Numéro 18.— Dimanche 5 Mai 1007 Soixante-quatorzième année...

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Numéro 18.— Dimanche 5 Mai 1007 . 5 Centimes Soixante-quatorzième année. JOURNAL DEjTALOGNE CHEMIN DE FER. — Paris-Cherbourg : 5 h. G matin ; 8 h. 55 matin* fl midi 58 ; 2 h. 1 soir express); 4 h. 23 soir; 8 h. 17 soir; lü h. 41 soir.— Cherbourg- | Paris : 5 h . 40 matin : 0 h. 23 matin express : y h. UT mat. express ; midi 19; i 5 h. 01 soir. 5 h. 58 soir express;; T h. 5T soir. — Dimanches et fêles à partir du i'1 31 mars JU07), imjfaic paDde Cherbourg a 2 h. s. e» arme a Yalognes a 2 b. 40 s Yalognes (ville) Barfleur : départs 6 h. 5 matin ; 9 h. 40 matin; midi 55 ; 5 h. 25 || soir; 8 h .06 s .— Barfleur-Yalognes (ville) : 5 h. 2T mat ,de St-.dartin); 8 h. 03 j| m.; i l h. 56 in ; 3 h. 56 60 ir ; Th. 29 soir. RÉDACTION ET ADMjfiSTRATION 25, Rue Carnot, YAfQGNES Les manuscrits non insérés ni s-jnt pas rendus Les lettres et mandats concernant la rédaction et l'administration doivent être adresses a M. le Directeur du Journal de Yalognes. ABONNEMENTS Pour la ville, 3 fr. 50 ; Manche et limitrophes, 4 fr.; Paris et Départements, 4 fr. 50 Le prix de Vabonnement se page d'avance. Les recouvrements se font' une fois par an le 31 décembre. ANNONCES Judiciaires, la ligne 0 fr. 16 ; Réclames, la ligne 0 fr. 45 ; Locales. 0 fr. 50. On peut traiter à forfait pour les annonces souvent répétées — Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusqu'au vendredi soir, et à l’A gen ce de la P resse Nouvelle, 60, rue Richelieu, Paris.' — Journal légalisé, 25 cent. Bureau de Renseignements Le vendredi de 10 heures 1. 2 à midi, les abonnés du Jyurnal tle Yalognes ont le privilège de pouvoir se renseigner gratui- tement en nos bureaux sur toutes les ques- tions, quelle qu’en soit-la nature, qui pour- raient les embarrasser. Ils peuvent également demander leurs renseignements par correspondance en joignant un timbre pour la réponse. J. o. V. Nouvelles de la Semaine La journée du premier mai a été trou- blée à Paris par de sanglants incidents; en- viron 75U arrestations ont eu lieu parmi lesquelles beaucoup d'enfants ; à peine une quinzaine seront suivies de poursuites. Un juif Russe a tiré cinq coups de revolver sui- tes ,a clé ,^ ‘i v --clé à moitié afcsô'fitmé par la fotfle. En province, il y a dos grèves un peu partout. Tous les tissages et lilatures sont fermés à Fiers. A Cherbourg, les déchar- geurs de navires ont refusé de travailler mercredi. L’enquête sur les fraudes de farine continue à Poitiers. Des experts chimistes vont être nommés. if Deux commissions ont été constituées à Toulon, pour établir le bilan de l’incendie du port. On ignore toujours les causes du sinistre. jf Sept antimilitaristes ont été arrêtés à Paris pour avoir signé l’afliche conseillant aux soldats de se révolter. H Une députation socialiste ayant arboré à Clermont-Ferrand, le drapeau rouge aux obsèques du sénateur Chaniagrel, le préfet s’est retiré. La neige a fait sa réapparition dans le Nord-Ouest et le Centre de la France, le froid est très vif à Gex et à Reims. if La loge maçonnique Orleanaise ayant maintenu sa prétention d’assister ollicielle- ment aux fêtes de Jeanne d’Arc, le Conseil municipal s’est incliné. Le clergé s’abstien- dra donc, il fêtera Jeanne d’Arc à la cathé- drale le 12 mai. Les Orléanais sont mécon- tents. if Un zouave en sentinelle au camp fran- çais, près d’Oudjda a été attaqué par des Marocains. Les pourparlers avec le Sultan n’aboutissent pas. ic Le gouvernement déposera dès la ren- trée des Chambres un projet de loi visant la confédération générale du travail. if Un vapeur Anglais a fait naufrage au cap Finistère, cinq hommes ont été noyés. Un attentat a été commis contre une poudrière près Nançy. bOU kilos de poudre ont sauté. if On signale que la situation des pécheurs de morue à Terre-Neuve est déplorable. if On annonce la nomination de M. l’Abbé Izard, archiprétre de Perpignan à l’évécbé de Pamiers. De général de Charette convoque ses anciens zouaves à Rouen, pour manifester en l’honneur de Jeanne d’Arc le 12 Mai les bons tours de Clemenceau Les Chambres sont en vacances et Cle- mc-nceau s ’amuse. 11 a joué un bon tour aux catholiques et au clergé d'Orléans en pi étendant forcer le conseil municipal à donner aux Francs- Maçons une place dans le cortège de la fête de Jeanne d’Arc. Dans sa lettre du 20 avril au maire, l'évê- que d’Orléans s’expliquait : " Les règles ecclésiastiques interdisent sévèrement aux évêques et aux prêtres de prendre part à une cérémonie à laquelle assisterait officiellement la franc-maçon- nerie. Cette phrase je l’écris sans animo- sité ; grâce au ciel, je n’ai d’aniuiosité contre aucune personne que ce soit, prise individuellement. A tous, je voudrais ren- dre service, s'il m'était possible. Cette phrase, j<- l'écris par obligation de cons- cience et afin qu'il ne subsiste aucun ma- lentendu entre vous et moi, monsieur le maire. » *< Aoh ! y es. riposta Clemenceau, mais si vous n’admettez pas la Loge dans le cor- tège, j'interdirai à l’armée et aux fonction- naires d'y figurer. » C’était plaire à ses amis les Francs-Ma- çons et mettre lu municipalité dans un cruel embarras. Et Clemenceau riait sous cape. Oh ! la La farce s’est tournée au gré de ses dé- sirs. Par 14 voix contre 14, le conseil mu- nicipal d’Orléans a admis la Loge à prendre place dans le cortège. Les fêtes seront peut-être manquées, mais tant pis pour Orléans. Que dis-je? Tant mieux, car on dit que les Francs-Ma- çons, dans ce cas, cheicheruient à en faire retomber la responsabilité sur l’Eglise et sur l’Evêque qui, pourtant, n’a fait que suivre la loi de sa conscience et du devoir. Clemenceau exulte. Il a contenté ses amis des Loges et joué un bon tour à l’Eglise et aux catholiques. Mais, tout en se frottant les mains de contentement, Clemenceau a songé, non sans terreur que les Chambres allaient bientôt rentrer. « J’ai plongé la France dans l’anarchie la plus complète, se dit-il ; voilà que tous les corps de métier s’essaient à la grève, en attendant le grand coup de la Révolution vers laquelle je les ai conduits. Comment diable pourrais-je me réhabiliter aux yeux de la France et des Chambres, et leur faire croire que je suis un ami de l’ordre, moi qui ai toujours soutenu les socialistes et les amis du désordre ? Et se frappant le front : « Trouvé », mur- mura-t-il. -Et ce Clemenceau qui venait de faire nommer Gabriel Deville, ancien député socialiste de Paris, représentant de la Ré- publique en Abyssinie, faisait arrêter les socialistes Bousquet. Lévy et Délalé, mem- bres de la Confédération du Travail, à l’oc- casion du lrr mai. Clemenceau fraternisait encore hier avec eux. Que lui importe? 11 est comédien dans F:une et il se félicite de ce nouveau tour qu'il vient de jouer pour garder son équili- bre et sa place au ministère. Ces socialistes, il les fera bientôt remet- tre en liberté. Ce sera l'éternelle comédie jouée cent fois de suite, mais eue réussit si bien. t Le Bloc demeurera stupide devant cette prétendue manifestation d’énergie «le Cle- menceau, et le proclamera « sauveur de la République. » Il ne verra pus que le vieux clown de Clemenceau s«; moque de lui. Clemenceau est en train de s'amuser. Allons. A qui le tour «le ces Messieurs ? On en rirait si la France n'était pas tom- bée sous un régime de tyrannnie e.t de gâchis complets. Quand «lonc le peuple françaisenverra-t-il, d'un coup de botte bien placé, ces clowns malfaisants rouler de leur estrade ? Domino . L’agitation révolutionnaire Depuis quelques semaines, Paris et cer- taines villes de province synt troublées par des grèves suscitées par le$ révolutionnaires socialistes ; de plus, tneièredi dernier 1er mai, jour de fête pour les adeptes de la so- ciale, de grandes manifestations devaient se produire. Les manifestations ont échoué, les grèves n’ont guère abouti jusqu'ici qu’à obtenir pour les garçons de café la permission de porter lu moustache. Cependant mercredi le sang a coulé, plu- sieurs agents de police ont été blessés et un russe émigré a tiré six coups de révolver sur un régiment de cuirassiers qui passait. Ces troubles, ces désordres deviennent inquiétants à cause de leur fréquence. l'ue circonstance leur donne surtout de *a gravité ; c'est la violence des appels à la révolution, c’est la facilité avec laquelle les meneurs peuvent se livrer aux excitations révolutionnaires et antimilitaristes. Ils avouent hautement, ils affichent dans les société, de dépouiller ceux qui possèdent ; ils provoquent a la guerre civile, au meurtre, au pillage ; ils prêchent impu- nément la désertion et la révolte aux jeunes soldats. Au-lieu de réduire à l’impuissance ces ex - citateurs dangereux, ces meneurs juifs et autres, agents de YInternationale au profit de nos ennemis, le gouvernement les laisse faire, ou s’il les fait arrêter un moment c’est pour les relâcher quelques jours après. La neutralité n’est plus possible, il faut être pour ou contre la révolution. Elle est aujourd'hui menaçante. Ou l’a laissé gran- dir, s’organiser, il faudra la subir ou la vaiucre. S*-W. L’Armée démolie parles F.-. Décidément, le ministère Clemenceau- Picquart parait prendre à tâche de tout dé- molir, de tout ruiner, afin que les ennemis de la France puissent, sans coup férir, s’em- parer de ce qui leur sera utile, ou même agréable. L’armée active après avoir été chambar- dée et casserolée par les André et les Per- cin de tout poil, a maintenant la douleur de voir à sa tète des généraux francs-maçons qui ne doivent leur avancement qu’à leur attitude indigne et à leur aplatissement devant les Loges. Mais la rage imbécile des antimilitaristes ne pouvait s’arrêter en si beau chemin. L’armée de réserve et la ter- ritoriale comptaient dans leurs rangs des officiers braves et dévoués qui, tout en ayant «les carrières civiles, ne craignaient pas de donner leur temps et, souvent même de sacrifier leurs intérêts, pour se tenir au courant des règlements militaires et accom- plir de nombreuses périodes d’instruction. Tous ces bons Français ne pouvaient échapper à la haine de la Franc-Maçonne- rie quia porté au pouvoir, pour en faire son valet, le vilain Picquart. Et quoique en dehors des convocations militaires, les offi- ciers de la réserve et de la territoriale aient comme tout citoyen, le droit de faire et di- re ce qu'ils veulent, le ministre de la guer- re, ou plutôt de la désorganisation militaire vient de blâmer un sous-lieutenant et de suspendre de ses fonctions un colonel de réserve qui avaient, en dehors de toute convocation militaire, nïanifesté des senti- ments antidreyfusards et catholiques. Ces mesures idiotes auront pour résultat de nuire encore au recrutement des cadres des régiments de réserve et de territoriale dans lesquels les places d’ofliciers vacantes en ce moment s’élèvent à plus de vingt mil- le. Et, au jour, peut-être prochain, mais tou- jours probable d’une guerre, nos soldats dé- moralisés et sans chefs se feront tuer bra- vement, parce qu’ils sont Français,mais sans aucun profit. Roc. 3e Congrès des Jaunes [Suite] Beaucoup de puissantes associations non adhérentes à nos statuts étaient là, par exemple les Agriculteurs de France. Les Syndicats et groupements collaborant au programme des Jaunes représentaient, tous chiffres rectifiés, près d’un million d’hom- mes formant SÔ7 associations dont 43(1 syndicats ouvriers. Marseille, Toulouse, Lille, Dunkerque, Arras, Tourcoing, Brest, Cherbourg, y ont défendu par la voix de leurs représentants et avec une unité profonde les opinions de ces diverses provinces. Brest a envoyé six délégués, Fougères Cherbourg-fraternise avec-TouIon, c’est le Nord qui échange des impressions avec Marseille. Séance d’ouverture. Le député Dupourqué, élu, dans l’arron- dissement d’Orthez, sur le programme des Jaunes, à la demande et aux réclamations unanimes préside la séance. Aux côtés de Pierre Biétry sont les membres du comité national : Gaston Japy, le grand industriel. Toutain, Czulowski, de Bellaigne, de Voguë, Sienneville, etc. Sur l’estrade, on remarque lès membres du Comité de défense judiciai- re des Jaunes : Lucien Normand, Collin de Verdière, Barillet, Lepingle etc. ; des amis comme le commandant Driant, Laval, Odelin, de Marolles, président du Syndicat des Journalistes etc. ; des représentants des syndicats patronaux : MM. Drouet, du Syn- dicat des articles métalliques, Gingembre, du Syndicat de la passementerie, Simonot et Lussigny du syndicat des fabricants de batiste, Jonat, de la chambre syndicale des laitiers, Borniche du syndicat des papiers peints, etc... ; des camarades de Paris et la Banlieue, Bonamy des omnibus, Roux, Jul- lien,du syndicat du bazar de l’Hôtel «le Ville, de Bernon représentant du syndicat agricole de la Valloire, colonel Rigollet, Grosjean, de Villebois-Mareuil, député de la Mayenne les représentants de la Presse de Paris et de- la province. De nombreuses dames ont tenu à assister à cette première séance : MUfl de Veblegg auteur des articles sur la politique étran- gère si appréciés dans le Jaune, MmM de Blarer, Hatin. de Galard-Terraube, de Bri- che, Bazin, Auvynet, déléguée par la Ligue des Femmes Française, de Witt, etc. Deuxième Journée La matinée, réunion des commissions et commencement des travaux. M. Yeldegg présente à Pierre Biétry, Rodolphe Lébuis, directeur du Bund, organe antisocialiste allemand puis il apporte la nouvelle que la fédération nationale des patrons allemands adhère au programme des jaunes : partici- pation aux bénéfices et accession à la pro- priété. Fédérations régionales. — Le premier vœu adopté est relatif à la création de fé- dérations générales avec secrétaire appointé pouvant donner tout son temps aux intérêts communs. Japy, l’industriel bien cô'nnu, avait fait remarquer que l’organisation jaune n’ayant que Paris pour centre, ce.Ue organisation était débordée, il fallait Qonc créer en France une vingtaine de.-régions où des comités se chargeront de la correspondance et de la création des syndicats. Comités d'études. — Ces comités com- prendront des travailleurs intellectuels «*t une minorité de patrons s’occupant plus particulièrement de la propagande et de mutualisme. Unité syndicale. — Les syndicats de tous les métiers ayant mêmes affinités «b-vront faire l’unité «4ans leur région. Guérin, «le Corbeil, expose comment ses amis et lui ont arrêté le mouvement collectiviste au- tour d’eux : A l’aide des maires «|ui ;i«* nous étaient pas hostiles nous avons cherché dans chaque commune du ouvrier marié, père de famille, voulant se mettre eu rap- port avec nous. Sur 07 lettres, nous avons reçu 42 réponses. Nous avons exposé nos idées à ces jeunes hommes, nous les avons documentés, fournis de brochures et «le journaux. En quelques semaiucs, notre nombre est passé de 70 à 800. L’organisation «le Corbeil proposée comme exemple est adoptée à l'ununimité. .4 suivre). Le J aune. La Question du Collège La campagne menée par #le Journal de Yalognes eu faveur du maintien du Collège a bien déraugé les petites combinaisons de la bande maçonnique. C’est qu’en effet le Journal de Yalognes a posé la question devant l’opinion publique avec une entière franchise et une absolue loyauté. Tout le inonde a pu voir que le Collège ne coûte absolument rien à lu ville et est pour les habitants une source ue grands avantages et de sérieux profits. Tout le monde a pu voir aussi que le supprimer et le remplacer par une école primaire su- périeure, ce serait abaisser le niveau de l’instruction des enfants de Yalognes, fer- mer à beaucoup «le ces enfants l’accession des carrières libérales, entraîner la ville dans des dépenses considérables, environ 20 à 25.U00 francs par an, enlever au com- merce local un bénéfice «le plus de 30.000 francs par an et tout cela sans aucun profit pour personne. Mis en rage par cette vigoureuse campa- gne, voyant s’écrouler leur plan si habile- ment préparé avec le concours de la loge la Solidarité de Cherbourg et l’aide des feuilles cherbourgeoises, les quelques franc- maçons valoguais tentent le suprême coup qui leur réussit généralement : diviser les uns contre les autres, tous ceux qui sont aujourd’hui d’accord pour réclamer le maintien du Collège. C'est qu’en effet la question du Collège n’esten aucune manière à Yalognes, une question politique et nous avons vu «les personnes appartenant à tous les partis s’unir pour obtenir le maintien «Je cet établissement. Tous ceux qui lbntpasser l’intérêt de la ville avant les questions «Je politique et «le coterie sont avec nous. Pourquoi ? Parce que ies raisons que nous avons données sont tellement probantes qu'elles ne peuvent même pas être discu- tées. Il nous revient que certains pères de famille ayant été trouver M. Duchesnois pour lui demander de s’intéresser à cette question, M. Duchesnois répondit que l'af- faire du Collège était compromise par Vintervention du Journal de Yalognes. Et ces pères de famille en ont été fortement impressionnés !!! Ne trouvez-vous pas qu'elle est raide celle-là ? cher lecteur. Ainsi voilà une ques- tion qui est une question «le vie ou de mort pour une ville. Le journal qui s’en occupe n’a pas l’heur de plaire à certains, parce qu’il ne ment jamais. 11 faut doue nécessairement prendre le contre-pied de ce qu’il «lit ? Alors que les raisons qu'il donne sont irréfutables et que l’opinion publique est tout entière avec lui ? 16 Feuilleton du Journal de Yalognes L'Enfant toTrocadéro Par Marc MARIO Bienffit elle fut au courant de tout cc qui s’était passé. — Oh ! sûrement, — fit-elle, — il faut que ce crime se soit commis tard. — Pourquoi ça, madame demanda un agent. — Mais parce que Mmc Bernadin a fermé après minuit mon mari est resté avec elle jusqu'à cette heure. — Ah !... et où est-il votre mari ? Cette question lui fut adressée par le mê- m e ag«*nt. Maintenant les magistrats étaient partis. — Il est chez nous, monsieur, — répondit Maria, — là-haut, dans notre chambre. Malgré elle, cette question de l'agent l’avait troublée. L'agent s’en aperçut, mais ne le fit pas voir. — £t on peut le voir ? — Oh ! sans doute, monsieur, il doit être levé â cette heure. Yous désirez le voir ? — Daine, il peut nous fournir d'utiles renseignements. Maria, suivie de l'agent, monta chez elle. Elle se dépêcha d'arriver «-t a peine sa porte mt-elle ouverte, qu'elle se précipita vers le lit ou reposait encore Chabert* en l'appelant ; — Joseph !... Joseph ! Le malheureux se réveilla en sursaut. M " Bernardin a été assassinée. Chabert ne comprit pas tout d* >uiu-, sur- pris dans son sommeil, il se frottait les yeux en disant ; — Comment ?__ quoi ?... — Oui, il y a là des agents qui <>ni besoin de te demander ce que u sais. Chaberî, anéanti par l'atroce nouvelle de la mort affreuse de sa bienfaitrice, se leva ou plutôt, sauta à bas de son lit, effaré. Les agents qui le virent interprétèrent son émoi de toute autre façon. Ils conçurent tout de suite des soupçons. Chabert s'habilla sommairement à la hâ- te. — C’est vous, monsieur Chabert ? — Oui, monsieur, c’est moi. — Yous savez le crime affreux qui a été commis cette nuit sur la personne de M"* Bernardin ? — <>n vient de me l'apprendre. C’est épou- vantable, une femme si bonne. — Est-il vrai que vous soyez resté très tard avec elle ? — Oui, monsieur, jusqu’à minuit. — ^ ous étiez seul dans la boutique ? — Non, monsieur, j'étais avec un ami, que je n'avais pas vu «iepuis longtemps et que j'ai ensuit*; reconduit à la gare ; c'est après que nous sommes partis, que M*' Bernardin a fermé sa boutique. — A quelle heure est rentré votre mari ? — fit un «les ag«;tits c*n s'adressant â la femme tle Chabert. Il «levait être une heure et demie. — Et â ce moment, vous n'avez rien en- tendu ? — Non. rien. La répons*-de Chabert parut surprendre les deux policiers qui se regardèrent à la dé- robée. Chabert s'en aperçut. Tout de suite, un trait de lumière traver- sa son esprit : il comprit qu’on le soupçon- nait. Tout d'abord cette pensée l'étonna : puis presque aussitôt, une bouffée d'indignation s'échappa de son cœur. L'interrogatoire continua . — Ainsi, vous avez quitté Mme Bernardin vers minuit ? — <Mii. monsieur. — Et vous êtes allé â la gare ? — <»ui, m >ns;ear... avec un ami. — Le nom de cet ami ? — J** ne vois pas en quoi cela peut vous être utile. — \ ous refusez denons dire.. - — Le nom de cet ami ?... énergiquement. — Yous n’ètes rentré, dites-vous, qu’à une heure et demie ? — A peu près. — Et de minuit à une heure et demie ? — J'ai fait ce qu’il m'a plu. Cette dernière question acheva de con- vaincre les agents. — C'est bien, fit l’un d’eux, je m’en vais prévenir le juge d'instruction. L'homme partit Son premier soin fut de questionner les autres locataires sur Chabert. C’est ainsi qu’il apprit que le mari «le Maria n'avait pas «le place, qu'il ne travaillait pas depuis longtemps et, ce qui était pour iui d une gravité exceptionnelle, que sa femme avait depuis ce matin, payé quelques créanciers. Dès lors, les soup«;ons du policier prirent corps, et le juge l’instruction, revenu en hâte, questionna à son tour ce malheureux et partagea la façon de voir de ses subal- ternes déjà convaincus de la culpabilité de l'infortuné. Chabert, qui. maintenant, comprenait toute l'horreur «le sa situation, se révoltait s’indignait, protestait. Mais, hélas! ses révol tes, ses indignations, ses protestations, loin d'éclairer ses accusa- teurs. les fortifiaient dans leur opinion. Chabert ne pouvait plus sefaire d'illusion sur son sort. Alors sa colère éclata. ^ est honteux, monsieur, ce que vous faites-Ià !... protesta-t-il. Oui, je suis pau- vre, mais je suis un honnête homme... tout mon passé en témoigne_ vous n'avez au- cune preuve... — Nous en aurons, — répondit le juge d'instruction. Jamais vous n'en trouverez. — Yous avez sans doute pris vos précau- tions. — Qu* voulez-vous dire ? — Vous k- saurez. En attendaot nous al- lons perquisitionner. Fn entendant cela. Chabert sentit ses jambes chanceler. On le supposait capable d'avoir accompli ce crime horrible !_ C'é- tait affreux !... Maria, anéantie par tout ce qu'elle enten- dait, s’était affaissée sur une chaise et était incapable de réagir contre l'angoisse qui lui étreignait le cœur. Pendant ce temps, ies agents accomplis- saient leur tâche. Impudemment, ils fouillaient partout. Ils trouvèrent plus de cinquante francs qui devinrent une preuve de plus contre le malheureux Chabert. — Ainsi, — fit le juge d’instruction M. Montagnet, — vous avouez vous-même ne pas avoir de place ni d’argent, et on trouve chez vous plus deeinquante francs. Yous ne travaillez pas et vous payez vos dettes. Cet argent, tout cet argent ne vous est pourtant point tombé du ciel ? — Je vous l’ai dit, monsieur, c’est mon ami... — Ah ! oui, cet ami généreux dont vous taisez le nom... Chabert ne répondit pas, il suivait anxieu- sement les investigations des agents qui venaient de tirer le premier des tiroirs de la commode. Tout à coup il se leva, bondit sur un agent, et essaya de lui arracher les papiers qu'il venait de découvrir cachés sous du linge, les papiers qui lui avaient été confiés mais il fut repoussé. — Qu’est-ce que cela ? — demanda le juge d'instruction ? — Ce n’est rien, — cria Chabert, — n'y touchez pas, ce n'est pas à moi, c'est un dépôt sacré. Sans l'écouter, le magistrat déplia le fragment du Petit Rouennais qui entourait le paquet et déchira l'enveloppe. Un cri de triomphe sortit de sa poitrine. — Des billets de banque ! 11 les compta. — Dix mille francs....... la somme tou- chée par Mmr Bernardin. Allons, maintenant il n y a pas de doute. Arrêtez cet nomme, c'est l'assassin. — Moi l'assassin ! — hurla Chabert, — c'est faux !... Croyez-moi !... Cest une in- famie !... — D'on tenez-vous cet argent ? — Je ne savais même pas qu'il y avait de l'argent dans cette enveloppe. — Qui vous Fa donnée ? — Mon ami. — Toujours !... c’est un système de dé- fense. Emparez-vous de lui. Chabert se défendait en désespéré. Maria, tremblante, le visage ruisselant de larmes, s’écria à son tour; — Joseph ! Joseph!... tu esinnocent, lais- se-toi arrêter. A ces mots, et comme par enchantement, Chabert fut maîtrise. Calmé subitement,-il se laissa arrêter. — Oui, Maria, — fit-il, — tu as raison. Arrêtez-moi ! ... Je suis innocent ' On allait l'emmener. Maria se jeta devant les agents. — Attendez, — fit-elle, — laissez-moi lui parler. Le juge d'instruction ordonna aux trois hommes «le s'arrêter. — Joseph, — «lit la malheureuse, — jure- moi de me dire la vérité ? — Je te le jure. — Es-tu innocent ? — Oui, devant Dieu ! sur la tète de notre enfant. — Je te crois... Puis s'adressant aux agents : — Yous pouvez l'emmener, — dit-elle. Le triste collège descendit l'escalier de la maison. Tout de suite, le bruit de l'arrestation de Chabert avait été répandu. Une foule immense attendait îe malheu- reux sur les trottoirs de la chaussée. Lorsque le protégé «Je M~ Bernardin pa- rut escorté par les agents, une longue et sinistre clameur fut poussée par cette foule furieuse et indignée-, et Chabert, au milieu des hués et des vociférations, fut conduit au commissariat central. Pauvre Chabert ! A suivre .

