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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS VOL. 4 No. 5 JUIN 2006 La saison des ouragans menace les États-Unis L’ÉQUIPE DU PLANIFICATEUR J uin annonce l’arrivée officielle de la sai- son des ouragans qui, selon les météoro- logues canadiens et américains, s’annonce « très active » cette année, prévoyant 13 à 16 tempêtes tropicales baptisées dans l’Atlantique, dont une dizaine ont des chances d’atteindre une force 12. Selon des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration, on pourra s’attendre à ce que deux à quatre ouragans frappent les côtes des Caraïbes ou des États-Unis d’ici la fin de novembre, avec des vents d’au moins 177 km/h. La seule bonne nouvelle, disent les sci- entifiques, c’est que 2006 sera moins dévas- tatrice que 2005, la pire saison de l’histoire avec 27 tempêtes baptisées et 15 ouragans, dont sept de catégorie 3 ou plus. Les scientifiques attribuent l’activité inhabituelle de la saison en partie aux tem- pératures chaudes de la surface de l’océan Atlantique et à la faiblesse relative du cisaillement du vent – un vent plus fort rend plus difficile la formation et le développement des tempêtes. Dave Phillips d’Environnement Canada se demande si à cause du réchauffement du globe les saisons des ouragans ne seront pas désormais toutes actives. Il n’existe pas de preuve scientifique expliquant l’aug- mentation du nombre d’ouragans mais Phillips n’exclut pas la possibilité que l’ac- cumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère puisse contribuer à la force inhabituelle de ces grosses tempêtes. Avec ces prévisions, les vacanciers hésitent déjà à préparer leur départ, hantés par le souvenir des évacuations et des heures passées bloqués dans des abris d’urgence, des aéroports et des hôtels délabrés. L’industrie hôtelière s’inquiète de voir des centres de villégiature, des hôtels et des agents immobiliers offrir des forfaits réduits pour inciter les voyageurs à oubli- er leur peur des ouragans. Carnival Cruise Lines offre des rabais allant jusqu’à 20 %. Les croisières de cinq jours ou moins dans les Caraïbes commen- cent à 229 $US par personne et celles d’une semaine, à 449 $US. Les ouragans se multiplient. Sondage sur les ouragans Avec la saison des ouragans qui approche, pensez- vous tenir des réunions dans la région du sud-est des États-Unis entre août et novembre cette année ? 10 % Je n’ai pas le choix que de tenir des réunions là-bas durant cette période. 52% Je planifierai des réunions dans cette région à cette période mais négocierai les termes de mon contrat en cas d’annulation. 38% Je n’organiserai pas de réunions dans cette région à ce moment de l’année. SOURCE: WWW.MIMEGASITE.COM

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* La saison des ouragans menace les États-Unis * IPod : superbe et polyvalent * Pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas à bien s'entendre ? * Pique-niquer en groupe, ça se prepare * Les étages exécutifs * La formation en stand, un excellent moyen pour attirer les visiteurs

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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURSVOL. 4 No. 5JUIN 2006

La saison des ouragansmenace les États-UnisL’ÉQUIPE DU PLANIFICATEUR

Juin annonce l’arrivée officielle de la sai-son des ouragans qui, selon les météoro-

logues canadiens et américains, s’annonce « très active » cette année, prévoyant 13 à 16tempêtes tropicales baptisées dansl’Atlantique, dont une dizaine ont deschances d’atteindre une force 12.

Selon des chercheurs de la NationalOceanic and Atmospheric Administration,on pourra s’attendre à ce que deux à quatreouragans frappent les côtes des Caraïbes oudes États-Unis d’ici la fin de novembre,avec des vents d’au moins 177 km/h.

La seule bonne nouvelle, disent les sci-entifiques, c’est que 2006 sera moins dévas-tatrice que 2005, la pire saison de l’histoireavec 27 tempêtes baptisées et 15 ouragans,dont sept de catégorie 3 ou plus.

Les scientifiques attribuent l’activitéinhabituelle de la saison en partie aux tem-pératures chaudes de la surface de l’océanAtlantique et à la faiblesse relative ducisaillement du vent – un vent plus fortrend plus difficile la formation et ledéveloppement des tempêtes.

Dave Phillips d’Environnement Canadase demande si à cause du réchauffement duglobe les saisons des ouragans ne serontpas désormais toutes actives. Il n’existe pasde preuve scientifique expliquant l’aug-mentation du nombre d’ouragans maisPhillips n’exclut pas la possibilité que l’ac-cumulation des gaz à effet de serre dansl’atmosphère puisse contribuer à la forceinhabituelle de ces grosses tempêtes.

Avec ces prévisions, les vacanciers hésitent déjà à préparer leur départ, hantés

par le souvenir des évacuations et desheures passées bloqués dans des abrisd’urgence, des aéroports et des hôtelsdélabrés.

L’industrie hôtelière s’inquiète de voirdes centres de villégiature, des hôtels etdes agents immobiliers offrir des forfaitsréduits pour inciter les voyageurs à oubli-er leur peur des ouragans.

Carnival Cruise Lines offre des rabaisallant jusqu’à 20 %. Les croisières de cinqjours ou moins dans les Caraïbes commen-cent à 229 $US par personne et celles d’unesemaine, à 449 $US.

Les ouragans se multiplient. Sondage sur les ouragansAvec la saison des ouragans qui approche, pensez-vous tenir des réunions dans la région du sud-est desÉtats-Unis entre août et novembre cette année ?

10 % Je n’ai pas le choix que de tenir des réunions là-bas durant cette période.

52% Je planifierai des réunions dans cette région à cette période mais négocierailes termes de mon contrat en cas d’annulation.

38% Je n’organiserai pas de réunions dans cette région à ce moment de l’année.

SOURCE: WWW.MIMEGASITE.COM

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Attention, c’est peut-être un ACVSi vous pensez qu’une personne est en train de subir un

accident cérébrovasculaire, demandez-lui de faire trois choses :sourire, lever les bras et les garder dans cette position et dire unephrase simple de façon cohérente. Si elle a du mal à faire une deces tâches, faites le 911 sans tarder.

Ce petit test a été présenté lors de l’International StrokeConference plus tôt cette année.

Il vise à déceler la faiblesse des muscles du visage et des bras etles problèmes d’élocution qui accompagnent souvent l’ACV. Il y ad’autres symptômes : confusion mentale, trouble de la vue dansun œil ou les deux yeux, difficulté à marcher, faiblesse ou engour-dissement des jambes, étourdissement, perte d’équilibre ou mal detête soudain et aigu – même si cela ne dure que quelques minutes.

Radio-isotopesNe vous alarmez pas si vous déclenchez les détecteurs de

rayons à l’aéroport ou à d’autres points de contrôle. Le coupableest peut-être un acte médical impliquant des radio-isotopes subidans les 30 jours précédents. Selon le Lancet, des millions deprocédures de ce genre – scintigraphie thyroïdienne et osseuse,étude de perfusion myocardique, traitement à l’iode – sont effec-tuées chaque année.

Plusieurs personnes dans cette situation ont été détenues pardes agents de sécurité. Cela risque de se produire plus souventavec l’usage d’appareils plus sensibles pour accroître la sécurité. Sivous avez subi un examen de ce genre et que vous projetez deprendre l’avion sous peu, demandez une carte précisant, outre ladate et le lieu de l’examen,• la nature du radio-isotope utilisé• le temps pendant lequel il peut rester actif dans le corps• le nom d’une personne qui peut confirmer l’information au besoin.

Ne prenez pas de kawaCe que c’est ? Un relaxant à base de plantes médicinales et un

supplément tranquillisant. Un essai récent de l’université deCalifornie a démontré qu’il n’était pas plus efficace contre l’anxiétéque le placebo. Plus important, des cas d’atteinte hépatique grave

ont été liés au kawa en Europe, où beaucoup de pays l’ont retirédu marché. En outre, le kawa nuit à la conduite automobile commetoute autre substance intoxicante et, conjugué à l’alcool, il aug-mente les effets indésirables. Il est interdit au Canada.

