Juillet 1759. Mathilde vit avec sa famille sur les bords duSaint-Laurent. Elle est follement amoureuse de LouisTessier, un vaillant coureur des bois, et ne songe qu’à sesprochaines noces. Mais le pays est secoué par les attaquescontinuelles des Anglais qui veulent conquérir laNouvelle-France. Tout le monde se mobilise. Les hommesse regroupent en milice pour défendre leurs biens. Lesfemmes et les enfants vont se cacher dans les bois près de

la rivière Montmorency, celle-là même quitombe de la falaise escarpée en une splendidechute d’eau.

Lors d’une fameuse bataille, les Anglaissont repoussés. On crie victoire. Mais oùest donc passé Louis, le fiancé de

Mathilde ?

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7829239 234168

ISBN 2-923234-16-2

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LA DAME BLANCHE

Direction éditoriale : Angèle DelaunoisDirection artistique : Gérard FrischeteauÉdition électronique : Hélène MeunierRévision linguistique : Laurence Vidal

© 2006 : Cécile Gagnon et Béatrice Leclercqet les Éditions de l’IsatisCollection Korrigan no 8Dépôt légal : 1e trimestre 2006Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

Nous remercions le Gouvernement du Québec -Programme de crédit d’impôt pour l’édition delivres - Gestion SODEC

Nous remercions le Conseil des Arts du Canada del’aide accordée à notre programme de publication.

Catalogage avant publication de Bibliothèqueet Archives Canada

Gagnon, Cécile

La dame blanche : légende québecoise

(Collection Korrigan ; no8Comprend des réf. bibliogr. et un index.Pour les jeunes de 10 ans et plus.

Édition imprimée : ISBN 978-2-923234-16-8Édition électronique : ISBN 978-2-923818-53-5 (PDF)

I. Leclercq, Béatrice. II. Titre. III.Collection: Collection Korrigan ; no 8.

PS8593.I57J36 2006 jC843’.6 C2006-940091-1PS9593.I57J36 2006

Aucune édition, impression, adaptation ou reproduction de ce texte, parquelque procédé que ce soit, ne peut être faite sans l’autorisation écrite desÉditions de l’Isatis inc.

4829, avenue VictoriaMontréal (Québec) H3W 2M9

Courriel : editions_delisatis@hotmail.com

Ce´cile Gagnon

LLaa DDaammee BBllaanncchheele´gende que´be´coise

E´ditions de l�

Aux amoureux de l’île d’Orléans :Laurent, Marie, François-Xavier et à leurs cousines

chéries Mathilde, Évelyne et Adrienne.

N.B. : Les mots suivis d’un astérisque sont expliqués dans unlexique, à la fin du volume.

Une fiche d’activités à caractère pédagogique a été conçuepour chaque titre de la collection Korrigan.

Ces fiches sont téléchargeables gratuitement depuis le sitewww.erpi.com/DLMbibli

COUP DE FOUDRE

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Les temps doux du printemps étant deretour sur la rive nord du Saint-Laurent, letravail ne manque pas à la ferme de lafamille Robin. Car ici, en pays de colonie, ilfaut tout faire de ses bras et de ses mains.Mais la vie se déroule dans la joie.

Mathilde est une jolie fille de seize ans.Elle seconde sa mère aux tâches domesti-ques. Vingt fois par jour, elle va chercher del’eau au puits ; elle soigne les poules etrecueille les œufs ; elle empêche les deuxcochons de faire des dégâts.

Le soir, par beau temps, Mathilde sepromène avec des voisines sur le vilainchemin qui mène au bois où ses frères vontfaire des bûches. Mais le chemin ne mènepas loin. Tout au plus peut-on se rendre, enserpentant sous les arbres, jusqu’à la rivière.

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Mathilde s’ennuie. Elle a envie de réjouis-sances, de fêtes, de musique, de danses.Mais à ce moment-ci de l’année, il n’y a pasvraiment de temps pour les loisirs.