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Numéro 1 8 . — Dimanche 5 Mai 1007. 5 C e n t i m e s Soixante-quatorzième année.JOURNAL DEjTALOGNE

CHEMIN DE FER. — Paris-Cherbourg : 5 h. G matin ; 8 h. 55 matin* fl midi 58 ; 2 h. 1 soir express); 4 h. 23 soir; 8 h. 17 soir; lü h. 41 soir.— Cherbourg- | P a ris :5h . 40 matin : 0 h. 23 matin express : y h. UT mat. express ; midi 19; i 5 h. 01 soir. 5 h. 58 soir express;; T h. 5T soir. — Dimanches et fêles à p a r tir du i'1 31 m ars JU07), imjfaic paDde Cherbourg a 2 h. s. e» arme a Yalognes a 2 b. 40 s

Yalognes (ville) Barfleur : départs 6 h. 5 matin ; 9 h. 40 matin; midi 55 ; 5 h. 25 || soir; 8 h .06 s .— Barfleur-Yalognes (ville) : 5 h. 2T mat ,de St-.dartin); 8 h. 03 j| m.; i l h. 56 in ; 3 h. 56 60ir ; T h. 29 soir.

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Les m anuscrits non insérés n i s-jnt pas rendus Les lettres et mandats concernant la rédaction et l'administration doivent

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Le p r ix de Vabonnement se page d'avance. Les recouvrements se fon t' une fo is p a r an le 31 décembre.

ANNONCESJudiciaires, la ligne 0 fr. 16 ; Réclames, la ligne 0 fr. 45 ; Locales. 0 fr. 50.On peut traiter à forfait pour les annonces souvent répétées — Les annonces sont

reçues aux Bureaux du Journal, jusqu'au vendredi soir, et à l’A gen ce de la P resse N ouvelle , 60, rue Richelieu, Paris.' — Journal légalisé, 25 cent.Bureau de Renseignements

Le vendredi de 10 heures 1. 2 à midi, les abonnés du Jyurnal tle Yalognes ont le privilège de pouvoir se renseigner gra tu i­tement en nos bureaux sur toutes les ques­tions, quelle qu’en soit-la nature, qui pour­raient les embarrasser.

Ils peuvent également demander leurs renseignements par correspondance en joignant un timbre pour la réponse.

J. o. V.Nouvelles de la Semaine★ La journée du premier mai a été trou­

blée à Paris par de sanglants incidents; en­viron 75U arrestations ont eu lieu parmi lesquelles beaucoup d'enfants ; à peine une quinzaine seront suivies de poursuites. Un ju if Russe a tiré cinq coups de revolver sui­tes ,a clé , ^ ‘i v --clé àmoitié afcsô'fitmé par la fotfle.

