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Jeudi 14 juillet 2016
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
L'Algérie n'a pas besoin du FMI financièrement (APS) ............................................. 3
Crise financière : L’Algérie n’a pas besoin du FMI (Algérie Eco) ............................ 4 ALI HADDAD RENCONTRE LE REPRÉSENTANT DU FMI : "La crise ne nous
fait pas peur" (L’Expression) ...................................................................................... 5 M. Adnan Mazarei (FMI) : «L’Algérie n’a pas besoin de s’endetter» (El Moudjahid)
..................................................................................................................................... 6
Une délégation du FMI à Alger : Hadji Baba Ami dément tout retour à
l’endettement extérieur (Algérie1) .............................................................................. 7
Conjoncture : Question de souveraineté (El Moudjahid)............................................ 8 Pas de prorogation des délais pour la création d'une activité industrielle (APS) ........ 9 Bouchouareb inflexible sur l’ultimatum fixé aux concessionnaires pour créer une
activité industrielle (Algérie 1) ................................................................................. 10 Agriculture : Regard sur l’investissement privé (El Moudjahid) .............................. 10
Mohammend Yaddadene : expert dans le domaine de l’automobile à Algérie-Eco :
« L’importation de véhicules de moins de trois ans va perturber le marché de
l’automobile » ........................................................................................................... 11 Intégration politique et économique de l’Afrique : M. Lamamra appelle à une
démarche rationnelle et résolue (El Moudjahid) ....................................................... 12 Artisanat : nous œuvrons pour une plus-value au développement local (APS) ........ 15 Dépôt des comptes sociaux La clôture prévue le 31 juillet (Algérie Eco) ................ 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17 Banques : «Société Générale» prête à accompagner les exportateurs algériens (le
Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 17 L’emprunt obligataire plus captivant que l’amnistie fiscale (L’Econews) ............... 18
Assurance automobile : un nouveau dispositif pour une meilleure prise en charge
des assurés (APS) ...................................................................................................... 20
Médicaments : forte hausse des importations sur les 5 premiers mois (APS) .......... 22 Coopération ......................................................................................................................................................... 22
Visite d'experts et hommes d’affaires hongrois en Algérie en septembre (APS) ..... 23 Veille ..................................................................................................................................................................... 24
Nomination de nouveaux PDG à la tête de trois filiales du groupe Sonelgaz (APS) 24 Lancement de la ligne maritime de voyageurs Alger-Cherchell (APS) ................... 25
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A la une
L'Algérie n'a pas besoin du FMI financièrement (APS)
L'Algérie n'a pas besoin actuellement de demander des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué, mercredi à Alger le directeur
adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du Fonds Adnan Mazarei.
Estimant que la situation financière et économique de l'Algérie n'est "pas facile" et "presque similaire" à celle que vivent tous les pays exportateurs
de pétrole, M. Mazarei a souligné que "l'Algérie n'a pas besoin du FMI financièrement", en réponse à une question sur la disposition du FMI à
prêter de l'argent à l'Algérie en cas de besoin.
En visite de deux jours en Algérie, M. Mazarei s'exprimait devant des journalistes à l'issue d'une audience que lui a accordée le président du
Forum des chefs d'entreprise (FCE) Ali Haddad. Dans son dernier rapport annuel sur l'économie algérienne, le FMI avait
souligné que l'Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours de pétrole n'a eu qu'un effet limité sur la
croissance. M. Mazarei, également en charge de la supervision des opérations du FMI
en Algérie, a précisé que "les dirigeants en Algérie comprennent très bien la nature des défis auxquels l'Algérie doit faire face actuellement et sont en
train de formuler une vision pour l'implémenter très vite". A propos de sa visite, le représentant du Fonds a expliqué qu'il était en
Algérie pour une prise de contact avec "la nouvelle équipe économique en Algérie, notamment le ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque
d'Algérie et à la fois parler et écouter les différents acteurs économiques du
pays". Pour sa part, M. Haddad a souligné que l'entretien avec M. Mazarei s'est
focalisé sur la situation "alarmante" que vit actuellement l'économie mondiale.
Les instruments à mettre en place dans la gestion de cette crise économique mondiale, provoqué notamment par le choc de la baisse des prix du pétrole
en 2014 et la rareté des revenus en 2016, ont été aussi soulevés, selon M. Haddad.
Il a ajouté que les pouvoirs publics sont "parfaitement conscients" de cette situations et prêts à l'affronter "même si les prix du pétrole baisseront en
dessous des 50 dollars".
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Le premier responsable du FCE a expliqué, dans le même sens,
que l'Algérie compte beaucoup sur son secteur agricole de par sa superficie et les potentialités, précisant avoir expliqué au représentant du FMI la
nouvelle stratégie du développement économique que son organisation
contribuait à mettre en place avec les pouvoirs publics. Pour rappel, les prévisions de croissance du FMI pour l'Algérie laissent
entrevoir une amélioration jusqu'en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble se maintenir dans la durée.
En 2015, le PIB réel de l'Algérie a progressé de 3,9%, selon le FMI qui table sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017.
La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021, selon les mêmes projections.
Le secteur des hydrocarbures, qui a renoué avec la croissance en 2014 après deux années de contraction, va maintenir cette tendance haussière
durant les cinq prochaines années, prévoit le Fonds.
Crise financière : L’Algérie n’a pas besoin du FMI (Algérie Eco)
L'Algérie n'a pas besoin actuellement de demander des prêts auprès du
Fonds monétaire international (FMI), a indiqué ce mercredi à Alger le directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du
Fonds Adnan Mazarei. Estimant que la situation financière et économique de l'Algérie n'est "pas facile" et "presque similaire" à celle que vivent tous
les pays exportateurs de pétrole, M. Mazarei a souligné que "l'Algérie n'a pas besoin du FMI financièrement", en réponse à une question sur la
disposition du FMI à prêter de l'argent à l'Algérie en cas de besoin. En visite de deux jours en Algérie, M. Mazarei s'exprimait devant des journalistes à
l'issue d'une audience que lui a accordée le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) Ali Haddad. Dans son dernier rapport annuel sur
l'économie algérienne, le FMI avait souligné que l'Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours de
pétrole n'a eu qu'un effet limité sur la croissance. Mazarei, également en charge de la supervision des opérations du FMI en Algérie, a précisé que
"les dirigeants en Algérie comprennent très bien la nature des défis
auxquels l'Algérie doit faire face actuellement et sont en train de formuler une vision pour l'implémenter très vite". A propos de sa visite, le
représentant du Fonds a expliqué qu'il était en Algérie pour une prise de
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contact avec "la nouvelle équipe économique en Algérie, notamment le
ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque d'Algérie et à la fois parler et écouter les différents acteurs économiques du pays". Pour sa part,
M. Haddad a souligné que l'entretien avec M. Mazarei s'est focalisé sur la
situation "alarmante" que vit actuellement l'économie mondiale. Les instruments à mettre en place dans la gestion de cette crise économique
mondiale, provoqué notamment par le choc de la baisse des prix du pétrole en 2014 et la rareté des revenus en 2016, ont été aussi soulevés, selon M.