Ah ! si les récoltes pouvaient arriver ! À lafin de l’été, on pourra enfin fêter…

En ce mois de semailles, pourtant, unenouvelle fait le tour des fermes des environs :il y a un nouveau-né chez les Genest. C’estun garçon. On va le baptiser dimanche.Mathilde et ses amies se réjouissent.

— Enfin ! lance l’une d’elles. Une occa-sion de s’amuser.

— Vite, allons demander si Ernest, le vio-loneux*, va venir.

— Pour danser, il faut de la musique !

Tous les prétextes sont bons pour faire lafête. À plus forte raison, une naissance ! Etc’est la huitième chez les fermiers voisins desRobin. Même si, en ce temps des semailles,chaque heure est précieuse, les colonsn’hésitent pas à prêter main forte pour

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organiser ce répit bien accueilli.

Le dimanche suivant, les familles se réu-nissent à la chapelle de Beauport où le curébaptise le nouveau-né. Ensuite, chez lesGenest, on fait ripaille*. Mathilde se tientavec les siens pendant le repas et, plus tard,des cris retentissent sur le perron.

— Le voilà ! Le voilà !

— Salut Ernest ! lance le père de familleen guise d’accueil. On t’attendait.

Mathilde rejoint ses amies et sescousines. Ah ! Le violoneux est arrivé.

Bientôt, la musique joyeuse du violonenvahit la grande pièce. Les premiersdanseurs se mettent en place. Mathilde lesobserve. Pour danser, il faut un partenaire.«Qui va me faire danser?», pense Mathilde.Les garçons n’osent pas bouger, les filles sonttimides. Ah! Le cousin Mathieu se décideenfin et entraîne Mathilde. Leurs pas s’en-chaînent et leurs mains se frôlent. Tout à sonplaisir, Mathilde laisse la musique la combler.

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Mais si le divertissement est de mise, il yen a qui délaissent les danseurs et discutentferme. Regroupés près de la grande table,plusieurs personnes, hommes et femmes,semblent habités par une vive inquiétude.

— Ils assiègent la ville et ne parlent quede conquête ! lance l’un des fermiers.

— Vont-ils venir jusqu’ici ? demande lamère de Mathilde.

— On doit s’y attendre. Les navires sillon-nent le fleuve tous les jours.

— Ah ! Les Anglais ! Les Anglais, toujoursles Anglais… S’ils pouvaient nous laisser enpaix ! s’écrie une autre fermière.

— Viens donc danser, Antoine. Ce soir,on célèbre l’arrivée de ton quatrième garçon.Tu dois être heureux : ce sont des bras enplus pour défricher*, propose sa sœur.

— Malgré la belle occasion, je n’ai pas lecœur à la danse, dit l’hôte de la maison.Comprenez que la situation est sérieuse. Sion nous enlève nos terres, on va faire quoi ?

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Pas question de retourner en France.

Antoine Genest est l’oncle de Mathilde. Ilest fier de la terre qu’il a défrichée de sesmains et il entend la faire fructifier sa viedurant pour la léguer à ses fils.

Parmi les gens qui discutent, il y aplusieurs jeunes hommes, tous membres desmilices*, comme leurs aînés. Essouffléeaprès sa danse, Mathilde les regarde. «Quiest donc ce grand blond frisé ? Je ne l’aijamais vu», pense-t-elle.

Son cousin Mathieu le lui présente.

— Louis Tessier, voici ma cousineMathilde. Tu sais, cousine, Louis arrive d’unlong voyage en canot. Il a conduit un mar-chand bien au-delà de la rivière desOutaouais… pour y quérir* des fourrures.

Mathilde regarde le jeune homme. Qu’ilest beau ! Et il arrive de loin… Qui sait quelspaysages ont vus ces yeux si bleus ?…

— Mademoiselle, dit Louis, je vous invi-terais bien à danser, mais je ne sais pas. Je

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suis plus à l’aise pour marcher dans le boisque pour danser les quadrilles*.

Mathilde rit pour cacher sa déception.Elle aurait accepté sans réserve de suivre lespas du beau jeune homme.

— Si vous voulez, on peut aller sepromener. Jusqu’au grand sault* ! proposeLouis.

