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innover croître enrichirRapport annuel 2008 Fonds de solidarité FTQ

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Bureau 200 545, boul. Crémazie Est Montréal (Québec) H2M 2W4 Téléphone : 514 383-8383 Télécopieur : 514 383-2502 Sans frais : 1 800 361-5017 www.fondsftq.com

1. Mission2. Message du président

du conseil d’administration4. Message du

président-directeur général6. Innover

10. Croître14. Enrichir18. Informations financières100. Glossaire102. Le conseil d’administration

103. Le comité de direction Les conseils sectoriels Les comités Le syndicat

104. Le personnel permanent 106. Une multitude

d’expertises

Chiffres clésExErcicEs tErminés lEs 31 mai

2004 2005 2006 2007 2008(en millions de dollars, sauf les actions catégorie A en milliers) (11 mois)

RésultatsProduits 347 373 463 591 10Bénéfice net (perte nette) 247 271 366 475 (89)

BilanActif net 5 233 5 955 6 607 7 239 7 285Actions catégorie A en circulation 243 946 264 845 277 466 284 628 290 050

Ratio1

Charges d’exploitation/Actif net moyen 1,8 %2 1,5 % 1,4 % 1,4 % 1,4 % 1. Le ratio des charges d’exploitation exclut la taxe sur le capital. 2. Donnée annualisée.

aux 31 mai

Valeur nette par action (en dollars)

2004 21,372005 22,412006 23,74 2007 25,362008 25,05

Rendement du Fonds1,2 (en pourcentage)

2004* 5,22005 5,02006 6,0 2007 7,12008 (1,2) * (11 mois)

Émissions d’actions (en millions de dollars)

2004* 5542005 7062006 614 2007 5712008 611 * (11 mois)

Nombre d’emplois créés, maintenus ou sauvegardés au Québec par le Fonds et son réseau

2004 96 0002005 105 5962006 116 644 2007 122 4602008 126 035

Nombre d’actionnaires

2004 554 7962005 568 3832006 573 086 2007 574 7942008 575 394

Nombre d’entreprises partenaires (Fonds et réseau)

2004 1 7222005 1 6832006 1 681 2007 1 6962008 1 881

Rachats (en millions de dollars)

2004* 1882005 2562006 329 2007 4022008 476 * (11 mois)

Juste valeur des investissements dans nos entreprises partenaires3 (en millions de dollars)

2004 2 6952005 2 9012006 3 343 2007 3 7422008 3 962

Investissements3 (en millions de dollars)

2004* 4052005 4922006 643 2007 6682008 730 * (11 mois)

1. Le bénéfice (perte) par action sur le prix de l’action au début de l’exercice. 2. Ce rendement ne tient pas compte des crédits d’impôt accordés aux actionnaires. 3. Ces investissements incluent les fonds engagés mais non déboursés ainsi que les garanties et cautionnements.

Activités de formation ExErcicE tErminé lE 31 mai 2008

Participants Cours

Responsables locaux (RL) 3 147 228En entreprise 2 633 131Membres du réseau 815 44Étudiants 377 23Total 6 972 426

Évolution des investissements(au coût) 2007-20081

Solde au 31 mai 20072 Investissements Désinvestissements Solde au 31 mai 2008

Nbre M$ % Nbre M$ % Nbre M$ % Nbre M$ %

Régions3

Ouest du Québec 15 74 2 2 21 3 2 7 3 14 88 2Région de Montréal 157 1 465 44 47 484 66 48 146 53 154 1 803 48Centre du Québec 18 128 4 6 13 2 6 5 2 19 136 4Région de Québec 31 346 11 8 60 8 7 9 3 34 397 10Est du Québec 29 134 4 4 30 4 8 23 9 27 141 4Ensemble du Québec 46 893 27 2 53 7 12 36 13 46 910 24Hors Québec 44 265 8 7 69 10 12 47 17 44 287 8Total 340 3 305 100 76 730 100 95 273 100 338 3 762 100

SecteursImmobilier 11 315 9 1 29 4 3 4 2 9 340 9Développement régional4 26 386 12 1 3 1 - - - 25 389 10Industries, services,

ressources naturelles et consommation 167 1 628 49 42 397 54 59 166 61 167 1 859 50

Investissements technologiques5 136 976 30 32 301 41 33 103 37 137 1 174 31Total 340 3 305 100 76 730 100 95 273 100 338 3 762 100 1. Cette liste exclut le portefeuille de titres détenus dans Entreprises publiques québécoises à faible capitalisation et inclut les fonds engagés

mais non déboursés, ainsi que les fonds pour garanties et cautionnements. 2. La distribution par région et par secteur au 31 mai 2007 a changé pour tenir compte des réorganisations survenues dans les entreprises en portefeuille. 3. Regroupements régionaux : Ouest du Québec : Abitibi-Témiscamingue/Outaouais. Région de Montréal : Montréal/Laval/Laurentides/Montérégie/Lanaudière.

Centre du Québec : Estrie/Mauricie/Centre-du-Québec. Région de Québec : Capitale-Nationale/Chaudière-Appalaches. Est du Québec : Bas-Saint-Laurent/Saguenay–Lac-Saint-Jean/ Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine/Côte-Nord/Nord-du-Québec. Ensemble du Québec : Investissements qui ont des impacts dans plus d’une région. Hors-Québec : Investissements dans des entreprises dont le siège social de l’entreprise est à l’extérieur du Québec.

4. Fonds régionaux, fonds locaux et sociétés régionales d’investissement. 5. Sciences de la vie, technologies de l’information, télécommunications, innovations industrielles et bioalimentaire.

Répartition des rachats par critèreExErcicE tErminé lE 31 mai 2008Critères Nombre M$ %

Retraite et préretraite 34 111 395 83Accession à la propriété 3 747 29 6Décès, invalidité,

rachat 60 jours 1 992 24 5Situations exceptionnelles

(perte d’emploi et autres) 5 177 18 4 Retour aux études 465 3 1Autres critères

(injection de capitaux dans une entreprise, émigration, rachat de crédits de rente et inadmissibilité aux crédits d’impôt) 549 7 1

Total 46 041 476 100

Profil des actionnairesau 31 mai 2008

Syndiqués

334 432

58,1 %Non-syndiqués

240 962

41,9 %


575 394

126 035 emplois créés, maintenus ou sauvegardés au Québec par le Fonds et ses partenairesau 31 mai 2008

Fonds régionaux et locaux

20 110

Emplois indirects

31 254Emplois induits

27 018

Emplois directs

67 763 Fonds spécialisés

4 176

Fonds de solidarité FTQ

43 477Faits saillantsAvec ses partenaires, le Fonds de solidarité FTQ a contribué à créer, maintenir ou sauvegarder près de 110 000 emplois directs depuis sa création.

ResponsablesSuzanne Hamel André McDonald

RédacteursSuzanne Hamel Sylvain Paré

CollaborateursRoch Dutil Ricardo Espera Sylvain Masse Louise Sauvé

PhotographesShoot Studio

Pierre Manning Jean-François Lemire

Jean-Sébastien Cossette

DesignerGauthier Designers

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la production de ce document.Imprimé par des travailleuses et travailleurs syndiqués de Phipps Dickson Integria (PDI) sur du papier fabriqué au Québec à partir d’énergie biogaz, certifié Éco-Logo et contenant des fibres recyclées postconsommation.

Dépôt légal – 3e trimestre 2008 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

This document is also available in English.

B-08-00-0195

Mission

Rapport annuel 2008 / 1

Créer, maintenir ou sauvegarder des emplois investir dans des entreprises à impaCt éConomique québéCois et leur fournir des serviCes en vue de Contribuer à leur développement et de Créer, de maintenir ou de sauvegarder des emplois.

former les travailleuses et les travailleurs favoriser la formation des travailleuses et travailleurs dans le domaine de l’éConomie et leur permettre d’aCCroître leur influenCe sur le développement éConomique du québeC.

développer l’éConomie du québeCstimuler l’éConomie québéCoise par des investissements stratégiques qui profiteront aux travailleuses et travailleurs, de même qu’aux entreprises québéCoises.

préparer la retraite sensibiliser et inCiter les travailleuses et travailleurs à épargner pour leur retraite et à partiCiper au développement de l’éConomie par la sousCription aux aCtions du fonds.

Le Fonds de solidarité FTQ, un outil économique qui fait notre fierté !le fonds de solidarité ftq est une institution unique et innovatriCe, un héritage dont nous sommes fiers et qu’il faut faire Croître, à la faveur de l’enriChissement des travailleuses et des travailleurs, des entreprises et de l’éConomie du québeC.

2 / Rapport annuel 2008

L’exercice 2007-2008 restera, dans nos mémoires, celui qui aura marqué le 25e anniversaire de la création du Fonds. C’est dans cet heureux contexte que je m’adresse à vous pour la première fois à titre de président du conseil d’administration. Je veux en profiter pour remercier nos actionnaires dont la fidélité et l’engagement envers le Fonds et sa mission, au fil des ans, nous ont permis de maintenir une organisation saine, tournée vers l’avenir.

Je tiens également à remercier nos RL pour le travail extraordinaire qu’ils accomplissent, bénévolement, depuis toutes ces années. Si le Fonds jouit d’une réputation aussi solide, c’est beaucoup grâce au travail sans faille des RL dans leurs milieux respectifs. Par ailleurs, nous avons réalisé cette année un autre record d’investissements ainsi qu’un record en matière de souscriptions en épargne systématique. Je tiens donc à remercier tous nos employés et la direction du Fonds pour leur contribution exceptionnelle à ces succès !

Des valeurs fondamentales

Le dernier exercice du Fonds n’a pas été sans obstacles. Les marchés boursiers ne nous ont pas rendu la tâche facile, et le contexte économique a été ardu, particulièrement pour le secteur manufacturier. Cela dit, les importantes réalisations du Fonds au cours des 25 dernières années nous permettent de mettre en perspective les difficultés économiques ponctuelles.

Le Fonds va persévérer dans sa démarche de rassembleur auprès des PME québécoises et continuera de tendre la main aux entrepreneurs qui veulent faire grandir leur entreprise ici. Il y a eu, au cours des dernières années, de nombreuses prises de contrôle d’entreprises par des intérêts étrangers. Évidemment, le Fonds ne peut pas, à lui seul, retenir tous les beaux fleurons de l’économie québécoise qui se sont construits au fil des ans. Mais notre mission nous appelle à faire tout ce qui est possible en ce sens, et c’est ce que nous ferons.

Si nous ne nous occupons pas de nos affaires, personne dans le monde ne le fera à notre place ! Et je me dois ici de souligner que l’intervention de l’État reste nécessaire si nous voulons y parvenir. Les gouvernements sont des alliés appréciés du Fonds de solidarité FTQ depuis sa création, et nous sommes heureux de pouvoir compter sur les crédits d’impôt qu’ils accordent à nos actionnaires. Cet investissement, que nos gouvernements récupèrent rapidement – en deux ans au Québec et en moins de trois ans au fédéral –, constitue une contribution significative au développement économique du Québec.

Le Fonds joue également un rôle déterminant dans le démarrage d’entreprises. Nous avons investi près de 600 millions de dollars à ce chapitre depuis 2005. La stratégie que nous avons adoptée – c’est-à-dire nous allier à des fonds privés spécialisés pour le démarrage de certaines entreprises et investir dans d’autres pour leur permettre de croître – nous a bien servis et nous a permis de maximiser le développement et la croissance de nos entreprises. Cet apport est essentiel dans un contexte de ralentissement ou de décroissance de secteurs plus lourds, le manufacturier ou la forêt, par exemple. Des centaines de travailleurs comptent sur le Fonds pour le maintien et la création d’emplois. Nous ne devons jamais perdre de vue cette mission qui était déjà enracinée dans la vie du Fonds, dès ses premiers balbutiements, voilà 25 ans.

J’aimerais, en terminant, remercier très chaleureusement et fraternellement mon prédécesseur, Henri Massé, pour le travail remarquable qu’il a effectué durant toutes ces années à la barre du conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ.

Michel Arsenault Président du conseil d’administration

Le rôle qu’a joué le Fonds de solidarité FTQ dans notre économie – pour créer et maintenir des emplois au Québec, améliorer la retraite des travailleuses et des travailleurs, et faire croître nos PME – est remarquable ! Le Fonds est unique : ce n’est pas un hasard s’il est aujourd’hui devenu une inspiration ailleurs dans le monde. Nous avons bâti ensemble un modèle novateur et solide qui peut s’adapter aux particularités économiques de nombreux pays. C’est un privilège d’avoir participé à la mission du Fonds, et c’est avec fierté que j’ai rempli les fonctions de président du conseil d’administration. Merci à tous mes collaborateurs, et félicitations à tous les employés du Fonds et à nos irremplaçables RL. Félicitations et bonne chance, également, à Michel Arsenault, dont les valeurs d’intégrité vont de pair avec la mission du Fonds.

Henri Massé Président du conseil d’administration de décembre 1998 à novembre 2007

« Les importantes réalisations du Fonds au cours des 25 dernières années nous permettent de mettre en perspective les difficultés économiques ponctuelles. »


Il fallait beaucoup d’audace, il y a 25 ans, pour créer le Fonds de solidarité FTQ ! Mais, aujourd’hui, le Fonds joue un rôle d’envergure dans la sensibilisation des travailleurs à l’importance de l’épargne pour la retraite, dans le développement de l’emploi et dans la structuration de l’industrie du capital de risque. Le Fonds, grâce à son capital patient, a contribué de façon remarquable au développement économique du Québec.

Mais les temps sont durs pour plusieurs entreprises ; les défis, particulièrement dans le secteur manufacturier, restent cruciaux. Cependant, malgré le ralentissement de l’économie nord-américaine, l’incertitude des marchés financiers et la montée du dollar canadien, le Fonds a réussi à limiter la baisse de son rendement. Le rendement du Fonds a été de -1,2 % durant le dernier exercice. La valeur de l’action s’est donc établie à 25,05 $, en baisse de 0,31 $ par rapport au 5 juillet 2007 et de 0,35 $ par rapport au 5 janvier dernier.

L’actif net du Fonds a tout de même progressé de 46 millions de dollars par rapport à l’exercice terminé le 31 mai 2007, pour atteindre 7,3 milliards de dollars. Nous avons maintenu le ratio des charges d’exploitation à 1,4 % de notre actif net moyen, un taux qui se compare plus qu’avantageusement à celui des sociétés du même secteur.

Le Fonds continue de bâtir le Québecen 25 ans, le fonds de solidarité ftq est devenu l’un des fleurons de l’éConomie québéCoise. un bilan porteur d’avenir.


Évidemment, nous aurions voulu obtenir un rendement supérieur. Mais étant donné le contexte actuel, nous pouvons affirmer que le Fonds s’en tire honorablement. Par ailleurs, nous devons également mettre ce rendement en perspective, et tenir compte de deux éléments importants de notre mission : l’épargne des actionnaires et nos investissements en entreprise. À ce chapitre, nous avons atteint deux sommets historiques.

D’abord, sur un total de 611 millions de dollars, les souscriptions faites grâce à l’épargne systématique – soit par retenues sur le salaire et prélèvements bancaires – se sont chiffrées à 446 millions de dollars. C’est un record qui démontre bien que les efforts du Fonds et de ses RL pour encourager l’épargne systématique portent fruit.

Ensuite, nos investissements en entreprise ont aussi atteint un record, 730 millions de dollars. Si l’on inclut nos fonds régionaux, ce sont 140 entreprises qui ont bénéficié de notre apport de capital ! Ce résultat témoigne du savoir-faire de nos équipes de travail et de la crédibilité du Fonds dans les milieux d’affaires québécois, ainsi que de l’efficacité de notre capital patient, dans tous les secteurs d’activité.

Nous avons également poursuivi notre stratégie d’investissement dans des fonds spécialisés qui contribuent au démarrage d’entreprises, en plus d’attirer des capitaux étrangers au Québec. Durant le dernier exercice, le Fonds a investi 109 millions de dollars dans cinq de ces fonds, portant à 495 millions de dollars ce type d’investissements depuis 2004.

Pour se développer, les entreprises doivent emprunter la route de la croissance, de l’innovation et de la compétitivité. Sur cette route, le Fonds qui, depuis 25 ans, leur offre un soutien qui répond à leurs besoins, continuera de les accompagner.

Quant à vous, chers actionnaires, je vous remercie pour la confiance que vous témoignez au Fonds et pour l’intérêt que vous portez au développement économique du Québec. Je remercie également notre personnel et nos partenaires entrepreneurs pour leur contribution au succès du Fonds au fil des 25 dernières années. Nous pouvons vraiment être fiers des résultats accomplis et avoir confiance dans l’avenir que nous bâtissons ensemble.

Yvon Bolduc Président-directeur général

« Le Fonds joue un rôle d’envergure dans la sensibilisation des travailleurs à l’importance de l’épargne pour la retraite, dans le développement de l’emploi et dans la structuration de l’industrie du capital de risque. »


dans les années 1980, en pleine Crise éConomique, louis laberge a une idée de génie : Créer un fonds de travailleurs pour préserver des emplois et assurer le finanCement des entreprises québéCoises, tout en proposant une forme Complémentaire d’épargne pour la retraite. la ftq y a Cru. aujourd’hui, l’aCtif net du fonds de solidarité ftq est de 7,3 milliards de dollars.

Innover, c’est croire en l’avenir

Oser ce que personne n’a jamais oséCréer le fonds de solidarité ftq, C’était inventer un modèle audaCieux, risqué, unique. le fonds a bouleversé le paysage éConomique québéCois en établissant de nouveaux modèles de partenariats d’affaires et des pratiques inédites de CommuniCation au sein des entreprises.

aujourd’hui, le fonds Compte 575 394 aCtionnaires au québeC.

Soutenir la compétitivité des entreprises De nos jours, le terme « innovation » est sur toutes les lèvres. C’est qu’innover est l’une des clés fondamentales du succès des entreprises, étant donné les défis que pose la concurrence mondiale. Les entreprises québécoises – particulièrement celles du secteur manufacturier – devront se démarquer pour faire face à la globalisation des marchés. Elles voudront donc faire les choses différemment, exploiter des marchés et en percer de nouveaux. Au préalable toutefois, elles devront se poser des questions stratégiques liées à leur croissance, voire leur survie. Quelle est la principale force de l’entreprise sur son marché, celle qui lui permettra de se démarquer ? Quels sont les produits offerts par l’entreprise que la concurrence ne peut égaler ? Avons-nous les ressources techniques, financières et humaines nécessaires ?

Même si les défis restent majeurs, le Québec présente un extraordinaire potentiel manufacturier. Il peut tabler sur la créativité de ses entrepreneurs de même que sur sa culture de défricheur pour poursuivre le chemin impressionnant que l’économie québécoise a parcouru ces 25 dernières années.

Du textile intelligent, fabriqué au Québec

Stedfast, une entreprise partenaire du Fonds de solidarité FTQ, est un bel exemple de succès qui s’appuie sur l’innovation. Reconnue aujourd’hui comme un chef de file en Amérique du Nord dans le domaine des tissus techniques, Stedfast développe des produits destinés à la fabrication de vêtements protecteurs. Les Forces armées, les ambulanciers, les pompiers, les policiers, les travailleurs du secteur de la santé et de l’industrie pétrochimique comptent parmi les utilisateurs de ces vêtements.


Grâce à la détermination de la direction, à l’assiduité des travailleurs, au dynamisme d’un personnel hautement spécialisé, aux investissements soutenus en recherche et en technologie ainsi qu’à la capacité de l’entreprise à percer de nouveaux marchés, Stedfast connaît maintenant une effervescence unique dans son secteur d’activité.

Stedfast a su miser sur ses forces et les maximiser pour ainsi réussir à innover, à se distinguer en offrant des produits concurrentiels et donc accroître sa compétitivité.

Temps et argent

Au cours de l’exercice qui prenait fin le 31 mai dernier, le Fonds de solidarité FTQ a investi la somme record de 730 millions de dollars dans des entreprises. Présent dans tous les secteurs de l’activité économique, le Fonds intervient à toutes les étapes de développement des entreprises. Il offre aux entrepreneurs des produits financiers adaptés à leurs besoins et du capital patient, puisque la réalisation de leurs projets nécessite non seulement un financement judicieux, mais également du temps.

En plus d’un capital financier, le Fonds offre un capital « humain ». La valeur ajoutée que nous apportons aux entreprises – notamment en amenant des administrateurs d’expérience à siéger à leur conseil d’administration et en fournissant notre expertise – fait souvent une grande différence. Aujourd’hui, les chefs d’entreprise recherchent et apprécient notre façon de travailler, qui repose sur nos secteurs économiques spécialisés et nos équipes multidisciplinaires.

Transparence et communication La formation économique en entreprise fait partie intégrante de la mission du Fonds. En soi, il s’agit d’un modèle d’innovation. Aborder les indicateurs-clé de la situation financière de l’entreprise et les analyser en toute transparence permet une compréhension commune de ses enjeux économiques et sociaux. Cette transparence entraîne la mise en place de nouvelles pratiques de communication entre la direction et le personnel. Or, de saines communications constituent un atout majeur pour assurer la croissance et l’avenir d’une entreprise. Les entrepreneurs le confirment : la transparence des échanges qu’induit la formation économique en entreprise instaure un climat de confiance mobilisateur qui amène la direction à aborder plus clairement la stratégie de développement de l’entreprise.

Faire confiance aux employés, leur expliquer les défis auxquels est confrontée l’entreprise, c’est faire appel à leur intelligence. Cette pratique est porteuse de solutions novatrices, suggérées par les employés, qui peuvent réduire les coûts, augmenter la compétitivité, voire assurer la pérennité de l’entreprise et des emplois. C’est ainsi qu’on transforme, petit à petit, une culture d’entreprise basée sur le fonctionnement en une culture axée sur l’innovation.

« Ma retraite, je veux la vivre sans tracas ! Je tiens à maintenir mon niveau de vie, à poursuivre mes activités. À l’aide des retenues sur le salaire que j’effectue, au Fonds notamment, je sais que, d’ici environ cinq ans, je vais pouvoir profiter d’une belle retraite, sans soucis financiers. »

– Lise Boulais, actionnaire du Fonds de solidarité FTQ depuis 2003 et bientôt jeune retraitée


Faire croître l’économieContribuer à son épargne-retraite de façon systématique permet d’améliorer la qualité de sa retraite. tous les travailleurs doivent avoir Cette possibilité : C’est une évidenCe pour nous. au fonds de solidarité ftq, Cette épargne Contribue également au développement éConomique du québeC.

Croître, c’est multiplier ses chances de réussirqu’il s’agisse de faire fruCtifier ses éConomies ou de faire progresser son entreprise, la CroissanCe est au Cœur de la réussite. refaire le plein d’idées, se fixer des objeCtifs, surmonter les obstaCles, C’est s’ouvrir au suCCès.


Faire des acquisitions et prospérer Stella-Jones, une entreprise partenaire du Fonds qui produit et commercialise des poteaux de bois pour les sociétés de télécommunications ainsi que des traverses de chemins de fer, connaît une croissance remarquable. Depuis quelques années, l’entreprise s’est engagée dans une démarche de positionnement et de consolidation de marché qui lui a permis de faire des acquisitions stratégiques majeures au Canada et aux États-Unis. Aujourd’hui, Stella-Jones est un chef de file dans son domaine, et ce succès génère des centaines d’emplois de qualité. L’objectif de Stella-Jones : croître davantage !


Mouvement à la hausseDepuis 25 ans, le Fonds sensibilise les travailleuses et les travailleurs à l’importance de bien planifier leur retraite. Et ses efforts ont porté leurs fruits !

Au cours du dernier exercice seulement, plus de 34 000 actionnaires ont racheté leurs actions du Fonds pour prendre leur retraite. Cela représente plus de 83 % du montant des rachats d’actions qui ont été conclus durant l’année écoulée. Nous nous estimons privilégiés d’avoir contribué à améliorer la qualité de la retraite d’autant de personnes, soit d’actionnaires pour qui le REER du Fonds était souvent leur tout premier REER. Nous les remercions sincèrement d’avoir choisi le Fonds et d’avoir ainsi participé au développement économique du Québec.

Et vous ?

Il y a aussi un grand nombre d’actionnaires qui rachètent leurs actions pour se prévaloir du Régime d’accession à la propriété (RAP) : au cours du dernier exercice, 3 700 de nos actionnaires ont « rappé ».

Par ailleurs – et nous nous en réjouissons –, chaque année, le nombre d’actionnaires qui souscrivent aux actions du Fonds par retenues sur le salaire ou prélèvements bancaires ne cesse d’augmenter. En outre, bon nombre de ces actionnaires sont âgés entre 25 et 35 ans. Durant l’année écoulée, 73 % des souscriptions totales ont été effectuées grâce à ces deux modes d’épargne systématique, lesquels permettent d’épargner facilement. Nous sommes fiers d’avoir battu un record cette année : 446 millions de dollars ont été souscrits en épargne systématique.

Des outils améliorés

Afin de fidéliser nos actionnaires, nous leurs offrons, entre autres, un service efficace et courtois. Pour bien répondre aux attentes, le Fonds a créé au fil des ans des outils simples, efficaces et toujours plus personnalisés. De plus, le Fonds a revu et bonifié, au cours du dernier exercice, l’ensemble de son processus d’accueil des nouveaux actionnaires.

Au 31 mai dernier, le Fonds comptait 575 394 actionnaires. Chacun et chacune d’entre eux a reçu une version personnalisée du Carnet de l’actionnaire. Cet outil d’information renferme tous les renseignements utiles sur leurs avoirs ainsi que des projections financières intéressantes calculées en fonction de leur portefeuille. Le Fonds est l’une des institutions nord-américaines à innover le plus en la matière, ce qui lui a valu au fil des ans l’appréciation de ses actionnaires de même que des prix, notamment la Flèche d’argent en gestion de la clientèle (pour la qualité du Carnet de l’actionnaire 2007), lors du prestigieux concours de l’Association du marketing relationnel. Le Carnet a également reçu une mention honorable au Gala Gutenberg 2008, organisé par les Artisans des arts graphiques de Montréal, pour avoir innové en matière d’impression numérique.

