IROmagazine N°19

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1 Hydro-énergie Peut-on sauver la terre Concours Bossy Fribourg prix à l’innovation Jumelé avec l'Association des Inventions de Chine RESEAU DE COMPÉTENCES Numéro durable 07 15 21 - 23

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Revue de l'invention et de l'innovation en Romandie

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Hydro-énergie

Peut-onsauver la terre

Concours BossyFribourg prix à l’innovation

Jumelé avec l'Association des Inventions de Chine

RESEAU DECOMPÉTENCES

Numéro durable

07

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21 - 23

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La mondialisation a dérapé. Les objectifs de l’ONU ne sont pas atteints. Les jour-nées mondiales de... ne servent à rien. Les principaux responsables ne changent pas leur comportement. Notre planète serait en danger. Pendant ce temps, chez nous, les organisations de protection de l’environnement jouent à un éco-classe-ment des parlementaires. Quand on voit le temps perdu dans les parlements du monde entier, ces organisations qui se veulent les gardiens de notre santé et de notre salut devraient être plus concrètes. Ce classement n’est pas une vérité et elle ne dérange pas!

Citoyens du monde. Il est difficile de trier dans les vérités et contre-vérités des experts de tout bord. Tous sortent leurs statistiques et les scenarii les plus fous. L’homme et l’homme seul serait respon-sable du réchauffement climatique. Que mon voisin fasse quelque chose et vite, la planète meure! Il est vrai que ces 10 ou 20 dernières années, certains phénomènes naturels se sont accélérés. La faune et la flore migrent. Les glaciers alpins fondent. Les glaces du Groenland diminuent à vue d’œil. Certaines maladies réapparaissent. Les tempêtes se multiplient. Toujours

selon les mêmes éminents spécialistes, il nous reste à peine une dizaine d’années pour échapper à la catastrophe.

Les chefs d’entreprises vont voir le film «Une vérité qui dérange!» Al Gore est invité dans le monde entier pour donner des conférences. Les politiciens s’organi-sent des projections collectives. Pourtant personne ne change son comportement. Est-ce que vous avez vu, chez nous, une organisation écologique faire plus avec moins? Non, toutes pleurent que leur budget est trop bas. Toutes travaillent toujours selon les mêmes méthodes. Toutes ont toujours le même discours. Si on veut changer le monde, il faudrait changer les esprits. Si la situation est aussi dramatique, j’aimerais voir les responsa-bles d’organisations écologiques sur les routes, à pied, pour sensibiliser vraiment la population. Gandhi, en sandales, vêtu d’un simple drap, appuyé sur un bâton, a cassé les vilaines manières de l’Empire britannique. Même couché, Gandhi était en action et il avait toujours des idées nouvelles. La pensée est une énergie re-nouvelable. Elle est le moteur de l’action. 3 minutes pour cuire un œuf. 24 heures pour changer le monde.

I M P R E S S U M

case postale 1303 CH 1701 FRIBOURG www.invention.ch

paraît 3-4 fois l’an / 15’000 exemplaires

LAYOUT IROmag ÉDITIONS Monique Brasey

e-mail: [email protected]

IMPRESSION Imprimerie Saint-Paul, Fribourg

Bd de Pérolles 42, CH-1705 Fribourg Tél. 026 426 41 11, Fax 026 426 45 31

[email protected] www.st-paul.ch

RÉDACTION Narcisse Niclass

Michel Bugnon-Mordant Jean-François Dupont

Marcel Schmid Michel Giannoni André Sprenger

ILLUSTRATIONS Ludovic Hartmann (ludoart.com) p.16

www.raa.ch

CORRECTRICE Laura Zinetti

a un réseau privilégiéde relations grâce au jumelage avec

Des échanges ont lieu régulièrement depuis 1987

J’ai vu le film !

Retrouvez nos articles sous:

Si vous reproduisez nos textes,veuillez mentionner la source.

Narcisse Niclass

ÉDITO

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Narcisse NiclassRédacteur

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«Mon père dépensait beaucoup d’ar-gent pour que je fasse des études. Ça coûte vachement cher, les études! Et encore, je faisais gaffe, j’étais un de ceux qui étudiaient le moins.» Coluche

«A quoi bon apprendre ce qui est dans les livres, puisque ça y est ?» Sacha Guitry

La formation devrait être au cœur de nos priorités puisque nous sommes

le produit de notre éducation. Vraiment, il n’y a pas de quoi être fier de la civilisation actuelle.

On a marché sur la lune en 1969. Heureusement, les rêves ne sont

pas brisés. Cette victoire technique qui

nous a fait découvrir notre planète dans des images merveilleuses n’a pas amé-lioré notre comportement. Le peuple américain est toujours celui qui pollue le plus. Avec 4% de la population il produit près de 30% des nuisances, sans compter les produits militaires. Les USA sont les premiers partout, pour notre grand mal-heur. Voulons-nous suivre la même voie?

On l’ignore trop souvent: des singes vivent en liberté en Suisse. Il s’agit

d’une espèce très proche du chimpanzé et du gorille, qui au fil du temps s’est répandue sur tous les continents. Le zoo provisoire du Musée romain de Vidy a permis d’observer cette bête étrange et redoutable: l’Homme. J’espère que les textes de l’exposition, «La fosse aux hommes», seront toujours visibles sur

www.lausanne.ch/mrv

Un quart de l’humanité vit dans l’opulence. L’argent, les médicaments, les écoles, la nourriture, les soins, la recherche, les voitures, les ordinateurs, tout est concentré et accessible pour moins de deux milliards de terriens. Ce sont les mêmes qui ont le plus besoin de médecins, de psy, d’asiles, de prisons, de drogues. C’est le pied géant. J’oubliais, ce sont les mêmes qui ont la culture et qui ne savent pas s’en servir.

LA VIE EST BELLELA VIEest belle

On ne va pas refaire le monde ici, mais nous pouvons changer nos habitudes.

En matière d’alimentation, nous sommes ce que nous mangeons. Yves Macheret a un parcours riche. Depuis plus de 20 ans il distribue des produits bio en Suisse romande. Son expérience dans le terrain, à l’écoute du public, lui donne une cer-taine autorité en la matière. La vente des produits bio est en progression constante. Les consommateurs qui réfléchissent sont toujours plus nombreux. Bio ne veut pas dire plus cher. Les produits de proximité ont la cote.

Pourquoi n’y aurait-il pas

des restaurants bio?

Le défi est lancé. Son nom de code est Bio’Time. Yves Macheret et son

équipe planchent sur ce concept depuis 2 ans. Dans cette phase, une récolte de bonnes idées est ouverte pour des recet-tes innovantes. Comment composer son petit-déjeuner, ses repas, ses desserts, ses lunchs en privilégiant les produits bio et les produits du terroir?

Narcisse Niclass

Créatifs et gourmands, si vous êtes intéressés par cette belle aventure, votre contact direct:

[email protected] ou appelez le

024 466 81 71 à Aigle

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LA PART DES ÉTATS-UNIS

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Michel Bugnon-MordantProfesseur, géopolitologue

En matière de pollution aussi, la pre-mière tyrannie planétaire de l’Histoire

mérite la palme. Représentant 4 % environ de la population mondiale, les Etats-Unis sont responsables de plus de 25 % de la dégradation de l’environnement. La collu-sion entre les milieux polluants (industrie, défenseurs du tout-voiture) et la classe politique est d’autant moins à démontrer qu’ils se confondent. Rien de surprenant à cela puisque le cynisme égoïste est inscrit dans les plus anciens écrits de la «démocratie» américaine. Dès le début du XVIIe siècle, les Puritains qui peuplèrent le nord du continent considéraient qu’étant meilleurs, car plus agréables à Dieu que les autres, ils avaient le droit de se com-porter différemment. Ce que Deborah L. Madsen appelle «l’exceptionnalisme américain» est censé justifier tous les débordements qu’un peuple «modèle» est susceptible d’infliger aux autres peu-ples, lesquels lui sont, par volonté divine, inférieurs.

La plus éclatante expression de ce cynisme égoïste revient au diplomate

George Kennan, qui, à la fin des années 1940, posait clairement que les Etats-Unis accaparaient et consommaient, par rapport au total de leurs habitants, une part disproportionnée de la richesse mondiale, mais qu’il n’était pas question de changer quoi que ce soit. Au contraire, établit-il, «notre tâche principale, dans les années à venir, est de

mettre en place un système de relations internationales qui nous permette de maintenir ce déséquilibre».

Accaparement et consommation se traduisent aujourd’hui en termes de

dégâts irréversibles causés à l’environ-nement. Depuis le triomphe, chez eux, du capitalisme sauvage, dans la seconde moi-tié du XIXe siècle, les Etats-Unis n’ont cesséd’encourager la surproduction qui aboutit au gaspillage gigantesque des ressour-ces que l’on constate tous les jours, à l ’ épu i sement des matières premières, au mythe

dans la pollution planétaire

Les Etats-Unis sont renommés pour leur culte du gigantisme: tours ba-belliennes, records en tout ou presque, armée surdimensionnée, multina-tionales géantes, mégalomanie nationaliste, entre autres. Caractéristique reconnue des civilisations décadentes, la tentation de l’enfl ure en fascine beaucoup dans notre monde superfi ciel et «déjanté».

de la croissance accélérée dans une cour-se incessante au profit et au mieux-être matériel. L’affirmation de George Bush, il y a quelques années, selon laquelle les Américains n’avaient aucunement l’intention d’assainir leur mode de vie et que c’était aux autres de faire des efforts, s’inscrit dans une logique qu’aucun argu-ment de bonne foi ne parviendra jamais à infléchir.

