nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°

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janvier 2019

ÉGLISE Tu ne tueraspoint !

SOCIÉTÉUne chaîne de solidarité

MÉDITATIONQuand Dieu se manifeste

Pour qu’ils grandissent

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En images

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sommaire

nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°

291

janvier 2019

ÉGLISETu ne tueraspoint !

SOCIÉTÉUne chaîne de solidarité

MÉDITATIONQuand Dieu se manifeste

Pour qu’ils grandissent

ACTUALITÉS NATIONALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

JEUNESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

DOSSIER

ÉGLISE Tu ne tueras point ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SOCIÉTÉUne chaîne de solidarité . . . . . . . . . . . . . . . . 10

SANTÉRégime de croisière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

TÉMOIGNAGERetrouver le cœur de Dieu . . . . . . . . . . . . . . 14

MÉDITATIONQuand Dieu se manifeste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

ANNONCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

En entendant le témoignage de ces chrétiens de Vauvert qui se sont engagés aux côtés d’une jeune maman pour la soutenir (en sollicitant l’aide de toutes les bonnes volontés de la ville), je me dis qu’ils ont trouvé là une belle occasion de grandir . Et nous avec eux ! Je pense à cet épisode du Nouveau Testament où Jésus multiplie les pains et les poissons . Personne n’a rien apporté et il n’y a qu’un jeune garçon avec son pique-nique . Mais c’est ce pique-nique offert qui va tout changer . Les gens qui s’impliquent dans cette association « Pour qu’ils grandissent » (et tous ceux qui s’engagent dans d’autres associations ailleurs) se disent sûrement qu’ils vont apporter leurs pains et leurs poissons pour nourrir ceux qui ont faim . Ils se sentent utiles . Ils expérimentent combien c’est agréable d’aider les autres et de s’oublier un peu soi-même . Mais ils vont aussi grandir (parfois même sans s’en rendre compte) grâce à ceux qu’ils sont en train d’aider . Ils vont voir la foi et le courage de ces gens « faibles » qu’ils sont venus soutenir . Ils vont entrer dans le cœur de ces personnes et ils vont se rendre compte à quel point ils sont tout petits devant ceux qu’ils viennent encourager . L’Église de Vauvert est certainement en train de réaliser combien nous avons une grande responsabilité vis-à-vis de tous ceux que Dieu met sur notre route . Il ne suffira pas de dire à ceux qui souffrent dans leurs corps et dans leurs têtes ce qu’ils doivent faire, en leur dispensant un bon enseignement (même si c’est essentiel) . Il ne suffira pas non plus de leur dire que nous les aimons (même si c’est important que nous le leur disions aussi) . Il faudra que ceux qui souffrent voient l’amour de Dieu dans nos paroles et dans nos actes concrets . Il faudra, comme le dit la jeune maman dans son témoignage, que l’Eglise aille chez ceux qui ne peuvent plus se déplacer parce qu’ils n’en ont plus la force, au lieu de leur rappeler (en les culpabilisant) qu’ils doivent venir à l’Église malgré leurs difficultés . Il faudra que l’Église prie pour ceux qui ne peuvent plus prier parce qu’ils n’en ont plus la force . En aidant ceux qui souffrent, l’Église ne leur permettra pas seulement de grandir . Elle leur donnera la possibilité d’être une bénédiction pour tous ceux qui vont les aider . Dieu les met sur notre route pour que nous grandissions . . . ensemble !

Pascal Gonzalez, Rédacteur en chef

ÉditorialPascal GONZALEZ Rédacteur en chef

Pour que nous grandissions !

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Crédits photo : Couverture : l’enfant à l’arbre - réf : 66342666 © licence Adobe Stock ; p.2 : mur d’images – pastorale 2018 © Harriette Smit ; p.5 : Bolsonaro rencontre le peuple © photos REUTERS/Ueslei Marcelino – livret les évangélique de France © Cnef – photos breves © Defap ; p.6 : Corinne Simon © Elina Tran ; p.8 : groupe danseurs © Lise Rousseau pour association Tendanse et cie ; p.9 : pièce pour 6 danseurs - Bouba landrille tchouda © Malka Compagnie – site réalisé par Camille Triadou ; p.10 et 11 : téléthon 2018 avec les pompiers de Vauvert © Pour qu’ils Grandissent – crédit photo Céline Lerin ; p.12 et 13 : les soins à la maison branchement Kelyan © Céline Lerin – logo et photo Institut des maladies génétiques © Fondation Imagine – www.fondationimagine.org ; p.14 et 15 : les enfants de céline © Céline Lerin – PQG , p.15 : Aaron © Camille Luigi Calvot pour l’asso PQG ; p.16 : jeune à la balançoire © Allyson Perron Drag ; p.17 : feuillage © Camille Luigi Calvot pour Nuance ; p.18 : logo FEP © fep.asso.fr – pochette CD « Le chant du père » - chorale Aquarium © l’Aquarium à Chansons – Christian Blanc © UNADF pour le journal La Croix ; p.19 : © Céline Lerin ; p.20 : affiche association Vauvert © Pour qu’ils Grandissent ; Zoom chroniques : supplément page 1 : chorale GN/AS Gospel © Pierre Nocca et Fred Lewin © S.Montesinos pour GNAS – Montpellier.

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3 rue des Pins, 34000 Montpellier / Renseignements : 04 67 66 70 65 / www.initiatives.asso.fr

OUVERTUREFACULTÉ

DÉBUT 2018

INSTITUT SUPÉRIEUR TECHNIQUE EN TRAVAIL SOCIALFORMEZ-VOUS À L’ACTION SOCIALE ET MÉDICO-SOCIALE

FACULTÉ LIBRE D’ÉTUDES POLITIQUES ET EN ÉCONOMIE SOLIDAIREFORMEZ-VOUS À L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

CHEF DE PROJET EN ÉCONOMIE SOLIDAIRE (TITRE NIV. II RNCP* / NIV. 6 EUROPÉEN / BAC+4)EXPERT EN ÉCONOMIE SOLIDAIRE (TITRE NIV. I RNCP* / NIV. 7 EUROPÉEN / BAC+5)

DIRECTEUR : PHILIPPE GIRARDET

DIPLÔME D’ÉTAT DE MONITEUR-ÉDUCATEUR (DEME / NIVEAU 4)DIPLÔME D’ÉTAT D’ACCOMPAGNANT ÉDUCATIF ET SOCIAL (DEAES / NIVEAU 5)

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PROTESTANTS DE MADAGASCAR : LA TENTATION POLITIQUE ! À l’occasion du bicentenaire de l’arrivée de la Bible à Madagascar, et 2 mois avant les élections présidentielles malgaches, une délégation de la FPF s’est rendue sur place en sept2018. Dans un pays où politique et religion semblent indissociables et où les chrétiens sont largement majoritaires mais aussi fortement divisés, le but du voyage était d’œuvrer au mieux au rétablissement du dialogue entre les diverses Églises. Quels sont les enjeux d’une telle réconciliation ? Quelles sont les positions des principaux candidats à la présidentielle sur les liens entre religion et pouvoir politique ? Jérémy Frey est allé à leur rencontre. Retrouvez le replay du documentaire sur Présence Protestante.

