LA CRISE FINANCIÈRE INTERNATIONALE

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LA CRISE FINANCIRE INTERNATIONALE MENACES ET CONTRAINTES Encadr par : M. Moustapha OUHANNOU M. Abdelrhani BOUAYAD Prpar par : B. Zineb & H.Loubna & H.Aicha 2009-2010

Introduction I. Dfinition de la crise [...] ce trajet descendant que les souffrances se dclarent en symptmes, que l accident conjoncturel devient rvlateur de dysfonctions affectant des structures et que les pires prmonitions se font jour. Cependant la crise conomique est le fait d un ensemble des ruptures et des dsquilibres conomiques notamment des dsquilibres de systme financier qui entraine une crise de type financire. Le terme crise financire s emploie pour dsigner un ensemble assez large qui inclut notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursires. Mais le terme est galement utilis pour dsigner les crises de la dette publique. Une crise financire peut concerner seulement quelques pays, ou , initie dans un pays, peut s tendre par contagion et devenir international et ralentir ainsi l conomie mondiale. Une crise financire ne concerne dans un premier temps que les marchs financiers, son aggravation conduira des effets nfastes sur le reste de l conomie, entranant une crise conomique, voire une rcession. Ces effets sont gnralement un resserrement du crdit et donc une baisse de l investissement, une crise deconfiance des mnages. Les crises financires se rptent, montrant chaque avnement, une similarit fondamentale de leurs origines et de leur droulement, mais aussi leur caractre spcifique. Toute crise financire prend l une au moins des trois formes canoniques que l histoire nous a fait connatre rgulirement depuis le 19me sicle. La premire de ses formes , et la plus ancienne, est la crise de spculation. Pourquoi les actifs patrimoniaux (actions, immobilier, or ) peuvent-ils faire l objet de bulles spculatives ? Parce que leur prix, au contraire de celui d un bien ou service industriel ou commercial reproductible, ne dpend pas de leur cot de revient. Pour peu que les informations ne soient pas bien partages (entre le prteur et l emprunteur, l actionnaire et le management, ou entre les acteurs de marchs eux mmes) et que le futur soit difficilement probabilisable, ces asymtries d informations et cette incertitude fondamentale favorisent le mimtisme des acteurs. Il est alors, en effet, trs difficile de connatre la valeur fondamentale de l actif considr, et, de ce fait de parier sur elle. En ce cas, le sens du march est donn par les autres, car il est le pur produit de l expression de l opinion majoritaire qui se dgage alors. Les acteurs s imitent donc rationnellement, afin de tenter d anticiper et de jouer les tendances du march, de faon totalement autorfrentielle. Ainsi, peuvent se dvelopper des bulles spculatives fortes et durables. Ainsi, ces bulles crvent-elles soudainement, avec le retournement de l opinion majoritaire, dans un mouvement encore plus fort que celui qui a caractris la phase prcdente. La deuxime forme , la crise de crdit, quant elle, vient du fait que, dans une priode longue de croissance, tous (banques et emprunteurs) oublient progressivement la possibilit de survenance des crises et finissent par anticiper une expansion sans limite. Dans cette phase euphorique, le niveau de levier (dettes sur niveau de richesse ou de revenus pour les mnages ou d actif net pour les entreprises) finit par s accrotre draisonnablement. La situation financire des agents conomiques s avre trs vulnrable lors du retournement conjoncturel suivant. Bien souvent, pendant cette phase, les prteurs diminuent dangereusement leur sensibilit au risque et acceptent, par le jeu concurrentiel, des marges qui ne couvriront pas le cot du risque de crdit venir. Aussi, lorsqu advient la crise suivante, les prteurs (banques et marchs) reconsidrent-ils brutalement le niveau de risque encouru, et par un effet symtrique du prcdent, inversent-ils fortement leur pratique d octroi du crdit, jusqu provoquer un crdit crunch , qui va lui-mme renforcer la crise conomique qui l a suscit. Troisime forme canonique de la crise : la crise de liquidit. Lors de certains droulements dramatiques des crises financires, une dfiance contagieuse apparat, comme dans la crise financire et bancaire que nous connaissons aujourd hui. Cette dfiance induit pour certaines banques une course fatale de leurs clients aux retraits des dpts. Elle peut galement conduire une rarfaction, voire une disparition, de l intention des banques de se prter entre elles, de par la crainte de faillites bancaires en chane. Mais cette illiquidit du march du financement interbancaire sans interventions des Banques Centrales en tant que prteurs en dernier ressort produit les faillites tant redoutes. En outre, d autres formes d illiquidit peuvent se produire. Certains marchs financiers, liquides hier, peuvent se rvler soudainement illiquides, tant la notion de liquidit de march, comme l a analys Andr Orlan, est l encore hautement autorfrentielle. Un march n est liquide que si

tous les acteurs pensent qu il est tel. Si une mfiance sur sa liquidit s installe, comme sur le march des ABS rcemment par exemple, tous les acteurs se trouveront alors vendeurs pour sortir de ce march, provoquant du mme coup, de faon endogne, son illiquidit. Ces trois types de crises s entrelacent souvent et s entranent mutuellement dans une situation qui devient alors trs critique. La grande crise qui s est faite jour en 2007 est la combinaison de ces trois formes. Une bulle spculative immobilire tout d abord, notamment aux Etats-Unis, au Royaume Uni et en Espagne. Une crise du crdit ensuite, due une hausse dangereuse du taux d endettement des mnages dans ces mmes pays, et un effet de levier trs lev des banques d investissement, des entreprises en LBO et des hedge funds notamment. Une crise de liquidit, enfin, des marchs de produits de titrisation et du refinancement interbancaire. L un des plus grands historiens de la finance est l conomiste amricain Charles Kindleberger qui dresse l inventaire des crises financires depuis le 17e sicle dans Une histoire de la finance . Selon cet auteur le cycle financier se droule en cinq phases: essor, engouement et emballement, peur et dsordre, consolidation, redressement. II. Historique de la crise financire Le monde entier a connu ces derniers sicles plusieurs ruptures conomiques, dont l influence se diffre de l une l autre .On cite parmi ces ruptures les plus importantes : La crise conomique des annes 30 qui se caractrise par deux grands traits : la surproduction et la spculation. La crise qui se rsulte de la 2me guerre mondiale et, la crise ptrolire des annes 70 qui a connue une hausse rapide et trs forte du prix du ptrole et galement le kruch internet des annes 2000. A. La crise conomique de 1929 : Elle a dbut par un krach boursier sans prcdent aux Etats-Unis, entranant faillites et chmage de masse travers l ensemble des pays industrialiss. Tout commence le jeudi 24 octobre 1929 la Bourse de New-York : 13 millions d actions sont jetes sur le march mais faute d acheteurs, les cours s effondrent. La panique se gnralise, investisseurs et curieux se prcipitent la Bourse, tandis que le je vends des courtiers s amplifie. Vers midi, le Dow Jones perd 22,6%. En quelques heures, des milliers de porteurs se retrouvent ruins. La lgende veut qu en fin de matine 11 spculateurs se suicident en sautant des gratte-ciel de Manhattan. Au total, entre sept et neuf milliards de dollars de l poque s vanouissent durant cette seule journe. La Bourse s effondre de 30% en octobre et de 50% en novembre. Les pertes totales atteignent 30 milliards de dollars soit dix fois le budget fdral et plus que les dpenses amricaines lors de la Premire Guerre mondiale. Le jeudi noir est rest ancr dans la mmoire collective, le spectre de 1929 venant nouveau hanter les esprits chaque frmissement d une place boursire. Cette dbcle financire annonait et aggravait la Grande Dpression aux Etats- Unis et en Europe. Pourtant, depuis le dbut des annes 1920, l conomie amricaine est florissante, porte par une hausse des profits des entreprises et du cours des actions. Beaucoup d Amricains possdent des valeurs boursires, persuads de raliser facilement d normes gains. Wall Street atteint son plus haut niveau historique le 3 septembre 1929. Les spculateurs n ayant pas les moyens de jouer font leurs transactions crdit ou sur dpt d autres titres qui servent de garantie. Personne ne ralise que les valeurs boursires sont survalues, Wall Street perd tout contact avec la ralit conomique. Le jeudi noir qui sonne le glas de cette priode spculative se rpercute sur toutes les places financires commencer par Londres. Au printemps 1930 la rcession s installe aux Etats-Unis, entranant la baisse de la production, des faillites et sa consquence la plus dure: un chmage massif.Ce qui n est l origine qu un accident boursier se transforme rapidement en une crise internationale d une formidable intensit, la plus grave qu ait connu l conomie capitaliste. En raison du poids conomique des Etats-Unis (45% de la production industrielle mondiale), la Grande Dpression des annes trente contamine l ensemble des conomies occidentales. Le redressement des Etats-Unis est entrepris en 1933 avec le New Deal, politique interventionniste du prsident Franklin Roosevelt. En Allemagne, la crise conomique et sociale acclre la chute de la Rpublique de Weimar et profite aux nazis qui prennent le pouvoir et relancent l activit par des grands travaux et un intense rarmement militaire. B. Le choc ptrolier de 1973 : En octobre 1973, lors de la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l OPEP annoncent un embargo sur les livraisons de ptrole contre les Etats qui soutiennent Isral . Etant donne la trs forte demande de ptrole dans les pays industriels, le prix du baril de ptrole passe de 3 dollars 10 dollars, entre octobre et dcembre 1973. Cette hausse ne fait qu amplifier l inflation provoque aux tats-Unis par la croissance de la masse montaire pour financer la guerre du Vietnam. Cette forte hausse du prix du ptrole creuse les dficits extrieurs des pays consommateurs. Mais la facture ptrolire est rendue moins lourde, car les pays producteurs replacent les ptrodollars dans les circuits conomiques des pays industriels et achtent ces derniers des biens d quipement. Partout, les gouvernements acceptent des dficits budgtaires et des niveaux d inflation importants pour amortir la rcession. On entre alors dans une priode de stagflation.

