L S C VRIL 2014 La tête et Jean-Philippe Guillaume les ... · Enfin, pour Benoît du Passage, CEO...

AVRIL 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°83 5

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LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°83 - AVRIL 2014

◆ Tirage moyenpar numéro :13.280

◆ Mise en distribution :13.130 exemplaires

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La tête etles jambes

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Le rachat du cabinet de conseil en SCM GCL Europe par JLL (ex Jones Lang Lasalle), acteur de l’immobilier logistique a dequoi surprendre de prime abord par son caractère inédit. Maisà bien y réfléchir, cette démarche qui consiste à acquérir dela « matière grise » supplémentaire pour piloter des projetscomplexes, inscrits dans un contexte de Supply Chains inter-nationales mouvantes, a du sens. Et cela tant au niveau de la conception des entrepôts que de leur aménagement, quidoivent non seulement s’adapter à une situation existante,mais aussi anticiper au mieux ses évolutions.

De même, certains acteurs de l’intralogistique, à l’instar deJungheinrich, se présentent désormais comme « acteurs globaux ». Forts de leur expertise des matériels de manuten-tion (chariots, racks…), de leur pratique des services (SAV, hotline, optimisation de parc…) et de leurs connaissances terrain,ils proposent désormais de piloter des projets de conceptionet de développement d’entrepôts sous hautes contraintes.

Et que dire des cellules « 4PL » des prestataires logistiques(Gefco, Geodis, ID Logistics…) qui se veulent pilotes de fluxglobaux et forces de propositions pour améliorer en continula performance de prestations de stockage, transport, livraison, dédouanement, co-packing, informatique, RH… ?Là encore, la volonté est de se doter de moyens de piloter deA à Z (en transversal et en vertical) des systèmes logistiquesétendus.

Ainsi, au fur et à mesure que les métiers de la SC se profes-sionnalisent face à des situations de plus en plus complexes,les acteurs « globalisant » se multiplient. En plus de leurvolonté de mieux coordonner les diverses fonctions et acteursimpliqués pour gagner en efficacité, ils ont en commun deconsidérer le SCM comme un tout, depuis les axes straté-giques jusqu’aux plus modestes moyens de les réaliser, et ceen dynamique. Ainsi, aucun domaine n’est plus noble ouimportant qu’un autre, tout est étroitement lié : un plan opti-misé qui n’est pas réalisé en raison d’une panne de trans-stockeur est aussi inutile qu’une optimisation de productiond’articles que personne ne va acheter. En matière de SCM, latête et les jambes sont indissociables pour courir plus vite…dans la bonne direction ! ■ CATHY POLGE


Mes SortiesSommairen°83

30. En couverture

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EDITORIAL5 La tête et les jambes

L’ESSENTIEL8 JLL rachète GCL Europe

10 Bansard International acquiert Crosslog11 Savoye va installer Intelis chez DistriCenter12 Eurotranspharma négocie le rachat de Ciblex20 ALLEMAGNE. UPS agrandit son hub international21 CANADA. Home Depot se presse lentement22 R-U. La Supply Chain devient simple avec Waitrose

RETOUR D’EXPÉRIENCE24 Robert Bosch. L’innovation logistique comme credo

ENQUÊTE30 E-commerce. Vers l’omni-canal

ÉVÉNEMENT42 SITL Europe. Les principaux temps forts

DOSSIER48 Chariots élévateurs.

Le point de vue des utilisateurs

MANAGER DU MOIS56 Sylvie Charles, Directrice de Fret SNCF

« La dame du fer »

MANAGEMENT60 Executive MBA : devenez un leader

TABLE RONDE66 Immobilier logistique.

Un marché sous hautes tensions

NEWS D’ICI ET D’AILLEURS76 Chiffres du mois par Michel Gavaud

LE BILLET DU CRET-LOG78 Performance durable et mutualisation logistique :

la responsabilité des institutions

TRIBUNE80 Comment vraiment tirer parti d’un WMS ?84 Des APS qui se sont adaptés aux usages

86 INDEX DES ANNONCEURS

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N°83 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 20148

Mes News.

JLL rachète GCL Europe

JLL (anciennement Jones Lang Lasalle) a racheté la partie européenne de GCL, cabi-net conseil en organisation d’origine québécoise, spécialisé dans la Supply Chain.Ainsi Patrick Remords, qui dirigeait cette entité, devient Directeur de l’équipe Sup-

ply Chain Consulting au sein du département Corporate Solutions de JLL que dirige Joëlde Lafond. « Les entreprises nous demandent de les accompagner de A à Z dans leursprojets immobiliers, mais également de leur apporter du conseil stratégique très enamont. L’expertise de GCL dans le domaine de la Supply Chain va nous permettre d’en-richir notre offre et de mieux détecter leurs besoins », nous a confié Joël de Lafond. Deson côté, Patrick Remords voit dans ce rapprochement une autre manière de concevoirle métier de consultant : « Ce rapprochement avec JLL constitue une véritable oppor-tunité pour suivre nos clients jusque dans la concrétisation de nos recommandations.Non seulement nous allons les accompagner dans l’élaboration de leurs schémas direc-teurs, mais en plus, nous pourrons les conseiller sur les choix d’implantation, les bâti-ments qu’ils pourront occuper et même leur apporter des solutions en termes definancement ». Enfin, pour Benoît du Passage, CEO France et Europe du Sud de JLL« l’acquisition de GCL Europe s’inscrit dans la stratégie de développement de notre « business model », alliant activités de conseil et de marché. Après le lancement de nosoffres en Workplace Strategy, en conduite du changement et en Conseil stratégique,nous proposons désormais à nos clients du conseil en Supply Chain Management ».L’intégration d’un cabinet spécialisé en Supply Chain par un grand acteur de l’immo-bilier constitue une première en France. Elle ouvre peut-être la voie à d’autres rappro-chements du même type. ■ JPG

Patrick Remords

Joël de Lafond

Manhattan Associates poursuit sa croissance

Avec une croissance de 20 % en 2013, Manhattan Associates poursuit sa très belle progression surle marché français. Ces bons résultats hexagonaux ont d’ailleurs convaincu le board américain depromouvoir Henri Seroux à la tête de l’Europe continentale. A ce poste, l’ex patron de la filiale fran-

çaise a pour mission de mettre en place des synergies entre les différents marchés et de s’appuyer sur sonexpérience acquise dans le domaine de l’omni-canal pour commercialiser et installer un peu partout sessolutions : « L’Europe est passée de 25 à 50 M$ en quelques années, nous a-t-il confié. Les grands retai-lers sont tous confrontés aux mêmes défis et nous avons encore un fort potentiel de croissance dans despays comme la Russie, le Benelux (où nous avons déjà de grands clients américains tels que Nike, Sta-ples...), mais aussi dans des pays comme l’Espagne ou l’Italie ». En France, c’est Rémy Malchirand quiprend la direction en tant que « Senior Operations Director ». Entré dans la structure en même tempsqu’Henri Seroux voici une douzaine d’années, il possède une parfaite connaissance de la filiale et de sesclients et considère lui aussi le marché avec un certain optimisme : « Certes, nous sommes boostés actuel-lement par l’e-commerce. Mais pas uniquement ! Les sociétés en croissance sont conduites à massifierleurs flux, regrouper des sites, développer l’international. Dans ce contexte leurs anciens systèmes d’in-

formation s’essoufflent et nos solutions sontsouvent mieux adaptées ». C’est le cas à Lyonchez Socara (Groupe Leclerc) où l’éditeurdéploie son WMS sur deux sites (40.000 m²),avec deux autres sites à venir. Même chosechez Pierre Fabre avec un site en cours dedéploiement et deux autres programmés. EnEspagne, le distributeur alimentaire Alimerkavient de signer, mais aussi Corte Ingles et BonPreu. En Grande-Bretagne, Arcadia (TopShop,Burton...), ont également choisi Manhattanpour orchestrer ses opérations omni-canal.Sur le SITL, l’éditeur a présenté ses solutionsphares (Order Management, WMS et pilotagede flux) mais aussi ses nouvelles solutions demobilité : prise de commandes en magasin etsuivi des commandes en entrepôt via destablettes. ■ JPG

De gauche à droite, Henri Seroux etRemy Malchirand

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Mes News.

Bansard Internationalacquiert Crosslog

Le spécialiste de la logistique du e-commerce a été repris par BansardInternational, une société de Freight Forwarding (142 M€ de CA) quivoit dans cette acquisition l’occasion d’élargir son offre avec des pres-

tations dédiées au e-commerce. C’est ce que confie Simon Pinto, Présidentdu Groupe Bansard International : « Nous avons des clients dans les sec-teurs de la mode, des cosmétiques, des produits high-tech. Ces sociétésrecherchent des solutions efficaces et fiables pour assurer le traitement des

commandes de leurs e-consommateurs. Désormais, nousallons pouvoir leur offrir un service performant allant de laprise en charge de la commande à la gestion des retours ».Le périmètre intégré représente 32.000 m² d’entrepôtsrépartis en région parisienne, 4,5 millions de commandestraitées par an, soit un CA de 17,3 M€ en 2012. CrossLogdevient désormais CrossLog International. Cette opérationpermet à Bansard International, non seulement de se ren-forcer sur les métiers de la logistique, mais aussi de se doterd’un savoir-faire qu’elle souhaite dupliquer à l’étranger. Lucde Murard, Fondateur de CrossLog, continuera en tant queDirecteur Général à manager cette division aux côtés deSimon Pinto. ■ JPG

Simon Pinto, Président duGroupe BansardInternational

Luc de Murard, Fondateur de CrossLog

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J-L. Foessel fonde City Log Invest

Jean Louis Foessel a créé City Log Invest, unesociété entièrement consacrée à l’immobilierlogistique en milieu urbain. « City Log Invest

aura pour mission la recherche et le développe-ment de projets immobiliers à vocation logis-tique en milieu urbain, l’accompagnement et le conseil aux investisseurs et aux collectivités,le montage financier des opérations », nous

informe l’ancien Président dudirectoire de Sogaris. Espaceslogistiques urbains (ELU),hôtels logistiques, quais demessagerie et locaux d’acti-vités, réhabilitation de sites…autant de sujets variés etsouvent complexes pour les-quels il n’existe pas une seuleréponse. « City Log Investstructure son interventionautour de trois idées fortes,poursuit Jean-Louis Foessel :Une parfaite intégration des

projets au milieu urbain avec une rechercheesthétique et architecturale de qualité, la coha-bitation d’activités diverses (logistique, activi-tés, tertiaire voire habitat) permettant unemeilleure acceptabilité du coût foncier, lamutualisation des espaces et des moyens pouroptimiser l’immobilier. » Jean Louis Foessel estégalement Vice-Président d’Afilog. ■ JPG

ID Logistics crée une cellule de pilotage des flux multiclient

Gérer et optimiser les flux logistiques, de manièremutualisée, telle est l’ambition de la cellule de pilo-tage « nouvelle génération » créée en région lyonnaise

par ID Logistics. Un 1er partenariat technologique a été signéavec Evian Volvic World Sources (groupe Danone), l’entité dugroupe Danone qui distribue des marques d’eaux minéralesemblématiques telles qu’Evian, Badoit, Volvic ou Salvetat.D’une durée de six ans, il porte sur la gestion et l’optimisation(démarche Lean) de l’ensemble des flux logistiques européensd’EVWS sur cinq pays (France, Allemagne, Belgique, Suisse etGrande-Bretagne), à partir de quatre usines de production etde 17 entrepôts, passant par la route ou par le rail (plus de1.500 trains complets par an). La logique de cette nouvelleplate-forme, qui a notamment nécessité un investissement deprès d’1 M€ dans un outil TMS, est d’accueillir d’autres clientspour mutualiser les moyens et massifier les volumes. Selon IDLogistics, elle aura aussi pour vocation de réduire significati-vement l’impact environnemental de la chaîne logistique desclients. « Dans un contexte toujours plus concurrentiel, nousdevons réinventer notre modèle de productivité pour conti-nuer de livrer nos clients dans les meilleures conditions deservice et de coût, sans pour autant couper les marges de nosfournisseurs. Avec cette cellule de pilotage nouvelle généra-tion, ID Logistics a su nous convaincre d’ouvrir les portes denos réseaux et de nos moyens logistiques à d’autres chargeurspour partager une productivité que nous n’aurions pu attein-dre seul », a déclaré Philippe Gallois, Directeur Général Opé-rations d’Evian Volvic World Sources. ■ JLR

Jean-Louis Foessel

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L’ESSENTIELMes News

Faubourg Promotion consolide son programme sur ValentonLe 24 Février ont commencé les travaux du bâtiment de Chausson Materiaux à Valenton (94). Le constructeur Albatet Faubourg Promotion se sont alliés pour développer, sur un terrain de 9.975 m², 4.585 m² de surface de bâtiment.Chausson Materiaux, 4e négociant français de matériaux de construction à destination des professionnels, prendra pos-session de cette réalisation au 3e trimestre 2014. ■ JPG

Savoye va installer Intelis chez DistriCenter

L’enseigne de vêtementset chaussures Distri-Center va devenir une

nouvelle référence commer-ciale pour la gamme deconvoyeurs « Plug & Play » à architecture modulaireIntelis de Savoye, après lasociété Pilot, il y a un an.Située à Saint-Aubin-du-Cormier, près de Rennes, laplate-forme centrale du dis-tributeur sera équipée enoctobre prochain d’un sys-t ème s emi au tomat i s éSavoye pour le décharge-ment et le tri des colis récep-tionnés en vrac (jusqu’à5.000 colis par jour enpériode de pic d’activité).L’objectif est de pouvoir enréexpédier 80 % directementvers les 151 magasins del’enseigne (10 nouveaux paran), les 20 % restants étantdirigés sur la zone de stockage, pour les réassorts maga-sins ultérieurs. Les convoyeurs Intelis seront égalementutilisés pour aiguiller les flux au sortir de la zone destockage vers deux zones de préparation de com-mandes : le réassort de détail pour les points de vented’une part, et d’autre part, l’activité e-commerce, démar-rée en août 2013. « Il nous fallait aussi une solution

modulaire et facilement adaptable à nos besoins futurs »,a déclaré Stéphanie Lucas, Responsable Logistique deDistriCenter. Le distributeur prévoit ainsi dans les pro-chaines années de doubler ses flux d’expéditions, quis’élèvent à 6.000 colis/jour. Par ailleurs, Savoye annonceavoir signé 21 contrats en 2013 pour son système Inte-lis, dont 11 seraient déjà opérationnels. ■ JLR

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Amazon déjà à l’étroit dans son entrepôtde Lauwin-Planque

Goodman va lancer une extension de 12.000 m² dela plate-forme logistique de 90.000 m² développéepour Amazon à Lauwin-Planque, dans le nord de

la France. Cette construction s’ajoutera à la plate-forme ini-tiale afin de répondre à la croissance du site marchand. « Enobtenant préalablement les autorisations administratives nécessaires, nous avions anticipé lesbesoins d’Amazon et sommes donc en mesure de livrer cette extension à la fin du 2e trimestre2014 », précise-t-on chez Goodman. Une nouvelle annonce qui renforce la position de l’inves-tisseur en tant qu’acteur majeur dans l’e-commerce en Europe. « Ce dernier projet d’extensionconforte Douai en tant que pôle logistique de 1er plan et ville créatrice d’emplois », commente poursa part Christian Poiret, Président de la Communauté d’Agglomération du Douaisis. ■ JPG

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Mes News.

EOL franchit une nouvelle étapedans son développement

Avec la signature de la plus grande plate-forme logistique de Francepour le compte de Castorama (115.000 m²) et le développement del’opération la plus d’importante d’Ile de France pour le compte de

Bolloré Logistics à Roissy (44 M€), le cabinet conseil en immobilier EOL fran-chit une nouvelle étape de son développement. Fondé il y a 13 ans, EOL est

devenu l’acteur majeur des grandes opérations logistiques enFrance, notamment dans le cadre d’opérations clefs en main : « Au cours des 12 derniers mois nos équipes ont conclu plus de350.000 m² de nouvelles opérations représentant environ 180 M€

d’investissement, sur un marché qui représente sur cette période1.600.000 m² environ, nous confie Laurent Sabatucci, Fondateurd’EOL. Ce succès réside dans notre capacité à multiplier les opéra-tions avec des clients qui ont une logique de maillage logistiquenational. Nous avons par exemple au cours de cette période conclutrois opérations avec le groupe Sonepar, deux avec le groupe Carrefour, trois avec France Boissons (Heineken). Cette approchesuppose une relation de confiance forte et une capacité à délivrer

une valeur ajoutée avérée. Enfin, ce business model bénéficie pleinement del’apport de notre division Retail, grâce à laquelle nous sommes au quotidienaux contacts des distributeurs. » ■ JPG

Scallog déploie ses robots chez BSLOlivier Rochet annonce ledéploiement de sa solutionScallog chez BSL (BretagneServices Logistiques). Ceprestataire spécialisé dans l’e-commerce utilise les éta-gères robotisées de Scallogpour sa préparation de com-mandes. « Scallog apporteune grande flexibilité dans l’or-ganisation, une efficacité dansles process et permet une opti-misation de l’espace », témoigneRolf Beyer, Président de BSL. Lamise en place opérationnelle dela solution concerne une lignede produits cosmétiques ven-dus sur le Web. ■ JPG

Geodis prestatairedes forces arméesLe Ministère de la Défense aattribué à Geodis un nouveaucontrat de transport de marchandises sur le territoirenational et l’Allemagne. Ainsi, depuis le 1er janvier, le prestataire assure les transports par route de matériels techniques spécifiques dont le poids est inférieur à 30 kg ou supérieur à 1 t entre l’ensem-ble des dépôts et sites d’entreposage du ministèrede la Défense et les 60 basesde défense situées en Francemétropolitaine ainsi qu’outre-Rhin. Cela concerne toutes les marchandises nécessairesà la vie des forces arméesdepuis les pièces de rechangejusqu’aux matériels informa-tiques, en passant par desproduits de santé. Geodisavait déjà remporté le 1er sep-tembre dernier un appel d’offre visant à assurer auxforces armées les transportsurgents sur l’ensemble du territoire métropolitain. Ce contrat a nécessité la miseen œuvre d’une cellule decinq personnes, opération-nelle 7/7j et 24/24h. ■ JPG

DDS Dashboard pour mieux travailler en équipe

Fédérer les équipes et les faire collaborer à travers un portail web, sans pour autantrenoncer à la confidentialité... C’est ce que propose DDS Logistics avec le moduleDDS Dashboard, intégré à la version V6R2 des solutions DDS Shipper et DDS Freight

depuis janvier dernier. « Avec DDS Dashboard, il est possible d’analyser l’ensemble desflux en fonction de la répartition géographique, des postes de coûts, de la qualité desprestataires, du nombre d’incidents, du nombre de dossiers traités par les différentesagences, du CA des clients, du respect des délais des transporteurs... mais aussi de croi-ser ces données et de produire tous les graphiques nécessaires à l’étude des indicateurs-clés de performance, précise l’éditeur. Grâce à ces graphiques et à une interface simpleet intuitive, cet outil donne à ses utilisateurs une visualisation claire et rapide des diffé-rents facteurs de décision. » Ces TMS ainsi enrichis s’adressent plus particulièrement auxdistributeurs et centrales d’achat qui gèrent le processus de sourcing, aux industriels pourle transport de leur production, et aux prestataires de transport. ■ JPG

Eurotranspharma négocie le rachat de Ciblex

Le transporteur français de produits de santé Eurotranspharma a récemment informéses clients qu’il était entré en négociations exclusives avec Geodis pour le rachat deCiblex France, Belgique et Hollande. L’objectif est de finaliser l’opération d’ici le

1er septembre, après avoir reçu les validations des partenaires sociaux, de la concurrenceet de l’Etat. Racheté en mars 2010 par Geodis, Ciblex est spécialisé dans les livraisonsmono colis Express (moins de 30 kg), notamment dans les produits de santé, pharma-ceutiques et optiques (760 collaborateurs, CA 2012 de 162 M€, 120 sites en France et troisau Benelux). Il s’agit du 1er réseau français pour les livraisons avant 8 h, avant 9 h etavant 10 h. Par ce rachat, Eurotranspharma entend renforcer sa position sur le marchéeuropéen de la santé, à la fois sur sa clientèle traditionnelle (hôpitaux et pharmacies)mais aussi sur l’optique et les dispositifs médicaux. Rappelons qu’en novembre 2011,Geodis avait renforcé l’offre Ciblex dans le domaine des livraisons de nuit pour l’optiqueet les pièces détachées en rachetant les activités « InNight » de GLS France. ■ JLR

Laurent Sabatucci, Fondateur d’EOL

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L’ESSENTIELIls Bougent

Jean-Marc Giraudeaurejoint Vinci Consulting

Le cabinet Vinci Consulting accueille Jean-Marc Giraudeau en tant que Directeurassocié. Ce diplômé de l’Institut Nationaldes Sciences Appliquées de Lyon (1986) adéveloppé une double compétence : il ad’abord effectué un parcours industriel de13 ans au sein de grands groupes interna-tionaux et de PMI avant de rejoindre lemonde du conseil. Ainsi il a été successive-ment Ingénieur de développement pour

General Electric aux Etats-Unis, Chef de projet pour SchneiderElectric, Directeur R&D pour Axiohm, fabricant de systèmesd’impression thermique. Dans le conseil, il a été Consultantpour Japan Management Association, principal partenaire deToyota. Puis, en tant que Senior Manager chez BearingPoint,il a développé l’offre et les compétences Lean. Il a rédigé lapréface française de Vélocité, publié en 2011 par le GoldrattInstitute. « Jean-Marc Giraudeau rejoint Vinci Consulting pourlui apporter son expérience des programmes de transforma-tion Lean et d’excellence opérationnelle. Plus particulièrement,il renforcera l’offre Lean Manufacturing du cabinet dans lesecteur industriel et la Supply Chain », précise-t-on chez VinciConsulting. ■ JPG

Stéphane Point, nouveau DG France de K+NStéphane Point, 49 ans, rejoint Kuehne+Nagel en qualité de Directeur GénéralFrance. Ce diplômé de l’EM Lyon bénéficied’une expérience dans différents postes deDirection Générale dans les secteurs desservices et de la logistique. Précédemment,il était DG France de la division logistiquede Norbert Dentressangle. « StéphanePoint apporte à Kuehne+ Nagel la richessede son expérience en Management opé-

rationnel et commercial », a commenté Yngve Ruud, DG dela région Europe de l’Ouest Kuehne+Nagel. Outre la France,Stéphane Point aura également la responsabilité des activitésKuehne+Nagel sur les pays du Maghreb. ■ JPG

Panhard passe un deal avec DiilLe Groupe Panhard signe unpartenariat exclusif avec DiiL, lanouvelle structure d’accompa-gnement et de conseil lancée parJean-Louis Lazuech. Cet accorda pour but de développer desopérations de logistiques et parcsd’activités en Rhône-Alpes et Pro-vence Alpes Côte d’Azur. « Jean-Louis Lazuech interviendra en

appui et en soutien des équipes de Panhard Dévelop-pement. Il aura également pour mission d’accompa-gner les équipes de Panhard Réalisations dans ledéveloppement de son offre de service « Clés enmain » sur l’ensemble du territoire national auprès des grands utilisateurs, investisseurs, et opérateurs »,annonce un communiqué. Jean-Louis Lazuech étaitprécédemment senior Vice-Président chez Prologis,en charge du développement et du patrimoine enFrance. Il avait rejoint le leader mondial de l’immo-bilier logistique en 2005, après avoir passé 12 anschez GSE comme Directeur Commercial du dépar-tement logistique. ■ JPG

Un nouveau Directeur du SAV chez Still France

Marc Deldicque (48 ans) devient Direc-teur du SAV chez Still France en succé-dant à Jacques Arrighi, promu en Alle-magne Vice-Président Service Après-Vente du groupe. « Homme de terrain,apprécié pour ses qualités humaines et demanager », Marc Deldicque est entré chezStill France en 2004 en tant que DirecteurRégional. Dans ses nouvelles fonctions, il va s’attacher à poursuivre le développe-

ment de la stratégie multimarque et de gestion des parcs de Still France, dont l’orga-nisation service compte plus de 400 techni-ciens sur le terrain. ■ JLR

L’ESSENTIEL


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Hervé Levifve rejoint la Direction Immobilière de Sogaris

Hervé Levifve a été nommé le 3 marsResponsable Etudes et Développement àla Direction Immobilière de Sogaris. Unposte nouvellement créé sous la directionde Christophe Ripert, Directeur Immobi-lier de la société. Sa mission est d’initierdes actions de recherche de foncier, demettre en œuvre et développer lesconcepts d’immobilier logistique urbainportés par le groupe Sogaris, d’en analy-

ser la faisabilité et de porter les projets depuis laphase d’étude jusqu’à leur phase opérationnelle.Certaines prestations d’études pourront par ailleursêtre menées en immobilier logistique urbain pourle compte de collectivités ou d’aménageurs.Diplômé de l’ICAM de Lille, Hervé Levifve adébuté sa carrière en 1996 dans différents métiersde la logistique dans l’industrie électronique(Lucent Technologie, SR Telecom) avant d’intégreren 2005 la DVD (Direction de la Voirie et desDéplacements) de la Ville de Paris en tant queChargé des transports de marchandises en Villeaux côtés de Christophe Ripert (qui a quitté la DVDen 2007). En 2010, il avait rejoint le pôle Environ-nement et Réseaux de l’APUR (Atelier Parisiend’Urbanisme) en tant que Chef de Projet, spécia-liste mobilité fret et logistique. ■ JLR

Bertrand Vadecard nommé Directeur SC de PixmaniaBertrand Vadecard, 43 ans, a été nommé Directeur SupplyChain du groupe PIXmania, le 1er février dernier. Dans cettefonction, il prend la responsabilité des équipes transport,approvisionnement et logistique et sera en charge d’assurerla performance et la fiabilité des flux physiques des produits.Bertrand Vadecard a rejoint le groupe PIXmania en 2010comme Directeur Approvisionnements avant de prendre laDirection des Opérations Commerciales en 2013. Précé-demment, ce diplômé de l’Université des Sciences de Rouenet de l’Institut de Formation International (IFI) a travaillé à laFnac, comme responsable des approvisionnements en pro-duits techniques. Il était alors à la tête d’une équipe de plusde 20 personnes et avait la responsabilité du niveau desstocks et de disponibilité des produits. ■ JPG

Ian Veitch, MD Europe de Yusen LogisticsLe 3PL japonais Yusen Logistics a nomméIan Veitch au poste de Managing DirectorEurope. Il devient par la même occasionChief Regional Officer de la région Europe,ce qui fait de lui le 1er non Japonais décorédu titre d’Executive Officer dans l’histoire duprestataire. Ian Veitch a rejoint l’équipe deNYK en 1994 en tant que MD de sa filialeanglaise UCI Logistics. En 2005, il a étépromu Chief Executive de NYK UK et en2007, est devenu le 1er européen à siéger auBoard of Corporate Officers du groupe auJapon. Enfin, c’est en 2011, suite à la fusionentre Yusen Air & Sea et une partie des acti-vités de NYK, qu’il a pris ses fonctionsactuelles. Ian Veitch siège également depuis2008 au comité du UK Freight TransportAssociation dont il est actuellement Président,et est membre du Chartered Institute ofLogistics and Transport au Royaume-Uni. Sapromotion est effective au 1er avril. Il est baséà Amsterdam. ■ PM

Patrick Legris, Directeur chez Argon Consulting

Patrick Legris rejoint Argon Consulting entant que Directeur. Un recrutement qui cor-respond pour le cabinet à une volonté dese renforcer sur les domaines de la perfor-mance des opérations. « La compétitivité estun enjeu majeur pour les entreprises dans lecontexte actuel. L’arrivée de Patrick s’inscritdans la poursuite de notre stratégie de déve-loppement sur ce domaine », commenteYvan Salamon, Président d’Argon Consul-

ting. Précédemment, Patrick Legris était Principalchez Capgemini Consulting, dans le secteurIndustrie. Ce diplômé de l’Ecole Polytechnique(X93) et d’AgroParisTech a défini et piloté la miseen œuvre de nombreux projets dans l’Industrie etl’Energie. Il a également mené des missions dansle domaine de la stratégie industrielle ainsi que des opérations de restructuration et defusion/intégration. ■ JPG

Hervé Martel et Philippe Deissreconduits à la tête des Ports du Havre et de Rouen

Par décrets, Hervé Martel et Philippe Deiss,Ingénieurs en chef des Ponts, des Eaux et desForêts, ont été respectivement nommés Pré-sident du directoire du Grand Port Maritimedu Havre (GPMH) et Président du directoiredu Grand Port Maritime de Rouen (GPMR).Tous deux sont donc confirmés pour desmandats de cinq ans dans les fonctions qu’ilsoccupaient, depuis mars 2012 pour HervéMartel, et septembre 2008 pour PhilippeDeiss. La direction générale de Ports de Parisest assurée depuis 2013 par Alexis Rouque.Fin janvier, les Conseils de surveillance duGPMH, présidé par Emmanuèle Perron (1ère femme à assurer cette fonction), et duGPMR, présidé par Frédéric Henry, avaientdonné des avis favorables aux reconductionsdes deux présidents. Les organigrammes desports de l’axe Seine et du GIE Haropa sontainsi complétés. Hervé Martel assume en2014 la mission de Président d’Haropa, selonle principe de la présidence tournante. Philippe Deiss et Alexis Rouque assurent lesvice-présidences. ■ JPG


L’ESSENTIELIls Bougent

Didier Menuisier, nouveau Directeur associé de Capgemini ConsultingDidier Menuisier entre chez CapGemini Consultingcomme Directeur Associé. A ce titre, il rejoint l’équipemondiale des « Vice Presidents » du cabinet. Agé de49 ans, Didier Menusier a démarré sa carrière chezBossard Consultants en 1989, au sein du secteurpublic, après avoir suivi une triple formation initiale :l’Ensam, le Génie Biologique et Médical (DEA) etl’ISG Paris (3e cycle). En 1997, Didier Menusier arejoint le Cesia, cabinet de conseil en organisationspécialisé dans le secteur public. Après le rachat deCesia par Unilog Management, il a été nommé Asso-cié en charge de l’activité Conseil Secteur Public.Après l’acquisition d’Unilog Management par Logica,il est devenu, en 2008, DG des activités SecteurPublic Conseil et IT France. A présent, il rejoint Cap-gemini Consulting pour prendre la direction du pôleSecteur Public en France. ■ JPG

Hervé Damoizeau devient Associé de Say Partners

Say Partners, filiale du cabinet Weave spé-cialisée dans le conseil et l’innovation enSupply Chain, annonce la nomination deHervé Damoizeau au poste d’Associé. CetIngénieur UTBM de formation et CPIM(Certified in Production and InventoryManagement), organise le développementdes produits, le manufacturing et la SupplyChain de ses clients depuis plus de 25 ans.Expert Industrie, il intervient le plus fré-

quemment dans les secteurs Aéronautique etDéfense ou dans les entreprises liées à la gestion deprogramme. Son expertise s’étend de la conceptionamont au MCO des systèmes et équipements enpassant par la Supply Chain et le Manufacturing.Depuis 2001, Hervé Damoizeau a contribué au déve-loppement du secteur industriel au sein de la sociétéAlcom Consulting. Avant cela, il a passé 14 ans chezKPMG Peat Marwick (devenu CSC en 1998) où il atenu la fonction de Partner en charge des activitésDéveloppement de produit et PLM. Il a commencésa carrière chez 3M où il a été chargé du déploie-ment de la solution ERP d’action d’amélioration deperformance Lean. ■ JPG

Hervé Martel

PhilippeDeiss

L’ESSENTIEL


Mes Sorties.

26/03/2014, Paris John Lewis, a time of change…

12/03/2014, Moissy-CramayelSuccès pour la « Journée du chariot intelligent »

Je suis entré chez John Lewis voici 25 ans. Les 1ères années,il ne s’est pas passé grand-chose. Mais en 2002, nousavons commencé à vendre sur Internet, et là tout a

changé ! » L’homme qui s’exprime ainsi s’appelle Dino Rocos.Il est Directeur des Opérations de l’enseigne britannique JohnLewis (5 Md€ de CA). Invité à la conférence « optimisation dutransport » organisée le 26 mars par Descartes, il a expliquécomment son entreprise est passée en quelques années d’uneorganisation traditionnelle au multicanal : « Au début, nouspensions que le chiffre d’affaires réalisé sur le Web ne dépas-serait pas celui d’un de nos grands magasins. Aujourd’huinous réalisons plus d’un tiers de nos ventes sur Internet. Cetteforme de commerce a d’ailleurs connu un tel essor qu’à uncertain moment nous nous sommes même demandé si nousn’avions pas intérêt à fermer nos magasins. Mais très vitenous avons compris que la clé du succès est d’offrir auconsommateur les deux possibilités. A présent, malgré l’im-portance croissante du commerce en ligne, nous ouvrons deplus en plus de magasins ». Avec ses 350.000 références dansla mode, l’électroménager et les produits pour la maison, JohnLewis a mis progressivement en place une stratégie adaptée.« Au début nous avions deux Supply Chains (pour les maga-sins et pour l’e-commerce). Il nous a fallu refondre l’organi-sation pour n’en avoir plus qu’une seule et obtenir unetransparence totale quel que soit le mode de consommation ».

440 M€ investis sur quatre ansMême si John Lewis est considéré par certains comme unmodèle du genre, l’entreprise est encore loin d’avoir finalisésa mutation. Un investissement de 440 M€ sur quatre ans est

prévu pour passer de huitcentres de distribution à qua-tre. Une enveloppe à l’inté-rieure de laquelle les infras-tructures (immobilier, auto-matisation…) devraient repré-senter 220 M€, suivis par les systèmes d’information (130 M€). Le transport seraégalement impacté par lechangement. John Lewis, quipropose 75 services différents,n’est pas satisfait de ses pres-tataires : « Notre intention estde mettre en place un servicede transport intégré pour neplus être dépendants de nossous-traitants. De plus, pourcertains de nos clients, le seulcontact qu’ils ont avec nous est un livreur qui n’appartientmême pas à la société. C’est totalement inacceptable ! ». L’en-treprise va donc ajouter 600 véhicules « petits colis » à saflotte de 900 camions. Pour ses tournées de livraison, l’en-seigne a déjà choisi la solution de Descartes : « Il s’agit d’uneapproche incrémentale. Les outils d’optimisation moulinenten permanence le planning en tenant compte des dernièrescommandes et des coûts induits. Ce qui permet de respecterun bon équilibre entre la qualité de service offert au client(par exemple dans des créneaux horaires précis) et l’incidenceéconomique qu’il représente ». (suite page 17)

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Le 12 mars s’est déroulée la jour-née du chariot intelligent, unemanifestation organisée à l’initia-

tive de la société Balyo en partenariatavec Supply Chain Magazine. Cet événement avait pour but de présenter, à travers des témoignagesd’experts et des démonstrationsdans des conditions réelles, les pos-sibilités offertes en matière demanutention robotisée et de géo-guidage. « Cela fait 40 ans que l’onen parle, mais aujourd’hui la robo-tique mobile est là ! », a déclaré enouverture Fabien Bardinet, Direc-teur Général de Balyo. Puis il s’estattaché à souligner les points dis-tinctifs du concept Balyo : « Ce sont

des solutions spécifiques, construitessur-mesure, simples à mettre en œuvre,flexibles et économiques. Elles nenécessitent pas d’infrastructure et s’in-

tègrent dans l’environnement de l’utili-sateur. Elles font appel à des chariotsélectriques standards auxquels onajoute un kit d’automatisation. Elles

s’appuient sur une technologie degéoguidage que nous avons déve-loppée et répondent aux besoins desentrepôts dans le cadre d’une auto-matisation progressive ou globaledes flux logistiques ». Concrètementl’équipe de Balyo établit une carto-graphie de la zone où doit opérer lechariot. Celui-ci se déplace selon desmissions qui lui sont attribuées, etce, avec une précision exception-nelle. En cas de changement, la mis-sion peut être reconfigurée trèssimplement. ■ JPG

Raul Bravo, Président de Balyo

Fabien Bardinet, DG de Balyo ©

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Dino Rocos, Directeur des opérations de John Lewis

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L’ESSENTIELMes Sorties

La révolution du commerce digitalJean-Marc Soulier, Président cabinetMétis Consulting a dressé ensuite un étatdes lieux du commerce digital : « C’est latransformation du commerce qui ne faitque commencer ! La vente sur Internetreprésente déjà 300 Md$ par an auxEtats-Unis, 60 Md€ en Grande-Bretagne,25 Md€ en France... avec trois accéléra-teurs qui vont avoir un effet considéra-ble : le mobile (15 % des achats se faitdéjà sur les Smartphones), le GPS, pourbénéficier des promos des magasins àproximité et les réseaux sociaux, quiprennent de plus en plus d’importancepour les achats en ligne. Au centre decette transformation, le consommateura quatre attentes principales : le choix,la praticité, le service et la fiabilité. Pourles commerçants, l’enjeu est de mettreen place des Supply Chains capables derépondre à l’état d’esprit de cette nou-velle génération de consommateur dontle mot d’ordre est « www », comprenez :Wathever, Whenever, Wherever ». Dès

lors, Jean-Marc Soulier suggère quatregrandes options de réseaux logistiques enfonction de la stratégie de service, laquelleimpactera sur les infrastructures phy-siques. Schématiquement cette segmenta-tion peut se résumer ainsi : le dropshipping (délais longs), le basique (3 à 5 jours de délais), le service + (J+1) et lePremium (Same day delivery). A cesniveaux de services, correspondent desstructures de coûts qui peuvent peser lour-dement sur les marges. D’où la nécessitéd’adopter la bonne stratégie en fonctionde son marché (attente du client, contexteconcurrentiel...) et, comme le rappelleJean-Marc Soulier « de mieux piloter sescoûts par un suivi attentif des KPI parcanal ». En fin de journée, Michel Water-schoot, Directeur Europe du sud de Des-cartes, est revenu sur la notion d’opti-misation incrémentale particulièrementadaptée aux e-commerçants pour leurslivraisons à domicile : « C’est une innova-tion qui voit progresser les systèmes infor-matiques de gestion de flotte et de tournéesvers un véritable temps réel ». ■ JPG

Jean-Marc Soulier, Président du cabinet Métis Consulting

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(suite de la page 16)

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Mes Sorties.

20/03/2014, ParisQuels leviers pour réduire les coûtsde transport ?

Jeudi 20 mars s’est déroulée à Paris la conférence « Comment optimiser les achats dansle cadre de votre stratégie transport », organisée par Diagma et Trade Extensions, enpartenariat avec Supply Chain Magazine. Cette matinée a réuni plus de 90 partici-

pants. Après une brève présentation de Diagma par Gil Yaniv, Jean de Gonfreville, Asso-cié du cabinet, s’est attaché à présenter quatre leviers pour réduire lescoûts de transport, à savoir : le taux de remplissage des véhicules, lesachats, l’organisation (mutualisation, etc.) et les systèmes de pilotage(TMS, KPI, optimisation de tournées, pré-facturation, contrôle des fac-tures…). Philip Hunter, Directeur Europe continentale de Trade Exten-sions a pour sa part expliqué comment sa plate-forme achat (Tess)concilie à la fois qualité de service, environnement, prix, risque four-nisseur, décision par BU… « Il ne peut être question de choisir le moins-disant. De nombreux paramètres doivent être pris en compte poursélectionner ses fournisseurs transport », a-t-il commenté. Une appré-ciation largement partagée par Luc Pringalle, Directeur des opérations deCargill Transport et Logistique (CTL), qui s’est félicité de l’utilisation decet outil : « C’est un choix que nous avons réalisé après un benchmarkentre plusieurs éditeurs et avec notre expérience acquise sur ce type deplate-forme depuis plus de 10 ans. Nos critères étaient la facilité d’uti-lisation, le multilinguisme, la confidentialité des données et la capacitéà gérer différents types d’appels d’offre ». Un point sur lequel AmauryMangin, Acheteur transport chez Cargill CTL est revenu en décrivant lecaractère spécifique de ces appels d’offre qui varient en fonction desvariétés industrielles et de l’offre de service. « Il peut s’agir de lots com-plets, de vrac solide ou liquide, de température dirigée...». Au final, unegrande complexité que la plate-forme Trade Extensions gère automati-quement, faisant gagner aux acheteurs un temps précieux.

-5 % sur le budget transport« Même s’il est difficile d’évaluer le gain qui peut être réalisé avec TradeExtensions, je dirais qu’il se situe autour de 5 % du budget transport »,a reconnu Luc Pringalle. Une estimation que semble partager AntoinePulcini, Chef de groupe achats transport de Danone Waters. Cette entre-prise qui n’utilise pas moins de 400 à 500 véhicules/jour en Europe etemploie une centaine de fournisseurs (rien que pour la route), estimeque des gisements d’économie sont possibles grâce à une meilleure priseen compte des conditions d’exploitation : « Lorsque l’on observe les coûtsinhérents à la prestation transport, on s’aperçoit que ceux du véhiculesont difficilement compressibles. En revanche, une réflexion sur lesconditions d’exploitation (taux de remplissage, parcours à vide, tempsd’attente...) peut entraîner des économies significatives », estime AntoinePulcini. « A ce propos nous menons une réflexion visant à massifier lesvolumes et à mutualiser nos moyens avec d’autres entreprises, ajoute-t-il en expliquant par ailleurs l’intérêt de travailler en étroite collaborationavec un pilote de flux « nouvelle génération », (en l’occurrence ID Logis-tics), décisionnaire et multi-client, indépendant des moyens et égalitaire,orienté création de valeur ». En conclusion, et après la séance de ques-tions-réponses, les participants sont convenus que si la plate-formeTrade Extensions constituait une excellente aide à la décision, elle nepouvait néanmoins se substituer complètement à la relation entre lesdonneurs d’ordre et leurs transporteurs, qui reste un élément essentielpour une compréhension réciproque des attentes et des contraintes dechacun. Plutôt rassurant non ? ■ JPG

Antoine Pulcini,Chef de groupe achats chez Danone Waters

Luc Pringalle, Directeur des opérations de Cargill Transport et logistique (CTL)

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

INTERNATIONAL

Futurmaster soutient le S&OP de l’Occitane

La majorité des filiales du groupe de cosmétiques l’Occitane dans lemonde entier (2.200 points de ventes répartis dans 200 pays) sontdésormais équipées des solutions de prévision et de planification de

l’éditeur Futurmaster. Le déploiement a d’abord démarré par les paysd’Europe de l’Ouest où la marque est implantée (France, Espagne, Alle-magne, Italie, etc.), puis a été étendu à la plupart des autres filiales,notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Japon, et dernièrement,au Brésil et en Chine. Ces outils de prévision (ventes et achats) et de pla-nification des processus de la chaîne de production soutiennent la miseen place d’un process S&OP (Sales and Operations Planning), avec unecollecte globale des informations depuis chaque filiale pour élaborer en central des pré-visions consolidées, par référence et par pays, sur le moyen et le long terme. « Aujourd’hui, certaines de nos filiales ne sont pas en mesure de disposer d’une visiondes achats au-delà d’un an. Avec Futurmaster nous avons travaillé à la mise en œuvred’un modèle visant à calculer sur le long terme les besoins dans ces périodes où noussavons que les prévisions locales sont nécessairement incomplètes pour adapter notreproduction », a déclaré François Ménicot, Responsable du déploiement Futurmaster pourle groupe l’Occitane. La fiabilité des prévisions d’achats, passée de 54 à 72 %, a d’ores etdéjà permis d’améliorer la visibilité sur la production à lancer sur les deux sites françaisde production (à Manosque et Lagorce) et d’optimiser les coûts de fonctionnement. Legroupe travaille désormais à étendre cette visibilité au-delà de 8 à 12 mois. ■ JLR

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Vu Ailleurs.

EUROPE+ 20 % pour Waberer’sWaberer’s Internationalannonce une croissance de 20 % de son CA avec452 M€ réalisés en 2013. Il enregistre une croissance à deux chiffres notammenten France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni.Son Ebitda s’est égalementamélioré pour atteindre 64 M€. Cette performances’explique en partie par unemeilleure utilisation de sescapacités logistiques, le tauxde remplissage de sescamions ayant culminé à 91 % par moments. Ayantmodernisé une partie de sa flotte (1.000 nouveauxtracteurs, 750 nouvellesremorques), Waberer’sannonce également avoirréduit de 1,3l/100 km saconsommation moyenne de carburant. Le comitédirecteur souligne aussi les bons résultats de la campagne marketing menéeen 2013, laquelle aurait fortement contribué à l’arrivée de 400 nouveauxclients. Bonne nouvelle enfincôté emploi puisque seseffectifs ont crû de 10 %. Lelogisticien entend continuersur cette voie en 2014 etdépasser les 500 M⇔ deCA avec une flotte de prèsde 3.400 tracteurs. ■ PM

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UPS agrandit son hub international

Le site UPS de Cologne-Bonn, qui constitue sonhub aérien international pour les grandes multi-nationales et les PME en Europe, s’est encore

étendu. Après deux ans de construction, et 200 M€

investis, cette installation s’étend désormais sur plusde 105.000 m2 – soit 15 terrains de football – dédiée autri, et où travaillent plus de 2.500 employés. Avec seshuit nouvelles trieuses automatiques, sa capacité de triatteint désormais 190.000 colis/heure, soit environ 53 colis/seconde ! En moyenne, l’acheminement d’uncolis dans le hub ne nécessite que 15 min du point dedéchargement à celui de chargement. ■ JLR

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ISRAEL

Une alternative au canal de Suez

La Chine soutient le projet « Red-Med » de ligne ferroviaire de plus de 300 km enIsraël entre Eilat sur la Mer Rouge et le port d’Ashdod en mer Méditerranée. La lignede chemin de fer, dont la construction pourrait démarrer dans les 12 mois à venir

et durer cinq ans, devrait coûter plus de 2 Md$ (1,45 Md€). Le premier ministre israëlien,Benjamin Netanyahou, ne cache pas son excitation : « C’est la 1ère fois que nous pour-rons aider les pays européens et asiatiques à garantir qu’ils ont toujours une connexionouverte entre eux ». Mais selon Ilan Maor, ancien consul d’Israël à Shanghaï et PDG dela société de conseil Sheng-BDO, sans aide et investissement étrangers, cela pourrait

prendre des années avant que le tronçon ne soit construit. Pour OdedEran, ancien diplomate israëlien, l’intérêt de Natanyahou est moinséconomique que de développer une alliance stratégique avec laChine et d’améliorer l’accès entre les régions. Les deux experts s’ac-cordent pour dire que ce ne sera vraisemblablement pas le dernierinvestissement chinois au Moyen-Orient. Pour M. Maor, « la Chinecherche à faire du business à l’international : en Afrique, en Asie,en Israël et au Moyen-Orient ». La Chine est le partenaire commer-cial N°1 de l’Afrique, pour un volume d’échanges commerciaux de120 Md$ (87 Md€), tandis que l’Union Européenne est le 1er parte-naire commercial de la Chine. Or, le canal de Suez a longtemps étéun point de discorde et, selon le Centre pour la sécurité maritimeinternationale, la situation ne devrait pas s’améliorer de sitôt. L’in-stabilité politique égyptienne est telle que le Lloyd’s a recommandéaux navires de prendre la route contournant l’Afrique du Sud. ■

(Blair Cunningham et Rob Mudge, Deutsche Welle, 24/03/14)

ETATS-UNISNike investit dans le big dataNike a pris une participationminoritaire dans la start-up californienne Reflektion spé-cialisée dans l’analyse prédic-tive en ligne des données des e-marchands, à travers sonéquipe de partenariats straté-giques. « Nous sommes impres-sionnés par la technologie deReflektion et le potentiel de sescapacités de personnalisationpour améliorer l’expérience enligne de nos consommateurs »,a déclaré la Présidente de l’ac-tivité Direct to Consumer deNike, Christiana Shi. Nike s’at-tend à ce que son activité e -commerce tire la croissancede ses revenus au cours desprochaines années et que lesrevenus tirés de Nike.comquadruplent d’ici la fin del’exercice fiscal 2017. Les parte-nariats stratégiques représen-tent un élément clé de sastratégie de croissance. ■ CC


L’ESSENTIELVu Ailleurs

CANADA

Home Depot se presse lentement

Home Depot Canada construit son second centre de déploiement rapide au sud-est de Calgary : le site multimodal de distribution de Dufferin North devraitouvrir fin 2015, après celui ouvert le 20 février dernier à Vaughan, dans

l’Ontario. Si les deux sites ont chacun une surface d’environ 60.000 m2, la plate-forme de Calgary livrera 57 magasins de Vancouver à Winnipeg, tandis que celle deVaughan assure la distribution vers 123 magasins de Winnipeg à St John’s. Le dis-tributeur américain d’équipement de la maison compte 2.263 magasins en Amérique.La ville olympique de Calgary est un important hub de distribution, avec notammentl’ouverture en 2013 du parc logistique de Canadian National, la compagnie des chemins de fer nationaux, ou bien les plates-formes des distributeurs Walmart

BRESIL

Se marier est bon pour la santé

AmerisourceBergen prend 19,9 % des parts de sonconfrère brésilien Profarma Distribuidora de Produ-tos Farmacêuticos et ouvre avec lui une joint-venture

pour la distribution de spécialités pharmaceutiques et de ser-vices. Le grossiste pharmaceutique américain investit ainsi100 M$ (72,6 M€), en vue de poursuivre sa croissance sur lesmarchés internationaux. Les perspectives de croissance à longterme du Brésil, sa démographie favorable et l’accès croissantaux services de santé et aux spécialités pharmaceutiquesséduisent le grossiste américain… tout autant que l’expériencede 52 ans de Profarma, chez qui l’alliance avec l’Américain est

considérée comme l’op-portunité d’offrir denouvelles pratiques etservices et de bénéficierd’avancées technolo-giques qui n’existentpour l’instant que dansdes marchés plus évo-lués. ■ CC

AFGHANISTANLe retrait militaire se poursuitLe retrait d’Afghanistan destroupes militaires américainess’avère un défi logistique plusimportant que celui d’Irak,pourtant de taille plus impor-tante. En effet, du fait de l’ab-sence d’accès à des voiesnavigables, tout doit êtredétruit, transporté par camion ou par avion. Le retrait s’effec-tue progressivement : plus que80 bases aujourd’hui et34.000 hommes contre res-pectivement 800 et 100.000en 2012. Il y a encore un an,40.000 véhicules devaient êtrerapatriés, il n’y en a plus que10.000. Malgré le coût sou-vent plus important de trans-port que de destruction, tousles équipements viables sontrapatriés. ■ (Frank Oliven,

Roll Call, 25/03/2014)©

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et Target. Beaucoup de marchandises débarquent auport de Vancouver avant d’être expédiées dans la ville de l’Alberta pour ensuite être distribuées dansl’ouest canadien. ■

(Mario Toneguzzi, Calgary Herald, 10/03/2014)

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Vu Ailleurs.

ROYAUME-UNI

La Supply Chaindevient simpleavec Waitrose

L’enseigne Waitrose devrait ouvrir à l’été 2015 son1er centre de distribution national à MiltonKeynes, dans le Magna Park développé par Gaze-

ley. Les activités jusqu’ici opérées par Kuehne+Nageldans son dépôt de Celestia devraient y être transférées.Il traitera 25.000 lignes de produits en épicerie et enéquipement de la maison, en desservant quatre cen-tres régionaux de distribution, supprimant le transfertde produits entre centres régionaux. C’est un momentclef de « simplification de la Supply Chain » pour lachaîne britannique de 307 supermarchés qui compteen ouvrir 38 nouveaux en 2014 et développer sa plate-forme de vente en ligne. ■ CC

ETATS-UNIS/SINGAPOUR

Faciliter les essais cliniques

Parexel a ouvert un nouveau centre de distribution à Singapour eta étendu son site de Billerica dans le Massachussetts. Ce presta-taire de services américain dédié à l’industrie pharmaceutique sou-

haite ainsi mieux gérer les contraintes relatives aux essais cliniques deses clients. Il assure la coordination des approvisionnements de cesessais ; il offre des services pour les laboratoires centraux, d’approvi-sionnement et de distribution, ainsi que l’évaluation des risques et uneexpertise en matière de règles d’import/export. « Comme les essais cli-niques augmentent en taille et en complexité, les clients sont mis au défide développer et mettre en œuvre des stratégies d’élaboration de pro-cessus de fabrication, de stockage et de distribution réguliers tout aulong de la chaîne d’approvisionnement,souligne Mark A. Goldberg, Président etDirecteur des opérations de Parexel. Nosinvestissements dans des entrepôts etcentres de distribution importants fontpartie de nos efforts continus pour sim-plifier le « voyage » de l’essai cliniquepour les clients biopharmaceutiques ensoutenant leurs besoins d’approvision-nement et logistiques mondiaux crois-sants. » Parexel est présent sur les cinqcontinents. ■ CC

ROYAUME-UNI

Cliquez, touchez !

House of Fraser négocie l’ouverturede 12 magasins « click and collect »et cherche des partenaires ayant de

bons emplacements. La chaîne de grandsmagasins britannique a déjà lancé un étage de ce type dans son grand magasin d’Edimbourg en 2013, et deux magasinsautonomes à Liverpool, fermé depuis, etAberdeen. Ils n’ont aucun stock, un aspectde café, permettent de toucher les pro-duits, disponibles dans une seule taille. Les clients peuvent commander ce qu’ilssouhaitent pour le lendemain. En outre,l’essentiel du trafic du site Internet distri-buteur provient d’écrans tactiles. L’objec-tif selon Andy Harding, Directeur exécutifmulticanal, est « le self-service et d’offrirune expérience plus personnalisée. Arriverà ce que quelqu’un s’engage avec nous enmagasin, avec son téléphone, est une vic-toire et nous voulons lui offrir le meilleurcontenu ». ■

(Fiona Briggs, Retail Times, 5/03/2014)

AMERIQUE LATINEA démographiedynamique, ports pacifiquesL’opérateur portuaire APM Terminal poursuit soninvestissement de 2,5 Md$(1,8 Md€) dans cinq portsd’Amérique Latine d’ici2018 : après le terminal auport de Santos au Brésil etcelui à Callao au Pérou, l’entreprise construit un terminal à conteneurs à Moin, au Costa Rica et un autre sur la côte Pacifiquedu Mexique, à Lazaro Cardenas. Selon l’opérateurnéerlandais, c’est la régiondu monde au potentiel le plus élevé car sa démographie continue à accroître la demande. Il a en particulier dans sonviseur la façade Ouest avec le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique.■

(Cargo Business News,28/03/2014)

ETATS-UNISPanasonic choisitEncompassLa filiale américaine du groupe d’électroniquenippon Panasonic a choisi en décembre dernierEncompass pour servir de distributeur maître de ses pièces détachées et accessoires sous et hors garantie. Depuis le 1er avril, 1.000 clients passent effectivement commande au prestataire logistiqueaméricain au lieu de Panasonic. ■ CC

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L S C VRIL 2014 La tête et Jean-Philippe Guillaume les ... · Enfin, pour Benoît du Passage, CEO...

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Transcript of L S C VRIL 2014 La tête et Jean-Philippe Guillaume les ... · Enfin, pour Benoît du Passage, CEO...