LA CHAMBRE D’AGRICULTURE PARTENAIRE DE VOS PROJETS

Fédération départementale

des Ceta maraîChers des BouChes du rhône

FDCETAM 13

P 2 Edito par Monique Aravecchia

P 3 SalondesagriculturesdeProvence

P 4 > 5 RéseauFermeDéphyP 6 ActualitésphytosanitairesP 7 AvecPILazo®,piloterla

fertilisationazotéeP 8 L’apprentissage:

untremplinpournosjeunesP 9 Équipementetélémentsde

sécuritéd’unpuitsoud’unforageP 10 CETA:lesauxiliairesindigènesP 11 Agenda&InfosPratiques

N°09A v r i l 2 0 1 6

Lettre d’informationaux maraîchers des

Bouches-du-Rhône

Actualités

La production maraîchère a vu sa filière en pleine mutation ces dix dernières années, grâce aux techniques et aux inno-vations, mais aussi par la prise en compte des évolutions des attentes des consommateurs.Notre département se doit de rentrer dans cette nouvelle aire et de renouveler son outil de production. Nous disposons d’un potentiel de production et de nombreux atouts : grande diversité de légumes produits, potentiel de production im-portant, bassin de consommateurs, conditions climatiques favorables.De plus, s’ajoute à la modernisation de l’outil, le renouvellement des générations. Permettre un avenir serein à notre filière, c’est réussir le défi du renouvellement des générations et le remplacement des exploitants qui partent à la retraite. Le revenu des producteurs de légumes se joue sur les marchés et dans nos entreprises, avec les parts de risques économiques et sociaux ainsi que les aléas climatiques. Il est de notre responsabilité, en tant qu’élue de la Chambre d’agriculture, de mettre en place les moyens pour anticiper et permettre de consolider notre tissu maraicher départemental.Le plan de relance que nous proposons va réunir à lui seul, l’ensemble des éléments nécessaire pour une production compétitive, rentable et d’avenir : aide à l’investisse-ment, innovation technique, développement de la communication et intensification de la formation.

Nous organiserons prochainement, dans le département, des réunions pour vous permettre de connaitre le contenu de

notre plan de relance.Vous pouvez compter sur mon engagement.

MoniqueARAVECCHIAÉlue Chambre d’agriculture,

pôle maraîchage

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Actualités

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ACtuALItésPHyToSAnITAIRESCet article vous informe des actualités non exhaustives concernant les produits phytosanitaires. Le réseau des conseillers maraîchers de Provence réalise des fiches phytosanitaires par culture téléchargeables ainsi que leurs additifs sur www.aprel.fr. Avant toute utilisation, lire attentivement les étiquettes et respecter les usages, doses, conditions et précautions d’emploi mis à jour.

PRoDUITSn RHoDAX (Fosetyl + Mancozeb) : Pertede

l’usageLAITUE (et Mâche) contre Mildiou (Bremia). suite à la re-homologation du produit, la firme n’a pas reconduit cet usage. Délai de commercialisation : 17 juin 2016. Find’utilisation:17juin2017

Ce produit reste homologué contre le mildiou des cultures de melon et concombre d’abri et de plein champ.

Alternative : plusieurs techniques cultu-rales (gestion aération, contrôle irrigation, variétés résistantes, …) et autres produits dont produits de biocontrôle (Vacciplant/Iodus) sont à votre disposition pour limi-ter le développement du Bremia. Consultez votre conseiller pour plus de renseignement.

n CALyPSo (thiaclopride) : Autorisé en Melon et en Fraise pour le traitement des parties aériennes contre Puceron. Obli-gation règlementaire de l’utiliser seul et non en mélange. Pour plus de détails, consultez l’additif du 14 mars 2016 de la fiche Protection du Melon serre et Plein champ 2016, et le Message Phyto Fraise n°2016-03 de mars 2016, téléchargeables sur www.aprel.fr

n FoRCE 1.5G et VIKInG (téfluthrine) : sur Choux et Céleri-Branche contre Mouches, changement du délai avant récolte (DAR) qui passe à 110jours. Pour plus d’infor-mations, consultez l’étiquette mise à jour du produit.