C. Lclatement de la bulle internet : Le krach internet des annes 2000 2003, qui a vu l effondrement des valeurs technologiques et internet, n est pas sans analogie avec la crise boursire provoque par le krach de 1929. Comme lors de la crise de 1929, la baisse a dbut l issue d une longue priode de hausse et de spculation intense qui avait commenc dans la premire moiti de la dcennie 1990, faisant culminer le CAC 40 6944 points le 4 septembre 2000. Cette priode de hausse s est solde par l clatement de la bulle. Celui-ci a pris la forme d un long krach des valeurs technologiques qui s est tal sur prs de 3 ans. Le NASDAQ s effondre. Cette chute se rpercutera sur tous les marchs. A Paris, le CAC 40 entame en septembre 2000 une dgringolade accentue par les attentats du 11 septembre 2001. Elle ne s achvera qu en mars 2003, l indice atteignant 2403 points le 12 mars 2003 (soit une chute de 65% en deux ans et demie). D. La crise financire actuelle : Par ailleurs, la crise que tout le monde considre comme financire est venue en fait d abord de la sphre relle et devait y retourner parce qu elle tait la consquence d une surconsommation incontrle des mnages amricains et autres europens. En effet, la socit amricaine l image de son gouvernement consommait au del de ses capacits relles appliquant la mme philosophie que ses gouvernants, savoir: le gouvernement amricain dpense bien plus que ce qu il produit (le dollar tant bien accept par tous comme devise mondiale alors autant en imprimer et faire supporter le dficit aux autres) alors il serait possible que la socit amricaine en fasse autant et que la finance amricaine se refinance chez les autres (des crdits pour rembourser d autres crdits, des titres pour mobiliser des crances, les intrts faisaient oublier le capital). Donc, on voit clairement que la crise est gnre par la sphre relle de l endettement immobilier excessif et de la surconsommation des mnages, ensuite, elle s est transforme en crise financire via les titres et les produits financiers. Ce qui nous laisse dire qu elle va faire chemin inverse et retourner la sphre relle mais cette fois-ci l effet de levier ne sera pas de la partie, ce sera plutt l effet de massue qui jouera pleinement (le boom et le contreboom). Nous pouvons conclure que la crise financire ne pouvait pas se contenter uniquement de la sphre financire et les responsables politiques et financiers devraient le savoir. Les racines profondes de la crise : Depuis de nombreuses annes, les observateurs n ont pas manqu de mettre en garde contre les risques rsultant du creusement du dficit extrieur amricain. Celui-ci est parfois li l aggravation du dficit budgtaire, mais il dcoule, plus fondamentalement, de la pousse de l endettement des mnages. Anne aprs anne, une chute du dollar a t annonce par certains comme une consquence invitable de la perte d apptit des non-rsidents pour continuer couvrir le dficit. En fait, la dprciation de la devise amricaine, enregistre dans les dernires annes, s est effectue de manire assez progressive et pas forcment vis--vis des monnaies des pays qui prsentaient les excdents les plus levs vis--vis des Etats-Unis. Par ailleurs, le recul du dollar a eu pour effet de stabiliser la position extrieure nette des Etats-Unis. Les engagements de ces derniers vis--vis de l extrieur sont essentiellement en dollars, tandis que les avoirs amricains sont libells dans diffrentes devises. Ds lors, la baisse du billet vert vient gonfler la valeur de ces avoirs en dollars, d o cette stabilisation. Certains, au premier rang desquels B. Bernanke, ont attribu la responsabilit du creusement du dficit externe l insuffisance de la demande interne des partenaires commerciaux des Etats-Unis, l excs d pargne domestique sur l investissement se traduisant automatiquement par l largissement des excdents, donc de leur miroir, le dficit courant amricain (le fameux savings glut). Avec quelque recul, la crise actuelle, qui dpasse largement le marasme immobilier et la question du subprime, c est comme une crise profonde de la titrisation, peut-tre considre comme le rsultat des dsquilibres globaux. Schmatiquement, le dficit amricain trouve sa contrepartie dans l excdent dgag par le monde mergent. Compte tenu des rgimes de change en vigueur, trs loigns du flottement qui permettrait une apprciation suffisante pour rsorber les dsquilibres, les pays mergents ont accumul d normes rserves officielles, bien audel des montants que l on pourrait considrer comme ncessaires pour faire face une ventuelle crise de change. Ces rserves sont places en titres publics amricains, treasuries et agencies. Conjointement au carry trade, li l existence, jusqu une priode rcente, d carts de taux levs entre certains pays (tels la Suisse ou le Japon) et les Etats-Unis, ces placements ont exerc une pression baissire sur les taux de march amricains (le fameux conundrum par lequel on a dsign le manque de raction des taux de march long terme par rapport aux taux montaires). Les placements sous forme de dpt, en accroissant la liquidit bancaire, ont par ailleurs favoris la distribution du crdit. Ces phnomnes ont naturellement stimul l endettement et le gonflement du prix des actifs, Bourse et immobilier. La faiblesse des taux d intrt et l effet de richesse, qui s est traduit par de fortes ventes nettes d actions et par l extraction de liquidit partir des biens immobiliers, ont stimul la demande et, partant, les importations. Celles en provenance des pays mergents ont couvert une part croissante de la demande interne et favoris (ces importations provenant de pays bas cots) la matrise de l inflation. Par ailleurs, la baisse du dollar n a pas eu l effet que l on pouvait escompter sur le prix des importations en raison du

comportement de marges des fournisseurs (pricing to market). Enfin, l offshoring et l intensit de la concurrence ont favoris la matrise des cots salariaux, le pouvoir d achat des rmunrations tant, toutefois, stimul par la pression modratrice des importations (l effet Wal-Mart). La conjonction de ces phnomnes a permis de contenir l inflation et a dbouch sur le maintien d une politique montaire accommodante (celle-ci ne cible pas les prix d actifs). A titre d illustration, en 2006, les taux courts rels, calculs sur la base du dflateur de la consommation (la mesure prfre de la Fed), sont rests bien en de de ceux enregistrs au mme stade du cycle dans les phases d expansion antrieures. S il est justifi d abaisser les taux de faon rapide et consquente lorsque apparaissent des craintes de dflation, comme le montre a contrario l exprience japonaise des annes 1990, il semble assez clair que les taux sont rests trop longtemps trop bas. Ils ont ainsi, comme on l a vu, stimul l endettement et la recherche de rendement et favoris, du mme coup, le gonflement de bulles, qui s est interrompu avec la crise actuelle. III. Intrt thorique et pratique de la crise financire C est la deuxime fois en un sicle que le monde est confront une crise financire majeure; il s agit, cette fois, d une crise vritablement mondiale ayant dbouch sur une rcession, ce qui a entran une augmentation significative du chmage. Plusieurs critures ont t avance -propos de question de la crise financire et ses rpercutions sur l conomie mondiale, les gouvernements et les ministres de finance ainsi que des institutions financires ont ragi pour confronter et prendre en charge d une nouvelle politique par la ralisation des analyses et des tudes expliquant les causes et l volution de la crise et la situation rcente et future de chaque gouvernance. Les ministres de finances, des institutions financires tel que le FMI dans chaque pays ont fait des tudes et des analyses afin de mtriser les causes et surmonter les dgts et prvoir des solutions. L IRES par exemple a prsent le Mai 2009 un rapport sur la situation au Maroc sous le titre de : le Maroc face la crise financire et conomique mondiale ; Enjeux et orientations de politiques Publiques ainsi que d autres critures. Egalement le ministre franais a prsent un rapport sur la crise financire. Ainsi que les mdiats et la presse ont suivi la crise jour le jour, des milliers d articles et revues sont crits propos, les conomistes les professeurs ont aussi prsent des analyses et des rapports expliquant les origines et les causes des cette crise(les documents et les articles qu on avait utilis dans ce mmoire sont des exemples de ces analyses). Dans ce cadre, plusieurs textes juridiques et rglementaires par tous dans le monde ou encore des projets de loi ont t modifi suite la situation conjoncturelle dont les banques et l institution se trouve bloquer notamment dans le secteur immobilier qui avait connu une perturbation profonde, comme le cas d exemple ; en France le projet de loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l exclusion, ainsi que le projet de loi de rgulation bancaire et financire Tous le monde ragi et pose la question: les gouvernances amorcent-elles ses sortie de crise? Problmatique: On dit souvent que le capitalisme est synonyme de crise, qu il se nourrit des crises qu il provoque, ou encore que sa facult d adaptation est sans limites, laissant ainsi entendre qu il est indestructible. En ralit, il faut distinguer les crises cycliques, conjoncturelles (on connat les clbres cycles de Kondratieff), et les crises systmiques, structurelles (comme celles qui ont eu lieu entre 1870 et 1893, lors de la Grande Dpression de 1929, ou entre 1973 et 1982, lorsqu un chmage structurel a commenc apparatre dans les pays occidentaux). Avec la crise financire actuelle, il ne fait pas de doute que nous sommes devant une crise structurelle, correspondant une rupture de la pertinence logique et de la cohrence dynamique de l ensemble du systme. Venant aprs la crise du march des actions de 1987, la rcession amricaine de 1991, la crise asiatique de 1997, l explosion de la bulle des valeurs Internet de 2001, cette crise, beaucoup plus forte que les prcdentes, est de toute vidence la plus grave que l on ait connue depuis les annes trente. Dans notre projet de fin d tude de la 3me anne universitaire qui s articule sur la crise financire actuelle, ces causes et ces consquences et ces effets sur l conomie mondiale, le Maroc comme cas pratique on se basant dans nos recherches sur les medias et la presse afin de raliser en fin de compte un revus permettant l explication de ce phnomne qui infecte notre re. Dans un premier temps notre analyse se basera sur la division du sujet en trois parties : La premire partie traite les causes de la crise financire, en donnant des claircissements pour bien comprendre son apparition et son volution ainsi que ses premires origines. La deuxime partie examine les consquences de cette crise l chelle mondiale et on rservera un chapitre tout entier pour mieux connatre ses effets sur l conomie marocaine. La troisime partie rsume l ensemble des solutions proposes par les Etats Unis, l Europe et l Afrique, prcisment le cas de Maroc et les mesures qui ont t pris. 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Chapitre2 :L volution de la crise financire Section 1 : Le dclanchement et la propagation de la crise financire dans le monde entier A Le dclanchement de la crise financire B Comment elle s est tendue au monde entier Section2 : Les tapes les plus vaguent de la crise financire A La crise financire part des Etats-Unis en aot 2007 B Toutes les banques sont touches causes de la titrisation C Les banques se mfient et ne se prtent plus d argent D Faute de liquidits, certaines banques sont asphyxies ds 2007 E La panique gagne les marchs financiers en 2008 Partie II : Les consquences de la crise financire actuelle : Chapitre1 : Les consquences de la crise financire actuelle pour l conomie mondiale Section 1 :L impact de la crise financire sur le monde l Amrique et ses partenaires conomique Section2 : L impact de la crise financire et le monde occidentale A La stabilit de l conomie europenne est-elle menace ? a Les consquences de la crise supbrimes pour la banque et bourses europennes b Les risques de la bulle immobilire europenne B Les effets de la crise sur l conomie relle a Contraction du crdit et autres mcanismes de transmission de la crise financire l conomie relle b Un fort ralentissement de la croissance mais pas une rcession ? C L impact de la crise financire sur la zone franc a Le risque d affaiblissement du systme financier des pays de la zone franc b Le ralentissement de l conomie relle : diminution de la demande et des prix des matires premires c La contraction des flux de capitaux Section3:L impact de la crise financire sur l Afrique A L impact sur le systme bancaire B L impact de la crise financire sur les marchs a Les effets sur les marchs financiers b La hausse des spreads de dettes souveraines c La volatilit des marchs de change d La baisse des prix des matires premires C Les canaux de transmission moyen et long terme a Les flux commerciaux b Les flux des capitaux D L impact sectoriel a Tourisme b Secteur minier c Le textile d Autres secteurs Chapitre 2 : Les consquences de la crise financire pour le Maroc Section 1 : Les menaces de la crise financire pour le Maroc A Le Maroc face la crise financire mondiale B Dveloppement potentiels de la crise au Maroc a Des canaux de transmission de la crise toujours oprant b Risque d asschement des rserves en devises c Essoufflement probable de la dynamique conomique intrieure d Risque de progression du chmage et de la pauvret e Risque de fragilisation du secteur financier f Des finances publiques mises l preuve C Le Maroc va plus souffrir des dgts collatraux D Les secteurs les plus touchs au Maroc Section2 : Les opportunits de la crise financire pour le Maroc Partie III :Les solutions et les mesures anti-crises Chapitre1 : Les solutions proposes par l Etats-Unis et l Europe Section 1 : Les solutions proposes par les Etats-Unis et l Europe A Cinq cls pour mettre fin la crise financire B La rsorption de la crise financire et les mesures envisages pour en viter le retour C Plan de relance conomique des tats-Unis de 2009 Section2 :Les solutions proposes par l Europe