Soulignons enfin que, durant le dernier exercice, le personnel du Fonds a traité près de 360 000 appels d’actionnaires – toujours de vive voix et sans message enregistré !

« Je suis RL depuis bientôt deux ans, et ma motivation ne cesse de grandir à mesure que je me rends compte de l’importance du rôle que je joue pour améliorer la qualité de vie dont mes collègues profiteront à la retraite. Grâce à la formation régulièrement mise à jour qu’offre le Fonds, je peux répondre judicieusement aux questions de mes collègues concernant le Fonds de solidarité FTQ, son REER et sa mission. »

– Kathia Lepage, Rimouski

Penser à l’avenir et l’enrichirle fonds Contribue à l’enriChissement des individus, de nos pme et de la ColleCtivité. la solidarité qui s’est Construite au fil des ans entre le fonds et ses aCtionnaires nous a permis d’établir des partenariats d’affaires profitables qui Contribuent à un plus grand enriChissement ColleCtif.

La solidarité, au cœur de l’enrichissement collectifla riChesse d’une soCiété passe, notamment, par la santé et la CroissanCe d’entreprises qui offrent des emplois de qualité. il n’y a pas de Capital plus porteur que Celui qui est basé sur une riChesse Créée grâCe à la solidarité.


Le capital humain : la vraie richesse Dans le contexte démographique actuel, la croissance économique du Québec des prochaines années repose en grande partie sur la façon dont les entreprises géreront leur capital humain. Ainsi, une entreprise qui souhaite maximiser son potentiel de rentabilité devra relever plusieurs défis, dont le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre.

Ce que nous appelons « les éléments de valorisation du capital humain » comporte plusieurs aspects. Moderniser les équipements, offrir une formation technique plus pointue et de la formation continue en milieu de travail, motiver les jeunes à assurer la relève entrepreneuriale, offrir un milieu de travail et des emplois stimulants pour retenir le personnel, reconnaître le travail accompli, attirer talents et compétences et aussi former des leaders : voilà quelques-unes des tâches qui attendent les entreprises qui veulent demeurer compétitives.

Une formation de grande valeur

L’éducation et la formation sont donc au cœur des conditions fondamentales de l’essor économique de la société et des entreprises québécoises. Assurer une éducation de qualité à tous, c’est d’abord le rôle de l’État ; au Fonds de solidarité FTQ, nous y contribuons avec les entrepreneurs par l’entremise de notre programme de formation économique en entreprise.

La formation économique transforme les mentalités : tous, membres de la direction et employés, apprennent à analyser les situations en fonction des intérêts et de la croissance de l’entreprise.

Et, c’est bien connu, un climat de méfiance entre la direction et les employés mène très souvent à des problèmes qui peuvent avoir des incidences financières négatives sur l’entreprise. Il s’agit donc, le cas échéant, de dissiper cette méfiance et d’établir la confiance.

Ainsi, si nous réalisons de tels changements dans des milliers d’entreprises au Québec, cela devient un levier intéressant pour l’ensemble de l’économie !

Au cours du dernier exercice seulement, la Fondation de la formation économique s’est inscrite dans cette mouvance. Nous avons offert, au total, 426 cours à 6 972 participants. Plus précisément, dans le cadre du programme de formation offert aux entreprises, nous avons joint 2 633 personnes, dans 56 entreprises.

De plus, la Fondation a déployé beaucoup d’efforts pour offrir une formation aux membres des conseils d’administration des fonds régionaux et des SOLIDE, afin de poursuivre ses efforts en matière de développement local et régional.

En collaboration avec le Fonds étudiant, nous avons également organisé plus de 20 sessions de formation de deux jours, offertes à près de 400 étudiants québécois qui font des stages dans des syndicats, des groupes communautaires et de petites entreprises. L’objectif est de donner à ces étudiants une meilleure compréhension du monde du travail dans le contexte de la mondialisation.

Enfin, la Fondation a poursuivi, en collaboration avec les coordonnateurs à la souscription du Fonds, ses activités de formation continue des RL et elle a développé un cours pour leur permettre de faire la promotion de la retenue sur le salaire auprès des travailleurs dans leur milieu de travail.

La solidarité qui enrichit Dès la première campagne de souscription du Fonds de solidarité FTQ en 1984, le réseau des RL est apparu comme un élément-clé de la stratégie de pénétration des milieux de travail syndiqués. Les RL sont des travailleurs syndiqués qui, bénévolement, font la promotion du Fonds auprès de leurs collègues de travail. Ils forment un formidable réseau de solidarité qui a permis à des centaines de milliers de travailleurs de se constituer une épargne-retraite appréciable, qui complète souvent les régimes collectifs offerts par les entreprises.Sans les RL, le Fonds de solidarité FTQ ne serait pas l’important outil économique qu’il est devenu aujourd’hui. Au 31 mai dernier, le Fonds comptait 2 134 RL.


« Le Fonds a été l’un des premiers à nous faire confiance. Il a cru en notre projet de produire des souches probiotiques de très haute qualité qui contribuent à la santé de l’ensemble de la population de la planète. C’est un partenaire qui respecte la liberté de pensée de l’entrepreneur et qui lui procure un soutien non seulement financier, mais également humain. »

– Francine Mondou, présidente et chef de la direction d’Harmonium International, une entreprise créée en 1999, dont le chiffre d’affaires atteint maintenant 20 millions de dollars. Spécialisée dans la production de souches de bactéries lactiques, l’entreprise exporte ses produits partout dans le monde et emploie une cinquantaine de personnes au Québec.


Informations financières

/ 19 Rapport de gestion

États financiers aux 31 mai 2008 et 2007

/ 33 Rapport de la direction et rapport des vérificateurs

/ 34 Bilans

/ 35 Résultats

/ 36 Évolutions de l’actif net

/ 37 Flux de trésorerie

/ 38 Notes complémentaires

Investissements au 31 mai 2008

/ 59 Rapport des vérificateurs

/ 60 Relevé des investissements au coût

Investissements des fonds spécialisés au 31 mai 2008

/ 70 Répertoire des investissements au coût effectués par les fonds spécialisés (non vérifié)

Fonds de solidarité des travailleurs du québec (F.t.q.)

États financiers aux 31 mai 2008 et 2007

/ 93 Rapport des vérificateurs

/ 94 Bilans

/ 95 Résultats

/ 96 Évolutions de l’actif net

/ 97 Notes complémentaires

Fondation de la Formation économique du Fonds de solidarité des travailleurs du québec (F.t.q.)

Rapport de gestion pour l’exercice terminé le 31 mai 2008Le présent rapport de gestion vise à permettre au lecteur d’évaluer les résultats et la situation financière du Fonds ainsi que les changements importants survenus à l’égard de ceux-ci pour l’exercice terminé le 31 mai 2008. Afin d’acquérir une compréhension approfondie des événements et des incertitudes, le lecteur doit lire ce rapport de gestion en parallèle avec nos états financiers et ses notes complémentaires.Le présent rapport contient certains énoncés prévisionnels sur les activités, les résultats et les stratégies du Fonds, qui devraient être interprétés avec précaution. Du fait de leur nature, les énoncés prévisionnels comportent des hypothèses, des incertitudes et des risques et il est donc possible, en raison de plusieurs facteurs, que ces prévisions ne se réalisent pas. Par exemple, des changements d’ordre législatif ou réglementaire, les conditions économiques et commerciales et le degré de concurrence constituent une liste non exhaustive des facteurs importants qui peuvent influer sur la justesse des énoncés prévisionnels contenus dans ce rapport. Le rapport de gestion est daté du 18 juin 2008.

Analyse des résultats

Résultat globalLe ralentissement de l’économie nord-américaine, les incertitudes sur les marchés financiers ainsi que les perturbations importantes qui affectent les entreprises, notamment la hausse du dollar canadien et du prix du pétrole, ont influencé significativement la performance du Fonds pour l’exercice terminé le 31 mai 2008. Ainsi, une perte nette de 89 millions $ a été réalisée lors du dernier exercice financier, comparativement à un bénéfice net de 475 millions $ pour l’exercice précédent. Ce résultat a généré un rendement négatif de 1,2 % pour le Fonds, une performance inférieure au rendement positif de 7,1 % réalisé lors de l’exercice précédent et inférieure aux attentes prévisionnelles formulées l’an dernier. En effet, ces attentes n’anticipaient pas la performance difficile des marchés boursiers au cours de la dernière année, notamment pour les entreprises de plus faible capitalisation, ni les effets de la crise du crédit et du ralentissement économique sur nos entreprises partenaires. Les secteurs investissements et placements ont tous deux influencé de manière significative les résultats affichés pour l’exercice. L’actif géré par le secteur des investissements se compose essentiellement des investissements réalisés, conformément à notre mission, en actions, parts ou prêts auprès de nos entreprises partenaires privées et publiques. Ce secteur a obtenu un rendement brut négatif de 4,7 % pour l’année 2007-2008, un résultat inférieur au rendement positif de 10,1 % généré l’an dernier. L’actif moyen de ce secteur correspond à 39 % de l’actif moyen sous gestion du Fonds (comparativement à 36 % l’an dernier), soit 2,8 milliards $.Le secteur des placements gère le solde des actifs non investis auprès de nos entreprises partenaires, lequel est constitué d’obligations, de titres du marché monétaire, d’actions sectorielles, de fonds de fonds de couverture et d’un portefeuille de titres à revenu élevé1. Le rendement brut de ce secteur pour l’exercice terminé le 31 mai 2008 est de 3,2 %, un résultat positif mais inférieur au rendement réalisé l’an dernier, lequel s’est élevé à 7,9 %. Quant à l’actif moyen de ce secteur, il correspond à 4,5 milliards $ ou 61 % de l’actif moyen sous gestion du Fonds (comparativement à 64 % il y a un an).Notre souci de l’efficacité opérationnelle et du contrôle de nos charges d’exploitation a également contribué à nos résultats, ce dont témoigne le ratio des charges d’exploitation sur l’actif net moyen qui se situe à 1,4 % pour l’exercice terminé le 31 mai 2008, soit un ratio identique à celui de l’an dernier. En incluant les impôts et la taxe sur le capital, le ratio des charges sur l’actif net moyen demeure à 1,4 %. Cette amélioration par rapport au ratio de 1,7 % affiché pour l’exercice 2006-2007 s’explique par un revenu d’impôts eu égard à nos résultats, comparativement à une charge d’impôts l’an dernier.

Rendement par secteurexercices terminés les 31 mai

2008 2007

Actif moyen Actif moyen sous gestion Pondération Rendement Contribution sous gestion Pondération Rendement Contribution M$ % % % M$ % % %

Investissements 2 845 38,8 (4,7) (1,8) 2 452 36,2 10,1 3,7Placements 4 490 61,2 3,2 2,0 4 327 63,8 7,9 5,1 7 335 100,0 0,2 0,2 6 779 100,0 8,8 8,8Charges d’exploitation (1,4) (1,4) (1,4) (1,4)Impôts et taxe sur le capital 0,0 0,0 (0,3) (0,3)Rendement du Fonds (1,2) (1,2) 7,1 7,1

1. Le portefeuille de titres à revenu élevé est composé d’actions privilégiées, d’actions à dividendes élevés et de parts de fiducies de revenu.


Résultats par secteurLa performance du secteur des investissements est influencée par différents facteurs, dont le comportement des marchés financiers, les conditions économiques et commerciales dans lesquelles évoluent les entreprises partenaires, ainsi que la gestion active de nos investissements. Le rendement brut négatif de 4,7 % du secteur des investissements pour l’exercice venant de se terminer s’explique principalement par :•laperformancedifficiledesmarchésboursierslorsdeladernièreannée,notammentpourlesentreprisesdeplusfaiblecapitalisation,

laquelle a significativement influencé les résultats obtenus par notre portefeuille de titres cotés du secteur des investissements. En effet, celui-ci a réalisé un rendement négatif de 18,2 % sur un actif moyen de 844 millions $, soit une performance nettement inférieure au rendement positif de 10,4 % généré par ce portefeuille l’an dernier au sein d’un marché boursier beaucoup plus solide ;

•unrendementpositifde1,0%générésurunportefeuillemoyende2milliards$pournostitresprivésetnosfondsspécialisés. Ce résultat fait suite à un rendement positif de 9,9 % enregistré lors de l’exercice précédent. La diminution des résultats s’explique notamment par la force du dollar canadien, qui a fait perdre l’avantage concurrentiel que détenaient plusieurs entreprises de notre portefeuille de titres privés en matière d’exportation, lesquelles ont de surcroît été touchées par la crise du crédit et par le ralentissement de l’économie américaine. L’augmentation du coût de l’énergie a eu également des répercussions négatives sur les PME du secteur manufacturier.

Les stratégies mises en place, combinées à l’évolution des taux d’intérêt et à la performance des marchés boursiers, représentent les facteurs déterminants pour analyser la performance du secteur des placements. Ainsi, les résultats obtenus par ce secteur sont influencés par le comportement des marchés financiers et par les conditions touchant l’environnement économique dans lequel évolue le Fonds. Le rendement brut positif de 3,2 % du secteur des placements pour l’exercice terminé le 31 mai 2008 s’explique principalement par :•unrendementpositifde4,3%réalisésurnotreportefeuilledetitresàrevenufixeaucoursdeladernièreannéesurunencours

moyen de 3,0 milliards $, et ce, dans un marché financier canadien caractérisé par une baisse des taux d’intérêt des titres émis par le gouvernement du Canada, laquelle implique une hausse de la juste valeur des obligations détenues. Étant donné la baisse des taux d’intérêt, la stratégie de protection mise en place pour mitiger l’effet éventuel d’une hausse anticipée des taux d’intérêt n’a pu être aussi efficace que l’année précédente. Cependant, et malgré l’élargissement des écarts de crédits corporatifs faisant écho à la crise du crédit, la performance réalisée sur ce portefeuille pour l’exercice est similaire à celle de l’an dernier ;

•lesrésultatspositifsobtenusgrâceàlastratégiesectorielle,dontlacompositionestpasséedequatreàcinqsecteursaucours de l’exercice 2007-20082. En effet, malgré la pauvre performance réalisée par les marchés boursiers au cours de la dernière année, cette stratégie mise en place pour réduire la volatilité de notre portefeuille global a permis de générer un rendement positif de 1,3 % sur des actifs se chiffrant en moyenne à 1,1 milliard $. Cette performance a fait suite à un rendement positif de 18,3 % ayant été enregistré par ce portefeuille l’an dernier, dans un marché boursier nettement plus favorable, tant au Canada qu’à l’international.

Rendement par catégorie d’actifsexercices terminés les 31 mai

2008 2007

Actif moyen Actif moyen sous gestion Pondération Rendement Contribution sous gestion Pondération Rendement Contribution M$ % % % M$ % % %

Investissements Titres privés

et fonds spécialisés 2 001 27,3 1,0 0,3 1 716 25,3 9,9 2,6 Titres cotés 844 11,5 (18,2) (2,1) 736 10,9 10,4 1,1Placements Titres à revenu fixe 2 995 40,8 4,3 1,8 3 186 47,0 4,4 2,1 Actions sectorielles2

et autres placements3 1 495 20,4 1,0 0,2 1 141 16,8 17,8 3,0 7 335 100,0 0,2 0,2 6 779 100,0 8,8 8,8

2. Ces secteurs sont ceux des matériaux, de l’énergie, de la consommation de base, des services aux collectivités et, depuis 2007-2008, des télécommunications. Toujours en 2007-2008, le Fonds a modifié la répartition de son portefeuille d’actions sectorielles entre le Canada et l’international.

3. Les autres placements incluent les fonds de fonds de couverture et le portefeuille de titres à revenu élevé, composé d’actions privilégiées, d’actions à dividendes élevés et de parts de fiducies de revenu.


Analyse des flux de trésorerie, du bilan et des éléments hors bilanLes flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et de financement ont totalisé 268 millions $ en 2007-2008, en baisse, comparativement au total de 355 millions $ enregistré en 2006-2007. L’augmentation du montant des actions rachetées, lequel a totalisé 481 millions $ pour l’exercice sur une base de trésorerie, comparativement à 400 millions $ l’an dernier, a contribué à cette baisse. Par ailleurs, les émissions d’actions ont totalisé 611 millions $ pour l’exercice, en hausse par rapport au montant correspondant de 571 millions $ pour l’exercice précédent. Au cours du dernier exercice financier, un montant record de 446 millions $ a été recueilli en épargne systématique. Avec un volume d’investissements directs records de 730 millions $ réalisé par le Fonds dans des entreprises partenaires au cours de l’exercice, en hausse par rapport au record d’investissements précédent de 668 millions $ enregistré l’an dernier, le secteur des investissements a encore une fois surpassé ses jalons historiques ainsi que les objectifs qu’il s’était établis en début d’exercice. Incluant le réseau des fonds régionaux, des investissements ont été réalisés dans 140 entreprises partenaires cette année, dont 65 nouvelles. Quant aux produits de cessions d’investissements directs (désinvestissements), le montant de 279 millions $ en 2007-2008 est inférieur au montant de 459 millions $ enregistré l’an dernier (année caractérisée, entre autres, par un désinvestissement de nos participations détenues conjointement avec Hydro-Québec International).Le montant des investissements au bilan est passé de 3,1 milliards $ au 31 mai 2007 à 3,3 milliards $ au 31 mai 2008. Cette augmentation s’explique essentiellement par les investissements nets réalisés en cours d’année (investissements réalisés moins désinvestissements), diminués de la moins-value ayant été enregistrée au cours de l’année sur la juste valeur globale de nos investissements.L’Association canadienne du capital de risque et d’investissement (ACCRI) propose une classification pour les placements privés, lesquels sont répartis en trois catégories, soit les investissements en capital de croissance (buyout), en capital de risque et en dette mezzanine4. En appliquant cette définition, le tableau ci-dessous présente la répartition de notre portefeuille d’investissement au coût de 2,8 milliards $.

Répartition du portefeuille d’investissement5 par catégorie (au coût)au 31 mai 2008

Dette mezzanine

36,1 %Capital de risque

33,4 %Capital de

croissance (buyout )

30,5 %

Par ailleurs, les placements ont diminué de quelque 186 millions $ au cours du dernier exercice pour s’établir à 4,3 milliards $ au 31 mai 2008. Cette baisse est due principalement à l’augmentation des investissements nets réalisés, laquelle a toutefois été compensée par les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et de financement. Ainsi, l’actif net a augmenté de 46 millions $ pour atteindre 7,3 milliards $ au 31 mai 2008. La valeur nette par action de catégorie A en circulation a diminué de 0,31 $ au cours du dernier exercice, pour se chiffrer au 5 juillet 2008 à 25,05 $.

4. Sur la base de la classification proposée par l’ACCRI, un investissement en capital de croissance (buyout) est réalisé par l’achat d’actions d’une entreprise établie, privée ou publique, qui cherche à se développer par croissance organique ou par le biais d’une acquisition. Un investissement en capital de risque est réalisé par l’achat d’actions d’une entreprise généralement non cotée en Bourse et qui est en phase de démarrage ou dans les premiers stades de son développement. La dette mezzanine correspond à la dette subordonnée ou aux actions privilégiées, accompagnées ou non d’une portion variable en droits de souscription aux capitaux propres de l’entreprise.

5. Sur la base des fonds déboursés, en excluant les investissements dans les fonds immobiliers et les investissements dans des titres cotés ayant été acquis sur le marché secondaire.


Variation de la valeur nette par action de catégorie Aexercices terminés les 31 mai

(en dollars) 2008 2007

Valeur nette au début 25,36 23,74Modification de convention comptable - (0,04)Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation Intérêts et dividendes 0,90 0,87 Gain sur investissements et autres placements 0,35 0,61 Variation de la plus-value ou moins-value non réalisée (1,22) 0,60 Charges d’exploitation (0,34) (0,33) Impôts et taxe sur le capital 0,00 (0,31) (0,07) 1,68 Écart attribuable aux émissions et aux rachats d’actions 0,00 (0,02) Valeur nette à la fin 25,05 25,36

Évaluation des actifs financiersLes investissements et les placements sont présentés au bilan à leur juste valeur. Les placements ont fait l’objet d’une détermination de leur juste valeur au 31 mai 2008 en fonction du cours acheteur des titres à la clôture des marchés boursiers et obligataires ou, dans le cas des instruments financiers non cotés, ont été évalués par des professionnels utilisant des modèles d’évaluation appropriés et reconnus.Quant aux investissements, les titres cotés font également l’objet d’une évaluation en fonction de leur cours acheteur à la clôture des marchés au 31 mai 2008. En ce qui concerne les titres privés ou les titres cotés dont la cote, exceptionnellement, n’est pas représentative de leur juste valeur, leur évaluation repose sur l’utilisation de techniques d’évaluation appropriées et reconnues et est exécutée par des évaluateurs spécialisés en évaluation d’entreprises et possédant l’expérience et la compétence nécessaires. Ces techniques d’évaluation s’appuient sur des lignes directrices internationales qui veillent à ce que la détermination de la juste valeur6 soit faite de façon fiable. Les évaluateurs spécialisés relèvent hiérarchiquement de la première vice-présidence aux finances, et leurs travaux sont appuyés par un processus structuré comportant plusieurs étapes de vérification et de validation. Ce cadre permet d’attester la qualité, l’uniformité, l’intégrité du travail effectué et ainsi la juste valeur établie.La juste valeur de nos investissements dans des fonds spécialisés est établie à partir des derniers états financiers vérifiés reçus de ces fonds, laquelle est ajustée par les évaluateurs spécialisés à l’emploi du Fonds, s’il y a lieu, pour tenir compte d’informations financières plus récentes mises à leur disposition.

Conventions comptablesAu cours du dernier exercice financier, de nouvelles normes comptables émises par l’Institut canadien des comptables agréés (ICCA) ont été appliquées par le Fonds. Ces normes sont décrites à la note 3 des états financiers. Aucune d’entre elles n’a eu d’impact sur le bénéfice net et le bénéfice par action, ni sur la valeur nette par action aux 31 mai 2008 et 2007.Le Fonds n’entrevoit pas l’adoption de nouvelles conventions comptables qui auraient pour effet d’affecter sensiblement le bénéfice net de son prochain exercice ou la valeur de son actif net au 31 mai 2009.

Contribution au développement économique du QuébecIl n’est pas clair que l’économie du Québec pourra échapper à la récession qui menace l’économie américaine. La situation des PME manufacturières a continué de se détériorer en raison de l’escalade des coûts de l’énergie, de la force du dollar canadien et de la concurrence provenant des pays produisant à faibles coûts. Confrontés à une économie américaine beaucoup moins robuste, les exportateurs québécois ont dû réviser leurs stratégies afin de cibler de nouveaux marchés plus prometteurs. Le Fonds est sensible à cette nouvelle réalité, et cette préoccupation a contribué significativement à générer un volume d’investissements records de 730 millions $ en 2007-2008.Plusieurs nouveaux investissements ont été réalisés au cours de l’exercice 2007-2008. Un investissement de 5 millions $ a été réalisé dans Trimag s.e.c., leader dans la fabrication de pièces d’automobiles en magnésium, filiale de Spectra Premium. De plus, afin de permettre aux entreprises québécoises de la construction de tirer profit de l’essor de l’économie de l’Alberta, le Fonds a investi 20 millions $ pour créer Québec-Alberta Construction s.e.c.Fidèle à sa mission, le Fonds a multiplié les investissements dans les entreprises en démarrage en 2007-2008, pour un montant s’élevant à 198 millions $ dans 23 projets. Dans le cadre de son programme relatif aux investissements stratégiques7, le Fonds a réalisé un investissement, en 2007-2008, d’un montant de 15 millions $ dans GLV inc. afin d’appuyer ses projets d’expansion conformément à sa stratégie de développement mondial, principalement dans le marché des solutions de traitement et de recyclage des eaux.

6. L’utilisation de la juste valeur correspond aux meilleures pratiques reconnues par les sociétés de capital de risque et les fonds de capitaux privés. En résumé, la juste valeur se définit comme le montant pour lequel un élément d’actif pourrait être échangé entre parties compétentes agissant en toute liberté dans le cadre d’une opération sans lien de dépendance.

7. Le budget du Québec de 2003-2004 a accordé au Fonds la possibilité de procéder à des investissements stratégiques dans des entreprises importantes au Québec dont l’actif est inférieur à 500 millions $ ou dont l’avoir net est d’au plus 200 millions $.


L’exercice financier 2007-2008 aura permis au Fonds de participer au développement du secteur minier québécois. Des investissements de 20 millions $ chacun ont été réalisés dans Osisko Exploration ltée et Canadian Royalties inc. en appui à leurs projets respectifs en Abitibi et dans la baie d’Ungava. Ensemble, la valeur de ces projets atteint 602 millions $.Au cours du dernier exercice financier, le Fonds a augmenté de 25 millions $ son investissement dans Stella-Jones inc., un chef de file dans la production et la commercialisation de produits industriels en bois traité sous pression. Dans la région de la capitale nationale, le Fonds a réalisé un investissement de 4,5 millions $ dans Transport C.D.P. inc., un leader dans le secteur du transport et de la logistique.Dans le secteur des services financiers, où le Fonds apporte un appui stratégique, un investissement de 45 millions $ a été effectué dans Addenda Capital dans le cadre d’une transaction qui a mené à sa privatisation et au maintien de son siège social à Montréal.Le Fonds a également maintenu son engagement envers les entreprises œuvrant dans le secteur de la nouvelle économie en y investissant235millions$autotal,dont100millions$dansCogecoCâbleafindepermettreàcelle-cilaréalisationd’opportunitésd’investissement en immobilisations ou en acquisitions. Ces investissements ont aussi permis au Fonds de consolider son soutien à l’industrie de la biotechnologie en y investissant au cours de l’année 48 millions $, dont 37 millions $ dans Atrium Innovations, une entreprise qui développe et commercialise des produits à valeur ajoutée pour l’industrie des cosmétiques et de la nutrition, afin de soutenir sa croissance, et 4,2 millions $ dans ViroChem Pharma.Au cours de la dernière année, le Fonds a également réalisé des investissements d’envergure dans des entreprises de plus grande taille. C’est ainsi que le Groupe TransForce, un chef de file dans le secteur du transport, a bénéficié d’un financement non garanti de 100 millions $ pour ses projets d’acquisitions.