Menthes rayées et estomac barbouilléEstomac barbouillé ? Cherchez les petites menthes rayées à côté

de la caisse au restaurant. Selon certains diététistes, la menthepoivrée fait plus que rafraîchir l’haleine. Elle est pleine de men-thol, qui agit comme un anesthésique léger sur la paroi de l’esto-mac. Poivrée ou verte, elle peut aider la digestion et calmer unestomac barbouillé. On recommande aussi le gingembre, qui contient deux éléments qui aident à neutraliser les aigreurs.

Renforcez votre immunitéUn morceau maigre de bœuf, comme la longe ou la ronde,

c’est peut-être juste ce qu’il faut pour renforcer votre immunité envoyage. La viande rouge est riche en zinc qui stimule la produc-tion des globules blancs combattant l’infection. La vitamine C renforce aussi le système immunitaire : des essais montrent qu’ellepeut réduire la gravité et la durée d’un rhume ou d’une grippe.Alors, faites-vous plaisir avec des jus de fruit frais et des agrumes.Vous aimez l’ail ? Tant mieux : il aide aussi à combattre l’infectionparce qu’il contient une bonne dose d’allicine, un antimicrobien.

Vieillir et dormirDes essais suggèrent que le besoin de sommeil ne diminue pas

avec l’âge contrairement aux croyances populaires.Il semble que l’envie naturelle de repos diminue avec l’âge mais

les experts ne sont pas de cet avis. C’est plutôt la structure du som-meil qui se modifie : peu à peu, le sommeil profond réparateurdevient de plus en plus rare. Le sommeil a aussi plus de chancesd’être perturbé par la maladie chronique, la douleur ou un autreinconfort.

Un article dans le Globe and Mail rapportait que, pour cette rai-son, vos heures de sommeil nocturne diminuent – d’où le besoinde compenser pendant la journée.

Un essai publié dans The Journal of the American Geriatric Societyen 1992 vient soutenir cette explication – on y comparait un groupede personnes de plus de 78 ans en bonne santé avec des adultes ensanté âgés de 20 à 30 ans.

POUR VOTRE INFO

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Les chercheurs ont observé chez les plus âgés, pendant une nuittype, plus d’épisodes d’éveil, de respiration irrégulière et de mou-vements périodiques que chez les plus jeunes.

Les plus âgés faisaient aussi plus de siestes dans la journée, avec unplus grand nombre de personnes au sommeil perturbé pendant la nuit.

Position assise prolongée : attention !Immobiliser ses jambes trop longtemps pendant un vol longue

durée favoriserait plus les risques de provoquer une thromboseveineuse profonde que la pression en cabine réduite et la faibleteneur en oxygène, jusque-là tenues responsables.

Les chercheurs supposent que la thrombose veine profondesurvient parce les passagers restent longtemps assis sans bougerles jambes. Le sang s’accumule dans les extrémités inférieures oùil devient plus épais, circule moins bien et tend à coaguler plusfacilement selon un article récent dans le Globe and Mail.

Selon eux, la position assise prolongée est vraiment le facteurcommun aux voyages en avion, en voiture et en train qui, lorsqu’ilssont du longue durée sont associés au risque accru de caillot.

La thrombose veine profonde survient quand un caillot se formedans une veine de la jambe. Il n’existe aucun moyen de le savoirmais il se peut que la cheville ou la jambe enfle et deviennedouloureuse. Cela devient alarmant quand le caillot atteint le coeuret, de là, le poumon où il provoque une embolie pulmonaire quipeut être fatale si le caillot bloque la circulation du sang. Les symp-tômes peuvent inclure l’essoufflement et des douleurs thoraciques.

Pour établir l’existence d’un lien entre une pression d’air faible

et une faible teneur en oxygène, comme dans les voyages en avion,les chercheurs britanniques ont placé des personnes dans deuxenvironnements différents : une chambre hypobare et une cham-bre avec pression d’air et niveaux d’oxygène normaux. Desprélèvements sanguins ont été faits et analysés.

« Pour l’essentiel, nous n’avons trouvé aucune différence entreles deux groupes – pression faible ou pression normale » – dit ledocteur William Toff, qui enseigne en cardiologie à l’université deLeicester en Grande-Bretagne.

Pendant un long voyage, il faudrait bouger les jambesrégulièrement pour augmenter le flux sanguin. Pour cela, contractez périodiquement les muscles des jambes, étirez et faitesjouer les chevilles et les genoux et marchez chaque fois que possi-ble, conseille le docteur Toff. Les personnes qui souffrent de trou-bles cardiovasculaires auraient intérêt à envisager le port de bas decontention pour stimuler le flux sanguin et à voir leur médecinavant un long voyage où il faudra rester assis longtemps.

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LE GUIDE ANNUEL DES

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Publié par :2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282www.leplanificateur.ca

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo Gervais, [email protected]édactrice adjointe : Camille Lay, [email protected]

Traductrice : Louise VillemaireAdministration : Patrick Galvin, Julie Boisvert, Tania Joanis, Patricia Lemus

Collaborateurs : Anne Biarritz, Sandy Biback, Nathalie Caron,Stacey Hanke, Peter De Jager, Allison Martens, Mark McGregor,

Matt Riopel , Barry Siskind

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 14 500 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé post consommation 30%Poste-publication No. 40934013

Pour votre info, une rubrique en renfort

Lors de conférences et de réunions, on fait appel à des planifi-cateurs d’événements pour mille et une raisons, du vol à con-firmer des participants au médecin à dénicher. C’est pourquoi LePlanificateur vous donne une foule de renseignements bons àsavoir et que vous pouvez appliquer au besoin.

Ce mois-ci, nous ajoutons une nouvelle rubrique, simplementintitulée Pour votre info, pour vous aider dans tous les volets devotre travail et de votre vie. Vous me direz ce que vous en pensez !

Paraît-il que l’on sait qu’on a réussi lorsque des personnes de toutessortes veulent connaître notre opinion. À en juger par tous les renseigne-ments qui nous sont demandés, Le Planificateur a vraiment réussi.

L’un des aspects que je préfère en travaillant pour cette publica-tion est notre étroite collaboration avec les organisateurs de réunions.Souvent, ces personnes qui mènent naturellement plusieurs tâches defront savent toujours quelque chose sur une multitude de sujets, toutcomme les journalistes. Biensûr, là comme ailleurs, il y a des spécial-istes mais la plupart de ceux à qui j’ai parlé ont de bonnes connais-sances sur à peu près tout, des traiteurs au RCI.

Certains diront peut-être qu’ainsi va le monde aujourd’hui – ilfaut être rompu à plusieurs domaines pour survivre dans ce métier. C’est peut être vrai, dans une certaine mesure, mais je croisque l’organisation de réunions attire des gens doués et méti-culeux. Depuis des années, beaucoup de planificateurs disent quece métier ne convient pas à tout le monde et qu’il exige habileté etsavoir-faire, patience et détermination. Je pense qu’ils ont raison.

– Leo Gervais

Ce mois-ci

5 iPod : superbe et polyvalentLes multiples facettes du iPod gagnent l’intérêt de tous sans exception. En voici quelques-unes auxquelles les planificateurs n’échapperont pas.

6 Bien s’entendreNotre chroniqueuse Stacey Hanke présente auxplanificateurs huit façons d’améliorer leur communication au travail et chez soi.

8 Les mots, les pen-sées et les actesLa valeur de nos pensées se mesure par notre capacité à utiliser les mots pour mieux les communiquer.

15 Pique-nique en grouperéussiNotre équipe vous suggère quelques astuces pour que votre pique-nique en groupe soit uneréussite.

