La CIDE a 26 ans cette année

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) est une convention

signée par tous les états du monde (sauf deux). La France a ratifié cette

convention il y a 25 ans en 1990. Elle s’impose donc à tous avec la force des lois.

L’école n’est pas un lieu de non droit. Elle doit respecter la convention et

défendre les droits des enfants, les faire connaître, les faire respecter.

Article 2 (version intégrale)

1. Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente

Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune,

indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion,

d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine

nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance

ou de toute autre situation.

2. Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement

protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique,

les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux

ou des membres de sa famille.

Article 2 ( version simplifiée) - Le droit à la non discrimination

Tous les droits énoncés par la Convention doivent t’être accordés, quelle que soit ton origine ou

celle de tes parents, de même qu’à tous les autres enfants, filles et garçons. Les Etats ne doivent

pas violer tes droits et doivent les faire respecter pour tous les enfants.

Liens vers la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : Version intégrale et

version simplifiée

Spécifications techniques :

Chaque classe participante pourra envoyer jusqu’à trois productions à

l’OCCE 17

34 Avenue de la Résistance

17000 LA ROCHELLE

pour le 16 avril 2016

Cahier des charges :

Au travers d’un travail artistique, inspiré par les débats menés en classe, Les classes sont invitées à réaliser des affiches (de préférence format raisin) sur le thème du droit à la non discrimination.

Chacune des productions devra être réalisée coopérativement : au minimum en binômes, ou en petits groupes voire en classe entière.

Le nom et l’adresse de l’école expéditrice, le niveau de la classe et le nom de l’enseignant doivent obligatoirement figurer sur l’affiche.

Les œuvres seront exposées à La Rochelle les 19 et 20 mai (salle de l'Oratoire).

« Tous différents & tous égaux »

Créer des affiches au service des Droits de l’Enfant.

Pour réaliser vos affiches :

CALENDRIER DU PROJET « Exprime-toi, … tu as des droits »

3 étapes

1ère étape : dès septembre 2015

Après s’être inscrite, la classe se documente sur les droits de l’enfant, tels qu’inscrits dans la CIDE.

2ème étape : … du 20 novembre, jusqu’à mi-avril.

Lancement dans la classe du projet de création d’affiches mettant en scène ou conte-nant un message sur le droit à la non-discrimination.

3ème étape : Exposition nationale fin mai

Les affiches collectées seront exposées, les 19 et 20 mai 2016, à la Rochelle.

Volet artistique

Tous différents & Tous égaux !

Volet artistique réalisé par Isabelle Crenn

Dossier pédagogique arts visuels et droits de l’enfant

Tous différents & tous égaux

P

Réaliser une affiche

Spécifications techniques :Chaque classe participante pourra envoyer jusqu’à 3 affiches avant le…

Cahier des charges :Au travers d’un travail artistique, inspiré par les débats menés en classe, les classes sont invitées à réaliser des affiches donnant à voir leur(s) représentation(s) de l’article n°2 de la CIDE : Tous différents et tous égaux. Chaque classe peut présenter 3 affiches au maximum. Il va sans dire que si la classe réalise d’autres affiches, ces dernières pourront être exposées dans l’école ou l’établissement. Les affiches sont réalisées par les élèves avec le soutien de leur enseignant. Chacune des affiches devra être réalisée coopérativement : au minimum en binômes, ou en petits groupes voire en classes entières. Le format, le support et les techniques de réalisation sont libres. Le nom et l’adresse de l’école ou de l’établissement, le niveau de la classe et le nom de l’enseignant doivent figurer sur le recto de l’affiche. Les réalisations plastiques seront ….

Qui peut participer ?

Toutes les classes des écoles publiques des départements, de la petite section de maternelle à la 3ème.

Dossier pédagogique :

Réaliser des affiches pour exprimer le droit à la différence mais avant un peu d’histoire !