Politique d’investissement hors Québec8

Quant aux investissements réalisés par le Fonds au fil des années en vertu de la Politique d’investissement hors Québec, ces derniers ont eu d’importantes retombées économiques pour le Québec, en conformité avec les exigences de cette politique. Cette année, c’est un total de 71 millions $ qui a été investi dans les différentes catégories admissibles en vertu de cette politique.L’admissibilité des investissements effectués par le Fonds dans des fonds privés étrangers, aux fins de la norme de 60 %, est conditionnelle à un réinvestissement dans des entreprises québécoises d’un montant au moins équivalent aux sommes reçues. Ces fonds privés devraient aussi apporter à leurs entreprises partenaires une expertise pointue et/ou un réseau d’affaires international nécessaire à leur développement. Le Fonds a investi, au cours de la dernière année, dans trois fonds privés hors Québec une somme équivalente à 66 millions $ CA et prévoit que chacun de ces fonds, en plus de soutenir les efforts du Fonds sur le plan du développement économique du Québec, investira dans des entreprises québécoises un montant au moins équivalent aux sommes reçues du Fonds.En ce qui concerne les investissements dans des entreprises à impact économique québécois, au cours de l’exercice 2007-2008 le Fonds a investi une somme équivalente à 2,1 millions $ CA par le biais de deux investissements. Enfin, le Fonds a effectué un premier investissement dans une entreprise hors Québec qui réalise des projets importants au Québec pour une somme équivalente à 2,6 millions $ CA.

Le réseau du Fonds de solidarité FTQDepuissafondationen1983,leFondsabâtiunsolideréseaud’investissementquipermetauxentrepreneursàl’écoutedeleurambitiond’avoir accès à du capital patient selon leurs besoins. Véritable carrefour d’affaires où regorgent idées, talents et connaissances, ce réseau donne la possibilité aux entreprises partenaires du Fonds de partager avec d’autres PME des préoccupations communes, de tirer profit des expériences passées et d’amorcer de nouvelles relations d’affaires. Le réseau d’investissement du Fonds de solidarité FTQ se déploie essentiellement sur quatre paliers d’investissement :•LeFondsdesolidaritéFTQrépondauxbesoinsdesentreprisesdetailleimportanteenoffrantunniveaud’investissementde2millions$

et plus.•Les16fondsrégionauxdesolidaritéFTQoffrentducapitalallantde100000$à2millions$pourrépondreauxbesoinsdes

entreprises, et ce, dans chacune des régions du Québec. Le Prêt Équité et le Prêt Croissance représentent les deux principaux produits offerts par les fonds régionaux.

•Les87SOLIDE(sociétéslocalesd’investissementdansledéveloppementdel’emploi)crééesparleFondsetlaFédération québécoise des municipalités répondent aux besoins des petites entreprises qui désirent obtenir du financement variant entre 5 000 $ et 100 000 $.

•Lesfondsspécialisésformentunréseaud’investissementautantauQuébecqu’àl’étranger,etce,dansplusieurssecteursd’activité.L’engagement du Fonds envers ce réseau s’est poursuivi en 2007-2008, ce qui lui a permis d’ajouter à la profondeur de ses différents réseaux et de faciliter l’accès à des capitaux aux PME québécoises à tous les stades de leur développement. Les investissements du Fonds dans les fonds spécialisés couvrent tous les principaux secteurs de l’économie avec une prépondérance dans les secteurs des technologies de l’information et des télécommunications ainsi que des sciences de la vie.

8. Depuis 1998, le Fonds est autorisé par le ministre des Finances du Québec à investir à l’extérieur du Québec dans la mesure où certaines conditions bien définies sont respectées, notamment en ce qui a trait aux retombées économiques. Les principaux groupes d’investissements admissibles sont les fonds privés hors Québec, les entreprises à impact économique québécois et les projets d’investissements importants (financement d’une expansion, modernisation, accroissement de la productivité).


Le graphique suivant présente la répartition des investissements du Fonds en fonction de ses différents réseaux :

Répartition des investissements par réseau (au coût)au 31 mai 2008


(incluant les SOLIDE)

10,0 %Fonds spécialisés

9,9 %

Fonds de

solidarité FTQ

80,1 %

Industrie du capital de développement, tendances et concurrenceLes données de 2007 portant sur l’industrie québécoise du capital de développement indiquent que la progression amorcée il y a quelques années s’est poursuivie. Ainsi, on a rapporté pour l’année 2007 une hausse de 8 % des montants déboursés, comparativement à l’année précédente. Cependant, cette tendance a été inversée lors du premier trimestre de 2008, alors que les déboursés diminuaient de moitié par rapport au même trimestre de 2007.La présence marquée d’investisseurs étrangers sur le marché québécois est une tendance qui a continué de s’afficher en 2007. En 2006, la part de leurs investissements s’était établie à 30 %. En 2007, celle-ci grimpait à 33 %. La présence de ces investisseurs permet notamment aux entreprises québécoises financées par ces derniers d’avoir accès à un réseau et à des expertises qui favorisent leur développement à l’échelle internationale.À l’échelle nationale, on constate toujours la forte présence d’activités liées au capital de croissance (buyout), en partie au détriment de l’activité de capital de risque. Cette situation s’explique par l’activité de quelques très grands fonds américains, mais aussi par la présence grandissante de fonds souverains, soit des fonds d’investissement détenus et contrôlés par l’État. Ces acteurs ont actuellement des fonds disponibles importants pour ce type d’activité mais, contrairement au Fonds, ceux-ci visent généralement des investissements de taille importante. En général, les experts de l’industrie s’entendent pour prévoir que le niveau d’investissement demeurera important au cours des prochaines années. La mondialisation accrue de l’économie et l’arrivée prochaine de technologies en remplacement des combustibles fossiles fourniront aux investisseurs de nombreuses opportunités. Au Québec, on peut ajouter que le défi de transfert générationnel des entreprises sera plus que jamais à l’ordre du jour.

Conjoncture économique et marchés financiers

Revue de l’année 2007-2008L’essoufflement de l’économie mondiale a commencé à se faire sentir au quatrième trimestre de 2007, principalement dans les pays industrialisés, à la suite d’une période d’expansion soutenue de plusieurs années. Ce ralentissement peut s’expliquer, entre autres, par deux facteurs principaux, soit la baisse de la croissance de la plus importante économie mondiale, les États-Unis, et les bouleversements sur les marchés financiers internationaux causés par la crise des hypothèques à risque aux États-Unis. L’économie américaine stagne depuis le quatrième trimestre de 2007 sous le poids d’une importante baisse des dépenses des consommateurs compensée partiellement par une augmentation des exportations nettes résultant d’un dollar américain plus faible. Par conséquent, le taux de croissance annualisé du PIB est passé de 4,9 % à 0,6 % du troisième au quatrième trimestre de 2007. La confiance des consommateurs est au plus bas niveau depuis 15 ans à la suite d’un recul du prix des maisons de l’ordre de 14,4 %, d’un resserrement important des conditions du crédit, de l’augmentation du prix du pétrole, de l’énergie et des biens alimentaires et de l’affaiblissement du marché du travail. Le taux de chômage s’établit maintenant à 5,5 %, son plus haut niveau depuis 2004. Depuis le début de la crise du crédit en août 2007, la Réserve fédérale américaine a baissé son taux directeur de 5,25 % à 2,00 % afin de relancer l’économie et de faciliter l’accès au crédit. Le taux des obligations du Trésor de 10 ans est passé de 4,89 % à 4,06 %. D’une part, l’Europe et le Japon ont aussi ressenti le ralentissement économique américain dans leurs exportations vers les États-Unis. Les conditions de crédit en Europe ont continué de se resserrer, touchant les dépenses des ménages et des entreprises. D’autre part, les économies émergentes, dont la Chine, ont été moins éprouvées par le ralentissement économique des pays industrialisés à cause de la force de leur demande intérieure. Par conséquent, les prix des matières premières, des céréales et de l’énergie ont continué d’augmenter à des niveaux records, tel le cours du baril de pétrole qui atteignait 127 $ US au 31 mai 2008. La hausse du prix des matières premières fait augmenter l’inflation mondiale. L’inflation aux États-Unis a atteint 4,2 % en mai 2008. Cette situation préoccupe les banques centrales européenne et américaine au point que celles-ci pourraient hausser leur taux directeur d’ici à la fin de l’année 2008.Au Canada, la croissance économique a subi une forte décélération au quatrième trimestre de 2007 en raison d’une baisse des exportations et de la production manufacturière, et ce, malgré une demande soutenue des consommateurs. Le taux de croissance annualisé du PIB est passé de 3,0 % à 0,8 % du troisième au quatrième trimestre de 2007. La réduction du volume des exportations


canadiennes, en particulier celles de la machinerie, du matériel et des biens de consommation, s’explique par le ralentissement de l’économie américaine et l’appréciation du dollar canadien par rapport à la devise américaine. Cette même appréciation, conjuguée à une demande intérieure robuste, a provoqué une hausse des importations canadiennes. L’accroissement de l’avoir net des ménages, en partie causé par la hausse du prix des maisons, a stimulé leurs dépenses. De plus, le bilan financier favorable des entreprises a favorisé les investissements en matériel et machinerie. Globalement, la montée des prix mondiaux du pétrole, de l’énergie et des biens alimentaires devrait être bénéfique à l’économie canadienne exportatrice de ces biens. Malgré une accélération de la montée du prix des matières premières, l’appréciation de la devise canadienne a été moins prononcée au cours de l’exercice financier 2008, passant de 0,94 à 1,01 $ US/$ CA. Alors que la tendance mondiale est à l’accélération de l’inflation, l’appréciation du dollar canadien, les concessions de prix octroyées par les détaillants aux consommateurs canadiens dans certains secteurs de l’économie ainsi que la forte concurrence dans le secteur agroalimentaire en Ontario ont permis de réduire les pressions à l’augmentation des prix. L’inflation canadienne est passée de 2,2 % en avril 2007 à 1,7 % en avril 2008. Ce ralentissement de l’inflation a également permis à la Banque du Canada d’abaisser son taux directeur de 4,50 % à 3,00 % entre la fin du mois de novembre 2007 et le 31 mai 2008 afin de stimuler l’économie, plus particulièrement le secteur manufacturier. Le taux des obligations canadiennes de 10 ans a aussi baissé de 4,49 % en mai 2007 à 3,71 % en mai 2008.Au cours de l’exercice financier terminé le 31 mai 2008, le rendement variable des bourses est attribuable à la volatilité des marchés financiers, à la crise du crédit et au ralentissement économique. Les secteurs qui ont connu les meilleurs rendements sont ceux de l’énergie et des matières premières, tandis que les secteurs financiers et de consommation discrétionnaire ont connu un rendement négatif. Dans ce contexte, le marché boursier canadien (S&P/TSX composé) a enregistré une performance positive de 4,7 %, le marché boursier américain (S&P 500) a baissé de -8,5 % (-14,9 % en dollar canadien), les titres technologiques américains (NASDAQ composé) ont généré un rendement de -3,1 % (-9,9 % en dollar canadien) et le marché boursier mondial (MSCI World) affiche un rendement de -10,8 % (-12,2 % en dollar canadien). La baisse des taux d’intérêt a permis au marché obligataire canadien d’obtenir une performance de 6,6 % au cours de la période des 12 derniers mois terminée le 31 mai 2008, ce qui est supérieur à la majorité des indices boursiers.

Perspectives économiques et financièresLes douze prochains mois seront difficiles pour les ménages américains qui sont touchés par le resserrement des conditions de crédit des banques, l’augmentation du prix de l’essence et des biens de consommation ainsi que les pertes d’emplois. Il est peu probable qu’une relance économique rapide se manifeste en 2008 aux États-Unis, car les deux tiers de l’économie font face à des défis de taille. La précarité de la santé financière des ménages s’est accentuée au cours du premier trimestre de 2008, alors que leur avoir net a diminué de 1,7 billion $ US en raison de la chute du prix des maisons et des marchés boursiers. Le taux de délinquance sur les hypothèques aux États-Unis ne fait qu’augmenter depuis le début de la crise immobilière et a atteint 6,35 % au cours du premier trimestre de 2008. Aussi, le taux de reprise des maisons a été de 0,99 % pour le premier trimestre de 2008. Cette tendance ne pourra se renverser que lorsque les inventaires élevés des maisons invendues baisseront, ce qui permettra aux prix des maisons de se stabiliser. Cette stabilisation du marché immobilier ne se manifestera probablement pas avant le deuxième semestre de 2009. D’une part, les pertes importantes encourues depuis le début de la crise du crédit par le secteur financier mondial sont estimées à quelque 400 milliards $ US, ce qui a provoqué un resserrement important des conditions de crédit autant pour les particuliers que pour les entreprises. D’autre part, le pouvoir d’achat des ménages continuera de s’effriter avec l’augmentation soutenue de l’indice des prix à la consommation et plus particulièrement des prix de l’énergie. Le ralentissement économique entraînera une érosion de la demande pour les matières premières dans les pays industrialisés qui sera compensée par l’appétit grandissant des pays émergents pour ces mêmes biens. La demande intérieure de ces pays devrait se maintenir, malgré un ralentissement économique mondial. Les pertes d’emplois aux États-Unis pourraient s’accentuer durant les prochains mois dans les secteurs sensibles tels que les secteurs manufacturier, financier, de l’automobile et de la construction résidentielle et commerciale. Une croissance économique anémique combinée à une inflation élevée est un scénario inquiétant pour la Réserve fédérale américaine, car une augmentation du taux directeur n’aiderait en rien à restaurer les conditions de crédit, ni à encourager la création d’emplois, ni à stabiliser le marché de l’immobilier. Il faudra vraisemblablement attendre jusqu’en 2010 pour que la plupart des problèmes se résorbent et que la croissance de l’économie américaine soit au rendez-vous. L’économie canadienne est touchée directement par le ralentissement de l’économie américaine dans les échanges commerciaux importants entre ces deux pays. Les exportations vers les États-Unis continueront de stagner en 2008 et 2009. Par contre, la demande intérieure demeurera robuste, puisqu’il ne s’est pas produit de correction au niveau du marché de l’immobilier, que le resserrement des conditions de prêt est moins marqué qu’aux États-Unis et que l’appréciation du dollar canadien a réduit les pressions inflationnistes. Cependant, une accélération de la progression du prix des matières premières pourrait faire augmenter le taux d’inflation au pays. Lacréationd’emploisdanslesecteurmanufacturierpâtiraenraisonduralentissementdesexportations.Lesecteurdelaconstructionrésidentielle sera aussi touché par un modeste recul des investissements dans ce secteur. Par contre, le recul de l’emploi ne sera vraisemblablementpasaussimarquéqu’auxÉtats-Unis,grâceàlafortedemandepourlesressourcesnaturellescanadiennes.Par conséquent, la croissance de l’économie canadienne pourrait reprendre plus rapidement qu’aux États-Unis. Dans l’éventualité où la croissance économique demeurait anémique, la Banque du Canada pourrait tout de même être contrainte de hausser son taux directeur afin de maintenir l’inflation à l’intérieur de sa fourchette cible de 1 % à 3 %. Globalement, la situation fiscale des gouvernements au pays devrait demeurer relativement saine, malgré la possibilité d’un léger déficit au niveau fédéral, en Ontario et au Québec en 2009. Le dollar canadien devrait se maintenir entre 1,05 et 0,95 $ US.


Le risque principal de ce scénario est lié à un essoufflement des économies émergentes qui pourrait influencer de façon importante la demande en matières premières et en énergie. Dans un tel cas, le prix de celles-ci chuterait, ce qui nuirait à l’économie canadienne par la baisse des exportations, la perte d’emplois dans le secteur des ressources naturelles et la dépréciation du dollar canadien. Nous croyons que les marchés boursiers continueront d’essuyer des pertes aux États-Unis en 2008, puisque la marge bénéficiaire des sociétés sera diminuée par l’augmentation du coût des intrants et une réduction de la consommation des ménages. Durant les prochains trimestres, le système financier continuera à essuyer des pertes liées à leurs portefeuilles de prêts aux consommateurs et aux sociétés. En 2009, les marchés boursiers seront plus attrayants, puisqu’ils anticiperont la relance économique américaine prévue pour 2010. Au Canada, l’indice S&P/TSX composé bénéficiera de la poussée continue des matières premières et de l’énergie. Par contre, la progression de cet indice sera freinée par la tourmente qui sévit dans le secteur financier. Le marché obligataire fléchira durant cette période de façon plus prononcée aux États-Unis qu’au Canada, à cause d’un taux d’inflation qui s’accélère avec la poussée du prix des matières premières.

Perspectives 2008-20099

Compte tenu de ces perspectives économiques, le Fonds a mis en place une stratégie utilisant des produits dérivés afin d’amoindrir l’impact des hausses prévues des taux d’intérêt canadiens sur son portefeuille obligataire, lequel représente environ 33 % de l’actif sous gestion du Fonds. Étant donné la protection que cette stratégie procure, nous devrons concéder une partie du bénéfice de la hausse de la valeur des obligations détenues advenant une baisse des taux des titres obligataires émis par le gouvernement du Canada. Cette stratégie se veut une réponse aux attentes de nos actionnaires afin d’éviter, dans la mesure du possible, une baisse du prix de l’action du Fonds. D’autres mesures ayant pour objectif de réduire les probabilités d’une baisse du prix de l’action sont également utilisées. Par exemple, des produits dérivés sont parfois utilisés pour amoindrir l’impact d’une baisse anticipée des valeurs sur les marchés boursiers pour certains secteurs ou titres spécifiques. Dans ce cas également, nous devrons concéder une partie de la hausse du prix de notre investissement advenant une hausse des cours boursiers correspondants.À long terme, en fonction des perspectives économiques et financières prévisibles et compte tenu de notre mission et de nos stratégies d’investissement, nous pouvons anticiper un rendement annuel moyen aux environs de 4 % au cours des prochaines années. Ce rendement ne tient pas compte des crédits d’impôt accordés à l’actionnaire lors de l’achat d’actions du Fonds et est sujet à une volatilité significative sur une base semestrielle ou annuelle.En effet, bien que le Fonds soit confiant de réaliser son objectif de rendement sur une base de long terme, le rendement annuel est quant à lui dépendant de la conjoncture économique du moment ainsi que des aléas des marchés boursiers et financiers. Ainsi, le rendement du Fonds au cours de la prochaine année sera significativement influencé par les rendements des marchés boursiers, notamment pour les titres émis par les entreprises de plus faible capitalisation. Le rendement des titres privés pourrait être inférieur au rendement réalisé au cours de la dernière année, notamment en raison de la persistance des effets de l’augmentation du coût du crédit, de l’appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain, du ralentissement de la croissance économique nord-américaine et des effets de la concurrence étrangère. Par ailleurs, le Fonds vise un ratio des charges d’exploitation (avant impôts et taxe sur le capital) sur l’actif net moyen comparable à celui obtenu pour l’exercice terminé le 31 mai 2008. Avec des émissions d’actions projetées de 700 millions $10 ainsi que des rachats d’actions d’une valeur estimée à 550 millions $ pour l’exercice, l’actif net ne devrait pas varier significativement au cours de la prochaine année. Par ailleurs, les volumes d’investissements réalisés par le Fonds pourraient être inférieurs à ceux enregistrés au cours des deux derniers exercices financiers, soit 730 millions $ en 2007-2008 et 668 millions $ en 2006-2007.

Norme de 60 %La norme de 60 % est prescrite par la loi constitutive du Fonds et stipule que les investissements moyens du Fonds dans des entreprises admissibles qui ne comportent aucune garantie doivent représenter au moins 60 % de son actif net moyen de l’exercice précédent. Le solde peut être placé dans d’autres véhicules financiers afin de diversifier les actifs et d’assurer une saine gestion. La méthode de calcul de cette norme repose sur la valeur des actifs du Fonds qui est tributaire, entre autres, de l’évolution des taux d’intérêt et de la performance des marchés boursiers ainsi que de celle de l’économie en général.Le 9 novembre 2007, le gouvernement du Québec a annoncé des mesures visant à favoriser la croissance du Fonds en modifiant temporairement l’application de la norme de 60 %. Au 31 mai 2008, la valeur des investissements moyens admissibles s’élevait à 4 251 millions $, soit 62,0 % de l’actif net moyen de l’exercice précédent (comparativement à 55,5 % au 31 mai 2007).Puisque le pourcentage minimal de la norme est atteint au 31 mai 2008, les règles régissant la norme de 60 % ne limitent pas le montant des émissions d’actions pour l’exercice 2008-2009. Ainsi, le conseil d’administration du Fonds a fixé la valeur des actions à émettre donnant droit aux crédits d’impôt pour fonds de travailleurs à un maximum de 700 millions $ pour cet exercice. Ce montant est établi en fonction de l’équilibre recherché entre les entrées de fonds, les sorties de fonds et le respect de la norme de 60 %.

9. Les perspectives mentionnées dans le présent rapport annuel reflètent les attentes du Fonds quant à des événements futurs, se fondent sur l’information dont le Fonds disposait au 18 juin 2008 et supposent certains risques, incertitudes et hypothèses. Bon nombre de facteurs, dont plusieurs sont indépendants de notre volonté, pourraient faire en sorte que les résultats, le rendement ou les réalisations réels du Fonds diffèrent sensiblement des résultats, du rendement ou des réalisations futurs exprès ou implicites anticipés.

10. Ce montant représente la valeur maximale des actions donnant droit aux crédits d’impôt pour fonds de travailleurs qui seront émises en 2008-2009. Il a été fixé par le conseil d’administration du Fonds à la suite de l’annonce par le gouvernement du Québec, en novembre 2007, de mesures modifiant temporairement l’application de la norme de 60 %.


Vision Partenaires et objectifs opérationnels

La Vision PartenairesLes travaux de déploiement de notre Vision Partenaires se sont poursuivis tout au long de 2007-2008. En septembre 2007, seize équipes d’implantation ont été mises sur pied avec comme mandat de commencer l’implantation des plans d’action développés durant l’exercice précédent.Précisons que l’ensemble des activités décrites dans ces plans vise essentiellement à développer en continu le savoir être et le savoir-faire de tous les employés du Fonds. Le savoir êtreLe savoir êtreLe partenariat étant l’élément clé de notre Vision, tous les employés du Fonds ont participé à une activité de formation au cours de laquelle ils ont échangé sur le partenariat et se sont donné des définitions et un vocabulaire communs. Ils ont ensuite rempli un questionnaire qui nous a permis de déterminer le niveau de partenariat présent au Fonds (indice de partenariat IP) entre les employés ainsi que dans nos relations avec nos partenaires externes.À partir des résultats de ce questionnaire, nous avons commencé l’élaboration d’un plan d’action corporatif visant à améliorer notre niveau de partenariat. Des plans d’action sont également en développement dans chacun des grands secteurs organisationnels du Fonds.Autre élément important du savoir être, des démarches qualité ont été amorcées durant l’exercice à la PVP aux investissements et à la VP aux ressources humaines, alors que la PVP à l’actionnariat a procédé à une mise à jour de la démarche qu’elle a implantée dès 2001. La réalisation de ces démarches témoigne de notre préoccupation constante de tout mettre en œuvre pour offrir un service d’une qualité optimale à nos différents partenaires.Pour encourager l’ensemble des employés à jouer un rôle actif dans l’amélioration des différents volets de leur travail au quotidien, tout en augmentant l’efficacité organisationnelle du Fonds, nous avons mis sur pied le programme Imagine. Ce programme, qui vise à stimuler la créativité de notre personnel, s’inspire d’approches similaires qui ont fait leurs preuves dans d’autres organisations en favorisant le développement de « bonnes idées » d’amélioration.Le savoir-faireLe savoir-faireAu chapitre du savoir-faire, les actions à mettre en place touchaient principalement le secteur de l’investissement. Voici un bref aperçu de ces actions.Nous avons travaillé à identifier des façons de faire permettant d’améliorer de manière très concrète la valorisation de nos dossiers d’investissement. À cet égard, nous avons lancé en mai dernier, en collaboration avec les fonds régionaux, une nouvelle approche pour le transfert des entreprises québécoises : Solution Transfert PME. Cette approche globale combine des solutions de financement flexibles, une expertise en matières légale et fiscale et un accompagnement stratégique.Nous avons également comme objectif de faire la promotion des meilleures pratiques de gouvernance adaptées aux PME. À cette fin, une formation à l’intention des membres des conseils d’administration de nos entreprises partenaires est actuellement en phase d’élaboration. Cette formation est développée en partenariat avec l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) qui en assurera également la diffusion.En plus d’investir dans les PME, le Fonds, de par sa Loi, peut également réaliser des investissements stratégiques dans des entreprises de plus grande taille. Pour que notre offre de service en cette matière soit bien adaptée aux besoins de ces entreprises, nous avons tenu des rencontres avec certains de leurs hauts dirigeants et des intermédiaires de marché. Nous en avons appris beaucoup sur leurs attentes à l’endroit d’un partenaire financier comme le Fonds, ainsi que sur la nature de leurs besoins de financement pour poursuivre leur développement.Au terme de l’exercice 2007-2008, les équipes d’implantation tant au niveau du savoir être que du savoir-faire sont toujours à l’œuvre. D’autres actions seront donc mises en place graduellement tout au long du prochain exercice de façon à ce que notre Vision Partenaires fasse de plus en plus partie de la culture organisationnelle du Fonds.