SITEE-PHy–HTTPS://EPHy.AnSES.FRLe site e-phy fait peau neuve ! La base de données était figée depuis juillet 2015 (cf. treiz’maraichage n°02). Vous pouvez désor-mais y consulter tous les usages des produits phytosanitaires de synthèse et uAB autorisés par la réglementation actuelle.

FICHETECHnIQUEn sALADE de Plein champ AB - La fiche

variétale 2016 est disponible en télé-chargement sur le site www.grab.fr ou auprès de votre conseiller.

n Fertilisation Organique Liquide - Intérêt et faisabilité - Le compte rendu technique sur la fertilisation organique liquide en AB sur tomate et aubergine est disponible en téléchargement sur le site www.grab.fr ou auprès de votre conseiller.

n Patate douce - un livret a été réalisé par le GRAB et met en avant les aspects techniques de la culture et les résultats des variétés testées en Provence. Demandez-le à votre conseiller ou téléchargez-le sur www.grab.fr

Pour tout renseignement, contactez l’équipe maraîchage de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône.

Actualités

“La Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône est agréée par le Ministère en charge de l’agriculture pour son activité de conseil indépendant à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques sous le numéro IF01762, dans le cadre de l’agrément multi-sites portés par l’APCA.”

*PRÉCIEUSE, Chèvre du Rove, Élevage André Gouiran,vous attend

au Salon…

3, 4 & 5 Juin 2016 de 9 h à 19 h

Domaine du MerleSalon-de-ProvenceEntrée & Parking gratuits

5 Espaces :> Animaux > Animations> Restauration terroir > Vente

> Matériel & techniques agricoles

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Territoire d’Alleins, Aurons, Berre-l’Étang, Charleval,Eyguières, La Barben, La Fare-les-Oliviers, Lamanon,Lançon-Provence, Mallemort, Pélissanne, Rognac,Saint-Chamas, Salon-de-Provence, Sénas, Velaux,Vernègues

MÉTROPOLEAIX-MARSEILLEPROVENCE

P a r t e n a i re s p r i n c i p a u x

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TémoignageTémoignage

RésEAu FERMEDEPHyECoPHyTo

Edouard aymard, maraîchEr à EntrEssEn

“En concombrE, jE lâchE

dEs auxiliairEs pour régulEr lEs pucErons Et améliorEr

nos rEndEmEnts”

n ConTEXTE“nous cultivons dans une serre verre de1 ha principalement. Nous sommes en AB et produisons une gamme diversifiée de légumes, mais principalement du concombre long, de la courgette, de la mâche et du fenouil. Notre exploitation est adhérente du CEtA de st Martin de Crau, et nous sommes engagés dans le réseau FERME depuis 2011.”

n HISToRIQUE“Les pucerons sont des ravageurs majeursde notre production de concombre de la plantation, fin mars, jusqu’à la fin de la culture ! Nous utilisions toutes sortes de

produits pour les réguler, de type engrais foliaires à effet ‘promis’ sur les pucerons, mais nous en étions déçus : les pucerons étaient toujours là, et nos auxiliaires disparaissaient… En travaillant le concombre dès 2013 dans le réseau Ferme, avec l’appui du conseiller de la Chambre d’Agriculture 13, nous avonssupprimé la fertilisation foliaire, optimiseret diversifier les lâchers d’auxiliaires, etaméliorerlesaspectsclimatiquesdelaserre. Nous n’arrivions pas à gérer au mieux ces aspects alors que la demande commerciale était forte, donc il nous fallait changer nos pratiques !”

