraître plusfréquentable à l’extérieur.

Mais à quoi, donc, était due cette impuis-sance de l’opposition à faire chuter le régimealors qu’à deux reprises, au moins, en 1988et en 1991, celui-ci était au bord de ladéroute ?

Deux faiblesses l’expliquent qui tiennentaux évaluations erronées de l’état de lasociété et du pouvoir et donc aux stratégieset aux méthodes d’action retenues par lesopposants.

a)- En se focalisant, les premièresannées de l’indépendance, sur les aspectspersonnels des conflits la mettant aux prisesavec le régime et en insistant sur le factueldes situations qui l’interpellaient, au lieu deles transcender, elle faussa son analyse desvéritables enjeux en cause, ce qui rendrason organisation vulnérable et son implanta-tion aléatoire.

b)- Elle perdit, ainsi, de vue l’importanceque revêtaient l’identification et l’apprécia-tion des forces sociales dont elle devaitmobiliser le spectre le plus large plutôt quede ne s’en tenir qu’à quelques-unes. Elleéchoua, de ce fait, à déclencher des dyna-miques susceptibles de convaincre les sec-teurs les plus représentatifs de la société

autour de son projet : la relégitimation desvaleurs de Novembre. Ce brouillage eutpour effet de la priver des instruments deréalisation de l’essentiel de ses pro-grammes.

6- Si l’on devait appliquer à chaque partices conclusions de portée générale, ondéboucherait sur les propositions spéci-fiques suivantes :

a)- Le PCA et le PAGS furent victimes deplusieurs handicaps majeurs liés à l’ortho-doxie de leurs schémas idéologiques etorganiques originels bien qu’il faille introdui-re un distinguo entre le premier, lesté delourdes pesanteurs historiques, notammentextérieures, et le second plus volontariste etplus proche de la société réelle :

- tous deux avaient choisi d’investir leursforces, exclusivement, sur la classe ouvrièreet les intellectuels – minoritaires dans lasociété – au détriment de la paysanneriepauvre, le vivier qu’ils ont abandonné aucaptage du seul FLN.

L’implication d’Ettahadi dans la guerreanti-intégriste menée dans la Mitidja, àHaouch Grau, avec l’aide des Patriotes et

des paysans moudjahidine de Sellami et deCheikh El-Mekhfi, fut exceptionnelle ;

- ce modus operandi, usité, en général,par les minorités agissantes a prospéré dansle terreau de la culture élitiste des commu-nistes et se traduisit par la politique du «sou-tien critique» qui forcèrent, surtout le PAGS,à rechercher, continuellement, le contactavec les centres du pouvoir afin de leur arra-cher des compromis partiels et d’étape ;

- prisonniers de cette logique, ils hypo-théquèrent, presque mécaniquement, lemouvement de contestation totale et globaledu système ; le principal grief opposé parAbderrahmane Chergou à la ligne d’El-Hachemi Chérif, vérifié, par la suite, sur leterrain des luttes politiques concrètes ;

- en sus de ces erreurs, l’allégeance auPCF et aux PC du bloc de l’Est constitua unfacteur qui gêna la progression libre desdeux partis à l’intérieur, parce que tributairedes directives extérieures, ce qui fut valable,plus particulièrement, pour le premier ;

- enfin la laïcité dont ils firent, sansnuances, à la différence des PC marocain ettunisien, le cheval de bataille de leur concep-tion de l’Etat les desservit, jusqu’à prêter leflanc à la propagande des fondamentalistesqui posa à l’opinion la question de savoir sil’existence d’un parti communiste en terred’islam était compatible avec les valeurs dela civilisation des sociétés musulmanes.

On se rappelle dans quel bain de sang larévolution khomeyniste noya cette concep-tion, en confisquant l’effondrement de lamonarchie du Shah au Toudeh, le puissantparti communiste iranien qui en fut le véri-table artisan. La dissolution du bloc de l’Est,les scissions du PAGS, le boycott des élec-tions et l’islamisation de la société ont eu rai-son du communisme en Algérie.

Le MDS, son lointain héritier, tente de sesoustraire à la fatalité de la banqueroute enremettant à l’ordre du jour le travail de proxi-mité avec les luttes populaires et syndicales.Le changement de cap qu’il donne à consta-ter depuis son dernier congrès réside danssa décision de participer aux élections légis-latives et locales de 2017, une décision àcomprendre comme l’expression de savolonté de réinvestir le champ social, avec leréalisme nécessaire à un possible rebond.

b)- En ce qui concerne le FFS, le

tableau est, relativement, moins défavo-rable, bien qu’assombri par quelques vicesrédhibitoires :

- son recours aux armes, en 1963, conti-nue de lui être reproché comme une erreurpolitique qui expliquerait, en partie, son longisolement, outre le fait que le procédécontredisait l’indispensable dialogue paci-fique recommandé par la démocratie ;

- le combat identitaire auquel le partiréserva, par la suite, le plus gros de sesforces lui aliéna le soutien du reste de lapopulation du pays qui n’en avait pas saisi,faute de pédagogie d’accompagnement,tout le sens et toute la portée ;

- l’exil qui ne saurait, évidemment, êtrecomptabilisé, à sa charge, fut un autre fac-teur négatif qui installa une distance pénali-sante entre la direction du parti et sa basedans le pays ;

- l’accord passé avec le FIS, à Sant’Egi-dio, ne fut pas, non plus, des plus défen-dables et lui attira, à l’intérieur de ses rangs,des oppositions virulentes, avant qu’il ne cor-rige le tir, en prenant du recul par rapport auxthèses et aux slogans du parti intégriste ;

- la position de leader inamovible occu-pée par Hocine Aït Ahmed jusqu’à son retraitde la présidence, au dernier congrès, nerencontra pas l’heur de tous les militants,surtout les jeunes cadres qui l’assimilèrentau zaïmisme de Messali Hadj combattu, enson temps ;

- enfin, la valse-hésitation du parti entreboycott et participation aux élections necontribua pas à rendre sa démarche suffi-samment visible. Toutes ces faiblesses pro-duisirent des effets malvenus sur le fonction-nement du parti, soulignés par le nombreexcessif et l’instabilité des secrétaires géné-raux, la défection des cadres démobilisés etl’omnipotence d’instances qui ne font pasl’unanimité... Le récent changement de ligne,appuyé sur une autocritique implicite, com-mence, malgré la crise intestine qui lesecoue, à clarifier l’objectif qu’il poursuit : laréalisation d’un consensus national sur lemode de gouvernance démocratique, leterme consacré pour désigner la transitiondont il s’est fait le champion.

L’ouverture du parti sur l’Etat et la sociétéest suivie d’un grand ménage politique quine laisse pas indifférente l’opinion nationale,si l’on tient compte de l’intérêt qu’elle a sus-cité dans le pays et même chez les déci-deurs. Un écho de nature à bonifier le partipour en faire un interlocuteur valable detoutes les forces en présence sur la scènenationale.

c)- Le PRS, le MDA et le MDRA n’ayantpas vécu, aussi longtemps, que le PCA, lePAGS, Ettahadi et le FFS ne sauraient êtreforcément concernés par une évaluationaussi exhaustive.

Mis à part le charisme de leurs chefs res-pectifs qui a pallié leur faible structuration etleur déploiement, il reste qu’ils ont laissé destraces très nettes dans l’histoire des luttesde l’opposition politique clandestine de l’Al-gérie. Avec une mention spéciale pour lepanache de Mohamed Boudiaf, leader révo-lutionnaire et chef d’Etat respecté, mais bienmal récompensé.

d)- Quant aux opposants non partisans,leur dispersion, leur exil et leur refus deregagner les rangs d’un parti les ont, consi-dérablement, affaiblis et transformés encibles faciles à isoler ou à neutraliser.

En dehors de ceux assassinés oudéfinitivement éloignés de la vie poli-tique, il s’en est trouvé quelques-uns quifurent réhabilités et placés dans ou à latête d’institutions de l’Etat, à l’exemple deSalah Boubnider, le commandant Azzed-dine, Tahar Zbiri et Bachir Boumaza,nommés en 1997 sénateurs membres dutiers présidentiel pour les trois premierset président du Conseil de la nation pourle quatrième…

B. M.(A suivre)

Abderazak Bouhara avait beau se démener etproposer une troisième voie pédagogique consistant à

ouvrir, au sein du parti unique, quatre tribunes —nationaliste, islamiste, berbériste et de gauche — dansle but de familiariser les militants et l’opinion avec laculture de la démocratie représentative, il buta sur le

décret irréversible de l’aile victorieuse.

Mardi 14 février 2017 - PAGE 9

Algérie : racines et projections

Page 10: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Un supplément d’enquêtea été prononcé à l’audiencedu dimanche 12 février à lacour de Mostaganem. Cettefois, les juges ont décidé uneexpertise comptable etnommé un expert qui devraéplucher tous les dossiers misen doute dans cette affaire.

Avec un pourvoi en appel, lesprévenus ont comparu devantla cour le dimanche 22 janvierdernier et les juges ont mis lejugement en délibéré pour le12 février. Selon les faitsconsignés sur l'arrêt de ren-voi, la genèse de cette affaireremonte à près de deux

années auparavant. Au pro-cès, les prévenus ont tousréfuté les accusations rete-nues à leur encontre se rap-portant à la dilapidation desdeniers publics, la passationde marchés contraire au codedes marchés, le faux et usagede faux et la mauvaise gestionde la commune tandis que lesavocats de la défense ont eufort à faire dans leur tentativede démontrer à la cour qu'ils'agit bien d'une machinationorchestrée contre le présidentde l’APC, ses 3 principauxcollaborateurs et les autresinculpés. L'un des avocatss'est étalé sur l'ensemble desgriefs retenus contre l'exmaire, en affirmant entre

autres: «Comment à partird'une simple dénonciation enest-on arrivé à monter toutesles accusations alors que tousles organes de contrôle del'Etat qui ont précédé ont éta-bli qu'il n'y avait pas de mal-versations et raison de plus lecontrôle des finances de lawilaya ne s’est même pasconstitué partie civile doncquel crédit apporter à l'enquê-te judiciaire qui a suivi cetteaffaire ?» A signaler que l’ex maire a

de l’ambition, il s’est portécandidat pour les prochaineslégislatives, il a déposé sondossier de candidature auFLN.

A. B.

Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE 10Faits divers

POURSUIVI POUR DILAPIDATION DES DENIERS PUBLICS

Complément d’enquête pourl’ex-maire de Mostaganem

Au bout de 3 semaines de délibérations, la courd'appel vient de décider un supplément d’enquêtedans le procès de l'ex maire condamné en premièreinstance à 3 ans de prison ferme, ses 3 proches colla-borateurs le directeur de l'urbanisme, le directeur desmarchés publics et le secrétaire général de l’APC à 2ans de prison ferme et les 8 entrepreneurs de travauxpublics et VRD à 1 an de prison ferme pour avoir com-mis éventuellement des malversations révélées par labrigade économique de la Sûreté nationale de wilaya.