Chapitre2 : Les solutions adaptes par l Afrique Section1 :Les voies de sortie de la crise A Mesures prises par les pays d Afrique B Action internationale Section2 :Les solutions proposes par le Maroc A Le Maroc affronte la crise B la rponse du Maroc la crise Conclusion gnrale LA CRISE FINANCIRE INTERNATIONALE: MENACES ET CONTRAINTES Les causes de la crise financire actuelle Les types des causes de la crise financire Lvolution de la crise financire dans le monde entier La crise financire a commenc aux Etats-Unis en aot 2007 Limpact de la crise financire en Amrique Limpact de la crise financire et le monde occidentale Limpact de la crise financire 2007-10 sur lAfrique Les menaces et les consquences de la crise financire pour le Maroc Les opportunits de la crise financire pour le Maroc Les solutions de la crise financire proposes par les Etats-Unis Face la crise financire, quelle doit tre la rponse europenne ? Les voies de sortie de la crise financire, lAfrique Le Maroc affronte la crise financire actuelle

financial crisis: La crise conomique mondiale rsulte de l effet conjugu de plusieurs facteurs, certains sont familiers aux crises prcdentes, d autres sont nouveaux. Elle est d abord une grande crise de la finance amricaine. Provoque par l excs d endettement des mnages aux Etats-Unis, la dclration, puis la chute, des prix de l immobilier. Elle a t accentue par les prises de risques inconsidres des intermdiaires financiers amricains, recherchant des rendements draisonnables dans un contexte de drglementation et d innovations financires risque. Cette crise est aussi [...] LA CRISE FINANCIRE INTERNATIONALE: MENACES ET CONTRAINTES Partie1:les causes de la crise financire Chapitre 1 : Lapparition de la crise financire actuelle Section1 : Eclaircissement sur la crise dans un contexte de drglementation et d innovations financires risque. Cette crise est aussi une crise de la finance globale. Les annes prcdant la crise, ont t caractrises par une forte croissance mondiale et une inflation relativement faible et stable dans la plupart des pays. La croissance a t propulse par des augmentations significatives de productivit dans de nombreux pays, qui, combines l intgration accrue des pays en voie de dveloppement l conomie mondiale et une forte expansion du commerce, a galement permis aux prix de rester relativement stables pendant plusieurs annes. Les diverses formes de la croissance, de pair avec une rglementation dficiente, ont finalement eu comme rsultat des institutions financires, des entreprises et des mnages surendetts, une situation qui s est avr insoutenable. Des taux d intrt constamment bas ont pouss les investisseurs essayer d obtenir des rendements plus levs des titres, de l immobilier et des matires premires, ainsi que des instruments financiers de plus en plus risqus. Les prix des actifs ont t pousss la hausse travers une large gamme d conomies industrialises et mergentes, et de nombreux pays en voie de dveloppement ont bnfici des cours levs des produits de base. A. Le subprime, de quoi sagit-il? Au cours des dernires annes, l abondance de liquidit, l affaiblissement corrlatif de la sensibilit au risque et les innovations financires ont conduit une forte augmentation de la distribution de crdit hypothcaire aux Etats-Unis, en particulier dans ses composantes subprime et Alt A . Ceci a permis une progression sensible de la proportion de mnages propritaires de leur logement (64% en 1995, 69% l an dernier). Les crdits subprime sont consentis des emprunteurs pour lesquels le ratio de dette/revenu (D/R) dpasse 55% et/ou le ratio prt/valeur du bien (P/V) excde 85%. Leur distribution atteignait quelque 150 milliards de dollars l an au dbut de la dcennie, elle tait suprieure 600 milliards en 2005 et 2006. Ces crdits reprsentaient 13% de l encours total de crdit hypothcaire l anne 2006 (10 000 milliards). Les crdits dits Alt A sont constitus de prts pour lesquels les ratios ci-dessus ne sont pas dpasss, mais qui sont consentis des emprunteurs pour lesquels on ne dispose que de rfrences incompltes. Les prts dits jumbo sont d un montant suprieur au plafond (417 000 dollars) prvu pour les prts ligibles pour les Gouvernement Sponsored Housing Entreprises (GSE), Freddie Mac et Fannie Mae. Ils atteignent

prs de 15% de l encours total des prts hypothcaires. Tous ces prts sont frquemment assortis de caractristiques qui les rendent facilement accessibles ( affordability products ), et ils se sont rpandus avec le relchement des conditions dans un contexte o la hausse des prix rendait l accession la proprit plus difficile. Il en va ainsi des prts taux ajustables (ARM) constitus pour les deux tiers de 2/28 : ce sont des prts consentis taux fixe plus bas que les taux de march sur les deux premires annes (teaser rates) et sont transforms l issue de cette priode en prts taux variables. Cette modification des taux (reset) a naturellement pour consquence d alourdir la charge de la dette pour les emprunteurs, d o un potentiel d accroissement des taux de dfaut (les deux tiers des prts subprime sont des prts ARM). Les interest only loans comportent un amortissement diffr (typiquement de 2 ou 3 an pour les ARM et de 10 ans pour les taux fixes). Les negative amortization loans permettent hauteur d une certaine proportion du prt (15 25%) de capitaliser les paiements d intrts, une fois cette proportion atteinte, le prt se transforme en prt normal. L encore, la charge de la dette s en trouve alors nettement accrue. La spculation a jou, les prts ont tendu tre plus frquemment consentis sur la base de l anticipation de hausse des prix immobiliers plutt que sur la base de la capacit de servir correctement la dette, dans l anticipation, en cas de dfaillance de l emprunteur, que la ralisation du bien pourrait couvrir le remboursement du principal, cela ne valant bien sr que si les prix se maintiennent. La monte des difficults rcentes trouve son origine dans la pousse des dfauts. Le taux de dfauts sur les prts ARM (saisies et arrirs plus de 60 jours) est pass de 2,6% sur le segment su prime et 0,5% sur le segment Alt A mi-2005 respectivement 13% et 2,5% la fin de l anne 2006. Le phnomne apparat plus marqu encore pour les gnrations de prts les plus rcentes, au bout d un an Octobre 2007 Conjoncture 5 la proportion des dlais de paiement de plus de 60 jours atteignait 6% pour les subprime ARM consentis en 2005 mais plus de 10% pour ceux octroys en 2006.