n TECHnIQUE“A l’arrivée des pucerons, j’observe trèsrégulièrement leur parasitisme et j’adaptela fréquence des lâchers. C’est important que les salariés repèrent les premiers foyers parce qu’il faut être très vigilant au début. Je fais en préventif des lâchers de ‘Colemani’ contre le puceron noir (Aphis gossypii) dès la plantation à une dose de 2 individus/m². Je fais en moyenne 6 lâchers jusqu’à fin mai. A ce moment, ce puceron noir est maîtrisé. Il arrive aussi des pucerons verts (Macrosiphum sp, Aulacorthum sp.) pour lequel je fais des lâchers de ‘Ervi’. Mais j’ai remarqué que ce puceron vert se développe moins vite que le noir, alors j’en fais moins : en moyenne 3 à 4 lâchers de 0,5 individu/m² dès la plantation. En complément, je lâche ‘Aphidoletes’. Il est présent vers mi-avril sur les foyers de pucerons et complète bien la protection. sa larve est orange et mange

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TémoignageFemelle Drosophila suzukii

Édouard Aymard

Témoignage

les pucerons. J’en lâche environ 3 fois dans la saison à la dose de 1 individu/m² selon la pression en puceron. si une plante est trop infestée, je la sors de la serre. Mais je ne peux pas tout voir, donc les auxiliaires font le boulot ! Cette stratégie fonctionne bien.”

n ÉConoMIE“Nous produisons les variétés de concombre long Airbus et Bowing. nouscommercialisons90%denotreproductionencircuitlongetlereste dans notre magasin sur l’exploitation.Notre rendement depuis 2013 est en moyenne de 35 pièces/m², alors qu’avant, on faisait moins de 10 pièces/m². La protection ‘pu-ceron’ en 2015 a coûté environ 0,32€/m², main d’œuvre comprise. En plus, je lâche des ‘swirskii’ contre les thrips après plantation, et des ‘Phytoseiulus’ sur les foyers d’acariens. Au total en 2015, les lâchers d’auxiliaires ont coûtés 0,63€/m², main d’œuvre comprise.”

“FairedurendementetdelaqualitéenABetenPBIpourleconcombrelonglisse,c’estpossible! Mais il faut comprendre tous les aspects culturaux : ajuster ses pratiques au comportement des variétés ; investir dans l’observation des cultures, la formation des salariés et les lâchers d’auxiliaires ; maintenir dans les serres une hygrométrie et des températures propices au dévelop-pement des auxiliaires et de la culture (cf. Treiz’Maraîchage n°07-Février 2016, page3) ; ne pas utiliser des produits incompatibles avec la stratégie globale de protection ; rendre le sol ‘vivant’ par une fertilisation organique adaptée à la culture ; chiffrer et ajuster en continue sa réflexion. La gestion de l’environnement des parcelles est aussi un facteur important. souvent, les stra-tégies de protection fonctionnent parce que les auxiliaires arrivent à se maintenir sur l’exploitation grâce, par exemple, à un enherbement régulé mécaniquement. Vous pouvez vous faire accompagner par un conseiller technique dans votre réflexion.”

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pour tout renseignement, contactez laurent camoin, conseiller en maraîchage à la chambre d’agriculture 13, au 06.70.47.15.68 et l.camoin@bouches-du-rhone.chambagri.fr

Laurent Camoin

lE point dE vuE

du consEillEr

Analyse de sol

ACtuALItésPHyToSAnITAIRES

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Actualités

“La Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône est agréée par le Ministère en charge de l’agriculture pour son activité de conseil indépendant à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques sous le numéro IF01762, dans le cadre de l’agrément multi-sites portés par l’APCA.”

Cet article vous informe des actualités non exhaustives concernant les produits phytosanitaires. Le réseau des conseillers maraîchers de Provence réalise des fiches phytosanitaires par culture téléchargeables ainsi que leurs additifs sur www.aprel.fr. Avant toute utilisation, lire attentivement les étiquettes et respecter les usages, doses, conditions et précautions d’emploi mis à jour.