Haddad. Il a ajouté que les pouvoirs publics sont "parfaitement conscients" de cette situations et prêts à l'affronter "même si les prix du pétrole
baisseront en dessous des 50 dollars". Le premier responsable du FCE a expliqué, dans le même sens, que l'Algérie compte beaucoup sur son
secteur agricole de par sa superficie et les potentialités, précisant avoir expliqué au représentant du FMI la nouvelle stratégie du développement
économique que son organisation contribuait à mettre en place avec les pouvoirs publics. Pour rappel, les prévisions de croissance du FMI pour
l'Algérie laissent entrevoir une amélioration jusqu'en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble se maintenir dans la durée. En 2015, le PIB
réel de l'Algérie a progressé de 3,9%, selon le FMI qui table sur une
croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017. La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021, selon les mêmes projections.
Le secteur des hydrocarbures, qui a renoué avec la croissance en 2014 après deux années de contraction, va maintenir cette tendance haussière
durant les cinq prochaines années, prévoit le Fonds.
ALI HADDAD RENCONTRE LE REPRÉSENTANT DU FMI : "La crise ne
nous fait pas peur" (L’Expression)
Fraîchement installé comme directeur adjoint au département Asie mineure
et Moyen-Orient du FMI ainsi que comme responsable en charge de la supervision des opérations de cette institution en Algérie, M.Adnan Mazarei
a tenu à sa demande une rencontre de travail, hier au siège du FCE, en présence du président du Forum, Ali Haddad, de Laïd Benamor et de Brahim
Benabdesslam. Lors de cette rencontre, ont eu lieu des échanges fructueux sur la situation de crise qui prévaut dans le monde et en Algérie ainsi que
sur les moyens d'en sortir. «Le représentant du FMI nous a informés de la situation de crise qui traverse le monde. Il nous a également informés sur
le choc pétrolier qui a mis en difficulté plusieurs pays. Il nous a dit que le pétrole ne dépassera jamais les 50 dollars d'ici 2019. De notre côté, nous
connaissons la situation de crise dans laquelle se trouve le monde, et
particulièrement l'Algérie, et nous sommes prêts à l'affronter même si le pétrole baissait au-dessous de 50 dollars pour longtemps. La crise ne nous
fait pas peur», a déclaré Ali Haddad à l'issue de cette rencontre. De son côté, M. Mazarei a indiqué que le monde est aujourd'hui en crise et que
celle-ci n'épargne aucun pays. Néanmoins, mettant le point sur les pays producteurs de pétrole et mono-exportateurs, il a estimé que ceux-ci sont
les plus touchés. «La crise est partout, mais les pays pétroliers sont les plus
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touchés. La situation est la même dans tous les pays pétroliers. Elle est
difficile» a-t-il dit. Interrogé sur le concours du FMI dans le cas où l'Algérie y recourerait pour un endettement, M.Mazarei a estimé que «l'Algérie n'est
pas dans une situation de besoin» et que «son recours à l'endettement n'est
pas à l'ordre du jour». «L'Algérie n'a pas besoin de l'argent du FMI», a-t-il dit. Pour ce qui est des opérations du FMI en Algérie, l'hôte du FCE a indiqué
qu'elles concernent le conseil technique et économico-politique, notamment auprès du ministère des Finances.
M. Adnan Mazarei (FMI) : «L’Algérie n’a pas besoin de s’endetter»
(El Moudjahid)
«L’Algérie n’a pas besoin, actuellement, de demander des prêts auprès du
Fonds monétaire international», a indiqué, à Alger, le directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du Fonds, Adnan
Mazarei. Estimant que la situation financière et économique de l’Algérie n’est « pas
facile » et « presque similaire » à celle que vivent tous les pays exportateurs de pétrole, M. Mazarei a souligné que « l’Algérie n’a pas
besoin du FMI financièrement », en réponse à une question sur la disposition du FMI à prêter de l’argent à l’Algérie en cas de besoin. En visite
de deux jours en Algérie, M. Mazarei s’exprimait devant des journalistes à l’issue d’une audience que lui a accordée le président du Forum des chefs
d’entreprise (FCE), Ali Haddad. Dans son dernier rapport annuel sur
l’économie algérienne, le FMI avait souligné que l’Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours de
pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la croissance. M. Mazarei, également en charge de la supervision des opérations du FMI en Algérie, a précisé que «
les dirigeants en Algérie comprennent très bien la nature des défis auxquels l’Algérie doit faire face actuellement et sont en train de formuler une vision
pour l’implémenter très vite ». A propos de sa visite, le représentant du Fonds a expliqué qu’il était en Algérie pour une prise de contact avec « la
nouvelle équipe économique en Algérie, notamment le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque d’Algérie et à la fois parler et
écouter les différents acteurs économiques du pays ». Pour sa part, M. Haddad a souligné que l’entretien avec M. Mazarei s’est focalisé sur la
situation « alarmante » que vit actuellement l’économie mondiale. Les instruments à mettre en place dans la gestion de cette crise économique
mondiale, provoqué notamment par le choc de la baisse des prix du pétrole
en 2014 et la rareté des revenus en 2016, ont été aussi soulevés, selon M. Haddad. Il a ajouté que les pouvoirs publics sont « parfaitement conscients
» de cette situation et prêts à l’affronter « même si les prix du pétrole
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baisseront en dessous des 50 dollars ». Le premier responsable du FCE a
expliqué, dans le même sens, que l’Algérie compte beaucoup sur son secteur agricole de par sa superficie et les potentialités, précisant avoir
expliqué au représentant du FMI la nouvelle stratégie du développement
économique que son organisation contribuait à mettre en place avec les pouvoirs publics.
Pour rappel, les prévisions de croissance du FMI pour l’Algérie laissent entrevoir une amélioration jusqu’en 2021 malgré la baisse des
cours de brut qui semblent se maintenir dans la durée. En 2015, le PIB réel de l’Algérie a progressé de 3,9%, selon le FMI, qui
table sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017. La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021, selon
les mêmes projections. Le secteur des hydrocarbures, qui a renoué avec la croissance en 2014 après deux années de contraction, va maintenir cette
tendance haussière durant les cinq prochaines années, prévoit le Fonds.
Une délégation du FMI à Alger : Hadji Baba Ami dément tout
retour à l’endettement extérieur (Algérie1)
Le ministre des finances Hadji Baba Ami a démenti, mardi, tout retour à l’endettement extérieur, en réponse à une question des journalistes, en
marge de la présentation du projet de loi portant règlement budgétaire 2013 devant le Conseil de la nation, sur un lien entre la visite d’une
délégation du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie et un retour à l’endettement extérieur.
Hadji Baba Ami a ainsi opposé un démenti catégorique, précisant que cette visite était programmée depuis longtemps et qu’elle n’a pas de lien avec un
quelconque endettement extérieur. Concernant l’emprunt obligataire lancé en avril dernier, le ministre a qualifié
de « très encourageants » les montants souscrits à ce jour, ajoutant que les résultats définitifs seront communiqués au mois de novembre prochain,
date de clôture de l’opération.
Par ailleurs, le ministre a indiqué qu’ « il n’y aura pas de loi de finance complémentaire cette année. Nous avons la loi de finance 2017 qui sera
soumise dans les délais légaux, tout en soulignant que la loi de finance 2017, actuellement en élaboration, marquera le début de l’adaptation des
dépenses aux ressources financières du pays.