L’affichage s’est développé à partir de 1539, date de l’ordonnance de François Ier. D’une façon

générale jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les affiches sont apposées « aux coins des rues, aux portes

des particuliers, ou aux églises » (Dictionnaire de Richelet, 1724). A cette époque, il y a dans Paris

quarante afficheurs, portant une plaque de cuivre. Sachant lire et écrire, ils sont responsables de

ce qu’ils affichent. Au XIX e siècle Les travaux entrepris par Haussmann ont indirectement favorisé

le développement de l’affiche. Des quartiers entiers se sont couverts de palissades, offrant à

l’affiche en plein essor des surfaces très importantes. Immédiatement, elles sont investies par les

sociétés d’affichage qui y installent des cadres de bois pour l’affichage réservé. La moindre

muraille est recouverte d’affiches en pose libre. Elles se superposent, se chevauchent, se

bousculent, composant une mosaïque colorée, vivante que tous les observateurs attentifs de leur

temps ont souligné.

Très vite l’affichage se diversifie et se spécialise. Le type de pose « libre » permet d’afficher partout

où cela est possible de façon sauvage sans garantie de durée. Le type de pose en cadre réservé

permettant le choix des emplacements et de la durée avec garantie d’entretien pendant cette

période. En plus de l’affichage fixe, l’affichage mobile, le fiacre réclame et l’homme-sandwich

apparaissent, sillonnant la ville.

En 1857, La publicité s'installe sur le mobilier urbain. Des bancs publics bain supportent des

annonces publicitaires. La société Morris obtient une concession de 15 ans pour installer ses

colonnes sur la voie publique. On en compte 150 exemplaires en 1861. Cet édicule sert aussi

d'espace de rangement. La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse donne un cadre

juridique à la publicité et contribue à faire de l'affiche un élément essentiel du paysage urbain.

Au tout début du XXème siècle, la construction du métropolitain fournit des espaces souterrains

pour les afficheurs. Le panneau de 4m par 3m, épousant la voûte en anse de panier des stations

est lisible depuis le quai opposé. Les stations ont très rapidement comporté des panneaux

publicitaires. Les cadres des panneaux étaient faits d'une bande de toile peinte reprenant sur le

fait le nom de la station. Quelques panneaux métalliques avaient été suspendus à la voûte

rappelant l'indication dans des galeries où l'éclairage était très limité. L'aspect général des stations

ne changera guère avant 1920.

La suite sur : http://blogs.ac-amiens.fr/0601937E_blog_lacroix/public/-Histoire_de_l__affichage-

__ressources_eleves.pdf

Et pour plus de précisions sur :

http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-arts-

decoratifs/collections/dossiers-thematiques/publicite/petite-histoire-de-l-affiche/

L’affiche publicitaire doit être étudiée comme un élément à part entière de l'architecture

urbaine et du paysage. Elle participe au dessin de l'espace public. Elle est une expression

de la vie économique, culturelle et artistique de la société propre à chaque pays.

Pour Max Gallo1, l’affiche est un miroir de l’histoire, un miroir de la vie. Elle s’avère ainsi

une preuve et une source de renseignements sur nos sociétés passées ou présentes.

Les artistes l’ont bien compris puis se sont employés à la détourner, qui sont-ils ?

Et d’histoire de l’art !

Affichistes : Nom d'abord donné à un groupe d'artistes français qui s'est manifesté à la première

Biennale de Paris en 1959 : François Dufrêne, ancien participant du mouvement lettriste ;

Raymond Hains, qui exposait une énorme palissade recouverte d'affiches et de manifestes lacérés

; Jacques de La Villeglé.

Hains et de La Villeglé avaient commencé à rassembler des affiches déchirées en 1949 ; ils

exposaient en octobre 1957 chez Colette Allendy, et Dufrêne se joignit alors à eux. Leur travail

était novateur à un double point de vue. Ils choisissaient comme matériau l'affiche " montrant ses

1

Cf. Max Gallo, L’affiche, miroir de l’histoire.

dessous ", lacérée par des passants anonymes ; elle est ainsi détournée de sa fonction publicitaire

primitive, et le choix qui en est fait attire l'attention sur son efficacité plastique et sémantique,

révélée par les lacérations et les décollements d'" artistes involontaires ". Les vestiges d'affiches

anciennes qui apparaissent évoquent une mémoire fragmentée d'informations naguère actuelles

et rapidement réduites à des stéréotypes morts, que l'on exhume. Les affichistes renouvelaient

d'autre part la conception du collage, en en renversant littéralement la signification. Le " dé-

collage " allait devenir un des gestes essentiels de la génération de certains artistes des années 60.