16 Rechercher des images dans le cielLa capacité de voir des images là où les animaux ne voient que chaos relève de l’intelligence humaine. Peter De Jager expliquece que cela signifie.

19 Les étages exécutifsIls existent depuis un bout de temps mais la plupart des planificateurs n’y ont pas recours. Note de l’éditeur : Cet article remplace la section Hôtel du mois de juin.

20 Enquête du PlanificateurNous avons demandé aux planificateurs s’ils commençaient leurs réunions à temps ou pas. Les résultats ont été surprenants.

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Mot du rédacteur

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IPod : superbe et polyvalentDE LEO GERVAIS

On les voit partout, dans l’autobus, en voiture, en avion et àpied – coupés de tout ce qui les entoure. Ce sont les « iPodeurs » –amateurs d’iPod – et ils ont l’air très heureux.

On les comprend ! Il y a belle lurette que le très populairelecteur d’Apple ne se contente plus de jouer les fichiers demusique numériques de Michael Bublé. Aujourd’hui, sa polyva-

lence donne le tournis. Beaucoup des nouvelles options

de l’iPod sont très utiles aux responsables de l’organisation de réunions :

1. Livres parlés. Planificateur Mike Auctor a des livres enreg-istrés (des fichiers mp3 en fait) qu’il passe sur son iPod pendant leslongs voyages en avion. Il a aussi un adaptateur pour la voiture etune petite enceinte qu’il peut recharger et utiliser partout dans lemonde.

2. Podguides. On peut télécharger un ensemble de plans avec despoints numérotés et une série de pistes audio (mp3) et les utiliser pourune visite guidée du Pont de Londres par exemple. On télécharge lepodguide en fichier comprimé. Voir www.podguides.net pour les toutderniers podguides du monde gratuits ou www.soundwalk.com, unbon site payant. Génial pour les concierges – prêtez un iPod et despodguides déjà téléchargés à vos clients.

3. Carnet d’adresses. L’iPod a beaucoup d’espace mémoire.Idéal pour noter contacts, adresses, numéros de téléphone et courriels et les consulter en écoutant la dernière chanson de Cherdénichée sur iTunes.

4. iRon. Incroyable mais vrai – La compagnie américaine Gear4a créé un fer à repasser portable qui se branche sur l’iPod et utilisesa batterie comme source d’alimentation. Il paraît qu’il libère desjets de vapeur au rythme des chansons qui passent sur votre iPod.Voir www.gear4.com

Alors, pensez à l’iPod et à ses innombrables possibilités. Ce petit lecteur de musique deviendra rapidement un outil

incontournable. Voir : www.apple.com/ipod

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Pourquoi est-ce qu’on n’arrivepas à bien s’entendre ?

Huit stratégies pour une meilleurecommunication

DE STACEY HANKE

Si on m’avait dit que la fameuse question que ma mère nousposait à mes sœurs et à moi reviendrait me hanter des années

plus tard ! C’est notre lot quotidien : mauvaise communication, collègues irrités, interaction difficile. Parfois, nous évitons mêmecertains de nos collègues à moins d’être vraiment obligés de leurparler. La clé, c’est de savoir communiquer avec nos interlocuteurspour prévenir la perte de productivité – la vôtre et celle de l’organ-isation.

Quand nous sommes contrariés, nous cherchons une deschoses suivantes ou les trois :

• Quelqu’un qui nous écoute et comprend pourquoi noussommes contrariés

• Une solution rapide et efficace• Le respect

Mais quand la pression monte, nous nous sentons vulnérables etnous choisissons alors soit la fuite soit la confrontation. Essayez ceshuit stratégies pour arriver à conclure un accord ou une entente.

1. Commencez avec le modèle A.R.C. – accepter, répondre etconcentrer sur les avantages. Ce modèle permet de désamorcer laconfrontation, comporte une réponse bien ciblée et permet depasser aux avantages à la fin de votre réponse pour soulignerl’aspect positif de votre solution.

a. Accepter – Quand un interlocuteur est hostile ou conteste vosdécisions, actions, solutions, etc., il faut faire baisser son hostilité.Acceptez de reconnaître son inquiétude ou son émotion et il pour-

ra se concentrer sur la solution plutôt que sur son émotion.Résultat : vous minimisez sa réaction et augmentez les chancesqu’il commence à écouter votre message.

Supposons que votre coéquipier vous demande : « Mais com-ment peux-tu justifier le coût de ce projet comparé au rendementdu capital investi ? ». Si vous répondez tout de suite, il peut avoirl’impression que vous défendez votre position de manière agres-sive. Essayez d’accepter ce qu’il dit en disant : « Je comprends tonsouci quant au RCI. Avec notre budget limité, il faut bien cibler nosinvestissements. » Ainsi, quelques secondes auront suffi à lui com-muniquer que vous comprenez son inquiétude. Résultat : il estplus disposé à écouter.

b. Répondre – Évitez de dire des banalités et de vous éloignerdu sujet. N’utilisez pas les questions de l’autre pour parler àbâtons rompus d’un sujet juste parce que vous avez l’impressionqu’il s’y intéresse. Tenez-vous en aux points clés et aux solutionsqui concernent sa question.

c. Concentrer sur les avantages – Vous voulez communiquerconstamment à votre interlocuteur que votre information, recom-mandation ou solution est à son avantage. Quand vous êtes dansune situation difficile ou hostile, vous voulez apporter l’informa-tion spécifique appropriée et, ensuite, faire le lien avec un avan-tage qu’offre votre réponse.

Revenons à l’exemple ci-dessus : « Mais comment peux-tu justi-fier le coût de ce projet comparé au rendement du capital investi ? »Vous pourriez répondre : « Je comprends ton souci quant au RCI.Avec notre budget limité, il faut bien cibler nos investissements.Donc, nous avons fait des recherches poussées et des sondages surla satisfaction des clients et nous avons étudié de près notre RCIpour ce projet. Nous avons aussi créé un processus étape par étapepour lancer le projet auprès de nos clients en tenant compte deleurs besoins et de leurs attentes. Non seulement auras-tu un RCIdès la première année mais aussi un sentiment de satisfactionparce que tu auras un produit de grande qualité qui permet à nosclients d’économiser temps et argent. »

2. Attitude non verbale – Le modèle A.R.C. fonctionne seule-ment si votre langage non verbal correspond à votre message.

DE STACEY HANKE

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Attitude et langage vont de pairPrêtez attention au son de votre voix et au langage de votre corps.Parlez-vous fort ? Votre visage exprime-t-il une émotion limitée ?Êtes-vous direct ? Allez-vous droit au but ? Ce style peut sembleragressif à une personne à la voix douce ou qui réagit à un messageavec des indices non verbaux positifs. Pensez à quelqu’un que vousconsidérez comme un bon communicateur. Prêtez attention au lan-gage de son corps, au ton de sa voix et à son choix de mots. Pensezà l’impact à long terme de vos mots, de votre voix et du langage devotre corps. Identifiez vos habitudes mauvaises pour pouvoir vousen débarrasser. Cela affectera les futures conversations. Si vousavez dit des paroles inappropriées, revenez vers la personne sanstarder, excusez-vous et expliquez que votre avez exprimé votremauvaise attitude à travers votre communication.

3. Adaptez votre style à celui de votre interlocuteur – Si vousparlez à une personne analytique qui traite l’information à l’aidede données, de faits ou de chiffres, donnez en lui quand vousexpliquez une idée ou un processus (à l’étape réponse du modèleA.R.C.). Si vous communiquez avec une personne dynamique –qui bouge vite, est directe et va droit au but – évitez les banalitéset axez votre communication sur des points clairs et concis.