Graphe 1 Source : Fitch Compte tenu des caractristiques de ces prts, la monte des dfauts est appele se poursuivre dans les prochains trimestres. De fait, comme le montrent les statistiques d Inside Mortgage Finance, les ajustements de taux prvus pour les prts ARM vont monter en puissance fin 2007 et dbut 2008, avant d amorcer une dcrue sensible compter du quatrime trimestre de l an prochain. Ils ont touch un montant d une soixantaine de milliards au T1 2007 et d une centaine au T2, mais vont concerner plus de 120 milliards de dollars aux T3 et T4 2007 et au T1 2008 (dont environ les deux tiers pour le subprime). Le pic sera atteint aux T2 et T3 2008 avec des montants de plus de 140 milliards de dollars, ceux-ci retombent aux environs de 70 milliards de dollars les trimestres suivants.

Graphe 2 Source : Fitch B. Le phnomne de titrisation La titrisation est une technique qui consiste loger dans une socit ad hoc toute une srie de crdits consentis des mnages par exemple, puis vendre les titres de cette socit des investisseurs pour qui cela constitue un placement. Ils ont en quelque sorte achet la banque ses crances. Ces produits labors par les banques d investissement ont t placs, hors de leurs bilans, comme si les banques n avaient t que des intermdiaires. Celles-ci revendaient les produits de la titrisation des investisseurs, pouvant se trouver aussi bien Wall Street, que Tokyo ou Paris. Ces tablissements financiers se disaient : j achte un millier de prts et, pour rduire le risque, je mlange avec des crdits mis dans des rgions trs diffrentes : Floride, Californie, Texas le problme, c est que ni les banques ni les agences de notation n avaient envisag une chute de l immobilier sur tout le territoire. Les banques ont saisi les biens des mnages insolvables et se sont efforces de les revendre. Le gonflement des pertes a provoqu la dfiance des investisseurs. Plus personne ne savait quelle tait la valeur des titres. Et les transactions ont t geles. Plus prcis La titrisation est une opration qui se passe en deux tapes. 1) Dans une premire tape, une banque revend des crances correspondant des crdits immobiliers (ou des crdits la consommation, comme l achat d automobile) un organisme qui va les transformer en des titres financiers. Deux organismes semi-publics peuvent racheter les crances des banques amricaines : les gouvernements sponsored entits Fannie Mae et Freddie Mac. 2) Ces dernires revendent leur tour des investisseurs (banques, hedge funds , mutua funds,etc.) ces crances transformes en mortgage-backed securities, c est- dire littralement en titres adosss des prts hypothcaires. Ces mortgagebacked- securities agrgent un grand nombre de ces prts hypothcaires. Cette titrisation est l origine du march secondaire de la dette immobilire, qui est maintenant en volume plus important que le march des treasuries (bons du Trsor) amricains ! Les invest isseurs qui sont revendus les mortgage-backed-securities touchent les flux de mensualits verses par les emprunteurs des prts ainsi agrgs et supportent en change le risque de non-remboursement des crdits hauteur de leur investissement. La titrisation permet ainsi de diluer les risques lis au crdit. Mais Les tablissements de crdit ont abus du systme. Ils ont sans vergogne vendu des prts des taux usuraires des mnages peu solvables sachant que le risque pourrait, de toute faon, tre aisment transfr vers le march. Schmatiquement :

Schmas proposs par M. LEULLIER, M. GOLIAS et Mlle. VIET TRIEM TONG

professeurs stagiaires PLC2 SES.

C. De la crise immobilire la crise financire mondiale. Personne n a anticip cette crise, pourtant, elle couvait depuis plusieurs annes. Le march immobilier amricain a connu une hausse continue, et le prix des biens immobiliers n a cess d augmenter. Pour pallier au manque de logement et devant la promesse d importants bnfices lis la hausse des prix, les promoteurs immobiliers ont multipli les chantiers de construction. Le nombre de logement a considrablement augment. Selon quelques statistiques ; 4 millions de logements ont t construit ces dernires annes aux Etats-Unis, alors que le besoin n tait que de 2 millions. De ce fait, il existe environ 2 millions de logements vides aux Etats-Unis. Et puisque l offre est plus importante que la demande, les prix ont donc baiss. Ceux qui se trouvaient dans l incapacit de garantir leur prt. Les tablissements bancaires ont donc augment les taux d intrt mais les emprunteurs, qui ont des revenus modestes voire nuls, ont t incapable d honorer leur dette. Consquences directe : fin juillet 2007, des tablissements de crdit ont fait faillite. o Liens entre la crise immobilire et la baisse des valeurs boursires. Les faillites de certains tablissements de crdit ne peuvent expliquer la chute de la bourse. En ralit, pour tenter de limiter les risques, la plupart des tablissements de crdit avaient transform ces emprunts en titres sur le march de la bourse (titrisation : une technique financire sophistique, qui consiste transfrer des actifs ou crdits y affrents sous une forme structure des investisseurs tiers. Elle donne lieu une mission de titres sur les marchs de capitaux, adosss actifs sous-jacents et regrouper par tranche). Ces titres adosss se sont trouvs sur les marchs sans que personne ne sache vraiment s il en possdait. Les financiers avaient ml ces titres divers fonds si bien que l origine des titres devenait floue. A force de vendre et de revendre et d mettre des titres de dette sur d autres titres de dettes, tout est devenu opaque. Les agences de notation elles-mmes avaient dit que ces placements n taient pas risqus. Elles s taient trompes. Certains tablissements, afin de pallier leur manque de liquidit, n avaient qu une seule solution: vendre leurs actions et obligations. Ragissant en nombre et sur un court laps de temps, ces banques provoquent donc une chute brutale des valeurs boursires: le CAC 40 (Cotation Assiste en Continu) est touch, l ensemble des places boursires europennes dvissent, suivies de prs par les bourses asiatiques. En une semaine, les principaux indices boursiers connaissent une correction la baisse brutale : DAX (Allemagne) : -4,42% DOW Jones (Etats-Unis) : -5,95% Nasdaq (Etats-Unis) : -6,16% FTSE 100 (Royaume-Unis) : -8,37% CAC 40 : -8,42% Nikkei (Japon) : -10,3%. _______________________ - D Arvisenet Philippe ; Du subprime l conomie relle ; Conjoncture ; October 2007 p.5 economicresearch.bnpparibas.com - D Arvisenet Philippe ; Du subprime l conomie relle ; Conjoncture ; October 2007 p.5-6 economicresearch.bnpparibas.com - D Arvisenet Philippe ; Du subprime l conomie relle ; Conjoncture ; October 2007 p.5-6 economicresearch.bnpparibas.com - D Arvisenet Philippe ; Du subprime l conomie relle ; Conjoncture ; October 2007 p.10 economicresearch.bnpparibas.com - D Arvisenet Philippe ; Du subprime l conomie relle ; Conjoncture ; October 2007 p.10 economicresearch.bnpparibas.com - ELBADAOUI MOUSAPHA et ABDELHAK ELMIKLINI. L impact de la crise financire actuelle sur la Maroc, P3132/2008-2009 Universit My Ismal - Montialoux Claire et Zucman Gabriel, comprendre la crise des subprime ; page 14 www.rcerevue.com/files/Subprime3.pdf - hedge funds : fonds spculatifs qui prennent des paris sur l avenir l inverse des tendances dominantes du march - Montialoux Claire et Zucman Gabriel, comprendre la crise des subprime ; page 14 www.rce revue.com/files/Subprime3.pdf - Mmoire publier par lyce Charle Gide ; la crise financire ; dition janvier 2009.p : 7 http://www.lyc-gide-uzes.acmontpellier.fr/Pedagogie/Ses/subprimes3.pdf - Mmoire publier par lyce Charle Gide ; la crise financire ; dition janvier 2009.p : 8 http://www.lyc-gide-uzes.acmontpellier.fr/Pedagogie/Ses/subprimes3.pdf - ELBADAOUI MOUSAPHA et ABDELHAK ELMIKLINI. L impact de la crise financire actuelle sur la Maroc, P 31-32 ; 2008-2009 Universit My Ismal ELBADAOUI MOUSAPHA et ABDELHAK ELMIKLINI. L impact de la crise financire actuelle sur la Maroc, P 31-32 ; 2008-2009 Universit My Ismal ELBADAOUI MOUSAPHA et ABDELHAK ELMIKLINI. L impact de la crise financire actuelle sur la Maroc, P 31-32 ; 2008-2009 Universit My Ismal