À l'aube du Nouveau Réalisme, les affiches lacérées, parfois présentées telles qu'elles avaient été

recueillies, parfois " aidées " (suivant le mot de Marcel Duchamp pour ses ready-made), relayaient

aussi, par leur richesse de formes, de textures et de teintes, la peinture abstraite, arrivée à un

moment critique.

En Italie, Mimo Rotella avait présenté des affiches lacérées à l'Art Club de Rome en 1954 et pris

connaissance des travaux des Français en 1961. À Paris en 1954, Wolf Vostell pratique le " dé-

collage " en 1958, s'attachant à poursuivre le " principe plastique de l'événement iconographique

au contenu ambivalent et complexe " (Vostell), et l'infléchit vers le " happening ". Dufrêne, Hains,

de La Villeglé, Rotella et Vostell se sont intégrés en 1960 au groupe des Nouveaux Réalistes. Leur

production a fait l'objet d'une exposition à la galerie Jean Larcade en octobre 1976.

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Quelques artistes à découvrir :

Raymond Hains (France, 1926-2005) - sans titre-

Jacques Villeglé (France, 1926-)

Ami et complice de Hains depuis leurs études aux Beaux Arts de Rennes, Villeglé

étudie l'architecture. Dès la fin des années 1940, il s'intéresse aux affiches lacérées, et

adopte la position de collectionneur, considérant que le véritable artiste est le "lacérateur

anonyme" et comparant sa démarche de "prélèvement" à celui du cadrage

photographique, revendiquant au passage un rôle de témoin de la civilisation. Considéré

comme un précurseur, il fera au fil des ans l'objet de nombreuses expositions et

rétrospectives.

Les Mayas Partout (1961)

Affiches lacérées 210x120 –

Mimmo Rotella (Italie, 1918-2006)

Etudiant en Art, Rotella débute dans le figuratif avec des œuvres abstraites et géométriques

qui ne connaissent que peu de succès. Après avoir songé à abandonner la peinture, il se

remet au travail suite à la découverte de l'affiche publicitaire comme moyen d'expression

artistique. Ses affiches lacérées lui valent la reconnaissance de la critique italienne, tandis

que son amitié avec Pierre Restany le conduit à se rapprocher des Nouveaux réalistes.

Rotella s'adonne à la reprographie, bouclant la boucle en recréant en série des œuvres à

partir d'affiches déchirées. Toute sa vie, l'artiste revendiquera son statut d'affichiste, son

travail l'amenant notamment à côtoyer l'industrie du cinéma.

La dernière Marilyne

Collage sur canevas 130 x 89,2 cm -

Éducation à l'image

Objectifs

Apprendre à regarder en développant des compétences de lecteur d’images. Prélever des indices dans l’image en s’appropriant les codes. Transformer les éléments visuels en éléments significatifs. Comprendre que l’image fait sens et que sa composition résulte d’une intention.

Lire et produire des images

Il s'agit d'un travail à effectuer à partir d’affiches publicitaires ou d’affiches de cinéma. D’une manière générale, l’affiche a pour fonction d’informer voire de propagande mais elle peut aussi selon son origine : illustrer, raconter, expliquer, prouver, inciter, exprimer… L’affiche publicitaire a aussi pour fonction de communiquer, de promouvoir un produit L’affiche de cinéma a aussi pour fonction de frapper l’imagination en proposant une vision suggestive du film. Il s’agira donc : - de comprendre que l’affiche cherche à transmettre un message en jouant sur plusieurs codes ; - de montrer quels sont ces codes et de prendre en considération les éléments qui la caractérisent.

Les éléments plastiques

Choix du cadrage

Le cadrage correspond au découpage de l’espace dans le réel. On obtient alors différents plans, des hors champ (lorsque le regard du protagoniste est tourné vers l’extérieur).

Les cadres peuvent s’adapter aux formes : par exemple les cadres n’ont pas toujours été rectangulaires comme dans nos civilisations, à la Renaissance, les artistes préféraient le cadre rond ou ovale.

Choix de l’échelle des plans

TRES GROS PLAN : le personnage est entièrement détaché du contexte.