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Le ministre a expliqué que « la loi de finance 2017 apportera une vision sur
le moyen terme et marquera le début d’adaptation du niveau des dépenses aux ressources financières du pays » avant d’ajouter que « la loi de finance
2017 développera une vision sur le moyen terme et nous y adapterons le
niveau des dépenses en fonction des ressources dont nous disposerons. Nous ne procéderons pas à un changement brusque du niveau des dépenses
des années précédentes, nous amorcerons graduellement la maîtrise des dépenses et leur adaptation à nos ressources financières ».
Cette loi introduit de nouvelles dispositions pour améliorer le niveau de recouvrement fiscal après les facilités accordées en vertu de la loi de finance
2012, ce qui permettra d’arrêter un nouveau calendrier pour le recouvrement fiscal et l’effacement des pénalités de retard », a souligné le
ministre.
Conjoncture : Question de souveraineté (El Moudjahid)
Affectée par l’amenuisement sensible de ses ressources, l’Algérie est
appelée à explorer toutes ses potentialités pour réaliser la diversification de son économie. L’agriculture, en tant que secteur qui offre une forte plus-
value en matière de croissance et de richesses, constitue l’un des centres d’intérêt des pouvoirs publics. Il s’agit de mobiliser les moyens requis pour
ériger une agriculture moderne tournée vers l’exportation, un objectif
stratégique qui exige une exploitation optimale du patrimoine foncier agricole sachant que trois millions d’hectares de terres sont classées en
jachère, autrement dit abandonnées. Un déficit qui impacte lourdement la production au moment où la superficie agricole utile utilisée totalise une
part relativement faible par rapport à l’étendue territoriale globale avec une part de 3,5% seulement, soit près de 8,5 millions d’hectares dont seulement
5 millions d’hectares sont exploités (3 millions destinés à la céréaliculture). Des terres à haut potentiel qui constitueraient, une fois valorisées, un
apport non négligeable à l’économie nationale et « un pas essentiel devant permettre une autosuffisance alimentaire pérenne », comme l’a souligné,
lundi dernier, depuis Constantine, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdeslam Chelgham. Il va sans dire
que la question de la sécurité alimentaire revêt un caractère « éminemment stratégique pour l’avenir de la nation, au même titre que l’autosuffisance
alimentaire, qui constitue une dimension importante de la souveraineté
nationale ». Ces propos du directeur général de l’Institut national algérien de recherche agronomique (INRAA) expriment aussi la nature des défis qui
s’imposent au pays dans la phase actuelle. Aussi, la promotion de l’investissement par la mise en valeur des terres est l’un des axes
prioritaires du plan d’action Filaha 2019. Un programme basé sur le développement des filières stratégiques, notamment, les céréales, le lait,
les viandes et les fourrages par l’accompagnement et l’appui aux projets d’investissements agricoles. Une croissance agricole moyenne de 5%, 4.300
Mds de dinars de valeur de production, réduction de plus de 2 Mds de dollars de la facture des importations, et 1,1 Md dollars d’exportations à réaliser.
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Tels sont les objectifs retenus pour cette phase qui consistera à renforcer
le suivi de la mise en valeur des périmètres concédés, de l’application des procédures relatives à la non-exploitation des terres en question, et à
améliorer l’efficience des instruments d’évaluation et d’étude des dossiers
d’investissement. Des directives parmi d’autres formulées lors de la réunion sectorielle des cadres du secteur tenue le 2 juin dernier. Cette vision
nouvelle du développement agricole portée par des objectifs stratégiques s’inscrit dans le cadre de la politique économique du pays visant à équilibrer
les chances en matière d’accès à la croissance. L’assise juridique mise en place depuis 2010 pour accompagner ce processus offre les assurances
nécessaires pour les exploitants agricoles, de même qu’elle garantit les conditions à l’investissement agricole. Une législation censée ouvrir de
grandes perspectives dans un secteur qui attend d’être réhabilité et valorisé tant il relève de la souveraineté nationale.
Pas de prorogation des délais pour la création d'une activité industrielle (APS)
Le ministre de l'Industrie et des Mines Abddeslam Bouchouareb a indiqué mercredi à Alger que le délai arrêté à début 2017 et accordé aux
concessionnaires automobiles pour créer une activité industrielle ne sera
pas prorogé. La loi de Finances 2014 fait obligation au concessionnaires automobiles de
créer une activité industrielle et leur a accordé un délai de trois années à cette fin, le délai ne sera pas prolongé", a martelé le ministre qui répondait
à la presse sur une possible prorogation des délais. "Je ne peux pas enfreindre la loi", a insisté le ministre qui s'exprimait en
marge de la présentation de la loi relative à l'investissement au conseil de la nation, pour signifier que les délais ne seront pas prorogés.
L'article 52 de la loi de finances 2014 prévoit que "les concessionnaires automobiles sont tenus dans un délai maximum de trois ans, à compter de
la date de publication de cette dernière, d'installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien avec le secteur
automobile." Les concessionnaires qui n'auront pas réalisé l'investissement imposé dans
les délais impartis se verront retirer leur agrément.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait, lors de sa dernière visite à Tiaret, rappelé aux concessionnaires nationaux et étrangers activant en
Algérie la nécessité de se plier à cette disposition de la loi de finances. Le ministre de l'Industrie a écrit le 29 juin dernier aux concessionnaires
automobiles pour leur rappeler l'obligation de se plier aux dispositions de l'article 52 de la loi de finance 2014 avant l'expiration du délai de trois
années. A une autre question sur le financement du projet d'extension de la
cimenterie de Ain Kebira relevant du groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) suite à la mévente de ses actions dans la bourse d'Alger, M.
Bouchouareb qui a rejeté le terme échec désignant le peu d'engouement pour les actions de l'usine s'est contenté de répondre que le groupe investira
dans ce projet.
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Bouchouareb inflexible sur l’ultimatum fixé aux concessionnaires pour créer une activité industrielle (Algérie 1)
Les concessionnaires de véhicules, habitués pendant des années à l’argent
facile, voient l’étau se resserrer sur eux avec les obligations imposés par le nouveau cahier des charges qui régit leur activité. Une des dispositions
phares de ce cahier des charges, c’est l’obligation faite aux concessionnaires de créer une activité industrielle ou toute activité en relation avec
l’automobile au début de l’année 2017. En fait, cette disposition découle de la Loi de finances 2014, qui donne un
délai de trois ans aux concessionnaires pour passer de la vente en l’état, avec ses juteux bénéfices, à la création d’une activité industrielle,
autrement plus difficile. Ces concessionnaires ont tenté d’exercer via leurs lobbies une pression sur le ministre de l’Industrie pour repousser les délais.
« Niet » , a tranché mercredi Abdeslam Bouchouareb qui rappelle que « La loi de Finances 2014 fait obligation aux concessionnaires automobiles de
créer une activité industrielle et leur a accordé un délai de trois années à
cette fin, le délai ne sera pas prolongé ». Le ministre qui s’exprimait en marge de la présentation de la loi relative à l’investissement au conseil de
la nation, dit ne pas vouloir enfreindre la loi. Les concessionnaires qui n’auront pas réalisé l’investissement imposé dans
les délais impartis se verront donc retirer leur agrément. Pour rappel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait, lors de sa dernière
visite à Tiaret, rappelé aux concessionnaires nationaux et étrangers, activant en Algérie, la nécessité de se plier à cette disposition de la Loi de
finances. Il est aisé de comprendre que le ministre de l’Industrie affiche une intransigeance sur la question des délais. Mais les spécialistes de
l’automobile, très sceptiques, estiment que beaucoup de concessionnaires ne seront pas au rendez-vous, car « une activité comme celle de
l’automobile, dans un marché mondial hyper compétitif et en pleine crise ne s’improvise pas ».