Ces accidents sont causésgénéralement par le non-res-pect du code de la route (refusde priorité, excès de vitesse etautres). De ce fait, 106 permis de

conduire ont été retirés auxchauffards et 353 P-V ont étéétablis aux automobilistes pourdifférentes infractions, demême que 38 motocyclistesont été verbalisés pour bruitexcessif des motos sans potsd’échappement, dont 9 motosont été mises en fourrière, ainsique 474 interventions effec-tuées en patrouille pédestre et

en véhicule, dans les milieuxurbains, note-t-on dans lesactivités des éléments de laSûreté. Par ailleurs, dans lesactivités des différentes bri-gades de l’urbanisme et la pro-tection de l’environnement, lebilan du même mois enregistre16 contraventions dans diffé-rents délits, notamment lesétalages des marchandises surla voie publique, les construc-

tions illicites, les bavures urba-nistiques, les véhicules enpanne perturbant la circulation,les détritus abandonnés, l’en-tassement des ordures, l’éleva-ge des animaux dans lescentres d’habitations, etc… demême que plusieurs autressorties ont été effectuées en

compagnie des services ducommerce et des APC à tra-vers les commerces et les mar-chés hebdomadaires.Cependant, les numéros verts1548 et le 17 police-secoursdemeurent toujours au servicedes citoyens.

B. B.

NAÂMA

106 permis de conduire retirés Durant le mois de

janvier 2017, le bilandes activités de la poli-ce, en milieu urbain,rendu public par laSûreté de wilaya deNaâma, fait état de 6blessés dans 6 acci-dents de la circulation.

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RELIZANE

250 bottes de foinravagées par le feu

à YellelDeux cent cinquante bottes de foin ont

été les proies des flammes dans un incen-die perpétré au douar Chenaïnia, relevantadministrativement de la daïra de Yellel,dans la wilaya de Relizane. Un total deplus de deux cent cinquante bottes defoin ont été détruites. Ce sont des pertes qui ont été enregis-

trées à la suite de ce foyer d’incendie. C'est ce qui ressort du bilan établi par

les services concernés de la direction dela Protection civile de la wilaya deRelizane, et qui nous a été remis auniveau de sa cellule de communication.

A. Rahmane

La réalisation des ralentisseurs

hors normes se généralise

Depuis quelques temps, la réalisationde ralentisseurs, autant dire des «mursd’assaut», pour certains, se généraliseun peu partout, qui plus est, à un rythmequi ferait pâlir d’envie, le meilleur despromoteurs immobiliers. Ils sont partout :sur les routes nationales, devant desmaisons, des cafés, en tous cas moinsque devant les établissements scolaires. Ces ralentisseurs qu’on appelle «dos

d’âne», sont réalisés, généralement, enbéton et sans respect d’aucune norme,sauf celle qui consiste à vous aider àvous… débarrasser des amortisseurs devotre véhicule ou encore de heurter lavoiture qui vous devance et dont leconducteur éprouve des difficultés àescalader le… monticule bétonné.

A. Rahmane

L’éclairage publicfait défaut

dans plusieursquartiers

Plusieurs quartiers et artères de l’an-tique Mina Relizane se trouvent, réguliè-rement, sans éclairage public, à cause,parfois, d’ampoules grillées ou decâbles… déconnectés. Pourtant, il arrive souvent aux

citoyens au détour de ruelles de tombernez-à-nez, avec des camions à nacellesbloquant la circulation aux fins de fairerejaillir la lumière…. Avec l’hiver et la nuitqui arrive plus tôt tout autant que l’insé-curité, les services techniques seraientplus inspirés, faute de pouvoir installerdes ampoules, d’effectuer des rondesnocturnes, façon de dissuader les poten-tiels agresseurs de paisibles citoyens.

A. Rahmane

AÏN-TÉMOUCHENT

Découverte d'un cadavreà Oulhaça

Disparu depuis plus d’une semaine, un sexagénairehabitant Oulhaça a été retrouvé mort et son corps en débutde décomposition. Ses proches ont lancé des avis derecherche dès sa disparition la semaine dernière, et c'estau début de cette semaine que le vieillard qui vivait seul aété découvert. Les éléments de la Protection civile qui ontété avisés ont transporté le corps à la morgue de l’hôpitalde Béni-Saf. Une enquête d'usage a été ouverte par lesservices de sécurité territorialement compétents.

S. B.

SIDI-BEL-ABBÈS

Un carambolage fait 1 mort et 1 blessé

Dans la matinée d’hier, un spectaculaire carambolage s’estproduit sur la RN95 reliant Sidi-Bel-Abbès à la localité de Sidi AliBenyoub au niveau du branchement de Sidi-Khaled.C’est un camion qui a embouti un véhicule léger, qui, à son

tour, s’est encastré dans un autre véhicule qui lui a percuté la voi-ture, le précédant.L’on déplore la mort sur le coup d’un passager alors qu’un

autre a été sérieusement blessé. A. M.

Page 11: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

l Le président sahraoui,secrétaire général du FrontPolisario, Brahim Ghali, aappelé l'ONU à assumerses responsabilités et àmettre un terme aux «pro-vocations marocaines dansla région de Guerguerat».

Dans une interview accor-dée à l 'Agence de presseindépendante mauritanienneEl-Akhbar, le président sah-raoui a indiqué que «l'ONU etson Conseil de sécurité sontappelés à assumer leur res-ponsabilité et à faire pressionsur le Maroc pour l'amener àse conformer aux décisions etrésolut ions de l 'ONU, les-quelles stipulent l'organisa-tion d'un référendum d'auto-déterminat ion du peuplesahraoui.»

L 'ONU «doi t égalementamener l'occupation marocai-ne à respecter l 'accord decessez-le-feu et à permettre àla Minurso de reprendreimmédiatement ses fonc-tions», a précisé le présidentsahraoui qui a dénoncé, parla même, la «complicité éhon-tée» de la France, membrepermanent du Consei l desécurité, «à travers son sou-t ien à la posit ion intransi-geante du Maroc qui refusede se conformer à la légalitéinternationale».

«Les provocations maro-caines dans la région deGuerguerat et sa violation ducessez-le-feu» ont égalementété pointées du doigt par leprésident Ghali qui a tenu àpréciser que «les positionsdes deux armées, sahraouieet marocaine, sont toujoursles mêmes.»

Après une période mar-quée par son manquement àla Charte de l'Organisation del'unité africaine (actuelle UA)et son refus de respecter lesprincipes et objectifs des sta-tuts constitutifs de l 'Unionafricaine (UA), la décision duMaroc d'adhérer à cette der-nière aux côtés de laRépublique Sahraoui qui estmembre fondateur de l'UA,constitue «une victoire de lalégal i té internat ionale enfaveur du droit du peuple sah-raoui à l'autodétermination»,a estimé le président sah-raoui. «L'application des dis-positions de la légalité inter-nationale concernant le conflitau Sahara occidental demeu-re l'objectif stratégique desSahraouis au niveau africain,sur la base des chartes etrésolut ions des Nat ionsunies, afin de permettre aupeuple sahraoui d'exercerson droit à l'autodétermina-tion et de consacrer sa sou-veraineté sur l'ensemble duterritoire sahraoui», a soute-

nu M. Ghali, soulignant «qu'ils'agit d'une vérité immuable,que le Maroc soit membre ounon de l'UA».

Le président de la RASD aqualifié d’«excellentes» lesrelat ions saharo-mauri ta-niennes «basées sur le res-

pect mutuel, la coopération etla coordination, notammentdans la lutte contre les phé-nomènes qui menacent la

sécurité et la stabil i té desdeux peuples frères, à l'instardu crime transfrontalier, de ladrogue et du terrorisme».

Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE 11Monde

BRAHIM GHALI

L'ONU doit assumer ses responsabilitésface aux «provocations marocaines à Guerguerat»

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 février 2017 - PAGE12

FOOTBALLLIGUE 1 MOBILIS (MISE À JOUR DE LA 16e JOURNÉE)

Le MOB joue grosface à l'USMA, le MCO

vise le podiuml La lanterne rouge du

championnat de Ligue 1 Mobilisde football le MO Béjaïaaccueillera l'USM Alger avecl'intention de l'emporter pourendiguer sa série noire, alorsque le MC Oran tentera de seracheter face au CR Belouizdad,à l'occasion de la mise à jour dela 16e journée prévue mardi. Mal en point en cham-

pionnat avec une dernièreplace au classement (12points), le MOB n'aura plus ledroit à l'erreur s'il espèreconserver sa place en Ligue1 en fin de saison. La récep-tion du tenant du titre devraitêtre une occasion pourrenouer avec la victoire pourles Crabes, plus que jamaisappelés à sortir la tête del'eau. Les Béjaouis aborde-ront cette rencontre dans uncontexte particulier suite à ladémission dimanche de l'en-traîneur MohamedHenkouche. Un faux pas serait fatal

pour la formation béjaouie,descendue si bas après avoircaressé en novembre dernierle rêve de remporter la

Coupe de la Confédérationafricaine pour sa premièreparticipation. L'USMA (6e, 27pts) battue jeudi dernier àConstantine par le CSC (1-0)est également appelée àréagir si elle ne veut plus êtredistancée par le peloton detête. Le dernier revers a lais-sé place à un climat tendu ausein de la maison usmiste,avec la montée au créneaudes supporters, déçus par lesderniers résultats enregistrés

par le club. Le stade Ahmed-Zabana d'Oran sera pour sapart le théâtre d'une belleaffiche entre le MCO (4e, 29pts) et le CR Belouizdad (11e,20 pts) dans une rencontreaux objectifs diamétralementopposés. Le MCO, défait lors du

derby de l'ouest face à l'USMBel-Abbès (2-0) aura à cœurde se réconcilier avec sonpublic et remonter du coup àla 3e place au classement,

alors que le Chabab sembleplus que jamais décidé àpoursuivre sa belle série. LeChabab, battu une seule foisdepuis l'arrivée à la barretechnique du MarocainBadou Zaki en novembredernier, espère quitter lazone de turbulences.

MC ALGER

Sous l’ère deGhrib, la «révolte»

est reine !Depuis l ’ intronisation d'OmarGhrib à la tête du doyen des clubsalgériens, l’ image de ce clubpopulaire ne fait que se noircir.Le MCA version Ghrib exporteles scandales sur la scènecontinentale. Sur un terrain defootball, les joueurs perdentgénéralement leur self-controlet commettent parfois desgaffes qui leur valent l’avertisse-ment et même l’expulsion. MalekMokdad, qui n’a pas trouvé mieux

que de s’en prendre vertement à soncoach, Kamel Mouassa, en plein match

d’une épreuve internationale, incarne on ne peut mieuxcette débandade dégénérative qui gangrène le Doyen.Une altercation qui a nécessité l’intervention du serviced’ordre ghanéen pour séparer les deux antagonistes. Unescène qui n’explique pas tout : le milieu de terrain desVert et Rouge qui n’était pas en droit de refuser la déci-sion de son coach de le remplacer par Aouadj, Mokdadest allé directement insulter son coach. Une image déso-lante qui ternit davantage la réputation du football algé-rien et de l’Algérie. «Mokdad m’a manqué de respect. Cequ’a fait Mokdad est très grave, et je ne vais pas taire sonacte scandaleux», dira le coach mouloudéen, très remon-té contre son joueur. Mouassa a révélé à son staff tech-nique qu’il ne compte plus composer avec un joueur quilui a manqué du respect. De son côté, la SSPA/MCA atenu à condamner le geste de Mokdad, tout en réclamantun rapport détaillé sur cette affaire. L’on apprend que lejoueur sera convoqué devant un conseil de disciplinepour trancher son cas disciplinaire. «Mokdad a failli à sesobligations et ses devoirs professionnels portés noir surblanc sur son contrat de travail qu’il a lu et approuvé»,nous a indiqué un membre du conseil de discipline.Affaire à suivre.

