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Comptes-rendus des ateliers de mars 2012 de l’antenne de Bonrepos Samedi 17 mars : atelier de rempotage. Peu de monde à cet atelier. Peut-être ne faudrait-il pas le refaire tous les ans ? Rempotage d'une orchidée. Bien nettoyer le vieux substrat, et enlever les racines noires et donc mortes. Remettre dans un pot légèrement plus grand et faire rentrer du nouveau substrat (spécial orchidées) autour des racines avec une baguette (moi je le rince d'abord pour lui enlever la poussière que les orchidées n'aiment pas). Dans ce cas-là, n'arroser qu'au bout d'une semaine, sinon tremper le pot quelques minutes dans une bassine d'eau puis laisser égoutter. Rempotage d'une plante d'appartement. Sortir la plante du pot et avec les doigts démêler les racines pour éviter le ''chignon''. Mettre des billes d'argile (ou du gravier) au fond d'un pot un peu plus grand et replacer la plante nettoyée de ses parties mortes et taillée si besoin. Remettre du terreau spécial plantes d'intérieur, tasser et arroser. (Sur la 1ère photo au-dessus, on voit un mélange fait à partir de terreau ordinaire et de vermiculite). La Feuille de Chou La Feuille de Chou La Feuille de Chou La Feuille de Chou Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes France de Fonsorbes France de Fonsorbes France de Fonsorbes-Fontenilles Fontenilles Fontenilles Fontenilles-Saint Saint Saint Saint Lys Lys Lys Lys – regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses Fonsorbaise et Fontenilloise Fonsorbaise et Fontenilloise Fonsorbaise et Fontenilloise Fonsorbaise et Fontenilloise Le Club Local des Jardiniers de France n° 61323 est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES. N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] N° 82 Mai 2012 N° 82 Mai 2012 N° 82 Mai 2012 N° 82 Mai 2012 BUREAU DU COMPOST chez Didier et Sandrine FILLIATRE 9 rue du Comminges à FONSORBES Prochains bureaux : 5 mai à la bourse d’échange de végétaux – 19 mai chez Didier et Sandrine LES DATES DU CLUB POUR LE MOIS DE MAI 05/05/2012 SAMEDI FONSORBES BOURSE D'ECHANGE DE PLANTS + BUREAU DU COMPOST JARDINS OUVRIERS 9H-12H 05/05/2012 SAMEDI BONREPOS SUR AUSSONNELLE REUNION MENSUELLE 10H 08/05/2012 MARDI SEYSSES REUNION MENSUELLE FOYER RURAL 20H 13/05/2012 DIMANCHE FONSORBES BUREAU COMPOST CHEZ DIDIER ET SANDRINE FILLIATRE 14/05/2012 LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE SALLE DUFFAUT 20H 12/05/2012 SAMEDI SEYSSES TROC DE PLANTES 9h 12h - AUTOUR DE L’EGLISE 9H-12H 19/05/2012 SAMEDI FONSORBES BUREAU COMPOST CHEZ DIDIER ET SANDRINE FILLIATRE 10 H - 12 H 21/05/2012 LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI - PREPARATION REPAS DES JARDINIERS SALLE DUFFAUT 20H 26/05/2012 SAMEDI SEYSSES VISITE DU JARDIN DE MME MIREILLE AUDIRAC A SEYSSES MME AUDIRAC Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions.

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Comptes-rendus des ateliers de mars 2012 de l’antenne de Bonrepos

Samedi 17 mars : atelier de rempotage. Peu de monde à cet atelier. Peut-être ne faudrait-il pas le refaire tous les ans ? Rempotage d'une orchidée. Bien nettoyer le vieux substrat, et enlever les racines noires et donc mortes. Remettre dans un pot légèrement plus grand et faire rentrer du nouveau substrat (spécial orchidées) autour des racines avec une baguette (moi je le rince d'abord pour lui enlever la poussière que les orchidées n'aiment pas). Dans ce cas-là, n'arroser qu'au bout d'une semaine, sinon tremper le pot quelques minutes dans une bassine d'eau puis laisser égoutter.

Rempotage d'une plante d'appartement. Sortir la plante du pot et avec les doigts démêler les racines pour éviter le ''chignon''. Mettre des billes d'argile (ou du gravier) au fond d'un pot un peu plus grand et replacer la plante nettoyée de ses parties mortes et taillée si besoin. Remettre du terreau spécial plantes d'intérieur, tasser et arroser. (Sur la 1ère photo au-dessus, on voit un mélange fait à partir de terreau ordinaire et de vermiculite).

La Feuille de ChouLa Feuille de ChouLa Feuille de ChouLa Feuille de Chou Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de FonsorbesFrance de FonsorbesFrance de FonsorbesFrance de Fonsorbes----FontenillesFontenillesFontenillesFontenilles----Saint Saint Saint Saint Lys Lys Lys Lys –––– regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses

Fonsorbaise et FontenilloiseFonsorbaise et FontenilloiseFonsorbaise et FontenilloiseFonsorbaise et Fontenilloise

Le Club Local des Jardiniers de France n° 61323 est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES.

N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected]

N° 82 Mai 2012 N° 82 Mai 2012 N° 82 Mai 2012 N° 82 Mai 2012

BUREAU DU COMPOST chez Didier et Sandrine FILLIATRE

9 rue du Comminges à FONSORBES Prochains bureaux :

5 mai à la bourse d’échange de végétaux – 19 mai chez Didier et Sandrine

LES DATES DU CLUB POUR LE MOIS DE MAI

05/05/2012 SAMEDI FONSORBES BOURSE D'ECHANGE DE PLANTS + BUREAU DU COMPOST JARDINS OUVRIERS 9H-12H

05/05/2012 SAMEDI BONREPOS SUR AUSSONNELLE

REUNION MENSUELLE SALLES DES ASSOS 10H

08/05/2012 MARDI SEYSSES REUNION MENSUELLE FOYER RURAL 20H

13/05/2012 DIMANCHE FONSORBES BUREAU COMPOST CHEZ DIDIER ET SANDRINE FILLIATRE

14/05/2012 LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE SALLE DUFFAUT 20H 12/05/2012 SAMEDI SEYSSES TROC DE PLANTES 9h 12h - AUTOUR DE L’EGLISE 9H-12H

19/05/2012 SAMEDI FONSORBES BUREAU COMPOST CHEZ DIDIER ET SANDRINE FILLIATRE 10 H - 12 H

21/05/2012 LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI - PREPARATION REPAS DES JARDINIERS SALLE DUFFAUT 20H

26/05/2012 SAMEDI SEYSSES VISITE DU JARDIN DE MME MIREILLE AUDIRAC A SEYSSES MME AUDIRAC

Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions.

Rempotage d'une plante de balcon. Même chose que pour les plantes d'intérieur au début. Préparer un mélange : 1/3 de terre de jardin, 1/3 de compost maison, 1/3 de terreau plantation. Mettre ce mélange autour de la plante, tasser et arroser. Dans tous les cas, ne pas remplir complètement les pots, laisser la valeur de deux doigts pour les arrosages. Toutes ces plantes se rempotent tous les deux ou trois ans et quand on voit qu'elles jaunissent, s'étiolent, ne fleurissent ou ne grandissent plus, ou quand le pot est trop petit par rapport au port du feuillage. Ne pas oublier de mettre de l'engrais à dissolution lente, et pour les orchidées, plus régulièrement un produit adapté.

Samedi 31 mars : atelier greffes de légumes. Atelier très intéressant et démonstrations réussies de Laure. Certains étaient là pour manipuler sur place ou à la maison, d'autres pour voir. Les semis seront repiqués lorsqu’ils auront deux ou trois vraies feuilles. Le greffage pourra commencer lorsque les plants ainsi obtenus feront 15 à 20 cm de haut.

ÉQUIPEMENT (par pied à greffer) : 1 plant de porte greffe en godet, 1 plant de greffon (peu importe le conditionnement), Mini serre (sert pour plusieurs pieds), Ou 1 bouteille (avec un fond assez large pour accueillir le godet du PG), Tuteur (type baguette chinoise), Lien pour tuteur, Pince à greffer (désinfectée à l’eau de javel non concentrée), Cutter ou lame de rasoir (désinfectés à l’eau de javel non concentrée), Un brumisateur

Les pinces à greffer. INTÉRÊT : Le greffage possède les atouts suivants lorsqu’il s’avère réussi (mariage greffon / porte greffe): vigueur de la végétation. Grande résistance aux virus, parasites et maladies. résistance aux mauvaises conditions de culture (températures trop basses ou trop élevées, manque ou excès d’eau). productivité plus importante. PORTE-GREFFES (c'est le pied qui reste en terre) Ces mariages sont ceux qu'elle a testés ou trouvés sur des retours d’autres jardiniers pratiquant les

DEUXIÈME MÉTHODE : La greffe au cure dent : (Ou tout autre accessoire de forme similaire, tel un crochet à tricot), où le greffon taillé est inséré dans l’orifice percé par le cure-dent. Ne vous inquiétez pas d’un léger flétrissement du greffon dans les heures qui suivront l’opération. Après avoir effectué le greffage, vaporisez et placez les plants greffés sous une mini serre ou une bouteille plastique avec une hygrométrie élevée (supérieure à 85%) et une température allant de 18° à 20° la nuit, et 22° à 25° pendant la journée. Si le soleil est trop ardent, ombrez les jeunes plants pendant 5 à 7 jours. Au bout de 5 jours, aérez progressivement et surveillez l'apparition éventuelle de maladies. A partir du dixième jour la réussite du greffage est généralement assurée et vous pouvez enlever le dôme et remettre les plants dans un environnement de culture normal. Dès que les plants sont bien repris vous avez tout le loisir de les repiquer dans des contenants plus gros jusqu'à leur

transplantation définitive. Ce qui importe c'est de ne jamais enterrer la cicatrice de la greffe, qui se repère à un léger bourrelet à la base du plant. Vendredi 23 et 30 mars : mise en route du jardin des enfants (du Conseil Municipal des jeunes). Ils étaient 5 le premier vendredi et davantage le second, motivés pour planter et semer. Nous avons donc appris à planter des pommes de terre et des plants de salade, puis à semer des fèves, des pois, des radis, des laitues et des plantes aromatiques (aneth, persil et ciboulette). Enfin, comme nous avions du temps, nous avons semé une bordure de fleurs en mélange pour attirer les insectes pollinisateurs, pour l'enrichissement du sol, et pour l'aide aux cultures voisines. Belle expérience donc, et petit jardin à respecter et à considérer comme les autres.

Porte-greffes Tomate

poivron Aubergine

concombr

e

Courg

e

Bournonia x x

Tomate cerise sauvage jaune x x

RI3034 x x

Tomate "Petits moineaux" ou

Lycopersicon pimpinellifolium x x

Ground force (hybride " Baumaux") x x

Courge de SIAM x x

Pomme de terre x

greffes de légumes. Ce tableau n’est que pour la « prise » de la greffe, pas sur l’intérêt retiré. Les autres combinaisons non validées ici, restent donc à tester ! ;-) Nota : Il faut penser à garder chaque année un pied de porte-greffe non greffé pour en récupérer les graines pour l’année suivante. Le « Ground force » étant un hybride, il ne faut pas récupérer ses graines. PREMIÈRE MÉTHODE : La greffe anglaise simple : Laure enlève les cotylédons du porte-greffe et coupe la tige au dessus, au cutter, en biseau. Elle fait de même sur le greffon (la plante dont on veut les fruits), et grâce à la pince à greffer, elle vient plaquer les deux tiges l'une contre l'autre, comme dans le schéma suivant :

Samedi 24 mars : plantation des pommes de terre.

Il faisait beau ce samedi matin et des volontaires étaient, comme l'an passé, au rendez-vous. Une vingtaine de kilos ont été plantés dans la parcelle solidaire et dans la parcelle collective, travail effectué rapidement et dans la joie, comme d'habitude. Merci à tous !

LE CLUB a été présent comme chaque année aux Floralys de Saint Lys ou, ont été présentée les diverses acyivité et également la formation a l activité de jardinage dont chacun doit connaître la base s’il ne veut pas être déçu par les résultats.

Le 17 mars, les jardiniers ont présenté un char lors du Carnaval de Fonsorbes sur le thème des insectes utiles au jardin et, comme l’an dernier notre char a suscité beaucoup d’intérêt. C’est dans la gaité que les costumes ont été préparés et chacun y a mis du sien pour que la réussite soit parfaite.

L’atelier semis, préparé et animé par notre ami Alain CAMBOULIVES a permis à chacun des jardiniers qui y ont assisté de revoir avant les travaux pratiques, la théorie de l’art du semis

L’atelier greffe, animé par Joël BERGERON nous a familiarisé avec les gestes de base de la greffe à l’anglaise et de la greffe en couronne. Le plus

dur est d’apprendre cet art avec toute l’humilité que cela confère.

Les travaux au jardin en mai Les proverbes : 11, 12, 13 mai : Les Saints de Glace : Les trois sa ints au sang de navet, Pancrace, Mamert, et Servais Sont bien nommés les saints de glace, Mamert, Servais et Pancrace. À la Saint-Honoré s’il fait gelée, le vin diminue de moitié.

Les plantes : En mai, la douceur s'installe tout à fait sur le jardin. Au potager, c'est le branle bas de combat ! Les tâches s'accumulent : il faut butter les pommes de terre et les haricots, planter les tomates, les cornichons, les courges, les courgettes, les citrouilles, les melons... Si le temps est sec, l'arrosage doit reprendre. Au verger, c'est la pause. Tout juste faut-il passer le premier tiers du tronc des arbres à la chaux ou encore éclaircir les fruits sur les arbres trop chargés.