4. Établissez de bons rapports – Pour établir de bons rapportset gagner la confiance de l’autre, essayez de vous adapter à sonstyle, verbal et non verbal. Par exemple, si votre collègue donnedes réponses directes ou préfère maintenir une certaine distanceentre vous, faites de même. S’il parle plus lentement que vous,adoptez son débit. Si vous parlez trop vite, il va rater le message etcessera de vous écouter.

5. Moyens de communication – Demandez à votre collèguecomment il préfère communiquer : face à face, courriel et boîtevocale ou tous ces moyens ? Travaille-t-il mieux en groupe ou enanalysant la situation seul avant de travailler en équipe ? Est-ilplus efficace dans les brainstorming et la résolution de problèmes lematin, l’après-midi ou en soirée ? Tenir compte de sa réponseaidera votre conversation à prendre un bon départ.

6. Pertinence de la communication – Tenez compte du rôle etdu niveau d’importance de votre collègue. De combien d’informa-tion a-t-il besoin ? Le sujet est-il pertinent pour son travail ou a-t-ilseulement besoin de savoir l’essentiel ? Parfois, moins, c’est plus !

7. Objectifs – Pensez à ce que vous voulez accomplir avant d’entamer la conversation. Concentrez sur votre objectif et le message.Si vous devez aborder un sujet difficile, pesez bien vos mots et sur-veillez le langage de votre corps sans en faire un combat personnel.

8. Langage – Pensez aux différences de langage et à la connais-sance que votre collègue a du sujet à discuter. Parlez-vous dans unjargon qu’il ne connaît pas ou de manière trop compliquée?

Nous avons tous appris à communiquer quand nous étionsplus jeunes, nous pouvons désapprendre certains comportementspour améliorer nos relations avec les autres. Nous nous enlisonsdans une routine de communication parce que c’est confortable etfacile. Si nous communiquons tous de la même façon, nous enaurons vite assez les uns des autres et n’aurons jamais l’occasionde progresser dans notre vie personnelle et professionnelle.

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Note: Ceci est le premier d’une série de deux articles.

L e langage, a-t-on dit, est la plus puissante des drogues. Les

mots que nous entendons ou formulons peuvent déformernos pensées. Protégeons notre esprit en surveillant les mots et

en ne prenant pas la rhétorique d’un autre pour ses propres idées...À une certaine époque, deux écoles de psychologie ont entamé

l’un de ces grands débats théoriques, aussi passionnants qu’inso-lubles : les pensées prennent-elles naissance avec les mots ou exis-tent-elles dans l’esprit à l’état pur ? L’un des camps affirmait qu’ilétait impossible de raisonner sans langage. L’autre rétorquait queles animaux, bien que privés de la parole, étaient capables deraisonnement rudimentaire.

Cette polémique faisait toujours rage lorsque quelqu’un ensouligna l’absurdité. En effet, peu importe que les êtres humainspensent ou non avec des mots, car sans les mots les pensées nepeuvent être exprimées. Selon les auteurs d’un manuel de rédac-tion intitulé Writing and Thinking, « la valeur de la pensée semesure par l’aptitude à utiliser des mots pour communiquer. Lescientifique qui a découvert un remède pour le cancer mais nepeut souligner l’expliquer aux médecins ne pourra guère récon-forter les cancéreux, ni être utile au corps médical. L’étudiant quisait la réponse à une question mais ne peut la formuler obtiendraune note aussi médiocre que celui qui admet franchement ne riensavoir. »

Si le langage peut ne pas être le fondement de toutes les formesde pensée, il n’en est pas moins essentiel au raisonnement pratiquépar tous, à savoir s’interroger soi-même et trouver des réponsesclaires dans son esprit.

Pour communiquer aux autres les conclusions auxquelles nousarrivons, nous devons présener les mots dans un ordre logique etcompréhensible. Très souvent le fait de donner aux idées la formed’une phrase pour se faire comprendre aiguise nos pensées et sug-gère de nouvelles démarches à explorer. Le langage n’est donc pasun simple véhicule mais un générateur d’idées.

Dans la mesure où le langage soutient la pensée, celle-ci est limitée par le nombre de mots connus et les sentiments qu’ils évo-quent en nous. Pour exploiter à fond les capacités de l’esprit et

mieux comprendre la vie, il faut donc élargir et préciser son vocab-ulaire.

Pourtant, quelle que soit la richesse de son vocabulaire, il n’estjamais possible de pleinement le contrôler. Les mots sont vivants,versatiles, inconstants, le contraire de la précision mécanique.C’est pourquoi les philosophes-mathématiciens, tels qu’AlfredNorth Whitehead, affirment que les vérités objectives ne peuvents’exprimer avec des paroles.

Même les mots inexprimés que nous gardons à l’esprit sontteintés de connotations affectives qui déforment nos pensées. Lesjournalistes qui aiment à demander aux célébrités de dresser laliste des mots les plus beaux obtiennent toujours en premier «mère » , « maison », « enfant » et « amour », non parce que leursonorité est particulièrement plaisante mais parce qu’ils évoquentun monde qui nous est cher.

De tels mots, pour ceux qui sont sensibles, nuisent à la rigueurde la réflexion et sont à l’origine des opinions basées sur les senti-ments. Le procès d’une mère qui a commis un crime au nom del’amour de ses enfants et pour défendre sa maison est réglé dansl’esprit du jury avant même qu’il ne soit entamé.

Si l’on ne peut faire confiance aux mots dans l’intimité de sonesprit, que dire de leur fiabilité lorsqu’ils deviennent des parolesou sont couchés sur papier ? Montaigne, philosophe français, a souligné que chaque mot se compose de deux parties, qui appartiennent tant au parleur qu’à l’auditeur. La dualité du lan-gage oblige aussi à surveiller attentivement le choix des mots, lesien et celui de son interlocuteur.

« Si vous souhaitez converser avec moi, définissez vos termes», disait Voltaire. Dans son livre The Story of Philosophy, Will Durantremarque : « Combien de discussions auraient pu être réduites àun paragraphe si les intervenants avaient osé définir leurs termes! L’ABC de la logique, son essence même, veut que tous les termesimportants d’un débat sérieux soient l’objet d’une définition etd’un examen rigoureux, tâche qui n’est pas facile et met l’esprit àrude épreuve. »

La définition des mots influe non seulement sur nos penséesmais sur la manière dont nous pensons. Dans Explorations inAwareness, J. Samuel Bois explique qu’en traduisant du français àl’anglais, il s’aperçut qu’il n’existait dans cette langue aucunéquivalent du mot fleuve, cours d’eau qui se jette dans la mer. Lesanglophones disposent d’un seul mot pour décrire le puissant

Les mots, les pensées et les actesIl est impossible de les dissocier

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Le choix des mots est importantSaint-Laurent et une modeste rivière. Lors d’un autre travail detraduction, il remarqua, en revanche, que le français ne différenci-ait pas les verbes « giggle », « titter » et « chuckle », tous traduitspar ricaner.

« La morale de l’histoire », écrit-il, « est que je ne vois ni n’ob-serve les mêmes choses si je change d’outils linguistiques à penser.Changer de langue me change moi, l’observateur, ainsi que monmonde. »

L’inclusion ou l’exclusion de mots à un vocabulaire national esttrès significative. L’écrivain soviétique expatrié Azary Messererexplique, par exemple, que « la langue russe ne possède aucunmot qui traduise la notion d’« intimité ». Le dictionnaire anglais-russe le plus complet dernièrement publié, sous la direction de I.Galperin, professeur, traduit « intimité » par « solitude » ou «secret » ; on n’y trouve aucune mention de la protection de la vieprivée. »

Cette omission remarquée par Messerer souligne des dif-férences idéologiques, le contraste entre le collectivisme prôné parle communisme et l’individualisme des démocraties occidentales.Le fait que Messerer favorise ce dernier met l’accent sur une règle

fondamentale de la sémantique, à savoir, comme l’écrit M.Haywakawa, qu’« il est important de distinguer l’informationdonnée du sentiment du parleur face à cette information. » Vouspourrez ainsi mieux contrôler vos pensées et empêcher les autresde manipuler votre esprit.