Qui a oublié Eisenhower disant: «Consommez, n’importe quoi, mais consommez!»

Face aux conséquences d’un producti-visme plus que centenaire dont on sait

que s’il s’étend un jour à l’ensemble des pays en «voie de développement» ou des pays émergents tels que la Chine et l’Inde, les ressources de cinq planètes comme la Terre n’y suffiront pas. Déjà des voix s’élè-

vent, autorisées et sages, qui prônent une exigeante,

frustrante mais in-dispensable dé-

croissance. Sauf si nous voulons c o n s o m m e run suicide de

la race humaine déjà bien engagé.

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UNE VÉRITÉ qui dérange

Le discours écologique n’est pas nouveau. Al Gore, ancien vice-président des USA pendant huit ans, donne du poids aux thèses vertes. Engagement sincère, regret tardif ou jeu politique pour soigner son ego bafoué ? Il y a 20 ans, la mort des forêts en Europe était inéluctable. Aujourd’hui, plus personne n’en parle. Comment former l’opinion publique ?

Une observation relevée à coups de statistiques fait passer le combat

contre le réchauffement planétaire pour une urgence. L’homme est-il vraiment responsable de l’accélération de ce réchauffement ? Est-ce que l’équilibre avec des conditions climatiques idéales est possible et naturel ? Nos rêves et nos croyances peuvent nous tromper. Est-ce que la Terre a vraiment besoin de nous ? Notre huma-nité déplorable mérite-t-elle l ’ immor ta -l i t é ? Q u e représentons-nous face aux 13 ou 14 milliards d’années qui nous séparent du big bang ?

Si nous voulons

sauver notre niveau de vie, notre confort et la planète, il faudra être in-novant. J’ai confiance en Al Gore car il est au comité de direction de Apple et il est aussi conseiller de Google. Ces deux sociétés sont innovantes avec des approches inédites du marché mondial. Pendant plus de 25 ans, il fut un po-liticien en vue aux USA. Aujourd’hui, il préside Generation Investment Manage-ment et développe de nouveaux concepts

dans les investissements durables. Al Gore est-il un visionnaire ? Est-il dans la vérité scientifique ? On peut croire en sa sincérité mais ses affirmations et ses constats sont-ils des faits irréfutables ?

J’ai vu le film. Je n’ai rien changé à mon comportement. Je suis convaincu

que, m o -

d e s t e -men t , j e

fais tout jus-te en matière

é c o l o g i q u e . Oui, il y a des

points que je peux encore améliorer mais à quel prix? Suis-je motivé à m’imposer des choix rigoureux

alors que la pollution se maintient à l’Ouest et augmente en Chine, aux Indes, en Afrique et à l’Est ? Pour l’avenir de l’homme, de la Terre, il serait bon d’éviter les déclarations péremptoires dans les médias.

Créer son entreprise, un engagement citoyen

J’ai vu le film d’Al Gore et je suis resté le même. C’est peut-être dramatique.

Suis-je déjà un bon recycleur ou un incons-cient ? Pour me convaincre, je souhaite

voir les responsables des grandes organisations écologiques travailler autrement, plus vite et mieux. Ces cadres verts ont vu le documentaire réalisé par Davis Guggenheim mais ils

n’ont rien changé à leur comportement. J’attends du WWF, des anti-Davos, des

alter-mondialistes, une vision et un projet fédérateur pour 6 milliards d’individus. La boîte à

idées ne suffira pas. Il faut investir intelligemment dans la formation et

donner des moyens aux créateurs qui s’engagent sur des projets novateurs. Ne gaspillons pas les ressources humaines pour gagner quelques semaines face à la mort. Formons la jeunesse, les leaders de demain. N’oublions pas le potentiel des seniors, une énergie renouvelable.

Le Lavaux, sauvé par Franz Weber, inscrit au patrimoine de l’UNESCO,

montre que les tensions bien gérées sont positives. En Suisse, la construction na-tionale est toujours en devenir, c’est notre chance. Une vision nouvelle viendra des philosophes. 3 minutes pour cuire un œuf. 24 heures pour sauver le monde.

Narcisse Niclass PO

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NAIN DE JARDINet leader

La Suisse occupe les meilleures places dans les comparaisons mondiales et

les statistiques sont souvent à son avan-tage. Notre présence mondiale ne doit rien à notre taille physique. Notre image est bien faite mais pas surfaite. C’est le fruit d’un long processus historique dont nous ne sommes pas toujours conscients. Ce capital n’est pas exploité à sa vraie valeur et jusqu’il y a peu, il était de bon ton de ne pas être trop helvétique. Les concepts changent aussi en Suisse, la croix fédérale est également à la mode chez nous.

Les clichés de la Suisse sont sympa-thiques et les égratignures cachent

souvent un peu d’envie de la part de nos voisins. Chocolat, montres, couteau suisse, vaches et pâturages, air pur, montagnes, calme, sécurité, tourisme et banques font notre fonds de commerce. Mais nous avons d’autres atouts qui font notre richesse. Notre pays existe grâce à l’interconnexion des réseaux, à tous les niveaux, techniques et humains. Nos réseaux de communication sont bons à ex-cellents. Les réseaux interrégionaux sont actifs et dynamiques. Les habitants de ce pays sont tous dans 4 à 5 associations, clubs et sociétés. A tous les niveaux, tou-tes les structures signent des accords de collaboration pour les écoles, les services, les pompiers, l’approvisionnement en eau et l’élimination des déchets. Nous sommes les champions des réseaux et chaque réseau a son leader. Il y a des milliers de leaders en Suisse.

L’image de la Suisse est bonne, même excellente, et ce n’est pas seulement le fruit de notre volonté et de notre travail. Historiquement nous n’avons pas d’ennemis. Quand notre image est égratignée, c’est encore à travers l’un de nos symboles porteurs: les banques.

La force de nos clichés, la réalité des liens professionnels, amicaux,

familiaux nous donnent une ouverture et une force intérieure. Vue de l’extérieur, la Suisse c’est le chaos avec des structures compliquées qui se croisent, se brassent, s’opposent et s’embrassent. Vue de l’in-térieur, c’est un espace sur une deuxième couche où les relations sont courtoises, consensuelles et respectueuses. Avec le monde qui change, tous nos leaders doivent maintenant penser au futur dont nous sommes partenaires. Si nous ne voulons pas être écrasés par les grands, il faut nous affirmer sur d’autres terrains: la formation, la recherche et l’innovation.

Innovation et vision pour être leader

Les PME sont très novatrices dans notre pays. Il y a peu d’entraves à l’innova-

tion si ce n’est la frilosité des banques et des pouvoirs publics qui ne jouent pas leur rôle dans le financement de projets de recherche. C’est un paradoxe dans un marché à forte capacité financière où l’innovation commerciale est excellente. La politique économique pourrait corriger ce handicap et ainsi nos entreprises se-raient meilleures et plus concurrentielles sur le plan mondial. Un autre handicap très helvétique réside dans la rigueur des lois ou plutôt dans leur application rigide. Par exemple, nous pourrions faire preuve de souplesse dans l’aménagement du territoire et faciliter toutes les démarches

administratives en réorientant certaines forces de nos fonctionnaires zélés. Nos élus devraient songer à supprimer quel-ques lois et règlements afin de diminuer les tâches administratives destructives de richesses. Bien que l’Etat ne doive pas jouer à la banque, une politique fis-cale novatrice pourrait défiscaliser les investissements consentis par des privés en faveur des PME. L’expérience Alinghi a démontré que sur un coup de cœur, une passion, un homme d’affaires peut générer la création de plusieurs petites entreprises performantes et favoriser la recherche fondamentale. Il y a plus de 300 Ernesto Bertarelli en Suisse. Ouvrons-leurs les portes de nouveaux modèles de finan-cement pour corriger les imperfections du marché des capitaux. NNA

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Transfert

En 1970, pour transporter une tonne sur un kilomètre, le coût était de 5

ct. par voie fluviale, 10 ct. par le train et de 15 ct. par camion. Avec la RPLP, Rail 2000 et les NLFA, le transport fluvial est encore devenu plus avantageux. Malgré toutes les évolutions techniques, avec 5 litres de fuel, vous transportez une tonne sur 150 km par camion, sur 350 km par train et sur 700 km par péniche.

Alors que des tracés naturels existent et que la faisabilité est prouvée, pourquoi

rien ne bouge en Suisse? L’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Belgique et la Pologne développent leur réseau afin de rendre leur économie plus concur-rentielle. Le tourisme fluvial et nautique s’affirme comme une valeur sûre grâce à ses qualités écologiques. Espérons que

la nouvelle victoire d’Alinghi nous fera prendre conscience de la richesse de nos lacs et rivières. Nos voisins ne se conten-tent pas d’aménager les cours d’eau, ils construisent aussi des canaux.

Développement durable

Les Helvètes poussés par les Romains s’affairaient sur le canal d’Entreroche

pour relier le Léman au lac de Neuchâtel. Au Moyen Age, les tanneurs et drapiers fribourgeois exportaient par bateaux. Les vignerons neuchâtelois livraient en bar-ques à Soleure. En 1950, il était annoncé.: «La deuxième correction des eaux du Jura, qui sera entreprise ces prochaines années, va faciliter la navigation intérieure». Des visionnaires déclaraient en 1957: «L’amé-nagement d’une voie d’eau navigable à travers notre pays sera possible vers 1970». Aujourd’hui, force est de constater

que nos élus

manquent de vision et de réalisme. Une approche économique, globale, montre que la navigation fluviale s’intègre à la nature et contribue à la diminution des transports routiers. C’est la solu-tion la plus économique et la plus sûre. Le développement est non seulement «dura-ble» en Suisse mais il se fait attendre.