PROTESTANTS ÉVANGELIQUES DE GUYANEFin octobre, le CNEF s’est rendu en Guyane pour rencontrer des responsables évangéliques de ce département qui compte 30 000 protestants évangéliques. Tant dans la région ouest que dans celle du littoral, les Églises ont vu tout l’intérêt d’œuvrer les unes en lien avec les autres et déjà des rencontres sont programmées pour mettre en place des comités locaux.

RECONSTRUIRE APRÈS LE SÉISME EN HAÏTIDepuis le tremblement de terre du 6 octobre, la réponse des autorités haïtiennes est lente. La Fédération des Écoles Protestantes d’Haïti (FEPH), partenaire privilégié du Défap dans la région, faisait partie des tous premiers intervenants sur place. Le séisme n’était pas une catastrophe majeure, et n’était en rien comparable avec la catastrophe de 2010 : la mobilisation internationale est donc restée limitée. Pourtant, les besoins sur place sont nombreux : écoles fragilisées ou qui devront à terme être rasées, matériel scolaire à remplacer... Toute l’actualité sur www.defap.fr.

LES ÉVANGÉLIQUES EN ONT MARRE DES AMALGAMES !Dans une vidéo diffusée il y a quelques jours par la plate-forme d’actualité Brut et intitulée : « C’est qui les évangéliques ? », des images de transes collectives alternent avec des déclara-tions chocs de Jair Bolsonaro, de confession évangélique et nouvellement élu président du Brésil, et des exhortations d’un pasteur améri-cain, fervent soutien de Donald Trump . Des mil-liers de partages et de vues : un véritable buzz internet . C’est d’ailleurs la première vidéo qui apparaît sur YouTube lorsque l’on tape « évangé-liques » . La victoire à l’élection brésilienne d’un candidat se déclarant évangélique – il a reçu le baptême dans le Jourdain en 2016 – a replacé le sujet au cœur de l’actualité . Depuis, les articles sur le sujet se multiplient . Mais les évangéliques français regrettent que les médias généralistes traitent la question de façon caricaturale . C’est l’avis du pasteur Étienne Lhermenault, président du Conseil national des évangéliques de France (Cnef), pour qui de nombreux journalistes font preuve d’une méconnaissance du sujet . Un ar-ticle a particulièrement déplu aux évangéliques français : dans cet article, Henri Tincq décrit la « nébuleuse » évangélique, constituée d’Églises inspirées d’un « protestantisme radical exalté par des pasteurs auto-proclamés » . C’est une « vision sans nuances », dénonce Étienne Lhermenault .

DÉNONCER LES CLICHÉS« Comment peut-on aligner autant de clichés en quelques lignes ? Pourquoi ne pas parler de la majorité des Églises évangéliques françaises bien équilibrées ? Du Cnef  ? Pourquoi ne pas par-ler de Martin Luther King, du docteur Mukwege, récent prix Nobel ? » s’est, pour sa part, insurgé sur Twitter Daniel Liechti, président de la commis-sion d’implantation d’Églises nouvelles du Cnef . Pour Philippe Henchoz, pasteur d’une église en

Suisse mais qui a aussi exercé en France pendant une vingtaine d’années, il n’est pas très agréable d’être « assimilé à des positions extrémistes ou radicales » . « Pourquoi ne pas donner la parole à des évangéliques d’autres mouvances ? » s’inter-roge-t-il, lui aussi . « Le discours qui soutient que les évangéliques veulent porter leurs revendica-tions radicales en politique est simpliste » dénonce encore le président du Cnef, tout en reconnaissant qu’une frange minoritaire de l’évangélisme fran-çais puisse être « fascinée » par les États-Unis de Donald Trump .

APPROXIMATIONS ET AMALGAMESLes évangéliques français sont agacés par les approximations et les amalgames (…) et ils sont généralement très soucieux de leur séparation d’avec l’État . « Aux États-Unis, l’évangélisme qui soutient Trump est plutôt blanc, très engagé en politique, mais les chrétiens évangéliques sont beaucoup plus variés que cette seule catégorie », relève encore Étienne Lhermenault . Le Cnef assure aussi se démarquer depuis ses débuts de la « Théo-logie de la prospérité », une approche qui met sur le même plan le salut et la prospérité physique (santé) et matérielle (richesse), très en vogue au Brésil, notamment dans les cercles qui ont porté Jair Bolsonaro dans les urnes . Pour répondre à ces articles et vidéos, plusieurs évangéliques et spé-cialistes des religions ont publié des réponses et commentaires . Dans cette optique, le Cnef a ainsi mis en avant une page de son site dans laquelle il répertorie les principales questions concernant les évangéliques : « Évangéliques ou évangélistes  ? Prennent-ils la Bible au pied de la lettre ? Les évan-géliques sont-ils des conservateurs ? . . . »Pour permettre à chacun de se faire une idée, au-delà des clichés .

Marie Malzac(article paru sur le site internet du journal « La Croix »)

National / International

Approximations et amalgames…

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Actu jeunesse

Corinne SIMON, jeune chanteuse sur-vitaminée !

Agenda

AEC revient en juin ! Le festival « Alès en Ciel » aura lieu les 21, 22 et 23 juin 2019 et s’ouvrira par une soirée «  What’s the Faith  » organisé par les jeunes pour les jeunes. Cette soirée du 21 juin (fête de la musique) sera ouverte à tous mais la programmation et les activités seront particulièrement dirigées vers les jeunes. Le samedi et le dimanche, le festival proposera des concerts tous publics, des ate-liers chants (pour chanter avec les artistes lors des concerts), un tournoi sportif, une kermesse pour les enfants et un culte festif avec la participation des artistes.

Plus d’informations sur la page facebook du festival et sur le site internet http://alesenciel.org/

Éclairage jeunesse…

Une brève présentation de toi ? Je suis née à Montélimar et j’habite toujours là-bas, j’ai 18 ans et je suis la dernière d’une grande famille. Disons que la musique a une place importante dans notre quotidien. Je serais d’ailleurs incapable de vous dire quand j’ai commencé le piano, ou quand j’ai commencé à chanter !

Tu composes tes propres chansons ?Oui, mais j’ai moi-même du mal à le penser. Quand je compose, c’est comme si je me déconnecte du monde pour laisser Dieu me parler, et c’est là que j’écris. Il m’a donné un don, certes, mais si je ne l’utilise pas avec lui et pour lui, ce don me semble vain. Ça ne m’empêche pas d’ajouter de ma personnalité dans mes textes, bien au contraire, je parle là d’un travail d’équipe avec mon créateur.