Les objectifs opérationnelsOutre les nombreux objectifs quotidiens propres à chaque unité du Fonds et ceux qui sont issus de notre plan sur la Vision Partenaires, nous nous étions fixé en début d’exercice un certain nombre d’objectifs opérationnels. Voici un aperçu des principales activités réalisées à cet égard au cours de l’exercice.Gérer efficacement nos actifs financiersGérer efficacement nos actifs financiersTravail amorcé lors de l’exercice précédent, nous avons continué de poser différents gestes visant à accroître la diversification des actifs financiers du Fonds afin d’en optimiser le rapport risque-rendement global. Ainsi, nous avons augmenté la pondération de notre portefeuille de titres à revenu élevé, lequel est constitué d’actions privilégiées, d’actions à dividendes élevés et de parts de fiducies de revenu.Toujours dans cet objectif de diversification, nous avons ajouté le secteur des télécommunications au portefeuille d’actions sectorielles, tout en modifiant la répartition entre le Canada et l’international, augmenté nos participations dans les fonds de fonds de couverture et autorisé des investissements dans des fonds d’infrastructure à l’international.


Relever nos défis de marchésRelever nos défis de marchésTel que mentionné précédemment, des discussions avec le gouvernement du Québec ont amené, en cours d’exercice, des modifications aux règles de calcul de la norme de 60 %. Ces changements nous ont permis d’augmenter à 600 millions $ notre objectif de souscriptions donnant droit aux crédits d’impôt pour l’exercice 2007-2008. De ce montant, précisons que 446 millions $ ont été recueillis en épargne systématique (par retenues sur le salaire ou prélèvements bancaires automatiques), soit un record dans l’histoire du Fonds dont nous sommes particulièrement fiers en cette année qui marque le 25e anniversaire de notre organisation.Du côté des responsables locaux (RL), il est très important pour nous de leur offrir en continu une formation de qualité pour leur permettre de jouer toujours plus efficacement leur rôle d’ambassadeurs du Fonds auprès de leurs collègues de travail. Ainsi, nous avons apporté, encore cette année, des améliorations au programme de formation des RL. Nous avons également offert à un groupe pilote de RL une formation destinée à accompagner les actionnaires qui décident de mettre fin à leurs retenues sur le salaire (RSS) au Fonds afin de leur offrir d’autres alternatives.L’éducation à l’épargne étant au cœur des priorités du Fonds, nous avons sollicité des actionnaires qui souscrivent aux actions du Fonds par montant forfaitaire et pour qui l’employeur offre déjà la retenue sur le salaire pour le Fonds afin de leur présenter les nombreux avantages de souscrire par ce mode. Les résultats de cette approche ont dépassé largement l’objectif que nous nous étions fixé, puisque plus de 14 % des actionnaires joints ont adhéré à la retenue sur le salaire.Des efforts ont par ailleurs été déployés pour modifier la Politique d’achat de gré à gré dans le but d’offrir aux actionnaires du Fonds davantage de flexibilité pour le rachat de leurs actions lorsque surviennent des situations à caractère humanitaire. À cet égard, nous avons ajouté un nouveau critère, soit « Dépense nécessaire lorsqu’un actionnaire ou son conjoint agit comme aidant naturel pour un membre de sa famille ». Ce nouveau critère et les autres modifications apportées à la politique d’achat de gré à gré sont entrés en vigueur le 4 juillet 2008.À l’Investissement, un nouveau record a également été enregistré au terme de l’exercice 2007-2008, puisque c’est plus de 730 millions $ qui ont été investis par le Fonds dans les entreprises partenaires. Ce résultat exceptionnel témoigne concrètement du rôle de leader que nous assumons en matière de capital de développement dans l’économie québécoise.En lien avec le 25e anniversaire du Fonds, nous avons organisé à l’intention de nos entreprises partenaires un colloque sur le thème de l’innovation. Cette activité constitue un autre exemple tangible de notre volonté d’appuyer de manière très concrète nos partenaires face aux enjeux auxquels ils sont confrontés quotidiennement.Enfin, à l’occasion d’un autre Rendez-vous conseil, nous avons réuni, en janvier dernier, les administrateurs externes que nous nommons aux conseils d’administration de nos entreprises partenaires. Cette rencontre leur a permis d’en apprendre davantage sur les meilleures pratiques de gouvernance dans le but de leur permettre de jouer leur rôle encore plus efficacement. Pour le prochain exercice, le travail d’amélioration de nos façons de faire se poursuivra intensément puisque les équipes d’implantation de la Vision Partenaires poursuivront leurs travaux. Ce faisant, nous nous rapprocherons encore plus du but ultime de toute cette opération d’évolution, qui vise à offrir à nos partenaires les meilleurs services dont ils ont besoin.

Gestion des risquesDe saines pratiques en matière de gestion des risques sont essentielles à la réussite du Fonds. Notre gestion du risque se fait à l’intérieur d’un cadre de gestion qui tient compte de la nature des activités du Fonds ainsi que de la quantité de risques qu’il est raisonnable d’assumer en tenant compte du rapport risque-rendement souhaité et des attentes de nos actionnaires. À cette fin, une démarche structurée de gestion du risque est utilisée afin de déterminer, de mesurer et de contrôler les risques importants avec lesquels le Fonds doit composer.Nos actifs financiers sont gérés de façon intégrée et globale. Par l’optimisation du rapport risque-rendement, notre but est de permettre à nos actionnaires d’atteindre leurs objectifs en termes de rendement raisonnable, tout en respectant la mission du Fonds. La politique de gestion globale des actifs financiers fixe les objectifs, les balises et les limites qui permettent de s’assurer que le profil risque-rendement visé par le Fonds est respecté sur une base opérationnelle. Elle énonce également les principales lignes directrices d’investissement et de placement applicables au Fonds. La politique de gestion globale des actifs financiers englobe la politique de l’investissement ainsi que les politiques applicables aux différentes catégories d’actifs du secteur des placements.Au cours de l’exercice se terminant le 31 mai 2008, notre approche de gestion du risque n’a pas subi de changements significatifs dans les principes. Par ailleurs, une refonte de la politique de gestion globale des actifs financiers a été approuvée par le conseil d’administration en avril 2008 avec pour principal objectif d’y clarifier les rôles et responsabilités et d’en faciliter la mise en œuvre et les mises à jour. La section portant sur la Gouvernance des risques fait état des principaux changements à la politique.Dans la poursuite de ses activités, le Fonds s’expose à différents risques, dont les principaux sont présentés ci-après.

Risque de marchéLe risque de marché est inhérent à la participation du Fonds aux marchés financiers et correspond au risque que les fluctuations et la volatilité des taux d’intérêt, des taux de change et des cours des instruments financiers cotés entraînent des pertes. De façon plus précise, ce risque varie en fonction de la conjoncture des marchés financiers et est lié à l’incidence négative que peut avoir l’état de ces marchés sur le bilan ou l’état des résultats, ainsi qu’aux variations de certains paramètres des marchés, telle la volatilité, qui peuvent causer des fluctuations à la baisse de la valeur des actifs financiers détenus par le Fonds. Ainsi, une conjoncture économique difficile pourrait avoir une incidence défavorable sur la valeur de l’action.Les actifs financiers du Fonds sont surtout sensibles à une variation des taux d’intérêt du marché obligataire (taux des obligations du Canada, écarts de crédit) et au cours des actions cotées. Puisque la grande majorité des activités du Fonds est effectuée en devise canadienne, son exposition directe au risque de change est relativement faible. Par ailleurs, des mécanismes de protection courants sont généralement utilisés pour nos placements réalisés en devises étrangères.


Le Fonds gère le risque de marché en répartissant ses actifs financiers dans plusieurs catégories d’actifs (marché monétaire, obligations, fiducies de revenu, actions privilégiées, participation dans des sociétés privées, actions cotées, fonds de fonds de couverture, fonds d’infrastructure, etc.) et en diversifiant les secteurs d’activité économique (sciences de la vie, services financiers, secteur manufacturier, produits et services industriels, etc.) et géographique, dans la mesure permise par sa loi constitutive, dans lesquels il s’engage.

Sensibilité du rendement du Fonds au risque de marché*(en fonction de l’actif net aux 31 mai)

(en pourcentage) 2008 2007

Augmentation de 1 % des taux d’intérêt du marché obligataire (0,8) (1,2)Diminution de 1 % des taux d’intérêt du marché obligataire 0,8 1,2Augmentation de 10 % des marchés boursiers 2,6 2,7Diminution de 10 % des marchés boursiers (2,4) (2,7)

* Le Fonds utilise une stratégie de couverture à l’aide de produits dérivés visant à diminuer la sensibilité de son rendement aux mouvements de hausse des taux d’intérêt et de baisse des cours boursiers.

Des analyses de sensibilité et des simulations sont utilisées et permettent d’informer la haute direction de notre niveau d’exposition au risque de marché. Des produits dérivés sont ensuite utilisés par le Fonds afin de lui permettre de réduire son exposition au risque de marché et de préserver la valeur de ses actifs.La stratégie de couverture préconisée nous a amenés à protéger en moyenne 1,3 milliard $ d’obligations contre les conséquences d’une hausse des taux d’intérêt en 2007-2008. Étant donné la baisse des taux d’intérêt au cours de l’année 2007-2008, la stratégie de protection mise en place pour mitiger l’effet éventuel d’une hausse anticipée des taux d’intérêt n’a pas eu les effets escomptés.

Risque de crédit et de contrepartieLe Fonds est exposé au risque de crédit en raison, principalement, de ses activités dans le domaine du capital de développement lié à sa mission. En ce qui concerne les activités de placements, ce risque est moindre, les contreparties concernées présentant une solidité financière généralement supérieure (gouvernements, banques, etc.).Le risque de crédit est lié à l’éventualité de subir une perte de valeur dans le cas où une entreprise partenaire, un émetteur ou une contrepartie à une transaction n’honorerait pas ses engagements contractuels ou verrait sa situation financière se dégrader. Le Fonds gèrecerisqueetassureunesainediversificationdesesactifsgrâceàlapolitiquedegestionglobaledesactifsfinanciers,laquellefixedes balises et des limites par catégorie d’actifs. La politique permet ainsi une gestion du risque de concentration lié à notre exposition à un émetteur ou à un groupe d’émetteurs présentant des caractéristiques communes (régions, secteurs d’activité, cotes de crédit).Des cibles sectorielles sont approuvées sur une base annuelle pour le secteur des investissements. La détermination de ces cibles sectorielles se fait dans le cadre d’une gestion par enveloppe de risque. À partir d’un risque optimal défini pour l’ensemble du portefeuille d’investissement, la gestion par enveloppe de risque permet un suivi et un contrôle plus efficaces du profil et de la répartition sectorielle du portefeuille par niveau de risque. De cette façon, l’adéquation risque-rendement du portefeuille d’investissement se fait en favorisant une répartition sectorielle des enveloppes de risque qui vise à compenser le niveau de risque plus élevé de nos investissements dans certains secteurs.Au cours des dernières années, le premier vice-président aux investissements a mis sur pied des équipes multidisciplinaires et un comité de vérification diligente qui veillent à ce que le niveau de risque de crédit soit acceptable pour le Fonds. Des outils spécialisés ont été acquis par le Fonds afin de calculer la probabilité de défaut de nos partenaires se finançant par dette, améliorant ainsi notre capacité à mesurer le niveau du risque de crédit pour ces instruments. De plus, dans le but de faire face aux situations plus difficiles, la vice-présidence principale au redressement et aux mandats spéciaux suit très étroitement les dossiers qui présentent des risques de crédit accrus, et ce, en collaboration avec la vice-présidence aux affaires juridiques.Dans le cas du portefeuille de placement, des critères stricts, qui concernent la cote de crédit des émetteurs et des contreparties ainsi que des limites d’exposition par emprunteur ou contrepartie permettant une diversification prudente de nos actifs, nous prému-nissent contre les risques qu’un défaut de paiement touche de manière significative les résultats du Fonds. Ces critères sont établis en tenant compte des risques propres à chaque catégorie d’actifs.

Exposition au risque de crédit et de contrepartie(en pourcentage de l’actif net aux 31 mai)

2008 2007

Poids des cinq plus importantes participations (investissements) 12,1 10,8Poids des cinq plus importants émetteurs ou contreparties (placements) 22,5* 27,4*

* De ce pourcentage, les gouvernements du Québec et du Canada représentaient 15,0 % au 31 mai 2008 (20,1 % au 31 mai 2007).


Risque de liquiditéLe Fonds doit effectuer quotidiennement des sorties de fonds. Il y a sortie de fonds principalement au moment du rachat d’actions de catégorie A détenues par des actionnaires et au moment d’effectuer des investissements dans des entreprises. Le Fonds doit être en mesure d’obtenir les espèces et quasi-espèces nécessaires pour satisfaire à ses engagements, et le risque de liquidité est donc lié à la possibilité de subir une perte si le Fonds n’est pas en mesure de respecter ceux-ci. Dans certains cas, des titres achetés dans le marché par le Fonds peuvent faire l’objet de restrictions relativement à leur revente, ce qui pourrait diminuer d’autant la liquidité de ces actifs. La loi constitutive du Fonds fait en sorte qu’une partie des actifs financiers peut être investie dans des titres négociables dans un marché organisé (offrant la possibilité d’obtenir facilement des liquidités). Par ailleurs, le Fonds dispose de marges de crédit bancaires lui accordant un accès supplémentaire à des sources de liquidités.Au 31 mai 2008, le ratio d’actifs financiers liquides en pourcentage des actifs financiers était de 56,1 % (62,5 % au 31 mai 2007), ce qui démontre que le Fonds dispose des liquidités nécessaires pour faire face à toutes ses obligations.

Risque opérationnelLe risque opérationnel est inhérent à toutes les activités du Fonds et correspond au risque de subir des pertes en raison de l’inadéquation ou de l’échec de certains processus ou systèmes mis en place, de facteurs humains ou d’événements externes. Ce risque comprend également le risque juridique.Nous gérons le risque opérationnel en assurant la mise en place et l’efficacité des politiques, normes et procédures nécessaires. Dans le cadre d’un processus d’amélioration continue, les principes et mécanismes de contrôle sont surveillés et révisés périodiquement. Les principes directeurs suivants appuient la gestion du risque opérationnel et l’efficacité du cadre de gestion dont s’est doté le Fonds :•dupersonnelcompétentetbienformé;•unecultured’intégrité;•laséparationdesfonctionsincompatiblesetladélégationdespouvoirsdécisionnels;•l’encadrementdudéveloppementtechnologiqueetdelasécuritédel’information;•unprocessusdeplanificationdelareprisedesactivitésadvenantuneinterruptiondesaffaires;•unevigiedel’évolutiondelalégislation,delaréglementationetdesnormesapplicablesainsiquedenotreconformitéàleurégard;•ladéterminationetl’évaluationdesrisquesaumomentdel’introductiondenouveauxproduitsoudenouvellesactivités.Les codes d’éthique et de déontologie applicables au personnel cadre et syndiqué ainsi qu’aux administrateurs du Fonds ont été révisés, et les nouvelles versions ont été autorisées en avril 2008 par le conseil d’administration. Ces codes définissent, entre autres, les règles de conduite des employés, des dirigeants et des administrateurs afin d’éviter, par exemple, les situations de conflits d’intérêts. Chaque employé siégeant à des conseils ou comités décisionnels du Fonds doit accorder priorité aux intérêts du Fonds par rapport à ses intérêts personnels et à ceux de tierces parties. Il doit également éviter de se placer en situation de conflit d’intérêts réel, éventuel ou apparent. Les codes d’éthique et de déontologie à l’égard du personnel-cadre et syndiqué prohibent, entre autres, la réalisation de certaines transactions personnelles jugées conflictuelles, incluant la réception de certains cadeaux et l’utilisation d’un avantage, d’une information ou d’un intérêt quelconque relié au Fonds qui soit incompatible avec les fonctions et responsabilités professionnelles d’un employé. Les codes proscrivent également la divulgation par les administrateurs et les employés, pour des fins autres que celles visées dans l’exercice de leurs fonctions, des informations confidentielles obtenues dans cet exercice, ainsi que l’utilisation de celles-ci pour se procurer ou procurer à une tierce partie un bénéfice ou un avantage indu, ou leur utilisation au détriment du Fonds, de ses actionnaires ou de ses partenaires d’affaires. Tous les employés doivent remplir une déclaration d’intérêts détenus et une déclaration sur la conformité de leur conduite au code sur une base annuelle. Afin de diversifier sa gestion des actifs financiers, le Fonds fait aussi appel à des gestionnaires externes spécialisés et effectue des prises de participation dans des fonds spécialisés. Quand cela est approprié, le Fonds souscrit une assurance qui permet de transférer certaines composantes du risque opérationnel à des assureurs.

Autres risquesLe Fonds est également soumis à d’autres risques, tels le risque stratégique et le risque de réputation, qui peuvent aussi entraîner des incidences financières défavorables.Le risque stratégique, lequel comprend le risque de concurrence et le risque lié à des modifications de la réglementation, correspond à l’éventualité de subir une perte résultant de la mise en application de stratégies inefficaces, de l’absence de stratégies d’affaires intégrées ou de l’incapacité d’adapter les stratégies à l’évolution de la conjoncture des affaires. Ce risque est géré par l’entremise d’un processus de planification stratégique et opérationnelle faisant appel à tous les secteurs de l’organisation, des planifications ensuite approuvées par le conseil d’administration. Le comité de direction assure ensuite un suivi périodique des plans d’affaires de tous les secteurs. Toute décision stratégique ou modification aux orientations prises pouvant avoir un impact significatif pour le Fonds est préalablement autorisée par les instances appropriées, en fonction de leur autorité déléguée.Le risque de réputation correspond à la possibilité qu’une publicité négative, fondée ou non, entraîne ou puisse entraîner des pertes, une baisse de la liquidité ou un effritement de la clientèle. Le Fonds gère et contrôle son risque de réputation au moyen de l’appropriation des codes d’éthique et de déontologie par l’ensemble des administrateurs, dirigeants et employés, ainsi que par des programmes de formation appropriés, de saines pratiques de gouvernance et l’application d’un ensemble de politiques et procédures. Le Fonds a pour pratique d’être un citoyen corporatif responsable en prenant en compte des considérations d’ordre éthique, social et environnemental dans ses décisions d’investissement. Il a aussi adopté une politique guidant l’exercice du droit de vote dans les entreprises publiques ainsi qu’un code de conduite à l’international. Le Fonds veille également à ce que toute information financière communiquée à l’externe soit véridique et ait été préalablement validée.


Le comité de direction du Fonds a ainsi approuvé, au cours du dernier exercice financier, une nouvelle politique de divulgation visant l’ensemble des informations financières et non financières qui sont publiées ou communiquées à l’externe, ainsi que celles qui font l’objet d’une diffusion à l’interne à un grand nombre d’employés. La politique a pour principaux objectifs de : fournir un cadre de référence et des normes en matière de communication de l’information ; s’assurer que les informations communiquées ont été préparées et validées avec rigueur ; sensibiliser les employés du Fonds aux principes applicables en matière de divulgation ; et préciser les rôles et responsabilités des principaux intervenants en matière de divulgation.Dans cette foulée, le Fonds a procédé à la mise en place d’un comité de divulgation, lequel est composé de dirigeants. Ce comité a pour principales responsabilités : d’établir des balises en matière de communication de l’information ; de mettre en œuvre, maintenir à jour et assurer le respect de la politique de divulgation ; et de s’assurer de l’existence, de la pertinence et de l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information. Le comité de divulgation rend compte de ses activités au comité de direction.

Gouvernance

Gouvernance des risquesLa gestion générale des opérations du Fonds est assurée par un comité de direction, composé du président-directeur général et de hauts dirigeants. La gouvernance des risques étant une composante essentielle de la gestion globale des actifs financiers, le Fonds s’est muni d’un cadre de gestion visant à assurer que l’application des stratégies de gestion et de contrôle des risques ainsi que les décisions opérationnelles qui en découlent tiennent compte du niveau du risque acceptable établi. Ce cadre de gestion se présente comme suit :

Notre structure de gouvernance, sur le plan des risques, comprend un ensemble de politiques approuvées par le conseil d’administration. Les politiques, normes, directives et procédures sont régulièrement réévaluées afin qu’elles intègrent les meilleures pratiques qui soient. Fait à noter, les fonctions de président du conseil d’administration du Fonds et de président-directeur général sont séparées.Parmi ces règles, l’une des plus importantes est la politique de gestion globale des actifs financiers. Cette politique définit la répartition cibledesactifsfinanciersquipermetauFondsderemplirsamissiontoutenrespectantlerapportrisque-rendementsouhaitégrâceàunesaine diversification. La politique fixe également les objectifs, balises et limites à l’intérieur desquelles les gestionnaires et les professionnels doivent exercer leurs fonctions pour bien remplir leur mandat. La politique de gestion globale des actifs financiers a fait l’objet d’une refonte, en avril 2008, avec pour principal objectif d’y clarifier les rôles et responsabilités relevant de chacun des secteurs des placements et des investissements, et d’en faciliter la mise en œuvre et les mises à jour. Les principaux changements sont les suivants :•l’adoptiond’unecharteapplicableaucomitédegestiondesactifsfinanciers;•lascissiondelapolitiqueantérieureenplusieurspolitiquesquicouvrentlesprincipesgénéraux,orientations,limitesetbalises

applicables aux différentes catégories d’actifs, incluant une politique distincte applicable au secteur des investissements ;•laformalisationdedirectivesetprocéduresdétailléesquiencadrentlagestiondesactifsfinancierssurunebaseopérationnelle.Le conseil d’administration du Fonds est responsable, notamment, des décisions relatives aux investissements, de l’adoption des politiques qui visent la gouvernance des risques et de l’approbation du code d’éthique et de déontologie des administrateurs et de celui du personnel cadre et syndiqué. Dans ce cadre, il délègue une partie de ses responsabilités aux comités suivants :Comité de vérificationComité de vérificationCe comité est composé exclusivement de membres indépendants et a notamment pour mandat de : recommander pour approbation par le conseil d’administration les états financiers vérifiés ; s’enquérir de l’efficacité des contrôles internes mis en place par la direction et du fait qu’ils ne sont pas outrepassés ; et s’enquérir du processus de conformité et de gestion des risques et formuler des commentaires. Le comité s’assure aussi de la conformité du Fonds aux lois, règlements et ententes régissant ses opérations qui ont une incidence financière significative. Le comité de vérification rend compte de ses activités au conseil d’administration et lui fait des recommandations lorsque nécessaire.


Politique de gestion globaledes actifs financiers, directives et

procédures, normes, etc.

Attentes des actionnairesen matière de rendement

et de volatilitéRisques inhérents

aux activités du FondsGestion globale

des actifs financiers par le Fonds

Comité de vérification Conseils sectorielsComité de gestion

des actifs financiers Comité exécutif

Conseil d’administration

Comité de gestion des actifs financiersComité de gestion des actifs financiersCe comité est responsable de la surveillance de la mise en œuvre, du respect et du maintien à jour de la politique de gestion globale des actifs financiers, incluant la politique de l’investissement ainsi que les politiques applicables aux différentes catégories d’actifs du secteur des placements. Son principal mandat est d’assurer la coordination et l’arrimage de la gestion de ces actifs. À ce titre, il recommande au conseil d’administration la vision financière et les orientations en matière de gestion des actifs financiers. Il s’assure également du suivi de la performance, de l’évolution du rapport risque-rendement et de la conformité du Fonds avec toutes ses politiques touchant la gestion de ses actifs financiers ainsi que de la présence de directives et procédures adéquates et suffisantes. Ce comité rend compte semestriellement de ses activités au conseil d’administration et lui fait des recommandations lorsque nécessaire.Comité exécutif, conseils sectoriels et autres conseils déléguésComité exécutif, conseils sectoriels et autres conseils déléguésEn plus du conseil d’administration, des conseils délégués (comme le comité exécutif, le comité d’orientation du portefeuille minier et des conseils sectoriels créés pour les secteurs Redressement et Investissements technologiques) assurent les décisions relatives aux investissements. Par ailleurs, un comité d’éthique composé de membres de la direction soutient le comité exécutif en veillant à l’application des codes d’éthique et de déontologie du Fonds.

Nouveau règlement de l’Autorité des marchés financiersL’Autorité des marchés financiers a publié le Règlement sur l’information continue des fonds d’investissement en capital de développement. Les nouvelles exigences qu’il contient seront appliquées par le Fonds à ses états financiers et à son rapport de gestion au 31 mai 2009.De manière générale, ce règlement présente des éléments supplémentaires, essentiellement au bilan, aux résultats et aux notes complémentaires. Par ailleurs, le Fonds devra fournir davantage d’information sur ses instruments financiers dérivés et publier un relevé détaillé du portefeuille des placements. Le règlement vise aussi à préciser le processus d’évaluation des investissements ainsi que le contenu du rapport de gestion et de la notice annuelle.