En province, il y a dos grèves un peu partout. Tous les tissages et lilatures sont fermés à Fiers. A Cherbourg, les déchar­geurs de navires ont refusé de travailler mercredi.

★ L’enquête sur les fraudes de farine continue à Poitiers. Des experts chimistes vont être nommés.

i f Deux commissions ont été constituées à Toulon, pour établir le bilan de l’incendie du port. On ignore toujours les causes du sinistre.

jf Sept antimilitaristes ont été arrêtés à Paris pour avoir signé l’afliche conseillant aux soldats de se révolter.

H Une députation socialiste ayant arboré à Clermont-Ferrand, le drapeau rouge aux obsèques du sénateur Chaniagrel, le préfet s’est retiré.

★ La neige a fait sa réapparition dans le Nord-Ouest et le Centre de la France, le froid est très vif à Gex et à Reims.

i f La loge maçonnique Orleanaise ayant maintenu sa prétention d’assister ollicielle- ment aux fêtes de Jeanne d’Arc, le Conseil municipal s’est incliné. Le clergé s’abstien­dra donc, il fêtera Jeanne d’Arc à la cathé­drale le 12 mai. Les Orléanais sont mécon­tents.

i f Un zouave en sentinelle au camp fran­çais, près d’Oudjda a été attaqué par des Marocains. Les pourparlers avec le Sultan n’aboutissent pas.

ic Le gouvernement déposera dès la ren­trée des Chambres un projet de loi visant la confédération générale du travail.

i f Un vapeur Anglais a fait naufrage au cap Finistère, cinq hommes ont été noyés.

★ Un attentat a été commis contre une poudrière près Nançy. bOU kilos de poudre ont sauté.

i f On signale que la situation des pécheurs de morue à Terre-Neuve est déplorable.

i f On annonce la nomination de M. l’Abbé Izard, archiprétre de Perpignan à l’évécbé de Pamiers.

★ De général de Charette convoque ses anciens zouaves à Rouen, pour manifester en l’honneur de Jeanne d’Arc le 12 Mai

le s bons tours de ClemenceauLes Chambres sont en vacances et Cle-

mc-nceau s ’amuse.11 a joué un bon tour aux catholiques et

au clergé d'Orléans en pi étendant forcer

le conseil municipal à donner aux Francs- Maçons une place dans le cortège de la fête de Jeanne d’Arc.

Dans sa lettre du 20 avril au maire, l'évê­que d’Orléans s ’expliquait :

" Les règles ecclésiastiques interdisent sévèrement aux évêques et aux prêtres de prendre part à une cérémonie à laquelle assisterait officiellement la franc-maçon­nerie. Cette phrase je l’écris sans animo­sité ; grâce au ciel, je n’ai d’aniuiosité contre aucune personne que ce soit, prise individuellement. A tous, je voudrais ren­dre service, s'il m'était possible. Cette phrase, j<- l'écris par obligation de cons­cience et afin qu'il ne subsiste aucun ma­lentendu entre vous et moi, monsieur le maire. »

*< Aoh ! y es. riposta Clemenceau, mais si vous n’admettez pas la Loge dans le cor­tège, j'interdirai à l’armée et aux fonction­naires d'y figurer. »

C’était plaire à ses amis les Francs-Ma­çons et mettre lu municipalité dans un cruel embarras.

Et Clemenceau riait sous cape. Oh ! la

La farce s’est tournée au gré de ses dé­sirs. Par 14 voix contre 14, le conseil mu­nicipal d’Orléans a admis la Loge à prendre place dans le cortège.

Les fêtes seront peut-être manquées, mais tant pis pour Orléans. Que dis-je? Tant mieux, car on dit que les Francs-Ma­çons, dans ce cas, cheicheruient à en faire retomber la responsabilité sur l’Eglise et sur l’Evêque qui, pourtant, n’a fait que suivre la loi de sa conscience et du devoir.

Clemenceau exulte. Il a contenté ses amis des Loges et joué un bon tour à l’Eglise et aux catholiques.

Mais, tout en se frottant les mains de contentement, Clemenceau a songé, non sans terreur que les Chambres allaient bientôt rentrer.

« J’ai plongé la France dans l’anarchie la plus complète, se dit-il ; voilà que tous les corps de métier s ’essaient à la grève, en attendant le grand coup de la Révolution vers laquelle je les ai conduits. Comment diable pourrais-je me réhabiliter aux yeux de la France et des Chambres, et leur faire croire que je suis un ami de l’ordre, moi qui ai toujours soutenu les socialistes et les amis du désordre ?

Et se frappant le front : « Trouvé », mur­mura-t-il.

-Et ce Clemenceau qui venait de faire nommer Gabriel Deville, ancien député socialiste de Paris, représentant de la Ré­publique en Abyssinie, faisait arrêter les socialistes Bousquet. Lévy et Délalé, mem­bres de la Confédération du Travail, à l’oc­casion du l rr mai.

Clemenceau fraternisait encore hier avec eux. Que lui importe? 11 est comédien dans F:une et il se félicite de ce nouveau tour qu'il vient de jouer pour garder son équili­bre et sa place au ministère.

Ces socialistes, il les fera bientôt remet­tre en liberté. Ce sera l'éternelle comédie jouée cent fois de suite, mais eue réussit si bien. t

Le Bloc demeurera stupide devant cette prétendue manifestation d’énergie «le Cle­menceau, et le proclamera « sauveur de la République. »

Il ne verra pus que le vieux clown de Clemenceau s«; moque de lui.

Clemenceau est en train de s'amuser. Allons. A qui le tour «le ces Messieurs ?

On en rirait si la France n'était pas tom­bée sous un régime de tyrannnie e.t de gâchis complets.

Quand «lonc le peuple françaisenverra-t-il, d'un coup de botte bien placé, ces clowns malfaisants rouler de leur estrade ?

Do m in o .

L’agitation révolutionnaireDepuis quelques semaines, Paris et cer­

taines villes de province synt troublées par des grèves suscitées par le$ révolutionnaires socialistes ; de plus, tneièredi dernier 1er mai, jour de fête pour les adeptes de la so­ciale, de grandes manifestations devaient se produire.

Les manifestations ont échoué, les grèves n’ont guère abouti jusqu'ici qu’à obtenir pour les garçons de café la permission de porter lu moustache.

Cependant mercredi le sang a coulé, plu­sieurs agents de police ont été blessés et un russe émigré a tiré six coups de révolver sur un régiment de cuirassiers qui passait.

Ces troubles, ces désordres deviennent inquiétants à cause de leur fréquence.

l'ue circonstance leur donne surtout de *a gravité ; c'est la violence des appels à la révolution, c’est la facilité avec laquelle les meneurs peuvent se livrer aux excitations révolutionnaires et antimilitaristes. Ils avouent hautement, ils affichent dans les

société, de dépouiller ceux qui possèdent ; ils provoquent a la guerre civile, au meurtre, au pillage ; ils prêchent impu­nément la désertion et la révolte aux jeunes soldats.

Au-lieu de réduire à l’impuissance ces ex­citateurs dangereux, ces meneurs juifs et autres, agents de Y Internationale au profit de nos ennemis, le gouvernement les laisse faire, ou s’il les fait arrêter un moment c’est pour les relâcher quelques jours après.

La neutralité n’est plus possible, il faut être pour ou contre la révolution. Elle est aujourd'hui menaçante. Ou l’a laissé gran­dir, s’organiser, il faudra la subir ou la vaiucre. S*-W.L’Armée démolie parles F.-.

Décidément, le ministère Clemenceau- Picquart parait prendre à tâche de tout dé­molir, de tout ruiner, afin que les ennemis de la France puissent, sans coup férir, s’em ­parer de ce qui leur sera utile, ou même agréable.

L’armée active après avoir été chambar­dée et casserolée par les André et les Per- cin de tout poil, a maintenant la douleur de voir à sa tète des généraux francs-maçons qui ne doivent leur avancement qu’à leur attitude indigne et à leur aplatissement devant les Loges. Mais la rage imbécile des antimilitaristes ne pouvait s’arrêter en si beau chemin. L’armée de réserve et la ter­ritoriale comptaient dans leurs rangs des officiers braves et dévoués qui, tout en ayant «les carrières civiles, ne craignaient pas de donner leur temps et, souvent même de sacrifier leurs intérêts, pour se tenir au courant des règlements militaires et accom­plir de nombreuses périodes d’instruction.

Tous ces bons Français ne pouvaient échapper à la haine de la Franc-Maçonne­rie q u ia porté au pouvoir, pour en faire son valet, le vilain Picquart. Et quoique en dehors des convocations militaires, les offi­ciers de la réserve et de la territoriale aient comme tout citoyen, le droit de faire et di­re ce qu'ils veulent, le ministre de la guer­re, ou plutôt de la désorganisation militaire vient de blâmer un sous-lieutenant et de suspendre de ses fonctions un colonel de réserve qui avaient, en dehors de toute convocation militaire, nïanifesté des senti­ments antidreyfusards et catholiques.

Ces mesures idiotes auront pour résultat de nuire encore au recrutement des cadres des régiments de réserve et de territoriale dans lesquels les places d’ofliciers vacantes

en ce moment s’élèvent à plus de vingt m il­le.

Et, au jour, peut-être prochain, mais tou­jours probable d’une guerre, nos soldats dé­moralisés et sans chefs se feront tuer bra­vement, parce qu’ils sont Français,mais sans aucun profit. Roc.3e Congrès des Jaunes

[Suite]Beaucoup de puissantes associations non

adhérentes à nos statuts étaient là, par exemple les Agriculteurs de France. Les Syndicats et groupements collaborant au programme des Jaunes représentaient, tous chiffres rectifiés, près d’un m illion d’hom­mes form ant SÔ7 associations dont 43(1 syndicats ouvriers.

Marseille, Toulouse, Lille, Dunkerque, Arras, Tourcoing, Brest, Cherbourg, y ont défendu par la voix de leurs représentants et avec une unité profonde les opinions de ces diverses provinces.

Brest a envoyé six délégués, Fougères Cherbourg-fraternise avec-TouIon,

c’est le Nord qui échange des impressions avec Marseille.

Séance d’ouverture.Le député Dupourqué, élu, dans l’arron­

dissement d’Orthez, sur le programme des Jaunes, à la demande et aux réclamations unanimes préside la séance. Aux côtés de Pierre Biétry sont les membres du comité national : Gaston Japy, le grand industriel. Toutain, Czulowski, de Bellaigne, de Voguë, Sienneville, etc. Sur l’estrade, on remarque lès membres du Comité de défense judiciai­re des Jaunes : Lucien Normand, Collin de Verdière, Barillet, Lepingle etc. ; des amis comme le commandant Driant, Laval, Odelin, de Marolles, président du Syndicat des Journalistes etc. ; des représentants des syndicats patronaux : MM. Drouet, du Syn­dicat des articles métalliques, Gingembre, du Syndicat de la passementerie, Simonot et Lussigny du syndicat des fabricants de batiste, Jonat, de la chambre syndicale des laitiers, Borniche du syndicat des papiers peints, etc... ; des camarades de Paris et la Banlieue, Bonamy des omnibus, Roux, Jul- lien,du syndicat du bazar de l’Hôtel «le Ville, de Bernon représentant du syndicat agricole de la Valloire, colonel Rigollet, Grosjean, de Villebois-Mareuil, député de la Mayenne les représentants de la Presse de Paris et de- la province.

De nombreuses dames ont tenu à assister à cette première séance : MUfl de Veblegg auteur des articles sur la politique étran­gère si appréciés dans le Jaune, MmM de Blarer, Hatin. de Galard-Terraube, de B ri­che, Bazin, Auvynet, déléguée par la Ligue des Femmes Française, de Witt, etc.

D euxièm e JournéeLa matinée, réunion des commissions et

commencement des travaux. M. Yeldegg présente à Pierre Biétry, Rodolphe Lébuis, directeur du Bund, organe antisocialiste allem and puis il apporte la nouvelle que la fédération nationale des patrons allem ands adhère au programme des jaunes : partici­pation aux bénéfices et accession à la pro­priété.

Fédérations régionales. — Le premier vœu adopté est relatif à la création de fé­dérations générales avec secrétaire appointé pouvant donner tout son temps aux intérêts communs.

Japy, l’industriel bien cô'nnu, avait fait remarquer que l’organisation jau n e n’ayant que Paris pour centre, ce.Ue organisation était débordée, il fallait Qonc créer en France une vingtaine de.-régions où des comités se chargeront de la correspondance et de la création des syndicats.

Comités d'études. — Ces comités com­

prendront des travailleurs intellectuels «*t une minorité de patrons s’occupant plus particulièrement de la propagande et de mutualisme.

Unité syndicale. — Les syndicats de tous les métiers ayant mêmes affinités «b-vront faire l’unité «4ans leur région. Guérin, «le Corbeil, expose comment ses amis et lui ont arrêté le mouvement collectiviste au­tour d’eux : A l’aide des maires «|ui ;i«* nous étaient pas hostiles nous avons cherché dans chaque commune du ouvrier marié, père de famille, voulant se mettre eu rap­port avec nous. Sur 07 lettres, nous avons reçu 42 réponses. Nous avons exposé nos idées à ces jeunes hommes, nous les avons documentés, fournis de brochures et «le journaux. En quelques semaiucs, notre nombre est passé de 70 à 800.

L’organisation «le Corbeil proposée comme exemple est adoptée à l'ununimité.

.4 suivre). Le J aune.La Question du CollègeLa campagne menée par #le Journal de

Yalognes eu faveur du maintien du Collège a bien déraugé les petites combinaisons de la bande maçonnique.

C’est qu’en effet le Journal de Yalognes a posé la question devant l’opinion publique avec une entière franchise et une absolue loyauté. Tout le inonde a pu voir que le Collège ne coûte absolument rien à lu ville et est pour les habitants une source ue grands avantages et de sérieux profits. Tout le monde a pu voir aussi que le supprimer et le remplacer par une école primaire su­périeure, ce serait abaisser le niveau de l’instruction des enfants de Yalognes, fer­m er à beaucoup «le ces enfants l’accession des carrières libérales, entraîner la ville dans des dépenses considérables, environ 20 à 25.U00 francs par an, enlever au com­merce local un bénéfice «le plus de 30.000 francs par an et tout cela sans aucun profit pour personne.

Mis en rage par cette vigoureuse campa­gne, voyant s ’écrouler leur plan si habile­ment préparé avec le concours de la loge la Solidarité de Cherbourg et l’aide des feuilles cherbourgeoises, les quelques franc- maçons valoguais tentent le suprême coup qui leur réussit généralement : diviser les uns contre les autres, tous ceux qui sont aujourd’hui d’accord pour réclamer le maintien du Collège. C'est qu’en effet la question du Collège n’esten aucune manière à Yalognes, une question politique et nous avons vu «les personnes appartenant à tous les partis s’unir pour obtenir le maintien «Je cet établissement. Tous ceux qui lbntpasser l’intérêt de la ville avant les questions «Je politique et «le coterie sont avec nous. Pourquoi ? Parce que ies raisons que nous avons données sont tellement probantes qu'elles ne peuvent même pas être discu­tées.