Un projet porteur

D’Yverdon-les-Bains à Soleure, sur presque 100 km, la voie est navigable.

Jusqu’au Rhin, il manque moins de 100 km à aménager. Le Canal Transhelvétique est encore plus ambitieux puisqu’il irait jusqu’au Léman en passant par Orbe et Cossonay. Attendons d’avoir construit suf-fisamment de nouvelles entraves, d’avoir élaboré des plans d’aménagement sans audace et continuons de pleurer sur les nuisances des transports routiers.

Si nous voulons améliorer la qualité de vie, contribuer au développement

durable, trouver des solutions écologiques et économiques, la navigation intérieure est la bonne solution. Où sont les politi-ques qui savent ramer dans le bon sens? Les nanotechnologies, les start-up, les clusters et l’industrie profiteront aussi de cette découverte: les transports par bateaux sont les plus économiques, les plus écologiques et les plus sûrs.

Narcisse Niclass

Plus d’informations sur:www.navigationinterieure.ch

HYDRO-ÉNERGIE,

Nous sommes fi ers de nos nombreux lacs. Nos rivières sont bucoliques et agrestes. Nos Verts, passéistes et nostalgiques, vivent comme des Améri-cains. Nos politiciens ont l’horizon devant eux. Nous croyons fermement que notre lenteur est une qualité. Pour que de grands projets voient le jour, il faut que ce soit en tunnel et en suisse allemande. Swissmetro a été tué sur le banc de recherche de l’EPFL.

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ADDITIONNERversus confronter

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Jean-François Dupont Ing.-phys. EPFL,

dr. ès sciences techniques

Les principaux producteurs d’électricité le proposent depuis longtemps: en

matière de sécurité d’approvisionnement, il faut additionner les solutions au lieu de les confronter. Il y a quatre solutions: l’efficacité énergétique (à améliorer), les énergies renouvelables (à développer), le fossile (en contrôlant au mieux les émis-sions polluantes et le CO2) et le nucléaire (sous des conditions strictes de sécurité). Le fait nouveau et marquant de ce début d’année est la reconnaissance officielle de ce principe d’addition des solutions sans exclusive par le Conseil fédéral dans sa déclaration du 21 février 2007 annonçant «une nouvelle politique énergétique».

Cette position d’oecuménisme énergéti-que traduit deux réalités. La première,

les contraintes sont ardues: croissance économique, sécurité d’approvisionne-ment, protection de l’environnement, lutte contre l’effet de serre. Cela exige de recou-rir à toutes les solution, le luxe de refuser l’un ou l’autre n’est plus permis. Deuxième réalité: la vieille opposition entre énergies «douces» et «dures» est dépassée. Parce que tout le monde veut que l’énergie soit suffisante, bon marché, favorable à l’environnement et que les risques soient maîtrisés. Et les analyses sont claires: même le nucléaire répond très bien à tous ces critères. Exemple: au hit-parade des

modes de productions de l’électricité les plus écologiques, les analyses de bilans écologiques du PSI classent ex aequo la grande hydraulique et le nucléaire.

Reste à expliquer et partager les analyses. Parce que les mérites

écologiques d’une énergie sont plus af-faire d’analyse que d’opinion. Pour que le citoyen ne se trompe pas et vérifie avant de voter plutôt qu’après. C’est une grande responsabilité de la branche de mettre ses connaissances par une communication de qualité au service du citoyen. Choisir entre environnement et sécurité d’appro-visionnement est un faux dilemme, on peut s’offrir les deux.

Die grössten Elektrizitätsunternehmen reden schon lange davon: Zur Ab-

sicherung der Stromversorgung müssen Lösungen kombiniert und dürfen nicht gegeneinander ausgespielt werden. Es gibt grundsätzlich vier Lösungen: Energieeffizi-enz (zu verbessern), erneuerbare Energien (zu entwickeln), fossile Brennstoffe- (genaue Überwachung des Schadstoff-und CO2-Ausstosses), und Atomkraftwerke (unter strengsten Sicherheitsbedingungen). Anfang dieses Jahres hat der Bundesrat eine neue und wegweisende Richtung eingeschlagen, indem er in seiner Erklärung vom 21. Febru-ar 2007 den Grundsatz der Lösungskombi-nation offiziell anerkannte und eine «neue Energiepolitik» ankündigte.

Diese konsensfähige Position in Sa-chen Energie spiegelt zwei Realitäten

wider. Erstens gibt es grosse Einschrän-kungen: Wirtschaftswachstum, Versor-gungssicherheit, Umweltschutz, Kampf gegen den Treibhauseffekt. Daher müssen sämtliche Lösungen in Betracht gezogen werden; uns steht der Luxus, die eine oder andere Lösung abzulehnen, nicht mehr zu. Zweite Realität: Die alte Oppo-sition zwischen «sanften» und «starken» Energien ist überholt. Denn alle möchten, dass genügend Energie da ist – günstig und umweltfreundlich – und dass wir die Risiken im Griff haben. Die Analysen sind klar: Sogar die Atomenergie genügt all diesen Kriterien. Beispiel: In der vom PSI aufgestellten Rangliste der Stromerzeu-gungsmethoden mit der besten Ökobilanz schneiden Wasserkraft- und Atomenergie gleich gut ab.

Nun müssen diese Analysen nur noch erläutert und kommuniziert werden.

Denn die ökologischen Pluspunkte einer Energieart haben mehr mit Analyse als mit Meinung zu tun. Damit der Bürger sich nicht irrt und seine Meinung vor der Abstimmung überprüft und nicht danach. Der Branche trägt die Verantwortung dafür, dass sie ihr Know-how der Stimmbevöl-kerung in einer qualitativ hochstehenden Kommunikation zur Verfügung stellt. Die Wahl zwischen der Umwelt und einer gesicherten Stromversorgung stellt ein falsches Dilemma dar, denn beide Punkte lassen sich vereinen.

Veille politique et technologique, Energiepolitik und -technik, Les Electriciens Romands

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dans le terrainCRÉATION D’ENTREPRISE

Quand on lance un navire, il faut être prêt à vivre le scénario Titanic sans

l’histoire d’amour ni le fabuleux diamant. Chaque année, il y a environ 10’000 faillites dans notre pays. Ces sociétés ont été fondées avec un business plan et des

Des Sàrl sont créées à tour de bras et les projets de micro-entreprises font rêver. Il y a de la vivacité dans l’air. Une grande partie de ces sociétés sont dans la communication, le multimédia, le coaching et la santé, le conseil et des services ludiques. De belles histoires font la une des médias. Des prix honorifi ques, des diplômes ornent les bureaux. C’est enthousiasmant mais il ne faut pas dédaigner les métiers de l’artisanat plus proches des besoins du marché actuel et futur.

espoirs d’indépendance. Si le mot patron a un côté ringard, il n’en demeure pas moins qu’un patron est quelqu’un de responsa-ble et d’engagé. Toutes les personnes, qui ont atteint leur rêve, vous diront que la passion était leur moteur principal.

Un rêve c’est personnel. Certains veulent gravir des 8000, d’autres veulent compo-ser les meilleurs plats. L’argent est un mo-teur. L’argent est essentiel au démarrage et souvent les créateurs d’entreprise en manquent. Seuls ceux qui bougent surna-gent. En élargissant le concept, seules les économies en mouvement produisent de la richesse. Pour toute la collectivité, il se-rait avantageux de donner les moyens de bouger aux personnes qui veulent passer à l’action. Avec une vision globale, nous pourrions développer un nouveau modèle d’aide à la création de micro-entreprises. Le rôle de l’Etat et des banques serait de donner l’étincelle. L’échec n’est jamais définitif. La réussite n’est pas facile.

Vous trouvez la formule du succès sur www.pme-ch.ch sous le point 13 Projet.

50%

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La vente, un monde difficile

Le chef de vente du Garage Otto SA a engagé Mario, un jeune vendeur sans diplôme. Le lundi Mario arrive à 8 h, fait quelques coups de téléphone, part à midi avec une voiture neuve et revient à 15 h pour quitter à 17 h avec une voiture de l’exposition.Le mardi Mario arrive à 9 h et fait le même scénario que le lundi. Sans explication, il part à midi avec une voiture, revient au travail au milieu de l’après-midi et quitte le garage à 16 h.Le mercredi matin Mario arrive à 9 h et le chef de vente l’apostrophe, «Mario tu es nouveau dans la boîte, j’aimerais savoir ce que tu fais et te voir plus régulièrement à ton travail!» Mario envoie «Allez vous faire foutre!» Le jeudi, Mario arrive toujours à 9 h, repart à 11 h. Revient à 15 h et quitte le travail à 16 h.Le chef de vente furieux attrape Mario sur le pas de la porte et lui dit «Si tu ne changes pas, je vais chez le patron.» Mario ajoute «Allez vous faire foutre et dites au patron d’aller se faire cuire un œuf.»Le vendredi Mario n’est pas là à 8 h. Le chef de vente va se plaindre chez le patron et lui dit que le nouveau lui a dit d’aller se faire foutre et que le patron pouvait aller se faire cuire un œuf.Le patron consulte les statistiques de vente de la semaine. Lundi, Mario: vendu 2 voitu-res. Mardi, Mario: vendu 4 voitures. Mercredi, Mario: vendu 3 voitures. Jeudi, Mario vendu 3 voitures.