Gouvernance financièreAu cours du dernier exercice, le Fonds a poursuivi ses travaux visant l’élaboration d’un programme-cadre de conformité financière, communément nommé Confor. Bien qu’il ne soit pas assujetti à l’application du règlement 52-109 des autorités canadiennes en valeurs mobilières, le Fonds a choisi de s’inspirer de certains des principes édictés dans ce règlement, exprimant ainsi sa volonté de respecter les meilleures pratiques en matière de gouvernance financière. Ce cadre vise les contrôles fournissant une assurance raisonnable que l’information financière produite et communiquée est fiable et que les états financiers ont été établis conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada.La direction a pour responsabilité de concevoir et de maintenir un contrôle interne à l’égard de l’information financière et des contrôles et procédures de communication de l’information. Elle doit également en évaluer périodiquement la conception et l’efficacité.Au cours de l’exercice, le Fonds a complété l’évaluation de la conception du contrôle interne à l’égard de l’information financière et l’évaluation de l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information.Au cours de son exercice 2008-2009, le Fonds déploiera son processus d’évaluation de l’efficacité à l’ensemble des contrôles afin d’être prêt à attester de leur efficacité, le moment venu. Les conclusions de la direction sur la conception du contrôle interne à l’égard de l’information financière ainsi que sur la conception et l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information sont présentées ci-après.

Rapport de la direction sur les contrôles internesLa direction a pour responsabilité de concevoir et de maintenir un contrôle interne à l’égard de l’information financière et des contrôles et procédures de communication de l’information. Elle doit également en évaluer périodiquement la conception et l’efficacité.

Conclusions sur la conception du contrôle interne à l’égard de l’information financièreAu 31 mai 2008, la direction a évalué la conception du contrôle interne à l’égard de l’information financière. Les travaux réalisés lui ont permis de conclure que les contrôles internes à l’égard de l’information financière sont adéquatement conçus, de manière à fournir une assurance raisonnable que l’information financière présentée est fiable et que les états financiers ont été préparés selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.Au cours de l’exercice terminé le 31 mai 2008, aucun changement aux contrôles internes à l’égard de l’information financière n’a été apporté qui aurait eu, ou qui serait raisonnablement susceptible d’avoir, une incidence importante sur ceux-ci.

Conclusions sur l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’informationAu 31 mai 2008, la direction a évalué la conception et l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information. Les travaux réalisés lui ont permis de conclure que les contrôles et procédures de communication de l’information sont adéquatement conçus et fonctionnent efficacement de manière à fournir une assurance raisonnable que l’information diffusée est enregistrée, traitée, résumée et présentée dans les délais requis en vertu de la réglementation, et qu’elle est communiquée à la direction au moment opportun aux fins de prise de décision. L’évaluation de la conception et de l’efficacité des contrôles a été réalisée en utilisant le cadre de référence COSO (Committee of Sponsoring Organizations de la Commission Treadway), un cadre reconnu en matière de gouvernance financière.



États financiers

Rapport de la direction

Les états financiers du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) ainsi que les renseignements financiers contenus dans ce rapport annuel sont la responsabilité du conseil d’administration, qui délègue à la direction la responsabilité de les préparer.Le conseil d’administration exerce sa responsabilité relativement aux états financiers surtout par l’entremise du comité de vérification, formé uniquement d’administrateurs ne faisant pas partie du personnel du Fonds. Les vérificateurs mandatés par les actionnaires peuvent à leur gré rencontrer le comité de vérification, en présence ou non de la direction.Afin de s’acquitter de sa responsabilité concernant l’exactitude et la fiabilité de l’information financière, la direction dispose d’un système de contrôle interne qui donne l’assurance que les informations financières sont fiables, qu’elles constituent une base adéquate pour l’établissement des états financiers, et que les éléments d’actif du Fonds sont convenablement comptabilisés et préservés.Ces états financiers, vérifiés par Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l., comptables agréés, et Raymond Chabot Grant Thornton, S.E.N.C.R.L., comptables agréés, présentent l’information financière disponible au 18 juin 2008 et ont été dressés selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.Les renseignements financiers présentés ailleurs dans ce rapport sont conformes aux états financiers du Fonds qui ont été approuvés par le conseil d’administration.Le premier vice-président aux finances,

Michel Pontbriand, CA

Montréal, le 18 juin 2008

Rapport des vérificateurs

Aux actionnaires du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.),Nous avons vérifié les bilans du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) aux 31 mai 2008 et 2007 et les états des résultats, des évolutions de l’actif net et des flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction du Fonds. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondage des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.À notre avis, ces états financiers donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière du Fonds aux 31 mai 2008 et 2007 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.

Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. Raymond Chabot Grant Thornton S.E.N.C.R.L.

Comptables agréés Comptables agréés



Bilans AUX 31 MAI

2008 2007 (en milliers, sauf la valeur nette par action) $ $

ActifInvestissements (note 5) 3 309 777 3 056 834 Autres placements (note 6) 4 290 391 4 476 784 Débiteurs et autres actifs 259 618 360 895 Encaisse 6 673 9 408 Immobilisations (note 8) 61 633 65 282 Impôts futurs (note 15) - 720 7 928 092 7 969 923

PassifMontants sous gestion (note 9) 390 685 361 423 Créditeurs 234 773 347 546 Impôts sur les bénéfices 14 999 21 166 Impôts futurs (note 15) 2 721 740 643 178 730 875Actif net 7 284 914 7 239 048Nombre d’actions catégorie A en circulation (note 11) 290 050 284 628Valeur nette par action catégorie A 25,05 25,36

Éventualités (note 12) Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.

Au nom du conseil d’administration,

Yvon Bolduc, administrateur Michel Arsenault, administrateur


RésultatsEXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI

2008 2007 (en milliers, sauf le bénéfice par action) $ $

Produits (note 13)

Produits réalisés Intérêts 205 210 199 468 Dividendes 55 779 49 706 Gain sur investissements et autres placements 101 925 171 922 Variation de la plus-value ou moins-value non réalisée (353 171) 169 445 9 743 590 541

Charges d’exploitation (note 14)

Frais corporatifs 31 265 30 579 Frais d’investissements et de placements 31 334 28 906 Frais de développement et d’administration de l’actionnariat

et de formation économique 31 343 30 919 Taxe sur le capital 4 214 4 096 Amortissement du développement informatique

et des autres immobilisations 5 704 6 046 103 860 100 546

Bénéfice (perte) avant impôts (94 117) 489 995Impôts (note 15) (4 950) 14 950 Bénéfice net (perte nette) (89 167) 475 045 Nombre moyen pondéré d’actions catégorie A 289 665 282 335 Bénéfice (perte) par action catégorie A (0,31) 1,68

Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.


Évolutions de l’actif netEXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI

Capital- Surplus actions d’apport (note 11) (note 11) Bénéfices non répartis Actif net

Réalisés Non réalisés Total (en milliers) $ $ $ $ $ $

2008Solde au début 6 370 141 368 883 285 810 214 214 500 024 7 239 048Émissions d’actions 611 026 611 026Variation nette des souscriptions

d’actions (12) (12)Bénéfice net réalisé 264 004 264 004 264 004Variation de la plus-value

ou moins-value non réalisée (353 171) (353 171) (353 171)Rachats d’actions (423 357) (52 624) (52 624) (475 981)Virements (note 11) 128 000 (128 000) (128 000) -Solde à la fin 6 685 798 368 883 369 190 (138 957) 230 233 7 284 914

2007Solde au début 6 065 763 368 883 116 184 44 769 160 953 6 595 599Émissions d’actions 570 695 570 695Variation nette des souscriptions

d’actions 43 43Bénéfice net réalisé 305 600 305 600 305 600Variation de la plus-value

ou moins-value non réalisée 169 445 169 445 169 445Rachats d’actions (366 360) (35 974) (35 974) (402 334)Virements (note 11) 100 000 (100 000) (100 000) -Solde à la fin 6 370 141 368 883 285 810 214 214 500 024 7 239 048



Flux de trésorerieEXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI

2008 2007 (en milliers) $ $

Activités d’exploitation Rentrées de fonds – produits de placements et autres 250 094 260 330Sorties de fonds – fournisseurs et rémunération (91 606) (83 668)Impôts versés (33 660) (12 768) 124 828 163 894

Activités de financementApports de montants sous gestion 103 045 119 083Retraits de montants sous gestion (90 392) (99 174)Émissions et souscriptions d’actions 611 014 570 738Actions rachetées (480 765) (400 033) 142 902 190 614Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation

et de financement 267 730 354 508

Activités d’investissement Acquisitions d’investissements (1 092 378) (976 317)Produits de cessions d’investissements 626 631 790 218Acquisitions d’autres placements (12 660 491) (8 752 352)Produits de cessions d’autres placements 12 857 828 8 589 800Développement informatique (1 219) (1 126)Autres immobilisations (836) (1 404)Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (270 465) (351 181)Augmentation (diminution) de l’encaisse (2 735) 3 327

Encaisse au début 9 408 6 081Encaisse à la fin 6 673 9 408



Notes complémentairesAUX 31 MAI 2008 ET 2007

1. Loi constitutive

Statuts et objectifs du FondsLe Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) (le Fonds), constitué par une loi de l’Assemblée nationale du Québec, est une compagnie à fonds social ayant pour objectifs : a) de faire des investissements dans des entreprises québécoises et de leur fournir des services dans le but de créer, maintenir ou

sauvegarder des emplois ;b) de favoriser la formation des travailleurs et travailleuses dans le domaine de l’économie et de leur permettre d’accroître leur influence

sur le développement économique du Québec ;c) de stimuler l’économie québécoise par des investissements stratégiques qui profiteront aux travailleurs et travailleuses ainsi qu’aux

entreprises québécoises ;d) de favoriser le développement des entreprises admissibles en invitant les travailleurs et travailleuses à participer à ce développement

par la souscription aux actions du Fonds.Pour ce faire, le Fonds vise à concentrer la majeure partie de ses investissements dans des placements non garantis, principalement dans des petites et moyennes entreprises (PME) situées au Québec. En règle générale, la participation du Fonds dans des projets vise à demeurer minoritaire.

Norme de 60 %Le Fonds peut faire des investissements dans toute entreprise, avec ou sans garantie. Toutefois, au cours de chaque exercice financier, la part des investissements du Fonds dans des entreprises admissibles qui ne comporte aucune garantie doit représenter, en moyenne, au moins 60 % de l’actif net moyen du Fonds de l’exercice précédent.Si le Fonds fait défaut dans l’atteinte de ce pourcentage, les émissions d’actions pour l’exercice financier suivant sont limitées à un pourcentage prescrit de la valeur totale des actions émises de l’exercice précédent, à l’exception des actions acquises par retenues sur le salaire et par les contributions de l’employeur prévues aux ententes conclues jusqu’à la fin de l’exercice précédent. Le pourcentage des investissements moyens admissibles au regard de l’actif net moyen de l’exercice précédent se situe à 62,0 % au 31 mai 2008 (2007, 55,5 %).Le 9 novembre 2007, le gouvernement du Québec a annoncé des mesures visant à favoriser la croissance du Fonds en modifiant temporairement l’application de la norme de 60 %. Dans le cadre de ces mesures, un assouplissement temporaire a été apporté à des fins de calcul de la norme de 60 %.Puisque le pourcentage minimal de la norme est atteint au 31 mai 2008, les règles régissant la norme de 60 % ne limitent pas le montant des émissions d’actions pour l’exercice 2008-2009. Ainsi, le conseil d’administration du Fonds a fixé la valeur des actions à émettre donnant droit aux crédits d’impôt pour fonds de travailleurs à un maximum de 700 millions $.

2. Principales conventions comptables

Le Fonds est une société de placement en vertu de la note d’orientation en comptabilité sur les Sociétés de placement et applique, à cet égard, les principes comptables y afférents.L’état du résultat étendu n’est pas présenté, car il n’y a pas de différence entre le bénéfice net et le résultat étendu.

Utilisation d’estimationsPour préparer les états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada (PCGR), la direction doit établir des estimations et poser des hypothèses, notamment dans l’établissement de provisions et l’évaluation à la juste valeur des investissements et autres placements, qui influent sur les montants figurant dans les états financiers. Les résultats réels pourraient différer des estimations.

Comptabilisation des instruments financiersLes instruments financiers sont comptabilisés à la date de transaction et le coût représente le coût historique.


2. Principales conventions comptables (suite)

Évaluation des instruments financiers Tous les investissements et autres placements sont évalués à la juste valeur établie de la façon suivante :a) Instruments financiers non cotés Les instruments financiers non cotés sont constitués d’actions, de parts de sociétés, de prêts et avances, de garanties et cautionne-

ments, d’obligations et d’instruments du marché monétaire. La juste valeur déterminée s’appuie sur des hypothèses raisonnables dont tiendraient compte des parties dans le cadre d’une transaction sans lien de dépendance et ce, pour tous les facteurs pouvant avoir un impact significatif sur la juste valeur. Les principales hypothèses incluent celles retenues pour déterminer les flux monétaires caractéristiques et le niveau de risque associé à ces flux. Les parts de fonds de fonds de couverture sont évaluées à la valeur établie par leur administrateur respectif à la date la plus rapprochée de celle du bilan du Fonds.

b) Instruments financiers cotés Les instruments financiers cotés sont constitués d’actions, de parts de sociétés et d’obligations. Ces instruments sont évalués au cours

acheteur à la clôture des marchés. Lorsque exceptionnellement ce cours ne reflète pas adéquatement la juste valeur d’un instrument, celui-ci est alors évalué selon des techniques d’évaluation appropriées dont, entre autres, les méthodes établies pour les instruments financiers non cotés.

c) Instruments financiers dérivés Ces instruments sont évalués selon des techniques d’évaluation appropriées comprenant, entre autres, des modèles d’évaluation

d’options utilisant notamment le cours acheteur pour les actifs et le cours vendeur pour les passifs à la clôture des marchés.Tous les autres actifs et passifs financiers sont aussi évalués à la juste valeur.

Prêts de titresAfin de dégager des produits supplémentaires, le Fonds effectue des opérations de prêts de titres sur son portefeuille de valeurs à court terme, d’actions et d’obligations. Ces produits sont présentés sous Produits réalisés – Intérêts à l’état des résultats.

ImmobilisationsLes immobilisations sont comptabilisées au coût et amorties en fonction de leur durée probable de vie utile selon les méthodes et les taux annuels suivants :

Méthodes Taux (%)

Bâtisses linéaire 2,5Mobilier et équipement de bureau solde décroissant 20,0Équipement informatique linéaire 25,0Développement informatique linéaire 33,3

Les immobilisations sont soumises à un test de recouvrabilité lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que leur valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée lorsque leur valeur comptable excède les flux de trésorerie non actualisés découlant de leur utilisation et de leur sortie éventuelle. La perte de valeur constatée est mesurée comme étant l’excédent de la valeur comptable de l’actif sur sa juste valeur.

Constatation des produitsDividendesDividendesLes dividendes non cumulatifs sont comptabilisés à la date de leur déclaration, et les dividendes cumulatifs sont comptabilisés selon la méthode de la comptabilité d’exercice.Gains et pertes sur investissements et autres placementsGains et pertes sur investissements et autres placementsLes gains et les pertes résultant de cessions d’investissements et d’autres placements, incluant les instruments financiers dérivés, sont comptabilisés au moment de la vente et présentés sous Gain sur investissements et autres placements et correspondent à l’écart entre le produit de cession et le coût moyen sans égard à la plus-value ou moins-value non réalisée comptabilisée au cours des exercices antérieurs, laquelle est renversée et prise en compte dans Variation de la plus-value ou moins-value non réalisée.


Notes complémentaires (suite)AUX 31 MAI 2008 ET 2007

2. Principales conventions comptables (suite)

Impôts sur les bénéficesLe Fonds utilise la méthode de l’actif et du passif fiscal pour la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. En vertu de cette méthode, des impôts futurs sont constatés en fonction des conséquences fiscales prévues des écarts entre la valeur comptable des éléments du bilan et leur valeur fiscale, en utilisant les taux d’imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur pour les exercices au cours desquels il est prévu que les écarts se résorberont. Les actifs d’impôts futurs sont comptabilisés dans la mesure où il est plus probable qu’improbable qu’ils seront réalisés.

Conversion de devisesLes éléments d’actif et de passif monétaires et ceux comptabilisés à la juste valeur sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les produits et les charges en devises sont convertis au taux de change à la date de transaction. Les gains et les pertes de change sont constatés à l’état des résultats.

Avantages sociaux futursLe coût des prestations de retraite gagnées et des avantages complémentaires de retraite des gestionnaires et des employés est établi par calculs actuariels selon la méthode de répartition des prestations au prorata des années de service, à partir des hypothèses les plus probables de la direction concernant le rendement prévu des actifs des régimes, la progression des salaires et l’âge de départ à la retraite des employés.Pour les besoins du calcul du taux de rendement prévu des actifs des régimes, ces actifs sont évalués à leur juste valeur.L’excédent du gain actuariel net ou de la perte actuarielle nette sur 10 % de l’obligation au titre des prestations constituées ou sur 10 % de la juste valeur des actifs du régime, si ce dernier montant est plus élevé, est amorti sur la durée résiduelle moyenne d’activité des salariés actifs. La durée résiduelle moyenne d’activité des salariés actifs couverts par les régimes se situe entre 9,8 et 14,5 années pour 2008 et 2007.

3. Modifications de conventions comptables

Instruments financiers – présentation et informations à fournirEn vertu du chapitre 3861, Instruments financiers – présentation et informations à fournir, du Manuel de l’Institut canadien des comptables agréés (ICCA), les états financiers présentent à la note 18, Instruments financiers une description de la politique en matière de gestion des risques financiers.

Modifications comptablesEn vertu du chapitre 1506, Modifications comptables, du Manuel de l’ICCA, les états financiers présentent à la note 4, Modifications de conventions comptables futures et autre règlement, une description ainsi que les impacts des nouvelles normes comptables publiées mais non encore appliquées étant donné leur date d’entrée en vigueur.

4. Modifications de conventions comptables futures et autre règlement

Instruments financiersL’ICCA a publié les chapitres 3862, Instruments financiers – Informations à fournir, 3863, Instruments financiers – présentation et 1535, Informations à fournir concernant le capital, qui sont entrés en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er octobre 2007. Les deux premiers chapitres remplacent le chapitre 3861, Instruments financiers – présentation et informations à fournir. Le chapitre 3862 accorde une importance accrue aux informations à fournir sur les risques associés aux instruments financiers comptabilisés et non comptabilisés et la façon dont ces risques sont gérés. Le chapitre 3863 reprend les exigences du chapitre 3861. Le chapitre 1535 établit les normes d’information sur le capital et la façon dont il est géré.Ces normes, qui visent les informations à fournir, seront appliquées par le Fonds à compter du 1er juin 2008 et n’auront aucun impact sur ses résultats.

Écarts d’acquisition et actifs incorporelsL’ICCA a publié le chapitre 3064, Écarts d’acquisition et actifs incorporels, qui entrera en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. Ce chapitre présente les normes de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’information applicables aux écarts d’acquisition et aux actifs incorporels. Ces normes seront appliquées par le Fonds à compter du 1er juin 2009 et n’auront aucun impact sur ses résultats.


4. Modifications de conventions comptables futures et autre règlement (suite)

Normes internationales d’information financière (IFRS)Le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les PCGR du Canada seront remplacés par les IFRS pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 pour les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes. Le Fonds évalue actuellement l’incidence de l’adoption des IFRS sur ses états financiers.

Règlement de l’Autorité des marchés financiersL’Autorité des marchés financiers a publié un Règlement sur l’information continue des fonds d’investissement en capital de développement. Essentiellement, ce règlement vise à présenter des éléments additionnels, principalement au bilan, aux résultats et aux notes complémentaires.De plus, le Fonds devra fournir plus d’information sur ses instruments financiers dérivés et publier un relevé détaillé du portefeuille des Autres placements. Le règlement vise également à préciser le processus d’évaluation des investissements ainsi que le contenu du rapport de gestion et de la notice annuelle.Ces nouvelles exigences seront appliquées par le Fonds à ses états financiers au 31 mai 2009.

5. Investissements

2008 2007

Coût Juste valeur Coût Juste valeur (en milliers) $ $ $ $

Non garantis Actions et parts cotées 721 706 716 914 614 715 847 426 Actions et parts non cotées 1 549 928 1 544 130 1 457 019 1 413 497 Prêts et avances 1 119 361 1 021 253 826 251 776 137Garantis Prêts et avances 31 921 24 635 26 641 13 624

3 422 916 3 306 932 2 924 626 3 050 684Instruments financiers dérivés - 2 845 - 6 150

3 422 916 3 309 777 2 924 626 3 056 834

La rubrique Investissements inclut des titres en devises, libellés principalement en dollars américains, d’une juste valeur de 169,7 millions $ (2007, 209,8 millions $).Les ententes d’investissements peuvent comporter des clauses prévoyant des options de conversion et de rachat.



5. Investissements (suite)

Risque de taux d’intérêt

Prêts et avances à la juste valeur

Taux variables Taux fixes Total

Moins De 1 à 5 ans Échéance d’un an 5 ans et plus (en milliers) $ $ $ $ $

2008Non garantis 48 554 262 097 205 565 505 037 1 021 253Taux moyen effectif 9,2 % 1,11 % 10,5 % 7,5 %

Garantis 1 513 12 462 6 910 3 750 24 635Taux moyen effectif 6,8 % 13,6 % 11,2 % 10,8 %

2007Non garantis 17 491 260 003 132 073 366 570 776 137Taux moyen effectif 10,4 % 1,81 % 9,5 % 8,9 %

Garantis 2 252 6 545 4 827 13 624Taux moyen effectif 7,9 % 10,7 % 11,2 %1. Ce taux moyen inclut des avances remboursables à demande ne portant pas intérêt faites à une société en propriété exclusive au montant de 256,3 millions $

(2007, 227,4 millions $). En excluant ces avances, le taux moyen effectif serait de 10,5 % (2007, 7,3 %).



Instruments financiers dérivés1

Moins 6 mois Échéance de 6 mois et plus Total (en milliers) $ $ $

2008 Juste valeur Contrat à terme sur actions 32 32 Contrats d’options sur actions Ventes d’options d’achat (2) (16) (18) Achats d’options de vente 1 824 49 1 873 Ventes d’options de vente (1 070) (6) (1 076) Contrat à terme sur obligation 498 498 Contrat d’option sur obligation Vente d’option d’achat (544) (544) Contrat de swap sur taux d’intérêt (59) (59) Contrat à terme sur devises 956 956 1 196 466 1 662Valeur notionnelle Contrat à terme sur actions 78 78 Contrats d’options sur actions Ventes d’options d’achat 6 048 211 6 259 Achats d’options de vente 4 514 201 4 715 Ventes d’options de vente 4 082 110 4 192 Contrat à terme sur obligation 79 000 79 000 Contrat d’option sur obligation Vente d’option d’achat 79 000 79 000 Contrat de swap sur taux d’intérêt 25 000 25 000 Contrat à terme sur devises 24 855 24 855

2007Juste valeur Contrats d’options sur actions Ventes d’options d’achat (8 084) (10 160) (18 244) Achats d’options de vente 36 1 344 1 380 Ventes d’options de vente (6) (347) (353) Contrats à terme sur obligations 4 770 4 770

(3 284) (9 163) (12 447)Valeur notionnelle Contrats d’options sur actions Ventes d’options d’achat 33 939 58 633 92 572 Achats d’options de vente 30 733 53 080 83 813 Ventes d’options de vente 25 575 43 260 68 835 Contrats à terme sur obligations 100 000 100 0001. La juste valeur nette de ces instruments financiers dérivés est de 1,7 million $ (2007, -12,4 millions $). La juste valeur de ces instruments pour lesquels la valeur est

positive est de 2,8 millions $ (2007, 6,2 millions $) et est présentée aux Investissements. Ceux dont la valeur est négative est de 1,1 million $ (2007, 18,6 millions $) et est présenté aux Créditeurs.




Répartition des investissements par secteur d’activité et risque maximal

Secteurs d’activité

Fonds régional Investissements Manufacturier Services ou local et technologiques et primaire et tourisme immobilier Total (en milliers) $ $ $ $ $

2008Investissements au coût 871 083 778 879 1 116 095 656 859 3 422 916Plus-value (moins-value) non réalisée (301 977) (137 130) 205 953 120 015 (113 139)Juste valeur 569 106 641 749 1 322 048 776 874 3 309 777Répartition des investissements effectués par les fonds régionaux ou locaux 10 537 64 388 43 407 (118 332) -Fonds engagés mais non déboursés1 360 890 95 741 118 167 50 520 625 318Garanties et cautionnements2 4 023 925 21 500 26 448Risque maximal 940 533 805 901 1 484 547 730 562 3 961 543

2007Investissements au coût 803 456 576 375 925 301 619 494 2 924 626Plus-value (moins-value) non réalisée (208 623) (49 230) 310 350 79 711 132 208Juste valeur 594 833 527 145 1 235 651 699 205 3 056 834Répartition des investissements effectués par les fonds régionaux ou locaux 8 062 56 728 36 667 (101 457) -Fonds engagés mais non déboursés1 257 440 144 819 197 743 56 427 656 429Garanties et cautionnements2 5 673 1 500 21 500 28 673Risque maximal 860 335 734 365 1 471 561 675 675 3 741 9361. Les fonds engagés mais non déboursés représentent les investissements qui ont déjà été convenus et pour lesquels des sommes ont été engagées, mais non

encore déboursées à la date du bilan.

2. En vertu de l’article 17 de sa loi constitutive, lorsque le Fonds fait un investissement sous la forme d’une garantie ou d’un cautionnement, il doit établir et maintenir pour la durée d’un tel investissement une réserve équivalente à au moins 50 % de sa valeur. Cette réserve est constituée à même Autres placements.



