Exemples d'affiches présentées lors des séances de communications affichées de l'ARC de 2014 et...

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Échanges Partage d’expérience Créa4on de nouvelles méthodes Analyse Débat 90 80 60 50 40 30 20 10 0 70 Nombre de processus Périphérie Noyau Couche ac4ve 100 90 80 60 50 40 30 20 10 0 70 Nombre d’ac4vités 35 30 25 20 15 10 5 0 Facebook Ami4és Blogue Consulta4on TwiNer Abonnements Facebook Groupes Forum U4lisa4on TwiNer Motsclics Blogue Rédac4on Nombre d’enseignants Le web social, un levier de développement professionnel? Michelle Deschênes – [email protected] Collège O’Sullivan de Québec Association des collèges privés du Québec Programme de recherche et d’expérimentation pédagogique Le développement professionnel des enseignants Inspirée de différents auteurs, notamment Charlier et Dejean (2010), Clement et Vandenberghe (1999), Day (1999), Duke (1990), Killion (2002), Marcel (2006), la défini4on de développement professionnel retenue pour ce projet est la suivante : Différents contextes d’appren8ssage Werkin (2007) propose un système de catégorisa4on prenant en considéra4on deux caractéris4ques: l’inten4on d’appren4ssage et la planifica4on, ce qui s’observe par le fait qu’il y ait ou non des objec4fs d’appren4ssage établis). Le développement professionnel se nourrit des interac4ons – débats, confronta4ons, échanges, partages (Charlier et Donnay, 2008; Daele, 2004; Dionne, 2003; Lauzon, 2002), d’où l’intérêt d’ajouter l’axe qui précise l’aspect social. Inten4onnel Planifié Non planifié Non inten4onnel Social Individuel Semi formel Les individus apprennent audelà des objec4fs d’appren4ssage, ils apprennent autre chose que ce qu’ils avaient l’inten4on d’apprendre. Formel Les individus assistent au cours ou aux séances de forma4on dans le but explicite d’acquérir des connaissances et des compétences. Informel Les appren4ssages sont faits sans avoir d’objec4fs ni d’inten4on explicites. Non formel Durant le travail ou les ac4vités, les individus sont conscients qu’ils apprennent, ils ont l’inten4on de devenir plus habiles ou plus compétents. Probléma8que Le développement professionnel des enseignants représente un enjeu important pour le milieu de l’éduca4on en général, et le collégial n’y échappe pas. Dans un contexte où les enseignants doivent considérer un grand nombre de paramètres – étudiants en difficulté d’appren4ssage, omniprésence des technologies, évolu4on du contenu des cours –, il n’est pas étonnant qu’autant d’auteurs se soient penchés sur le développement professionnel des enseignants. Les enseignants doivent être des spécialistes de la pédagogie, de la didac4que et des contenus disciplinaires. Or, Les condi4ons minimales d’embauche sont essen4ellement d’ordre disciplinaire (Conseil supérieur de l’éduca4on, 2000), pas forcément pédagogique. Peu de gens suivent un cheminement de carrière linéaire : il n’est pas inhabituel d’exercer plusieurs types d’emplois, dans différents domaines ou secteurs (Brown et Adler, 2008). Il n’est pas rare qu’un nouvel enseignant ait d’abord exercé dans son domaine avant de choisir la voie de l’enseignement. Le perfec4onnement soit parfois difficile d’accès, notamment en raison du financement, de la charge de travail, des conflits avec l’horaire de travail, des problèmes d’organisa4on ou du manque de programmes appropriés offerts (Conseil supérieur de l’éduca4on, 1997; OCDE, 2013). Méthodologie L’approche méthodologique choisie pour aNeindre les objec4fs est descrip4ve : un ques4onnaire a été publié et 45 enseignants au collégial y ont répondu. Ce ques4onnaire, disponible en ligne pendant un mois, était conçu de façon à cerner les niveaux de par4cipa4on, inspirés par le modèle de Wenger, et al. (2002), et les processus mis en œuvre sont basés sur le modèle de Daele (2004). L’échan4llonnage volontaire peut introduire des biais : les personnes qui acceptent de répondre au ques4onnaire sont celles qui se soucient assez fortement de la ques4on étudiée. C’est pourquoi la première par4e du ques4onnaire visait à définir les caractéris4ques de l’échan4llon. Sur le plan macro – planifica8on à l’échelle de la session Sur le plan micro – prépara8on et presta8on d’une leçon Sur le plan des communica8ons Pour les étudiants 12 4 9 20 Répercussions pour les enseignants Aucune répercussion Sur un plan seulement Sur deux plans seulement Sur les trois plans Volet pédagogique Nouvelles tendances en pédagogie, u4lisa4on des TIC et nouveaux ou4ls pédagogiques, nouvelles modalités d’évalua4on. Volet disciplinaire Nouvelles tendances dans le domaine permeNant de faire des liens avec le marché, modifica4on des contenus, planifica4on de sor4es avec les étudiants, arrimage de projets avec d’autres enseignants, bonnes pra4ques dans le domaine. En dehors de la classe Bonifica4on des contenus et des ac4vités en cours de session, adapta4ons des ou4ls en fonc4on des groupes, meilleur suivi des étudiants. Dans la classe Nouvelles idées d’ac4vités pédagogiques, nouveaux projets, modifica4on de la ges4on de classe. Volet partage Partage de ressources de façon plus systéma4que, avec des collègues de la même discipline et d’autres disciplines, veille partagée, transfert de connaissances. Volet communica8on Plus informelles, plus rapides, plus fréquentes, en dehors des structures. 88 % des enseignants qui ont noté au moins un type de répercussions ont vu un effet sur l’expérience d’appren4ssage des étudiants. Ces effets touchent les cinq volet cicontre. Ac8vités effectuées par les enseignants ayant noté des répercussions sur leur pra8que Niveaux de par8cipa8on des enseignants ayant noté des répercussions sur leur pra8que Processus mis en œuvre par les enseignants ayant noté des répercussions sur leur pra8que Sélec4onnez les bonnes ac4vités sur les bons ou4ls Impliquezvous progressivement Confrontez vos idées à celle des autres U4lisez des fonc4onnalités pour faciliter le suivi 1.Diversité des approches pédagogiques 2.Contenus de cours à jour 3.Cohérence 4.Mo4va4on 5.Sen4ment d’appartenance Même les enseignants qui réalisent des ac4vités en périphérie ont remarqué des répercussions. Ce phénomène pourrait être relié à l’appren4ssage par osmose, qui survient lorsqu’on apprend par l’observa4on et l’écoute des collègues et des supérieurs. Ce type d’appren4ssage professionnel n’a rien de planifié ni de systémique et joue un rôle important dans l’acquisi4on du savoir tacite (OCDE, 2000). Les processus les moins souvent réalisés sont ceux qui exigent le plus de réflexion et de confronta4on de ses idées avec celles des autres. Ce sont aussi ceux qui ont été mis en œuvre par les enseignants ayant noté des répercussions. Répercussions sur le plan macro Répercussions sur le plan micro Répercussions sur les communica4ons Répercussions pour les étudiants Répercussions sur au moins un plan Un processus social et dynamique d’appren4ssage menant à l’acquisi4on, au développement ou à l’améliora4on de connaissances, d’habiletés ou de compétences liées aux tâches professionnelles de l’enseignant et visant l’améliora4on de sa pra4que ou le développement de nouvelles pra4ques dans le but d’améliorer l’expérience d’appren4ssage des étudiants. La nature des répercussions Par où commencer? Nos résultats nous permeNent de conclure que ces quatre recommanda4ons pourraient aider un enseigner à u4liser le web social comme levier de développement professionnel : Les résultats Les réponses nous ont permis d’examiner les répercussions sur différents plans (macro, micro, sur les communica4ons et pour les étudiants) en fonc4on de trois paramètres : les ac4vités effectuées, les niveaux de par4cipa4on à ces ac4vités de même que les processus mis en œuvre par les enseignants.

