Juin 2014 / Espaces

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Espaces est le plus important média de plein air au Québec. Notre mission : proposer aux adeptes d'activités de plein air, d'aventure, de voyages et de gastronomie, des médias et des événements qui contribuent activement à la réalisation de leurs intérêts.

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04 En ligne

08 Espace libre

TOUS AZIMUTS10 Marco Weber : coups de pagaie contre l’intimidation11 Avalanche meurtrière sur l’Everest12 Le SIA… bientôt jusqu’en Afr ique?16 Les essentiels du plein air18 15 000 km de vélo… sans eau embouteillée20 Trucs de guide

22 Créé en 2004, le Sentier maritime du Saint-Laurent fête cett e année ses 10 ans d’existence. Mais le résultat n’est pas à la hauteur des espérances...

26 Lectures d’été

CAHIER TONIK28 Harricana Charlevoix : le rêve d’un passionné30 La meilleure façon de s’entrainer32 Comment rendre son entrainement amusant?34 Des probiotiques pour mieux performer?36 Une journée à courir 100 miles

DESTINATIONS40 Combo d’aventures pour longues fi ns de semaine42 Maritimes : plein air… une heure plus tard44 Les pêcheurs46 Où aller pour observer les perséides?48 Vaincre les montagnes… le plus vite possible!

50 L’Himalaya… au féminin!

ÉQUIPEMENT52 Tout pour le paddle board54 Plaisirs de course56 10 incontournables pour voyager léger

58 Art de vivre

60 Agenda de l’été

62 L’actualité, en 140 mots ou moins!

22Créé en 2004 avec la Route bleue du sud de l’estuaire,

le Sentier maritime du Saint-Laurent fête ce� e année ses 10 ans d’existence. L’occasion de faire un bilan de santé

du sentier, qui compte aujourd’hui neuf routes bleues sur les deux rives du � euve. Et le résultat n’est pas

à la hauteur des espérances...

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Le 18 avril dernier, vers 6 h 45, 16 sherpas sont morts sur le versant sud de l’Everest dans l’avalanche la plus meurtrière à survenir sur cett e montagne mythique. En tout, c’est environ 30 personnes qui ont été surprises par l’avalanche alors qu’elles équipaient de cordes et d’échelles cett e voie empruntée par à peu près tout le monde qui se dirige vers le sommet. La saison sur la plus haute montagne au monde a ainsi été annulée.

Je ne suis jamais allé sur cett e cascade de glace du Khumbu, mais les aventuriers qui s’y osent cherchent à passer ce coin le plus rapidement possible pour éviter la menace des nombreux séracs instables au-dessus de cett e zone. Durant une ascension normale de la montagne, les alpinistes traversent à quelques occasions cett e section. Pour les sherpas, le boulot d’équiper ce passage requiert qu’ils le traversent beaucoup plus souvent et qu’ils y restent plus longtemps. Ce qui les expose davantage aux risques.Ce qui rend ce drame encore plus tragique, c’est la réaction des autorités népalaises qui ont off ert 400 $ aux familles éplorées qui viennent de perdre non seulement un membre de leur famille, mais aussi un revenu important. Être guide en haute montagne pour un sherpa représente environ un salaire annuel de 5 000 $, alors que la moyenne nationale se situe autour de 450 $. Pour compléter le portrait, les alpinistes payent à peu près 60 000 $ pour monter au sommet.

Comme l’explique bien l’aventurier Gabriel Filippi dans notre texte en page 11, les sherpas exigent maintenant des changements de la part du gouvernement népalais pour reprendre leur boulot l’an prochain. Outre les tensions de l’an dernier avec des alpinistes chevronnés ou encore les bouchons de circulation près du sommet, l’abandon de la saison

actuelle montre bien que le statu quo sur la montagne est dorénavant inacceptable.

Que l’Everest soit de plus en plus populaire n’est pas le problème. C’est plutôt la façon dont on gère le fl ot d’alpinistes sur cett e « voie normale » qui est en train de le devenir. La saison est très courte sur la montagne. Les fenêtres d’opportunités sont peu nombreuses et les compagnies tentent de maximiser le nombre de clients sur le sommet, mais les histoires de gens qui apprennent à mett re des crampons ou à manier le piolet seulement une fois rendus au camp de base ne devraient pas exister. Celles où les sherpas « tirent » des clients jusqu’au sommet pour toucher leur bonus non plus. Grimper n’importe quelle montagne comporte des risques et au-delà d’une certaine altitude, c’est chacun pour soi. Il est donc primordial de connaitre ses limites, mais aussi celles de la montagne. L’an dernier, l’un des plus gros opérateurs à l’Everest a décidé que les conditions étaient trop dangereuses pour envoyer ses sherpas et ses clients en altitude. Au risque de déplaire à tous, il fut le seul à renvoyer tout le monde à la maison. Cett e année, toutes les expéditions ont dû abandonner à la suite du refus des sherpas de poursuivre l’ascension.

Reinhold Messner, le premier alpiniste a avoir grimpé l’Everest sans oxygène (en plus de tous les autres 8 000 mètres!), expliquait dans une entrevue que ceux qui s’aventurent sur l’Everest par la voie classique avec des expéditions commerciales ne

sont pas à blâmer. Il disait quelque chose comme : « L’ascension est toujours aussi grandiose et magique, mais ceux qui cherchent à vivre une aventure comme nous l’avons vécu, alors que nous ne savions pas si ce que l’on faisait était possible ou non, devraient plutôt aller voir ailleurs! »

Sur de nombreuses montagnes, et pas seulement sur l’Everest, les sherpas sont indispensables au succès de ces expéditions commerciales et possèdent le droit de réclamer de meilleures conditions de travail. Trop de sherpas sont morts cett e année pour combler les rêves d’alpinistes étrangers.

Christian Lévesque, rédacteur en chefChristian Lévesque, rédacteur en chef @chrislevesque

DÉSoLaTIoN eT QUESTIONNEMENT

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ÉDITEUR : Stéphane Corbeil ([email protected])RÉDACTEUR EN CHEF : Christian Lévesque ([email protected])JOURNALISTE  : Antoine Stab ([email protected])COLLABORATEURS : Renée-Claude bastien, Maxime bilodeau, Evelyne Deblock, Philippe Gauvin, nathalie Rivard, Frédérique Sauvée, David Savoie. PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : © Woods Wheatcroft / Aurora PhotosPUBLICITÉ : Richard Gamache, Directeur des [email protected] / 450 672-0052, poste 402Jonathan Marcott e, Conseiller aux ventes Publicationsjmarcott [email protected] / 450 672-0052, poste 426David Mene, Conseiller aux ventes [email protected] / 450 672-0052, poste 428Marie-Ève Raymond, Coordonnatrice aux ventes Publications [email protected] / 450 672-0052, poste 430

DESIGN : Sève création www.seve.ca RÉVISION : Hélène ParaireREVUE ESPACES6 boulevard Desaulniers, bureau 500Saint-Lambert (Québec) J4P [email protected]

Tirage : 70 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. La revue ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. La revue ESPACES est publiée six fois par année par Groupe Espaces, une division de Serdy Media.

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et att ention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affr anchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son att ention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmett re à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cett e publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal bibliothèque nationale du Québec 2014. Dépôt légal bibliothèque nationale du Canada 2014.

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Comment vous est venue l’envie de pagayer 1 000 km entre montréal et perCé en kayak de mer?L’envie d’expédition me trottait dans la tête depuis longtemps. L’élément déclencheur, c’était il y a deux ans quand j’ai attrapé la bactérie mangeuse de chair. Sur mon lit d’hôpital, je réfléchissais à la possibilité de continuer à faire du kayak avec un bras amputé. Heureusement, j’ai pu guérir complètement. Cela m’a fait l’effet d’un coup de pied dans le derrière. L’idée de parcourir le Saint-Laurent m’est apparue comme une évidence. Je vivais à côté, mais je ne voulais pas choisir un objectif facilement atteignable. Je ne suis même pas certain d’y arriver. L’échec est une possibilité.

le but est aussi de parler de l’intimidation.Oui, l’idée est de contribuer à la sensibilisation du public à cette problématique : l’intimidation, la discrimination et la violence faite aux enfants en milieu scolaire. Dans le cadre de mon travail comme photographe pour TVA, j’ai rencontré Jasmin Roy alors que mon fils, aujourd’hui âgé de 8 ans, avait des difficultés à l’école. Il y aura donc une campagne de financement avec des dons en ligne, au profit de la fondation Jasmin Roy qui lutte contre ces dérives. Le sport est un outil formidable de valorisation de l’individu, de défoulement, de dépassement de soi et de persévérance. Le kayak de mer permet de développer l’entraide entre pratiquants. On fait « copain/copain » : je prends soin de toi, tu prends soin de moi. Tous ces principes peuvent s’appliquer dans la vie de tous les jours. J’espère que les gens, et surtout les professeurs, saisiront cette opportunité pour faire passer ces messages.

Quels défis allez-vous devoir surmonter?La météo. Je ne sais pas quel été on aura au Québec et cela va grandement influer sur le niveau de l’eau. La pluie peut devenir un élément qui usera mon moral. Il me faudra composer avec l’épuisement physique et mental, et le fait d’être éloigné de mon fils. L’été est normalement une période de l’année privilégiée pour être avec ses enfants. J’avoue que j’ai un peu de culpabilité à le laisser. J’espère rallier Percé en 30 à 40 jours, peut-être même 45. Ce n’est pas une course de vitesse, mais d’endurance. L’objectif est d’y arriver tout simplement. Et je veux aussi savourer, car ce n’est pas quelque chose que l’on fait tous les ans.

Quelle préparation avez-vous suivie?Elle a commencé il y a longtemps. J’ai suivi l’entrainement spécifique du kayakiste pour renforcer les parties du corps souvent fragilisées : le dos, le tronc et les épaules. J’ai essayé de me préparer en subissant les mêmes conditions du défi : par tous les temps, pas seulement quand il faisait beau; avec de la fatigue accumulée pour travailler sur l’endurance et le mental. Mais le kayak de mer, ce n’est pas seulement pagayer, c’est aussi de la navigation et savoir prendre les bonnes décisions en fonction du vent, des courants, des heures et des conditions de marée, qui diffèrent selon les secteurs. Avec la fatigue, c’est plus difficile de faire les bons choix.

defimarcoweber.comfacebook.com/defimarcoweber

Au mois d'aout prochain, Marco Weber, photographe et kayakiste expérimenté, va pagayer 1 000 kilomètres entre Montréal et Percé. Un défi sportif couplé d’une revendication sociale : ce père d’un enfant de huit ans veut interpeller le grand public sur les nécessités de lutter contre l’intimidation des enfants à l’école.

Marco Weber

Coups de pagaie contre l’intimidationPAR AnTOInE STAb

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Le Dr Alain bouthillier, neurochirurgien du CHUM, était tout près lorsque l’avalanche est survenue : « J’étais dans ma tente. J’ai entendu le bruit sourd d’une avalanche. Mais cela ne m’a pas surpris, on entend beaucoup d'avalanches depuis le camp de base. Ce sont les chefs d’expédition qui ont donné l’alerte. Ils étaient en contact avec ces sherpas. On a tout de suite compris que c’était grave. »

Les secours se mett ent alors en place. Treize corps seront retrouvés et ramenés, un à un par hélicoptère, au camp de base. Les trois autres n’ont pu être dégagés; ensevelis sous une centaine de mètres de neige et de glace. Le 20 avril, les opérations de recherches sont abandonnées.

Dans les jours qui suivent, c’est la confusion au camp de base : faut-il suspendre la saison d’alpinisme? Ou encore l’annuler? « Ma compagnie et mes sherpas

étaient prêts à continuer, explique Alain bouthillier. Après la cérémonie organisée en hommage aux personnes décédées, un petit groupe de sherpas, très revendicateurs, a dit clairement que plus personne ne ferait l’ascension et qu’ils empêcheront les gens de monter. La tension était très forte. Il y a eu des menaces à l’encontre de certains sherpas qui voulaient continuer. Mon équipe a alors pris la décision qu’il était préférable de se retirer, par respect pour les morts. Le lendemain, tout le monde était parti. Il n’y avait plus personne. »

La fi n de la saison a aussi donné lieu à un fort mouvement de contestation de la part des sherpas auprès du gouvernement népalais. Des revendications qui portent sur trois points principaux, comme l’explique Gabriel Filippi, grimpeur québécois chevronné en contact régulier avec des sherpas sur place : « Il y a d’abord la question des assurances. Les sherpas demandent une indemnisation de 20 000 dollars,

remis aux familles en cas de décès. C’est le point le plus problématique, mais il est en voie de règlement. Le deuxième point est lié au vol des hélicoptères sur l’Everest, interdit par le gouvernement sauf pour urgence médicale. Pourtant, cela aiderait à transporter du matériel pour les camps et diminuerait les nombreux allers-retours des sherpas dans les zones dangereuses. Enfi n, ils souhaitent aussi que 30 % des redevances payées par les alpinistes aillent dans un fonds d’indemnisation, qui pourrait servir notamment à l’éducation des enfants. Le gouvernement donne déjà ce 30 % directement à la région du Khumbu pour l’aider dans le développement des infr astructures ». L’ascension de l’Everest représente une manne d’environ neuf millions de dollars annuellement pour le gouvernement népalais, dont trois millions grâce aux permis délivrés par le ministère du Tourisme pour escalader le plus haut sommet du monde...

AvAlANCHe meUrTrIère SUR L’EVERESTPAR AnTOInE STAb

la plus terrible tragédie à survenir sur l’everest laissera des traces... le 18 avril dernier, vers 6 h 45, 16 sherpas ont perdu la vie dans une avalanche sur la cascade de glace du Khumbu, à environ 5 800 mètres d’altitude.

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et si on allait randonner sur le sentier international des appalaches… au groenland ou même au maroc?Il ne manque pas beaucoup de kilomètres au Sentier international des Appalaches (SIA-IAT) pour devenir le plus grand réseau de randonnées pédestres au monde. Partant de Key West, en Floride, et menant jusqu’à Gaspé, en Gaspésie, le sentier traverse à la manière d’un arc de cercle, dans sa partie nord-américaine d’origine, toute la partie est des états-Unis en empruntant un réseau de sentiers reliés dont l’Appalachian Trail puis le SIA-Québec avant de fi nir son itinéraire à Terre-neuve et Labrador. Un parcours de plus de 10 600 km dessinés, aménagés et reliés de 1995 à 2008!

Mais les amateurs de longue randonnée ne comptent pas s’arrêter là. La mission des gestionnaires du SIA-IAT est d'établir un sentier de grandes randonnées qui connecte toutes les régions ayant un lien géologique avec les Appalaches américaines, formées il y a 250 millions d'années. Suivant ce que les géographes appellent la chaine de montagnes acadienne-calédonienne, le SIA-IAT a donc déployé depuis 2010 son tapis de sentiers de part et d’autre de l’océan Atlantique en passant par l’Islande, le Groenland, l’Irlande, la Grande-bretagne et la Scandinavie. Ces pays européens ont choisi certains parcs nationaux et réseaux de sentiers locaux pour obtenir la certifi cation SIA et ainsi agrandir le parcours. Avec désormais 17 tronçons de part et d’autre de l’océan Atlantique, le SIA compte bien fi naliser son projet avec un total de 21 tronçons, incluant trois continents : l’Amérique, l’Europe et… l’Afr ique! Des démarches sont en cours en France, au Portugal, en Espagne et au Maroc.

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geneviève gervais et Jacques-alexandre lévesque, un couple de Québécois passionnés de vélo, ont entamé, en janvier dernier un voyage cycliste de 15 000 kilomètres à travers l’amérique du nord, d’est en ouest puis vers le nord jusqu’en alaska. un périple de neuf mois qui se fera sans acheter la moindre bouteille d’eau!

Comment est née cette envie de parcourir les États-Unis et l’Ouest canadien à vélo?Jacques-Alexandre : On voulait faire un voyage à vélo, mais on hésitait sur la destination. On voulait limiter au maximum notre empreinte écologique. Il était donc hors de question de prendre l’avion. Les états-Unis sont apparus comme une évidence. On s’est rendus en autobus à boston puis en train jusqu’à Savannah, en Géorgie, pour le départ de notre voyage en vélo.

Votre voyage a aussi un volet social et environnemental : vous n'achèterez aucune bouteille d’eau durant le voyage.J-A : Oui, on veut sensibiliser les gens sur l’impact écologique des bouteilles d’eau. Qu’on fasse de l’eau un produit de consommation, vendu quasiment au prix de l’essence, ça n’a pas de sens! C’est une ressource naturelle. Le but de voyage est donc de démontrer que l’on peut vivre en Amérique du nord sans acheter aucune bouteille d’eau, même en sortant de notre zone de confort. C’est tellement facile d’utiliser de l’eau du robinet! Elle est reconnue comme étant de très bonne qualité.

Geneviève : Au fur et à mesure, on collecte des statistiques de notre consommation quotidienne d’eau. On va pouvoir faire un résumé de ce que l’on a économisé comme plastique et comme argent.

Quel sera votre parcours?J-A : On est parti de la Géorgie, direction le sud et la Floride. Ensuite, on va vers l’ouest en longeant la frontière américano-mexicaine, avec un détour par le Colorado, l’Utah et le nevada. Cela va nous amener vers la Californie pour remonter vers le nord jusqu’en Alaska.

G : On a une idée assez précise, avec des « villes-étapes » que l’on aimerait visiter. On a planifié l’itinéraire en fonction de nos intérêts personnels pour découvrir des endroits pas encore visités, et aussi d'endroits où l’on a des amis qui peuvent nous accueillir. Mais on se laisse une marge de manœuvre, une place au hasard, des gens que l’on pourrait rencontrer en chemin. Les natifs ont toujours des conseils, de bons plans à donner.

J-A : Pour l’hébergement, on y va au jour le jour. On utilise le site Web warmshowers.org, qui ressemble au système du CouchSurfing, mais pour les cyclotouristes. C’est vraiment sympa, car ce sont des passionnés de voyage en vélo qui nous prêtent un bout de leur terrain pour planter notre tente. La seule obligation est de nous permettre de prendre une douche chaude. On a souvent l’image de l’Américain pas très amical, un peu redneck. Mais, jusqu’à présent, on a rencontré des gens très gentils!

G : Dès qu’ils nous voient arriver avec notre attirail, ils nous demandent d’où l'on vient, si l'on a besoin d’aide. Les gens sont très curieux, généreux et prêts à nous aider.

Quels lieux avez-vous particulièrement envie de visiter?J-A : On voulait absolument voir le Colorado et l’Utah avec le bryce Canyon et le Grand Canyon. On veut aussi traverser la Death Valley. Ça va être le plus gros défi de notre parcours, surtout avec notre objectif de zéro eau embouteillée achetée.

15 000 km de vélo… sans eau embouteilléePAR AnTOInE STAb

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Avez-vous une date limite de fi n de voyage?G : On a lâché nos emplois, vendu la maison. On n’a pas vraiment de contraintes.

J-A : La seule qui s’impose à nous est le statut de touriste aux états-Unis pour six mois. Au-delà, il faudrait faire une demande de visa. On prévoit donc d’être à Vancouver, début juillet, puis fi nir notre voyage avant les premiers fr oids d’Alaska, en septembre.