A. A.

USM ALGER

Que d’absentsface aux Crabes !

l Rien ne va plus ausein du club de Soustara.Dimanche, la reprise a étéagitée par la présence dequelques supporters venusen découdre avec lesjoueurs afin de montrerleur courroux suite auxdernières contreperfor-mances de l’équipe algéroi-se.Relégués à une inconfor-

table 6e place (27 points),loin derrière le voisin duMCA (34 points), les Rougeet Noir se déplacent aujour-d’hui à Béjaïa dans l’espoird’arrêter la saignée subiedepuis l ’entame de laseconde phase du cham-pionnat. Devant des Crabes,actuelle lanterne rouge, les

poulains de Paul Put aurontla lourde tâche de mettre finà la série noire entamée le22 décembre à Bécharcontre la JSS «confortée»par le nul concédé à domici-le face à Tadjenanet et uneseconde défaite, jeudipassé, à Constantine devantle CSC. Une mauvaise sériequi, doit-on souligner, estinduite par plusieurs para-mètres dont la cascade deforfaits signalés au sein del’effectif. Nombre de joueursusmistes ont, en effet, subides soucis physiques entraî-nant une longue indisponibi-lité. Cet après-midi, l’équipeunioniste devrait égalementse passer des services d’uncertain nombre de ses titu-laires à l ’exemple de

Sayoud, Bouderbal,Khoualed, Ziri, Beldjillali etautre Benkhemassa.D’autres comme GhislainGuessan, Abdelaoui etMansouri ne seront pas duvoyage, hier, à Béjaïa et ce,pour cause du choix de l’en-traîneur. Il faut noter le retour de

Tewfik Zeghdane dans laliste des joueurs emmenéspar Put dans la vallée de laSoummam laquelle com-prend quelques nouveautésà l 'exemple des jeunesSelmane, Yaïche, Bengrinaet de la nouvelle recrueBourenane. Des réaména-gements qui peuvent avoirdes conséquences néfastesface à un adversaire quilutte pour sa survie.

MODIFICATION DANS LE PROGRAMME DE LA 20e JOURNÉE

NAHD-USMH jeudi et USMA-CRBlundi au stade du 5-Juillet

Start(cet après-midi, 16h)

MO Béjaïa-USM Alger MC Oran-CR Belouizdad

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Les derbies de la capitale NA HusseinDey-USM El Harrach et USM Alger-CRBelouizdad se joueront respectivement jeudi etlundi (16 et 20 février) au stade olympique du5-Juillet. Le coup d'envoi de la journée seradonné le jeudi 16 février avec le match entre leNAHD et l'USMH (17h), alors que le secondderby algérois USMA-CRB aura lieu le lundi20 février à 18h. Une seule rencontre a étéprogrammée vendredi et mettra aux prises le

DRB Tadjenanet et le CS Constantine (15h).Deux matchs, MO Béjaïa-Olympique Médéa(16h) et ES Sétif-USM Bel-Abbès se jouerontsamedi (16h). Trois rencontres ont été repor-tées à des dates ultérieures en raison de laparticipation de la JS Saoura, de la JS Kabylieet du MC Alger aux compétitions africainesdes clubs. Ainsi MC Oran-MC Alger, JSSaoura-RC Relizane et CA Batna-JS Kabylieseront reprogrammés par la LFP.

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 février 2017 - PAGE13

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FOOTBALLLIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (8es DE FINALE, ALLER)

Moment de vérité pourles grands d'Europe

l Ils ont ce rendez-vous entête depuis le début de la sai-son... Les grosses écuries euro-péennes, du Barça au BayernMunich, plongent dans les 8es definale de la Ligue des cham-pions, où une élimination seraitsynonyme de saison ratée. Lesmatchs aller commencentaujourd’hui et courent jusqu'au22 février, les retours aurontlieu du 7 au 15 mars.

Les chocsAu programme, il y a d'abord

deux chocs entre puissances dufoot, PSG-Barcelone et BayernMunich-Arsenal, avec un avantageaux Catalans et aux Bavarois, duhaut de leur histoire européenne etleurs résultats récents en Liguedes champions. Le PSG versionqatarie n'a jamais réussi àatteindre l'objectif tant convoité parses propriétaires du Golfe: une vic-toire en C1.

Cette année, la marche paraîttrès haute. Un premier tour endemi-teinte oblige les Parisiens àdéfier le FC Barcelone de LionelMessi dès les 8es. Le Barça a élimi-né le PSG à deux reprises enquarts de finale, en 2013 et 2015.«Une erreur contre une équipecomme ça et tu es mort», résumed'ailleurs l'attaquant du PSG LucasMoura, interrogé par l 'AFP. LeBarça a remporté cinq Ligues deschampions, la dernière en 2015,tandis que Paris attend toujours unpremier sacre. Malgré sa premièreplace en poule, Arsenal a égale-ment hérité d'un tirage très difficile:le Bayern Munich, cinq Ligue deschampions lui aussi, et une domi-nation totale sur le foot allemanddepuis quatre saisons et demie. Al'image de leur milieu de terrainallemand Mesut Özil, les Gunnerssont un peu à court de forme en

2017. Plutôt inquiétant au momentde défier Robert Lewandowski etles siens.

Les patronsParmi les autres cadors du foot

européen, la Juventus Turin, leReal et l'Atletico Madrid ont sur lepapier une double confrontationplus facile à négocier. Finaliste en2015, la Juve affronte le FC Portoen position de force, avec sonbuteur Higuain devant, sa défenseultra expérimentée et sa largeavance en championnat d'Italie. Ilfaudra tout de même se méfier desPortugais qui jouissent d'une belleexpérience sur la scène européen-ne et qui avaient atteint les quartsen 2015. Le Real de CristianoRonaldo et Zinédine Zidane, tenantdu titre, est favori face à Naples,un peu en retard en Serie A et quin'a jamais brillé dans la compéti-t ion reine, avec en guise demeilleur parcours un 8e de finale en2011-2012. Face au BayerLeverkusen, l'Atletico d'AntoineGriezmann, finaliste l'année derniè-re, attaque aussi ces 8es dans la

peau du patron. Contre le mêmeadversaire, l'«Atleti» s'était toute-fois qualifié dans la douleur, auxtirs au but (0-1, 1-0, 3 t.a.b. à 2 enhuitièmes) lors de l'édition 2014-2015.

Des affiches plus indécisesManchester City aussi est un

gros club de la compétition, avecson entraîneur expérimenté PepGuardiola. Mais le parcours deMonaco en championnat et en C1relance le suspense.

Tandis que le club françaisenchaîne les scores-fleuves, City aconnu parfois des gros ratéscomme à Everton (4-0). Reste queles Anglais sont demi-finalistes dela compétition et très ambitieux.«En France, actuellement, on estune équipe qui joue bien, quimarque beaucoup. Mais la Liguedes champions, c'est bien diffé-rent», avait d'ailleurs souligné l'en-traîneur de Monaco LeonardoJardim au moment du tirage ausort. Dans les autres 8es de finale,Sévil le va affronter Leicester,champion d'Angleterre à la surprise

générale la saison passée. LaPremier League est cette annéetrès diff ici le pour l 'équipe deClaudio Ranieri qui végète dansles tréfonds du classement.

Les Sévillans, enthousiasmantsen championnat d'Espagne, partentdonc avec une longueur d'avance.Attention tout de même aux Anglaisqui ont parfaitement négocié leurphase de poules et voudront sansdoute profiter de la Coupe d'Europepour redonner un peu le sourire àleurs supporters. Dortmund va deson côté jouer le Benfica Lisbonne,une équipe à sa portée. Le BVB,qu'on aurait donné largementgagnant il y a quelques années, estmalgré tout un peu moins impres-sionnant ces derniers mois, malgréson incontournable buteur Pierre-Emerick Aubameyang.

BENFICA SC-BORUSSIADORTMUND

L’expériencede Luisao faceà la fougue

d'AubameyangTout ou presque sépare l'expérimenté

défenseur du Benfica Lisbonne Luisao et levéloce attaquant du Borussia DortmundPierre-Emerick Aubameyang, qui s'affronte-ront en 8es de finale aller de Ligue des cham-pions mardi (19h45 GMT) au stade de la Luz.Le duel entre le vétéran brésilien et la flèchegabonaise, leader de l'attaque la plus proli-fique de C1 cette saison avec un nouveaurecord de 21 buts en phase de poules, s'an-nonce crucial.

Roublardise contre vitesseLuisao, qui soufflait lundi ses 36 bou-

gies, a déjà pu affronter des attaquants derenom au cours des 55 matchs qu'il a dis-putés dans la reine des compétitions euro-péennes au cours de sa carrière.Surnommé la Girafe (1,92 m), le record-man des capitanats avec le BenficaLisbonne après 14 ans au club, a eu aumarquage des cadors comme CristianoRonaldo, Lionel Messi ou David Villa.C'est souvent par sa capacité d'anticipa-tion et sa souveraineté dans les airs quel'ancien international brésilien (47 capes),vainqueur de la Copa America en 2004,parvient à tenir en respect les attaquantsles plus redoutables. Et, quand il faut, laroublardise compense la perte de vivacitédu patron de la défense lisboète, qui joue-ra mardi sa 500e rencontre sous les cou-leurs de Benfica. Du haut de ses 27 ans,Aubameyang présente le profil le plus pro-blématique à gérer pour le vieux briscard.Élancé et véloce (1,85 m, 74 kg), le Ballond'Or africain 2015 s'est même un jourcomparé au sprinter jamaïcain Usain Bolt.Un espace, une passe en profondeur biendosée et les sprints du Gabonais font desravages, même s'il reste sur une décevan-te élimination dès le premier tour deCoupe d'Afrique des Nations, organiséepar son pays le mois dernier. Luisao auradonc fort à faire pour stopper l'attaquesupersonique de Dortmund, et devracompter sur le soutien du prometteurVictor Lindelöf, Suédois de 22 ans déjàcourtisé par Manchester United ou le FCBarcelone. Cette charnière centraledevrait être épaulée par deux latéraux por-tugais: le jeune international de 23 ansNelson Semedo et Eliseu, vétéran de 33ans sacré champion d'Europe 2016.

Epouvantails et rescapésAprès avoir terminé en tête du groupe

F devant le Real Madrid, tenant du titre, levice-champion d'Allemagne se déplacedans le costume du favori à Lisbonne faceau triple vainqueur du championnat duPortugal en titre. Outre «Aubam», la ligneoffensive allemande comprend égalementla promesse française de 19 ansOusmane Dembélé, copie conforme deson aîné africain quand il s'agit de donnerle tournis aux défenses à coup d'accéléra-tions dévastatrices. De son côté, le leaderdu championnat portugais s'est difficile-ment extirpé du groupe B en finissant der-rière les Italiens de Naples avec 8 points,le plus petit total pour un club qualifié enphase à élimination directe cette saison.Amoindri à l'automne par une série deblessures, puis par le transfert de l'espoirportugais Gonçalo Guedes vers le ParisSaint-Germain, le club entraîné par RuiVitoria a toutefois récupéré sa fine gâchet-te Jonas, Brésilien de 32 ans qui a finimeilleur buteur du dernier championnatlusitanien. Surtout, le Borussia de ThomasTuchel, actuellement 4e de Bundesliga, aperdu ce week-end face à la lanternerouge Darmstadt (2-1), sa première défaitedepuis fin novembre, toutes compétitionsconfondues. En accueillant dans son antrele finaliste de la Ligue des champions2013, Benfica a tout de même une carte àjouer. Les Lisboètes, stoppés en quarts definale de C1 par le Bayern Munich l'an der-nier, restent sur une série de quatrematches sans défaite à domicile face àdes adversaires allemands.