PRoDUITSn SWITCH(cyprodinil+fludioxinil):extension

d’homologationn MELon (et pastèques, potiron, poti-

marron) contre oïdium, maladies des taches brunes, pourriture grise et scléro-tinioses; produit autorisé sous abri, mais uniquement avec un automate. Pour plus de détails, consultez l’additif du 04 avril 2016 de la fiche Protection du Melon serre et Plein champ 2016, télé-chargeable sur www.aprel.fr

n CÉLERI BRAnCHE uniquement en plein champ, contre pourriture grise et sclérotiniose. Pour plus de détails, consultez la fiche phytosanitaire Céleri branche mise à jour en avril 2016, télé-chargeable sur www.aprel.fr

Alternative au Switch : Melon et Céleri branche contre sclérotiniose : ContansWG (Coniothyrium minitans) ; dose = 2 à 4kg/ha selon pression. Plusieurs techniques culturales comme la gestion de l’aération des abris, la limitation de l’irrigation, l’ajustement de la fertilisation, etc. sont à réfléchir pour limiter le développement des maladies. Consultez votre conseiller pour plus de renseignement.

n VERTIMECPRoETGoLD(abamectine) : RAPPEL (cf. Treiz’maraîchage n°01-Juin

2015, p:4-5) : Usages interdits sous abrisen Tomate, Aubergine, Poivron, Piment,Concombre, Courgette et autres cucurbita-cées à peaux comestibles. Pour plus de détails, consultez votre conseiller technique.

Alternatives : les insectes auxiliaires sontactuellement utilisés en protection biolo-giqueintégréeenl’absenceduVertimec:

n Amblyseius swisrkii : contre thrips et aleurodes disposez après plantation 1 sachet pour 3 plantes (préventif) ;

n Amblyseiuscalifornicus:contre acarien disposez après plantation 1 sachet

pour 3 plantes (préventif) ;

n Phytoseiuluspersimilis:contre acarien à mettre sur jeunes foyers déclarés

(curatif) ;

n Les maraîchers innovent : des lâchers d’auxiliaires en vrac à la réception des plants permettent de parer avec efficacité à l’absence du Vertimec sur les cultures concernées. Attention, les auxiliaires nécessitent l’utilisation si besoin de produits de traitement com-patibles avec leur présence. D’autres méthodes sont complémentaires, pour plus de détails et affiner la stratégie de protection, contactez votre conseiller technique.

Pour tout renseignement, contactez l’équipe maraîchage de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône.

Insectes auxiliaires

Analyse de sol

AVECPILAzo®, PILoTERLAFERTILISATIonAzoTÉEAu PLus PRès DEs BEsOINs DEs PLANtEs

PILazo® est une méthode qui permet d’adapter les doses et les périodes

d’apport d’engrais azoté aux besoins des cultures. Elle est rapide et réalisable

sur l’exploitation. Elle repose sur :

n un diagnostic de l’état azoté de la plante grâce à une méthode d’analyse rapide,

n des grillesdedécisionadaptées à chaque culture qui indiquent, selon le résultat de l’analyse, si la culture a besoin ou non de fertilisation azotée et en quelle quantité.

Mise au point par le Ctifl, la méthode est disponible aujourd’hui pour la tomate,l’aubergine,lepoivron,lemelon,lefraisier,lapommedeterre,lacarotte,lechoufleur.Pour chaque espèce, la période de recherche et de mise au point des grilles a été suivie d’une période de validation sur le terrain par les réseaux d’expérimentation régio-naux, comme l’APREL pour la Provence. Dans la pratique, il faut d’abord prélever sur les plantes de la parcelle le matin avant 10 h, les feuilles avec pétioles qui vont être analysées. Pour chaque espèce, la méthode indique le type et la quantité de feuilles à prélever pour avoir une indication repré-sentative du niveau d’azote dans la plante.

Par exemple pour le melon on prélève 30 jeunes feuilles adultes.

Puisonfaitlesmanipulationsnécessaires:séparer les pétioles du limbe, presser lespétioles pour obtenir un jus, diluer ce jus puis mesurer les nitrates qu’il contient à l’aide d’une bandelette colorimétrique (nitratest). un appareil à lecture optique permet de lire le résultat sur la bandelette.