GROS PLAN : pour créer un effet dramatique ou montrer un détail (souvent utilisé pour les sciences).

PLAN GENERAL OU D’ENSEMBLE : le personnage se trouve dans son contexte.

PLAN MOYEN : le personnage se détache du contexte.

Choix de l’angle de prise de vue

CONTRE-PLONGEE

PLONGEE

(Avant d’entamer un questionnement sur l’affiche, laisser les enfants exprimer leurs premières réactions en prenant note de ce qui ressort, de façon à les confirmer ou les infirmer plus tard notamment dans le cas de l’affiche de cinéma.) Comment lire une affiche ?

En tenant compte de ces différents critères que l’on pourra énumérer avec les enfants à

partir de ce que l’on voit (dénotation) en insistant sur les personnes/personnages (cinéma)

ou les objets, le fond, la relation personne/personnage/fond, les proportions, la disposition,

les attitudes, le graphisme des lettres, les couleurs, les lignes, le cadrage (valeur des

plans…), les angles de prise de vue.

Puis, en s’appuyant sur ce que l’image évoque (connotations qui peuvent être historiques,

culturelles, suggestives…), montrer en quoi l’image fait sens et que sa composition résulte

d’une intention.

Un exemple d’analyse à partir d’une des affiches du film La prisonnière du désert (John

Ford)

Le même travail pourra être effectué à partir des affiches suivantes en y rajoutant une

étude comparative. Ce que l’on retrouve, ce qui a disparu.

L’affiche « Droits de l’enfant » réalisée par Zaü pour l’OCCE pourra aussi faire l’objet d’une

première analyse et être détournée pour recréer une autre affiche, ou photocopiée pour

en extraire les personnages qui y figurent et ainsi en recomposer une autre. En art, tout

est permis ! Il suffit de faire jouer son imagination et de permettre aux enfants d’être

créatifs !

Chacun sera invité à réaliser une ou plusieurs « épreuves » format A4 ou A3 avant d’en

sélectionner une pour un travail coopératif qui se fera à plus grande échelle (format

raisin : 50 x65 cm par exemple)

Après avoir découvert de nombreuses affiches publicitaires et en avoir fait la lecture en

analysant sa composition plastique, inviter les enfants à découvrir les artistes appartenant

aux affichistes.

Leur proposer ensuite de réaliser des affiches :

- récupérer des affiches (publicité, cinéma…) qui serviront de support telle quelle ou

par superposition des unes sur les autres

- se constituer une collection de journaux, de revues dans lesquels puiser des mots,

des phrases, d’une part et d’autre part photocopier des articles de la Convention

internationale des droits de l’enfant (CIDE) en les agrandissant ou en les

reproduisant avec différentes tailles de police.

- Choisir parmi les verbes d’action ci-dessous des opérations plastiques simples

comme : Déchirer, découper, coller, dessiner, peindre et jouer avec la typographie

des mots en variant outils et médiums (encres, gouache, craies d’art, lettres

découpées…).

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant

« Si vous voulez réformer le monde, vous devez commencer par réformer l’éducation », Janusz Korczak.

Le droit des enfants au respect—Editions Fabert 2009

Création de la CIDE

Genèse d’un texte fondamental

Le 26 août 1789, la France adoptait la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen… Il aura fallu attendre 200 ans pour que les enfants soient reconnus et protégés, de manière spécifique, par un texte qui leur soit propre.

La première Déclaration des Droits de l’Enfant date de 1924 et a été adoptée à Genève par la Société des Nations. Elle dit que : "L’enfant qui a faim a besoin d’être nourri, l’enfant malade doit être soigné, l’enfant arriéré doit être encouragé, l’enfant dévoyé doit être ramené ; l’orphelin et l’abandonné doivent être recueillis et secourus".

Lors de sa création, l’ONU reprend à son compte, en 1946, la déclaration de Genève en même temps qu’elle crée l’UNICEF (Fond des Nations Unies pour l’Enfance).

Puis, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le 20 novembre 1959, l’ONU adopte une nouvelle Déclaration des Droits de l’enfant. Ce texte représente une avancée vis à vis du texte de 1924 puisqu’il ne se cantonne plus à un souci de protection mais il énonce les droits et les libertés auxquels ont droit les enfants sans distinction aucune, dans leur intérêt propre, comme dans celui de la société.