PARIS SG-FC BARCELONE

Chaud comme un derby sud-américain !l Paris-Barcelone «ça va être très chaud», se

délecte le Brésilien Lucas avant d'affronter soncompatriote Neymar mardi en 8es «aller» de laLigue des champions. L'un des nombreux duels sud-américains du match, avec également les alléchantsDi Maria-Messi pour les Argentins ou Cavani-Suarezpour les Uruguayens.

Le derby brésilien : commentva Neymar ?

Ils sont nés la même année, et étaient pré-sentés comme deux des plus belles promessesdu foot brésilien avant de rallier l'Europe. LucasMoura et Neymar, coéquipiers en Seleçao,seront face à face mardi en C1. «Marqui»(Marquinhos) et Thiago Silva connaissent trèsbien Neymar, ils ont beaucoup joué avec lui ensélection. C'est un joueur incroyable, qui seradifficile à arrêter», prévient Lucas dans un entre-tien à l'AFP. Mais lui-même sera-t-il sur lapelouse au coup d'envoi ?

L'arrivée cet hiver à Paris de l'AllemandJulian Draxler a piqué un Angel Di Maria fanto-matique jusque-là, et relancé la concurrence surles ailes du PSG. Lucas pourrait-il en faire lesfrais ? Pas sûr, il est l'un des joueurs les plusutilisés par Unai Emery, et réalise sa meilleuresaison sous le maillot parisien avec déjà 14buts. A contrario, Neymar, qui a fêté son 25eanniversaire le 5 février, a moins de réussite auBarça avec un ratio de buts plus faible. Mais sesdribbles restent décisifs et i l conserve laconfiance de son entraîneur Luis Enrique, qui

voit en lui un «joueur déterminant». Lucas lui-même en convient : «Au niveau des statistiques,il est moins bon cette saison, mais pour moi lefoot ce ne sont pas que les statistiques.Neymar, même s'il marque moins de buts, c'esttoujours Neymar.»

Le derby argentin : commentconcurrencer Messi?

Angel Di Maria est un superbe joueur, ledeuxième plus cher transfert de l'histoire duchampionnat de France (63 millions d'euros enprovenance de Manchester United), mais com-ment soutenir la comparaison face à Messi ?«La Pulga» affiche des statistiques d'extrater-restre depuis ses débuts professionnels àBarcelone en 2004, et a en outre remportéquatre Ligues des champions, huit champion-nats d'Espagne, quatre Coupes du Roi... Sansparler de ses cinq Ballons d'Or (2009, 2010,2011, 2012, 2015). Certes, il lui manque encoreun trophée majeur en sélection après son nou-vel échec l'été dernier en finale de la CopaAmerica, mais Messi a redémarré la saison entrombe avec le Barça : 32 buts en 32 matchstoutes compétitions confondues !

Le palmarès du «Fideo» Di Maria n'est pasmal non plus (une Ligue des champions, destitres de champion du Portugal en 2010,d'Espagne en 2012, de France en 2016...), maissans comparaison. Et puis l'Argentin, qui avaitréussi une première saison correcte au PSG, aété en grosses difficultés lors de la première

partie de saison parisienne. Enfin, si les deuxsont natifs de Rosario, tout les oppose depuisleur morphologie — Messi est aussi petit que DiMaria est longiligne — jusqu'à leur club argen-tin, «Angelito» ayant débuté à Rosario Centraltandis que «Leo» faisait ses premières armesavec les Newell's Old Boys.

Le derby uruguayen : qui gagnera lechoc des buteurs ?

Au niveau international, c'est sans aucundoute l'un des duos les plus impressionnants :les Uruguayens font partie des meilleurs atta-quants de pointe, et le démontrent encore cettesaison en étant, chacun chez soi, le meilleurbuteur de son championnat (25 buts pourCavani, 18 pour Suarez). Edinson Cavani, quidispute sa première saison parisienne commeavant-centre titulaire — il était auparavant barrépar Zlatan Ibrahimovic —, a toutefois un avanta-ge sur Luis Suarez : il est deuxième meilleurbuteur de la Ligue des champions, derrièreMessi (10 buts en six matchs !), et tourne à unbut par match (6 buts). Le Blaugrana est toute-fois plus «mordant» sur la durée. Les Parisiensse rappellent sans doute très bien que c'était luiqui, en quart de finale de l'édition 2014-15 de lacompétition, avait pratiquement scellé leur des-tin européen en inscrivant un doublé magnifiqueà l'aller au Parc des Princes (3-1). Au retour,c'était Neymar qui avait marqué deux buts (2-0).Et si Di Maria n'avait pas encore rallié le PSG,ni Cavani ni Lucas n'avaient alors brillé.

StartCe soir (20h45)Benfica-DortmundParis SG-FC BarceloneMercredi 15 février (20h45)Bayern Munich-ArsenalReal Madrid-Naples

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 février 2017 - PAGE14

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BASKET-BALL

Le MS Cherchelldans la tourmente

l Le Mouloudia sportif deCherchell (MSC) basket-ball vitune période délicate de salongue histoire. Et pour cause,occupant la dernière position duclassement du groupe du main-tien de la Superdivision B (SD B),avec 0 point, le MSC se dirigedroit vers un forfait général quicompromettra son avenir. Ainsi, après avoir déclaré

deux forfaits en championnat dela SD B cette saison dont un àdomicile, l ’équipe risque dedéclarer un 3e forfait à cause duboycott des entraînements parles joueurs depuis pratiquementdeux semaines. Les raisons duboycott sont liées à la non-régu-larisation des indemnités desjoueurs depuis la saison2015/2016 d’autant plus que lasection basket-ball ne disposepas aujourd’hui de bureau aprèsle départ du président et desmembres de son bureau. Lesaffaires de la section basket-ballsont gérées directement par leCSA/MSC. L’entraîneur Benhamdine

Salim, qui a tenté de rassemblerles joueurs depuis des mois, futl’intermédiaire entre le CSA et lesjoueurs pour trouver un accordsur l’indemnisation de ces der-niers. Alors qu’un accord devaitêtre conclu sur le paiement decertaines mensualités, leschoses n’ont pas évolué dans lebon sens ; ce qui a contraint l’en-semble des joueurs à ne plus

reprendre les entraînements.L’absence des joueurs aux entraî-nements et les multiples pro-blèmes que vit le MCS ont amenéle driver Benhamdine à ne pluspoursuivre sa mission. Devantcette situation qui risque de

mener la section basket-ball deCherchell au fond de l'abîme, desauthentiques fans du club, quirefusent d’assister à la mort pro-grammée du basket-ball cherchel-lois, interpellent aujourd’hui lesautorités locales et tous les amou-

reux du MCS à s’unir pour sortirleur club de la tourmente.D’anciens joueurs, enfants duclub, et anciens dirigeants, ontpris attache avec notre rédactionpour dénoncer «le silence et l'in-souciance» des autorités localesdevant cette situation. Ils rappel-lent que la gestion du club relèvede l'APC de Cherchell qui estinterpellée pour trouver des solu-tions. Aussi, ils demandent à laDJS de Cherchell d’intervenirpour redonner au MSC basket-ball ses lettres de noblesse.

Ah. A.

HANDBALL : MONDIAL-2017DES U21

Le Sept nationalen stage à AlgerLa sélection nationale de handball des

moins de 21 ans (U21) garçons a entamédimanche un stage de trois jours auCentre des équipes nationales deSouidania (Alger), en prévision du cham-pionnat du monde 2017 prévu en Algérie,a indiqué lundi la Fédération algérienne(FAHB). Les handballeurs algériensenchaîneront par la suite avec un autrestage prévu du 25 au 28 février, ajoute laFAHB. Le sélectionneur national, RabahGherbi, a fait appel à 23 joueurs dontquatre évoluant au CR Bordj Bou-Arréridj,le club le plus représenté dans la liste desconvoqués. L'équipe nationale reste surune troisième place décrochée lors dudernier championnat d'Afrique de la caté-gorie, disputé en septembre 2016 àBamako (Mali). La Fédération internatio-nale de handball (IHF) avait attribué en2014 à l'Algérie l'organisation du mondial2017 prévu l'été prochain.

Liste des joueurs convoquésBoudaoui Hichem, Djedid Yacine, OmarSlimani (GS Pétroliers), Hadj SadokTahir, Benmessaoud Yacine, Hadj SadokMustapha (CRB Baraki), Naim Zohir,Chebli Djaber (JSE Skikda), DjeghabaNidhal (ES Ain Touta), Torchi Mohamed(CB Mila), Kouri Mokhtar, Khemici Brahim(MC Saida), Fredj El Hadj Abderrahmane(O El Oued), Segueni Abderaouf, GuettarLakhdar, Blida Mohamed El Ghazi,Ayoub Koudia (CR Bordj Bou Arréridj),Brahimi Malik (HBC El Biar), HellalNoureddine (MB Tadjenanet), ZennadiAbdeldjalil, Bentayeb Zakaria (OMAnnaba), Mohamed Torchi (CRB Mila),Djemaa Oussama (CR El Harrouch).

ÉMIRATS ARABES UNISSalah Bouchekriou

nouveausélectionneur

L'ancien sélectionneur de l'équiped'Algérie de handball Salah Bouchekrioua été nommé à la tête de la sélectionnationale des Emirats arabes unis, ontannoncé les médias locaux hier. Le tech-nicien algérien s'est engagé pour uncontrat d'une année, précise la mêmesource. Avant de s'engager avec lesEmirats arabes unis, Bouchekriou diri-geait la formation émiratie d'Ahly Dubaï(Div.1). Bouchekriou (54 ans) avait déjàeu une première expérience dans leGolfe avec l'équipe nationale du Bahreïn(2013-2015), avant d'effectuer un retourchez les Verts lors de la Coupe d'Afriquedes nations CAN-2016 en Egypte. Soussa houlette, l'Algérie a échoué à se quali-fier pour le Mondial 2017 disputé enFrance, en se contentant de la 4e placedu tournoi africain. Ancien internationalalgérien, Bouchekriou avait remportéavec l'Algérie en tant que joueur quatretitres continentaux (1983, 1985, 1987, et1989), avant d'embrasser une carrièred'entraîneur en 1995.

SUPERDIVISION ALes rencontres reportées jusqu’àl’élection d’un nouveau bureau

Les rencontres de basket-ball de la Superdivision A sont reportéesjusqu’à l’élection d’un nouveau président de la Fédération algériennede basket-ball (FABB) et de son bureau à l’issue de l’assembléegénérale élective prévue le 25 février courant au siège du Comitéolympique algérien. Pour rappel, le président sortant Bouarifi et sonbureau n’ont plus le droit de gérer la compétition après le rejet de leurbilan moral de l’exercice précédent et du mandat olympique (2013-2016) lors de l’AG ordinaire de samedi dernier. Ah. A.

