PAGE 4 ARRÊTÉ À L’AÉROPORT DE DUBAÏ OULD KADDOUR …

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PAGE 6 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 JEUDI 5 AOÛT 2021 - 26 DHOU AL-HIDJA 1442 - N°9400 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photos : DR Ould Kaddour a été livré à la justice algérienne par les Émirats. Le décideur qui a décidé pour l'ancien P-dg de Sonatrach est le même qui a soufflé au roi de tendre la main aux Algériens. Et, ce faisant, le décideur qui décide a dû prévoir de s'occuper de tous les fuyards. Donc, ne soyez pas surpris si un avion venant de Rabat ou Marrakech débarque les prochains jours à Boufarik avec, à son bord, celui qui a insulté les patriotes et soutenu l'occu- pation du Sahara, du haut du... FLN ! Zornadji ou Drabki, il sera de la fête ! Et il y a les autres qui se font payer par le Makhzen pour descendre en flammes l'Algérie sur les réseaux sociaux. Le décideur n'a pas encore décidé pour eux. M. F. SALE TEMPS POUR LES FUYARDS ! BILLET (PAS) DOUX PAGE 5 l COVID-19 Faut-il déjà se préparer à une quatrième vague ? J’ai tiré à travers l’étoffe même du vêtement PAGE 15 PAGE 4 PAGE 16/17 l ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOHAMED BENSADOK Les élections locales en novembre l SI LA SITUATION SANITAIRE LE PERMET OULD KADDOUR LIVRÉ À LA JUSTICE ALGÉRIENNE l ARRÊTÉ À L’AÉROPORT DE DUBAÏ

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JEUDI 5 AOÛT 2021 - 26 DHOU AL-HIDJA 1442 - N°9400 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Ould Kaddour a été livré à lajustice algérienne par lesÉmirats. Le décideur qui adécidé pour l'ancien P-dg deSonatrach est le même qui asoufflé au roi de tendre lamain aux Algériens.Et, ce faisant, le décideurqui décide a dû prévoir des'occuper de tous lesfuyards. Donc, ne soyez passurpris si un avion venantde Rabat ou Marrakechdébarque les prochainsjours à Boufarik avec, à sonbord, celui qui a insulté lespatriotes et soutenu l'occu-pation du Sahara, du hautdu... FLN ! Zornadji ouDrabki, il sera de la fête !Et il y a les autres qui sefont payer par le Makhzenpour descendre en flammesl'Algérie sur les réseauxsociaux. Le décideur n'a pasencore décidé pour eux.

M. F.

SALE TEMPS POUR LES FUYARDS !

BILLET (PAS) DOUX

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l COVID-19Faut-il déjà

se préparer à unequatrième vague ? J’ai tiré à travers

l’étoffe mêmedu vêtement

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l ENTRETIEN EXCLUSIFAVEC MOHAMED BENSADOK

Les électionslocales

en novembre

l SI LA SITUATION SANITAIRELE PERMET

OULD KADDOUR LIVRÉÀ LA JUSTICE ALGÉRIENNE

l ARRÊTÉ À L’AÉROPORT DE DUBAÏ

PPLa situation épidémiologique a visiblement donné des idées à

beaucoup de personnes souhaitant profiter de la détresse desmalades et de leurs familles. Beaucoup d'entre eux, ayant fait appel,dans l’urgence, à des ambulanciers dont les coordonnées sont parta-gées sur les réseaux sociaux ou des sites d'annonces, ont étésurpris de constater qu'en réalité, il ne s'agissait ni plus nimoins que de camionnettes, visiblement aménagées à lahâte, conduites par des personnes n'ayant aucune qua-lification pour le transport des malades.

ERISCOOPERISCOOP

Résultat sondage

Avez-vous maintenu votre programmede vacances malgré la crise sanitaire ?

Oui 10,65%

Non 74,12%

SO15,23%

NON Sans opinionOUI

UN JOUR, UN SONDAGE

SOIT DIT EN PASSA NTSOIT D IT E N PA SSAN T

Démunis, désemparés,mais solidaires

I l y a de quoi l’avoirmauvaise. Avec cemaudit virus qui fait

trembler le pays, lemanque d’oxygène pourfaire revenir à la vie desmalades à bout de souffleet une colère qui enfle, ilme paraît difficile de sefrotter le ventre de satis-faction. Comment ne pasparler de cette vacancequi interpelle si peu ourester indifférent aux ini-tiatives qui émergent iciet là pour pallier le déficitd’une administration enpanne de réaction ? Lamême qui hésite àprendre les mesures quis’imposent pour parer auplus pressé. Alors, on enest où et que fait-onquand le désespoir est telqu’il pousse les gens àdétourner de l’oxygènedestiné à un hôpital pouren approvisionner unautre ?

C’est bien de nous direqu’il y a eu plus de 4 mil-lions de morts dans lemonde. Pourquoi ne nousdit-on pas combien lepays a enregistré dedécès depuis le début dela pandémie ? Et pourquoi

ne nous explique-t-on paspourquoi on a attendud’être dos au mur pourimporter des concentra-teurs ou se souvenir qu’ily a plein d’appareils à l’ar-rêt ? Du matériel médicalqui, parce qu’il n’a pas étéréparé en temps oppor-tun, fait défaut aujour-d’hui. Dans chaque hôpi-tal ou presque, il y a uncoin qui sert de cimetièreà toutes sortes d’instru-ments que l’on met à lacasse dès la premièrepanne. Des lieux où per-sonne ne va jamais fairele moindre inventaire.Maintenant que l’on enmanque sérieusement, cesont les citoyens qui récu-pèrent et tentent de rafis-toler ce qui peut l’être. Cesont eux qui lancent desappels pour dénicher unepièce que quelqu’un iraprélever dans un autredépotoir.

Cette chronique n’apas vocation à éveillerdes consciences volon-tairement endormies,mais à rappeler que leplus crédule desAlgériens est conscientdu laisser-aller et de la

culture du gaspillage quiconduit aux situations quilui sont injustementimputées. Celles qui luisont familières et le fontréagir quand il désespèrede voir s’en laver lesmains ceux qui sontpayés pour le faire.Heureusement, il y a lesréactions salutaires quiémanent de cette Algériegénéreuse et solidaire, àlaquelle ses enfants, oùqu’ils soient, ne man-quent jamais de manifes-ter leur attachement.

M. B. 

Êtes-vous pour un durcissementdes mesures de confinement ?

Revoilà le permis à pointsLe ministère de l’Intérieur va procéder à l’acqui-

sition d’un équipement complémentaire pour leprojet de permis de conduire biométrique etélectronique à points. Ce matériel servi-ra également pour les cartes électro-niques d’immatriculation des véhicules.

Ambulanciers trabendistes

Transporteurs impunis Les pouvoirs publics semblent avoir à l’œil les commerçants

qui sont sanctionnés au moindre non-respect duprotocole sanitaire tandis que les transports, par-ticulièrement les bus privés, ne sont pas du toutdérangés. Ces transporteurs continuent à sur-charger leurs bus en ignorant toutes lesmesures sanitaires exigées par les autorités. Des

conditions de transport des voyageurs qui favori-sent pourtant la propagation du virus Sars-

CoV-2 et constituent une menace réellepour la santé publique.

Par Malika [email protected]

Jeudi 5 août 2021 - Page 2

[email protected]

Inguérissables ? ChoufIl n'y a pas de malades inguérissables. Il n'y a que des malades qu'on

abandonne. Si on est croyant, on ne décrète pas un être humain inguéris-sable puisque c'est Dieu qui a ce pouvoir. Si on a une vision philoso-phique différente, on s'en remet à Hippocrate qui préconise d'aller jus-qu'au bout des soins. Dans tous les cas, il n’y a pas d’inguérissables.

A. T.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le dessin de Karim Durant le congé, mérité, de notre ami Karim, nous proposonsà nos lecteurs une sélection de ses dessins de 2021.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 août 2021 - PAGE 3

Le Soird’Algérie Jeudi 5 août 2021 - PAGE 4Actualité

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Pas encore de date pourl ’organisation des électionslocales mais ces dernières pour-raient se tenir en novembre pro-chain en fonction de l’évolutionde la situation sanitaire. C’est cequi ressort de la réunion du HautConseil de sécurité qui s’esttenue hier avec à l’ordre du jourplusieurs points, notamment lagestion de la crise induite par latension sur l’oxygène médical. Pour tenter d’y mettre fin, le

président de la République ademandé à ce que les opéra-tions lancées pour l’acquisitiond’accélérateurs soient rapide-ment finalisées tout en donnantdes instructions afin que desgénérateurs d’oxygène soientplacés au niveau des structuresde santé « dans les plus brefsdélais », afin de les rendre auto-nomes. I l a également étédemandé d’accélérer la caden-ce de la vaccination en donnantla priorité aux wilayas les plustouchées par la circulation duCovid-19. La situation sécuritaire a éga-

lement été évoquée, l’occasionpour le chef de l’État d’évoquerles «tentatives de déstabilisa-tion» et d’«instrumentalisation»du dossier du chômage dans leSud qui, selon le communiqué,est pris en charge alors que lesauteurs de publications visant àexacerber la situation serontpoursuivis. D’ail leurs, lesmembres du Haut Conseil desécurité ont été instruits demettre en place un nouveaupôle judiciaire spécialisé dansles crimes cybernétiques.Au sujet de la rentrée socia-

le, des instructions ont été don-nées par AbdelmadjidTebboune afin que la rentrée sepasse dans les meil leuresconditions, notamment dans lecontexte marqué par l’épidémie

de Covid-19. Il a été demandéaux responsables des différentssecteurs, notamment ceux del’éducation, la santé, l’enseigne-ment supérieur et la formationprofessionnelle, de mettre enplace un cadre de dialogue avecles partenaires sociaux, tout endonnant également des instruc-tions pour l’amélioration de ladistribution de l’eau potable et ledurcissement des peines à l’en-contre des pyromanes.

N. I.

I ci a vécu Matoub jeune.Leveilley se réveillait àpeine des blessures de la

guerre. Trig el Halloufa, un che-min vicinal, a laissé des tracessur les corps de mes voisins etdes vieux de ma famille.Je suis né ici en 1954, de

mon père Arezki qui a passé savie aux abattoirs de Lafarge, auport d'Alger et quelquefois àfaire du trabendo, rue de laLyre.Mon grand-père, que je n'ai

pas connu, Hadj Saïd ditHammou, était jardinier à l'hôpi-tal Parnet dans les années 50.En 1962, à l'indépendance

donc, on quitte les hauteurs deHussein-Dey pour venir nousinstaller avenue Laure dans lequartier du Nouvel Ambert.Eh oui, à l'époque, les quar-

tiers avaient de jolis noms. Ilsétaient beaux et ils sentaientbon.Mon quartier, aujourd'hui,

s'appelle Houmat Etchoualaq !Une honte ? Non, c'est malheu-reusement mon pays dans satotalité qui est livré aux gue-nilles. Aux dépotoirs. Avecl'aval de ses gouvernants.Ceux qui, pour nous instrui-

re, nous disent, au moment oùnos familles tombent commedes mouches, qu'il n'y a pas depénurie d'oxygène mais que lademande a juste dépassél'offre. Comme dans un souk. Ils connaissent ça. Ils ne

connaissent que ça !J'ai fait l'école Meissonier de

Leveilley. J'y suis rentré à l'âgede 9 ans. J'étais le plus vieux etle plus balèze de l'institution à

l'époque. J'ai vécu des annéestraumatisantes. Graves. J'en aiporté le poids pendant plusd'un demi-siècle.J'ai raté ma scolarité mais

pas ma vie. J'ai fait un peu detout. Après un passage salu-taire chez les pères blancs,j'ai réussi à rattraper le circuitéducatif. J'ai fait de la mécanique

générale. J'ai réussi à devenirajusteur-outilleur avant de memettre, plus tard, à l'informa-tique et à la comptabilité.Je me souviens de l'époque

où, avec une bande de copains,on travaillait à l'Emal (Eauxminérales algériennes), on nefoutait rien, on buvait et onregardait le pays aller vers samort...J'ai commencé à dessiner

en 1962. C'est un copain declasse qui m'a initié. Depuis, ilest devenu frérot. Je ne luiparle plus.Mon pays a bien changé ! Je

porte en moi les cuites et lesterrasses de Fort-de-l'Eau. Jetransporte mon âge et les nuitsdu vieil Alger, mes parties defoot, le jasmin, le chèvrefeuille,les mimosas....Un volcan est né en moi

depuis ma retraite. Je ne peuxplus me taire. J'écris et jepeins. Tous les jours. Je ne saurais

jamais expliquer pourquoi.Le Hirak aurait pu être ma

lave. Il est suspendu par cettemorbide maladie qui nousarrache, chaque jour, plusd'amis. Vivons pour eux !!

M. O.

SI LA SITUATION SANITAIRE LE PERMET

Les élections locales en novembre

Par Meziane Ourad

CONTRE-POINGS

Ali Tata, peindre Leveilley…

L’organisation des élections locales est tributaire de lasituation sanitaire. Elles pourraient se tenir en novembreprochain, si « la situation sanitaire » s’améliorait », selonles termes du communiqué sanctionnant la réunion duHaut Conseil de sécurité. Également à l’ordre du jour,l’évolution de la situation épidémiologique mais égale-ment la rentrée sociale.

COVID-19

Faut-il déjà se préparer à unequatrième vague ?

Pas de répit sur le front épidémio-logique. La virulence du variant Deltafait planer le risque d’une quatrièmevague alors même que l’Algérieconnaît des pics de contaminationsjamais égalés depuis le début del’épidémie de Covid-19. L’OMS avertitque « la pandémie est loin d'êtrefinie». La réapparition de nouveauxcas en Chine en est la preuve. Le Pr

Kamel Sanhadji assure que c’est lacadence de la vaccination qui déter-minera la gravité de la prochainevague, qui arrive toujours décaléedans le temps par rapport aux payseuropéens.La troisième vague de contaminations au

Covid-19 n’est pas encore finie que desspécialistes évoquent déjà les risques liés àune quatrième vague. L’Algérie est-elle àl’abri ? Le président de l’Agence nationalede sécurité sanitaire l’évoque, appelant à s’ypréparer, expliquant que par expérience,l’Algérie subissait toujours des pics épidé-miologiques décalés dans le temps par rap-port à ce que vivaient de nombreux payseuropéens, notamment. Kamel Sanhadji estime que « c’est la

cadence de la vaccination qui déterminera

la virulence de cette quatrième vague »,expliquant se baser sur les expériences desprécédents scénarios pour se projeter. Surles ondes de la Chaîne I de la radio nationa-le, le président de l’Agence nationale desécurité sanitaire a affirmé qu’« elle viendracette quatrième vague mais on espère qu’el-le sera moindre grâce à la vaccination. Ilnous faudra arriver à une cadence de400 000 vaccinés par jour pour atteindre,d’ici l’automne, l’objectif de vacciner 50% dela population », ajoutant qu’il espérait quel’Algérie pourra opposer une résistance auxvirus à travers la vaccination et rappelantque c’est justement les caractéristiques duvariant Delta qui sont source d’inquiétudes. Kamel Sanhadji assure néanmoins que «

les épidémies disparaissent parfois commeelles sont venues ». Avant lui, le Pr RachidBelhadj, responsable des activités médi-cales et paramédicales au niveau du CHUMustapha-Pacha, avait également évoquéles risques liés à la quatrième vague expli-quant que « si la prochaine vague est de lamême virulence, et qu'on n'a pas encoredes générateurs qui produisent de l'oxygè-ne, ça va être très difficile à gérer ». Leursprédictions rejoignent celles del’Organisation mondiale de la santé (OMS).Son comité d’urgence avait affirmé que «lapandémie est loin d'être finie », mettant en

garde contre « la forte probabilité de l'émer-gence et de la diffusion de nouveauxvariants inquiétants possiblement plus dan-gereux et encore plus difficiles à contrôler »que ceux déjà répertoriés. Pour l'heure,l'OMS répertorie 4 variants dits inquiétants :Alpha, Bêta, Gamma et Delta. Le variant Delta, beaucoup plus conta-

gieux que les autres, se montre un peu plusrésistant aux vaccins même si ceux-ci conti-nuent à bien protéger des formes les plusgraves de Covid-19 et des décès. « Deltaest un avertissement, qui nous dit que levirus évolue mais c’est aussi un appel àagir, à faire quelque chose avant que desformes plus dangereuses de variants ne fas-sent leur apparition », affirme le chargé dessituations d’urgence à l’Organisation mon-diale de la santé ajoutant que « les ten-dances récentes sont préoccupantes. 18 mois après la déclaration d'une urgen-

ce de santé publique internationale nouscontinuons à courir après le virus et le viruscontinue à courir après nous ». La preuve vient de Chine où le variant

Delta a fait sa réapparition à Whuan, pre-mier foyer de l’épidémie de Covid-19 quiavait été déclarée pourtant il y a quelquessemaines comme « la ville la plus sûre dumonde ».

N. I.

Phot

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Le Soird’Algérie Jeudi 5 août 2021 - PAGE 5Actualité

Abla Chérif - Alger(Le Soir) - L’information quenous avons pu confirmer en finde matinée ne laissait plusplace au doute. Elle a d’ailleursfait très vite le tour des milieuxinformés et qui suivent surtoutde très près les affaires déli-cates de ce genre.

Les proches de OuldKaddour ont été eux-mêmestrès vite mis au courant, visible-ment destinataires d’un messa-ge de leur père, et chargés detrouver rapidement deshommes de loi pour l’assister àson arrivée au pays. Ce que l’onsait est que Ould Kaddour a étéplacé mercredi, en fin de mati-née (heure algérienne), dans unavion avec prévision d’atterris-sage en fin d’après-midi à l’aé-

roport Houari-Boumediène. Le choix de ce lieu est sans

doute lié à des besoins de dis-crétion nécessaires en ce genrede situation. Vers 13h, des infor-mations faisaient déjà état d’unetrès probable présentation del’ancien P-dg de la Sonatrachdevant le juge d’instruction dupôle spécialisé du tribunal deSidi-M’hamed qui avait émis lemandat d’arrêt international enfévrier dernier. Le 24 février,l’ancien Premier ministre,Abdelaziz Djerad, s’était person-nellement chargé d’en faire l’an-nonce à partir de Hassi R’mel oùil se trouvait en déplacement.«Le pôle pénal économique etfinancier a ouvert une enquêtesur l’affaire de la raffineried’Augusta, dans laquelle un

mandat d’arrêt international aété émis contre le principalaccusé», avait-il déclaré sanspour autant le citer. L’annonceavait été faite à l’occasion de lacélébration d’une date symbo-

lique, celle du 50e anniversairede la nationalisation des hydro-carbures.

Le nom de AbdelmoumenOuld Kaddour est contenu dansdeux affaires en cours d’instruc-tion au tribunal de Sidi-M’hamed. Augusta donc, citéepar Abdelaziz Djerad, uneancienne raffinerie achetée enItalie pour 720 millions de dol-lars, une somme énorme àlaquelle s’ajoutent 100 millionsde dollars déboursés pour larestauration.

La seconde affaire est celledu groupe BRC (Brown andRooth Condor), une des filialesde Haliburton et Sonatrach diri-gée par Ould Kaddour poursuivipour octroi de marchés de gré àgré dans des conditions floues.

Ould Kaddour a quittél’Algérie en 2019 pour échapperà la plus vaste opération anticor-ruption enclenchée depuis l’in-dépendance. Des informationsfont alors état de sa présence enFrance où il a acquis de nom-breux biens de forte valeur. Nerépondant pas aux deux convo-cations qui lui sont envoyées parla justice algérienne, il est natu-rellement considéré commeétant en fuite et fait désormaisl’objet d’un mandat d’arrêt inter-national. En dépit de cette situa-tion, il poursuit ses déplace-ments à l’étranger, notammentdans les pays du Golfe où ilcontinue à œuvrer en qualité deconseiller en matière pétrolière.