Tu as sorti un EP 3 titres : quelles sont tes perspectives pour la suite ?Mon EP 3 titres est une carte de visite, une façon de donner une bouffée d’air frais, de redonner un peu d’espoir, mais aussi de dire : « Vous en voulez plus ou pas ? ». Dans l’idéal, j’aimerais faire un album complet et je sais que si le Seigneur est d’accord, il ouvrira les portes en grand, comme d’habitude.

Quel est l’objectif de tes chansons ? Donner un message clair avec des mots clairs. Je veux toucher au cœur, sans en faire des tonnes. Je profite d’être jeune pour toucher ma génération et leur dire que non, ce n’est pas une perte de temps que de suivre et de servir Jésus. Oui, on est tenté à nos âges, on se construit et on n’a pas d’expérience, mais ce ne sont que des raisons de plus pour demander conseil à Dieu, celui qui nous connait parfaitement.

Des concerts en vue ?Oui, plusieurs. En janvier, je commence avec Villenave d’Ornon et Marmande les 12 et 13 janvier, et Valence le 16 janvier. Je vais aussi participer au festival « Alès en Ciel », les 22 et 23 juin à Alès. Mais quand je n’ai pas de date, j’assouvis mes carences de concerts en partie de chants à tue-tête dans la maison.

Tu travailles ta voix, tu as pris des cours de chant ?Ça fait quatre ans que je fais des concerts et j’ai commencé les cours de chants seulement l’an dernier. Pour ma défense, je faisais déjà les exercices de base avant les concerts, question de maîtriser un minimum. Être autodidacte, c’est bien, mais quand on n’a pas de technique, on se casse les cordes vocales... et ça fait mal !

Un conseil à donner à tous les jeunes qui ne se sentent pas dignes de

s’approcher de Dieu ?Dieu est parfait et nous sommes pécheurs de nature. Bien-sûr que ça fait peur ! Rien en nous n’est apte, que ce soit par nos œuvres ou nos propres capacités, à s’approcher de Dieu. C’est uniquement en demandant pardon à Dieu pour nos erreurs, nos péchés, comprenant qu’on n’est rien sans Lui, qu’on accède à sa Grâce infinie, bien que nous ayons du mal à en saisir toute la vigueur ! Alors pour toi qui doutes, qui n’oses pas, sache qu’Il t’a créé, il t’a aimé, et qu’il t’a libéré par son fils Jésus. En lui tu n’es plus voué à la mort mais à la vie éternelle. Il ne te forcera jamais à l’aimer, mais lui t’aime plus que personne. Alors jette-toi dans ses bras, et confie lui ta vie, c’est Lui le seul bon chemin car Il est la vérité et que la vérité et le bien gagnent toujours sur le mensonge et le mal. Il est encore temps...

Interview paru dans le magazine « Ta jeunesse »

WEEK-END SPORTIF 2019... SAVE THE DATE !!Il est encore temps de s’inscrire !11 et 12 MAI 2019Le Week-end Sportif est un super week-end pendant lequel une centaine de jeunes (et plus) se retrouvent pour passer du bon temps autour du sport ! Alors tout le Staff du Week-End Sportif t’attend toi et ton Groupe de Jeunes lesamedi 11 mai et le dimanche 12 mai 2019 à Méjannes le Clap. Si tu veux plus d’infos, n’hésites pas à appeler Joy au 06.89.77.81.73 ou à lui envoyer un mail (wesportif@hotmail.fr), elle répondra à toutes tes questions !!!

Lieu du W-E : Centre Départemental d'Activités et de Loisirs

Espace Gard Découvertes 30430 Méjannes-le-Clap

Tél: 04.66.60.29.30 www.gard-decouvertes

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contributeurs rédactionnels…

dossier

Pour qu’ils grandissent

Dieu met parfois sur notre route des frères et des sœurs

qui souffrent.Lorsque nous voulons tout faire

pour qu’ils grandissent, c’est alors que nous grandissons

nous aussi !

Une chaîne de solidaritéJacqueline CombierAssociation « Pour qu’ils grandissent »

Régime de croisièreInterview de Céline Guillot Propos recueillis par Nathalie Gonzalez

lerin.celine@gmail.com

luigi.camille@gmail.com

Quand Dieu se manifeste Camille Calvot

lerin.celine@gmail.com

Retrouver le cœur de DieuCéline GUILLOT Maman à plein temps

jacquelinecombier@gmail.com

nathaliegonzalez.sf@gmail.com

Tu ne tueras point !Nathalie GonzalezSage-femme

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Histoire de familleLa vie de Mathys n’a pas commencé comme celle de tous les bébés . Pour lui, les examens médicaux, les hospitalisations, pour ses parents les soins constants, l’épuisement, les angoisses . Et comme pour beaucoup de familles vivant avec le handicap, l’iso-lement qui s’installe petit à petit sonne comme une double peine . Ceci nous renvoie à nous-même et nos malaises, nos silences gênés devant la différence . Quelques mois après, une nouvelle grossesse démarre et c’est un deuxième choc : le bébé est porteur de la même maladie que son frère . Le corps médical conseille alors l’IMG (Interruption médicale de grossesse) . Comment envi-sager une telle chose en tant que chrétiens ? Et, comment ne pas l’envisager en tant que parents déjà épuisés par les soins de l’aî-né . Pourtant, tous ces versets sur le prix de la vie, les arguments si souvent entendus résonnent : l’avortement est un péché, Dieu a un plan pour sa vie, Il te donnera les forces . Alors le choix est fait : on accueillera cet enfant . Kelyan vient au monde et avec son sourire arrive ce qui existait déjà, en double . Malgré l’amour immense pour ces petits héros, vrai moteur pour avancer, une longue traversée du désert se profile . L’isolement s’accroît encore, l’épuisement est intense, les angoisses profondes . Et toujours sur les réseaux sociaux, ces plaidoyers passionnés pour la défense et la protection de la vie . Mais la vie est là maintenant, elle est menacée, où êtes-vous ?

Sur le terrainEn tant que sage-femme, j’accompagne régulièrement des femmes, des couples qui choisissent d’interrompre une grossesse, pour des raisons médicales ou non . Ce fut, lors de mes études, un sacré dilemme . En tant que chrétienne, que dois-je faire dans ces situations ? Devrais-je refuser de côtoyer ces femmes ? Devrais-je invoquer la clause de conscience ? Mais si je le fais, quelle légitimité pour parler de ce sujet ? Et comment atteindre ces femmes, ces couples si je refuse de les accompagner ? J’ai donc fait le choix d’y aller . Parfois, il y a beaucoup de détresse et je suppose que si autour d’elles il y avait le réseau qui est autour de moi, la décision pourrait être différente . Parfois, il y a de l’injus-tice : « Tu avortes ou je te quitte » ; parfois, de la colère : « Pourquoi m’avoir refusé la ligature de trompes car soi-disant je suis trop jeune ? Je savais que je ne voulais plus d’enfant » ; dans de rares cas, de l’indifférence, du moins en apparence . Poursuivie ou non, la grossesse non programmée reste extrêmement fréquente et 72% des IVG concernent des femmes sous contraception . Ce qui est dur pour moi aujourd’hui, ce n’est plus de me demander si je suis dans le péché ou non mais c’est l’impact émotionnel que je dois gérer . Je sais qu’une vie est en train de partir, je refuse d’être dans le déni mais je fais le choix d’accompagner la femme même si son choix n’est pas le mien . Saviez-vous qu’une femme sur trois passe par l’IVG une fois ou plus dans sa vie ? Parfois, ces dilemmes se posent au cœur de nos églises . Les discussions et

Tu ne tueras point !