Le patron dit au chef de vente «Ecou-tez, moi je vais me faire cuire un œuf. Vous, vous faites ce que vous voulez.»

Moralité: l’efficacité prime sur les titres,

les diplômes et la fonction.

Verkauf – ein schwieriges Terrain

Der Verkaufsdirektor der Autowerkstatt Otto AG hat Mario eingestellt, einen jungen Verkäufer ohne Diplom. Am Montag kommt Mario um 8.00 Uhr ins Büro, macht einige Telefonanrufe, fährt mittags mit einem neuen Fahrzeug weg, kommt um 15.00 Uhr wieder, um dann um 17.00 Uhr mit einem Ausstel-lungsfahrzeug wieder zu verschwinden.Am Dienstag kommt Mario um 9.00 Uhr ins Büro, danach läuft alles genau wie am Vortag. Dann ver-lässt er die Firma mittags ohne Erklärung mit einem Auto, kommt mitten am Nachmittag zur Arbeit zurück und verlässt die Firma wieder um 16.00 Uhr.Am Mittwoch morgen kommt Mario um 9.00 Uhr ins Büro. Der Verkaufsdirektor sagt zu ihm: „Mario, Du bist neu in dem Job. Ich hätte gern gewusst, was Du machst, und würde Dich gern öfter an Deinem Arbeitsplatz sehen.“ Mario entgegnet ihm: „Rutschen Sie mir doch den Buckel runter!“Am Donnerstag kommt Mario erneut um 9.00 Uhr ins Büro und geht um 11.00 Uhr wieder. Um 15.00 Uhr kommt er zurück und verlässt die Werkstatt dann wieder um 16.00 Uhr.Der Verkaufsdirektor fängt Mario wütend an der Tür ab und sagt zu ihm: „Wenn Du Dich nicht änderst, gehe ich zum Chef.“ Mario fügt hinzu: „Rutschen Sie mir doch den Buckel runter und richten Sie dem Chef aus, er soll zur Hölle fahren.“Am Freitag ist Mario um 8.00 Uhr nicht im Büro. Der Verkaufsdirektor geht sich beim Chef beschweren und sagt ihm, der Neue hätte ihm gesagt, dass er ihm den Buckel runterrutschen solle und dass der Chef zur Hölle fahren solle. Der Chef schaut sich die Verkaufsstatistiken der Woche an. Am Montag hat Mario zwei Fahrzeuge verkauft, am Dienstag vier, am Mittwoch drei und am Donnerstag auch drei.Der Chef wendet s ich an den Verkaufs-leiter und sagt: „Hören Sie, ich werde jetzt zur Hölle fahren. Sie können machen, was sie wollen.“

Die Moral von der Geschichte: Effizienz ist wichtiger als alle Titel,

Diplome und Funktionen.

Il commercio, un mondo difficile

Il direttore delle vendite di Garage Otto SA ha assunto Mario, un giovane venditore senza diploma. Il lunedì Mario arriva alle 8.00, fa qualche telefonata, esce a mezzogiorno con un’auto nuova e ritorna alle 15.00 per andare via alle 17.00 con un’automobile dell’esposizione.Il martedì Mario arriva alle 9.00 e fa le stesse cose di lunedì, senza alcuna spiegazione, esce a mezzogiorno con un’auto, ritorna al lavoro a metà pomeriggio e lascia il garage alle 16.00.Il mercoledì mattina Mario arriva alle 9.00 e il direttore delle vendite gli chiede: «Mario, tu sei nuovo nell’ambiente, vorrei sapere quello che fai e vederti più regolarmente al lavoro!». Mario ribatte: «Ma vada a quel paese!». Il giovedì, Mario arriva sempre alle 9.00 ed esce alle 11.00. Ritorna alle 15.00 ed esce dal lavoro alle 16.00.Il direttore delle vendite, infuriato, si avvicina a Mario sulla porta e lo minaccia: «Se non cambi, vado dritto dal direttore generale». Mario gli risponde: «Ma vada a quel paese e dica pure al direttore generale di andarci anche lui».Il venerdì Mario alle 8.00 non è ancora arri-vato. Il direttore delle vendite va a lamentarsi dal direttore generale e gli dice che il nuovo arrivato ha detto che possono entrambi andare a quel paese.Il direttore generale consulta le statistiche di vendita della settimana. Lunedì, Mario: 2 auto vendute. Martedì, Mario: 4 auto vendute. Mercoledì, Mario: 3 auto vendute. Giovedì, Mario: 3 auto vendute.

Il direttore generale chiede allora al diret-tore delle vendite: «Senta, io vado a quel paese. Lei faccia pure quel che vuole».

Morale: l’efficacia prevale sulla qualifica, sui titoli di studio

e sulla funzione svolta.

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à réflexionMATIÈRE

Dans un projet d’entreprise, il faut in-tégrer des personnes, des éléments,

des savoirs et des expériences. Le chef de projet va soigner les contrats, le choix des partenaires, la finance. Il va accepter comme postulat que le produit est au top et attendu par le marché. Cette certitude demande à être validée par une étude de marché, des

tests de vente ou mieux par la satisfaction de premiers clients.

Dans l’organigramme, il ne faudra pas sous-estimer l’importance clé de la

force de vente. Combien de sociétés, bien équipées, certifiées ISO, déposent leur bilan parce que les ventes ne décollent pas? Les bons vendeurs sont rarement au chômage

et sont des personnes de caractère. Pour ne pas compromettre la vie d’une jeune entreprise, il est important de sélectionner le bon partenaire pour la vente. Il faudra savoir l’intéresser à la marche des affaires et l’im-pliquer dans les choix stratégiques. Si la force de vente ne s’identifie pas à l’entreprise, le succès risque de se faire attendre. NN

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LE MONDE ET LA SUISSE

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Notre monde met à notre disposition des moyens formidables dont la maîtrise n’est pas accessible à chacun. Les défis sont permanents et il faut garder la tête haute. Nos ancêtres grecs nous ont transmis la philosophie qui est en résumé « L’exercice de la raison dans les domaines de la pen-sée et de l’action, la conception que l’on se fait des problèmes de la vie, du monde, la réflexion sur le sens et la légitimité de toutes pratiques scientifiques». C’est une bonne assise pour mener à bien notre vie. Notre société devient toujours plus difficile à appréhender, tant les intérêts mercantiles semblent primer sur tous les autres.

Le bon sens savoir garderIl faudrait donc y joindre un peu de vertu qui nous porte à faire le bien et à éviter le mal, de la volonté qui nous aide à nous déterminer par rapport à certains actes et de les accomplir, souvent aussi du courage qui est la fermeté, l’énergie morale en

face des échecs et de la souffrance. Tous ces efforts accomplis, c’est la joie qui nous donne la force et la conviction pour communiquer avec l’autre et peut-être avec soi-même.

Prenons un peu de distance et obligeons-nous à bien employer le temps et les forces dont nous disposons. On réalise ainsi sa destinée, et nul n’est tenu à autre chose. Mettons aussi de l’amour dans notre vie, c’est une occasion unique de mûrir...

Dans les sociétés modernes, le secteur tertiaire a largement dépassé les autres. Sa réussite dépend des liens que les hommes qui animent les entreprises sont capables de créer entre eux pour atteindre les buts qu’ils se sont fixés. Ce sont eux qui doivent être mis au centre de nos préoccupations. Des chefs d’entreprises qui, face à des difficultés, commencent à résoudre leurs problèmes par des licen-ciements fragilisent souvent l’entreprise qui bascule dans la faillite.

philosophie et économie

A l’heure de la mondialisation, l’économie doit impérativement être solidaire

Avant de commencer une activité en la forme commerciale, chaque entrepreneur devrait établir un business plan. C’est un instrument dont on trouve des modèles sur Internet et qui nous oblige à préparer un projet cohérent. On devrait ensuite le soumettre à une fiduciaire pour une analyse sans complaisance.

Un inventeur qui développe un nouveau produit devrait aussi se préoccuper du coût de sa distribution. Il aurait intérêt, après le dépôt de son brevet, à rechercher des licenciés, avec ou sans droit de fabri-cation, bien implantés à travers le monde et toucher des redevances (royalties). Elles peuvent varier entre 3 % et 8 % du chiffre d’affaires réalisé.

La vie associative est importante pour créer un réseau dont chacun profite. Notre choix c’est tourné vers l’IRO mentor club.

Marcel Schmidexpert-comptable, président

«Agir c’est combattre, c’est une création continue, c’est s’engager afin que chaque lendemain nous trouve plus avant».

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Adéquation avec le marché

Une fiduciaire, (du latin fiduciarius, de fiducia, confiance) est une société qui ef-fectue des travaux comptables, juridiques, fiscaux, d’organisation, d’expertise, etc.