Agriculture : Regard sur l’investissement privé (El Moudjahid)
Un rapport du cabinet de consulting, Oxford Business Group (OBG) relatif
aux investissements privés dans le secteur agricole algérien revient sur la
nouvelle stratégie adoptée par les responsables de ce département dans le but d’asseoir les conditions favorisant un développement durable de
l’activité et, en définitive, concourir à la concrétisation de l’objectif de la sécurité alimentaire du pays. Le rapport fait mention, à ce titre, du
« lancement imminent d’une carte d’orientation et de promotion des investissements » censée soutenir les IDE, annoncée par le ministre de
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l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Sid Ahmed
Ferroukhi alors en poste. L’initiative s’inscrit, note le document, dans le cadre d’autres réformes visant à « stimuler la croissance dans le secteur »
par l’amélioration de la production, notamment des denrées de base dont
le blé et l’orge qui devrait passer de 3,4 millions de tonnes en 2014 à 6,9 millions de tonnes en 2019 alors que les surfaces irriguées devront passer
de 900.000 hectares en 2015 à 2 millions d’hectares en 2019, souligne le rapport. La décision de lancement, par le gouvernement, d’une cellule de
facilitation et de suivi des investissements agricoles au sein du MADRP traduit cet intérêt pour le secteur, note le même document. Dans le même
sillage, le cabinet conseil britannique, évoque la mesure portant sur le développement de pôles et de coopératives agricoles à même de consolider
l’investissement privé notamment dans les segments de « la transformation, la logistique et le marketing ».
Et c’est autour de ces pôles (une centaine de pôles potentiels identifiés) qu’il faudra « intégrer l’industrie, les services et créer une meilleure relation
entre les intervenants », selon les propos du ministre rapportés par l’analyse d’OBG. Selon ce rapport, « les efforts déployés par le
gouvernement semblent porter leurs fruits » puisque le secteur a enregistré
une hausse de 7,5% en 2015 (1% en 2014), la valeur de la production ayant atteint 2.900 milliards de dinars (23,3 milliards d’euros). Le niveau
de la croissance « devrait se poursuivre à un rythme moyen de 5% jusqu’en 2019 », relève le rapport qui évoque « plusieurs contrats d’investissements
actuellement en projet ou signés récemment » notamment le mémorandum d’entente portant sur l’investissement de 100 millions de dollars pour la
création d’une nouvelle joint-venture baptisée El Firma, signé entre le Groupe Lacheb et le consortium américain International Agricultural Group
en sus de six autres accords paraphés par les Etats-Unis et l’Algérie, l’année dernière, portant sur l’irrigation, l’élevage et l’importation de semences.
« Pour cette année, 80 dossiers de projets agricoles ont été réceptionnés par la cellule de facilitation et de suivi des investissements agricoles dont la
majorité ont trait à la production laitière et céréalière et l’agriculture hors sol, indique le rapport en question. Aussi, toutes ces projections portées par
le secteur agricole « s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie plus vaste
visant à encourager la diversification de l’économie algérienne » est-il souligné.
Mohammend Yaddadene : expert dans le domaine de l’automobile à Algérie-Eco : « L’importation de véhicules de moins de trois ans
va perturber le marché de l’automobile »
Algérie-Eco : Le retour à l'importation des véhicules d'occasion de moins de trois ans sera-t-il possible à votre avis ?
MYaddadene : A mon avis, c’est un rêve ou un objectif pour certains
affairistes, en effet importer du neuf ou de l’occasion c’est de la devise qui sort du pays, et la facture sera encore plus salée pour les finances.
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On risque d’ouvrir une brèche sur une activité qui par le passé a vu une
importation massive de véhicules d’occasion vétustes.
Déjà le marché de l’automobile connait des changements avec les
différentes mesures prises par le gouvernement entre autre l’imposition des licences d’importation. Chose qui a changé les
données de ce marché à commencer par la réduction de la facture des importations. Quelle serait les conséquences d'une telle
décision sur le marché de l'auto ? Cela risque de perturber d’avantage le marché de l’automobile et surtout
d’augmenter la pression sur les concessionnaires au point de les décourager définitivement. Cela va relancer l’informel dans la pratique de la vente de
l’occasion qui échappe complètement au fisc. On risque d’arriver à revivre les problèmes vécus par le passé, tout le
monde importait du n’importe quoi, des véhicules vétustes et douteux au risque de déstructurer le marché, d’avoir des véhicules douteux avec tous
les risques liés aux accidents de la route… L’Algérie n’a pas besoin de véhicules d’occasion, par contre c’est une activité qui a besoin d’être
réglementée par un cahier des charges pour encadrer la revente du VO par
les concessionnaires( activité de reprise de mise à niveau et de vente), cela donnera une relance à l’activité des concessions afin de sauver les emplois
et de limiter les dégâts.
Avec la réduction des importations de véhicules neufs, certains experts prévoient une flambée sans précédent des prix des
véhicules d'occasion, êtes vous de cet avis? C’est des avis que je, partage mais, vous savez c’est la loi de l’offre et de
la demande donc une chose est certaine les prix des véhicules d’occasion ont grimpé et cela se comprend durant cette transition qui a
duré longtemps en attendant la mise en service de tous les projets industriels annoncés.
Intégration politique et économique de l’Afrique : M. Lamamra appelle à une démarche rationnelle et résolue (El Moudjahid)
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, Ramtane Lamamra, a appelé, hier à Kigali (Rwanda), à une
démarche rationnelle et résolue de l’Afrique en faveur de son intégration politique et économique
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D.R
Réalisation d’un réseau panafricain de trains à grande vitesse.
Création de l’université virtuelle technologique dans le secteur de l’Éducation.
Faire taire les armes. Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, Ramtane Lamamra, a appelé, hier à Kigali (Rwanda), à une démarche rationnelle et résolue de l’Afrique en faveur de son intégration
politique et économique. M. Lamamra, qui présidait la réunion du Comité ministériel chargé du suivi de la mise en œuvre de l’Agenda africain 2063,
a rappelé l’impératif pour l’Union africaine «de s’engager résolument dans une démarche de rationalisation de l’ensemble de ses activités en vue de
pouvoir être au rendez-vous des aspirations des peuples africains et relever les défis de sécurité et de développement en Afrique». Il a ajouté que la
mise en œuvre de l’ambitieux Agenda 2063 de l’UA «est conditionné par des impératifs fondamentaux et préalables liés, notamment, à la
prévisibilité et à la pérennité du financement de ses programmes phare, de respect des positions et décisions de l’Union, de la coordination de l’action
des États membres aux niveaux des différentes enceintes internationales,
d’identification des axes prioritaires d’action et d’optimisation des ressources de l’Union». Pour rappel, ce comité a été instauré par la retraite
du Conseil exécutif à Bahr Dar (Éthiopie) en juillet 2013 avec pour mandat d’assurer l’accompagnement politique nécessaire pour la mise en œuvre de
l’Agenda 2063. Cet agenda constitue la feuille de route de l’Union africaine pour les 50 années à venir en matière de paix, de sécurité et de
développement du contient. C’est à ce titre que le Conseil exécutif a décidé de mettre en place le Comité de Bahr Dar, composé des 5 États membres
représentant les régions du continent ainsi que de la présidence entrante et sortante de l’Union. Le Comité bénéficie de l’assistance technique des
différents acteurs institutionnels régionaux et continentaux (Commission de l’UA, la Banque africaine de développement, les CER...). La rencontre de
Kigali s’est déroulée en présence de la présidente de la Commission de l’UA, du secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour
l’Afrique et du secrétaire exécutif de l’agence du NEPAD. Elle s’inscrit dans
la continuité de celle organisée en juin dernier à Windhoek, et durant laquelle les ministres des États membres du Comité se sont penchés sur les
voies et moyens de renforcer le mandat du Comité afin d’assurer un meilleur
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suivi et une meilleure prise en charge des programmes prioritaires de
l’Union africaine. Dans ce contexte, les ministres des États membres du Comité ont débattu des démarches à entreprendre en vue de donner une
impulsion nouvelle au travail du Comité et de soutenir au niveau politique
les démarches de l’organisation continentale ainsi que des États membres en faveur de la réalisation du premier plan décennal de l’Agenda 2063.