Église

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arguments sont forcément différents mais dans ce cas aussi la décision d’avorter ou non et les conséquences qui en découlent ne m’appartiennent pas .

Dans l’égliseIl est précieux de pouvoir proposer un ac-compagnement dans nos communautés mais il ne sera possible que si la parole est libre sur ces sujets . Les discours culpabili-sants et moralisateurs entendus une fois dans notre bouche vont fermer la porte à toute discussion future lors d’une gros-

sesse non désirée . Comment dire la vérité avec amour ? Exerçons notre créativité, peut-être en imaginant que la personne à qui nous parlons est directement concer-née en ce moment même . Et lorsque ce sera le cas, il faudra savoir écouter, ne pas nier cette souffrance, entendre la panique à l’idée d’élever un enfant handicapé qui va bouleverser sa vie . Quand une gros-sesse n’est pas ou plus bienvenue, il y a toujours une raison . Ne la balayons pas d’un revers de la main . Cela n’enlève rien au fait que Dieu a un plan pour chaque

vie, qu’Il peut donner la force et mettre de la joie dans toute situation mais nous ne sommes pas en première ligne . Pour autant, si l’on est défenseur de la vie, la cohérence voudrait que notre engage-ment se manifeste au-delà des mots . La question financière seule est rarement une cause d’avortement mais l’isolement, l’épuisement, la peur de ne pas y arriver peuvent l’être . Alors se pose la question, au milieu de nos vies d’église surchargées, de notre action concrète dans le soutien et l’accompagnement des familles en difficulté . Concernant les jeunes, il me semble que chaque adolescente a besoin d’entendre de la bouche de ses parents chrétiens : « Nous t’enseignons qu’il est bon d’attendre le mariage pour avoir des relations sexuelles mais sache que si tu fais d’autres choix, nous ne te rejetterons pas . Si une grossesse arrive au mauvais moment, nous serons toujours là pour toi » . Ce serait triste, et une forme d’échec de notre mission, que la peur du regard de l’église sur une grossesse hors mariage soit en elle-même un motif d’avortement . Je me suis questionnée sur la prévention de ces grossesses lorsque j’ai animé des ateliers sur la sexualité au week-end Oxyjeunes 2017 . La plupart des jeunes pensaient que le sujet était tabou dans leur église, qu’on n’en parlait jamais et ils étaient ravis de discuter et de confronter ce qu’ils entendent dans le monde et ce que dit la bible sur l’amour et la sexualité .

ConclusionFinalement, malgré notre accompagne-ment le plus adapté soit-il, la décision reste personnelle . Et, parfois, elle ne cor-respondra pas à ce que nous estimons juste . Quelle attitude avoir dans ce cas ? Je ne pense pas que garder le lien, le soutien, l’empathie, signifie cautionner, être d’accord . Heureusement pour notre nature si faible, Dieu ne nous abandonne pas lorsque nous faisons des erreurs, des mauvais choix . Il nous garde son amour immense et surtout inconditionnel . Pre-nons modèle sur le maître et malgré nos faiblesses, tentons de n’être pas plus durs que Lui .

Nathalie GonzalezSage-femme

Église

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Une vie éprouvée Mon premier réflexe fut de prier notre Dieu : « Pourquoi ? Seigneur tout-puissant, ne les abandonne pas dans leur détresse, garde-les sous ton aile . »Ce fut Céline qui m’apporta elle-même le réconfort en me parlant de Job et de sa vie d’homme de Dieu tellement éprouvé . J’ai relu ce livre magnifique et retenu deux passages :Le premier au chapitre 5 V . 7 à 11  : « L’homme nait pour souffrir, comme l’étincelle pour voler . Pour moi, j’aurai recours à Dieu . Et c’est à Dieu que j’expo-serai ma cause . Il fait des choses grandes et insondables . Des merveilles sans nombre, il répand la pluie sur la terre . Et envoie l’eau sur les campagnes, il relève les humbles et délivre les affligés . »

Le deuxième au chapitre 6 verset 14 : « Celui qui souffre a droit à la compassion d’un ami . »

Pour qu’ils grandissentAinsi est née notre amitié ! Passer du temps avec Aaron, Mathys et Kélyan, jouer avec eux, soutenir Céline dans son quotidien… s’avérèrent très vite insuffi-sant . Les besoins étaient trop importants pour quelques amies, l’idée est venue de demander de l’aide à notre communauté du temple de l’oratoire à Vauvert . Un jour donc, une feuille vierge fut déposée au fond du temple où chacun pouvait écrire ce qu’il pourrait faire pour Céline et ses 3 enfants . La réponse fut immédiate et les bonnes volontés nombreuses, chacun en fonction de ses dons : ménage, jardinage,

garde d’enfants, aide aux soins médicaux, taxi… Cependant, très vite s’est imposée l’idée de sortir de nos murs et d’intégrer des non-chrétiens afin de pouvoir obtenir des financements, des moyens humains et matériels plus larges . . .C’est ainsi qu’est née l’association loi 1901 « Pour qu’ils grandissent », ce ne fut pas facile mais, maintenant, voilà 90 adhérents : une belle chaîne de solidarité a vu le jour .L’association rend enfin visible cette mala-die rare non connue du grand public et le handicap qu’elle génère . Elle aide Mathys et Kélyan à grandir dans les meilleures conditions possibles, au quotidien, avec des moyens humains, matériels et finan-ciers grâce à des bénévoles motivés .Plus tard, elle devra affronter avec la

Une chaînede solidarité

Lorsque, pour la première fois, Nathalie vint me parler de Céline, une maman habitant Vauvert, dont 2 enfants : Mathys, 6 ans et Kélyan, 5 ans, étaient atteints d’une maladie rare non connue, l’Acidémie Méthylmalonique (AMM), maladie qui s’attaque à tout leur corps en transformant les protéines en ammoniac, je fus sidérée d’entendre combien d’épreuves et de souffrances touchaient cette famille. Aaron, le plus jeune frère de 3 ans n’est pas atteint par la maladie.

Société

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Par l’association

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Les fonds récoltés serviront à aider Mathys et Kelyan à grandir dans les meilleures conditions possibles.

Trouver un boulanger qui leur ferait du pain avec de la farine hypoproteinée.