G : On a du temps, mais en ce qui concerne le kilométrage, on a calculé qu’il fallait faire 60 kilomètres par jour pour arriver à temps. On prend aussi des journées de repos, au moins une par semaine, pour que le corps puisse récupérer et éviter l’usure. Ça nous permet aussi de mett re à jour notre blogue, faire les éventuelles réparations sur les vélos, faire du lavage…

Vous avez donc laissé votre vie matérielle derrière vous…G : Oui, mais on a quand même quelques idées pour l’après-voyage. On s’est laissé des sous et des projets de côté, pour ne pas repartir à zéro. Dans ce genre de voyage, le retour à la réalité, à la vie quotidienne est souvent ce qui est le plus diffi cile. On s’est donc préparés pour un retour pas trop drastique.

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Créé en 2004 avec la Route bleue du sud de l’estuaire, le Sentier maritime du Saint-Laurent fête cett e année ses 10 ans d’existence. L’occasion de faire un bilan de santé du sentier, qui compte aujourd’hui neuf routes bleues sur les deux rives du fl euve. Et le résultat n’est pas à la hauteur des espérances...

Jean Létourneau, kayakiste passionné, fut l’un des instigateurs de la création du Sentier maritime, via la Route bleue du sud de l’estuaire, au début des années 2000. Il est donc bien placé pour jouer au médecin et en faire le bilan : « Le Sentier maritime est dans une phase compliquée, voire mauvaise. Sa création devait initialement répondre à plusieurs objectifs, notamment la mise en valeur du fl euve et son accessibilité par les kayakistes. beaucoup d’eff orts ont été faits pour la création et le développement des Routes bleues avec leurs infr astructures : les abris, les aires de repos, les services. Mais, une fois l’étape de la mise à l’eau, très peu a été fait pour les pérenniser et faire en sorte que les communautés du fl euve s’impliquent. »

Le constat est clair : le Sentier maritime du Saint-Laurent ne se porte pas bien. Si Jean Létourneau a

déjà donné quelques pistes de réfl exion, plusieurs points peuvent être soulevés pour expliquer cett e situation « compliquée ».

1. Désinvestissement des politiciens et du ministère du TourismeInitié en 2002 par le ministre André boisclair dans le cadre de la Politique nationale de l’eau, le Sentier maritime du Saint-Laurent est le fr uit d’une collaboration entre la Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK) et Tourisme Québec. Le ministère du Tourisme donnait ainsi le mandat à la FQCK d’assurer la gestion globale du Sentier maritime et de l’uniformisation des diff érentes Routes bleues, développées par les comités de développement régional. « La FQCK travaille en partenariat avec Tourisme Québec afi n de créer des outils de développement pour les nouvelles Routes bleues », peut-on lire sur le site internet du Sentier maritime. Or, comme l’explique Philippe Pelland, directeur général de la FQCK : « Depuis quelques années, le Ministère s’est progressivement retiré de la politique nationale de l’eau ». La Fédération se retrouve dans une situation diffi cilement tenable : assurer une

mission de coordination et d’uniformisation, sans budget alloué pour le réaliser. « Depuis un an, nous n’avons plus personne au poste de coordination. Tourisme Québec est encore notre partenaire, mais on est loin du compte pour permett re une embauche ». Il regrett e cett e logique comptable des décideurs : « Le fi nancement du sentier est ponctuel, car ils le considèrent comme un vecteur économique pas assez important à l’échelle du Québec ».

Une réalité que confi rme Pierre Gaudreault, président d’Aventure écotourisme Québec: « Les moyens fi nanciers n’ont jamais été à la hauteur de ce grand projet de mise en valeur du Saint-Laurent. On a donc un projet structurant, mais diffi cile à être viable à long terme. Il n’y a jamais eu de mise en marché du sentier, ce qui aurait permis le déblocage de fonds. Ça a été le cas avec la Route verte pour le vélo à coup de plusieurs millions de dollars du ministère des Transports. Pour la Route bleue, on parle de quelques milliers de dollars. Faute d'argent, tout a été fait avec des bénévoles ».

Mais les bénévoles ne sont pas une ressource inépuisable et ces gens passionnés, malgré un gros

LES BLUES DU SENTIER MARITIME DU SAINT-LAURENT PAR AnTOInE STAb

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travail, commencent à s’essouffl er et les eff ectifs s’amoindrissent. Roger De La Durantaye, président du Conseil d’administration de la Route bleue de la rive sud de l’estuaire le confi rme : « C’est épuisant d’être bénévole, surtout depuis que les ressources de la fédération ne sont plus là. Cela permett ait d’avoir un support, un lien avec les autres routes bleues. Aujourd’hui, on est comme coupé les uns des autres. C’est diffi cile au quotidien ».

2. Manque d’investissement de la population Jean Létourneau pointe du doigt un état d’esprit propre au Québec : « La culture québécoise n’est pas propice à la philanthropie. Chez nos voisins américains, on supporte beaucoup de causes. Au Québec, le réfl exe des utilisateurs du sentier est plutôt du type : “Le fl euve est là. Pourquoi devrais-je payer 40 dollars par an pour en devenir membre?” La raison d’être du sentier est d’assurer un accès pérenne au fl euve, mais cela ne semble pas avoir beaucoup d’importance dans l’esprit des

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Québécois. Résultat : on a seulement environ 250 membres. Faites le calcul. Cela fait trop peu pour assurer un revenu notable ». « Le fl euve est un très bel atout. Ce n’est pas un juste un cours d'eau, assure une compagnie membre et adhérente de la Route bleue du sud de l’estuaire, qui préfère rester anonyme. Il est imprévisible et tellement varié! On ne peut pas dire que c’est fade! La faune, avec tous les mammifères marins, y est intéressante à observer. Il y a de très beaux coins pour respirer. Mais il faudrait que les kayakistes accaparent davantage cet espace ».

Le sentier maritime a pourtant été créé sur le modèle du Maine Island Trail, une route navigable de 520 kilomètres, géré par le Maine Island Trail Association (MITA), une organisation forte de 4 000 membres et plusieurs centaines de bénévoles. Sophie Marois, professeur en tourisme d’aventure au Cégep Saint-Laurent, en a longtemps été une membre active : « Le MITA connait aussi des diffi cultés, mais cela fonctionne quand même. C’est une machine très bien organisée avec beaucoup de kayakistes qui empruntent cett e route. Malgré les nombreux terrains privés, son développement s’est fait avec l’appui des populations terrestres et nautiques. Chacun y a trouvé son compte. Au fi nal, cela fait une culture du kayak bien vivante au Maine. Ce n’est pas le cas ici au Québec. La culture du plein air est encore jeune. »

3. Le retrait de boréal DesignEn février 2012, le manufacturier québécois boréal Design, spécialisé dans la fabrication d’embarcations de mer et commanditaire des Routes bleues, déclarait faillite. Le Sentier maritime perdait alors un allié précieux dans la promotion du kayak de mer, une locomotive économique qui tirait cett e activité vers le haut en commanditant notamment des événements régionaux à portée internationale. Ce fut le cas avec l’organisation des Championnats du monde de kayak de mer, de Forestville à Sainte-Luce, en 1999. Certains cadres de l’entreprise y ont même pris part comme athlètes. À tel point que certains parlent d’une « Famille boréal Design » qui rassemblait et fédérait, autour d’eux, tous les acteurs du monde du kayak : les clients et les pratiquants, les pourvoyeurs, les instances dirigeantes.

Si la compagnie a été rachetée par Kayak Distribution, il semblerait que cett e famille n’ait pas survécu à la faillite. Comme l’explique Roger De La Durantaye : « On n’est plus aussi proche avec les nouveaux propriétaires. L’administration que l’on connaissait croyait au kayak de mer. Je ne dis pas que ce n’est pas le cas avec l’actuelle administration, mais leurs prédécesseurs offr aient plus de visibilité. Ils croyaient fort au développement des Routes bleues. Avec la faillite et le rachat de boréal Design, on a perdu un acteur important, fort impliqué ».

4. Un fl euve diffi cile à naviguerComme le fait remarquer Louis Dubord, copropriétaire de la compagnie d’aventure Fjord en Kayak : « Le Saint-Laurent n’est pas facile à naviguer. Au niveau de

l’estuaire puis du Golfe, la diffi culté est assez avancée. Il faut avoir un certain niveau. Ce n’est pas pour les novices ou même les kayakistes de niveau intermédiaire, mais bien pour les experts ». La clientèle visée est donc plus limitée.

La Route bleue du Grand Montréal est plus accessible et semble mieux s’en sortir. « Pour cett e zone, on a beaucoup de téléchargements de cartes sur notre site », assure Philippe Pelland. « Le Tour de l’Île bleu, organisé depuis trois ans, constitue une belle vitrine pour la Route bleue. Elle devient plus accessible au grand public. Ce sentier de navigation s’insère dans un bassin de population important et moins dépendant des marées». Les variations du niveau de l’eau, notamment sur la Rive-Sud du Saint-Laurent, et les conditions climatiques sont aussi des éléments importants qui aff ectent grandement la pratique du kayak de mer.

5. Une activité en concurrence Selon Pierre Gaudreault : « De nombreuses activités de plein air émergent et se développent d’année en année. Il y a donc de plus en plus de parts au même gâteau. Par exemple, au début des années 2000, il n’y avait pas de via ferrata au Québec. Ces dernières se sont développées un peu partout et on en compte aujourd’hui une trentaine! » Sans oublier que le kayak de mer demeure une activité plus dispendieuse que d’autres, et demande un investissement et une organisation plus lourde : un kayak de mer mesure environ cinq mètres de long. Pas commode à transporter dans des zones moins accessibles ou encore à ranger dans son salon…

Alors, quel avenir pour le sentier maritime ? Cett e mauvaise passe du Sentier maritime n’est pas inéluctable : « On a un produit récréatif et touristique exceptionnel », confi e Roger De La Durantaye. « On ne lance pas la serviett e. On réfl échit à un autre modèle pour assurer la pérennité du sentier. Au printemps 2013, on a notamment fait appel aux municipalités pour des collaborations fi nancières. Les MRC pourraient également prendre le relais. »

Sylvie Marois envisage une solution plus radicale : « On doit relancer sur les éléments forts du sentier. ne pas hésiter à faire la part des choses et se demander là où ça fonctionne et là où ça ne fonctionne pas. Il faut investir dans les portions les plus intéressantes, celles qui valent vraiment la peine. Mais ça prend l’appui du monde terrestre avec des accès à leur terrain privé ». Pour Jean Létourneau, une chose est sûre : « Il faut se réinventer. Sinon ce sera la fi n du Sentier maritime. Aujourd’hui, le gouvernement a des plans quant à l’utilisation et l’appropriation du fl euve. Il faut profi ter de cett e récente politique touristique pour insuffl er un vent nouveau ».

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lectures d’été PAR FRéDéRIQUE SAUVéE

Quel plaisir de rêver d’aventures ou d’exploits assis à l’ombre d’un arbre, allongé dans un hamac ou encore blott i chaudement au fond de sa tente! Voici une sélection de livres pratiques, techniques, historiques et surtout inspirants pour l’été. bonne lecture!

mytHes et réalités sur la Course À pied« Coureurs du dimanche, marathoniens chevronnés et adeptes de trail, tirez-vous vraiment le maximum de vos séances de course? » C’est ce que vous allez apprendre en dévorant ce guide qui se divise en 50 affi rmations démystifi ées et étayées par les plus récentes recherches dans le domaine. Dans la même veine que leurs deux premiers tomes (sur l’entrainement et la musculation), Martin Lussier et Pierre-Mary Toussaint accompagnent les coureurs dans leur quête de performance tout en minimisant les risques de blessures. Éditions de l’Homme • 24,95 $

ils ont Couru l’amériQue, tome 2Connaissez-vous le coureur des bois étienne brûlé? Ou bien le père Lacombe, dit « le petit sauvage »? Peu d’entre nous connaissent ces « Canadiens fr ançais » qui ont pourtant couru l’Amérique dans le but de l’explorer, de la coloniser ou encore de la cultiver. Ce deuxième tome inspiré de la série radiophonique produite et diff usée par Ici Radio-Canada Première, l’histoire des Remarquables oubliés rend hommage à ces hommes des montagnes, cavaliers des plaines, muletiers, navigateurs des glaces et commerçants des déserts en nous racontant leurs grandes aventures. Éditions Lux – 27,95 $

vélo! ConCepteurs de génie, maCHines de légendebianchi, Campagnolo, Look, Gitane, Pinarello, Peugeot ou Trek... de doux noms de légende qui résonnent aux oreilles des amoureux du cyclisme! Couvrant plus d’un siècle d’inventions, d’innovations et d’exploits autour du vélo de course, cett e bible de la petite reine est un ouvrage dans lequel on adore se plonger, tourner les doubles pages présentant des vélos de légende ou découvrir les petits secrets de leurs créateurs… Un très bon livre de chevet! Éditions Hurtubise – 34,95 $

Carnet de randonnéeAvez-vous déjà pensé tenir un carnet de randonnée comme on peut le faire en voyage avec un journal de bord? C’est la bonne idée de Sophie Martineaud qui nous offr e bien plus qu’un simple recueil de feuilles blanches où noter nos kilométrages, coups de cœur ou encore animaux rencontrés. Elle nous livre ses conseils et informations (« comment alléger son sac à dos, éviter les punaises de lit, s’orienter grâce à sa montre, repérer les signes de la pluie à venir… »), toujours utiles à mett re en pratique en randonnée!Éditions Le Courrier du Livre – 16,95 $

les mystÈres de l’everestComment mieux vivre l’ascension de l’Everest que par la lecture des mots de celui qui fut, en 1953, le médecin de l’expédition victorieuse qui offr it aux britanniques la gloire de la conquête du plus haut sommet du monde? Michael Ward revient sur cett e aventure historique et sur les circonstances qui ont fait d’elle un succès, malgré les dangers que présentait la montagne à cett e époque (et encore aujourd’hui!). Un délicieux voyage litt éraire, sur les traces des premiers alpinistes chevronnés de ce monde.Éditions du Mont-Blanc – 39,95 $

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Conseil de CoaCh COMMENT RENDRE

SON ENTRAINEMENT PLUS AMUSANT?

une journée à courir 100 miles

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POUR MIEUX PERFORMER?

Comment s'entrainer? l'avis des pros

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En moins de trois ans, Th e North Face Ultra-Trail Harricana Charlevoix (UTHC) est devenu une course incontournable au Québec. Organisée par une petite équipe de passionnés, la course du UTHC constitue l’aboutissement du rêve de Sébastien Côté, un coureur-organisateur tombé amoureux de la nature, des sentiers et de la course à pied.

Dans un café de l’avenue du Mont-Royal, à Montréal, Sébastien Côté est att ablé, une tasse posée devant lui. Impossible de ne pas le remarquer : casquett e blanche sur ses cheveux roux, il est habillé en coureur de la tête aux pieds. Aurait-il déjà fait quelques foulées matinales avant de prendre son déjeuner? « non, mais je pars toujours travailler en courant ». Le Montréalais de 39 ans travaille chez Radio-Canada. « Toute la journée, je suis devant un écran avec une souris et un clavier pour m’assurer que les systèmes informatiques soient opérationnels ». Un emploi à plein temps, éloigné de son autre vie : celle de coureur de sentiers, animateur du Club de trail Montréal et directeur général de l’UTHC.

La course est arrivée tardivement dans sa vie, il y a environ cinq ans. C’est d’abord par la randonnée pédestre qu’il découvre le plein air : « J’ai passé une bonne partie de ma jeunesse au Lac-Saint-Jean. nos parents nous ont toujours amenés à visiter le Québec, pour nous sensibiliser à la nature, loin des centres urbains. Mais c’est surtout mon oncle qui m’a initié à la longue randonnée. Mon gout de l’aventure vient de là. »

Il continue ensuite à parcourir les forêts du Québec et de l’Est américain. « Moi et mes fr ères, on a reproduit le modèle de notre oncle : on allait dans marcher dans tous les parcs du Québec : Mauricie sur le sentier Laurentien, au fj ord du Saguenay, etc. Les Adirondacks,

on y allait toutes les deux semaines! » Un gout de l’aventure tellement fort qu’il se décide, avec un ami, à tenter l’ascension de l’Aconcagua (6 962 m). « Je me suis demandé ce que je pouvais faire qui ne nécessite pas trop de connaissances en alpinisme. Le choix s’est porté sur l’Aconcagua : une randonnée jusqu’au sommet, mais plutôt diffi cile ». Il s’y prépare pendant un an, mais la montagne aura raison de ses ambitions: « Je n’ai pas pu me rendre au sommet, car j’ai eu un œdème pulmonaire vers 4 600 m. J’avais de l’eau dans mes poumons. Le médecin m’a arrêté. La même journée, des Italiens sont morts. Tant pis, mais on a quand même acquis de l’expérience. »

Retour au Québec. Passage à vide. Quoi faire après avoir écumé tous les sentiers de randonnée de la province? L’appel de la course se fait sentir. Mais la passion ne prend pas. Du moins pas tout de suite : « J’ai commencé à courir sur la route. Ce fut diffi cile mentalement. Ce n’était pas moi. Je m’ennuyais, même avec ma musique aux oreilles. Un ami qui venait tout juste de courir le demi-marathon d’Ott awa m’a dit : “Choisis l’épreuve que tu veux, je t’accompagne!”Je me suis inscrit au Tour du Lac brome pour 6-8 km. J’ai terminé dans les derniers, mais avec un grand sourire. Ce fut une révélation! »

Après le virus de la randonnée pédestre, c’est au tour de la course en sentier d’envahir le corps et l’esprit de Sébastien Côté. « J’avais désormais un nouvel objectif : courir les sentiers que j’avais parcourus en rando ». D’autres épreuves et compétitions suivront, et Sébastien est toujours accompagné de sa famille, élément central dans son parcours de vie. « J’ai découvert le XC La Vallée, une course de 20 km dans la région de Québec, et j’ai réussi à convaincre toute la famille de venir. Surtont mon oncle que j’avais initié à la course. Ce fut un beau trip familial, avec le camping

sur place, manger ensemble la soupe aux gourganes...» Il crée alors un blogue pour parler de la course en sentier. « Dans un de mes textes, je me déclarais offi ciellement “ambassadeur du trail au Québec”! », rigole-t-il.