Le Fonds a octroyé des garanties et cautionnements qui ne comportent généralement pas d’échéances spécifiques et qui sont des engagements irrévocables du Fonds à effectuer les paiements d’entreprises partenaires qui ne pourraient pas respecter leurs obligations envers des tiers, pour un montant maximal total non actualisé et aux fins suivantes :

2008 2007 (en milliers) $ $

Pour des emprunts sur des projets immobiliers 21 500 21 500Pour l’exploitation et des marges de crédit d’exploitation – sans recours 4 948 7 173Montant maximal 26 448 28 673

Aux 31 mai 2008 et 2007, il n’y a aucune moins-value non réalisée relativement aux garanties et cautionnements.De plus, dans le cours normal de ses activités, le Fonds conclut diverses conventions prévoyant des indemnisations. Ces indemnisations sont habituellement en rapport avec les cessions d’investissements pour les représentations et garanties données et la responsabilité des administrateurs ou dirigeants du Fonds ou ses représentants auprès d’entreprises partenaires. Cette dernière responsabilité est couverte, sujet à certaines conditions, par une assurance responsabilité. La nature de ces conventions ne permet pas de faire une estimation raisonnable du montant maximal que le Fonds pourrait devoir payer aux contreparties. La direction du Fonds estime qu’il y a très peu de risques que ces obligations, en tenant compte des provisions constituées, occasionnent des charges importantes additionnelles.

6. Autres placements

2008 2007

Coût Juste valeur Coût Juste valeur (en milliers) $ $ $ $

Actions et parts 1 246 442 1 367 519 1 048 467 1 219 156Parts de fonds de fonds de couverture 248 018 246 094 93 917 102 411Obligations 2 584 658 2 580 832 3 114 550 3 100 648Instruments du marché monétaire 79 445 75 353 7 810 7 829

4 158 563 4 269 798 4 264 744 4 430 044Instruments financiers dérivés 13 350 20 593 (984) 46 740

4 171 913 4 290 391 4 263 760 4 476 784

La rubrique Autres placements inclut des titres en devises, libellés majoritairement en dollars américains, d’une juste valeur de 1 060,6 millions $ (2007, 636,3 millions $).



6. Autres placements (suite)

Répartition par échéance

Obligations

Moins De 1 à De 5 à De 10 à De 20 à 30 ans Échéance d’un an 5 ans 10 ans 20 ans 30 ans et plus Total (en milliers) $ $ $ $ $ $ $

2008Juste valeur 213 936 919 476 801 445 177 484 402 527 65 964 2 580 832Coût 216 123 919 620 807 688 176 764 398 569 65 894 2 584 658Valeur nominale 213 081 903 586 800 968 166 057 370 113 61 268 2 515 073

Taux moyen effectif 4,2 % 4,8 % 4,8 % 5,4 % 5,5 % 5,1 % 4,9 %Taux moyen nominal 5,3 % 5,2 % 4,9 % 6,0 % 6,0 % 5,5 % 5,3 %

2007Juste valeur 560 520 1 124 392 764 701 206 795 384 842 59 398 3 100 648Coût 567 155 1 139 283 776 162 204 421 369 011 58 518 3 114 550Valeur nominale 558 245 1 113 804 754 042 1 90 256 338 558 54 118 3 009 023

Taux moyen effectif 4,3 % 4,5 % 4,8 % 5,3 % 5,6 % 5,1 % 4,8 %Taux moyen nominal 5,7 % 5,1 % 5,1 % 6,0 % 6,2 % 5,6 % 5,4 %

Instruments du marché monétaire

Moins De 1 à 6 mois Échéance d’un mois 6 mois et plus Total (en milliers) $ $ $ $

2008Juste valeur 52 559 14 986 7 808 75 353Taux moyen effectif 3,3 % 2,4 % 2,7 % 3,1 %

2007Juste valeur 3 437 3 474 918 7 829Taux moyen effectif 4,2 % 3,9 % 4,2 % 4,1 %



Répartition par échéance (suite)

Instruments financiers dérivés1


2008Juste valeur Contrats d’options sur actions Ventes d’options d’achat (15 333) (2 325) (17 658) Achats d’options de vente - 2 999 2 999 Ventes d’options de vente - (1 816) (1 816) Contrats d’options sur obligations Ventes d’options d’achat (976) (2 414) (3 390) Contrats à terme sur obligations 368 567 (4) 931 Contrats d’options sur indices boursiers Ventes d’options d’achat (23 793) (3 455) (27 248) Achats d’options de vente 2 3 257 3 259 Ventes d’options de vente - (1 449) (1 449) Contrats à terme sur devises (16 803) 586 (16 217)

(55 559) (2 612) (2 418) (60 589) Valeur notionnelle

Contrats d’options sur actions Ventes d’options d’achat 62 285 36 097 98 382 Achats d’options de vente 57 414 33 657 91 071 Ventes d’options de vente 49 973 28 609 78 582 Contrats d’options sur obligations Ventes d’options d’achat 232 600 215 000 447 600 Contrats à terme sur obligations 910 150 481 700 146 700 1 538 550 Contrats d’options sur indices boursiers Ventes d’options d’achat 107 058 49 160 156 218 Achats d’options de vente 100 000 46 377 146 377 Ventes d’options de vente 90 000 39 420 129 420 Contrats à terme sur devises 1 611 931 1 273 633 2 885 5641. La juste valeur nette de ces instruments financiers dérivés est de -60,6 millions $ (2007, 31,6 millions $). La juste valeur de ces instruments pour lesquels

la valeur est positive est de 20,6 millions $ (2007, 46,7 millions $) et est présentée aux Autres placements. Ceux dont la valeur est négative est de 81,2 millions $ (2007, 15,1 millions $) et est présentée aux Créditeurs.




Répartition par échéance (suite)

Instruments financiers dérivés (suite)


2007Juste valeur Contrats d’options sur obligations Ventes d’options d’achat - (13) (13) Contrats à terme sur obligations 1 321 35 498 36 819 Contrats à terme sur indices boursiers - (377) (377) Contrats d’options sur indices boursiers Ventes d’options d’achat (6 017) (2 544) (8 561) Achats d’options de vente 815 443 1 258 Ventes d’options de vente (359) (149) (508) Contrats à terme sur devises 2 899 101 3 000

2 899 (4 516) 33 235 31 618 Valeur notionnelle

Contrats d’options sur obligations Ventes d’options d’achat 15 000 150 000 165 000 Contrats à terme sur obligations 485 735 945 000 1 430 735 Contrats à terme sur indices boursiers 40 627 25 000 65 627 Contrats d’options sur indices boursiers Ventes d’options d’achat 55 500 27 750 83 250 Achats d’options de vente 48 125 24 375 72 500 Ventes d’options de vente 42 500 21 250 63 750 Contrats à terme sur devises 79 601 563 010 642 611



Répartition de la juste valeur par secteur d’activité1

Instruments Actions du marché et parts Obligations monétaire Total (en milliers) $ $ $ $

2008 Gouvernements et organismes gouvernementaux 1 137 625 26 720 1 164 345Institutions financières 191 761 996 836 22 932 1 211 529Investissements technologiques 202 667 66 141 268 808Manufacturier et primaire 849 101 256 173 25 701 1 130 975Services et tourisme 370 084 124 057 494 141

1 613 613 2 580 832 75 353 4 269 798

2007 Gouvernements et organismes gouvernementaux 1 550 226 2 807 1 553 033Institutions financières 38 640 1 031 616 4 913 1 075 169Investissements technologiques 110 773 52 246 163 019Manufacturier et primaire 781 286 201 523 982 809Services et tourisme 390 868 265 037 109 656 014

1 321 567 3 100 648 7 829 4 430 0441. Cette répartition ne tient pas compte de l’impact des changements de répartition d’actifs découlant des instruments financiers dérivés.

7. Prêts de titres

Dans le cours normal des affaires, le Fonds effectue des opérations de prêts de titres afin de dégager des produits supplémentaires et obtient en échange des garanties ou des éléments d’actif représentant un montant minimal prescrit par toute loi applicable ou un pourcentage pouvant varier en fonction des meilleures pratiques. Selon les titres prêtés, ce pourcentage se situe entre 100 % et 105 % (2007, entre 102 % et 105 %), et la juste valeur de l’ensemble des titres prêtés s’établit à 340 millions $ (2007, 379 millions $).



8. Immobilisations

Amortissement Coût non Coût cumulé amorti (en milliers) $ $ $

2008Bâtisses 66 767 10 223 56 544Mobilier et équipement de bureau 16 389 14 296 2 093Équipement informatique 7 466 5 387 2 079Développement informatique 12 445 11 528 917

103 067 41 434 61 633

2007Bâtisses 66 767 8 416 58 351Mobilier et équipement de bureau 16 213 12 918 3 295Équipement informatique 7 361 4 832 2 529Développement informatique 17 307 16 200 1 107

107 648 42 366 65 282

Le coût non amorti de la partie de la bâtisse destinée à la location est de 23,6 millions $ (2007, 26,4 millions $).

9. Montants sous gestion

Les montants sous gestion sont remboursables sur demande et renouvelables mensuellement. Ils portent intérêt à un taux établi en fonction du taux de rendement des Autres placements. Ainsi, la juste valeur de ces montants sous gestion provenant de fonds régionaux et spécialisés correspond à leur valeur comptable. Le taux d’intérêt au 31 mai 2008 est de 4,25 % (2007, 4,75 %).

10. Marges de crédit

Le Fonds dispose de marges de crédit d’un montant de 50 millions $ (2007, 40 millions $). Ces marges de crédit portent intérêt au taux préférentiel et sont renouvelables annuellement. Aux 31 mai 2008 et 2007, ces marges ne sont pas utilisées.


11. Actif net

Capital-actions

AutoriséActions catégorie AActions catégorie ANombre illimité d’actions catégorie A à être émises en séries 1 et 2, sans valeur nominale, avec droit de vote, rachetables et non aliénables à moins d’une autorisation du conseil d’administration.Les actions catégorie A, séries 1 et 2, comportent le droit d’être échangées entre elles et prennent rang également entre elles. Cependant, les actions catégorie A, série 1, ne peuvent être émises qu’à une personne physique qui demande leur transfert à un fiduciaire dans le cadre d’un régime enregistré d’épargne-retraite.Actions catégorie GActions catégorie GNombre illimité d’actions catégorie G, sans valeur nominale, sans droit de vote, sans droit au dividende, non transférables et non rachetables. Advenant la dissolution, la liquidation ou toute autre distribution totale ou partielle des biens du Fonds, ces actions confèrent à leur détenteur le droit d’être remboursé après que tous les détenteurs d’actions de catégorie A et B aient été remboursés.Actions catégorie BActions catégorie BNombre illimité d’actions catégorie B, sans valeur nominale, sans droit de vote, donnant droit à un dividende préférentiel dont le taux est fixé par le conseil d’administration. En cas de liquidation, elles prennent rang avant les actions catégories A et G.

SouscritLe capital souscrit représente les sommes d’argent encaissées et pour lesquelles aucune action de catégorie A ne peut être émise en contrepartie en vertu de la politique d’achat de gré à gré. Ces sommes d’argent feront l’objet d’une émission d’actions de catégorie A au moment prévu dans la politique, au prix de l’action en vigueur à cette date.

Modalités de rachatL’action catégorie A n’est généralement rachetable que si la personne qui l’a acquise du Fonds a atteint l’âge de 55 ans et s’est prévalue d’un droit à la préretraite ou à la retraite ou si elle a atteint l’âge de 65 ans. Le prix de rachat est fixé semestriellement sur la base de la valeur du Fonds.Les actionnaires peuvent également retirer leur mise de fonds dans un délai de 60 jours de la date de souscription ou de la date de la première retenue sur le salaire, au prix payé, mais ce rachat entraîne la perte du crédit d’impôt.Le Fonds ne peut acheter de gré à gré une action catégorie A que dans la mesure et les cas prévus par la politique adoptée par le conseil d’administration et approuvée par le ministre des Finances.

VirementsAu cours de l’exercice, les administrateurs du Fonds ont approuvé des résolutions visant à augmenter le capital émis et payé des actions catégorie A, série 1, d’un montant de 128 millions $ (2007, 100 millions $) par virements des bénéfices non répartis.Au 31 mai 2008, le Fonds avait procédé à des virements des bénéfices non répartis au capital-actions pour un montant cumulatif de 1 252 millions $.



11. Actif net (suite)

Capital émis et payé et souscrit

Capital-actions

Émis Souscrit Total

Catégorie A Catégorie G Catégorie A

Série 1 Série 2

(en milliers) Nombre $ Nombre $ Nombre et $ $ $

2008Solde au début 280 932 6 272 301 3 696 77 326 20 125 389 6 370 141

Émissions d’actions 23 713 598 986 479 12 040 611 026Variation nette des

souscriptions d’actions (12) (12)Rachats d’actions (18 261) (412 529) (509) (10 828) (423 357)Virements 128 000 128 000Solde à la fin 286 384 6 586 758 3 666 78 538 20 125 377 6 685 798

2007Solde au début 273 754 5 968 803 3 712 76 489 20 125 346 6 065 763

Émissions d’actions 23 471 561 092 405 9 603 570 695Variation nette des

souscriptions d’actions 43 43Rachats d’actions (16 293) (357 594) (421) (8 766) (366 360)Virements 100 000 100 000Solde à la fin 280 932 6 272 301 3 696 77 326 20 125 389 6 370 141

Surplus d’apportLe surplus d’apport provient de la réduction du capital émis et payé et de l’excédent de la valeur moyenne du capital-actions émis sur le prix payé lors du rachat d’actions.

12. Éventualités

Dans le cours normal de ses activités, le Fonds est partie à des réclamations et litiges. Le Fonds constitue des provisions lorsqu’il le juge nécessaire. De l’avis de la direction, le montant global du passif éventuel, net des provisions comptabilisées, n’aurait pas de répercussion défavorable significative sur la situation financière du Fonds.

13. Produits

La variation de la plus-value ou moins-value non réalisée de l’exercice relative aux instruments financiers non cotés est négative de 90,5 millions $. Les intérêts sur les montants sous gestion d’un montant de 17,8 millions $ (2007, 17,0 millions $) sont présentés en diminution des Produits réalisés – Intérêts et sont capitalisés aux Montants sous gestion.


14. Charges d’exploitation

2008 2007 (en milliers) $ $

Traitements et charges sociales 60 841 58 784Frais d’occupation et loyers 10 717 11 027Frais de publicité et d’information 10 422 9 278Honoraires professionnels 6 902 8 906Honoraires de gestion 8 244 5 427Déplacements, voyages et représentation 2 591 2 805Fournitures et matériel de bureau 2 357 2 425Produits d’honoraires et autres produits (4 220) (4 920)Produits de location (3 912) (3 328)Taxe sur le capital 4 214 4 096Amortissement du développement informatique 1 409 1 722Amortissement des autres immobilisations 4 295 4 324

103 860 100 546

15. Impôts

Les impôts sur les bénéfices se détaillent comme suit :

2008 2007 (en milliers) $ $

Exigibles (recouvrés) (7 652) 5 585Futurs 2 702 9 365

(4 950) 14 950

Ces impôts diffèrent du montant qui serait obtenu si l’on appliquait le taux d’imposition de base combiné (provincial et fédéral) au bénéfice (perte) avant impôts. Cet écart est expliqué de la façon suivante :

2008 2007 (en milliers) $ $

Impôts selon le taux d’imposition de base combiné 45,8 % (2007, 45,7 %) (43 106) 223 928Dividendes non imposables (19 384) (11 949)Gain ou perte en capital et variation de la plus-value ou moins-value non réalisée Impôt provincial supplémentaire (15 150) 18 394 Écart de taux et partie non déductible (non imposable) 64 434 (95 531) Impôt fédéral remboursable 28 925 (44 512) Déduction d’impôt provincial 21 501 (26 220)Impôt en main remboursable au titre de dividendes (42 467) (48 715)Impôt des grandes sociétés - (1 519)Autres éléments 297 1 074

(4 950) 14 950



15. Impôts (suite)

Les éléments donnant lieu aux actifs d’impôts futurs se détaillent comme suit :

2008 2007 (en milliers) $ $

Immobilisations - 557 Investissements et autres - 163

- 720

Les éléments donnant lieu aux passifs d’impôts futurs se détaillent comme suit :

2008 2007 (en milliers) $ $

Immobilisations (153) 397 Investissements et autres 2 874 343

2 721 740

Au fédéral, le Fonds est imposé selon les règles relatives aux sociétés de placement à capital variable. L’impôt payé sur les gains en capital est recouvrable à la suite de rachats d’actions ou par l’augmentation du capital versé lors de virements d’une partie des bénéfices non répartis au capital-actions émis et payé. Le solde de cet impôt, d’un montant de 19,1 millions $ (2007, 16,9 millions $), est inclus dans Débiteurs et autres actifs.Le Fonds, ayant un statut de société privée, a accès à l’impôt en main remboursable au titre de dividendes (IMRTD). L’IMRTD est recouvrable par l’augmentation du capital versé lors de virements d’une partie des bénéfices non répartis au capital-actions émis et payé. De cet impôt de 42,9 millions $ (2007, 33,6 millions $), un montant de 42,7 millions $ (2007, 33,3 millions $) a été appliqué en réduction des impôts sur les bénéfices suite aux virements approuvés par les administrateurs au cours de l’exercice visant à récupérer cet impôt. Le solde est inclus dans Débiteurs et autres actifs.

16. Avantages sociaux futurs

Le 1er janvier 2001, le Fonds a mis en place des régimes de retraite à prestations déterminées capitalisés et non capitalisés qui garantissent à la plupart de ses employés le paiement de prestations de retraite. Les prestations déterminées de ces régimes de retraite sont fondées sur le nombre d’années de service et sur le salaire annuel moyen. Ce dernier correspond à la moyenne annualisée du salaire pendant les 36 mois consécutifs de service qui produit la moyenne la plus élevée.De plus, depuis le 1er juillet 2003, le Fonds maintient un régime facultatif d’assurance individuelle pour les employés retraités.Les obligations au titre des prestations constituées de ces régimes, évaluées par des actuaires indépendants, et les actifs à la juste valeur sont déterminés en date du 31 mars 2008. L’évaluation actuarielle la plus récente des régimes de retraite aux fins de capitalisation et de solvabilité a été effectuée en date du 31 décembre 2006, et la prochaine évaluation sera effectuée au plus tard le 31 décembre 2009.


16. Avantages sociaux futurs (suite)

Les informations relatives aux régimes se présentent comme suit :

2008 2007

Régimes Régime Régimes Régime de retraite d’assurance de retraite d’assurance (en milliers) $ $ $ $

Obligations au titre des prestations constituées Solde au début 60 680 1 281 46 176 1 741Coût des services rendus 10 904 87 8 441 135Intérêts débiteurs 3 451 68 2 769 98Prestations versées (907) (9) (1 233) (6)Gain des services passés (1 049)Perte actuarielle (gain actuariel) (2 970) (54) 4 527 362Solde à la fin 71 158 1 373 60 680 1 281

Actifs des régimes Solde au début 47 674 - 37 920 -Cotisations du Fonds 4 859 9 3 788 6Cotisations des employés 4 737 3 221 Prestations versées (907) (9) (1 233) (6)Rendement réel des actifs des régimes (1 034) 3 978 Solde à la fin 55 329 - 47 674 -

Rapprochement des obligations au titre des prestations constituées et des actifs des régimes

Situation de capitalisation – déficit (15 829) (1 373) (13 006) (1 281)Perte actuarielle nette non amortie 7 791 483 6 637 572Coût (gain) non amorti des services passés 54 (297) 61 (336)Passif au titre des prestations constituées (7 984) (1 187) (6 308) (1 045)

Ce passif au titre des prestations constituées est présenté aux Créditeurs.




Informations complémentaires sur les actifs des régimes

Les actifs des régimes capitalisés sont détenus en fiducie, et leur répartition est la suivante :

2008 2007 % %

Fonds commun d’actions 59,5 59,6Fonds commun d’obligations 39,8 39,8Encaisse et autres 0,7 0,6

100,0 100,0

Les coûts constatés au cours de l’exercice se détaillent comme suit :

2008 2007

Régimes Régime Régimes Régime de retraite d’assurance de retraite d’assurance (en milliers) $ $ $ $

Coût des services rendus au cours de l’exercice, déduction faite des cotisations des employés 6 167 87 5 220 135

Intérêts débiteurs 3 451 68 2 769 98Rendement réel des actifs des régimes 1 034 (3 978) Gain des services passés (1 049)Perte actuarielle (gain actuariel) (2 970) (54) 4 527 362Coût avant ajustements pour tenir compte de la

nature à long terme des avantages sociaux futurs 7 682 101 8 538 (454)Écart entre le rendement réel et le rendement prévu

des actifs des régimes (4 280) 1 360 Écart entre le montant de la perte ou du gain actuariel

constaté et le montant réel de la perte ou du gain actuariel sur l’obligation au titre des prestations constituées 3 126 89 (4 512) (359)

Écart entre l’amortissement du coût ou du gain des services passés et les modifications effectives des régimes 7 (39) 6 1 049

Amortissement de l’obligation initiale 71Coûts constatés de l’exercice 6 535 151 5 392 307

Le total des paiements en espèces au titre des avantages sociaux futurs, qui est constitué des cotisations du Fonds à ces régimes de retraite capitalisés et des sommes versées directement aux bénéficiaires au titre de ces régimes non capitalisés, se chiffre à 4,9 millions $ (2007, 3,8 millions $).



Principales hypothèses actuariellesLes principales hypothèses actuarielles ayant servi à déterminer les obligations du Fonds au titre des prestations constituées et les coûts constatés des régimes sont les suivantes :

2008 2007

Régimes Régime Régimes Régime de retraite d’assurance de retraite d’assurance % % % %

Obligations au titre des prestations constituées Taux à la fin de l’exercice Taux d’actualisation 5,25 5,25 5,00 5,00 Taux de croissance des salaires 3,50 3,50 Coûts constatés au titre des prestations constituées Taux à la fin de l’exercice précédent Taux d’actualisation 5,00 5,00 5,25 5,25 Taux de rendement prévu des actifs des régimes 6,25 6,50 Taux de croissance des salaires 3,50 3,50

Au 31 mai 2007, le Fonds a déterminé le montant maximal annuel qu’il allait assumer par retraité en vertu du régime d’assurance. Cet engagement ne prévoit aucune augmentation dans le futur.

17. Opérations entre apparentés

Dans le cours normal de ses activités, le Fonds conclut des opérations avec des sociétés apparentées qui sont des entreprises contrôlées ou soumises à une influence notable. Plusieurs investissements du Fonds dans des entreprises sont considérés comme des sociétés apparentées compte tenu du niveau et de la nature de l’investissement. Les opérations consistent, essentiellement, en des produits d’intérêts et de dividendes sur les investissements et certaines charges d’exploitation, notamment de primes payées en vertu de régimes d’assurance.Le Fonds, dont la majorité des administrateurs sont nommés par la FTQ, a versé annuellement 1,3 million $ à cette dernière pour les exercices terminés les 31 mai 2008 et 2007 en vertu d’un protocole et d’ententes pour rémunérer les services rendus principalement dans le cadre de formation économique, de bilans sociaux, de développement de l’actionnariat, de soutien et d’encadrement de certaines activités. Ces opérations sont mesurées à la valeur d’échange, qui correspond à la contrepartie établie et acceptée par les parties. Le Fonds a constitué la Fondation de la formation économique du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) sous l’autorité de la partie III de la Loi sur les compagnies du Québec et il en nomme les membres du conseil d’administration. Le Fonds lui a consenti un prêt de 5 millions $, taux d’intérêt variable et conditionnel, d’une juste valeur de 3,7 millions $ (2007, 3,5 millions $).Le Fonds a consenti des prêts sans intérêts de 20 millions $ d’une juste valeur de 18,8 millions $ (2007, 17,9 millions $) aux Fonds étudiant solidarité travail du Québec (FESTQ), entités apparentées car le Fonds nomme certains administrateurs conjointement avec le gouvernement du Québec.Ces prêts sont présentés au bilan sous Débiteurs et autres actifs.



18. Instruments financiers

Gestion des risquesLa gestion du risque se fait à l’intérieur d’un cadre de gestion qui tient compte de la nature des activités ainsi que du niveau de risque que le Fonds considère raisonnable d’assumer en tenant compte du rapport risque-rendement souhaité et des attentes des actionnaires. Les instruments financiers sont gérés de façon intégrée et globale. Dans la poursuite de ses activités, le Fonds est exposé à différents risques, dont les principaux sont les suivants :

Risque de marchéLe risque de marché est inhérent à la participation du Fonds aux marchés financiers et correspond au risque que les fluctuations et la volatilité des taux d’intérêt, des taux de change et des cours des instruments financiers cotés entraînent des pertes. Les instruments financiers du Fonds sont surtout sensibles à une variation des taux d’intérêt du marché obligataire et du cours des actions cotées. Ce risque est géré en répartissant les instruments financiers dans plusieurs catégories (marché monétaire, obligations, fiducies de revenu, actions privilégiées, participations dans des sociétés privées, actions cotées, fonds de fonds de couverture, etc.) et en diversifiant les secteurs d’activité économique et géographique, dans la mesure permise par la loi constitutive du Fonds. De plus, compte tenu des risques de change auxquels le Fonds est exposé, des mécanismes de protection courants sont utilisés.

Risque de crédit et de contrepartieLe risque de crédit est lié à l’éventualité de subir une perte de valeur dans le cas où une entreprise partenaire, un émetteur ou une contrepartie à une transaction n’honorerait pas ses engagements. Ce risque est géré selon une politique qui notamment, fixe des balises et des limites par catégories d’actifs et par émetteur.Des cibles sectorielles sont approuvées sur une base annuelle pour le secteur des investissements. En ce qui concerne les autres placements, des critères qui concernent la cote de crédit des émetteurs et des contreparties ainsi que les limites d’exposition par emprunteur ou contrepartie permettant une diversification prudente des actifs, prémunissent le Fonds contre les risques qu’un défaut de paiement affecte de manière significative ses résultats.