— Jusqu’au grand sault ? C’est trop loin !Et il va bientôt faire nuit.

— Alors, dimanche prochain. Si vousvoulez…

Mathilde sent les battements de son cœurs’accélérer. Trop émue pour répondre, elleacquiesce d’un signe de tête.

LE GRAND SAULT

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La ferme des Tessier occupe la terre toutau bout du rang. Toute la semaine, Mathildea répété dans sa tête le nom du jeunehomme rencontré à la fête du baptême deGuillaume Genest. Mine de rien, elle inter-roge ses cousins. Ses parents et ses sœurstrouvent Mathilde bien distraite. Ils la taqui-nent en disant :

— Mathilde, qui attends-tu donc commeça? Une bête sauvage ?

— Mathilde, vas-tu apprendre à manierles avirons ?

Mathilde rougit et se tait. Bien sûr, dansce petit monde des fermes occupant la rivenord du Saint-Laurent, rien ne reste cachélongtemps. Tous les habitants présents aubaptême chez Genest ont en mémoire les

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regards de Louis et les joues enflammées deMathilde. Ils ont compris qu’entre ces deux-là s’est produit une chose inexplicable etimprévisible : un coup de foudre, c’est-à-direun amour fou.

Et le dimanche arrive. Louis se présentetôt le matin à la ferme des Robin.

— Qui veut aller au grand sault ?demande le garçon.

Mathilde n’est pas la seule à accepteravec joie la proposition. Ils sont une petitetroupe à s’enfoncer dans le bois suivant unsentier à peine tracé entre les arbres. Louis ysemble tout à son aise, signalant lesembûches et rabattant les branches encom-brantes. Mathilde et les autres suivent leguide sans trop de mal. De toute évidence,Louis est un vrai «coureur de bois» qui saittrouver le meilleur endroit où mettre le pied.Mathilde n’en revient pas de son aisance.«Mieux qu’un Indien», pense-t-elle.

Ils longent la rive de la rivière jusqu’à un

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endroit où le panorama se dégage et s’offre àleurs yeux. On voit tout le fleuve et l’îled’Orléans au milieu comme un long poissonplat se dorant au soleil. Mais surtout, onentend cet étonnant murmure, constant etenvoûtant : la voix de l’eau. C’est là, justedevant, qu’elle tombe de la haute falaise, enun grand sault.

Les deux jeunes gens se séparent dugroupe et s’avancent à petits pas vers la crêtede la paroi rocheuse. La majesté du décor lesempêche de parler. Ils restent là, côte à côte,à regarder l’eau qui plonge à vive allure. Àquelques mètres, là où elle tombe, un nuagede gouttelettes brille au soleil.

Louis rêve sans doute à toutes ces eaux, àtoutes ces rivières sur lesquelles il a vogué.Près de lui, Mathilde comprend un peu l’at-trait qu’exerce ce pouvoir de l’eau et celuides voyages en canot vers des lieux inconnusd’elle. Mais un frisson la parcourt ensongeant aux dangers cachés dans les coursd’eau et surtout à cette interrogation qu’elle

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ne cesse de repousser : l’automne venu, lebeau voyageur va-t-il repartir sur « leschemins qui marchent» ?

En silence, Louis saisit dans sa main cellede Mathilde. Ils restent longtemps, à l’écartdes autres, sur la falaise aux côtés du grandsault de Montmorency, sans faire grand casdu fait qu’on voit des navires anglais ancrésen grand nombre devant la ville de Québec.

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LLEEXXIIQQUUEE

AMONT : côté d’où descend une rivière.

COLON : habitant des colonies qui exploite le sol.

DÉFRICHER : mettre en culture un terrain noncultivé.

DROGUET : étoffe de laine grossière.

ESCARPEMENT : versant en pente raide.

FAIRE RIPAILLE : participer à un repas où l’onmange beaucoup et bien.

GADELLE : groseille rouge qui pousse en grappes.

GRENADIERS : unité de soldats anglais forméespécialement pour l’expédition de Québec en 1759.Leur tunique rouge leur a valu le nom d’habitsrouges.

GUÉ: endroit d’une rivière où on peut passer à pied.

