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JOURNAL VALOGNES Feuille Politique,'Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire et d’Annonces ABONNEMENTS Villo et La Manolio : 10 IV . ; autres départements : 12 IV . — Les abonnements partent du 1" Janvier, sont payables d'avance et se continuent jusqu'à.contre ordre. Les quittances d’abonnement présentées par la poste son. majorées de S fr. montant des /rais de recouvrement. Pour changement d’adresse envoyer ta dernière bande et joindre U fr. 75. Il ne sera pas tenu compte des demandes non accompagnées de 0 f .75 en timbres poste. R. C. Valognes, 288. - Chèques Postaux : Paris C. C. 231.84 RÉDACTION et ADMINISTRATION 25, rue Carnot, VALOGNES Téléphone 79 Les manuscrits non ineprés ne sont pas rendu$ Adresser lettres,'et mandats à M. le Directeur du Jov.rnal de Valognes ANNONCES Judiciaires, la ligne I fr. 50; Diverses 0 fr. 60; Réclames 0 fr. 70 ; Locales 1 fr. Minimum par insertion 4 francs. Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusqu’au Jeudi soir. Pour la publicité exlra-régionale, étrangère aux départements de la Manche et du Calvados, s'adresser au Bureau Parisien des Journaux de Province, 12, rue Blanche, Paris (9e), régisseur exclusif. Journal légalisé : 0 fr. 60. CHEMINS DE FER. - Paris-Cherbourg. - Départ do Valognes: 4li.l9 m. \expr.); 8 h. 39 m. ; 10 h. 2 m.; 2 h. 02 s. (expr.); 3 h. 48 s. ; 10 h.21 s. (expr.) Cherbourg-Paris. — Départ do Valognes : 6 h. 28 m. (expr.) semaine seulement ; 7 h. 1.3 m. ; 11 h. 34 m. (oxpr.) ; midi li ; 5 h. 29 s. (expr.) ; 0 h. 10 s. ; 8 I). 38 s. (expr.) Valognes- Ville-Barfleur-Cherbourg. — Départ de Valognos-Villo : 6 h. 46 m. (jusqu’il St-Martin) ; 8 h. 22 ni. ; (jusqu'il Sl-Vaasl) ; 12 h. 32 s. (jus- qu’il St-Vaast) ; 2 11. 19 s. (jusqu’il Sl-Vaast) ; Oh. 23 s. (jusqu’il Burfleur); 8 II. s. (jusqu’il Sl- Martin). Cherbourg-Barfleuv- Valognes- Ville. — Arri- vée it Valognos-Villo : 0 h. 13 m. (de Sl-Vaast); 7 h. 37 m. (do St-Martin) ; 8 h. 4 m. (de Bailleur); 1 li. 30 s. (île St-Martin); 4 il, 48 s. (ue St-Vaast) ; 7 h. 43 s. (de Bailleur). Amnistie intégrale ou partielle Par lu bouche du Garde des Sceaux, le gou- vernement a déclaré refuser « l'amnistie inté- grale » que réclamaient, avant d'aller aux élections, communistes et socialistes. La question do confiance a été posée, et la Cham- bre a suivi le Gouvernement. Très hion. Mais il cillé de l’amnistie inté- grale, il y a, ou il peut y avoir l'amnistie par- tielle, la libération des députés condamnés pour excitation de militaires à la révolte et autres délits du mémo genre. Ces messieurs, les camarades Caehin, Vaillant-Couturier, Marty ot autres, sont candidats. Va-t-on les libérer ? Le Ministre de la Justice a fait il ce sujet uuo réponse inquiétante. « Le Gouver- nement, a-t-il dit, garde toute sa liberté d’action ». Action, en l’occurence, signifie-t- ollo concession, capitulation devant le commu- nisme, qui est, pourtant « l’ennemi » ? Cotte amnistie partielle serait plus scanda- louso encore, aux yeux du pays, que l’amnis- tio intégrale. Car, enfin, on laisserait en pri- son dos malheureux, clos pauvres dupes, victimes dos provocateurs, et on rendrait la liberté aux provocateurs eux-mêmes, pour qu’ils puissent continuer à, l’aise leur propa- gande et lour œuvre de destruction. L,es soldats révolutionnaires seraient châtiés ; les chefs do la révolution jouiraient de toutes les faveurs ot de tous los privilèges. Qu'ost-ce que le Gouvernement entend faire de-**» « |ilw*i'f.é-d'açtiuu a î Nous ne-voulons, pas croire qu'il abdique ot capitule devant lus exigences communistes, et qu’il donne de nouvollos armes à la propagande qui s’exerce inlassablement contre les pouvoirs publics et la Nation. connaissent plus les commandements de Dieu et n'ont pas it redouter la justice humaine. Messieurs les Jurés vous avez fait lit une triste besogne. E. M. Echos DOULOUREUX ÉTONNEMENT Ce n’ost pas sans un étonnement indigné et gé- néral que l'on a constalé les étranges et révoltants noquiUomonls rendus par Messieurs les Jurés fi lu dernière session de la Cour d'Assises do Ut Manche. Doux jeunes llllos-mère donnent la mort aux enfants qu'elles viennent de mettre au monde, crime contre nature presque inconnu à lu hôte qui, elle, no refuse pas d’élever s’on petit. L’une de oes tilles u déjit, it quinze ans, abandonné un premier enfant; it 19 ans,elle tue le second. Ou l’acquitte. La décorera-t-onsi elle en supprime un troisième'? A l’heure actuelle oit l’on souhaite de voir la France se repeupler, comment comprendre l’in- quiétante et immorale faiblesse de nos jurés, C’est une primo d'encouragement au vice ot au crime. Les honnêtes gens et principalement les mères de famille ont le cœur soulevé d’indignation. Uni retiendra maintenant les-mains de celles qui osent supprimer le fruit de leurs entrailles. Elles ne I.'heure de té entrera en vigueur le 22 avril Le décret concernant l’heure d'été a été pris après divers accords internationaux et llxe, non pas au pre- mier dimanche d'avril, mais au quatrième dimanche d’avril, son entrée en vigueur. Ce n’est donc que dans la nuit du 21 au 22 avril qu'il nous faudra avancer d’une heure nos pendules et nos montres. Le retour à l'heure normale aura lieu le 6 octobre, à minuit. C’est justement le 22 avril, on le sait, qu’a lieu le premier lourde scrutin des élections législatives. Celle coïncidence amènera vraisemblablement des incidents, surtout dans les campagnes, quant è l’heure d’ouverture et de fermeture des bureaux de yole. Eut loi sar lus assurances sociales Par 477 voix contre 2, la Chambre a, mercredi, volé sans modillcalion le texte sénatorial sur les assuran- ces sociales. L’or îles Soviets A New-York La Banque de France en demande la saisie Le 21 février esl arrivé à New-York, consigné à la Chase National Bank et à l’Equitable Trust Cy, de l'or en barres pour une valeur de 5 millions de dollars, expédié à ces banques par le gouvernement des Soviets. La Banque de France vient d’adresser aux tribunaux américains une demande en restitution de cet or qui a été volé par le gouvernement des Soviets. La Banque de France a chargé de ses intérêts la fameuse firme d’avocats Evarts, Ghoate, Sherman et Lion. Elle sou- tient qu'en 1915 et 1917 elle a acheté è la Russie de l’or pour un montant de 5(i millions de francs, et qu’après eu uvoir pris livraison elle le plaça dans les caves de la Banque impériale quelle chargea d'en prendre soin jusqu'il ce que son envoi en France soil effectué. L’or était encore dans les sous-sols de la Banque Impériale quand les bolcheviks prirent le pouvoir et s’en emparè- rent. Etant donné que le mêlai arrivé en Amérique fait partie de celui qui a élé volé par les soviets, la Banque de France en réclame la livraison. Niais voici qu'on apprend aujourd'hui que les lingots d'or russes portant lu marque de la monnaie roumaine auraient été déposés en 1917 à Moscou, eu prévision d'une invasion possible de la Roumanie par les Alle- mands et ies Autrichiens. L'Agence Rador de Bucarest déclare à ce sujet que le gouvernement roumain n’a pris encore aucune décision. On lui prêle cependant it New-York l’intention d’intenter un procès eu recouvrement de cette somme. l‘as île peine de mort en Suisse Le Conseil national helvétique a refusé, par 144 voix contre 88, d’admetlre dans le nouveau Code pénal suisse un arlicle prévoyant la peine de mort. I.cs grands raids aériens On esl sans nouvelle de l’uvialeur Hinchliffe, parti mardi de la côlé anglaise pour New-York, en compa- gnie de Miss Mackay, elle-même aviatrice. 11 aurait dû survoler Terre-Neuve mercredi il midi, et il devrait avoir atteint Philadelphie ou New-York. La conférence du désarmement La coniêrence du désarmement a ouvert sa session jeudi matin, sous la présidence de M. London, minis- tre des Pays-Bas à Paris. Vingt-quatre nations y sont représentées. line catastrophe an Brésil On mande de Santos (Brésil) qu'un grand désastre a été causé par le mont Serrât, qui s'est effondré en partie, samedi, à 5 h. 20 du matin. Quoiqu’il y eut des signes avant-coureurs faisant prévoir la possibilité du glissement de la montagne, rien n’indiquait que le danger fut immédiat. il est impossible d'évaluer le nombre des morts et des blessés ; on croit qu'il dépasse 200. De nombreux habitants ont été surpris au milieu de leur sommeil. 16 maisons onl étés ensevelies. Parmi les immeubles détruits se trouve l'hôpital de Sunta-Hosa, connu pour la beauté de son architecture. Par bonheur, la plupart des malades ont pu être sauvés. 2.000 hommes de la garnison locale et des services sanitaires travaillent lièvreusement h déblayer les ruines. 130 cadavres ont étés retirés des décombres. Des scènes déchirantes sont décrites par les survivants de la catastrophe : une femme a été retirée vivante, mais dans un état pitoyable, après être restée ensevelie vingt-quatre heures fi côté du cadavre de son mari. Un père de famille, absent depuis plusieurs jours, est revenu et a trouvé ses huit enfants morts. il RI il RI Jl RI il RI il RI il RI il RI il RI il RI il RI il RI »» 4k 4k sa 4k sa 4» 4» 4» 4» 4» 4» 4» 4» 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k 4k M - £..5 £..5 Si .3 £..5 S. *5" "Z . . 5 U»!J U aJU »JU a4L.*JU aJU klU aJU aJU U U .JL.^k4^L.UU CHAUX SUASSE DE VALOGNES Prochainement R È O U V E R T U ItE des Fours à Chaux, anciennement exploités par M . D s m n e - v i l l e , Marbrier à V A L L O G I ^ î E S - Pour tous renseignements, s’adresser à R. & P. VIGOT, ËMONDEVILLE, Montebourg. W w VkÿW W W W W kr kr w kr kr kf »r kr kr kr kr ta rr ta ta tu La r u u tu ta [U la tu La tu La tu la tu la r* La plupart des victimes sont des enfants qui portent encore leurs vêtements de nuit. Un nouvel éboulement, mais de proportions moindres, s’est produit dimanche. Il n'y a eu aucune victime. Les travaux de déblaiement continuent. La crainte de nouveaux éboulements provoque l’exode des habi- tants voisins du lieu de la catastrophe. -Les habitants de Santos ont eu, lundi un nouvdau sujet d’angoisse. De nouvelles crevasses se sont produites au liane du mont Serrât, en raison des pluies qui sont tombée en abondance. Des équipes de secours ont reçu immédiatement l’ordre de s’éloigner et le casino, un des plus beaux édifices de la ville a été abandonné. Sur le conseil de la commission des experts, les au- torités municipales de Santos se préparent à dynamiter un coté du Mont Serrât, pour empêcher un nouveau désastre. Toutes les précautions ont été prises pour empocher les épidémies qui pourraient se déclarer en raison de la décomposition des cadavres des personnes et des animaux tués par i’éboulement. Sinistres maritimes dans les mers ilu dation Un navire a sombré et quatre autres se sont échoués, dans la baie de Tokio, après avoir lutté contre la terrible tempête qui a balayé la côte orientale du Japon et paralysé la navigation. 43 hommes de l’un de ces navires ont pu être recueil- lis. Mais en raison de la violence de la tempêlè, il ne fut pas possible aux sauveteurs d’approcher des trois autres navires et on craint que les 85 hommes, qui formaient leurs équipages, n aient péri. Uu désiiHtre eu Californie De Los Angeles, on signale que mardi, vers une heure du matin, le barrage du réservoir de Saint-Fran- cis s’est effondré et que 50 à 60 millions d’hectolitres d’eau se sont précipités dans la vallée, entraînant tout sur leur passage. Sur une largeur de quelque trois kilomètres, le torrent atteignait trois mètres de hauteur. Des voies ferrées ont été emportées par les eaux. A quatre heures du matin, le torrent avait dépassé Fillemore et s’approchait rapidement de Sanla-Paula. On craixU-jjiiuiei.eiüLvii’aieaLeiidominaAfél'outillaKe de terrains pétrolifères. On évalue approximativement à 500 le nombre des morts. 277 cadavres ont été trouvés. 700 personnes sont manquantes. Les dégâts matériels atteindraient 6 raillions de livres sterling. Ur retour de l’Iiiver Après la température printanière des premiers jours de mars, l’hiver, avec son triste cortège, semble vouloir faire un retour oiïensif. Le froid sévit et la neige tombe un peu partout en France. A Valognes, la neige est tombée samedi, lundi et mardi matin mais, chaque jour, le soleil plusclément la fit fondre rapidement. On annonce déjà que le froid a causé de grands dégâts dans le Vai-de-Saire où les pommes de terre de primeur qui commençaient à lever ont été gelées. En Bretagne, les gelées ont causé également d’im- portants dégâts aux cultures, et la neige est tombée sur les hauts plateaux. Dans l’Ailier, le thermomètre est descendu à 5 degrés au-dessous de zéro. Ou signale d’importantes chutes de neige dans les Ardennes, dans la région iibournaise, ainsi qu’à Bordeaux. Après avoir entendu lecture du procès-verbal de la deuxième réunion, le Comité a procédé à l'examen des divers objets concernant le coût de la vie. Viande. — Le prix de la viande de bœuf et de mou- ton n'a pas changé, mais une diminution appréciable s’est produite sur le prix de la viande sur pied du veau et du porc. Une discussion à laquelle prennent part les représentants des bouchers s'engage à ce sujet. Pour conclure, le Comité émet l'avis que le prix du kilo- gramme de viande de veau subisse une baisse de O fr. 80 et le prix du kilogramme de viande de porc une baisse de un franc. Lait — M. le Préfet rend compte des démarches qu'il a faites auprès des laitiers de Sainl-Lo en confor- mité du vœu émis par le comité lors de sa dernière réunion. Les représentants de l'association des laitiers de Saint-Lo, convoqués à la réunion, donnent au Comité des renseignements sur les causes de l'élévation du prix du lait à cette époque de l'année. Ils font observer (pie s'il existe une certaine corrélation entre le prix du beurre et le prix du lail on ne peut établir une règle absolue, le prix de celle dernière denrée étant déterminé par des facteurs différents. Le prix du lait varie suivant l'abondance et par suite le prix de revient de la nourriture du bétail. Les laitiers ont décidé d'abaisser le prix du lait de U fr. 10 centimes par litre à partir du l ur avril et de consentir une nouvelle baisse de 0 fr. 10 à partir du ior mai. Légumes^ — Aucun changement appréciable ne s'est produit dans le prix des légumes. Epicerie. — Il en est de même dans les articles d’épicerie, sauf toutefois dans le prix du sucre qui a subi une légère augmentation laquelle ne sera d'ailleurs que passagère. Pain. — Le prix du pain n'a pas subi de modifica- tion, une réunion de la commission consultative chargée de fixer ce prix aura lieu samedi prochain. Charbon. — Le prix du charbon est sans change- ment, une baisse probable se produira vers le mois de mai. Chaussures. — La chaussure est à un prix station- naire. Cidre. — Aucune modification n'est survenue dans le prix du cidre. La-proehflinefém«on eîl - h « mproredi qtvulrc avril prochain. Le Préfet, Président, Ernest B eauguitte. SAINT-LO DIMANCHE 25 MARS LA GRANDE MANIFESTATION DES CATHOLIQUES DE LA MANCHE MEMBRES de l’U. C., l’Honneur, la Discipline, la Justice de vos REVEN- DICATIONS vous y donnent RENDEZ- VOUS. Votre ÉVÊQUE, le Général de CAS- TELNAU, le Chanoine DESGRANGES vous y ATTENDENT. En Masse, vous leur répondrez : PRÉSENT. Informations Comité économique départemental La réunion mensuelle du comité économique dépar- temental a eu lieu à la Préfecture le jeudi 8 mars courant, sous la présidence de M. le Préfet. Nouvelles Militaires La libération «le la classe En fin de séance, mardi malin, répondant à M. Boual, M. Painievé déclara que, celte année, la classe serait libérée trois semaines plus tôt, qu'ainsi les soldais libérés pourront participer aux travaux des champs, et qu’enlln, après Je 15 juin, le Gouvernement accorde- Feuilleton du J ournal de Valognes . — N° 2 Les Evadés de l’Ile-sans-Maître Pur Abel Sibrès J’ignore, dit Harry, dans quelle masure les Inventeurs doivent un conscience être rendus responsables du sang versé et des ruines accu- mulés du fait de leur invention ; c’est là un compte qui se réglera ailleurs que sur la terre, entre eux et Dieu. Mais ce queje crois pouvoir allirmer, c’est que vous partez d’un principe faux en parlant des gaerres comme si elles étaient inévitables. — N’est-ce pas là un fait ? Il y a toujours des guerres, et il y en aura toujours. C’est une fatalité à laquelle l'humanité essayerait en vain de se soustraire. — Pourquoi une fatalité '? Pour un chrétien, il n’est pas de fatalité. Et c’est surtout comme chrétien queje parle, et que je m'indigne con- tre cette affirmation que les guerres sont iné- vitables. 1 Alors la main de Mary alla chercher celle de Dimpson. Bien, Harry..., murmura la jeune femme. Bien. F.t je suis avec vous, cher... Ainsi j’ai le malheur de vous avoir également comme adversaire, Madame ? interrogea Hower avec un sourire contraint. — Monsieur, dit Mary, permettez-moi quel - ques mots. Pendant la grande guerre, j'étai» en fait fiancée, et celui que j’aimais se trouvait au devoir et au danger. Or, pendant les heures angoissés de l’attente, après la prière, savez- vous quel était mon réconfort 7 C'était la con- viction que l'effroyable tuerie qui désolait le inonde serait la dernière. — Une illusion, Madame. — Hélas ! Le monde ne s’en est aperçu que trop tôt. Cette illusion n'en fut pas moins celle de beaucoup, Elle fut celle d’une multitude de victimes de la guerre. Elle fut celle de notre peuple et de nos tommies, ces nouveaux crois- #és de l'histoire, comme, en août 1914, elle avait été celle des poilus français quittant leur foyer pour le camp, et l’outil pour le fusil au cri de : « Guerre à la guerre ! Nous allons nous battre pour que nos enfants ne se battant ja- mais plus, ni nos petits-enfants, ni les enfants de nos petits-enfants... » — Un beau rêve, fit Hower. Mais un rêve. La plus décevante des utopies. La plus dange- reuse aussi, car elle engendre la faiblesse, et la faiblesse attire les coups. — Pour les brutes ou les sauvages. — Parmi les peuples comme parmi les hom- mes, il y aura toujours des sauvages et des brutes, Madame. — Alors il faut travailler à rendre ceux-là meilleurs — Le malheur est que certaines natures sont intransformables. — Par la rigueur et par la force, oui. Car c’est surtout pour ces natures-là que la force appelle la force, et la violence la violence ; et c’est ainsi que s'éternisent les haines et les guer- res. Au culte de la force stérile ou meurtrière, mais en fin de compte toujours impuissante, ii faut substituer celui de J’amour et de la justice, dont la foi chrétienne est l’éternel générateur. — Eq attendant, répondit Hower, c'est une nécessité pour les peuples de rester armés, si les plus faibles, ou les plus confiants, ne veu- lent pas s’exposer à devenir victimes des autres. Or, du fait qu’ils existent, les armements doi- vent être continuellement perfectionnés, sous peine de se voir voués à une dangereuse infé- riorité. Donc, les inventions guerrières sont une nécessité, et, même pour une conscience chrétienne, il est licite d’encourager les inven- teurs. Tout en parlant ainsi d'un ton mi-plaisant, mi-sérieux, Hower, regardait Mary et Dimpson. Ce fut ce dernier qui répondit : — En dépit de son apparente logique, ce rai- sonnement n’est pas le mien, mon cher Hower. Car les armements finissent fatalement par se transformer en surarmements, ce qui, à plu- sieurs points de vue, constitue un danger des plus sérieux pour la paix du monde ; et je ne crois pas du tout que pour une conscience vraiment chrétienne il soit licite d’encourager les inventions guerrières. Danstouslescas, pour mon compte personnel, il me serait insupporta- ble de penser que j’ai contribué si peu que ce fût à la création d’une arme nouvelle, car je me considérerais comme responsable pour une part plus ou moins grande de la mort des vic- times qu’elle est destinée à faire. — Scrupules vraiment excessifs, permettez- moi de vous le dire, fit l'inventeur avec un sourire d'ironique dédain. — C’est possible, répondit froidement Harry. Mais il n’en dictent pas moins ma conduite, d’autant plus qu’ils sont egalement ceux de ma femme... N'est-ce pas, chère ? ajouta-t-il en souriant tendrement à Mary, qui baissa affrma- livement la tête en lui rendant son sourire. — C’est donc une fin de non-recevoir ? inter - rogea alors Hower dont le visage s’était étran- gement assombri. — Ecoutez..., reprit Dimpson. Vous m'êtes envoyé par mon père, et je désirerais malgré tout pouvoir vous être utile. Votre invention ne serait-t-elle pas susceptible de se prêter à des applications industrielles ? Si, j’en entrevois même déjà plusieurs, dont une très intéressante. Orientez vos recherches dans ce sens en abandonnant sans esprit de retour la mise au ■point de votre instrument de guerre, et je vous commandite. Le visage de Hower, qui s’était un intant éclairé, s'assombrit de nouveau : — C’est un très gros sacrifice que vous me demandez-là. Du reste, remarquez ceci ajouta Hower : en appliqu&ntindustriellement mon in- vention, que je veuille ou non, j’en fais connaî- tre le principe. Or, ce principe une fois connu, n’importe qui sera à même de concevoir et de créer l’instrument de guerre à la réalisation duquel vous voulez empêcher de travailler. — En ce cas, nous n aurons ni l’un ni l’autre aucune responsabilité dans le fait. — Cette fois, l’inventeur ne put s'empêcher de hausser les épaules : — C’est de la subtilité. Et il m’est décidément impossible d’accéder à vos exigences. Renoncer à recueillir, presque au moment d’aboutir, le, fruit de longs mois de labeur et d’efforts constitue réellement pour moi un trop grand sacrifice. — Comme vous voudrez ..., répondi Dimpson. Chacun est libre, je suis du reste persuadé qu’il vous sera possible de trouver ailleurs un commanditaire moins scrupuleux que moi. Hower eut un vague haussement d’épaule-s, accompagné d’un sourire un peu amer. Ce gar- çon intelligent et laborieux, mais pauvre et un peu sauvage, n’avait absolument aucune rela- tion. A qui allait-il s’adresser à présent, pour trouver l’argent qui lui était indispensable ? Certes, cet argent, il finirait par le trouver. Mais, après combien de démarches dont par avance souffrait son orgueil ? — C’est votre dernier mot 7 demanda-t-il. — Je regrette. Mais c’est mon dernier mot..., répondit Harry d’un ton qui indiquait une ré- solution bien arrêtée. Les traits de Hower se crispèrent un peu. — C’est bien murmura l'inventeur. Je n’ai plus qu’à me retirer. Mais il ne s’en allait pas. 11 restait là, som- bre, l’air indécis, partagé entre une sourde irri- tation et un reste d’espoir, en se mordant ma- chinalement les lèvres. A la fin, relevant la tête : - Votre tout dernier mot, réellement ? — Mon tout dernier mot, je vous assure... Les poings de l’inventeur se crispèrent, tan- dis que son visage s’empourprait. Pendant un court instant, cette physionomie sinon réelle- ment belle, du moins expressive et intéressan- te, apparut presque inquiétante ; et Hower eut pour Dimpson, puis pour Mary, un mauvais regard : — Il ne me reste plus qu’à me retirer. Toutes mes excuses, Master et Mistress .. Sa voix silllait entre ses dents serrées. Com- me involontairement, son regard alla ensuite chercher près de Norberat le visage mutin de Thérèse Aramorid sur lequel un moment il s’at- tarda. Puis il détourna brusquement les yeux ; et, sans ajouter un mot, ii s’inclina devant Ma- ry et se retira à grands pas, reconduit en silen- ce par Harry. *** Très sombre, Hower s’en retournait vers Alleghany et Pittsburg lorsque, derrière lui, une voix le héla : So oh ! So oh ! M’entendcz-vous, Sir 7 So oh 1 (A suivre)