Même lorsque nous réfléchissons seuls, nous devons prendregarde aux termes politiques, les mots à piège par excellence.Prenons le mot « démocratie », par exemple, qui a inspiré àBernard Smith, écrivain américain, les commentaires suivants : «Les paroles pour lesquelles les hommes se battent et meurent sontles outils des politiciens, des instruments souillés par un usage àoutrance et avilis par la manière dont ils sont manipulés. Tel a étéle sort du mot « démocratie » qui finalement veut dire ce que cha-cun veut lui faire dire ».

Rien de plus vrai. Le terme démocratie a été accolé aux nomsdes États les plus dictatoriaux du monde : la République démocra-tique de Corée et la République démocratique d’Afghanistan. Desgénérations de tyrans absolus ont prétendu défendre la démocra-tie alors même que leurs pelotons d’exécution éliminaient leursadversaires.

Par ailleurs, les termes « politiques » ont souvent un sens toutautre selon le camp dans lequel on se range. Pour les abolitionnistesdu Nord, lors de la guerre civile américaine, le mot « liberté »

signifiait libérer les esclaves des États qui voulaient se séparer dela Confédération, interprétation que partageaient, bien entendu,les esclaves eux-mêmes. Pour les confédérés, il s’agissait de la liberté de se séparer de l’union fédérale et de maintenir l’esclavage.

En matière de langue, le monde de la politique est semblable àcelui d’Humpty Dumpty décrit par Lewis Carroll dans À travers lemiroir, lequel déclare à Alice, l’héroïne, que lorsqu’il utilise un mot,ce mot a le sens qu’il veut lui donner.

« La question qui se pose », remarque Alice, « est de savoir situ peux fabriquer des mots qui peuvent dire tant de choses dif-férentes. »

La réponse d’Humpty Dumpty relève du plus pur espritrealpolitik : « La seule question est de savoir qui est le maître, c’esttout. »

Dans son roman intitulé 1984, George Orwell brosse le tableaud’une étrange société contrôlée par le « ministère de la Vérité » (qui a pour rôle de mentir) dont les paroles signifient ce que le dic-tateur, Big Brother, veut qu’elles signifient. La langue officielle, lenovlangue, renverse la logique se moquant avec un impudentmépris de l’intelligence du public. D’où le slogan universel, « laguerre, c’est la paix ».

Orwell a écrit ce récit édifiant en 1948, intervertissant les deux

derniers chiffres de cette année pour le situer plus tard dans le siè-cle. Dans un article paru justement en 1984 dans Et cetera, publi-cation sur la sémantique générale, et écrit par Terence P. Moran,professeur en communication, ce dernier remarque combienl’usage actuel de la langue politique américaine se rapproche decelle imaginée par Orwell : « À quand notre « 1984 », où nousappellerons le missile nucléaire MX « le gardien de la paix » ? », a-t-il demandé.

M. Moran indique également que, lorsque le président RonaldReagan ordonna le retrait des marines au Liban après de lourdespertes, il qualifia cette opération de « redéploiement ». Ces exem-ples de novlangue sont à l’origine de révisions historiques et desformules suivantes : « Le redéploiement de Napoléon quittantMoscou » ou « le dernier redéploiement de Custer ».

• • •Repris et traduit avec la permission de la Banque Royale du

Canada. Visitez son site Internet : www.rbcbanqueroyale.com

Changer de langue me change moi, l’observateur, ainsi que mon monde.

SUITE DE LA PAGE 8

Il y a toujours du bon dans la foliehumaine.

Auguste Villiers de l’isle-Adam

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JUIN 200610

Comment jouer au Sudoku ?D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de 9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases

par 3. Chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne,colonne et grille.

NNiivveeaauu::FFaacciillee Réponse à la page 17. NNiivveeaauu::MMooyyeenn Réponse à la page 17.

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JUIN 2006 11

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JUIN 200612

Un pèse-bagage en voyage ?Vous avez pesé vos valises sur votre pèse-personne avant de

partir en vacances. Maintenant, vous êtes à l’hôtel à des milliers dekilomètres de chez vous et vous voulez peser vos bagages pourvous assurer qu’ils respectent les limites de poids de plus en plusbasses fixées par les compagnies aériennes.

Mais où les peser ? N’importe où, grâce au pèse-bagage intégréBeverly Hills Solutions de Ricardo. Soulevez le bagage par lapoignée et un afficheur vous indique le poids du bagage et de soncontenu, jusqu’à 45,50 kilos. Pour en savoir plus : www.ricar-dobeverlyhills.com.

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vous conseille partout et en tout temps par téléphone cellulaire. N’importe quel téléphone Sprint Nextel donnera accès aux

notes et évaluations des dégustations de Parker parues dans TheWine Advocate. Coût : 4,99 $US par mois, plus frais d’Internet.

Les abonnés peuvent voir les suggestions Wine of the Day et lesoccasions d’achat spéciales tirées du bulletin de Parker ouchercher par mot-clé ou catégorie à l’aide du clavier numérique etdes touches fléchées.

TENDANCES

Page 13: Juin 2006

Pas de quoi en faire un fromagewww.artisanalcheese.comVaut-il mieux un vin blanc ou champagne pour accompag-ner ce fromage bleu à point? Détendez-vous, ArtisanalPremium Cheese est là. L’équipe se spécialise dans l’affi-nage, l’art d’amener un fromage à maturité optimale et ausummum du goût. Le site Web est très bien et vous pouvezcommander les fromages les plus fins et les meilleurs acces-soires les .

Critiques d’hôtels en toute franchisewww.hotelchatter.comLe site est un recueil de critiques d’hôtels du monde entier.Grand nombre de critiques non censurées avec un parfumde tabloïde, des sections sur les paradis hôteliers et mêmedes potins sur les célébrités. Nous le recommandons forte-ment.

Information sur les assurances www.infoassurance.caLe site infoassurance.ca est une réalisation conjointe duBureau d’assurance du Canada (BAC) et du Groupement desassureurs automobiles (GAA). C’est une mine de renseigne-ments sur les types d’assurances : entreprise, maison, biens etautomobile. Particulièrement intéressante, la FAQ (Foire auxquestions) répond à des questions courantes comme « Combien de temps ai-je pour faire une réclamation ? »

• • •Vous avez un site Web que vous voulez partager avec

d’autres planificateurs ? Envoyez-nous un courriel : [email protected].

Pour d’autres bons sites Web : www.leplanificateur.ca.

• • •

JUIN 2006 13

Sites Web d’intérêt

Événements à venirLe 24 juin – Québec, St-Jean Baptiste

DU 9 AU 11 JUILLET Meeting Professionals International, World EducationCongress, Centre des congrès de Dallas, Dallas, Tex. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org

DU 16 AU 19 JUILLET National Business Travel Association, Congrès interna-tional et exposition, McCormick Place, Chicago, Ill. Contact : (703) 684-0836, www.nbta.org.

DU 25 AU 27 JUILLET Trade Show Exhibitors Association, TS2 Tradeshow,McCormick Place, Chicago, Ill. Contact : (800) 687-7469,www.tsea.org/ts2

Le 7 août – Ontario, Civic Holiday

DU 4 AU 8 AOÛTInternational Association of Assembly Managers,Conférence annuelle et salon professionnel, Centre des con-grès Henry B. Gonzalez, San Antonio, Tex. Contact : (972)906-7441, www.iaam.org.

AGENDA

L'image la plus exacte de l'esprit

français est la langue française

elle-même.