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Page 1: Exemples d'affiches présentées lors des séances de communications affichées de l'ARC de 2014 et 2015

Échanges   Partage  d’expérience  

Créa4on  de  nouvelles  méthodes  

Analyse   Débat  

90  

80  

60  

50  

40  

30  

20  

10  

0  

70  

Nom

bre  de

 processus  

Périphérie   Noyau   Couche  ac4ve  

100  

90  

80  

60  

50  

40  

30  

20  

10  

0  

70  

Nom

bre  d’ac4vité

s  

35  

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bre  d’en

seignants  

Le web social, un levier de développement professionnel? Michelle Deschênes – [email protected]

Collège O’Sullivan de Québec Association des collèges privés du Québec

Programme de recherche et d’expérimentation pédagogique

Le  développement  professionnel  des  enseignants  Inspirée   de   différents   auteurs,   notamment   Charlier   et   Dejean   (2010),   Clement   et  Vandenberghe  (1999),  Day  (1999),  Duke  (1990),  Killion  (2002),  Marcel  (2006),  la  défini4on  de  développement  professionnel  retenue  pour  ce  projet  est  la  suivante  :  

Différents  contextes  d’appren8ssage  Werkin   (2007)   propose   un   système   de   catégorisa4on   prenant   en   considéra4on   deux  caractéris4ques:   l’inten4on  d’appren4ssage   et   la   planifica4on,   ce   qui   s’observe  par   le   fait  qu’il  y  ait  ou  non  des  objec4fs  d’appren4ssage  établis).  Le  développement  professionnel  se  nourrit   des   interac4ons  –  débats,   confronta4ons,   échanges,   partages   (Charlier   et  Donnay,  2008;   Daele,   2004;   Dionne,   2003;   Lauzon,   2002),   d’où   l’intérêt   d’ajouter   l’axe   qui   précise  l’aspect  social.  