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A B O N N E M E N T SVillo et La Manolio : 10 IV. ; autres départements : 12 IV. — Les abonnements

partent du 1" Janvier, sont payables d'avance et se continuent jusqu'à.contre ordre.Les quittances d’abonnement présentées par la poste son. majorées de S fr. montant des

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R. C. Valognes, 288. - Chèques Postaux : Pa ris C. C. 231.84

RÉDACTION et ADMINISTRATION 25, rue Carnot, VALOGNES

T é lé p h o n e 79Les manuscrits non ineprés ne sont pas

rendu$Adresse r lettres,'et mandats

à M. le D irecteur du Jov.rnal de Valognes

A N N O N C E SJudiciaires, la ligne I fr. 50; Diverses 0 fr. 60; Réclames 0 fr. 70 ; Locales 1 fr.

Minimum par insertion 4 francs.Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusqu’au Jeudi soir.

Pour la publicité exlra-régionale, étrangère aux départements de la Manche et du Calvados, s'adresser au Bureau Parisien des Journaux de Province, 12, rue Blanche, Paris (9e), régisseur exclusif.

Journal légalisé : 0 fr. 60.

CHEMINS DE FER. - Paris-Cherbourg. - Départ do Valognes: 4li.l9 m. \expr.); 8 h. 39 m. ;10 h. 2 m.; 2 h. 02 s. (expr.); 3 h. 48 s. ; 10 h.21 s. (expr.)

Cherbourg-Paris. — Départ do Valognes :6 h. 28 m. (expr.) semaine seulement ; 7 h. 1.3 m. ;11 h. 34 m. (oxpr.) ; midi l i ; 5 h. 29 s. (expr.) ;0 h. 10 s. ; 8 I). 38 s. (expr.)

Valognes- Ville-Bar fleur-Cherbourg. — Départ de Valognos-Villo : 6 h. 46 m. (jusqu’il St-Martin) ;8 h. 22 ni. ; (jusqu'il Sl-Vaasl) ; 12 h. 32 s. (jus­qu’il St-Vaast) ; 2 11. 19 s. (jusqu’il Sl-Vaast) ; Oh. 23 s. (jusqu’il Burfleur); 8 II. s. (jusqu’il Sl- Martin).

Cherbourg-Barfleuv- Valognes- Ville. — Arri­vée it Valognos-Villo : 0 h. 13 m. (de Sl-Vaast);7 h. 37 m. (do St-Martin) ; 8 h. 4 m. (de Bailleur);1 li. 30 s. (île St-Martin); 4 il, 48 s. (ue St-Vaast) ;7 h. 43 s. (de Bailleur).

Amnistie intégrale ou partiellePar lu bouche du Garde des Sceaux, le gou­

vernement a déclaré refuser « l'amnistie inté­grale » que réclamaient, avant d'aller aux élections, communistes et socialistes. La question do confiance a été posée, et la Cham­bre a suivi le Gouvernement.

Très hion. Mais il cillé de l’amnistie inté­grale, il y a, ou il peut y avoir l'amnistie par­tielle, la libération des députés condamnés pour excitation de militaires à la révolte et autres délits du mémo genre. Ces messieurs, les camarades Caehin, Vaillant-Couturier, Marty ot autres, sont candidats. Va-t-on les libérer ? Le Ministre de la Justice a fait il ce sujet uuo réponse inquiétante. « Le Gouver­nement, a-t-il dit, garde toute sa liberté d’action ». Action, en l’occurence, signifie-t- ollo concession, capitulation devant le commu­nisme, qui est, pourtant « l’ennemi » ?

Cotte amnistie partielle serait plus scanda- louso encore, aux yeux du pays, que l’amnis- tio intégrale. Car, enfin, on laisserait en pri­son dos malheureux, clos pauvres dupes, victimes dos provocateurs, et on rendrait la liberté aux provocateurs eux-mêmes, pour qu’ils puissent continuer à, l’aise leur propa­gande et lour œuvre de destruction. L,es soldats révolutionnaires seraient châtiés ; les chefs do la révolution jouiraient de toutes les faveurs ot de tous los privilèges.

Qu'ost-ce que le Gouvernement entend faire de-**» « |ilw*i'f.é-d'açtiuu a î Nous ne-voulons, pas croire qu'il abdique ot capitule devant lus exigences communistes, et qu’il donne de nouvollos armes à la propagande qui s’exerce inlassablement contre les pouvoirs publics et la Nation.

connaissent plus les commandements de Dieu et n'ont pas it redouter la justice humaine.

Messieurs les Jurés vous avez fait lit une triste besogne. E. M.

Echos

DOULOUREUX ÉTONNEMENTCe n’ost pas sans un étonnement indigné et gé­

néral que l'on a constalé les étranges et révoltants noquiUomonls rendus par Messieurs les Jurés fi lu dernière session de la Cour d'Assises do Ut Manche.

Doux jeunes llllos-mère donnent la mort aux enfants qu'elles viennent de mettre au monde, crime contre nature presque inconnu à lu hôte qui, elle, no refuse pas d’élever s’on petit. L’une de oes tilles u déjit, it quinze ans, abandonné un premier enfant; it 19 ans,elle tue le second. Ou l’acquitte. La décorera-t-onsi elle en supprime un troisième'?

A l’heure actuelle oit l’on souhaite de voir la France se repeupler, comment comprendre l’in­quiétante et immorale faiblesse de nos jurés, C’est une primo d'encouragement au vice ot au crime.

Les honnêtes gens et principalement les mères de famille ont le cœur soulevé d’indignation. Uni retiendra maintenant les-mains de celles qui osent supprimer le fruit de leurs entrailles. Elles ne

I . 'h e u r e d e té e n t r e r a e n v ig u e u r le 2 2 a v r i lLe décret concernant l ’heure d'été a été pris après

divers accords internationaux et llxe, non pas au pre­mier dimanche d'avril, mais au quatrième dimanche d’avril, son entrée en vigueur.

Ce n’est donc que dans la nuit du 21 au 22 avril qu'il nous faudra avancer d’une heure nos pendules et nos montres.

Le retour à l'heure normale aura lieu le 6 octobre, à minuit.

C’est justement le 22 avril, on le sait, qu’a lieu le premier lourde scrutin des élections législatives.

Celle coïncidence amènera vraisemblablement des incidents, surtout dans les campagnes, quant è l’heure d’ouverture et de fermeture des bureaux de yole.