LA CRISE FINANCIRE INTERNATIONALE: MENACES ET CONTRAINTES Partie1:les causes de la crise financire Chapitre 1 : Lapparition de la crise financire actuelle Section2 : Les types des causes de la crise La crise financire actuelle, que d aucuns commencent qualifier dj de la plus grave depuis celle de 1929, est le rsultat d un processus cumulatif de facteurs. A. Les causes thoriques a) Pour l conomiste amricain Milton Friedman, rien dans le systme conomique n a autant d importance que la quantit de monnaie. Partant de l, il estime que la rgulation de la masse montaire ne doit pas tre abandonne au jugement des autorits de l institut central d mission, comprenez par-l, de la banque centrale malgr toute leur bonne volont, dit-il, ces personnages ne parviendront jamais adapter exactement la masse montaire aux ncessits du moment. Il affirme que de cette faon, la masse montaire s adaptera au besoin d augmentation des salaires, des stocks et prts d une part ; et d autre part, la rgularit de son augmentation permettra de maintenir l conomie dans la voie de la croissance. Tel est, en substance, ce que prconise le prix Nobel d conomie, bien cout du Parti Rpublicain aux USA. On est en plein c ur d un libralisme guid par les politiques montaires avec la bndiction du march. L Etat n a aucun rle jouer. b) La seconde cause qui dcoule bien entendu de la premire est les subprimes ou les prts immobiliers qui ont t accords de faon inconsidre aux Etats-Unis par les banques. Comment en est-on arriv la construction d un systme aussi incertain ou pour parler comme le Secrtaire au Trsor amricain de risque systmique . Motivs par les profits, les organismes de crdits hypothcaires ont prt un secteur de la population dj fortement endett. Il faut cependant retenir que les conditions de ces prts haut rendement (pour les banques) constituent une vritable arnaque comme le soulignent Millet D. et Toussaint D. (30 mars 2008). En fait, le taux est fixe et raisonnable au cours des deux premires annes ; puis, augmente fortement ensuite. Par ailleurs, les institutions financires (prteurs) affirmaient aux emprunteurs que le bien qu ils achetaient, gagnerait rapidement de la valeur au regard de l augmentation de son prix. Le rsultat, c est que la bulle du secteur a fini par exploser en 2007, et les prix ont commenc baisser. Attendu que le nombre d incapacits de paiement s est substantiellement accru, les institutions de crdits hypothcaires se sont retrouves dans des difficults de remboursement de leurs dettes. Il faut rappeler que les deux principales banques en faillite au dbut de la crise ont une longue histoire. En effet, la Fannie Mae, cre en 1968, d origine publique, avait pour objectif, lorsque la dcision fut prise de la coter en bourse, de financer la guerre du Vietnam. En 1980, est cre la Freddie Mac qui est venue complter le rle de la premire. L objectif de ces deux banques tait d assurer la transparence du march immobilier en garantissant les prts immobiliers ou en les rachetant aux banques. Ainsi que le rapporte le journal Le Monde Diplomatique, en 1990, les deux institutions dtenaient 740 milliards de dollars de crdit. Dans les prvisions, ce chiffre devait atteindre 1250 milliards de dollars en 1995 et dpasser 2000 milliards de dollars en 2005. A la veille de leur nationalisation rcente, leur portefeuille tait de 5 400 milliards de dollars soit 45% de l encours total du crdit immobilier aux Etats-Unis. Dans le mme temps, les deux socits soutenaient 97% des titres adosss des prts hypothcaires. Avec le soutien d Alain Greenspan, ancien directeur de la Rserve fdrale amricaine (Fed) qui affirmait en 2004 qu une baisse svre du march immobilier tait peu probable aux Etats-Unis . Cet enthousiasme et ces dclarations ont soutenu l investissement dans les actions et obligations des deux banques qui connurent un ge d or sans prcdent. Mais cette croissance tait dj entache de nombreuses irrgularits et fraudes qui ont conduit dans les annes 2004-2006 la condamnation de chacune d elles des amendes. En ralit, d un rle qui devait permettre au plus grand nombre d amricains d avoir accs la proprit immobilire, les deux gants ont plutt cherch maximiser les revenus de leurs actionnaires et principalement de leurs dirigeants. Elles taient devenues tellement puissantes qu elles influaient sur les dcisions du Congrs en matire rglementaire. C est dans ce contexte que les deux banques ont accumul les dettes, et les marchs constatrent la catastrophe : d o la crise. En effet, en 12 mois, les deux socits avaient accumul des pertes de 14 milliards de dollars et dans le mme temps leurs actions avaient perdu plus de 90% de leur valeur. Elles devaient rembourser une dette de 1600 milliards de dollars dont 230 milliards venaient chance fin septembre. Les grandes banques, par souci de protection, ont refus de leur octroyer de nouveaux crdits ou tout simplement ont prconis le relvement des taux d intrt. Il y a eu d autres oprations plus complexes dans le mme secteur immobilier qui ont fini par saper l ensemble du systme financier amricain. C est dans ce contexte que le Trsor amricain est intervenu, dbut septembre, pour leur injecter 200 milliards de dollars. Ce fut les premires nationalisations qui ont fait dire au snateur rpublicain du Kentucky, Jim Bunning, dans

son interpellation du Secrtaire au Trsor, ceci : Quand j ai ouvert mon journal hier, j ai cru que je m tais rveill en France. Mais non, il s avre que le socialisme rgne en matre en Amrique . c) La troisime cause est la hausse du prix du ptrole qui a renchri les cots de production des entreprises industrielles, entranant une baisse de comptitivit ; l augmentation des prix ; une baisse de la consommation des biens durables des mnages ; une chute libre de l investissement rsiduel et l accumulation de stocks invendus par les entreprises. Toutes choses qui ont rduit la croissance conomique du pays. Inexorablement, on s est achemin vers une rduction des emplois. On sait que depuis 2001, environ 30% de l augmentation des emplois aux Etats-Unis est lie Le renforcement des oligopoles et monopoles au dtriment de la concurrence. La forte concentration mondiale des fortunes entre les mains d une minorit. Le dveloppement de la spculation financire qui a pris une ampleur sans prcdent dans l histoire du systme capitaliste mondial, favoris par un systme libral sans gouvernail. B. La thorie de dominos, la thorie des jeux et le jeu des casinos En 2007, la 5me banque amricaine, la banque Bear Steans, tombe en faillite et plusieurs grandes banques comme Merrill Lynch, Washington Mutual, Wachovia, doivent se faire racheter afin de sauver leur activit. Le gouvernement amricain ne bouge pas et laisse le march faire sa loi et provoque ainsi une crise de confiance sans prcdent. Mais avec la faillite de ces banques, c est tout le systme bancaire qui s effondre comme un chteau de carte. Les banques centrales amricaine et europenne n ont cess depuis l t 2007 d injecter massivement des liquidits dans le march interbancaire. Mais la crise est profonde et les dizaines de milliards de dollars injects par les gouvernements n ont pas russi stopper l hmorragie. La contagion traverse lentement, mais srement, l Atlantique pour atteindre les plus grandes banques en Europe (France, Angleterre, Allemagne, Espagne,..). Toutes les banques qui ont jou dans le grand casino des produits financiers, qui est la bourse amricaine, ont t atteintes des degrs variables. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dans le jeu boursier, c est comme au casino, quand il y a un perdant, il y a ncessairement un gagnant et certains joueurs ont bien rempli leurs comptes avec les pertes encaisses par d autres joueurs. C est la thorie de vases communicants. Pour les spculateurs, la crise financire est le moment idale pour raliser des bnfices. Ainsi commence la manipulation des cours des actions et autres placements.En 2008, un autre gant bancaire amricain, la banque Lheman Brothers, tombe son tour en faillite cause des dprciations d actifs au niveau de son portefeuille de crdits immobiliers. La perte s levait prs de 4 milliards de dollars. En activit depuis plus de 150 ans, Lehman Brothers tait une banque d investissement multinationale proposant des services financiers diversifis et avait ralis 4 milliards de dollars de profit en 2006. Avec l effondrement de Lehman, et par effet dominos, les actions des autres banques ont plong entranant, dans une spirale infernale, de fortes baisses des principales places financires internationales. Une panique gnrale s est empare du secteur bancaire international. Pourtant, les banques ont ralis des centaines de milliards de dollars de profits au cours des dix dernires annes. Elles ont donc constitu des rserves et provisions pour risques et charges considrables pour tenir un sicle. O sont donc passs tous ces milliards de dollars ? Avec la faillite de la banque Lehman, la mfiance s est installe au sein du secteur bancaire. Les banques se mfient des particuliers et rvisent la hausse leurs conditions d octroi de crdit. Toutes les banques qui avaient pari sur les portefeuilles de crdits risque ont enregistr des pertes et souffrent de problmes de liquidits de solvabilit. Mais personne ne sait qui sont les banques les plus touche et quelle l ampleur des pertes subies. La confiance disparat de plus en plus et la crise s aggrave du jour en jour. La crise de confiance s installe et se propage comme de la foudre : Les banques refusent de se prter de l argent entre elles (dans le cadre du march interbancaire) comme aux particuliers et aux entreprises. On nationalise les pertes et on privatise les profits Les problmes de solvabilit et de liquidits ont atteint des degrs tels qu il est devenu impossible pour les banques les plus affectes de garder le secret et de continuer cacher leur situation financire dsastreuse au public. Du jour au lendemain, les actions de certaines grandes banques ont perdu 90% de leur valeur. Les clients qui ont plac leur pargne en achetant des actions se trouvent aujourd hui ruins et l Organisation Mondiale de la Sant (OMS) craint une recrudescence du nombre de suicide et des troubles mentaux parmi les victimes des turbulences financires. En Europe, la banque Fortis, premire banque belge, un gant de la finance europenne, qui compte des millions de clients, s est effondre en septembre 2008. Ses pertes ont dpass 20 milliards d euros ! Les responsables de la banque appellent l Etat belge au secours. Il faut une premire injection immdiate de plus de 10 milliards d euros pour ranimer Fortis. Les gouvernements belge, nerlandais et luxembourgeois ont dcid en urgence d injecter une premire dose de 11,2 milliards d euros dans les diffrentes filiales bancaires du groupe Fortis. Le gouvernement belge investira 4,7 milliards d euros dans Fortis Banque en change d une participation de 49%. Le gouvernement nerlandais investira 4 milliards et le Luxembourg 2,5 milliards sous forme d obligations convertibles. Ces milliards ont permis de sauver quelques passagers mais le bateau Fortis continue couler. Le fleuron des banques prives belges a t nationalis la hte pour tre ensuite brad au groupe Franais BNP Parisbas. Fortis