Sa réussite est fortement liée aux qualités des personnes qui la composent. Comme tous les métiers de services dans des domaines aussi vastes, elle réclame, dans l’environnement législatif actuel et l’évolution du droit international européen et interne de différents pays, une forma-tion continue de ses cadres. Elle peut aussi compter sur un réseau spécialisé

Nous vous présentons nos activités : Organisation et gestion d’entreprises, assistance pour la création de

business plan

Conseils fiscaux et juridiques en droit national et international

Mandats de révision des comptes annuels

Expertises économiques et financières, évaluations d’entreprises

Gestion comptable et administrative d’entreprises

Organisation et administration de sociétés à caractère holding, de services, de domicile, trusts, fondations en Suisse et à l’étranger

Achat et vente d’entreprises commerciales et industrielles (participations majoritaires et minoritaires)

Conseil et développement d’affaires internationales

Rue Pierre-Aeby 10, C.P. 76CH - 1702 Fribourg

Tél. 026 309 22 00 [email protected] Fax 026 309 22 15 www.progestionsa.ch

Conditions cadre

Le canton de Fribourg offre aux entrepri-ses les conditions fiscales parmi les plus intéressantes de Suisse. Les entreprises créées ou nouvellement établies peuvent bénéficier d’une exonération temporaire des impôts sur le bénéfice et sur le capital qui pourra s’étendre jusqu’à dix ans sous certaines conditions.

Il a créé un statut spécial pour les sociétés holding, de domicile et de services. Les so-ciétés holding sont exonérées des impôts cantonaux et communaux sur le bénéfice et ne sont assujetties qu’à un impôt réduit sur le capital social.

Le canton de Fribourg soutient les entre-prises dans des projets novateurs et dont le marché se situe hors du canton en pro-posant divers instruments de financement (cautionnement, aide financière directe). Pour les start-up, une structure a été mise en place. Elle assiste les entrepreneurs pour leur business plan et les héberge dans des locaux mis à leur disposition gratuitement.

Une longue expérience nationale et interna-tionale nous permettra de vous assister dans vos implantations en tenant compte de vos besoins et des contraintes globales.

de correspondants donnant les meilleurs conseils possibles.

Son organisation doit être bien conçue afin d’offrir un service («servir, le plus beau mot de la langue française » disait Maurice Barrès) dont le coût est conforme à l’im-portance et la qualité du travail fourni.

Pourquoi Fribourg

Le canton de Fribourg est bien placé dans ce domaine, le coût horaire facturé se situant 20 % à 35 % en dessous de ceux d’autres cantons, les salaires et charges d’exploitation étant moins élevés, en raison des structures et de la bonne gestion.

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VOTRE LIVRE,de l’idée à l’édition

Qui n’a pas rêvé de publier son aventure, sa vie. Qui ne souhaite pas exorciser ses diffi cultés en les racontant pour les chasser ? Depuis les grottes de Lascaux, l’Homme grave, peint, dessine et écrit avec et dans le silex. De nos jours, le silicium est employé en électronique, dans les microprocesseurs et les mémoires des ordinateurs.

Si Gutenberg est à la base de l’industrie des arts graphiques, il n’a pas inventé

la communication. Comme l’Internet, l’imprimerie n’est qu’un outil et Internet n’est pas la révolution que l’on croît. Tout va plus vite. Tout est accessible mais avec quels avantages ?

Après la bulle Internet, la bulle de l’immobilier, la bulle des fonds de

placements, la bulle des escroqueries financières, de quoi sera fait demain ? Des livres ont changé le cours de l’histoire et l’histoire a tourné.

Maintenant nous devons négocier un nouveau parcours. Ecrivez afin

d’influencer le monde que vous mo-delez. Vous laissez votre empreinte malgré vous. Alors, imprimez vos idées, votre vision, votre histoire afin de contri-buer enfin à la conception d’une so-ciété humaine. Editez vos pensées, vos idées nouvelles, vos concepts positifs.

Pour ouvrir des portes, deux chemins complémentaires

Pour l’ÉDITION EN LIGNEwww.livres-pdf.ch

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Rien de plus facile.Nous mettons à dispositionde vos talents le moyende production qui vouspermettra d’éditer votre roman,votre recueil de poèmes,votre récit de vie, à desconditions très avantageuses.

Comment procéder?Vous saisissez vos textes,vous effectuez la miseen pages et vous nousles transmettez par internet.Dans quelques jours vouspourrez prendre possessionde vos exemplaires imprimés.

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Michel Giannoni Dr ès sc. ing. EPFL

sauver la Terre ?PEUT-ON ENCORE

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Pour convaincre les derniers scepti-ques de la fiabilité des prévisions, le

scientifique allemand Stefan Rahmstorf, de l’Institut de recherche sur l’impact du climat de Potsdam, a comparé les don-nées climatiques observées depuis 1990 avec les projections du GIEC. Les résultats sont édifiants. Si l’augmentation de la conception de CO2 dans l’atmosphère a été conforme aux attentes, le GIEC avait sous-estimé de 65 % la hausse du niveau des mers.

Mais il y a plus grave. Selon certains scientifiques, au-delà d’un certain

seuil, le système climatique pourrait s’emballer, en raison de la saturation des océans en gaz carbonique, du dégel qui va supprimer des milliers de kilomètres carrés de surfaces blanches réfléchis-sant les rayons du soleil, de la fonte du permafrost et de la disparition de milliers d’espèces, entraînant un déséquilibre des écosystèmes.

Il est alors légitime de se poser la ques-tion: peut-on encore sauver la Terre ? Au

vu de ce qui précède, du peu d’empres-sement des gouvernements occidentaux à prendre des mesures d’urgence – la Suisse ne va-t-elle pas construire des centrales à gaz ? – et de la croissance débridée de pays comme la Chine, l’Inde, le Mexique, le Brésil ou l’Indonésie, il est permis d’en douter.

Le GIEC, groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, a donc confirmé dans son quatrième rapport ce qu’une majorité de climato-logues annonçaient depuis plus de vingt-cinq ans. Les chiffres le montrent désormais sans ambiguïté: la tendance au réchauffement est indiscutable, la fonte de la banquise et des glaciers inévitable, l’impact sur le niveau des océans ne fait plus de doute, avec pour corollaire le déplacement futur de centaines de millions de personnes.

“Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous

l’empruntons à nos enfants“

écrivait Saint-Exupéry

Alors pourquoi une telle atonie ? Parce que nous avons tous ce que j’appelle-

rai un “horizon d’inquiétude“, c’est-à-dire la perspective sur laquelle nous projetons nos angoisses. Cet horizon est de quelques jours pour l’étudiant passant un examen, d’un mois pour l’employé au salaire de mi-sère, de deux o u t r o i s ans pour le poli-ticien

visant sa réélection, de quinze ou vingt ans pour qui se soucie de l’avenir de ses enfants; il peut atteindre plusieurs décen-nies pour l’aïeul préoccupé par le destin de sa descendance, mais au-delà du siècle, il faut bien admettre que le quidam se moque éperdument de ce qu’il adviendra des générations futures.

Pour sauver la Terre d’une sixième extinction des espèces, il faudra la

conjugaison de nouvelles découvertes scientifiques et de progrès techniques, la volonté de concentrer notre énergie sur la survie de la biosphère, une meilleure écoute des scientifiques, la pression d’une population motivée sur les politi-ques et peut-être quelques catastrophes imminentes desquelles on saura tirer les leçons.

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Tailleur de pierreIl ya 20 ans, l’entreprise a débuter ses activités dans la taille de pier-re, puis le secteur des cheminées. Avec le temps, Art-Tisons est de-venu une référence dans ces deux domaines bien souvent complé-mentaires.

ART-TISONS SAZI In Riaux1728 Rossens

Tél. +41 26 411 92 [email protected]

Jacques Rossier,un directeur tourné vers l’avenir

Le prix du barilde pétrole brut a pris l’as-censeur au cours de ces douze derniers mois. Et la tendance est loin de se stabiliser...Depuis 2007, en l’espace de douze mois, les prix ont doublé. Le cours de l’or noir devrait encore fortement évoluer. Avant que le Peak Oil ne soit atteint, même les records actuels feront pâle fi gure. Pour le particulier, cela se traduit par une forte hausse, notamment pour

les frais de chauffage. Du coup, se tourner vers une solution de chauffage au bois est une excel-lente réponse à cette crise pétro-lière. Le chauffage au bois, une alternative saine, écologique... et économique !

Informez-vous, exi-gez une certifi cation offi cielle reconnue !L’Offi ce fédéral de l’environnement a édicté des normes maximales à respecter en matière d’émissions de particules fi nes de CO2. Dès le 1er janvier 2008, dans l’optique du respect de ces exigences, seu-les les installations reconnues et homologuées peuvent être mises en service. En choississant des installations répondant au label Energie Bois Suisse, Art-Tisons SA vous ga-rantit des solutions conformes aux normes actuelles et futures.

Les raisons pour devenir indépendant sont multiples. Chaque patron a fait son analyse personnelle. La vie d’une TPE, c’est une course de fond. Certains secteurs sont plus difficiles que d’autres et pourtant les réussites sont souvent exemplaires. Je pense aux métiers de bouche, à la restauration, aux formateurs du privé, aux consultants qui accompagnent les créateurs d’entreprises. Il y a des noms célèbres.