Eut lo i s a r lu s a s s u r a n c e s s o c ia le s Par 477 voix contre 2, la Chambre a, mercredi, volé

sans modillcalion le texte sénatorial sur les assuran­ces sociales.

L ’o r î le s S o v ie ts A N ew -Y ork La Banque de France en demande la saisie

Le 21 février esl arrivé à New-York, consigné à la Chase National Bank et à l’Equitable Trust Cy, de l'or en barres pour une valeur de 5 millions de dollars, expédié à ces banques par le gouvernement des Soviets.

La Banque de France vient d’adresser aux tribunaux américains une demande en restitution de cet or qui a été volé par le gouvernement des Soviets. La Banque de France a chargé de ses intérêts la fameuse firme d’avocats Evarts, Ghoate, Sherman et Lion. Elle sou­tient qu'en 1915 et 1917 elle a acheté è la Russie de l’or pour un montant de 5(i millions de francs, et qu’après eu uvoir pris livraison elle le plaça dans les caves de la Banque impériale quelle chargea d'en prendre soin jusqu'il ce que son envoi en France soil effectué. L’or était encore dans les sous-sols de la Banque Impériale quand les bolcheviks prirent le pouvoir et s’en emparè­rent. Etant donné que le mêlai arrivé en Amérique fait partie de celui qui a élé volé par les soviets, la Banque de France en réclame la livraison.

Niais voici qu'on apprend aujourd'hui que les lingots d'or russes portant lu marque de la monnaie roumaine auraient été déposés en 1917 à Moscou, eu prévision d'une invasion possible de la Roumanie par les Alle­mands et ies Autrichiens.

L'Agence Rador de Bucarest déclare à ce sujet que le gouvernement roumain n’a pris encore aucune décision.

On lui prêle cependant it New-York l’intention d’intenter un procès eu recouvrement de cette somme.

l ‘a s île p e in e d e m o r t e n S u is s eLe Conseil national helvétique a refusé, par 144 voix

contre 88, d’admetlre dans le nouveau Code pénal suisse un arlicle prévoyant la peine de mort.

I .c s g r a n d s r a i d s a é r i e n s On esl sans nouvelle de l’uvialeur Hinchliffe, parti

mardi de la côlé anglaise pour New-York, en compa­gnie de Miss Mackay, elle-même aviatrice.

11 aurait dû survoler Terre-Neuve mercredi il midi, et il devrait avoir atteint Philadelphie ou New-York.

L a c o n fé r e n c e d u d é s a rm e m e n tLa coniêrence du désarmement a ouvert sa session

jeudi matin, sous la présidence de M. London, minis­tre des Pays-Bas à Paris. Vingt-quatre nations y sont représentées.

l in e c a t a s t r o p h e a n B ré s i lOn mande de Santos (Brésil) qu'un grand désastre

a été causé par le mont Serrât, qui s'est effondré en partie, samedi, à 5 h. 20 du matin.

Quoiqu’il y eut des signes avant-coureurs faisant prévoir la possibilité du glissement de la montagne, rien n’indiquait que le danger fut immédiat.

il est impossible d'évaluer le nombre des morts et des blessés ; on croit qu'il dépasse 200. De nombreux habitants ont été surpris au milieu de leur sommeil. 16 maisons onl étés ensevelies. Parmi les immeubles détruits se trouve l'hôpital de Sunta-Hosa, connu pour la beauté de son architecture. Par bonheur, la plupart des malades ont pu être sauvés. 2.000 hommes de la garnison locale et des services sanitaires travaillent lièvreusement h déblayer les ruines.

130 cadavres ont étés retirés des décombres. Des scènes déchirantes sont décrites par les survivants de la catastrophe : une femme a été retirée vivante, mais dans un état pitoyable, après être restée ensevelie vingt-quatre heures fi côté du cadavre de son mari. Un père de famille, absent depuis plusieurs jours, est revenu et a trouvé ses huit enfants morts.

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CHAUX SUASSE DE VALOGNESProchainement R È O U V E R T U I t E des

Fours à Chaux, anciennement exploités par M . D s m n e - v i l l e , Marbrier à V A L L O G I^ îE S -

Pour tous renseignements, s’adresser àR. & P. VIGOT, ËMONDEVILLE, M o n te b o u rg .

W w V k ÿ W W W W W k r k r w k r k r k f » r k r k r k r k r

tarrtar»tatuLar u u tuta[UlatuLatuLatulatular*

La plupart des victimes sont des enfants qui portent encore leurs vêtements de nuit.

Un nouvel éboulement, mais de proportions moindres, s’est produit dimanche. Il n'y a eu aucune victime. Les travaux de déblaiement continuent. La crainte de nouveaux éboulements provoque l’exode des habi­tants voisins du lieu de la catastrophe.-Les habitants de Santos ont eu, lundi un

nouvdau sujet d’angoisse. De nouvelles crevasses se sont produites au liane du mont Serrât, en raison des pluies qui sont tombée en abondance.

Des équipes de secours ont reçu immédiatement l’ordre de s’éloigner et le casino, un des plus beaux édifices de la ville a été abandonné.

Sur le conseil de la commission des experts, les au­torités municipales de Santos se préparent à dynamiter un coté du Mont Serrât, pour empêcher un nouveau désastre.

Toutes les précautions ont été prises pour empocher les épidémies qui pourraient se déclarer en raison de la décomposition des cadavres des personnes et des animaux tués par i ’éboulement.S in is t r e s m a r i t im e s d a n s l e s m e r s ilu d a tio n

Un navire a sombré et quatre autres se sont échoués, dans la baie de Tokio, après avoir lutté contre la terrible tempête qui a balayé la côte orientale du Japon et paralysé la navigation.

43 hommes de l’un de ces navires ont pu être recueil­lis. Mais en raison de la violence de la tempêlè, il ne fut pas possible aux sauveteurs d’approcher des trois autres navires et on craint que les 85 hommes, qui formaient leurs équipages, n aient péri.

Uu d és iiH tre e u C a lifo rn ie De Los Angeles, on signale que mardi, vers une

heure du matin, le barrage du réservoir de Saint-Fran­cis s’est effondré et que 50 à 60 millions d’hectolitres d’eau se sont précipités dans la vallée, entraînant tout sur leur passage. Sur une largeur de quelque trois kilomètres, le torrent atteignait trois mètres de hauteur. Des voies ferrées ont été emportées par les eaux.

A quatre heures du matin, le torrent avait dépassé Fillemore et s’approchait rapidement de Sanla-Paula.

On craixU-jjiiuiei.eiüLvii’aieaLeiidominaAfél'outillaKe de terrains pétrolifères.

On évalue approximativement à 500 le nombre des morts. 277 cadavres ont été trouvés. 700 personnes sont manquantes. Les dégâts matériels atteindraient 6 raillions de livres sterling.

Ur r e to u r d e l ’I iiv e rAprès la température printanière des premiers jours

de mars, l’hiver, avec son triste cortège, semble vouloir faire un retour oiïensif.

Le froid sévit et la neige tombe un peu partout en France. A Valognes, la neige est tombée samedi, lundi et mardi matin mais, chaque jour, le soleil plusclément la fit fondre rapidement.

On annonce déjà que le froid a causé de grands dégâts dans le Vai-de-Saire où les pommes de terre de primeur qui commençaient à lever ont été gelées.

En Bretagne, les gelées ont causé également d’im­portants dégâts aux cultures, et la neige est tombée sur les hauts plateaux.

Dans l’Ailier, le thermomètre est descendu à 5 degrés au-dessous de zéro.

Ou signale d’importantes chutes de neige dans les Ardennes, dans la région iibournaise, ainsi qu’à Bordeaux.

Après avoir entendu lecture du procès-verbal de la deuxième réunion, le Comité a procédé à l'examen des divers objets concernant le coût de la vie.

Viande. — Le prix de la viande de bœuf et de mou­ton n'a pas changé, mais une diminution appréciable s’est produite sur le prix de la viande sur pied du veau et du porc. Une discussion à laquelle prennent part les représentants des bouchers s'engage à ce sujet. Pour conclure, le Comité émet l'avis que le prix du kilo­gramme de viande de veau subisse une baisse de O fr. 80 et le prix du kilogramme de viande de porc une baisse de un franc.

Lait — M. le Préfet rend compte des démarches qu'il a faites auprès des laitiers de Sainl-Lo en confor­mité du vœu émis par le comité lors de sa dernière réunion. Les représentants de l'association des laitiers de Saint-Lo, convoqués à la réunion, donnent au Comité des renseignements sur les causes de l'élévation du prix du lait à cette époque de l'année. Ils font observer (pie s'il existe une certaine corrélation entre le prix du beurre et le prix du lail on ne peut établir une règle absolue, le prix de celle dernière denrée étant déterminé par des facteurs différents. Le prix du lait varie suivant l'abondance et par suite le prix de revient de la nourriture du bétail. Les laitiers ont décidé d'abaisser le prix du lait de U fr. 10 centimes par litre à partir du l ur avril et de consentir une nouvelle baisse de 0 fr. 10 à partir du i or mai.

Légumes^ — Aucun changement appréciable ne s'est produit dans le prix des légumes.

Epicerie. — Il en est de même dans les articles d’épicerie, sauf toutefois dans le prix du sucre qui a subi une légère augmentation laquelle ne sera d'ailleurs que passagère.

Pain. — Le prix du pain n'a pas subi de modifica­tion, une réunion de la commission consultative chargée de fixer ce prix aura lieu samedi prochain.

Charbon. — Le prix du charbon est sans change­ment, une baisse probable se produira vers le mois de mai.

Chaussures. — La chaussure est à un prix station­naire.

Cidre. — Aucune modification n'est survenue dans le prix du cidre.

La-proehflinefém«on eîl -h« mproredi qtvulrc avril prochain. Le Préfet, Président,

Ernest B eau g uitte.

SAINT-LODIMANCHE 25 MARS

LA GRANDE MANIFESTATIONDES CATHOLIQUES DE LA MANCHE

MEMBRES de l’U. C., l ’Honneur, la D iscipline, la Justice de vos REVEN­DICATIONS vous y donnent RENDEZ- VOUS.

Votre ÉVÊQUE, le Général de CAS­TELNAU, le Chanoine DESGRANGES vous y ATTENDENT.

En Masse, vous leur répondrez : PRÉSENT.

In form a tion sC o m ité é c o n o m iq u e d é p a r te m e n ta l

La réunion mensuelle du comité économique dépar­temental a eu lieu à la Préfecture le jeudi 8 mars courant, sous la présidence de M. le Préfet.

Nouvelles MilitairesL a l ib é r a t io n «le l a c la s s e

En fin de séance, mardi malin, répondant à M. Boual, M. Painievé déclara que, celte année, la classe serait libérée trois semaines plus tôt, qu'ainsi les soldais libérés pourront participer aux travaux des champs, et qu’enlln, après Je 15 juin, le Gouvernement accorde-

Feuilleton du J o u r n a l de Va l o g n e s . — N° 2

Les Evadésde l’Ile-sans-Maître

Pur Abel Sibrès

J’ignore, dit Harry, dans quelle masure les Inventeurs doivent un conscience être rendus responsables du sang versé et des ruines accu­mulés du fait de leur invention ; c’est là un compte qui se réglera ailleurs que sur la terre, entre eux et Dieu. Mais ce queje crois pouvoir allirmer, c’est que vous partez d ’un principe faux en parlant des gaerres comme si elles étaient inévitables.

— N’est-ce pas là un fait ? Il y a toujours des guerres, et il y en aura toujours. C’est une fatalité à laquelle l'humanité essayerait en vain de se soustraire.

— Pourquoi une fatalité '? Pour un chrétien,il n’est pas de fatalité. Et c’est surtout comme chrétien queje parle, et que je m'indigne con­tre cette affirmation que les guerres sont iné­vitables. 1

Alors la main de Mary alla chercher celle de Dimpson.

Bien, Harry..., murmura la jeune femme. Bien. F.t je suis avec vous, cher...

Ainsi j ’ai le malheur de vous avoir également comme adversaire, Madame ? interrogea Hower avec un sourire contraint.

— Monsieur, dit Mary, permettez-moi quel­ques mots. Pendant la grande guerre, j'étai» en fait fiancée, et celui que j ’aimais se trouvait au devoir et au danger. Or, pendant les heures angoissés de l’attente, après la prière, savez- vous quel était mon réconfort 7 C'était la con­viction que l'effroyable tuerie qui désolait le inonde serait la dernière.

— Une illusion, Madame.— Hélas ! Le monde ne s’en est aperçu que

trop tôt. Cette illusion n'en fut pas moins celle de beaucoup, Elle fut celle d’une multitude de victimes de la guerre. Elle fut celle de notre peuple et de nos tommies, ces nouveaux crois- #és de l'histoire, comme, en août 1914, elle avait été celle des poilus français quittant leur

foyer pour le camp, et l’outil pour le fusil au cri de : « Guerre à la guerre ! Nous allons nous battre pour que nos enfants ne se battant ja ­mais plus, ni nos petits-enfants, ni les enfants de nos petits-enfants... »

— Un beau rêve, fit Hower. Mais un rêve. La plus décevante des utopies. La plus dange­reuse aussi, car elle engendre la faiblesse, et la faiblesse attire les coups.

— Pour les brutes ou les sauvages.— Parmi les peuples comme parmi les hom­

mes, il y aura toujours des sauvages et des brutes, Madame.

— Alors il faut travailler à rendre ceux-là meilleurs

— Le malheur est que certaines natures sont intransformables.

— Par la rigueur et par la force, oui. Car c’est surtout pour ces natures-là que la force appelle la force, et la violence la violence ; et c’est ainsi que s'éternisent les haines et les guer­res. Au culte de la force stérile ou meurtrière, mais en fin de compte toujours impuissante, ii faut substituer celui de J’amour et de la justice, dont la foi chrétienne est l’éternel générateur.

— Eq attendant, répondit Hower, c'est une nécessité pour les peuples de rester armés, si les plus faibles, ou les plus confiants, ne veu­lent pas s’exposer à devenir victimes des autres. Or, du fait qu’ils existent, les armements doi­vent être continuellement perfectionnés, sous peine de se voir voués à une dangereuse infé­riorité. Donc, les inventions guerrières sont une nécessité, et, même pour une conscience chrétienne, il est licite d’encourager les inven­teurs.

Tout en parlant ainsi d'un ton mi-plaisant, mi-sérieux, Hower, regardait Mary et Dimpson.

Ce fut ce dernier qui répondit :— En dépit de son apparente logique, ce rai­

sonnement n’est pas le mien, mon cher Hower. Car les armements finissent fatalement par se transformer en surarmements, ce qui, à plu­sieurs points de vue, constitue un danger des plus sérieux pour la paix du monde ; et je ne crois pas du tout que pour une conscience vraiment chrétienne il soit licite d’encourager les inventions guerrières. Danstouslescas, pour mon compte personnel, il me serait insupporta­ble de penser que j ’ai contribué si peu que ce

fût à la création d’une arme nouvelle, car je me considérerais comme responsable pour une part plus ou moins grande de la mort des vic­times qu’elle est destinée à faire.

— Scrupules vraiment excessifs, permettez- moi de vous le dire, fit l'inventeur avec un sourire d'ironique dédain.

— C’est possible, répondit froidement Harry. Mais il n’en dictent pas moins ma conduite, d’autant plus qu’ils sont egalement ceux de ma femme... N'est-ce pas, chère ? ajouta-t-il en souriant tendrement à Mary, qui baissa affrma- livement la tête en lui rendant son sourire.

— C’est donc une fin de non-recevoir ? inter­rogea alors Hower dont le visage s’était étran­gement assombri.

— Ecoutez..., reprit Dimpson. Vous m'êtes envoyé par mon père, et je désirerais malgré tout pouvoir vous être utile. Votre invention ne serait-t-elle pas susceptible de se prêter à des applications industrielles ?