ATHLÉTISME

Le SG de la fédérationréhabilité par le MJS

Démis de ses fonctions le 22septembre 2016 par le présidentde la Fédération algérienned’athlétisme (FAA), le secrétairegénéral de la FAA, RezkiAzaouan, a été réhabil i tédimanche 12 février par le minis-tère de la Jeunesse et desSports (MJS), avons-nous appris.En effet, selon nos sources,après «le limogeage» du SG enseptembre dernier par le prési-dent de la FAA pour «mauvaisegestion», les services du MJSavaient alors exigé un rapport decirconstance détaillé sur le travaildu SG de la FAA. Entretemps, leprésident de la FAA avait tentéd’installer un nouveau SG en lapersonne de Boubrit Ahmed,

DTN, mais le MJS avait rejeté sanomination avant de rejeter éga-lement la désignation du DOS dela FAA, en expliquant que lanomination d’un SG relève desservices du ministère. Cinq moisplus tard, R. Azaouan reçoit lanotification du MJS de rejoindreson poste de SG à la Fédérationalgérienne d’athlétisme. Et pen-dant les cinq derniers mois, laFAA a fonctionné sans les ser-vices d’un secrétaire général, aprécisé notre interlocuteur.

L’AGO le 26 févrierAlors que les différentes fédé-

rations sportives algériennes onttenu ou annoncé la date de leursassemblées générales respec-

tives, la Fédération algérienned’athlétisme (FAA) n’a pas enco-re annoncé officiellement la datede son assemblée générale ordi-naire (AGO) pour la présentationdes bilans moral et financier duprécédent exercice et du mandatolympique (2013-2016). Toutefois, on apprend que le

président de la FAA aurait retenula date du dimanche 26 févrierpour convoquer les membres del’AGO. Ah. A.

MEETING EN SALLE D'EAUBONNE (400M)Les Algériens Benchaâ

et Bouhadda sur le podiumLes athlètes algériens Fethi Benchaâ et Sofiane Bouhadda ont

décroché respectivement les 2e et 3e places sur le 400m du meetingen salle d'Eaubonne, disputé dimanche soir dans la capitale françai-se, Paris. Benchaâ a réussi un chrono de 47.93, derrière le FrançaisJordier Thomas, vainqueur en 47.14, alors que Bouhadda a terminé3e en 48.13. «La course a été beaucoup plus tactique», a expliquéBouhadda, ajoutant que le vainqueur l'avait «enfermé» lui etBenchaâ «pendant le rabattement». Il s'agit de la 2e sortie deBouhadda en salle cette saison, après avoir réussi 47.84 au meetingde Reims, alors que Benchaâ avait réalisé 47.31 lors de cette mêmecompétition.

MEETING EN SALLEDE METZ (3 000M)

La 6e place pourl'Algérien AnouLe coureur algérien

Abderrahmane Anou a décro-ché la 6e place sur le 3 000mdu meeting en salle de Metz,disputé dimanche soir dans leNord-Est de la France. Anou aréussi un chrono de 7.58.50,contre 7.44.55 pour le vain-queur de cette course, leFrançais Amdouni Morhad. Lesdeux autres marches dupodium ont été prises parl 'Ethiopien GebermedhinMekunnen, 2e en 7.44.95 etl'Azéri Ibrahimov Hayle, 3e en7.45.39.

CYCLISME :CHAMPIONNATS

D'AFRIQUE SUR ROUTE14 cyclistesalgériensprésents àLouxor

Quatorze cyclistes algériens(juniors, seniors et U23) emme-nés par l’entraîneur nationalHamid Chibane prennent partaux championnats d'Afrique surroute dont le coup d'envoi a étédonné hier à Louxor en Egypteavec la participation de 21pays. Trois spécialités serontau programme de cette éditionqui se poursuivra jusqu'au 17février, à savoir deux épreuvesde course contre la montre paréquipes et individuel él i te(hommes et dames), juniors(filles et garçons) et U23, ainsiqu'une épreuve de course enligne élite (hommes et dames),juniors (filles et garçons) etU23. La première journée seraconsacrée à l 'épreuve ducontre-la-montre par équipesjuniors qui sera disputée surune distance de 26,5 km avecla présence de six Algériens.La dernière édition disputée en2015 avait été organisée àCasablanca (Maroc) avec laparticipation de 31 nations dontl'Algérie.

Composition des sélectionsnationales

Seniors : Abdellah Benyoucef,Azzedine Laâgab, BelmokhtarAbdelkader, Hamza Yacine,Abderrahmane Mansouri, IslamMansouri, BouchlaghemAbderrahmane, AbderaoufBengayou. Juniors : Assal Mohamed,Cheblaoui Oussama, HamzaMansouri, Merdj Aimen, OgbiBrahem Wali, BechlaghemOussama.

Programme-Lundi 13 février : Contre-la-montre par équipes juniors (26,5km) -Mardi 14 février : Contre-la-montre par équipes élite (57 km) -Mercredi 15 février : Contre-la-montre individuel juniors (29 km) -Jeudi 16 février : Contre-la-montre individuel élite (43 km) -Vendredi 17 février : Course enligne juniors (99 km) -Samedi 18 février : Course enligne élite (169 km).

VOLLEY-BALLL’AGO fixée au21 février

L'assemblée générale ordinaire de laFédération algérienne de volley-ball(FAVB) a été fixée au 21 février à 15h àla salle de réunion du Pari sportif algérienà Chéraga (Alger). La réunion portera surla lecture pour approbation des bilansmoral et financier de l'exercice 2016,ainsi que du bilan du mandat olympique2013-2016. A la fin des travaux, l'assem-blée aura à élire les membres de la com-mission de candidatures et celle derecours, en prévision de l'assembléegénéral élective prévue, réglementaire-ment, 15 jours après la tenue de l'AGordinaire.

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Le Soird’Algérie Culture Mardi 14 février 2017 - PAGE 15

COUPOLE DU COMPLEXEOLYMPIQUE D’ALGER :Vendredi 17 février à 20h 30 :WellSound organise une soirée artistiqueanimée par Nawal Zoghbi et WaelJasser. Prix : 2 000 et 3 000 DA selonles rangs. Billets en vente chaquejour au Centre commercial de BabEzzouar, aux restaurants SevenTimes de Dély Ibrahim, Opéra,Parenthèse de Chéraga, Paradise deAïn Allah, shop Sunset d’Alger-Centre et Sensation de Sidi-Yahia.PALAIS DES RAÏS, BASTION 23(BAB EL-OUED, ALGER) Du 16 février au 16 mars :Exposition de peinture de l’artisteKarim Beladjila. Vernissage le jeudi16 février à partir de 14h.

GALERIE D’ART EL-YASMINE(DÉLY IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 25 février : Exposition«Errance» de Abderrahmane Aïdoud.SALLE DES FÊTES DE LA VILLE DE BOU-SAÂDA Mardi 14 février : La Direction de laculture de la wilaya de M’sila avec lacollaboration du Centre national ducinéma et de l'audiovisuel organiseles 1res Journées cinématographiques«Ciné Bou-Saâda».GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD

KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY,ALGER)Jusqu’au 29 février : Exposition«Rétroplastie» de l’artiste ValentinaGhanem Pavlovskaya.INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE) Jeudi 16 février à 19h30 : Pièce

théâtrale La servitude volontaire avecFrançois Clavier qui jouera seul, dansune mise en scène de StéphaneVerrue. Le Discours de la servitudevolontaire, texte que La Boëtie a écrità 17 ans est sidérant de clartépolitique. Réservez vos places àl'adresse :[email protected]ÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER) Mardi 14 février à 15h et mercredi15 février à 18h : Monologue Zalamitde Fodhil Assoul.MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA (KOLÉA, TIPASA)Du 16 au 19 février à 19h30 : 3esJournées nationales de la chansonchaâbie.

Jeudi 16 février : Concerts deBoualem Talhi et de Kamel Bourdib.Hommage à l’artiste de KoléaAbdelwahab Louda.Vendredi 17 février : Concerts deMehdi Abderrahmane (Hadjout),Cherif Saoudi (Koléa) et DjamelChaïb (Alger).Samedi 18 février : Concerts deMohamed Raoui (Boumerdes),Madani Daoudi (Bou Ismaïl) et deMehdi Tamache.Dimanche 19 février : Hommage àAïssou Mohamed (Cherchell).Concerts de Riadh Benrejdal (Koléa)et de Chaou Abdelkader.GRANDE SALLE DESSPECTACLES AHMED-BEY(CONSTANTINE) Samedi 18 févrie à 17h : Al’occasion de la Journée nationale du

chahid, opérette Rihlat houb.COMPLEXE CULTURELABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA,TIPASA) Mardi 14 février : Exposition d’artsplastiques de l’artiste AbderrahmaneBakhti.GALERIE DES ATELIERSBOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCESAHRAOUI, LES DEUX BASSINS,BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 18 février 2017 :Exposition-vente de l’artistephotographe Mizo.MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (ALGER-CENTRE) Mardi 31 mars : Exposition de mangas à l’occasion du 10eanniversaire de la maison d’éditionalgérienne Z-Link.

Photo : D

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Un vendeur ambulant de fruitset légumes tunisien, qui s’estimmolé par le feu, a reçu à titreposthume le prix Sakharov pour laliberté de l’esprit et a été désigné«personnalité de l’année» par lequotidien britannique The Times.Une islamiste yéménite qui avaitenclenché le processus qui aconduit son pays à la guerre a reçule prix Nobel… de la paix ! Le 6 février dernier, notre

confrère Dr Ali Medjdoub est morten sauvant la vie d’une fillette. AliMedjdoub est mort en secourantune fillette qui se trouvait sur lavoie ferrée au moment du passa-ge d’un train. Notre journaliste asauté pour pousser la fille loindes rails. La fillette est sortieindemne. Mais lui a été mortelle-ment fauché par le train. Il estmort en héros, en sacrifiant sa viepour permettre à une fillette decontinuer à vivre, grandir, créer… Medjdoub est une vraie «person-

nalité de l’année». Mais l’exemple etl’image d’un «Arabe» comme AliMedjdoub dérangent certainementune certaine propagande.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Ali Medjdoub,l’Homme de l’année

ORGANISÉES PAR LA DIRECTION DE LA CULTURE DE M’SILA

Journées cinématographiques à Bou-Saâda

Cette manifestation a débutépar la projection d'un documen-taire intitulé Les enchantementsaux pieds des monts de Kerda-da en référence à la montagnequi délimite, du côté est, la ville,tout le long de l'oued. Une œuvre produite par la

direction de la culture selon sondirecteur M. Bouhali Mohamed-Cherif. Il a été programmé au 1erjour de ce festival, la projectiondu film Le puits de Lotfi Bou-chouchi. Pour le reste du festivalorganisé dans la cité du Bon-heur, un riche programme a ététracé durant ces 4 jours, avec le1er film arabo-africain détenteurde la Palme d'or, Chronique desannées de braise, de Mohamed-Lakhdar Hamina. Puis les amateurs du septiè-

me art auront l'occasion desuivre plusieurs autres longsmétrages tels que Hors-la-loi deRachid Bouchareb et HarragaBlues de Moussa Haddad. Lecélèbre cinéaste Ahmed Rache-di sera présent avec deuxœuvres cinématographiques, àsavoir Le colonel Lotfi etl'Opium et le Bâton.

Il est à rappeler que cettemanifestation sera ponctuée dedébats avec présentation defilms documentaires tels queKhadra et les autres, un film quiparle du parcours d'une femmeà la cinémathèque d'Alger, pro-duit par Sihem Morad. Un autre documentaire por-

tant sur l'histoire du cinémaalgérien de Nadjib Hadji seraprésenté lors de ces journéescinématographiques. Cette rencontre culturelle

comporte en parallèle à cesjournées cinématographiquesdes expositions d'affiches sur lepanorama du cinéma algérienémaillées d'une autre expositionde photos de la ville de Bou-Saâda en vue d' animer la citédu Bonheur qui a tant perdu desa vocation culturelle et touris-tique. Cette ville qui a abrité laréalisation de plusieurs filmsnationaux et étrangers de courtset de longs métrages, et qui

recevait des rushs de touristesvenus des quatre coins dumonde à la découverte desdunes de sable, du beau paysa-ge et des activités artisanales,notamment la fabrication dejoaillerie et le célèbre couteauconnu communément par «elmouss bousaâdi».