Permettre de leur acheter des aliments très spécifiques sans protéines.

Ils permettront de trouver des accompagnateurs qualifiés pour que les enfants puissent participer à des activités extrascolaires ainsi que du personnel formé qui puisse être sollicité lorsqu’il y a une urgence (lorsqu’un des deux enfants doit être hospitalisé) et ainsi relayer la maman, Céline Lerin.

Oui, je souhaite aider Mathys et Kelyan avec l’Association “Pour qu’ils grandissent !”

Date :

Signature

Bulletin ci-dessous à découper et à renvoyer dûment complété àAssociation “Pour qu’ils grandissent” - 7 boulevard Jean Moulin – 30600 VAUVERT

❍ en devenant membre (Cotisation : 10 € par an)

❍ en soutenant par un don

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Code postal : VILLE :...........................................................................................................................................................................................

Email : __________________________@__________________________ J’autorise l’Association Pour qu’ils grandissent à m’adresser des messages par Internet concernant l’association et l’état de santé de Mathys et Kelyan.

Bulletin ci-dessus à découper et à renvoyer dûment complété àAssociation “Pour qu’ils grandissent” - 7 boulevard Jean Moulin – 30600 VAUVERT

famille les greffes de foie obligatoires à la survie de Mathys et Kélyan . Nous voulons nous tenir prêts avec Céline à cette lourde hospitalisation . C’est le corps médical qui décidera du moment où elles auront lieu .

Et moi, que puis-je faire ?Je peux prier pour Kélyan et Mathys afin que notre Père Céleste les porte, les garde, les protège dans la maladie . Prier pour Céline qui sait que Dieu est un soutien puissant et fidèle . Prier aussi pour Aaron, tout petit bonhomme qui partage ces épreuves avec ses frères .

Je peux faire un don à l’association « Pour qu’ils grandissent » : l’argent permet de trouver du personnel formé pour relayer la maman, la nuit en particulier ; d’acheter des aliments très spé-cifiques sans protéine et les aider à s’alimenter par la bouche ; de payer des interventions de professionnels non remboursées par la sécurité sociale et plus tard, d’aider financièrement lors des greffes .Je peux aussi devenir adhérent à l’association en remplissant le coupon : « Devenir membre au tarif de 10 euros » et en l’envoyant au siège de l’association* .Je peux enfin devenir bénévole pour donner un coup de main au moment des événements organisés par l’association : par exemple, le 1° novembre dernier a eu lieu la première manifes-tation à Vauvert, un loto qui a réuni plus de 400 personnes qui ont joué pour Mathys et Kélyan . En 2019, sont programmés des concerts de soutien, une ferrade en Camargue .

Venez nous rejoindre si vous habitez la région de Vauvert. Ils ont besoin de nous tous.

Jacqueline CombierAssociation « Pour qu’ils grandissent »,

7 boulevard Jean Moulin, 30600 Vauvert .

Société

12P.

Céline, peux-tu nous expliquer la maladie dont tes enfants sont porteurs ?C’est une maladie génétique rare qui fait que leur corps produit de l’ammoniac, entre autre à cause d’une enzyme manquante dans leur corps . Elle est très complexe et grave, l’espérance de vie liée à cette maladie est inconnue . L’ammoniac se produit en grande par-tie avec les protéines de l’alimentation, ce qui fait qu’ils n’ont droit qu’à 10 grammes par jour de protéines . L’ammoniac augmente lorsqu’ils jeûnent plus de 4h ou que leur corps doit lutter contre une maladie qui serait banale pour les autres enfants .

Comment se passe l’alimentation ?C’est un sujet central et même vital . Je dois respecter les recom-mandations de leur diététicienne spécialisée . Une grande partie est donnée par une pompe, un peu comme une perfusion qui passe de 20h à 8h et qui va directement dans leur estomac . L’autre partie est donnée par la bouche, mais ils n’arrivent qu’à manger de petites quantités, avec un gros travail orthophoniste . Il y a trois types de régimes que je dois adapter en fonction de leur état : régime de croisière, de semi-urgence et d’urgence . Dans les deux derniers régimes, ils sont branchés à la pompe pendant 24 heures .

Quelles sont les conséquences sur leur santé ?Une grande fatigabilité, ainsi qu’un trouble de la croissance . Égale-ment le risque de coma fulgurant en cas de fièvre : un protocole de soins lourd doit être mis en place . Les déplacements aux urgences sont fréquents, et dès qu’ils vomissent, le risque de décompensa-tion (explosion d’ammoniac) s’accroît . Ils ont alors besoin d’être perfusés et surveillés comme le lait sur le feu . Malgré tout cela, leur corps produit toujours un peu d’ammoniac . Ce taux ronge peu

à peu leurs organes, leur rein, leur cerveau en premier lieu . Et en général autour de 6 ans, les enfants déclenchent une insuffisance rénale

Quelles sont les conséquences sur leur vie sociale et scolaire ?La scolarité a lieu depuis septembre 2018 dans un lieu protégé et soignant . Ils sont en éviction scolaire dès qu’il y a des épidé-mies à l’école . Lorsqu’on est invité quelque part, il ne doit pas y avoir de malade sinon nous sommes contraints de ne pas y aller . Tout devient compliqué : les lieux de vacances doivent se trou-ver à proximité d’un hôpital, les activités péri et extra-scolaires

de croisièreRégime

Interview de Céline, la maman de Kelyan et Mathys qui nous dévoile les contraintes liées à cette maladie génétique rare. Des propos recueillis par Nathalie Gonzalez.

Santé

13P.

doivent être adaptées à leur fatigabilité . Leurs semaines sont chargées, les prises en charge sont nombreuses : psychomotri-cité, pédopsychiatrie, orthophonie . . . Ils sont vraiment très courageux, malgré les coups de mou qu’ils accusent de plus en plus avec le ras-le-bol des soins, la peur des hôpitaux et des piqûres (à savoir qu’ils peuvent être piqués jusqu’à 30 fois en 10 jours en cas d’hospitalisation) .

Et ta vie dans tout ça ?(Rires) Ma vie a été mise en stand-by de-puis longtemps . J’ai dû arrêter mon travail d’infirmière que j’aimais énormément pour assumer les soins, pour pallier aux évictions scolaires et aux modes de garde d’enfants impossibles à maintenir dans le temps, et pour les hospitalisations . Le han-dicap d’un enfant crée de l’isolement, alors deux enfants, ça rajoute à la complexité . Pouvoir être en communication normale avec les gens, pouvoir sortir, c’est très com-pliqué pour moi . Je suis passée par une grosse dépression dont je suis sortie, mais il y a des moments d’angoisse, surtout quand on est une maman seule sans papa (nous sommes séparés) .

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui découvrirait que son enfant a une maladie rare ?Difficile de lui donner un conseil, je le ser-rerais peut-être juste dans mes bras . Mais j’aurais plus envie de dire à l’entourage : soyez présents, à l’écoute, prêts à entendre la souffrance de ce parent . Et n’ayez pas peur de cette souffrance, continuez à les aimer !