Il nous revient que certains pères de famille ayant été trouver M. Duchesnois pour lui demander de s’intéresser à cette question, M. Duchesnois répondit que l'af­faire du Collège était compromise par Vintervention du Journal de Yalognes. Et ces pères de famille en ont été fortement impressionnés !!!

Ne trouvez-vous pas qu'elle est raide celle-là ? cher lecteur. Ainsi voilà une ques­tion qui est une question «le vie ou de mort pour une ville. Le journal qui s’en occupe n’a pas l’heur de plaire à certains, parce qu’il ne ment jamais.

11 faut doue nécessairement prendre le contre-pied de ce qu’il «lit ? Alors que les raisons qu'il donne sont irréfutables et que l’opinion publique est tout entière avec lui ?

16 Feuilleton du Journal de Yalognes

L'Enfant to TrocadéroPar Marc MARIO

Bienffit elle fut au courant de tout cc qui s ’était passé.

— Oh ! sûrement, — fit-elle, — il faut que ce crime se soit commis tard.

— Pourquoi ça, madame demanda un agent.

— Mais parce que Mmc Bernadin a fermé après minuit mon mari est resté avec elle jusqu'à cette heure.

— Ah !... et où est-il votre mari ?Cette question lui fut adressée par le mê­

me ag«*nt.Maintenant les magistrats étaient partis.— Il est chez nous, monsieur, — répondit

Maria, — là-haut, dans notre chambre.Malgré elle, cette question de l'agent

l’avait troublée.L'agent s’en aperçut, mais ne le fit pas

voir.— £t on peut le voir ?— Oh ! sans doute, monsieur, il doit être

levé â cette heure. Yous désirez le voir ?— Daine, il peut nous fournir d'utiles

renseignements.Maria, suivie de l'agent, monta chez elle.Elle se dépêcha d'arriver «-t a peine sa

porte m t-elle ouverte, qu'elle se précipita vers le lit ou reposait encore Chabert* en l'appelant ;

— Joseph !... Joseph !Le malheureux se réveilla en sursaut.— M " Bernardin a été assassinée.Chabert ne comprit pas tout d* >uiu-, sur­

pris dans son sommeil, il se frottait les yeux en disant ;

— Comment ?__quoi ? ...— Oui, il y a là des agents qui <>ni besoin

de te demander ce que u sais.Chaberî, anéanti par l'atroce nouvelle de

la mort affreuse de sa bienfaitrice, se leva

ou plutôt, sauta à bas de son lit, effaré. Les agents qui le virent interprétèrent son émoi de toute autre façon.

Ils conçurent tout de suite des soupçons.Chabert s'habilla sommairement à la hâ­

te.— C’est vous, monsieur Chabert ?— Oui, monsieur, c’est moi.— Yous savez le crime affreux qui a été

commis cette nuit sur la personne de M"* Bernardin ?

— <>n vient de me l'apprendre. C’est épou­vantable, une femme si bonne.

— Est-il vrai que vous soyez resté très tard avec elle ?

— Oui, monsieur, jusqu’à minuit.— ̂ous étiez seul dans la boutique ?— Non, monsieur, j'étais avec un ami,

que je n'avais pas vu «iepuis longtemps et que j'ai ensuit*; reconduit à la gare ; c'est après que nous sommes partis, que M*' Bernardin a fermé sa boutique.

— A quelle heure est rentré votre mari ? — fit un «les ag«;tits c*n s'adressant â la femme tle Chabert.

— Il «levait être une heure et demie.— Et â ce moment, vous n'avez rien en­

tendu ?— Non. rien.La répons*-de Chabert parut surprendre les

deux policiers qui se regardèrent à la dé­robée.

Chabert s'en aperçut.Tout de suite, un trait de lumière traver­

sa son esprit : il comprit qu’on le soupçon­nait.

Tout d'abord cette pensée l'étonna : puis presque aussitôt, une bouffée d'indignation s'échappa de son cœur.

L'interrogatoire continua .— Ainsi, vous avez quitté Mme Bernardin

vers minuit ?— <Mii. monsieur.— Et vous êtes allé â la gare ?— <»ui, m >ns;ear... avec un ami.— Le nom de cet ami ?— J** ne vois pas en quoi cela peut vous

être utile.— \ ous refusez denons dire.. -— Le nom de cet ami ? ... énergiquement.

— Yous n’ètes rentré, dites-vous, qu’à une heure et demie ?

— A peu près.— Et de minuit à une heure et demie ?— J'ai fait ce qu’il m'a plu.Cette dernière question acheva de con­

vaincre les agents.— C'est bien, fit l’un d’eux, je m’en vais

prévenir le juge d'instruction.L'homme partitSon premier soin fut de questionner les

autres locataires sur Chabert. C’est ainsi qu’il apprit que le mari «le Maria n'avait pas «le place, qu'il ne travaillait pas depuis longtemps et, ce qui était pour iui d une gravité exceptionnelle, que sa femme avait depuis ce matin, payé quelques créanciers.

Dès lors, les soup«;ons du policier prirent corps, et le juge l ’instruction, revenu en hâte, questionna à son tour ce malheureux et partagea la façon de voir de ses subal­ternes déjà convaincus de la culpabilité de l'infortuné.

Chabert, qui. maintenant, comprenait toute l'horreur «le sa situation, se révoltait s’indignait, protestait.

Mais, hélas! ses révol tes, ses indignations, ses protestations, loin d'éclairer ses accusa­teurs. les fortifiaient dans leur opinion.

Chabert ne pouvait plus sefaire d'illusion sur son sort.

Alors sa colère éclata.— ^ est honteux, monsieur, ce que vous

faites-Ià ! . . . protesta-t-il. Oui, je suis pau­vre, mais je suis un honnête homme... tout mon passé en témoigne_ vous n'avez au­cune preuve...

— Nous en aurons, — répondit le juge d'instruction.

Jamais vous n'en trouverez.— Yous avez sans doute pris vos précau­

tions.— Qu* voulez-vous dire ?— Vous k- saurez. En attendaot nous al­

lons perquisitionner.Fn entendant cela. Chabert sentit ses

jambes chanceler. On le supposait capable d'avoir accompli ce crime horrible !_ C'é­tait affreux ! . . .

Maria, anéantie par tout ce qu'elle enten­

dait, s’était affaissée sur une chaise et était incapable de réagir contre l'angoisse qui lui étreignait le cœur.

Pendant ce temps, ies agents accomplis­saient leur tâche.

Impudemment, ils fouillaient partout.Ils trouvèrent plus de cinquante francs

qui devinrent une preuve de plus contre le malheureux Chabert.

— Ainsi, — fit le juge d’instruction M. Montagnet, — vous avouez vous-même ne pas avoir de place ni d’argent, et on trouve chez vous plus deeinquante francs. Yous ne travaillez pas et vous payez vos dettes. Cet argent, tout cet argent ne vous est pourtant point tombé du ciel ?

— Je vous l’ai dit, monsieur, c’est mon a m i.. .

— Ah ! oui, cet ami généreux dont vous taisez le nom...

Chabert ne répondit pas, il suivait anxieu­sement les investigations des agents qui venaient de tirer le premier des tiroirs de la commode.

Tout à coup il se leva, bondit sur un agent, et essaya de lui arracher les papiers qu'il venait de découvrir cachés sous du linge, les papiers qui lui avaient été confiés mais il fut repoussé.

— Qu’est-ce que cela ? — demanda le juge d'instruction ?

— Ce n’est rien, — cria Chabert, — n'y touchez pas, ce n'est pas à moi, c'est un dépôt sacré.

Sans l'écouter, le magistrat déplia le fragment du P etit Rouennais qui entourait le paquet et déchira l'enveloppe.

Un cri de triomphe sortit de sa poitrine.— Des billets de banque !11 les compta.— Dix mille francs....... la somme tou­

chée par Mmr Bernardin. Allons, maintenant il n y a pas de doute. Arrêtez cet nomme, c'est l'assassin.

— Moi l'assassin ! — hurla Chabert, — c'est faux ! . . . Croyez-moi !... Cest une in­famie ! . . .

— D'on tenez-vous cet argent ?— Je ne savais même pas qu'il y avait de

l'argent dans cette enveloppe.

— Qui vous Fa donnée ?— Mon ami.— Toujours !... c’est un système de dé­

fense.Emparez-vous de lui.Chabert se défendait en désespéré.Maria, tremblante, le visage ruisselant de

larmes, s’écria à son tour;— Joseph ! Joseph!... tu esinnocent, lais­

se-toi arrêter.A ces mots, et comme par enchantement,

Chabert fut maîtrise.Calmé subitement,-il se laissa arrêter.— Oui, Maria, — fit-il, — tu as raison.

Arrêtez-moi ! ... Je suis innocent 'On allait l'emmener. Maria se jeta devant

les agents.— Attendez, — fit-elle, — laissez-moi

lui parler.Le juge d'instruction ordonna aux trois

hommes «le s'arrêter.— Joseph, — «lit la malheureuse, — jure-

moi de me dire la vérité ?— Je te le jure.— Es-tu innocent ?— Oui, devant Dieu ! sur la tète de notre

enfant.— Je te cro is ...Puis s'adressant aux agents :— Yous pouvez l'emmener, — dit-elle.Le triste collège descendit l'escalier de

la maison.Tout de suite, le bruit de l'arrestation de

Chabert avait été répandu.Une foule immense attendait îe malheu­

reux sur les trottoirs de la chaussée.Lorsque le protégé «Je M ~ Bernardin pa­

rut escorté par les agents, une longue et sinistre clameur fut poussée par cette foule furieuse et indignée-, et Chabert, au milieu des hués et des vociférations, fut conduit au commissariat central.

Pauvre Chabert !

A suivre .

Page 2: Numéro 18.— Dimanche 5 Mai 1007 Soixante-quatorzième année ...mediatheque.mairie-valognes.fr/.../05/Journal...05.pdf · reçues aux Bureaux du Journal, jusqu'au vendredi soir,

M. Duchesnois a été naïf de laisser ainsi voir ses haines mesquine^. Les Franc-Ma- vons valognais sont plus malins, ils taisent et se cachent, mais ils agissent dessous, car ils ont décidé la suppression du Collège et ue cherchent qu’un moyen de rejeter sur d’autres les conséquences funes­tes de leurs machinations. Ne nous laissons pas monter le coup par eux ! (î. P.

* *J apprends, au dernier moment, que cer­

taines personnes de notre ville sesontm ises a la tête d’une pétition qui va circuler. Nous souhaitons que ce moyen de protes­tation réussisse.Chronique Pédagogique

Dans un important chef-iieu de canton, une lidette à l ’air détufé subissait brillam­ment l’an dernier le s épreuves du certificat.

Heureuse autant que il ère du succès, son institutrice témoignait son extrême satis­faction par de grotesques rengorgeinents.

Survient Môssicu l'Inspecteur ! Après échange de courbettes, Mùssieu l’Inspecteur se fait présenter la jeune lauréate.

» Eh bien ! s'exclame-t-il, voici, pour l’école normale, une aspirante toute indi­quée ! N'est-ce pas Mademoiselle l'Institu­trice ? »

" Je* l’espère, Monsieur l’Inspecteur, *> ré­pond en minaudant l’institutrice. Puis tournant vers la lidette : •< Qu’en pensez- vous, Mademoiselle \ ... ? dit-elle.

Déception pour l une ! humiliation pour 1 autre ! Verte leçon pour tous deux !!!... « Ah ! ça non, répliqua vivement l’enfant. Jamais on ue me verra entrer dans une corporation où I on n’a la liberté ni de faire ce qu'ordonne la conscience ni de ne pas faire ce qu’elle défend. Si mon père me tolère à votre école sans Dieu ce n’est que par contrainte, et s'il m’a permis de travail­ler pour l'obtention du certificat ce n’était que^pour pouvoir m'en retirer plutôt. >*

h enfant avait tout bonnement reproduit ce.que le père écœuré ne cessait de répéter au foyer paternel. Franc.

CHBOIOOE LOCALERemonte. — Dépôt de Sain t-Lo. — Pour

exécution des ordres de M. le Ministre de la guerre, le comité dudit dépôt se réunira pendant le mois de mai 1907 :

Mercredi 15 : Carentan, devant la station d’étalons, à S heures du matin; Sainte-Mère- Eglise, place de l'Eglise, à 1 heure 30 du soir.

Mercredi 22 : Avranches, place du Palet, à 10 heures du matin.

Jeudi 30 : Queitehou t montre de la foire de la Pernelle), place du Marché, à midi 30.

A Saint-Lo, le mardi 7 mai, à S heures du malin.

A litre de renseignements pour MM. les éleveurs, les localités suivantes seront visi­tées probablement pendant le mois de juin 1907 : Saint-Lo, Le Sion.

N e signez p is sans avoir lu . —Plusieurs cultivateurs viennent d’être victimes dans les dernières foires, de certains filous qui emploient le procédé suivant :

Un cultivateur sans instruction vend un cheval (330 fr. à un marchand qui inscrit la

•vente sur un carnet sans indiquer le prix et fait signer ce même carnet par son vendeur.

Quelques heures après, le moment venu pour payer, il aligne 500 fr. pour solder le prix du cheval, le cultivateur proteste et réclame la somme de (550 fr. qu'il croit lui être due.

On exhibe alors le fameux carnet sur le­quel on trouve le prix de 500 fr., avec la signature au-dessous.

La victime n’a plus qu’à accepter la somme de 500 fr. et la farce est jouée.

Travailleurs m ilitaires pour la moisson. — Chaque aimée, des permissions sont ac­cordées aux militaires cultivateurs ou viti­culteurs, pour prendre part aux travaux de diverses moissons, soit dans leur famille, soit chez des cultivateurs de la région.

II est rappelé que les demandes motivée», formées par les chefs de famille ou cultiva­teurs et non par les militaires, doivent être adressées comme d'usage aux chefs decorps, par l'intermédiaire de MM. les Sous-Préfets en ce qui concerne les arrondissements. Elles contiendront les renseignements sui­vants :

1“ Etendue de la culture du pétitionnaire.Epoque oii b: concours des travailleurs

militaires ou permissionnaires est réelle­ment nécessaire.

3° Avis du maire qui devra, en outre, attester qu'il y a pénurie d'ouvriers civils dans la commune et que les militaires de­mandes sont réellement ouvriers agricoles.

Peuvent être établies >< sur papier libre », les demandes tendant à l’obtention des congés ou permissions pour des militaires « nominativement >• désignés, lorsqu'elles sont rédigées par leurs parents ou chefs de famille.

Doivent être établies sur « papier, tim­bré », conformément à l'article 13 de la loi du 13 brumaire an Vil. les demandes for­mées par des cultivateurs en vue d'obtenir la mise à leur disposition des travailleurs militaires, pour les différents travaux agri­coles.