Tout bascule en mars dernier.Lorsqu’il débarque à l’aéroportde Dubaï, il est interpellé pardes agents d’Interpol car sonnom figure sur la liste rouge despersonnes recherchées par lajustice de son pays. Maintenuen garde à vue toute une nuit, ilest libéré sous caution le lende-main mais reste sous ISTN(interdiction de sortie du territoi-re national). Beaucoup de spé-cialistes parient alors que l’affai-re n’ira pas plus loin comptetenu des liens qu’il entretientavec de hauts responsables desmonarchies avec lesquelles iltravaille mais aussi et surtout enraison du peu de disponibilitéqu’ont montré ces pays à extra-der des personnes recherchées.Irritée par l’absence de répon-dant aux nombreux mandatsd’arrêt lancés dans le cadre dela lutte anti-corruption, Alger sortde son silence par la voix de sonancien ministre de la Justice.Belkacem Zeghmati ne citeaucun nom mais exige des paysconcernés par ces demandesd’agir sans poser de conditionspréalables et exige le respectdes pays demandeurs. Desinformations dignes de foi affir-ment que des actions diploma-tiques sont entreprises (Alger etAbu Dhabi sont liées par uneconvention d’entraide judiciaire)pour la récupération des per-sonnes recherchées.

Aux Émirats arabes unis, lacomparution de AbdelmoumenOuld Kaddour est fixée au moisde juin. La Haute Cour de justicetranche en faveur de l’extradi-tion de l’ancien P-dg deSonatrach, la réglementationprévoit un mois pour la mise enplace des procédures d’extradi-tion. Son retour en août répondau timing fixé.

Des informations en notrepossession laissent cependantentendre que le retour de OuldKaddour n’est que le premierd’une longue liste à venir.

Douze autres personnesrecherchées dans le cadre de lalutte anticorruption devraient, àleur tour, être très prochaine-ment extradées.

A. C.

ARRÊTÉ À L’AÉROPORT DE DUBAÏ

Ould Kaddour livré à la justice algérienne

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Les Émirats arabes unis ont remis Abdelmoumen OuldKaddour aux autorités algériennes. L’ancien P-dg deSonatrach est arrivé, hier, en fin de journée, à Alger.

La longue et troublante aven-ture d’Abdelmoumen OuldKaddour est donc arrivée à sonterme avec son extraditionconsommée. C’est qu’il a accom-pli du parcours, l’homme auquelont été confiées, entre mars2017 et avril 2019, les destinéesde la compagnie qui nourrit lepays bien que son casier judiciai-re ne fût pas le plus banal deceux de tous les malfrats de hautvol que l’Algérie ait connus. Enfait, le nom d’AbdelmoumenOuld Kaddour est devenu fami-lier aux Algériens lorsque avaientcommencé à être divulgués lesinnombrables méfaits commispar Chakib Khelil à l’époque oùcelui-ci s’était approprié, entre1999 et 2010, le ministère del’Énergie tout en cumulant la pré-sidence de Sonatrach. Le pre-mier haut fait d’armes d’OuldKaddour, sur lequel d’ailleurstout n’a pas été encore dit,remonte à l’époque où il dirigeaitla joint-venture Brown & Root -Condor, la fameuse BRC, néed’un accord entre Sonatrach etHaliburton.

Tout autant que son «pèrespirituel» Chakib Khelil, l’hommeau nom intimement mêlé auxgrands scandales qui ont amo-ché l’image de Sonatrach, lepatronyme Abdelmoumen OuldKaddour est en effet apparu engrand dans l’affaire BRC qui,selon ce qui a été divulguéjusque-là, a de quoi laisser sansvoix, tellement les révélationssont troublantes avec ses

intrigues dignes d’un blockbusterd’espionnage et de malversa-tions à coups de millions de dol-lars. Abdelmoumen OuldKaddour, P-dg de BRC en 1993avant d’en devenir le présidentdu Conseil d’administration en2005, s’était retrouvé dans undes «beaux rôles» d’un scénariodans lequel Sonatrach a servi enmême temps de vache à traire etde moyen pour amasser indéli-catement des fortunes.«Sonatrach a confié 27 projets àla société mixte Brown and RootCondor (BRC) pour un montantglobal de 73 milliards de dinars.Pour l’ensemble de ces projets,le gré à gré a été érigé en règle.Sonatrach a allègrement violé ledécret présidentiel N° 02/250relatif à la réglementation desmarchés publics. Le client princi-pal de BRC a en effet signé descontrats clés en main, confiant àla société l’étude du projet, l’ac-quisition des fournitures, lasupervision et la réalisation jus-qu’à la réception définitive», écri-vait Le Soir d’Algérie dans unede ses éditions d’octobre 2006.

Notre journal révélait encore :«En l’absence de bureaud’études indépendant chargé dusuivi, les maîtres de l’ouvragen’ont pas pu assurer le suivi desprojets. Pire encore, les coûtssont fixés de manière forfaitaireet sans cahiers des charges.N’ayant pas la qualification requi-se, BRC a souvent eu recours àla sous-traitance. Souvent, sonrôle s’est limité à faire l’intermé-

diaire. Pour certains projets, elles’est octroyé des marges bénéfi-ciaires atteignant 65% du coûtglobal. Souvent, les prix ont étémultipliés par 20. Une ‘’règle’’souvent appliquée pour l’équipe-ment des deux tours abritant lesiège du ministère de l’Énergie.L’entreprise nationale a payé dessommes faramineuses pour leurameublement. Petit exemple :pour l’acquisition d’une salle àmanger, de quatre oreillers etd’un traversin, Sonatrach a étésommée de payer 64 500euros…». D’effarantes révéla-tions qui feront l’objet d’un rap-port de l’Inspection générale desfinances (IGF) à travers lequel ilétait rapporté : «Il est singulierqu’une entreprise mixte crééedepuis une douzaine d’années etspécialisée à l’origine en engi-neering pétrolier se soit orientéevers la réalisation de projets d’in-frastructures au profit exclusive-ment de deux clients.»

Une histoire qui constitue undes hauts faits de la carrièred’Ould Kaddour avant qu’il clôtu-re sa carrière par un autre coup,plus récent celui-ci, qui a alimen-té un tas de soupçons : l’acquisi-tion de la raffinerie d’Augusta, enSicile, auprès d’Esso, la filiale ita-lienne d’ExxonMobil. Une acqui-sition venue enrichir le patrimoinede Sonatrach qui ne s’imposaitpas, selon des experts qui,depuis que l’affaire a été concluevers la fin de l’année 2018, n’ontpas fini de remettre en cause etde l’opportunité de cet achat etdes conditions contractuelles. Unde ces autres méfaits dont onsaura peut-être le fin mot, commeceux de quelques-unes desaffaires qui ont contribué à fairetraverser au groupe Sonatrachdes périodes parmi les plussombres de son existence.

Azedine Maktour

Un homme au cœur du système de rapine

ANA

Un terroriste arrêté àBordj-Badji-Mokhtar

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement del'ANP a capturé le terroriste dénommé B. Ben Mohamed dit«Abdelmalek» au niveau du Secteur opérationnel de Bordj-Badji-Mokhtar/6e RM. Ledit terroriste qui avait rallié, en 2017, lesgroupes terroristes activant dans la région du Sahel, avait en sapossession un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et 3 char-geurs garnis de munitions.

Dans le même contexte, un détachement combiné de l'ANP adécouvert, lors d'une opération de fouille et de recherche dans lacommune de Douar El-Ma, wilaya d'El-Oued, une cache conte-nant 40 charges propulsives pour obus d'artillerie, 1 957 balles dedifférents calibres, 408 détonateurs pour mines et grenades, ainsiqu'un lot de pièces, de chargeurs et chaînes de munitions pourdiverses armes et des moyens de liaison.

Abdelmoumen Ould Kaddour, un nom intimement lié àquelques-uns des épisodes de la série de scandales quiont éclaboussé la plus grande entreprise du pays. Desscandales dont le dernier en date, l’acquisition de lavieillotte raffinerie d’Augusta, est venu sceller un palma-rès qu’il a même enrichi d’une condamnation pourespionnage au profit de puissances étrangères ennovembre 2007.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 août 2021 - PAGE 6Actualité

«Afin que l'Algérie demeure unbastion inexpugnable face à sesennemis, Etats ou individus soient-ils, toutes les mesures et décisionsprises ainsi que les acquis réalisésdans la nouvelle Algérie ont pourfinalité deux éléments importants»,a souligné l'éditorial d'El Djeich, quia précisé que le premier de ces élé-ments est «la protection de laPatrie contre toute menace et toutrisque potentiels dans un mondevoguant entre mutations profondeset conflits armés et dans lequelnotre région vit sur un volcan d'oùne s'en sortiront que les forces lesplus intelligentes et disposant d'unegrande cohésion».

Le second élément, a poursuivila revue, est que «toutes cesmesures sont prises dans l'intérêtdu citoyen algérien afin qu'il ait uneexistence décente, une existencegarantissant la prospérité à tous lesAlgériens et afin que notre payspréserve sa souveraineté dans sesdécisions et soit en capacité derejeter toute forme d'intervention,tout diktat, ni ne se plie à aucunmarchandage ou chantage de lapart de toute partie quelle que soitsa puissance ou son influence».

Après avoir relevé que «lescapacités défensives de la Nation,

leur renforcement et leur dévelop-pement s'organisent autour del'Armée nationale populaire», lapublication a noté que «la nouvelleAlgérie a emprunté la bonne voie,celle de l'édification d'un État fort,possédant les clés lui permettantd'accéder à de nombreuxdomaines, de résoudre les crises etd'éliminer les vestiges du passé, defaire face à toutes sortes de dévia-tions, œuvre de pêcheurs en eauxtroubles qui, voyant tous les hori-zons se boucher, se sont spéciali-sés dans la manigance, la déforma-tion et le mensonge».

Et de prévenir que «toute tenta-tive de partition du pays, de semerle doute sur l'unité du peuple ou devioler le moindre pouce du territoirenational est un fantasme et une vuede l'esprit», observant que «lesimbéciles et les traîtres qui nourris-sent de telles velléités ignorentl'Histoire, la nature de l'Algérien,comme ils n'ont aucune idée de saréaction dans le cas où certainsesprits dérangés tenteraient decauser le moindre mal à l'Algérie».

«Ces traîtres et ceux qui suiventleur voie ignorent-ils que trahir laPatrie constitue une honte qui leshantera toute leur vie et qui pour-suivra leurs descendants pour tou-

jours et à jamais», a mis en gardela revue. Rappelant que «la puis-sance des nations est fonction,positivement ou négativement, dela puissance de leurs armées, tantil est vrai qu’aucune nation n'aatteint le rang d'État respectablesans disposer d’une armée fortequi la défend et la protège», ElDjeich a noté dans ce cadre quel'Algérie s'attache à renforcer sonarmée et à développer les capaci-tés de ses forces armées sur des«bases solides» pour «assurer sasupériorité dans de nombreuxdomaines et afin qu'elle soit enmesure de protéger le pays contretout risque et menace éventuels».

«Les avancées rapides enregis-trées à ce jour par l'Armée nationa-le populaire sur la voie du dévelop-pement dans nombre de domaines— grâce au soutien continu deMonsieur le président de laRépublique, chef suprême des

Forces armées, ministre de laDéfense nationale, et Monsieur legénéral de corps d'armée, chefd'état-major de l'ANP — suffisentpour lui permettre de déjouer lescomplots et conspirations de toutenature et origine», a encore affirméla revue.

Dans ce contexte, El Djeich arappelé la déclaration du généralde corps d'armée, chef d'état-majorde l'ANP, Saïd Chanegriha, danslaquelle il a affirmé que «l'Algérierejette toute menace de quelquepartie que ce soit comme elle ne sesoumettra à aucune partie, quelleque soit sa puissance».

La revue s'est félicitée des «fac-teurs de puissance acquis parl'ANP ces dernières années, qui enont fait une force importante dansson environnement régional, ont euun grand écho et ont été bienappréciés par l'ensemble des caté-gories du peuple algérien qui n'en

est que plus fier de son armée.Fierté qui a conforté sa cohésionavec elle tant il éprouve, plus quepar le passé, davantage d'assuran-ce et de quiétude quant au présentet à l'avenir du pays, et qui renforceson aspiration à l’édification de lanouvelle Algérie et à l'avènementd'institutions constitutionnellesstables et fortes. Sentiment qu'il aexprimé à chaque rendez-vousélectoral». Évoquant la date du 20août marquant la célébration dudouble anniversaire des offensivesdu Nord-Constantinois et de latenue, un an plus tard, du Congrèsde la Soummam, El Djeich a souli-gné que cette date «n'est pas unesimple date commémorative quenous sortons des tiroirs une fois paran pour évoquer certains faits etexploits avant de la remettre aufond de ce même tiroir le lende-main. C'est aux côtés des autresévènements glorieux, un phare quiéclaire notre voie et notre horizon,particulièrement dans les situationsdifficiles, dans les heures sombresqui rendent nécessaires pourl'Algérien de compter sur lui-mêmeen se référant aux scènes etimages des sacrifices consentis parles meilleurs fils du pays et tirer lesleçons de leur résistance et de leurcombat».

«Cette double épopée resteraun fait marquant riche en enseigne-ments et en sacrifices que les aînésraconteront à leurs petits-enfants etune légende réelle et véridiquedont hériteront les générations suc-cessives», a ajouté la revue.

APS

ÉDITORIAL DE LA REVUE EL DJEICH

«Toutes les décisions prises ont pour finalité laprotection de la Patrie et l'intérêt du citoyen»

Toutes les mesures et décisions prises dans la nouvel-le Algérie, qui a emprunté la voie de «l'édification d'unÉtat fort», ont pour finalité la «protection de la Patriecontre toute menace et tout risque potentiels», «l'intérêtdu citoyen algérien» et la préservation de la «souveraine-té» de décision du pays, a affirmé la revue El Djeich dansson dernier numéro.

L’exercice agricole 2020-2021s’annonce d’ores et déjà difficile,particulièrement pour la céréalicultu-re. Il est prédit 25% de baisse de ren-dement par rapport à la moyennedes cinq dernières années pour lesblés. Une situation que l’agroécono-miste, le Pr Ali Daoudi, incombe à lavariabilité climatique. Il suggère àcet effet, la mise en place d’outilsnécessaires pour concevoir des poli-tiques efficaces dans ce domaine.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La produc-tion céréalière nationale connaîtra probable-ment cette année, un recul par rapport à lamoyenne des années précédentes. C’est ceque suppose le professeur Ali Daoudi, ensei-gnant-chercheur à l’École nationale supé-rieure d’agronomie d’El Harrach à Alger, quiexplique cette baisse par la sécheresse qui acaractérisé l’année 2020-2021.

«L’année a été difficile en raison du déficitpluviométrique enregistré entre la fin de l’hi-ver et le début de printemps, une période oùle cycle végétatif des céréales a plus besoind’eau», dit-il hier, sur les ondes de la Radionationale Chaîne 3.

En l’absence de chiffres officiels derécoltes, il se réfère aux pronostics des orga-nisations internationales telles quel’Organisation des Nations-Unies pour l’ali-mentation et l’agriculture (FAO), qui prédi-sent une baisse de la production de l’ordrede 25% pour les blés et encore plus pour lesautres céréales. «Nous serions sur un déficitpar rapport à la moyenne des cinq dernières

années. Comparant à l’année dernière,l’écart sera un peu plus important», note-t-il.

L’agroéconomiste souligne à cet effet, laspécificité de la céréaliculture en Algérie. «Laplupart de nos superficies céréalières sontconduites en pluvial et sont donc très vulné-rables à la variabilité des précipitations.Chaque année, nous savons combienemblaver, mais nous ignorons combien nousallons récolter en termes de superficies et entermes de quantités. C’est la grande incon-nue jusqu’au dernier moment», regrette-t-il.

Pour lui, cette dépendance aux précipita-tions fragilise notre système céréalier.«L’ensemble des modèles climatiques prédi-sent pour la région encore plus d’aridité etplus de variabilité des précipitations.Aujourd’hui, la question des précipitations sepose en volume et en répartition dans l’an-née. Si nous avons le même volume et malréparti, il y aura les mêmes conséquencessur les rendements», dit-il.

L’invité de l’émission exclue en outre, quele système d’agriculture adopté sur le terrainait un impact direct sur la baisse de la pro-duction de cette année. La preuve dit-il, «lemême système traditionnel de l’année der-nière qui a produit l’équivalent de 40 millionsde quintaux qui risque de produire 25% demoins cette année».

Néanmoins, il reconnaît que l’actuel sys-tème de production est moins efficace etmoins performant. «L’Algérie qui reste unpays où les rendements moyens sur les cinqdernières années sont autour de 16 quintauxà l’hectare, figure parmi les taux de rende-ment les plus faibles de toute la région médi-terranéenne», fait-il remarquer.

Pour l’augmentation des superficies irriguées

Rappelant le défi que notre pays s’est misà relever pour atteindre entre 60 à 70 quintauxà l’hectare, le Pr Ali Daoudi estime que mêmesi cette performance ne peut être réalisée quedans les terres irriguées, les rendementsmoyens dans les superficies irriguées actuel-lement n’atteignent pourtant pas ce seuil.

Selon lui, sécuriser l’approvisionnementdu marché en céréales est tributaire de l’aug-mentation des superficies irriguées. «Certes,la stratégie est aujourd’hui d’aller vers l’irriga-tion d’appoint, son extension et son dévelop-pement, mais cela ne suffit pas. Il faut êtreplus ambitieux et envisager d’avoir chaqueannée au moins 200 000 d’hectares embla-vés en irrigué de céréales avec des niveauxde rendement élevés qui oscillent entre 50,60 et 65 quintaux à l’hectare en moyenne,

pour pouvoir stabiliser quelque 20 millions dequintaux de garanties. Le reste serait apportépar les autres parties du territoire national quiproduisent les céréales en régime pluvial»,préconise-t-il. Il insiste également sur la miseen place d’outils nécessaires. «Nous ne pou-vons pas concevoir des politiques efficaceset efficientes qui atteignent les objectifs sinous n’avons pas les outils», dit-il. Parmi cesoutils, il évoque la collecte d’informations suf-fisantes sur les potentialités des terres et lesconditions climatiques par région et parmicro-région afin de doter chaque zone d’unsystème de production adapté.«Malheureusement, nous ne faisons pas suf-fisamment d’investissements pour produireces données nécessaires pour la mise enplace de politiques territorialisées et adap-tées», déplore-t-il.

Ry. N.

Phot

os :

DR

CÉRÉALICULTURE

Une année «très difficile»

Le Soird’Algérie Régions Jeudi 5 août 2021 - PAGE7

Des images désolantesrelayées sur les réseauxsociaux font état d’une soi-rée artistique organiséedans cet établissement hôte-lier relevant du ministère duTourisme devant un publicne respectant aucun gestebarrière, ne portant pas debavette et ne respectant pasla distanciation sociale.

Des images qui n’ont pasmanqué de choquer la popu-

lation locale sous la paniquedu nombre quotidiennementcroissant de malades souf-frant de troubles respira-toires.

Il convient de signalerque lors d’une réunion de lacellule de crise Covid-19consacrée à l’examen de lasituation sanitaire tenue hier,le responsable du serviceprévention à la Direction dela santé a annoncé que plus

de 700 cas de Covid-19 sontrecensés à travers la wilayade Béjaïa qui déplore, mal-heureusement, 85 décès encinq jours uniquementdurant la période allant du

29 juillet au 2 août, indiquedans son communiqué lacellule de communication dela Wilaya sur sa pageFacebook.

A. K.

BÉJAÏA

Des soirées en pleine période de confinementdans un complexe hôtelier de l’État à Tichy

Alors que le maudit variant Delta continue àfaire des ravages à travers la wilaya de Béjaïa,avec un très inquiétant nombre de contamina-tions et des structures sanitaires débordées parle nombre de patients hospitalisés, un complexehôtelier étatique se trouvant à Tichy continue àorganiser des soirées en pleine période de confi-nement.

Phot

o : D

R

JIJEL

Des estivants insouciants face au Covid

« Il y a de nombreuses familles quilouent toujours des logements dans notrequartier malgré la fermeture des plages.Elles viennent de partout, de Batna, Setif,Oum-el-Bouaghi, Tébessa, et notammentde certaines wilayas du sud du pays», nousa confié Badreddine habitant le quartierLaâkabi. « Elles profitent du relâchementdes agents de l’ordre aux environs de 17 hpour aller se baigner à la plage Chelalawalongeant l’Institut national de formation pro-fessionnelle. C’est un sérieux risque decontamination. Pour eux, le plus importantest de passer des jours en bord de mer etfuir la fournaise du Sud », a-t-il ajouté.

«Je croise de nouvelles têtes de passa-gers notamment des femmes visiblementde Ouargla et de Biskra à bord du bus des-servant la ligne Herratane au centre-villede Jijel », nous affirme Ali, un jeune rece-veur habitant le quartier mitoyen à la mos-quée Omar-Ibn-Khettab.