L’Algérie préside la réunion du Comité ministériel
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a présidé, hier à Kigali (Rwanda), la
réunion du Comité ministériel chargé du suivi de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). La réunion du Comité s’est déroulée
en présence de la présidente de la Commission de l’UA, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et le
secrétaire exécutif de l’agence du NEPAD. La rencontre s’inscrit dans la continuité de celle organisée en juin dernier à Windhoek (Namibie), et
durant laquelle les ministres des États membres du Comité se sont penchés sur les voies et moyens de renforcer le mandat du Comité afin d’assurer un
meilleur suivi et une meilleure prise en charge des programmes prioritaires
de l’UA. La réunion du Comité ministériel à Windhoek avait permis d’arrêter les prérogatives et la feuille de route du Comité ministériel restreint pour la
réalisation de la vision prospective adoptée par les chefs d’État et de gouvernement africains. M. Lamamra avait expliqué, à l’issue de la réunion
de Windhoek, que ce comité restreint, dont l’Algérie fait partie, est appelé «à arrêter les programmes exécutifs pour la réalisation de cette vision
prospective et pour corriger les démarches et les méthodes de travail» adoptés dans les programmes de développement gouvernementaux.
Agenda africain 2063 : Croissance inclusive et développement
durable
Le premier Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda africain 2063 a pour principal objectif d’assurer un financement inclusif des projets phare
de l’Agenda et l’appropriation par les États membres de la stratégie de leur
financement, a-t-on appris, hier à Kigali (Rwanda), de source diplomatique.
Les projets inscrits dans le premier Plan décennal peuvent avoir un «impact positif» sur le projet d’intégration, sur la contribution à
l’amélioration des niveaux de vie et de développement des compétences, sur la paix, la sécurité et la gouvernance démocratique, a-t-on précisé de
même source. Parmi ces projets, figurent notamment le projet de réalisation d’un réseau panafricain de trains à grande vitesse (TGV), le
projet de réalisation d’un réseau panafricain de services en ligne pour le téléenseignement et la télémédecine et le projet de création de l’université
virtuelle technologique dans le secteur de l’Éducation. Le projet de création d’un passeport électronique panafricain est inscrit
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aussi dans le Plan décennal de l’Agenda 2063 avec pour but de modifier les
lois nationales en matière de circulation des personnes et améliorer la circulation des citoyens africains dans tous les pays africains d’ici
2018.
Le projet d’une stratégie africaine sur les produits de base vise, quant à lui, à faciliter l’industrialisation de l’Afrique dans le cadre du débat sur les
ressources minérales, a-t-on expliqué, soulignant que la nécessité d’une collaboration avec les États membres afin de veiller à la mise en œuvre de
la décision relative à la valorisation d’au moins 25% de tous les produits de base produits sur le continent.
La création d’une Zone de libre échange continentale (ZLEC) est inscrite aussi dans le Plan décennal, a-t-on noté, soulignant que les États membres
de l’UA ont été invités à accélérer le processus de son lancement afin de respecter les délais initialement prévus à l’année 2017.
Le projet «Faire taire les armes d’ici 2020» figure en bonne place dans le Plan décennal dont les initiateurs soulignent l’importance de
l’opérationnalisation de l’Architecture de la paix et de sécurité en Afrique et de l’Architecture de gouvernance en Afrique, à promouvoir la prévention et
le règlement des conflits, la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent
et le crime international organisé.
Artisanat : nous œuvrons pour une plus-value au développement
local (APS)
La ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aicha Tagabou, a affirmé
mercredi à Ain Témouchent que son département œuvre pour une plus value au développement local.
Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite dans la wilaya, Mme Tagabou a souligné que son secteur mise sur une valeur ajoutée de
l'artisanat au développement au niveau des wilayas, surtout en cette conjoncture économique nécessitant d’exploiter toutes les opportunités
créatrices de richesse. Elle a estimé que le patrimoine traditionnel et culturel national constitue
l'une des plus grandes opportunités de création de richesse et de diversification de ses sources, ajoutant que l’artisanat peut soutenir et
développer l’activité touristique et renforcer l’économie locale, sachant que
chaque région du pays recèle des potentialités et atouts divers dans le domaine de l’artisanat.
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Pour concrétiser cet objectif, une coordination est en oeuvre avec toutes les
parties pour développer la commercialisation des produits d’artisanat, a indiqué la ministre, ajoutant qu’il est prévu, dans le cadre de la saison
estivale en cours, une exposition vente de ces produits au niveau de toutes
les zones côtières dont les complexes touristiques. Dans ce cadre, des groupes de travail ont été installés avec des
représentants de ministères dont ceux de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale et du Commerce, en vue de revoir la possibilité de créer
des entreprises de commercialisation des produits d’artisanat dans le pays et à l’étranger et réfléchir sur une méthode de garantir la matière première
aux artisans en permanence et à des prix appropriés. Par la même occasion, Mme Tagabou a valorisé le soutien du gouvernement
à son secteur, notamment celui accordé à des agences spécialisées pour la création d’entreprises et d'activités économiques.
La ministre a présidé, dans la wilaya, la mise en service de la maison d’artisanat "chahid Akerma Miloud" au centre-ville d'Ain Temouchent
visitant ses stands de vente des produits d’artisanat dont des habits traditionnels et des gâteaux.
Elle a également visité des ateliers du centre d’artisanat "chahid Kaidari
Mohamed" spécialisé en fabrication de bijoux, de tapis et d'ustensiles avant d'assister à une exposition d’artisanat à la plage de Rachegoune dans la
daira de Béni Saf où elle a inspecté un nouvel hôtel au niveau de cette plage.
La ministre déléguée a, en outre, procédé à la mise en service de l'hôtel "Siga" à Béni Saf qui a fait l'objet d'une opération de modernisation et de
mise à niveau avant de se rendre au complexe touristique "Doriane beach" qui abrite une semaine de l’artisanat de la wilaya de Béchar à Ain
témouchent.