On interprète ensuite ce résultat à l’aide de la grille de référence PILazo®, qui indique si un apport est nécessaire et en quelle quantité.

La fréquence et les périodes les plus perti-nentes pour les tests Pilazo sont à adapter pour chaque culture. Il faut suivre un rythme régulier, notamment pendant les phases critiques. Pour le melon, par exemple, il est conseillé de faire un test une fois par semaine de la reprise au grossissement du fruit.

La méthode doit être couplée à uneanalysedesolavantplantation qui permet de faire un bilan azoté et d’ajuster la fumure de fond. Elle peut être complétée par des analyses de sol (nitratest sol) en cours de culture pour affiner le diagnostic, en cas de question sur l’utilité d’un apport par exemple.

Dans la région, des essais ont permis de valider la méthode dans différentes condi-tions de culture. L’application de PILazo® se traduit souvent par une réduction des quantités apportées sans différence de qualité ni de rendement, d’où un intérêt technique, économique et environnemental. Des producteurs et des conseillers de la région l’utilisent régulièrement. 7

Méthode

Insectes auxiliaires

8

Équipe

Apprentissage

Dans le secteur du maraîchage nous avons de la demande de la part de

jeunes qui cherchent un apprentissage.La recherche d’un employeur pour

ces jeunes à déjà commencé pour la rentrée 2016-2017 !

si vous souhaitez transmettre votre savoir et donnez l’envie à ses jeunes de poursuivre ce que vous avez commencé et ce que vous aimez, vous pouvez contacter les lycées agricoles et laisser vos coordonnées afin qu’ils puissent vous appeler pour un premier contact !

n UnACCoMPAGnEMEnTSURMESURELa formation de l’apprenti s’effectue éga-lementauseindel’entreprisepourlaquelleiltravaille.L’apprenti est placé sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage choisi en fonction de ses connaissances professionnelles. Le maître d’apprentissage accompagne l’apprenti tout au long de sa formation pour lui transmettre ses connaissances et savoir-faire. Il est en relation avec le centre d’apprentissage.

Dans les deux mois qui suivent l’entrée enapprentissage, un entretien est prévu entrel’apprenti, le formateur du CFA, le maîtred’apprentissage et, si nécessaire, les parents de l’apprenti afin de faire une première évaluation du déroulement de la formation.

n STATUT,ConTRATETRÉMUnÉRATIonDEL’APPREnTI

L’apprenti possède le statut de salariéd’entreprise, les droits de tous les salariés et est soumis aux mêmes obligations. Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail qui lie un employeur et un appren-ti. L’apprenti travaille pour l’employeur et pour cela il perçoit un salaire. Il est donc soumis aux règles du code du travail et aux conventions collectives.Une formation de 1 à 3 ans suivant le di-plôme avec un salaire pour l’apprenti (grille ci-dessous) et une aide pour l’employeur du Conseil régional se montant à 1 000 € par an et par apprenti.

“Transmettre c’est donner et donner c’est recevoir !”

UnTREMPLInPoURnoSjEUnESAFIN DE sE FORMER à L’éCOLE Et EN ENtREPRIsEs

Ancienneté/âge 16-17Ans 18-20Ans 21Ansetplus

premièreannée 25% sMIC 41% sMIC 53% sMIC

deuxièmeannée 37% sMIC 49%sMIC 61% sMIC

troisièmeannée 53% sMIC 65% sMIC 78% sMIC

claire borEl - Chambre d’agriculture 13 - Conseillère Apprentissage

GRILLEDESSALAIRES

APRELÉquipe

ARDEPI

EquIPEMENt Et éLéMENts DE séCuRIté D’UnPUITSoUD’UnFoRAGE QUELQUESConSEILSDEMonTAGE:n Limiter la longueur de l’aspiration au

strict nécessaire.n Respecter une pente montante régulière

d’au moins 2 cm/m.n Avoir une conduiteparfaitementétanche

pour ne pas désamorcer la pompe.n nepascréerde“poches”d’air.n Prévoirundiamètredeconduited’aspira-

tion légèrement supérieur au diamètre de conduite de refoulement.

n Au niveau de la crépine, unclapetdepiedétanche est indispensable pour garder la pompe amorcée (colonne d’eau bien pleine d’eau).