« Il y a même des passagers qui cher-chent auprès du chauffeur du bus des loca-tions d’été pour leurs poches », a soulignénotre jeune interlocuteur qui nous a indiquéque les quartiers Mezghiten-Heddada,Laârièche et Ekete et le 3e Kilomètre pullu-lent d’estivants dont la contamination auCovid-19 constitue le dernier souci face à la

chaleur suffocante qui sévit dans certainesrégions du pays. Certains courtiers estimentque la location chez l’habitant a pris de plusen plus d’ampleur en dépit des interdictions.Ils affirment que cette tendance touche

même les régions rurales et montagneusesqui offrent des prix abordables surtout avecla démocratisation de la voiture.

Ces familles préfèrent les plages nonsurveillées à une heure tardive de l’après-midi pour être loin des regards des agentsde l’ordre fortement sollicités avec le dispo-sitif mis en place par les services concernésdurant cette période particulière.

Du côté des hôpitaux, les clignotantssont au rouge car les trois établissementshospitaliers de la wilaya totalisant 800 litssont saturés. « On était contraints hier de

faire de la gymnastique pour dénicher un litafin d’hospitaliser un vieux de 80 ans dontl’état critique nécessite une transfusion san-guine à hôpital Saïd-Mejdoub de Taher »,nous a confié l’un de ses proches.

Face à des hôpitaux qui sont devenusdes mouroirs, le flux d’estivants se poursuittoujours. Ainsi, d’aucuns interpellent le chefde l’Exécutif pour la prise de mesuresurgentes afin de sauver des vies humaines,dont la fermeture pure et simple de lawilaya…

Bouhali Mohammed Cherif

SÉTIF

Les sapeurs-pompiers, un rempart contre les feux de forêtAvec une trentaine de départs de feux de

forêt maîtrisés sur le mois de juillet unique-ment, les pompiers de Sétif ne comptent plusleurs efforts.

Quatre autres incendies de forêts se sont déclarés enune seule journée, celle de mardi 3 août 2021, à traversplusieurs régions de la wilaya de Sétif, notamment dans leslocalités de Harbil, Aïn-Arnat, Aï-Tizi et Ouled Adouane,selon les dernières statistiques fournies par la Protectioncivile.

Selon le capitaine Ahmed Lamamra, responsable de lacellule de communication à la direction de la Protectioncivile de la wilaya de Sétif, le premier feu s’est déclaré à

Harbil, dans la localité de Kassemtina et a ravagé plu-sieurs hectares de forêts et d’arbres fruitiers. L’incendie quiest toujours en cours menace de se propager aux hameauxavoisinants malgré l’intervention de 110 sapeurs-pompiersissus des unités de Guenzet, Bougaâ et Beni-Ourtilaneainsi que ceux des colonnes mobiles de lutte contre lesfeux de forêt des wilayas de Sétif et de Bordj Bou-Arreridj.Les combattants du feu ont à leur disposition une vingtainede camions de lutte contre les incendies, deux bus pour letransport des sapeurs-pompiers et deux ambulances.

Le second incendie qui s’est déclaré, quant à lui, dansune forêt de pins d’Alep dans la région de Aïn-Arnat anécessité l’intervention des éléments de la Protection civiledes unités de Aïn-Arnat et Amoucha ainsi que le personnel

de la conservation des forêts et de plusieurs citoyensvolontaires. Le feu qui a été maîtrisé a ravagé plus de 8hectares de pins d’Alep.

Le troisième feu de la journée qui a touché la localité deTizi-Ntaga de la commune d’Aït-Tizi a ravagé plus de 10hectares de pins d’Alep et de broussailles ainsi que 10autres hectares d’arbres fruitiers. L’incendie a été totale-ment circonscrit par les éléments de l’unité de Bouandas,de la Conservation des forêts et quelques volontaires.

Enfin, le dernier feu qui a été enregistré dans la localitéde Ouled Adouane et avait détruit 5 hectares de brous-sailles a été pris en charge par les sapeurs-pompiers del’unité d’Aïn-Kébira.

Imed Sellami

Les feux de forêts, enregis-trés entre le 31 juillet dernier etle 3 août courant, ont notam-ment ravagé près de 75 had'eucalyptus, maquis et acaciaau niveau du lieudit 'El derdirahedjar Ouarda', relevant de lacommune de Cheffia, a précisé

le chargé de communication decette direction, le lieutenant SeifEddine Madaci.

Durant la journée de mardi,les incendies de forêt ont égale-ment détruit 1,5 ha d'eucalyptuset d'acacia au niveau des forêtsde Khengua, dépendant de la

commune de Boutheldja, en susde 5 autres ha d'eucalyptus etde broussailles à Bir Nekhladans la commune de AinKerma, a-t-il souligné.

Les flammes ont, en outre,détruit 6 ha de forêts au lieuditDjebel El Ofi, relevant de lacommune de Zitouna en plus de5 autres hectares d'oliviers sau-vages à Meradia El Khassa, aajouté le même responsable.

Les éléments de laProtection civile se sont, parailleurs, déployés au niveau des

forêts de Mexna où les effortsse poursuivent pour circonscrireles incendies, a souligné lamême source.

Dans ce contexte, le lieute-nant Seif Eddine Madaci a misen relief l'importance de la vigi-lance en cette période canicu-laire marquée par des tempéra-tures dépassant 42°C,rappelant les recommandationsrelatives à la préservation desrichesses forestières.

APS

EL TARF

Plus de 92 ha d'eucalyptus, maquis et olivierssauvages détruits par les flammes

Au total, 92,5 ha d'eucalyptus, maquis et olivierssauvages ont été détruits dans cinq incendies qui sesont déclarés, durant les quatre derniers jours, auniveau des forêts de quatre communes de la wilayad'El Tarf, a-t-on appris, mercredi, auprès de la direc-tion locale de la Protection civile.

En dépit de la fermeture des plages et les interdictions imposées parles pouvoirs publics dans le cadre du respect du protocole sanitaire envue de combattre la chaîne de contamination du coronavirus force est deconstater que le flux d’estivants avec ses risques encourus dans la pro-pagation de cette pandémie se poursuit toujours sur la wilaya de Jijel.Les trois hôpitaux reçoivent quotidiennement une moyenne de plus

de 170 patients atteints du covid-19.

COVID-19L'APW de Béjaïa

débloque 14 milliardsde centimes

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19,l'APW de Béjaïa vient de débloquer une envelop-pe financière d’un montant de 14 milliards de cen-times destinés à l’achat de matériel médical auprofit des hôpitaux de la wilaya. Dans son commu-niqué, l’APW de Béjaïa indique que 5,1 milliardsde centimes sont consacrés à l’achat de généra-teurs d’oxygène et 7,3 milliards pour l’acquisitiond’extracteurs d’oxygène.

Un mil l iard de centimes pour l ’achat decamions frigorifiques destinés pour la campagnede vaccination et 600 millions de centimes pourl’achat d’armoires frigorifiques aux structures sani-taires, précise-t-on dans le même communiqué.

A. K.

NAÂMA

Le citron au prix «amer» !

Cet agrume aux vertus de santé,très demandé et très prisé dans lesfoyers, notamment, durant les grippessaisonnières, est composé en molé-cules anti-oxydantes qui représententun véritable atout pour la santé, àcondition, notent les nutritionnistes,qu’il soit intégré dans le cadre d’unealimentation variée et équilibrée ; carconsommer du citron en trop grandesquantités peut se répercuter sur lasanté et peut provoquer en consé-quence, des brûlures d'estomac, ainsique des symptômes de reflux gastro-oesophagiens : nausées, douleursabdominales, alors que les personnessouffrant d'ulcère de l'estomac doi-vent éviter d'en absorber.

L'origine géographique du citronse situerait à proximité de la Chine etde l'Inde, sans doute au Kashmir, il ya environ 3 000 ans. Il est produit enAsie depuis très longtemps, les pre-

mières traces de culture, en Chine,datent de 2 500 ans. Le citron, ce fruitde citronnier (Citrus limon), existe

sous deux formes : le citron doux, fruitdécoratif de cultivars à jus peu ou pasacide néanmoins classé « citrus limon» (classification de Tanaka) ; et lecitron acide, le plus commun de nosjours, dont le jus a un Ph d’environ2,5.

Ce fruit, mûr, a une écorce qui vadu vert tendre au jaune éclatant

sousl'action du froid. La maturité esten fin d'automne et début d'hiver dansl’hémisphère nord.

Sa chair est juteuse, le citronacide est riche en vitamine C, ce quilui vaut — avec sa conservation facile— d'avoir été diffusé sur toute la pla-nète par les navigateurs qui l'utilisentpour prévenir le scorbut.

De l'écorce, on extrait une huileessentielle qui contient entre autressubstances du limonène et du citral.

En somme, ce prix inimaginable arendu le citron très « amer », cepen-dant, les directions du commerce auniveau des wilayas ne semblent pasbouger d’un iota.

B. Henine

Le prix du kilogramme de citron frôle les 800 et 900 DAet a atteint les 1 000 DA/kg, chez certains marchands etrevendeurs des fruits et légumes, non seulement auniveau des marchés locaux de la wilaya, mais partout, ceprix est relevé dans plusieurs villes du pays.

Le Soird’Algérie Régions Jeudi 5 août 2021 - PAGE8

Selon une pétition dont une copieest en notre possession, ces habitantsattirent l'attention du premier respon-sable du secteur de la santé, et du wali

de Tlemcen sur une situation qui «pénalise les familles et malades desquartiers populeux de Sidi-Saïd etFeddane-Sebaâ qui sont contraints de

se déplacer de jour comme de nuit versd’autres structures sanitaires plus éloi-gnées de leurs domiciles afin d’effec-tuer des consultations ou des soinsmédicaux » et qui « complique la viedes malades chroniques et des per-sonnes âgées ».

Dans leur lettre, les habitants quis’opposent plus frontalement à l’affecta-tion de ces locaux à l’administration dela santé demandent l’ouverture d’uneenquête.

« Il est inconcevable que les nom-breuses famil les de Sidi-Saïd etFeddane-Sebaâ soient privées de leurpolyclinique décidée par l’ex-wali. Il est

insupportable que deux grands quar-tiers soient dépourvus de cette structu-re pouvant offrir des soins et pour lebien de la santé publique en cettepériode sensible. Nous exigeons l’ou-verture d’une enquête pour situer lesresponsabilités de chacun sur cettesituation irréfléchie et pour relancerl’installation de la polyclinique particu-lièrement dans ces circonstances impo-sées par l'épidémie de Covid-19. Nousvoulons être soignés, entendus et res-pectés », ajoutent les habitants.

I l y a l ieu de rappeler dans cecadre, que le wali de Tlemcen avaitinstruit, lors de sa visite de travail et

d’inspection dans ce quartier en janvier2017, les responsables concernés dereconvertir l’espace commercial (délais-sé) érigé aux jeunes dans le cadre duprogramme de l’ex-président de laRépublique, en polyclinique de proximi-té et de la doter de différents servicesd’urgences médico-chirurgicales, radio-logie, laboratoires, de salles de soinsmédicaux dentaires ainsi que les activi-tés sanitaires préventives, et ce, suite àla demande pressante des habitants deces quartiers qui ne disposaient qued’un centre de santé exigu situé à SidiEl Halloui Djedid.

Fadela Ch.

TLEMCEN

Les habitants de Sidi-Saïd et Feddane-Sebaâveulent leur polyclinique

Au moment où le secteur de la santé a besoin de toutesses structures et compétences, dans la lutte contre lapandémie de Covid-19 qui sévit dans notre pays depuispresque deux ans, les habitants du faubourg populaire deSidi-Saïd et de Feddane-Sebaâ dans la banlieue nord de laville de Tlemcen, attendent avec impatience leur polycli-nique de proximité reconvertie contre toute attente enbureaux de la Direction de la santé de Tlemcen ces der-nières années.

MOSTAGANEM

Mise en fourrière de 275 véhicules et 21 motospour infraction au confinement

Alors que le confinement partiel pour ralentirl’épidémie de Covid-19 a été décrété le 27 juilletdernier dans la wilaya de Mostaganem, de nom-breux citoyens n’ont pas respecté les mesures deprévention.

L’état d’urgence sanitaire a incité les forcesde l’ordre de faire respecter le confinement.

Ainsi, durant la période du 26 juillet au 3 août2021, 581 procès- verbaux ont été dressés àl’encontre des commerçants, de leurs clients et

de citoyens sur les espaces publics pour non-portdu masque ou non-respect du couvre-feu, outrela fermeture administrative de 3 commerces et leplacement de 275 véhicules et 21 motos en four-rière.

Les cadres de la cellule de communicationpoursuivent leurs contributions aux efforts de pro-tection de la santé publique visant à enrayer lapropagation de la pandémie à travers des cam-pagnes de sensibilisation. Ainsi, le chargé decommunication de la Sûreté de wilaya, le com-

missaire Belkacem Bachir a, dans un entretien,indiqué que les services de police ont sérieuse-ment étudié la répartition de leurs éléments surl’ensemble du territoire de la wilaya pour sensibili-ser les citoyens au port du masque protecteur etde les inciter à respecter les mesures préventivescontre la propagation du coronavirus.

L’initiative se poursuivra à travers une cam-pagne journalière pour maintenir le niveau desensibilisation du citoyen.

A. Bensadok

SIDI-BEL-ABBÈS

Des trafiquants de drogue neutralisés à Sfisef

En effet, c’est suite à des informations évo-quant un individu qui écoulerait de la drogue à par-tir de son domicile, que la police a lancé des inves-tigations qui ont mené jusqu’au domicile de cedernier qui a été «épinglé» en flagrant délit de tra-fic de drogue. Selon le communiqué de la cellulede communication, les policiers à l’issue de l’inter-rogatoire du mis en cause, a arrêté 2 autres jeunesassis en bas d’un immeuble en possession demorceaux de kif traité et de sommes d’argent.

Poussant plus loin son enquête, la police estintervenue au niveau de la localité de Moulay-

Slissen où un complice leur a été signalé mais sonarrestation a été des plus houleuses, rebellion, ten-tative d’agression sur les éléments de la police,menace d’explosion de bouteille de gaz butane,

utilisation d’un chien féroce. Mais, celui-ci a fini parêtre neutralisé. La perquisition de son domicile amis en évidence la présence de 959 g de kif, desbouteilles de boisson alcoolisée, des armesblanches, des cocktails Molotov. Les noms desautres complices ont été dévoilés à la police. Autotal, elle a fini par arrêter 8 membres de cettebande qui ont été présentés devant le procureur de

la République de Sfisef sous les chefs d’accusa-tions : création de climat d’insécurité, création debar sans autorisation, vente de spiritueux sansautorisation, tentative d’agression sur les servicesde sécurité, possession d’armes blanches prohi-bées, possession de chien féroce, de cocktailMolotov, possession et écoulement de drogue.

A. M.

M. Medbeb a, par la suite, visitéla station d’oxygène, composée de

deux citernes géantes de 7 000 et5 000 litres, soit 12 000 litres en plus

d’une cinquantaine de bouteillespleines d’oxygène.

Le chef de l’exécutif s’est ditsatisfait de la disponibilité de l’oxygè-ne au niveau de cet hôpital, de laprise en charge des patients et de lasalubrité des salles, notamment, lespavillons des mis en quarantaineatteints du Covid-19, tout en félicitantle corps médical et paramédical pour

leur bienveillance et leur abnégationpour la santé du malade.

Notons, enfin, que plus d’unequarantaine de victimes atteintes dela pandémie sont hospitalisées auniveau de cet établissement ; cepen-dant, la généralisation de la vaccina-tion va bon train au niveau de lacapitale des monts des Ksour.

B. Henine

AÏN-SÉFRA

Le premier responsable de la wilayaau chevet des victimes du Covid-19

Le premier responsable de la wilaya, M. Idir Medbeb, arendu visite à l’EPH des 240 lits de Aïn-Séfra, où, il a valori-sé la situation médicale au niveau des pavillons et desUMC, de cette infrastructure hospitalière. II s’est égalementenquis de la prise en charge des patients, notamment, leshospitalisés victimes du Covid-19.

Au total, 275 véhicules et 21 motos ont été placés à la fourrière munici-pale depuis le début du confinement instauré le 26 juillet dernier pour cir-culation durant les horaires de confinement, dont l’interdiction est fixéede 20 heures à 6 heures du matin, indique le chargé de la cellule de com-munication de la Sûreté de wilaya.

Le bureau des entrées du CHU saccagé par les proches de personnes décédéesDes proches de personnes décédées du coronavirus au niveau du

CHU Hassani-Abdelkader de Sidi-Bel-Abbès s’en sont pris mardi aubureau des entrées dont ils ont saccagé portes et fenêtres en plus deséquipements (micro-ordinateurs, etc.). Ces personnes que nul ne pouvaitraisonner ont déversé leur douleur sur ce service. 

Fort heureusement, aucune personne n’a été blessée parmi les agentsde l’administration présents sur les lieux hormis, des dégâts matérielsconséquents et cela grâce à l’intervention des services de sécurité qui ontpu maîtriser la situation et évacuer le bureau des admissions.

A. M.

Une dangereuse bande de trafiquants de drogue et de spiritueux com-posée de 8 membres a été neutralisée dans la journée de mardi par laSûreté urbaine de Sfisef.

Le Soird’Algérie Monde Jeudi 5 août 2021 - PAGE9

TUNISIE

Limogeages en série et attented’un nouveau gouvernement

I l court, il court RamtaneLamamra. Médiateur,Monsieur bons offices, est-il

le Mahdi attendu, là où le feubrûle, là où les diplomates les plusrompus ont laissé des plumes ?Pratique-t-il un sport qui lui donnedu souffle et de l’endurance ?Une épreuve de sauts d’obstaclestortueux qui jonchent le cheminminé. Ah, quelle santé (malgré unléger embonpoint) dont il doit seprévaloir pour s’attaquer à unmarathon à travers les quatrecoins d’un continent malade deconflits larvés, l’Afrique. Nihautain ni exubérant, plutôtréservé sinon discret, notrediplomate «number one» peutd’abord s’appuyer sur l’héritage-béton, laissé par sesprédécesseurs, fait de grandesréussites. Il en est ainsi de l’accord de Taefnégocié par Lakhdar Brahimi, quia mis fin à quinze ans de guerrecivile dans un Liban exsangue. LaCorne de l’Afrique aura profité del’implication de la diplomatiealgérienne, notamment avec lesaccords de paix entre l’Éthiopie etl’Érythrée. Toujours d’actualité,l’Accord d’Alger de 2015 instaureles fondements d’une paix durableau Mali. Ces hommes de paixs’appellent Mohamed SeddikBenyahia avec son rôle de la prised’otages américains en Iran dansle contexte de la révolutionislamique de l’ayatollah Khomeini,et dans la guerre Irak-Iran, quivaudra à l’avion qui le transportaitd’être abattu en plein ciel par unmissile irakien. Lakhdar Brahimi s’est vu confier,par l’ONU, des missions aussipérilleuses les unes que les autresdont la dernière en Syrie. C’estdonc compte tenu de tous cesprécédents qu’il a été dépêchédans la Corne de l’Afrique. Aunom de l’Algérie. Une fois de plus,la crise, à désamorcer urgemment,met aux prises trois pays et nondes moindres à propos d’unbarrage, susceptible, à terme,d’après le tandem égypto-soudanais, d’assoiffer leurspopulations et de porter un coupmortel à leur survie économique etsociale. Plusieurs intervenants ontjoué les médiateurs, y compris lapuissante Amérique. En vain. Leblocage est total dans lespourparlers. L’Éthiopie campemordicus sur ses positions,arguant, de son côté, que sonGrand barrage de la Renaissancesur le Nil bleu lui est tout aussivital. Et comme pour prouverqu’elle ne reculera pas, Addis-Abeba a mis son plan à exécution,le remplissage décrié vient d’êtremené à terme. En Égypte et auSoudan, c’est la panique. Sanspossibilité de recours ? RamtaneLamamra parviendra-t-il à éviterque le feu qui couve ne deviennehors contrôle ? La diplomatiealgérienne, longtemps en jachère,il sait la lourde responsabilité quilui incombe de lui faire redorer sonblason. Dans les milieux prochesdes AE, l’on ne tarit pas d’élogessur son professionnalisme. Maisc’est à la qualité de son travail quel’on reconnaît un bon maçon.