avait achet la banque Hollandaise ABN Amro pour plus de 24 milliards d euros. L Etat nerlandais entre dans l opration de sauvetage de Fortis mais il ne sauve que ses intrts. Finalement le gouvernement hollandais a dcid de sauver sa propre banque pour 10 milliards d euros. Ce qui signifier pour Fortis une perte de 14 milliards d euros. Excellente opration pour les hollandais, ils ralisent un bnfice de 14 milliards d euros dans un temps record sans dbourser un seul euro de leur poche: ils prlvent 10 milliards d euros de la recette de la vente d ABN Amro (24 milliards d euros) pour racheter le mme ABN Amro 10 milliards d euros. Une autre banque importante franco-belge manifeste son tour les mmes symptmes de la grippe financire. C est la banque Dexia spcialise dans le crdit aux communes. Sa filiale amricaine (FSA) a enregistr des pertes importantes qui se sont rpercutes sur les actions de Dexia qui ont chut de plus de 30% en un jour. Les dirigeants ont t remercis, les cours ont continu s effondrer, c est la panique gnrale et de nouveau les Etats Belge et Franais et Luxembourgeois sont appels au secours de Dexia. Les gouvernements de ces trois pays se sont engags garantir les financements interbancaires de la banque Dexia de manire ce qu elle puisse disposer de suffisamment de liquidits pour faire face aux engagements pris auprs des clients. Le secteur bancaire et les partis politiques libraux sont historiquement et idologiquement contre l intervention de l Etat dans la vie conomique. Aujourd hui, ces mmes secteurs et mmes acteurs font appel au parapluie de l Etat. Le gouvernement amricain qui a inject des dizaines de milliards pour soutenir le dollar et la bourse a vot un budget colossal de 700 milliards de dollars pour aider les voyous de la finance. Le Japon vient d annoncer qu il a inject le 9 octobre, un total de 4000 milliards de Yen (30 milliards d euros) sur le march bancaire. C est la fois qu il injecte une telle quantit d argent en une seule journe depuis le dbut de la crise financire. C. Les causes militaro-financires Dans son discours d adieu du 17 janvier 1961, le prsident (et ancien gnral) Dwight Eisenhower avertit les amricains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la libert et la dmocratie. Il disait en substance : La prsence simultane d un norme secteur militaire et d une vaste industrie de l armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des rpercussions d ordre politique, conomique et mme spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres lgislatives de chacun des Etats qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l administration fdrale. Certes, cette volution rpond un besoin imprieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu elle implique, car ses consquences sont graves. Notre travail, nos ressources, nos moyens d existence sont en jeu, et jusqu la structure mme de notre socit. Dans les organes politiques, nous devons veiller empcher le complexe militaro-industriel d acqurir une influence injustifie, qu il l ait ou non consciemment cherche. Nous nous trouvons devant un risque rel, qui se maintiendra l avenir : qu une concentration dsastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s affermissant. Nous devons veiller ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos liberts ou nos procdures dmocratiques. Nous devons nous garder contre le risque de considrer que tout va bien parce que c est dans la nature mme des choses. Seul un ensemble uni de citoyens vigilants et conscients russira obtenir que l immense machine industrielle et militaire qu est notre secteur de la dfense nationale s ajuste sans grincement nos mthodes et nos objectifs pacifiques, pour que la scurit et la libert puissent prosprer ensemble . De faon concrte, cela s est traduit au dbut de ce 21e sicle par un excs de financement des guerres contre le terrorisme (Irak, Afghanistan, etc.). Le dficit budgtaire des USA en 2003 tait de 455 milliards de dollars. L occupation de l Irak cote aux contribuables amricains, 1 milliard de dollars par semaine. En extrapolant, nous avons 52 milliards de dollars par an, soit 260 milliards de dollars durant les cinq premires annes de la guerre. A l actif de ces lobbys militaro-financiers, il faut noter les boucliers antimissiles en Europe, et dont les experts en la matire s accordent reconnatre le cot trs lev de l opration. Il en est rsult comme solde de tout compte, des consquences dsastreuses sur l conomie mondiale et le dveloppement de dizaines de nations dmunies de tout instrument de protection et de rplique. En conclure dans ce chapitre aprs avoir prsent des explications des termes tels que la subprime et le phnomne de titrisation marqus comme les principales cause de cette crise ; que il y a des deux types des causes qui ont contribu cette situation nfaste, des causes thoriques et des causes militaro financire . _____________________

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Thiombiano Taladidia ;Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340 Thiombiano Taladidia ;Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340 - Thiombiano Taladidia ;Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340

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A titre d exemple, rapporte Le Monde, le salaire de chacun des patrons de ces deux banques tait de 70 millions de dollars par an. - Thiombiano Taladidia ;Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340 Hatimi ; Le Maroc face la crise financire internationale ; Lundi 15 Juin 2009 ; p : 2-3 www.abhatoo.net.ma/ /Le_Maroc_face_a_la_crise_financiere_internationale.pdf Hatimi ; Le Maroc face la crise financire internationale ; Lundi 15 Juin 2009 ; p : 3 www.abhatoo.net.ma/ /Le_Maroc_face_a_la_crise_financiere_internationale.pdf Hatimi ; Le Maroc face la crise financire internationale ; Lundi 15 Juin 2009 ; p : 3 www.abhatoo.net.ma/ /Le_Maroc_face_a_la_crise_financiere_internationale.pdf Hatimi ; Le Maroc face la crise financire internationale ; Lundi 15 Juin 2009 ; p : 2-3 www.abhatoo.net.ma/ /Le_Maroc_face_a_la_crise_financiere_internationale.pdf Hatimi ; Le Maroc face la crise financire internationale ; Lundi 15 Juin 2009 ; p : 3 www.abhatoo.net.ma/ /Le_Maroc_face_a_la_crise_financiere_internationale.pdf Thiombiano Taladidia ; Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340 Thiombiano Taladidia ; Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340 Thiombiano Taladidia ;Comprendre les causes et prvoir les consquences ; article publier le- mercredi 22 octobre 2008 http://www.lefaso.net/spip.php?article29340 Chapitre 2: lvolution de la crise financire Section1 : le dclanchement et la propagation de la crise financire dans le monde entier A. Le dclanchement de la crise [...] amricaine donne un nouvel lan une politique dj active favorisant l accs la proprit immobilire de tous les amricains. Accompagnant ce mouvement et profitant du retrait momentan des deux grandes agences fdrales Fannie Mae et Freddie Mac, en proie des difficults financires, les banques et les intermdiaires financiers se sont engags dans une distribution agressive de prts hypothcaires immobiliers taux variable aux mnages amricains, quel que soit leur niveau de revenus. Octroys sur la valeur estime des biens et non sur la capacit de remboursement, nombre de mnages sont ainsi devenus propritaires sans en avoir les moyens.

Graphique 3 Emissions annuelles de prts hypothcaires aux mnages amricains en milliards de dollars (Source : Inside Mortgage Finance) La croissance des prts immobiliers et la concurrence entre banques ont dop le mcanisme de dsintermdiation Originate to Distribute (OTD) auquel les banques recouraient dj depuis de nombreuses annes pour se dpartir de leurs risques et maintenir un haut niveau de rendement de leurs fonds propres. Les banques ont ainsi cd des portefeuilles de crances des investisseurs spcialiss qui les transformaient par techniques de titrisation en nouveaux produits structurs (Residential Mortgage Backed Securities RMBS).