Qu’est-ce que tu aurais aimé que l’Église et tes amis fassent, et qu’ils n’ont pas fait ?J’aurais aimé qu’on s’abstienne de me don-ner des conseils spirituels du genre : « Prie plus, lis plus ta Bible, viens à l’église même si tu es fatiguée » . Ou de m’expliquer que mes enfants étaient malades parce que j’avais pêché, que je n’avais qu’à assumer . J’aurais préféré que la communauté prenne conscience qu’elle pouvait se prolonger et se déplacer jusqu’à mon domicile, plutôt que d’attendre que j’aille vers elle . Cette présence de l’Église, elle peut se faire par des prises de nouvelles régulières, des vi-sites, de l’aide humanitaire pour permettre de souffler un peu . . . et peut-être ainsi d’évi-ter de plonger dans un burn-out maternel .

Quel sujet de prière voudrais-tu partager avec nous ?Tout d’abord un sujet de reconnaissance, pour la présence aimante de l’Église autour de nous aujourd’hui, qui nous a accueillis tels qu’on était, dans l’état dans lequel je me trouvais, moi, personnellement . Et puis, un appel particulier pour la réussite de la greffe qui va être très délicate, avec le risque de mortalité de 10 % et toute la lo-gistique qui devra être mise en place pour Kelyan et Aaron qui resteront ici lorsque je serai au chevet de Mathys, à l’hôpital . Enfin, me soutenir par la prière pour le renouvellement de mes forces physiques, psychologiques et spirituelles .

Interview de Céline Guillot Propos recueillis par Nathalie Gonzalez

Une lueur d’espoir…80% d’invalidité, on se prend à imaginer une solution, un traitement. Et c’est la Fon-dation Imagine qui contient humainement nos rêves. Les recherches pour la maladie AMM sont effectuées dans les 19000m2 de locaux de cette fondation créée en 2007 et basée à l’hôpital Necker à Paris. C’est un institut de recherche et de soins très perfor-mant, visant des solutions thérapeutiques et diagnostiques nécessaires aux enfants atteints de maladie génétique. Entre 2007 et 2010, 200 gènes responsables de maladies rares y ont été identifiés dont celui de l’AMM en 2010. Jusque-là, les nouveau-nés décé-daient d’un coma acide sans que l’on sache pourquoi. Afin d’améliorer les conditions de vie des enfants AMM, 8 d’entre eux ont été greffés du foie à Necker depuis 2015. Le foie serait le plus gros producteur d’ammoniac dans le corps. Sur les 3 millions de personnes atteintes de maladies génétiques en France, 8000 sont complexes et rares comme l’AMM, qui touche environ 80 enfants.

Sources / IMAGINE, Institut des maladies génétiques : fondationimagine.org

Santé

14P.

À bout de forcesCe soir-là, je me retrouvai complètement épuisée, seule dans mon salon . Seule, ça faisait des années que je l’étais . Six ans de désert d’une violence sans nom . Tous les domaines de ma vie s’étaient effondrés les uns après les autres . Ma vie professionnelle d’abord, dans laquelle j’étais entièrement engagée, puis ma vie rêvée de maman, moi qui, avant même la naissance de Mathys était déjà si maternante . Cette vie avait explosé lorsqu’on m’avait demandé de lui poser une sonde naso-gastrique tous les soirs, alors qu’il n’était âgé que de 3 semaines, comme j’ai dû le faire pour son frère Kelyan, touché lui aussi par la maladie . Aaron lui, est arrivé en bonne santé mais 14 mois avant que son papa et moi, nous nous séparions . Ensuite la santé me fut enlevée, mon propre corps développa une maladie auto-immune sévère et très douloureuse qui nécessitait des injections d’immunosuppresseurs toutes les semaines . Mon physique m’était enlevé, j’étais bouffie par la cor-tisone, mes muscles fondaient et je ne pouvais plus mettre de talons, moi qui aimais tellement ça . Ma vie de couple volait en éclat, et c’était très dur de m’intégrer dans cet état dans une église . Moi, si sociable et qui aimais tant l’église, je me retrouvai absolu-ment seule, meurtrie et violentée par les événements récents qui étaient en train de me faire sombrer . . .

Toutes choses concourent au bienJ’étais chrétienne engagée depuis des années et j’aimais le Sei-gneur . Dans les difficultés, je ne m’étais jamais permise de re-mettre la souveraineté de Dieu en question . Je ne lui demandais pas pourquoi car je me répétais constamment que « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » et que « Je puis tout par celui qui me fortifie » . J’écoutais beaucoup d’enseigne-ments sur le pouvoir de la nouvelle création, je proclamais à voix

haute ce que la bible disait pour faire taire les douleurs de mon corps . J’appelais souvent le Saint-Esprit à l’aide et de vrais miracles m’avaient permis d’être encore ce soir-là dans mon salon, mes fils dormant paisiblement dans leur chambre . J’essayais tant bien que mal d’être à 9h45 le dimanche à l’église où j’essayais de m’intégrer à 50 km de chez moi . Je devais être à l’heure parce que l’écolette était limitée à 12 enfants . J’avais tant besoin de ces 2 heures de culte sans mes 3 fils, pour que Dieu me touche et mette un peu de vie dans ce corps que je sentais littéralement vide . J’espérais trouver de l’aide humaine car j’entendais là qu’on était une fa-mille . Alors j’allais sûrement trouver une famille ! Je suppliais Dieu d’intervenir dans ma vie et de renverser la tendance . Mais ce soir-là, je réalisais que j’étais seule, que de violents événements m’étaient arrivés, que j’étais en état de choc et que . . . personne n’était là . Où étaient toutes les personnes qui parlent de famille chrétienne ? Où étaient mes amis ? Un à un je les avais perdus . Et là, les anxiolytiques, l’alcool m’appelaient et je commençais à me remplir de colère, de rage, de haine . J’étais tentée de demander de l’aide aux musulmans qui prenaient régulièrement de mes nou-velles et m’invitaient souvent à lire le coran . En 6 ans, de descente aux enfers, je n’avais jamais ressenti cette révolte .

L’endurance dans l’amourJ’accusais tout le monde, les chrétiens les premiers . Jésus n’avait-il pas pris la forme d’un corps pour pouvoir toucher les gens ? Se montrer ? Prendre dans ses bras ? Dans mon calvaire, l’église n’avait qu’une bouche mais pas de membres pour se déplacer vers moi . C’est alors qu’un livre de ma bibliothèque m’interpelle : « La passion qui façonne les nations » de Charlie Cleverly . S’inspirer du courage des martyrs depuis les apôtres à nos jours . Je me suis dit : « Voilà des personnes qui savent ce qu’est la souffrance » . Et là, le cœur décidé à prendre des forces, je me plonge dedans et j’y trouve une souffrance physique sans nom, j’y lis les choses abo-minables que les frères et sœurs endurent pour leur foi . Sauf qu’ils

Retrouverle cœur de Dieu

Témoignage

15P.

