La Compagnie Un soir ailleurs présente sa création

SUR LE FIL - Poésie en mouvementTout public à partir de 5 ans

durée 45 mn

Nouvelles et poèmes d'Andrée Chédid lus, dits, chantés & danse improvisée

SUR LE FIL avec Claire Le Michel, Mallory Patte-Serrano, Isabelle Scaviner

Claire Le Michel – conceptionMallory Patte-Serrano – dramaturgie

Sylvain Dufour – scénographie

SUR LE FIL est une invitation tout en douceur pour entrer dans l'univers de la poésie, savourer les silences, les bruissements des voix, les rythmes des corps, des poèmes, pour vivre un moment privilégié de rencontres, où la danse sur le fil des mots, vient croiser les tissages du tricot.

Vous avez dit tricot ? L’attachement, les liens qui nous unissent, sont des thèmes qui résonnent au sein de cette création. Nous formons une assemblée, où chacun est en “action” autour du tricot : les adultes tricotent réellement grâce au point mousse, tandis que les enfants manipulent la laine pour former des pelotes. Les artistes ont une parole sur ce qui se fabrique « ici et maintenant », sur le sens de ce moment.

On fait quelque chose ensemble. La laine est le lien symbolique entre les adultes et les enfants.

Pourquoi Andrée Chédid ?Le sens de la poésie d’Andrée Chédid est profond et porté par une grande humanité. Elle aborde des thèmes complexes et les expose avec simplicité.Nous avons choisi des textes qui évoquent la nature, le végétal, les arbres, mais aussi cette capacité des hommes à être à l’écoute du vivant. Précisons que ce rapport fort avec le végétal parcourt l'ensemble du travail de la Compagnie.

Andrée Chédid n’a jamais écrit en direction des enfants. Elle s’adresse à tous. La notion de transmission entre les générations est très présente dans son oeuvre. Ses éditeurs lui ont proposé d’éditer certains textes dans des collections Jeunesse. Les albums édités sont d’une grande qualité, à la fois graphique et littéraire, et mettent en valeur l’aspect musical, ou rythmique de sa poésie, où l’imagination a toute sa place.

Les textes d'Andrée Chédid incitent au chant et au mouvement. Et ils s’adressent au spectateur. Ces éléments sont primordiaux dans notre conception de la forme et dans notre rapport au public. La poèmes sont ainsi dits, chantés, dansés, mais ne perdent jamais leur objectif premier : s’adresser à chacun.

Le spectacle est une invitation à entrer dans un moment de “répit”, à se libérer du poids du quotidien. On prend le temps de s’accorder, d’être ensemble, de faire connaissance, pour partager et éprouver une expérience commune, sensible, autour des mots.

Les spectateurs sont accueillis dans un espace parsemé de laine où des tabourets sont rassemblés en “pôles” d’environ 5 assises, qui entourent 8 ou 9 coussins, posés au sol et destinés aux enfants. Les spectateurs prennent place : ainsi les adultes accompagnent les plus jeunes, les entourent (voir le dessin de la scénographie).

Une artiste de la Compagnie est installée dans chaque pôle, elle accueille particulièrement les enfants et leur propose de manipuler la laine, d’un geste simple et adapté à leur âge, tandis qu’une bénévole s’oriente vers les adultes, telle une ambassadrice tricot (ce sont souvent des femmes !), initiant les personnes qui ne savent pas tricoter.Tout d'abord, les artistes - tout en tricotant - ont une parole sur “ce qui se tisse ici” - et ce qui s’est tissé auparavant - entre les gens et mettent en évidence des liens, réels et imaginaires. Jeux de mots et associations d'idées ouvrent la conversation avec le public. Un poème est lancé comme une comptine, que les enfants peuvent reprendre à leur tour.

« Mon autreMon semblable

Mon semblable Mon autreLà où tu esJe suis. »

Andrée Chédid

Artistes et spectateurs sont installés sous une constellation de laine, nouée. Si l’on prête attention, on se rend compte que chacun tricote au bout d’une écharpe, reliée à une autre personne. Ces écharpes passent de main en main et chaque nouveau tricoteur apporte sa contribution, poursuit le cheminement en ajoutant quelques mailles.Au bout d’une dizaine de minutes d’échanges et de tricot, dans chaque pôle commence une lecture à mi-voix : les paroles chuchotées sont accompagnées par le cliquetis des aiguilles. Ce moment est “un sas”, une étape vers un lâcher prise, une attention particulière, sensible.