En 2006, les crdits de subprimere prsentaient 40 % des nouveaux crdits hypothcaires ( ). Les mnages qui en avaient les moyens avaient, eux, dj abondamment profit de la longue priode de taux d intrt bas pour acheter ou pour s agrandir. Rsultat : au moment o les taux d intrt ont commenc remonter, c est donc une clientle moins solvable qui va tre courtise par le business du crdit immobilier pour continuer de faire des affaires. Et tous les moyens sont bons pour la sduire: des formules de prt de plus en plus exotiques se dveloppent. Toutes ont en commun de prvoir des remboursements faibles dans les premires annes, suivis au cours des annes ultrieures d un alourdissement parfois considrable de la charge de la dette. Comment des tablissements de crdit ont-ils pu prter des mnages aussi fragiles dans des conditions aussi hasardeuses ? La rponse rside dans un systme qui allie l absence de rgles protectrices pour les emprunteurs une extrme sophistication du traitement du risque du ct des prteurs. Sur le moment, tout le monde y trouvait son compte : les mnages emprunteurs, souvent inconscients des conditions relles de remboursement de leur prt, trouvaient l l occasion d accder la sacro-sainte proprit ; les courtiers empochaient leurs commissions sur les contrats commercialiss ; les tablissements financiers pouvaient sortir ces crances quelque peu douteuses de leur bilan en les transformant en titres vendus sur les marchs financiers, les Mortgage Backed Securities (MBS), c est ce qu on appelle la titrisation ( ) des crances ; enfin, les investisseurs achetaient ces titres offrant une trs confortable rmunration. En effet, pour compenser la mauvaise qualit des crances sur lesquelles ils taient adosss, ces titres offraient des taux d intrt nettement suprieurs au standard du march. Mais ds la fin de l anne 2006, il est apparu qu un nombre croissant de mnages ne pouvait faire face leurs remboursements. Les taux de dfaut sur les prts subprime commencrent augmenter dans des proportions inquitantes. Aprs les mnages, forcs de vendre leur maison sur un march immobilier dsormais compltement dprim, ce fut au tour des tablissements spcialiss qui leur avaient prt d tre touchs. Les premires faillites de prteurs firent la une de l actualit amricaine au premier trimestre d anne 2007. En quelques mois, une vingtaine d tablissements ont d ainsi mettre la cl sous la porte. Mais ils n taient heureusement pas de taille dstabiliser les grandes banques. Aprs tout, le total des prts subprime ne reprsentait que 13 % du total des prts hypothcaires. Les dboires des emprunteurs semblaient pouvoir tre absorbs sans trop de remous. D autant que le risque de dfaut sur les titres mis par ces tablissements de crdits tait distribu entre une multitude d investisseurs. C est l avantage des oprations de titrisation : tout le monde dtient un peu de risque, mais aucun grand tablissement n en porte suffisamment pour flancher. La suite des vnements a cependant montr que cette large rpartition des risques peut aussi conduire aggraver la panique quand le march ne sait plus les situer ni les quantifier. B. Comment elle sest tendue au monde entier Au cours de l t 2007, la crise de subprime a pris en effet une nouvelle dimension. Les dgts se sont tendus aux investisseurs dont le portefeuille se rvlait un peu trop charg de titres adosss des crdits subprime. Fin juillet, deux fonds spculatifs, des hedgefunds de la grande banque d investissements amricaine Bear Stern, en ont fait les frais les premiers. Il faut dire que les hedgefunds, toujours la recherche de rendements levs, taient particulirement friands de ces titres. Quand la contre-performance des subprimes s est amplifie, certains dposants ont demand retirer leurs fonds et des cranciers ont refus de reconduire leurs crdits. Les fonds de Bear Stern n ont pu alors faire face et ont fait dfaut. La crise n a pas tard traverser l ocan. Bien qu il n y ait pas en Europe d quivalent au march subprime amricain, ni de titrisation des prts hypothcaires d une telle ampleur, les banques ou des organismes de placement europens s taient amplement fournis en titres adosss du subprime auprs des banques amricaines. C est ce qui a plac en particulier la banque allemande IKB, spcialise dans le crdit aux petites et moyennes entreprises, au bord du gouffre. A tel pointque Jochen Sanio, la tte du rgulateur boursier allemand, la BaFin, a estim que son pays tait menac de la plus grave crise financire depuis 1931 . Sous l gide des pouvoirs publics, un consortium de banques allemandes a d voler au secours de l aventureuse IKB. En France, plusieurs gestionnaires de fonds ont aussi t touchs, tels AXA IM ou Oddo. Si le poison du subprime a pu se diffuser ce point dans les vaisseaux du systme financier, c est qu il tait encapsul non seulement dans les Mortgage Backed Securities, mais aussi dans beaucoup d autres titres. En particulier dans les dsormais fameux CDO , Collateralised Debt Obligations. Ils illustrent l inventivit sans limite des financiers, agglomrant toutes sortes de titres reprsentatifs de crances crdit la consommation, aux entreprises, mais aussi crdit hypothcaire subprime combins avec des drivs de crdit, censs fournir une assurance contre le risque de dfaut. Le rsultat est un produit dit structur , un feuillet dont chaque couche prsente un niveau de risque diffrent. Il y en a pour tous les gots : les investisseurs prudents peuvent acheter les tranches les plus sres, normalement prmunies contre la dfaillance des emprunteurs, tandis que les hedgefunds, plus aventureux, prennent les tranches les plus risques, exposes aux premires pertes, mais encore plus grassement rmunres. Les CDO ont connu un vritable engouement de la part des investisseurs. Depuis 2001, l encours de ces titres a doubl en moyenne chaque anne. Les agences de notation ont une grosse part de responsabilit dans cette vogue, car elles ont accord d excellentes notations ces produits. Au point que la Commission europenne a lanc une enqute propos de leur rle dans la

crise. Un CDO peut fort bien contenir des titres adosss du subprime tout en tant not d un triple A (la meilleure note) sur ses tranches les moins risques, l gal des bons du Trsor mis par les Etats souverains (des titres de dette considrs comme les moins risqus). C est ce qui a permis des investisseurs soumis des rgles de prudence trs strictes comme les fonds de pension d en dtenir dans leur portefeuille. Mais l opacit de ces produits est la mesure de leur sophistication. Et ds lors que la prsence de subprime dans leur composition a t suspecte, la dfiance s est tendue a tous les CDO, et plus largement a quasiment tous les titres de dettes. Les taux d pargne levs des conomies en Asie et dans les pays excdentaires en ptrole ont financ des taux levs de consommation aux Etats-Unis et dans certains autres pays industrialiss. Quand la confiance mondiale dans des institutions financires surendettes et dans les structures d actifs compliques a commenc se dissiper en 2008, ces dsquilibres se sont manifests. Dans une conomie mondiale hautement intgre sans rglementation adquate, une dfaillance dans une partie du systme entraine d normes rpercussions ailleurs, comme nous le constatons aujourd hui. Le prsent mmoire, dans une premire partie, essayera, aprs avoir synthtis la chronologie de cette crise, de recenser et d expliquer les principales causes et les consquences des dysfonctionnements et, dans une deuxime partie, analysera les mesures prises ou prendre pour que soient mieux connus et mieux maitriss les risques du systme bancaire et financier mondial. ________________________ - Ricol Ren ;Rapport sur la crise financire au Prsident de la Rpublique ; septembre 2008 ; p.25- p.26 - Ricol Ren ;Rapport sur la crise financire au Prsident de la Rpublique ; septembre 2008 ; p.25 http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000587/index.shtml - Crdits hypothcaires : crdits accords des particuliers pour l achat d un bien immobilier associs une hypothque sur ce bien. En cas de non remboursement, la banque peut saisir le bien sans avoir besoin d engager des dmarches judiciaires complexes. - Titrisation : voir page 19. - Ricol Ren ; Rapport sur la crise financire au Prsident de la Rpublique ; septembre 2008 ; p.26 http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000587/index.shtml - Mmoire publier par lyce Charle Gide ; la crise financire ; dition janvier 2009.p : 7 http://www.lyc-gide-uzes.ac-montpellier.fr/Pedagogie/Ses/subprimes3.pdf - CDO Collateralized Debt Obligation) ; Titre de dettes fond sur plusieurs actifs financiers de nature diverse. Les CDO regroupent, pour une mission de 1 2 milliards de dollars, diffrents actifs (120 250). Cette mission est dcoupe en 3 tranches en fonction du risque accept par les investisseurs : la tranche plus risque achete par les hedge funds, la tranche mezzanine destination de grants d actifs ou des investisseurs pour compte propre et enfin la tranche gnralement note AAA achete par les assureurs monoline. - Mme Bourven Monique et M. Zehr Yves LA CRISE BANCAIRE ET LA RGULATION FINANCIRE ; dition ; 2009 AVIS ET RAPPORTS DU CONSEIL CONOMIQUE, SOCIALET ENVIRONNEMENTAL www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/ /09030606.PDF - Mmoire publier par lyce Charle Gide ; la crise financire ; dition janvier 2009.p : 7 http://www.lyc-gide-uzes.ac-montpellier.fr/Pedagogie/Ses/subprimes3.pdf Section2 : Les tapes les plus vaguent de la crise financire A. La crise financire a commenc aux Etats-Unis en aot 2007 [...], donc vous ne pouvez pas acheter Les Amricains ont donc cr des subprimes : vous empruntez ce que vous voulez (mme si le salaire n est pas trs lev) mais c est la maison qui est en garantie. En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque rcupre la maison et la vend. Mais quand les prix de l immobiliere baissent ; les banques paniquent ! Cas de figure classique : un emprunteur ne rembourse plus, la banque dcide donc de vendre sa maison et de tout rcuprer. Mais comme les prix de l immobilier ont baiss, la banque perd de l argent sur la vente. C est la crise des subprimes : certaines banques quiavaient eu trop recours ce type de prt se sont retrouvs dans une situation financire critique. Et plus de 2 millions de personnes se retrouvent ruines aux Etats- Unis, faute de pouvoir rembourser les emprunts. B. Toutes les banques sont touches cause de la titrisation Pour tenter de limiter risques de ces crdits d un nouveau genre, les banquiers ont eu recours la titrisation. Ils ont transform ces emprunts en titre sur marchs boursiers. Concrtement, si un particulier emprunte 1000 euros, il doit en rembourser 1200 euros la banque avec intrts. Pour gagner plus rapidement de l argent, les banques ont mis des titres de dette, c est--dire un papier donnant droit ces 1200 euros. Ces titres de dette se sont changs sur places boursires. Quel est l intrt pour acheteurs de ces titres ? Si l acqureur achte son titre 1100 euros, il sait qu il a la garantie