Si l’envie de faire la promotion de la course est forte, l’élément déclencheur de l’UTHC ne fut pas direct et il faut encore le chercher dans le cercle familial. Mais cett e fois-ci, avec un drame : son beau-fr ère, Sébastien boivin, att eint de la sclérose en plaques, est att eint d’une encéphalite herpétique, une infection qui touche le cerveau. Il passe trois jours dans le coma, puis reste un an dans un centre spécialisé de réadaptation. « Ce fut une grosse épreuve, mais c’est par la famille que l’on s’en est sorti. On s’est fait un devoir de réintégrer Sébastien dans la vie de tous les jours. On s’est demandé quoi faire. On a eu l’idée d’organiser un événement de trail : une opportunité pour ramasser de l’argent pour la sclérose en plaques, mais aussi lui redonner des responsabilités, en s’impliquant dans l’organisation de l’événement, en tant que président d’honneur. Il était important qu’il retrouve sa fi erté ».

bâtir une toute nouvelle course a demandé un an de préparation et d’organisation : monter le plan d’aff aires, convaincre les partenaires et les acteurs locaux, faire la reconnaissance du terrain et débroussailler des sections inédites de l’arrière-pays de Charlevoix, amasser des fonds notamment en organisant des soirées cabarets (les sœurs boulay sont venues y chanter), etc. « Les gens de la communauté nous ont soutenus, Québec Trail s’est mobilisé pour la cause. Th e north Face a aussi embarqué. Certes, c’était une première, mais on n’avait pas le sentiment d’être des imposteurs, car tout le monde nous disait que notre projet tenait la route ». En février 2012, quelques mois avant la première édition, c’est la répétition générale,

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la « Course des Pirates » au parc national d’Oka. « Il y avait une cinquantaine de coureurs. On a fait plein d’erreurs, comme perdre les coureurs un peu partout à cause du balisage pas au point, mais ce fut un beau travail d’équipe, avec les amis et la famille ».

Le 8 septembre 2012, 250 coureurs s’élancent sur les 5, 10 ou 28 km de l’UTHC, alors batipsé XC Harricana, et un peu plus de 5 000 $ sont amassés pour la lutt e contre la sclérose en plaques. Une belle réussite qui se poursuit l’année suivante pour la deuxième édition : environ 700 coureurs, un nouveau nom, une nouvelle distance (65 km) et une certifi cation comme épreuve qualifi cative à la prestigieuse course Ultra-Trail du Mont-blanc (UTMb) en Europe : les coureurs du 65 km de l’UTHC gagneront un point, alors qu’il en faut minimum sept pour s’y inscrire. « On n’est pas les premiers au Québec à recevoir cett e certifi cation, mais on a beaucoup surfé là-dessus. Les réseaux sociaux et la communication ont fait la force d’Harricana au début. On n’organisait pas juste un événement : on était capable d’aller chercher les coureurs là où ils étaient, par des rencontres, des salons, des tournées et ainsi montrer notre existence au plus grand nombre ».

Mais tout n’est pas aussi facile qu’il n’y parait. Sébastien Côté avoue que l’année entre les deux premières éditions fut diffi cile. D’abord à cause d’une vilaine blessure au tendon d’Achille qui l’empêche de courir pendant sept mois. Aussi à cause de la rupture avec sa copine qui était chargée de l’image de marque de l’événement, donc l’un des piliers sur lesquels il reposait. « Le cœur d’Harricana était en rupture. Je me retrouvais à gérer l’événement tout seul. Tous mes repères étaient perdus. Comment livrer l’édition 2013 dans ce contexte-là? Personne ne l’a vraiment su autour de nous, mais on a quand même réussi. On s’est remis ensemble moi et ma copine depuis, mais ça a été une dure année! »

Il y aussi l’arrivée dans l’équipe de l’organisation de Martin Vallières, un Charlevoisien qui fait le lien entre UTHC et les acteurs locaux : « Il est devenu la quatrième personne d’Harricana en prenant sur ses épaules tout l’aspect logistique. Il m’a soulagé d’une bonne partie de la charge de travail, même si lui aussi a un emploi à plein temps comme coordonnateur de Vélo Charlevoix. Il nous a permis de nous rapprocher de cett e organisation. »

Des projets d’avenir, Sébastien Côté en a plein la tête. D’abord livrer la prochaine édition, le 13 septembre 2014, avec une nouvelle distance : un ultra-trail de 80 km! « On att end environ 1 000 athlètes. Cela veut dire 3 200 visiteurs sur le site, il faudra donc offr ir une expérience magique à chacun, pas seulement aux coureurs. On a élaboré une programmation en conséquence : une soirée dansante le samedi soir, une zone de camping, des ateliers de yoga, des conférenciers, etc. » Mais les idées ne s’arrêtent pas là. Pour 2015, une nouvelle distance est déjà prévue : 40 km et la volonté de proposer 100-120 km. « Dès le début, on avait une vision pour le long terme avec un objectif clair : promouvoir le trail running au Québec et faire de l’Harricana une course de calibre international ».

C’est tout le mal qu’on lui souhaite!

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ENTRAINEMENT

CommeNT s'eNTrAINer? L'AVIS DES PROSPAR MAXIME bILODEAU (@bILODMA)

Si vous aviez à déterminer la meilleure forme de conditionnement physique, quelle serait-elle? Voici quelques pistes de réfl exion pour trancher cett e question.

Disons-le d’emblée : aucun des intervenants que nous avons consultés pour ce dossier ne partage le même avis par sur cette question. Chacun y va de son point de vue fondé sur ses conceptions de l’entrainement. Mises bout à bout, les réponses recueillies s’entrechoquent, contrastent et, au final, forment une mosaïque colorée.

Pour Raphaël Gauthier, copropriétaire du centre de conditionnement physique Synergy Performance à Trois-Rivières, c’est le CrossFit qui décroche le titre : « C’est une forme d’entrainement qui permet de travailler l’ensemble des qualités physiques et d’ainsi acquérir une bonne forme physique générale. Celui qui s’y adonne devient bon dans tout, mais spécialiste dans rien », affirme-t-il Chose surprenante, il arrête son choix sur le parkour lorsque nous lui demandons quel serait son second meilleur choix.

Interrogé sur les capacités du CrossFit à solliciter toutes les qualités physiques possibles et inimaginables, Pierre-Mary Toussaint, kinésiologue et coauteur de la série de livres Mythes et réalités, exprime quelques doutes : « C’est une discipline qui est davantage axée sur la force que l’endurance, souligne-t-il. De plus, elle est très stéréotypée, ce qui fait qu’il est difficile de sortir de son cadre prédéfini. »

Tout en avouant que c’est une abstraction de l’esprit que de vouloir élire un grand gagnant en matière de conditionnement physique, Pierre-Mary Toussaint y va tout de même de quelques éléments de réponse : « Pour avoir travaillé avec plusieurs athlètes d’arts martiaux mixtes, dont George Saint-Pierre, je dois avouer que leur entrainement les amène à développer une belle polyvalence. En raison des exigences physiques de leur métier, les danseurs et danseuses se démarquent également à ce chapitre », admet-il.

Cette idée est partagée par Johanne Morin, coordonnatrice du conditionnement physique sur la base militaire de Valcartier. Celle qui met de l’avant une combinaison « cardio-muscu » incorporée dans un circuit d’entrainement varié soutient que « ce sont les gens qui travaillent sur les forces spéciales du Canada qui, règle générale, sont les plus en forme ».

De son côté, François Lévesque, physiothérapeute et copropriétaire de la clinique Action Sport Physio de Sherbrooke, arrête son choix sur la course à pied. « C’est une activité facile à pratiquer, qui nécessite peu d’équipement et qui se case bien dans un horaire chargé, dit-il. Tant et aussi longtemps qu’elle est pratiquée progressivement, elle provoque peu de blessures et apporte beaucoup de bénéfices. »

Selon lui, la meilleure forme d’entrainement, c’est celle qui se transfère le mieux au quotidien, et ce, dans tous les sens du terme. « Si une activité nous permet d’être mieux armés pour la vie de tous les jours et qu’en plus, elle permet de nous sentir bien et pleins d’énergie, je pense que nous avons une formule gagnante », remarque-t-il.

Jean-François brunelle, préparateur physique pour les Patriotes de l’UQTR, affirme quant à lui que l’entrainement par excellence, c’est celui qui satisfait véritablement les besoins de l’athlète. « Tu peux être en excellente condition physique, mais ne pas être plus performant parce que ton entrainement n’est pas assez spécifique à la tâche sportive que tu souhaites améliorer », note-t-il.

À ses yeux, c’est manquer de respect à l’athlète que de vouloir lui imposer un cadre contraignant en matière d’entrainement. « Je pourrais répondre à cette question en disant que le yoga est la solution, lance-t-il. Toutefois, je ne le fais pas, parce que je considère que l’athlète n’est pas une vulgaire machine. On ne peut le considérer comme une voiture à laquelle on change tout bonnement l’huile pour maximiser le rendement! »

de grands prinCipes d’entrainement Comme autant de balisesÀ défaut de pouvoir couronner un grand gagnant, il est possible de cerner certains éléments clés comme la nécessité d’être bien supervisé revient. « L’important, ce n’est pas tant l’activité, mais la manière dont elle est pratiquée, estime Pierre-Mary Toussaint. De là la nécessité d’avoir un entraineur qualifié et compétent qui nous supervise de près ».

« Il faut tenir compte des limitations et du niveau d’un pratiquant lorsqu’on lui prescrit une quelconque forme d’entrainement », poursuit Johanne Morin. Un avis qui est partagé par Raphaël Gauthier : « Si, par exemple, je sais qu’un individu a des problématiques d’épaules, il va falloir que j’en tienne compte dans les exercices que je lui suggère. »

Ce dernier va même jusqu’à proposer un ratio d’encadrement maximal d’un entraineur pour six participants. Au-delà de cette limite, juge-t-il, l’entraineur ne peut plus accomplir correctement sa tâche. « Dans un monde idéal, chaque participant aurait son propre entraineur », glisse-t-il au passage.

Pour François Lévesque, l’encadrement est indissociable du risque de blessures. « Règle générale, plus une activité est intense, plus les risques de se blesser sont élevés, analyse-t-il. C’est le rôle de l’entraineur de les éliminer, du moins en partie. »

Jean-François brunelle va même plus loin en affirmant que l’entraineur se doit d’agir comme un éducateur pour l’athlète dont il s’occupe. « C’est sa tâche d’amener son protégé à comprendre ce qui lui arrive lors de l’entrainement. Les entraineurs qui stimulent leurs athlètes sans les informer, je trouve que ça perd de son sens », considère-t-il

Le point sur lequel tous s’accordent, c’est l’importance de la motivation. C’est à cause d’elle qu’un individu poursuit ou abandonne un programme de conditionnement physique. Selon Pierre-Mary Toussaint, c’est par la variété que l’on maintient ses bonnes habitudes en matière d’activité physique : « non seulement elle permet de travailler plusieurs aptitudes physiques à la fois, mais elle brise la monotonie et suscite l’engagement ». « Le côté social d’une activité n’est pas à négliger lorsque vient le temps de la sélectionner », résume sobrement Johanne Morin.

En ce qui le concerne, Jean-François brunelle pense que ce sont les émotions induites par l’entrainement qui déterminent sa composante motivationnelle. « Si un athlète perçoit ce qu’il fait comme étant sur ou sous stimulant, il se sentira moins compétent et aura tout naturellement l’envie de se désengager, évalue-t-il. La clé du succès, c’est de le garder dans une zone où les défis stimulent son sentiment de compétence et son désir de dépassement ». C’est d’ailleurs ce qui le pousse à dire que, dans le fond, « la meilleure forme d’entrainement, c’est celle qui te convient! ».

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Comment rendre son entrainement plus amusant? PAR AnTOInE STAb

si vous trouvez Que vos entrainements sont monotones, routiniers et manQuent de fun, voiCi QuelQues Conseils Qui vous aideront À Combiner effort et plaisir.

1 COUrse À PiedJEAN-YVES CLOUTIER, ENTRAINEUR-CONSEIL DU MARATHON DE MONTRÉAL ET COAUTEUR (AVEC MICHEL GAUTHIER) DU LIVRE COURIR AU BON RYTHME I ET II (ÉDITIONS LA PRESSE).

« Il faut de la diversité dans vos parcours. Ayez en plusieurs à votre disposition, avec des distances, des intensités et des difficultés différentes. Par exemple, un parcours plat, un parcours avec des pentes et des faux plats et un parcours ombragé et ayant des points d’eau; c’est très utile – notamment en été – et c’est fréquent que les coureurs s’y arrêtent pour faire une pause (pas plus de cinq minutes!) pour boire et s’étirer. Autre conseil : avoir un programme d’entrainement pour éviter l’improvisation. Un programme dans lequel il faut intégrer des éléments de vitesse : des intervalles, des changements de rythme plus élevés. La séance passera ainsi plus vite. Mais attention : il faut être rigoureux et respecter les prescriptions! »

MÉLISSA RATTUE, MÉDECIN SPÉCIALISÉE EN MÉDECINE SPORTIVE, A ENTRAINÉ UN CLUB DE TRAIL À SAINT-SAUVEUR.

« Pour les gens qui peuvent se le permettre, associez course et voyage, que ce soit au Québec, au Canada ou à l’étranger. C’est une excellente façon de

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CONSEILS DE COACH

ÉRIKA MARCHAND, PHYSIOTHÉRAPEUTE, CYCLISTE MEMBRE DU CLUB L’ÉCOLE DU VÉLO (ECOLEDUVELO.CA) À SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES.« Je suis tombé amoureux du vélo il y a un an, mais j’ai tout de suite réalisé l’importance de passer par un coach. Le vélo, ce n’est pas juste s’asseoir sur la selle. C’est important d’avoir une bonne technique et un bon plan d’entrainement : avoir une bonne cadence, savoir comment pédaler dans une côte, comment récupérer dans une descente, varier les sorties, travailler les intervalles... J’ai appris à maximiser mon effort avec la meilleure efficacité possible. Et le fait de commencer tout de suite avec un entraineur m’a permis de ne pas prendre de mauvaises habitudes, notamment en ayant une bonne position sur le vélo. Je conseille aussi de rouler en peloton. C’est une façon de ne pas être toute seule, de profiter des autres pour se protéger du vent, prendre l’aspiration et faire des relais. »

3 PlAisirs et entrAineMentJOHN MALOIS, PROPRIÉTAIRE ET ENTRAINEUR-CHEF DE L’ACADÉMIE CYCLISTE DU QUÉBEC (ACADEMIECYCLISTE.COM).

« Contrairement au spinning, le vélo virtuel est un vrai vélo positionné sur une plateforme. On roule ainsi sur un simulateur de parcours : l’ordinateur, associé au trainer, va reproduire les conditions du parcours en influant sur la résistance du moteur. Même à l’intérieur, on peut rouler sur des centaines de parcours différents, partout dans le monde et l’ordinateur nous projette les images. Il y a donc un aspect beaucoup plus ludique que de rouler devant le mur de son sous-sol. On peut aussi rouler à plusieurs (jusqu’à huit personnes) sur un même parcours, dans un même centre. On peut ainsi faire des courses, des compétitions et être encadré par un coach, qui pourra vous faire travailler sur la résistance et la puissance. C’est un bon outil pour apprécier l’évolution d’un coureur. »

4 YOGAALISA FUNK, PROFESSEUR DE PILATES AU STUDIO GYMNASIA (STUDIOGYMNASIA.COM).« Le cerveau est la chose la plus importante. Il faut avoir du plaisir dans tout ce que l’on fait, sortir de sa bulle pour aller jouer. Il faut se poser la question : “C’est quoi mon fun?” Il faut se donner la permission de faire autre chose. Cela

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découvrir l’endroit visité, tout en continuant son rythme d’entrainement. S’entrainer en groupe, avec d’autres coureurs, est aussi une bonne façon de faire passer le temps plus vite, en faisant la conversation, mais également de découvrir de nouveaux sentiers. Courir avec un chien peut apporter un élément de déséquilibre intéressant. L’animal, il veut surtout courir. C’est donc une course plus intense, mais parfois pleine de surprises, surtout quand il t’emmène sur des sentiers où tu ne voulais pas aller au départ, parce qu’il poursuit un écureuil! Enfin, je recommande l’entrainement fartleck, c’est une méthode où l’on augmente la vitesse de course pendant une montée, pour reprendre une vitesse régulière sur le plat. On peut aussi adapter en se forçant à accélérer à chaque fois que l’on croise un élément spécifique : une voiture rouge, une cabane, un type d’arbre… On sprinte avec un objectif de temps, pendant 1 min 30, puis on reprend un rythme régulier. Comme les intervalles, cela permet de travailler sur l’endurance musculaire et cardiovasculaire. »

2 VÉlOPIERRE HUTSEBAUT, ANCIEN ENTRAINEUR NATIONAL SUR ROUTE ET DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CENTRE PEAK HAUTE PERFORMANCE (PEAKCENTREMONTREAL.CA) À MONTRÉAL.« La technologie peut nous aider à rendre notre sortie moins monotone, grâce notamment aux applications dans nos téléphones intelligents. C’est le cas de Strava, une application qui mesure et enregistre un certain nombre de données : temps, itinéraire, puissance, les calories dépensées... On peut aussi s’en servir pour comparer nos temps par rapport aux cyclistes qui seraient passés par la même route, la même côte. Par exemple, si vous montez le mont Royal via Camillien Houde, vous saurez votre classement en fonction du temps pour vous rendre au sommet. C’est donc un bon outil pour se défier entre utilisateurs, mais aussi contre soi-même, en empruntant le même chemin, mais en essayant de battre son record personnel ou développant une puissance et un rythme de pédalage différent. »

peut déboucher sur un changement d’expérience. En yoga, on évolue souvent dans un système de mouvements. Il serait intéressant de choisir un seul mouvement, mais en essayant de jouer avec, ou même carrément d’en créer un nouveau. Il faut se donner le défi d’être créatif! Autre conseil : sortez de votre bulle routinière. En yoga, on a un esprit calme et concentré. Pourquoi ne pas faire sa série de mouvements sur une musique plus énergique, comme du rock ou du jazz? Cela peut être très bénéfique, car l’idée du yoga est de développer ses sens, d’être présent dans tous les moments de la journée, pas seulement sur son tapis. Il faut repousser les frontières du yoga! »

5 FitnessMARC SAMSON, ENTRAINEUR PRIVÉ (MARCSAMSONTRAINER.COM).« Il existe plusieurs philosophies sur l’entrainement. Deux points sont importants selon moi : il faut d’abord se rappeler que bouger ne nécessite pas un centre d’entrainement. Cela demande de l’imagination, retrouver son âme du chasseur-cueilleur en bougeant dans la nature. Il faut aussi exploiter certains mouvements authentiques : grimper, sauter, ramper, travailler l’équilibre,

faire le singe suspendu… des gestes que nous avons tendance à perdre à cause de notre sédentarité. Pour bien s'entrainer, on n’a pas forcément besoin de beaucoup d’équipements. Cela peut être aussi simple qu’une chaise pour faire des triceps dip. Il est intéressant d’avoir divers objets comme un ballon fitness, un matelas de sol, quelques poids libres (de 5 à 20 livres) pour travailler sur les muscles posturaux (épaules et dos). Avec ces quelques éléments, on peut se créer un circuit training chez soi avec plusieurs exercices enchainés. Je conseille de faire un circuit de trois à quatre exercices, par série de deux à trois. Cela fait donc entre 9 et 12 exercices avec 10 à 15 répétitions par mouvements, puis cinq minutes d’assouplissement à la fin. Ainsi, pendant que le muscle se relâche, on en travaille un autre. »

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Mais s’entrainer d’une manière intense et prolongée amène une altération du fonctionnement des cellules immunitaires, ce qui augmente les risques de développer des infections, en particulier des voies respiratoires. Cett e baisse de la fonction immunitaire est due à l’augmentation de la sécrétion des hormones de stress (adrénaline et cortisol) ayant un eff et immunosuppresseur. Les athlètes seraient donc plus susceptibles de contracter diverses infections et bénéfi cieraient d’ingérer des probiotiques pour les aider à mieux performer.