Brahim Taouchichet

Marathon Man

«Dès le premier jour, noussommes convaincus que nousdevons attaquer ce virus (Covid-19)à l'échelle mondiale. Et à ce jour, lesEtats-Unis ont expédié plus de 110millions de doses de vaccins dansplus de 60 pays et bien d'autres», adéclaré Biden, montrant la carte despays de l 'Afrique du Nord où leSahara Occidental apparaît distinctet séparé du Maroc, loin de la cartedonnée par l'ancien ambassadeuraméricain à Rabat. Commentant le geste de Biden,

le journaliste marocain, l'opposant AliLmrabet, s'interroge dans un tweet :«Est-ce une erreur ou un message»,

d'autant plus que, a-t-il dit, «le comp-te officiel du Président des États-Unisne fait rien au hasard» et «ces gens-là réfléchissent mille fois avant depublier quelque chose».

Pour rappel, Trump avait recon-nu, le 10 décembre dernier, la pré-tendue «souveraineté» du Maroc surle Sahara Occidental en échanged'une normalisation des relationsentre Rabat et l 'entité sioniste.Depuis cette décision, de nombreuxappels à travers le monde, et mêmeaux États-Unis, ont été lancés, et sepoursuivent jusqu'à ce jour, deman-dant à Joe Biden d'annuler la déci-sion de Trump qui est en contradic-

tion avec la Constitution américaineet le principe du droit à l'autodétermi-nation, reconnu par les Nations-Unies. L'ONU ne cesse de réaffirmersa position inchangée vis-à-vis de laquestion sahraouie, et considère leSahara Occidental occupé commeun territoire non-autonome.

Des organisations et des person-nalités politiques américaines ontlancé plusieurs appels à la nouvelleAdministration Biden, l' invitant àannuler la proclamation de DonaldTrump. Vingt-sept membres du

Sénat américain, dont Patrick Leahyet James Inhoff, avaient, dans unelettre, exhorté Biden à annuler ladécision de Trump et à tenir l'enga-gement de Washington pour l'organi-sation d'un référendum d'autodéter-mination au Sahara Occidental.

Pour le moment, l'Administrationaméricaine ne s'est pas encore pro-noncée sur la reconnaissance parTrump de la prétendue «souveraine-té» du Maroc sur le SaharaOccidental.

R. I./APS

Ce mardi 3 août, il a procédé, pardécrets, au remplacement de quatrehauts cadres au ministère del'Intérieur et au limogeage du gou-verneur (wali) de Sfax, capitale duSud. Il est clair que ce remue-ména-ge est en lien direct avec la prise enmain, par le président de laRépublique, de tous les pouvoirs etsa détermination à mener une opéra-tion de nettoyage au niveau desrouages de l'État. Dans la mêmefoulée, il a mis fin à la mission del'ambassadeur à Washington enposte depuis décembre dernier.

Le communiqué de la présidencen'en donne aucune raison ni n'an-

nonce le nom de son remplaçant.Mais les observateurs estiment queKaïs Saïed aurait décelé chez cediplomate sa tendance à faire face àla campagne menée par le parti isla-miste dans le pays de l'Oncle Sampour soigner sa propre image et jus-tifier ses attaques contre le chef del'État, l 'accusant surtout d'avoirfomenté un complot contre les insti-tutions. Aujourd'hui, l'euphorie despremiers jours a cédé la place à l'in-quiétude. Quel plan est en train deconcocter Kaïs Saïed pour remettrele pays sur les rails ? se demande lecitoyen lambda.

Même état d’esprit chez de nom-breuses organisations dont, en parti-culier, la centrale syndicale, sa com-

mission administrative, s'est réuniemardi. Pour son secrétaire général,Noureddine Taboubi, il y a urgencede former un gouvernement et d'unefeuille de route annonciatrice demesures salvatrices. Le futur chef dugouvernement «doit être une grossepointure» pour redonner espoir auxTunisiens, a-t-il dit.

100 000 vaccinations/jour À ces problèmes institutionnels,

économiques et sociaux, se greffecelui de la pandémie de Covid-19.Malgré une légère amélioration, lapandémie reste inquiétante puis-qu'elle est favorisée par les multiplesmanifestations comme celle organi-sée le 25 juillet au soir suite à ladécision du chef de l'État de geler leParlement et de s'approprier tous lespouvoirs. Pour les spécialistes, lesconséquences de ces attroupementsseront visibles dans quelques jours.Dans ce contexte, Kaïs Saïed aordonné l'organisation, dimanche

prochain, d'une journée nationaleouverte de vaccination des per-sonnes âgées de plus de 40 ans.

Cette opération sera, sans doute,mieux organisée que la précédentequi a abouti à un échec. Pour laréussir, le ministère de la Santé, encollaboration étroite avec celui de laDéfense nationale, a mis au point unprogramme minutieux et prévu unelogistique qui, estime ce départe-ment, sera efficiente. Pour parer auxbousculades, il est prévu d'éviter lescentres de vaccination habituels etse diriger vers l'exploitation des éta-blissements scolaires dans toutesles régions du pays.

Ainsi, les autorités sanitaires esti-ment que d'ici octobre, la moitié dela population sera vaccinée. Ceci estpossible à condition de maintenir lerythme actuel qui, grâce au concoursde l'armée, a permis d’atteindrerécemment 100 mille opérations parjour contre 30 mille auparavant.

M. K.

Alors que la population s'impatiente de voir lePrésident Kaïs Saïed annoncer la nomination d'unPremier ministre et, partant, la constitution du nouveaugouvernement, le chef de l'État prend, quasiment tous lesjours, des décisions de limogeage de hauts responsables.

WASHINGTON

Joe Biden expose une carte où le SaharaOccidental apparaît distinct du Maroc

La crise diplomatique générée parle Maroc ontre des pays européenscomme l'Espagne et l'Allemagne n'estqu'un «chantage» visant à exercerdes pressions pour les amener à s'ali-gner sur la décision unilatérale deDonald Trump sur la prétendue sou-veraineté de Rabat sur le SaharaOccidental, a indiqué le ministre sah-raoui des Affaires étrangères,Mohamed Salem Ould Salek.Au cours du mois de mai dernier, 8 000

migrants avaient rejoint l'enclave espagnole deCeuta depuis le Maroc, à la faveur d'un relâche-ment des contrôles marocains. Le gouvernementespagnol avait accusé le Maroc d'«agression» etde «chantage» après l'arrivée de ces migrants àCeuta, dont un grand nombre d'enfants. «La déci-sion du Maroc de laisser passer ces immigrésclandestins pour exercer une pression politique àmême de valider son occupation du SaharaOccidental va à l'encontre des principes les plusfondamentaux du droit international», a soutenu leministre sahraoui des Affaires étrangères dans uneinterview accordée lundi à la chaîne sud-africaineSabc News. Le diplomate sahraoui a rappelé l'ar-rêt de la Cour internationale de justice selon lequel

le Sahara Occidental n'était pas marocain aumoment où il a été colonisé par l'Espagne, relevantque la décision de Trump sur le Sahara Occidental«est illégale et viole le droit international». «LeMaroc commet des violations flagrantes des droitshumains non seulement contre les civils sahraouis,mais aussi contre les Marocains», a-t-il ajouté. Parailleurs, Ould Salek a dénoncé «la complicité del'Espagne et de la France avec le Maroc en dépitde la réalité démontrée par un Etat qui n'exporteque le terrorisme et le trafic de drogue vers l'Unioneuropéenne», citant comme exemple «les attentatsde Madrid, Barcelone et Bruxelles».

Nouvel appel à la responsabilité des États-UnisLe chef de la diplomatie sahraouie a, en outre,

appelé les États-Unis à assumer leurs responsabi-lités pour le règlement du conflit au SaharaOccidental. «Nous pensons que les États-Unis, entant que membres permanents du Conseil desécurité de l'ONU, ont le devoir et la responsabilitéde faire tout ce qui est en leur pouvoir pour fairerespecter la légalité internationale, et doiventsavoir que le Maroc l'a violée depuis 1975 enoccupant une partie de notre pays», a-t-il dit dansce sens. Le diplomate sahraoui a exhorté lesÉtats-Unis à assumer leurs responsabilités, rappe-lant le rôle qu'ils jouent dans le conflit sahraoui, entant que rédacteur de toutes les résolutions du

Sahara Occidental à l'ONU. Il a affirmé que «l'inté-rêt de la communauté internationale est un leader-ship américain basé sur le respect des résolutionsde l'ONU et des relations internationales».

D'autre part, Ould Salek a répondu à unequestion sur l'état de santé du Président sahraoui,Brahim Ghali, après son hospital isation enEspagne à la suite d'une infection au Covid-19,précisant que le chef de l'État sahraoui «jouit d'unétat de santé optimal qui lui a permis de reprendreses activités».

Revenant, en outre, sur le rôle de l'Union afri-caine, le chef de la diplomatie sahraouie a invoquél'acte constitutif de l'organisation continentale, qui«interdit l'acquisition de territoires par la force etappelle au respect des frontières héritées» de lacolonisation, rappelant «la décision du Conseil depaix et de sécurité (CPS) de mars dernier de créerun mécanisme qui organiserait une visite dans lesdeux pays pour analyser la situation sur place, unedécision que le Maroc a refusée».Notons, par ailleurs, que le représentant du

Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi, aappelé à une intervention urgente du gouverne-ment espagnol pour exiger du Maroc l'arrêt immé-diat de ces violences au Sahara Occidental occu-pé et de garantir la protection de la populationsahraouie et le respect du droit internationalhumanitaire.

R. I./APS

De Tunis, Mohamed Kettou

SAHARA OCCIDENTAL

Ould Salek : «le Maroc fait chanterdes pays pour les amener à s'aligner

sur la décision de Trump»

Le Président américain Joe Biden s'est félicité, mardi soir, dela contribution des États-Unis dans la lutte contre la pandémiede Covid-19, dans un message publié sur son compte Twitteroù il a affiché une carte mondiale où le territoire du SaharaOccidental apparaît séparé de celui du royaume du Maroc.

Washington insiste sur un processuspolitique, conduit par l'ONU

Un porte-parole du département d'État américain a affirmé, lundi, queWashington soutenait un processus politique «crédible» au SaharaOccidental et qui sera conduit par les Nations-Unies en vue de concrétiserla stabilité dans la région.

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 5 août 2021 - PAGE 11

Ouvert aux détenteurs d’unbaccalauréat 2021 et 2020, leconcours d’accès à l’École desBeaux-Arts d’Alger Ahmed etRabah-Asla est fixé pour les 27 et28 septembre prochain. Sanscondition d’âge ni de filièred’études secondaires, il consisteraen trois examens : une épreuve dedessin (coefficient 4), un test écriten culture générale en français ou

en arabe (coefficient 2), ainsiqu’une présentation orale devantun jury (coefficient 3).

Ces examens seront répartissur les journées des 27 et 28 sep-tembre 2021 : de 9h à 15 pourl’épreuve de dessin et de 9h à 17hpour les tests écrit et oral.

L’ESBA annonce enfin que lesinscriptions au concours sontouvertes jusqu’au 15 septembre

sur le site de l’École où un formu-laire est soumis aux candidatsauquel ils doivent joindre leur rele-vé de notes du bac.

Pour rappel, l’École supérieuredes Beaux-Arts d’Alger a connuune longue période d’instabilité etde révolte estudiantine ces der-nières années, en raison notam-ment d’un programme caduc, demauvaise gestion et d’une prise encharge, tant pédagogique quelogistique, jugée défaillante desartistes de demain.

S. H.

COVID-19

Décès du chanteur Mhenna OuzaidHOSTILE AU PASS SANITAIRE

Le rappeur Akhenatonhospitalisé

Le fondateur du groupe de rap français IAM a été pris encharge à la Timone dimanche soir et placé en réanimation.

Akhenaton a été pris en charge par les urgences vitales del'hôpital de la Timone pour détresse respiratoire. Selon la pressefrançaise, le rappeur phare du groupe IAM, testé positif auCovid-19, a été hospitalisé et transféré en réanimationdimanche soir. Contactée par BFM Marseille Provence, safamille confirme que l'artiste a été hospitalisé mais se refuse àtout commentaire.

Selon nos informations, le rappeur est sorti de réanimationlundi.

Ces dernières semaines, le groupe de rap marseillais avaitété contraint à annuler plusieurs dates de concert. En cause,l'apparition d'un cas de Covid-19 au sein de ses membres.L'identité du membre en question n'a jamais été révélée. IAMdevait notamment se produire à Saint-Raphaël (Var) lundi puisà Luxey (Landes) mardi.

Le 17 juillet, Akhenaton avait publiquement affiché son oppo-sition au pass sanitaire : «Je le redis, avec le groupe IAM, noussommes contre le pass sanitaire et contre la vaccination obliga-toire, à l'usure ou non, dans le cas des soignants ou d'autresmétiers», avait-il indiqué dans une vidéo postée sur les réseauxsociaux.

R. C./Agences

Phot

os :

DR

Cinq mois après la sortie de sondernier album, le chanteur kabyleMhenna Ouzaid tire sa révérence,

emporté par le Covid-19 à l’âge de 63ans.

Sa mère venait de décéder la veilledes suites du coronavirus, MhennaOuzaid succombe à son tour mardi soirà l’âge de 63 ans. Chanteur populaireet figure de la variété kabyle desannées 1980-1990, sa présence se fai-sait ensuite de plus en plus rare. Sondernier album intitulé Lfen n thira,remonte à février dernier, signant ainsison come-back après une absence deplusieurs années.

Originaire de la région d’Azazga,Mhenna Ouzaid, de son vrai nom

Mhenna Zaidat, entame sa carrière aumilieu des années 1980, au milieud’une scène musicale kabyle foison-nante où il a tout de même réussi à se

faire une place grâce à un savantmélange entre chansons à texte etchansons légères.

Ses titres étaient notamment prisésdans les fêtes de mariage et ses galasne désemplissaient pas, essentielle-ment fréquentés par des jeunes.

Mhenna Ouzaid faisait donc partiede cette génération d’artistes quis’adressaient à de larges couches de lasociété, offrant un panel assez varié dethématiques et proposant une musiquedigeste et consensuelle. L’annonce deson décès faite par sa fille sur lesréseaux sociaux a suscité une multitu-de d’hommages de ses pairs et de sonpublic.

S. H.

Le ministère de la Culture a annoncé sur sa page offi-cielle l’ouverture d’un concours d’accès à l’École supé-rieure des Beaux-Arts d’Alger pour l’année 2021-2022.

ÉCOLE DES BEAUX-ARTS D’ALGER

Ouverture d’un concours d’admission

BOX OFFICE EN FRANCE

Palme d’or boudée par le public !Malgré un contexte sanitaire plus

que tendu et un état d’alerte maxi-male en prévision d’une possible

quatrième vague, les salles de cinémafrançaises attirent un public nombreux.

Au Top 10 du box-office français, onen est à des centaines de milliers despectateurs malgré la persistance del’épidémie du Covid-19, aggravé par l’exi-gence d’un pass sanitaire massivementrejeté.

En tête de classement, figure le pre-mier volet du film français Kaamelotadapté de la célèbre série éponyme.Depuis sa sortie le 21 juillet dernier, lelong-métrage a totalisé plus d’un milliond’entrées au bout d’une semaine de pro-jections.

Réalisé par Alexandre Astier qui yjoue également le rôle principal aux côtésd’Anne Girouard et de Franck Pitiot, lefilm est une comédie mêlant Histoire etaventure, dont le succès est du en gran-

de partie à la popularité de la série origi-nale diffusée en six saisons entre 2004 et2009 sur M6.

Kaamelot est talonné par le neuvièmevolet du blockbuster américain Fast andFurious réalisé par Justin Lin, qui enre-gistre néanmoins des entrées en baissedurant cette deuxième semaine de distri-bution (250 000) mais cumulant depuis sasortie le 14 juillet 1 550 000 entrées.

Parmi les films figurant au Top 10,citons notamment Titane de JuliaDucournau qui arrive curieusement à la8e place malgré sa consécration par laPalme d’Or au dernier Festival deCannes. Salué par la critique pour sa réa-lisation singulière et radicale, ce long-métrage inclassable met en scène unetueuse en série (Agathe Rouselle) qui,après une longue disparition, rejoint sonpère (Vincent Lindon) en se faisant pas-ser pour son fils.

S. H.

PARIS

Les divas orientales à l’honneur

L 'Institut du monde arabe à Parisorganise une exposition sur lesdivas du monde arabe à l'instar

de Warda Al-Djazaïria, Oum Kalthoumet Fayrouz, selon le site électroniquede l'Institut.

Organisée sous le thème «Divas :de Oum Kalthoum à Dalida», cetteexposition, qui s'étalera jusqu'au 26septembre prochain,vise à mettre enlumière «la carrière artistique excep-tionnelle» de ces divas et «les change-ments profonds» qu'elles ont apportéssur les plans artistique, social et poli-

tique. Les organisateurs ont soulignéle rôle de ces divas en matière dedéfense des droits de la femme et leurparticipation dans les mouvements delibération de leurs pays, outre le rôleaxial dans les différents domainesartistiques dans lesquels elles ontopéré des changements radicaux.

Cette exposition retrace, à traversplusieurs séquences de films, fêtes,clips, photos rares, souvenirs etautres, la scène artistique fémininedes pays arabes durant «l'âge d'or dela chanson et du cinéma» dans la

région, à savoir durant la périodeallant des années 1920 aux années1970.

L'exposition évoque les célèbreschanteuses et actrices ayant brillédans le domaine artistique, «partantde l'Égypte au Liban et du Maghreb àla France», et qui sont devenues des«icônes et des symboles éternels»dans la région, à l'instar de Warda AlDjazaïria, l'Égyptienne OumKalthoum, Dalida, Hind Rostom et laSyrienne Asmahan.

APS

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 5 août 2021 - PAGE12 Jeudi 5 août 2021 - PAGE 13

LIGUE 1 (MISE À JOUR DE LA 27e JOURNÉE), JS KABYLIE-WA TLEMCEN, VENDREDI À 21H

Les Canaris à rude épreuve du calendrier

Mais sur les terrains, le PSG,revanchard, compte bien tuer toutsuspense. Une bonne nouvelleavant le coup d'envoi de cette 84e

édition du Championnat deFrance, qui doit désigner le suc-cesseur de Lille, sacré en mai à lasurprise générale: sauf événementde dernière minute, le match d'ou-verture entre Monaco et Nantes(20h) sera joué, devant du publicet les caméras de télévision.Celles-ci se font désirer depuisplusieurs mois pour le football fran-çais, embarqué dans une sérienoire qui a obscurci son horizon.Stades longtemps à huis clos,retrait du diffuseur Mediapro,emprunts à l'État, ventes dejoueurs en berne...

Les formations de l'élite ontpayé au prix fort la crise provoquéepar le Covid-19, au point que cer-tains menacent de déposer lebilan, si les difficultés persistentcette saison.

«Sans apport massif desactionnaires existants, il est peuprobable que la majorité des clubspuisse survivre à la saison 2021-2022», a prévenu Jean-MarcMickeler, le président du gendar-me financer du football français(DNCG), lors d'une audition à

l'Assemblée nationale. Aujourd'hui,le sort des droits TV, premièresource de revenus des clubs,continue de tarauder les diri-geants, en conflit avec Canal+ etson allié beIN Sports qui s'échar-pent en justice pour ne pas réglerles 332 M EUR annuels dus à laLigue (LFP) pour diffuser deuxmatchs par week-end.

Retour du publicCanal+ s'estime lésée depuis

l'attribution en juin du reste desrencontres (soit 8 par journée) àAmazon, pour seulement 250 MEUR par an. Le risque d'un nou-veau défaut de paiement, aprèscelui de Mediapro l'an passé, faitplaner un nuage noir sur cette ren-trée qui, dans les tribunes, est cen-sée être une fête.

Après plusieurs mois à huisclos, les stades peuvent rouvrir,avec l'obligation de présenter unpass sanitaire pour les specta-teurs. Le retour du public, «ça faitdu bien à tout le monde, savourel'entraîneur de Rennes BrunoGenesio. Ça aide à nous dépas-ser.»

Cette saison, le spectacle pro-met d'être autant sur le terrain quesur les bancs de touche. Treize

des 20 entraîneurs n'étaient pas àleur poste actuel il y a un an, dequoi nourrir le mystère autour duniveau de plusieurs équipesmajeures. Lyon (Peter Bosz) etMarseille (Jorge Sampaoli) démar-rent un nouveau cycle, tout commeMontpellier, avec Olivier Dall'Oglio.

À Bordeaux, repris cet été parl'homme d'affaires Gerard Lopez,les premiers pas de VladimirPetkovic, ancien sélectionneur dela Suisse, qui a éliminé les Bleusau dernier Euro, seront aussi trèssuivis. «J'ai toujours aimé les chal-lenges», a prévenu le technicien.La vague de changement a mêmetouché le tenant du titre Lille, qui a

engagé l'inattendu JocelynGourvennec pour succéder àChristophe Galtier, parti à Nice.