Dépôt des comptes sociaux La clôture prévue le 31 juillet (Algérie Eco)
Le Centre National du Registre du Commerce tient à rappeler à l’ensemble
des opérateurs économiques et les gérants des sociétés commerciales que la clôture de l’opération de dépôt des comptes sociaux de l’exercice 2015,
est prévue le 31 juillet 2016. Par ailleurs, pour permettre au plus grand nombre d’opérateurs
économiques de déposer leurs comptes sociaux, le CNRC précise que les guichets du Centre seront ouverts, exceptionnellement, les jours de Samedi
16, 23, et 30 Juillet 2016.
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Conformément aux dispositions du code de commerce notamment, l’article
717 alinéa premier, on entend par « comptes sociaux », une série de trois (03) tableaux comptables soit le compte de résultats, l’actif et le passif ;
Selon le CNRC, ces tableaux reflètent, au vu des données chiffrées qu’ils
contiennent en sus du procès-verbal de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice considéré, la situation financière réelle d’une
société commerciale. Par ailleurs, le dépôt des comptes sociaux au CNRC entre dans le cadre des
publicités légales obligatoires et ce, conformément à l’article 717 alinéa troisième « Les comptes sociaux visés à l’alinéa premier, font l’objet, dans
le mois qui suit leur adoption par l’assemblée générale, d’un dépôt au centre national du registre du commerce. Ledit dépôt vaut publicité ». Le dépôt
doit se faire chaque année, conformément à l’article 676 du code de commerce qui dispose que : « L’assemblée générale ordinaire est réunie au
moins une fois par an, dans les six mois de la clôture de l’exercice, sous réserve de prolongation de ce délai, à la demande du conseil
d’administration ou du directoire, selon le cas, par ordonnance de la juridiction compétente statuant sur requête ».
Le dépôt légal obligatoire pour les personnes morales, a pour objet de faire
connaître aux tiers (institutions et organismes financiers, opérateurs économiques, assujettis, etc.), le contenu des comptes sociaux des
entreprises selon lesquels, ces derniers peuvent avoir un aperçu quant à la santé financière des sociétés commerciales.
Banque/bourse/Assurance
Banques : «Société Générale» prête à accompagner les
exportateurs algériens (le Quotidien d’Oran)
La Banque française, de droit algérien, Société Générale Algérie' a réalisé
des résultats financiers très satisfaisants en 2015. En effet, avec un Produit net Bancaire en hausse de 14% et un résultat Net 2015 de 4.416 milliards,
la banque a réalisé d'excellentes performances commerciales et financières.
Ces performances sont fortement tirées par l'activité crédit enregistrant une
croissance de 32% par rapport à 2014. Il est à noter que cette progression est répartie entre les crédits de trésorerie et les crédits d'investissement.
Cette tendance est, particulièrement, marquée en 2015 sur le segment des crédits aux PME qui a enregistré plus de 50 % de croissance tous types de
crédits confondus.
Contrairement à ce qui est galvaudé, cette banque, selon ses responsables
qui ont animé, hier, une conférence de presse à Alger, n'a pas versé dans le financement du commerce extérieur mais accompagne, de plus en plus,
le développement de l'économie nationale en finançant les entreprises algériennes. « L'activité leasing a connu une croissance de 35%, soutenue
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par la performance du marché qui a réalisé une évolution positive de 120%
par rapport à l'année 2014, ce qui confère à la banque sa position de leader pour cette activité, avec 22% de parts de marché », indique, en outre, un
communiqué de ‘ Société Générale' qui souligne que l'année 2015 a vu,
aussi, une augmentation significative des crédits d'investissements et des financements structurés qui ont permis l'accompagnement des projets
industriels de toutes tailles. « La banque réaffirme, ainsi, sa volonté d'être un acteur de référence au service de l'Economie algérienne, elle s'inscrit
dans la droite ligne de la politique des pouvoirs publics, promouvant la bancarisation nationale et la facilitation de l'accès au crédit pour les
entreprises, petites, moyennes ou grandes », ajoute la même source qui annonce que le groupe ‘ Société Générale' a décidé, cette année aussi, de
réinvestir 40% de son résultat net. La banque porte ainsi ses fonds propres à 31,4 Mds DZD, pour un ratio de solvabilité de 14,7% et ce, pour permettre
à sa filiale algérienne de développer son fonds de commerce, après avoir investi la totalité des résultats de l'exercice 2014.
«Désormais, ‘ Société Générale Algérie' se positionne avantageusement,
parmi les premiers établissements financiers à capitaux privés, leader en
taille de réseau et en fonds propres, elle envisage de poursuivre, sans relâche, ce développement accompagnant l'économie du pays et apportant
l'expertise au service de ses clients», conclut le communiqué.
Interrogé sur les capacités de ‘ Société Générale' à accompagner les exportateurs algériens, en Afrique notamment, Eric Wormser, président du
directoire de ‘ Société Générale', a fait savoir que la banque qu'il dirige accompagne déjà les industriels algériens pour exporter leurs produits à
l'étranger. Selon Matthieu Vacarie, le directeur commercial de SG, la banque a déjà réalisé de nombreuses opérations d'exportation, notamment,
dans le secteur de l'Industrie pharmaceutique. L'argument phare présenté par le directeur commercial est la présence de Société Générale' dans pas
moins de 18 pays africains. «Société générale' se porte garant dans toutes les opérations d'exportation qui se déroulent entre l'Algérie et ces pays
africains», soutient le directeur commercial qui met en exergue des
capacités d'accompagnent importantes des PME.
L’emprunt obligataire plus captivant que l’amnistie fiscale (L’Econews)
La société générale Algérie (SGA), enregistre encore une fois des résultats positifs en 2015, enregistrant un produit net bancaire de 15,1 milliards de
dinars, soit une augmentation de 14% par rapport à 2014. C’est ce qui a été confirmé aujourd’hui par le président du directoire de la SGA, M. Eric
Wormser lors d’une rencontre avec la presse.
Cette performance qui vient confirmer la position de leader de la banque
dans le secteur privé est réalisée grâce à l’activité crédit qui a enregistré une croissance de 32% par rapport à 2014. Les différents crédits
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d’investissement ou d’exploitations ou bien ceux accordés aux PME ont tous
progressés, surtout ces derniers qui représentent prés de 50% des crédits accordés. Une activité qui a impacté le résultat net de la SGA qui a connu
une baisse de 14%, dû exclusivement, à « l’augmentation des provisions
auprès de la banque d’Algérie qui sont de l’ordre de 3%», a expliqué Soumia Messai, directrice des Finances au sein de la SGA.
Toutefois, la banque enregistre une stagnation au niveau des dépôts bancaires, puisque ceux-ci se sont stabilisés à 198 milliards de dinars. Une
stabilité justifiée par le fait que certains grands clients ont retiré leurs avoirs à des fins personnelles au début de l’année 2015.
Les secteurs sur lesquels, la banque concentre ses activités portent sur l’agroalimentaire, le pharmaceutique et les projets industriels. La banque
prend ses distances par rapport au commerce extérieur, qui représente 12% du PNB.
Crédit à la consommation se relance
Par ailleurs, la relance de la vente des véhicules après la délivrance des quotas d'importation a permis à la Société générale Algérie de reprendre un
peu l'activité, puisque selon M. Wormser plus de 5 000 demandes de
simulation ont été effectuées ces derniers temps, donnant un résultat de décaissement de 1 000 dossiers pour un montant de 400 millions de dinars.