Tout ceci reflète les activitésculturelles d'antan de cette bellecité durant les premières annéesde l'indépendance en faisantl'esquisse de ce joyau natureltoujours à la recherche de sonidentité avant d'être frappé par labarbarie de la décennie noire.

A. Laidi

L’ opérette Hizia, présentéeà la grande salle de spec-tacles Ahmed-Bey de

Constantine, a donné un nou-veau souffle à l’histoire d’amourépique de Hizia et Saïd. Pendantprès de deux heures, 11 comé-diens, accompagnés desmembres de la troupe des artspopulaires de l’Office national dela culture et de l’information(Onci) et d’artistes du ballet, ontcélébré par la musique, la danseet le chant, cette histoire d’amourréelle du XIXe siècle, immortali-sée dans la mémoire collectivealgérienne par le poète populaireBenguitoun. Dans un décor évocateur des

paysages sahariens, plongésdans une musique aux sonoritésbédouines du défunt artisteMohamed Boulifa, l’œuvre distillel’idylle de deux jeunes cousinsdont l’amour avait buté sur destraditions tribales sclérosées. Le père de Hizia, Ahmed Ben

El-Bey, grand dignitaire de lapuissante tribu des Douaouda,ne pouvant supporter le ouï-diresur la relation de sa fille et son

neveu, décide de se faire accom-pagner de sa fille lors de la tradi-tionnelle transhumance vers leszones du Tell pour rompre toutepossibilité de contact avec soncousin. Chagrinée par la sépara-tion qui lui fut imposée, Hiziameurt durant le voyage. Ayantperdu goût à la vie après la mortde sa bien-aimée, Saïd s’exilapour vivre en solitaire loin de toutcontact avec les hommes, excep-té peut-être avec le poète Moha-med Benguitoun à qui il avaitdemandé d’écrire un poème à lamémoire de Hizia. Un poème magnifique qui fut

chanté par de grands artistesdont Khelifi Ahmed, AbdelhamidAbabsa, El-Bar Amar et RabahDeriassa. La chanteuse et comédienne

Lamia Betouche a interprété lerôle de la belle Hizia, tandis quele rôle de l’amoureux passionné,Saïd, a été incarné par NacerAttaoui. Le rôle du narrateur a étéadmirablement joué par AdjradJugurtha. Les trois artistes sonttous issus de l’école «Alhane ouachabab». Les personnages du

père et de la mère de Hizia ontété interprétés par les grandscomédiens Mohamed Adjaïmi etDjahida Youcef, dont le choix parle réalisateur, Faouzi Benbrahim,a renforcé la confiance desautres jeunes artistes.

Dans une ambiance nostal-gique d’un passé pas si lointain,l’œuvre a réussi à mettre en sym-biose tous les éléments du spec-tacle, axé sur un texte écrit avectalent par le poète AzzedineMihoubi. Produite par l’ONCI, l’opérette

s’inscrit dans le cadre d’un projetde mise en valeur des chefsd’œuvres du patrimoine immaté-riel national, en faisant appel enmême temps à des artistes che-vronnés et à d’autres, plusjeunes, au talent avéré, a affirméle réalisateur Faouzi Benbrahimau terme du spectacle.

Il a également indiqué quel’opérette, présentée à l’ouvertu-re la 9e édition du Festival duthéâtre arabe, organisé récem-ment à Oran, effectuera prochai-nement une tournée artistiquedans plusieurs wilayas du pays.

OPÉRETTE HIZIA

Un nouveau souffle pour une histoire d’amour épique

La direction de la culture de la wilaya deM'sila organise le Festival des journées ciné-matographiques de la cité du Bonheur, laville de Bou-Saâda, du 11 au 14 février.

Par Kader Bakou

La pièce Birat Khraïb, présentéeen générale au Théâtre régional deConstantine (TRC), insiste sur l’im-portance de la planification préa-lable pour garantir le succès de toutprojet, dans n’importe quel secteur.Coproduite par le TRC et la coopé-rative culturelle El-Massil pour lesarts et les lettres, cette pièce relate,sur un ton humoristique, l’histoired’un commandant de bateau et sonassistant ivrogne qui prennent lamer vers un «but sacré» sans avoirplanifié leur voyage. Mise en scènepar Karim Boudechiche, la piècemet en avant, dès le lever derideau, l’incohérence et l’obstina-tion du commandant qui jette enmer chaque matelot s’opposant àses décisions insensées, avant dejeter la cargaison. Lorsque son assistant Ayouza

se réveille de son ivresse, il s’aper-çoit que le navire n’a pas quitté le

port et décide de prendre la placedu commandant pour diriger lebateau vers le bon port. Interprétée par Hassane Boule-

khrouf et Djamel Mezouari, la pièceest déclinée dans un arabe dialectalsobre et direct, qui a conquis l’as-sistance qui n’a cessé d’applaudirle jeu subtil des deux comédiens. La pièce s’inscrit dans le cadre

des efforts du Théâtre régionalde Constantine pour encouragerles associations et compagnieslocales. Le TRC a organisé, en marge

du spectacle, une cérémonie desortie des stagiaires participant àl’atelier des marionnettes, encadrépar le réalisateur Yacine Tounsi ausein de la structure El-Mizhar duTRC. Un autre atelier de forma-tion à l’art du monologue de 10jeunes comédiens a été parallèle-ment lancé.

THÉÂTRE

Pirates Kharaïb ou l’importancede planifier tout projet

Page 16: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 14 février 2017 - PAGE 16

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : [email protected]

SITUATION FINANCIÈRE DE LA CASNOS

Plus de 90 milliards de DA de recettes en 2017

La Caisse nationale desassurances sociales des non-salariés (Casnos) prévoit d'aug-menter ses recettes en 2017 àplus de 90 milliards de dinarscontre 80 mds DA en 2016, aannoncé son Directeur général,Chawki Acheuk-Youcef. «La caisse a généré des

recettes de près de 80 milliardsde dinars durant les derniers 15mois (en augmentation de 93%par rapport à la même périodede l'année d'avant) et prévoitd'atteindre plus de 90 milliardsde dinars en 2017», a déclaré àla presse M. Acheuk-Youcef enmarge des travaux de Conseilnational de l'Union des commer-çants et artisans algériens(UNCAA). Le même responsable a fait

savoir que le nombre global desnon-salariés qui ont régulariséleur situation a atteint un (1) mil-lion de cotisants grâce auxmesures prises dans le cadre dela loi de finances complémentai-re 2015, et ce, en raison desfacilitées accordées aux tra-vailleurs non salariés pour régu-lariser leur situation auprès decette caisse. A ce propos, il a rappelé que

la LFC 2015 permet aux non-salariés de payer leurs cotisa-tions de l'année en cours et debénéficier non seulement d'unéchéancier de paiement deleurs cotisations antérieuresmais aussi de l'exonération demajoration et de pénalités deretard. D'ailleurs, il a fait savoirque durant les trois premièressemaines de janvier, près de 10000 nouveaux cotisants se sontaffiliés à la Casnos tandis que lenombre des agriculteurs a

représenté 17% de l'ensembledes adhérents à cette caisse en2016 contre 3% auparavant.Selon lui, cette caisse est en«bonne santé financière», ce quilui permet de tenir tous sesengagements à l'égard de sescotisants en matière de rem-boursement des frais médicauxet de versement des pensionsde retraite. Par ailleurs, il a aviséque des moyens seraient mobili-sés pour renforcer les opéra-tions de contrôle des travailleursnon salariés mais qui ne sontpas affiliés à la Casnos ou quien sont débiteurs de cotisations.A ce sujet, il a expliqué que lesmoyens mis à la disposition desagents de contrôle de la caisseseraient renforcés à travers un«système mobile de consulta-tions et d'affiliation d'office» destravailleurs non salariés qui nesont pas affiliés.

Facilitations pour lespaiements de cotisations des

éleveurs itinérants du Sud Les éleveurs itinérants des

wilayas du Sud exerçant pourleur propre compte pourrontbénéficier d’un échéancier depaiement de leurs cotisationsde sécurité sociale annuelles. En application des disposi-

tions de l'article 16 du décretexécutif n°15-289 du 14novembre 2015, susvisé, un

arrêté ministériel publié récem-ment au Journal officiel a pourobjet de fixer l'échéancier depaiement de la cotisationannuelle de sécurité socialedes éleveurs itinérants deswilayas du Sud exerçant pourleur propre compte. L'échéancier de paiement de

la cotisation annuelle des éle-veurs itinérants peut s'étalersur douze échéances men-suelles. La Caisse nationale de

sécurité sociale des non-sala-riés (Casnos) mettra en placeun guichet itinérant de proximi-té dans les wilayas du Sudconcernées pour les besoins dela déclaration et du versementdes cotisations des éleveurs iti-nérants exerçant pour leurpropre compte. Les wilayas du Sud concer-

nées par les dispositions sontfixées par le ministre chargé dela Sécurité sociale.

LSR

Rappel à l’erreur de calculJe me permets de vous rappeler ma requête dans l’espace

«Retraite» du 5 avril 2016 «Erreurs de calcul». Conformément à votreorientation, j’ai introduit un recours auprès de la CNR de Tizi-Ouzou,et une suite m’a été réservée : ci-joint la correspondance adresséepar la CNR. Je vous saurais gré d’avoir l’extrême gentillesse de m’in-former si j’ouvre droit à cette régularisation. Merci à toute l’équipe.

H. Mouloud, Yakouren, Tizi-Ouzou, un lecteur assidu du Soir d’Algérie

RÉPONSE : La correspondance de la CNR — dont ce lec-teur nous a envoyé une copie — est on ne peut plus explicite.

La réglementation en vigueur relative aux procédures enmatière de recours est claire : il y a des délais à respecter et,hors délais, la demande de recours n’est pas recevable.

Coordonnées de M. Benmoumène Très assidue de votre rubrique «Retraite», je me permets de

vous demander de bien vouloir m'informer sur les coordonnéesde M. Benmoumène Mohamed de Aïn Defla. J'ai lu plusieurs articles concernant la prise en compte des 2

catégories octroyées aux fils de chahid. Son numéro de télépho-ne ou adresse me permettra de prendre attache avec lui pour uneorientation.

Salutations.K. Benrabah

RÉPONSE : Espérons que M. Benmoumène, qui est un lec-teur assidu et un contributeur du «Soir Retraite», réponde àvotre demande et nous autorise à vous communiquer sescoordonnées. En cas de réponse positive de sa part, nousvous les enverrons via internet.

COURRIER DES LECTEURS

Contrairement à la Cnas (malgré les décla-rations d’autosatisfaction éhontées de sonDirecteur général, voir article ci-contre), laCasnos a nettement amélioré sa situationfinancière et les chiffres à ce sujet sont élo-quents et parlent d’eux-mêmes, et les prévi-sions pour 2017 confirmeront ces résultats.

Page 17: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 14 février 2017 - PAGE 17

[email protected]

Photos

: DR

QUESTION Une fois dans l’organisme,

le virus de l'herpès y reste-t-ilà vie ?