Au jardin d'agrément par contre, la nature reprend ses droits et le jardinier a du pain sur la planche. Il faut se hâter maintenant pour planter les derniers bulbes à floraison estivale ou automnale ! Mai est aussi le mois où il faut planter les annuelles d’été et les bégonias, sans oublier de semer les bisannuelles en pleine terre. Les rosiers doivent être également débarrassés de leurs fleurs fanées et des gourmands. Les arbustes défleuris tels que les lilas ou les forsythias peuvent maintenant être taillés. Pensez également à installer des tuteurs sur les grandes plantes (pivoines, dahlias, marguerites, roses trémières) pour éviter qu'elles ne s'effondrent sous leur poids.

Sur le balcon comme au jardin d'agrément, c'est l'heure de récupérer les oignons des plantes à bulbes mais aussi de semer les annuelles rustiques. Il est aussi temps de planter dans les jardinières les fleurs d'été (ixia, freesia....) sans oublier d'arroser abondamment surtout par temps sec !

Mai au jardin d'ornement

Les fleurs - Semez en pleine terre les annuelles comme les capucines , les soleils , les soucis ou les œillets d'Inde .

Plantez : Replantez les plants de muguets enracinés que l'on vous a offerts dès qu'ils ont défleuris. Trouvez-leur un coin à l'ombre. Plantez les plantes de massifs d'été : les géraniums, les fuchsias, les bégonias. Plantez des vivaces dans vos rocailles, en bordure de vos allées et dans vos massifs. Repiquez vos semis de mars/avril comme vos œillets d'inde, vos pois de senteur, vos roses trémières. Pincez vos petits plants pour provoquer une meilleure ramification et ainsi obtenir plus de fleurs. Terminez vos plantations de bulbes estivaux pour étaler les floraisons : dahlias , tigridias , cannas , glaïeul ... Plantez des rosiers en conteneurs.

Entretenez : Coupez toutes les fleurs fanées de printemps comme les tulipes , les narcisses , et nettoyez les fleurs de primevères pourries par l'excès d'eau du mois d'avril. Coupez les fleurs fanées des rhododendrons , des pivoines et des Camélias . Pincez les pousses d'extrémités avant la floraison des plantes à port compact. La floraison sera retardée mais la plante sera dense et plus florifère par la suite. Laissez les muscaris montés en graines, ainsi ils se ressèmeront. Ils sont du plus bel effet en masse. Arrosez régulièrement vos nouvelles plantations. Biner la surface de vos massifs lorsque la terre sèche. Fixez au fur et à mesure de la pousse de vos plantes grimpantes. Tuteurez vos Delphiniums et les Iris . Retournez votre compost une fois par mois. Le conseil bio : épandez des cendres autour des plantes sensibles aux limaces et aux escargots pour les tenir à distance

Sortez vos dernières plantations qui sont encore à l'abri. A partir de mi-mai, il n'y a plus de risque de gelées. Sortez vos cymbidiums dans un endroit à l'abri, c'est de cette façon que vous augmenterez vos chances de les voir refleurir.

Taillez : Supprimez les rejets de vos rosiers . Ce sont ce que l'on appelle les gourmands poussant sous la greffe et affaiblissant vos pieds. Enduisez la coupe pour protéger la cicatrice. Contrôlez les boutons, et traitez-les si vous constatez la présence de pucerons. Donnez-leur de l'engrais également, les fleurs seront plus nombreuses et plus belles. Supprimez les boutons latéraux des rosiers à grandes fleurs pour obtenir de plus grosses fleurs. Rabattez à moitié les branches de lilas ayant fleuries.

Traitez vos rosiers contre l'oïdium , les taches noires et les pucerons surtout par temps humide. La maladie des taches noires (Marsonia) fera tomber tout le feuillage de vos rosiers sans traitement. Pulvérisez de la bouillie bordelaise (solution de cuivre) pour plus de respect de la nature traitez au purin de consoude

Multipliez : Marcottez des pousses de Chèvrefeuille. Faites des boutures d'hortensia et de lilas .

Le gazon : Semez votre nouvelle pelouse. Profitez des premiers jours de chaleur pour tondre votre pelouse. Si ce n'est pas déjà fait étalez de l'engrais 2 jours après votre tonte. Tondez toutes les semaines de façon à épaissir le gazon. Tassez le jeune gazon pour bien l'enraciner et provoquer l'émission de nouvelles pousses à la base. En l'absence de rouleau, marchez un peu dessus ! Éliminez les mauvaises herbes en prenant garde de bien enlever les racines avant qu'elles ne se développent. Rénovez votre pelouse si besoin.

Les plantes de terre de bruyère : Coupez les fleurs fanées des azalées et des rhododendrons . Retirez également celles des camélias sans casser les nouvelles pousses. C'est également le moment de déposer de l'engrais aux pieds de vos plantes de bruyères. Plantez des tubercules de bégonias tubéreux en bordure de votre massif, ils donneront des fleurs en été.

Les arbres et arbustes

Plantez des arbustes en conteneurs.

Taillez vos arbustes dont les fleurs sont maintenant fanées comme le forsythia , les spirées ou le groseillier à fleurs . Taillez les lilas après leur floraison, en diminuant de moitié les rameaux ayant portés des fleurs. Taillez votre haie de conifères. Dans le midi, supprimez les palmes sèches des palmiers.

Entretenez : Déposez de l'engrais au pied de vos arbustes

Mai au potagerMai au potagerMai au potagerMai au potager

Eclaircissez vos rangs de radis en lançant environ 2-3 cm entre chaque pied. Continuez à planter de nouveaux rangs tous les 15 jours pour obtenir une récolte régulière.

Semez vos laitues, et éclaircissez également vos précédents rangs. Semez les potirons, courgettes. Déposez les graines de côté, cela facilitera la pousse. Semez les cornichons, les aubergines et les piments. Semez les carottes, les cardons. Semez des choux, chicorées. Semez le persil, le thym, la ciboulette pour en disposer à l'automne. Semez le basilic. Semez maintenant des légumes que vous souhaitez obtenir cet automne comme des betteraves, des choux ou des endives. Semez le fenouil en place en ligne séparées de 40 cm. Quand le renflement se présente, buttez légèrement. Semez le panais en place en ligne espacées de 30 cm pour une récolte en septembre-octobre. Semez des radis tous les quinze jours pour obtenir une récolte étalée

Plantez vos pieds de tomates, en prenant soin de les tuteurer. Déposez au fond du trou quelques feuilles d'orties sans les racines, vos pieds disposeront ainsi d'un engrais vert au cours de leur développement. L'ortie les renforcera également contre les maladies. Plantez vos haricots dans une terre aérée en poquet, soit 4/5 haricots par trou espacés de 40 cm en tout sens. Mettez en terre vos plants de pommes de terre à environ 10 cm de profondeur. Repiquez tous les semis que vous avez préparez à l'intérieur.

Bouturez les tomates. Divisez les grosses touffes d'artichauts et replantez les rejetons.

Entretenez : Binez autour de vos légumes régulièrement et éliminez les mauvaises herbes avec leurs racines. Le binage améliore la croissance de vos légumes en aérant le sol, permettant ainsi une meilleure pénétration de l'eau et des éléments fertilisants. Buttez vos pommes de terre.

Récoltez les asperges.

Mai au jardin fruitierMai au jardin fruitierMai au jardin fruitierMai au jardin fruitier

Éclaircissez les jeunes fruits sur vos arbres comme les poiriers ou les pommiers pour obtenir des fruits plus gros.

Entretenez : Mettez de l'engrais (riche en potasse) au pied de vos arbres fruitiers. Paillez les arbustes à petits fruits qui ont un développement racinaire peu profond. Le paillage limitera la déperdition d'eau et empêchera les mauvaises herbes de se développer.

Plantez vos melons mi-mai après les gelées.

Traitez : Observez vos jeunes pousses sur vos arbustes à petits fruits comme les groseilliers pour démasquer d'éventuels "nids" de pucerons logés sous les feuilles des nouvelles pousses. C'est assez caractéristique, vous remarquerez que les feuilles se recroquevillent vers le bas, et vous observerez sûrement la présence de nombreuses fourmis. Les fourmis élèvent les pucerons et pour empêcher leur prolifération dans vos arbres fruitiers, notamment dans les cerisiers, bloquer leur accès au tronc en mettant en place une bande de glue sur le pourtour du tronc ou tout autre truc comme une bande de scotch double-face. Traitez vos arbres fruitiers contre l'oïdium, la tavelure et la cloque du pêcher à l'aide d'un produit fongicide (bouillie bordelaise) après la floraison.

Mai au bassinMai au bassinMai au bassinMai au bassin

Entretenez : La vie commence à s'animer au bassin. Vous pourrez d'ailleurs déjà observer les premières larves de moustique accrochées à la surface et se précipitant au fond du bassin à votre approche. Elles feront un excellent repas pour vos poissons exotiques si vous possédez un aquarium d'intérieur, rien de tel qu'un peu de nourriture vivante pour réveiller l'instant de chasseur de vos poissons. Ceci dit, revenons à notre bassin, il est grand temps de faire quelques emplettes complémentaires et de réinstaller vos plantes maintenant que les risques de gelées sont passés. Avec la température qui augmente, l'intensité de la lumière et la vie qui redémarre, il est à prévoir un développement des algues vertes. C'est une phase normale, due à un déséquilibre temporaire.

Installez des nénuphars. La plantation se fait dans des paniers aérés afin de permettre la circulation de l'eau. Installez des jacinthes d'eau, des châtaignes d'eau et de la laitue d'eau. Attention, elles sont souvent chères en cette saison car ce sont les premières. Installez des vivaces de berges.

Mai au balconMai au balconMai au balconMai au balcon

Plantez des géraniums, des fuchsias, œillets, bégonias tubéreux, verveines, surfinias, anthémis, dans vos jardinières. Plantez des bulbes à floraison estivale de petites tailles : freesia, dahlia nain, ... Plantez un laurier-rose dans une grosse potée en terre cuite. Plantez des tomates cerises, des fraisiers, des radis, des plantes aromatiques. Créez des paniers suspendus avec des pétunias, capucines, impatientes, fuchsias, lierre, bégonias, ...

Entretenez : Arrosez au moins une fois par semaine vos plantes en pots et en jardinières.

Semez des plantes grimpantes annuelles comme des thunbergias, ...

Bouturez les bégonias tubéreux.

Mai au jardin d'intérieurMai au jardin d'intérieurMai au jardin d'intérieurMai au jardin d'intérieur

Plantez : Installez une bougainvillée que vous pourrez laisser grimper sur un treillage intérieur.

Entretenez : Apportez de l'engrais à vos plantes vertes. Procédez à un arrosage une fois par semaine de toutes vos plantes. Nettoyez le feuillage de vos plantes. Enlevez la poussière de vos cactus à l'aide d'un pinceau. Aérez la véranda durant les belles journées. Vaporisez le feuillage de vos orchidées. Rempotez vos bonsaïs.

Sortez vos cymbidiums à partir du 15 mai dans un coin mi-ombragé du jardin et ce jusqu'au 15 septembre. Ce passage dehors lui permettra de re-fleurir cet hiver. Quand le beau temps est installé, sortez vos plantes d'intérieur sur le balcon ou dans le jardin : Kalanchoe, misère, cyclamen, cactus de noël , azalée d'intérieur , bégonia d'intérieur... Ne les exposer pas en plein soleil tout de suite, trouvez-leur un coin à l'abri. Pour ce qui est des plantes vertes,

laissez-les dans un coin ombragé. Sortez vos cactus et habituez-les doucement au soleil. Attention au retour de la pluie, dans ce cas protégez-les si cela devait durer. Sortez les lauriers-roses et les mimosas. Sortez vos plantes tropicales comme les oiseaux du paradis, Poinciana ou autres.

Protégez les plantes d'intérieur sensibles au soleil direct, en les éloignant des fenêtres orientées plein sud.

Bouturez les aglaonémas, les bégonias, les cactus de noël, les coleus, les cordylines, les ficus, les kalanchoés, les philodendrons, les pothos, les misères, les saintpaulias, les yuccas, ...

Mai à la rucMai à la rucMai à la rucMai à la ruchehehehe Au rucher la folie douce des abeilles s’installe. Le mois de mai est la grande période de reproduction pour elle, les plus belles colonies se préparent à essaimer. Vers le milieu du mois par une belle journée avec une belle miellées certaine colonies vont se lancer vers l’inconnu. Pour l’apiculteur c’est un tracas de récupérer l’essaim perdu mais également une opportunité d’offrir un gite aux essaims trouvés dans la nature. Profitez-en également pour réaliser une division des ruches qui ont essaimé. Vous pouvez profiter de cette période pour constituer des essaims artificiels en allégeant les ruches les plus populaires. Au cours du moins les hausses peuvent se remplir, vous en ajoutez de nouvelles si nécessaire.

Eclaircissage, mode d'emploiEclaircissage, mode d'emploiEclaircissage, mode d'emploiEclaircissage, mode d'emploi ---- Après la floraison viennent les fruits. Et souvent, ceux-ci sont en surnombre pour la taille de l'arbre. Du coup, les f ruits n'ont pas la grosseur attendue... Il faut écl aircir!