Les probiotiques sont des bactéries vivantes qui stimulent la production d’anticorps et qui améliorent le fonctionnement de la barrière intestinale en inhibant la croissance et l’invasion des bactéries pathogènes. La consommation de probiotiques chez les athlètes peut donc aider à : prévenir la baisse transitoire d’activité du système immunitaire après l’exercice, augmenter la sécrétion de certaines cellules du système immunitaire, réduire la durée et la gravité des problèmes gastro-intestinaux après un exercice intense chez des athlètes d’endurance, réduire la gravité et la durée des infections respiratoires et prévenir la diarrhée des voyageurs des athlètes en compétition à l’extérieur du pays.

L’acidité de l’estomac détruit une très grande partie des bactéries avant qu’elles n’att eignent l’intestin, où elles jouent leur rôle bénéfi que. Il est donc important de consommer des probiotiques régulièrement afi n leur permett re de jouer leur rôle au maximum.

Comme l’effi cacité d’un probiotique dépend de la

concentration et du type de bactéries, il est important de savoir qu’une dose minimale de vingt milliards de bactéries par jour pendant au moins un mois est nécessaire pour améliorer le système immunitaire et qu’une dose minimale de quarante milliards est nécessaire pour réduire les symptômes digestifs d’un athlète. Le type et le nombre de bactéries dépendent donc de l’usage auquel ils sont destinés. Le supplément de probiotiques devrait donc toujours préciser le type de souche de bactéries qu’il contient. Puisque plusieurs produits contiennent des souches de probiotiques non testés, il est préférable de consommer des bactéries de type Lactobacillus qui ont été étudiées chez les athlètes. En respectant la date d’expiration, on s’assure aussi un plus grand nombre de cellules viables. On devrait conserver les probiotiques à l’abri de la chaleur, la lumière et de l’humidité. Dans les produits laitiers, cherchez des produits portant la mention « contient des cultures vivantes » ou « cultures actives » ainsi que les souches de bactéries qu’ils contiennent. Il est aussi important de préciser que certaines personnes peuvent ressentir des inconforts digestifs les jours suivant le début de la supplémentation en probiotiques.

Mais att ention : même si la susceptibilité accrue aux infections en période d’entrainement intense peut avoir une incidence sur la performance d’un athlète, la fonction immunitaire ne dépend pas d’une seule stratégie nutritionnelle. D’autres carences peuvent aussi nuire aux fonctions immunitaires. Plusieurs nutriments, comme le zinc, le sélénium, le fer, le cuivre, le calcium, l’acide

folique et les vitamines A, b6, C et E, sont reconnus pour jouer un rôle dans le bon fonctionnement du système immunitaire.

Par ailleurs, pour prévenir les infections, n’oubliez pas de respecter les mesures d’hygiène de base qu’il est pertinent de se rappeler : se laver les mains avant de manger, avant de toucher à des aliments ou après être allé aux toilett es. Quelles que soient les conditions sanitaires, la viande ou le poisson doivent être suffi samment cuits pour éviter les intoxications alimentaires. Côté fr uits ou légumes, adopter la version cuite ou épluchée est aussi garante d’une bonne digestion! Enfi n, en cas d’incertitude au niveau de l’hygiène de l’eau, ne buvez que de l’eau minérale en provenance de bouteilles capsulées, évitez les glaçons ainsi que de partager vos bouteilles d’eau avec vos partenaires d’entrainement.

Considérant les faibles eff ets indésirables comparés aux bénéfi ces probables, les athlètes ont tout intérêt à entreprendre la prise de probiotiques en prévision d’une compétition majeure à l’extérieur du pays ou lors d’entrainements intenses et prolongés. Une alimentation équilibrée combinée à des entrainements d’intensité modérée peut aussi contribuer à un système immunitaire fort. Le respect des règles d’hygiène, une bonne qualité de sommeil, une bonne gestion du stress et un poids santé sont aussi des facteurs qui contribuent à la santé de votre système immunitaire.

QU’eNTeND-oN Par acTIVITÉ PHYSIQUe MoDÉrÉe oU INTeNSe?l’intensité des différentes formes d’activité physique varie d’une personne à l’autre en fonction de son expérience ainsi que de son niveau de forme physique. l’activité physique d’intensité modérée (par exemple la marche rapide, la danse, le jardinage, s’acquitter de travaux ménagers) demande un effort moyen et accélère la fréquence cardiaque. l’activité physique d’intensité élevée (comme la course, l’aérobie ou des sports de compétition) demande un effort important, le souffl e raccourcit et la fréquence cardiaque s’accélère considérablement.

Evelyne Deblock a complété son diplôme de baccalauréat en nutrition à l’Université de Montréal et détient une maitrise en nutrition sportive de cett e même université. Elle est membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) et a toujours travaillé auprès d’une clientèle sportive, que ce soit avec des athlètes d’endurance, de sport d’équipe, de fi tness, ou tout simplement avec des adultes qui aspirent à retrouver la forme et la santé.

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MON AVENTURE

Je pense à écrire ces lignes depuis les premiers kilomètres de ce qui est devenu la meilleure course à pied de ma vie en Alabama : le Pinhoti 100

Pourquoi l'Alabama? Le but de ma première saison de course en sentiers était d'être éligible à la loterie de l'Ultra-Trail du Mont-blanc (UTMb). Pour obtenir mes sept points pour ce tirage, j'avais prévu courir Squamish (2 points), Harricana (1 point) et Mogollon (4 points). Après ma débâcle de Squamish, j'ai compris que j'aurais besoin d'un peu plus de temps et qu'il serait peut-être sage de choisir une course avec un peu moins de dénivelés que Mogollon qui possède un profi l similaire à Squamish… mais sur 100 miles au lieu de 50.

La course Pinot 100 (100 miles américains = 160,9 kilomètres), qui se déroule au mois de novembre, affi che un dénivelé semblable à Harricana : une très large portion de single track et un climat appréciable. Pour les connaisseurs, la course se déroule sur un ridge similaire au blue Ridge Parkway, en Virginie.

La veille de la course, j'apprends que mon père sera sur place pour me supporter. J'étais prêt à le faire tout seul, mais croiser un visage connu sera apprécié aux stations de ravitaillement.

Petit train va loinLes départs d’une course ultra-trail sont certainement ce que j'ai vu de moins excitant. Une meute d'hommes et de femmes légèrement vêtus dans le bois avant le lever du soleil et un départ impromptu. Les organisateurs des courses à Squamish et Harricana avaient mieux réussi l’exercice. On réalise habituellement que c'est parti puisque tout le monde se met à courir! Un bref bonjour au gars à côté de moi (lui aussi c'est son premier 100 miles) et c'est parti!

Après moins de 200 mètres, le chemin forestier laisse sa place à un single track. C'est donc à la fi le indienne que se déroulent les premiers kilomètres. Ma première règle est de n'eff ectuer aucun dépassement pour les 20 kilomètres du début et de me laisser guider par le trafi c. Je me retrouve ainsi rapidement dans un petit groupe d'environ six personnes. Le but est simple : ne pas forcer, éviter les blessures et profi ter de la piste. Après cinq kilomètres, nous ne sommes plus que deux! Mon compagnon de course en est à son deuxième

Pinhoti. Il a terminé l’épreuve en 23 h 30 l'an dernier, sous l’une des pires chaleurs que cett e course ait connues. Ça me semble raisonnable. Je le perds un peu plus loin lorsqu'il arrête pour enlever une couche et je tombe sur Skip et son ami, qui en sont respectivement à leur sixième et troisième Pinhoti. J'enlève ma lampe fr ontale. Le rythme est relax, presque trop, mais je suis mon plan de course et je reste derrière ces deux garçons bavards et leur accent du sud des états-Unis.Je me rends compte que j’ai un plaisir fou dans ce sentier étroit qui sillonne une magnifi que forêt de pins, où il y a peu de roches et de racines, un profi l vallonné, quelques ruisseaux à traverser, tout ça dans un décor automnal multicolore. Comme l'a dit le directeur de course hier avant le départ : « Appréciez les bons moments autant que vous le pouvez, parce lorsque ça commence à être diffi cile, c’est vraiment dur! » Skip me parle du gras en avant de nous qui en est aussi à son sixième Pinhoti, mais qui a au moins 30 ans de plus que les 25 de Skip.

Le premier ravitaillement est presque gênant : nous n'avons fait que 10 kilomètres et déjà, nous sommes accueillis comme des superhéros. Je repars rapidement, n'ayant besoin de rien. Je ne reverrai Skip et son ami que le lendemain midi à l'arrivée. Skip a terminé la course en 27 heures.

La course avance bien et je commence à ratt raper des coureurs avec mon pas de course qui ressemble plus à mon rythme habituel. J’évite toutefois de courir dans les montées pour l'instant. Rapidement, je pense à rejoindre un gars expérimenté qui gambade un demi-mile devant moi. J'ai l'impression de jouer à cache-cache pendant 25 kilomètres, à voir son gilet rouge disparaitre derrière chaque virage, toujours insaisissable. Je le ratt raperai fi nalement aux alentours du 35e kilomètre pour être à mon tour rejoint par un coureur satisfait de rester derrière moi. nous ratt raperons ainsi trois autres coureurs et je décide alors de ne plus courir à un rythme imposé par d'autres. Je laisse mon poursuivant passer et je les garde dans ma mire.

Il était assez clair pour moi, en m'inscrivant à une épreuve du genre, que je passerais par au moins un ou deux moments diffi ciles. Ce que je n'avais pas prévu, c’est que le premier moment ardu débuterait après seulement 40 km. Tout d’un coup, je me sens un étourdi et endormi. C'est particulièrement fl agrant lorsque je me mets à marcher dans les sections plus pentues. Mon dynamisme habituel est parti. Ma joie de courir s'est envolée. J'ai envie de dégueuler et je marche tout croche. Si je me sens comme ça après 40 km, la journée va être longue! Pourtant, musculairement et physiquement, tout baigne.

Quand on parle de course ultra, la première chose qu'on entend habituellement, c'est que ça se passe dans la tête. Ce dont on ne parle pas, c'est ce qui se passe dans ta tête exactement!

Au moment où je commence à me sentir tout croche, j'essaie de penser à pourquoi je suis ici. Pour le plaisir de courir? Oublie ça! En ce moment, je n'ai aucun fun, aucune envie de courir. Mon corps tout entier ne pense qu'à une chose : s'asseoir! Je crois que je pourrais m'endormir en marchant. Habituellement, ma deuxième raison de courir, c'est pour la compétition en tant que telle. J'ai fait assez de courses dans ma vie pour savoir qu'à chaque fois, sans exception, je passe par un moment où je sacrerais tout par la fenêtre, mais je continue quand même pour fr anchir cett e ligne avant les autres. Mais sur ce parcours, je ne suis pas là pour un podium, pas même un top 10. Ici, je cours pour quatre points afi n d'entrer dans les rangs de l’élite et faire le UTMb. Et c'est là le problème : si je n'ai aucun plaisir à courir ces 100 miles, à quoi diable me serviront ces quatre points si je n'ai du coup plus aucun désir de participer à l'UTMb? Je ne suis peut-être pas fait pour ce genre de course, ou juste un peu trop lâche pour ça... Mes amis ont beau trouver ça incroyable venant d’un gars qui court autant, mais je sais que je suis un procrastinateur de première classe! Je n'ai sûrement pas besoin de vous expliquer le genre de trappe mentale que ce type de raisonnement implique, alors que je n'ai parcouru encore que le quart du parcours…

Je ratt rape néanmoins quelques coureurs sans me féliciter et je me fais dépasser par une fi lle dont l'aisance de gazelle m'envoie un peu plus au tapis... Encore quelques kilomètres et nous arrivons à Morgan Lake, le premier endroit où nous avons accès à nos sacs personnels. Mon père y est et sa bonne humeur me fait du bien. Je m'assois sur une chaise et engloutis un pudding au chocolat. Je remplis ma poche d'eau et de Gatorade et me voilà reparti. J'essaie de rester positif et de sourire pour l’appareil-photo, mais quelques minutes plus tard, seul dans le bois, je sais trop bien que rien n'a changé : je me sens encore au tapis.

PINHOTI 100

UNE JOURNÉEÀ COURIRTEXTE ET PHOTOS PAR PHILIPPE GAUVIn

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ne jamais abandonner en montéeJe commence à analyser le truc un peu. Mes étourdissements et mon chancellement me suggèrent un super remède : du Coke! La bonne vieille potion magique des courses. Une bonne dose de caféine et de sucre me semble la seule solution. Malheureusement, le prochain ravitaillement n'en aura pas sous la main, et c'est ensuite que débute la longue montée vers bald Rock, le point culminant de la course. Pour bien tourner le fer dans la plaie, je suis ratt rapé par un type habillé en fl uo qui semble fl ott er sur la piste et un jeune hipster asiatique avec un style de « gars qui ne s’entraine même pas »! Ils rejoignent mes compagnons précédents pour former un groupe de cinq coureurs que je vois zigzaguer un demi-mile devant moi. C'est une mince consolation : sur les 20 derniers kilomètres de galère, je n'ai pas perdu plus de terrain que ça sur ce groupe.

Presque au sommet de bald Rock, j'entends une cloche à vache sonner comme dans les cols alpins du Tour de France. Ce n'est qu'en arrivant tout près de lui que je réalise que mon père est là pour m’encourager alors que je ne m'att endais pas à le revoir avant le 90e kilomètre, comme prévu. Le sommet est bondé de monde : bald Rock est un haut lieu de la promenade du dimanche avec sa crête calcaire et sa vue imprenable sur les environs. J'y jett e un coup d’œil pour faire plaisir à mon père débordant d'enthousiasme, mais je n'ai qu'une idée en tête : avaler du Coca-Cola assis sur une chaise!Je bois quatre verres de Coke et mange un gobelet de soupe ramen. Il fait beau, tout le monde sourit et mon père me dit : « Endors-toi pas sur la chaise! » Encore un peu hébété, je commence à descendre la route asphaltée bordée par les voitures des touristes et les familles des coureurs. J'applique ma nouvelle règle : « Si quelque chose t'agace, arrange-le dès que possible! », je me permets donc un rapide arrêt aux toilett es! En ressortant, les fl èches pointent vers une descente de roches et je me souviens de la réunion précourse : cett e descente ne se court pas, trop abrupte et dure sur les quads.

Après une section très escarpée, la piste se redresse un peu et je recommence à courir. Je me sens mieux, le

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Coke semble faire eff et. Je laisse aller mes jambes et je descends à un bon rythme. Je ratt rape un des coureurs qui montaient devant moi. Et un deuxième. Puis un troisième. La trail reprend un chemin goudronné puis un chemin forestier, toujours en légère descente, et j'ai manifestement repris vie. Je ressens du plaisir; il fait beau et je me sens fort. J'arrive à Silent Trail, huit kilomètres plus bas que bald Rock et j'entends encore la cloche. Je souris à mon père et aux bénévoles et je leur dis que tout va bien.

le moment décisifOn repart en single track pour le pivot de ma course. La trail est magnifi que, une pinède surplombant une rivière et ses roches plates sous un chaud soleil d’automne, des jeunes qui crient en se jetant à l’eau et je me dis que c'est véritablement le plus beau sport au monde. C'est à mon tour de ne faire qu'une bouchée de M. Fluo. Ça continue comme ça jusqu'à Adams Gap (90 km) où m'att end mon deuxième sac personnel avec mon père et tout mon matériel étalé dans le hayon ouvert de la voiture. Du gros service VIP! Je prends ma lampe fr ontale puisqu'il fera bientôt noir. Je change de camisole pour commencer la nuit au sec. Encore un peu de Coke. Un moment de répit sur une chaise. Des dizaines de partisans sont en att ente et je comprends que je suis à tout le moins dans le top 20. Je constate que le hipster asiatique est aussi arrêté. Il repartira avant moi, mais ça me confi rme que mon rythme est bon.

À partir d'ici débutent de longues sections de chemins forestiers tandis que le soleil se couche et l'obscurité s'installe. Malgré leur monotonie, les routes en gravier permett ent de se reposer l'esprit : pas besoin de scanner les trois mètres devant soi, on peut se redresser et regarder au loin. Mon père me fera une dernière surprise à Chandler Springs alors que sa cloche à vache m'indique que j'ai couru 105 km. Le point de ravitaillement est décoré de lumières qui font penser à un village de noël, la bonne humeur y règne.

la vraie course commenceAu prochain point d’arrêt, je m'inquiète pour la première fois de la distance qui me sépare du coureur qui me précède. J'apprends que c'est une femme qui est à environ 12 minutes. Une lumière fr ontale aperçue dans le bois un peu plus tôt m'indique que quelqu'un me talonne d'à peu près cinq minutes au maximum. Ma course débute ici.

nous retournons en single track dans une superbe nuit étoilée et je me félicite d'être sorti tous les mercredis soirs pour m’entrainer à courir 25 à 30 kilomètres sur le mont Royal. C'est payant ici! Les zigzags de la longue montée de Pinnacle dont le directeur de course nous a parlé débutent. Pour la première fois, j'ai un contact visuel constant avec la personne devant moi… et la personne derrière.

Après avoir marché la moitié de la montée assez vigoureusement pour ratt raper la fi lle devant moi, je

ressens un tressaillement au quadriceps. En quelques secondes, les lumières devant et derrière moi n'ont plus aucune importance. Je me vois très mal refaire 40 km avec des crampes comme à Squamish. Je ralentis ma marche et j'arrête pour me masser un instant. Sur une courte section avant de reprendre la single track, je m'arrête pour mett re un gilet à manches longues. Je me bats avec les manches, enlève ma veste, l'enfi le à l'envers une première fois, remets ma veste, bref je perds du temps et deux gars me ratt rapent à leur tour. Je rejoindrai ces trois coureurs avant de bifurquer dans une autre section de piste technique, mais il est clair que mes arrêts doivent être un peu plus stratégiques à partir d'ici. Je me doute aussi qu'il y a quelqu'un pas très loin derrière qui me talonne depuis plus de 20 km.

Je traverse bien la section technique, mais la fatigue commence à se faire sentir. La lumière des étoiles ne nous est d'aucune utilité dans cett e dernière section avant bulls Gap. Ça commence à demander beaucoup de concentration afi n de continuer à courir dans ses sections techniques. J'arrive avec soulagement à bulls Gap où l'on me tire une chaise et m'amène mon sac personnel dont je n'ai pas besoin. J'évalue ma condition en enfi lant quelques verres de Coke et décide que la fatigue des derniers kilomètres est surtout mentale. Mon mystérieux poursuivant fait enfi n surface à bulls Gap. Un peu stressé, je me relève rapidement de ma chaise au moment où il se penche pour reprendre son souffl e. Je sais ce qu'il me reste à faire : si je ne veux pas perdre ma position, c'est le moment de courir un bon coup.Les quatre miles suivants sont sur un sentier de gravier sinueux que je parcours à une vitesse et avec une aisance qui font plaisir. Je me retourne quelques fois sans voir de lumière au loin. Je ratt rape deux marcheurs devant moi : la fi lle qui m'échappait depuis 35 km et son pacer. J'arrive au prochain point d’arrêt avec fougue. J'y apprends que j'ai plus de 25 minutes de retard sur le dernier coureur. Avec 15 km à faire, à moins qu'il soit à la marche, mes chances de reprendre une position sont faibles. Je continue tout de même à pousser jusqu'au prochain et ultime ravitaillement.