VRAI. L’herpès est une maladie qui revient par crise. Une fois dans l’organisme, levirus se multiplie à l’endroit de la pénétration puis gagne un ganglion nerveux (au basdu dos pour l’herpès génital, à l’arrière du cou pour l’herpès labial). Là, il «dort», et ressort, ou «se manifeste» plus ou moins régulièrement. Certainsfacteurs – fièvre, stress, règles… — peuvent favoriser les crises. Certaines personnespeuvent avoir été en contact avec le virus, sans jamais développer de signes visibles ;elles n’en restent pas moins contagieuses. Aujourd’hui, aucun traitement ne permet desupprimer définitivement le virus de l’herpès. Mais il existe des antiviraux quiamoindrissent les symptômes.

200 g de chocolat noir, 200 g de beurre + 1 noix,200 g de sucre en poudre, 2 cuillerées à soupe defarine, 5 œufs, 2 clous degirofle, 1 cuillerée à café devanille en poudre, 1 cuillerée à café decannelle en poudre

Beurrer un moule à manquéassez grand et allant aumicro-ondes, avec une noixde beurre. Casser le chocolaten morceaux dans unrécipient allant au micro-ondes et le faire fondre avecle beurre 2 minutes 30environ, puis mélanger. Dansun saladier, travailler les œufs

et le sucre en poudre aubatteur électrique, jusqu’à ceque le mélange mousse.Réduire en poudre les clousde girofle puis mélanger avecla vanille et la cannelle.Incorporer les épices auxœufs, puis la pâte dechocolat et la farine (cetteopération peut être réaliséeau batteur pour obtenir unepâte bien lisse). Verser lapréparation dans le moulebeurré et faire cuire 6minutes à puissancemaximale. Laisser reposer 5minutes avant de démoulersur une grille. Servir àtempérature ambiante.

Moelleux au chocolatet aux épices

Crèmed'aubergines au

fromage de chèvre4 aubergines, 3 tomates, 2 oignons, 1 gousse d'ail, 1 fromage de chèvre (ouautre), 10 cl de crème liquideAssaisonnement : sel, poivre,chapelure, tabasco (facultatif)

Crème d'aubergines : Cuire environ 30 minutes lesaubergines entières dans uneplaque avec un fond d'eau à fourmoyen. Veiller à ce que le fondd'eau reste pendant la cuisson,puis les peler. Faire suer à l'huiled'olive les oignons, les tomates,l'ail et les aubergines coupéesgrossièrement. Continuer lacuisson à couvert afin de faireressortir l'eau de la végétation.Puis laisser réduire jusqu'àobtention d'une purée. Mixer,refroidir et assaisonner de façonrelevée.

Crème de fromage : Ecraser le fromage de chèvre etmélanger avec la crème liquide.Dressage dans l'assiette :réaliser des quenelles de crèmed'aubergines puis des quenellesde crème de fromage et lesdisposer harmonieusement dansl'assiette.

Nous connaissons tous despériodes de fatigue,particulièrement durant lasaison hivernale. Dès lespremières sensations defatigue, il faut réagir.

Nous disposons de moyens trèssimples pour retrouver la forme,dont certaines recommandationsalimentaires.

SUIVEZ LE GUIDE Conseils alimentaires anti-fatigue Augmentez la part des fruits etlégumes avec des fruits à gogo :mandarines, pamplemousses, jusd'orange pressé au petit-déjeuner,kiwis, ananas, etc. Il faudrait enmanger au minimum deux par jour,idéalement trois. Pour les légumescuits et crus : une crudité ou unpotage à chaque repas suivi d'unplat accompagné de légumescuisinés. Les légumes et les fruitsont l'avantaged'apporter dela

vitamine C et de l'acide folique, deséléments connus pour aider l'organisme àrenforcer ses défenses. Viande, poisson,

œufs, une fois par jour si possible. Mettez au menu une fois par jourau minimum du poisson ou

des œufs, de la volaille oude la viande.

Limitez votreconsommationd'excitants Les excitants etnotamment lesboissonscontenantde lacaféine(café,

thé et

sodas) fatiguent inutilement l'organisme.Mieux vaut donc s'en passer surtoutlorsqu'on se sent fatigué.

Misez sur le magnésium Et enfin, contre le stress, grand pourvoyeurde fatigue, pensez au magnésium ! Une alimentation équilibrée estgénéralement suffisante pour couvrir nosbesoins. On peut cependant booster nosapports en privilégiant les aliments les plusriches en magnésium : épinards, céréalescomplètes, fruits oléagineux (noix, noisettes,amandes), légumes secs (haricots blancs,lentilles, pois cassés), chocolat noir etcertaines eaux minérales.

Le mal de gorge

Un mal degorge peutavoir demultiplescauses : lapremièrequi nous faitconsulterest l’angine

ou la rhino-pharyngite. Les autrescauses sont des irritations dues àla pollution, au tabac, à uneirritation mécanique comme deparler trop fort, trop longtemps, dese racler la gorge, une allergie, laprésence d’une tumeur bénigne oumaligne… Face à un mal de gorgepersistant, il est conseillé deconsulter votre médecin, ilexaminera votre gorge et fera lenécessaire pour vous soulager.

BIEN-ÊTRE

Pour éclaircir unepeau terne etfatiguée Faites-vous unmasque au miel.Remplissez une tasseavec 3 cuillérées àsoupe de mield’eucalyptus etajoutez 1 cuillérée àsoupe de lait.Mélangez bien pourobtenir une pâte

homogène puisappliquez surl’ensemble du visagependant 10 minutes.

Jambes lourdes Quand on a lesjambes lourdes, riende plus efficace quede les passer sousune douche fraîche,voire froide, enremontant des piedsvers lesgenoux.

BON À SAVOIR

Que manger pour combattre la fatigue ?

Hygiène :le pyjama, ce nid

à bactériesDeux semaines : c'est en moyennele temps qu’on passe sans lavernotre pyjama... Un manqued'hygiène qui peut se révélerdangereux pour la santé.

Infections et cystitesProblème : notre pyjama, qu'il soiten soie, en velours ou en pilou, estun véritable nid à bactéries. Lestaphylocoque doré peut causer desinfections s'il entre encontactavec uneplaie. Et labactérie E. Colipeut engendrerdes cystites si elleatteint le canalurinaire.

Page 18: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze pays sous domination de l’empire espagnol.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre pays»

1- CUBA2- MEXIQUE3- COLOMBIE4- BOLIVIE

5- EQUATEUR6- JAMAÏQUE7- CHILI8- VENEZUELA

9- PÉROU10- ARGENTINE11- PARAGUAY12- PORTO-RICO

MOT RESTANT = GUATEMALA

A U G O C I R O T R O PT Z U E L A P E R O U YE E E U Q I A M A J A AM N C R R UA E H U G GL V I E E AA I L T N RC U B A M E X I Q A T AI B M O L O C E U U I PE B O L I V I E E Q N E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

R E C R U D E S C E N C E - A RE C R I A - B L A S E E - B C AA R A S - R A - S T E - P A - OL I N - B E T I S E - P E R D US T - D U C - L E - C O U R I RO - P E T I T S - D A M - E T AC O L M A T E - P E U P L E - OI R I O N S - B A S S E S - S UE N - L E - P R T I E S - P U AD E N I - P O U T R E - R E T -A R E - A O - N E E - C E T - CD A - A L L E E S - B A T I R A- S I D I A L I - R E P I T - MD - N O T R E - B E N - R E - BI B E R E S - D E V I S E - M RS I R E S - C E L E R I - G A IP E T E - C E P - L A - V E T OO N E - R A R E T E - S A - I L

S S - S E V I C E - M A R I N EI - B E T I S E - D I V A N - UT E R M I T E - M E L O N - M RI R - A N E - R O M A N - P A SO R G I E - S A T I N - T A N -N A I T - R E V E E - P A R U SS I S - M E - I L - T O R T - I- T - M A C O N - M A L E - E NN - P A L I S - M A R I - I R AP R O L I F E R A T I O N - S I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- I D I R A K F A D O U - A R AY U A N - M O I N E - S A L I SA L N - C E - N E - T I R - A MZ E - F E N T E - D U N E S - EI - A I D E E - R O B E S - D KD I G E R E - - - - E S - S E TI D - R E - - - - - S - M U N ID O S E - H - - - - - S O R T -

I L E - L A V E R - N O U S - WR E - M E R E S - S A N S - F A- S A U V E R - G A I S - B A DS - I T E M - N E R F - L E U RE R - E R - A U R A - S E N T IT A V R A T S L A H V A V - E S

LETTRES DELETTRES DE

NABEULNABEUL

- - - O R A N G E R S - - -- - - - - B A L N E A I R E- - - C A P B O N - - - - -- - - P O T E R I E - - - -- - - - - T U N I S I E - -- N E A P O L I S - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 14 février 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Lève-tôt----------------

IndienStère----------------Panne----------------Pause

Destiner----------------Submerges

Article----------------Dans la haie----------------Entouré

Argon----------------Obséda----------------NécessairesAuteur

algérien----------------

Erbium

Latine----------------Poète----------------Erbium

Sudiste----------------

Allonge

Siffler----------------

LissesCirculaires

Membre----------------Récompense

Crochet----------------

Son clubMur----------------Article----------------Blague

Raide----------------

MaquilléPrivé

----------------Cochon

Son métierExistence

----------------Périr

Nécessaire----------------

Note

Va àLondres

----------------Thulium

Démonstratif----------------Plus jeune

Elu----------------Décoder----------------Caresse

Ration----------------

Forts

Succombes----------------

SombreSous-sol

----------------Station

Césium----------------

PoissonLégume----------------Couleur----------------Saison

Ile----------------Gâte----------------Mois

Géniteur----------------Cabas----------------InterjectionTerre----------------Poudre----------------Viril

Berge----------------Interjection

Manganèse----------------

Dans lapeine

Espèceanimale

----------------Mentiriez

Rince----------------

Epoux

Hors taxe----------------Discussions

Dérober----------------

Calcula

1- PAYS

2- FLEUVE

3- DÉPARTE-

MENT

4- ACITIVTÉ

5- COURS D’AU

6- MONUMENT

HISTORIQUE

NEVERS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Nevers

Page 19: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 14 février 2017 - PAGE 19

Près de AïnDefla----------------Pied devigneConcept

----------------Muscle

Lanthane----------------Baudet

Traitement----------------

Fin desoirées

Fin de série----------------Piège (ph)----------------Officier

Baryum----------------Pronom----------------Avion (dés)

Arsenic----------------Armée----------------Méchantes

Erbium----------------Souverain

Filet----------------Durée----------------Astate

Terre----------------Arme----------------Musique(inv)

Monnaie----------------Gros titre----------------AneCapitale

----------------Accroché

Audace----------------Poissons

Appréciés----------------

Gang

De côté----------------

ArbresLégumes

----------------Bruit

Article----------------

AsticotPréparations----------------

Bondis

A point----------------Scandium----------------PeineItaliens

----------------Peintures

Os----------------Idiot----------------HonneurProtubérance----------------Dans la nuit

Espions----------------

Obus

Grasses----------------Doté----------------MéchantPiège (ph)----------------Consonnedouble