Si, j ’en entrevois même déjà plusieurs, dont une très intéressante.

Orientez vos recherches dans ce sens en abandonnant sans esprit de retour la mise au

■point de votre instrument de guerre, et je vous commandite.

Le visage de Hower, qui s ’était un intant éclairé, s'assombrit de nouveau :

— C’est un très gros sacrifice que vous me demandez-là. Du reste, remarquez ceci ajouta Hower : en appliqu&ntindustriellement mon in­vention, que je veuille ou non, j ’en fais connaî­tre le principe. Or, ce principe une fois connu, n’importe qui sera à même de concevoir et de créer l’instrument de guerre à la réalisation duquel vous voulez empêcher de travailler.

— En ce cas, nous n aurons ni l’un ni l’autre aucune responsabilité dans le fait.

— Cette fois, l’inventeur ne put s'empêcher de hausser les épaules :

— C’est de la subtilité. Et il m’est décidément impossible d’accéder à vos exigences. Renoncer à recueillir, presque au moment d’aboutir, le, fruit de longs mois de labeur et d ’efforts constitue réellement pour moi un trop grand sacrifice.

— Comme vous voudrez ..., répondi Dimpson. Chacun est libre, je suis du reste persuadé qu’il vous sera possible de trouver ailleurs un

commanditaire moins scrupuleux que moi.Hower eut un vague haussement d’épaule-s,

accompagné d’un sourire un peu amer. Ce gar­çon intelligent et laborieux, mais pauvre et un peu sauvage, n’avait absolument aucune rela­tion. A qui allait-il s’adresser à présent, pour trouver l’argent qui lui était indispensable ? Certes, cet argent, il finirait par le trouver. Mais, après combien de démarches dont par avance souffrait son orgueil ?

— C’est votre dernier mot 7 demanda-t-il.— Je regrette. Mais c ’est mon dernier mot...,

répondit Harry d’un ton qui indiquait une ré­solution bien arrêtée.

Les traits de Hower se crispèrent un peu.— C’est bien murmura l'inventeur. Je n’ai

plus qu’à me retirer.Mais il ne s’en allait pas. 11 restait là, som­

bre, l’air indécis, partagé entre une sourde irri­tation et un reste d’espoir, en se mordant ma­chinalement les lèvres.

A la fin, relevant la tête :—- Votre tout dernier mot, réellement ?— Mon tout dernier mot, je vous assure.. .Les poings de l’inventeur se crispèrent, tan­

dis que son visage s ’empourprait. Pendant un court instant, cette physionomie sinon réelle­ment belle, du moins expressive et intéressan­te, apparut presque inquiétante ; et Hower eut pour Dimpson, puis pour Mary, un mauvais regard :

— Il ne me reste plus qu’à me retirer. Toutes mes excuses, Master et Mistress ..

Sa voix silllait entre ses dents serrées. Com­me involontairement, son regard alla ensuite chercher près de Norberat le visage mutin de Thérèse Aramorid sur lequel un moment il s’at­tarda. Puis il détourna brusquement les yeux ; et, sans ajouter un mot, ii s ’inclina devant Ma­ry et se retira à grands pas, reconduit en silen­ce par Harry.

***Très sombre, Hower s’en retournait vers

Alleghany et Pittsburg lorsque, derrière lui, une voix le héla :

— So oh ! So oh ! M’entendcz-vous, Sir 7 So oh 1

(A suivre)

Page 2: JOURNAL VALOGNESmediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Les quittances d’abonnement présentées par la poste son. majorées de S fr. montant des /rais de recouvrement.

mit îles permissions agricoles eu nombre suffisant pour donner satisfaction aux agriculteurs.L e» p e rm is s io n * «les r é s e r v i s t e s e u l l iv a le u r *

La Commission de l'arm ée 's’est prononcée pour l’octroi, en 1928, entre le 15 juin et le lur novembre, d’une permission exceptionnelle de dix jours aux ré­servistes cultivateurs.•---------------------------- <+-----------------------------

Chronique FinancièreLA BOURSE DE PA R IS

Lu Bourse île Paris n été eu effervescence dans la semaine du B au lü mars. La hausse de « Wall- Slroet » provoquée pour des convenances puliti- quos, aura élé prise au sérieux par la spéculation parisienne.

Au Parquet, les Banques Françaises sont en reprise très notte sur des achats pour compte étranger. Les « Industrielles » sont fermes sur toute la ligne, particuliérement les produits chi­miques. Au compartiment des valeurs ilo soie artificielle e’osl le « boom ».

A notre avis, la spéculation, en ce qui concerne ce genre do titres, anticipe trop hardiment sur les évènements. Inutile de discuter ot encore moins do raisonner. Les valeurs de soie artificielle sont ii la modo sur toutes les places du monde. Les capitalistes et la spéculation en sont entichés. Cola durera jusqu'il la lia du mirage ; c'cst-à-iliro jusqu’au jour oit les financiers puissants et retors qui ont provoqué par leurs manœuvres boursières 1 enthousiasme dos acheteurs, auront réalisé tous les titres qu’ils possèdent. Ils abandonneront alors Ig marché de ces valeurs il lui-même. 11 sera, ce jour-là, malheureusement trop tard.

Les capitalistes et les épargnants, qui enlondenl faire l'ruelilier leurs capitaux mais en aucun cas les risquer dans des aventures boursières, se montreront sages on se désintéressant totalement dit sort des valeurs de soie artidcieMe. Nous leur conseillons de profiter des hauts cours actuels pour sc débarrasser de celles qu’ils posséderaient.

Les utl'uires, sur le marché en banque, sont, toujours aelives. Les valeurs d’arbitrage avec Londres sont particulièrement fermes, notamment la l)o Reers, la Mexiean Eagic et la Golilllelils. s

Le compartiment des caoutchoucs esl atone et déprimé. La Tubize, valeur belge do soie artifi­cielle, soutenue ouvertement pur une société an­glaise d'une puissance flnaneiuro considérable, a atteint des cours record et ahurissants. Cette alfa ire, aux cours actuels des actions, se capitali­se à a 1/2 % à peine.

Au comptant les actions Ull’OLIN ont fait l’ob­jet do transactions nombreuses. La grande presse llnaneière s’occupe maintenant activement de cette merveilleuse aifaire que la spéculation avait oubliée totalement dans sa lièvre irréfléchie pour des titres d’un renom plus universel. Nous croyons à lu hausse des actions HIP0L1N pour trois rai­sons : 1° Importance des réserves dont la valeur ii elle seule est supérieure à celle des actions et des parts à leurs cours actuels ; 2° Augmentation importante des bénéfices et do leur stabilité pour l’avenir ; 3° Augmentation inévitable des réparti- lions pour les exercice* îi venir.

Jean BERALD,Rédaction du Bulletin Financier

des Journaux de Province, 156, Ituo Montmartre, PARIS.

TRIBUNE LIBRECi-dessous nous publions un article que M.

lo Dootour Le Cacheux nous a adresse arec prière de bien vouloir l’insérer :Aux Electeurs de l’Arrondissement de Valognes

Jo dois maintenant rompre un silence que beau­coup commencent it trouver exagéré et que l'on pourrait interpréter défavorablement. Je le lais pour une mise au point nécessaire et pour que toute équivoque puisse dès maintenant être écar­tée. ,, .

Trois candidats, it l’heure actuelle, sent en pré­sence t MM. Poutes-Lurue, Grillard, Le Cacheux.

L’Alliance Démocratique, qui semble ignorer M. Poulas-Larue, qui, en tous cas, jusqu’à présent, ne le reconnaît pas pour sou candidat, nous a adressé, à M. Crillard et à moi, nue lettre au su­jet do l'élection législative dit 22 avril prochain. Je commence par déclarer que je n’ai par moi-môme, ni par quelqu’un, provoqué cette demande de l’Alliance Démocratique.

Voici en ce qui me concerne le texte de celle leiire : Paris, le 7 février 1928,

Monsieur,Nuire Commission Administrative permanente, avant

do prendre une décision en ce qui concerne la circons­cription de Valognes, me charge de vous demander si vous consentiriez à prendre l’engagement, vis-i-vis ne l'Alliance, de vous désister en faveur de M. Urillard, au deuxième tour de scrutin, dans le cas où vous obtiendriez moins do voix que lui au premier tour, il est entendu que l'engagement réciproque serait demande 4 M. Grlllard. „ .

Veuillez agréer, Monsieur, 1 assurance de mes senti- itonls cordialement dévoués. Le Secrétaire-Général,

A. MAMELET.Je recevais eetle lettre le 8 lévrier, au courrier

du malin; une demie heure après j’y répondais parpli recommandé. .

Montebourg, le 8 février 1928.Monsieur le Secrétaire Général,

,1e veux montrer que je mets la question de principes au-dessus des personnalités et je vous réponds immédiatement que je consens a me désister au second tour on faveur do M. Grlllard si j obtiens moins do voix que lui au premier tour. 11 est èviden lue mon engagement ne tiendra que si M. Grillant prend, vis-à-vis de moi, un engagement réciproque, et dans le plus bref délai..

Veuillez.... Docteur LL CACHLUX.A lu suite de celle letlre je recevais, le 14 fé­

vrier, do l’Alliance Démocratique, l’accusé de ré­ception suivant : Pans, le 14 lévrier 1928.

Monsieur,J al bien reçu votre lettre du 8 courant.Ilest bien entendu que le même engagement a été

demandé à M. Grillant et que la vôtre ne deviendra ferme qu’à la condition de recevoir celui de votreconcurrent. ,, ,

Veuillez agréer, Monsieur, 1 assurance de mes senti­ments cordialement dévoués.

Le Secrétaire Général,A. MAMELET.

N’entendant plus parler de celte art aire, le 2 mars dernier, je ine décidai u écrire u M. le Se- erétaire Général de l’Alliance démocratique.

L« 2 murs 1928.Monsieur le Secrétaire Général,

I e 7 février dernier vous m’avez demandé de prendre vis-à-vis de l'Alliance Démocratique, rengagement de me désister en faveur de M. Grlllard si, au premier tour de scrutin, j'obtenais moins de voix que lui. Il me semblait que dans votre pensée nous devions taire bloc contre le troisième candidat, M. Poutas-Larue.

Par retour du courrier, lo 8 février, je vous adres­sais mon engagement eu vous demandant de bien vou­loir me llxer dans le plus bref délai possible sur les intentions de M. Grlllard. Gomme vous avez pu vous en rendre compte j’avais été très net et navals pus eud’hésitation. , ,, , . , ,

Depuis cette date l’attends 1 engagement de M.Grlllard. Vous comprendrez facilement que je ne puisrester pins longtemps dans cette situation anormale nlelnc d’équivoque. En donnant à M. Grillant un délai de huit Jours, jusqu’au 10 mars, il me semble que je n'exagère pas et qu un mois de réflexion peur une chose aussi nette, aussi simple, me paraît grandement sufllsant. Je suis d’ailleurs disposé a lui remettre un engagement écrit dont il puisse à son gré disposer, à la condition toutefois qu’il me donne le même.

M»» K Ë ^ H I ^ I J È V K E , V a l o g n e s

Mme AUGIER-LANIÈCE SuccrA t e l i e r «le C o u t u r e S p é c i a l i s é

C o u g i e u s c a ^ rofe ssion n e llt^ U i p l é m é e

Les DERNIÈRES NOUVEAUTES en TISSUSLa m eilleure Qualité

P rix Modérés.

Pussé le 12 mars je me croirai autorisé, si je n’ai pas de réponse, à montrer aux Electeurs que la conduite équivoque de M. Grillurd prouve qu'il a par­tie liée avec M. Poiitas-Lurue.

Je profite de l'occasion qui m'est offerte de vous éortre pour vous donner une précision sur mon attitu­de politique. Si je suis élu, et j ’en prendrai rengage­ment dans mon programme vis-à-vis des Electeurs, j'irai siéger au groupe des Républicains de Gauche, à la place qu’occupait M. Yillault-Ducliesnois.

Veuillez...

S u rv e i l la n c e d e s é ta lo n s . — Liste sup- plémenlaire îles étalons reconnus aptes pour la monte publique par lu commission d’examen. — Dalurin et Amiantin, trait, à M. Picot Louis, de Tourlaville ;

Deslys, trait, à M. Aubert, des Pieux ;Dessicalifet Dépilatoire, trait, à M. Creully, de

Gonneville ;

Docteur LE CACHEUX.Dimanche dernier M. Grillard donnait une réu­

nion à Sainl-Marlin-le-Ilùbert. C’était la première occasion qui m’était fournie de lui poser quelques questions, la réunion de Barneville ayant ôté considérée par moi comme la « propriété » de M. Poutas-Larue.

Voici les trois questions que je lui ai posées :1" Au cas où vous auriez moins de voix que M.'

Boutas, vous désisteriez-vous en sa faveur?2° Au cas où M. Boulas aurait moins de voix

que vous et se désisterait en votre faveur, ce qui est une supposition, accepteriez-vous l’appui des

ValognesC o n se il M u n ic ip a l — Les membes du

Conseil Municipal se réuniront à l’Hôtel de Ville dimanche prochain 18 mars, à 9 heures.

ORDRE DU JOUR :Nomination du secrétaire ;Lecture du procès-verbal de la précédente

réunion ;Caisse des Ecoles : Budget de 1928, marché de

fournitures scolaires ;voix de M. Boulas ?

3° Je vous ai dit quel était mou engagement envers vous vis-à-vis de l’Alliance démocratique. Voulez-vous aujourd’hui, ici même, me donner une réponse cl prendre l’engagement réciproque de vous désister pour moi au second tour de scru­tin ?

Aces trois questions, répondez par oui ou non.Acculé, M. Grillard a élé obligé de parler. P i w

sé par les Electeurs présents qui voulaient avant tout une réponse toute île franchise, voici ses déclarations :

Aux lieux premières questions, je ne veux pus vous donner de réponse.

.4 la troisième, je vous dis : NON, JAMAIS !La situation esl donc bien nette ; il serait inu­

tile, il serait cruel d’insister.D’un côté ; M. Grillard et M. Poutas-Larue.De l’autre côté : le Docteur Lu Cacheux.Les électeurs sont dès maintenant fixés d’une

façon définitive. Ils savent ce qu’ils doivent faire.

Répartiteurs de 1928 : Propositions ;Comptabilité : Vote de crédits complémentaires ;Travaux à l’église d’Alleaume et toitures des

bâtiments communaux : Paiement sur l’emprunt ;Aliénation d’un cellier rue des Halles :Affaires diverses et questions d’assislauee.T a x e du p a in . — Par arrêté de M. le

Maire, le prix du pain est porté à 2 l’r. tü le kilog. à compter du 10 de ce mois.

P o lic e du c im e t iè r e . — Le Maire croit devoir signaler aux intéressés qu’il leur appartient île faire connaître eux-môines, au gardien du cimetière, les travaux à elleeltier pour le creuse­ment dos fosses nécessaires aux inhumations. Ce soin, ne saurait, en aucun cas, incomber à ia municipalité.

Il est par ailleurs indispensable, pour Itt bonne exécution des travaux dont il s’agit, que le gardien du cimetière en soit prévenu 24 heures au moins avant le moment fixé pour l’inhumation.

Docteur LE CACHEUX Candidat républicain démocrate.

« NON, JE NE RÉPONDRAI P A S »Dimanche lt mars, la quasi-unanimité des élec­

teurs de Saint-Marlin-lo-lIébert et quelques élec­teurs des communes voisines étaient réunis à la mairie pour entendre l’exposé du programme de M. Grillard.