Paris archifavoriSur les pelouses néanmoins, il

n'y a pas de suspense autour dunom de l'archifavori: le PSG,revanchard après une saison miti-gée qui l'a vu perdre leChampionnat pour un point, à ladernière journée. Le club de lacapitale a encore renforcé cet étéson armada de stars, en recrutantle milieu Georginio Wijnaldum, lesdéfenseurs Achraf Hakimi etSergio Ramos ainsi que le gardienGianluigi Donnarumma.

Avec Neymar et KylianMbappé, s'il reste dans la capitale,Paris a tout pour remporter un 10e

titre national qui lui offrirait le droitd'ajouter une étoile tricolore au-dessus de son écusson, commeSaint-Etienne. Mais c'est celle dela Ligue des champions qui faitrêver les Parisiens, encore enpériode de rodage.

Le Trophée des championsperdu dimanche contre le Losc (1-0) leur a rappelé le chemin quireste à parcourir.

Monaco, qui mise sur la conti-nuité avec Niko Kovac auxmanettes, promet d'être à l'affût dumoindre faux pas parisien. L'ASMet les autres concurrents du PSGaimeraient prolonger l'incertitude— sportive — le plus longtempspossible.

La Ligue de football profession-nel (LFP), est dans l’obligationd’épurer son calendrier rapide-ment, selon les directives de laFédération algérienne de football(FAF) pour dégager les quatreéquipes algériennes devant partici-per aux compétitions interclubsafricaines dont la date butoir a étéfixée par la CAF au 10 août. Unenchaînement de rencontres qui sefait ressentir dans l’effectif desCanaris au point où l’entraîneurDenis Lavagne n’arrive plus à ali-gner le même Onze en deux ren-contres.

Après la défaite vendredi der-nier face au CR Belouizdad (2-1)au stade du 20-Août, la JSK a étébattue mardi soir au stade Omar-Hamadi (1-0) par l’USM Alger. Et àla faveur de ces victoires, leChabab conforte sa position de

leader avec 69 points tandis quel'USMA se maintien à la 4e place,soit à trois longueurs de la 2e placeque partage l’ES Sétif et la JSSaoura avec 62 points chacune.

De son côté, la JS Kabylieoccupe la 7e place avec 52 points,avec deux autres matchs en retard,en attendant de recevoir vendredile WA Tlemcen (21h) au stade du1er-Novembre. Et si l’équipe kabyleperd tout espoir d’aller chercherune place sur le podium, elle gardetoutefois une grande chance defaire partie des clubs algériens àengager en Coupe de la CAF puis-qu’elle dispute mardi 10 août lafinale de la Coupe de la Ligue faceau NC Magra au stade du 5-Juillet.Une bonne opportunité pour lesCanaris, mais pour Denis Lavagne,cela sera dur, très dur même, avecun effectif au bout de ses forces, et

ce, à cause de l’enchaînement desmatchs ces dernières semaines.«Face à l’USMA, nous avons livréun bon match malgré les absentset la fatigue. Je dirais que nousavons pris un but sur une erreurdéfensive. C'est la deuxième défai-te de suite, mais ce n'est jamaisfacile de jouer des rencontres à

l'extérieur notamment lorsqu'on n’apas assez de temps pour récupé-rer. Nous avons réalisé un par-cours honorable jusqu'à présent etnous allons tout faire pour rempor-ter la Coupe de la Ligue. Je ne vaispas aller jusqu'à dire que nousdevons gagner pour sauver la sai-son, mais nous souhaitons soule-

ver le trophée. Il faut le dire, nousn'avons pas l'effectif pour jouer surtrois fronts. Nous allons procéder àdes changements contre le WATpour préserver les titulaires pour lafinale de la Coupe de la Ligue quiaura lieu le 10 août. Nous souhai-tons avoir tous les joueurs à notredisposition pour remporter le tro-phée», a déclaré le coach desCanaris à l’issue de la défaitedevant l’USMA mardi soir.

C’est dire que le technicienfrançais va devoir ménager sestitulaires vendredi face au WATpour les préserver pour la finale dela Coupe de la Ligue, mardi. Uneoccasion pour les Zianides de ten-ter de repartir de Tizi avec un bonrésultat dans leur quête de main-tien ! Occupant la 15e place avec39 points, soit à deux longueurs duNAHD (37), premier reléguable, leWAT espère soigner son capitalpoint à l’occasion de son matchretard face à la JSK.

A. A.

ESPAGNELa Liga : le football trouvede l'argent frais auprès

du fonds CVC Une manne tombée du ciel ? La Liga, orga-

nisateur du Championnat d'Espagne, a scellémercredi un accord avec le fonds CVC pourvendre 10% de son capital contre 2,7 milliardsd'euros, un apport financier providentiel pourdes clubs ébranlés par la pandémie.

Et si cet investissement réglait d'un coupplusieurs feuilletons, de l'onéreuse prolonga-tion de contrat de Lionel Messi à Barcelone aupossible recrutement d'un nouveau «galac-tique» au Real Madrid, comme par exempleKylian Mbappé, en passant par les travaux duCamp Nou ou du Santiago-Bernabeu ? «LaLiga confirme un accord de principe avec CVCpour injecter 2,7 milliards d'euros dans la com-pétition et les clubs», a annoncé mercredidans un communiqué la société, qui regroupeles clubs de première et deuxième divisionsespagnoles. Cet accord, qui valorise La Liga àplus de 24 milliards d'euros, vise à «renforcerla croissance globale de La Liga et de sesclubs en poursuivant sa transformation en uneentreprise mondiale de divertissement numé-rique», a ajouté La Liga. Concrètement, unenouvelle société va être créée dans laquelleLa Liga va transférer toutes ses activités. CVCdétiendra «une participation minoritaire d'envi-ron 10%» de cette nouvelle entité.

Plus de 200 M EUR pour Real et Barça ?Cette somme ira «à 90% aux clubs», assu-

re La Liga, qui voit dans son rapprochementavec CVC une opportunité pour "développerun nouveau modèle économique" ne se limi-tant pas «au match et aux droits TV». Selon lequotidien sportif Marca, le FC Barcelone, quiest en grande difficulté financière, pourraitrecevoir 270 millions d'euros grâce à cetaccord qui doit encore être approuvé par lesclubs, et le Real Madrid 261 millions. Cetargent ferait le plus grand bien au Barça, lour-dement endetté et actuellement engagé dansun assainissement de ses comptes pour pou-voir sceller la prolongation de contrat de sasuperstar et capitaine Messi, dont le précédentbail s'est achevé en juin. Côté Real, le budgetdu club a été grevé par l'ambitieux projet derénovation du stade Santiago-Bernabeu, dontla livraison est prévue pour 2022. CVC CapitalPartners est l'un des plus grands fonds d'in-vestissement au monde, gérant près de 115milliards de dollars d'actifs (environ 97 mdsEUR). Très présent dans le sport, il a notam-ment signé en mars un accord avec le Tournoides six nations de rugby, dans lequel il inves-tira plus de 400 millions d'euros sur cinq ans.Dans le rugby, ce fonds est déjà actionnaire duPro 14 et du Championnat d'Angleterre.

L'Italie et la France planchent aussiEn Italie, une opération similaire, avec

encore CVC parmi les acteurs, est sur les railsmais se heurte pour l'instant à l'opposition decertains clubs de Serie A. Le principe d'unepossible association de la Ligue italienne avecles fonds d'investissement privés CVC, Adventet FSI dans la gestion des droits TV en échan-ge de 1,7 milliard d'euros d'argent frais, a étéapprouvé à l'unanimité en novembre. Mais,selon plusieurs médias, plusieurs clubs n'ysont plus favorables, dont la Juventus etNaples, et les négociations sont au point mort.En France, la Ligue professionnelle (LFP) ainscrit fin 2020 dans ses statuts la possibilitéde créer une filiale commerciale qui permet-trait de dégager de nouvelles sources de reve-nus, mais celle-ci n'a pas encore vu le jour.Cette recherche d'argent frais par deux desplus grands Championnats européens inter-vient alors que les clubs ont perdu énormé-ment en raison de la pandémie de Covid-19,qui les a obligés à fermer leurs stades. Selonun rapport publié en mai par l'UEFA, la crisesanitaire devrait coûter plus de 8 milliardsd'euros aux clubs européens de football surdeux saisons, un brutal coup d'arrêt aprèsvingt ans de croissance ininterrompue. Dansce contexte, douze grands clubs européens,dont le Real Madrid, l'Atlético de Madrid et leFC Barcelone en Espagne, avaient provoquéun séisme sur la planète foot en annonçant enavril leur projet de Superligue, une ligue quasifermée, afin d'engranger des revenus biensupérieurs. À l'exception de la Juventus deTurin, du Real Madrid et du FC Barcelone, quiassurent rester engagés dans ce projet, la plu-part de ces clubs se sont ravisés deux joursplus tard, face au tollé international et à la fron-de des supporters.

PROGRAMMEVendredi 6 août, heure algérienne

Monaco-Nantes (20h)Samedi 7 août

Lyon-Brest (16h) Troyes-Paris SG (20h)

Dimanche 8 aoûtRennes-Lens (12h) Bordeaux-Clermont (14h) Nice-Reims (14h)Saint-Etienne-Lorient (14h)Strasbourg-Angers (14h) Metz-Lille (16h) Montpellier-Marseille (19h45)

Höwedes intègre le staffde la Mannschaft

Le champion du monde 2014 BenediktHöwedes va intégrer le staff de la sélection alle-mande au moins jusqu'au Mondial-2022 au Qatar,a annoncé mercredi la Fédération allemande.L'ancien défenseur de 33 ans, sélectionné 44 foiset retraité depuis 2020, aura pour mission de fairele lien entre les joueurs et le nouveau sélectionneurHansi Flick. Le contrat de l'ancien joueur deSchalke (2007-2017), de la Juventus (2017-2018)et du Lokomotiv Moscou (2018-2020) court jusqu'ànovembre 2022, mois qui coïncidera avec le débutla Coupe du monde au Qatar. Höwedes commen-cera ses tâches d'encadrement dès septembre lorsdes trois matchs de qualification de la Mannschaftpour le Mondial-2022, qui affrontera le modesteLiechtenstein puis l'Arménie et l'Islande. LesAllemands sont actuellement troisièmes de leurgroupe de qualification, derrière les leaders armé-niens et la Macédoine du Nord, contre laquelle ilsont subi une défaite surprise à domicile en mars(1-2). Après 15 ans à la tête de la sélection alle-mande, Joachim Löw a laissé sa place à l'ancienentraîneur du Bayern Münich, Hansi Flick. LaMannschaft, en plein renouveau après le désastredu Mondial-2018 russe où elle n'était même passortie des poules, a montré un nouveau visage lorsde l'Euro-2020 mais s'est inclinée 2-0 en 8e àWembley contre l'Angleterre, future finaliste.

FOOTBALL

FRANCE, 1re JOURNÉE

Nouvelle saison d'incertitudes,le PSG incontournable favori

CR BELOUIZDAD

Amir Sayoud file en Arabie Saoudite

RADIA FERTOUL, SÉLECTIONNEUSE DE L’ÉQUIPE NATIONALE DAMES :

«Nous espérons disputer un tournoide l'Unaf en septembre»

La sélectionneuse del'équipe nationale defootball (dames) RadiaFertoul, a exprimé sonsouhait de prendre part àun tournoi de l'Unionnord-africaine de football(Unaf) en septembre,pour préparer les élimi-natoires de la Couped'Afrique des nationsCAN-2022, dont le coupd'envoi est prévu enoctobre prochain.

«L'objectif principal est dese qualifier à la CAN-2022.Nous espérons bénéficier d'untournoi Unaf en septembre, ledirecteur technique national(DTN) Ameur Chafik travaillesur ce projet. Il nous permettrade peaufiner notre préparationavant les éliminatoires de laCAN», a indiqué la sélection-neuse nationale, dans unedéclaration publiée mardi soirsur le site officiel de laFédération algérienne (FAF).

L'équipe nationale a clôturémardi un cinquième stage pré-

paratif, effectué au Centretechnique national (CTN) deSidi Moussa (Alger), en pré-sence de 26 joueuses, dontdeux évoluant en France. Ceregroupement a été ponctuépar un match amical contre lesU17 du CMZ Sidi Moussa (0-0). «Je suis satisfaite dans lamesure où ce stage m'a per-mis d'observer d'autresjoueuses, de leur offrir untemps de jeu et du rythme

après les deux matchs ami-caux disputés face aux U20 deMédéa et les U18 de SidiMoussa. Le stage s’est dérou-lé en dehors des dates Fifa, cequi ne nous a pas permisd’avoir l’ensemble de nosjoueuses avec nous. Pour moi,la Coupe arabe des nationsest une étape de la prépara-tion de la sélection nationale»,a-t-elle ajouté. Les coéqui-pières d'Azib Imene (ASE

Alger-Centre) préparent aussila Coupe arabe des nations,prévue du 24 août au 6 sep-tembre en Égypte. Elles serontensuite au rendez-vous avecle premier tour des élimina-toires de la CAN-2022.L'Algérie défiera le Soudan endeux manches, entre le 18 etle 26 octobre. En cas de quali-fication, l'équipe nationale seraopposée, au 2e et dernier tour(14 - 23 février 2022), au vain-queur de la double confronta-tion entre le Mozambique etl'Afrique du Sud, vice-cham-pionne d'Afrique.

Un record de 44 pays afri-cains prendront part à ces éli-minatoires. Le Maroc, payshôte, est qualifié d'office. LaCAN-2020 avait été annuléeen raison de la pandémie deCovid-19. Cette CAN-2022sera la première édition quiverra la présence de 12 pays,au lieu de 8 nations habituelle-ment.

Le prochain regroupementdes Algériennes se tiendra du8 au 16 août, selon l'instancefédérale.

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«Bienvenue au Guerrier dudésert dans le groupe duChevalier du nord», a écrit leclub saoudien sur son compteTwitter. Ayant réalisé une bellesaison avec le Chabab deBelouizdad, en inscrivant 16buts, Sayoud, sollicité par plu-sieurs équipes en Algérie et

l’étranger, a fini par opter pourl’équipe d'Al-Tae'ee .

Deux jours auparavant,Hocine Yahi, le directeur spor-tif du CRB, avait déclaré sur leplateau télé de Canal Algériequ’il espérait renouveler lecontrat de son joueur-vedette.«Certes, Sayoud est convoité par plusieurs formations à

l'étranger où il a reçu desoffres alléchantes, c'est unjoueur merveilleux, et noussommes en train de tout fairepour le garder. Nous avonsentamé les négociations aveclui depuis longtemps», avait-ildéclaré. Arrivé en 2019 auChabab en provenance del'USM Alger, Sayoud a réalisédeux saisons exceptionnellesavec le CRB, consacré cham-

pion d’Algérie en 2020 et pro-bablement en 2021. Ayantdéjà évolué à l’étranger, lenatif de Guelma part à ladécouverte du Championnatsaoudien après le Koweït(2010), Al-Ahly du Caire(2010-2012), Al-Ismaïlyd'Égypte (2011-2012), BeroeStara Zagora de Bulgarie(2013-2014) et le CS Sfax deTunisie (2014-2015).

A. A.

Louis van Gaalde nouveau sélectionneur

des Pays-Bas Le technicien

néerlandais Louisvan Gaal vaprendre pour latroisième fois lesrênes de sasélection nationa-le, en remplace-ment de Frank deBoer, a annoncémercredi laFédération néer-

landaise de football. Louis van Gaal (69 ans)avait pourtant annoncé, en mars 2019, qu'ilprenait sa retraite alors qu'il n'avait plusentraîné depuis trois ans et son départ deManchester United. Son retour aux affairesfait suite à l'élimination des «Oranje» en hui-tièmes de finale de l'Euro-2020, face à laRépublique tchèque (0-2). Il succède à Frankde Boer, parti suite à cet échec.

Alors que la direction du CR Belouizdad attendaitune réponse à l’offre proposée pour la prolongationde son attaquant vedette, Amir Sayoud a filé en dou-ceur en Arabie Saoudite où il a signé pour l’équiped'Al-Tae'ee pour un contrat de deux saisons.

ANGLETERRE

Fabinho prolonge avecLiverpool jusqu'en 2026

ITALIE

Le président de la Sampdoria proposeà la Roma d'acheter Damsgaard

Le président de la SampdoriaMassimo Ferrero s'est dit mercre-di favorable à une vente de sonmilieu de terrain MikkelDamsgaard à l'AS Rome.«Damsgaard est le milieu de ter-rain dont Mourinho (le nouvelentraîneur du club romain, ndlr) abesoin», a affirmé Ferrero, sup-porter déclaré du club romain, auCorriere dello Sport. «S'ils m'ap-pellent, nous trouverons unmoyen de finaliser cela. Ils ontbesoin d'un milieu de terrain», a-t-il jugé.

L'appel du pied de Ferrero, quisouhaiterait vendre Damsgaardpour 25 millions d'euros, inter-vient après l'échec de la Roma à

arracher le Suisse Granit Xhaka àArsenal. En juin, le Danois a inté-gré le onze de base de sa sélec-

tion à l'Euro-2020 à la suite del'attaque cardiaque de ChristianEriksen lors du premier match

contre la Finlande. Damsgaard abrillé au sein d'une équipe qui aatteint les demi-finales de la com-pétition, seulement éliminée parl'Angleterre en prolongations (2-1).

Le Danois a notamment mar-qué le premier but de la victoiredanoise 4-1 contre la Russie enphase de groupes. Il a aussiouvert le score contre l'Angleterred'un superbe coup-franc. Lejoueur est arrivé en Italie en pro-venance de Nordsjaelland (D1danoise) à l'été 2020, pour moinsde 7 M EUR. Il a impressionnédans une équipe de la Sampdoriaqui a bouclé l'exercice 2020-21de Série A à la 9e place.

La précision du Chabab La direction du CRB a indiqué que son meneur de jeu, Amir

Sayoud, n'a encore officiellement signé pour aucun club,comme cela a été annoncé, «malgré les nombreuses offresqu'il a reçues de plusieurs clubs du Golfe et arabes», selon lesdéclarations du joueur à la direction de l'équipe. La direction duChabab réaffirme, en revanche, qu'elle attend toujours uneréponse de Sayoud, après avoir négocié avec lui plus tôt, etqu'elle insiste pour renouveler son contrat avec le club.

A. A.

LIGUEDES CHAMPIONS,

3e TOUR PRÉLIMINAIREMonaco et le Shakhtarbien partis pour serencontrer au 4e tour Monaco et le Shakhtar Donetsk

ont bien entamé mardi leur 3e tourpréliminaire de Ligue des championsen battant respectivement le SpartaPrague et Genk, et en prenant doncune option sur leur rencontre au toursuivant. Doubles vainqueurs du RealMadrid en phase de poules de C1 lasaison dernière, les Ukrainiens sontallés gagner 2-1 en Belgique grâce àdes buts de Tetê (63e, sur penalty) etd'Alan Patrick (81e).

Pendant ce temps, l'AS Monacos'imposait en République tchèqueoù le match a été brièvement inter-rompu par des cris racistes à l'inten-tion d'Aurélien Tchouameni, auteurdu premier but (37e). Puis KevinVolland a doublé la mise (59e), histoi-re de calmer tout le monde.

Aux Pays-Bas, le PSV, qui avaitéliminé Galatasaray au 2e tour, s'estpromené face aux Danois du FCMidtjylland (3-0) diminué par troisforfaits pour cause de Covid-19. EnSuède, Malmö a obtenu une victoirede prestige contre les GlasgowRangers (2-1).

L'Olympiakos Le Pirée, pourtantfavori, a bien failli se faire surprendrepar les modestes Bulgares deLudogorets mais a égalisé à la 87e

minute (1-1). Même score pour l'Étoile Rouge

qui, à Belgrade, n'a pas réussi àbattre les Moldaves du FC SheriffTiraspol, et pour les Roumains deCluj face aux Young Boys de Berne.Mercredi, Benfica, double vainqueurde la C1 (1961, 1962), lancera sacampagne en Russie, face auSpartak Moscou, et le SlaviaPrague, quart de finaliste de la der-nière Ligue Europa, se déplacerachez les Hongrois de Ferencvaros.Les matchs retour sont programmésla semaine prochaine.