Inten4onnel  

Planifié  

Non  planifié  

Non  inten4onnel  

Social  

Individuel  

Semi  formel  Les  individus  apprennent  au-­‐delà  des  objec4fs  d’appren4ssage,  ils  apprennent  autre  chose  que  ce  qu’ils  avaient  l’inten4on  d’apprendre.  

Formel  Les  individus  assistent  au  cours  ou  aux  séances  de  forma4on  dans  le  but  explicite  d’acquérir  des  connaissances  et  des  compétences.  

Informel  Les  appren4ssages  sont  faits  sans  avoir  d’objec4fs  ni  d’inten4on  explicites.    

Non  formel  Durant  le  travail  ou  les  ac4vités,  les  individus  sont  conscients  qu’ils  apprennent,  ils  ont  l’inten4on  de  devenir  plus  habiles  ou  plus  compétents.  

Probléma8que  Le   développement   professionnel   des   enseignants   représente   un   enjeu   important   pour   le  milieu   de   l’éduca4on   en   général,   et   le   collégial   n’y   échappe   pas.   Dans   un   contexte   où   les  enseignants   doivent   considérer   un   grand   nombre   de   paramètres   –   étudiants   en   difficulté  d’appren4ssage,  omniprésence  des  technologies,  évolu4on  du  contenu  des  cours  –,   il  n’est  pas  étonnant  qu’autant  d’auteurs  se  soient  penchés  sur  le  développement  professionnel  des  enseignants.      Les   enseignants   doivent   être   des   spécialistes   de   la   pédagogie,   de   la   didac4que   et   des  contenus  disciplinaires.  Or,    

•  Les  condi4ons  minimales  d’embauche  sont  essen4ellement  d’ordre  disciplinaire  (Conseil  supérieur  de  l’éduca4on,  2000),  pas  forcément  pédagogique.  

•  Peu   de   gens   suivent   un   cheminement   de   carrière   linéaire   :   il   n’est   pas   inhabituel  d’exercer   plusieurs   types   d’emplois,   dans   différents   domaines   ou   secteurs   (Brown   et  Adler,   2008).   Il   n’est   pas   rare   qu’un   nouvel   enseignant   ait   d’abord   exercé   dans   son  domaine  avant  de  choisir  la  voie  de  l’enseignement.  

•  Le  perfec4onnement  soit  parfois  difficile  d’accès,  notamment  en  raison  du  financement,  de   la   charge   de   travail,   des   conflits   avec   l’horaire   de   travail,   des   problèmes  d’organisa4on  ou  du  manque  de  programmes   appropriés   offerts   (Conseil   supérieur   de  l’éduca4on,  1997;  OCDE,  2013).    

Méthodologie  L’approche   méthodologique   choisie   pour   aNeindre   les   objec4fs   est   descrip4ve   :   un  ques4onnaire  a  été  publié  et  45  enseignants  au  collégial  y  ont  répondu.  Ce  ques4onnaire,  disponible   en   ligne   pendant   un   mois,   était   conçu   de   façon   à   cerner   les   niveaux   de  par4cipa4on,  inspirés  par  le  modèle  de  Wenger,  et  al.  (2002),  et  les  processus  mis  en  œuvre  sont  basés  sur  le  modèle  de  Daele  (2004).  L’échan4llonnage  volontaire  peut  introduire  des  biais  :  les  personnes  qui  acceptent  de  répondre  au  ques4onnaire  sont  celles  qui  se  soucient  assez  fortement  de  la  ques4on  étudiée.  C’est  pourquoi  la  première  par4e  du  ques4onnaire  visait  à  définir  les  caractéris4ques  de  l’échan4llon.  

Sur  le  plan  macro  –  planifica8on  à  l’échelle  de  la  session  

Sur  le  plan  micro  –  prépara8on  et  presta8on  d’une  leçon  

Sur  le  plan  des  communica8ons  

Pour  les  étudiants  

12  

4  9  

20  

Répercussions  pour  les  enseignants  

Aucune  répercussion  

Sur  un  plan  seulement  

Sur  deux  plans  seulement  

Sur  les  trois  plans  

Volet  pédagogique    Nouvelles   tendances   en   pédagogie,   u4lisa4on   des   TIC   et  nouveaux   ou4ls   pédagogiques,   nouvelles   modalités  d’évalua4on.    

Volet  disciplinaire    Nouvelles   tendances  dans   le  domaine  permeNant  de   faire  des   liens   avec   le   marché,   modifica4on   des   contenus,  planifica4on   de   sor4es   avec   les   étudiants,   arrimage   de  projets   avec   d’autres   enseignants,   bonnes   pra4ques   dans  le  domaine.  