Pendant près d’une heure, notre Conseiller Gé­néral a tenu l’assistance sous le charme de su pa­role, et clans un silence profond que n’a troublé aucune marque d’hostilité ou d’approbation (Pas un applaudissement), M. Grillard a pu nous lire un exposé tellement toutl’u qu’il faudrait pouvoir le relire à lète reposée pour s’y reconnaître un peu.

I.e plus'grand développement de sa conférence a porté surtout sur ses « états de service » et le développement du consortium des Etablissements Grillard. La production de ses « états de service » a intéressé énormément les Anciens Combattants présents, d’autant plus que M. Grillard a tenu à nous lire un eertifioal de blessure (j’allais dire de guerre), reçue à Rauville-la-Bigot !!!

Tout à coup la scène change. L’assistance de passive devient vibrante, le Docteur Le Cacheux, présent dans la salle, prend la parole. Il n’est pas venu |iottr exposer son programme, mais simple­ment répondre à quelques questions qui lui furent posées, à Barneville, par M. Grillard, au sujet de l’élection du Docteur Leeacheux au Conseil géné­ral en 1913, des élections législatives de 1919 ot de la dernière élection générale de nos sénateurs.

Avec humour et précision le Docteur Le Cacheux remet les choses au point et justifie complètement sa conduite — les électeurs, par leurs applaudisse­ments, lui montrent qu’il a parfaitement élé com­pris.

Mais ce n’est pas tout : M. Grillard esl mis en demeure do répondre aux deux questions suivan­tes : 1“ En cas de ballottage et. au cas ou M. Pou- tas-Lame aurait moins do voix que vous accepte­riez-vous son désistement en votre faveur?

2" Au cas où vous en auriez moins que M. Pou- tas-Larno, vous désisteriez-vous en sa faveur?

Lu candidat refuse de répondre, il ergote... l’assistance devient houleuse : « Répandez, répondez », lui crie-t-on.

— « Non,je ne répondrai pas», telle fut la ré­ponse île M. Grillard.

Sur ce la réunion se termine, on ne s’entend plus. Le Douleur Lu Cacheux sort acclamé par l'assistance.

Aux électeurs déjuger la franchise des candidats. Un Ghoupk d’Elfxtiîuiis Présknts.

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La Manifestation Catholique de Saint-Lo

C’est le 25 mars qu’aura lieu, A Saint-Lo, l’assemblée générale de l’Union Catholique de la Manche.

On sait combien furent imposantes les réu­nions des années précédentes : les unes grou­pèrent 10.000, 15.000 et jusqu’à près de 20.000 hommes. Le succès do la manifesta­tion du 25 mars ne sera pas moindre.

Mgr Louvai'd, évêque do Coutanees prési­dera. Plusieurs parlementaires de la Manche seront présents.

Deux orateurs parleront. L’un, le général de Castelnau, président de la F. N. C., l’im­mortel défenseur du Grand Couronné de Nancy. L’autre, M. le Chanoine Desgranges, dont le nom est célèbre dans toute la France, mais que les catholiques de la Manche n’avaient pas encore eu la joie d’acclamer dans leurs grandes assises.

C’est encore une magnifique journée qui s'annonce pour les catholiques de la Manche.

chroniquT localeLe p r ix du pain* — Dans sa réunion du 10

mars courant, la Commission consultative pour la fixation du prix limite des produits de la moulure du blé tendre a émis l’avis, qu’à partir du mardi 13 mars courant, le prix du kilogramme de pain de ’ consommation courante, dont la taxation appar­tient à MM. les Maires, ne devra pas dépasser :

2 fr. 10 dans l'arrondissement de Cherbourg, et dans les cantons de Barneville et de Saint-Sau- veur-lo-Vicomte de l’arrondissement do Coutanees.

2 fr. 03 dans le reste du département.

Pour le Maire,L’Adjoint chargé de la police du cimetière,

■ Lkgravergnd.M o rt d e la c h è r e S œ u r M arie -B er»

n a r d . — Nous venons d’apprendre la mort de la chère Sœur Marie-Bernard, décédée pieusement it la Maison Mère des chères Sieurs de la Miséri­corde à Sainl-Saiiveur-le-Vieomte. Elle s'honorait à juste litre d’être la cousine germaine de M. , l'abbé Bernard, ancien curé de La Haye-du-Puits, chanoine honoraire de Coutanees, très estimé de ses paroissiens et de ses vicaires, et qui compta de précieuses cl de hautes amitiés dans le clergé de Coutanees. Elle a passé la majeure partie de sa vie à la paroisse Notre-Dame d’Alleaume comme Institutrice et comme Directrice de l’Ecole libre et du Pensionnat de jeunes tilles. Grande fut son influence dans la paroisse d’Alleaume. Elle lut estimée de tous et de ses élèves et de leurs parents. Elle y fut l’auxiliaire appréciée ut la collaboratrice précieuse de M. le Chanoine Henry, mort en odeur de sainteté à Saint-Malo, et alors le si digne et si vénéré curé d’Alleaume.

Ces deux Ames étaient faites, semble-t-il, pour so comprendre et s’aider mutuellement pour le plus grand bien- de la paroisse. La chère Sœur Marie-Bernard, dirigée par son saint Curé, avec son profond esprit religieux, sa bonté, sa simpli­cité, son dévouement et sa droiture, y a réalisé un bien réélet durable. Aussi a-t-elle laissé à Alleau- me d’unanimes regrets de la part de ses élèves et de toute la population. M. le Chanoine Henry et la chère Sœur Marie-Bernard n’eurent qu’un Dut : La'gloire de Dieu et le bien des âmes, et pour y parvenir, l’un et l’autre ne cherchèrent qu’un seul moyen, leur sancliliealion personnelle quotidienne et lie suivirent qu’un seul chemin, la voie droite, le chemin que suit les justes, comme le dit le psalmisle : « Le Seigneur conduit les justes par des chemins droits et sans détours ». Le bien qu’ils ont l'ail à Alluaume l'un cl l’autre cl leurs bonnes œuvres sont aujourd’hui leur plus grande louange et leur plus grand honneur et leur auront assure, espérons-le, la gloire des sainls dans le ci ri. b. de B.

A sso c ia tio n S p o rtiv e V alog iia lse. — Résultats du Dimanche 11 Mars. — A Valognes. — A. S. Valognaise (Mixte) bat Etoile Sportive de Montebourg (lro) par 4 buts à 0.

A. S. Valognaise (Mixte) bat l.a Jeanne d’Arc de Carentan (1’*) par 5 buts à 1.

Rencontres du Dimanche f8 Mars. — A Valognes, Terrain du Bourgneuf. — A. S. Vatognaise (R.) contre Escadi ille de Dragage de Cherbourg (Mixta).

Coup d'envoi : 1 h.L’équipe Valognaise se présentera dans la formation

suivante :Mouton

Delacroix, Lacroix Lebcyer, Laliaye E. [cap.), Duval

Laurent, Coquin, Lefresne, Baussieu, BallardA 2 h. 30, 'Terrain du Bourgneuf. — -T. ,S. Valognaise

(R.) contre S é le c tio n M a ritim e (1").Formation des Equipes :A. S. Valognaise.Remplaçants : Laliaye F. et Leboyer.

Tranquille Laliaye A., Ghunoni

Smeyers (cap), Durand, Lepetit Pillu, Faudemer, Bernard, Leterrler, Tardif

Lefranc, Minet, Dell, Lascuux, Lemaguer Lurnirand, Dieux, Dupont

Busley, Rossignol Lequiu

S. M.Prix d’entrée 2 fr. — Membres Honoraires, Militai­

res et Scolaires : 1 fr. Le Secrétaire.F o o tb a ll . — Rencontres du Dimanche 18 Mars 1928.

— A 13 h. précises : Eu lever de rideau : Escadrille de Dragage (Mixte) contre A. S. V. (Réserves).

A 14 h. 30 : A. S. V. (lr* contre Sélection Maritime de Cherbourg ( lr*).

Après avoir chômé, trois semaines durant, en ren­contres palpitantes, notre ground du Bourgneuf, sera dimanche prochain, le théâtre d’un grand match qui opposera notre phalange première à la redoutable » Sé­lection du l ,r Arrondissement Maritime deCherbotirg ».

Il s’agit là d’une équique que nos tldèles habitués n’ont encore jamais eu l'occasion d’applaudir à Valo­gnes, et où brille tout particulièrement Ilell, le remar­quable joueur de ['Olympique Bas-Normand.

Pour éditier nos lecteurs sur la valeur de ce team, rappelons-leur que la « Sélection » a joué la finale du » Championnat de France de la Marine » et que la » Stella » au grand complet, a réussit tout juste le match nul. Tous les équipiers de ce « onze », habitués à jouer côte à côte depuis le début de la saison, roin-

fius à la pratique des sports athlétiques, composent une ormation homogène, bleu entraînée, pratiquant un

football rapide, précis et très réalisateur.Nos sympathiques représentants devront donc faire

appel à tout leur courage et mettre en œuvre, toutes leurs qualités, s’il veulent arracher une victoire que les fougueux maritimes comptent bien s'approprier.

Et les spectacteurs seront bien inspirés de venir en foule encadrer l’empoignade si admirer la meilleure équipe militaire que Valognes ait reçue cette année.

(Communiqué)

D an s la g e n d a r m e r ie . — M. Charles Avoi­ne, gendarme à cheval à |Valognes, est nommé maréehal-des-logis à Bain-de-Bretagne, (Ille-et- Vilaine), à compter du 2G mars. Nos félicitations.

VOULOIR, C’EST POUVOIR IVouloir guérir des maux qui nous affligent, oui,

c’est bien souvent le pouvoir !... Il n’est que de faire appel au remède le plus actif et le plus spé­cialement désigné pour combattre l’affection ini­tiale... Par exemple, contre toutes les maladies causées par une mauvaise circulation de votre sang, prenez des GOUTTES DE VIRGINIE !

Les GOUTTES DE VIRGINIE, régulatrices par excellence de la circulation, se recommande contre les irrégularités et douleurs des règles, pertes, mélrorrhagies, ménorrhagies, âge criti­que, ménopause, et, en général à toutes les épo­ques critiques de la femme.

En outre, elles sont souveraines dans le traitement des varices externes et internes, hé­morroïdes, phlébites et inflammations veineuses, congestions et rougeurs du visage, migraines, vertiges, éblouissements, etc...

Demander les GOUTTES DE VIRGINIE à votre pharmacien (prix 9.25, impôt compris) ou aux laboratoires Henri SCHEHADE, 17, rue Chomel, Paris, qui vous les enverra franco contre la même somme.

P la in te . — M. Auguste Renard, cultivateur, hameau du Mesnil, à Magneville, était attablé au débit Prineau, rue Thiers. Trois consommateurs se trouvant à une labié voisine,,1e cultivateur inter­pella l’un d’eux, qui croyait-il, était marchand de chevaux, et lui proposa de lui vendre son cheval. Le consommateur sortit du débit pour examiner l’animal. Tandis que M. Renard lui vantail les qualités de celui-ci, le pseudo-maquignon, qui était en réalité André Dulaune, 20 ans, chauffeur d’au- tu à Valognes, lança au cultivateur un vigoureux coup de poing, au dessous de l’œil gauche, et re­partit avec ses amis.

Après avoir fait constater sa blessure par le docteur Constantin, M. Renard a porté plainte à la gendarmerie.

Delauue, qui a eu, il est vrai, le geste trop prompt, était paraît-il énervé par le plaignant, qui le priait de lui prêter 200 francs.

La gendarmerie a ouvert une enquête.A qu i la b r o c h e ? — Ce matin vendredi,

une broche a élé trouvée à la gare Etat par M. Gustave Planche, 34, rue du Bourgneuf, Valognes, à qui ou peut la réclamer.

C a rn o t d e d eu il. — Mardi matin de nom­breux parents et amis assistaient, en l’église Saint- Malo, à l’inhumation de M. Pierre Martin, enlevé samedi en quelques heures à l’afl'eclion de sa famille, à l’âge de 08 ans. Bien que souffrant déjà depuis quelque temps, rien ne faisait prévoir un dénouement aussi brusque. La veille encore M. Martin vaquait à ses occupations.

En celle épreuve nous adressons à Mmo Martin, à ses Enfants et à la Famille nos sincères condoléances.

nit it

Un deuil cruel vienl de frapper un de nos anciens ouvriers, M. Auguste Mesnage, actuellement typographe à Carentan.

En juillet 1924, il avait la douleur de perdre son père. Aujourd'hui la mort vient de ravir sa mère,décédée à l’âge de 43 ans, à la suite d’une longue maladie.

Son inhumation a eu lieu, mercredi, en. l'église Saint-Malo de Valognes.

En eetle douloureuse circonstance, nous adres­sons à M. Auguste Mesnage et à la Famille, nos sincères condoléances.

P h a r m a c ie do s e r v ic e . — La pharmacie Lemarquand, rue des Religieuses, sera ouverte le dimanche 18 mars.

ETAT CIVIL DE VALOGNESN aissances

Du 12 : Jacques Bouchard, rue Thiers.Décès

Du 10 : Pierre Marlin, marié, 07 ans, rue Barbey-d’Aiirevilly.

Du i i : Elisa Leliol, religieuse, 79 ans, rtie des Capucins.

Du 12 : Maria Lefillâlre, veuve Mesnage, 43 ans, rue Barhey-d'Aiirevilly.

Du 15 : Henri Hébert, 07 ans, marié, rue Saint- Lin.

Mme veuve Emile Martin, ses Enfants et la Famille remercient bien sincèrement les person­nes qui leur ont fait l’honneur d’assister à l’inhu­mation de

M o n s ie u r P ie r r e - F r a n ç o is MARTINleur époux, père et parent, et prient celles qu: n’auraient pas été invitées, d’excuser cet oubli bien involontaire.

M. Auguste Mesxagb, Mllc Anna Mesnage et la Famille remercient très sincèrement les personnes qui ont assisté à l'inhumation de

M a d am e V euve MESNAGENée LE Fl L U A THE

leur mère et parente, et prient celles qui n’au­raient pas reçu d’invitation d’excuser un oubli bien involontaire.

Police CorrectionnelleAudience du t.ï Mars 1!>28.

V a lo g n e s . — Jacqueline Raymond, 23 ans, manœu­vre et Lecouvey Virginie, 17 ans, sans profession, tous deux sans domicile lixe, sortaient de la prison de Cher­bourg le 5 janvier dernier et, après avoir passé la nuit à Cherbourg, prirent le lendemain matin la direction de Valognes.

Dans la soirée du 7 janvier Jacqueline pénétra dans la cour de M. Alexandre Lemesle, cultivateur à Valo­gnes, ferme de la Frigoterie, et après avoir ouvert le clapier s'empara de deux lapins, laissant les autres cou­rir dans la cour. Surpris par M. Lemesle qui, entendant du bruit, s’était levé, Jacqueline et sa concubine s'esqui­vèrent oubliant, dans leur précipitation, sur le lieu du vol, un filet remplit d'effets qui permit de les accuser.

Jacqueline et sa concubine furent arrêtés le 25 janvier et malgré les aveux de celle-ci, Jacqueline persiste à nier être l’auteur du vol.

Le Tribunal condamne Jacqueline à 4 mois d’empri­sonnement et la (ille Lecouvey à 3 mois.

M a ln t-V u n s t- la - llo u g iic . — Le marin de commer­ce Luco Eugène, qui manqua, le 4 mars, le départ de son bateau à Saint-Vaast, est (condamné à 6 jours d’emprisonnement avec sursis.

chroniqueT ecio n a leY vetot-B ocage. — E n d é fa u t. — Les

gendarmes ont verbalisé contre M. Georges Basourdy, 18 ans, mécanicien chez M. Bou­chard, garagiste à Valognes et M. Gustave Leinaitre, 19 ans, cultivateur à Yvetot-Boca­ge, qui, de nuit, n’avaient pas éclairé leurs bicyclettes.