de recevoir 1200 euros. Or, partir du moment o celui qui doit rembourser l emprunt pour l achat de sa maison ne peut plus payer, le titre n a plus aucune valeur. Ce sont ces montages financiers complexes qui expliquent la chute de la bourse car toutes banques trangres, notamment europennes, se sont aperues qu elles possdaient des titres de subprime qui ne valaient plus rien. Tout le monde en avait mais personne ne savait vraiment combien C. Les banques se mfient et ne se prtent plus dargent Dans un premier temps les banques trangres se sont voulues rassurantes. En France, le directeur de la BNP a d abord affirm que la banque n avait pas procd des placements risqus de ce type. Mais quelques jours plus tard, aprs analyse, la BNP ralise qu elle possde des subprimes. Le jeudi 9 Aot 2007, la BNP dcide de geler la cotation de 3 fonds d investissement. La panique gagne alors les marchs car plus personne ne se sent l arbi .A partir de l les banques vont se mfier les unes des autres et ne plus vouloir se prter de l argent entre elles. Cette crise de confiance des marchs interbancaires va entraner la faillite de certaines banques, malgr l injection. D. Faute de liquidits, certaines banques sont asphyxies ds 2007 Cette tape vient de bien expliquer la prcdente pour comprendre comment les banques ont fait faillite ds 2007, il faut expliquer comment fonctionne le systme bancaire. Quand vous empruntez 100 000 euros la Socit Gnrale, celle-ci augmente la masse montaire de 100 000 euros. Elle cre donc 100 000 euros. Mais pour viter que la machine billet ne s emballe (crer de la monnaie sans contrle), la Socit Gnrale doit dposer une partie de la somme cre sur un compte de la Banque Centrale Europenne. C est ce qu on appelle les rserves obligatoires . Si le taux de rserves obligatoires est de 1%, la socit Gnrale doit donc dposer sur le compte de la Banque Centrale Europenne 1 000 euros. Ce systme l permet la banque centrale europenne de contrler la cration de monnaie. Souvent les banques n ont pas les liquidits ncessaire pour accorder des crdits (le flux entre l argent dpos par des pargnants et l argent prt aux autres n est jamais quilibr l instant T). Elles empruntent donc de l argent une autre banque pour pouvoir verser la rserve obligatoire la BCE afin de pouvoir accorder le crdit au client. C est une pratique courante les banques se soutiennent et se prtent de l argent entre elles. Mais quand il y a une crise de confiance, c est tout le systme qui s enraye. Pour viter un effondrement gnral et des faillites en cascade, la banque centrale injecte des milliards, c est--dire qu elle permet aux banques de rcuprer des liquidits trs faible cot. Malgr cela, certaines banques se sont retrouves asphyxies trs rapidement : elles ont perdu des sommes colossales avec les subprimes, et elles n ont pas russi poursuivre leur activit de crdit car les autres banques, mfiantes, ont refus de leur prter des liquidits pour faire face. De nombreuses banques se sont donc retrouves dans des situations difficiles : en Grande Bretagne, la Northern Rock a d tre nationalise, sous peine de disparatre. E. La panique gagne les marchs financiers en 2008 La plupart des conomistes pensaient que le gros de la crise tait pass dbut 2008. Une fois que la crise des subprimes est bien identifie, que les banques ont revendu ces titres risques, la crise financire tait sur le point de se terminer aprs un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est repartie de plus belle en fvrier 2008 quand les banques ont arrt leurs comptes annuels.les pertes se sont avres plus importantes que prvu : entre la chute de l immobilier, la crise des subprimes les soubresauts de la bourse qui ont fait chuter les cours les pertes d actifs se sont montes plusieurs dizaines de milliards de dollars pour certaines banques. C est le cas de Citibank, qui tait la premire banque mondiale jusqu cette crise. Ds lors, la crise financire qui tait d abord une crise bancaire va se transformer en krach boursier. A chaque mauvaise nouvelle ou publication des comptes d une banque, le titre de la banque chute sur les marchs financiers.les banques ont alors des pertes colossales, et comme en 2007, peinent trouver des liquidits. Vue la situation de crise comme en 2007 les banques ne se font plus confiance et le march interbancaire se grippe. Certains tablissements de crdit ont donc vu leur valeur boursire chut en quelques semaines. Par exemple, AIG (numro 1 de l Assurance) a perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an. Lehmann Brother, la quatrime banque d affaires de Wall Street, a perdu 45% de sa valeur en une seule journe et 94% sur un an. Jamais des chutes aussi vertigineuses n avaient t constates depuis la crise de1929 . ________________ - http://www.politique.net/Quelles sont les causes de la crise financire mondiale ? Article publi le samedi 27 septembre 2008 19h05 http://209.85.229.132/search?q=cache:N5jDtSjiz48J:www.politique.net/2008092703quelles-sont-les-causes-de-la-crise-financieremondiale.htm+les+causes+de+la+crises+financiere&cd=1&hl=en&ct=clnk - http://www.politique.net/Quelles sont les causes de la crise financire mondiale ? Article publi le samedi 27 septembre 2008 19h05 http://209.85.229.132/search?q=cache:N5jDtSjiz48J:www.politique.net/2008092703quelles-sont-les-causes-de-la-crise-financieremondiale.htm+les+causes+de+la+crises+financiere&cd=1&hl=en&ct=clnk - http://www.politique.net/Quelles sont les causes de la crise financire mondiale ? Article publi le samedi 27 septembre 2008 19h05 http://209.85.229.132/search?q=cache:N5jDtSjiz48J:www.politique.net/2008092703quelles-sont-les-causes-de-la-crise-financiere-

mondiale.htm+les+causes+de+la+crises+financiere&cd=1&hl=en&ct=clnk - http://www.politique.net/Quelles sont les causes de la crise financire mondiale ? Article publi le samedi 27 septembre 2008 19h05 http://209.85.229.132/search?q=cache:N5jDtSjiz48J:www.politique.net/2008092703quelles-sont-les-causes-de-la-crise-financieremondiale.htm+les+causes+de+la+crises+financiere&cd=1&hl=en&ct=clnk - http://www.politique.net/Quelles sont les causes de la crise financire mondiale ? Article publi le samedi 27 septembre 2008 19h05 http://209.85.229.132/search?q=cache:N5jDtSjiz48J:www.politique.net/2008092703quelles-sont-les-causes-de-la-crise-financieremondiale.htm+les+causes+de+la+crises+financiere&cd=1&hl=en&ct=clnk - Quelles sont les causes de la crise financire mondiale ? Article publi le samedi 27 septembre 2008 19h05; http://www.politique.net/ Les consquences de la crise financire Partie2: La crise financire mondiale actuelle a surpris les gouvernements de la plante par son ampleur et sa brutalit. Malgr les plans de relance conomique mis en place et l injection massive de capitaux pour renflouer les systmes financiers, la perte de confiance des acteurs conomiques persiste et un climat d incertitude domine la conjoncture mondiale. L horizon de sortie de crise reste ainsi incertain. Cette crise se distingue aussi par son lot de grandes interrogations sur la configuration qu aura le monde post-crise. Elle a donn lieu une action concerte au niveau international (G20 essentiellement) pour tenter de rviser la rgulation des systmes financiers. Pour autant, cette concertation n a pas empch les Etats de se lancer dans de nouvelles stratgies de ngociation et de repositionnement dans la mondialisation, porteuses de grandes implications aussi bien au plan de la carte conomique et industrielle mondiale qu au plan des relations internationales. Chapitre 1: Les consquences de la crise financire pour les conomies mondiales Section1 : Limpact de la crise financire en Amrique et ses partenaires conomiques: Aux Etats-Unis, le premier bilan des effets de la crise montre l amorce d une contraction de l activit durant le 1er semestre 2008, en dpit des aides gouvernementales. L impact sur la croissance a cependant t moins fort que prvu car les exportations ont progress de 13% grce la baisse du Dollar. Ceci cependant sera transitoire et le rsultat plutt satisfaisant du 2me trimestre 2008 ne prjuge pas du futur. La contraction de la demande intrieure, qui sera au total de -4% -6% en combinant les effets de l arrt du Home Equit Extraction et un effet de richesse ngatif, va s aggraver durant l automne 2008 et l hiver, alors que les effets des aides gouvernementales se seront dissips. L investissement est dj en forte baisse de mme que la consommation des mnages (baisse de -4,5% des achats de biens durables). Le 2me semestre 2008 sera trs mauvais, et l conomie amricaine pourrait entrer en rcession au 3me trimestre et y rester jusqu la fin du printemps 2009 dans le meilleur des cas. La production industrielle a commenc baisser (-1,1%) au mois d aot et cette tendance devrait se confirmer. La contraction de la demande devrait se traduire par une hausse continue du chmage, qui de 6,1% l t 2008 pourrait fin 2009 atteindre le niveau de 1992 soit 8% de la population active2. La dgradation de la situation des mnages et des entreprises fragilisera encore plus les banques amricaines. La crise financire et bancaire va rebondir, cette fois en raison de la dgradation de la situation du secteur rel . Les marges de man uvre des autorits sont faibles, quel que soit le rsultat de l lection prsidentielle de novembre 2008. Le dficit budgtaire a t prvu 3,5% du PIB. Avec le Plan Paulson et la dtrioration de la situation il continuera de monter dans la mesure o le budget fdral devra prendre sa charge le sauvetage des institutions hypothcaires parapubliques comme Freddy Mac et Fanny Mae et la consolidation des comptes du budget des tats3. Ainsi, le dficit public pour l anne fiscale 2009 (FY-09) pourrait dpasser les 10% du PIB et atteindre les 12%, aggravant terme la pression la baisse du Dollar. Sauf imaginer une politique conomique radicalement nouvelle, le retour la croissance sera faible dans son ampleur et fragile. La crise amricaine aura des consquences dramatiques sur le Mexique qui sera pris en tau entre la contraction du march intrieur amricain et la perte de comptitivit des exportateurs mexicains face la Chine. En GrandeBretagne, les mcanismes y sont les mmes. L endettement des mnages atteint 107% du PIB et les Home Equity Loans jouent le mme rle que les Home Equity Line Of Credit. La crise hypothcaire y suit des courbes parallles. De mme, le taux d pargne des mnages est trs faible et ne saurait tre encore diminu. Les mnages britanniques, fragiliss par les politiques librales et priv de protection sociale pour une part importante de la population, seront particulirement vulnrables. Le ralentissement du secteur immobilier est dj brutal ; comme aux Etats-Unis il y a un fort effet de richesse ngatif. La Grande-Bretagne devrait connatre une forte contraction de l activit, avec une hausse simultane du chmage et des dficits publics entre fin 2008 et fin 2009. L entre de l Irlande dans une forte rcession (avec -1,5% du PIB) est un indicateur de ce qui menace le pays. La

situation des pays de la Zone Euro est extrmement contraste. Un pays comme l Espagne se rapproche fortement du modle Anglo-Amricain. L endettement des mnages est considrable et l pargne faible. La croissance rcente a repos sur la spculation immobilire. L clatement de la bulle immobilire se traduit trs fort ralentissement du secteur de la construction (de 800 000 logements/an moins de 300 000). Le mcanisme des hypothques taux variable et dcal conduit une trs