En  dehors  de  la  classe    Bonifica4on   des   contenus   et   des   ac4vités   en   cours   de  session,   adapta4ons   des   ou4ls   en   fonc4on   des   groupes,  meilleur  suivi  des  étudiants.    

Dans  la  classe  Nouvelles   idées   d’ac4vités   pédagogiques,   nouveaux  projets,  modifica4on  de  la  ges4on  de  classe.  

Volet  partage    Partage  de  ressources  de  façon  plus  systéma4que,  avec  des  collègues   de   la   même   discipline   et   d’autres   disciplines,  veille  partagée,  transfert  de  connaissances.    

Volet  communica8on    Plus   informelles,   plus   rapides,   plus   fréquentes,   en   dehors  des  structures.  

88   %   des   enseignants   qui   ont  noté   au   moins   un   type   de  répercussions  ont  vu  un  effet  sur  l’expérience   d’appren4ssage   des  étudiants.  Ces  effets  touchent  les    cinq  volet  ci-­‐contre.  

Ac8vités  effectuées  par  les  enseignants  ayant  noté  des  répercussions  sur  leur  pra8que  

Niveaux  de  par8cipa8on  des  enseignants  ayant  noté  des  répercussions  sur  leur  pra8que  

Processus  mis  en  œuvre  par  les  enseignants  ayant  noté  des  répercussions  sur  leur  pra8que  

Sélec4onnez  les  bonnes  ac4vités  sur  les  bons  ou4ls  

Impliquez-­‐vous  progressivement  

Confrontez  vos  idées  à  celle  des  autres  

U4lisez  des  fonc4onnalités  pour  faciliter  le  suivi  

1. Diversité  des  approches  pédagogiques  

2. Contenus  de  cours  à  jour  3. Cohérence  4. Mo4va4on  5. Sen4ment  d’appartenance    

Même   les   enseignants   qui   réalisent   des   ac4vités   en   périphérie   ont   remarqué  des   répercussions.   Ce   phénomène   pourrait   être   relié   à   l’appren4ssage   par  osmose,   qui   survient   lorsqu’on   apprend   par   l’observa4on   et   l’écoute   des  collègues  et  des   supérieurs.  Ce   type  d’appren4ssage  professionnel  n’a   rien  de  planifié  ni  de  systémique  et  joue  un  rôle  important  dans  l’acquisi4on  du  savoir  tacite  (OCDE,  2000).  

Les   processus   les   moins   souvent   réalisés   sont   ceux   qui   exigent   le   plus   de  réflexion  et  de  confronta4on  de  ses   idées  avec  celles  des  autres.  Ce  sont  aussi  ceux  qui  ont  été  mis  en  œuvre  par  les  enseignants  ayant  noté  des  répercussions.  

         

Répercussions  sur  le  plan  macro  Répercussions  sur  le  plan  micro  Répercussions  sur  les  communica4ons  Répercussions  pour  les  étudiants  Répercussions  sur  au  moins  un  plan  

Un   processus   social   et   dynamique   d’appren4ssage   menant   à   l’acquisi4on,   au  développement   ou   à   l’améliora4on   de   connaissances,   d’habiletés   ou   de  compétences   liées   aux   tâches   professionnelles   de   l’enseignant   et   visant  l’améliora4on  de  sa  pra4que  ou  le  développement  de  nouvelles  pra4ques  dans  le  but  d’améliorer  l’expérience  d’appren4ssage  des  étudiants.    

La  nature  des  répercussions  

Par  où  commencer?  Nos   résultats   nous   permeNent   de   conclure   que   ces   quatre  recommanda4ons   pourraient   aider   un   enseigner   à   u4liser   le  web  social  comme  levier  de  développement  professionnel  :  

Les  résultats  Les  réponses  nous  ont  permis  d’examiner  les  répercussions  sur  différents  plans  (macro,  micro,  sur  les  communica4ons  et  pour  les  étudiants)  en  fonc4on  de  trois  paramètres   :   les  ac4vités  effectuées,   les  niveaux  de  par4cipa4on  à  ces  ac4vités  de  même  que   les  processus  mis  en  œuvre  par  les  enseignants.  

Page 2: Exemples d'affiches présentées lors des séances de communications affichées de l'ARC de 2014 et 2015

PROBLÈME Réussite du premier cours de français : le meilleur prédicteur de diplomation (CEEC, 2001)Renforcement en français :• Seul cours de formation générale entièrement consacré à l’amélioration du français écrit;• Imposé, bon an mal an, à 17 % des nouveaux cégépiens québécois, ce taux atteint 25 % dans les cégeps participant

à la présente étude;• 50 % d’échecs.