Risque de liquiditéLe risque de liquidité est lié à l’éventualité de subir une perte si le Fonds n’est pas en mesure de respecter ses engagements en versant les espèces nécessaires. Le Fonds doit assurer quotidiennement certaines sorties de fonds. Il y a sortie de fonds principalement au moment du rachat d’actions de catégorie A détenues par des actionnaires et au moment d’effectuer des investissements dans des entreprises.Ce risque est géré en investissant une partie des actifs financiers dans des titres négociables dans un marché organisé, conformément à la loi constitutive et la politique de gestion globale des actifs financiers.

Instruments financiers dérivésL’utilisation des instruments financiers dérivés est limitée à préserver la valeur des actifs, à faciliter les changements de répartition d’actifs, à gérer une partie du portefeuille de façon indicielle, à faciliter la gestion des portefeuilles et à bonifier le rendement à l’intérieur des limites de risque allouées.

19. Chiffres comparatifs

Certains chiffres de l’exercice précédent ont été reclassés pour les rendre comparables à ceux de l’exercice courant.

20. Renseignements additionnels

Le relevé des investissements au coût ainsi que le répertoire des investissements au coût effectués par les fonds spécialisés sont disponibles au siège social du Fonds, sur son site Internet à l’adresse fondsftq.com et sur SEDAR à l’adresse sedar.com.


Relevé des investissements au coût


Aux administrateurs du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.)Nous avons vérifié le relevé des investissements au coût du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) au 31 mai 2008. La responsabilité de ces informations financières incombe à la direction du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.). Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces informations financières en nous fondant sur notre vérification.Notre vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les informations financières sont exemptes d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les informations financières. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des informations financières.À notre avis, ce relevé donne, à tous les égards importants, une image fidèle des investissements au coût du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) au 31 mai 2008 selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.

Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. Comptables agréés

Le 18 juin 2008


Relevé des investissements au coûtAU 31 MAI 2008 (en milliers $)

Investissements

Non garantis Garantis

Actions Actions Année de Secteur et parts et parts Prêts et Prêts et l’investissement initial d’activité cotées non cotées avances avances Total

1988 Fonds de développement emploi-Montréal inc. F 1 338 1 338 Les Nordiques de Québec 1988,

société en commandite S 1 1 Transforce inc. S 19 220 19 2201989 Entreprises publiques québécoises à faible

capitalisation IT/M/P/S 284 069 284 0691990 Bestar inc. M 1 499 675 2 174 Transat A.T. inc. S 20 438 20 4381991 B.M.B. (Îles-de-la-Madeleine) inc. S 750 150 900 Société en commandite Baseball Montréal S 7 000 7 000

1992 Polycor inc. P 10 761 10 7611993 European Medical Ventures Fund S.C.A. IT 68 68 Groupe Robert inc. S 10 975 6 500 17 475 Le Devoir inc. S 1 315 1 315 Société d’investissements Capimont enr.,

société en commandite F 1 1

SSQ, Société d’assurance-vie inc. S 29 413 36 100 65 5131994 Corporation Financière Brome inc. S 1 591 3 000 4 591 Groupe Pierre Belvédère inc. S 313 1 100 1 413 Labopharm inc. IT 16 095 16 0951995 Château M.T. inc. S 3 000 3 000 CryoCath Technologies inc. IT 4 638 4 638

société en commandite F 13 105 13 105








Investissements




Jonview Canada inc. S 3 156 3 156 MethylGene inc. IT 16 651 16 651 Mines Virginia inc. P 186 186 RESO Investissements inc. F 1 251 1 251 Société en commandite de placements

en logiciel Télésystème IT 1 158 1 1581996 3552853 Canada inc.

(Les Enductions Répulpables Rétec) M 823 823

communications, société en commandite S 20 000 20 000



Îles-de-la-Madeleine, société en commandite F 12 573 12 573




Lac-Saint-Jean, société en commandite F 24 971 24 971 Gestion Renaud-Bray inc. S 1 1 GBO inc. M 24 337 24 337 Groupe Solmax inc. M 3 800 3 800 Mines Richmont inc. P 2 242 2 242 Roctest ltée M 4 124 4 124 Stageline Scène Mobile inc. M 723 723 Systèmes médicaux LMS (Canada) ltée IT 2 367 2 3671997 Biorthex inc. IT 12 392 12 392 Corporation GMAT Capital S 500 500 Fonds de capital de risque

GeneChem Technologies, s.e.c. IT 6 771 6 771 Fonds d’investissement de Montréal (F.I.M.),

société en commandite I 1 982 52 2 034



Relevé des investissements au coût (suite)AU 31 MAI 2008 (en milliers $)

Investissements



1997 Gespro Technologies inc. IT 1 676 1 676 Glendyne inc. P 1 557 3 825 5 382 GSM Capital Limited Partnership IT 1 128 1 128 Infosoft société en commandite d’investissement IT 6 550 6 550 Les Mines McWatters inc. P 3 444 1 343 4 787 Mines Aurizon ltée P 305 305 Oxford Bioscience Partners II L.P. IT 1 416 1 416 Polyvalor, société en commandite IT 5 082 5 0821998 3539491 Canada inc. (ADF industries lourdes) M 1 513 1 513 Biotechnologies ConjuChem inc. IT 2 579 2 579 Corporation d’exploitation minière Globestar P 309 309 Corporation Eatsleepmusic.com IT 3 000 3 000 Exploration Azimut inc. P 201 201


Le Groupe Tecnum inc. IT 1 750 253 2 003 Madelimer inc. M 522 1 177 1 699 Malaga inc. P 21 21 Multi-Ind. Capital inc. S 2 2 Niocan inc. P 339 339 Société en commandite Manoir Richelieu S 44 709 1 254 45 963 Tranzyme Pharma inc. IT 7 532 7 532 TSO3 inc. IT 6 321 6 3211999 A. & R. Belley inc. S 392 699 1 091 Advitech inc. IT 1 904 394 2 298 Æterna Zentaris inc. IT 30 488 30 488

ForAction Chili inc. M 50 50 Harmonium International inc. IT 390 390 La Financière des entreprises culturelles (FIDEC),

société en commandite S 4 000 4 000 Le Groupe Cambium inc. M 751 751 Les Systèmes de gestion Raymark Xpert inc. IT 400 400 Manitoba Science & Technology Fund

Limited Partnership IT 767 767 Minéraux Maudore ltée P 180 180 Osisko Exploration ltée P 84 20 000 20 084 Réseaux Simpler inc. IT 32 369 2 024 34 393


Investissements



2000 Alliances ArtQuest International inc. IT 3 100 1 010 1 517 5 627

Limited Partnership IT 12 165 12 165 Atrium Innovations inc. IT 31 513 13 407 44 920 BioArtificiel Gel technologies (Bagtech) inc. IT 1 678 1 678 Bioxel Pharma inc. IT 5 020 1 000 6 020 Cronus BioPharma inc. IT 250 250 De Marque inc. S 768 768 FDJ Monde inc. M 2 125 725 2 850

société en commandite S 41 950 41 950

Fonds de revenu Hélicoptères Canadiens S 26 423 26 423 Genopole 1er Jour S.A. IT 136 136 Groupe Riotel Hospitalité inc. S 405 237 642 GTI V, société en commandite IT 7 332 7 332 Les Entreprises Maska-Laforo inc. M 5 000 2 958 7 958 Marketing Léger inc. S 1 000 1 000 Planchers des Appalaches ltée M 713 713 ProVance Technologies inc. IT 6 075 4 594 1 045 11 714 Ressources Majescor inc. P 368 368 Ressources Strateco inc. P 15 15 Simard-Beaudry Construction inc. S 1 667 45 189 46 856

Theratechnologies inc. IT 1 391 1 391 Yamana Gold inc. P 351 3512001 Aégera Thérapeutique inc. IT 5 120 5 120 Capimont Technologies, société en commandite IT 9 418 9 418 Cardianove inc. IT 1 434 900 2 334 Cleyn & Tinker inc. M 6 406 6 406 Corporation DataCom Wireless IT 7 024 7 024

GSM Capital Annex Fund, L.P. IT 938 938 Investissement Premières Nations du Québec,

société en commandite F 1 660 1 660 Kruger Wayagamack inc. M 12 000 12 000 Les Ressources Campbell inc. P 1 420 1 420 Nanox inc. IT 2 100 2 100



Investissements



2001 Partenaires MidCap S 1 1 SBV Venture Partners L.P. IT 6 805 6 805

SolaCom Technologies inc. IT 750 2 500 500 3 750 T2C2/Bio2000, société en commandite IT 8 937 8 937 Venture Coaches Fund LP IT 4 064 4 0642002 BioAxone Thérapeutique inc. IT 3 000 1 723 4 723 Énergie Afina inc. S 4 256 4 256 FinTaxi, s.e.c. S 6 800 27 200 34 000

Hydro Mobile inc. M 2 500 2 500 Investissements BioCapital, société en commandite IT 1 480 1 480 Junex inc. P 384 384 LxSix Photoniques inc. IT 4 877 1 229 1 228 7 334

nStein Technologies inc. IT 13 000 13 000 Produits Intégrés Avior inc. M 1 250 688 1 938 Thermetco inc. M 1 800 1 500 3 300 Topigen Pharmaceutiques inc. IT 8 598 8 598 Vêtements Avanti inc. M 2 000 1 133 3 133 Vimac Early Stage Fund L.P. IT 9 753 9 7532003 9096-2952 Québec inc. (Magnov) M 1 27 28 Enobia Pharma Corp. IT 8 157 8 157 Hexago inc. IT 4 100 250 4 350 Joseph Ribkoff inc. M 15 627 15 627

Mines de la Vallée de l’or ltée P 217 217 Ressources Plexmar inc. P 135 135 Solutions originales inc. IT 2 325 2 325 Stella-Jones inc. M 4 155 40 008 44 163 Technologies Harfan inc. IT 2 000 1 000 3 000 Technologies Microbridge Canada inc. IT 4 309 4 309 TelcoBridges inc. IT 2 475 1 470 3 945 Tranzyme, inc. IT 1 1 Vimac Milestone Medica Fund North L.P. IT 2 998 2 9982004 3091779 Compagnie Nouvelle-Écosse (Laura Secord) S 2 000 5 000 7 000 4262280 Canada inc. (Jonview Canada) S 4 647 4 647 4268822 Canada inc. (Astroflex) M 1 1


Investissements



2004 9143-4423 Québec inc. (Gestion MSBI) IT 154 154 Advantech technique de pointe pour faisceaux

hertziens inc. IT 14 832 4 000 18 832 Alexis Minerals Corporation P 133 300 433 Bois BSL inc. M 1 450 1 450 Constructions C.D.P. inc. S 219 219 De Ball inc. M 3 848 3 848 DK-SPEC inc. M 3 150 3 156 6 306 Fonds Brightspark II, s.e.c. IT 5 151 5 151

durable (FIDD), s.e.c. S 3 620 3 620

Fonds d’investissement MSBI, société en commandite IT 4 870 4 870 FRV Média inc. S 2 000 1 153 3 153 Genizon Biosciences inc. IT 4 750 4 750 Groupe Plafolift inc. M 169 500 669 ISACSOFT inc. IT 2 775 2 775 Le Groupe Blue Mountain Wallcoverings inc. M 11 000 12 000 1 255 24 255 Le Groupe Cegerco inc. S 2 025 2 025 Les Gestions Gastier inc. S 3 750 3 750 Manac inc. M 6 250 18 575 24 825 Matamec Explorations inc. P 158 158 Octasic inc. IT 1 242 5 567 6 809 Omni-Med.com inc. IT 2 647 986 3 633 Sciences de la vie Bioniche inc. IT 9 000 9 000 Simpler Networks Corp. IT 1 1 Trencap s.e.c. S 132 250 132 250 Vimac ESF Annex Fund L.P. IT 1 043 1 043 ViroChem Pharma inc. IT 11 222 11 222 Wavesat inc. IT 7 125 1 650 8 7752005 3149773 Canada inc. (Les Cafés Vittoria) M 1 317 1 317

Accovia inc. IT 720 720 Addenda Capital inc. S 71 331 71 331 Air Data inc. IT 5 500 1 500 63 7 063 Allianz Madvac inc. M 1 200 7 800 4 000 13 000 Bluestreak Network, inc. IT 3 3 Camoplast inc. M 32 950 32 950 Canadian Royalties inc. P 472 20 000 20 472



Investissements



2005 Château Bonne Entente inc. S 3 200 331 3 531

Groupe C.N.P. inc. M 1 725 1 725 Groupe Canatal inc. M 1 500 1 500 IRphotonique inc. IT 2 500 2 500 Les Biotechnologies Océanova inc. IT 111 888 999 Les Réseaux Accedian inc. IT 2 348 2 348 Mecachrome international inc. M 69 935 69 935 Média Groupe inc. S 2 000 875 2 875 Metro inc. S 99 930 99 930 Microbridge Technologies Corp. IT 2 2

Ski-Mode Bernard Trottier inc. S 1 000 3 688 4 688 Targanta Therapeutics Corporation IT 6 227 6 227 Technologie Bluestreak (Canada) inc. IT 16 472 16 472 Technologies Positron inc. M 8 001 8 0012006 2023671 Ontario inc. (Acier Pointe-Claire) M 4 313 4 313 6513557 Canada inc. (Fournitures d’hôtellerie Pascal) S 1 594 1 594 6550568 Canada inc. (ConjuchemBio) IT 1 1 6569293 Canada inc. (Maison des Futailles) M 6 598 15 000 21 598 9166-1165 Québec inc. (Maison des Futailles) M 1 1 9178-6590 Québec inc. (Excavation René-St-Pierre) S 25 25 BioSyntech, inc. IT 4 000 4 000 Bois B.S.L. Énergie inc. M 580 580 Boulart inc. M 371 2 079 2 450 Boutique Linen Chest (Phase II) inc. S 4 000 4 000 Capital Financière Agricole inc. S 2 366 2 366 Corporation développement Knowlton inc. M 9 249 13 873 23 122 Corporation Financière L’Excellence ltée S 12 000 12 000 Coveo Solutions inc. IT 2 000 2 000 Dismed inc. S 3 352 3 352 Emerald Cleantech Fund II L.P. IT 2 632 2 632 Entreprises SMD ltée S 3 500 3 500 Équipements Comact inc. M 500 2 800 3 300 Éthanol Greenfield inc. M 50 000 50 000 Excavation René St-Pierre inc. S 5 000 5 000


Investissements



2006 Exploration Dios inc. P 184 184

Fonds ID s.e.c. IT 2 500 2 500 Fonds Propulsion lll s.e.c. IT 4 050 4 050

Gestion Rivière du Diable inc. S 1 995 1 650 3 645 Groupe CVTech inc. S 4 733 11 075 15 808 Groupe environnemental Labrie inc. M 10 000 10 000 20 000 Innodia inc. IT 1 689 1 689 J.L. Albright IV Venture Fund L.P. IT 1 885 1 885 Lab Recherche inc. IT 15 217 15 217 Les Aciers Blais Québec inc. M 3 000 3 000 Les investissements IKE inc. M 4 000 4 000 Les meubles Poitras (2002) inc. M 350 650 1 000 Métal Perreault inc. M 300 494 190 984 OZ (USA), inc. IT 1 1 Oz Communications inc. IT 5 965 5 965 Promobois G.D.S. inc. M 1 274 1 274 Ressources Cadiscor inc. P 63 63 Ressources Cartier inc. P 370 370

SolVision inc. M 3 000 3 000 Sonaca S.A. M 5 950 5 950

2007 6705341 Canada inc. (North Country Slate) P 1 883 1 883 9182-2031 Québec inc.

(Fonds d’acquisition de Montréal) I 1 1 9184-7376 Québec inc. (Planchers Ancestral) P 101 101 Accedian Networks Corporation IT 1 750 1 750 Bois Nobles Ka’N’Enda ltée P 300 300 600 Camoguid Évolution inc. M 998 800 1 798 Cellfish Media LLC IT 11 785 11 785 Coradiant inc. IT 1 1 Coradiant (Canada) inc. IT 2 129 2 129



Investissements



2007 Corporation Komunik M 968 968 Envivio inc. IT 4 735 319 5 054 Exploration Midland inc. P 400 400 Fonds d’acquisition de Montréal,

société en commandite I 5 000 5 000 Fonds d’investissement de Montréal (F.I.M.) II,

société en commandite I 342 342 Fonds d’investissement iNovia II, société en commandite IT 500 500 Gemin X Pharmaceuticals, inc. IT 3 875 3 875 GO Capital s.e.c. IT 282 282 Groupe Bikini Village inc. S 2 500 2 500 Groupe Investissement Responsable inc. S 403 403 Investissements Astra inc. S 1 500 450 1 950 Les Industries Spectra Premium inc. M 10 000 12 006 22 006 LJVH Holdings inc. M 75 000 75 000 MMV Financial inc. S 5 685 22 740 28 425 Nexsan Corporation IT 8 687 8 687

Partenaires Médias Remstar, s.e.c. S 1 000 1 000

Réseaux Trellia inc. IT 2 363 2 363 Salerno sacs transparents (1997) ltée M 1 060 5 101 6 161

société en commandite P 23 675 23 675

Stedfast inc. M 1 126 2 492 3 618 Thallion pharmaceutiques inc. IT 8 275 8 275

Victhom Bionique Humaine inc. IT 5 000 5 0002008 Canatal International inc. M 1 1 Cogeco Câble inc. IT 100 000 100 000 Enobia Pharma inc. IT 1 1 Enerkem inc. S 6 6 Exploration NQ inc. P 69 69 Gestion TFI, société en commandite S 100 000 100 000 GLV inc. M 15 000 15 000 HR Stratégies inc. S 100 100


Investissements



2008 Ressources Breakwater ltée P 170 170 Sonaca NMF Canada inc. M 3 000 3 000 Theseus Capital inc. IT 2 500 2 500 Transport C.D.P. inc S 1 840 2 660 4 500 Trimag, s.e.c. M 2 720 2 720 13 commandités de sociétés en commandite S 1 1Total 721 706 1 549 928 1 119 361 31 921 3 422 916

LégendeF : Fonds régional ou localI : Immobilier

P : PrimaireS : Services et tourisme

sciences de la vie, innovations industrielles et bioalimentaire)


Répertoire des investissements au coût effectués par les fonds spécialisés (non vérifié)AU 31 MAI 2008 (en milliers)

Participation Actions Prêts et Extraits des rapports du Fonds et parts avances Total financiers annuels du % $ $ $

31-12-07 A.M. Pappas Life Science Ventures lll, LP 11,8 Anthera Pharmaceuticals inc. 1 861 1 861 Athersys, inc. 1 674 1 674 BioSyntech, inc. 1 423 1 423 BrainCells, inc. 603 1 860 2 463 CeNeRx BioPharma, inc. 3 331 3 331 Cequent Pharmaceuticals, inc. 1 861 1 861 CoLucid Pharmaceuticals, inc. 4 651 4 651 Gentis inc. 2 791 2 791 Lead Therapeutics, inc. 1 243 1 243 MethylGene inc. 1 875 1 875 Optherion inc. 930 930 Spherics, inc. 1 512 1 522 3 034 Syndax Pharmaceuticals, inc. 1 861 1 861 25 616 3 382 28 99831-12-07 Argo II : The Wireless-Internet Fund – Limited Partnership 3,8 Amperion, inc. 324 324 ArgNor Wireless Ventures B.V. 12 532 12 532 Bytemobile, inc. 7 951 7 951 Casero, inc. 4 523 4 523 Chinatron Group Holdings Limited 11 231 3 560 14 791 Innotech Industries Limited 489 489 IPeria, inc. 10 021 10 021 Neomedia Technologies, inc. 7 431 7 431 NT Cubed Limited 32 939 32 939 Oberon Media, inc. 6 532 6 532 OnMobile Systems, inc. 10 820 10 820 Q-go.com B.V. 4 133 4 133 RV Technology Limited 392 1 040 1 432 SurfKitchen, inc. 5 844 1 721 7 565 Sylantro Systems Corporation 6 581 6 581 uReach Technologies, inc. 10 782 10 782 Volubill SA 6 760 981 7 741 World Wide Packets, inc. 10 229 10 229 149 514 7 302 156 816 Fonds engagés mais non déboursés 2 703 159 51930-11-06 Capimex, société en commandite 50,0 Cadim Servotech B.V. 400 400 Kanada Polska Kabaty S.P. Z.O.O. 2 427 2 427 Orkiestra Development S.P. Z.O.O. 3 469 3 469 PIGC Empreendimentos Imobiliarios S.A. 637 637 637 6 296 6 933



31-12-07 FCPR Aerofund 20,0 Alyotech 165 5 606 5 771 Duqueine Composites 1 665 938 2 603 JPR CAP 867 576 1 443 PIB Holding 3 612 3 612 Recaero 1 136 1 389 2 525 7 445 8 509 15 954 Fonds engagés mais non déboursés 4 619 20 573 31-12-07 Fiducie du chantier de l’économie sociale1 - Capital patient immobilier 400 400 Capital patient opération 362 362 - 762 762 Fonds engagés mais non déboursés 2 933 3 695 31-12-07 FIER Partenaires, société en commandite 26,9 Fonds Brightspark ll, s.e.c. 2 476 2 476 Fonds CTI Sciences de la vie, s.e.c. 2 488 2 488 Fonds d’investissement iNovia ll, société en commandite 1 000 1 000 Fonds Propulsion III s.e.c. 3 050 3 050 Garage Technologie Capital-Risque Canada, s.e.c. 2 238 2 238 GO Capital s.e.c. 1 500 1 500 Novacap Industries lll, s.e.c. 113 113 Novacap Technologies lll, s.e.c. 724 724 Rho Canada Capital de Risque, s.e.c. 2 450 2 450 Société en commandite AgeChem 1 500 1 500 17 539 - 17 539 Fonds engagés mais non déboursés 122 461 140 000 1. Le Fonds ne détient que des débentures non garanties et n’a, par conséquent, aucune participation dans ce fonds spécialisé.