MontebourgMort de M. Juliel. —- C’est avec une profonde

tristesse que les amis de l'Abbaye apprirent ven­dredi dernier, 9 mars, la mort de M. Louis Julie), directeur des études à l’Institut agricole et au Pensionnai de Montebourg. Avec lui disparaissait, en effet, un des meilleurs soutiens de cet établis­sement aimé. Educateur de premier ordre, accep­tant d'un-cœur toujours vaillant les joies et les

Page 3: JOURNAL VALOGNESmediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Les quittances d’abonnement présentées par la poste son. majorées de S fr. montant des /rais de recouvrement.

éprouves, il «lait tic plus un organisateur aussi patient qu'liabilo.

Depuis la réouverture do l'Etablissement en 1922, sous la direction du regretté M. Coupard, il rêvait de redonner à l’Abbayo la grandeur et la beaulé dos jours d’antan et son plus cher désir était tlo voir achever la magnifique abbatiale de N.-l). de l’Etoile. La mort est venue le surpren­dre avant la réalisation de ses heureux projets. Muis l’couvro à laquelle M. Juhel avait consacré sa vio continuera, avec l'aide do Dieu, prospère ot féconde. M'en a-l-on pas pour plus sûr garant le dévouement inlassable du sympathique Directeur ot Aumônier de l’Institut agricole, M. l’abbé ltoger el du ses chers Collaborateurs.

Lundi dernier, eurent lieu, à l’Abbaye ses obsè­ques solennelles et l’on peut dire qu’elles furent lino touehanle manifestation d’ardentes et réelles sympathies.

Monseigneur l’Evôque avait bien voulu déléguer pour le représenter M. le Chanoine Désigné, Directeur du l’Enseignement primaire libre du Diocèse. M. le Doyen et son vicaire, M. l’abbé Ledo, avaient tout préparé pour rendre la céré­monie religieuse imposante. M. le Chanoine Crosté, Supérieur de l'Institut Saint-Paul de Cher­bourg, ancien élève et ami tidèle de la Maison, célébra le Saint Sacrifice assisté de MM. les Curés de Fontenay et do Fresvillc. Dans le chœur avaient pris place de nombreux ecclésiastiques de la région auxquels s’étaient joints MM. les chapelains épiscopaux Carnet ol Clmlmé, M. l’abbé Pérou, Inspecteur des Ecoles et le K. P. Pinel. Beaucoup d’autres, it leur grand regret retenus par les exigences de lotir ministère, s’étaient fait excuser. La vusto nef était entièrement remplie des enfants des écoles chrétiennes de la ville, d’une déléga­tion des Religieuses de la Miséricorde, des anciens élèves do l'Etablissement et do très nombreux habitants do 'Montebourg, parmi lesquels ou remarquait M. le Docteur Lecaoheux, Conseiller Général et M. Croult, Maire, ainsi que plusieurs membres du Conseil Municipal.

La dépouille mortelle du regretté M. Juhel repose maintenant au pied du l’antique Abbatiale, dans le petit cimetière de celte chère Abbaye qu’il avait tant aimée.

En celle douloureuse circonstance nous prions M. l’abbé Roger, MM. les Professeurs de l’Institut agricole el la Famille de bien vouloir agréer l’expression de nos bien vives et très sympathiques condoléances.

Blessée. — Mll(i Marie-Rose Allais, bonne clic/. M. Luoot, pharmacien, en marchant sur une planche qu’elle venait de casser s’est en­foncé un clou dans le pied gaucho. La plate septique nécessite un repos de 15 jours.

En fagotant du bois — M. Gabriel Clcret, journalier au sorvico de M. Agnès Auguste, cultivateur rue du Pont-l’Abbé, s'est donné un coup de hache sur le pied. La blessure qu’il porto au 5° orteil du pied gauche occasionne 15 jours d’incapacité ue travail.

Tombée à la renverse. — M11" Garnier Joséphine, journalière chez M. Lecappon Constant, û Montebourg, portait un seau d’eau quand elle glissa ot tomba sur lo dos, se faisant dos contusions aux reins. 15 jours do repos.

Renversée par un bélier. — En soignant un bélier pour lo compte de M. Pommier, A Montebourg, Mral‘ Catherine a été culbutée par l’animal. Elle est tombée si durement sur les mains qu’elle devra interrompre son travail pondant 15 jours.

Accident. — M. l'ouquet Maurice, ouvrier boulangor chez M. Lecadet, avant glissé en vidant un sac de farine, est tombé à la renver­se sur un diable et s'ost contusionné une côte, 11 devra interrompre son travail pondant une douzaine de jours.

Débitante en défaut. — M'"° veuveLelranc, débitante rue des Prêtres, a ôté l’objet d’une contravention pour défaut d’affi­chage, dans son établissement, de l’arrûté préfectoral sur la police des débits.

Défaut de lumière. — M. René Drouet, commerçant, rue d’Eroudeville, conduisait une voiture non éclairée. L’infraction fut notée.

Etat civil. — Naissance : Emile Pergeaux, ruo Grande-Rue.

Décès : Louis Juhel, Directeur du pen­sionnat de l’Abbayo, 70 ans, A l’Abbaye.

Marché du JO mars. — Beurre 23 fr. le kilog, œufs 5 fr. 50 à 0 fr. la douzaine, pou­lets 42 à, 44 fr. le couple, poules 44 A 48 fr. lo couple, canards 30 A 32 fr. le couple, lapins gras 18 A 24 fr., choux A planter 10 A 12 fr. le cent. Pou du poisson. Prix élevés.

Saint-F loxel. — M. Legriffon Emile, ou­vrier agricole chez M. Jules Mosnage, cultiva­teur A Saint-Floxel, mettait du cidre en bou­teilles quand la bouteille qu’il bouchait lui éclata dans la main, lui faisant une forte en­taille. La guérison de cotte blessure demande­ra une quinzaine do jours.

Le Ham. — Jambe rompue. — Lo jeune Allais ti tombé si malencontreusement en re­venant do l’école que, dans sa chute, il s’est brisé la jambe, (te dut le transporter chez ses parents.

Brûlures — En vidant de la chaux, vivo, M. Hourtevont Gabriel, maneuvro A l'Usine, a reçu de la matière chaude sur les mains ot sur la figure. Les brûlures sérieuses l’obligent A un repos de 15 jours.

Tombé dans l’escalier. — M. Chéron Re­né, ajusteur A l’Usine chaux et ciments, ayant glissé en montant un escalier en fer, est tom­bé sur le genou droit, ot s’est fracturé la rotu­le. Lo médecin appelé A donner ses soins a prescrit d’abord un repos absolu de 21 jours.

Joganville. — Sans lanterne. — Les gendarmes ont verbalisé contre M. Félix Amiot, sans profession, rue Barbey-d’Aure- villy, A Valognes, qui circulait avec une bicy­clette dépourvue de lumière.

Saint-Cyr. - - Une auto heurte une pouliche. — Plusieurs éleveurs revenaient du concours do Valognes et se dirigeaient vers Montebourg conduisant leurs pouliches. En cours de route, l’une d’elles appartenant A M. Félix Varin, éleveur A Eeausseville, effrayée par l’irruption d'un petit chien, fit un écart et se mit en travers du chemin au moment où arrivait A sa hauteur une auto conduite par M. Marcel Tardif, chauffeur au Garage Moderne, A Valognes. Atteinte par le véhicule, la pouliche s’abattit avec une patte brisée.

Le préjudice subi par M. Varin est estimé A quatre mille francs.

La gendarmerie a ouvert une enquête.

Maux de Reins Age critiqueAu retour d’âge, la femme doit

employer avec persévérance les Pilules Foster pour en faire disparaître les signes pénibles et en prévenir les dangers. A la suite de couches, la faiblesse inexpli­cable, les urines troubles et puru­lentes, sont aussi justiciables des Pilules Foster. C’est le grand remède du rhumatisme, de la scia­tique, de la goutte et des enflures des chevilles. Une cure de Pilules Foster est une cure de santé 1 Mme Coutable, 86, Avenue Mozart à Paris, nous a écrit :

« Lot mmmus symptômes el douleurs de reins que j ’iprouvais au retour d'âge ont disparu (race aux Pilules Foster. J'en ai retiré de si ions résultats que, de temps en temps, j'en fais une cure bienfaisante. » ^«PILULES FO STERp o u r le s R e in s e t l a V e ss ieLa boite : 1 fr. 80 — La double-bolte : 44 fr, Toutes pharmacies ou franco H. Hinac, phar­macien, 25, Rue Saint-Kerdluand, PARIS (11*)

BEFUSEZ TOUTE IMITATION.

Sainte-Mère-EgliseElectrification. — Lo Comité du Syndicat

intercommunal d’électrification a décidé que l’emprunt contracté sous la forme d'obligations au porteur, de 500 francs, rapportant (4.50 %, sera clos le premier avril.

Transport des voyageais et dépêches.— Le Maire do Sainte-Mère informe le public qu’une adjudication aura lieu A la mairie, le dimanche 25 mars, A 9 heures du matin, en vue d’assurer un service hippomobile de trans­port do voyageurs et dépêches, entre Sainte- Mère-Egliso et la gare do Cbef-du-Pont. Le cahier des charges est déposé A la mairie où les intéressés peuvent en prendre connaissance.

lüagage. — Il est rappelé aux retardataires que l'élagage doit être terminé pour le 25 mars, dernier délai. Passé cette date, il y sera procédé d’office aux frais des intéressés.

Brucheville. — Une cycliste tombe. — Mm“ Jean-Baptiste Vrac, servante chez M. Lenourry, éleveur, avait pris .sa bicyclette pour aller voir les bestiaux de son patron. Chemin faisant, elle se trouva devant un trou­peau de vaches qui occupait toute la route. Afin de passer, M‘““ Vrac obliqua A gauche et roula près de l’accotement, mais une vache lança un coup de pied dans la roue avant de la bicyclette et la servante fut projetée dans le fossé profond et rempli d'eau. Elle se releva avec une blessure au genou et des égratignu- rcs au poignet.

Lo docteur Simon, de Carontan, lui a donné les soins nécessaires.

P on t-l’A bbé-P icauville . — Emprunt.— Un emprunt par voie d’obligations au taux de t-1 u/u net, l’impôt sur lo revenu étant A la charge de la commune, va être réalisé en vue de l’électrification.

Les titres seront au porteur et remboursa­bles en 10 ans par voie de tirage au sort cha­que année.

Los souscripteurs sont priés de se faire inscrire au plus tôt chez M. le percepteur de Pont-l’Abbé qui leur donnera tous renseigne­ments utiles.

Récompense. — Les éleveurs de la région et ses nombreux amis apprendront avec plai­sir que M. IL Thébault, ex-brigadier des Hara.? vient de recevoir de M. le Ministre de l’Agriculture la médaille d’argent de l r,! classe avec diplôme en récompense de scs bons ser­vices.

Déjà titulaire du Mérite agricole, M. Thé­bault a reçu cette récompense des mains de son successeur, M. Lèterrier, au cours du banquet d’arrivée des palefreniers dans notre bourgade.

II. est m ieux servi. — Bon Guilbert, 28 ans. journalier, sans domicile fixe, originaire do Pont-l’Abbé-Picauville avait été condamné pour vol à 3 mois et un jour de prison par le tribunal de Coutances. Guilbert avait cru bon de porter appel de cette décision. Cela ne lui a servi qu'à faire doubler sa peine. En effet, la Cour de Caen vient de porter la condamnation A G mois de prison.

P icau v ille . — Etat civil. — Décès : Louis Ilalgatte, 27 ans, cordonnier. — Au Bon Sauveur ; Louise Péan, veuve Goujon F. 79 ans ; Marie Desveaux, 84 ans.

Saint-Sauveur-le-VicomteAvis. — Le Maire de Saint-Sauveur-le-Vi-

comte informe le public que le 15 Avril tom­bant un Dimanche, la foire qui devait avoir lieu ce jour est reportée au Lundi IG Avril.

Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. — Cérém o n ie de V ê t u r e . — Le 8 Mars, à l’Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, dix nouvelles novices prenaient l’habit des Reli­gieuses do Sainte Marie-Madeleine. Sa Gran­deur Monseigneur Louvard présidait la céré­monie. A ses côtés : Monseigneur Mauduit Prélat de Sa Sainteté, et une vingtaine de di­gnitaires ecclésiastiques et prêtres.

Los parents étaient venus en grand nombre de Coutances, Granville, Périers, Moyen, Co- lomby, Lingreville, Dennevillc.

Le sermon de vûture fut donné par le R. P. Lecroisey, missionnaire do Biville, qui rappela la beauté de la vocation religieuse, les bôncc- dictions qu’elle apporte aux familles.

Cérémonie et journée laissèrent A tous le plus doux souvenir. « C’est à rendre jalouses, dit la mère d’une jeune novice, les mères qui n’ont pas l’honneur que Dieu vient de me fai­re en me demandant mon enfant. »

S é r ie <le c o n tr a v e n t io n s . — M. Aristide Mesna- ge, cultivateur it llauville, a Été l’objet d'une contraven­tion, pour n’avoir pas détruit le gui de ses pommiers.

— M. Georges Lemarié, cultivateur, village Saint- Clair, à Hauviile-la-Place, et Albert Gouesmel, culti­vateur à Crosville, ont été gratifiés de contraventions pour défaut de lumière à leurs voitures.

— Les gendarmes ont verbalisé contre M. Pierre Lebiez, propriétaire à Hauviile-la-Place, qui conduisait une auto munie d’un seul feu à l’avant.

— M. Auguste Lesénécal, demeurant chez ses pa­rents, ù Saint-Sauveur-le-Vicomte, a ôté l’objet d’une contravention pour défaut d’éclairage à la voiture qu’il conduisait.

R au v ille -la -P lace . — Elections du mai­re. — M. Marcel Fautrat a été élu maire de Rauville-la-Place.

J 'A C H È T E très C H E R tous

VIEUX OENTIERSmôme brisés en caout0 j. 4 0 la dent

BIJOUX j. 15 fr. le gr. ARGENTERIE PIÈCES de 5 IV., 2 fr., I fr. démonétisés

M. Seirges achète dans mémo condition qu’A PAULS el recevra à :

Cherbourg, 22 mars, Ilôlel do l’Etoile. VALOONES, 23 mars, Ilôlel du Louvre. Saint-Lo. 24 et 25 mars, Hôtel de Normandie.

BricquebecSoirée. — Nous rappelons que le dimanche

18 mars sera donnée, A la Salle paroissiale, une grande soirée artistique avec le concours du Patronage Saint-Louis, de plusieurs artis­tes et de la chorale paroissiale.

Au programme : La Passion de N otre- Seigneur Jésus-Christ, un 12 tableaux vi­vants, imités des Grands Maîtres de l’Art Chrétien.

Foire Mi-Carême. — Nous rappelons que contrairement aux indications portées sur certains almanachs que la Foire Mi-Carême aura lieu le lundi 19 mars et la montre, une des plus importantes de l'année, la veille, le dimanche 18.

Coup de pied de cheval. — M. Adam Ju­les, 19 ans, charretier A la Société Civile, a reçu un coup do pied de cheval. 11 en est résul­té une foulure du genou droit.

Chute. — Mn“ Vigier Adélaïde, servante chez M. Adam Paul, cultivateur, route de Va­lognes, est tombée dans l’escalier de la cour de

la ferme et s’est fracturé l’extrémité inférieure du radius droit.

L e carbure était noyé — M. Louis Brien, domestique chez M. Jeanne, fut rencontré à la Fourchette avec sa bicyclette non éclai­rée. La machine était bien munie d’une lanter­ne à acétylène, mais le carbure étant noyé, le cycliste n’avait pu allumer sa lanterne. Un procès-verbal a été dressé.

Une discussion se termine par des coups. — M. Clément Folliot, cultivateur, hameau les Petiots, a déposé une plainte contre son beau-frère, M. Auguste Delacotte, cultivateur.