Cause importante d’échecs : le manque de motivation des étudiants (Lévesque et Cabot, 2013)• Désintérêt envers la matière consécutif à un historique d’échecs (Chouinard, Plouffe et Roy, 2004);• Intérêt très faible envers ce cours dès l’arrivée au cégep (Cabot, 2012);• Sentiment de compétence en français inférieur à celui des étudiants de tous les autres cours de français de niveau

collégial (Cabot, 2009);• Peu d’utilité attribuée au cours en raison d’une rupture entre l’usage scolaire (manuscrit) et l’usage réel (numérique)

de l’écriture : « Les TIC sont partout… sauf dans les salles de classe ! » (CEFRIO, 2011).

PERTINENCE DE L’ÉTUDELes jeunes écrivent essentiellement au moyen d’outils informatiques• Un comité d’experts sur l’apprentissage de l’écriture préconise la conduite de « recherches pour mieux adapter

l’enseignement de l’écriture et son évaluation à l’environnement technologique des jeunes» (MELS, 2008, p. 24).

Les jeunes manipulent aisément les TIC et souhaitent apprendre à l’aide de celles-ci• 38 % disent souhaiter que l’école les aide à se familiariser avec de nouveaux logiciels (CEFRIO, 2009). • Le Conseil supérieur de l’éducation recommande le développement d’un environnement virtuel de qualité qui

prenne en considération les intérêts des élèves et leurs acquis en matière de technologie (CSÉ, 2009).

CADRE THÉORIQUELes sources de la motivationL’intérêt • Influence l’apprentissage et le rendement scolaire (Renninger, 2000);• Émerge grâce à une connexion entre des caractéristiques de l’environnement et les champs d’intérêt préexis-

tants (Hidi et Renninger, 2006).

L’intervention vise ainsi à susciter un nouvel intérêt envers l’apprentissage du français en misant sur l’intérêt pour les TIC.

L’utilité perçue • Influence l’apprentissage et le rendement scolaire (Renninger, 2000);• Dépend de la compatibilité entre la tâche et les objectifs de l’individu (Jacobs et Eccles, 2000);

L’intégration des TIC pourrait donc influencer positivement la valeur utilitaire attribuée par les étudiants au cours de français : o Développement de compétences utiles dans les autres cours (traitement de texte, correcticiel);o Meilleure préparation au marché du travail, où la littératie technologique est essentielle.

Le sentiment de compétence • Jugement évaluatif sur sa propre capacité à bien faire les choses (Bouffard et Vezeau, 2006);• Une perception de faible compétence peut modérer l’utilité perçue (Harackiewicz et Hulleman, 2009);• Une perception de faible compétence en français peut affecter le concept de soi d’un étudiant, c’est-à-dire la

manière dont il se perçoit en tant que personne (Maltais et Henry, 1997).

La perception des jeunes selon laquelle «ils ont de fortes compétences en matière d’utilisation des TI les plus courantes» (CEFRIO, 2009) pourrait agir positivement sur la motivation des élèves vis-à-vis de leur cours de français.

Les TIC et la motivation De façon générale, les étudiants mentionnent leur intérêt à utiliser les TIC pour apprendre et en perçoivent l’utilité tant dans leur vie scolaire que dans leur future vie professionnelle (Poelhuber et coll. 2012). L’intégration des TIC devient essentielle pour assurer une cohérence entre l’école et la vie : « L’absence des TIC pourrait […], à moyen terme, avoir un impact négatif sur la motivation des élèves, et tout particulièrement sur celle des garçons, car il y aurait une rupture trop importante entre la présence des TIC dans la société et la présence des TIC à l’école» (Karsenti, 2003, p. 31).

OBJECTIFÉvaluer l’impact, sur la motivation et le rendement des élèves, d’un dispositif d’intervention axé sur l’utilisation des TIC en classe de Renforcement en français.

MÉTHODEParticipants107 étudiants (47 garçons et 60 filles), dont l’âge moyen est de 18,37 ans (s = 3,44), inscrits à un cours de Renforcement en français au collégial à l’automne 2012.Condition expérimentaleLes cours du groupe expérimental (n = 55) ont eu lieu en laboratoire informatique. Chaque élève disposait d’un poste muni de Microsoft Word, du correcticiel Antidote et de Word Q. L’accès à Internet était contrôlé par LanSchool.Le contenu des cours était offert sur Moodle (présentations Powerpoint, hyperliens vers des exercices, etc.)L’enseignante a intégré les TIC de façons variées : exercices interactifs en ligne, correction audio-vidéo des travaux, cap-sules vidéo théoriques, «autodictée», télévoteurs…Condition témoinLes cours du groupe témoin (n = 52) se sont déroulés dans une classe sèche.Seule l’enseignante disposait d’un ordinateur et d’un projecteur. Les étudiants se sont procuré un dictionnaire, une grammaire et un cahier d’exercices maison.Mesures :• Une échelle de 4 items Likert (α = ,88) en 7 points sur l’intérêt général pour les cours de français, administrée au

premier cours de la session (mesure de contrôle).• Une échelle de 4 items Likert (α = ,90) en 7 points sur l’intérêt général pour le cours de Renforcement en français,