Au fil de la lecture, le silence apparaît, dessiné par les mouvements de la danse.

On inaugure ce moment avec le texte d'une nouvelle où Andrée Chédid évoque l’arbre dans la ville, quotidien des enfants citadins, telle une invitation à entrer en contact avec la Nature.A partir des mots, on donne corps à cet arbre, à ses feuilles, à la relation humain-végétal, jusqu’à l'apparition de l'arbre en tronc et branches de laine ! L’arbre existe à partir de l’évocation. L’imaginaire, dans une forme enveloppante et douce, nous transporte.

Le temps de la poésie a commencé…

FICHE TECHNIQUE :

Durée : 45 minutes

Jauge public : 35 personnes par représentation (proportions idéales : 10 adultes et 25 enfants)

2 ou 3 représentations possibles par jour

Possibilité de jouer sur un plateau de théâtre avec lumières (plan de feu sur demande) ou de jouer dans des salles de médiathèques

1 jour de montage /répétition

Personnel en tournée : 3 comédiennes, 1 scénographe

En amont des représentations, la Compagnie propose de mettre en place des rencontres ou des actions autour de la poésie et du tricot.

Équipe artistique : Claire Le MichelEn 1995, elle crée la Compagnie Un soir ailleurs et conçoit, depuis cette date, des spectacles qui font une part belle aux textes littéraires, aux écritures poétiques modernes et contemporaines (Henri Michaux ; Marina Tsvetaeva ; Francis Ponge ; Tristan Tzara ; Jacques Dor, un auteur vivant). Les pièces qu’elle crée mêlent les langues (de 1994 à 1996, créations bilingues en russe et français ; de 2001 à 2005, créations en français et langue des signes française) ou les disciplines (les arts plastiques, la danse, les mots) et ont toujours, en point de mire, la rencontre, l’ouverture à l’inconnu. Elle a également mis en espace de nombreuses lectures à haute voix.

Depuis 1995, elle se forme à la danse, au chant ainsi qu’à plusieurs pratiques corporelles (Méthode Feldenkraïs, Taiji Quan, Boxe française).

Depuis 2005, les expériences avec les habitants et les échanges nourris avec l’Espace d’art contemporain Camille Lambert de Juvisy-sur-Orge la portent vers une recherche de dispositifs où les spectateurs et les acteurs partagent le même espace visuel ou sonore : elle a pu ainsi développer l’aspect sensitif et sensible des créations. Elle poursuit ces projets en lien avec des habitants à Poitiers dans le quartier de Beaulieu, à Chilly-Mazarin, au château de la Roche Guyon.

En 2014, elle créera Le temps de la métamorphose dans le cadre du projet BEAU LIEU territoire imaginaire.

Dernières créations : Géographies intimes d'un Monde en commun, exposition en décembre 2013 à Chilly-Mazarin ; BEAU LIEU Territoire Imaginaire, créations en février et mai 2013, INDICES TERRESTRES, création pour le jardin potager de la Roche Guyon juin 2013, LE JARDIN OUBLIE, création en mai 2012, 48°42 NORD, 2°23 EST – POINT DE RENCONTRES, création en mai 2011, conception de Claire Le Michel ; L’HOMME APPROXIMATIF, création en 2008, d’après Tristan Tzara ; CONTES D’AUTOMNE, création 2007, recréation en 2008, d’après Grégoire Solotareff...

Mallory Patte-SerranoAu cours de son cursus à l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle – où elle obtiendra en 2008 un Master en « Arts du Spectacle - Théâtre » – Mallory Patte-Serrano participe aux cours pratiques de professionnels, dont ceux de Claire Le Michel sur la « poétique du corps ».

Tout en accompagnant d’autres étudiants dans leurs projets théâtraux, elle s’initie à la mise en scène avec Pacamambo de Wajdi Mouawad en 2006.

Elle intègre la Compagnie Un Soir Ailleurs à partir de janvier 2005, assiste Claire Le Michel (directrice artistique de la Cie) à la mise en scène sur deux spectacles puis participe entre 2006 et 2008, sur scène cette fois, à la recherche corporelle et poétique développée dans les créations du cycle Les désarmé(e)s.

2009 est l’année de sa première création professionnelle avec la petite forme Quand le silence n’étouffe pas les cris, prélude à la création 2010 CRIS/Mouvements publics, forme interdisciplinaire mêlant danse, musique et poésie, produite par la Compagnie Un soir ailleurs et soutenu par le Collectif L’Enjeu a des Ailes.