Attention, une pompe qui tourne sans eau se détruit rapidement. On installera toujours une sécurité manque d’eau sur l’aspiration de la pompe.

Lorsquelahauteurd’aspiration*estsupérieureà8m,onutiliseunepompeouungroupedepompageimmergé. La pompe est directement

en contact avec l’eau de la nappe.

*c’est la distance entre le niveau le plus bas

de la ressource et la pompe

Pour sécuriser le fonctionnement de sapompe et pour protéger la nappe de toutepollution, il est nécessaire de sécuriser leforageetsonpompage:n Pour les pompes immergées, la tête du

forage doit être fermée et étanche aux écoulements supérieurs,

n Pourlesforageséquipésdepompedesur-face, l’aspiration ne doit comporter aucun élément d’injection. En cas de défaillance du clapet de pied crépine, l’eau de la colonne d’aspiration se mélangerait à l’eau du forage et risquerait de la polluer.

n En sortie de forage, et après la pompe, un clapet anti-retour et une vanne de sectionnement doivent être présents. Le clapet anti-retour aura pour rôle de bloquer tous les retours d’eau du réseau d’irrigation vers la pompe et la ressource. Il aura un effet de protection hydraulique de la pompe et une protection physique contre le mélange de l’eau du réseau et celle de la nappe. En effet l’eau du réseau peut contenir des fertilisants, de l’acide et autres produits injectés dans le réseau. La vanne permettra d’amorcer les pompes de surface et une mise en pression du réseau progressive. Cette vanne est indispensable pour le sectionnement du réseau au niveau de la pompe en cas de besoin d’intervention de part et d’autre.

n Uncompteurvolumétriqued’eau doit être installé afin de quantifier ses prélèvements et contrôler ses irrigations. (ref. loi sur l’eau 2006 cf. fiche eau fertile “Le compteur volumétrique”).

9Extrait de la fiche eau fertile pompage

pompemoteur

12m

10

CETA

Réseau

n L’oBSERVATIonCoMMEAIDEàLADÉCISIonLes premiers ravageurs ont déjà fait leurapparition sur les cultures de printemps.Leurdétectionetleursuivisontimportantspour mettre en place la protection descultures. Mais les auxiliaires, organismes utiles aux cultures, participent également à la régulation des ravageurs. Naturellement présents dans l’environnement, ils sont attirés par leur présence et se développent à leurs dépens. Dans les CEtA, on s’appuie donc sur leur observation pour adapter les stratégies de lutte et chercher à les favoriser (maintien des abords enherbés, plantes hôtes spécifiques…).

n REConnAITRELESPRInCIPAUXAUXILIAIRESAprès un hiver doux, des foyers de pucerons sont déjà repérés sur les cultures de printemps. Leurs ennemis naturels sont nombreux :

n LESSyRPHES sont actifs tôt dans la saison, 8°C suffisent aux larves prédatrices pour tuer parfois des centaines de pucerons par jour. Pondus dans les colo-nies, les larves agissent directement et ne sont pas facilement délogées de la plante. Ce sont des mouches mais à l’allure de guêpes : deux ailes au corps jaune et noir. Pollini-sateurs, on les retrouve donc souvent sur des fleurs. Les larves sont des asticots aux couleurs variées (translucide, vert fluo, marron clair, jaune….).

n LES CHRySoPES se nourrissent aussi de pucerons au stade de larve, active dès 10°C. Grise-marron voire vio-lette, elle a des crochets imposants pour bloquer ses proies !