administrée au dernier cours de la session.• Une échelle de 3 items Likert (α = ,75) en 7 points sur les attentes d’utilité attribuées à l’apprentissage du français

dans le cours de Renforcement, administrée au premier cours de la session (mesure de contrôle).• Une échelle de 2 items Likert (α = ,64), en 7 points sur l’utilité attribuée à l’apprentissage du français dans le cours

de Renforcement, administrée au dernier cours de la session.• Une échelle de 4 items Likert (α = ,79) en 7 points sur le sentiment de compétence en français, administré au pre-

mier et au dernier cours de la session.• Une échelle de 6 items Likert (α = ,96) en 7 points sur l’appréciation de l’enseignante de français, administrée au

dernier cours de la session (mesure de contrôle).• La maîtrise de la langue a été évaluée à l’aide d’une rédaction diagnostique puis d’une rédaction finale faites ma-

nuscrites, toutes corrigées par la même personne aux deux temps de mesure avec la même grille de correction. Le résultat final obtenu pour le cours et le taux de réussite qui en découle ont aussi été considérés.

RÉSULTATSL’appréciation de l’enseignante rapportée par les étudiants est similaire entre les deux groupes (test de Kolmogorov-Smirnoff : p > ,05).Une ANCOVA a été opérée sur les données d’intérêt général pour le cours de Renforcement en français obtenues à la fin de la session, en considérant les attentes d’intérêt exprimées par les étudiants au tout début de la session. Les résultats sont présentés dans le tableau 1 et illustrés par la figure 1.Une ANCOVA a été opérée sur les données d’utilité attribuée au cours de Renforcement en fin de session, en contrôlant le niveau d’utilité anticipé au début de la session. Les résultats sont présentés dans le tableau 2 et illustrés par la figure 2. Une ANOVA à mesures répétées a été opérée sur les données de sentiment de compétence en français, prises avant et après l’intervention. Les résultats sont présentés dans le tableau 3 et illustrés par la figure 3. Assiduité : 6 abandons ont été constatés dans le GE et 12 ont été constatés dans le GT (χ2 (1) = 2,83; p = ,09). Aucune différence significative n’a été constatée entre les groupes sur la moyenne d’heures d’absence cumulées.Rendement en français : Les résultats aux analyses non paramétriques intergroupes (Z de KS) ne révèlent pas de dif-férence entre les deux groupes pour toutes les variables relatives aux fautes commises à cette rédaction : orthographe, grammaire, syntaxe, ponctuation, vocabulaire, fréquence globale de fautes (GE = 1 faute aux 12 mots; GT = 1 faute aux 12 mots). Aucune différence entre les sexes n’a été relevée. Les deux groupes étaient donc considérés comme équiva-lents au début de la session.Les mêmes analyses ont été effectuées pour les rédactions finales. On n’a relevé aucune différence, ni entre les groupes (GE = 1 faute aux 26 mots; GT = 1 faute aux 27 mots), ni entre les sexes. Les deux groupes se sont donc améliorés de manière équivalente au cours de la session malgré la différence du contexte d’apprentissage.Les résultats aux analyses intragroupes (test de Wilcoxon) révèlent que les étudiants du GE et du GT se sont améliorés significativement sur tous les types d’erreurs évalués, sauf les erreurs de syntaxe. De plus, les garçons du GE se sont da-vantage améliorés que les filles de leur groupe alors que les filles du GT se sont davantage améliorées que les garçons de leur groupe.Les résultats finaux sont présentés dans le tableau 4. Les taux de réussite découlant des résultats finaux indiquent que 67 % des étudiants du GE (75 % des garçons et 63 % des filles) ont réussi le cours alors que 46 % des étudiants du GT (44 % des garçons et 48 % des filles) l’ont réussi (χ2 (1) = 4,86; p < ,05). On constate que le taux de réussite des garçons du GE est supérieur de 31 % à celui du GT (χ2 (1) = 4,39; p < ,05).Une mesure d’intérêt a été prise auprès des étudiants du GE lors de la rédaction finale manuscrite ( m = 4,10; é-t = 1,58), puis lors de la même rédaction, produite à l’aide de l’ordinateur ( m = 5,38; é-t = 1,17). Les résultats d’un test t pour échantillons appariés (n = 39; t = -4,63, p < ,001) révèlent une différence très significative.

DISCUSSIONCes résultats révèlent que l’intégration de différentes TIC en classe de Renforcement influence positivement l’inté-rêt des étudiants pour ce cours. De plus, la croyance selon laquelle l’apprentissage du français écrit sur ordinateur compromet l’amélioration du français manuscrit est infirmée. D’ailleurs, les résultats aux analyses non paramétriques ayant distingué les sexes ont révélé cette pédagogie comme étant encore plus efficace pour les garçons que pour les filles. Cette étude devrait être répliquée auprès d’un grand échantillon d’étudiants provenant de plusieurs cégeps, en ajoutant une mesure de maîtrise de la langue en contexte numérique pour les deux groupes.