Avec d’autres jeunes artistes, elle fonde en 2008 le Collectif L’Enjeu a des Ailes et collabore à la première création collective de ce groupe en 2011 : Les Juke-Boxes à Poésie, forme performative, participative et évolutive, qui enrichit chaque saison son répertoire poétique. En 2013, elle accompagne Claire Le Michel en qualité de dramaturge pour la création de BEAU LIEU Territoire Imaginaire ainsi que sur la création 2014 de la Compagnie, Le temps de la métamorphose.

Par ailleurs, dans le cadre de la résidence de la Cie Un soir ailleurs à Chilly-Mazarin, elle crée avec Isabelle Scaviner Rhapsodies, petite forme poétique inspirée des textes d’Andrée Chédid, à jouer dans les établissements scolaires ou médiathèque, accompagnée d’ateliers de sensibilisation.

Isabelle ScavinerAprès un cursus en Lettres modernes puis en Littératures comparées et en Arts du spectacle, Isabelle Scaviner entreprend en 2007 une thèse dans cette dernière discipline à l’Université de Caen Basse-Normandie où elle est chargée de cours. A l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle, où elle rencontre Mallory Patte-Serrano, elle poursuit sa pratique artistique en danse et en théâtre.

Elle rencontre Claire Le Michel, directrice artistique de la Compagnie Un soir ailleurs, en 2006. Elle effectue un stage à la dramaturgie et à la mise en scène sur l’étape de recherche de L’homme approximatif – le combat comme acte poétique, avant de poursuivre sa collaboration sur l’ensemble du cycle Les désarmé(e)s.

Entre 2008 et 2010, elle participe en tant qu’interprète et dramaturge au projet de création de Mallory Patte-Serrano, Quand le silence n’étouffe pas les cris (étape de création) suivie de CRIS/Mouvements publics (création).

Après avoir fondé l’association artistique « L’Enjeu a des ailes » et collaboré à plusieurs de ses créations, elle est aujourd’hui membre actif du Collectif du même nom, avec laquelle elle participe à la création du Coup de dés d’après le poème de Mallarmé et à l’installation Qu’ai-je-fait de toi ? de Pauline Jupin.

Elle collabore depuis 2011 à la première création collective du Collectif L’Enjeu a des Ailes, Les Juke-Boxes à Poésie, forme performative, participative et évolutive, qui enrichit chaque saison son répertoire poétique. En 2013, dans le cadre de la résidence de la Cie Un soir ailleurs à Chilly-Mazarin, elle crée avec Mallory Patte-Serrano Rhapsodies, petite forme poétique inspirée des textes d’Andrée Chédid, à jouer dans les établissements scolaires ou médiathèque, accompagnée d’ateliers de sensibilisation.

Sylvain DufourAprès une prépa Beaux Arts et une licence arts du spectacle option théâtre à Paris 3 Sorbonne Nouvelle, il se tourne vers la mise en scène et la scénographie, tout en développant une pratique de performer et danseur. Il réalise les scénographies de la Compagnie Un soir ailleurs depuis 2010. Il a l'habitude de mêler les arts (danse/théâtre /cinéma/arts plastiques) par souci de créer des images scéniques

Dernières réalisations : en 2013, il réalise les scénographies de l'exposition Géographies intimes d'un monde en commun, d'Indices terrestres au château de la Roche Guyon, de BEAULIEU territoire imaginaire à Poitiers pour la Cie Un soir ailleurs et il est maquilleur sur Noces-quatuor chorégraphie de Aurélien Richard (Cie Liminal). En 2012, il est assistant à la mise en scène de Cabaret Berlin (m.s. Jérôme Marin) ; auteur, metteur en scène et scénographe de Caténaire à la Scène nationale Équinoxe de Châteauroux et scénographe du Jardin oublié à l'espace d'exposition de Chilly Mazarin et au Jardin de La biodiversité (Viry-Châtillon) pour la Compagnie Un soir ailleurs.

En 2010, première collaboration avec la Compagnie Un soir ailleurs pour scénographier les Assemblées tricot. En 2011, il signe la scénographe de 48° à l’espace d’art Camille Lambert pour la Cie Un soir ailleurs et met en scène Chronique de perdition(s), d'après X. Durringer et D. Bonal.

Contact : Céline VAUCENATceline.unsoirailleurs@gmail.com

06 12 17 07 65

unsoirailleurs.wordpress.com

La compagnie Un soir ailleurs est subventionnée par le Conseil Général de l’Essonne et la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle