krach de 1987

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ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION -FÈS- Groupe de travail: - LOUIMNI Fatima - MOURADI Kenza - REGRAGUI Boutayna - MARZAK Soukaina Le Krach de 1987

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ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION -FÈS-

Groupe de travail:

- LOUIMNI Fatima

- MOURADI Kenza

- REGRAGUI Boutayna

- MARZAK Soukaina

Le Krach de 1987

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PLAN Introduction

I. Origines et causes du krach boursier de 1987 : Les facteurs du déclenchement de la crise boursière.

II. Description du « lundi noir »

III. Effets et conséquences du krach boursier de 1987.

IV. Comparaison entre le krach de 1987 et 1929

Conclusion

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INTRODUCTION

• Le 19 octobre 1987: (le krach boursier)c’est la journée au cours de laquelle l’indiceDOW JONES a perdu 22,6% de sa valeur .

• Et qui fut surnommée « lundi noir » ou « black monday »

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Introduction

I. Origines et causes du krach boursier de 1987 : Les facteurs du déclenchement de la crise boursière.

II. Description du « lundi noir »III. Effets et conséquences du krach

boursier de 1987. IV. Comparaison entre le krach de

1987 et 1929

Conclusion

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les fortes fluctuations du

dollarportfolio insurance program trading

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1979-1985 : L'ENVOLÉE DU DOLLAR• À la fin de 1979, le nouveau gouverneur de la banque centrale américaine, Paul Volcker, décide d'une violente remontée des taux d’intérêt  pour combattre l‘inflation.

• Ces taux d’intérêt réels provoquent un afflux de capitaux aux États-Unis, et le dollar s'apprécie .

• Compte tenu des déficits américains, cela est manifestement exagéré ; les pouvoirs publics décident de réagir.

1. LES FORTES FLUCTUATIONS DU DOLLAR

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1985-1987: LES ACCORDS DU PLAZA, PUIS LES ACCORDS DU LOUVRE

Accords du PlazaÀ l'Hôtel Plaza de New York, le22 septembre 1985,

les pays dits du G7 s'entendent publiquement pour intervenir sur le marché des changes et organiser un repli du dollar

® le dollar américain se retrouve à son plus bas niveau historique, celui de 1979.

Les pays du G7 signent alors à Paris le 22 février 1987 les Accords du Louvre, destinés cette

fois-ci à mettre fin à la baisse du dollar. 

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1987 : LA REMONTÉE DES TAUX D'INTÉRÊT

À partir de janvier 1987, les taux d'intérêt des emprunts d’état à long terme commencent ainsi à remonter:

- De 7 % en janvier à 9,50 % à la fin du mois de septembre

Ce mouvement de taux correspond à une baisse des cours desdits emprunts de 17 %.

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2. IMMUNISATION DES PORTEFEUILLES PORTFOLIO INSURANCE

Un système d'immunisation de portefeuille très voisin dans le principe de celui qui a depuis été largement popularisé sous le nom de fonds à capital garanti. Il s'agit d'adjoindre à un investissement en actions un put, c'est-à-dire une option de vente, sur les mêmes actions. Le rendement sera, compte-tenu du coût de la prime du put, moins important en cas de hausse ou de stagnation des marchés d'actions, mais en cas de baisse du marché, les pertes du portefeuille seront amorties par le put si le sous-jacent termine en dessous du prix d'exercice du put.

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3. LES SYSTÈMES AUTOMATIQUES D'ACHATS ET DE VENTES D'ACTIONS

Les systèmes automatiques d'achats et de ventes d'actions (program trading) relativement récents à l'époque, qui ont amplifié et accéléré le plongeon des cours.

Après le krach, Wall Street se dote de coupe-circuits qui se déclenchent automatiquement au-delà d'une certaine baisse de l'indice Dow Jones.

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Introduction

I. Origines et causes du krach boursier de 1987 : Les facteurs du déclenchement de la crise boursière.

II. Description du « lundi noir »III. Effets et conséquences du krach

boursier de 1987. IV. Comparaison entre le krach de

1987 et 1929

Conclusion

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Le 19 octobre« lundi noir »

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Les marchés d'actions avaient dans un premier temps accueilli avec plaisir la hausse des taux d'intérêt à long terme;

Néanmoins, à partir d'un certain niveau, les taux d'intérêt deviennent, un frein à l'investissement et à la croissance économique et, surtout, sont immédiatement incompatibles avec les niveaux de valorisation des actions.

Pourquoi détenir des actions, actif risqué, alors que les emprunts d'État qui, eux ne présentent aucun risque en capital, ont un rendement supérieur ?