Qu'est-ce que l'éclaircissage? L'éclaircissage est une opération très simple, qui se pratique généralement dans le courant du mois de juin. Elle consiste à éliminer avant grossissement une partie des fruits produits par un arbre trop chargé, qui s'épuiserait avec une telle production.

Pourquoi éclaircir : Normalement, les fruits en excès chutent spontanément entre mai et juin. Mais souvent, cette chute est insuffisante et de nombreux "bouquets" de fruits demeurent. Or, cela nuit au bon développement de vos pommes, poires et autres. Non seulement les fruits vont demeurer de petite taille (car ils se partagent une quantité de sève fixe), mais en outre les maladies risquent de se développer (fruits plus fragiles, "cachettes" pour les insectes, transmission de proche en proche...).

Comment faire : On a souvent du mal à se convaincre de supprimer de jeunes fruits sur un arbre. Pas d'hésitation! Il faut conserver, selon la vigueur de l'arbre, entre 8 et 15 fruits par mètre linéaire de branche charpentière. On conserve les plus beaux spécimens: sur le pommier, il est généralement au centre du bouquet; sur le poirier, à la périphérie. Les pêchers et abricotiers ont parfois une multitude petits fruits : supprimez la plupart d'entre eux.

En deux temps : Si l'arbre fruitier est vraiment couvert de fruits, pratiquez l'éclaircissage en 2 temps. En effet, la suppression massive de nombreux fruits provoque un afflux de sève pour ceux qui restent, avec le risque de les voir tomber à leur tour! Si les fruits sont encore petits, éclaircissez pour moitié lors de la première intervention, et réalisez l'autre moitié 2 semaines plus tard. En revanche, si les fruits ont déjà une taille importante, commencez par les couper en 2 à l'aide d'un sécateur. Quelques jours plus tard, supprimez les moitiés restantes. C'est une pratique curieuse, mais dont l'effet s'avère protecteur.

Bégonia tubéreuxBégonia tubéreuxBégonia tubéreuxBégonia tubéreux ---- BégoniaBégoniaBégoniaBégonia x x x x tuber hybridatuber hybridatuber hybridatuber hybrida

Espèces, variétés intéressantes: Le genre bégonia comprend environ 900 espèces, - Bégonia multiflora est un groupe de bégonias aux petites fleurs simples ou doubles,- Bégonia pendula est un groupe de bégonias aux tiges retombantes, - Bégonia 'Le Flamboyant' aux fleurs rouges

Maladies et ravageurs: la fonte des semis, l'oïdium, le botrytis, les limaces

Le tubercule se présente sous une forme arrondie et assez plate dont la face supérieure est concave. C'est de ce coté que la pousse démarrera quand les conditions seront favorables. Le démarrage des bégonias est très long, il est donc préférable de les mettre en végétation à l'intérieur dès le mois de mars dans une caisse remplie de terreau. Mettez-les ensuite en place dans vos jardinières en les enterrant à 3-4 centimètres de profondeur, quand les gelées seront finies. A l'automne, quand le feuillage aura disparu, rentrez vos tubercules et conservez-les au frais, au garage par exemple. Saupoudrez les tubercules d'un fongicide pour les protéger.

Son histoire : C'est au 17ème siècle que l'intendant de Rochefort, Michel Bégon organisa une expédition aux Amériques et aux Antilles. En 1869, le père Plumier y découvre une plante qu'il nomma du nom de son protecteur. On trouve à Rochefort le conservatoire du Bégonia ou sont cultivés plus de 1300 espèces naturelles et hybrides. Depuis 1845, plus de 10000 hybrides ont été obtenus.

Famille: Bégoniacées, Origine: Amérique centrale, Amérique du sud, Période de floraison: de juin à septembre, Couleur des fleurs: rouge, orange, jaune, blanc, rose, Exposition: mi-ombre, ombre, Type de sol: terreau, riche en humus, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: neutre, Utilisation: pot, jardinière, massif, Hauteur: 30 cm, Type de plante: fleur, Type de végétation: bulbe, Type de feuillage: caduc, Rusticité: 5°C , Plantation, rempotage: plantez en avril-mai, la côté creux du tubercule vers le haut, Méthode de multiplication: semis, division du tubercule, bouturage de jeunes pousses

Les roses trémièresLes roses trémièresLes roses trémièresLes roses trémières : une belle floraison estivale - Les roses trémières, qui fleurissent abondamment à partir de juin, apportent une large p alette de couleurs au jardin. Leurs fleurs simples ou doubles présentent en effet des teintes très variées, allant du blanc au violet en passant par le jaune, le rose ou le pourpre… Voici quelques conseils pour semer et entretenir ces bell es vivaces d'été.

Les roses trémières ou Alcea rosea sont des plantes vivaces de la famille des Malvacées. Ce genre compte environ 60 espèces. Plantes incontournables dans les jardins champêtres, elles offrent à partir de juin une abondante floraison aux coloris divers . Ces plantes à la croissance rapide peuvent atteindre une hauteur de 1,5 à 2,5 mètres. On les utilise ainsi en arrière fond d'un massif, le long d'un mur ou devant une haie de conifères. A noter : le nom de "rose trémière" ou "rose de trémière" est une altération de "rose d'Outremer", nom attesté dès 1500 ; cette fleur est en effet originaire d'Orient et a été introduite en Europe par les Croisés aux XIIe et XIIIe siècles. Elle est aussi appelée "passe-rose", "primerose" ou "bâton de Jacob".

Conseils de culture : Les roses trémières apprécient une exposition au soleil et un sol riche , neutre voire calcaire. Plantez-les dans un sol bien drainé, car elles ne supportent pas les terres humides et lourdes. La meilleure période de plantation ou de rempotage est le printemps ou l’automne. Veillez également à choisir un emplacement pas trop venté. A défaut, équipez les hampes florales de tuteurs pour les soutenir. La Rose trémière est une plante rustique qui demande peu d’entretien : ôtez les fleurs fanées au fur et à mesure . A la fin de la floraison (fin septembre), coupez la hampe florale pour préserver la plante. A noter : cette plante est fréquemment atteinte par la rouille et doit alors être traitée.

Comment semer des roses trémières ? Les roses trémières se ressèment souvent spontanément et se multiplient très facilement par semis. Récupérez les graines arrivées à maturité sur les hampes défleuries. Vous trouverez des capsules de graines mûres à la base de la hampe, en dessous des fleurs. Semez-les en été ou à l'automne en les espaçant de 5 à 10 cm pour obtenir une floraison l'année suivante. A noter : le coloris des fleurs sera peut être différent du coloris d’origine et certaines couleurs sont difficiles à retrouver.

Le rhododendron Il est très important avant

de planter de connaitre son sol et de bien l'avoir préparé. J'ai pu voir des rhododendrons végéter, être prostrés, ne plus fleurir, tout simplement pour avoir été mal plantés. Choisissez bien votre variété en fonction de vos besoins: taille adulte, époque de floraison, du feuillage, situation ombragée ou non. Evitez les sols restant détrempés toute l'année, les rhododendrons aiment les sols frais mais ont horreur d'avoir leurs racines continuellement au contact de l'humidité. Si tel était le cas, prévoyez un bon drainage. Enfin, je dirais que contrairement à l'image que certains lui font, la plantation du rhododendron n'est pas plus difficile que pour toute autre plante.

Epoque de plantation : en pot de mi-septembre à la fin mai, en pleine de la mi septembre à la fin avril

Situation : En règle générale les rhododendrons préfèrent une situation légèrement ombragée. Mais, dans une grande majorité des cas, ils s'accommoderont facilement d’une exposition légèrement ensoleillée voire plus pour certaines variétés. Evitez cependant les vents d’est ayant un effet desséchant et les courants d'air. Nature du sol : Le rhododendron est une plante de terre acide, c'est pourquoi il nécessite une terre ayant un PH oscillant entre 4,5 et 6, tout en sachant que le taux idéal est de 5.Si votre sol n’est pas assez acide, il est facile d’y remédier en y incorporant de la terre de bruyère ayant, elle, le PH idéal ou, en mêlant de la tourbe à la terre existante. Sol limoneux : Mélange de terre de bruyère avec la terre existante. Si votre sol est lourd (forte proportion d'argile) ajoutez du sable afin de permettre un meilleur drainage. Sol sableux : Mélange de terre de bruyère avec la terre existante. Un apport de tourbe afin de favoriser la rétention en eau lors de périodes sèches sera nécessaire. Sol schisteux : une fosse de plantation avec de la terre de

bruyère Sol calcaire : Prévoir une fosse de plantation avec de la terre de bruyère tout en l'isolant de la terre existante ou par une plantation surélevée. Comme dit précédemment les rhododendrons nécessitent un sol bien drainé et humifère. La plantation du rhododendron se fera donc avec un mélange de terre de bruyère ou avec de la tourbe mélangée à la terre existante: on creusera un trou de préférence plus large que profond. En effet, c’est une plante développant ses racines en surface et très peu en profondeur. Veiller à ne pas le planter trop profond car la terre au-dessus de la motte ne peut en aucun cas excéder les 2cm, tout en sachant que l’idéal est de 1 cm. Par contre après la plantation, un paillis fait d’écorce de pin fera le plus grand bien à la plante, en maintenant sa motte humide pendant les périodes de forte chaleur. En cas de plantation tardive, surveillez l’arrosage pendant les périodes plus sèches. Il vaut mieux ne pas tailler un rhododendron, sauf si la plante est déséquilibrée ou si l’une de ses branches vous gène. Elle est à effectuer à la fin de floraison en essayant de rester sur le bois de l’année précédente. En effet, le re-percement se fera difficilement sur le vieux bois. Afin de ne pas épuiser la plante, enlevez les fleurs fanées en fin de floraison.Désherbage : Ne pas travailler à la rasette ou tout autre outil tranchant près de la plante, vous abîmeriez ses racines. Préférez le désherbage manuel et le paillis. Engrais: Les rhododendrons ne sont pas vraiment de grands consommateurs d'engrais. On peut d' ailleurs le remarquer dans la nature où ceux- ci, bien que ne recevant aucune fertilisation, sont toujours bien verts. Néanmoins afin de leur assurer une belle floraison chaque année, il y a lieu de leur en apporter deux fois par an: une fois début avril et une fois début juillet. En cas d’oubli, ne donnez jamais d’engrais après juillet et cela afin d’éviter des

pousses trop tendres pour l'hiver. Ne jamais rattraper un oubli de fertilisation en donnant un plus gros apport d’engrais, vous risqueriez de provoquer de grave brûlures. Pour notre part nous utilisons pour nos plantes de pleine terre un engrais de type 12/12/17 mais il existe dans le commerce de ombreuses formules d’engrais pour les rhododendrons.

Drosophila suzukii :Drosophila suzukii :Drosophila suzukii :Drosophila suzukii : une mouche asiatique à l'attaque des fruits europée ns . La mondialisation et les communications internationales ne sont pas l'apanage de l'espèce humaine. Les mouches, elles-aussi, sont du voyage. Depuis quelques années une mouche asiatique, Drosophila suzukii , attaque l'Europe et ses fruits, à commencer par le sud de l'Union. La première mouche de ce type a été signalée à Tarragone, Espagne, dés l'automne 2008. Depuis, l'insecte se répand à la vitesse de 1400 km par an. Sa propagation a lieu essentiellement par le transport des fruits infectés. Ses préférences vont à la cerise et aux fruits rouges. Depuis 2009, des régions de France et d'Italie signalent des attaques de cet insecte, dommageable pour la production des fruits. Dans le même temps, Drosophila suzukii s'est propagée sur toute la cote Ouest des États-Unis : de la Californie jusqu'au Canada. Ces zones géographiques n'ont pas beaucoup de point commun en terme de climat. Cette mouche serait donc capable de s'adapter à pas mal de régions et notamment aux régions riches en production de fruits. Découverte au Japon, cette mouche pond ses œufs dans les fruits sains. Les larves en se développant les détruisent. Les premiers fruits infectés sont les cerises, mais si la saison ne s'y prête pas la mouche s'adapte et pond ses œufs dans les différentes

baies disponibles. Depuis 2011, la mouche commence à faire des dégâts en Espagne. A travers toute l'Europe, la mouche est devenue un ennemi potentiel des producteurs de fruits. Il convient de gérer et recenser au plus vite sa propagation pour éviter qu'elle ne se transforme en véritable plaie.

Tailler haies et topiaires au Tailler haies et topiaires au Tailler haies et topiaires au Tailler haies et topiaires au

printempsprintempsprintempsprintemps ----Les arbustes taillés délimitent les massifs et les formes géométriques apportent leur touche stylisée. Tous d oivent être entretenus régulièrement afin de remplir correctement leur rôle.

Le retour du printemps et la croissance des nouvelles pousses annoncent le début de la saison des tailles des haies, des bordures et des topiaires. Les essences utilisées ne doivent leurs belles formes géométriques qu’aux interventions régulières du jardinier. Elles sont indispensables afin de toujours garder un aspect impeccable. Pas une seule feuille ne doit dépasser, sinon l’ensemble paraît rapidement négligé. Il est d’ailleurs plus facile de conserver la forme initiale en taillant souvent. Deux

tailles printanières – à effectuer généralement en mars et en mai-juin – puis une dernière à prévoir au mois de septembre sont donc un minimum. Pour les espèces à croissance rapide, il est même préférable d’intervenir tous les deux mois, voire tous les mois, du printemps jusqu’à l’automne. Les bons outils : Pour les haies, la cisaille est recommandée, mais elle peut s’avérer fatigante sur les grandes longueurs. Dans ce cas, préférez le taille-haie électrique ou à batterie. Bordures et topiaires, quant à elles, se modèlent à la cisaille ou aux ciseaux de bordure qui demandent un peu d’habitude. Pour se montrer efficaces, vos outils doivent être bien entretenus. Huilez-les en fin d’hiver avant de les utiliser et nettoyez les lames à l’alcool : ainsi, elles ne transmettront pas de maladie d’un arbuste à l’autre et offriront un tranchant net, qui ne déchirera pas les rameaux.