COUPE D'ALLEMAGNELe match du Bayern reporté

pour cas positifs de Covid-19

Le match de Coupe d'Allemagne que devaitjouer le Bayern Munich vendredi contre une équipede 5e division a été reporté, en raison de trois casde Covid-19 chez leurs adversaires, alors que deuxjoueurs du Borussia Dortmund, Julian Brandt etThomas Meunier, ont aussi été testés positifs. Lafédération allemande a indiqué que le Bayern nepourrait pas disputer ce 1er tour car, suite aux troistests positifs de joueurs, toute l'équipe du petit clubde Brême SV a été mise en quarantaine pour 14jours, sauf les joueurs déjà vaccinés. «La santé denos joueurs et de nos rivaux est prioritaire», a sou-ligné le président du Bremer SV, Peter Warnecke,qui travaille sur les questions d'hygiène pour lesautorités locales de santé. Le Bayern avait eu luiaussi, un joueur positif la semaine dernière, lemilieu de terrain français Corentin Tolisso. Un autrematch de ce 1er tour est désormais incertain, celuiqui doit opposer samedi le Borussia Dortmund,tenant de la Coupe, et le Wehen Wiesbaden (D3).L'entraînement du Borussia a été annulé mardiaprès les cas positifs de Julian Brandt et T homasMeunier, qui ont tout de suite été isolés. La nouvellesaison de Bundesliga doit débuter le 13 août par unpremier choc entre le Bayern et le BorussiaMönchengladbach. Soit quatre jours avant laSupercoupe d'Allemagne entre Dortmund et leBayern. Plusieurs clubs de Bundesliga ont annoncérécemment des cas de contamination au coronavi-rus : le VfB Stuttgart en a enregistré trois,Hoffenheim, le Bayern et l'Eintracht Francfort unchacun.

Le milieu de terrain brésilien deLiverpool, Fabinho, a prolongé soncontrat de cinq saisons avec lesReds, a annoncé mardi le club dePremier League.

L'international brésilien est le deuxièmejoueur-clé de l'équipe de Jürgen Klopp à pro-longer son séjour à Anfield après le défenseurTrent Alexander-Arnold le mois dernier. Selonles médias anglais, la prolongation porte surcinq saisons, jusqu'à l'été 2026 : «Je voulaisrester dans ce club, continuer à jouer pourLiverpool. Maintenant c'est officiel et je suisvraiment heureux», confie le joueur sur le siteofficiel du club. «Ces trois dernières saisons,j'ai beaucoup appris avec le manager (Klopp),tout l'encadrement, avec les gars aussi»,ajoute Fabinho, 27 ans, arrivé de Monaco en2018, qui aurait été en fin de contrat en 2022.

En 122 matchs sous le maillot des Reds, leBrésilien a contribué notamment à deux titreshistoriques et très attendus : celui de cham-pion d'Angleterre et celui de championd'Europe, en remportant la finale de la C1.

Les rencontres s’enchaînent à un rythme effréné pour laJS Kabylie, qui, en dix jours, doit disputer cinq rencontresdont trois mises à jour.

Le football français sûr de rien, sauf du Paris Saint-Germain... La saison 2021-2022 du Championnat de France,qui s'ouvre vendredi, s'annonce aussi incertaine que la pré-cédente, entre droits TV contestés et restrictions sanitaires.

FOOTBALL

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 5août 2021 - PAGE14

Sid Azara Bachir (87 kg) a été éli-miné aux repêchages pour lamédaille de bronze de la lutte gréco-

romaine face au Serbe ZurabiDatunashvili, vainqueur par 5-1.L'Algérien de 24 ans est crédité tou-tefois d'un parcours «globalementhonorable», puisqu'il s'est débarras-sé d'abord du Chinois Peng Fei (11-1) en 8es de finale, avant de perdreface à l'Ukrainien Zhan Beleniuk (1-1).

En lutte l ibre, KherbacheAbdelhak (57 kg) et FatehBenferdjallah (86 kg) ont été égale-ment éliminés en 8es de finale, aprèsleur défaite face, respectivement, auBulgare Vangelov Georgi Valentinov(11-0) et au Suisse ReichmuthStefan (6-2).

Un seul lutteur algérien reste enlice pour le tournoi olympique deTokyo. Il s'agit de Djahid Berrahal

(125 kg) qui sera opposé, jeudi, auKosovar Shala Egzon en lutte libre.

Dans l'épreuve de la nage en eaulibre, l'Algérienne Souad Cherouati a

terminé la course à la 25e et dernièreplace. Cherouati, 32 ans, a terminéles 10 km de la course en 2h 17 mn21 sec.

Enfin en kayak monoplace (500m), Amira Kheris a été éliminée enquarts de finale de l'épreuve dispu-tée au Canal de la forêt de la mer.Au premier tour, l'Algérienne a termi-né à la 7e et dernière place de la 3esérie avec le temps de 2:13.62. Enquarts de finale, elle a pris la 6e etdernière place, en réalisant un tempsde 2:07.54, ratant ainsi l'occasion departiciper à la finale C.

L'Algérienne de 22 ans avait éga-lement participé lundi à l'épreuve de200 m monoplace, terminant à la 7eet dernière place des quarts de fina-le.

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12E JOURNÉE

Résultats décevants pour les Algériens

LUTTE (4e JOURNÉE/GRÉCO-ROMAINE)

Sid Azara éliminé aux repêchages

Cherouati, qui après avoiroccupé le milieu du peloton, n’apas réussi à maintenir son ryth-me. Une course de 10 km queles participantes devaient par-courir à sept reprises une bouclede 1,435 km, avec une tempéra-

ture de l 'eau mesurée à 29degrés à 06h 30 locales (22h 30algérienne. Pour les nageuses,la difficulté principale consistait àgérer cette chaleur tropicalecombinée à l'effort d'une coursed'endurance.

La nageuse algérienne,sociétaire du club portugaisBenfica, qui est qualifiée pour lapremière fois aux JO, savait trèsbien qu’elle n’avait aucune chan-ce devant ses concurrentes.Première nageuse algérienne àparticiper aux Jeux olympiquesdans cette discipline, Cherouatimet en avant son manque d’ex-périence. «Je suis très contented'écrire une nouvelle page de lanatation algérienne. Même si j'aipeu d'expérience dans cette dis-

cipline, j'ai réussi à décrocherma qualification (…) Le mara-thon 10 kilomètres est une cour-se prestigieuse et dure d'accèsoù seulement 25 nageuses aumonde sont retenues tous lesquatre ans.

Je suis très honorée et fièred'être sur la ligne de départ avecles meilleures filles au mondesur cette discipline», avait-elleécrit sur sa page Facebookaprès sa qualification aux JO.

A. A.

NATATION EN EAU LIBRE

Pas de surprise pour Souad Nefissa Cherouati, 25e

Les athlètes algériens ontréalisé des résultats déce-vants, mercredi lors de la 12e

journée des JO-2020 deTokyo, avec l'élimination detrois lutteurs et des deux par-ticipantes en nage en eaulibre (10 km) et en kayak (K1,500 m).

KAYAK MONOPLACE (500 M K1)Kheris éliminée en quarts

de finale L'Algérienne Amira Kheris a été éliminée en quarts de

finale de l'épreuve de kayak monoplace (500 m K1) desJeux olympiques-2020 de Tokyo, disputée mercredi auCanal de la forêt de la mer. Au premier tour, l'Algériennea terminé à la 7e et dernière place de la 3e série avec letemps de 2:13.62. En quarts de finale, elle a pris la 6e etdernière place, en réalisant un temps de 2:07.54, ratantainsi l'occasion de participer à la finale C. Les trois pre-mières sont qualifiées en demi-finales, à savoir la SerbeNovakovic Milica (1:49.34), l'Ukrainienne Povkh Mariya(1:50.76) et la Canadienne Russell Michelle (1:51.37).L'Algérienne de 22 ans avait également participé lundi àl'épreuve de 200 m monoplace, en terminant à la 7e etdernière place des quarts de finale. Amira Kheris est laseule Algérienne engagée dans cette spécialité aux JOde Tokyo.

KARATÉ (KUMITÉ +67 KG)Les adversaires

de l’Algérienne Lamya Matoubconnues

Lamya Matoub, seule représentante algérienne autournoi de karaté des Jeux olympique-2020 de Tokyo,fera samedi son entrée en lice pour le compte desépreuves de kumité (+67 kg), selon le tirage au sorteffectué mercredi au Nippon Budokan. L'Algérienne de29 ans, versée dans le groupe B de la phase des élimi-natoires, débutera la compétition face à la Suisse QuiriciElena, avant d'affronter l'Iranienne Abbasali Hamideh,puis la Chinoise Gong Li et de conclure face àl'Égyptienne Abdelaziz Feryal. Matoub prend part aux JOde Tokyo après avoir été choisie parmi les troismeilleures athlètes africaines, toutes catégories confon-dues.

La nageuse algérienne Souad Nefissa Cherouati,engagée dans la natation en eau libre, de 10 km,appelé également natation marathon, est arrivée 25e,soit la dernière de la course avec un temps de2h17mn 21.6 loin derrière la Brésilienne Ana MarcelaCunha, championne olympique en 1h 59 min et 30 etla Néerlandaise Sharon van Rouwendaal.

L'Algérien Sid Azara Bachir (87kg) a été éliminé aux repêchagespour la médaille de bronze de lalutte gréco-romaine face au SerbeZurabi Datunashvili, mercredi dansle cadre du tournoi des Jeux olym-piques 2020 de Tokyo.

L'Algérien de 24 ans a été battu 5 à 1par le Serbe qui disputera le combat pourle bronze face au Croate Ivan Huklek.Auteur d'un parcours plus qu'honorable,Sid Azara s'est débarrassé d'abord duChinois Peng Fei (11-1) en 8es de finale,avant de perdre face à l'Ukrainien ZhanBeleniuk (1-1). Sid Azara a mené tout aulong de son combat, mais le règlement dela lutte mondiale donne la victoire à celuiqui marque le dernier point. Sid Azara a

eu droit au combat de repêchages aprèsla qualification de l'Ukrainien Beleniuk enfinale. En lutte libre, Kherbache Abdelhak(57 kg) et Fateh Benferdjallah (86 kg) ontété également éliminés en 8es de finale,après leur défaite face, respectivement, auBulgare Vangelov Georgi Valentinov (11-0) et au Suisse Reichmuth Stéfan (6-2).Cette élimination s'ajoute à celle deMerabet Abdelmalek (67 kg) qui a été éli-miné au stade des qualifications, en per-dant face au Sud-Coréen Ryu Hansu (8-0). Fergat Abdelkrim (60 kg) et AdemBoudjemline (97 kg) ont été également éli-minés en lutte gréco-romaine.

Un seul Algérien reste en lice pour letournoi olympique de Tokyo. Il s'agit deDjahid Berrahal qui sera opposé, jeudi, auKosovar Shala Egzon en lutte libre. Sous

la conduite du staff technique national,composé de Benjedaaâ Maâzouz etZeghdane Messaoud, sept athlètes sontprésents au rendez-vous nippon (4 lut-teurs de la gréco-romaine et 3 de la luttelibre). Il s'agit d'Adem Boudjemline (97 kg),Sid Azara Bachir (87 kg), AbdelkrimFergat (60 kg) et Abdelmalek Merabet (67kg) en lutte gréco-romaine, alors que lalutte libre est représentée par KherbacheAbdelhak (57 kg), Fateh Benferdjallah (86kg) et Djahid Berrahal (125 kg).

De son côté, Mohamed Fardj (97 kg)de la lutte libre a été testé positif au Covid-19 avant son départ à destination deTokyo, de même que l'entraîneur AouneFayçal. Le tournoi de lutte des Jeux olym-piques de Tokyo se déroule jusqu'au 7août.

ATHLÉTISME

400 m haies : McLaughlin championne olympique,avec un nouveau record

McLaughlin (21 ans), qui détenaitle record du monde depuis le 27 juin(51 sec 90), a devancé sa compatrioteet tenante du titre Dalilah Muhammad(51 sec 58) et la Néerlandaise FemkeBol (52 sec 3). McLaughlin, présentéedès ses débuts comme la future starde l'athlétisme US, obtient ainsi le pre-mier grand titre de sa carrière. Elleavait été en 2016 à Rio la plus jeunereprésentante de son pays (16 ans)qualifiée pour les JO depuis 1972. En2019, elle avait été devancée parMuhammad en finale des Mondiauxde Doha, sa compatriote battant àcette occasion le record du mondequ'elle lui a subtilisé cet été aux sélec-tions américaines à Eugene.Entraînée par le célèbre coach BobKersee depuis 2020, McLaughlin estl'une des partenaires d'entraînementde son idole Allyson Felix, l'athlète

féminine la plus médaillée de l'histoireaux Jeux à égalité avec Merlene Ottey(9).

3 000 m steeple : l’or pourl’Ougandaise Peruth ChemutaiL'Ougandaise Peruth Chemutai a

remporté le titre olympique du 3 000 msteeple mercredi à Tokyo en 9 min 01sec 45, devant l'Américaine CourtneyFrerichs (9:04.79) et la Kényane HyvinKiyeng (9:04.79). Les favorites, l’amé-ricaine Emma Coburn, championne dumonde en 2017, et la KényaneBeatrice Chepkoech, recordwoman dumonde, ont explosé et terminé respec-tivement aux 14e et 7e places.Chemutai a remporté le troisième titreolympique de l'histoire de son pays,tous sports confondus, le premierdepuis l'or de Stephen Kiprotich aumarathon en 2012. Ses compatriotes

Joshua Cheptegei et Jacob Kiplimoavaient terminé 2e et 3e du 10 000 m lasemaine dernière. À 22 ans, Chemutaia signé son premier podium internatio-nal, après avoir pris la 5e place desMondiaux de Doha en 2019. Elle faitpartie du même groupe d'entraîne-ment que Cheptegei, cornaqué par leNéerlandais Addy Ruiter. Chemutaiest la seule à avoir résisté à l'accélé-ration de l'Américaine Frerichs après

moins de 1 000 m, pour la passerdans le dernier tour. Le travail deFrerichs, vice-championne du monde2017 à Londres, a payé avec lamédail le d'argent. Derrière elle,Kiyeng est devenue la premièrefemme à décrocher deux médaillesolympiques sur la distance (après l'ar-gent en 2016), proposée aux femmesseulement depuis 2008 aux Jeux.

800 m : Emmanuel Korir champion olympique

Le Kényan Emmanuel Korir estdevenu champion olympique du 800m en 1 min 45 sec 6 en devançantson compatriote Ferguson Rotich(1:45.23) en finale mercredi à Tokyo.Le Polonais Patryk Dobek a pris latroisième place en 1 min 45 sec 39.Aucun des trois athlètes n'était jamaismonté sur un podium olympique. C'estle 4e titre consécutif sur la distancepour le Kenya après Wilfred Bungel en2008 et les deux du recordman dumonde David Rudisha en 2012 et

2016. Korir a réussi à s'extraire d'unpeloton toujours groupé à 100 m de laligne dans une finale très serrée. À 26ans, le Kényan est capable de brilleraussi sur 400 m, distance sur laquelleil avait terminé 6e aux Mondiaux deDoha en 2019. Il avait volontairementcommis un faux départ en série du400 m à Tokyo dimanche, a priori pourpréserver ses chances sur 800. Soncompatriote Rotich, âgé de 31 ans,avait pris la médaille de bronze desMondiaux de 2019.

Andre de Grasse succède à Usain Bolt sur 200 m

Le Canadien Andre de Grasse,vice-champion olympique en 2016, asuccédé au palmarès du 200 m auJamaïcain Usain Bolt grâce à un chro-no de 19 sec 62 mercredi à Tokyo. DeGrasse a devancé les AméricainsKenneth Bednarek (19.68) et NoahLyles (19.74). Leur compatrioteErriyon Knighton, seulement 17 ans,termine au pied du podium (19.93).

PARTICIPATION ALGÉRIENNE AUX JO-2020

L'Américaine Sydney McLaughlin a été sacrée pour la pre-mière fois de sa carrière championne olympique du 400 m haiesen battant son propre record du monde en 51 sec 46, mercredi àTokyo.

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 5 août 2021 - PAGE 16

En cette période de confinementdû à la pandémie de la Covid-19, laréalisation de cet entretien exclusifavec le fidaï Mohamed Bensadok,âgé aujourd’hui de 90 ans et qui vità Blida, sa ville adoptive, n’a étérendu possible qu’à distance.Avant d’aborder son fait d’armes,une opération d’éclat qui a large-ment influencé l'opinion publique,les intellectuels et les milieux poli-tiques français en 1957, il a tenu àperpétuer, à travers son récit, lamémoire d’une phase importantede la Révolution, celle de la guerred’Algérie en France.

Le Soir d’Algérie : Quel a été votrepremier engagement politique ?

Mohamed Bensadok : C’est d’abordpar le scoutisme, une école de militantis-me et terreau de nobles valeurs, que jeme suis rendu compte de cette abomina-tion qu’est le colonialisme. J’étais «lou-veteau» à la section «El Mouna» desScouts musulmans algériens (SMA) deAnnaba. En 1947, à l’âge de 16 ans, jedevais prendre part au jamboree mon-dial qui s’était déroulé à Soissons, enFrance. Nous étions 5 à avoir été sélec-tionnés. Un regroupement préalable dela délégation des SMA avait eu lieu àSidi-Fredj, un endroit emblématique s’ilen est. Là, j’ai été profondément marquépar le discours de Si Mohamed-LarbiDemagh-El-Atrous qui nous avait expli-qué les thèmes de l’étendard algérien.J’en avais été secoué. Je venais dedécouvrir le sens du mot «nationalisme»et ma patrie, l’Algérie, pour laquellej’étais prêt à donner ma vie. Sur lebateau, nous avions organisé tout uncérémonial pour jeter à la mer les dra-peaux français avec lesquels nousdevions défiler. Il faut ajouter qu’à cetteépoque, un évènement mondial venaitde se produire. C’était l’indépendance del’Inde et du Pakistan qui a contribué àme forger également une consciencepolitique.

Comment en êtes-vous venu aumaniement des armes ?En 1951, j’ai effectué, dans le cadre

de la conscription obligatoire, mon servi-ce militaire qui m’a permis de me familia-riser avec l’armement. J’y ai acquisnotamment une expérience dans l’usagedes mortiers que j’avais déjà la fermeintention d’utiliser contre la France colo-niale.

Comment vous êtes-vous retrouvéen France métropolitaine ? Muni d’un CAP d’électricien-plombier,

j’ai voulu d’abord poursuivre une forma-tion professionnelle pour obtenir undiplôme d’ingéniorat. Arrivé àStrasbourg, le 3 mars 1955, j’ai trouvé leFLN qui m’attendait de pied ferme. Là,on m’a dit que la Révolution avait besoinde gens cultivés et expérimentés dans lemouvement associatif ainsi que dans lemaniement des armes. Ma premièremission a consisté à commenter desarticles de presse, une tâche fastidieuseque je trouvais peu exaltante, moi quivoulais en découdre avec les forcescoloniales. Grâce à mon instruction mili-taire et sur recommandation du défuntAbdelkrim Souici, un enfant de Annaba,membre du comité fédéral, j ’ai pu

rejoindre en 1956 le premier noyau del’action armée, à savoir la «Spéciale»(une organisation militaire calquée surl’Organisation spéciale (OS) que le PPA-MTLD avait créée en 1947, ndlr). Je fusinstallé à Paris au 17, rue Saint-Jacques,dans le quartier de Saint- Michel. Trèsvite, je me suis retrouvé à la tête du pre-mier groupe armé. Le premier chefvenait d’être tué par les Messalistes duMNA (Mouvement national algérien,ndlr).

Pouvez-vous restituer, pour noslecteurs, le contexte de l’époque?C’était une période de flottement qui

laissait à penser que la révolution algé-rienne battait de l’aile. Il fallait un nou-veau souffle. En décidant de porter laguerre en France, le FLN voulait surtoutmarquer les esprits. C'était la premièrefois dans l'histoire des luttes indépen-dantistes qu'un mouvement procède,ainsi, à des attaques sur le sol même ducolonisateur. Il s’agissait de mobiliserégalement la communauté algérienne etinciter, par la même occasion, la Franceà garder ses soldats sur le sol métropoli-tain pour alléger la lourde charge quiincombait aux combattants dans lemaquis en Algérie. Le déclenchement del’action armée et l’ouverture du 2e fronten France devaient constituer un tour-nant dans la guerre. Nous devions pro-voquer un choc psychologique et, pourtout dire, semer la terreur en Francemême !