André Chénier

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L’ÉQUIPE DU PLANIFICATEUR

Pique-niquer, c’est plus que juste manger dehors ! Avec un peude préparation, vous mangerez bien, les moustiques se tiendront àl’écart et vous ne ferez pas deux kilomètres à pied pour atteindrel’endroit parfait avant de vous apercevoir que vous avez laissé ledécapsuleur dans le 4x4 !

La recette est simple et efficace. Faites comme les traiteurs :utilisez une liste aide-mémoire. Voici quelques règles à respecterpour que vos sorties en plein air soient un vrai succès :

• Dressez la liste de tous les aliments, boissons, ustensiles etcontenants qu’il vous faut.

• Donnez à tout le monde une carte pour se rendre sur les lieuxet une liste de personnes-ressources et de numéros de téléphone,etc., à titre de référence.

• Visitez le lieu du pique-nique à l’avance et décidez de l’en-droit exact où vous vous installerez. Beaucoup d’aires de pique-nique ont des tables, sinon apportez-en une.

• L’endroit doit avoir des parties ombragées. Apportez del’écran solaire et des parasols. Achetez une petite trousse de pre-miers soins pour les piqûres d’insectes. La citronnelle et les spi-rales à moustiques sont efficaces, elles-aussi, pour éloigner lesmaringouins.

• Utilisez de la vaisselle agréable. Manger dehors ne veut pasnécessairement dire assiettes en papier et couverts en plastiquesans personnalité. Essayez de dénicher des assiettes et des cou-verts réutilisables, légers et solides – votre table sera plus jolie etl’environnement vous dira merci.

• Pourquoi ne pas faire des portions-bouchée plus faciles àmanipuler ? Personne n’aime se retrouver avec une tranche dejambon sur les genoux.

• La salubrité des aliments passe avant tout. Un aliment qui abesoin d’être réfrigéré ne doit pas rester à température ambianteplus de deux heures. Regroupez les aliments froids et enveloppez-les dans du papier journal pour les isoler. Utilisez des pins de glaceréfrigérants ou faites-les vous-même à l’aide de sacs en plastiqueétanches ou de bouteilles d’eau. En fondant, la glace garde les ali-ments au froid et donne de l’eau fraîche à boire.

• Rien de mieux qu’une glacière pour garder les aliments froidsmais, si vous n’en avez pas pour longtemps, un sac à dos isolé feral’affaire et votre dos vous sera reconnaissant.

• Apportez quelques rouleaux d’essuie-tout pour nettoyer etdes lingettes humides ou des serviettes pour les doigts collants. Etpensez aux sacs poubelle pour les déchets.

Rappelez-vous la Règle d’or : Prenez des photos et ne laissezque des traces de pas.

Pique-niquer en groupe, ça se prépare

Quand le vin est tiré, il faut le boire,même s'il est bon.

Marcel Pagnol

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Rechercher des images dans le ciel

Notre capacité à reconnaître et à utiliserles motifs est un signe d’intelligence.

En outre, la capacité à déceler un motif là oùles animaux ne verraient que le chaos nouspermet de prévoir et de modifier l’avenir.

Commençons par un petit test... quel estle chiffre suivant dans les séries suivantes :

a) 3, 3, 5, 4, 4, 3, 5, 5, 4, 3, ?b) 1, 1, 2, 4, 7, ?

Ces tests sont souvent utilisés dans les évaluations de QI pourmesurer notre l’intelligence. À ce titre, ils posent quelques pro-blèmes et tout d’abord celui de la cécité culturelle. La premièresérie est un très bon exemple de test biaisé culturellement. Si vouspensez dans une langue autre que l’anglais, vos chances derésoudre le problème sont beaucoup moins bonnes. Le chiffresuivant est le 6. Je laisse au lecteur le plaisir de découvrirpourquoi.

Bien sûr, ces types de tests posent d’autres problèmes. Certainsiront jusqu’à dire que la première série triche un peu puisquequ’elle n’a pas à voir avec des chiffres en soi mais avec d’autresobjets « convertis » en nombres.

L’autre série est plus typique de ce genre de test. La réponsepeut être 11. Pourquoi ? Pensez différences et calcul simple.

Mais, et c’est le piège… la réponse pourrait aussi être « 1 » ou « b » ou « 10 »... Pour obtenir 1, il faudrait ajouter une fonctionmodulo 10 au processus. Pour obtenir « b », je pourrais utiliser lanumération hexadécimale et pour obtenir 10, il faudrait utiliser labase 11.

Des personnes différentes peuvent assigner des logiquesextrêmement différentes à la même situation. Laquelle est la bonne? Laquelle des logiques découvertes est la plus utile, la plus appro-priée, la plus perspicace ?

Dans le film Un homme d’exception, cette capacité à déceler desmotifs invisibles aux autres est brillamment utilisée pour montrerà la fois le génie et la folie de John Nash. Dans une scène, il peutvoir des objets nommés au hasard dans les étoiles ; dans l’autre, ilvoit des messages secrets dans les articles de journaux et de magazines. La question se pose : à quel moment le fait de décelerune logique devient-il une preuve de folie ou de génie...

Bien sûr, si à force d’y être exposés nous commençons à voir unmotif, alors nous pouvons l’utiliser pour prédire l’avenir. Ainsi,Temps rouge le matin, pluie en chemin… berger, rentre vite tesbrebis ! Ou, si vous viviez sur le Nil et que vous aviez remarquéquand les inondations arrivaient chaque année, vous sauriezquand planter et quand moissonner.

Nous pouvons tirer au moins une autre leçon de nos exemples.Quand nous voyons une logique et que nous tentons de la projeterdans l’avenir pour avoir une idée de ce qui pourrait arriver

DE PETER DE JAGER

SUITE À LA PAGE 17

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JUIN 2006 17

demain, l’an prochain ou de notre vivant, nous nous trompons sinous considérons seulement une possibilité.

Tout comme l’élément suivant de la série de nombres pourraitêtre 11, 1, b ou 10, toute vision de l’avenir devrait comporter unéventail de possibilités. Nous pourrions les classer selon la proba-bilité ou le degré de faisabilité au moyen d’une manipulation visible, subtile ou secrète.

C’est dans la manipulation que les choses deviennent intéres-santes. Que faut-il changer pour que X se produise ?

J’ai prédit que nous ne verrions jamais de voitures volantescomme celles que les magazines de science fiction imaginent. Mathèse est que même si nous maîtrisons la technologie, jamais lesgens ne laisseront des centaines de voitures survoler leur maison.

© Peter de Jager. Peter est conférencier, futuriste, rédacteur et consultant. Son site Web : www.technobility.com

Probabilité pourque x se produise

Mieux vaut être sage que deparaître sage.

Origen

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FOUR SEASONS DOUBLE SES PROFITS Les

actions de Four Seasons Hotels Inc. ont augmenté jusqu’à 10 pourcent en mai après que la société aie rapporté au premier trimestre unbénéfice qui a doublé, dépassant les prévisions qui avaient fait con-sensus chez les analystes et augmenté ses prévisions de ventes.

Le mois dernier, Marc Falcone, l’analyste à la Deutsche Bankqui recommande de garder les actions de la société, écrivait dansle Globe and Mail que les gains de ces actions ressemblent à « unrésultat sans conteste par rapport aux prévisions de Wall Streetaprès plusieurs trimestres difficiles ».

Four Seasons attribue les succès du trimestre à la reprise de lademande dans le secteur des voyages. Le RevPAR (revenu parchambre disponible), une mesure financière importante dans l’in-dustrie hôtelière qui combine tarif et taux d’occupation, a augmen-té de 11,7 pour cent.

Les frais de gestion d’hôtel ont grimpé de 23,1 pour cent au pre-mier trimestre alors que les tarifs de base ont augmenté de 12,3 pourcent. Les tarifs spéciaux ont monté en flèche, de 50,3 pour cent.