Douanes. — M. Chevrey, brigadier à 1.4i m » fr.. de la direction de Besançon, est nommé sous-lb-ué-nant à 1.800 fr. au Itozel, en remplacement de M. Tanguy, nommé à Carteret.

L es Courses de Caen. — La date desgrandes courses annuelles de chevaux, dans la prairie de Caen, a étélixéedéfinitivernent comme suit : réunion de printemps, le jeudi 9 mai, jour de l'Ascension : réunion d'été, les 4. 5. 6 et 7 am'u : réunion d'automne, les 2(3. 27. 28 et 29 septembre.

F ièvre aphteuse. — La fièvre aphteuse existe dans i--s i.iaraisde .Saint-Jore.-,Baupte et Coigny. 35o animaux sont malades ; et ce* qui > st plus irr.tve. de» animaux malades déjH -mi êié retirés du marais et dispersés dan» les commues environnantes.

La bure de î;i Muguctte qui se tiendra à Lunaire les *'» < t 7 courant présente par conséquent d > dangers exceptionnels : les Culiivatenrs qui y achèteraient des bestiaux feront bien !•-> maintenir sévèrement isolés de leurs autres animaux pendant 2ü jours.

VALOGNES

D nioa-C yeliste-V alognaise. — La pro-nj-r; i b ! U.-i'.-Y. ;j r : jeu dimanche der­nier. \ t>: • s un arr • -• d'environ 1 heure 1 2 à

Saint—M- r-h _ i~ -. -. . b-s ont rejoints les n»*--libres de i ; «'y.-liste- Monlebonr-.geoise venu» a ; levant d eux. *

Les deux sociétés, formant un imposant peloton d’environ cinquante cyclistes, ont ensuite fait route pour Montebourg, oii IT.-C.-M . offrait aux Valognais, un vin d'honneur, au café du Commerce.

M. (îuiffard, maire, qui présidait, à pro­noncé une allocution fort applaudie, .\1. le docteur Cauuet, président de IT.-O.-M. a bu à l’entente des deux sociétés, M. Knque- becq, président de l’L'.-C.-V. a remercié M\1. Cuill'ard et Cauuet des bonnes paroles exprimées à l’égard de la société Valognaise, et espère qu’à son tour celle-ci aura le plaisir de recevoir IT.-C.-M .

Les cyclistes Valognais sont rentrés vei*s 7 h. 1 2, conservant un excellent souvenir de cette charmante réception qui ne peut que resserrer les liens d’amitié unissant les deux sociétés Moutehourgeoise-Yalognaise.

Courses vélocipédiques. — Les mem­bres de la société pourront assister gratui­tement aux courses cyclistes de Carentan le 9 mai, et de Périers le 12 mai, ainsi qu’aux bals que donneront ces deux sociétés le soir de leurs fêtes, sui lu présentation de l'insigne de FU.-C.-V.

Le Secrétaire, Ch. Mkslin.La V alognaise. — Conformément au

réglement intérieur de ladite Société, il est rappelé aux membres actifs qu’à partir du premier mai les exercices auront lieu le di­manche de 0 heures 1 2 du matin à S heu­res 1 2.

Le Secrétaire : E. Phuagnki..S ociété des Vétérans. — L Assemblée

générale des Membres delà 5(38* section des» Vétérans des Armées de Terre et de Mer, aura lieu le dimanche 13 mai prochain, à 3 heures de l’apivs-midi, salle de l’Hôtel de Ville.

D’après Part. 35 des statuts, les camara­des sont tenus d’assister à celte* réunion, sous peine d’une amende de 25 centimes, à moins d’une excuse adressée au président ou à un des membres du bureau

A gonie touchante du Comité du Com­merce et des Fêtes. — Le* Mardi 30 Av a eu iie*u la réunion générale du Comité du Commerce et des pètes. Du se rappelle* qu’une première réunion avait été tentée il y a 15 jours. Presque personne n’était venu et le bureau avait démissionné. Cette fois, ce Tut la même chose* pour changer. Indiffé­rence totale de la part des'commerçants de la ville. Le bureau maintient sa démission. M. Poutas-Larue, ex-président, gémit à nou­veau sur l'indifférence qu’inspire son ex- comité. Un essaie de reconstituer le bureau, on ne le peut pas. Un parle de dissoudre la société ; on ne peut le faire davantage parce qu’il n’y a pas assez de sociétaires présents. Bref, on nomme une commission de* 5 mem­bres pour enterrer la situation ; ce sont : MM. Poutas-Larue, Lamiche, Bitouzé, Le Bour­geois et Lepigeon.

Mardi-Gras est mortQui qu’ ch’est qu’ea hérite ?

R ecettes des Finances. — Les nouvelles instructions ministérielles prescrivant que les caisses publiques soient ouvertes au pu­blic sans qu’il y ait interruption, la recette îles Finances ne fermera pius de midi à une heure et demie et la caisse sera ouverte de neuf heures du matin à 3 heures du soir.

Chambre des Notaires. — Composition de* la chambre des notaires de l'arrondisse­ment do Valognes pour l'année 1907-1908 :

Président, M* Bénis. notaire à Barneville- sur-Mer.

Syndic, M* Giot, notaire à Sainte-Marie- du-Mont.

Rapporteur, M* Bault. notaire à Brix. Secrétaire, M° Dénel, notaire à Valognes. Trésorier, M*. Gosset, notaire à Monte-

bourg. .Membres', M* Touroul, notaire à Bailleur;

Me Thiébot, notaire à Bricquebec. Nom ination. —.Nous avons le plaisir de dever à l 'Officiel la nomination de M.

Paul Lepeiletier, comme avoué en rempla­cement de- M. Breillot.

Me Lepeiletier prêtera serment à l’au­dience de mardi'prochain.

Nous offrons à XP Lepeiletier, avocat- avoué, nos sincères félicitations et nos vœux les meilleurs.

La diphtérie. — De nouveaux cas de diphtérie se sont produits à Valognes et dans les communes voisines. Depuis que la municipalité de Valognes eut l’imprudence d’installer les classes enfantines -dans le couvent des Augustinés pendant qu’on en fouillait les terrains, la diphtérie reste à l'état épidémique.

N’y aurait-il pas quelque chose à faire pour sauvegarder la salubrité publique?

A bsen ce illéga le. — Allain Jean-Louis, soldat au 13tir de ligne à Saint-Lo, originai­re de Vauville, partait de son corps le 20 avril avec une permission de la journée oour Cherbourg. Respirer à pleins poumons

air du pays, lui parut si bon qu’il oublia de rentrer. Il eut l’idée de venir à Brix voir ses anciens patrons, et c'est de là que mer­credi dernier, 1er mai, pris d'un remords de conscience, il partait pour Valognes où il se constitua prisonnier à la gendarmerie. Al­lain a été reconduit à Saint-Lo.

La Sainte-Echelle. — Comme les années précédentes se célébrera, jeudi piochain. à a Croix-du-Bois, la fête dite Sainte-Echelle.

Loteries, tirs, marchands de setninets s'a­donneront rendez-vous. Espérons que Te

;au temps se mettra de la partie. N écro log ie. — Nous apprenons la mort

irématurée de M. Henri Michelin, décédé à ans, le l*r mai, dans sa 3(3' année. L'inhumation en aura lieu demain diman­

che 5 mai, en l'église Saint-Malo de Valo­gnes.

Nous offrons à M. Jules Michelin, son père, à M. Thion, son oncle, et à la famille, l'hommage de nos respectueuses condo­léances.

E T A T CIVILNaissances

Du 3# Avril. — René-Michel-Alexandre Desmares, rue Carnot.

Du 1er mai. — F.rnestine-Eugénie-Julien- ne Blanche, rue de Poterie.

PUBLICATIONS I»E MARIAGESCharles-Gé Sestin-Auguste Leinagnen bou­

langer. à Valognes etJeanne-Marie-Margue- rite LeJuan sm » profession à Valognes.

Augusie-Pierre-Désiré Lep.ittevin em­ployé aux Chemins de fer <h l'Ouest et Mane-Clémentine-Françoise Hébert, sans profession, à Valognes.

Mariages

Du l ' r mai. — Henri-Constant-Arsène Martin, horloger à Valognes et Marg.terne- Armandine Brochard. sans profession en I ladite ville.

Du 3. — Jules-Pierre-Amand Seigle

I)u 1" mai. Pierre-Louis-Jarques Pou-TEn CorrectionnelleAudience du J Mai 1007

Va l c a .nv ii.l r . — Matelot Marie-Virginie- Louise, veuve Fiehet, 61 ans, uée à Cosque- ville, ménagère.(demeurant à Yulcauville, vol de choux fie/irs au préjudice du sieur Buhot, renvoi àlquiuzaiue pour le prononcé du jugement. I

U h v il l e , -r- ralrix Léon-Alexandre, (30 ans, né à Laùlod. arrondissement de Cou- tances. journalier demeurant à Lrville, vol de deux poules <£i préjudice du sieur Mi­gnot, un mois d'emprisonnement.

Ba rn evillk . — Laisney Auguste-Paul, 34 ans, journalier, né et demeurant à liarne- ville, pour bris de clôtures au préjudice du sieur Lacour, a élu condamné par défaut A lu jours d'emprisonnement.

S a ix t e -M a r i e -di -M o n t . — Lancre Au- gustc-Paul-Alphonsç, 23 ans, né à Bruche- ville, pêcheur demeurant à Saiute-.Marie- du-Mont, prévenu d4 coups et blessures sur la personne du sieui Suzanne, 50 francs d’a­mende. Défenseur M* Gary, avocat.

Ca r q u e b u t . — Le-Vançois Acicet-Victor 22 ans, né à Sainie-Marie-du-Mont ; Férey Jeau-Désiré, 22 ans, né à Suiute-Marie-du- Moni, tous deux soldats au 23e de ligne Cherbourg, prévenus de coups et blessur sur la personne des sieur et demoiselle Leinagnen, Ferey, a été acquitté, sans dé­pens et Lefrançois, condamné à 2 mois de prison.

Moxtf.arville — La nommée Buhot, Mark-Augustine-Est lier, veuve Lefèvie, 35 ans, née à Valcanville, demeurant actuelle­ment à Cherbourg, qui a été condamnée par défaut le 28 décembre 1906, à dix jours de prison pour vol de choux au préjudice du sieur Daveuay, ayant formé oppo.»ition à ce jugement, fait de nouveau défaut. Le précédent jugement a été maintenu et la veuve Lefèvre condamnée à dix jou is d'eui prisjuuemeut. %> 4

Erratum. — Dans notre compte-rendu de la poiiee correctionnelle du 28 avril une erreur involontaire s’est glissée à propos de l’affaire Lechàlreux. C’est Mm*Lagouche née Aubrée qui était plaignante et non Mmc Aubrée, comme Je portait notre compte- rendu.Conseil Général delà Manche

Séaucc du M ardi 'J A v r i l t ‘,107 Le procès-verbal île la précedeutd séance, mis

aux voix, esl a.lopté.M. Alfred Lefi-esue, au nom de la commission

d’admmisiratiou géuérale, donne lecture :D’un rapport .-.oucluanl à l'adoption de voeux

déposés par MM. U.sire, Duponi, Alfr-,d Lefresue, Vrlriur Legrand, Gaudin do Villaino et Datiu. teu- «lant à reclamer énergiquement le maintien de la l-.bertè des bouilleurs de crû.

D'un rapport concluant à renvoyer à l'examen de administration, avcc avis favorable, un vœu de

M. le Colonel de Brecey demandant que les bouil­leurs de crû ambulants soient assimilés aux bou Heurs de crû propriétaires.

Les conclusions de ces rapports sont mises aux voix et adoptées.

Le Bouteiller, au nom de la commission des bâtiments civils, donne lecture :

D’un rapport concluant à désigner, suivant ia demande de M. le Préfet, une commission spé­ciale, chargée de visiter les bâtiments départe­ment tux et de dresser l’àtal des réparations et améliorations qu’il serait nécessaire ou unie dé­faire.

M. le P r é f e t— Au lieu d’en chargor une commission spéciale, il serait peut-être plus simple et pjus expéditif de conûer le soin de vi­siter les bâtiments départementaux à la commis­sion départementale. Celle-ci pourrait se réunir successivement au chef-lieu de chacun des a-roti- -iis-einents du departement, visiter les bâtiments depaitsmentaux qui y sout situés et présenter au Coustil général un rapport sur les réparations ei amelior liions qu’elle jugerait nécessaire d’y ap­porter, en .es classant par ordre d'urgence.

J’ajoute que la commission pourrait même s’adjoindre les Conseillers généraux de l'arrondis­sement oit elle siégerait.

La nouvelle proposition de M. e Préfet esl aaoplèt).

_M. Le Bouieiiier, au nom de la commission des oâi-mants civils et de l’assistance pub ique, donne .oelure :

D un rapport concluant à l'inscription an budget supplémentaire de 1007 de deux sommes, l'une de .'■>dü fr., l’autre de Ü50 fr., pour réparations au Tr'buaal civil de Cherbourg.

D un rapport concluant à l’adoption des propo­sitions de M. le Préfet rel-ilives à l’inscription d’un crédit de 8.Ü05 fr. au budget supplémentaire de KHJ7, pour solder les dépenses relatives à la protection de la saD té publique.

D’on rapport cçncluant au maintien de l’organi- sat'on actuelle du service de la vaccine.

"’ua rapport sur les tarifs du service de l’as­sistance médicale et pbarm icectique gratuite concluant à adopter les propositions de M. le Préfet.

D uu rapport concluant au vote d’un crédit de SOI) francs pour acqu-silion d'un lapis pour ie salon de l’hôtel de la Sous-Préfecture de Valognes.

Les conclusions de ces rapports sont mises aux voix et adoptées.

M. Quénaull, au nom de la commission dis Chemins de fer et Poris. donne lecture d’un rap­port concluant à i’adoplion d’un vœu déposé par M. Artu, demandant la coiilrucliou d’abris pour

Les conclusions du rapport soqI mises aux voix adoptées.M. le O de Ponlgibaud, au nom de la com­

mission des Chemins de fer et Ports, donne lec­ture :D'un rapport concluant à l’adoption d’nn va*»

déposé par M. Hay, dem uidanl l'établissementd’i pont-bascule â la gare d-» Héviiie

I)’un rapport concluant â l’adoption d'un vu déposé par MM. Gaudin de Viliaioe, lo Cie û’Ol evi le, le C<e de Ponigioaud, dt mandant que les .ompagmes de chemins de fer soient invitées à

augmerner leur raatéiiei roulant de façon à satis­faire aux demandes du commerce et de i’agricul- lure.

D un rapport concluant â I’adcplion d'un vœu déposé par M. le colonel de Brecey, demandant le rejet du projet de loi concernant le rachat par 1 Liai du réseau de l'Ouest.