Et la cloche m'indique encore une fois la présence du paternel! Je ne l'att endais pas trop, étant en avance sur mon pronostic, mais il a bien fait ses calculs. Il reste huit kilomètres à parcourir : trois sur des pistes techniques en faux-plat descendant et les cinq plus longs kilomètres de route de ma vie. Lorsque j'arrive sur la route, je ne discerne personne sur les deux kilomètres devant moi. Je m'élance, mais l'eff ort des dernières sections se fait sentir. Pour ne pas être repéré trop facilement par mon

poursuivant, j'éteins ma lampe fr ontale devenue de toute façon inutile avec la lumière des quelques lampadaires de cett e route de campagne. Je me retournerai plusieurs fois et marcherai un peu jusqu'à ce que je voie enfi n au loin les lumières du stade où se trouve la ligne d'arrivée. C'est certainement l'une des arrivées les plus ordinaires de ma carrière, mais je n'en prends pas note tout de suite. Pour l'instant, je suis simplement content et fi er d'avoir terminé 16e (15e homme) en 21 h 43 min. Mon poursuivant se pointera deux minutes plus tard et je me félicite encore de ne pas avoir fl anché dans les 15 derniers kilomètres. Selon le chrono, la personne devant moi n'avait plus que neuf minutes d'avance.

sweet home AlabamaÀ la fi n d’une telle course, il n’y a pas de gros party à la ligne d'arrivée. Hop, dans l'auto et direction douche et dodo, avec un arrêt obligatoire pour acheter une bière à quatre heures du matin à la station-service! Mon père me propose d'y aller pour moi en oubliant que nous sommes en Alabama : ici, ils ne vendent pas d'alcool le dimanche! Je me relèverai après cinq heures de sommeil pour retourner à la ligne d’arrivée, accueillir les derniers coureurs, jaser avec des gens rencontrés le matin et assister à la remise des médailles.

Mon verdict : j’ai joué un peu trop sécuritaire, mais l’échec n’était pas une option. Je suis étonné de la facilité à laquelle tout c’est déroulé. Je suis encore plus surpris d’avoir eu autant de plaisir à courir en sentier, même après 20 h. La course fut superbe : une belle combinaison de single track et de terrains. J’ai obtenu mes sept points pour le UTMb et ma saison est donc un succès. C'est une boucle de ceinture qui ne restera pas dans le tiroir!

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Kayak/vélo de montagne dans l’arrière-pays du parc national du mont-tremblant

Une expédition dans l’arrière-pays d’un parc national est un privilège auquel peu de gens osent participer. La Sépaq propose pourtant maintenant à ses visiteurs de vivre cette aventure en toute autonomie (avec une préparation rigoureuse) ou de manière guidée en diversifiant les moyens de transport, comme dans le parc national du Mont-Tremblant. Tapissé de 171 km2 de forêts, de lacs, de cours d’eau et de petites collines, le secteur sauvage et isolé de son arrière-pays abrite un extraordinaire terrain de jeux dont l’accès est habituellement limité puisqu’il s’agit d’une zone de préservation. Or, un partenariat entre la Sépaq et la compagnie nerrivik Aventures vient d’ouvrir grand les portes de ce paradis méconnu.

Le guide en chef Yves St-Amour invite les aventuriers dans l’âme à participer à des séjours d’exploration – en vélo de montagne puis en kayak – du secteur boisé du lac en Croix. Une fois le matériel nécessaire au bivouac chargé sur le dos, les cyclistes empruntent un ancien sentier forestier sur une dizaine de kilomètres avant d’atteindre les rives du lac Impérial puis celles du lac en Croix. Il n’y a plus qu’à sauter dans les embarcations déjà transportées sur place puis à partir en mission de reconnaissance sur le territoire lacustre. Se déroulant pendant deux ou trois jours avec nuitée(s) en camping sauvage sur les rives du lac en Croix, ce séjour allie les plaisirs terrestres du vélo à ceux, nautiques, du kayak dans un forfait multiactivité tout compris (tente, repas, kayak).

Infos : nerrivikaventures.com • sepaq.com

Autres idées de combo sur place :- Rando/via-ferrata dans le secteur de la Diable- Vélo/Stand Up Paddle dans le secteur du lac Monroe

Canyoning/kayak entre mer et montagnes gaspésiennes

Faites-vous partie de ceux qui croient d’avance que le canyoning n’est pas une activité faite pour vous? Donnez raison à l’adage qui veut qu’il n’y ait que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et enfilez votre combinaison imperméable pour le duo d’activités qui vous est proposé dans la belle région de Cap-Chat. Avec comme camp de base pour la fin de semaine l’Auberge festive Sea Shack sise sur une plage léchée par les vagues du Saint-Laurent, ce séjour aquatique entre mer et montagnes de la Gaspésie débute par une longue pérégrination à bord d’un 4x4 en direction de la réserve faunique de Matane. Celle-ci cache, au pied du mont nicol-Albert, le formidable canyon beaulieu, un lieu privilégié pour la pratique du canyoning sportif encadrée par la compagnie Eskamer!

Parfait cocktail de descentes en rappel, glissades sur toboggans naturels, sauts et nages dans des marmites creusées dans la roche, le parcours proposé au cours de cette journée guidée révèle les merveilles de la nature gaspésienne. Faites sécher votre combinaison isothermique aux vents marins pour la revêtir le lendemain lors d’une sortie en kayak de mer. C’est depuis le large que l’on admire les plus beaux paysages de la péninsule ainsi que la faune marine qui vient s’y nourrir tout l’été. Là où les nuits peuvent se passer dans l’un des hébergements totalement hétéroclites de l’Auberge festive Sea Shack. Camping sur la plage, yourtes, tipis, chalets ou dortoirs satisferont n’importe laquelle de vos envies.

Infos : eskamer.ca • aubergefestive.com

Autres idées de combo sur place :- Safari photo à l’orignal/randonnée sur le Sentier international des Appalaches- Kitesurf/deltaplane au mont Saint-Pierre

Plongée/équitation à la découverte des iles de la madeleine

Outre le kayak de mer, le vélo de route et le kitesurf, les Îles de la Madeleine invitent à essayer deux activités qui sortent de l’ordinaire : la plongée avec les phoques et la randonnée à cheval. Deux ambiances, deux mondes naturels différents pour un seul territoire insulaire extraordinaire. C’est le centre nautique de l’Istorlet, le précurseur du plein air aux Îles, qui propose de côtoyer les animaux marins ayant élu domicile dans les iles. Après avoir pris place à bord de l’Istorlet IV, les plongeurs (aucune expérience nécessaire) sont amenés par le capitaine au rocher du Corps-Mort, situé à 14 km au large des iles. Ce petit ilot abrite une flore et une faune marine qui vivent en symbiose sur son relief rocheux qui rappelle les formes d'un corps inanimé. Cette plongée légère en apnée s’effectue avec palme et tubas et permet un contact privilégié avec les phoques, si curieux!

Libre à vous de passer la nuit dans une chaleureuse auberge de Cap-aux-Meules, dans le confort d’une yourte au pied de la butte-aux-vents ou encore dans votre tente plantée sur les falaises du parc de Gros-Cap. L’idée est simplement de bien se reposer pour continuer, le lendemain, l’exploration des iles… à cheval ! De l’aube au crépuscule, choisissez le moment pour vivre le rêve d’une chevauchée sur la plage, crinière au vent! Le centre équestre des Îles porte bien son nom et guide les visiteurs le long de la plage de la Dune du nord, les sabots dans l’eau!

Infos : istorlet.com • lacriniereauvent.sitew.com

Autres idées de combo sur place :- Kayak de mer/vélo de route sur toute la longueur des les- Trimaran/kitesurf au parc de Gros-Cap

combo d’aventures pour vos longues fins de semaine PAR FRéDéRIQUE SAUVéE

Pourquoi se contenter d’une seule activité lorsqu’on peut en exercer plusieurs dans un même lieu naturel? Profitez d’une longue fin de semaine pour vous concocter un véritable programme sportif. ©

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VOTRE DESTINATION MAGASINAGE POUR LE VOYAGE

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Revue Espace • 11 juin 2014 • 8’’ X 4,75’’ • Marge sécurtié 0,25’’ • Non bleed’’ • Ann. Kayak

vélo de route/voile sur le fjord du saguenay

Eff orts et contemplation se marient à merveille dans ce séjour combinant vélo et voile entre le lac Saint-Jean et le fj ord du Saguenay. À réaliser de manière autonome ou bien dans le cadre d’un forfait proposé par la compagnie Equinox Aventure, cett e sortie de plusieurs jours (idéalement trois jours de vélo et un de voile) offr e l’occasion de parcourir la nouvelle section de la Route verte qui relie le lac Saint-Jean au Saguenay, avant de voguer sur les eaux miroitantes du fj ord en voilier. Le parcours cyclable débute dans les environs d’Alma pour une première journée de 65 km jusqu’au tronçon du Horst de Kénogami, à Jonquière qui permet de rallier l’arrondissement de Chicoutimi lors d’une deuxième journée de 65 km également. Après en avoir eu plein les jambes, on en prend plein les yeux au cours d’une troisième journée, plus tranquille, qui conduit fi nalement au coquet village de L’Anse-Saint-Jean, par navett e maritime sur le fj ord (avec forfait d’Equinox Aventure). L’ultime journée se déroulera aussi sur l’eau, mais cett e fois sur l’un des voiliers de la compagnie Voile Mercator. Une douce croisière aux voiles gonfl ées par le vent qui offr e l’occasion de tester ses talents de skipper. À moins que vous préfériez utiliser votre huile de coude et pagayer en kayak sur le fj ord, ou encore le contempler depuis les falaises du parc national qui protège le territoire naturel. Toutes ces idées d’activités peuvent être programmées avec nuitées en gite touristique pour une rencontre privilégiée avec ceux qu’on appelle aff ectueusement les P'tits bleus!

Infos : equinoxaventure.ca • voilemercator.com

Autres idées de combo sur place :- Vélo de montagne/randonnée pédestre à la station du Mont-édouard- Kayak de rivière/raft ing sur la rivière Mistassibi

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nouveau-brunswiCkVélo au parc national de Kouchibouguac Se familiariser avec la prononciation du nom de Kouchibouguac (prononcez Ku-chi-bu-gwak) demande un certain temps. Mais l’important, ce n’est pas de le dire, c’est d’y aller! En donnant le nom de « rivière aux longues marées » au cours d’eau qui traverse le parc avant de se déverser dans la mer, les Micmacs allaient laisser leur empreinte à jamais dans l’histoire du parc. Tout comme les vacanciers d’aujourd’hui, ces premières tribus algonquines ont été attirées par son caractère à la fois côtier et forestier. Ce territoire de 238 km², semblable à la superficie du parc national Forillon en Gaspésie, est représentatif de l’environnement naturel de la plaine des Maritimes avec ses marais salés, ses tourbières et surtout 25 kilomètres de dunes.

Si les immenses plages et les lagunes d’eau chaude séduisent les familles en quête de baignade et d’activités nautiques en été, ce parc entre terre et mer fait aussi la joie des cyclistes. Le réseau cyclable de Kouchibouguac s’est taillé une place parmi les meilleurs sites du Canada atlantique pour le vélo. Si les 60 km de piste peuvent paraitre restreints pour des cyclistes habitués aux longues distances, c’est la diversité des paysages parcourus qui rend l’expérience unique. Les familles suivront les pistes cyclables qui partent du Centre de services pour sillonner, par un réseau de courts sentiers, la belle forêt mature dans l’arrière-pays du parc. Les deux tronçons qui longent d’un côté et de l’autre la rivière Kouchibouguac sont particulièrement agréables et mènent tous deux à de beaux points de vue sur la lagune. Quel que soit le sentier emprunté, le dénivelé du terrain est dérisoire et facilite la randonnée, si elle est accompagnée de jeunes enfants. Les cyclistes aguerris pourront rouler sur les sentiers plus longs qui bordent la route asphaltée et pourront poursuivre leur chemin au-delà des portes du parc jusqu’à la ville de Miramichi par la Route 117 qui longe la côte par section. Les amateurs de vélo de montagne ne seront pas en reste avec un seul et unique sentier, celui du ruisseau Major Kollock (6,3 km), en direction de la lagune Saint-Louis. Aucune difficulté hormis celle d’être vigilant en

raison de la présence de randonneurs pédestres sur le sentier.

Une fois descendu de selle, il est agréable d’emprunter le réseau pédestre du parc. Plusieurs boucles faciles permettent de se rapprocher de la faune et de la flore et ainsi peut-être apercevoir un ours, un orignal, un phoque gris se prélassant au soleil ou encore un pluvier siffleur, petit oiseau des sables dont l’espèce en péril a fait des dunes du parc son habitat préféré. On comprend bien pourquoi!

CArte d’identitÉ dU PArC :Superficie : 238 km²Décor naturel : 25 km de dunes de sables, tourbières, marais salés, anciens champs et forêts aux arbres majestueux.Autres activités : randonnée pédestre, canot-kayak, rabaska, baignade, observation du pluvier siffleur et de colonies de phoques. Hébergements : camping / camping en arrière-pays (accessible uniquement à pied, en canot ou à vélo).Temps de route depuis Montréal : 10 heures en passant par Edmundston (n-b).

AUtres AttrAits dU nOUVeAU-BrUnsWiCKLa côte acadienne au nord, le parc national de la baie de Fundy au sud, les fameux rochers Hopewell Rocks.

ile-du-prinCe-édouardKayak de mer au parc national Terrain de jeu insulaire des Canadiens de l’Atlantique, l’Ile-du-Prince-édouard se fait petit à petit une place dans le cœur des Québécois. Injustement considérée comme un simple vaste champ de patates, l’ile possède un charme insoupçonné qu’il faut apprendre à découvrir. Le parc national éponyme est un excellent site naturel où commencer son voyage.

Les 27 km² de terres protégées par Parcs Canada longent le nord de l’ile, entre les baies de Cavendish et de north Rustico. Le parc dévoile volontiers plusieurs des plus beaux paysages de l’ile, parmi lesquels on trouve les impressionnantes falaises en grès rouge, des cordons d’iles ainsi que des plages bordées de dunes grandioses.

Si le panorama offert sur la mer depuis les côtes déchiquetées est saisissant, c’est depuis le large

que le plus beau décor se révèle. Assis au fond de leur embarcation, les kayakistes découvrent toute une palette de couleurs qui s’étale devant leurs yeux : le vert gazon des champs contraste avec le rouge brique des falaises et le bleu foncé du golfe du Saint-Laurent. Les trois secteurs qui composent le parc sont accessibles en kayak de mer. Dans le secteur de Cavendish, on découvre l’immense baie de new London, à brackley-Dalvey, c’est toute la côte qu’on longe avec un arrêt immanquable devant le phare Covehead, superbement photogénique. Le secteur de Greenwich est quant à lui le plus sauvage – ou tout du moins, plus sauvage encore que les autres – avec ses kilomètres de plages désertes au sable doré et non rouge! L’attrait de ce secteur, annexé au parc en 1998, est son réseau de dunes côtières majestueuses. Depuis le large, elles ressemblent à de véritables murailles naturelles. Un coup de cœur à découvrir autant en kayak qu’en randonnée pédestre.

Si l’on souhaite profiter du parc pendant plusieurs jours, il est possible d’établir son camp de base dans l’un des deux terrains de camping sur place. Cavendish et Stanhope offrent tous les deux de beaux emplacements face au large ainsi que l’accès à de belles plages sauvages. Déguster un homard frais les pieds dans le sable aura ainsi un petit gout de paradis.

CArte d’identitÉ dU PArC :Superficie : 27 km²Décor naturel : dunes, iles, plages, forêts et falaises en grès rouge.Autres activités : vélo, randonnée pédestre, baignade, observation d’oiseaux.Hébergements : deux sites de camping accessibles au public, à proximité des sentiers et des plages.Temps de route depuis Montréal : 11 h 30 en passant par Edmundston et Moncton (n-b).

AUtres AttrAits de l’ile-dU-PrinCe-ÉdOUArdSite patrimonial de Green Gables (Anne… la maison aux pignons verts), Charlottetown, traversier à Souris vers les iles de la Madeleine.

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En moulinant sur la ligne, je savais que j’avais une belle prise. Après des heures d’att ente, le premier poisson de la fi n de semaine venait enfi n de mordre à l’hameçon, nous aurions au moins quelque chose pour souper!

Assis dans notre chaloupe sous un soleil radieux, nous étions tout souriants. Cela faisait quelques mois que mon fr ère et moi désirions nous réserver une fi n de semaine de pêche avec mon père. Rendu à l’âge où l’on commence à réaliser que le temps passe un peu trop vite, il nous fallait initier un rituel qui nous permett rait de passer plus de temps tous ensemble. Puisque nous sommes éparpillés un peu partout dans la province, l’idée de nous réunir dans un camp de pêche et d'en apprendre un peu plus sur l’une des passions de notre paternel nous semblait idéale. Direction : la réserve faunique des Laurentides avec ses chalets et ses presque 2 000 lacs parfaits.

Mais nous ne connaissions à peu près rien de ce sport et notre père… non plus! Malgré sa passion pour les chaloupes sur des lacs et la fabrication de ses propres mouches dans son atelier à la maison, aller en dehors

de ses zones traditionnelles de pêche chamboulait ses habitudes. Quels racoins du lac seraient les meilleurs? Quels appâts utiliser? Pour nous, peu nous importait : l’essentiel était le temps passé ensemble en att endant qu’un poisson morde à la ligne. Mais on voulait quand même se faire un bon souper de truites…Une fois notre permis pour conduire une embarcation de plaisance obtenu après un cours en ligne, les nombreux kilomètres eff ectués sur la route pour nous éloigner du reste de la civilisation, les couches d’antimoustiques appliquées et les informations récupérées au poste d’accueil, nous étions enfi n sur un lac en train de profi ter de notre escapade.

notre bilan à la fi n de notre première journée : trois poissons. On était contents, mais on était bien loin de notre quota de 15 ombles de fontaine (truites mouchetées)! Au retour, alors que les employés pesaient et comptaient les prises, nous nous sommes aperçus en regardant les autres pêcheurs qu’on pouvait faire beaucoup mieux… et beaucoup plus gros! Restait qu’à bien choisir notre lac parmi tous ceux accessibles.