William Truelove, analyste en valeurs mobilières chez USB, quiconseille d’acheter ces actions écrivait dans le rapport du moisdernier que la compagnie avait beaucoup amélioré ses informa-tions divulguées et restructuré ses états financiers de manière pluscohérence et logique.

Selon Four Seasons qui a rapporté des pertes de 28,2 millions l’andernier, si la tendance dans les voyages observée au cours dudernier trimestre se maintient, la société s’attend à ce que le RevPARqui était entre 8 % et 10 % se situe en 2006 entre 9 % et 11 %.

HÔTELS À COURT DE PERSONNEL Presque un

hôtelier canadien sur trois manque de main-d’oeuvre non quali-fiée, presque deux fois plus que l’an dernier selon StatistiquesCanada.

Environ un hôtelier sur quatre manque de main d’oeuvre quali-fiée révèle l’enquête Statscan sur la conjoncture économique.

Selon Statscan, les problèmes de recrutement peuvent résulter desbas salaires traditionnellement payés dans ce secteur. Les salairesdans l’hébergement et la restauration sont les plus bas du Canada,avec des revenus hebdomadaires de 334,60 $ en février 2006.

La situation ne s’améliore pas quand les directeurs d’hôtel exi-gent des heures plus longues. Deux fois plus d’hôteliers s’atten-dent maintenant à ce que leur personnel fasse non pas moins maisplus d’heures – un sommet depuis le début de l’enquête.

L’enquête auprès de presque 1 200 commerces, surtout deshôtels, remonte à avril.

L’Association des hôtels du Canada estime que l’industrie del’hébergement a généré des revenus de 12,6 milliards de dollars en2004, avec environ 270 000 emplois directs et indirects. Les salaireset traitements totaux du secteur sont évalués à 6 milliards de dollars.

LES LIEUX DE VILLÉGIATURE LES PLUSCHERS EN 2006 Aujourd’hui, plus de gens sont prêts à

payer plus que les tarifs ordinaires pour s’offrir un séjour dans unde ces centres exclusifs qui faisaient figure de nouveauté il y aquelques années.

Quand, dans les années 1980, le milliardaire Richard Branson atransformé Necker Island, une île privée dans les îles Vierges bri-tanniques, en lieu de villégiature exclusif à 5 500 $US la nuit, celafrisait le ridicule.

Aujourd’hui, Necker Island, qui accueille jusqu’à 26 personnes,est tellement demandée que les tarifs commencent à 30 000 $US lanuit.

Le succès est tel que Branson fait des émules. Ainsi, The RaniaExperience, un lieu de villégiature exclusif dans une île desMaldives, a ouvert en 2005 et met à la disposition de groupes d’auplus neuf personnes un chef privé, des soins thalasso illimités etun yacht de 26 mètres (86 pieds), le tout à 13 000 $US la nuit – pluscher par personne que Necker.

Selon les professionnels de l’industrie, le 11 septembre a changéles habitudes de voyage. Pendant une bonne année après les atten-tats, la plupart des voyages ont été annulés mais les séjours dansune île privée ont augmenté de façon spectaculaire. Plus avisés etmieux informés, les clients riches sont moins craintifs que ceux quivoyagent moins.

Ces centres exclusifs sont souvent des régions apolitiques, doncmoins exposés aux attaques terroristes et plus faciles à protéger.

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Nouvelles hôtelières du Village Global

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DE LEO GERVAIS

Vous en avez peut-être entendu parler.Pourtant, les étages de luxe ou étages-

clubs sont un des secrets les mieux gardésde l’industrie hôtelière même s’ils datentdu milieu des années 1980.

Généralement disponibles dans lesgrandes chaînes hôtelières, ces étages deluxe offrent des chambres d’une classelégèrement supérieure à celle qu’un plani-ficateur réserverait d’habitude pour unclient. Ils offrent aussi de nombreux agré-ments et services qui rehaussent un séjourà l’hôtel, comme le petit-déjeuner continen-tal, des salles de réunions et d’autreschoses comprises dans un service clé enmain.

L’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth àMontréal en est un bon exemple. L’étage deluxe situé au troisième est unique en songenre.

Complètement séparé de l’étage descongrès, c’est un grand ensemble luxueuxpour gens d’affaires avec service deconciergerie privé et 44 chambres de luxe.Chacune des sept salles de réunion polyva-lentes sur 372 m2 est en mesure d’accueillirde 10 à 80 personnes et toutes sontéquipées de la toute dernière technologie.

Joanne Papineau, Directrice régionaledes Relations publiques pour la région duQuébec au Fairmont Le Reine Elizabeth, ditque le responsable d’organisation de réu-nions avisé a plusieurs bonnes raisons de

choisir ces étages.« L’étage a une réception et un concierge

privés et il est idéal pour qui cherche confi-dentialité et discrétion. Des compagniesl’ont utilisé pour les relations de travail etpour lancer des produits dans le secteurpharmaceutique.

Ce secteur l’a si souvent utilisé qu’il nousarrive de l’appeler « l’étage Pfizer » (la com-pagnie montréalaise célèbre dans le mondeentier qui a créé le Viagra). Évidemment,

lorsque l’étage est réservé, cela vous met àl’abri des concurrents qui pourraient voirvotre produit. »

Robbie Bishop, Directeur régional desventes et du marketing pour Le RoyalMeridien King Edward à Toronto, expliquede façon semblable la popularité de ce con-cept chez les clients de l’hôtel.

« Ils adorent l’intimité d’un hôtel dans l’hô-tel avec le Royal Club Lounge, du buffet biengarni du petit-déjeuner aux cocktails etcanapés gratuits en soirée, dit-il. Ils adorentaussi la salle de conférence capable d’accueil-lir jusqu’à huit personnes, que les clients duRoyal Club peuvent utiliser sans frais pendanttrois heures et qui est idéale pour des entre-vues ou des réunions en petits groupes. »

Stewart Rubin, Directeur des ventes etdu marketing de l’Hôtel InterContinentalde Montréal, dit que les clients aiment lessalles de conférence et les salons privés etles autres agréments de l’hôtel avec les 37chambres des étages-clubs (24, 25 et 26).

« Pour un petit groupe, c’est comme unpetit hôtel au cœur d’un grand hôtel. Unegrande valeur ajoutée pour un petitinvestissement », dit-il.

Le Hilton Toronto a lui aussi un excel-lent étage de luxe (voir Hôtel du mois, LePlanificateur, avril 2006).

Sur le Web :www.fairmont.comwww.starwoodhotels.com/lemeridienhttp://montreal.intercontinental.comwww.hilton.com

Les étages exécutifsUn petit luxe qui fait toute la différence

Une salle de l’étage affaires duFairmont Le Reine Elizabeth à Montréal.

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Commencez-vous vos réunionsà l’heure quoiqu’il arrive ?

Questionnaires envoyés par e-mail 7811Réponses 131Taux de réponses 1.68%

Oui 65 49.62%Non 66 50.38%Total 131 100.00%

Un ssondage ddu PPlanificateur Notre dernier sondage a donné des résultats inattendus. Au

moins la moitié des répondants acceptent parfois de retarder ledébut d’une réunion. Ci-dessous, certaines des situations où ilsacceptent de le faire :

• L’animateur ou le conférencier est en retard.

• Attendre d’habitude un ou deux participants cruciaux.

• Un délai de grâce de cinq minutes (même pour le patron).

• Les réunions prévues à l’heure juste semblent commencer enretard plus souvent. Nous essayons donc de commencer à 8 h 20par exemple au lieu de 8 h.

• Quand le retardataire est le patron (ou un dirigeant). Sinon, lesgens rattrapent leur retard à la pause café ou après la réunion.

• Problèmes d’audiovisuel quand des présentateurs arrivent justeavant la réunion.

Et voici quelques raisons données pour commencer à l’heure :

• Commencer en retard est un manque de politesse et de respectenvers les participants.

• La majorité des participants est arrivée, donc on commence à l’heure.