Un retard que le président du directoire impute à la spécificité de ce crédit qui est différent de celui qui existait avant, puisque il concerne uniquement
les produits fabriqués localement. Les principaux produits sollicités sont l'automobile à hauteur de 15%,
l'électroménager et l'immobilier à environ de 85%, précise encore le directeur commercial, M Matthieu Vacarie.
S'agissant de l'emprunt obligataire dont la société générale a déjà pris part avec un milliard de dinars, le DG a indiqué que la SGA compte ajouter
prochainement un autre milliard de dinars, confirmant ainsi son caractère de banque citoyenne ».
Toutefois fois, Vacarie, a souligné que cette opération « a sérieusement affecté l'opération de l’amnistie fiscale lancée bien avant l'emprunt
obligataire qui est plus intéressant pour les épargnants que l'amnistie qui
est taxé à 7%. Par ailleurs, le premier responsable de la SGA, a confirmé encore une fois,
le souhaite de la banque de pérenniser sa présence sur le marché algérien, la preuve en est dans la construction d'un nouveau siège de la direction
générale au quartier d'affaire de Bab Ezzeouar avec un coût de 80 millions d'euros.
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Assurance automobile : un nouveau dispositif pour une meilleure
prise en charge des assurés (APS)
Un nouveau dispositif est en cours d'élaboration par les compagnies
d’assurance pour une meilleure prise en charge des assurés contre les sinistres matériels de véhicules, a indiqué à l'APS le président de l’Union
algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR), Brahim Djamel Kessali.
Ainsi, les assureurs vont signer en 2017 une convention appelée Indemnisation directe des assurés (IDA) qui devra permettre aux assurés
contre les dommages et collisions de véhicules d’être indemnisés systématiquement sans que leur cas fasse l’objet de recours, fait-il savoir.
Il s'agira pour les compagnies d'assurance d'indemniser directement leurs clients puis procéder à une télé-compensation afin d'assainir entre elles les
dossiers de remboursement. Pour faciliter la mise en œuvre de l’IDA, les assureurs vont, entre autres,
simplifier le constat à l'amiable d’accident (document à remplir par l’assuré en cas d’accident en vue d’indemnisation), indique le même responsable qui
admet que ce document est actuellement "très compliqué" et souvent mal
rempli par les sinistrés. Avec l’IDA, "il n'y aura plus de recours et le client sera remboursé au niveau
de son agence d’assurance que ce soit pour la partie dommages ou pour la partie responsabilité civile", avance M. Kessali.
En effet, il est constaté qu'à l'exception de l’assurance tous risques où le client est remboursé même s’il est fautif, le paiement de l’indemnisation des
sinistres automobiles, pour la responsabilité civile, est effectué après de longs délais prenant parfois plusieurs années, dans le cas d’un contrat
d'assurance dommages-collisions. Avec plus d’un million de déclarations de sinistres enregistrées chaque
année sur fond d'un nombre important des accidents de la route, les sociétés d’assurances se retrouvent submergées par les recours qui sont
constamment stockés en attendant leur règlement, détaille-t-il. En fait, le problème se pose comme suit: les assureurs des clients victimes
de dommages et collisions, qui doivent attendre les remboursements à
verser par les assureurs de la partie adverse avant de les reverser aux clients victimes, se retrouvent souvent avec des montants de
remboursement inférieurs aux valeurs déclarées par les victimes. Parfois même, l’accident est déclaré par la victime chez son assureur alors
que l'assuré qui est en faute n’aura rien déclaré à sa compagnie d'assurance.
Face à de telles situations, les victimes des accidents déposent des recours chez leur compagnie d’assurance laquelle demande, à son tour, à l'assureur
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de la partie adverse une deuxième évaluation des dommages matériels ou
bien des documents complémentaires aux dossiers d'assurance, provoquant ainsi des retards.
La formule "prix moyen" d'indemnisation pour éviter les recours Mais grâce à la formule du "prix moyen" du marché adoptée par l’UAR, les
assureurs vont pouvoir mettre fin à ce lourd passif des recours, qui impacte la confiance des assurés en leur assureur.
Ce "prix moyen" d'indemnisation représente le rapport entre le montant global des indemnisations de l’assurance automobile d'une compagnie
d'assurance et le nombre de ses dossiers d'indemnisation. Ce qui représente donc la moyenne remboursée par une compagnie,
permettant d'évaluer une moyenne unique du marché. En utilisant ce mode de calcul, les assureurs sont arrivés à définir un coût
moyen du marché de l'ordre de 37.150 DA pour ce qui est de la référence d’assainissement des dossiers datant de 2010, et de près de 39.750 DA
pour ceux de 2011, et ce, en se basant sur le calcul des règlements des recours des cinq dernières années de chaque dossier.
Cela ne signifie pas que chaque assuré a droit exactement à ce montant,
mais cette somme permettra aux assureurs d’échanger les montants globaux dus réciproquement en multipliant ce prix moyen par le nombre de
dossiers stockés chez chacun d’entre eux, explique l’UAR. Il reviendra ensuite à chaque compagnie de rembourser ses clients en
fonction de l’évaluation des dommages qui leur ont été causés par les accidents de la circulation.
Pour rappel, deux conventions inter-compagnies visant à assainir le passif des dossiers non réglés et à asseoir des mécanismes de remboursement
rapide des recours ont été signées en 2015. Entrée en vigueur en septembre dernier, la première convention, appelée
"convention d’Assainissement des recours au coût moyen" (ARCIM), consiste à traiter les stocks des dossiers en suspens depuis 2010.
Quant à la seconde convention, "convention Interentreprises de règlement des sinistres automobile matériels" (IRSAM), elle porte sur la réduction, à
moins de deux mois, des délais de remboursement des nouveaux recours.
Pour les recours en instance, les dossiers cumulés de l’année 2010 ont été tous assainis depuis janvier dernier tandis que l’assainissement de ceux de
2011 sera parachevé dans les prochains jours, selon M. Kessali. Dans ce sens, une opération d’échange de chèques entre huit compagnies
d’assurance publiques et privées avait été effectuée récemment pour permettre un règlement rapide des 24.851 recours en suspens enregistrés
en 2011 pour un montant global de près d’un (1) milliard de DA. Jusqu'à fin juillet en cours, les assureurs comptent également épurer les
recours de l’année 2012 pour s’attaquer ensuite à ceux de 2013 et 2014.
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Commerce
Médicaments : forte hausse des importations sur les 5 premiers
mois (APS)
La facture d'importation des produits pharmaceutiques a augmenté de l'ordre de 51% sur les 5 premiers mois de l'année 2016 par rapport à la
même période de l'année 2015, a appris mercredi l'APS auprès des Douanes.
Ainsi, la valeur des importations de ces produits s'est élevée à 947,52 millions de dollars (usd) sur les 5 premiers mois de 2016, contre 628,19
millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de 50,83%,
précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Quant aux quantités importées, elles ont grimpé de 27,73% en s'établissant à 12.168 tonnes (t) contre 9.526 t entre les deux périodes de comparaison.
Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain s'est chiffrée à près de 890 millions usd contre 593,32 millions usd (+50%),
tandis que les quantités sont passées à 10.866 t contre 8.601 t (+26,33%). Pour les médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint
17,25 millions usd (378 t) contre 11,77 millions usd (340 t), soit des hausses de 46,5% en valeur et de 11,3% en volume.