Le point de départ de la CIDE de 1989 émane du gouvernement polonais en hommage au pédagogue Janusz Korczak, mort à Tréblinka en 1942 avec les 200 enfants de l’orphelinat qu’il dirigeait à Varsovie.

Le 20 novembre 1989, l’ONU adopte à l’unanimité la Convention Internationale des Droits de l’enfant : CIDE.

20 novembre 2015, c’est le 26e anniversaire de la CIDE !!

Des outils pour apprendre à exprimer nos droits. Construire l’identité : prendre en compte les identités et les intelligences diverses, pour valoriser

les potentialités de chaque élève, afin de construire la connaissance et l’estime de soi et de ce fait la

connaissance et l’estime des autres.

Construire l’autonomie et la responsabilité : permettre aux élèves d ’exercer au travers de projets

finalisés, dans la vie de la classe ou de l’établissement, de réelles responsabilités dans les quatre

composantes de la responsabilité que sont : l’échange et la confrontation, le choix, la mise en œuvre, la

régulation et l’évaluation.

Vivre les valeurs de la Coopération : mettre la solidarité, l ’entraide, au cœur de la vie de la classe et

des apprentissages. Apprendre en coopérant, c’est apprendre avec les autres, par les autres, pour les autres

et non pas seul contre les autres.

Construire le rapport à la loi à la justice et au droit : reconnaître à l’élève un statut de membre de

droit de la collectivité scolaire, lui reconnaître les droits d’expression et de participation, mettre en place des

structures d’expression et de régulation.

LE CONSEIL D’ELEVES

en élémentaire

http://www.occe.coop/~ad34/spip.php?article20 Et pour aller plus loin : … http://www.meirieu.com/ECHANGES/legal_participation.pdf

Le conseil d’élèves est la réunion de tous les enfants de la classe avec l’enseignant. C’est avant tout un espace ouvert de parole organisé et géré par les enfants. C’est un lieu :

de débat, de démocratie où le respect et l’écoute sont les clés à son bon fonctionnement. Ensemble, on gère la vie de la classe, ce qui va bien et ce qui ne va pas au niveau de l’organisation, les règles de vie de classe, du travail, des responsabilités, des projets …

de gestion ; lieu où chaque enfant a sa place ; lieu où l’on accorde autant d’importance au groupe qu’à l’individu.

où l’on apprend à se connaître et à s’entraider.

de résolution de problèmes : trouver des moyens de s’aider, ce n’est pas un tribunal où l’on cherche des coupables.

en maternelle

http://www.occe.coop/~ad74/IMG/pdf/conseil_enfants_maternelle.pdf

Objectifs en référence au socle commun :

S’approprier le langage dans l’échange et l’expression

Devenir élève.

Capacités : Etre capable de participer à une discussion en groupe, avoir une opinion et savoir la

défendre.

Attitude : Respect de soi et des autres : civilité, tolérance, refus des préjugés.

Savoir exprimer ses sentiments, ses goûts et ses émotions dans un groupe.

Faire émerger et valoriser les potentialités de chacun : tous différents mais tous capables.

La JOUTE ORALE

http://www.occe.coop/~ad55/spip.php?article16

Situation originale de débat, la « joute orale » permet de développer, plus particulièrement, les compétences argumentatives des élèves tout en valorisant les formes d’échanges et en favorisant la participation de tous.

Les messages clairs

http://www.occe.coop/~ad57/documents/message%20clair%20fiche%20action.pdf

- Donner une structure simple de phrase pour apprendre à l’employer dans des situations désagréables afin d’éviter d’entrer dans un engrenage de la violence. « Un message clair sert à régler les problèmes en parlant. Au lieu de se battre, on dit ce qu’on a dans le cœur au moment de la dispute.» (Fatimata – 10 ans)

- Apprendre à formuler un message qui exprime ce qu’un comportement donné éveille comme sentiment pour soi.

- Apprendre à utiliser ce type de message, que ce soit pour exprimer une satisfaction ou un problème relationnel.