Alors qu’il se trouvait chez celui-ci, une discussion éclata au sujet de la vente d’un tonneau de cidre. Exaspéré, M. Delacotte aidé de sa femme et de son domestique, M. Jean Mahaut, terrassa son beau-frère et le frappa. Profitant d’un moment d’accalmie, M. Folliot put enfin s’enfuir, non toutefois, sans avoir reçu plusieurs coups de manche à balai.

La gendarmerie a ouvert une enquête.Sottevast. — Chute malencontreuse. —

Revenant de chez M. Lemarié, boulanger, et portant un plat de poires cuites, M. Pierre Bertrand, garde particulier, regagnait le domi­cile de sa patronne, M11'' Roger, propriétaire. A quelques mètres de la porte d’entrée, le garde fut renversé par un chien de forte taille, lancé à la poursuite d'un roquet. M. Bertrand se releva, mais il ne put rester debout.

M. Joseph Bertin et M. Tirel, maître-maçon, transportèrent le blessé à son domicile où il reçut les soins du docteur Leroy.

HUITRES FINES et MOULES de SAINT-VAASTA rr iv a g e q u o tid ie n .

HOMARDS & LANGOUSTESS u r C o m m a n d e s

Mme R eynaud-C uquem elle10, rue Carnot, VALOGNES

Téléphone 66 .

BarnevilleA llu m e z . — M. Louis Dansault, manœuvre chez

M. Calvez, entrepreneur, circulait avec sa bicyclette dépourvue de lumière et de plaque de contrôle. Ces contraventions ont été relevées.

CAKTICKKT. — V oiture non é c la i r é e — Les gendarmes ont verbalisé contre M. Jean Leconte, cultivateur aux Moitiers-d'Allonne, dont la carriole n’élait pas éclairée.

l'URTIlA IL. — A cciden t d 'a u to . — Le mercredi 7 mars, M. Arthur Pantin, chauffeur chez M. Kigot, garagiste à Portbail, revenait de Montinartin-sur-Mer avec M. et Mlle Delacour, de Cherbourg. Arrivé à la Forge Veudamont à La Haye-du-Puits, il voulut dépasser une carriole, venant du marché de celte localité. Certain mouvement de sa voiture fit qu’il alla heurter des madriers chargés dans la carriole. Celle-ci se ren­versa et entraîna dans sa chute Mme Eugène Uoptin, cultivatrice à Saint-Hémy-des-Landes, uni conduisait la voiture, sa mère, Mme Lepiongeon, de Baudreville, et Mme Lelouet.

Ces dames ont été légèrement blessées ainsi que le chauffeur.

QuettehouC a ru e t d e d e u il. — Samedi dernier s'éteignait en

son domicile, i Quettehou,M1”* veuve Auguste Verney, née Viel, âgés de 83 ans.

Une assistance très nombreuse se pressait aux obsèques de la vénérable défunte qui ont eu lieu mardi, en l'église de Quettehou.

Un service buitain sera célébré en la même église, mardi prochain 20 mars, it 8 heures du matin.

M“* Verney jouissait justement, à Quettehou, d’une haute considération.

Nous offrons i la Famille nos sincères compliments de condoléances.

S A IA I-V A A S T -I.A -H O L G li;. — H é ra u t d e lu m iè re . — Trois meriiiï pêcheurs de Réville ont été gratifiés de contraventions pour défaut de lumière à leurs bicyclettes. Ce sont : MM. Alphonse Hubert, Eugène Houyvet et Pierre Hubert.

C o n tr a in te p a r c o rp s . — Pour pêche sur terrain d’autrui sans autorisation, Casimir Noël, 21 ans, marin- pécheur, se vit infliger une amende par le Tribuual de simple police de Quettehou.

N’ayant pas versé, en temps voulu, le montant de l’amende et des frais, s’élevant à (Ht fr. 55, Noël a été arrêté et conduit à la prison de Cherbourg où il subira la durée de la contrainte par corps fixée à deux jours d’emprisonnement.

V ALCAN V ILL E. - A u la v o ir . - M - Bienaimé Picot, née Marie Perrotle, a porté plainte contre sa voisine, la femme liellamy, née Yvonne Coisnard ménagère hameau Gallien. Celle-ci ayant pris au lavoir la place habituelle de la plaignante, refusa de la lui rendre. Après avoir saisi M'"“ Picot par le chignon et l’avoir bousculée, elle lui porta un coup de pied. La gendarmerie a ouvert une enquête.

1IOIISA L IS E S . — L 'h e u r e d e la d o u lo u r e u s e . — Alfred Hamel, journalier hameau de Beauvais, condamné par le Tribunal de simple police de Quet­tehou, pour ivresse publique, n'a pas versé au percep­teur le montant de l’amende infligée.

Il a été arrêté et incarcéré a Cherbourg, où il pur­gera les deux jours d’emprisonnement fixés pour la coulrainle par corps.

C H E R B O U R GEQ LE1IR IIK EV ILLE. — T e r r ib le o c c id e n t. —

En jouant à la balte, le jeune Fernand Levesque, âgé de 13 ans, pénétra dans le chantier de la compagnie des Pétroles. Pour attraper sa balle l'enfant passa entre deux wagons-citernes. Malheuremenl, au même instant, des chevaux tiraient la rame de wagons et le jeune Fernand eut la tête écrasée entre les tampons.

I La mort fut instantanée.

Etude de M” Léon THIEBOT,Docteur endroit, notaire A Valognes

V E N T EPar adjudication A VAL0GNE5, on

l'élude, le VENDBEül 23 MARS 1928, A •14 heures.

Sa deux Maisons d’habitationSituées A V a lo g n e s , quartier du

Grand Saint-Lin, comprenant :La l r” t Cuisine, chambre au-dossus,

grenier, grand cellier A côté avec cham­bre et grenier, petite cour devant avec polit cellier, jardin derrière.

La 2m" : Salle, chambre au-dessus, grenier, cour, cellier, poulailler, jardin.

Puits commun.Entrée en Jouissance Pâques 192S.Pour tous renseignements s’adresser

A l’étude, 10, rue de Wéléat.

A VENDRE ANESSE DE 6 ANSDouce et bien allelée.

S’adresser A M. Yielor Samson, A la Crotx-du-Bois, Valognes.

TVendre BICYCLETTESHomme el Dame

S’adresser A M. Mtossnc, place Natio­nale, Montebourg.

Etude de M” CARDET, notaireA Montebourg.

BANNIE D’HERBESA EnaondevlUe, hameau Macè, le

DIMANCHE 25 MAltS 1928, A 8 heures 1/2 du malin, requête de M. Eugène Tk.nddel.

Commune d Emonde villeLe Clos Beauvais, de . . 80 a.Les Jardins, de . . . . 80La Source, de . . . . 30Lo Jardin, de . . . . 20

Commune de rresvilleLe Clos A Jean, triage de

Siuilxtourps, de . . . . 45Au total 2 h. 55a.

La totalité des herbes sera bannie à Etnondeville, hameau Maeé.

Crédit et conditions d’usage

Môme étudeV E R I T E

D’UN JOLI MOBILIERA Montebourg, rue Grande Hue, au

domicile mortuaire de M110 Mario Cuquc- melle, requête de ses héritiers, le SAME­DI 31 MAltS, A 2 heures.

Lampes, chandeliers, rôtissoire, four­neau, timbale, fontaine avec lavabo,

bassin A bouillie, casseroles el poêle en cuivre, casseroles, vaisselle et ver­rerie, armoire en chêne sculpté avec ferrures fer, couchette, armoire à glace, commode-secrétaire avec des­sus marbre et table de nuit, le tout en acajou, couchette, commode secré­taire avec dessus marbre et table de toilette en chêne ciré, table acajou avec tapis, grandes et petites glaces encadre­ment doré, horloge el sa boîte, table A jeu acajou, ebiflonniers, commode avec dessus marbre, tables, chaises, tabou­rets, fauteuils en osier, 0 fauteuils cra­paud, canapé, petits el grands cadres, bûcher, lit de fer, couchette, pendule marbre el bronze, autre pendule, avec 2 candélabres, petit buffet placard, paillasse,, sommiers, matelas, lits de plume, traversins, oreillers, édredons, couvertures piquées, couvertures en coton, rideaux et ciels de lit, doubles- rideaux, draps brodés et ordinaires, doubliers, serviettes de table et do toiletle, torchons, chemises de femme, taies d’oreiller, nappes, tabliers, jupons, corsages, chûtes, petit cofirc-fort Bau- che, balance Roberval, échelle, bassin,- tréteaux, brouette, X, fût de tonneau, barriques, etc., etc.

Argent Comptantmgm

On demande un Employé de BureauS’adresser *Si bureau du journal.

A V IS

M. Auguste LAMACHECommerçant A 50T TEV A 5T

Agent depuis 15 ans des Laiteries Laoto-Normande, ensuite Etablisse­ments Grillard el Ciu, l’emercie les fournisseurs de lait, les délégués de l’assurance et les laitiers de la sympa­thie qu’ils lui ont toujours témoignée lors de ses visites et de l’organisation du ramassage du lait, mais il prévient qu’il s’ost retiré de la société A la date du 9 Mars.

P. S. — Il se trouvera toutours aux foires et marchés continuant de commercer avec eux pour Engrais, Paille, Grains, etc.

Enlèvement rapide de tous ani­maux morts et vifs.

On demande et honnête, chez M.Lepelletieb, avoué A Valognes.

A V E N D R EUNE CARRIOLE A ANE

Avec é q u ip a g e ou séparément, le tout en parfait état.

S’adresser A Mm“ veuve Loir, au Pont de Négreville.

O n d e m a n d e

A l'Imprimerie du Journal de Valognes

Un APPRENTI TYPOGRAPHE— P a y é e n d é b u ta n t —

On demande sachant conduire les chevaux et apte A tous les travaux de ferme. S’adresser au journal.

On demandeA 17 ans, pour traire 4 vaches, tenir in­térieur et faire le ménage. Référencesexigées.

Prendre adresse au bureau du j ournal

JU linn n o m m e de place’commes e c o n d d a n s u n e b o u la n g e r ie .

S’adresser au bureau du journal.

PftPQnnnP disposant de trois après- l u l OUIIItG midi lasemaine demande t r a v a i l d e m é n a g e .

S’adresser au bureau du Journal.

Page 4: JOURNAL VALOGNESmediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Les quittances d’abonnement présentées par la poste son. majorées de S fr. montant des /rais de recouvrement.

Etude de W LEPELLETIER,Coirinissuii'o-Priseur à Valognes.

I lo n fa de m e u b le s (par conlinua- IB U ld lion) il VALOGNES, Hôtel do la Garo, ruo Saint-I.in, n° 2, lo VEN­DREDI 23 MA US 1928.il 1 heure 1/2, M. Pierre J i; an ni;, propriétaire, fera vendre : 3 t a b l e s do calé marbre blanc, chaises, eanu|ié ; 2 h o r lo g e s anciennes, 2 a r m o i r e s anciennes chêne seuiplé ferrures fer, c o m m o d e acajou dessus marbre blanc, labié de loilolle, édredon, couvertures |iii|uées, 20 d r a p s , tableaux, cadres, bibelots, ele... P o m p e à cidre avec tuyau (Main,1 to n n e a u do cidre en vidange lût et jus, poulains, pouliches, chantiers, é c h e l le s , outils divers, sciurd, esca­lier, S c h e m in é e s bois, 2 portes neu­ves vitrées, bois de débit, grillage, 2 bicyclettes, etc... A rg e n t c o m p ta n t .

Mémo éluduV a n ta de m e u b le s à VALOGNESV u II lu ii lu JmiiUo de Beaumont, le DIMANCHE yr» iMAUS 1928 il 2 heures, Mlle Alborline Valognes, fera vendre : Ustensiles de cuisine, vaisselle, verrerie, belle a r m o i r e normande ancienne, chêne sculpté, a r m o i r e garde-robe, lit sapin, t a b l e s de nuit et de toilette, ta b le ronde, chaises, baignoire émail­lée, lessiveuse, c a r r io l e et équipage en parfait état, cloison de bois et sa porte, barrique, ele. A rg e n t co m p ­ta n t .

Même étudeIfnntO d'un M o b ilie r A g ric o le ,V O IIIu mort et vif, du D’r choix, par suite do cessation complète de lai— sauee-valoirà SAINT-GERMAIN DE- TOURNEBUT, F e rm e du D o m ai­n e d e la B r is e t te , le DIMANCHE !«■' AVRIL 1928, à une heure,M. de la llAUïifeiu:, fera vendre. — Mobilier v if : CitiiVAUx : ju m e n t percheronne de 14 ans, par Sully, parfaite limonière ; ju ­m e n t porcheroune de 11 ans, par Kilo pleine du Sympathique, ju m e n t per­cheronne de 4 ans par Upernaivick, pleine do Satin. (Ces trois juments par­faitement attelées et très douces), une p o u lic h e percheronne d’un an par Upernaivick, un Ane d'un an. Bkbtiaux : Une v a c h e de 9 ans îi terme le 21 avril, 7 v a c h e s de 10 il 3 ans, pleines de :) à 7 mois, une v a c h e de S ans il terme le 7 mai (Toutes ces vaches ex­cellentes laitières). Une g é n i s s e de3 uns il terme le 17 avril, 4 g é n i s s e s do 2 ans et demi pleines de 8, S et 4 mois, 4 g é n i s s e s de 2 il 3 ans, non saillies, nu v e a u de 17 mois, 4 g é ­n i s s e s do 3, 0 et 8 mois, 0 b r e b is pleines ou agnolées, une jeune t r u ie et ses 8 petits, une jeune t r u ie à ter­me le l or mai. — Mobilier mort : une c h a r r e t t e a n g la is e , très hou état, beau h a r n a i s cuir jaune, état neuf,4 to n n e a u x de cidre lo jus seulement. Crédit de Saint-Michel 1.92,V aux per­sonnes reconnues solvables.

Môme étudeVente-Foire de Valognes

Du Mardi do Pâques 10 AVRIL 1928l la n ta de Chevaux de trait (por- lü l l l u cherons ot demi-sang), che­vau x de boucherie, antenais, poulains, poneys, ânes, charret­tes anglaises et bayeusaines, carrioles, charrettes-fourragè­res, banneaux, équipages, etc., à VALOGNES, place du Champ de Foire, le MARDI 10 AVRIL 1928, à 10 heures précises.

A rg e n t C o m p ta n t

Etude de M“ Noël A U SSA N T,huissier, 20, rue Thiers, à Valognes.

v e 'n t ePar continuation

de M O B IL IE RMaliilil i l cave, lins spiritueuxA R a v e n o v ille , il la Dune, il la

requête de M. Jules Anquotil, le DI­MANCHE 2S MARS 1928, il une heures et demie du soir, M° A u e a a n t vendra ;

Un fourneau de cuisine en très bon élal, 3 bas de butfol, une glacière, un eotVre ii grains, une chaudière ii lessive, deux baquets, 2 chantiers, 2 foudres vides, 3 échelles, I escabeau, une paire do balances et ses poids, u n je u d e m e s u r e s e n é t a i n , un lilcl il pèche.

Un to n n e a u de II hcclos environ. Environ ISO bouteilles de R h u m , 12

bouteilles do C a lv a d o s , 300 bouteil­les do vin blanc, 150 bouteilles de vin rouge, bouteilles de Bénédictine et de Cordial Méiloe, Duboimel, Vermoiitb olc. — 315 bouteilles vides, 35 bouleil- les d'eau minérale, 320 bouteilles cham­penoises. El quantité d’autres objets.