n LES CoCCInELLES bien sûr, qui sont réputées pour leur efficacité au stade adulte comme larvaire. Moins connues que la forme adulte, les larves peuvent être comparées à des “mini crocodiles” gris-noirs, ou blanc et poilues pour d’autres espèces.

n APHIDoLETES est une cécidomyie prédatrice qui dépose ses œufs quand la température de nuit est d’au moins 16°C. ses larves se re-pèrent facilement avec leur couleur orange vif.

n Les pucerons peuvent être aussi parasités par plusieurs MICRo-GUêPES (APHIDIUS,PRAon…). Elles sont difficilement visibles mais laissent après leur passage un puceron inerte gonflé appelé “momie”.

antoine dragon CETA du Soleil

LEs AuxILIAIREs InDIGènES

Agen

da

Agenda

Chambre d’agriculture 13Maison des Agriculteurs & 04 42 23 86 37 c.borel@bouches-du-rhone.chambagri.fr 22, Av. Henri Pontier - 04 42 23 81 06 www.agri13.fr 13626 Aix-en-Provence

APREL Route de Mollégès RD 31 & 04 90 92 39 47 aprel@aprel.fr13210 saint-Rémy-de-Provence

FDCEtAM 13 22, Av. Henri Pontier & 04 42 23 86 57/37 a.terrentroy@bouches-du-rhone.chambagri.fr13626 Aix-en-Provence

Directeur de publication : Claude ROssIGNOL. structures : Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. structures partenaires : APREL, FDCEtAM // Rédacteurs : Anne tERRENtROY, Isabelle HALLOuIN, Laurent CAMOIN, sébastien AttIAs, l’équipe de l’APREL, les conseillers de CEtA // Photos : Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, APREL, CEtA, Fotolia // Conception graphique et impression : studio B - www.studiob-design.fr - 04 90 96 39 04. tirage : 600 ex.

REnConTRETECHnIQUE

n DÉMonSTRATIon “PRoTECTIon BIoLoGIQUEInTÉGRÉE En ConCoMBRE” du réseau Ferme Dephy maraîchage le 9 Juin 2016 à 17h sur l’exploitation EARL BIOVAL à Entressen (Istres) ; Présentation technique de la stratégie de protection en concombre AB/PBI grâce aux insectes auxiliaires sur l‘exploitation. Présence du stand de démonstration de Koppert (four-nisseur d’auxiliaires). un cocktail clôtura la rencontre. Renseignements, détails et plan auprès de la Chambre d’agriculture 13 au 04 42 23 86 37 et c.borel@bouches-du-rhône.chambagri.fr.

n FRAISEPBI: visite de l’essai Protection Biolo-gique Intégrée en fraise hors-sol le mardi 10 mai à 17h à Verquières (à confirmer). Détails et adresse auprès de la Chambre d’agriculture 13 au 04 42 23 86 58 et aprel@aprel.fr.

n FRAISE : réunion Bilan de campagne Fraise 2016 et nouvelles variétés le mardi 17 mai à 18h à Monteux (84). Détails et adresse auprès la Chambre d’agriculture 84 au 04 90 69 49 10 / 06 13 72 29 21 et aprel@aprel.fr.

n ConCoMBRE : visite de l’essai variété concombre et porte-greffe le mardi 24 mai matin à Eygalières. Détails et adresse auprès du CETA Durance-Alpilles au 06 19 48 45 78 et aprel@aprel.fr.

FoRMATIonS

Retrouvez toutes les formations de la Chambre d’Agriculture 13 sur le Catalogue de Formations 2015-2016 téléchargeable sur www.paca.chambres-agriculture.fr et auprès des conseillers.

SALonSETAnIMATIonSAGRICoLES

n SALon DES AGRICULTURES les 3, 4 et 5 Juin 2016 de 9h à 19h au Domaine du Merle à salon de Provence (cf. invitation page 3). Contacts et informations auprès de la Chambre d’agri-culture 13 au 04 42 23 86 11.

n joURnÉEFRAîCH’ATTITUDE le vendredi 17 juin à Cavaillon. Informations auprès de l’Aprel au 04 90 92 39 47 et aprel@aprel.fr.