Agenda coopératif

http://www.occe.coop/agenda/?lang=fr

L’agenda coop est un outil pédagogique, illustré, dans lequel, chaque jour, les élèves découvrent une question et une activité pour apprendre à se connaître et s’estimer, aller vers les autres et mieux les respecter.

Trois agendas, accompagnés d'un guide du maître et CD de données, sont désormais à votre disposition cycle 1, cycle 2 et cycle 3.

LE DEBAT ET LES ATELIERS PHILO

Le débat à visée philosophique (Site de l’OCCE 55)

Il ne s’agit pas de faire un cours de philo à des élèves de primaire. Il s’agit d ‘éveiller en eux le goût de la réflexion, du débat collectif, respectueux des uns des autres, de l’échange, de l’écoute, de la cons-truction collective sur un thème à caractère philosophique sur lequel ils ont envie de discuter.

http://www.occe.coop/~ad55/spip.php?article15

http://agsas.fr/

Faire "l'expérience de sa propre capacité à produire de la pensée sur des questions importantes pour l'huma-

nité", tout en les faisant "participer aux débats sur les questions essentielles à la vie et à la civilisation".

Maitrise de la langue Française

Lire pour rechercher des informations relatives à la convention des Droits de l’enfant,

Questionner à bon escient, argumenter,

Prendre des notes pour garder la trace des informations,

Manifester sa compréhension de textes variés,

Prendre la parole en public,

Prendre part à un dialogue, un débat : prendre en compte les propos d’autrui, faire valoir son propre point de vue,

S’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié,

Prendre la parole en respectant le niveau de langue adapté,

Formuler clairement un propos simple,

Développer de façon suivie un propos en public sur un sujet déterminé.

DANS LE SOCLE COMMUN

L’autonomie et l’initiative

Être autonome dans son travail,

S’engager dans un projet et le mener à terme (travailler en équipe).

Compétences sociales et civiques

Maîtriser les règles élémentaires de la vie en société et les mettre en œuvre dans le cadre sco-laire :

Les droits et les devoirs du citoyen,

Les notions de responsabilité et de liberté et le lien qui existe entre elles,

Les principes d’un état de droit, le fonctionnement des institutions, de l’Etat, de l’Union européenne.

Culture humaniste

Comprendre l’unité et la complexité du monde par une 1ère approche :

- des droits de l’homme,

- de la diversité des civilisations, des sociétés, des religions, des inégalités et des interdépendances dans le monde.

Prendre conscience que les articles des Droits de l’enfant s’appuient sur des valeurs universelles.

roits de l’Enfant : une Convention à l’épreuve du terrain Plusieurs analyses ont montré qu’il était possible d’aborder la Con-vention Internationale des Droits de l’Enfant à partir d’une trilogie de

trois P : Protection, Prévention, Participation. On voit bien que ces trois mots ne peuvent être entendus sur un même plan : les deux premiers procurent une sorte de prestation à l’enfant tandis que les droits à partici-pation paraissent impensables sans implication et action de l’enfant. Et cette implication nécessite deux conditions majeures (...)

Pour aller plus loin :

A & E n° 195 Avril 2006

ANNEXES

Rappel du projet

Adresse d’expédition et date limite d’envoi

Outils de gestion de projet :

Tableau d’organisation des groupes

Tableau de planification des travaux

Sitographie

Bibliographie

A l’occasion des 26 ans de la Convention Internationale des Droits de

l’Enfant, et pour réfléchir et travailler avec vos élèves autour de leurs droits

d’enfants, l’OCCE vous propose un projet de fabrication de boîtes sur le

thème du droit à la non discrimination avec une entrée particulière :

l’article 2 de la Convention internationale des Droits de l’Enfant

« Tous différents & tous égaux ! »

Cette action s'adresse à toutes les classes de la

maternelle au collège.

Il s'agit de réaliser une affiche coopérativement.