HABITS ROUGES : nom donné aux grenadiers,dits Grenadiers de Louisbourg, soldats anglais quiprirent d’assaut Québec en septembre 1759 sous lesordres du général Wolfe.

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HARDES : vêtements usés d’allure pauvre.

INDIENS HURONS : membres de la nationamérindienne habitant Lorette, dans les environs dela rivière Montmorency. Aujourd’hui on l’appelle lanation huronne-wendate et leur résidence princi-pale est Wendake.

LOPIN : morceau d’un terrain.

MILICE : corps formé d’hommes vaillants poursoutenir les troupes militaires.

PRÉTENDANT : celui qui aspire à épouser unefemme.

QUADRILLE : danse où quatre danseurs et quatredanseuses évoluent.

QUÉRIR : chercher, avec charge d’amener ou d’ap-porter.

REDOUTE : ouvrage de fortification isolé, placé àun endroit stratégique.

SAULT: vieux mot français pour dire cascade, chute.

VIOLONEUX : violoniste de campagne qui joue deson instrument dans toutes sortes de réjouissances :noces, baptêmes, fêtes civiles et religieuses.

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LA DAME BLANCHE :UNE LE´GENDE QUE´BE´COISE

L’histoire racontée ici se passe en Nouvelle-France, en juillet 1759, parmi les colons venus deFrance. Si une partie des habitants vivent dans laville de Québec, exerçant divers métiers, d’autrescultivent la terre sur les bords du fleuve Saint-Laurent. Les hommes et les femmes qui ont quittéla mère-patrie pour se faire une nouvelle vie, sansles impôts dont on les accablait, sont prêts àdéfendre leurs biens. Mais, même en ce payssauvage, ils savent bien qu’ils ne sont pas totale-ment à l’abri de la convoitise des États.

Au XVIIIème siècle, l’Angleterre est déterminéeà conquérir les colonies françaises d’Amérique.

Depuis un mois déjà, les troupes anglaises

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assiègent Québec. Le général anglais a fait cons-truire une redoute sur la rive de la rivièreMontmorency. Mais les soldats français et lamilice, très active, comptent bien défendre leterritoire.

Les fermes des alentours de Beauport onttoutes été évacuées, les maisons sont vides, lesanimaux emmenés. Les gens se sont regroupésdans les bois autour de la rivière, en amont de lagrande chute. Les quelques habitants de l’îled’Orléans sont en état d’alerte. Là aussi, des sol-dats anglais sont en attente des ordres. Le 31 juil-let, le général Wolfe arrive par le fleuve et cons-tate l’efficacité des postes de défense française. Ilcommande des renforts à Québec.

En fin d’après midi, sous une chaleur acca-blante, il ordonne l’assaut même si les renfortstardent. Les Français repoussent l’attaque et,soudain, la nature intervient. Un violent orage sedéchaîne et les soldats qui tentaient de grimper lafalaise ne peuvent arriver à leurs fins. La victoiredes Français est complète et les bateaux anglaisdoivent battre en retraite, laissant plus de deux

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cents morts sur le terrain. Du côté français, onrelève une soixantaine de morts et de blessés.Deux mois plus tard, le 13 septembre 1759, lestroupes anglaises finiront par conquérir Québec.

Si la chute Montmorency, le sault* dans lalangue d’autrefois, a sa légende, elle ne fait pasexception. En effet, les chutes dans divers paysont toujours une légende qui s’y rattache et que laverve populaire amplifie. Celle-ci s’appuie sur uncontexte rappelant des faits vécus.

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CCE´E´CCIILLEE GGAAGGNNOONN :: AAUUTTEEUURREECécile Gagnon a vécu son enfance et sa jeunesse àQuébec, terre de prédilection des contes et deslégendes. Et surtout, terre baignée d’histoire. Elledemeure maintenant à Montréal, mais elle est tou-jours habitée par la Côte de Beaupré et l’îled’Orléans. Plusieurs de ses romans et albums pourles jeunes s’inspirent de ce coin de pays. Elle a con-sulté de nombreuses variantes de cette fameuselégende de la Dame Blanche avant d’écrire sa propreversion. Y a-t-il eu, à l’époque décrite, une jeunefille désespérée qui a posé les gestes qu’on relate?Peut-être. Mais ce sont les gens qui voyaient dansles tourbillons de la chute d’étranges formes blan-ches qui ont, peu à peu, donné forme à cettepoignante histoire.