InFoSPRATIQUESTREIz’MARAîCHAGECe bulletin technique est réalisé par l’équipe des conseillers maraîchage de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, en partenariat avec les CETA Maraîchers 13 et l’APREL. Il est envoyé aux maraîchers du département des Bouches-du-Rhône par voie postale. Si vous ne le recevez pas et pour toute remarque, merci de nous contacter au 04 42 23 86 37 ou c.borel@bouches-du-rhone.chambagri.fr.

Agenda

Chambre d’agriculture 13Maison des Agriculteurs & 04 42 23 86 37 c.borel@bouches-du-rhone.chambagri.fr 22, Av. Henri Pontier - 04 42 23 81 06 www.agri13.fr 13626 Aix-en-Provence

APREL Route de Mollégès RD 31 & 04 90 92 39 47 aprel@aprel.fr13210 saint-Rémy-de-Provence

FDCEtAM 13 22, Av. Henri Pontier & 04 42 23 86 57/37 a.terrentroy@bouches-du-rhone.chambagri.fr13626 Aix-en-Provence

Directeur de publication : Claude ROssIGNOL. structures : Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. structures partenaires : APREL, FDCEtAM // Rédacteurs : Anne tERRENtROY, Isabelle HALLOuIN, Laurent CAMOIN, sébastien AttIAs, l’équipe de l’APREL, les conseillers de CEtA // Photos : Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, APREL, CEtA, Fotolia // Conception graphique et impression : studio B - www.studiob-design.fr - 04 90 96 39 04. tirage : 600 ex.

Agen

daREnConTRESTECHnIQUESETSALonSAGRICoLES

n FRAISE: visite de l’essai Aprel variétés fraises sous tunnel à Monteux (84) le jeudi 7 avril 2016 à 17h. Détails et adresse auprès de la Chambre d’agriculture 84 au 04 90 63 20 10.

n FRAISEPBI: visite de l’essai Aprel Protection Biologique Intégrée en fraise hors-sol le mar-di 10 mai à 17h à Verquières (à confirmer). Détails et adresse auprès de la Chambre d’agriculture 13 au 04 42 23 86 58.

n FRAISE : Réunion Bilan de campagne Fraise 2015-2016 le mardi 17 mai à 18h à Monteux (à confirmer). Détails et adresse auprès la Chambre d’agriculture 84 au 04 90 63 20 10.

n ToMATE HoRS-SoL : visite de l’essai Aprel variétés tomates hors-sol le vendredi 29 avril matin à st Rémy de Provence. Détails et adresse auprès de l’APREL au 04 90 92 32 40.

n ConCoMBRE : visite de l’essai Aprel variété concombre et porte-greffe le mardi 24 mai matin à Eygalières. Détails et adresse auprès du CETA Durance-Alpilles au 06 19 48 45 78.

n MEDFEL : le rendez-vous d’affaires des fruits et légumes, du 26 au 28 avril 2016 au parc des expositions à Perpignan. Informations et inscriptions sur www.medfel.com.

FoRMATIonS

Retrouvez toutes les formations de la Chambre d’Agriculture 13 sur le Catalogue de Formations 2015-2016 téléchargeable sur www.paca.chambres-agriculture.fr et auprès des conseillers.

InFoSPRATIQUES TREIz’MARAîCHAGE

Ce bulletin technique est réalisé par l’équipe des conseillers maraîchage de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, en partenariat avec les CEtA Maraîchers 13 et l’APREL. Il est envoyé aux maraîchers du dé-partement des Bouches-du-Rhône par voie postale. si vous ne le recevez pas et pour toute remarque, merci de nous contacter au 04 42 23 86 37 ou c.borel@bouches-du-rhone.chambagri.fr.

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Agriculteurs

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CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL ALPES PROVENCESociété coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - Siège social situé 25 chemin des Trois Cyprès - CS70392

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