C’est en rentrant au chalet – en sachant fort bien que nous allions manger des pâtes...– que la journée devint néanmoins magique. À quelques mètres de nous, un magnifi que orignal se promenait tranquillement tout près des chalets. Il restait tout simplement là, à nous regarder passer comme si de rien n’était. Probablement en train de se dire qu’avec notre récolte quotidienne de poisson et nos accoutrements en Gore-Tex aux couleurs vives, il n’avait pas à craindre grand-chose de nous!Le soir, une décision fut prise : améliorer notre quantité de prises et se rapprocher au maximum du quota permis.

notre mise à l’eau du lendemain fut promett euse : dès les premiers lancers de notre père avec ses mouches, les prises s’accumulèrent rapidement dans notre bateau. Si bien que mon fr ère et moi souhaitions maintenant apprendre à faire nos propres mouches aussi! Le ciel s’assombrit toutefois en milieu de journée et la pluie mit fi n à notre pêche fr uctueuse. Total : 12 poissons et plusieurs remises à l’eau lorsque les prises étaient trop petites. Le souper fut sensationnel!

Il ne nous restait encore quelques heures le troisième jour pour mouiller nos lignes. Et le lac derrière notre chalet semblait parfait pour terminer cett e « première édition de notre traditionnelle sortie de pêche ». Les eaux proches du chalet mordaient amplement, mais en débutants que nous étions toujours, nous avons décidé d’aller voir plus loin. Du coup, plus rien ne mordait. Aussi bien ranger le matériel et rentrer pour avaler les kilomètres du long retour.

Il est clair que notre initiation au monde de la pêche fut moins prolifi que que nous l’espérions, mais notre but était tout de même att eint. Le lancement d’une tradition était enfi n né. Et pour nous, c’est tout ce qui comptait!

Réserve faunique des LaurentidesTarif : à partir de 75 $ par personne par jour, embarcation à louer sur place.Info : 418 528-6868 • sepaq.com

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La réponse est simple : très loin des lumières de la ville! Mais si vous voulez pousser encore plus à fond l’observation des phénomènes célestes, voici trois sites du Québec particulièrement propices à l’apprentissage de l’astronomie en plein air. Ouvrez bien grands les yeux… et faites un vœu!

AstrOlAB, PArC nAtiOnAl dU MOnt-MÉGAntiC (CAnTOnS-DE-L’EST)AstrOlAB, PArC nAtiOnAl dU MOnt-MÉGAntiC (CAnTOnS-DE-L’EST)AstrOlAB, PArC nAtiOnAl dU MOnt-MÉGAntiC

Savez-vous d’ailleurs pourquoi on fait des vœux lorsqu'on voit une étoile fi lante? Pourquoi y a-t-il des pluies d'étoiles fi lantes? Pourquoi appelle-t-on la pluie du mois d'aout « perséides »? Les soirées spéciales organisées par l’ASTROLab lors des nuits des perséides (du 10 au 14 aout) donnent l’occasion de se familiariser avec le cosmos en compagnie de scientifi ques qui répondent à toutes les questions que l’on peut se poser. La soirée est agrémentée d’une randonnée nocturne ainsi que de la visite du fameux observatoire situé tout en haut de la montagne. n’hésitez pas à apporter vos chaises longues et vos couvertures afi n d’observer la voute céleste jusqu’aux petites heures du matin (réservation requise pour la soirée des perséides – soirées d’observation toutes les fi ns de semaine de l’été également). // astrolab-parc-national-mont-megantic.org.

MOnt COsMOs (CHAUDIÈRE-APPALACHES)MOnt COsMOs (CHAUDIÈRE-APPALACHES)MOnt COsMOs

Situé au cœur des Appalaches dans la municipalité de Saint-Elzéar-de-beauce, à moins d’une heure de route de Québec, le Mont Cosmos représente un site tout approprié pour l’observation des étoiles. Loin de toute pollution lumineuse et offr ant une vue dégagée sur le ciel au-dessus de la vallée du Saint-Laurent, le site abrite depuis maintenant plus de 40 ans l’observatoire du Mont-Cosmos, un lieu de rencontre privilégié pour les astronomes amateurs, des néophytes aux plus chevronnés. Dans la noirceur la plus totale, une équipe formée de bénévoles de l’association du Mont Cosmos et de chercheurs de l’Université Laval propose des séances d’observation publiques ainsi que des démonstrations d’astrophotographies. // montcosmos.com

dOMAine sAint-BernArd, MOnt-treMBlAnt (LAUREnTIDES)dOMAine sAint-BernArd, MOnt-treMBlAnt (LAUREnTIDES)dOMAine sAint-BernArd, MOnt-treMBlAnt

Situé à moins de 10 km au sud du village du Mont-Tremblant, le Domaine Saint-bernard accueille à la fois les ornithologues, les randonneurs et les astronomes en quête d’un site retiré des grands centres urbains, propice à l’observation de la nature et du ciel. Tous les samedis soirs d'été, dans le confort du pavillon d’astronomie, une équipe de bénévoles initie les visiteurs à la contemplation des étoiles à travers divers télescopes. On peut terminer la visite par une balade sur le sentier des planètes qui permet d’apprécier le système solaire de façon originale grâce à une série de panneaux d’interprétation répartis dans la forêt. Soirée spéciale le 9 aout à l’occasion des perséides (animation et observation gratuites). // domainesaintbernard.org

PersÉidesLes perséides découlent d’un phénomène bien particulier : il s’agit d’un nuage de poussière qui entre en contact avec l’atmosphère. Si cett e pluie d’étoiles fi lantes porte le nom de perséides, c’est parce que, par une illusion d’optique, elle semble nous arriver de la constellation de Persée.

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Le 10 octobre 2013, l’alpiniste suisse Ueli Steck grimpait la face sud de l’Annapurna (8 091 m) en solitaire, par une voie inédite, puis redescend au camp de base. Le tout en seulement 28 heures! Un exploit historique – surtout quand on se souvient qu’en 1970, la première expédition vers l’Annapurna avait mis deux mois pour att eindre le sommet – qui met en lumière un autre aspect de la grimpe : l’alpinisme de vitesse.

Oui, la mode est à l’ascension ultrarapide des plus hauts sommets du globe. Une discipline à part, avec des athlètes qui le sont tout autant. Actuellement, deux noms sont sur le devant de la scène mondiale quand on parle d’alpinisme de vitesse : le Suisse Ueli Steck et l’Espagnol Kilian Jornet.

Ueli Steck est bien connu du monde de l’alpinisme. L'homme de 38 ans est réputé pour gravir des montagnes à des vitesses folles et son ascension record de l’Annapurna en 2013 n’est que la dernière ligne de son palmarès de record très fourni : l’enchainement en seulement 7 h 04 du triptyque Cervin (4 478 m), Eiger (3 970 m) et les Grandes Jorasses (4 208 m), par leur face nord, en 2008; la face sud du Shisha Pangma (8 013 m) en 2011, et autres.

Kilian Jornet est d’abord un coureur de montagnes et d’ultratrail qui a pratiquement tout gagné dans sa discipline, notamment le prestigieux Ultra-Trail du Mont-blanc… à trois reprises (2008, 2009 et 2011). Depuis 2012, il s’est lancé un sacré défi avec son projet « Summits of my life » : batt re les records d’ascension et de descente des plus importants et spectaculaires massifs du monde. Ainsi, en 2013, il établissait de nouveaux records de vitesse sur le Cervin et au mont blanc (4 810 m) dans les Alpes. D’autres tentatives de sommets sont prévues en 2014 avec le mont McKinley (6 194 m) et l’Aconcagua (6 962 m) en Argentine, pour fi nir en 2015 avec l’Everest (8 848 m).

La discipline n’est pourtant pas nouvelle. D’autres alpinistes ont établi des records de vitesse, dont certains sont encore d’actualité : le Français Marc batard, surnommé le sprinter de l’Everest, détient toujours le record de l'ascension de l'Everest en 22 h 29, établi le 26 septembre 1988. « Vitesse et performance : le plaisir dans la fl uidité d’une grimpe, la gestion du temps sont des éléments qui ont toujours fait partie de l’histoire de l’alpinisme », indique Christian Trommsdorff , coorganisateur des Piolets d’Or, les « oscars » de la grimpe qui récompensent les plus belles et ambitieuses ascensions de l’année et qui ont notamment att ribué leur palme en 2014 à... Ueli Steck pour son ascension de l’Annapurna.

Deux athlètes aux profi ls toutefois diff érents. Comme l’explique l’alpiniste québécois Gabriel Filippi : « Les deux font la même chose, soit batt re des records de vitesse, mais ce ne sont pas les deux mêmes exploits sportifs. Kilian n’est pas un alpiniste, mais un coureur en terrain montagneux. Il emprunte des chemins où il n’a pas besoin de sortir de piolets. Au pire, de petits crampons sur ses souliers de course. Ueli est un alpiniste pur et dur, qui s’engage sur des voies diffi ciles et très techniques. »

Mais, là où ces deux athlètes se rejoignent, c’est dans leur volonté acharnée, quasi scientifi que, de pousser l’alpinisme vers de nouveaux sommets, de nouvelles fr ontières. Quitt e à bousculer le statu quo du milieu montagnard. Après son exploit sur les pentes de l’Annapurna, le Suisse a fait face à des rumeurs mett ant en doute la véracité de sa performance, faute de preuves tangibles (photo, relevés GPS, témoins oculaires...). Plus généralement, on leur reproche aussi de dénaturer l’alpinisme, de réduire cett e activité à une simple performance sportive chronométrée. « C’est une évolution naturelle de notre sport, confi e Maxime Jean, alpiniste et cinéaste qui a grimpé l’Everest. nous sommes dans une époque où l’important est de se démarquer, car tout a déjà été fait. Si l'on veut faire parler de soi, on ne peut plus simplement monter l’Everest. Il faut le faire diff éremment ». Comme le raconte l’alpiniste québécoise nathalie Fortin : « J’ai rencontré Ueli. nous étions sur l’Everest au même moment. Quand tu l’écoutes parler, tu sens qu’il est heureux d’être en montagne, qu’il ne vit que pour ça. Pour moi, il n’y a pas de dénaturation du sport, mais simplement la volonté d’aller plus loin, de repousser les limites ». Plus que la jalousie ou la rancœur, leurs exploits forcent surtout l’admiration des alpinistes : « Leurs performances sont extraordinaires. C’est quasiment une discipline olympique en soi. Je ne fais clairement pas le même sport! » avoue Monique Richard, elle qui a pourtant gravi les sept sommets les plus hauts du monde et repart tous les ans vers de nouvelles expéditions.

Quelles sont donc les diff érences avec un alpinisme plus « traditionnel »? « Faire de l’alpinisme de vitesse change complètement la donne », répond Gabriel Filippi. « Le but est d’être le plus rapide, donc le plus léger possible. On coupe sur le matériel censé nous être utile au cas où il arriverait un problème. En montagne, on dit qu’un kilo est un kilo de trop. C’est encore plus vrai pour eux! » Et leur rapidité ne laisse pas

alpinisme

Plus haut, plus fort, plus vite !PAR AnTOInE STAb

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de place à l’erreur. Le moindre problème peut avoir de graves conséquences, comme l’explique le docteur Pascal Daleau, chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et conseiller en médecine de haute altitude : « Le principal paramètre de déclenchement du mal des montagnes est la vitesse de grimpe. Quand tu es en haute altitude, plus tu montes, plus l’oxygène se raréfi e. Tu respires davantage pour aller chercher de l’oxygène, mais tu perds du CO2, qui sert normalement à réguler le pH sanguin. Cett e élimination importante de CO2 conduit à ce que l’on appelle une alcalose respiratoire (le pH sanguin augmente), et cela accroit la capacité de l’hémoglobine à fi xer l’oxygène. Ainsi, le fait de monter vite et de manière constante compense un peu l’hypoxie : le pH reste basique et l’hémoglobine fi xe plus l’oxygène. C’est notamment grâce à ce mécanisme qu’ils peuvent att eindre 8 000 m en une seule étape. Mais, si jamais le grimpeur avait un problème et devait arrêter sa progression, certains mécanismes biochimiques abaisseraient rapidement son taux de pH sanguin et il serait alors dans une position très dangereuse ». Ueli Steck avoue lui-même avoir fr ôlé la mort sur les pentes de l’Annapurna. « Je suis peut-être allé trop loin, a-t-il reconnu au micro d’une radio fr ançaise, quelques mois après son ascension record de cett e montagne himalayenne. En grimpant vers le sommet, j'ai accepté l'idée que je ne rentrerais peut-être pas chez moi. Cela me fait peur. Accepter la mort, c’est un sentiment dangereux et un peu contre nature ».

Mais, pour nathalie Fortin : « Ces grimpeurs compensent l’augmentation du risque par l’entrainement et une grande expérience. Ils sont physiquement et mentalement préparés en conséquence. Quand tu fais du fast and light, il faut avoir une bonne dose d’endurance, de résistance et un moral à toute épreuve. Ueli, Kilian et d’autres... toute leur vie est tournée vers la pratique de l’alpinisme. Ce sont des athlètes professionnels, commandités, qui s’entrainent 10 mois par année pour engranger plus d’expérience et d’engagement ». « Ce sont des machines! dit le docteur Daleau. Avec eux, on sort de la norme physiologique pour arriver à du très haut niveau. Quelqu’un comme Messner [nDLR : Reinhold Messner, considéré comme l’un des meilleurs alpinistes du 20e siècle], avait une capacité de diff usion de l’oxygène dans les alvéoles sanguines des muscles plus importantes que la moyenne. C’était inné chez lui. Mais il y a aussi

beaucoup d’entrainement pour développer et grossir les muscles, augmenter le système capillaire sanguin et augmenter la capacité d’apport de l’oxygène aux muscles ». Des qualités qu’ils ont développées en passant beaucoup de temps en montagne pour s’entrainer ou s’acclimater. « Être alpiniste demande une réelle préparation physique et mentale, indique Gabriel Filippi. L’avantage pour Ueli Steck et Kilian Jornet, c’est qu’ils vivent dans des régions très montagneuses : les Alpes. C’est un terrain de jeu idéal pour s’acclimater avant même une expédition. »

Cett e activité, pratiquée par une poignée d’alpinistes chevronnés, a-t-elle un avenir? Poussera-t-elle de nouveaux sportifs à suivre les traces de Ueli et Kilian? « Cela prend toujours des gens pour nous inspirer, répond nathalie Fortin. Ce fut déjà le cas avec Messner, quand il a été le premier à grimper tous les 8 000 mètres sans oxygène. Ils font avancer notre sport en l'amenant vers de nouveaux territoires. Mais cela ne veut pas dire que tout le monde va faire la même chose! » Certains sont plus mesurés, comme Monique Richard : « Cela pourrait devenir une tendance, mais ça serait dommage que l’alpinisme ne soit réduit qu’aux performances de vitesse. Comme alpiniste, on a le privilège d’aller dans des lieux extraordinaires, de s’intéresser à ce qu’il y a autour de nous : la vie en montagne, les sherpas... Je ne vois pas comment ils prennent le temps pour vivre ces moments magiques. »

Maxime Jean est de cet avis : « L’escalade de vitesse sera toujours réservée à l’élite. Même si cela peut en att irer d’autres dans une course à l’exploit et aux records. Mais, personnellement, même si j’en avais les capacités, je ne suis pas sûr que j’y participerais. Ce n’est pas mon style de grimpe. J’aurais l’impression de ne pas profi ter de mon ascension. Certains voyageurs visitent quatre pays en une semaine. Moi, je préfère prendre mon temps! »

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L’Himalaya, c’est huit pays – l'Afghanistan, le bhoutan, la birmanie, la Chine, l'Inde, le népal et le Pakistan – et plus de 140 millions d’habitants et d’habitantes. Dans ces régions sublimes, ce sont les cultures, les religions, et l’histoire qui définissent les différences entre hommes et femmes. « La femme est le noyau de la cellule familiale », explique Delphine Roy, une guide québécoise qui a roulé sa bosse pendant plusieurs années au bhoutan, népal, Tibet, Pakistan et en Inde. « C’est elle qui fait bouillir la marmite et qui s’occupe des tâches essentielles dans la maison. Dans les villages à influence tibétaine, elles ont même développé des qualités de commerçantes et de gestion des finances, car les hommes partaient plusieurs mois avec les bêtes sur les hauts plateaux. »

barbara Delière, Française qui a parcouru l’Himalaya pendant un an à la rencontre des femmes de ces régions et qui a tiré un livre de son périple estime que « la vie de ces femmes est certes difficile, mais j’ai vu beaucoup de vie et de joie dans cette dureté. J’ai rencontré des femmes coquettes, joyeuses, vivantes! »

Mais Archana Karki, qui travaille pour Empowering Women of Nepal (EWN), une organisation qui défend l'autonomisation des femmes par l’éducation, rappelle que leur quotidien « se résume à faire la cuisine, le nettoyage, la collecte du bois, à travailler dans les champs, à couper l'herbe, et à prendre soin de la famille et des animaux ». Les journées commencent

tôt et ces femmes sont souvent les dernières à se coucher. Sans détour, elle affirme « qu’il y a très peu de perspectives car les possibilités d'éducation, de santé et de revenus sont minces ». Un rôle, des compétences et des responsabilités importantes, mais qui ne s’accompagnent pas d’un réel pouvoir de décision, ici réservé à l’homme.

C’est aussi le portrait que dresse Jeannette Gurung, du Centre international de mise en valeur intégrée des montagnes, à Katmandou. Spécialiste des questions liées à l'intégration des femmes dans le développement, elle a écrit, dans un texte publié sur le site de l’Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, que les femmes des sociétés des hautes terres sont compétentes, informées et indépendantes. L'essentiel des responsabilités liées à la survie et à la pérennité des ménages et des communautés repose sur leurs épaules. « Et pourtant, elles sont accablées par des contraintes structurelles liées aux différences entre les sexes, rongées par des idéologies négatives, dépourvues de biens économiques et souvent incapables de donner effet à leurs décisions, y compris celles concernant leur propre travail, leur propre organisme et les principaux événements marquants de leur vie. »

Alors, y a-t-il une lueur d’espoir? Pour Delphine Roy, « ces structures familiales et sociales sont établies depuis de nombreuses années. Malgré la mondialisation et le tourisme des étrangers, certains peuples vivent

encore dans des cocons. Ils ne se posent pas trop de questions ». Un point de vue partagé par barbara Delière : « Les gens des montagnes vivent au rythme de la nature et des saisons. Alors, ils se demandent bien pourquoi changer le cours naturel des choses. Les traditions tribales sont fortes et profondément enracinées ».

Mais l’exemple des 3 Sisters montre qu’un autre modèle est possible. Ces trois népalaises – Lucky, Dicky et nicky Chhetri – ont créé une compagnie de voyages d’aventure qui organise des treks guidés par des femmes. « Grâce à la sensibilisation et à l'éducation, les filles et les femmes sont moins victimes de discrimination qu'auparavant, constate Archana Karki, de EWn. Il y a notamment plus de possibilités et d’opportunités pour celles qui vivent dans les villes. Mais il reste encore des zones montagneuses reculées où la culture et la tradition sont tellement fortes qu’elles entravent l'égalité et le progrès des filles et des femmes ».

barbara Delière et Maud Ramaen ont réalisé des portraits de femmes rencontrées lors de leur périple à travers l’Himalaya. Sur leur blogue, elles présentent les actions conduites sur le terrain, le tout avec photos et vidéos : http://parlerdelles.over-blog.com/. Elles ont aussi écrit HIMALAYA. Regard de femmes : Un an de traversée au féminin chez l’éditeur Golias.

pRésentée paR///Chronique himalayenne

être femme dans le domaine des dieux PAR AnTOInE STAb

Pour ce deuxième volet de notre série de chroniques sur l’himalaya, coup d’œil sur la place qu'ont les femmes dans ces régions souvent reculées des hautes terres.