Dans nos archives sur invention.ch, sur pme-ch.ch vous avez toute la théorie. Le savoir-faire, c’est votre affaire. Les entre-prises, comme les hommes, ont un cycle de vie. Par contre, une réussite peut durer

sur plusieurs générations. Il est toujours possible de donner une nouvelle vie à une société. Nous avons de beaux exemples en Suisse. Dans de précédentes publications j’ai donné la formule de la réussite d’une entreprise. Il y a eu débat. Je vous donne, la dernière version. NN

Le management et la motivation sont les ingrédients essentiels. Savoir anticiper et intégrer un bon réseau de relations est un atout majeur. La réussite n’est pas facile. L’échec n’est jamais définitif.

www.pme-ch.ch

DUR, DUR D’ÊTRE À LA BARREseul aux commandes

(M x M x M x M) + L = SMONEY................................ sans finance, à long terme, tout projet capoteMANAGEMENT .................... compétences, efficacité, la valeur du patronMOTIVATION ........................ important pour les coups durs et imprévusMARKET .............................. un produit sans marché est égal à zéroLUCK .................................. la chance se mérite, il faut provoquer le destin

S pour SUCCESS ................. naturellement, sea, sun, sand...

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Des brûleurs flambeurs

Le brûleur à mazout deviendra ainsi un flambeur d’argent. Si vous construi-

sez un nouvel immeuble ou lors d’une rénovation importante, un investissement dans l’enveloppe du bâtiment et dans des systèmes de chauffage modernes est recommandé du point de vue écologique et économique.

La Banque WIR, avec son crédit VERT, apporte une incitation forte à rénover

d’anciennes installations de chauffage dans des bâtiments d’habitation. Le rem-placement de l’installation existante doit se faire en faveur des énergies renouve-lables. Le choix du système de chauffage est ouvert.

chauffage au bois pompe à chaleur énergie solaire chauffage à distance combinaison de ces systèmes

Fournisseurs agréés WIR

Afin de garantir un travail et une réa-lisation conformes, la Banque WIR

a labellisé des fournisseurs reconnus. La liste de ces fournisseurs est publiée sur Internet: www.banquewir.ch clients privés ou clients entreprises Download Center Financer liste de fournisseurs de chauffage pour crédit VERT. Actuellement, environ une centaine de fournisseurs de toute la Suisse sont déjà agréés.

LE CRÉDIT VERTsigné

De nombreux experts de l’industrie pétrolière partent de l’hypothèse que la production de pétrole atteindra son pic au cours de ces prochaines années avant de se réduire annuellement d’environ 3 à 6 %. Par conséquent, les prix du pétrole et du gaz naturel continueront d’augmenter.

Les fournisseurs- partenaires sont

bien connus de la Ban-que WIR. La transaction se fait par contre directement de client à installateur. L’offre du fournisseur de chauffage est simplement envoyée à la Banque WIR avec la demande de crédit. Des sécurités ne sont pas exigées. Après l’octroi du prêt, le bénéficiaire du crédit verse à la Banque WIR la part de ses fonds propres, qui doit se monter à un tiers du coût global. Dès que le nouveau système de chauffage est installé, la Banque WIR verse au fournisseur le montant global de l’installation.

Difficile d’être plus avantageux

Durant les cinq premières années, le taux d’intérêt du crédit VERT est de

1% seulement. Par la suite, c’est le taux du crédit hypothécaire variable qui s’applique. Chaque année, un dixième du montant global doit être amorti.

Les conseillers de votre Banque WIR à Lausanne vous

fournissent volontiers de p lus amples renseignements. Vous pouvez éga-lement vous infor-mer sur Internet: www.banquewir.ch

Roland Canonica Directeur régional

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GARTENZWERGund Spitzenleister

Die Schweiz nimmt in den weltweiten Vergleichen die besten Plätze ein, und

die Statistiken fallen oft zu ihrem Vorteil aus. Unsere weltweite Präsenz hat jedoch nichts mit unserer physischen Größe zu tun. Unser Image ist gut, aber nicht hochgeputscht. Es ist das Ergebnis eines langen historischen Prozesses, dessen wir uns nicht immer bewusst sind. Dieses Kapital wird nicht voll ausgenutzt. Bis vor kurzem gehörte es zudem zum guten Ton, nicht zu schweizerisch zu sein. Aber auch in der Schweiz ändern sich die Grundvor-stellungen, und das Bundeskreuz ist nun auch bei uns in Mode.

Mit der Schweiz assoziiert man Sym-pathisches, und hinter den Makeln

versteckt sich nicht selten ein wenig Neid von Seiten unserer Nachbarn. Schoko-lade, Uhren, Schweizer Messer, Kühe und Almen, saubere Luft, Berge, Ruhe, Sicherheit, Tourismus und Banken machen unseren Handelswert aus. Wir haben aber auch noch andere Trümpfe, die Teil un-seres Reichtums sind. Unser Land existiert dank eines auf allen Ebenen, d.h. tech-nisch und menschlich, eng gewobenen Netzes. Unsere Kommunikationsnetze sind gut, wenn nicht gar ausgezeichnet. Die Verbindungen zwischen den Regionen sind aktiv und dynamisch. Alle Einwohner dieses Landes sind Mitglieder in vier bis fünf Verbänden, Clubs und Vereinen. Auf jeder Ebene haben die Strukturen sämtlich Kooperationsvereinbarungen für Schulen,

Das Image der Schweiz ist gut – wenn nicht gar ausgezeichnet. Dies ist nicht allein das Ergebnis unseres Engagements und unserer Arbeit. Historisch gesehen haben wir keine Feinde. Wenn unser Image ange-kratzt wird, dann geschieht das über eines unserer tragenden Symbole – die Banken.

Dienstleistungen, die Feuerwehr, die Wasserwirtschaft und die Abfallentsor-gung abgeschlossen. Niemand ist besser vernetzt als wir, und jedes Netz hat seine Spitzenkraft. Es gibt Tausende von Spit-zenkräften in der Schweiz.

Die Macht der Assoziationen, die wir erwecken, und die Realität der beruf-

lichen, freundschaftlichen und familiären Verbindungen verleihen uns gleichzeitig Offenheit und innere Kraft. Von außen ge-sehen ist die Schweiz angesichts ihrer sich überkreuzenden, ineinander greifenden, entgegengesetzten und überlappenden Strukturen ein komplettes Chaos. Von innen heraus betrachtet ist sie allerdings ein Raum auf einer höheren Ebene, in dem Beziehungen taktvoll, einvernehmlich und respektvoll sind. Auf unserer im Wandel befindlichen Welt müssen jetzt alle unsere Spitzenkräfte an die Zukunft denken, deren Partner wir sind. Wenn wir nicht von den Großen zerdrückt werden wollen, müssen wir uns auf anderen Gebieten behaupten – wie etwa der Bildung und Ausbildung und der Forschung und Innovation.

Innovation und Vision für die Spitzenposition

Die kleinen und mittleren Unternehmen sind in unserem Land sehr innovativ.

Innovationsschranken gibt es nur wenige. Zu nennen wäre hier allerdings die Feind-seligkeit der Banken und der öffentlichen Hand, die ihre Aufgabe bei der Finan-

zierung von Forschungsprojekten nicht wahrnehmen. Dies ist ein Widerspruch auf einem Markt mit starker Finanzkraft, auf dem die unternehmerische Innovation floriert. Die Wirtschaftspolitik könnte dieses Handicap korrigieren. Unsere Unternehmen stünden dann besser da und wären welt-weit wettbewerbsfähiger. Ein weiteres sehr schweizerisches Handicap sind die stren-gen Gesetze oder vielmehr deren strenge Auslegung und Anwendung. Wir könnten beispielsweise in der Raumordnung Flexibi-lität an den Tag legen und alle behördlichen Voraussetzungen vereinfachen, wenn wir einige Kräfte unserer dienstbeflissenen Be-amten neu ausrichteten. Unsere gewählten Vertreter müssten darüber nachdenken, einige Gesetze und Bestimmungen abzu-schaffen, um dadurch den Umfang der Ver-waltungsaufgaben einzugrenzen, die dem Wohlstand abträglich sind. Auch wenn der Staat nicht die Rolle der Banken überneh-men sollte, könnte eine innovative Steuer-politik die den KMU von Seiten der privaten Investoren zugesagten Investitionen von der Steuer befreien. Das Beispiel Alinghi hat gezeigt, dass ein Geschäftsmann mit Herz und Leidenschaft mehrere kleine, leistungsstarke Unternehmen gründen und die Grundlagenforschung fördern kann. Es gibt mehr als 300 Ernesto Bertarellis in der Schweiz. Machen wir ihnen den Weg frei zu neuen Finanzierungsmodellen, um die Unvollkommeheiten des Kapitalmarktes zu korrigieren. NN

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KALÉIDOSCOPE

On parle à jets continus d’écologie. N’a-t-on pas, lors de la dernière rencontre du Forum de Davos, balancé la nouvelle: «La Suisse est sacrée leader mondial de l’écologie». Pourquoi avoir choisi cette manifestation? Parce que cela permet à ces énergumènes de se donner bonne conscience et de cacher la misère qui tue des millions de gens sur la planète. Et comme à l’accoutumée cette nouvelle n’est accompagnée d’aucun commentaire. On a les médias que l’on mérite! Tout le monde sait que les politiciens se moquent éperdument de l’écologie. Pour eux seul compte le pognon. Alors écologie oui, mais avec réserve et pragmatisme. A la fin c’est madame et monsieur tout le monde qui payent.