Des bordures basses nettes : Même si le buis est le plus courant, d’autres petits arbustes peuvent former de belles bordures taillées. Période de taille : en mars pour les buis et les fusains, en mai pour le thym. Arbustes : buis (Buxus sempervirens) ‘Suffruticosa’, fusains persistants nains (Euonymus fortunei) ‘Emerald Gaiety’ et ‘Emerald’n Gold’, thym. Les clés de la réussite : utilisez des cisailles ou des ciseaux de bordure propres et désinfectés pour effectuer une taille nette et précise. Posez un cordeau le long de la bordure en tendant le fil à la hauteur de coupe souhaitée, de 30 à 40 cm. Étendez des cartons ou des plastiques devant afin de ramasser facilement les déchets. Opérez par temps gris : le buis est sujet aux brûlures. Commencez par les côtés, puis le dessus, en évacuant souvent les coupes. Taillez les pousses de l’année pour conserver toujours la même hauteur. Ne coupez pas le thym trop bas, car sur du vieux bois les jeunes rameaux démarrent difficilement. Une seconde taille est utile en septembre.

Des haies moyennes à la coupe soignée :Gardez une épaisseur plus importante en bas qu’en haut afin que le feuillage près du sol reçoive de la lumière. Hautes de 1 à 2 m, les haies moyennes laissent passer le regard par-dessus leur végétation, servent de séparation entre différentes parties du jardin, habillent un sentier ou constituent une bordure sans pour autant isoler complètement le promeneur. Période de taille : en mars ou en avril, en mai-juin pour les espèces qui fleurissent ou qui conservent leur feuillage. Arbustes : berbéris, buis, charme, cornouiller blanc, cotonéaster, éléagnus, escallonia, forsythia, fusain du Japon, hêtre, if, laurier-tin, lonicéra nitida, photinia, pittosporum, pyracantha, troène. Les clés de la réussite : opérez à la cisaille ou au taille-haie. Commencez par les côtés, du bas vers le haut en conservant une épaisseur un peu plus importante en bas qu’en haut pour

que le feuillage reçoive plus de lumière. Évacuez les coupes au fur et à mesure. Terminez par le dessus, en allant bien droit. Reculez-vous de temps en temps pour mieux voir votre travail. Ramassez les rameaux, broyez-les et mettez-les au compost.

Des cônes harmonieux et impeccables : Les cônes sont superbes en isolé, pour marquer les angles d’un carré ou encadrer un passage. À condition de veiller à ce qu’ils gardent leur forme stricte et bien nette !Période de taille : en mars, puis en mai-juin.Arbustes : buis, charme, hêtre, houx, if, laurier-sauce, lonicéra nitida, magnolia grandiflora, troène.Les clés de la réussite : avec des cisailles ou des ciseaux de bordure, effectuez des coupes du bas vers le haut, en plaçant les lames à plat afin de ne pas faire de trous. Servez-vous surtout de l’extrémité des lames et enlevez souvent les coupes : vous verrez mieux le travail réalisé et ce qui reste à faire. Tournez peu à peu autour du cône et terminez par le haut et la pointe. La dernière taille s’effectue en septembre. Le lonicéra nitida poussant vite, il sera sûrement

nécessaire d’intervenir plus souvent. Pour le magnolia, préférez un sécateur et ne coupez pas au milieu ses grandes feuilles, le résultat sera plus esthétique.

Des boules plus que parfaites : Augmentez légèrement, chaque année, le diamètre des boules jusqu’à ce qu’elles atteignent la taille désirée, afin que les rameaux soient bien serrés.Période de taille : en mars, puis en mai-juin. Arbustes : buis, lavande, lonicéra nitida, pittosporum, santoline ; les boules formées en haut d’une tige, houx, laurier-sauce et ligustrum delavayanum. Les clés de la réussite : lorsque la boule a atteint le diamètre désiré, taillez-la souvent en supprimant les pousses qui dépassent de 5 cm. Travaillez avec des cisailles en utilisant surtout l’extrémité des lames pour ne pas faire de trous inesthétiques. Taillez de petites surfaces à la fois, en passant par-dessus la boule, si elle n’est pas trop grosse, pour couper les côtés. Terminez par le dessus. Reculez-vous souvent pour juger de l’effet. Vous pouvez aussi employer des ciseaux de bordure qui se manipulent avec une seule main. Prévoyez une troisième coupe en septembre.

IIIIntempéries au jardin : ntempéries au jardin : ntempéries au jardin : ntempéries au jardin :

comment réagir ?comment réagir ?comment réagir ?comment réagir ? Les changements de temps nous prennent souvent au dépourvu. Voici un petit inventaire des scénarios météorologiques qui posent le plus de problèmes au jardin, pendant la belle saison, et les solutions à prévoir, ou à appliquer ensuite, pour réussir sa saison jardinière.

La culture des tomates est chaque année un challenge pour le jardinier car ces plantes frileuses apprécient la chaleur, tout en ayant besoin de suffisamment d’eau pour croître. Quel jardinier, aussi averti soit-il, ne s’est jamais laissé surprendre par une grosse averse, une giboulée de grêle, une gelée tardive ou encore une saison anormalement fraîche et humide, quand ce n’est pas le contraire, trop chaude et sèche ? Les prévisions météorologiques restent au cœur de nos préoccupations quotidiennes tant elles influent fortement sur nos activités et sur le devenir des

plantes du jardin, et même sur le succès de toute la saison jardinière. En dépit d’un réchauffement climatique sans cesse proclamé, nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de froid soudain et sévère, d’une période anormalement fraîche ou d’un temps pourri, qui fait la joie des maladies de toutes sortes et mine encore plus le moral des jardiniers.

La prévention est ? la meilleure des actions : Rien à faire pour empêcher tous ces caprices de la météo. Alors, en matière de jardinage et de météorologie, la prévention est la meilleure des actions. Quel que soit le temps annoncé, il est presque toujours possible d’agir à l'avance pour atténuer les effets les plus néfastes sur les cultures. Prenez le temps de noter la météo du jour sur un carnet, qui peut aussi vous servir de journal pour vos plantations. Ces informations, collectées année après année, sont précieuses. Vous pourrez ainsi mieux déterminer les bonnes dates pour démarrer votre potager ou fleurir votre petit coin de verdure. Ne vous fiez pas aux arrivages, trop souvent à contre-saison, dans les jardineries.

Savoir réagir en fonction des caprices de la météo : Voici les caprices de la météo auxquels le jardin ier doit souvent faire face durant le

printemps et les explications détaillées pour proté ger vos cultures de leurs méfaits :

Grêle, giboulée - Gelées tardives - Dernières neiges - Fraîcheur et humidité - Sécheresse

Intempéries au jardin : grêle, giboulée : Les giboulées sont des averses brèves, accompagnées de bourrasques de vent. Souvent, la pluie est mêlée à des grêlons, de la neige fondue ou des flocons. Chaque averse s’accompagne d’une chute importante de la température.

“Fleur marsière ne tient guère”. Ce pied de tomates a été abîmé par une averse de grêle. Toutes ces blessures sont autant de portes d'entrée pour les maladies. La transition entre l’hiver et le printemps est caractérisée par un temps très changeant du fait du passage fréquent de dépressions venant de l’Ouest et qui se déplacent vers l’Europe de l’Est. Les contreforts du Massif central et des Alpes, les façades maritimes le long de l’Atlantique et de la Manche sont plus exposées aux giboulées et aux averses de grêle, ainsi que les régions situées au nord de la Loire et plus particulièrement au nord-ouest. L’eau, en tombant plus ou moins violemment, détrempe les sols et tasse la surface des parcelles de terre nue. Au moment où il faut préparer les semis et les plantations, il devient difficile de travailler la terre trop humide. Et quand elle finit par sécher, la croûte dure, qui s’est formée en surface, empêche les graines de bien lever.

Sous le poids de l'eau ?et des cristaux de glace : Les premières floraisons sont aussi malmenées par les intempéries. Les grandes tulipes, les narcisses à fleurs doubles, les fragiles pavots d’Islande et, plus tard, les lourdes pivoines croulent sous le poids de l’eau, quand elles ne sont pas déchiquetées par les cristaux de glace qui sont tombés. Quand le mauvais temps se prolonge et que les chutes de grêle se répètent, la pourriture grise apparaît, aussi bien sur les jeunes semis et les fleurs que sur les premiers fruits formés et blessés.

Comment agir au jardin face à la grêle et aux gibou lées ? - Anticiper ; • Tant que les risques d’intempéries restent importants, différez vos semis et vos plantations printanières. Les légumes frileux peuvent être installés en mai, voire en juin, sans que cela n’entraîne de retards pour les récoltes. • Abritez contre la maison, ou dans une véranda, les potées et jardinières de fleurs d’été récemment plantées. Vous les mettrez à leur place définitive quelques semaines plus tard, quand il y aura moins de risques. Réagir : • Quand les prévisions météo se font alarmantes, couvrez les végétaux les plus sensibles au froid (la grêle quand elle est abondante gèle les jeunes pousses) en utilisant un voile d’hivernage en non-tissé. • Protégez les bonsaïs d’extérieur et les jeunes semis dans le potager en les couvrant éventuellement. • Après le grain, pensez à vider les soucoupes des potées ou des jardinières installées à l’extérieur et remplies d’eau. Si la grêle a provoqué

des blessures sur les légumes ou les arbres fruitie rs, effectuez un traitement avec un produit biologi que antifongique, pour empêcher le développement des maladies cryptogamiques. Ce trait ement doit être appliqué sur des feuillages et des rameaux secs.

Intempéries au jardin : gelées tardives Pour le jar dinier averti, face aux gelées tardives la vigilance est impérative. Certaines ann ées, l’hiver n’en finit pas et se prolonge bien au-delà de la date officielle de l’ar rivée du printemps.

Brûlure. Cette fleur de camélia a été anéantie par des gelées printanières. Il faut nettoyer l'arbuste à la main pour ne pas laisser la fleur pourrir. Quand bien même la planète semble se réchauffer, les coups de froid sont toujours possibles en avril, en mai, voire en juin. Pour cela, il suffit qu’une masse d’air froid descende de l’Islande ou du Groënland ou vienne de Sibérie, et souffle sur la France. Beau temps dévastateur : Le beau temps qui l’accompagne dégage le ciel de tout nuage et les températures font des chutes impressionnantes dès que le soleil se couche. Au petit matin, le rayonnement intense qui émane du sol provoque des gelées tardives. Celles-ci ont des effets d’autant plus dévastateurs que la végétation est déjà bien repartie et développée. Les feuilles et les fleurs épanouies, de même que les fruits nouvellement formés, sont, en effet, beaucoup moins résistants au gel que les

bourgeons ou les boutons floraux. Certains légumes frileux, telles les aubergines ou les tomates, ainsi qu’un grand nombre de fleurs d’été (calibrachoas, géraniums, pétunias, etc.) peuvent être décimés en une nuit.

Comment agir au jardin face aux gelées tardives ? - Anticiper : • Les jardiniers sont toujours trop impatients à la sortie de l’hiver. La plupart des semis et des plantations peuvent s’effectuer en avril, voire en mai ou en juin pour les espèces les plus frileuses de fleurs ou de légumes. Inutile d’installer les tomates en mars, elles végéteraient dans la plupart des régions françaises, hormis les plus clémentes. Tant qu’un coup de froid est possible, évitez d’arroser les jeunes plantations ou semis en fin de journée. Faites-le plutôt le matin pour que la terre ait le temps de se ressuyer avant une chute éventuelle des températures, la nuit suivante. Et ne laissez jamais de l’eau dans les soucoupes des potées ou jardinières. • Quand vous voyez le ciel se dégager dans l’après-midi et en soirée, recouvrez les plantes les plus frileuses avec un voile de protection en non-tissé qui les protégera toute la nuit. Réagir : • Sur les plantes peu abîmées par une gelée, enlevez les feuilles ou les rameaux les plus atteints. Quand le coup de froid a été trop sévère, il faut le plus souvent renouveler les semis ou les plantations.

Intempéries au jardin : fraîcheur et humidité - Tr op de pluie donne à nos potagers des airs de marécage peu engageant. Un tra itement des plantes sensibles au mildiou s’impose.

Un jardin détrempé : printemps pourri et conséquences ! La fraîcheur accompagnée de pluies persistantes peut parfois sévir tout au long du printemps et même de l’été. Cette situation météorologique s’installe quand l’anticyclone des Açores reste éloigné de la France et laisse passer les dépressions sur le pays. Les fleurs d’été exigeantes en chaleur, comme les angélonias ou les zinnias, poussent alors plus lentement et fleurissent moins. Les légumes frileux, comme les tomates ou les aubergines, ont une croissance ralentie et deviennent sensibles aux maladies cryptogamiques. Les limaces font davantage de dégâts, et les mauvaises herbes prolifèrent, au point de devenir envahissantes. La végétation est plus exubérante, le gazon pousse trop, alors que les fruits n’en finissent pas de mûrir quand ils ne pourrissent pas.