Dans quelles conditions aviez-vousété désigné pour cette opération dite«Parachutiste», une première dugenre sur le territoire français ? Je dois dire que cette mission n’était

pas la mienne au départ. J’ai dû pallier

une défection, à la dernière minute. Monchef, Mohamed Aïssaoui, m’a remis l’ar-me, un revolver automatique de calibre7,65, deux numéros d’immatriculation devéhicules et un ticket d’entrée au stade.J’ai reçu l’ordre formel d’abattre à la findu match Ali Chekkal et de déclarer, encas d’arrestation, que j’étais envoyé parle FLN pour abattre le «dernier amimusulman des Français».

Et pourquoi ne pas avoir tué toutsimplement le président françaisRené Coty, présent sur les lieux ?Mes chefs ne me l’ont pas ordonné.

Je devais m’en tenir aux directives don-nées. Il fallait exécuter seulement letraître Ali Chekkal et personne d’autre !

Racontez-nous ce qui s’est exacte-ment passé ce dimanche 26 mai 1957,aux alentours de 17h, au stade olym-pique de Colombes... En entrant au stade, j’ai tenté de

rejoindre d’emblée la tribune officielle oùse trouvait la loge présidentielle danslaquelle se pavanait Ali Chekkal auxcôtés du chef de l’État français. Mais onm’a refusé l’accès. J’ai dû alors regarderle match à partir des gradins fulminantcontre mes responsables qui n’ont pasjugé utile de me remettre un billet pour latribune s’agissant d’une mission siimportante. Néanmoins, le match étaitfort plaisant et ce, d’autant que sur le ter-rain évoluaient plusieurs joueurs algé-riens dont mon ami, le défunt SaïdBrahimi dit le «Coq», un natif deAnnaba et futur membre de l’équipe duFLN. C’est lui qui inscrira le but de la vic-toire pour le compte du FC Toulouse queje n’avais pas vu puisque j’étais sorti dustade six ou sept minutes avant le siffletfinal. A ce moment-là, je me suis rendu

compte que les portes de sortie étaienttoutes fermées. Tous les accès étaientbouclés. Un dispositif de sécurité trèscourant destiné à permettre aux officielsde quitter les lieux avant le public. J’ai eubeau chercher, par ailleurs, sur le par-king les véhicules indiqués par leurimmatriculation, sans résultat. Aussi, vules circonstances, j’ai cru comprendreque l’opération était annulée puisqu’ilm’était quasiment impossible d’appro-cher le cortège du président René Cotyqui a vite fait de rejoindre le palais del’Élysée. C’est alors que j’ai aperçu lesalopard en compagnie du directeurgénéral de la police et du préfet de Poli-ce de Paris avec qui il conversait tran-quillement. Signe du destin ou coup dusort, le traître s’est présenté à moi,comme par miracle. Petit, trapu, avecune chéchia sur la tête et portant deslunettes sur le nez, il avait, décidément,ce jour-là, un rendez-vous avec la mort.Il est venu seul vers moi. Il était à deuxmètres à peine. Diff ici le de le rater. Mohamed

Aïssaoui qui était le responsable chargéde superviser l’opération était posté àproximité et ce, à mon insu. C’est alorsqu’il m’a confirmé d’un hochement detête l’identité de la cible en m’intimantl’ordre de passer à l’action. Sans réflé-chir, j’ai tiré aussitôt à travers la poche.Je n’ai même pas eu à sortir l’arme. J’aitiré à travers l’étoffe même du vêtementpour l’atteindre en pleine poitrine. Je n’aitiré qu’une seule balle. Je n’aurais,d’ailleurs, jamais pu en tirer une autrepuisque la culasse du revolver s’étaitcoincée dans ma poche.

Vous serez appréhendé sur-le-champ…Oui, j’ai vite été repéré. Des policiers

se sont jetés sur moi à plusieurs et sontparvenus à m’immobiliser. Ils voulaientme lyncher n’était l’ordre du préfet depolice de me garder vivant. J’ai reçu toutde même quelques coups bien sentis…

S’ensuivra un interrogatoire plutôtmusclé…Non, pas vraiment. J’ai été emmené

au Quai des Orfèvres, siège de la pré-fecture de Police de Paris, où j’ai subi uninterrogatoire qui a duré, il est vrai, toutela nuit, de 17h jusqu’à 5h du matin. Dansmes réponses aux enquêteurs, j’ai dûimproviser et changer la version quim’avait été ordonnée d’adopter, à savoirdéclarer mon appartenance au FLN. Etpour cause. Dans le train qui m’emme-nait au stade de Colombes, j ’avaisdéchiré tous mes documents et photosque contenait mon portefeuille. Maisj’avais oublié un papier qui s’est avérétrès compromettant. Il s’agissait du croquis de la raffinerie

de Rouen en préparation à une action desabotage de la «Spéciale». J’ai donctout fait pour détourner l’attention desenquêteurs. J’ai préféré changer de tac-tique et déclarer avoir agi seul en tuantle «dernier ami musulman des Français»plutôt que de dévoiler, sous la torture,une opération à venir ou encore de divul-guer les noms de mes camarades. Jeme suis fait donc passer pour un «volon-taire de la mort», un simple étudiant,idéaliste et épris de justice.

Propos recueillis par Mohamed-Chérif Lachichi

Mohamed Bensadok.

ENTRETIEN EXCLUSIF

«J’ai tiré à travers l’étoffe

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 5 août 2021 - PAGE 17

Ce qu’on appellerait aujourd’hui un«loup solitaire»… Oui, tout à fait. J’ai continué à nier tout

lien organique avec le FLN jusqu’à créer,de toutes pièces, un complice fictif, uncertain « Slimane » qui n’existait que dansmon esprit. Ce personnage auquel j’ai faittout endosser est venu en quelque sorte àma rescousse afin de brouiller les pistesavec une foule de détails à l ’appui.Comble de l’ironie, «Slimane» sera active-ment recherché par toutes les forces colo-niales. En vain !

Avez-vous été torturé ? Non, les policiers n’ont jamais éprouvé

le besoin de le faire puisque j’ai répondu,pour ainsi dire, à toutes leurs questions enlivrant même à chaque fois un nouvel indi-ce. Je dois d’ailleurs ajouter qu’à aucunmoment de ma détention, je n’ai eu àsubir de violences ni de brimades. Aucontraire, j’ai toujours été traité avec res-pect. Dieu m’a donné, ainsi, du courage,de la sagesse et surtout beaucoup d’ima-gination pour affronter la situation. Celadit, mon stratagème et mes faux aveuxn’ont pas empêché un juge d'instruction,M. Perez, de se déplacer le lendemainpour m’inculper d’homicide volontaire etd'atteinte à la sûreté extérieure de l'État…

Quelle a été la réaction «politique»des autorités coloniales ? Devant le fort retentissement interna-

tional ainsi que l’impact suscité auprès dela population et notamment de la commu-nauté algérienne émigrée en France, lesautorités ont préféré minimiser le fait. Lathèse de l’acte isolé a vite été privilégiéepour éviter, semble-t-il, une politisation

outre mesure de l’affaire qui avait fait,faut-il le rappeler, grand bruit. Cela arran-geait, au fond, tout le monde. Pour notrepart, nous étions très sereins car notre butétait atteint. L’essentiel est que le déclicque nous projetions a bien eu lieu.

Les choses n’en resteront pas là.Votre procès du 9 au 11 décembre 1957eut un grand retentissement. Il consti-tuera un nouveau rebondissement del’affaire et restera même dans lesannales judiciaires. Parlez-nous-en...Mon avocat, maître Pierre Stibbe,

auquel je ne cesserai de rendre homma-ge, avait eu la lumineuse idée de citer à labarre pour ma défense des témoins pres-tigieux à l’image de Germaine Tillon,Jean-Paul Sartre, Louis Massignon,Simone de Beauvoir, ou encore AndréMandouze. Il y avait également l’ancienmaire d’Alger, Paul Tubert, un anciengénéral de gendarmerie, ancien résistantet auteur du premier rapport d’enquête surles massacres du 8 Mai 1945. Le choix deces témoins s’est avéré très judicieux.Leur intervention à ma décharge et dontj’en tire une certaine fierté a consisté enun réquisitoire implacable contre le colo-nialisme. La déposition de ces grandesfigures intellectuelles a donné une brillan-te légitimation à la violence révolutionnai-re à laquelle nous étions acculés. Durant3 jours de débats de très haut niveau,j’étais, là, dans le box des accusés, àsuivre, aux premières loges, comme unspectateur privi légié, des envoléeslyriques à vous faire réfléchir sur le sort del’humanité entière. Des questions philoso-phiques qui me concernaient directementet au premier chef. Quant à l’accusation,

celle-ci voulait ma tête. Pas moins dedeux anciens gouverneurs généraux del’Algérie, en l’occurrence les sinistresJacques Soustelle et Edmond Naegelen,ont été cités par la partie civile pour venirme charger.

Il y a de quoi en être fier ! (rires)Toute modestie mise à part, ceci est à

inscrire à la gloire de la Révolution algé-rienne. Même si, pour ma part, j’ai été trèsimpressionné par la présence de tantd’éminentes personnalités dans la salle.C’est même grâce à ces célébrités que j’aipu échapper de peu à la guillotine. Le pro-cureur avait requis la peine capitale. J’aifinalement écopé d’une peine de réclusionà perpétuité à mon grand soulagement. Àl’énoncé de la sentence, je me suis écriéà l’adresse de mon avocat, Maître Stibbe,quelque peu abattu par le verdict : «Vousm’avez sauvé la vie. Soyez sûr quel’Algérie sera bientôt libre et que je leserai moi aussi !»

Des paroles enthousiastes et pré-monitoires, mais il s’ensuivra, quandmême, cinq longues années d’incarcé-ration avant l’indépendance du pays…Oui, et je peux même dire, qu’à ce titre,

j’ai fait le «Tour de France» des prisons,à savoir sept en tout, à commencer par lequartier de haute sécurité de la prison deFresnes. Je peux citer également les pri-sons de La Santé, Foix, Toulouse, Rouen,Toul et Metz. En isolement total durant 4ans et demi, j’ai eu le privilège d'occuperla cellule au double blindage de «Pierrotle Fou», un gangster longtemps considéréen France comme «ennemi public numéro1».

Pourriez-vous nous raconter uneanecdote que vous avez vécue durantvotre séjour en prison ?Un jour, j’ai reçu, au parloir, la visite du

Professeur Louis Massignon, un orienta-liste réputé. Il me parlait dans un arabeclassique dont je n’avais pas compris untraître mot. Je l’ai alors interrompu en luidemandant de me parler simplement enfrançais. Sur ce, mon visiteur a mis fin à laconversation et a aussitôt pris congé enme lâchant un abrupt «au revoir». Jevenais de recevoir une gifle. J’avoue quej’en étais couvert de honte même si cen’était pas de ma faute que mon pays aitsubi une déculturation durant plus d’unsiècle. Depuis, je me suis rattrapé — enprison même — pour apprendre cettelangue que je pratique aujourd’hui correc-tement aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Mourir pour des idées, c’est finale-ment tuer aussi pour elles… Sincèrement, je n’ai, à ce jour, aucun

remords ni regret d’avoir abattu un félonet un traître à son pays. Quant à la mort,cela faisait longtemps que je la côtoyais.À 11 ans seulement, j’étais déjà un survi-vant, un miraculé. En 1942, mon écoleavait été bombardée par l’aviation italien-ne dans le sillage de l’attaque du port deAnnaba qui ravitaillait alors les troupes dugénéral Leclerc, stationnées en Tunisie.Ce jour-là, je n’étais pas allé en classeparce que ma mère m’avait envoyé cher-cher le pain qui était rationné à l’époque.Laissez-moi vous dire que 200 de mescamarades y ont succombé. Il me paraîtinutile de vous préciser que, pour laditeopération, j’étais parti pour mourir.

M.-C. L.

AVEC MOHAMED BENSADOK :

même du vêtement»

Q ue savons-nous de Mohamed Bensadok ?Pas grand-chose et ce, d’autant plus quel’historiographie concernant la Fédération

de France du FLN, décrétée Wilaya 7, n’a pas tou-jours été très prolixe à son sujet. Qui est MohamedBensadok ? Pour ceux qui ne le savent pas, et ilssont fort nombreux, il est l’auteur d’une actionspectaculaire qui a grandement servi la Révolution.On parle souvent de l’ouverture du deuxième fronten France mais jamais suffisamment de la premiè-re action armée et de l’homme qui l’a menée avecsuccès. Il s’agit en l’occurrence d’un héros mécon-nu qui, durant le siècle passé, a fait le sacrifice desa jeunesse pour l’indépendance du pays.

Mohamed Bensadok est un homme coura-geux, intègre et sincère qui n’a pas eu peur de ris-quer sa vie là où d’autres auraient préféré laissertomber… Ces derniers, dont certains surmédiati-sés à souhait, devraient s’astreindre aujourd’hui àune pause, à un «confinement» volontaire pourlaisser s’exprimer enfin l’un de ceux qui ont gardéleur loyauté intacte à l'égard du peuple algérienmartyr. C’est donc ce Mohamed Bensadok né le31 août 1931 à Annaba qui a porté le premiercoup bien asséné dans le ventre même de labête, celui qui a étrenné avec dévouement unelongue série d’actions sur le sol français. Un évé-nement ou plutôt une action d’éclat qui a valu à lacause algérienne une médiatisation sans précé-dent à un moment décisif. C'était, en effet, la pre-mière fois dans l'Histoire de l’humanité qu'unmouvement indépendantiste perpétra desattaques sur le sol même du colonisateur. D'abord, rappel des faits : dimanche 29 mai

1957. Au stade olympique de Colombes, à Paris,il y a la finale de la Coupe de France de football

qui opposait l 'équipe d'Angers à celle deToulouse. Bensadok avait pour ordre formeld'abattre le traîre Ali Chekkal, vice-président del'Assemblée algérienne, qui devait assister à larencontre aux côtés du président de laRépublique française René Coty. En menant avecsuccès cette première opération en territoire fran-çais, Bensadok venait de montrer au mondeentier que le FLN était partout et qu’il étaitcapable de frapper là où il voulait. Dans la confu-sion, la foule parisienne avait d’abord cru à l'as-sassinat du président de la République René Cotyen personne. Une rumeur qui a vite fait le tour de la capitale

française avant d’être démentie le soir aux «actua-lités» diffusées par la télévision, un support quivenait de faire alors sa percée dans les foyersfrançais. C’est dire qu’il fallait gagner aussi cettepremière bataille médiatique afin d'influencer l'opi-nion publique, les intellectuels et les milieux poli-tiques français. Elle le sera doublement. Jugeons-en. Lors du procès à la Cour d’assises de Parisen décembre 1957, la présence d’éminentes per-sonnalités citées par la partie civile et par ladéfense donnera un nouveau retentissement àl’affaire. Maître Stibbe, avocat de Bensadok,cite à la barre des témoins prestigieux commeGermaine Tillon, Jean-Paul Sartre, Simone deBeauvoir, Albert Camus, Louis Massignon… Le témoignage de Sartre en faveur de

Bensadok fera date. Pour la partie civile, defarouches partisans de l’Algérie française ontété cités, à savoir Georges Bidault, Soustelle etNaegelen, anciens gouverneurs généraux del’Algérie.

M. C.-L.

Originaire de Mascara,Ali Chekkal deviendra avo-cat, puis bâtonnier du bar-reau de sa ville natale. Ilse lance en politique en1944. Conseiller généralde Mostaganem, puis élu àl’Assemblée algérienne, ilen assume la vice-prési-dence en 1949. Sa derniè-re mission officielle l’aconduit à New York avecla délégation française àl’ONU. Profondément attaché

à la France, l’émirChekkal, tel qu’affublé parla France coloniale, avaitépousé une Française, lafille d’un capitaine originaire de Montpellier. Toutes ses activités, lesderniers mois de son existence, ce francophile notoire les consacreraà défendre farouchement la cause de l’Algérie française. «En Algérie,il ne peut y avoir qu’un seul drapeau : celui de la France», répétait-il,inlassablement. Depuis son retour de New York où il est allé plaiderune cause perdue d’avance, un service renforcé de protection rappro-chée l’entourait dans tous ses déplacements que ce soit dans l’Oranieou en France métropolitaine. À l’hôtel du Boulevard Haussmann où ilrésidait, chaque nuit, dans la chambre voisine de la sienne, un ins-pecteur veillait sur sa sécurité. Et c’est un membre de la préfecture depolice qui tenait le volant de la voiture mise à sa disposition. Le grand ami de la France disparu a été inhumé, en grande pompe,

au cimetière de Thiais après avoir eu droit aux honneurs militaires auVal de Grâce où il lui a été décerné, à titre posthume, la médaille devermeil de la Reconnaissance française. Lors de son témoignage enfaveur de Bensadok, le philosophe Jean-Paul Sartre transformera lenom du traître Chekkal en «Chacal».

M. C.-L.

Un évènement historiqueimmortalisé par la littérature

Qui était Ali Chekkal

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de dix quartier d’Oran.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Square»

1- MEDIONI2- LES CASTORS3- GAMBETTA4- CANASTEL5- EUCMUHL

6- BOULANGER7- SIDI EL HOUARI8- MDINA JDIDA9- EL HAMRI10- ESSENIA

MOT RESTANT = PLACE D’ARMES

A G M P L A C E D A R MM S E J D I D A E L H EB R D A N I D M I R A SE O I A M AT T O U R IT S N O I NA A I H E EC C L R S I D I E L S SA S E E G N A L U O B LN A S T E L E U C M U H

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 5 août 2021 - PAGE 20

Son nom----------------Son prénom

Son genre Son groupe

Peintreespagnol

----------------Rase

Moquerie----------------Verbale

Interjection----------------Journal

Groggy----------------Ecole----------------Perdu

Deux à Rome----------------Erbium----------------Voyelledouble

Sélénium----------------Précieux----------------ChromeLentille----------------Note----------------Aigre

Océan----------------

ArmesTrempe

----------------Hurlement

Durée

Acérée----------------

HalteDétresse

----------------Nerveux

Tue

Os----------------

ArticleAccord

----------------Lisser

Stoppe----------------

EluInterjection----------------

Villes

Y est néePoisson

----------------Fatal

Coiffure----------------Douleur

Baudet----------------Humide----------------Apprécia

Combat----------------

Cour

Article----------------

MitSaveurs

----------------Bloqua

Part----------------Presser

Pure----------------Cochons----------------Collège

Diplôme----------------

TitrePierre

----------------Fond

Enlevée----------------Lentille

Impôt----------------Suit----------------Possessif

Ultime----------------Groupe----------------PronomTendre

----------------Déchet

Bagarre----------------Foncer

Son idoleSuffoquer----------------

Article

Etablissez les bonnes relationsExemple : A7

SOLUTION : A7 - B5 - C8 - D9 - E1 - F10 - G6 - H2 - I4 - J3

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L A M A R T I N E - C A N A D AE M U S - R O U P I E - I N S US I R - V A - E I N - S - I - TL E - P A C T E S - V O - M C OI - A I N E E S - F A N E E - MO B - E T E S - D E L A V E - AN A - T E S - H E R I T E - M TS T A R S - B - R U D E - S O ID I R E - M O R A L E - F A N SE R E - T U L I P E - S O U - ML A - R A T E R A - S E R V I EA - P E - I R E - S O N G E A ST R E M O L O - F A U T E S - -

E U R O P E - H O U R I S - T CR E M U A - P A R T I E - N E OA R E S - S A U C E S - C A - RN A T - C O N T E S - L A V E RG I - B O N N E S - N A - R - UA - C A R D E S - M U S E E - P- A R I D E S - C U B E S - M TE M U L E S - F I N I R - M A IL E - L E - V A R I E - S I L OI N N E - V O I E S - D U E - NM A I - B O T T E - B O R N E -I I - F O I R E - T A P E - C SN - T I - L E - D I R E - G R EE L A N C E - M A R I - N A I NR E M E D E S - M A L A D I E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E L K E B L A - R E I M S -H A T E - C O U R T - S U E - BA S E - S A - E T - O P - R U ER E - E U R O S - K R O N E - NI - A G I T E - R O T I E - V KS A V A T E - - - - I R - B A H- M A R E - - - - - E - S U R EP U R E - D - - - - - L E - A MO S E - S E O U L - L A M I N AR E - H A P P E - S I R E S - ST - M O - O U - C R E V E - P SE V I T E R - N A - S E - M U AE - N E - T R I P E S - A P N -- M I L I E U D E T E R R A I N