Obus----------------Naufrage

Divinité----------------Redoutable

Etain----------------Crétins

Humides----------------

GonflePronom

----------------Ultime

Soldats----------------Montagne àTlemcen

Feints----------------Avertit----------------CabasSpacieux

----------------Grecque

Article----------------

CycleDéguster

Horizons----------------Accord

Guettées----------------Ruse----------------Odeurs

Cube----------------Registre

Ville deFrance

----------------Gadgets

Sous-sol----------------Manches

Ville ducarnaval

----------------Cils

Tellure----------------Alternative

Extrait----------------Dans l’œil

Pronom----------------Diplôme

LisseBibliothèque----------------

Cils

Détresse----------------Bloque

Etoile filante----------------Difficiles

Tableau----------------

ArgentLanières

----------------Salives

Carte----------------

Fin desoirée

Haltes----------------Contint

Air----------------

LancerEtoffe

Pressants----------------Cérémonies

Naguère----------------Nazis----------------RésideSélénium

----------------Enlevé

Fin deséries

----------------Idéale

Vieux loup----------------

Canif

Figure----------------

WilayaExprimées----------------

MielRègles

----------------Située

Chef----------------

SevraCopains

----------------Huilé

Sensé----------------

Sage

Terre----------------

MettreAccord

----------------Poisson

Période

Arme----------------Dévêtue

Ville de France----------------Organisationinternationale

Fleur----------------Pronom----------------Douleur

Foot àGerland

Terre----------------Dans l’axe

Sanssaveur

----------------Argon

Possessif----------------Possessif

Dopée----------------

SoldatAlliée

----------------Céréale

Portd’Egypte

----------------Danse

Page 20: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

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PENSÉES––––––––––––––––––––Le 14 février 2015, nous a quittés à

jamais, pour un monde meilleur, notrechère et regrettée mère et grand-mère

Mme Vve Aït Ouahioune née Ouahioune Sekoura

à l’âge de 93 ans, laissant un grand videque nul ne pourra combler.

En cette douloureuse occasion, nousdemandons à tous ceux qui l’ont connued’avoir une pieuse pensée pour elle.

Nous ne t’oublierons jamais.Tes enfants, tes belles-filles et tes

petits-enfants. F107144/B13

NECROLOGIE

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s

condoléancesMonsieur Bouacha, chefde bureau du Soird’Algérie Annaba présenteses sincères condo-léances à M. MohamedGaïdi, confrère du journalEl Watan, suite au décèsde son père.Que Dieu le Tout-Puissantl’accueille en Son VasteParadis.

«a dieu nous apparte-nons et à lui nous

retournons.»

condoléancesNacer Aouadi et sonépouse présentent leurscondoléances les plusattristées à leur ami etfrère M. Mohamed Gaïdi,suite au décès de sonpère. Que Dieu le Tout-Puissant l ’accueil le enSon Vaste Paradis.

«a dieu nous apparte-nons et à lui nous

retournons.»

Page 21: DJAMEL OULD ABBÈS L’A LAISSÉ Edition du Centre - ISSN IIII ...

Pour Nancy Fraser, professeur dephilosophie et de science poli-tique à la New School for Social

Research de New York, l’élection deDonald Trump signe la fin du néoli-béralisme progressiste (*). Parue surun site réputé de gauche, la réflexionsoulève moult interrogations.Lisons.Associée à «une série de soulève-

ments politiques dramatiques», la findu néolibéralisme progressistesignerait «l’effondrement de l'hégé-monie néolibérale» tout court. Aumenu des «soulèvements» majeursqui jalonnent cette fin de parcours :la sortie du Royaume-Uni de l’Unioneuropéenne, le rejet des réformes deRenzi en Italie, la campagne deBernie Sanders aux États-Unis et lesoutien croissant au Front nationalen France. Autant de «mutineriesélectorales», dit-elle, qui partagentun objectif commun : le rejet de lamondialisation des entreprises, dunéolibéralisme et des établisse-ments politiques qui les ont promus.«Dans tous les cas, les électeurs

disent «non» à la combinaison mor-telle de l'austérité, du libre-échange,de la dette prédatrice et du travailprécaire et mal payé qui caractéri-sent aujourd'hui le capitalisme finan-ciarisé. Leurs votes sont une répon-se à la crise structurelle de cetteforme de capitalisme, qui a d'abordété pleinement vue avec la quasi-fusion de l'ordre financier mondialen 2008», explique l’auteure de l’étu-de.Ces réactions, quelque peu épi-

dermiques, à une mondialisationqu’on croyait inexorable portent enelles les germes contradictoires d’unrejet de la finance internationale,d’une part, et d’un populisme poten-tiellement fascisant, d’autre part.Nancy Fraser soutient alors que

«la victoire de Trump n'est pas seu-lement une révolte contre la financemondiale (…) Ses électeurs n’ontpas rejeté le néolibéralisme toutcourt, mais le néolibéralisme pro-gressiste».

Qu’est-ce à dire ?Elle soutient pourvoir déceler

l’existence d’un oxymoron, c’est-à-dire une figure de style qui réunitdeux mots en apparence contradic-toires : «Sous sa forme américaine,le néolibéralisme progressiste estune alliance des courants dominantsdes nouveaux mouvements sociaux(féminisme, antiracisme, multicultu-ralisme et droits LGBTQ), d'une part,et des secteurs d'activité haut degamme «symboliques» et axés surles services (Wall Street, SiliconValley et Hollywood), de l'autre.Dans cette alliance, les forces pro-gressistes sont effectivement asso-ciées aux forces du capitalismecognitif, en particulier la financiari-sation. Cependant, involontairement,les premiers prêtent leur charisme àce dernier.» Ailleurs, ce dernier s’ap-parenterait aisément à une sorte de«gauche caviar».Des idéaux comme la diversité et

l'autonomisation, qui pourraient enprincipe servir des buts autres ontgénéré des politiques qui ont dévas-té l’économie réelle et ruiné lesclasses moyennes. Outre les tra-vailleurs du secteur industriel, lapaupérisation a touché «les gestion-naires, les petits entrepreneurs,ainsi que des populations ruralesdévastées par le chômage et ladrogue».Historiquement inauguré par Bill

Clinton, chef de file des «néo-démo-crates» en 1990, le «néolibéralismeprogressiste» est la formule améri-caine du «nouveau travail» de TonyBlair. L’administration Clinton entre-prit de forger une «coalition NewDeal des ouvriers syndiqués manu-facturiers, des Afro-Américains etdes classes moyennes urbaines»par la promotion de la diversité, dumulticulturalisme, des droits desfemmes, etc., tout en courtisant WallStreet. Le pendant économique deces libertés comprend la dérégle-mentation du système bancaire et lanégociation d’accords de libre-échange qui ont accéléré la désin-

dustrialisation. Ce sont les victimesde ce pendant qui ont installéDonald Trump à la Maison Blanche.Barack Obama a poursuivi la poli-

tique de Clinton qui a dégradé lesconditions de vie de tous les tra-vailleurs, en particulier ceux de laproduction industrielle. C’est pour-quoi, souligne encore Nancy Fraser,«le clintonisme assume une partimportante de la responsabilité del'affaiblissement des syndicats, dudéclin des salaires réels, de la préca-rité croissante du travail».Dans l’ensemble, au plan idéolo-

gique, «des conceptions libérales-individualistes du ‘’progrès’’ ont pro-gressivement remplacé lesassertions plus expansives, anti-hié-rarchiques, égalitaires, sensiblesaux classes et anticapitalistes del'émancipation qui avaient fleuridans les années 1960 et 1970. Au furet à mesure que la nouvelle gauches'essoufflait, sa critique structurellede la société capitaliste s'effaçait etla mentalité libérale-individualiste seréaffirmait, rétrécissant impercepti-blement les aspirations des ‘’pro-gressistes’’ et des gauchistes auto-proclamés (…) Le résultat fut un‘’néolibéralisme progressiste’’ quimêlait des idéaux tronqués d'éman-cipation et des formes mortelles definanciarisation. C'est ce mélangequi a été rejeté en totalité par lesélecteurs de Trump.»«Rejetant la mondialisation, les

électeurs de Trump ont égalementrépudié le cosmopolitisme libéral quilui est associé.»L’absence d’une «véritable

gauche» a encore accru la confu-sion. Ses manifestations épiso-diques, à l’occasion notamment del’irruption du mouvement OccupyWall Street, n’ont pas fait le poids.Tout comme l’irruption dans la cam-pagne des primaires de BernieSanders, qui a explosé «le bon sensnéolibéral régnant» : «L'insurrectionSanders a été contrôlée par un partidémocrate beaucoup moins démo-cratique» et «au moment des élec-

tions générales, l 'alternative degauche avait été supprimée. Il restaitle choix de Hobson entre le populis-me réactionnaire et le néolibéralismeprogressiste».Nancy Fraser avoue n’avoir pas

«versé de larmes pour la défaite dunéolibéralisme progressiste».«Certes, il y a beaucoup à

craindre d'une administration Trumpraciste, anti-immigrant, anti-écolo-gique, mais nous ne devons pleurerni l'implosion de l'hégémonie néoli-bérale, ni l'effritement de l'emprisedu clintonisme sur le Parti démocra-te.»La victoire de Trump offre à terme

une occasion inespérée: «La chancede construire une nouvelle gauche.»

A. B.

(*) Nancy Fraser, “The End ofProgressive Neoliberalism”, 27 jan-vier 2017, https://www.dissentmaga-zine. org/online_articles/ progressi-v e - n e o l i b e r a l i s m -reactionary-populism-nancy- fraser

La faillite des «néo-démocrates»

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !Soltani ! Menasra ! Djaballah !

Le pack Saint-Valentin !

«Les inscriptions au registre de commerce électro-nique se font à un rythme très lent.» Le titre pêchédans la presse m’a fait sourire doucement.Amèrement. Y a que chez nous que ces énormitéspeuvent cohabiter. «Electronique» et «Lenteur».«Fluidité» et «Blocages». «Rationalité» et«Surnaturel». En tout, et partout. D’abord pour lesujet du jour. Celui du registre de commerce électro-nique devant, en théorie, permettre une immédiatetéde la cartographie commerciale du pays, un accès entemps réel et daté à la seconde aux données véri-fiables sur le flux commercial et sur les identités desacteurs économiques. Eh ben tout ça, cet attendu«normal» est aussitôt encombré de haillons antino-miques, comme la lenteur, les retards, les longuesattentes, les atermoiements. Mais pas qu’en matièrede commerce ! Prenons d’autres exemples plus tri-

viaux. Construction d’un stade, d’un complexe spor-tif. L’architecte se donne un mal de chien pourconcevoir un ensemble pratique, simple d’accès etsécurisé. Et donc, le brave monsieur le dote de plu-sieurs guichets. Eh ben, nous, après, une fois livrél’ouvrage et en activité, à l’occasion d’un match àforte affluence, nous n’ouvrons qu’un ou deux gui-chets sur la quinzaine ou vingtaine existante. Mêmechose aux arrivées et aux départs des ports et aéro-ports. T’as une chiée de guérites et de points decontrôle, mais tu ne les verras jamais, ou presque,ouverts et fonctionnels en même temps. J’en suisarrivé à la conclusion totalement irrationnelle qu’ildoit s’agir là d’une sorte de malédiction. Le conceptdu «guichet unique» mais compris de travers ! Eh oui! Avec cette histoire de registre de commerce, jeretiens que nous avons inventé, là aussi, un concepttotalement inconnu des scientifiques et des savantsjusque-là : l’électronique lente ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Pas trop vite le matin, doucementle soir et à l’arrêt au midi !

Par Ammar [email protected]