Comment agir au jardin face aux fortes pluies et à la fraîcheur d'un printemps pourri ? - Anticiper : • Au printemps, il est recommandé de planter plusieurs

variétés d’une plante potagère, en privilégiant les plus précoces. Cette diversité végétale permet d’obtenir des récoltes, même si l’une ou l’autre des variétés se montre trop sensible au temps pourri. Réagir : Tuteurez les plantes qui poussent de façon excessive et qui vont finir par s’affaisser. Et disposez des pièges à limaces autour des plantations les plus fragiles. • Traitez les plantes sensibles au mildiou dès que les feuillages sont assez secs. Renouvelez le traitement après chaque forte pluie. • Disposez des châssis surélevés au-dessus des légumes les plus exigeants en soleil, comme les

tomates, les melons ou les piments. Désherbez sans relâche.

Intempéries au jardin : sécheresse - Le temps sec d e printemps, même s'il n'est pas trop chaud, peut faire des ravages sur les jeun es pousses du jardin. Les plantes étant en pleine végétation, elles ont un be soin en eau plus important que pendant la mauvaise saison.

Sévère, la sécheresse a laissé son empreinte sur le sol dévasté. Binez pour supprimer les crevasses et ralentir l'évaporation de l'eau du sol. La sécheresse résulte de l’arrivée de hautes pressions (masses d’air anticycloniques), qui empêchent le passage des dépressions humides sur tout ou partie de la France. Il ne pleut plus, même si le temps n’est pas forcément au beau fixe. Les jeunes semis et les plantations récentes, au faible enracinement, sont plus sensibles à ce manque d’eau qui induit un retard, puis un arrêt de croissance. Les arbres fruitiers perdent de plus en plus de fruits. La pelouse jaunit, puis se dessèche. Plus le temps sec se prolonge, plus ses effets sont dévastateurs, sur les plantes, mais aussi sur la microfaune qui vit dans le sol.

Comment agir au jardin face à la sécheresse ? - A nticiper : • Dans les régions où les épisodes secs sont fréquents pendant la belle saison, il est conseillé de ne semer et planter que des plantes peu exigeantes en eau. Et il faut installer des collecteurs pour récupérer les eaux de pluie qui tombent pendant la mauvaise saison. • Quand l’été s’annonce particulièrement sec, il est prudent de limiter le nombre de végétaux qui demandent des arrosages copieux. • Au printemps, dès que la terre s’est réchauffée, paillez le sol dans le potager et dans les massifs. Réagir : • Disposez les potées et les jardinières sur des soucoupes (pour ne plus perdre les eaux résiduelles d’arrosage) à un emplacement moins fortement venté et ensoleillé. • Binez la terre dans les massifs et dans le potager pour empêcher l’évaporation de l’eau dans le sol. • Arrosez le soir, au moins deux heures après le coucher du soleil, pour réduire les pertes d’eau dues à l’évaporation. • Économisez l’eau, en évitant l’arrosage par aspersion. Arrosez au pied des plantes, après avoir creusé des trous pour concentrer l’eau près du végétal.

LES CHAUVES SOURIS - Selon une étude publiée dans le journal Frontiers in Ecology and the

Environment, et reprise par l'ONU, les chauves-souris peuvent être plus efficaces et moins coûteuses que les pesticides traditionnels. Le "syndrome du nez blanc" a tué des millions de chauves-souris aux Etats-Unis et au Canada ces dernières années. Selon une étude publiée le 9 avril, la maladie viendrait d'Europe et aurait pu être introduit par des touristes. La maladie, provoquée par le champignon Geomyces destructans qui a commencé à détruire des colonies de chauves-souris en 2006 dans l'Etat de New York, n'est pas apparue en Europe, ce qui laisse supposer que les chauves-souris du Vieux continent sont naturellement immunisées. Une expérience auprès de chauves-souris européennes doit toutefois confirmer l'an prochain cette découverte. Les animaux atteints de ce syndrome ont des comportements inhabituels comme voler à l'extérieur en plein jour durant les mois d'hiver, ce qui réduit leurs chances de survie au froid. L'étude révèle ainsi que les chauves-souris brésiliennes (Tadaridabrasiliensis) pourraient être utilisées aux Etats-Unis comme alternative aux pesticides sur les champs de coton. Une solution dont la valeur économique est même estimée à 740.000 US dollars, l'étude prenant en compte la valeur des cultures de coton qui auraient été perdues en l'absence de chauves-souris, et des économies réalisées

grâce à l'utilisation réduite des pesticides. 'Les chauves-souris jouent un rôle essentiel en tant qu'agent de contrôle naturel des ravageurs en générant des avantages économiques, sociaux et environnementaux dans l'Economie Verte,' a ainsi déclaré Elizabeth Maruma Mrema, la secrétaire exécutive par interim de la Convention du PNUE sur la conservation des espèces migratoires appartenant à la faune sauvage.

Comment les chauves-souris peuvent-elles remplacer les pesticides? Durant les mois d'été, la chauve-souris brésilienne migre de son habitat du centre du Mexique jusqu'aux aires de reproduction dans le nord du pays et les zones du sud-ouest des Etats-Unis, où elle se nourrit de papillons et d'autres ravageurs agricoles très destructeurs tels que le ver de l'épi de maïs, le ver de la capsule de coton, le ver d'automne et le ver des bourgeons de tabac. Les chauves-souris brésiliennes peuvent former d'énormes colonies de reproduction estivale, qui peuvent atteindre 10 millions. La population totale des colonies de la région peut même dépasser les 100 millions de chauves-souris chaque saison.

Comme prédateurs, les chauves-souris sont très eff icaces pour éliminer les parasites sur une large zo ne. On peut notamment constater une augmentation de l'activité nocturne de chauve-souris lorsque les papillons commencent à émerger vers les champs de coton.

Une seule chauve-souris brésilienne femelle consomm e huit grammes d'insectes adultes chaque nuit, ce q ui représente à peu près deux tiers de son poids. Jusqu'à 20 papillons de nuit ad ultes sont ainsi mangés par une seule chauve-souris chaque nuit. Une seule chauve-souris qui consomme 1,5 femelle adulte par nuit empêche alors cinq larves d'endommager les plantes cultivées. D'un autre côté, une larve détruit jusqu'à trois capsules (la capsule de protection dans laquelle le coton pousse) au cours de sa vie. Durant la haute saison en juin, lorsque les plants de coton sont très sensibles aux agressions externes, une seule chauve-souris pourrait donc empêcher un dommage pouvant aller jusqu'à 10 capsules par nuit (pour produire un kilo de graine de coton, 120 capsules sont nécessaires). Dans la zone étudiée, la région Winter Garden du sud du Texas, les agriculteurs appliquent des pesticides tout au long du mois de juillet, au moment où la densité maximale des larves est atteinte. Bien que les pesticides détruisent près de 100% des œufs et presque 90% des larves, les ravageurs deviennent de plus en plus résistants aux pesticides chimiques après seulement quelques jours, si bien que près de 80% des œufs finissent finalement par survivre. En revanche, selon l'étude, une population d'1 million de chauves-souris empêcherait 5 millions de larves d'é clore par nuit. Le coût d'une seule application de pesticide sur une superficie de 4.000 hectares peut atteindre 100.000 US dollars. L'utilisation des chauves-souris pourrait donc ainsi permettre une énorme économie ! De plus, parallèlement aux coûts financiers, il existe des risques environnementaux à l'application de pesticides. Les pesticides peuvent notamment contaminer les eaux souterraines et causer la perte d'ennemis naturels des chenilles de capsules, tels que fourmis, coccinelles et parasites, ainsi que des services de pollinisation par les oiseaux et les chauves-souris. Ces pertes potentielles augmentent encore l'importance des chauves-souris comme moyen de contrôle des insectes nuisibles.

Rodrigo Medellin, co-auteur de l'étude et ambassadeur de l'année de la chauve-souris (2011-2012) a ainsi déclaré : "Nous devons nous efforcer à conserver les habitats des chauves-souris à travers le monde pour le seul bien des avantages économiqu es. En plus de leur rôle en tant que contrôle de ravageurs, les chauves-souris offrent d es services clés tels que la dispersion des graines et la pollinisation des plantes économiquement et écologiquement importantes. "

Voici donc une étude qui prouve qu'il prouve que la préservation de certaines espèces pourrait permettre de protéger la planète et même de faire d'importantes économies. Et qui prouve également qu'il est possible, et nécessaire, de se passer des pesticides... A bon entendeur !

Pesticides : faut-il avoir peur des fruits et légumes ?

Encore trop utilisés en France, les pesticides présentent non seulement des risques pour notre santé, mais aussi un impact irréversible sur la terre et la biodiversité. Fraises, poivrons ou encore laitues en contiennent de fortes doses. Leur consommation est-elle dangereuse pour la santé ? Lavage, épluchage, ou choix des produits bio, quelle est la meilleure alternative ?

Les différents types de pesticides :

1) Les insecticides - a) Les organochlorés : Ces pesticides (comme le DDT - Insecticide organochloré interdit en Europe depuis 1972) sont issus de l'industrie du chlore, ceux sont pour la plupart des POPs (Polluants Organiques Persistants) et certains font partie de la " sale douzaine " de substances introduites par l'ONU (Organisation des Nations Unies) dans la Convention de Stockholm Ces pesticides sont normalement interdits d'utilisation en France à cause de leurs caractères persistants et bioaccumables ayant des conséquences irrémédiables sur la santé et l'environnement.

b) Les insecticides organophosphorés, les pyréthrinoïdes et autres insecticides chimiques, Les organophosphorés sont des pesticides qui ont en commun leur mode d'action sur le système nerveux des ravageurs. Ces insecticides ont en général une toxicité aiguë plus élevée que les organochlorés, mais ils se dégradent beaucoup plus rapidement. Dans cette catégorie de pesticides citons : le bromophos, le dianizon, le malathion, le phosmet, le dichlorvos...etc. Plus récemment sont apparues les pyréthrinoïdes de synthèse. C'est aujourd'hui la famille d'insecticides la plus utilisée.

2) Les fongicides : Jusqu'à la seconde guerre mondiale, on luttait contre les maladies des plantes principalement avec comme seuls produits de la bouillie bordelaise (un mélange de sulfate de cuivre et de chaux) et du soufre. Ces produits sont encore utilisés de nos jours, mais ils ont été largement supplantés par les fongicides de synthèse. Il en existe de nombreuses familles : carbamates, dérivés du benzène, dérivés du phénol, quinones, amines, amides, triazoles, etc. Leurs dangers pour la santé sont très divers. Certains, comme le captane ou le manèbe, sont considérés comme des pesticides cancérogènes probables.

3) Les désherbants : Il en existe de très nombreuses familles : les phénols nitrés, les benzonitriles, les carbamates, les urées substituées, les amides, les triazines (dont fait partie la trop célèbre atrazine), etc. Le plus célèbre d'entre eux, et le plus vendu dans le monde, est le glyphosate, plus connu sous le nom de "Round Up". Ils sont nombreux à être classés comme pesticides cancérigènes probables ou possibles (ex : alachlor, atrazine, simazine,.....). Ils sont également nombreux à être classés pesticides perturbateurs endocriniens.

4) Les autres pesticides : A côté de ces trois grandes catégories de pesticides, bien d'autres produits existent, pour lutter contre les limaces (les molluscicides), contre les rongeurs (les rodenticides), contre les nématodes (les nématicides), contre les corbeaux (les corvicides), pour désinfecter le sol (les fumigants).

En somme, toute nuisance ou maladie auxquelles l'agriculture intensive est exposée a son pesticide !

Sur le même thème : Pesticides : 4 % des aliments en Europe en contiennent de trop L'exposition de la mère aux pesticides favoriserait le cancer de l'enfant Santé et alimentation : nos enfants avalent 128 résidus chimiques par jour ! Pesticides et cancers chez les agriculteurs : à quand la fin de l'omerta ?! Selon l'épaisseur de la peau, la texture de la chair, et les interractions des molécules entre-elles, les fruits et légumes sont différemment impactés par les pesticides. Généralement, les études révèlent que le céleri, le poivron ou encore les pêches figurent parmi les aliments les plus pollués.

Voici 2 listes issus de l'étude sur la contenance en résidus de pesticides de 47 fruits et légumes de l'Environmental Working Group (EWG), une ONG environnementale basée à Washington.

Les 12 fruits et légumes les PLUS POLLUES : les pêches, les pommes, les poivrons, le céleri, les nectarines, les fraises, les cerises, le chou frisé, la laitue, les raisins, les carottes, les poires.

Les 15 fruits et légumes les MOINS CONTAMINES : les oignons, les avocats, le maïs doux, l'ananas, les mangues, les asperges, les petits pois, les kiwis, les choux, les aubergines, les papayes, la pastèque, les brocolis, les tomates, les patates douces. Cette étude basée sur 87 000 tests a été réalisée entre 2000 et 2007. Les conclusions montrent qu’une personne qui consomme quotidiennement les 12 fruits et légumes parmi les plus contaminés ingurgiteraient en moyenne 10 pesticides par jour ! Au contraire, manger les 15 fruits et légumes les moins contaminés expose une personne à moins de 2 pesticides par jour en moyenne. Ce qui est déjà difficilement acceptable. Les pesticides pénètrent dans l'organisme : En mars 2011, l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS) a publié une étude inquiétante sur la contamination chimique des Français, dont le sang, les urines et les cheveux regorgent. Concrètement, 90% de la population est contaminée par les pesticides de type organophosphorés. Les niveaux des pesticides organochlorés (comprenant par exemple le DDT ou le lindane) sont " globalement faibles ", la principale raison étant que leur utilisation est aujourd'hui très limitée. Or, une grande variété de pesticides a été reconnue par la communauté scientifique comme ayant des effets toxiques sur l'homme, entraînant des perturbations du système nerveux, des effets cancérigènes, des effets sur le système hormonal ou encore des irritations de la peau, des yeux et des poumons.