D'un rapport concluant an vote d’on créd.t dts- yê au paiement de l'acquisition de terrains llame

snr la ligne Jo cûemin de fer de \ alognes â Bar- îleur.

M. Basjre, au nom de la Commission d’adminis­tration generale, donne lecture :

un rapport concluant â l’adoption d'nn vœa d-pfMé par MM. Lécuyer. Kiolteau. Artn, Gaud n de Viiiame, Aniré et tiasire, tendant i es qu'm, concours de majoration pour chevaux de 3 ans soit créé an mo s de ju:l et dans le département.

D un rapport concluant à l’adoption d’un vœu d“t>ose par M. de ta Conté, tentant à ce que dans 1 achat des chevaux pour ia remonte, il sud tenu compte de l’âge et ou detrré de préparation des cbevauz.

D un rapport concluant â l'adoption d’on déposé par M ........................, — r - " -*>- -e colonel de Brecey dem2n1anl :

fonnitr. a Vslr.jites et e Pésiree-R osi- » p»r km»*iis Ltt.-naeur journalière en ladite ville. | "* 3 ü-a is*re a déclaration aa commandant du

D:-CÊS I ®IX œoi* « l’avance:Do 3 0 avril. — AagnsUne-Eofféme-Bési- i ^ i*r “n

î.--ln-jn - 1 . JL ! « 1 signe du maire et de deux proonelaire?L e lo a n , .,1 ans r n . des . le v e n ie c r p e s - H i le ci.sva'1 d e a o i,

> tro is mo:-**réf f'.irrê. Religieuses.

.uaie 1

8- La réduction de s x m ois à tro is mois d« la duree de la possession.

D’un rapport concluant à l’adoption de divers vœux déposés par MM. Gaudin de Viiiaine, 'l’é - trel, Dupont. Basil e, Morel et Bouamy, rela i<S aux achats d« chevaux de rem oole dans le départe- a n u ! et au choix dt-s étalons à ré p artir daus d i­verses stations do d ep a ritiu c u l.

D’un rapport concluant à l’adoption d’un vœu déposé p.ir M. A rthur L egrand, dem andant qu 'eue enquête soit faite par M. le Ministre de l'A gricu l­tu re su r nos exportations de fru its â cidre eo Allemagne et su r l’auguièutaiiou nécessaire du matériel des Compagnies de chem ins de 1er pour faciliter cette exportation .

Les conclusions de ces rapports son t m ises aux voix et adoptées.

M. Gaudin de Villaiu<*, au nom de la com m is' sion d adin u istia tion générale, donne lecture d ’ua rapport copcluant :

1* A l'iusliioiiou dans te départem ent dA deux comités de patronage des habitations à bon marche et de p revojauce sociale ;

i* A a jo u rn er au m ois d 'août toute décision concernant l'allocation d 'u u secours au comité d t Cherbourg pour o rg a n ise r au concours;

3' h in scrire au Ludgel départem ental un créd*l de £00 f r . p tu r fia s de local de bureau et de dè- placeiueut desdits com ités;

4- A douner dé égaimu à M. le Préfet pour le choix des uinaib ca des com ités.

Les conclusions du ra p p o rt sont m ises aux voix et adoptées.

M. H aïsse!-nom bre.val. au nom de la Commis­sion d Administration générale, donne lecture :

D uu rapport concluant à ue pas acco rJe r une subvention à la Société do préparation militaire r La Valognaise a.

D'uu ra p p u rt concluant au reuvoi à l'adm inis­tration, avec avis favorable, pour élude, a 'uu vœu dépose par MM. le Cuiuio d'Cksevil le co­lonel do ü recry , G audin de V ilain , Comte d* l’ont-' baud, Maudi i; et do la Coûté, tendant â ac i*.utillir favorablement la dem ande do lueation de» bêtimeuts de l'am-ieu g rand sém inaire formée pai Mi.r G uérard, pour y étab lir uue école de Ihéo logie.

Las conclusions du ra p p u rt sout iu:ses aux voix et adoptées.

M. Tétrel. au nom de la Commiss on d ’Admi- u iilra tio u g*'uêrate, donne lecture d 'uu rapport co::c uanl au renvoi 3 M. la Ministre do la G uerre de deux vœux déposes p a r M. le colonel de Bre­cey, tendant :

1'. A attribuer à l’élément m ilitaire seu l le droit d 'accorder, selou les exigences du «irvicA, tes perm issions de m oissons, les d« m andes de su rs is ou d'ajournem ent ;

2 ' A obtenir le re tra it de la c irc u 'a ire cootlden- tiede du Ministre de la G u en e spncitlau! que (es deinrudes de perm ission de m oisson ou autres 1ocum»üts m ilitaires ue peuveul Cire accueillis favorablement par les au to rités militaires quand • Iles sout revêtues d ’uu avis défavorable de l'A d­m inistration préfvCloraie.

M. May, au nom de la Comm ission de la Voirie, doun» lecture d 'uu ra p p o rt concluant à autoriser diverses coinmun.-s q i en ont fa t la dura *ude, à -m ployer, Hurleurs chem ins ru raux recounus, des journées ou fractions de juu ruèe de prestation.

Les conclusions du ra p p o rt son t m ises aux voies et adoptées.

M. Mithois, au nom de la Comm is-ion des F i­nances, donne lecture d 'u n rapport concluaut à li- luider à 854 fr. la peimtun de retraite de Mme Fras, veuve d'un agenl-voyer.

et adoptées.

L’affaire Lelilooil-Lariiucuiiii-fiaooeaüUne déplorable affaire fait, depuis une

huitaine de jours, l’objet des conversations dans toute la contrée.

La presse s'en est emparée, et il n’est plus de recoin en France où, à l’heure ac­tuelle, on ne s’en occupe.

Nous nous en voudrions de ne pas édifier nos lecteurs.

Voici les faits tels que nous les avons recueillis.

Le jeudi 11 avril, M!,e Jeanne Leblond, institutrice au pensionnat de Montebourg. fille de M. Leblond, avoué honoraire et juge suppléant au Tribunal civil de Cher­bourg, rentrait à Cherbourg par le train de 3 heures 11 du soir, après une absence de plusieurs jours.

Rentrée au domicile de ses parents, rue Sainte-Honorine, elle s’alita et mourait vers 2 heures du matin.

Le samedi 13, à 4 heures du soir, avait lieu l'inhumation, au milieu d’une foule nombreuse.

La fosse était à peine comblée que les bruits les plus divers se répandirent sur les causes de cette mort subite.

Mais après le passage au lavoir des linges de la défunte, une lettre anonyme parvint à la gendarmerie de Tourlaville.

Celle-ci commença une enquête, et le parquet de Cherbourg, informé seulement le 22 avril, la reprenait avec beaucoup de circonspection et de tact.

En présence des dépositions des témoins, M. le Procureur se résolut à faire prati­quer l’autopsie de M"e Le Blond.

Cette opération qui eut lieu dans la jour­née du 2(3 avril, fut concluante : la mort de M'1' Leblond était dite à des manœuvres abortives.

Plus de doute, il y avait eu crime. La Justice devait ouvrir une enquête.

L’instruction avait révélé que MUe Le­blond avait séjourné deux jours à Biosville, chez M. l'abbé Larquemin.

Le même jour.vendredi 26 avril, M. Ou- daille, commissaire spécial, se rendit à Biosville en automobile, et, après avoir fait perquisition au presbytère en présence de M- Larquemin. ramena ce dernier à Cher­bourg. vers 9 heures et demie du soir.

M- le Procureur informa M. Larquemin qu'il était fortement compromis dans cette affaire. Ce dernier protesta de son inno­cence. Le lendemain, samedi. M. Oudaille retourna en automobile avec l’abbé Larque­min pour faire une nouvelle perquisition à Biosville. O u saisit notamment, au cours ileS recherches, une dépêche non signée, venant de la Haye-du-Puits, conçue en ces termes: - Affaire réussie. » Au retour, M. le Procureur, sur le rapport de M. oudaille. annonça à M. Larquemin qu'il était dans l'obligation de le mettre sous mandat de dépôt, ce qui fut aussitôt réalisé par la conduite immédiate de ce dernier à la mai­son d'arrêt.

Dimanche, vers 2 heures de l'après-midi, l’a b l»è Larquemin faisait appeler M. Ou- daille et lui déclarait, dans un»; conversa­tion. qu'il connaissait Tétât de M!I* Leblond, mais qu'il l'avait dissuadée de recourir aux soins d'une sage-femme; que ne tenant au­cun compte de ses observations, elle s'était rendue le 10 avril, à La Haye-du-Puits, chez une darm* Bonneau dite Olivier, où elle su bit un traitement.

A la suite de cette déposition, la sage- femme a été mise en état d arrestation.

Voilà les faits. La Justice poursuit actuel- îeinent 1 instruction de celie malheureuse affa:r-. Nous n avons j-lus qu'à en attendre la -o ::t»on. Nous souhaitons ardemment que la lumière x; fasse éclatante.

Bi»-n que Fabbé Larquemin ne soit encore qu'un prévenu, ceue affaire fait naturelle­ment grand scandale.

Les feuilles biocardes s'en sont emparées

Les conclusions du rappurt sont mises aux voix I tion

et suivant leur habitude, généralisent pour attaquer les prêtres et tletrir la rehgion.

Dans tout troupeau il peut f® nouvel une brebis galeuse qu'il faut se bâter d eu chasser. Sur les douze Apôtres il y avait bien Judas. Le seuilvieu que nous puissions formuler, e’esl qu'à l avenir 1 autorité dio­césaine prévienne le retour de pareil scan­dale en rejetant de notre si digue clergé, tous les sujets douteux.

Quant à la religion elle ne peut s en trou­ver attaquée que près des imbéciles qui confondent les mauvais prêtres et la reli- .rion. 11 y eut toujours de mauvais prêtres ce qui n’etnpôche fias que c'est par la reli­gion du Christ que tout ce qu’il y a de vrai, de grand et de noble dans.le monde, existe .chrohiok'mgionale

B rix . — Vers la mi-avril, une vache dis­paraissait de la ferme du Pannelier, appar­tenant à M. Vautier, de Cherbourg.

Tous les individus à réputation médiocre pouvaient être soupçonnés.

L'affaire était délicate. Grâce au tact et à l’habileté de la police judiciaire, 1 enquête* discrète et patiente dirigée par M. Har- douin, procureur de la République a abouti. Les deux coupables ont été découverts et ont avoué les faits. .

L’un, Hamel Louis, 44 ans, cultivateur à Brix, esl un professionnel du vol. L’autre, Humour Maurice, 18 ans, est un digne élève du précédent. Aussi, ce uiétait en décou- vre-t-il un certain nombre d’autres à leur charge, qu’ils ne font d’ailleurs aucune dif­ficulté dt* reconnaître, lis avaient vendu la vache à Sainte-Mère-Eglise, le 25 avril der­nier ; le malheur pour eux est qu’elle fut reconnue et le légitime propriétaire avisé.

Plus de doute, les voleurs pris la main dans le sac, furent arrêtés et écroués à la maison d’arrêt de Valognes.

Aux interrogatoires qu’ils ont subi, ils semblent avoir apporté une certaine fran­chise. et d’autres v<ds moindres qui leur avaient fait la main, ont été. avoués par eux.

Montaigu. — M. Alphonse Lefrançois, cultivateur, s’élunt aperçu qu’un individu resté inconnu lui a mutilé des pommiers greffés récemment, interdit à partir de ce jour le passage sur ses propriétés.

MONTEBOURG— Uerviot Muthurin, 51 ans, né à Mous-

toir-Reuiungol (arrondissement de Pontivy), sans profession ni domicile fixe, a été gra­tifié jeudi, d'un procès-verbal pour ivresse.

M ort subite. — Lundi dernier, on a trou­vé étendue près du mur de son jardin, Mm# Lorimier, âgée de 58 ans, et demeurant à Emondevillè. M. Faucon, appelé aussitôt,

constaté la mort qui est due à une conges-

Vaudreville. — Dans la nuit de mardi à mercredi, un agneau estimé 30 francs, qui était au pacage, a été volé au préjudice de M. Yillard, maire. Il y a plainte.

Ozeville. — Procès-verbal a été dressé contre le sieur Blondel, casseur de pierres, pour ivresse, et ce qui n’adoucira pas la sauce, pour vol notoire de bois.

Saint-Martin d’A u d ou v ille . — Diman­che dernier, une montre avec sa chaîne a été perdue sur le territoire de notre com­mune. Prière de rapporter l’objet à M. Guil- mard, tambour de ville à Montebourg. Ré­compense.

E causseviile. — Comme il restait un conseiller à élire, il a été procédé dimanche dernier au scrutin de ballottage. M. Auguste Cousin a obtenu 1(5 voix (élu) et M. Emile Groult 11.

F resville. — Il va se fonder à Fresville une coopérative pour l’exploitation du lait et du beurre.

L’initiative en est prise paraît-il par une société Danoise.

S Al NTE-M ÈRE-EG LISE— Les gendarmes en tournée de commune

ont rencontré au village de Fauville, une vieille connaissance, Louis Gérel, GC ans, de Plédran (Côtes-du-Nord), qu’ils ont invité à reprendre le chemin de son pays. Il a pro­mis de s'en aller sans intention de retour, mais il reviendra bien quand même.

— Les opérations du conseil de révision auront lieu lundi prochain, 6 mai, à 1 h. 12 du soir, dans la salle de la Mairie.

Marché. — A cause de la fête de l’Ascen­sion le marché de Sainte-Mère-Eglise aura lieu la veille, mercredi 8 mai.

Mutations. — Le public est prévenu que le percepteur se rendra à la mairie le lundi 6 mai courant, à 9 heures du matin, pour recueillir les déclarations des mutations foncières.

— Une pétition d'habitants de Sainte-Mè- re-Eglise vient d'être remise au Conseil mu­nicipal. dans le but d etnpècber la Chancel­lerie d'autoriser M. le juge de paix à faire des audiences à Pont-I'Abbé-Picauville.

Concert. — Programme du concert qui sera donné le jeudi 9 mai, à 4 heures du soir, sur la place de l’Eglise, par le cercle musical Les A mis Réunis :Iœ Lilots, pas redoublé........Sylvianne , ouverture.................f >ut M adrid , valse espagnole.Carmen. fantie sur Fripera de..Yich y-F olha ................................