Suggestion : Les retardataires paieraient 1 $ par minute de retardet l’argent serait versé annuellement à une œuvre de bienfaisance.

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JUIN 2006 21

La formation en stand, un excellentmoyen pour attirer les visiteurs

Les gens visitent les salons proefessionnelspour toutes sortes de raisons. Apprendre

se classe parmi les premières. C’est pour euxle moyen idéal de découvrir de nouveauxproduits et services, de nouvelles applica-tions ou de nouvelles technologies et méthodes capables d’accroître leur produc-

tivité. Cela vaut aussi pour les expositions grand public où le visi-teur peut découvrir de nouveaux concepts qui amélioreront saqualité de vie.

En y pensant bien, c’est aussi une occasion unique pour lesexposants astucieux. Que votre stand soit grand ou petit, vouspouvez toujours profiter de l’occasion pour sensibiliser les gens aumoyen d’une formation sur place.

La présentation elle-même doit être excellente. Évitez à tout prix le style boniment. Les visiteurs apprécient le plus les formations qui leur donnent une information pertinente et utile.Une étude du CEIR rapporte que 63 pour cent des visiteurs qui ontassisté à des formations en stand ont affirmé que cela avait forte-ment influencé leur décision d’acheter.

Une conférence n’est pas une démonstration. La démonstrationvise à aiguiser l’appétit du visiteur pour un produit ou un service.La formation vise à lui donner de l’information qui l’aidera àaméliorer sa productivité.

Le conférencier doit avoir bien préparé et bien répété sa présen-tation. Une présentation bâclée et manquant de professionnalismeternira l’image de votre organisation.

Organiser une formation en stand exige des soins particuliers.Dans un petit stand, quelques chaises suffiront. Votre présentateuraura besoin d’un tableau de papier ou d’un rétroprojecteur. Dansun stand plus grand, où vous avez plus de place, vous pouvezenvisager du matériel audiovisuel plus élaboré et plus de chaises.Toutefois, ne prévoyez pas trop de chaises : mieux vaut des siègestous pris et des visiteurs debout, cela crée un effet de salle bondée,de conférence populaire.

Vous pouvez considérer la possibilité d’offrir une récompense à ceux qui assistent à toute la conférence : T-shirt ou casquette,échantillon de votre produit, participation à un tirage. Lors d’unsalon, un exposant a offert un jour un beau billet de 100 $US flam-bant neuf. Inutile de dire que toutes les places étaient prises.

Les séminaires en stand fonctionnent. Toutefois, il est affligeantde voir un présentateur parler dans un stand presque vide. La clédu succès, selon Barbara Siskind (oui, c’est une parente), auteurede Seminars to Build Your Business, c’est votre mise en marché. « Lamise en marché de votre conférence est probablement l’étape la

plus importante de vos activités de formation... Sans un bon plande mise en marché, il ne se passera rien. »

Vous pouvez annoncer votre formation en stand dans les jour-naux et les magazines, dans le guide de l’exposition, sur votre siteWeb, sur des affiches sur les lieux d’exposition (si le directeur del’expo le permet) ou dans des invitations envoyées à des visiteursspécifiques avant l’exposition, y compris un dépliant dans latrousse des délégués ou encore sur une affiche dans le stand indi-quant les heures et les thèmes des présentations.

Les formations en stand sont un puissant moyen d’attirer l’at-tention sur ce que vous exposez. Une fois la conférence terminée, lepersonnel du stand doit être prêt à aborder les visiteurs pour leuroffrir toute aide supplémentaire dont ils pourraient avoir besoin.

• • •Barry Siskind est le Président de International Training andManagement Company. Site Web : www.siskindtraining.com

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir ? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

DE BARRY SISKIND

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Pourquoi l’avion est unbon choix

C’est à votre tour de monter à bord etvous pensez probablement aux risquesencourus en prenant l’avion.Détournements, attaques terroristes,écrasements, tout y passe. Puis, vousembarquez à bord quand même parce que,selon les statistiques, l’avion est plus fiableque jamais et 21 fois plus sûr que le trajeten voiture pour venir à l’aéroport.

Airclaims, l’expert conseil installé àHeathrow et spécialisé dans la gestion desréclamations écrit dans son bulletin de find’année que, malgré une année décevanteavec 19 accidents mortels dans le monde,2005 avait été la quatrième année la plussûre depuis 1946. Et 2004 avait été l’annéeavec le moins d’accidents de l’histoire avec347 morts, soit 60 % de moins que lamoyenne des années 1990 quand il y avaitbeaucoup moins de passagers.

Ainsi, entre 1995 et 2004, les sociétésaériennes du R.-U. qui ont transporté 926millions de passagers ont compté quatreaccidents et 20 pertes de vie au total. Demême, les sociétés aériennes des É.-U. onttransporté 1,9 milliard de passagers entre

2002 et 2004 et n’ont enregistré que 34morts. Les sociétés aériennes européenneset asiatiques font de l’excellent travail enmatière de normes de sécurité.

Si l’on en juge d’après la série d’acci-dents en août et septembre 2005, la sécuritéaérienne inquiète beaucoup de gens. Lesmédias – et certains hommes politiques enEurope – ont fait état de cette inquiétude,selon Airclaims.

« On parle d’interdire l’espace aérieneuropéen aux « sociétés aériennes dan-gereuses » et de dresser des listes noires »,dit Paul Hayes, Directeur de la sécuritéaérienne à Airclaims (voir oag.com). « Pourtant, il n’existe pas de critères pourdifférencier la société aérienne dangereusede celle qui est simplement malchanceuse »,ajoute-t-il. On assume généralement que ladistribution des accidents au fil du tempsest aléatoire et peut ne pas être un indica-teur précis de sécurité aérienne.

Le point crucial de l’argument est l’en-tretien des avions, bien que les chancesd’un accident dû à des problèmesmécaniques soit statistiquement faibles à cause de l’amélioration constante de la technologie conjuguée aux pratiquesd’entretien strictes dans les hangars. Selonl’article, il est plus probable qu’une erreurhumaine soit à l’origine de l’accident et les

sociétés aériennes prennent toutes les pré-cautions possibles en vol et au sol. En 2005,British Airways a dépensé 1,5 million dedollars US pour entretenir ses 292appareils, avec un âge moyen de neuf ans.

Les fabricants d’avions étudient destechnologies pour favoriser la prise de conscience du risque situationnel chezl’équipage. Cela va de l’affichage du profilde descente et des terrains environnants à lasurveillance de la circulation au sol pendantque l’avion roule vers la porte d’embarque-ment. Ils travaillent aussi sur des systèmes dediagnostique qui annoncent les problèmes endéveloppement et déclenchent rapidementune alerte en cas de défaillance possible.

Si la sécurité aérienne vous inquiète,vous pourriez considérer qu’en 1996 lessociétés aériennes commerciales ont eu untaux d’accidents fatals de 0,026 par 100 000heures. Donc, statistiquement, il faudraitqu’un passager voyage 24 heures par 365jours pendant 400 ans avant d’êtreimpliqué dans un accident.

Moins d’attente auxcontrôles de sécurité àl’aéroport

Il faut compter 20 minutes ou plus pourpasser au contrôle de sécurité à l’aéroport.Saviez-vous qu’on peut le faire en moins decinq minutes aux points de contrôle un peuen retrait dans de nombreux terminaux ?

Voici quelques tuyaux pour vous aider àréduire de 70 % votre temps d’attente :dans la plupart des aéroports, l’attente estsouvent beaucoup moins longue auxextrémités des terminaux ou encore auxpoints de contrôle situés à un autre étage –certains aéroports ont des points de con-trôle moins achalandés au niveau inférieur,près de la livraison des bagages.

TENDANCES

Les rivières sontdes chemins quimarchent, et qui

portent où l'on veut aller.

Blaise Pascal

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