Toutefois, selon l'Observatoire des résidus de pesticides, mission gouvernementale dirigée par l'Afsset (agence nationale de sécurité sanitaire), le grand nombre de produits et les divers facteurs des pathologies suspectées d'être liées aux résidus de pesticides, comme certains cancers, compliquent l'établissement d'un lien entre les maladies évoquées et les pesticides.

Une étude de l'agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) publiée en 2010 a identifié des résidus de 365 pesticides différents dans les fruits et légumes consommés en Europe, et 76 dans les céréales. Selon le rapport de l'EFSA, 3,5% des échantillons présentaient des traces de pesticides dépassant les limites maximales en résidus (LMR) autorisées. Il révèle également que la présence de pesticides est supérieure dans les produits importés de pays situés en dehors de l'Union européenne (7,6%) que dans les échantillons cultivés en UE (2,4%).

Cependant, l'EFSA juge bon de préciser que la présence de pesticides dans les aliments, voire le dépassement des limites autorisées, ne doit pas inquiéter outre mesure, évoquant un "risque potentiel" et de "rares cas" de contamination dangereuse pour la santé. Pour l'EFSA, seule une consommation en grande quantité des produits présentant les niveaux de pesticides les plus élevés peut présenter un danger.

Ces conseils restent très vagues et de nombreuses inconnues demeurent. Si une dose admissible journalière (DJA) est établie pour chaque pesticide, qu'en est-il de " l'effet cocktail " dénoncé par de nombreux scientifiques ? A ce jour on ignore ce que produisent ensemble ces combinaisons sur nos tissus. Voici ce que le professeur De Jonc-kheere de l'université de Gand écrit dans une étude : " Les valeurs de DJA ne sont pas des données exactes, mais des estimations basées sur les données toxicologiques expérimentales d'un pesticide. Cette approche ne prend pas en compte la possibilité d'effets synergiques lorsque l'exposition se fait simultanément à deux ou davantage de pesticides."

Pied-d’alouette (Delphinium, Consolida) Vivace et annuelle. Plantation :

printemps ou automne - Floraison : juin à octobre (selon les espèces). Précieux pour les fonds de massif, les grands pieds-d’alouette offrent des fleurs superbement colorées, et notamment quelques-uns des plus beaux bleus du jardin.

Caractéristiques : Plantation : printemps ou automne, Floraison : juin à octobre (selon les espèces), Exposition : soleil, Sol : profond et fertile, Utilisation : massif, fleur coupée, Hauteur : 0,40 à 2 m, Vivace et annuelle, Espèces vivaces, Groupe Belladonna , 0,80 à 1,20 m. Tiges ramifiées formant des épis lâches. Fleurs abondantes et de longue durée. Dauphinelle de Chine (Delphinium grandiflorum) 40 cm. Plante naine, ramifiée, à feuillage très découpé. Fleurs d’un bleu gentiane lumineux, marqué de violet. ‘Album’, à fleurs blanches. Précieux pour les fonds de massif, les grands pieds-d’alouette offrent des fleurs superbement colorées, et notamment quelques-uns des plus beaux bleus du jardin

Culture : Assez exigeantes, ces plantes aiment les terres fertiles, profondes et riches en humus. Il est préférable de préparer le sol quelques semaines avant la plantation, en bêchant à une profondeur d’un fer de bêche et en incorporant du terreau ou du fumier bien décomposé. Installez les pieds-d’alouette en situation abritée des vents et en plein soleil. Arrosez régulièrement en été et fertilisez en étalant du terreau au pied 2 fois par an. Prévoyez des tuteurs pour les variétés hautes. Rabattez les tiges en juillet, après la première floraison, pour en obtenir une seconde en septembre-octobre. Respectez un espacement de 40 à 70 cm entre les pieds (selon les variétés). Divisez les touffes tous les 3 ou 4 ans, en mars-avril, pour que les plantes demeurent florifères. Jetez le centre ligneux et replantez immédiatement les éclats. Il est parfois nécessaire d’utiliser 2 fourches-bêches, dos à dos, pour faire éclater les souches. Procédez également par semis (les graines sont assez largement diffusées), effectué à partir de mai en pépinière ; éclaircissez après la levée et mettez en place à l’automne ou au printemps suivant. Espèces annuelles : Pied-d’alouette des jardins Consolida ajacis, 0,40 à 1 m. Feuillage fin, fleurs nombreuses. – Race Imperial Géant 90 cm. Fleurs doubles, brillamment colorées (violet, bleu, rose et blanc). – ‘Nain à fleur de jacinthe’50 cm. Plante compacte à fleurs doubles, en gros épis, aux coloris très soutenus.

Culture : Le pied-d’alouette annuel a les mêmes exigences que les vivaces pour le sol et l’ensoleillement. Il supporte mal la transplantation et il est préférable de le semer en place début mai, pour obtenir une floraison à partir de juin. Éclaircissez à 15 cm pour la variété ‘Fleurs de Jacinthe’, et à 30 cm pour les plus grands. Utilisation : Les grands pieds-d’alouette (qu’on appelle aussi couramment de leur nom scientifique « delphinium ») comptent parmi les plus beaux ornements du jardin et conviennent aussi bien à un style champêtre qu’à un massif ordonné et géométrique. Ils donnent l’occasion d’introduire des verticales, qui apportent de la variété et du relief. Utilisez les variétés les plus hautes en fond de massif.

Les salades montent à graines, que faire ? Par temps chaud et sec ou après un orage, les salades, même s’il s’agit de jeunes pieds, montent à graines avant que le jardinier n’en profite. Que faire ? - Arroser régulièrement pour limiter l’alternance de périodes sèches et humides. - A partir de la mi-mai, choisir des variétés de laitues et de batavias adaptées à une récolte estivale, lentes à monter à graines et qui résistent à la chaleur comme : Les laitues : Craquerelle du Midi, Kinemontepas, Merveille des saisons', De Pierre bénite, 'Reine des glaces', Rouge grenobloise, 'Sucrine' - Les chicorées frisées : 'De Meaux', 'Grosse pommant seule', 'Tosca' - Les scaroles : 'Blonde à cœur plein', 'Géante maraîchère'.

- Semez-les en place en répartissant bien les graines, puis éclaircissez. - Évitez les repiquages, car la reprise est plus difficile par temps chaud et peut créer un stress favorisant une montée à graines prématurée. Conseil : on peut profiter de salades montées à graines pour les récolter et les semer l'année prochaine. Récolter et conserver ses graines de laitue sur rustica.fr. Tags : cultiver, laitue, chicorée, salade

Lutter naturellement contre les mauvaises herbes au Lutter naturellement contre les mauvaises herbes au Lutter naturellement contre les mauvaises herbes au Lutter naturellement contre les mauvaises herbes au

jardin d'ornementjardin d'ornementjardin d'ornementjardin d'ornement ---- Plantes désherbantes, paillage, carton... nos solut ions 100 % naturelles.

Recherchez des solutions durables pour simplifier l’entretien des zones réservées aux plantes vivaces et aux arbustes, car il est aussi difficile qu’épuisant de biner entre ces végétaux. Avant la plantation : Prenez le temps d’éliminer les mauvaises herbes, surtout les vivaces du type chiendent, ortie, chardon ou liseron dont le moindre tronçon de racine oubliée dans le sol repousse vigoureusement et à toute vitesse. Après la plantation : Sans attendre, disposez un paillage entre les plantes. L’idéal est qu’il ne se décompose pas trop vite – ce qui n’est pas le cas des tontes de gazon, à éviter pour cette utilisation – qu’il soit discret et peu coûteux. Attention à l’écorce de pin, qui ne convient qu’entre les plantes acidophiles et dans les allées. En effet, elle libère des substances qui bloquent la croissance de nombreux autres végétaux.

Désherbage au carton… Pailla ge maison

Pour éliminer l’herbe en place avant de mettre en culture un carré de fleurs ou le pied d’un arbre, il suffit de faire écran à la lumière en disposant au sol une couche de carton d’emballage. Traiter : tondez l’herbe en place aussi bas que possible, disposez les cartons et couvrez de tontes de gazon pour lester et dissimuler. En six mois, l’herbe sera morte, ou du moins très affaiblie. Un

paillage végétal qui ne se décompose pas trop vite protège durablement – pour des années – le pied des arbres, des arbustes et des rosiers en place, de la présence des mauvaises herbes.

Prévenir : l’idéal consiste à broyer les déchets de taille des haies, souvent abondants dans un jardin, même de dimension moyenne. L’achat d’un broyeur électrique et peu bruyant est vite rentabilisé.

Plantes désherbantes Paillage en feutre spécial haies

Elles sont de deux sortes. Certaines adoptent un port naturellement étalé et retombant qui couvre bien le sol, faisant obstacle à la lumière ce qui limite la pousse des mauvaises herbes (c’est le cas du genévrier, du géranium vivace, de la santoline). D’autres, comme les cistes ou les phlomis, fabriquent

une substance antigerminative libérée sur le sol par les feuilles mortes. Prévenir : installez ces plantes en massif, notamment dans les zones difficiles à désherber ou les talus. Ce matériau 100 % végétal, en jute broyée et coton, forme un tapis continu épousant parfaitement le sol, souple, résistant, perméable à l’eau et à l’air. Il est biodégradable en 2 à 3 ans. Prévenir : un rouleau mesurant 1 m de largeur est idéal pour planter une haie. Préparez le sol pour la plantation, déroulez le feutre et plantez de jeunes végétaux à travers en pratiquant une ouverture en croix à refermer soigneusement.

Lune rousse, lune noire, lune bleue ?Lune rousse, lune noire, lune bleue ?Lune rousse, lune noire, lune bleue ?Lune rousse, lune noire, lune bleue ? ---- On parle de lune bleue pour la seconde pleine lune d’un même mois. On qualifie de lune noire un mois sans pleine lune. Mais la plus connue (et la plus redoutée) reste sans doute la lune rousse . C’est le nom de la première lunaison après Pâques .

Cette année 2012, la lune rousse commence le 21 avr il. À vrai dire, le satellite de la terre ne prend pas vraiment une couleur différente. Mais la présence de la lune dans le ciel nocturne du début de printemps signale un fort risque de gelées tardives qui peuvent faire griller les jeunes pousses, les roussir… couleur qu’on prête alors à la lune. La lune rousse s'achève le 20 mai. Cette période difficile était autrefois marquée dans les calendriers.

Cavaliers du froid et saints de glaceCavaliers du froid et saints de glaceCavaliers du froid et saints de glaceCavaliers du froid et saints de glace Comment

se repérer entre les cavaliers du froid et les sain ts de glace ?

• Le 23 avril, avec la Saint-Georges , commence la période des “cavaliers du froid”.

• Suivent la Saint-Marc , le 25 avril ; la Saint-Eutrope , le 30 avril ; la Sainte-Croix , le 3 mai et la Saint-Jean-Porte-Latine , le 6 mai.

• Les saints de glace, Mamert , Pancrace et Servais , les 11, 12 et 13 mai, signent, quant à eux, la fin des risques de gelées tardives.

Saints de glace et Cavaliers du froid

Une certaine confusion règne entre les Grands Chevaliers (ou Cavaliers du froid) et les Saints de glace. Les premiers correspondent à la période du 25 avril au 6 mai alors que les seconds sont fêtés à partir du 11 mai. Certains de ces Saints ont même disparu du calendrier actuel, mais la tradition populaire les garde toujours en mémoire. Les jardiniers doivent rester plus vigilants tant que ces dates repères ne sont pas passées, car une gelée tardive est toujours possible, même si le climat se réchauffe.

Potager au printemps avec différents arbres fruitiers en fleur,

Grands chevaliers ou Cavaliers du froid :

Nombre de dictons populaires font référence aux "Grands chevaliers" ou "Cavaliers du froid" en les citant parfois par trois, le plus souvent par quatre et plus rarement par cinq. "Gelées de Saint-Georges, Saint-Marc, Saint-Robert, Récoltes à l'envers." "Entre Saint-Georges et Saint-Marc, Est un jour d'hiver en retard." Les Cavaliers du froid sont les Saints Georges, Marc, Robert, Philippe (ou Colinet) dont les fêtes sont toujours dans le calendrier actuel, les 23, 25, 29 avril et 1er mai respectivement, mais aussi Vital, Eutrope et Jean-Porte-Latine, autrefois fêtés les 28, 30 avril et 6 mai. "Marquet, Georget, Philippet, Croiset, Tous Saints dont il faut se méfier." Ces dates correspondent en effet à une période de transition entre l’hiver et l’été à la météorologie capricieuse. Les gelées peuvent encore se produire

et faire des dégâts importants, notamment sur la vigne.

Les Saints de glace - Faisant suite aux Cavaliers du froid ou Grands Chevaliers, les Saints de glace les plus connus et cités sont Saint-Mamert, Saint-Pancrace et Saint-Servais, aujourd’hui disparus de nos calendriers mais autrefois fêtés les 11, 12 et 13 mai. Saint-Boniface (14 mai) et Saint-Urbain (25 mai) étaient les derniers parfois nommés. "Les Saints-Servais, Pancrace, Mamert, Font à eux trois un petit hiver."