Paiement Comptant

Avis de Convocationà une seconde Assemblée

première insertion

L’Assemblée générale extraordinaire dos actionnaires de la société anonyme ilile E ta b l is s e m e n ts VALETTE A DARD, nu capital de 1.700.000 Irnnes, dont le siège social est h SAINT- VAAST-LA-HOIJGUE, qui avait ele convoquée pour lo 18 Lévrier 1928, avec l’ordre du jour ci-après reproduit, n'ayant pu délibérer valablement, faute de réunir un nombre d'actionnaires re­présentant les trois quarts du capital social, les actionnaires de ladite société sont convoqués il nouveau eu assemblée générale extraordinaire h PARIS, nie de Jarente, u" 4, pour le 21 A vril 1928, è 14 heures, è 1’eflet de délibérer surl'ordre du jour suivant qui faisait 1 ob­jet do la précédente assemblée convo­quée pour lo 18 Février 1928.

Ordre du Jomi :1» Mise on liquidation de la Société VA­

LETTE et DARD ;2“ Nomination d’un liquidateur ;3° Pouvoirs ii donner au liquidateur ,4° Questions diverses.

Pour avoir lo droit d’assister ou de se faire représenter ii celle assemblée, les propriétaires d’actions au porteur doi­vent les déposer, s’ils ne I ont déjà fait, en vue do la précédente assemblée, avant lo 15 avril 1928, au siège social.

Le Conseil D'Administration.

Etude de M" Paul CALVARIN,Notaire il Valognes.

VENTEDE MOBILIER AGRICOLE

Mort et Vif,A LIEUSAINT, Village des Fontai­

nes, au domicile de M""' veuve Bmx, propriétaire audit lieu, le SAMEDI 24 MARS 1928, li 2 heures de l’après-midi.

Mobilier vif3 v a c h e s fraîches vôlées, une v a ­

c h e il terme le 20 mars, une v a c h e il terme le 4 avril.

Mobilier mort1 b a n n e a u à 2 chevaux, avec scs

échelles, une v o i tu r e maringolle avec ses échelles, une petite c a r r io l e , équipages divers, un bon éq u ip a g e do carriole.

Une é c r é m e u s e , une b a r a t t e etdivers autres objets, un p r e s s o i r complet avec son concasseur, 5 TON­NEAUX dont 3 pleins, 2 barriques.

El quantité d’autres objets.Argent Coin plant.

Même élude

ADJUDICATIONEn l’Etude, le MARDI 27 MARS 1928, il 2 heures,

De la TERRE et FERMEOU POIRÉ

Sise è MORVILLE, quartier de ce nom, comprenant : M a iso n d ’h a b i- tatioan, bâtiments d’exploitation, cours, jardins, h e r b a g e s et t e r r e s la­bourables, contenant au total 21 hecta­res 44 ares 93 centiares. Louée il M. Xavier Traverl, moyennant 10.000 francs par au.

Pour tous rensoignemenls, s'adresser soit ii M" C a lv a r in ou à M L ep e lle - t i e r , Commissaire-Priseur à Valognes.

Même élude

BANNIE D’HERBESA faucher ou dépouiller, à G o u r-

b e s v il le et A ud o u v ille -la -H u - b e r t , le MARDI 10 AVRIL 1928, à 9 heures 1/2 du malin, sur Courbes- ville.Les Closets en 2 pièces Sli.lSa.Le Clos Coudray 50Le Pré du Porte/. 2 »»

Même éludeA VENDRE de Gré à Gré

Dans la région de Valognes

D eu x Ferm esDe 22 h e c t a r e s e t 12 h e c t a r e s

S’adresser à M“ C a lv a r in , notaire.

Total 7 b.65 a.Réunion chez M. Coielle.

El è 2 heures de l’après-midi Audouville-la-llubert :La Pinellerio, 5b.42aLa Pelile Pièce de Ras

on le Sacilly, 3 40Le Clos è Pommiers 68La Pièce de Ras, 4 83Le Pont Daneel, 64Le grand Pré contre la

Rivière, 1 88

, sur

01 a.

12103805.

94

Total 16h.87a.86e.Réunion au Buisson.

Crédit de Toussaint 192S.

Même étude

ADJUDICATIONEn l’élude, le VENDREDI 20 AVRIL

1928, è 2 heures,

D es Im m eublesCi-après, sis il VALOGNES, savoir :

Premier loiBue Poterie, n° 13i>

Une m a is o n d e m a î t r e , compre­nant : vestibule îi gauche, salle il man­ger à droite, salon, cuisine en arrière, aulro petite salle au l 01’ étage, 2 cham­bres et 2 cabinets de, loilelle, chambre de bonne, greniers.

Ecurie, remise attenant il la maison.Cour en arrière, grand jardin légu­

mier en partie clos de mur avec, espa­liers, fosse ii fumier, cabinets d'aisan­ces. — Louée ii M. Marsal.

Deuxième lot Bue de Poterie, n° 141).

Une m a is o n d ’h a b i ta t io n compo­sée de cuisine et cabinet au rez-de- chaussée, cellier à la suite. 2 chambres ii l’étage, 2 greniers sur les chambres. Pelile cour devant laquelle passe un cours d’eau, grand jardin potager eonle- rmnl 7 ares dans lequel lin lavoir.

Et un b â t im e n t comprenant étable, remise, pressoir, poulailler, cour der­rière, fosse il fumier.

Loués îi M. Lelertrc.Troisième lot

Une m a is o n d ’h a b i ta t io n compo­sée de cuisine, cabinet au rez-de-chaus­sée, chambre il l’étage, grenier sur le touil. Remise et portion de cour fermée par un grillage, jardin légumier bordant M. Leterlre et le jardin du 4* lot ci-après.

Louée îi M. Egret.Quatrième lot

Une m a is o n d ’h a b i ta t io n com­posée de cuisine au rez-de-chaussée, chambre è l’étage, grenier sur le loin. Partie de cour fermée par un grillage et dans ladite cour un cellier, jardin légumier.

Louée è M. Baudry.Faculté de réunion pour ces trois

derniers lots au gré des amateurs.Triage de Beaumont

Cinquième lotUne m a is o n d ’h a b i ta t io n com­

posée de cuisine, chambre è l’étage, grenier sur le tout., cellier attenant au pignon de ladite maison.

Et une p iè c e d e t e r r e en herbe, plantés de pommiers et arbres fruitiers, d’une contenance de 00 ares.

La maison s’accède par une petite avenue prise dans la pièce et dose de deux côtés.

Louées è M. Valognes.Au Bas de Beaumont

Sixième lotl u h e r b a g e clair, dil Le Clos de

b Vergées, sis it la Croix do Beaumont, contenant 1 hectare 13 ares.

Louée ii M. Maurice (•rouit.Chemin des Cagnoleries

Septième lotUn h e r b a g e planté, nommé Les

Cagnoleries, contenant 80 ares.Loué i» M. Louis Valognes,Pour visiter les maisons, s’adresser

aux locataires et pour tous renseigne­ments ù M' C a lv a r in , notaire.

Etude de M” Léon THIÉBOT,Docteur en droit, notaire il Valognes.

ADJUDICATION VolontaireA Valognes, en l'élude, le MARDI

27 MARS 1928, à 14 heures,

D ’une M AISON1A usage de Restaurant

Située è V a lo g n e s , à l’entrée de la ville, rue des Religieuses, roule de Paris.

Los mômes jour et heure, il sera procédé également, en l’élude, à la

VENTE du FONDS DE COMMERCEexploité dans ladite maison

lit fie 1m LicencePour tous renseignements, s'adies­

se r à :1° M1- D u to t, avoué, 14, rue d»

Wéléat ;2“ M,; T h ié b o t, notaire, 10, même

rue, it Valognes.

Etude de M“ HERVIEU, notaireà Bnx (Manche).

VENTE MOBILIÈREPour cause du diminution do l'aisance-

valoir, le DIMANCHE 25 MARS 1928, il 2 heures précises de l’après-midi, è BRIX, à Délasse, au domicile et à la requête de M. Auguste Rosi;, propriétai­re, M" H erv ie u , notaire, vendra :

/. Mobilier V ifUne bonne ju m e n t de 6 ans, pleine

par Bougon, de la station de Cou ville, parfaite de collier.

Une ju m e n t de 4 ans, parfaite limonière.

Line v a c h e de 8 ans, à terme le 20 avril.

Une v a c h e de 7 ans, pleine de 5 mois.

Une v a c h e de 10 ans, pleine de 5 mois.

Une g é n i s s e de 15 mois.II. Mobilier Mort

Une grande v o itu re d'exploitation it 2 ou 3 chevaux, une v o i tu re à âne sur ressorts, une c h a r r u e et ses roues, une h e r s e , un équipage complet de limon, un équipage complet de car­riole, un équipage complet pour âne, lino paire de traits de devant et une paire de traits de charrue, une selle anglaise, une bride, 2 guides et 3 licols en cuir, une lie de voiture, un vau mécanique et un van à main, un concas­seur è grains, une b a r a t t e tournante système Simon, une cuve à lessive et six chevrette, une civière, une brouette, deux auges en bois, un baquet, une timbale, 2 chaînes it vaches, seaux et bidons it lait, terrines, o u t i l s d iv e r s d e c h a r p e n t ie r , 3 bons to n n e a u x vides de 12 liectos, une b a r r iq u e de 650 litres, une belle a r m o i r e n o r ­m a n d e en chêne sculpté. Et quantité d'autres objets

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DES NOUVEAUTES 1928Envoi franco sur demande.

MONTE 1928 M. Auguste Creullg, f a tn e v ille , a l’honneur d’informer MM. les Eleveurs qu’il tient it leur disposi­tion les quatre étalons percherons ci- après désignés :

KAMELOT, gris clair, taille de 1 in. 02, inscrit au S. R. P. n° 89.84(1, son père Gosier, n" 72.093, sa mère Civette, n° 50.222.

CHAMELON, gris pommelé, taille de 1 m. 03, inscrit au S. B. P., n° 165.871, son père Uileux, n° 145.829, sa mère Altière, n° 119.888.

DESSICATIF, gris très foncé, taille de 1 m. 64, inscrit au S. R. P., n° 171.367, primé en 1927, aux concours de Mortagne, Nogent-le-Rotrou, Ma­mers et La Ferté-Bernard, son père Uhlan, il0 145.539, sa mère Régalienne, n° 133.222.

DÉPILATOIRE, gris foncé, taille de 1 m. 65, inscrit au S. R. P., n° 171.223, primé en 1927 dans tous les concours de l’Orne et 3“ prix à Paris, au mois de Juillet dernier, son père Usson, n° 145.891, sa mère Orry, n° 119.970.

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Etude de M'1 Charles MEURY,Licencié en droit, notaire à Valognes.

Adjudication VolontaireA Valognes, en l’élude, le MERCREDI

28 MARS 1928, à 2 heures.Premier lot

MAISONSise il V a lo g n e s , rue Félix-Buhot,

n 26. (Maison natale de Félix Rabot).Composée de : Salle, cabinet et cui­

sine au rez-de-chaussée ; trois chambres au premier étage ; deux mansardes et grenier au-dessus.

Eau et électricité.Jardin dans lequel cellier.Le tout borné par M. Gallot, la roule

de Cherbourg et M. Leeresl.Libre de location

Deuxième lot

Uns petite Pièce de TerreRien plantée de pommiers, sise ii

V a lo g n e s , au Bourgneuf, contenant 4 ares, bornée par la chasse Bourdel et la chasse Allix, M. Culleron, M"‘° Loysel et représentant Lclerrier.

Pour visiter et tous renseignements, s’adresser il Mc M eu ry , notaire.

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BAIL par AdjudicationLe VENDREDI 30 MARS 1928, il 2

heures d'après-midi, il VALOGNES, en l'élude, Me M eu ry , louera aux ench è­res, requête de M“e veuve Valognes.

C o m m u n e d e TAMERVILLE Quartier du Rocher et de la Malherberie.

Premier lotLe Clos de la Mare et lo Pré de la

Marc, 40 ares environ, bornés par le chemin du Hamel-au-Bon il la Malher­berie, M. Léopold Mouchel, les héritiers Ansol et le bois.

Deuxième lotLes Deux Clos Picard,herbages clairs,

1 hectare 05 ares environ, bornés par la route de Teurthéville-Bocage, M. Le- magnen, Mmo veuve Folliol, Mme Leroux.

Troisième lotLe Clos de la Fontaine au Rocher,

40 ares environ, borné par les deux che­mins du Rocher, MmB veuve Leroux, M. Lemagnen el autres (planté en partie).

Quatrième lotLe Clos Picard, herbage planté, 65

ares environ, borné par la route de Teurthéville-Bocage, M. Arsène Loniou- nicr, Mm° veuve Folliot et le chemin du Rocher.

Cinquième lot >Le Clos de lu Grange ot le Grand

Clos, herbages clairs, l hectare 80 ares environ, bornés par la route de Teur- Hiéville, MM. Léopold Mouchel, Mahier, Leroux, un polit bois et M111' Folliot.

Sixième lotLe Clos du Milan, herbage clair, 52

ares, borné par le chemin du Hamel-au- Bon îi la Malherberie, M. Gréard ot au­tres.

. Septième lotLa Fie Ife, herbage clair, Le Clos du

Taillis, La Coite, Les deux Clos du Grand Chemin, Les deux Clos Revert, herbages plantés, 2 hectares 00 ares en­viron, bornés par la route de Teurthé- ville, MM. Mouche!, Mahier, M“" Be­noist, le chemin du Hamel-au-Bon il la Malherberie el autres.

Huitième lotLe Bois, herbage, pré el jannière, 85

ares environ, borné par la roule de TetiiTliévillo, MM. Postcl el Leroux.

Neuvième lotLe Clos Bré, Le Clos du Pré de lfaul

el La Hurque, I hectare 00 arcs, bor­nés par la route deTeurthéville, la roule du Hamel-au-Bon, MM. Leroux el Pos- tel.

Jouissance ft Pâques 1928.

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S’adresser à MM. Vigot frères, I Muntebourg.

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à manger, deux chambres h l'étage, grenier, lo tout étal de neuf. Jardin der­rière, petite cour devant.

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Cuisinièred e r n i e r m o d è le , très bon état,

Brillant bois et charbonS’adresser il Mm' Veuve Quoiuam, 50,

rue de Poterie, Valognes.

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Jeu n e F illeP o u r la c o m p ta b i l i té

El une B O I V ^ E C pour la cuisine.

Etude de M" René FRANÇOIS,Notaire ii Monlebourg.

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17 AVRIL 1928, à 2 heures,

Des Im m eublesCi-après,

Sis à A zev ille el S a in t-M a rc o u f- d e - l 'ls le .

1er lot. — Luc p r o p r ié té sise à A zev ille , à la Rue, comprenant : Maison d'habitation divisée en cuisine et deux cabinets, grenier dessus, gran­ge, poulailler, W.-C., cour devant. P iè c e d e t e r r e eu herbage planté, jardin légumier, le loul se tenant, contenant environ 00 ares.

2' lot. — S ix p iè c e s d e t e r r e en herbage clair, se tenant, sises à A zev ille et S a in t-M a rc o u f-d e - l’is le , munies d’abreuvoirs, nommées Les Dimares, contenant ensemble envi­ron 3 hectares 60 ares.

3e lot. — Une p iè c e d e t e r r e en herbage clair, sise à A zev ille , dans la campagne, nommée La Pièce de la Campagne, contenant environ 22 ares 50 centiares.

4° lot. — Une p iè c e d e t e r r e enlabour clair, sise à A ze v ille , triage de Beaumont, nommée Le Beaumont, . contenant environ 40 ares.

Jouissance immédiate sans charge de bail pour les 1er el 3“ lots et par la perception de fermage pour les autres.

Ces immeubles appartiennent ii Mme veuve Onfroy Lesaulnier.

Pour visiter, s'adresser sur place el pour tous renseignements à M ' F r a n ­ç o is , notaire.

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