Laissez venir à moi les petits enfants«  Laissez venir à Moi les petits enfants, ne les empêchez pas de venir, car le Royaume des Cieux appartient à ceux qui leur ressemblent  » (Matthieu  19:14). La première fois que j’ai visité cette maman elle était bien fatiguée. Les garçons venaient de passer tout l’hiver sans école à cause des épidémies et il y avait un grand désordre dans la maison. Mais quelle surprise quand trois petites frimousses sont apparues  un sourire illuminant leur visage, des yeux pétillants, ce sont eux qui sont malades ? Quand la maman me fait part de ses nombreuses préoccupations je choi-sis de me rendre utile à cette famille. J’aide pour les transports vers leurs nombreux rendez-vous ou pour le fonctionnement de la maison, je peux lire des histoires, visiter la maman, les accueillir chez moi... Aller vers ces enfants me fait dire que Dieu ne les abandonne pas et qu’Il ne m’aban-donne pas. Le Seigneur fortifie ma foi à leur contact, je suis encouragée par le changement dans la maison et dans la famille, au travers d’eux je reçois l’Amour du Seigneur pour moi.

Suzanne Richard

avaient quelque chose que je n’avais pas : le pardon, l’endurance dans l’amour du Christ pour leur bourreau . Tout leur avait été retiré et ils ne cherchaient pas à récupérer ce qu’ils avaient perdu . Ils vivaient Christ dans la profondeur de leur cœur et leur amour au milieu de tout ça était le plus grand des miracles .

Au cœur de Son amourC’est alors que des écailles sont tombées de mes yeux . Je com-prenais que le changement devait avoir lieu dans mon cœur . En route j’avais perdu beaucoup de choses que je voulais retrouver pour avoir une vie plus normale . Mais j’avais surtout perdu mon désir de trouver le cœur de notre Dieu, compatissant, riche en bonté, aimant, miséricordieux, merveilleux . Je voulais Sa main, Sa guérison, Ses miracles multiples pour mes fils et moi-même . Son cœur ne m’importait plus vraiment . Je me suis repentie, disant au Seigneur que s’Il voulait que je termine ma vie souffrante, j’acceptais mais pas sans Son cœur . Je me repentais d’avoir été remplie de colère contre ces frères et sœurs qui n’avaient rien fait pour nous . Que les personnes fassent des choses pour nous ne m’importait plus . Avec les écailles sont tombés d’énormes poids de mes épaules et mon cœur pouvait à nouveau se sentir aimé par le Seigneur . Je n’étais pas malade, ni mes garçons, parce que Dieu ne nous aimait pas ! Il venait de m’aimer tendrement en m’expliquant l’état égoïste de mon cœur . C’est à ce moment-là que Nathalie Gon-zalez a eu à cœur de venir me visiter, et me dire qu’effectivement, ce que je vivais était très dur ! Les paroles de consolation que je n’attendais plus de personne arrivaient maintenant par sa bouche . Puis elle m’a présentée à Jacqueline qui, elle aussi, a décidé de venir donner des petits cours aux enfants qui étaient en éviction scolaire et depuis, l’amour fraternel de l’église ne s’est plus arrêté, me faisant oublier le passé . Le Seigneur est vraiment étonnant !

Céline GUILLOT Témoignage de maman

Témoignage

16P.

… au cœur du mal Jésus nous dit clairement dans ce passage qu’il n’y a pas de lien à faire entre un éventuel péché commis et une maladie avec laquelle on vient au monde, ce qui est le cas de cet aveugle . Les personnes qui le questionnent font pourtant ce lien, comme si cela était évident pour eux . La démarche de ces hommes est d’ailleurs d’essayer de donner un sens à la situation de cet aveugle en considérant que la manifestation de cette maladie n’est qu’une rétribution juste, qu’un paiement suite un à péché commis . Ils tentent de donner un sens à ce à quoi ils sont confrontés : naître et vivre sans jamais voir le monde . En effet, ces types de maux sont terriblement dérangeants . Pourquoi lui ? Pourquoi pas moi ? Qui a décidé que ce serait ainsi ? Qui est responsable ? Il nous faut des réponses à ces questions si importantes . . .

Tenter de donner un sens au mal et à la souffrance est un des buts poursuivis par de nom-breuses philosophies et spiritualités depuis la nuit des temps . Car la présence du mal dans ce monde est au cœur des réflexions des hommes . Que faire avec cet ennemi ? L’appri-voiser ? Se révolter ? Faire comme s’il n’existait pas vraiment ? Souffrir en attendant que la mort nous délivre ? Estimer qu’il a toute sa place et qu’il procure à l’existence humaine un équilibre indispensable ? Qu’il représente une rétribution légitime ? Voici une partie des réponses que les philosophies et les spiritualités proposent face à la question du mal .

Donner du sensQuant à Jésus, le voilà très clair : pas de lien ou de rétribution automatique à chercher entre une maladie et un péché . D’autres textes bibliques vont d’ailleurs dans ce sens comme le livre de Job tout entier qui a pour but de ne pas donner de sens au mal qui s’abat sur Job . Job en cherche un de toutes ses forces car cela serait, semble-t-il, plus

Quand Dieuse manifeste…« Ce n’est pas lui ou ses parents qui ont péché, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient

manifestées en lui. » (Jean 9).

Méditation

17P.

supportable . Ses amis tentent de lui faire entendre, comme les disciples de Jésus le suggèrent dans le passage qui nous inté-resse, qu’il doit y avoir un sens au malheur et que celui-ci doit être que Job a mérité ce qui lui arrive . Le livre de l’Ecclésiaste éga-lement nous présente la souffrance et la mort comme des absurdités existentielles qui guillotinent l’existence humaine et la teintent d’un caractère absurde .

Autrement dit, selon Jésus, n’essayons pas de chercher à mettre du sens là où il n’y en a pas . Ne cherchons pas de lien de cause à effet là où il n’existe pas . Épurons notre écoute de toutes recherches de preuves qui nous permettraient de penser « qu’on ne récolte que ce qu’on sème », ce qui est vrai assez souvent… mais pas toujours ! Ainsi nous pourrons écouter vraiment ceux qui souffrent autour de nous . Ainsi nous pourrons créer un vrai espace entre nous et l’autre où l’on peut dire sa colère, sa révolte, son dégoût et bien sûr le sentiment d’injustice . Au cœur de la souffrance, nous avons terriblement besoin d’un espace tel que celui-là .