F . L e r o u x L a b o l e L o g e r B iz e tJ. Bouteille

. Chef : A. Germaine.Marche du 2 M ai l'Jf/7. — Veaux

amenés, 158 ; vendus. 155 ; prix du kiiog., 1 f. 80. - moulons : amenés, 20 : vendus, i0 prix du kilng., 3 fr. 00 a 0 fr. 00. — porcs : amenés, 90 ; vendus 85 : prix du kilog. : i fr. 00. — Porcs en rage : amenés, 88 ven­dus. 75 : la piece 25 a 27 fr. — Beurrp * 1™

iltté, 3 fr. 00, 2e q., 2 fr. 80, 3' q.. 2 fr. 50. —(Enfs : 1 fr. 20 la douzaine. — Pain : 1 fr.80. les 6 kilogs — Pommes de terre : 7 fr. » l'hecto^•dre. — Pommes a cidre : 0 fr. 00 i hectolitre.__carottes: » fr. » le quintal. — Panais : .. fr. »„ le quintal. — Poules : 7 fr. »s à 8 fr. ... le cou­ple. — Poulets ; 4 fr. . a 5 fr. le couple — canards : 5 fr. *> a • fr. le couple. — Oies - î» fr. » a 10 fr. » le couple. — Pigeons : 2 fr»»

fr. • » le coupie. — Dindes : io fr »• a12 fr. »» le couple. — Blé : 36 fr. »» le 8ar. __Orge 28 fr. ■ • le sac. — avoine : 23 fr. sac.—Sarrasin : 32 fr. » le sac. — Son * 7 le sac. — Mais : 19 fr le sac.rfTv n l !’A bbé-p ic ^ ’i'ille - Par arrêtén Tarera;.hf-s- r-n date du 3 avril dernier. M Lunenne. receveuse des postes à Gon- " la même qualité àPont-I Abbe.p,cauville, en remplacement de *1 Mesnage. decédee.

^ t>iTe S.a™t- K*bert qui s'est tenue l'.n.ii s - , nier sans cette bouieade était bien approvisionnée. les transactions ont été faciles et les cours rémunérateurs, les porcs se vendaient a un prit encore supérieur â celui des marchés précédents.

G endarm erie. — U n'est question en ce

»» lefr. 50,

Page 3: Numéro 18.— Dimanche 5 Mai 1007 Soixante-quatorzième année ...mediatheque.mairie-valognes.fr/.../05/Journal...05.pdf · reçues aux Bureaux du Journal, jusqu'au vendredi soir,

moment dans la région, que de la création «.A1110 brigade de gendarmerie au village de 1 kg Use. à Picauville.

Saint-Germain-de-Varreville. — Syn­dicat. — Par arrêté préfectoral, M. liertot Jean-Haptiste, propriétaire à Saint-Martin- dc-Yarreviliè. est maintenu dans ses f«>ne- tions de syndic titulaire pour une période de cinq années et dans ses fonctions de directeur, pour une période de 3 années.

H ouesville. — M. Pasquier, cultivateur, ayant obtenu le plus grand nombre de suf­frages ;46 voix sur CO votants et 90 inscrits) a été proclamé conseiller municipal.

Le conseil municipal se réunira à la mai­rie, dimanche prochain, pour l’élection du maire.

SA IN T-SAU VEUR -LE VICOMTE— Par décision ministérielle du 29 avril,

M. Le Golf, commis principal des contribu­tions indirectes à Saint-Sauveur-le-Yicomte a été nommé en la même qualité à Plou- guaiiast ; Côtes-du-Nord).

Saint-Jacques-de-N éhou. — Par arrêté préfectoral du 29 avril lüüT, M. Travers (J ean-bernard - Mat h u ri n ) a été nommé mem­bre de la commission administrative du bureau de bienfaisance, en remplacement de M. Diugouville, décédé.

BR1CQUEBECLa l r< communion aura lieu à Bricque-

bec le 1er dimanche de juillet c’est-à-dire le 7 juillet.

La foire Saint-N icolas. — Cette foire qui a jieu chaque année le 9 mai sera reculée d’ùn jour et aura lieu cette année le vendre­di 10 mai à cause de la fête de l’Ascension. Elle promet d’être forte belle et bonne. La montre aura lieu la veille.

— En raison do l’apparence que présen­tent nos pommiers, un débitant de la rue du Rempart a fait annoncer dimanche qu’il mettait un tonneau de très bon cidre en perce et qu’il le vendait 0 fr. 20 le double- litre.

De tous côtés on signale eu effet du bou­ton à,fruit aux pommiers.

— Le dimanche 12 mai prochain, aura lieu à Bricquebec, une réunion cantonale de la jeunesse catholique. Tous les jeunes gens du canton sont convoqués et s’y rendront nombreux, tout le fait espérer, sous la conduite de leurs curés respectifs.

Voici le programme de la réunion :1° A 5 heures précises du soir, à l’école

libre des filles, sous la présidence de M. le Doyen, conférence privée pour les jeunes gens donnée par M. Edmond Leclerc, de l'Œuvre de Jeunesse de Sainte-Croix de Saint-Lo. Cette conférence, à laquelle les dames ne seront pas admises, sera suivie d’une séance de projections lumineuses avec audition de phonographe.

2° A 7 heures, grand salut à l’église avec allocution aux jeunes gens par M. l’Abbé Grandin, secrétaire des œuvres diocésaines.

3° A 8 heures, dans les salles de l’école libre des garçons, collation en commun pour ceux qui en auront fait la demande à l’avance, moyennant 0 fr. 75 par tète.

Blessés. — Ces jours dernière, le jeune Louis Baudry, 16 ans, ouvrier chez son père, s’est donné une entorse du pied droit.

M. Lucien Drouet, mécanicien chez M. Jean Tardif, s’est blessé au pied dans une machine agricole.

Comme il y a assurance, la Compagnie paiera les frais.

La fo ire Saint-Nicolas. — En raison de la fête de l’Ascension qui tombe le 9 mai, la foire Saint-Nicolas qui se tient habituel­lement ce même jour, sera reculée et aura lieu le vendredi iû, avec montre la veille. Elle promet en tout d’être très bonne.

E tat civ il. — N a is s a n c e s . — Du 29 a v r il: Dorange Louis-Auguste, au Foyer.

Du l*r mai : Simon, Alfred-Auguste-Léon hameau ès-Savourés.

P u b l ic a t io n . — Lucas, Ernest-Auguste- Joseph, employé de commerce et Auvray, Marie-Virginie, employée de Commerce, domiciliés à Cherbourg.

m a r ia g e . — Du 1er mai : Lepelletier, Ai- mable-Bienaimé, 42 ans, journalier à Brix et Lelong, Augustine-Marie-Louise, 22 ans, domestique à Bricquebec.

dé et s . — I)u l ermai: Lecarpen lier, Marie- Julie-Catherine, veuve Josset, 80 ans, pro­priétaire place des Buttes.

L es Perques. — Deux brebis blanches sont arrêtées au parc des Perques, ou on peut les réclamer.

B re u v iile .— Résultat des élections mu­nicipales de dimanche dernier, 2e tour de scrutin. — Auguste Lepoittevin, 33 voix, élu. Pierre Laniepce, 26 voix. élu. Augus­te Léger 12 voix, Marie, 7 voix.N éel, 7 voix, Bonissent, 6 voix, Jeanne, 5 voix, Hamel, 4 voix, Haïnneviile, 4 voix, Divers, 1.

MagneviUe. — Dans ht nuit du dimanche au lundi de la semaine dernière un jeune domestique de la commune désirant faire une promenade au clair de lune, et ne vou­lant pas trop se fatiguer, prit, sans autori­sation, le cheval de son maître. Celui-ci pas content porta plainte.

Le Vrétot. — Dimanche dernier, le sieur Jules Lequertier, rentrait chez son maître, M. Emile Leterrier, après 15 jours de mala­die passés chez sa sœur Mme veuve Lelié- pault.

Il aida à la délivrance d’une vache et vers 11 heures et demie, son patron le sa­chant encore faible lui dit d’aller se cou­cher, qu’il l’appellerait s’il avait besoin de lui.

Lequertier s'en alla. A une heure et de­mie à peu près, ayant eu besoin de lui, M. Leterrier alla le chercher à la maison iso­lée qu'il habite. Ne le trouvant pas, il se rendit chez Mm* Leliépault, sa sœur et lui demanda si elle ne l'avait pas vu. Surprise, elle répondit négativement et se mit en re­cherches avec M. Leterrier. Bientôt on dé­couvrit le cadavre du malheureux étendu dans un champ attenant à la maison qu'il habitait. Le malheureux s'était fait sauter la cervelle en se tirant un coup de fusil dans ia tête. La mort avait été instantanée. Le- qnertier était tombé sur son fusil qu'on a retrouvé sous son cadavre.

N ègre v ille . — Le Vendredi 3 mai, décé­dait à Négrevilie. M. Désiré Lecomte, pro­priétaire et conseiller municipal.

Son inhumation aura lieu en l'église de Négreville le mardi 7 mai.

M. Lecomte jouissait de l'estime de ses concitoyens.

Noos adressons à Madame Désiré Lecomte età la famille nos bien s'.nci-rescondoîéances.

BARNEVILLES a in t-P ierre-d ’A r th é g lis e . — F ■'■te Sa in t-

Ortaire. — La f : ;firtaire, à Saint-Pi-rr- -d'Arthégî,- . n'.iura plus lien le dimanche qui sait le 21 mai. Eile est définitivement fixée au jour de la Pentecôte.

_ La âne --endré à long poil, est disparu de Saint-Pierrr-d Artbeglise. Prière d'eninformer le tambour de ville de Bricquebec

ou M. Ruaux, à Saint-Pierre-d’Arthéglise.Les M oitiers-d’Allom ie. — Vne d ispari­

tion. —- M. Buivt Louis-Auguste-Bazile, âgé de 28 uns, est disparu depuis le 7 avril dernier, sans qu’on ait pu avoir quelque in­dice sur lui. M. Buret était depuis quatre ans au service île M. Louis James, au Grand- Breuil. Le dimanche 7 avril, il quitta la fer­me pour se rendre chez ses parents, à Sé- «oville, qu’il quitta le soir, vers cinq heures pour rentrer aux Moiticrs-d’Allonne. Depuis ce moment, on ne l’a pas revu.

Portbail. — Admissions à ta re tra ite . — M. Levesque, sous-patron des Douanes et M. Lecanu, matelot des Douanes, sont ad­mis à faire valoir leurs droits à la retraite, à compter du 1er mai.

F ierville. — Jeudi soir, deux ouvrière carrière de M. Fossey, casseurs de pierres à la Lande de Fierville, Vasselin etGiot, en sont venus aux mains après boire. Yasselin le plus fort a jeté Giotduns une mare pleine d'eau où il aurait pu se noyer Giot sorti de l'eau est allé déposer une plainte. L’en­quête commencée aussitôt a fait découvrir que les deux camarades étaient ivres et tous deux ont été l’objet d’un procès-ver­bal.

QUETTEHOUlion débarras. — Dimanche dernier, plu­

sieurs chasseurs de Oueiieliou et de Saint- Yaast sont allés chez M. Albert Joly, pro­priétaire à Crasville, et ont détruit dans sa propriété deux blaireaux pesant chacun 15 kilos.

— Depuis quelque temps, des bruits circulent que l’assemblée de la Pente­côte ne devait pas avoir lieu à la place ordinaire, dans le champ près de lachapelle •Je Nolre-Dame-de-Gràces, et que cette as­semblée doit avoir lieu sur la place du champ de foire. Nous espérons que ces bruits sont faux et comme les années précé­dentes, Quettehouais et Saint-Yaastais se rendront en grand nombre dans le champ habituel pour y entendre notre musique municipale.

Xol de b o is .— M. Corbin, cantonnier à Quettebou, avilit fait il y a qOelques jours, une centaine de fagots sur la route de Saint-Vaast la-Hougue, lorsqu'il s’est aperçu qu’une trentaine de fagots avaient disparu. Ses soupçons se portent sur des habitants de Saint-Vaast.

Objet trouvé. — Mardi dernier, il a été trouvé une couverture de voiture sur la route de Quettebou à Yalognes. La réclamer à M. Brix, propriétaire, au village de l’Em- prionnerie à Quettebou.

M orsalines. — Par arrêté en date du 22 avril, le sous-brigadier des douanes Auvray est admis sur sa demande à faire valoir ses droits à la retraite.

Depuis lOaus, ce sous-officier est au poste de Morsalines, il emporte avec lui, en pre­nant sa retraite, l’estime de ses chefs et l’amitié de ses camarades.

Saint-Vaast-la-Hougue. — Nomination . — Le capitaine Guérin de Vaugrente, com­mandant la l rc batterie du 15e d’artillerie, casernée au fort de la Hougue, est nommé en la même qualité, à Saint-Malo.

Distinction honorifique. — Par arrêté de M. le président du Conseil, paru à l’Officiel du lrr mai, une médaille d’or a été décernée à Mmr Lechevalier, en religion Sœur Saint- Urbain, directrice de l’hôpital de St-Vaast- la-Hougue, pour services exceptionnels ren­dus à l’assistance publique.

Vol. — M. Antoine Triquet, ostréiculteur à Saint-Vaast constaté depuis un certain temps de fréquents vols d’huîtres dans son dépôt. Dimanche dernier, un des employés de la maison, M. Simon, en allant au maga­sin de la Papeterie, aperçut le portail forcé et constata un vol qui avait dit être commis dans la nuit. Le préjudice causé est estimé 15 fiancs.

Port. — Le vapeur Gouël, capitaine Ca- diou, venant de Cancale, est entré le 1er courant avec un chargement complet d’huî­tres pour le compte de M. Brot.

Accident de trava il. — Un accident de travail est survenu à l'usine de MM. Hamel et Lemaître, négociants à Saint-Vaast. Le blessé est un nommé Hubert, entré seule­ment à l’usine depuis quelques jours. En travaillant, un fort morceau de bois lui est tombé sur le pied, lui en écrasant deux doigts.

li a reçu les soins de M. le docteur De­bains. qui lui a prescrit un repos absolu.

Barfleur. — La semaine dernière, M. le Maire de Bailleur était informé par la ru­meur publique que la fille Jamet Louise, 25 ans, servante chez M. Lenormand, percep­teur,avait donné des signes de grossesse qui étaient maintenant disparus. Ayant lait une enquête discrète, ce magistrat crut devoir informer la gendarmerie. La fille Jamet fut interrogée, ses réponses parurent suspectes et les témoignages recueillis près des per­sonnes qui la connaissaient étant contradic­toires, ia gendarmerie crut devoir aviser M. le Procureur de la République.

Lundi, MM. le procureur et le juge d’ins­truction de Yalognes, se transportaient à Bai lleur où la rilie Jamet, gardée à vue par la gendarmerie, fui de nouveau interrogée par le juge d’instruction.

Après dénégation, elle avoua être accou­chée dans la nuit du 14 au 15 avril, après une grossesse de 4 mois et avoir jeté le corps dans les cabinets d'aisances des do­mestiques. Des recherches furent faites sans résultat. Alors la fille Jamet changea de système et déclara avoir brûlé dans la soi­rée du lundi le petit corps, alors que les maîtres étaient en voyage dans l’Orne et que le commis était au jardin. Le magistrat instructeur lui ayant fait remarquer l'in­vraisemblance de ce système, Louise Jamet se décida à entrer dans une troisième voie. Elle affirma être accouchée à terme, avoir mis dans son seau de toilette le petit corps et l’avoir jeté dans les cabinets des ouvriers qui devaient communiquer avec ceux qu elle avait tout d'abord indiqués.

