Journées d’études de la fn3s

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70 ans d’engagement et de pratique professionnelle au service de la justice des mineurs et de la protection de l’enfance 1947 - 2017 Journées d’études de la fn3s FÉDÉRATION NATIONALE DES SERVICES SOCIAUX SPÉCIALISÉS DE PROTECTION DE L’ENFANCE

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70 ans d’engagement et de pratique professionnelle au service de la justice des mineurs et de la protection de l’enfance

1947 -

2017

Journées d’études de la fn3s

FÉDÉRATION NATIONALE DES SERVICES SOCIAUX SPÉCIALISÉS DE PROTECTION DE L’ENFANCE

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En matière de droit, de psychologie, de sociologie de la famille et de travail social, la façon d’appréhender l’enfance et de regarder l’enfant ces dernières décennies a vu nombre d’évolutions se faire jour, parfois de manière directe, datée, parfois de façon insensible. Que l’on s’attarde sur la prise en compte juridique de l’enfant en tant que personne, sur les travaux des psychologues quant aux conditions propres à son épanouissement, sur les évolutions structurelles de la famille, l’enfance d’aujourd’hui n’est plus l’enfance d’hier ; une « évidence » !Pour autant, nous savons tous qu’il y a des invariants, une permanence des représentations : ainsi les mots d’enfant ou leurs dessins, leurs pleurs, mensonges ou espiègleries, le passage de l’adolescence ne varient guère d’une génération à l’autre. Si les mots et les catégories générées par la recherche et les politiques publiques tendent à produire des définitions, toujours présentées comme objectives (enfance irrégulière ou coupable, vagabonde ou inadaptée, délinquante ou maltraitée, en risque ou en danger), le sujet de ces discours, c’est-à-dire la personne de l’enfant, est-il pour autant si différent ?Face aux références et valeurs de chacun, issues de nos parcours tant personnels que professionnels, nous avons sans doute à élaborer, interpeller de façon permanente notre impensé de l’enfance. C’est ce à quoi ces Journées vous invitent.

Chacun à notre manière, nous écoutons l’enfant : le magistrat (quelle fiabilité accorder à sa parole, aliéné qu’il est à ses loyautés?), le psy (à l’écoute de ses projections, représentations et identifications), le travailleur social (qui recueille son histoire de vie, ses appréhensions comme ses attentes). Ces différents professionnels sont tour à tour témoins de son parcours et de ses difficultés. Mais, de l’autre côté, du côté de l’enfant, comment ce témoignage nous est-il produit? Au-delà de l’écoute propre aux professionnels, nous proposons un pas de côté, à partir de récits – socio-biographiques, autobiographiques ou romancés - qui, chacun à leur manière, viennent interroger les déterminismes à l’œuvre, qu’ils soient familiaux ou sociaux.

L’enfant peut être voyant, trop voyant même, les blessures, stigmates et marques (telles les scarifications) de sa souffrance s’exposant dans une visibilité nue (c’est-à-dire innocente) et crue (c’est-à-dire brutale), au point parfois que l’on se surprend à détourner le regard. Sur le corps de l’enfant nous lisons ou tentons de lire ces signaux du mal-être et de la carence, séquelles psychosociales d’un environnement nocif ou traces de maltraitance que l’on cherche à deviner furtivement. Mais prenons-nous le temps de voir l’enfant qui nous regarde, y compris dans le silence de tout symptôme? Et s’il se donne à voir bruyamment, nous est-il pour autant rendu visible ? Le corps de l’enfant n’est-il pas le plus souvent dans un angle mort ?

Regard sur le corps de l’enfant et abstention du regard

Les témoins du récit de l’enfant

Les progrès des technologies de communication et de surveillance ont rattrapé et piégé la candeur de l’enfant. Il est entré de plain-pied sur les territoires cybernétiques. Équipé de ses prothèses informatiques il voyage, de sites internet en applications de mobile, dans des sphères parfois dangereuses. Enfant, il est en connexion permanente avec ses parents, échographié, vidéo-surveillé dans son lit de bébé, géo-localisé puis sommé de répondre sur son mobile. Adolescent, il est en connexion permanente avec ses pairs. Ces « transparences » et cette surexposition annulent sa part d’ombre : il n’a guère plus accès à la pudeur de l’intime, à l’anonymat des bêtises et au silence des petits secrets. Paradoxalement, il sait aussi se « réfugier » derrière ses écrans.

De l’enfant emmailloté à l’adolescent cyborg

Le thème retenu étant vaste et ne pouvant être traité de manière exhaustive, nous avons choisi de le problématiser à partir des trois axes suivants.

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Pour toute inscription faire parvenir impérativement

Renseignements

Lieu

Conditions de participationParticipation uniquement sur inscription préalableNombre limité de placesAdhérent fn3s : 250 € • Non adhérent fn3s : 300 €Dîner « anniversaire » le jeudi 15 juin à l’Espace St Martin, uniquement sur inscriptionTarif : 40 € par personne

– Le bulletin d’inscription– un chèque bancaire pour les journées d’études

libellé à l’ordre de la fn3s à l’adresse : Secrétariat Général de la fn3s

60 rue de Pessac - 33000 Bordeaux

Secrétariat Général de la fn3s60 rue de Pessac - 33000 BordeauxT/F 05 56 24 96 16Courriel : [email protected] internet : fn3s.fr

Informations pratiques

Espace Saint-Martin199 bis, rue Saint-Martin - 75003 PARIS Plan d’accès à L’Espace Saint-Martin à télécharger sur le site : www.espacesaintmartin.com

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