Pour les importations des produits parapharmaceutiques, elles ont coûté 40,42 millions usd (923 t) contre 23 millions usd (585 t), soit une hausse
de 75% en valeur et de 57,77% en volume. Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un
arrêté ministériel publié en décembre 2015 avait fixé la liste des produits
pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l'importation, rappelle-t-on.
Il s'agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades
ophtalmiques et de sirop. S'ajoute également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués
localement et qui sont aussi interdits à l'importation telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse.
En 2015, les importations des produits pharmaceutiques avaient atteint 1,96 milliard de dollars (-22% par rapport à 2014) pour un volume global
de près de 27.000 tonnes (-15,32%).
Coopération
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Visite d'experts et hommes d’affaires hongrois en Algérie en
septembre (APS)
L'ambassadrice de la Hongrie en Algérie, Helga Katalin Pritz, a annoncé mardi à Tissemsilt, la visite d'experts et hommes d’affaires hongrois en
Algérie en septembre prochain, dans le but de renforcer le partenariat économique.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale permanente visant l'échange d'expériences entre experts, homme d’affaires hongrois et
leurs homologues algériens, a souligné Mme Pritz lors d’un point de presse en marge de sa visite dans la wilaya.
Elle a affirmé qu'un grand intérêt est affiché par des hommes d'affaires
hongrois pour l'investissement en Algérie, notamment dans le domaine touristique et hydraulique (assainissement).
L'ambassadrice a souligné que la coopération permanente entre l'Algérie et la Hongrie avait donné des résultats positifs dans plusieurs domaines
économiques dont l'agriculture, l'hydraulique, le tourisme et la santé. Elle a également fait savoir que des entretiens avaient eu lieu entre les
gouvernements algérien et hongrois pour échanger les expériences dans le domaine touristique.
Mme Pritz a, par ailleurs, fait part de la venue d'experts hongrois dans divers domaines dont le tourisme, l'agriculture, les forêts dans la wilaya de
Tissemsilt pour connaitre les potentialités d'investissement dont dispose la région.
Elle a également souligné que la wilaya de Tissemsilt recelait des richesses naturelles attractives pour l’investissement, à l’instar du parc national des
cèdres de Theniet El Had. D'autre part, l'ambassadrice hongroise a exprimé
son approbation à la proposition des autorités de wilaya d’organiser une semaine culturelle hongroise à Tissemsilt.
En outre, Mme Pritz a signalé, dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de clôture de l’année universitaire, que les universités
hongroises peuvent échanger la connaissance et le savoir avec des étudiants et enseignants du centre universitaire de Tissemsilt, appelant les
responsables à réfléchir à un jumelage avec des universités de Hongrie pour renforcer la coopération scientifique et académique.
L'ambassadrice de la Hongrie en Algérie a visité, dans la wilaya de Tissemsilt, le musée du moudjahid à Theniet El Had et le parc national de
cèdre où elle a assisté à des expositions sur les caractéristiques de la forêt d’El Medad, l'artisanat et les potentialités touristiques de la région.
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Une visite a été également effectuée dans deux exploitations agricoles et à
la maison de jeunes "Boulis Ameur" au chef-lieu de wilaya. Un exposé détaillé a été présenté par le wali, Abdelhamid El Ghazi sur les
potentialités économiques importantes de la wilaya de Tissemsilt
permettant d'attirer des promoteurs hongrois dont des grands atouts dans le domaine de l'irrigation agricole (barrages, retenues collinaires), de vastes
superficies agricoles et des sites touristiques attrayants.
Veille
Nomination de nouveaux PDG à la tête de trois filiales du groupe Sonelgaz (APS)
De nouveaux PDG ont été nommés à la tête des sociétés gestionnaires des réseaux de transports de l'électricité et du gaz, GRTE et GRTG et de la
société de travaux d'électrification KAHRIF, indique un communiqué du groupe Sonelgaz.
Le PDG de Sonelgaz Mustapha Guitouni a procédé mardi à Alger à l'installation des nouveaux PDG de GRTE Abdelhamid Rais et de GRTG Cherif
Zeghoud, alors que le nouveau PDG de KAHRIF Miloud Maamoun installé mercredi.
Selon le communiqué, Abdelhamid Rais est ingénieur d'Etat en électrotechnique.
Il occupé plusieurs postes de responsabilité dont chef de division Essais et contrôle d'électricité haute tension (HT) au sein de la région transport
d'électricité d'Annaba avant d'occuper le poste de directeur Exploitation
réseau transport d'électricité au sein de la GRTE. Créée en 2004, la GRTE est chargée de l'exploitation, de la
maintenance du réseau de transport de l'électricité. La GRTE exploite 27.284 km de lignes et câbles de haute et très haute
tension et compte 398 postes électriques et cabines mobiles d'une capacité de transformation de 52.235 MVA.
Par ailleurs, Cherif Zeghoud qui a été installé en tant que PDG de la (GRTG) est ingénieur d'Etat en génie chimie et a occupé plusieurs postes
de responsabilité comme directeur Gaz au sein de la CREG, directeur du patrimoine puis Directeur Transport gaz au sein du GRTG.
La GRTG a été créée en 2004, pour prendre en charge l'exploitation, la maintenance et le développement du réseau de transport du gaz.
Elle exploite actuellement 15.598 km de réseaux haute pression (HP), 3.931 postes de gaz et achemine 37 Gm3 de gaz naturel pour alimenter
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1.696 distributions publiques et 224 clients industriels. La société alimente
également 60 centrales électriques et 13 autres utilisateurs. Concernant le nouveau PDG de KAHRIF, il est ingénieur d'Etat en
électrification.
Durant son parcours professionnel, il a évolué particulièrement dans le domaine de la distribution de l'électricité et du gaz.
M. Maamoun a occupé plusieurs postes de responsabilité dont celui de directeur de distribution à Souk Ahras et à Ghardaïa, avant d'occuper le
poste de directeur commercial et marketing à la Société de distribution de l'électricité et du gaz du Centre (SDC).
KAHRIF a été créée en 1982, suite à une première restructuration de Sonelgaz. Elle a réintégré le groupe en 2006. Elle a pour mission principale
d'étudier et de réaliser d'ouvrages énergétiques mais s'est progressivement diversifiée par l'intégration de nouveaux métiers notamment le transport
d'énergie électrique et l'éclairage public. En réalisant plus de 110.000 km de réseaux de distribution, KAHRIF
a contribué à près de 80% à l'électrification du pays. Ses capacités de production annuelle dépassent actuellement les 3.000 km de lignes
électriques MT/BT, 500 km de lignes haute et très haute tension, 1.000
postes de transformation aériens et en cabine et 30.000 branchements.
Lancement de la ligne maritime de voyageurs Alger-Cherchell (APS)
La ligne de transport maritime de voyageurs Alger-Cherchell passant par
Tipaza sera ouverte dès vendredi prochain, a indiqué mercredi l'Entreprise
nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) dans un communiqué.
Concernant les horaires de cette nouvelle navette maritime, le départ d'Alger est à 8h30 et à 14h15, tandis que le retour de Cherchell est à 11h30
et à 17h30. Quant aux tarifs, le voyage Alger-Cherchell coûte 800 DA, celui d'Alger-
Tipaza est à 500 DA, alors que Tipaza-Cherchell coûte 300 DA. Pour rappel, une liaison maritime de voyageurs entre Alger et Jijel via
Azzeffoun et Bejaia a été inaugurée samedi dernier.