L’intégration de TIC variées en classe de Renforcement en françaisinfluence-t-elle la motivation et le rendement des étudiants ?

Isabelle CabotProfesseure de psychologie au Cégep St-Jean-sur-Richelieu

RÉFÉRENCESBouffard, T. et Vezeau, C. (2006). L’illusion d’incompétence chez l’élève du primaire: plus qu’un problème de biais d’évaluation. Dans B. Galand et E. Bourgeois (Éds.), (Se) motiver à apprendre (p. 41-49). Paris: Presses Universitaires de France.Cabot, I. (2012). Le cours collégial de mise à niveau en français: l’incidence d’un dispositif pédagogique d’interdisciplinarité. Thèse de doctorat, Université de Montréal, Montréal.Cabot, I. (2009). Profil motivationnel des collégiens inscrits à un cours de mise à niveau en français. Texte inédit.CEFRIO. (2009). Génération C - Les 12-24 ans : moteurs de transformation des organisations. Rapport-synthèse.: CEFRIO. Récupéré de http://www.cefrio.qc.ca/fileadmin/documents/Rapports/rapport_synthese_generationc_final.pdf.CEFRIO. (2011). Les C en tant qu’étudiants. Génération C, 1(4). Récupéré de http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2104653Conseil supérieur de l’éducation. (2009). Une école secondaire qui s’adapte aux besoins des jeunes pour soutenir leur réussite scolaire. Québec: Récupéré de http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/Avis/50-0464.pdf.Harackiewicz, J. M. et Hulleman, C. S. (2009). The Importance of Interest: The Role of Achievement Goals and Task Values in Promoting the Development of Interest. Social and Personality Psychology Compass, 4(1), 42-52. Hidi, S. et Renninger, K. A. (2006). The Four-Phase Model of Interest Development. Educational Psychologist, 41(2), 111-127. Jacobs, J. E. et Eccles, J. S. (2000). Parents, Task Values and Real-Life Achievement-Related Choices. Dans C. Sanson et J. M. Harackiewicz (Éds.), Intrinsic and Extrinsic Motivation. The Search for Optimal Motivation and Performance (pp. 405-439). San Diego: Academic Press.Karsenti, T. (2003). Favoriser la motivation et la réussite en contexte scolaire : les TIC feront-elles mouche? Vie pédagogique, 127(avril-mai), 27-31. Lévesque, M.-C. et Cabot, I. (2013). Coup d’oeil sur les pratiques pédagogiques dans le cours de Renforcement «traditionnel». Correspondance, 19(1), 22-26. Ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport. (2008). Mieux soutenir le développement de la compétence à écrire. Québec: Gouvernement du Québec. Récupéré de http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/EPEPS/Formation_jeunes/SoutenirDeveloppementCompetenceEcrire.pdf.Renninger, A. K. (2000). Individual Interest and its Implications for Understanding Intrinsic Motivation. Dans C. Sanson et J. M. Harackiewicz (Éds.), Intrinsic and Extrinsic Motivation: The Search for Optimal Motivation and Performance. New York: Academic.

Marie-Claude LévesqueProfesseure de français au Cégep de Sorel-Tracy

TABLEAU 4 > Moyennes, (écarts-types) valeurs de F (ANOVA), Kruskall-Walis et degré de signification.

Variables GE (n = 55) GT (n = 52)Valeurs de F

(ANOVA)Kruskall-Walis

Résultat final en Renforcement en français

62,42 (19,96) 49,40 (23,62) 9,53**Différence

significative**

** p < ,01.

 

TABLEAU 1 > Moyennes, (écarts-types) effets distincts des attentes d’intérêt en début de session et du groupe sur l’intérêt général pour le cours de Renforcement en français : valeurs de F et tailles d’effet (ANCOVA).

GE (n = 42) GT (n = 33) F (1, 73) η2p

Covariable : Attentes d’intérêt en français.

3,42(,17)

3,60(,24)

5,41* ,07

Groupe5,222

(1,28)2

5,241

4,652

(1,21)2

4,621

4,78* ,06

* p ≤ ,05; R2 ajusté : ,09.1 Moyennes ajustées.2 Variable dépendante : appréciation du cours de Renforcement en français.

FIGURE 1 > Scores d’attentes d’intérêt en français obtenus avant l’intervention et scores d’intérêt général pour le cours de Renforcement en français obtenus après l’intervention, selon le groupe.

TABLEAU 2 > Moyennes, (écarts-types) effets distincts des attentes d’utilité en début de session et du groupe sur l’utilité attribuée au cours de Renforcement en français : valeurs de F et tailles d’effet (ANCOVA).

GE (n = 42) GT (n = 33) F (1, 73) η2p

Covariable : Attentes d’intérêt en français.