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Située à l’extrême nord de l’Inde, c’est l'une des régions les moins peuplées, avec une place singulière et différente du reste du pays. Elle est surnommée « Le petit Tibet » pour sa proximité géographique et culturelle avec le Tibet. Le Ladakh est majoritairement de religion bouddhiste tibétaine avec un grand nombre de monastères, richement décorés, et une langue (le ladakhi) proche du tibétain.

Une région contrastée, à la fois montagneuse, rocailleuse et minérale, située sur les hauts plateaux, avec de nombreux lacs d’altitude et des oasis verdoyants et cultivés. Une région où le nomadisme a longtemps eu cours : on peut encore croiser des nomades qui parcourent les steppes, les montagnes et les vallées de cette région. Les femmes y ont une place essentielle dans l’économie familiale puisqu’elles s’occupent des bêtes, notamment des chèvres, dont elles tissent la laine pour confectionner le pashmina, une étoffe vendue à fort prix dans le monde entier.

Le Ladakh a également un avantage climatique indéniable par rapport à d’autres régions de l’Himalaya : il ne subit pas de mousson estivale. On peut donc le découvrir entre mai et fin octobre. Il est aussi possible d’y faire un trek hivernal, en particulier au Zanskar, sur la rivière du même nom. Gelée, celle-ci permet aux habitants des villages isolés de se déplacer plus rapidement, alors que les cols et les sommets sont bloqués par la neige.

De par l’isolement et l’altitude de la région (autour de 3000 mètres en moyenne), les treks sont engageants et demandent une bonne condition physique, tout en restant accessibles à la majorité.

À VoiR

Femmes des montagnesDans ce documentaire touchant, Martine breuillaud fait voyager sa caméra au népal pour s’interroger sur la place des femmes dans cette région du monde, avec comme fil conducteur, le travail et le témoignage de nicky Chhetri, l’une des 3 Sisters, une agence de trekking fondée par trois sœurs népalaises, qui emploient, forment et éduquent des femmes au métier de guide.

Un projet de longue date pour la réalisatrice qui a tourné son film en deux temps, d’abord en 2009, puis, faute d’acquéreurs et de diffuseurs, en 2013. Une persévérance qui fait aussi la force du film en permettant de voir l’évolution de plusieurs femmes et montrer ainsi le lien direct et réel entre éducation, émancipation et perspectives d’avenir. « Je voulais faire un parallèle entre l’image de la montagne et le fait que ces femmes puissent atteindre le sommet par l’apprentissage et la connaissance. Toutes ne deviennent pas forcément guides, mais cela leur donne un élan pour faire ce qu’elles désirent vraiment. »

Avec Femmes des Montagnes, Martine breuillaud signe un film au ton juste, loin de tout angélisme, qui ne fait pas fi des problèmes et des difficultés quotidiennes que rencontrent ces femmes des montagnes.

Documentaire de 60 min, produit par le groupe PVP, diffusé au courant de l’été sur TV5 (tv5.ca).

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Tout pour le paddle boardPAR AnTOInE STAb

voici quelques objets indispensables si vous voulez vous initier cet été au paddle board sur l’un des nombreux plans d’eau du québec ou d’ailleurs.

///É quipement suRgeUne planche d’entrée de gamme, mais avec un bon rapport qualité-prix. Familiale, plus longue (3,45 m) et plus volumineuse (208 litres), donc très stable, elle est idéale sur les eaux calmes pour faire notamment du yoga. Elle contentera les pagayeurs et planchistes débutants, d’autant plus qu’elle est vendue avec le kit complet : la planche, le leash (corde attachée à la cheville), une pagaie ajustable et un sac de transport.JIMMY STYKS, Surge | 979 $ | jimmystyks.com

eaRl 4Parmi les nombreux modèles de planche disponibles sur le marché, il y a les planches gonflables qui facilitent grandement leur transport et leur rangement. Mais cela ne signifie pas que c’est une planche de moindre qualité ou moins dispendieuse. La Earl 4 de nRS fait partie de cette famille : une planche polyvalente qui s’adapte aux différentes conditions de l’eau, sur une « mer d’huile », dans les courants ou sur les vagues. Le kit d’achat comprend aussi un sac à dos pour le transport et le rangement, une pompe à manomètre, un adaptateur de valve et une trousse de réparation.NRS, Earl 4 | 995 $ | nrs.com

nitRo Une pagaie de performance et polyvalente qui pourra servir aussi bien pour le surf, la balade ou le yoga. Sa composition en carbone la rend légère, rigide et résistante. WERNER, Nitro | 399 $ | wernerpaddles.com

Cebu La marque québécoise Lolë compte dans son catalogue un maillot de bain fait spécifiquement pour le paddle board. Avec ses bretelles ajustables croisées derrière le dos, sa large bande de maintien sous la poitrine et son détail de nid d’abeille au corsage, ce triangle assure support, confort et féminité. Le tissu, un mélange de nylon et d’élasthanne, est extensible dans les quatre sens, résiste au chlore et protège des rayons du soleil (facteur de protection contre les rayons UV de 50). LOLË, Cebu | 50 $, s’agence avec la culotte Rio (40 $) | lolewomen.com

dawn patRol shoRty Une combinaison isothermique courte est aussi très utile l’été. En gardant la chaleur, même mouillé, vous pourrez profiter au mieux des journées plus fraiches. C’est tout l’intérêt du Down Patrol, intégralement en néoprène superstrech, renforcé par un néoprène plus souple et léger sur les zones de flexion élevées pour une performance accrue. Comprend également une fermeture éclair dans le dos, un cou réglable et une poche à clé. Existe en modèle homme et femme.RIP CURL, Dawn Patrol Shorty | 99 $ | shop.ripcurl.com

shoRt de suRF V2Un maillot à la coupe standard, mais conçu expressément pour les surfeurs et pagayeurs : coutures plates pour éviter l’irritation, poche coulissante avec orifice de drainage. Un short qui s’inscrit dans une dynamique écologique, puisque fabriqué à base de produits jetables tels que des bouteilles en plastique et constitué au final à 85 % de polyester recyclé.MOUNTAIN EQUIPEMENT CO-OP, Short de surf V2 | 39 $ | mec.ca

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saC de taille gonFlable La planche SUP est classée comme une embarcation à propulsion humaine par Transport Canada, il est donc obligatoire de porter une VFI quand on pratique le sport. La Mustang Survival constitue une ceinture de sécurité (unisexe) destinée spécifi quement aux pagayeurs et surfeurs qui ne veulent pas s'encombrer d'une VFI en mousse. Elle se gonfl e en tirant sur le cordon ou en souffl ant dans son tube. Et elle pèse seulement 575 grammes.MUSTANG SURVIVAL, sac de taille gonfl able | 399 $ | mustangsurvival.com

tyCaneLa marque allemande aux trois bandes a spécialement conçu la Tycane pour les activités nautiques. En plus d’être polarisées pour éliminer les refl ets lumineux de l’eau, les lentilles ont un revêtement hydrophobique (des deux côtés pour la version Pro) qui permet de ne laisser aucune trace d’eau à la surface. D’autres caractéristiques sont tout aussi intéressantes : forme pour garantir une aération effi cace du verre, lentille incassable en polycarbonate, changement rapide et facile des verres pour s’adapter à votre vue et en fonction des conditions extérieures, plusieurs positions pour les branches et les plaquett es de nez, un bandeau et un fl ott eur sur les branches pour rendre vos lunett es insubmersibles.ADIDAS, Tycane | 250 $ (300 $ pour les Pro) | adidas.com/Eyewear

éCRan solaiRe Fps 30 Un autre élément indispensable pour le plein air en général, mais encore davantage quand on pratique une activité nautique et qu’il s’agit de se protéger des rayons du soleil réfl échis par l’eau. Ce vaporisateur a un format pratique à glisser dans le sac à dos, sans alcool ni PAbA, résistant à l’eau et à la transpiration.KINESYS, écran solaire FPS 30 | 4,50 $ | kinesys.com

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PlAIsIrs de CoUrsePAR nATHALIE RIVARD

mÊme si à la Base on Peut Courir aveC seulement une Paire de Chaussures de Course, Certains aCCessoires, souliers ou vÊtements rendent notre exPérienCe Plus agréaBle.

HOKA One One La tendance est au minimalisme, mais un nouveau joueur fait son apparition sur le marché : les souliers maximalistes Hoka One One qui ont des allures de souliers Pepsi avec leurs grosses semelles compensées. Ces souliers qui font sourire sont toutefois une bénédiction pour plusieurs coureurs qui ont des problèmes de pieds ou qui sont blessés. La propriétaire de la Maison de la Course, Josée Prévost, incommodée par une fasciite plantaire, a d’ailleurs pu courir le marathon de boston en avril dernier grâce à ces souliers. Ils existent en versions route ou trail. HOKA, One One | 179 $ | hokaoneone.com

BAs À Orteils Les bas Injinji peuvent régler votre problème d’ampoules entre les orteils en les séparant pour éviter le fr ott ement. Légers et performants, on peut les porter dans ses souliers de course préférés ou même dans des Five Fingers de Vibram. La sensation de tissu entre les orteils peut prendre quelques sorties pour s’habituer, mais ces bas sont effi caces et représentent une alternative aux crèmes lubrifi antes.INJINJI, bas à orteils | autour de 16,95 $ | injinji.com

Better tHAn nAKed Les vêtements de la collection bett er than naked sont faits en tissu ultraléger et sans coutures aux endroits stratégiques. Ils sont conçus pour être vus à toute heure du jour et pour éviter les fr ott ements qui causent des inconforts pendant la course. On les trouve en versions hommes et femmes. C’est presque comme courir sans rien, mais avec plus de soutien! THE NORTH FACE, Bett er than Naked | À partir de 55 $| thenorthface.com

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SpectrumPro.pdf 1 3/25/14 9:23 AM

FrUit2Les barres Fruit2 sont faites de pulpe de fr uits auxquelles on a ajouté du sucre pour augmenter leur apport en énergie. Elles fournissent 25 g de glucides sous forme de sucres rapides pour livrer l’énergie rapidement aux muscles. Leur texture molle permet aussi de les avaler facilement pendant une course. Parfait pour le petit boost d’énergie nécessaire pendant votre demi-marathon ou votre course en sentier. La compagnie lancera en juin les Fruit3 qui contiendront de la caféine, des électrolytes et des antioxydants. XACTNUTRITION, Fruit2 | 1,99 $ | fr uit2.ca

s-lAB AdVAnCed sKin Belt Parfaite pour les courses de longues durées en trail et sur route, cett e ceinture ergonomique ultralégère tient bien en place sur les hanches et s’ajuste facilement et rapidement. Elle est confortable, même par temps chaud et permet de transporter des bouteilles isothermes fl exibles très compactes, dont une de 500 ml incluse. Il y a aussi des pochett es pratiques pour y placer barres et gels énergétiques, nos clés et un peu d’argent. bref, le parfait compagnon pour nos longues sorties.SALOMON, S-Lab Advanced Skin Belt | 69 $ | salomon.com

FOrerUnner 620 Les adeptes de technologie seront bien servis : la nouvelle Forerunner 620 arrive avec beaucoup d’innovations. Elle permet de travailler votre technique de course, en indiquant le temps de contact au sol, l’oscillation verticale et même le temps de récupération suggéré entre vos entrainements. C’est comme avoir un entraineur à votre service! Le bonheur pour ceux qui aiment suivre de près leur progression. GARMIN, Forerunner 620 | 499 $ | garmin.com

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Tout estréduit tout

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10 incontournablespour voyager léger PAR nATHALIE RIVARD

1 ultRa distanCe tRekking pole Ces bâtons de marche en carbone se rangent comme un charme dans votre sac à dos. Ils sont légers, durables et solides et ne pèsent qu’environ 280 g. Le système Z-pole à extrémités coniques permet un montage rapide pour l’utilisation. Ce sont les bâtons qu’Anne St-Hilaire du Centre La Tienda d’ici à Compostelle conseille à ses clients, car ils pèsent la moitié moins que la plupart des autres bâtons sur le marché. BLACK DIAMOND, Ultra distance trekking pole | 130 $ | blackdiamondequipment.com

2 gastRonomie de plein aiR Les options de plats savoureux et légers à transporter sont plutôt rares. L’arrivée des repas Happy Yak sur le marché relance cett e catégorie et ils sont tellement bons qu’on a presque le gout d’en manger en milieu de semaine à la maison! Laissez-vous tenter par la soupe Coco Th aï ou encore par le pâté chinois qui vient même avec des enveloppes de ketchup Heinz.

Si l'on est deux ou plus, Happy Yak peut même emballer nos repas en portions multiples. HAPPY YAK, Gastronomie de plein air | 2,50 $ à 10,25 $ par portion | happyyak.ca

3 poChette impeRméable ipad Vous n’osez peut-être pas apporter votre iPad en voyage de peur de l’endommager? Cett e pochett e est la solution parfaite pour le protéger de toutes les intempéries (eau, poussière, sable). On peut même l’utiliser sur l’eau, car l’insertion de mousse incluse dans la pochett e permet à notre tablett e de fl ott er!

TRAVELON, Pochett e imperméable iPad | 20 $ | travelonbags.com

4 ColleCtion hoFFmanLes souliers Cushe sont stylés, confortables et lavables. La Collection Hoff man rappelle les plages et la culture du surf californien et donnera du

style à toutes nos tenues. Les souliers parfaits pour explorer les villes et chemins de campagne en tout confort.CUSHE, Ropewalk (Collection Hoff man) | 65 $ | cushe.com

5 mayFly Parfois, le bonheur tient à juste un peu de confort. La chaise portative Mayfl y de Alite nous permet d’être assis confortablement, peu importe l’endroit. Elle ne pèse que 1,4 livre et peut supporter jusqu’à 250 lb. Facile à assembler, elle se transporte dans un tout petit sac qui peut être placé à l’intérieur de notre sac à dos ou d’un sac de jour. Ces trois patt es assurent une bonne stabilité.ALITE, Layfl y | 109 $ | alitedesigns.com

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SÉRIES STRATOS/SIRRUS

Randonnées Pédestres

Stratos Sirrus - Espaces 1_3H FR.indd 1 5/2/14 11:12 AM

6 doubluRe d’appoint Prévue au départ comme doublure pour placer à l’intérieur de son sac de couchage, elle peut aussi servir de drap d’auberge ou de drap en visite chez des amis. Le modèle en Coolmax est idéal pour les températures chaudes et humides

de l’été et se lave facilement. Pesant seulement 9,5 oz, vous la trainerez dans toutes vos escapades. SEA TO SUMMIT, Doublure d’appoint | 54 $ | seatosummit.com

7 saCs étanChes Ces sacs prennent peu de place dans notre valise ou sac à dos lorsque roulés et att achés avec leur sangle en velcro. Ils peuvent servir à transporter vos souliers souillés, votre linge sale ou même vos vêtements mouillés tout en gardant le reste de vos aff aires propres et au sec.MOUNTAIN EQUIPMENT CO-OP, Sacs étanches| entre 16 $ et 24 $ | mec.ca

8 meRidian 22 Cett e valise à roulett es transformable en sac à dos est une vraie merveille. Parfaite pour les voyages outremer ou les escapades de fi n de semaine, où l'on préfère un style plus urbain pour les hôtels tout en profi tant de son côté pratique et polyvalent. Assez petite pour amener en cabine, on peut utiliser son petit sac de jour comme bagage à main. Arrivé à destination, att achez-le à l’avant de la valise pour n’avoir qu’un seul sac à transporter. Faite de nylon balistique, elle roule comme un charme sur ses roulett es de style skateboard ou se porte sur le dos avec aisance dans les endroits plus escarpés. OSPREY, Meridian 22 | 359 $ | ospreypack.com

9 seedhouse sl2 Parfaite pour deux, cett e tente ne pèse que 1,36 kg et comprend un vestibule pour ranger les sacs et les bott es, ainsi que deux poches pour les petits objets comme les lampes fr ontales. Le système d’arceau de la SL2 a été revu pour alléger le poids, ce qui la rend idéale pour les longues randonnées et le cyclotourisme.BIG AGNES, Seedhouse SL2 | 370 $ | bigagnes.com

10 bols sQuishy Ce bol et cett e tasse en silicone fl exible prendront peu d’espace dans votre sac à dos. On peut s’en servir autant pour les aliments fr oids que chauds. Le poids des deux combinés est de seulement 94 g. C’est le genre de gadget stylé et pratique qui fera l’envie de nos amis!GUYOT, Bols Squishy | 17 $ | guyotdesigns.com

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NId doUIlleT

Véritable oasis de paix au cœur de Lanaudière, Chez Roger l'Ermite de Saint-Côme est l'endroit idéal pour se ressourcer. Que vous soyez seul, en couple, entre amis ou en famille, les magnifiques écogites en bois construits avec passion par Martin Paradis sauront vous séduire. Par ailleurs, ils ont été conçus avec un grand respect pour l'environnement. Ici tout a été pensé jusqu'aux moindres détails comme les rampes d'escalier faites en branches, les rideaux colorés rapportés de voyages en Amérique du Sud et le poêle à bois chauffé juste avant votre arrivée. Les tarifs de location incluent même les droits d'accès au parc régional de la Chute-à-bull, accessible à partir de la propriété. Et si vous avez un chien, il est le bienvenu! Une liste du matériel fourni est précisée pour chaque gite selon son niveau de rusticité, mais dans tous les cas, il faut apporter sa literie

ou son sac de couchage, ainsi qu'une lampe de poche ou frontale. Trois des quatre gites ont aussi des toilettes au compost à l'intérieur.

Hébergement accessible toute l'année dans un des quatre écogites pour un minimum de deux ou trois nuits pendant les jours fériés. De 70 $ à 180 $/par nuit en occupation double selon l'écogite choisi, plus un supplément de 15 $/nuit par chien. Un léger supplément est également ajouté par personne additionnelle. Le transport des bagages se fera en motoneige l'hiver, sauf pour La Mélodie dont le stationnement est accessible en toute saison. Hébergement en camping rustique : l'été, des places de camping rustique sont offertes pour 35 $/nuit en occupation double. Les chiens sont aussi admis pour 15 $/nuit.

Infos : chezrogerlermite.ca

BoNNe TABle

Sur place : la plupart des écogites sont équipés pour que l'on puisse y cuisiner ou comprennent au moins un réchaud. bien qu'il n'y ait pas d'eau courante, des bouteilles d'eau sont fournies. Vous pourrez donc vous préparer des festins après la raquette ou la randonnée pédestre!

AUx AlentOUrs : à Saint-Côme, La Maisonnée d'Arthur (450 883-8028) vous accueille les vendredis et samedis soirs, sur réservation seulement.

Cette vieille maison restaurée offre une table d'hôte de facture française et des vins à prix très abordables. Un secret bien gardé.