Espace d’écouteC’est d’ailleurs lorsque nous trouvons cette possibilité de dire notre souffrance telle que nous la ressentons vraiment ou

d’accueillir celle de l’autre que les œuvres magnifiques de Dieu commencent à se manifester : « C’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestés en lui » .C’est lorsqu’on est victime du mal mais, qu’on peut trouver une écoute bienveil-lante et gratuite auprès de Dieu et de ceux qui nous entourent, que celui-ci commence à manifester son œuvre et sa gloire au sein même de la douleur . J’aime personnelle-ment parler de la « magie » de Dieu : de cette manière incroyable qu’il a d’accom-pagner et d’entourer ceux qui souffrent . On le voit très bien dans les Psaumes, qui sont des textes sacrés et qui expriment la douleur et le dégoût des enfants de Dieu face au mal . On voit que Dieu reçoit ces prières avec respect, qu’il reste là, qu’il n’oublie pas notre finitude, qu’il n’oublie pas que nos cœurs sont abîmés et qu’il

est dur de vivre en ce bas monde . On voit également dans l’intervention de Dieu à la fin du livre de Job qu’il n’a pas été cho-qué ou dérangé par les propos de Job . Job ne se fait d’ailleurs pas gronder pour avoir questionné Dieu ainsi, pour s’être mis dans une grande colère, pour avoir exigé qu’on lui explique . Dieu aura une réponse bien particulière mais il ne reprendra pas Job en lui disant qu’il a mal parlé de lui . J’y vois là

une grande attention de Dieu à l’égard de la complexité des sentiments humains : il sait l’écoute dont nous avons besoin pour cheminer, il sait notre fragilité face au mal, il sait que nous avons besoin d’être conso-lés avant d’apprendre de nouvelles choses .

Alors, avant l’éventuelle guérison, déli-vrance ou résolution d’une situation dou-loureuse, Dieu manifeste déjà ses œuvres belles et bonnes en étant là où nous avons mal, et lorsque nous allons mal . Soyons auprès des autres comme Dieu l’est auprès de nous, sans avoir de leçon à donner .

Selon sa promesseSi l’on s’en tient au discours de Jésus, il y a donc une espérance à tenter de percevoir au-delà de la manifestation du mal et des maladies . Il y aurait quelque chose d’autre que d’avoir uniquement à faire face à l’atro-cité et l’absurdité de la souffrance humaine sans rien y pouvoir . Quelle bouffée d’air pur ! Il y a effectivement autre chose à vivre ici-bas, lorsque Dieu marche à nos côtés, que de souffrir et de ne pas savoir pour-quoi . Il y a l’espérance que Dieu, dans son œuvre d’amour et de réconciliation, peut se manifester au cœur du mal . Cette « ma-gie » de Dieu qui s’opérera d’une manière ou d’une autre selon sa promesse et son gé-nie, constitue une source de repos pour nos âmes blessés . Ses œuvres se manifestent déjà, quand il marche à nos côtés, qu’il est tout ouï et que la qualité de sa présence est incomparable .

Camille CalvotMembre de l’association

« Pour qu’ils grandissent »

“ Dieu reçoit ces prières avec respect, il reste là, il n’oublie pas que nos cœurs sont abîmés. ”

Méditation

18P.

Annonces / CommuniquésEnfance – Jeunesse : Quel avenir ? Quelles dérives ?

Mercredi 30 janvier 2019 de 10h à 16h- Maison du protestantisme - 47 rue de Clichy – Paris 9ème

Une journée proposée par la FPFVous êtes travailleur social, enseignant, animateur, administrateur ? La FEP vous propose un temps de travail sur votre action auprès des jeunes . Cette journée de travail participera à l’identification des failles du système pour y répondre par des solutions concrètes .En matinée, Antoine Dulin, vice-président du Cese, abordera la prévention dans le parcours de la protection de l’enfance .L’après-midi sera consacrée à une table ronde sur la prostitution des mineurs et jeunes majeurs avec :Armelle Le Bigot-Macaux, Présidente de l’ACPE ; Lucie Sarret, Chargée de mission interministérielle sur la Traite des êtres humains pour la protection des femmes ; Christophe Schroeder, directeur de l’Ins-titut Marie-Pascale Péan .

Pour préparer au mieux cette rencontre, nous vous invitons à vous inscrire avant le 25 janvier 2019 sur http://www.fep.asso.fr/2018/11/ . Vous pouvez également nous contacter par mail à inscription@fep.asso.frInformations : Métro Liège – Gare Saint-Lazare – Place Clichy

Accueil à partir de 9h30 – Repas sur place - 10€ de participation, payable sur place par chèque ou espèces…

LE CHANT DU PÈRE…

La chorale Aquarium sort un nouvel album.Vous pouvez déjà le commander par mail  : evodie.gonzalez@free.fr ou par SMS : 07 82 59 29 8710 € par album commandé, une promotion possible à partir d’une commande de 10 CD . Association l’Aquarium à chansons .

UN PENTECÔTISTE À LA TÊTE DES ÉVANGÉLIQUES DE FRANCE

Christian Blanc, actuel président de l’Union Nationale des Assemblées de Dieu (UNADF), prendra la présidence du Conseil national des évangéliques de France (Cnef) en juin prochain . En pleine discussion sur la révision de la

loi de 1905, voulue par le gouvernement, les tensions entre la FPF et le Cnef sont réapparues . Les évangéliques du Cnef ont déploré de ne pas être reçus par le ministre de l’intérieur afin de donner leur point de vue, au même titre que la FPF . Pourtant, la FPF fédère une vingtaine d’églises évangéliques, réunies au sein de la coordination évangélique . Le Cnef, créé en 2010, revendique pour sa part la repré-sentation de 70% des églises évangéliques françaises . L’actuel président de cette structure, Étienne Lhermenault, issu de la Fédération baptiste, se trouve justement à la jonction, son église étant membre des deux institutions . L’un des enjeux de son successeur sera de maintenir le dialogue avec la fédération protestante de France (FPF), principale institution représentative du protestantisme en France .

Retrouvez l’article complet de Marie Malzac, pu-

blié au journal La Croix le 11 décembre dernier sur :

https://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme

Plus d’infos sur lecnef.org

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19P.Crédit photo : © Céline Lerin

Unissons-nous POUR QU’ILS GRANDISSENT parce que…

Rejoignez-nousdans l’association

Mathys et Kelyan sont deux frères de 6½ et 5 ans, atteints d’une maladie rare et lourde : l’acidémie méthylmalonique (AMM).

… cette maladie s’attaque a tout le corps en transformant, entre autres, les protéines en ammoniac.

… leur corps entier lutte pour grandir avec un régime draconien tres pauvre en protéines (l’équivalent de 2 petits suisses par jour)

… on veut croire en la réussite d’une greffe de foie pour chacun ! Elle protégerait leurs reins et améliorerait leur vie sur le long terme (greffe encore au stade d’expérimentation)

… ils ont soif de vivre , • malgré un risque constant de

coma fulgurant, • malgré les soins et la

surveillance 24h/24 et 7j/7,

• malgré les hospitalisations lourdes et les limites physiques et sociales qu’impose cette grave maladie...

Rejoignez-nous !

Ils ont besoin de vous !