BBE´E´AATTRRIICCEE LLEECCLLEERRCCQQ :: IILLLLUUSSTTRRAATTRRIICCEEBéatrice Leclercq est née en France. Depuislongtemps, elle habite dans la région de Québec,avec son mari et sa fille, parmi les érables, les sapinset les chevreuils. Elle a illustré plus d’une trentained’albums et de romans pour la jeunesse. Béatriceaime beaucoup travailler aux crayons de couleur et àl’encre de Chine. Elle utilise la technique deshachures afin d’obtenir toute une gamme de gris quis’ajoute alors au noir et au blanc.

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TTAABBLLEE DDEESS MMAATTIIE`E`RREESS

1. Coup de foudre............................................ 5

2. Le grand sault ..............................................13

3. L’heure des moissons ..................................19

4. Broderie ......................................................27

5. Dans le bois ................................................33

6. Canon et tonnerre ......................................39

7. L’Attente ......................................................45

8. Pour toujours ..............................................55

Pour en savoir davantage ............................63

Lexique ........................................................64

La dame blanche : une légende québécoise..67

Cécile GAGNON, auteure ..........................70

Béatrice LECLERCQ, illustratrice ..............70

Titres parus dans la Collection Korrigan :

1. Kado le fou, conte bretonde Daniel MativatSélection Communication-Jeunesse 2005-2006

2. La naissance du goéland, conte inuit de Jacques PasquetSélection Communication-Jeunesse 2005-2006

3. Sur les ailes de la lune, conte bulgare de Christine BonenfantSélection Communication-Jeunesse 2005-2006

4. La tortue et l’araignée, conte créole de Dynah Psyché

5. Carcajou, démon des bois, conte amérindiende Geneviève MativatFinaliste au prix Hackmatack 2006-2007

6. La tisserande du ciel, légende chinoisede Diane Bergeron

7. Mary la sanglante, conte irlandaisde Pierre-Luc Lafrance

8. La Dame Blanche, légende québécoisede Cécile Gagnon

9. Janos le courageux, conte hongroisde Annie Vintze

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Titres parus dans la Collection Korrigan :

1. Kado le fou, conte bretonde Daniel MativatSélection Communication-Jeunesse 2005-2006

2. La naissance du goéland, conte inuit de Jacques PasquetSélection Communication-Jeunesse 2005-2006

3. Sur les ailes de la lune, conte bulgare de Christine BonenfantSélection Communication-Jeunesse 2005-2006

4. La tortue et l’araignée, conte créole de Dynah Psyché

5. Carcajou, démon des bois, conte amérindiende Geneviève MativatFinaliste au prix Hackmatack 2006-2007

6. La tisserande du ciel, légende chinoisede Diane Bergeron

7. Mary la sanglante, conte irlandaisde Pierre-Luc Lafrance

8. La Dame Blanche, légende québécoisede Cécile Gagnon

9. Janos le courageux, conte hongroisde Annie Vintze

Juillet 1759. Mathilde vit avec sa famille sur les bords duSaint-Laurent. Elle est follement amoureuse de LouisTessier, un vaillant coureur des bois, et ne songe qu’à sesprochaines noces. Mais le pays est secoué par les attaquescontinuelles des Anglais qui veulent conquérir laNouvelle-France. Tout le monde se mobilise. Les hommesse regroupent en milice pour défendre leurs biens. Lesfemmes et les enfants vont se cacher dans les bois près de

la rivière Montmorency, celle-là même quitombe de la falaise escarpée en une splendidechute d’eau.

Lors d’une fameuse bataille, les Anglaissont repoussés. On crie victoire. Mais oùest donc passé Louis, le fiancé de

Mathilde ?

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N

7829239 234168

ISBN 2-923234-16-2