On cause on cause !D’écologie, il en fut également question lors des dernières élection de l’automne 2007. Tous les partis en firent leur évangile! Ce qui est détestable, c’est que ces politiques se servent avant tout de l’écologie pour exploiter la populace et lui vendre du vent. Qui observe la situation a pu constater sans ambages que ces beaux esprits ont trouvé une nouvelle source de profits juteux pour l’Etat.Qui examine la problématique de la pollution constate que ce ne sont pas les PME, les petits commerçants qui polluent le plus, mais les multinationales et autres grands requins du commerce du pétrole et de l’industrie. Ce nouveau créneau leur permet également de vendre des kilos de vent, des paquets de mensonge.La planète connaît certains problèmes, c’est indubitable! Que la pollution existe et surtout qu’elle augmente, c’est incontestable, mais il faut garder la mesure et surtout ne pas se fier à toutes ces études contradictoires. Il faut en ce domaine éprouver avec sagacité le sens critique et s’informer à bonnes sources.

Les pauvres ont d’autres soucis En affûtant sa réflexion une évidence s’impose. Pour faire de l’écologie, il faut disposer de moyens financiers. Ces problèmes sont des problèmes de riches. Pour une part importante de la planète, soit des millions de gens, ceux-ci ne disposant d’aucune énergie, leur parler d’écologie équivaut à leur demander de patienter afin de préserver notre confort. Il n’en demeure pas moins que cette situation ne doit pas nous inciter à fermer les yeux. Nous ne pouvons ni ne devons nous comporter comme si ce problème n’existait pas. Toutefois, cette situation relève avant tout du politique. Or là, c’est le désert, la pollution des cerveaux, l’incurie, l’incompétence la plus polluante. Et pourtant il y a lieu de prendre des dispositions pour assurer l’avenir de cette terre, faute de quoi nos enfants payeront la casse. Tout ceci doit se faire avec sagesse car il existe des preuves que certaines prédictions ne reposent sur aucun élément objectif. Les arguments avancés sont parfois comparables aux prévisions économiques ou assimilables aux horoscopes.

Economie et écologieMais il faut revenir à cette nouvelle économie pour laquelle l’écologie est une source de profits considérables. Elle sert de cache-misère et permet à une frange de l’industrie et du commerce d’augmenter les prix sous prétexte qu’il faut produire sainement. Nous assistons au développement d’un marché qui permet à de grandes entreprises de gruger le client. Ainsi, certaines grandes surfaces prétendent vendre des produits bio. Or, il est prouvé scientifiquement qu’une terre qui durant des années a été engraissée avec des produits chimiques ne peut plus, durant des années également, produire des produits sains. Il reste toujours des résidus de pesticide et autres saletés chimiques. Il est encore d’autres faits qui manipulent le consommateur. Ne voit-on pas depuis quelques temps des publicités télévisées pour ces produits qui rendent le consommateur obèse parce que bourrées d’additifs, colorants et autres saloperies? Parallèlement, ces mêmes saletés de publicité mettent en garde le chaland sur les risques en-courus par la sur-consommation de ces déchets. Sur ces tromperies, pour amuser la galerie, on accole un petit message disant au téléspectateur-consommateur qu’il faut veiller à consommer des fruits et faire du sport. Mais les fruits et légumes mûrissent sans soleil et sont vendus à toutes saisons par ces marchands de mauvaise graisse et de cholestérol. Plus dédaigneux encore le fait que ces commerces font accroire que leurs prix sont bien inférieurs à ceux du petit commerçant, alors qu’ils entassent des sommes colossales en pressurant les producteurs. Pour se donner bonne conscience, ils mèneront des campagnes publicitaires en faveur de l’écologie dont ils se moquent éperdument. Et comme une partie du public est privée de sens critique, les menteurs se régalent.

Que faire ?En premier lieu il faut garder son esprit d’analyse. Il est primordial que le chaland réfléchisse à ses réels besoins avant de se ruer sur des produits bons marchés parce que produits dans des pays où la main d’œuvre est payée avec un lance-pierre. Or, ces travailleurs ont également droit à une vie décente. Il faut également que le client se souvienne que toute production entraîne une pollution. Pour la défense de l’environnement chacun doit faire des efforts. Il n’est pas indispensable de produire des règlements et autres lois. Il suffit de développer l’éducation et de changer nos habitudes.Il est temps d’agir en être responsable. Il ne faut surtout jamais perdre de vue que nous ne recevons pas le monde en héritage de nos parents mais que nous l’empruntons à nos enfants.

André Sprenger Journaliste RP

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LAISSEZ

Le rythme de l’évolution s’est emballé au XXe siècle. Alors que toutes les

promesses ont été faites, la faim, la paix, l’instruction, les droits de l’Homme, rien n’a été tenu. En ce début du XXIe siècle, il y a 40 lieux de conflit dans le monde.

Ne perdons pas espoir

Cherchons de nouveaux philosophes, afin de trouver de nouveaux modèles

économiques. Moins de chiffres, moins de

calculs, plus d’éthique. Avec le concept développé sur www.impi.ch nous voulons apporter notre contribution active à la construction d’un monde vivable. Il y a urgence. Le travail humanitaire ne peut grandir sans nouvelles technologies. Les énergies renouvelables sont certainement une source de progrès. Nous développons aussi la microfinance. Des associations et organisations sont actives dans le terrain, avec cette philosophie de l’action.

Nous vivons une période charnière et capitale. En temps réel nous avons accès au savoir de l’humanité. Grâce aux outils informatiques et aux nouvelles techno-logies de la communication enfin, en 350’000 ans d’histoire, nous nous sommes détachés des autres primates. Nous sommes vraiment sapiens sapiens depuis 35’000 ans. Que valons-nous face aux défis qui sont les nôtres?

Vous avez la chance d’être né dans le Nord

Vous avez la chance d’être dans une société où tout fonctionne. Vous voulez contribuer au développement de notre société globale? Soutenez nos efforts. Nous sommes reconnus d’utilité publique. Faites avancer les bonnes idées dans ce monde qui doit changer. Par un geste, un legs, une donation, vous laisserez une trace visible et réelle à la surface du globe. NN

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Networking ou réseautage?Derrière ces termes à la mode que se cache-t-il? Rien de nouveau. Avoir des partenaires, des amis, des connaissances, c’est tout simplement normal pour l’Homme, ce loup, qui vit en meute. Si le monde est un village, vous n’avez pas 6 milliards de contacts. Un réseau se construit, se nourrit et s’entretient.

L’important n’est pas de savoir combien de personnes vous connaissez mais com-bien de personnes vous connaissent.

Comment réseauter?1 Lancer des ponts pour augmenter vos

contacts et fréquentations.

2 Constituer des listes d’adresses et fichiers et savoir sélectionner.

3 Etablir des relations suivies, durables que vous maintenez actives.

4 Construire et entretenir une relation de confiance réciproque.

Votre réseau création d’entreprises

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TRADITION ET RENOUVEAU tant qu’il y aura du blé

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C O N C O U R SAfin de susciter des vocations de nutrition-nistes, un grand concours de recettes et de préparations à base de céréales est lancé. Les prix seront remis au Salon International des Inventions, des techniques et produits nouveaux de Genève.

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Simon-Pierre KerbageDirecteur

Comment innover sur un marché traditionnel, se prévaloir de 150 ans d’histoire et être à la pointe de la production industrielle? Les Moulins Bossy, c’est une marque de sérieux qui, génération après génération, ont su constamment s’adapter pour rester compétitifs sur un marché ouvert au monde. La philosophie de l’entreprise est des plus exigeantes. L’excellence, fruit de la tradition et de l’innovation!

Bien manger, c’est la santé

Les plaisirs de la table, quoiqu’on en dise, c’est toujours une réalité même si les façons de consommer ont changées. De l’enfance, à l’adolescence puis à l’âge adulte, de nouveaux produits apportent de la souplesse et de la convivialité. L’important, c’est de prendre le temps de manger et de choisir des mets équilibrés. Avec l’évolution de certains modes de vie, les produits ont été adaptés. Il faut savoir manger heureux.

Bossy Céréales tradition et qualité

Pour Simon Pierre Kerbage, directeur des moulins Bossy, travailler dans le monde de l’agro-alimentaire est un plaisir et un privilège. A l’écouter, on comprend que son approche est basé sur une vision globale de la société.

C’est ainsi qu’il dit: «Au XXIe siècle, malgré tous les développements technologiques et scientifiques, heureusement, manger n’est pas un acte anodin. Personne n’est indifférent à la manière de se nourrir. Certes, je suis interpellé quand les sta-tistiques viennent nous rappeler la triste réalité de la faim dans le monde». Bossy Céréales maîtrise toutes les étapes de la préparation de produits à base de céréa-les. La gamme de produits séduit plusieurs marchés parmi le grand public et les spécialistes de la restauration. Fournisseur de grands distributeurs, les produits Bossy

sont parfois cachés sous la marque d’un client. Si c’est frustrant, c’est aussi un signe que la qualité est assurée. Depuis 5 ans, les marchés à l’exportation sont en pleine croissance: Dubaï, les Emirats, l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Europe de l’Est. Selon les résultats d’une première approche, il y a du potentiel en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Le Suisse label n’a pas encore fait le plein et les références BIO prennent une place enviée. Bonblé, Couscous, Boulgour, Crè-mes d’avoine, d’orge et de riz ainsi que des Flakes pour le petit déjeuner portent le label vert envié.

Tenir sa placeSur un marché convoité de toutes parts, une société comme Bossy, doit constam-ment innover. Simon Pierre Kerbage relève des défis au quotidien. «Chaque matin, je commence ma journée avec des céréales et du pain. Mes enfants sont des testeurs exigeants. Je suis bien obligé de m’intéresser aux nouveautés lancées à grand renfort de publicité par des groupes internationaux. Pour tenir notre place nous devons être excellents mais la qualité n’est pas un argument suffisant. Il faut séduire les consommateurs».