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Le vendredi 16 octobre le Dow Jones perd plus de 4 % dans la journée et "casse" un support technique important. C'est le 19 octobre que le krach, devenu inévitable, arrive sur les marchés d'actions.

À la réouverture de la bourse le lundi, après le week-end, l'annonce d'un déficit commercial important des États-Unis causent un mouvement de panique.

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Ce mouvement se produit dans un volume tout à fait significatif : en 2 jours, le 19 et le 20 octobre, 600 millions d'actions auront été échangées (ce qui représente plus de 3 fois l'activité du mois de septembre de la même année).

Cette chute est certes américaine à l'origine, mais mondiale dans ses effets. C'est ainsi qu'au cours du mois d'octobre la baisse des indices boursiers locaux a été de :Hong Kong

Australie Royaume-Uni

Canada

45,8 % 41,8 % 26,4 % 22,5 %

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Introduction

I. Origines et causes du krach boursier de 1987 : Les facteurs du déclenchement de la crise boursière.

II. Description du « lundi noir »III.Effets et conséquences du krach

boursier de 1987. IV. Comparaison entre le krach de

1987 et 1929

Conclusion

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LA FIN DES INTERVENTIONS DU G7 SUR LE MARCHÉ DE CHANGE 

Le dollar est resté quasi immobile depuis les accords du Louvre, mais retrouve sa liberté à l'occasion du krach et de l'ajout de liquidités effectué par la Fed pour y remédier.

L'INTERDÉPENDANCE DES MARCHÉS FINANCIERS

Le 19 octobre 1987 montre de façon exemplaire l'interdépendance des trois principaux marchés financiers (changes, taux d'intérêt et actions) et comment un déséquilibre né sur l'un peut se propager aux autres.

Dans le monde, le krach US se répercute immédiatement sur les autres places boursières. Ainsi l'indicateur instantané en France a chuté de 9,5% en clôture.

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INTERVENTION POLITIQUE

Parmi les conséquences de ce krach, on notera la mise en place de coupe-circuits, à la demande du Congrès américain, effectifs dès 1988, qui permettent de bloquer toute négociation sur des titres qui ont soit trop augmenté soit trop baissé(10%). Ainsi, dans l'esprit des instigateurs de ces coupe-circuits, les crises de panique ou de frénésies boursières peuvent être mieux contenues.

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L’EFFET DU KRACH SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE

L’économie réelle a été peu touchée par le krach , le PIB croitra de 3,1 en 1987.On ne peut déceler aucune conséquence majeure qui aurait pu entamer le PIB d’octobre a décembre 1987 ; Cette absence d’impact s’explique par le fait que seulement 7,2 % des ménages possèdent pour plus de 10000 dollars de titres alors que 80 % n’en possèdent aucun. Ainsi une très faible proportion d’Américains a pu ressentir le choc d’octobre.

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Introduction

I. Origines et causes du krach boursier de 1987 : Les facteurs du déclenchement de la crise boursière.

II. Description du « lundi noir »III. Effets et conséquences du krach

boursier de 1987. IV. Comparaison entre le krach de

1987 et 1929

Conclusion

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Contrairement au Krach de 1929, celui de 1987 n’a pas été la conséquence d’une surproduction massive comme celle qui a marqué les années 20.

En 1987 l’économie était en période de croissance modérée et le taux de chômage était à son plus bas niveau depuis 1979.

Aussi Le krach de 1929 a servi à limiter les conséquences du krach de 1987

En effet Les Banques Centrales et la Réserve Fédérale ont largement ouvert le crédit pour éviter une asphyxie de l'économie par un manque de liquidités. Alors qu’en 1929, les économies se sont refermées sur elles mêmes en restreignant le crédit, ce qui a accru la crise économique.

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CONCLUSION

Ce krach boursier est comparé, de par son ampleur et sa dimension mondiale, à celui de 1929 qui avait plongé le monde entier dans une crise économique profonde et durable.Les causes profondes du krach de 1987 tiennent essentiellement à l'interdépendance des marchés de change, de taux d'intérêt et d'actions. C'est en effet à l'issue d'une nouvelle action volontariste d'augmentation des taux d'intérêt directeurs de la part de la Fed (Banque centrale américaine) et de la Banque centrale allemande, pratique d'augmentation qui s'était généralisée depuis 1979 avec pour objectif de faire baisser l'inflation, que le signal d'une inévitable perte de valorisation des actions fut envoyé aux investisseurs des marchés d'actions.