5,69(,15)

5,85(,16)

3,77 ,05

Groupe5,712

(1,11)2

5,731

5,332

(1,19)2

5,311

2,60 ,04

R2 ajusté : ,05.1 Moyennes ajustées.2 Variable dépendante : utilité attribuée au cours de Renforcement en français.

 

FIGURE 2 > Scores d’utilité selon les groupes aux deux moments de prise de mesure.

TABLEAU 3 > Moyennes, (écarts-types) valeurs de F et tailles d’effet selon le groupe et le temps de mesure.

VariablesGroupe

expérimental(n = 42)

Groupetémoin(n = 33)

Valeurs de FTaille d’effet (η2

p)

Temps 1 Temps 2 Temps 1 Temps 2 Temps GroupeTemps X Groupe

Sentiment de compétence

3,43(,91)

3,46(1,16)

3,39(1,33)

3,63(1,25)

,81,01

,08,00

,45,01

 

FIGURE 3 > Scores de sentiment de compétence selon les groupes aux deux moments de prise de mesure.

Affiche présentée au colloque de l’Association pour la recherche au collégial (ARC) dans le cadre du 82e congrès de l’ACFAS, Montréal, mai 2014.

La présente recherche a été subventionnée par le Ministère de l’Enseignement supérieur, Recherche, Science et Technologie (MESRST) du Gouvernement du Québec dans le cadre du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA).

Page 3: Exemples d'affiches présentées lors des séances de communications affichées de l'ARC de 2014 et 2015

Not

e de

la v

ersi

on 2

0

25

50

75

100

Note de la version 1

0 25 50 75 100

MultitypeTraditionnelle

Pour une différenciation pédagogique en littérature : la correction multitype, un outil avantageux pour les étudiants et les enseignants

Catherine Bélec, M.A., professeure de français (langue et littérature)

Problématique • Hétérogénéité des groupes dans les cours de littérature • Cours basés sur la compétence rédactionnelle, évaluant

plusieurs compétences transversales • Efficacité relative des différentes méthodes de rétroaction

existantes, chacune ayant des avantages, mais aussi des inconvénients, pour les étudiants ou les professeurs

Objectifs de la recherche • Produire un modèle de correction multitype (combinant

divers types d’annotation, des commentaires audio et des liens hypertextes)

• Mesurer qualitativement et quantitativement l’efficacité de ce modèle de correction par rapport à une correction au stylo

• Mesurer le temps nécessaire pour corriger en multitype

Cadre de référence • Type de recherche exploratoire : Roberge (2008) • Perspective cognitiviste : Tardif (1992) • Développement du modèle : Prof.Hacker (2012), Roberge

(2008), Brassard (2012), Veslin et Veslin (1992) • Échantillon par choix raisonné et de convenance Roy (2006) • Développement de l’instrument de mesure et analyse des

données : grille de correction à échelle uniforme qualitative (valeur affiliée quantitative) - Côté et Tardif (2011)

Pistes de recherche • Viabilité de la correction multitype • Impact sur l’amélioration de la compétence rédactionnelle et

la motivation des étudiants au fil d’une session complète

Question de recherche La possibilité d’utiliser plusieurs méthodes de

rétroaction sur une même copie selon le besoin spécifique pourrait-il permettre de profiter des

avantages de chaque type de rétroaction tout en neutralisant en grande partie les désavantages de

chacune?

Évolution individuelle de la note de la rédaction des étudiants de la première à la deuxième

Temps de correction moyen = équivalent

Méthodologie Participants : un groupe témoin (correction traditionnelle, au stylo) et un groupe expérimental (correction multitype) ; 18 étudiants chacun. Échantillon : Étudiants au premier cours de littérature; sélectionnés selon le programme, cheminement scolaire et résultats de la version #1. Séquence : • Écriture d’une explication de texte partielle (version 1); • Correction à l’aveugle à l’intérieur des groupes; • Remise de la correction aux étudiants; • Délai d’une semaine pour effectuer la réécriture; • Remise de la version 2; • Correction à l’aveugle des deux groupes; • Tenue d’un groupe de discussion pour recueillir

l’appréciation qualitative des étudiants.

Conclusion • Amélioration deux fois supérieure lors de la réécriture

(vs groupe témoin) • Amélioration supérieure des étudiants en situation d’échec

de 5,6% (vs groupe témoin) • Amélioration supérieure des étudiants ayant 60% et plus de

10,5% (vs groupe témoin) • Grande appréciation exprimée par les étudiants • Temps de correction équivalent

Traditionnelle Multitype

1474042

Note de la version 1 Évolution de la note - version 2

Groupe témoin

Groupe expérimental

Diminution de la note 2 3

Augmentation de 0% à 5% 5 2

Augmentation de 5% à 15% 9 5

Augmentation de 15% à 30% 2 6

Augmentation >30% 0 2

Résultats

Aperçu de la correction multitype

Comparaison de l’évolution de la note moyenne

Impact sur la note (réécriture)