SS O L U T I O N SO L U T I O N S …S…S O L U T I O NSO L U T I O N S …S…S O L UT I O N SO L U T I O N S ……

N Centre hospitalier N Ville TRIA SLIMANE-AMIRAT 1 AÏN DEFLAB DOCTEUR-ZERDANI 2 MOSTANAGEMC AHMED-MEDEGHRI 3 BORD BOU ARRÉRIDJD BACHIR-MENTOURI 4 M’SILAE MAKOUR-HAMOU 5 CONSTANTINEF MED-BOUDIAF 6 HUSSEIN DEYG NEFISSA-HAMOUD 7 M’SILAH ERNESTO-CHE-GUEVARA 8 SAÏDAI ZAHRAOUI 9 EL MILIAJ RACHID-BALHASSINE 10 MÉDÉA

FAITES LE Tri

A7

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 5 août 2021- PAGE 21

Compensa-tion

----------------Actinium

Divinité----------------

SalieDévoras

----------------Pagaya

Osmium----------------Comparatif----------------Glisse

Préposition----------------Tunnel----------------AsséchésRevers----------------Dans l’œil----------------Cuivre

Salut----------------Latine----------------Erbium

Ministère----------------Meitnerium----------------Cervidés

Argon----------------Liaison----------------BruitLac

----------------Entourée

Choisit----------------

Offerte

Début desoirée

----------------Souverains

Variété----------------Virer----------------Mornes

Alliées----------------Epais----------------TitresArgon----------------Cri dedouleur----------------Gros titre

Grondes----------------

Entourer

Etatsseconds

----------------Océan

Rongeur----------------

CrustacéTrempée----------------Espion----------------Tromper

Caissons----------------

DouleurNaturel----------------Limiter----------------Valoir

Méprises----------------Agira----------------NiaisesPalmipède

----------------Assassinats

Tester----------------

Empereur

Néon----------------

Docteur

Chaîne----------------Conjonction----------------Rabais

Dans mesnuages----------------Queue desourisExil

----------------Quartierd’Alger

Régiond’Algérie

----------------Fruits

Pronom----------------

VastesMétal

----------------Préfixe

Douter----------------

HaltesFauves

----------------Epauler

Gérer----------------Tâter----------------Echouer

Arsenic----------------

PiègeErbium----------------Fin de nuit----------------Préposition

Maquillés----------------

DéfiéeInfinitif

----------------Agit

Cycles----------------

MaisonDéplacer

----------------Pli

Article----------------

Matériau

Rompre----------------Pénuries----------------Hontes

Extrémité----------------

Inquiétant

Béryllium----------------Scandium

Feux----------------Gavera----------------PlatAccès

----------------Peuple

SainesJeune

----------------Néon

Reporter----------------

MesuresSanctionnée----------------

Sodium

Radon----------------

Enlevé

Dans lajetée

----------------Sages

Dorée----------------

Rince

Mal----------------

PeupleTitres

----------------Machine

Endures----------------

CampFlatteur

----------------Lithium

Palpe----------------

BagarreCoupa

----------------Mer

Esprit----------------

PatteGosses

----------------Angle

Ile----------------

Singe

Pronom----------------Comparatif

Aliments----------------

Détesté

Traîna----------------Hutte----------------MeitneriumDébute

----------------Négation

Broyer----------------Scandium

Outil----------------

FleuveNickel

----------------Préposition

Douleur----------------

SolidairePlanter

Pur----------------

ImpôtFilm deMerbah

----------------Article

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 5 août 2021 - PAGE 23

[email protected]

Roulé de dindeaux cornichons4 escalopes de dinde, 1 poivron rouge

émincé, 1 oignon émincé, 1/2 boîte de maïségoutté, 100 g de fromage rouge râpé,

100 g de cornichons coupés en rondelles, 2 c. à s. de crème fraîche, sel, poivre

Étaler lesescalopes dedinde sur un plande travail et lesaplatir à l'aided'un rouleau àpâtisserie le plusfinement possible.Habiller d’ungrand papier filmles filets de dinde,couvrir toute lasurface avec lefromage râpé,ajouter unecouche de cornichons, une couche de poivron rouge etd’ignon émincé et finir avec une couche de maïs, saleret poivrer et arroser le tout avec la crème fraîche, roulerles escalopes en serrant bien avec la main pour luidonner la forme d’un boudin en s'aidant du papier film etfermer les deux bords comme un bonbon. Remplir lamarmite du couscoussier de 3 litres d'eau, porter àébullition et placer le roulé de dinde dans le haut ducouscoussier, bien couvrir avec du papier sulfurisé etlaisser cuire à la vapeur pendant 25 minutes, laisserrefroidir. Retirer délicatement le papier film et enduire leroulé de beurre. Faire cuire dans un four préchauffé à180°C jusqu’à ce qu’il soit doré. Couper le roulé dedinde en tranches épaisses.

TRUCS ETASTUCES

Salade de fruits maison

Lorsque vous faites unesalade de fruits maisonavec les fruits de votrechoix, ajoutez-y du poivremoulu à la fin. Le goûtn'en sera que meilleur !

Tarte au citron Pourne pasqu'unetarteaucitronfasse

des bulles d'eau après lacuisson, la laisserrefroidir dans le four laporte entrouverte.

Biscuits croquants Pourrendre leurcroquantauxbiscuits ouauxcéréales,faites-lessécher au four quelquesminutes.

Couper des dattesfacilement

Vous aimez les gâteauxou muffins aux dattes ?Voici un truc pour couperles dattes facilement :utilisez des ciseaux. Il estimportant de soulignerque c'est préférabled'utiliser vos ciseaux decuisine et de s'assurerqu'ils sont bien propres.

Les petits trucs à savoirpour brûler plus decalories… - Le simple fait de réfléchirconstitue une dépense

énergétique : 64calories/heure. Un peu plusque dormir (60 caloriesseulement) sauf que nousdormons beaucoup plus

longtemps que nousréfléchissons. Ainsi, unenuit de 8 heures desommeil, c’est 480 caloriesde brûlées. Accumulez les minutes demarche. Pour chaque demi-heure, vous éliminez aumoins 90 calories. Et plus vous marchez vitedans la rue, plus vousdépensez. Ne négligez pasles travaux ménagers, etvous brûlez 100 calories àchaque fois que vous faitesles courses, vous perdez400 calories. Un quartd’heure de bricolage sesolde par une dépense de50 calories. De quoi vous réconcilieravec cette activité. Lejardinage est beaucoupplus payant avec 400calories à l’heure. Et enfin, multipliez lescâlins : faire l’amour estaussi une activitédépensière en énergie ; ilvous en coûtera entre 200et 300 calories, selon vosprouesses !Et n’oubliez pas que pourmaigrir, il faut dépenserplus que l’on consomme…Alors, soyez active maisrévisez également votrealimentation.

Comment brûlerses calories, avec

ou sans sport ?

Délice au chocolat80 g de farine, 125 g de chocolat, 125 g de beurre, 125 g de sucre,

3 œufs, 1 sachet de levure, 1 pincée de sel, crème chantilly

Préchauffez le four th.6 (180°C). Séparezles blancs des jaunes. Faites fondre lechocolat. Mélangez-le avec la farine, lalevure, le sucre, le sel, les jaunes d’œufset le beurre fondu. Battez les blancs en neige ferme etincorporez-les délicatement à la pâte.Versez dans le moule beurré. Faites cuire pendant 25 min th.6 (180°C).Démoulez encore chaud, attendezquelques heures avant de le déguster.Préparez la chantilly. Ajoutez-y du sucre vanillé. Dès que la crème tient, cessez debattre. Accompagner le gâteau avec cette chantilly.

Une seule envie quand lestissus commencent às'affaisser : les effets lift quiremontent les traits. Lestextures stretch recréent lasensation de la peau fermeet ne «tirent» plus commeautrefois. Les protéinesanimales ont étéremplacées par despolymères ou des protéinesvégétales (blé, amande) qui forment desmaillages souples et regalbants. Nos solutions fermeté Sachez reconnaître dans la composition

de votre crème les actifs«resculpteurs» : collagènemarin, algues bleues,silicium organique, vitamineC, centella asiatica... Nevous privez pas de l'actionremodelante du froid quiremet la peau en place :masques lifting à rincer àl'eau froide, glaçonsemmaillotés dans une gaze,

disques en coton imprégnés d'eau floralesortant du frigo... De la tenue avant toutechose : pensez à dégager le port de tête,l'ovale du visage...

Trouver sa crème idéale :pour un effet liftant

Prendre unpetit-déjeunerinfluence lesprocessusimpliquésdans laformation et larécupérationdes mémoires(on en a cinq)comme dansla gestion de

la complexité ou des défis posés par l'information. D'après les recherches qui ont été menées sur les jeunes,les scientifiques ont été à même de révéler que sauter lepremier repas de la journée handicapait les jeunes. Celales conduisait à commettre davantage d'erreurs aux testsconsistant à résoudre un problème que ceux d'entre euxqui avaient pris le temps de déjeuner. Les jeunes adultesqui avaient omis le petit-déjeuner ont également réalisé demoindres performances dans la réussite aux testsscolastiques (c. à d. examens littéraires) que ceux quiavaient pris quelque chose avant de se soumettre auxmêmes tests.

Petit-déjeuner

La fatigue visuelle est à ce jour le seulsymptôme que l’on peut attribuer aveccertitude au travail et aux loisirs sur écran.Bénigne, la fatigue visuelle est cependantextrêmement fréquente : les personnesqui passent de longues heures devant unécran souffrent de fatigue visuelle. Le risque est d’autant plus important quel’on reste longtemps devant l’écran etsans s’octroyer de pauses régulières.

QUESTION Quels sont les troubles visuels

que l’on peut attribuer aux écrans ?

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os: D

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Nous sommes là !

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Accusé d’avoir indûment bénéficié de terres agricoles et de ne pas les exploiter, l’islamiste Bengrina réagit enfin : « Faux ! J’y ai planté du…

… Caprice et du viagra » !

Saturé par l’actualité du Covid-19 qui tourne enboucle sur les chaînes d’info continue, je décide de zap-per et d’aller fureter sur Arte. Oui ! Oui ! Je sais ! Je mela pète un brin élitiste. Mal m’en prit ! Sur quoi je tombe ? Sur un documentaire racontant Godard, le ciné-ma et la… Nouvelle Vague ! J’en suis là, pantois, à medemander s’il s’agit d’une malédiction ou d’une simplecoïncidence, lorsque ma fille se pointe devant moi et medit : « Papa, t’en dis quoi de cette robe ? » Mon Dieu !Une robe épaules nues ! Mais je n’en peux plus de voirdes épaules nues ! Overdose d’épaules dénudées etoffertes aux seringues. Comme je suis poli, comme jesuis câlin avec ma fille et comme, surtout, je crains sesyeux révolvers, je la gratifie d’un mielleux « elle te va àravir, fifille ». Hypocrite ! Bon ! À ce niveau-là de l’histoi-re, j’accorde encore un chouia de crédit au hasard. C’estensuite que ça part en sucette et que je commence à meposer des questions un brin complotistes. Ma femmesuccède à ma fille dans un salon décidément encombréce matin et me pose cette autre question : « Chéri !

T’aurais pas vu le vinyle de Ferrat. Celui où figure lachanson que j’adore. Tu sais bien, celle où le refrainparle d’épaules nues et du jour où les gens s’aimeront .»Là, ça commence à sentir la conspiration dans l’air. Aumoment précis où je voulais sortir un peu de la sinistro-se et du climat anxiogène ambiant, voilà que ça tournepandémie, chez moi ! Je m’attends à tout maintenant. Ettout arrive. Enfin, je veux dire que c’est au tour de monfils de se la rappliquer. Le grand dadais ne va tout demême pas me parler lui aussi vinyle ! C’est pas trop sontruc le vintage. Même si, au fond de moi, je me féliciteque nous n’ayons jamais acheté Oxygène de Jean-Michel Jarre. Ça aurait été le pompon ! Je ferme les yeuxjusqu’à leur faire atteindre la taille d’une mince fente, jerentre un peu plus la tête dans mes épaules et j’attendsl’assaut. « Dis, papa, faut peut-être penser à renouvelerle stock de bavettes. La mienne, ça fait deux jours que jel’utilise .» Je craque ! Et remets aussitôt BFM, sesépaules nues, ses cartes des zones rouges, oranges etvertes, son armée de virologues, la 3456e rediffusion dudoc sur la biochimiste Katalin Karikò qui a découvertl’ARN Messager et les bataillons de seringues en follesarabande fonçant sur moi ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar pandémique continue.

H. L.

Les dommages collatéraux du virus !

HALTES ESTIVALES

Les avis divergent sur la planche àbillets. Le problème qui se pose n’est pasde savoir comment nous allons nous ensortir, car chacun a sa solution, mais desavoir comment et pourquoi nous ensommes là. Si nous n’analysons pas lescauses réelles de cette plongée dansl’abîme, nous ne comprendrons pas pour-quoi nous en sommes là. Et si nous necomprenons pas pourquoi nous sommesarrivés à cette situation, nous ne ris-quons pas de trouver les bonnes solu-tions, avec le danger de répéter lesmêmes erreurs. Hommes politiques etexperts s’échinent à nous démontrer queles orientations idéologiques du «passé»qui pèsent lourdement sur le présent,selon eux, seraient la cause de ce surpla-ce. Comme si le socialisme, rejeté, assas-siné, jeté aux oubliettes depuis lesannées 1980, était la cause de nos erre-ments économiques. Au contraire, toutprouve que c’est l’abandon de cetteoption fondamentale de la Révolution(relire Ben M’hidi) qui a généré cet état dedéliquescence générale où l’intérêt privéet l’individualisme ont pris le dessus surles valeurs communes héritées du com-bat héroïque des Braves.

Ce ne sont pas que des mots car c’estle libéralisme, puis l’ultralibéralisme quiont paralysé l’économie, la tuant à petitfeu au profit de l’importation et desaffaires louches. Pour étayer leur argu-mentation, ces tenants de l’ordre néolibé-ral confondent volontairement les trans-ferts sociaux, l’accès au logement et lesdiverses aides de l’État-miracle avec lesocialisme qui est loin d’être la marquede notre économie depuis le passage des«experts» des années 1980.

Dans nos pays où la démocratie estencore au stade du balbutiement, où les«begarras» se transforment en«constructeurs» automobiles et où touteune faune d’affairistes et d’importateursse sucrent sur le dos du Trésor public, lerisque est grand quand on sort d’un cer-tain dirigisme qui, malgré sa lourdeurbureaucratique et ses probables dérivesmorales, demeure le garant des équi-libres économiques et le moteur de l’in-vestissement productif. Il n’y a pas desolutions miracles : c’est l’investisse-ment productif qui crée la richesse et

réduit le chômage. Cet investissementpublic dans l’industrie étant écarté aunom du miracle privé, l’État promulguades tas de lois pour attirer les sociétésétrangères. Mais personne ne voulaitvenir dans un pays si triste que sespropres enfants le fuyaient. Les quelquesusines étrangères implantées çà et là neproduisaient que de la limonade etquelques produits superflus mais haute-ment lucratifs !

Et c’est ainsi que durant l’été 2008, lePrésident Bouteflika surprit tout le mondeen clamant, du haut de la tribune duPalais des Nations, ce verdict assommant: «Nous avons échoué !» Il critiquait l’in-vestissement de certaines multinatio-nales qui ont choisi la solution de facilitéet s’en prenait aux limonadiers étrangersqui mettent du «sucre dans l’eau» (c’estson expression) pour se… sucrer. Quantà l’investissement national, on peut direaussi qu’il empruntait les mêmes voiesde la facilité.

Parallèlement, le génial Temmar liqui-dait ce qui restait du patrimoine public res-capé des précédentes privatisations desannées 1990 et des flammes des terro-ristes. La privatisation a été une véritablecatastrophe. Des usines achetées par desgroupes étrangers furent aussitôt ferméesafin de permettre aux produits de cessociétés, fabriquées dans leurs pays d’ori-gine, d’inonder le marché national. Nousciterons, juste pour l’exemple, les produitsdérivés du phosphate, la levure et le gazindustriel mais les exemples sont légion !Le scandale d’El-Hadjar est encore présentdans les mémoires. Cédé pour des prunes,ce gigantesque complexe sidérurgique à lamode libérale n’arrivera jamais à atteindrela production des années glorieuses dusecteur public. Et le comble est qu’onajouta à M. Mittal, qui n’a rien amélioré àEl-Hadjar, la mine de fer de l’Ouenza, natio-nalisée dans la ferveur révolutionnaire uncertain 6 mai 1966 !

L’autre mal qui a plongé notre écono-mie dans le noir est l’importation. Nousn’importons pas pour satisfaire lesbesoins de notre peuple. Nous importonspour permettre à une véritable faune d’af-fairistes de faire sortir les devisesgagnées au prix de la sueur et deslarmes ! On importe tout et n’importe quoi

: de la terre de plantation, comme si lesdeux millions et quelques de kilomètrescarrés ne suffisaient pas pour planter toutce que l’on voulait ! On importe despierres, du pain et même des croissants etde la pâtisserie ! Et le bon peuple ne com-prenait toujours pas pourquoi l’Etat ne fai-sait pas barrage à ces pratiques. On l’auracompris en retard et grâce à «AlgériePart», entre autres : ceux qui ont le pou-voir de le faire, à quelques exceptionsprès, ont des enfants qui importent,importent…

Et il n’y a pas que cela. Cette importa-tion érigée en système économique a eudes effets pervers sur la petite et moyen-ne industrie algérienne qui ne pouvaitrésister à la concurrence déloyale du tex-tile chinois et des friandises turques. Dujus d’Arabie Saoudite acheté par le paysdes agrumes, là où a été créée la clémen-tine, il y a de quoi devenir dingue ! Enoutre, cette importation massive a créétout un système en amont qui repose surl’informel, la triche aux impôts, l’enrichis-sement rapide, la paresse, etc. Un véri-table terreau de l’islamisme affairiste. Ildevient de plus en plus difficile de déni-cher un ouvrier manuel car tous lesjeunes qui ne sont pas au lycée ou àl’université ont ouvert des boutiques, par-fois au détriment du confort familial envolant une pièce à la maison des parentspour y vendre n’importe quoi.

Les programmes sociaux et l’édifica-tion des infrastructures ont certes remo-delé le paysage et permis de résorberpartiellement la crise du logement. Maislà aussi, les sociétés nationales et lesentreprises privées algériennes ont étéles grandes absentes de ces chantierstitanesques. On importe même desouvriers ! J’ai le souvenir d’une déclara-tion d’un ministre de l’Habitat qui justifiaitla présence des entreprises chinoises parle fait qu’il n’y avait pas de grande socié-té algérienne capable de construire desmilliers de logements. Qui a détruit lapuissante DNC et qui a anéanti Sonatiba,deux sociétés qui comptaient desdizaines de milliers de travailleurs ?

Aujourd’hui qu’il n’y a plus d’argent,l’espoir ne viendra ni des bureaucrates nide l’oligarchie. Il viendra des révolution-naires. C’est une situation qui commandedes mesures révolutionnaires. S’opposeraux vampires du FMI et de la Banquemondiale en imprimant du dinar en sur-plus en est une. Mais il y a de l’argent àgagner en faisant payer les riches, en

réduisant les frais de l’État, en aban-donnant les chantiers de prestige, enarrêtant de construire des trottoirsdans les douars et les ronds-points, enstoppant la folie des tramways partout,en puisant l’argent dans l’économieinformelle qui échappe à tout contrôlebancaire ou fiscal ; bref, en arrêtant lagabegie et les mesures électoralistespour s’acheminer essentiellement versl’investissement productif !

Et en réduisant l’importation à l’essen-tiel ! La banane ? Les produits de luxe ?Nous sommes les survivants des «pénu-ries» de l’époque socialiste. Nous n’ensommes pas morts ! Nous sommes lagénération qui a porté l’espérance de viedes Algériens de 48 ans à l’indépendanceà 78 il y a quelques années ! Noussommes la preuve vivante que l’on peutnon seulement vivre avec l’essentiel,mais que l’on se porte mieux sans lesméfaits du colonialisme et… les salope-ries superflues importées !

M. F.

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur internet : http:www.lesoirdalgerie.dz

e-mail : [email protected] soir d’algérie

Cette chronique a été publiée le 21 septembre 2017... Aujourd'hui queles ennemis de cette oligarchie sont légion, il est bon de rappeler nosprises de position au moment où peu de personnes pouvaient clamerces vérités à la face des fossoyeurs de l'économie nationale !