Pollution intérieurePollution intérieurePollution intérieurePollution intérieure ---- Un tiers des écoliers français exposé

Trois écoliers français sur dix sont exposés en classe à des niveaux de pollution intérieure supérieurs aux valeurs guides recommandées par l’OMS et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). C’est la principale conclusion du volet français de l’étude Isaac (International study of asthma and allergies in childhood) que des chercheurs de l’Inserm viennent de publier dans la revue Thorax. L'équipe Épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires d'Isabella Annesi-Maesano a mené l’enquête dans 401 classes de 108 écoles primaires de six villes : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Strasbourg et Reims. Ils y ont analysé pendant une année scolaire les concentrations des particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2.5), du dioxyde d’azote (NO2) et de trois aldéhydes (formaldéhyde, acétaldéhyde et acroléine). Bien que la qualité de l'air intérieur varie en fonction des écoles et des villes, les chercheurs révèlent qu'environ 30% des 6590 enfants suivis sont exposés aux principaux polluants atmosphériques à des niveaux supérieurs aux

valeurs guides nationales ou internationales. « L'intérêt de notre étude est de disposer de données sur un nombre important d'enfants répartis sur l'ensemble des régions de France métropolitaine. L'exposition à des concentrations élevées de particules et composés organiques volatils est associée à une augmentation de la prévalence des signes cliniques de l'asthme et des rhinites chez les enfants scolarisés. Les enfants sujets aux allergies semblent les plus à risque », explique Isabella Annesi-Maesano. En détails, les résultats montrent que les rhinites sont associées de manière significative à des taux forts de formaldéhydes et qu'une augmentation de la prévalence de l’asthme est observée dans les classes avec des taux élevés de particules fines PM2.5, de formaldéhyde et d’acroléine. Rappelons que l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) mène actuellement une campagne de mesures (COV, allergènes, moisissures, particules, éclairement, bruit...) dans une trentaine d’écoles maternelles et élémentaires françaises. Résultats attendus entre 2014 et 2015.

Lorsque le Chan originel se fit connaître en Corée sous le nom de Sôn puis au Japon sous le nom désormais plus connu de Zen, entre le septième et le neuvième siècle, la tradition d’utiliser des rochers et des pièces d’eau se transmit également. Au Japon, ces jardins de temple (Tei ou Niwa) s’agrémentèrent des compositions particulières à la religion locale qu’est le Shinto. On y retrouve donc des lanternes de pierre (Ishi Doro), des tablettes votives dédiées aux divinités de la nature (Kami) ainsi que des portiques (Tori) qui les caractérisent et les différencient des jardins d’origine. Mais, la réelle particularité de ces jardins est une conception philosophique particulière où l’homme ne domine pas la nature mais y participe harmonieusement. Le jardin, considéré comme une création humaine par excellence, ne s’oppose donc pas à la nature mais s’y intègre harmonieusement tout en réduisant celle-ci à des proportions plus humaines. Le jardin doit donc se présenter comme un paysage naturel, sinon idéal, où l’art de la composition doit s’effacer au profit de l’image que l’on se fait de la représentation symbolique d’un lieu de séjour divin.

Le jardin est donc l’emplacement où on honore les divinités de la nature comme l’autel familial est celui où on honore les divinités ancestrales. Il est donc avant tout un microcosme servant à retenir les énergies subtiles et bénéfiques qui, petit à petit, viennent l’habiter. Peu importe sa taille car une simple pierre peut alors se transformer en lac ou en montagne au gré de la composition. Le jardin joue donc un rôle essentiel d’espace intermédiaire entre le sacré et le profane, l’invisible et le visible, le subtil et le grossier, l’interne et l’externe. Il permet, par exemple, de passer de l’extérieur, la cité, à l’intérieur, le foyer donc du public au privé et, ce faisant, de se dépouiller des contraintes excessives de la société et de la pollution. C'est littéralement "l'harmonie du vide médian" dont parle Laozi (Lao Tseu) au chapitre XV du Daodejing (Tao Te King) le "Traité de la Voie et de son Efficace"D'où on peut conclure, un peu à la japonaise, que "L'Harmonie c'est l'Efficace !"

Et l'efficace se doit d'être "simplement" utileCe rôle est particulièrement important dans les "jardins de thé" (Roji) qui mènent aux "pavillons de thé" où s’effectue la cérémonie traditionnelle du thé (Chado ou Cha No Yu). L’énergie bienfaisante et naturelle du jardin pénètre dans la maison par l’intermédiaire des fameuses compositions florales de l’Ikebana, essence même du microcosme...

QUELQUES REGLES ;

LE JARDIN ZEN

Originellement le jardin Zen est né en Chine où il servait tout simplement de lieu de

méditation et de pratique aux moines. La plupart des monastères étant situés en

montagne, il fut pris l’habitude d’utiliser des rochers pour agrémenter le lieu de

méditation qui était souvent fort restreint en raison de la conformation du terrain. Ce

jardin était aussi très généralement le lieu où se trouvait le puits ou une réserve

d’eau.

Les jardins japonais surprennent toujours quelque peu les visiteurs qui ne savent pas toujours où poser les pieds. Comme il existe un art de la composition des jardins il existe également un art de les regarder et de s’y promener. La première caractéristique est que ces jardins disposent souvent d’un "tapis de pierre" (Ishidatami) qui permet, tout simplement, d’y marcher sans avoir à se salir les pieds. Jadis, la plupart des japonais de la bonne société portaient des socques de bois à hauts talons (Geta) qu’ils laissaient à l’entrée de la maison ou, s’ils étaient d’un rang moindre, des sandales de paille. Dans un cas comme dans l’autre cela se révélait très glissant sur un sol meuble. Il fut donc pris comme habitude de réaliser comme un gué de pierres qui traversait le jardin en suivant ses courbes et en les accentuant. Ce dallage se devait, évidemment, de paraître le plus naturel possible tout en faisant en sorte que l’eau puisse s’écouler sans provoquer de flaques inharmonieuses. Il s’agit donc d’un chemin sinueux qui relie les diverses parties du jardin entre-elles et communique tant avec l’extérieur qu’avec l’habitation et les éventuelles dépendances. Ce "tapis de pierre" doit simplement permettre, dans un espace généralement rfestreint, de rendre la promenade la plus longue et la plus agréable possible. Certaines pierres servent au simple passage tandis que d’autres incitent à marquer une pause. La disposition harmonieuse de ce tapis de pierre incite donc à un rythme particulier au jardin. Les pierres destinées à marquer une pause permettent de contempler l’ensemble du jardin ou, au contraire, une composition particulière comme la margelle d’un puits sur laquelle repose une louche de bois destinée à recueillir l’eau, un ensemble de rochers et de mousses, une lanterne de pierre ou un minuscule étang.

Les arbres ne sont pas exclus, au contraire, de ces compositions mais sont mis en valeur par le choix des essences et une taille très particulière que l’on retrouve dans la pratique des Bonsaï (arbres miniatures) (Benjin en chinois -littéralement "racines en pot" ) qui étaient originellement destinés aux minuscules jardins entretenus par les moines des montagnes (Yamabushi). Les bouleaux et les érables (liquidembar) y sont particulièrement appréciés

ainsi que les arbres fruitiers dont la floraison est attendue avec la plus grande impatience.

Le prunier et le cerisier en fleur sont, ainsi, devenus les emblèmes du Japon médiéval et de son romantisme guerrier. Ne dit-on pas que le Samurai, comme la fleur du cerisier au printemps, ne vit que pour un l’instant ultime où il tombe emporté par le vent divin (Kamikaze) de l’histoire ? A vrai dire seuls les Japonais ont pu imaginer, à cet effet, de créer par sélections successives, des arbres fruitiers ne produisant surtout aucun fruit qui serait venu, malencontreusement, tacher les pierres du jardin. Ainsi des variétés japonaises de cerisiers ne produisent, surtout pas, de cerises !

Les diverses parties du jardin représentent symboliquement des étapes qu’il convient de franchir les unes après les autres et dans un ordre

précis pour parvenir, petit à petit, à l’illumination ou, au moins, à la sérénité. On escalade donc une montagne minuscule comme on enjambe une

rivière ou qu’on traverse un lac grâce à une pierre plate qui suggère un pont. Lorsqu’il existe un pont, en dos d’âne comme il se doit, celui-ci ne sert

qu’à empêcher les esprits malfaisants de se déplacer en ligne droite tandis que le portique (Tori) de bois coloré en rouge ne se situe surtout à

aucune entrée et moins encore à une quelconque sortie ce qui serait d’un vulgaire affirmé. Il ne marque que le passage des divinités (Kami -

littéralement "Feu" (Ka) et "Eau" (Mi) familières à l’endroit) or, celles-ci ne pourraient entrer ou sortir puisqu’elles sont partout présentes. Feu et Eau

(Kami en japonais) correspond à Li Kan en chinois (trigrammes du Feu et de l'Eau). Enfin, des barrières ou des haies, parfois simplement

constituées de quelques bambous, permettent de situer des limites abstraites et, paradoxalement, d’agrandir le lieu par un jeu subtil d’ombres et de

lumières. En fait ce qui caractérise le mieux ce type de jardin est l’extrême économie de moyen qui permet, malgré tout, de suggérer un espace à la

fois restreint et infini utilisant le symbole et l’abstraction pour mieux synthétiser la nature dans ce qu’elle a de plus harmonieux. Le jardin est donc

composé tant pour le spectateur ou le promeneur que pour la nature elle-même qui s’y reflète sans contrainte. On est donc à l’opposé du jardin à la

Française et de sa rigueur cartésienne.

Jardin : la taille à la japonaiseJardin : la taille à la japonaiseJardin : la taille à la japonaiseJardin : la taille à la japonaise ---- Graphiques, épurés, façonnés sur mesure, les arbres taillés en nuages sont devenus très tendance et permettent d’embellir petits jardins, patios et terrasses. Découvrez l’art du niwaki.

La taille en nuages : C'est un art traditionnel japonais, le niwaki , consistant à modeler la silhouette des arbres et des arbustes . Nous, nous taillons les buis et les ifs pour leur donner une forme régulière et symétrique, les jardiniers du pays du Soleil-Levant, eux, recherchent la pureté originelle. Mais rien à voir avec le bonsaï . Les arbres sont élevés en pleine terre, leurs racines ne sont pas taillées et les branches ne sont pas guidées sur des liens.

Le mouvement donné aux branches est assez proche de l'art de la calligraphie . Pour faire onduler le tronc , le pépiniériste creuse une tranchée autour de son arbre et le bascule légèrement de travers, successivement 2 ou 3 fois, à 3 ou 5 ans d'intervalle, dans un sens, puis dans l'autre. La finition consiste à tailler les jeunes rameaux en plateaux horizontaux, en nuages arrondis, en collines moutonnantes... Ces formes évoquent sensiblement les paysages d'Extrême-Orient.

Combien de temps faut-il ? - « Au minimum une quinzaine d'années », affirme Christian Coureau , le spécialiste français des arbres taillés à la japonaise. Installé depuis 2000 dans la Drôme, sur un magnifique site au pied du Vercors, il structure avec une infinie patience ses pensionnaires, qu'il élève sur place ou qu'il achète âgés de 5 à 10 ans, pour gagner du temps. Au fil des ans, une sorte de dialogue secret s'instaure entre l'arbre et le pépiniériste , « une véritable osmose avec la plante », souligne-t-il. En travaillant voici plus d'une dizaine d'années chez Erik Borja, paysagiste « zen » de renom (lauréat du Jardin de l'Année 2007), il a acquis ce savoir-faire et le transmet aujourd'hui avec passion aux amateurs de taille japonaise (prochains stages en 2009).

Quels arbres sculpter ? - Les espèces les plus travaillées au Japon sont des conifères : pin, if, Podocarpus, cyprès, genévrier, cryptoméria.... Ce pays exporte vers l'Europe des sujets exemplaires, âgés parfois de 2 siècles! Chez nous, on cherche à élargir la palette des espèces en ajoutant aux conifères quelques feuillus comme le charme, ou des persistants tels le houx à petites feuilles, le buis ou le pyracantha. Mais rien n'empêche de poursuivre la démarche sur d'autres espèces de nos jardins : cerisier à fleur, érable, glycine et même bambou... Il est également possible d'intervenir sur des arbres adultes déjà en place, moyennant du temps et l'expérience d'un spécialiste.

Entretenir les arbres taillés - L'achat d'un sujet taillé en nuages peut se faire lors d'une fête des plantes (Courson ...), chez un pépiniériste ou dans une jardinerie . Les périodes les plus favorables pour planter vont de mars à mi-avril et en octobre-novembre. Ces arbres-paysages ont une telle présence qu'on peut les mettre en scène, seuls, dans un décor minimaliste, en bac sur une terrasse, dans une cour ou dans un coin de jardin japonisant. Les arbres étant vendus déjà formés, il ne reste qu'à suivre le mouvement (nuages, plateaux, moutonnements...), à la cisaille , et à éliminer au ras les pousses se développant vers le bas. 1 à 3 tailles par an suffisent, chacune prenant environ une demi-journée par arbre (grand sujet).