ACTIoN

sUr PlACe : Randonnée pédestre et raquette : des sentiers (3 $ par personne) menant au parc régional de la Chutes-à-bull en quelques minutes à pied, en raquettes l'hiver et en randonnée l'été. Possibilité de location de raquettes à 15 $/adulte ou 8 $/enfant pour la durée de votre séjour.

GlissAde : comme la route privée n'est pas déneigée jusqu'aux écogites en hiver, c'est possible d'y glisser.

OBserVAtiOn de lA nAtUre : observer un barrage de castors de près ou le spectaculaire ciel étoilé, car il y a peu de pollution lumineuse.

BAiGnAde : en été, profitez-en pour faire une saucette dans la rivière, au retour de vos randonnées.

COCO-CUeillette : d'avril à octobre, vous pouvez aller chercher vos œufs frais au poulailler.

AUx AlentOUrs : Ski alpin et planche à neige : à quelques minutes de là, la station touristique Val Saint-Côme vous accueille pour profiter des plaisirs de la glisse.

sPA et MAssAGes : si vous avez le goût de relaxer ou de vous faire dorloter, réservez un massage au Centre Le Rituel de Saint-Côme ou accédez à la rivière et au sauna. Des forfaits existent pour les clients de Chez Roger l'Ermite.

UNe oAsIs AU CœUr de lANAUdIèrePAR nATHALIE RIVARD

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Préparez-vous pour une aventure aquatiqueAssistez à une session Intell’Eau dès aujourd’hui !

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PLANIFICATIONDonner la bonne information à une personne responsable

FORMATIONIdentifier et développer vos aptitudes et compétences

ÉQUIPEMENT ESSENTIELApporter l’équipement de base pour chaque sport de pagaie

HYPOTHERMIEApprendre à la reconnaître et en traiter les symptômes en attendant les secours

ALCOHOL ET PAGAYAGEIls ne font pas bon ménage

« Il semble bien loin le temps où le plein air se résumait à camper en forêt sous une tente prospecteur. » Aujourd’hui, les amateurs de plein air cherchent toujours autant d’activités et d’intensité, mais aussi du confort. Et la Sépaq l’a bien compris. Depuis 2013, une nouvelle génération d’hébergements est apparue dans certains parcs : les chalets EXP.

EXP, pour « expérience ». Celle d’être dans un hébergement confortable, tout en ayant la sensation d’être en pleine nature et de dormir à la belle étoile. Une mise en scène moderne de la nature, grâce à de grandes baies vitrées qui font entrer l’extérieur... à l'intérieur! L’intérieur, justement, est constitué d’une seule pièce, au style simple et épuré, principalement fait en bois des murs au plafond, parce que le principal à voir ne se passe pas au-dedans, mais bien au-dehors. L’architecture de l’ensemble forme un cube en bois du style « micro-habitation » pour minimiser l’impact visuel sur le paysage et l’impact dans le milieu naturel. Mais, parce que chaque parc est diff érent, le style est adapté et personnalisé en fonction du lieu pour s’intégrer et mett re en valeur les richesses des parcs et de leurs paysages. L’expérience est donc renouvelée et distincte pour chaque parc!

Conçu pour loger deux personnes (sauf pour deux chalets du parc national du Mont-Tremblant), chaque chalet offr e la gamme complète d’équipements et de

commodités : deux lits simples, salle de bains avec douche et toilett e, éclairage et chauff age à l’électricité, poêle au bois, ustensiles et vaisselle, micro-ondes, grille-pain. Il est aussi possible de dormir à l’extérieur, dans le hamac installé sur la galerie couverte et bordée d’une moustiquaire.

oÙDepuis 2013, au parc national de la Jacques Cartier

(cinq unités au secteur de la Vallée), au parc national du Mont-Tremblant (cinq unités au secteur de la Diable), au parc national des Mont-Valins (trois unités dans le secteur baie-d’Alexis). À l’été 2014, au parc national du Mont-Mégantic (sept unités, dont deux pour quatre personnes) et au parc national des Grands-Jardins (cinq unités). Enfi n, le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière, fermé pour 2014 à cause des travaux de reconstruction, aura droit à cinq unités, lors de sa réouverture, prévue pour la saison 2015.

ACTIoNCe n’est pas les activités qui manquent dans les parcs

de la Sépaq, que ce soit en été ou en hiver : - randonnée pédestre, vélo, canot et kayak, rabaska, surf debout, via ferrata, observation de la faune, géocaching durant la saison estivale, etc.- raquett e, ski de fond, ski nordique, ski hok, et autres durant la saison hivernale.

ComBIeN130 $ la nuit par chalet en basse saison, 153 $ en

haute saison, 172 $ pendant la période des Fêtes + accès au parc national et taxes.

Infos et réservation1 800 665-6527 • sepaq.com

CHAleTs eXPPAR AnTOInE STAb

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Juin13 aU 15 JUIN// ToUr DU Lac broMe MerreLLCourse à pied au départ au village de Knowlton, puis autour du lac : 5, 10 ou 20 km sur route; 2, 5 (canicross) 9 et 22,2 km en trail. Volet pour enfant : 1 km et Duck Mile (1,6 km). tourdulacbrome.com

14 aU 15 JUIN// La VIrÉe DU MaIretrois-rivièresUn rendez-vous amical et familial pour tous les amateurs de vélo (circuits de vélo de 27, 59 et 82 km) ou de course à pied (circuits de 5 et 10 km), ainsi qu’un critérium des jeunes cyclistes de la relève du Québec. vireedumaire.com

15 JUIN// DÉFI DeS eScaLIerSquébecSixième édition de cet événement où il faut gravir 3 000 marches! Deux distances : le Super Défi (19 km) et le Défi Oasis (13,5 km). couriraquebec.com

22 JUIN// IroNMaN 70.3 MoNT-TreMbLaNTLa seule épreuve de ce type au Québec, en préparation du « vrai » Ironman du 17 aout : 1,9 km de nage dans les eaux du lac Tremblant, 90 km de vélo, 21,1 km de course à pied. tremblant.ca

28 JUIN// DeMI-MaraTHoN De SHerbrooKeCourse à pied de 5, 10 ou 21 km avec départ de masse sur le pont Jacques-Cartier. épreuve de 1 km pour les enfants. www.courirsherbrooke.com

28 eT 29 JUIN// TrIaTHLoN De VIcTorIaVILLeDeuxième édition de cett e épreuve sportive qui se tiendra sur le site du réservoir beaudet. Cinq catégories, individuel ou en équipe, dont la catégorie olympique (1,5 km de nage, 40 km de vélo, 10 km de course) et le sprint (750 m de nage, 20 km de vélo, 5 km de course). également une épreuve de duathlon: 5 km de course, 20 km de vélo puis 2,5 km de vélo. granddefi .qc.ca

Juillet4 aU 6 JUILLeT// FeSTIVaL eaU GraND aIrParc des Pionniers de Baie-ComeauPremière édition de ce festival qui se veut un lieu de rencontre pour toutes les générations, l’occasion de faire la fête en famille et de pratiquer des activités de plein air : kayak, escalade et course à pied. festivaleaugrandair.com

5 aU 12 JUILLeT// TraVerSÉe De La GaSPÉSIe À VÉLoTroisième édition de cet événement cyclotouristique entre Amqui et Gaspé : sept jours d’activités, six parcours à vélo variant de 50 km à 100 km. tdlg.qc.ca

5 aU 13 JUILLeT// FeSTIraMealmaUn rassemblement festif de huit jours avec spectacles, défi lés et feux d’artifi ce, mais surtout un marathon unique au Canada, le 5 juillet : 42 km bien arrosés sur le lac Saint-Jean en aviron de mer et en kayak. La régate d’aviron de mer se tiendra le 12 juillet. festirame.com

6 JUILLeT// cYcLoSPorTIVe De beLLecHaSSeBellechasse, Chaudière-appalachesRandonnée cycliste de 30, 40, 80 ou 125 km sur les monts et vallées de bellechasse. velo-bellechasse.com

9 aU 13 JUILLeT// ToUr De La reLÈVe INTerNaTIoNaLe De rIMoUSKICourse cycliste de six étapes pour la catégorie cadet (15-16 ans) et junior femme (17-18 ans). Cyclosportive de 75 km le samedi 12. tourdelareleve.ca

12 eT 13 JUILLeT// GraN FoNDo MoNT SaINTe-aNNeCôte de BeaupréRandonnée cycliste chronométrée sur la Route de la nouvelle-France. Trois distances : 80 km, 122 km (1 912 m de dénivelé positif) et 166 km (2 557 m de dénivelé positif). granfondomsa.com

12 JUILLeT// QUÉbec MÉGa TraILmont sainte-anneCourse à pied des sentiers de 1 km (pour les 12 ans et moins), 5, 10 et 25 km sur les pentes du mont Sainte-Anne. qmtrail.com

12 JUILLeT// JoUrNÉe TrIPPaNTe De DISraeLIdisraeli, Chaudière-appalachesDescente de la rivière à partir du barrage Jules-Allard en tripe, canot ou kayak pendant plus de trois heures, spectacles et animation en plein air… journeetrippante.com

13 JUILLeT// DÉFI DeS DaMeS De cŒUr DeSJarDINSquébecCourse à pied de 5 et 10 km réservée à la gent féminine. couriraquebec.com

agenda Plein air de l'été///PAR AnTOInE STAb

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21 aU 27 JUILLeT// ToUr De L’abITIbI DeSJarDINSrouyn-norandaCourse internationale de cyclisme sur route de niveau junior, suivie du tour de la 16e édition relève Desjardins pour les 6-16 ans (26-27 juillet). tourabitibi.com

19 JUILLeT// baTeaUX-DraGoNS SePT-ÎLeSsept-ÎlesCompétition amicale annuelle de bateaux-dragon, embarcations ayant la forme de dragons colorés dans lesquelles prend place un équipage de 22 personnes. bateaux-dragonseptiles.com

18 aU 20 JUILLeT// FeSTIVaLLeY et raID MaraTHoN JeaN D’aVIGNoNeast hereford, Cantons-de-l’estFestival grand public sur le vélo de montagne, le samedi, suivi le dimanche par la compétition de de 32 et 45 km. raidjeandavignon.com

18 JUILLeT aU 22 aoUT// FeSTIVaL D’aSTroNoMIe PoPULaIre DU MoNT-MÉGaNTIcGrande fête de l’astronomie au Québec avec l’observation des étoiles à l’oculaire du télescope de 1,6 mètre (tous les vendredis soir). astrolab-parc-national-mont-megantic.org

18 eT 20 JUILLeT// JacKaLoPe Parc olympique, montréalFestival estival de sports d'action : initiations et compétitions de skateboard, slackline, vélo à pignon fi xe, longboard et motocross fr eestyle. nouveauté de cett e édition : elle accueille la manche canadienne de la Coupe du monde de skateboard. jackalopefest.ca

19 aU 27 JUILLeT// 60e TraVerSÉe INTerNaTIoNaLe DU Lac SaINT-JeaNrobervalCourse de nage en eau libre de 50 km considérée comme l’une des six épreuves les plus diffi ciles au monde. également : 1, 2 et 5 km pour les amateurs, un 10 km comptant pour la Coupe du monde des marathons et enfi n le Marathon de la relève Rio Tinto Alcan. traversee.qc.ca

27 JUILLeT// cYcLo-orForDmont orfordUne sortie pour les cyclistes récréatifs sur un parcours vallonné et asphalté pendant 50 ou 100 km. cyclo-orford.com

25 aU 27 JUILLeT// TrIaTHLoN De cHarLeVoIXsaint-aimé-des-lacsCompétition de niveau provincial et régional

s’adressant à l’élite et aux amateurs de triathlon, en individuel ou en équipe. lacnairne.org/triathlon

31 JUILLeT aU 3 aoUT// La TraVerSÉe INTerNaTIoNaLe DU Lac MeMPHrÉMaGoG35e édition de ce grand marathon de nage eau libre : 34 km et cinq épreuves pour défi er le lac. Course à obstacles, jeux gonfl ables, spectacles et feux d’artifi ce. tilm.net

aout1er aU 3 aoUT// KITe FeST De La PÉNINSULe MaNIcoUaGaNParc nature de Pointe-aux-outardesGrand rassemblement festif dédié au kitesurf, au char à cerf-volant (kite-buggy), au surf et au paddle board. peninsulemanicouagan.qc.ca

2 aoUT// DeMI-MaraTHoN De L’ISLe-aUX-coUDreSl'isle-aux-Coudres, CharlevoixCourse familiale et festive, ce demi-marathon propose quatre courses : 1 km, 5 km, 10 km et le tour de l’Isle de 23 km. courseiac.com

2 aoUT// ToUr cYcLISTe DU Lac aYLMerBeaulac-garthby, Chaudière-appalaches25e édition de cett e ballade cycliste de 42 km non compétitive autour du lac Aylmer, à votre rythme. tourcyclistedulacaylmer.com

7 aU 10 aoUT// La TraVerSÉe INTerNaTIoNaLe DU Lac MÉGaNTIcManche de la Coupe du monde de natation en eau libre avec 10 km, en plus de : 1, 2 et 5 km. L’occasion aussi d’y faire la fête avec un grand spectacle pyromusical. traverseemegantic.com

9 aoUT// DÉFI aVeNTUre DeS aPPaLacHeSthetford minesSixième édition de ce raid d’aventure en canot-kayak, vélo de montagne et course sur sentier. Deux distances : 20 km (volet initiation) et 80 km (volet endurance). defi aventure.com

9 aoUT// raID aVeNTUre SPrINTWakefi eld, outaouaisUne aventure de quatre heures, avec 5 km de canotage, 5 km de course à pied et 20 km de vélo, où les participants devront s'orienter dans le parcours à l'aide d'une carte et d'une boussole. raidpulse.com

9 eT 10 aoUT// FeSTIVaL DeS ÉToILeS De SUTToNAu programme : conférences éclairantes, identifi cation de planètes et de constellations, histoires d’étoiles, observation des perséides et dodo à la belle étoile… montsutt on.com

10 aoUT// DeMI-MaraTHoN De MoNT-TreMbLaNTMont-TremblantCinquième édition de cett e course à pied de 1 km, 5 km (course ou marche) 10 km ou 21,1 km dans les rues de Mont-Tremblant. demimarathontremblant.com

soYeZ dANs l’AGeNdA Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un? Annoncez-le directement à notre communauté sur www.espaces.ca

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62 été 2014 espaces.ca

dAVid VeilleUx CHeZ deVinCi Le seul cycliste québécois a avoir participé au Tour de France se joint à l’équipe de Recherche et Développement (R&D) de l’entreprise de vélo Devinci, à Chicoutimi. Depuis sa retraite du circuit professionnel en septembre dernier, David Veilleux termine ses études en génie mécanique et fera profi ter le fabricant québécois de son immense expertise de la course sur route pour concevoir des bolides encore plus performants. On a déjà hâte de voir ce que cela donnera sur les routes!

du Wi-Fi chez Parcs CanadaPour « améliorer l’expérience, pas la dénaturer », dès cet été, certains sites de Parcs Canada offr iront à leur clientèle des points d’accès Internet sans fi l. Oubliez toutefois l’arrière-pays : les couts et la technologie ne permett ront qu’un accès dans les endroits les plus populaires, comme les postes d’accueil. En tout, 15 à 20 lieux gérés par Parcs Canada seront desservis en 2014 et d’autres viendront s’ajouter dans le futur. La Sépaq a déjà implanté le Wi-Fi dans 12 parcs. Pour vous évader complètement, il faudra donc fermer votre cellulaire. Oui, il y a un bouton pour ça!

ou moins!PAR L’éQUIPE éDITORIALEou moins!en 140 moTS en 140 moTS en 140 moTS ou moins!en 140 moTS ou moins!ou moins!ou moins!en 140 moTS ou moins!en 140 moTS ou moins!en 140 moTS ou moins!ou moins!ou moins!en 140 moTS ou moins!PAR L’éQUIPE éDITORIALE ET DAVID SAVOIE

du nouveau au parc des Appalaches!Un nouveau parcours à mi-chemin entre le lac Talon et le sentier des Parois est maintenant érigé à Saint-Fabien-de-Panet : le Parcours des Caps. Quatre kilomètres qui traversent de vieilles forêts bien ancrées sur les caps rocheux. Le trajet permet de faire une nouvelle boucle soit en le jumelant aux sentiers des Parois et de l’érablière (boucle de 9 km) ou encore au sentier du lac Talon (boucle de 8 km).

BOUVetØYADeux ans après une expédition sur l’île bouvet, l’un des territoires

les plus isolés de la planète, voici enfi n le documentaire qui raconte le périple de Jason Rodi sur les traces de son père bruno. Pour souligner la sortie du fi lm, une ciné-conférence en plein air se

tiendra au parc Lafontaine le 5 juillet 2014. Le fi lm de 46 minutes est disponible en ligne en location (1,99 $) ou en

téléchargement (3,99 $) ici : vimeo.com/ondemand/bouvetoya

Pandora 24Le 26 juillet 2014, dans les sentiers de Prévost et de Piedmont, aura lieu la première édition québécoise de la course Pandora 24, un ultra-trail de 24 h. À la marche ou à la course, seul ou à relais, vous pourrez vous att aquer à cett e boucle de 10,8 km pour autant de fois que vous le désirez, vous pourrez même aller jusqu’à 160 km pour réaliser votre première course de 100 miles! Le président d’honneur de la course est le québécois Sébastien Roulier, bien connu des coureurs de longue distance notamment pour son titre ultra-marathonien de l’année 2013 accordé par l'Association canadienne des ultra-marathoniens (ACU).

Un traversier Gaspésie-Île d'Anticosti-Côte-nord?L’idée a presque vu le jour il y a 10 ans, mais la voici relancée avec une étude d’opportunités réalisée alors que le gouvernement du Parti québécois était au pouvoir et présentait sa stratégie de mise en valeur du Saint-Laurent touristique. Un tel lien maritime entre la Gaspésie (Rivière-au-Renard) et la Côte-nord permett rait aux touristes de découvrir le Québec d’une toute nouvelle manière. Anticosti deviendrait peut-être ainsi plus att rayante et abordable. Reste à déterminer combien un tel projet couterait et évidemment, qui paierait la note...

Gaia GpsC'est l'équivalent d'une carte, mais une carte qui utiliserait des stéroïdes. Gaia GPS vous permet de télécharger une carte, d'en modifi er l'aspect à votre gout, de sauvegarder votre promenade, et de savoir quelle a été, par exemple, la vitesse moyenne de votre

randonnée. L'application inclut des cartes topographiques et routières du Canada et des états-Unis. Vous pouvez également sauvegarder des photos selon la localisation géographique. Gaia GPS vous fournira aussi des quantités astronomiques de données – si vous le souhaitez, bien entendu. L'application a dépassé le cadre de la simple randonnée : elle peut notamment être utilisée en vélo, en camping ou encore en ski. Application un peu couteuse, mais dont le potentiel est intéressant. Piles pour jambes fatiguées non comprises.(D.S.)

Cout : 19,99 $ Évaluation par les utilisateurs : 5/5 Versions : iPhone, Android

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