Au travers d’un travail artistique, inspiré par les débats menés en classe, les classes sont invitées à réaliser des affiches donnant à voir leur(s) représentation(s) de l’article n°2 de la CIDE : Tous différents et tous égaux. Chaque classe peut présenter 3 affiches au maximum. Il va sans dire que si la classe réalise d’autres affiches, ces dernières pourront être exposées dans l’école ou l’établissement. Les affiches sont réalisées par les élèves avec le soutien de leur enseignant. Chacune des affiches devra être réalisée coopérativement : au minimum en binômes, ou en petits groupes voire en classes entières. Le format, le support et les techniques de réalisation sont libres. Le nom et l’adresse de l’école ou de l’établissement, le niveau de la classe et le nom de l’enseignant doivent figurer sur le recto de l’affiche.

Les dimensions des affiches sont laissées libres.

Chaque classe participante pourra envoyer de 1 à 3 affiches à son association départementale OCCE ou

à Association départementale OCCE de Charente Maritime Groupe scolaire Grandes Varennes

Avenue de la Résistance

17000 La Rochelle

avant le 31 mars 2016 pour l’exposition nationale qui aura lieu fin mai à La Rochelle, pour commémorer la signature de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant).

Chaque affiche réalisée par la classe sera envoyée à l’adresse

ci-dessous avant le 31 mars 2016

OCCE 17

Groupe scolaire Grandes Varennes 17000 La Rochelle

Attention—Sur l’affiche au recto si possible, doivent figurer : le nom et l’adresse de l’école expéditrice, le niveau de la classe et le nom de l’enseignant.

LES AFFICHES

Ce petit cartable sert à écrire les coordonnées de la classe qui a

réalisé l’affiche. I l sera collé sur l’affiche et permet d’identi-

fier rapidement l’expéditeur.

N’oubliez pas d’y inscrire :

le nom de l’école,

le code postal et la ville,

le niveau de classe,

le nom de l’enseignant.

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Quelques liens vers des sites internet…

Ces liens vous sont proposés pour avoir été visités. « Visité » ne veut pas dire que nous vali-dons tous les contenus... Tous ces sites ne sont pas destinés aux enfants, il est toujours bon avant de travailler sur internet avec sa classe d’aller vérifier soi-même le site…

DROITS DES ENFANTS

www.unicef.fr : le site d’UNICEF France... À télécharger: dossiers pédagogiques Primaire et Collège

www.dei-france.org: défense des enfants international France

www.childsrights.org : institut international des droits de l’enfant : des dossiers d’information concernant les enfants en situation difficile..

www.itinerairesdecitoyennete.org : centre de ressources pour aborder les thèmes essentiels à la construction d’une citoyenneté active .

www.cofrade.fr: a pour mission de veiller au respect et diffusion de la CiDE...

www.nonviolence-actualité.org : ressources pour une gestion non-violente des relations et des conflits.

www.emdh.org : enfants du monde-droits de l’homme

www.planfrance.org: site de l’ONG de promotion et défense des Droits de l’enfant, un site dédié aux droit des filles : www.droitsdesfilles.fr

www.in-terre-actif.com : Québécois, un outil d’éducation et d’engagement pour de jeunes ci-toyens solidaires. Des dossiers et des trousses pédagogiques sur les Droits de l’enfant mais aus-si l’environnement...

www.copaindumonde.org : le mouvement d’enfant du secours populaire.

www.vinzetlou.net: un site ludique pour une prise de conscience des enjeux de la société.

www.lespetitscitoyens.com

www.allo119.gouv: allo Enfance maltraitée

www.parlementdesenfants.fr

http://korczak.fr/m1korczak/biblio-fr/livres-sur-korczak.html Bibliographie française commen-tée des ouvrages sur Janusz Korczak

http://www.occe.coop/occemod/copcop/cc45/index.htm Lien vers CopéCopains une revue occe en ligne réalisée par des classes coopératives

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Collectif, L’agenda des droits de l’enfant - Max et Lili, Casterman, 2010.

Collectif, Les droits de l'enfant ill. Charlotte Roederer, Gallimard Jeunesse, Coll Mes premières décou-

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Collectif, Déclaration universelle des droits de l’homme, Mango jeunesse, 1999.

Collectif, Le guide du moutard, Ed du Moutard, 1999.

Collectif, Enfants quels sont vos droits ? Casterman – les compacts de l’info, 1997

J.-P. Albert, Une histoire des droits de l’homme, ill. par Loïc Derrien, Nathan, 1992 - Coll. Les Images de la

Connaissance. A partir de 7 ans.