Combien coûte un arbre taillé ? - Chaque arbre sculpté est une pièce unique qui a demandé des années de travail. Il peut être considéré comme un jardin à lui seul. Les jeunes sujets ont au minimum une quinzaine d'années. Tout cela a évidemment un coût qui n'a rien de comparable avec des arbres multipliés en série. Voici quelques prix relevés dans une grande jardinerie (hors livraison, à prévoir compte tenu du poids des bacs) : 92 € (Chame-cyparis , h. 1,80 m) ; 149 € (cyprès de Leyland , h. 2,20 m) ; 595 € (mélèze formé en vrille , h. 2,50 m) ; 1 000 € (Chamaecyparis bien ramifié, h. 2,80 m) ; 1 800 € (pin sylvestre , h. 1,25 m, très gros tronc). Hélas aucune information ne précise ni la provenance ni l'âge de ces sujets

La recette de Myriam : Tourte de blettes au

roquefort Ingrédients: - 1 botte de blettes, - 50g de roquefort, - 20cl de crème liquide, - 100g de lardons, - 1 pâte brisée, - 1 pâte feuilletée Préparation : Tailler les blettes en lamelles. Les plonger dans une casserole d’eau bouillante et cuire environ 15 minutes. Egoutter et réserver. Dans une sauteuse, faire devenir les lardons, puis ajouter les blettes. Faire revenir une minute et ajouter la crème. Laisser mijoter une dizaine de minutes. Dans un moule à tarte dérouler votre pâte brisée. Piquer le fond avec une fourchette. Ajouter au centre la préparation. Poser par-dessus la pâte feuilletée. Souder les deux pâtes avec un peu d’eau (sur un pinceau). Au milieu de la pâte faire un trou et y glisser une cheminée réalisée à l’aide de papier sulfurisée (rouler un morceau de papier sulfurisé sur 5 cm de hauteur). Enfourner pendant 25 min à 200 °C. Bon appétit !

ESSAIM D’ABEILLES Une des manières de débuter en apiculture est de récupérer des essaims pour constituer ses premières colonies. Avant de récupérer des essaims il a plusieurs choses à savoir et à respecter :

PREPARATIFS - Soyez prêt Si vous faites savoir que vous récupérez des essaims (petites annonces, mairie, pompiers, bouche à oreille …) vous devez être prêt : - Protection : Vêtements et gants. - Matériel : sécateurs, échelle, drap blanc, balayette ... - De quoi récupérer l'essaim et le transporter en toute sécurité pour vous et pour lui. - Des ruches avec les barrettes (ou cadres) amorcées, et avec leurs places au rucher. - Des nourrisseurs et de quoi nourrir les essaims (miel ou sucre + eau) une ou deux semaines. Au mois de Mai il est courant de récupérer plusieurs essaims par semaine. Les ruches et le rucher doivent donc être prêts dés la mi-Avril. Une fois que l'on vous a appelé, tout doit s'enchainer rapidement et surement.

Intervenez rapidement En théorie on dit qu'il faut attendre le soir que les exploratrices soient revenues et que l'essaim soit au complet. Dans la pratique l'essaim peut repartir à tout moment. De plus, si on vous appelle à 11h, et que vous prévoyez d'intervenir à 18h, les gens risquent

d'appeler quelqu'un d'autre.

Protégez-vous/ Il est faux que les abeilles regroupées en essaim sont toujours inoffensives et ne piquent jamais. Certes elles n'attaquent pas sans raison, mais la moindre contrariété peut très vite dégénérer. Il est impératif de bien vous protéger, et de demander aux ‘spectateurs' de se tenir éloignés

Votre intervention est gratuite/ C'est une opération gagnant/gagnant. Vous récupérez gratuitement des abeilles et une reine, l'autre personne est débarrassée gratuitement de l'essaim. Laissez votre numéro de téléphone au cas où ils auraient un autre essaim et au cas où ils voudraient vous acheter du miel de ‘leur essaim' ! Si ce sont vos premiers essaims pensez à la déclaration d'emplacement de rucher à la DSV (Direction des Services Vétérinaires) de votre département de résidence (même si le rucher est dans un autre département)

Soyez méthodiques sur les renseignements que vous prenez quand on vous appelle - Demandez à parler à la personne qui a vu l’essaim, et non à la mère de la sœur dont le copain ... - Assurez-vous bien qu’il s’agit d’un essaim ‘en liberté’ et non d’une colonie qui a déjà pris ses quartiers. En effet, à partir de début juin les essaims sont plus rares mais vous ne serez appelé presque que pour des colonies qui viennent de s’installer. (Conduit de cheminé ou d’aération, trou d’arbre, boitier électrique) Dans biens des cas seul l'aspirateur pourra en venir à bout, sans garantie d’avoir la reine vivante. - Est-il posé ou suspendu, à quoi ou sur quoi, - A quelle hauteur, faut-il une échelle pour pouvoir le toucher,

- Sa taille : un pamplemousse, un ballon de foot, un seau (Attention, un petit essaim posé sur une grosse branche peut paraître plus gros qu’il n’est) - Depuis quand il est là, a-t-il déjà bougé, - Dans le passé, y a-t-il déjà eu des essaims dans les parages immédiats. Sans oublier un nom, une adresse un numéro de téléphone.

CAPTURE DE L'ESSAIM La théorie préconise d'attendre le soir avant de capturer l'essaim. En effet le soir toute les éclaireuses seront revenues à l'essaim. Malheureusement il y a le risque que l'essaim s'en aille avant le soir ! Certains préconisent de faire de l'ombre à l'essaim et de le pulvériser d'eau afin de le dissuader de partir. L'inconvénient qu'il y a prendre l'essaim pendant la journée est que, le soir venu, les exploratrices et les abeilles restantes vont former une grappe qui inquiétera ceux qui ont fait appel à vos talents d'apiculteur. Si vous ne les avez pas prévenus ils risquent de vous rappeler. Suivant les conditions météo, la grappe restante peut hanter les lieux 2 ou 3 jours.

Voici les 4 techniques de base pour récupérer un essaim.

Technique 1 – Transport : Avec patience et douceur, on découpe au sécateur les branches qui portent l'essaim. Il suffit alors de déposer délicatement l'essaim dans la boite de transport ou de le secouer directement dans sa ruche définitive. Cette méthode douce est le cas idéal, mais rare.

Technique 2 – Secouage : Cette technique repose sur le fait que les abeilles en grappe ne peuvent pas s'envoler immédiatement (ceci est d'autant plus vrai que les abeilles sont nombreuses) - - On dispose une boite au plus prés sous l'essaim (dans tous les cas à moins de 30 centimètres sous l'essaim) - - On donne un coup sec et (très) fort sur la branche supportant l'essaim. - - L'essaim se détache et se retrouve dans la boite avant que les abeilles n'aient put s'envoler. - - On ferme vite la boite, et c'est fini !

NB : Cette méthode est moins efficace avec les petits essaims, ou les essaims posés sur un support que l'on ne peut pas ébranler.

Technique 3 – Migration : Cette technique repose sur l'attirance qu'ont les abeilles pour les 'bonnes cachettes sombres'. - On dispose un grand drap blanc sous l'essaim ou près de l'essaim. - On

pose une boite entrouverte (une ruchette) sur le drap. - On s'arrange pour amener une bonne partie de l'essaim sur le drap. - On dépose ou on guide les premières abeilles vers l'entrée de la ruchette, les autres finissent pas suivre. La procession peut être l'occasion de voir passer la reine.

Même pour les méthodes 1 et 2 il est prudent de mettre un drap sous l'essaim, cela évite de perdre la reine et des abeilles dans l'herbe, surtout si elle est humide. Mais dans la pratique de nombreux éléments viennent compliquer les choses. - Accessibilité (végétation touffue, branche haute, toiture, pylône …) - Support (arbre, buisson, haie, poutre, sous pente, grillage …) Il faudra improviser et combiner les techniques de base ou faire appel à une technique plus radicale.

Technique 4 - L'aspirateur à abeilles - Pour les cas compliqués il est parfois nécessaire d'utiliser un aspirateur à abeilles. Il s'agit d'un aspirateur à faible débit avec une « chambre de décompression » et un filtre situé entre cette chambre et le corps de l'aspirateur. Il faut procéder avec beaucoup de précaution afin de ne pas blesser les abeilles. L'expérience montre que le tube où passent les abeilles doit être le plus court possible et lisse, et non pas annelé comme sur le bricolage de la photo ci-contre.

Il faut garder à l'esprit qu'un essaim sans reine ne vaut que pour son poids d'abeilles. Si on ne la capture pas, ou si on la perd, il faudra fusionner l'essaim avec une autre colonie. Plus on agit avec douceur et moins il y a de manipulations, moins on risque de perdre la reine.

INSTALLATION DE L'ESSAIM : Une fois l'essaim capturé il faut aller l'installer au rucher. Pendant le transport on doit s'assurer de la très bonne ventilation de l'essaim. L'essaim produit du CO2 et de l'eau. En milieu confiné cela peut être fatal aux abeilles en moins d'une heure. Une boite en plastique 20 à 30 litres est très légère et donc très pratique pour récupérer des essaims placés en hauteur. Mais les abeilles ont du mal à se tenir

aux parois, surtout à cause des tressaillements pendant le transport. Elles vont se retrouver entassées au fond. Pour éviter cela mettez des branchages avec des feuilles dans la boite qui serviront de support. Si vous utilisez une boite en plastique pensez à y faire de très nombreux trous pour l'aération.

Une fois au rucher il faut transférer l'essaim dans une ruche. Les utilisateurs de Dadant utilisent des ruchettes ou des corps avec partition. Pour les utilisateurs de Warré un simple élément suffit dans bien des cas. Pour effectuer le transfert on peut utiliser : - Soit le secouage (rapide mais brusque). Afin de faciliter le passage des abeilles on retire une barrette (ou un cadre) sur deux. Ne pas oublier de les remettre avant de fermer sinon elles construiront sous le couvre cadre. - Soit la migration (plus long mais plus doux et plus instructif) en ouvrant la boite sur un drap menant à la ruche. Un avantage de cette méthode est que seules les abeilles vivantes entrent. Les débris végétaux et les abeilles mortes restent sur le drap. Cela permet aussi d'ausculter les abeilles, et parfois voir la reine. On peut évaluer aussi le nombre de mâles et l'homogénéité de la colonie. Il n’est pas rare qu'ayant des pères différents elles ne soient pas toutes identiques.

Une fois en place il y a toujours le risque que l'essaim reparte. Pour éviter cela on peut : - Soit mettre une grille à reine à l'entrée. La grille à reine à cependant l'inconvénient de bloquer les mâles à coup sur mais pas les reines vierges (essaim secondaire) - Soit bloquer toutes sorties pendant 2 jours et 2 nuits. Dans ce cas s'assurer que l'aération de la ruche est très bonne, et nourrir obligatoirement avec du sirop. (50/50)

CONDUITE : En général on peut installer l'essaim sur un seul élément Warré (toit + nourrisseur + élément + plateau). Comme un bel essaim peut construire les 8 rayons d'un élément en 2 semaines, ceux qui ne peuvent pas visiter leur rucher régulièrement commenceront directement sur 2 éléments, surtout si la météo est favorable. De même, si l'essaim est vraiment gros, démarrer sur 2 éléments. Par sécurité il est conseillé de nourrir l'essaim avec du sirop (50% sucre / 50% eau) comme pour un nourrisse ment spéculatif. En fonction de la météo, il faudra poursuivre se nourrissage jusqu'à ce que la colonie soit autonome : construction de rayons, collecte de pollen, ponte, stockage de nectar. Un fond grillagé et un couvre cadre transparent sont idéaux pour vérifier l'activité et la croissance de l'essaim sans le déranger. La collecte de pollen est un bon signe mais pas un signe suffisant pour savoir si la reine pond. D'ailleurs il arrive de récupérer des essaims qui ont déjà bâtit quelques cellules. On y trouve du pollen et du nectar mais pas d'œufs. Quelle que soit par la

suite la technique de conduite de votre rucher Warré, pendant cette phase de croissance de la colonie, c'est par en dessous qu'il faut ajouter les nouveaux éléments

Cependant, la saison d’essaimage va commencer et ces boules d’abeilles en quête d’un nouveau logis, logis peuvent venir se poser n'importe ou dans votre jardin ou sur votre terrasse Si tel est le cas et que vous ne pouvez les récupérer, Monsieur Serge BOUTES de Fonsorbes vous propose de récupérer rapidement et gratuitement afin de les faire prospérer et de les sauver des nombreux dangers qui les guettent aujourd'hui. N’hésitez pas à lui passer un coup de fil au 06 32 88 12 30.

Sur votre agenda, retenez-le du 1er juillet Pour le voyage des jardiniers

Cette année nous irons dans les Hautes Pyrénées Nous visiterons

le jardin Botanique du Tourmalet

La fontaine de Crastes à Asté, près de Bagnères e Bigorre La source est connue depuis plus de quatre siècles, Henri IV l'utilisait pour ses propriétés curatives. Les eaux de la fontaine de Crastes, sont célèbres depuis des décennies pour des propriétés thérapeutiques reconnues.

Où nous pique niquerons dans le cadre d’un repas partage

L Le Jardin de la Poterie Hillen au carrefour du Gers

et de la Haute-Garonne

qui nous proposera une diversité de jardin

Le prix du voyage est de 18€ pour les adhérents et de 22 € pour le non adhérents entrée des jardins compris

JARDJARDJARDJARDINEZ AVEC LA LUNE D’APRES ALAIN CAMBOULIVESINEZ AVEC LA LUNE D’APRES ALAIN CAMBOULIVESINEZ AVEC LA LUNE D’APRES ALAIN CAMBOULIVESINEZ AVEC LA LUNE D’APRES ALAIN CAMBOULIVES