De nouvelles recherches furent faites qui cette fois aboutirent. On trouva le cadavre d'une petite fille bien constituée, paifaite- ment a terme qui fut transportée â l'hospice de Yalognes ou M. le Docteur Le Bouteiller pratiqua mardi l'autopsie.

La fille Jamet a été mise en état d’arres- tation et écronée â la maison d'arrêt de Ya- gnes.

La nouvelle a causé une énorme sensa­tion a Barfleur et fait naturellement l'objet de toutes les conversations.

— Mardi dernier, â nne heure du matin, le feu se déclarait à bord du navire anglais Chr<-label, chargé de charbon. Quelques jiersôMK-s ont aussitôt donné l'alerte â l'é- qnipage qui. an bout d une demi-heure. >"<->! rendu maître de ce commence-»*.*,L

CHERBOURGN aufrage (Tira navire allem and }>rès de

!a de la B agu e,— Vu nanti _produit, dans la r.uit du 28 au 29, â la pointe de la Hague. 11 s'agit du vapeur allemand

Fricka , du port de Hambourg, jaugeant 2.562 tonneaux.

Ce navire, ayant dix-neuf hommes d’é­quipage, commande par le capitaine Gustav venait de Huelvas avec un chargement de minerai à destination de Rouen, lorsque, vers 2 heures du matin, il toucha sur un plateau de roches à la pointe du Porchet.

Le capitaine allemand lit des signaux de nuit qui furent aperçus du sémaphore, le­quel signala le sinistre à la préfecture ma­ritime. Un remorqueur fut envoyé sur les lieux et le canot de sauvetage de Goury- Auderville prit la mer, mais les secoure devenaient inutiles et le vapeur, qui avait éprouvé une voie d’eau importante, s’en­fonçait â vue d’œ il.

Les dix-neuf hommes et le capitaine eu­rent à peine le temps de se sauver dans les canots du bord, lesquels furent remorqués à terre.

Le vapeur allemand coula en moins de deux heures par 15 mètres de fond. A maiée basse on aperçoit seulement le couronne­ment de la dunette.

Les hommes de l’équipage ont été rame­nés à Cherbourg et placés, par les soins de M. Nissen, administrateur de l’inscription maritime, au restaurant Liât, en attendant que M. Postel, vice-consui d’Allemagne à Cherbourg, les fasse rapatrier par le paque­bot à destination de Hambourg.

Mort à bicyclette. — Dimanche l ’après- midi, les soldats Albert Ancel et Alphonse Giraudet, deux camarades du 5* régiment d'infanterie coloniale, décidèrent de faire une promenade à bicyclette. Les deux mili­taires se trouvaient, vers quatre heures et demie, sur la route des Flamands, lorsque, près de l'ancienne Redoute, Ancel tomba de sa machine et resta inanimé.

Son camarade, aidé de quelques prome­neurs, le porta dans une maison voisine, où ou lui prodigua des soins empressés ; mais tout fut inutile : Ancel avait succombé subitement.

L’autorité militaire fut informée et fit transporter le corps à l’hôpital maritime. La famille, qui habite Reims, a été préve­nue avec les plus grands méhagèments, du malheur qui la frappe.

. Marin tué p a r un de ses camarades. — Un marin, nommé Brunelet, a été tué d’un coup de couteau catalan par un autre marin nommé Leroux, rue Tour-Carrée.

L’autorité militaire a procédé à l’arresta­tion du coupable et se livre à une enquête.

BEKHISRE HEURSL’affaire Leblond-Larquemin-Bonneau.

Jeudi dernier, l’audition des témoins de cc-tte affaire a ôté suspendue. M. Davaine faisant fonctions de juge d’instruction avait été mandé d’urgence à Caen par le Procu­reur général (on se demande pourquoi cette intervention).

Au dernier moment, nous apprenons qu'un nouveau coup de théâtre vient de se produire dans cette affaire. Mme Pillet, les- sivière, ayant été interrogée après les explications embrouillées de Mœ* Leblond, a déclaré qu’elle avait accepté de la famille la mission de conserver momentanément le petit corps, et que le soir, 14 avril, M. Halley, fiancé de la sœur de la défunte, était venu le chercher chez elle. M. Halley a reconnu la-vérité de cette assertion et a avoué avoir rapporté le petit corps au do­micile de la famille Leblond, où il l’a brûlé.

A la suite de ces déclarations, l’arresta­tion de Mme Pillet et de M. Halley a été décidée.

La Pochette gratuitedes Lectures pour Tous

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Nous sommes heureux d’annoncer à nos lecteurs que la distribution gratuite chez tous les libraires de la Pochette g ra tu ite des Lectures pour Tous, qui permettra à tout le inonde de gagner, sans débourser un sou, une somme de 10.000 francs et d’au­tres prix splendides payables en espèces, est prolongée jusqu'au 10 m ai.

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triotes reconnaîtront l'effort personnel et les sacrifices que fait le Journal de Valo­gnes en cette circonstance.

Pour notre part, nous serions heureux de les voir, pleins d’émulation, essayer de remporter brillamment le Grand-Prix de 10.000 francs — une petite fortune — e t . . . notre magnifique billard.

Quant aux sept autres prix... ils leur sont déjà acquis !

Bulletin FinancierFermeté générale. La rente cote 95.07,

l'Extérieure 94.30. Les fonds russes sont en hausse d'un point et demi. Valeurs de cré­dit et de chemins français participent au mouvement de reprise.

Rio 2.508.Parrni les chemins secondaires, l'action

Rerck-Plage â P.-iris-Piage reste en faveur autour de 170 francs.

Fermeté des obligations Yictoria-Minas à 442 fr. Sur le marc hé en banque, on recher- ch- également, les obligations Goyaz â 446.

D'autres obligation^ activement traitées sont c-lles du Port de Para à 464.

Fermeté de l'action Autos Jean-Bart à Itô.r/i. La D.irracq Espagnole, à peine in­troduite sur le marché, a donné lieu â d'im­portantes transactions à 141 fr.

Emress est ferme à 124 fr. Les premiers

véhicules vont être incessamment livrés à la clientèle.

Dans le groupe des valeurs de charbon­nages, on recherche les Charbonnages Ser­bes à 160 fr. Les Charbonnages de Kopriv- nica sont termes 131 fr. Le dividende de 5 fr. dont ces titres sont assurés, ne serait qu’un minimum. Ajoutons que les prévi­sions du rapport de l’ingénieur permettent d’escompter un profit net d’environ 300.000 francs pour la premère année.

L’action Hill Topp est soutenue à 45 fr. On annonce, pour le mois de juin, un cou­pon semestriel de 5 0.0.SOCIÉTÉ GÉNÉRALEPOUR FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DU

COMMERCE ET DE L*1NDUSTRIE EN FRANCE

Société A nonyme. — Ca pita l : 3 0 0 Millions

Assemblée générale annuelle du 29 mars 1907

Les Actionnaires de la Société Générale se sont réunis en Assemblée générale, le vendredi 29 mare, pour recevoir communi­cation des résultats et statuer sur les comp­tes de l’exercice 1906.

Le rapport du Conseil d’administration signale que ees comptes marquent un nou­veau progrès dans le mouvement des opé­rations traitées par la Société Générale. Le mouvement général de la Caisse s’est élevé à 72 milliards, représentant un mouvement moyen de 240 millions par jour et une augmentation de 7 milliards sur le mouve­ment général pendant l’année précédente ; celui du Portefeuille commercial est en nouvelle augmentation et passe de 20 à 23 milliards représentés par plus de 50 millions d’effets ; les encaissements de coupons ont atteint près de 712 millions et les ordres de bourse au comptant 2.634 millions, en augmentation très sensible sur les chiffres de l’exercice antérieur. Le solde des comp­tes de Chèques, au 31 décembre 1906, est de 323.087.783 francs, représentés par j 146.464 comptes. Le solde de ces mêmes comptes, au 28 février 1907, s’élève à 334.795.776 francs. Enfin, le montant des Dépôts à échéance fixe se chiffre par plus de 130 millions de francs.

Pendant l’exercice, la Société a encore étendu son réseau de guichets par la création, en province, de deux agences et de 10 bureaux rattachés; et dans la banlieue de Paris, de 3 bureaux. Le nombre total des guichets s’est ainsi élevé â 597.

La Société a participé, eu 1906, aux plus importantes opérations d’émission et de placement traitées sur la place de Paris, notamment : emprunt Algérien 3 0 0; obli­gations 3 1/2 0/0 du Chemin de fer Métro­politain de Paris; emprunt Russe 5 0/0 1906 ; emprunt Tunisien 3 0/0 ; obligations 3 1/2 0/0 du Crédit Foncier Egyptien; em­prunt 4 0/0 du Gouvernement Royal de Siarn ; actions du Crédit Foncier Argentin ; obligations de la Compagnie des Mines d’A- niche: emprunt 3 0/0 de la Colonie de Ma­dagascar; échange des obligations Commu­nales 1880 du Crédit Foncier de France ; conversion de la rente Italienne et des obligations Ottomanes de priorité 4 0 0 ; augmentation du capital de la Banque de l’Union Parisienne, de la Banque de l’indo- Chine et de la Banque du Nord.

Le rapport signaie que le concours prêté par la Société aux emprunts étrangère est subordonné à l’adhésion préalable du Gou­vernement Français.

En ce qui concerne la Participation Guano et le' port de Callao, ancnn changement im­portant n’est survenu au cours de l’année 1906. Toutefois, grâce à l’autorité, à la sa­gesse du Gouvernement Péruvien, la situa­tion économique de l’Etat esi en voie de développement et les intérêts de la Société dans ce pays ne peuvent que profiter d'une amélioration soutenue du crédit public et de la stabilité gouvernementale.

Le rapport rappelle que par décision de l’Assemblée générale extraordinaire en da­te du 7 juin 1906, le capital social a été porté de 250 à 300 millions, avec le concours de la Banque de Paris et des Pays-Bas. Le Conseil se félicite du succès de l’émission des Nouvelles actions, à laquelle a répondu un nouvel essor des opérations, qui se tra­duit par une augmentation de 249 millions. Le nombre des actionnaires dépasse main­tenant le chiffre de 57.000.

ties bénéfices nets de ia Société, y com­pris le prélèvement sur la prime versée par les actionnaires, de la somme de 415.000 francs, destinée à égaliser la jouissance entre les actions nouvelles et les anciennes et le reliquat du dernier exercice, se sont élevées â 10.603.705 fr. 08.. sur lesquels 3.750.000 francs ont été payés aux action­naires le l ei octobre 1906.

Le Conseil a proposé de distribuer à par­tir du 1er avril 1907, 9 fr.25 c. nets par ac­tion, déduction faite de l’impôt sur le reve­nu, et de mettre 521.181 fr. 62 c. à la réser­ve qui se trouvera ainsi portée à 37.249.166 fr. 25 c .

Les Censeurs - commissaires, dans leur rapport, exposent qu’il ont suivi toutes les opérations de la Société, et que durant toute l'année, ils ont examiné les livres, vérifié les écritures et constaté leur con­cordance avec les divers postes du bilan. Ils déclarent, en terminant, qu’ils approu­vent la proposition du Conseil, en ce qui concerne la répartition des bénéfices, ainsi que le bilan et les comptes qui sont présen­tés aux actionnaires.

L'Assemblée a approuvé les comptes de l’exercice 1906 et adopté la proposition du Conseil relative au dividende. Elle a réélu Administrateurs MM. Brodin, Defontaine, et de Sessevaile ; nommé Administrateurs, en remplacement de M. Laurent et de sir Edward Blount, MM. Bénac et Spitzer, et réélu Censeur M. Thirria.

Ces résolutions ont été votées à l'unani­mité. ____________

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M. Georges LEPETIT2.7, rue Carnot, VALOGNES

A l'honneur d'informer ses clients qu'à partir du -27 avril jusqu'au 30 septembre, ses Bureaux seront’ fer­més les Samedis et veille s de F êtes, à trois heures, exceptés les samedi 15 juin et samedi 31 août.Im prim erie du Journal de Valognes

Le Gérant : V ic t o r L e c h e v a l ie r .

Les Gens de Valognes.qui souffrent du mal de dos doiventappreii- dre comment un habitant de Caen a obtenu du soulagement.

M. D. Tillault, 73, Rue de la Falaise, â Caen, nous dit :

» Malgré tous les traitements suivis de­puis bien longtemps, j ’étais toujours atro­cement pris des reins. C’est qu’il y avait bien huit ans que je me plaignais le v»oi •u- tes douleurs dans le bas du dos et des cotes ainsi que dans les jambes. Souvent j ’avais les pieds, les chevilles et les articulations des genoux enflés. Mes urines étaient diffi­ciles, sentaient mauvais et déposaient abon­damment. Mes nuits se passaient souvent sans sommeil ; avec de fréquentes transpi­rations suivies de frissons. Aussi, le* matin, je me levais sans aucun courage, abattu et la tête lourde. J’avais déjà consulté plusieurs docteurs et pris bien des médicaments sans résultat, j ’étais bien désole et île savais plus que faire quand on me conseilla de me traiter moi-mème en prenant les Pilules Foster pour les Reins, vendues à la Phar­macie Centrale, G. Metton, à Yalognes. Je les essayai aussitôt. Ce fut mon saint, car bientôt je n’étais plus du tout le meme. Les douleurs disparaissaient comme par enchantement, dès le troisième .jour j'étais déjà plus à l’aise, mon sommeil était déjà plus régulier, mes urines redevenaient clai­res et s’écoulaient plus facilement. A me­sure que je continuais mon traitement, je redevenaient un homme heureux et content. Maintenant, je ne ressens plus aucune dou­leur dans les reins, mes pieds et mes che­villes sont désenfles et c’est avec une gran­de satisfaction que je vous témoigne ma joie qui n’a d’égale que ma reconnaissance pour ma prompte guérison. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise à le pu­blier. »

Un médecin de grande réputation a décla­ré un jour que la maladie des reins rognons) était la plus fatale de toutes les maladies après la tuberculose. La raison en est que les symptômes de la maladie des reins sont

1 la plupart du temps négligés ou confondus avec d’autres maladies pendant que le mal de reins augmente et se complique jusqu’à ce qu’il devienne enfin profondément enra­ciné. Méliez-vousdonc du moindre symptôme de mal dans les reins, agissez aujourd'hui pendant qu’il en est temps encore, car peut- être demain sera-t-il trop tard.

Assurez-vous qu’on vous donne les Pilules Foster pour les Reins de la même espèce, que celles qu’a eues M. D. Tillault. On peut se les procurer dans toutes les pharmacies à raison de 3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. les 6 boites ou franco par la poste en envoyant le montant voulu à Spécialités Foster, H. Binac, pharmacien, 25, rue Saint-Ferdinand, Paris. J- V. 4

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