Bossy Céréales a lancé un concours, qui est toujours ouvert. En effet, à ce jour, parmi les quelques 200 sug-gestions qui ont été faites, aucune n’est innovante ou réaliste. Il est curieux de voir

combien l’idée simple du Birchermuesli demeure d’actualité. Vu le manque de bonnes idées de la part des consom-mateurs, Bossy Céréales prolonge son concours. Les conditions sont en ligne sur www.invention.ch/bossy

BOSSY CÉRÉALES SACH - 1774 CoussetTél. +41(0)26 660 26 83Fax +41(0)26 660 57 24www.boss y ce r ea l e s . ch

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A LA CONQUÊTE

L’innovation est le sel qui change la saveur d’un plat. Sans innovation,

sans invention, sans faim de recher-che, est-ce que nous marcherions debout ?

Depuis 2000, nous sommes plus de 6 milliards d’hommes sur la

planète. Notre terre est un univers fini. Pour 2025, l’ONU annonce 8 milliards d’êtres humains. Si l’eau, l’énergie sont des problèmes cruciaux, les enjeux de l’alimentation frappent encore plus

l’imaginaire car c’est un problème tragique pour l’humanité.

Il y a 20 ans, les politiques décla-raient qu’ils éradiqueraient la fin

dans le monde pour le changement de millénaire. Nous sommes au troisième millénaire mais la situation alimentaire s’est encore détériorée. C’est pourquoi, Bossy Premium a lancé un concours, dans le cadre du Salon international des inventions et des produits nouveaux de Genève, afin d’apporter sa contribution

au défi alimentaire mondial. Nous trou-vons scandaleux que les pays riches transforment des produits agricoles pour faire avancer leurs voitures. Le Nord affame le Sud en provoquant la spéculation sur les produits agricoles. Si nous investissons massivement dans les énergies renouvelables nous réglons de nombreux problèmes éco-logiques et économiques. Il appartient aux populations du globe de mettre la pression sur leurs gouvernements.D

ÉF

IS

En 2008, pour la 36e année, le Salon international des Inventions de Genève

accueille les inventeurs du monde entier. Cette importante manifestation se déroule à Palexpo dans la Halle 7 à 100m. de la Gare CFF. Ce salon n’est pas le plus ancien ni le plus grand du genre mais c’est le plus important. Genève est le siège de l’Organi-sation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI / WIPO) est bénéficie ainsi d’une aura toute particulière. Toutefois, le Salon a conquis ses lettres de noblesse grâce à la vision de son fondateur et président, Jean-Luc Vincent. Afin de réaliser une rencontre exceptionnelle enviée de toutes les places de foire, des critères exigeants font partie de la stratégie voulue par le fondateur. (voir encadré) Ces aspects contraignants pour les exposants assurent la garantie de l’intérêt du public, des visiteurs professionnels et des médias. C’est à ce prix que le salon est

des marchés

devenu une interface entre les inventeurs et les industriels. Le total des licences négociées dans le monde dépasse les 30 millions $ chaque année.

Cette exposition est couverte par plus de 650 journalistes qui assurent une pro-

motion phénoménale de l’événement. Les exposants sont presque certains de passer à l’antenne d’une radio ou d’une chaîne de TV. Depuis quelques années, c’est aussi un terrain de chasse privilégié des acheteurs professionnels qui viennent lever les bonnes affaires et les produits de demain.

Pour une PME cette vitrine est une chance, une opportunité à saisir. En

effet, si vous savez exposer votre produit, votre service ou votre idée, en quelques jours vous aurez réalisé une étude de marché au niveau planétaire. Vous saurez immédiatement quel est l’intérêt de votre découverte et vous aurez établi des centai-nes de contacts utiles. Cette confrontation, avec un public averti, des experts profes-

sionnels et des agents d’affaires pointus, sera un test décisif pour l’inventeur, le chercheur que vous êtes.

Jean-Luc VincentPrésident et Fondateur du Salon de Genève.La première éditiona eu lieu en 1972 déjà.

Salon International des Inventions Genève

C R I T È R E S1 Les exposants doivent être protégés

par un titre de propriété intellectuelle.

2 Les inventions et nouveautés nepeuvent être présentées qu’uneseule fois à Genève. Chaque année l’exposition est entièrement renouvelée.

3 C’est un salon spécialisé avec un réseau mondial de délégués et d’ex-perts. C’est pourquoi des institutions officielles sont partenaires.

4 Le concours est sous contrôle d’un jury composé de 78 spécialistes compé-tents et reconnus dans leur domaine et spécialité.

5 La structure d’accueil et d’organisation est professionnelle. Le président, Jean-Luc Vincent, est régulièrement ap-pelé comme consultant pour d’autres manifestations.

DATES 37e SALON

du 1 au 5 mai 2009

Concours international Bossy Premium

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Le concours Bossy Premium est ouvert à tous les participants du Salon international des inventions de Genève. Les décisions du jury seront sans appel. Les bourses annuelles ont une valeur maximum de 5’000 francs suisses.

Le Jury primera 3 inventions exposées au Salon mais il est possible d’annoncer des solutions et produits présentés lors des précédentes éditions.

maison et au travail. Aucune correspon-dance ne sera échangée. Les prix seront remis par chèque nominatif au nom de l’exposant inscrit au Catalogue du Salon. Si aucune idée ne mérite un prix, la bourse est reportée à une nouvelle année.

Tous les détails sur:

www.invention.ch/bossy

C O N D I T I O N S D U C O N C O U R S

Le 14 novembre, devant plus de 250 personnes, deux sociétés ont été pri-

mées et honorées pour l’aboutissement de leur travail de recherche. L’entreprise gagnante de l’édition 2007 est Collano Xiro SA à Schmitten qui a développé un film adhésif multicouches permettant de rendre les airbags latéraux des voitures étanches. Outre les résultats techniques c’est aussi les potentialités commerciales du produit qui méritent un éclairage. En effet, annuellement, c’est plus de 1,5 millions de véhicules qui seront équipés avec ce produit Made in Fribourg. Pour faire face à ce nouveau marché en ex-pansion Collano Xiro a investi plus de 10 millions dans une nouvelle ligne de production. Aujourd’hui, 60 collabora-teurs sont actifs sur le site fribourgeois.

FRIBOURG,le choix de réussir

Les produits signés Xiro sont présents dans les voitures, l’électronique, le mobi-lier, les textiles et les équipements sportifs. Le marché est encore en développement grâce à l’innovation constante. La distinc-tion était accompagnée d’un chèque de 12’000 francs.

InterBioCard à Bulle a développé une car-te à puce biodégradable et compostable

produite avec des matières renouvelables. Ces cartes ont les mêmes caractéristiques que les cartes actuelles mais elles sont fabriquées à partir de composantes de fibres de roseaux de Chine. Elles sont totalement biodégradables. Les cartes de crédit, de banque, de fidélités ou de transports publics sont en plastic ou PVC est sont donc polluantes. Le produit de

En 2009, le canton de Fribourg attribuera son prix à l’innovation pour la 10e fois. Ce concours a été lancé il y a 20 ans déjà et c’est ainsi que tous les deux ans les sociétés fribourgeoises confrontent le fruit de leur recherche. Les charmes naturels de la région font oublier que Fribourg a un tissu industriel riche avec des entreprises de pointe dans toutes les branches économiques. Pourtant certaines sociétés fribourgeoises sont leaders dans leur marché grâce au souci constant d’innover.

InterBioCard offre donc un avantage concurrentiel important et un argument

de vente sérieux. En plus, grâce à la structure originale des composants de base, chaque carte est unique. C’est un nouveau champ de développement pour la sécurité. Chaque carte porte sa signature dans la matière naturelle. Cette jeune société innovante a reçu le prix spécial du jury avec un chèque de 8’000 francs.

Quatre autres entreprises méritaient un prix mais le jury a dû faire un choix.

Les sociétés nominées sont :

Bumotec SA, Magtrol SA, Pavatex SA et Phonak Communication SA.

Vous trouvez plus d’information sur:www.promfr.ch

Le Directeur de l’économie, Président du jury, Beat Vonlanthen, Conseiller d’Etat, a remis le trophée 2007 à Adrian Schulthess, Chef de recherche de Collano Xiro à Schmitten.

FIS

Le prix devra contribuer au développement du projet et Bossy Céréales pourra apporter une aide matérielle supplémentaire pour réaliser le projet.

Les développements primés devront apporter une contribution notoire à l’amélioration de l’alimentation dans le monde sous l’angle pra-tique. La découverte devrait pouvoir bénéficier à l’ensemble de la population mondiale dans le déroulement de la vie quotidienne, à la

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Fribourg : High-Tech in the Green

Le canton de Fribourg offre tous les atouts dont votre société doit disposer pour innover : centres de formation performants ( hautes écoles et uni ver-sité ), réseau économique éprouvé, fi scalitéattractive, bilinguisme français /allemand et cadre de vie exceptionnel.

Notre rôle consiste à guider et à soutenir activement les entreprises dans leurs différentes phases d’implantation ou de développement. Contactez-nous pour toute information.

www.promfr.ch

« L’innovation, source et miroir de la créativité. »

Promotion économiquedu canton de FribourgSuisse

Thierry Mauron, DirecteuTél. +41 26 425 87 00

Promotion économique du canton de Fribourg Suisse

Thierry Mauron, Directeur Tél. +41 26 425 87 00

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