Nathalie Bailleux, Droits de l'homme et la non-violence, ill. de Fabienne Julien, Nathan, 1989.

D. Birmingham, Pop-Up Pas À Pas - Tout Ce Que Vous Devez Savoir Pour Créer Et Réaliser Des Pliages En

3d, Marabout, 2014

M.-F. Blain, Enfants quels droits ?, Casterman, 1997.

A partir de 7 ans - C'est un ouvrage sur les droits des enfants dans le monde.

M. Bonnet, Des enfants et des lucioles, Rue du Monde, 1999.

A partir de 11 ans - Trois milliards d'enfants peuplent la surface de la Terre. La majorité d'entre eux

souffre d'une vie douloureuse , d'un développement altéré par la guerre, par l'exploitation ou par une

économie mondiale qui les bafoue.

C.Brisset, Vive la convention des droits de l’enfant!, Rue du Monde, 2009.

A. Chiche, J’ai le droit, Amnesty international, 2008.

Marie-Agnès Combesque, Introduction aux Droits de l'homme, Syros, 1998.

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K. Delorbe, Des enfants du XXème siècle, PEMF—Bonjour l’histoire, 1999.

D. Dimey, J’ai droit à mon enfance ! , Auvidis Naïve, 1999.

Jean-Louis Ducamp, Les droits de l'homme racontés aux enfants, éd. Ouvrières, 1983.

Bernard Epin, Le grand livre du jeune citoyen, ill. par Serge Bloch, Rue du Monde, 1998.

A partir de 9 ans - D'une fête de quartier au Parlement, de la cour d'école à la mairie, ce livre invite à

découvrir le fonctionnement de la République et à connaître ses droits.

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Jean Legal : Le maître qui apprenait aux enfants à grandir—Editons libertaires et éditions de l’ICEM

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pour comprendre la vie, septembre 2004, à partir de 7 ans

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Michel Pellaton, Histoire de, Les Droit de l'enfant, PEMF, 1995.

L'auteur présente les différents textes élaborés depuis 1924 par la communauté internationale

sur les droits de l'enfant.

Michel Pellaton, Les droits de l’enfant Expliqués aux 7/11 ans, Publ. Ecole moderne française, 1999.

PEMF –photomontages, Enfants du monde, 2005.

Marie-Pierre Perdrizet, Le petit Citoyen, ill. par Bruno Heitz, Casterman, 1994.

Apprendre la liberté et la solidarité; comprendre qui vote, qui fait la loi et qui gouverne.

Alain Serres, Le grand livre des droits de l’enfant, ill. de Pef, Rue du monde, 1998.

A partir de 9 ans - Bilan de la situation des enfants dans le monde. Avec le texte intégral de la

Convention des droits de l'enfant.

Alain Serres, Le Grand Livre des droits de l'homme, ill. de Pef, Rue du monde, 1997.

Alain Serres, Première année sur la terre, ill. Zaü, Rue du monde, 2003.

Alain Serres, Je serai trois milliard d’enfants, ill. Gueufier, Rue du monde, 2009.

Alain Serres, J’ai le droit d’être un enfant, Rue du Monde, 2009.

I. Simon, Les petits bonshommes sur le carreau, Rouergue, 1994.

Richard Wright, Black boy, Gallimard, 1977 - Coll. Folio.

L'auteur raconte son enfance, celle d'un enfant noir qui vit dans le sud des Etats-Unis au début

du siècle.

Ce dossier a été conçu par le groupe

« DROITS DE L’ENFANT »..

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Le Groupe « DROITS DE L’ENFANT »

Constitués d’élus, de militants, de bénévoles, d’animateurs

permanents, placé sous l’autorité du CA national, les

groupes de travail nationaux participent à la mise en œuvre

des objectifs pédagogiques de l’OCCE. Ils sont chargés de

produire des documents et des outils qui mettent en lu-

mière la pédagogie coopérative.

Le groupe « Droits de l’Enfant s’attache à promouvoir la

CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant) au

sein de l’école et des coopératives scolaires, en lien avec

d’autres organismes (UNICEF, COFRADE, DEI France,

Amnesty International...)