Répertoire des investissements au coût effectués par les fonds spécialisés (non vérifié) (suite)AU 31 MAI 2008 (en milliers)


31-03-08 Fonds Bio-Innovation, société en commandite 94,4 Allostera Pharma inc. 75 75 Ambrilia Biopharma inc. 378 300 678 Asmacure ltée 1 415 1 415 Biogentis inc. 30 30 Biotanika Santé inc. 600 600 Chlorion Pharma inc. 1 000 1 000 Créa Biopharma inc. 338 338 KCLM Recherche en Nutrition inc. 450 450 Les Biotechnologies Océanova inc. 56 444 500 Les Produits pharmaceutiques Ulysses inc. 1 093 407 1 500 Milestone Pharmaceutiques inc. 1 000 1 000 Planteck inc. 650 400 1 050 Prognomix inc. 1 001 1 001 Prophagia inc. 400 400 PureCell Technologies inc. 318 318 7 911 2 444 10 355 Fonds engagés mais non déboursés 1 387 11 742 31-12-07 Fonds CTI Sciences de la vie, s.e.c. 23,0 Cervelo Pharmaceuticals, inc. 845 845 Chlorion Pharma inc. 1 000 1 000 Enobia Pharma inc. 1 060 1 060 Targegen inc. 3 242 3 242 6 147 - 6 147 Fonds engagés mais non déboursés 6 066 12 213 31-12-07 Fonds de développement des exportations FODEX,

société en commandite 100,0 5N Plus inc. 600 600 Alex Pneu et Mécanique (Canada) inc. 1 000 1 425 2 425 Bioetik inc. 150 150 Champlain Capital Partners LP 8 895 8 895 Corporation Nuvolt inc. 480 480 Équipements Vétérinaires Matvet inc. 300 1 700 2 000 Gestion Steelhead inc. 200 300 500 Groupe Pierre Belvédère inc. 1 175 1 175 Intercâble ICH inc. 4 000 4 000



31-12-07 Fonds de développement des exportations FODEX, société en commandite (suite)

Naturpac inc. 200 200 400 Recy-Clone inc. 150 150 TDM International inc. 250 250 500 Tradexme inc. 100 100 15 695 5 680 21 375 Fonds engagés mais non déboursés 2 093 23 468 31-03-08 Fonds d’investissement de la culture et des communications,

société en commandite 66,7 9052-0651 Québec inc. (Logistik 22) 125 523 648 9068-3848 Québec inc. (Les Productions Danse Sing) 83 83 9089-1193 Québec inc. (Caméra E-Motion) 21 21 9168-1478 Québec inc. (Laboratoires GSS) 500 698 1 198 Attraction Média inc. 750 750 De Marque inc. 760 760 Édifice Club Soda inc. 200 1 201 Éditions Viamédias, s.e.n.c. 100 280 380 FRV Média inc. 400 350 750 Groupe Phaneuf inc. 198 980 1 178 Groupe Star Suites inc. 445 445 Guides de Voyages Ulysse inc. 308 308 GVGS inc. 300 230 530 In Extremis Images inc. 426 426 ISACSOFT inc. 1 482 1 482 Jeux Alary inc. 250 370 620 LC Média inc. 565 565 Motorisés Star Suites inc. 221 221 Ryshco Média inc. 500 500 Sarbakan inc. 160 160 Toon Boom Animation inc. 100 100 Tribal Nova inc. 380 380 Vivavision inc. 525 112 637 Wilson & Lafleur, limitée 625 625 6 556 6 412 12 968 Fonds engagés mais non déboursés 2 400 15 368




31-12-07 Fonds d’investissement en développement durable (FIDD), s.e.c. 21,2 Bioetik inc. 150 150 Chiiwedjin Shu Énergie Éolienne inc. 684 684 CO2 Solution inc. 150 150 Éocycle Technologies inc. 1 200 1 200 Prosep inc. 500 500 1 000 S.O.E. Systèmes d’optimisation énergétiques technologies inc. 1 250 1 250 Sixtron Matériaux avancés inc. 1 317 1 317 Vaperma inc. 3 531 3 531 8 782 500 9 282 Fonds engagés mais non déboursés 2 118 11 400 31-12-07 Fonds d’opportunités canadiennes HRS, s.e.c. 95,8 AFC North American Fund LP 1 385 1 385 AFC North American Fund (Cayman Island) LP 2 375 2 375 Emerald Canadian Equity Market Neutral Fund 3 719 3 719 Epic Limited Partnership 2 150 2 150 Flatiron Market Neutral LP 4 650 4 650 Fonds de couverture opportunités Sprott s.e.c. 2 750 2 750 Jemekk Long Short Fund Limited Partnership 2 500 2 500 Le Fonds Goodwood 3 362 3 362 Marret High Yield Hedge Limited Partnership 3 550 3 550 Parkwood Limited Partnership Fund 1 500 1 500 Rosseau Société en commandite 1 180 1 180 Stornoway Recovery Fund LP 1 850 1 850 Vertex Fund 2 486 2 486 Waterfall Vanilla LP 700 700 West Face Long Term Opportunities LP 3 500 3 500 37 657 - 37 657 31-03-08 Fonds régional de solidarité Abitibi-Témiscamingue,

société en commandite 99,9 9026-0357 Québec inc. (Société de gestion Mario Massé) 500 500 9060-5031 Québec inc. (MBI Produits Diamantés) 702 702 9074-1133 Québec inc. (Mécanicad) 100 100 9118-5066 Québec inc. (Atelier Val d’Or) 360 360 Alexis Minerals Corporation 41 200 241 Bellerose Capital inc. 75 75 Corporation minière Rocmec inc. 12 200 212 Entretien M. Perron inc. 1 199 1 199 Exploration Azimut inc. 15 15 Exploration Dios inc. 38 38 Exploration Fieldex inc. 93 93



31-03-08 Fonds régional de solidarité Abitibi-Témiscamingue, société en commandite (suite)

Exploration Typhon inc. 64 64 Forage G4 ltée 825 825 Centre d’informatique Abitibi inc. 168 168 Groupe Canexfor inc. 62 62 Groupe Sogitex inc. 350 350 Industries Lignico inc. 92 92 Les équipements de forage VersaDrill inc. 408 408 Les mines d’or visible inc. 155 155 Machines Roger lnternational inc. 200 412 612 MasséNor inc. 50 801 851 Mines de la Vallée de l’or ltée 124 124 Palmapor inc. 150 130 280 Ross Finlay 2000 inc. 533 533 1 550 6 509 8 059 31-03-08 Fonds régional de solidarité Bas-Saint-Laurent,

société en commandite 99,9 9181-4244 Québec inc. (Carrière Neigette) 125 125 250 Adélard Soucy (1975) inc. 250 250 AMH Canada ltée 418 72 490 Distributions Jacques-Cartier inc. 283 45 328 Érablières des Alléghanys inc. 500 500 Fabrication J.R. Tardif inc. 500 500 Fonds soutien Bas-Saint-Laurent, société en commandite 1 000 1 000 Gagnon Image inc. 148 148 Gestion H. Dickner ltée 147 147 Glendyne inc. 14 709 723 Lang 2000 inc. 131 131 Le Groupe Cambium inc. 122 122 Menuiserie Roland Perreault inc. 200 200 Mon Joli Motel (1993) inc. 125 125 Productions Québec Multimédia inc. 300 300 Projexco inc. 300 300 Richard Poirier et Frères Électrique ltée 275 275 Sanibelle inc. 1 000 1 000 St-Noël Express inc. 81 81 Topocom Technologie inc. 79 79 1 840 5 109 6 949 Fonds engagés mais non déboursés 700 7 649




31-03-08 Fonds régional de solidarité Centre-du-Québec, société en commandite 99,9

2639-1862 Québec inc. (Les Planchers de Bois Francs Wickham) 466 466 9097-1599 Québec inc. (Groupe Calum) 81 81 Équipements d’incendie Levasseur inc. 230 230 Fonderie Ouellet inc. 1 275 276 Fruit d’Or inc. 260 260 Groupe Cathédra inc. 100 100 Groupe Soteck inc. 500 500 Nitek Laser inc. 750 750 Remorque Leblanc inc. 174 174 Rénovation Expo inc. 1 000 1 000 S.O.S. Services techniques industriels inc. 400 400 467 3 770 4 237 Fonds engagés mais non déboursés 500 4 737 31-03-08 Fonds régional de solidarité Chaudière-Appalaches,

société en commandite 99,9 9069-4654 Québec inc. (Supervac 2000) 39 39 9075-5349 Québec inc. (Fenêtres Météo) 106 106 Compositech inc. 155 155 Équipements récréatifs Jambette inc. 270 270 Gestion SIM inc. 500 500 Groupe P.H.L. inc. 750 750 Les Images Turbo inc. 80 80 Les Productions Horticoles Demers inc. 150 150 300 Menuiserox inc. 460 460 Métal Bernard inc. 893 893 Multi-Brosses inc. 400 400 Quartz Industrie inc. 93 93 Structures AmeriCan Industries inc. 160 160 610 3 596 4 206 31-03-08 Fonds régional de solidarité Côte-Nord,

société en commandite 99,9 2947-5399 Québec inc. (Boutique Mobilité B-C) 136 136 9058-2222 Québec inc. (Club Cap Natashquan) 78 32 110 Boudreau Électrique ltée 571 571 Croisière 2001 inc. 100 100 Équipement et Outillage Côte-Nord inc. 25 300 325 Fonds soutien Côte-Nord, société en commandite 1 000 1 000 Gestion S.S.G. inc. 125 125



31-03-08 Fonds régional de solidarité Côte-Nord, société en commandite (suite)

Lajoie Réfrigération inc. 65 65 Les Pétroles Paul Larouche inc. 248 248 Maintenance Sept-îles inc. 47 47 Pec-Nord inc. 300 300 Rechapage Longue-Rive inc. 120 120 1 628 1 519 3 147 31-03-08 Fonds régional de solidarité Estrie, société en commandite 99,9 Ani-Mat inc. 931 931 Beaudin Le Prohon inc. 500 500 Café Faro inc. 359 359 Caoutchouc Pro-Flex inc. 282 282 Fontaine-Alliance inc. 933 933 Gestion Pro-Conversion inc. 1 1 Groupe Lachar inc. 1 500 501 Kemestrie inc. 600 600 Laser AMP inc. 475 475 Les Entreprises Martin Lajeunesse inc. 750 750 Les Entreprises Wiberco inc. 650 650 Les Industries Touch inc. 885 885 Motrec inc. 125 125 Oasis Tropik Nordik inc. 270 270 Remises Réal Lamontagne inc. 283 283 Signalisation de l’Estrie inc. 467 467 Soudure Brault inc. 300 300 Stedfast inc. 775 775 Tekna Systèmes Plasma inc. 220 220 Transformateur Bemag inc. 500 500 602 9 205 9 807 Fonds engagés mais non déboursés 80 9 887 31-03-08 Fonds régional de solidarité Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine,

société en commandite 99,9 9011-6641 Québec inc. (Riôtel Percé) 200 200 Atkins et frères inc. 176 176 B.M.B. (Îles-de-la-Madeleine) inc. 524 524 Construction L.F.G. inc. 67 67 Fabrication Delta inc. 263 263 Gaspésie Diésel inc. 655 655 Junex inc. 224 224 Les entreprises Léo Leblanc & fils inc. 282 282




31-03-08 Fonds régional de solidarité Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, société en commandite (suite)

Les Reboiseurs de la Péninsule inc. 170 170 Madelimer inc. 157 1 243 1 400 Pêcheries Vilo inc. 915 915 Philippe Day inc. 145 145 Serres Jardins-Nature inc. 278 250 528 2 274 3 275 5 549 Fonds engagés mais non déboursés 500 6 049 31-03-08 Fonds régional de solidarité Île-de-Montréal,

société en commandite 99,9 Cardianove inc. 722 722 Dynamiques Cowan inc. 10 10 Dynapix Intelligence Imaging inc. 250 250 Ferox inc. 130 130 Groupe de mode Inizio inc. 300 300 Les Industries Flexipak inc. 106 106 Niram-Fab inc. 90 90 Serti informatique inc. 138 138 Unitrail inc. 125 125 722 1 149 1 871 31-03-08 Fonds régional de solidarité Lanaudière, société en commandite 99,9 2954-7490 Québec inc. (Excel Technologies) 71 77 148 2973-8648 Québec inc. (Le Groupe R.G.F.M.) 331 331 9177-0651 Québec inc. (Enceintes acoustiques Unisson) 4 4 Centre de transformation de véhicules Lanaudière inc. 1 241 242 Champions Consultants inc. 75 15 90 Écono-Porte inc. 60 60 Les Aliments Sibon (1985) ltée 500 500 Les Emballages Trium inc. 170 170 Les Industries Harnois inc. 12 180 192 Triotech Amusement inc. 45 45 159 1 623 1 782 31-03-08 Fonds régional de solidarité Laurentides, société en commandite 99,9 119803 Canada inc. (BMI Canada) 8 8 2959-8828 Québec inc. (Palettes St-Janvier) 317 317 Aéroport International de Mont-Tremblant inc. 214 214 Boulangerie Les Moulins La Fayette inc. 250 269 519 Complexe Hôtelier St-Jovite / Mont-Tremblant inc. 750 750 Distributions Denis Fontaine inc. 300 300 Fonderie des Appalaches inc. 571 571 Groupe Star Suites inc. 145 145



31-03-08 Fonds régional de solidarité Laurentides, société en commandite (suite) La Petite Bretonne inc. 1 105 1 105 Les Entreprises d’hôtellerie Duquette inc. 43 43 Motorisés Star Suites inc. 55 55 Palmex International inc. 600 600 Papiers Domco inc. 7 7 Placements les Mélèzes inc. 120 120 Placements Yves St-Onge inc. 1 300 1 300 Service Alimentaire Desco inc. 400 400 Spa Le Baltique inc. 400 400 Ventilex inc. 320 320 Vision Villégiature inc. 300 300 1 300 6 174 7 474 Fonds engagés mais non déboursés 400 7 874 31-03-08 Fonds régional de solidarité Laval, société en commandite 99,9 6545921 Canada inc. (Les Bouteilles Recyclées du Québec (B.R.Q.)) 1 1 Aliments Imex inc. 217 217 Auvents Multiples (2002) inc. 100 1 300 1 400 CVC / RDS inc. 109 109 Europe Cosmétiques inc. 328 328 Europharm International Canada inc. 491 491 Globale Géomatique inc. 338 338 Gomark Corp. 2 2 Groupe Rojec inc. 500 500 Le Paradis des Orchidées inc. 70 70 Les Bouteilles Recyclées du Québec (B.R.Q.) inc. 1 000 1 000 Les Contrôles Novatech G & P inc. 500 500 Les Équipements Power Survey ltée 397 397 Les Productions Diamant ltée 431 431 S.R.A.D. Communications inc. 160 160 Stylo Bankers (1991) inc. 375 375 1 171 5 148 6 319 Fonds engagés mais non déboursés 500 6 819 31-03-08 Fonds régional de solidarité Mauricie, société en commandite 99,9 Concept Éco-Plein-Air Le Baluchon inc. 672 672 Produits Pylex inc. 375 375 Tuyauterie Borgia ltée 462 462 672 837 1 509




31-03-08 Fonds régional de solidarité Montérégie, société en commandite 99,9 3523462 Canada inc. (Délices de la forêt) 400 400 Atelier d’usinage Quenneville inc. 230 230 Bousquet Frères Limitée 850 850 Colorex inc. 90 90 Dermolab Pharma ltée 125 125 Esthétique sans frontières inc. 775 775 Gestion Nouveau Départ inc. 58 58 Groupe Damafro inc. 1 200 1 200 LC Média inc. 565 460 1 025 Les armoires de cuisines Denis Couture (2002) inc. 276 276 M.G.B. Électrique inc. 163 163 Martin inc. 163 163 Multi-Portions inc. 250 250 Plombco inc. 384 384 Ray-Mont Logistiques inc. 475 475 Réseau Telmatik inc. 115 115 Secco Plastique inc. 67 67 Service sérigraphique professionnel S.S.P. inc. 959 959 Soya Excel inc. 195 68 263 Techno P.O.S. inc. 398 398 TelcoBridges inc. 375 300 675 1 385 7 556 8 941 Fonds engagés mais non déboursés 675 9 616 31-03-08 Fonds régional de solidarité Nord-du-Québec,

société en commandite 99,9 Blais & Langlois inc. 300 300 Cogitore Resources inc. 135 135 Exploration Azimut inc. 106 106 Exploration Dios inc. 117 117 Fonds soutien Baie-James, société en commandite 500 500 Forage Eenou inc. 110 110 Gestion du Fonds soutien Baie-James inc. 1 1 Les Consultants de l’Arctique inc. 850 850 Les Ressources d’Arianne inc. 23 23 Lucien Senneville (2002) inc. 605 605 Mines Virginia inc. 91 91 Pourvoirie Mirage inc. 389 75 464 Ressources Beaufield inc. 178 178 Ressources Everton inc. 103 103 Ressources Metco inc. 62 62



31-03-08 Fonds régional de solidarité Nord-du-Québec, société en commandite (suite)

Ressources MSV inc. 400 400 Ressources Sirios inc. 196 196 Ressources Strateco inc. 12 12 St-Félicien Diesel (1988) inc. 908 908 Superior Diamonds inc. 120 120 2 033 3 248 5 281 31-03-08 Fonds régional de solidarité Outaouais, société en commandite 99,9 3484734 Canada inc. (Les Pâtisseries de l’Outaouais) 83 83 4456769 Canada inc. (Planchers ARTE) 475 475 9052-2756 Québec inc. (ProVance Technologies) 250 250 Cactus Commerce inc. 1 000 469 1 469 Corporation EEDO Knowledgeware 250 250 iMPath Networks inc. 550 550 Les Aliments Chebly inc. 250 250 Multicorpora R&D inc. 926 926 ProVance Technologies inc. 750 750 1 500 Reliure Unirel inc. 194 194 Restaurations Sélect inc. 450 450 Service de Pneus Lavoie Outaouais inc. 302 302 SolaCom Technologies inc. 500 500 1 000 Tomoye Corporation 550 150 700 Tubes & Jujubes Centre d’amusement familial inc. 200 200 VanillaSoft corp. 200 200 Zeligsoft inc. 1 250 250 1 500 5 776 4 523 10 299 Fonds engagés mais non déboursés 200 10 499 31-03-08 Fonds régional de solidarité Québec, société en commandite 99,9 9099-7768 Québec inc. (E.B.M. Laser) 200 244 444 Aéro Technique Canadien R.M. inc. 150 150 Aventures Norpaq inc. 150 150 Chemco inc. 600 600 Connexion Technic inc. 395 395 Corporation Eatsleepmusic.com 460 460 DK-SPEC inc. 150 600 750 Filtrum inc. 1 955 1 955 Groupe Khéops inc. 300 300 Groupe Qualinet inc. 333 333 Les Distributions Marc Boivin (2007) inc. 43 1 957 2 000 Les Vêtements Perlimpinpin inc. 100 53 153




31-03-08 Fonds régional de solidarité Québec, société en commandite (suite) Load Systems International inc. 307 307 Métafab (1996) inc. 400 400 Mode Avalanche inc. 260 260 Novik inc. 54 54 Pelliko inc. 500 500 Pro Aviation inc. 307 307 Réfrigération Noël inc. 283 283 Savard Ortho confort inc. 292 292 Systèmes Pran inc. 200 64 264 Transport C.D.P. inc. 1 964 1 964 Usital Canada inc. 300 210 510 2 320 10 511 12 831 Fonds engagés mais non déboursés 1 400 14 231 31-03-08 Fonds régional de solidarité Saguenay–Lac-Saint-Jean,

société en commandite 99,9 2861-0467 Québec inc. (Notre Hôtel) 227 129 356 4145275 Canada inc. (Chlorophylle H Tech) 280 570 850 9051-2500 Québec inc. (Les Jardins du Saguenay) 125 125 9052-0651 Québec inc. (Logistik 22) 75 46 121 Centre de Suspension des Routiers inc. 172 172 Équipements Mauvalin inc. 375 375 Excavation Michel Paradis inc. 283 283 Gro-Mec inc. 404 404 Groupe E.D.S. inc. 87 87 Industrie Bois Lamontagne inc. 403 403 Industries T.L.T. inc. 350 350 Isumi Précision ltée 58 58 Les Fenêtres AGM inc. 367 367 Les Pétroles R.L. inc. 600 600 Les Placements G.M.R. Maltais inc. 345 246 591 Nolicam Location de camions inc. 432 365 797 Novabrik International inc. 900 348 1 248 Oxygène Dolbeau inc. 500 500 Pétrolex St-Félicien inc. 135 135 Précicast ltée 559 88 647 Remac innovateurs industriels inc. 277 277 SCP 89 inc. 297 297 Société de gestion Trois-Trois-Trois inc. 350 350 Tuyauterie LG. 4 inc. 38 38 3 523 5 908 9 431



30-11-07 Garage Technologie Capital-Risque Canada, s.e.c. 40,0 Group IV Semiconductor inc. 2 430 2 430 HR Alloy inc. 1 668 1 668 Praized Media inc. 1 400 401 Sidense Corp. 25 25 Step Communication Corporation 485 485 ThermoCeramiX inc. 809 809 5 393 425 5 818 Fonds engagés mais non déboursés 1 341 7 159 31-12-07 Le Fonds Entrepia Nord, s.e.c. 36,2 Achronix Semiconductor Corporation 1 761 1 761 Aura Communications Technology, inc. 1 351 1 351 Bluestreak Network, inc. 1 1 Business Search Technology, inc. 1 306 1 306 Corporation Vantrix 1 996 1 996 HelloSoft, inc. 880 880 Intransa, inc. 1 585 139 1 724 MagSil Corporation 1 174 1 174 Net Intégration Technologies inc. 1 409 1 409 NetContinuum, inc. 1 206 1 206 SolVision inc. 637 1 357 1 994 StrataLight Communications, inc. 2 134 2 134 Technologie Bluestreak (Canada) inc. 587 587 World Wide Packets, inc. 2 508 2 508 17 126 2 905 20 031 31-12-07 Lumira Capital I Québec société en commandite 90,9 ActivBiotics, inc. 1 858 100 1 958 Alexza Molecular Delivery Corp. 783 783 Alveolus inc. 2 494 2 494 Archemix Corp. 1 201 1 201 Cardiac Dimensions inc. 1 727 1 727 Ception Therapeutics inc. 1 787 1 787 Cervelo Pharmaceuticals, inc. 773 773 Guava Technologies, inc. 1 052 29 1 081 KAI Pharmaceuticals inc. 1 617 1 617 Mako Surgical Corp. 2 090 2 090 Médical Resonant inc. 1 172 1 172 Pharmasset inc. 2 063 2 063 RenaMed Biologics inc. 1 418 1 418 Replidyne inc. 1 850 1 850 Spinal Kinetics inc. 1 825 1 825 TransMolecular, inc. 872 872




31-12-07 Lumira Capital I Québec société en commandite (suite)

U-Systems, inc. 366 366 24 948 129 25 077 Fonds engagés mais non déboursés 1 287 26 364 31-12-07 Novacap II, société en commandite 9,6 Corporation de Développement Tradition inc. 11 250 1 463 12 713 Corporation Développement Knowlton inc. 23 284 23 284 Développement Demers Ambulances inc. 4 644 4 644 Groupe CorActive inc. 2 000 2 000 Groupe de Chaîne d’approvisionnement Métro inc. 970 20 666 21 636 Groupe Emballages Rosmar inc. 6 655 20 167 26 822 Les Systèmes LiquidXstream inc. 4 219 4 219 Octasic inc. 1 340 7 390 8 730 Paul Demers & Fils inc. 1 000 1 000 Pneumat inc. 1 500 1 500 Royal Mat inc. 680 15 800 16 480 Ryma Solutions Technologiques inc. 2 987 2 987 Scies B.G.R. inc. 2 593 2 593 Tenrox inc. 4 578 4 578 ViXS Systems inc. 6 819 6 819 72 019 67 986 140 005 31-12-07 Novacap Industries III, s.e.c. 10,0 Aucun investissement 31-12-07 Novacap Technologies III, s.e.c. 8,0 Groupe Stingray Digital inc. 8 340 8 340 8 340 - 8 340 31-12-07 ProQuest Investments III, L.P. 4,9 Agile Therapeutics, inc. 7 302 7 302 Aires Pharmaceuticals, inc. 5 929 5 929 BioSyntech, inc. 5 166 5 166 Cadence Pharmaceuticals, inc. 8 662 8 662 Gloucester Pharmaceuticals inc. 6 917 4 596 11 513 Mersana Therapeutics, inc. 6 423 6 423 MethylGene, inc. 9 660 9 660 NovaDel Pharma inc. 5 679 5 679 Palkion, inc. 841 841 Sopherion Therapeutics, inc. 4 940 655 5 595 Tragara Pharmaceuticals, inc. 8 893 8 893 Ziopharm Oncology, inc. 7 905 7 905 78 317 5 251 83 568



31-12-07 ProQuest Investments IV, L.P. 2,3 Cervelo Pharmaceuticals, inc. 4 254 4 254 Eagle Pharmaceuticals, inc. 11 857 11 857 Excaliard Pharmaceuticals, inc. 3 442 3 442 LEAD Therapeutics, inc. 2 635 2 635 TeLoRmedix SA 1 399 1 399 Zosano Pharma, inc. 14 822 14 822 38 409 - 38 409 29-02-08 Québec-Alberta Construction, s.e.c. 99,9 Aucun investissement 31-12-07 Rho Canada Capital de Risque, s.e.c. 22,2 AlleWin Technologies, inc. 959 959 HR Alloy (USA), inc. 1 458 1 458 MakeOver Solutions, inc. 1 984 1 984 NowPublic, inc. 2 979 2 979 Pyrophotonics Lasers (USA), inc. 2 706 2 706 10 086 - 10 086 31-12-07 Rho Fund Investors 2005, L.P. 4,5 Altor Fund II (No. 1), L.P. 656 656 Braemar Energy Ventures ll, L.P. 75 75 Care Capital Investments III, L.P. 1 077 1 077 Catterton Partners VI, L.P. 1 785 1 785 Centerbridge Capital Partners, L.P. 343 343 Chequers Capital XV FCPR 860 860 ChrysCapital V, LLC 711 711 Columbia Capital Equity Partners IV (QP), L.P. 4 036 4 036 Foundry Venture Capital 2007, L.P. 928 928 Gilde Equity Management (GEM) Benelux Fund 856 856 Granite Global Ventures III L.P. 2 456 2 456 Greenbriar Equity Fund ll, L.P. 1 101 1 101 H.I.G. Capital Partners lV, L.P. 259 259 H.I.G. Europe Capital Partners, L.P. 158 158 Health Care Ventures VIII, L.P. 318 318 Japan Ireland Co-Investment Partners, L.P. 5 5 Japan Ireland Investment Partners, L.P. 152 152 LS Power Equity ll PIE, L.P. 1 853 1 853 New Enterprise Associates 12, L.P. 1 478 1 478 Novacap Technologies International lll, s.e.c. 347 347 Rutland Fund ll, L.P. 928 928 Technology Crossover Ventures VI, L.P. 3 835 3 835 Triton Fund II, L.P. 2 492 2 492 Village Ventures Fund II, L.P. 2 583 2 583




31-12-07 Rho Fund Investors 2005, L.P. (suite) Vivo Ventures Fund Vl, L.P. 1 324 1 324 30 616 - 30 616 Fonds engagés mais non déboursés 136 048 166 664 31-03-08 SIDEX, société en commandite 30,0 Titres de sociétés minières canadiennes 13 749 510 14 259 13 749 510 14 259 31-12-07 Soccrent 2006, société en commandite 30,0 2064812 Canada inc. (Groupe Spectal-Spectube) 7 271 100 7 371 2846-3065 Québec inc. (Giroux-Maçonnex) 43 54 97 6775993 Canada inc. (Groupe Fruits Bleus, Usine Newport et Bleuetière Nord-Est) 7 490 7 490 9120-7993 Québec inc. (Groupe Sotrem-Maltech) 2 849 2 849 9143-8945 Québec inc. (Giroux-Maçonnex) 2 316 2 316 Dynaplast Extruco inc. 149 270 419 Industries Spectal inc. 2 100 2 100 Intercalaire Inex inc. 1 081 1 081 Les Conseillers Trigone inc. 111 274 385 Les Consultants Olympe inc. 89 159 248 Les Industries G.R.C. inc. 682 200 882 Les Ressources d’Arianne inc. 104 104 Novabrik International inc. 259 199 458 Produits Alba inc. 1 692 1 692 Services Nolitrex inc. 644 644 Société Partition Manufacturiers Associés (PMA) inc. 113 113 24 780 3 469 28 249 30-09-07 Société de gestion d’actifs forestiers Solifor,

société en commandite 100,0 Solifor Bloc A-RPF, société en commandite 1 455 1 455 Solifor Bloc B-LP, société en commandite 745 745 Solifor Bloc Monet, société en commandite 2 725 2 725 4 925 - 4 925 31-12-07 Société en commandite AgeChem 30,5 Advitech inc. 970 970 Chlorion Pharma inc. 980 980 Thallion Pharmaceutiques inc. 3 000 3 000 4 950 - 4 950 Fonds engagés mais non déboursés 980 5 930 31-12-07 Société en commandite GeneChem Thérapeutique 11,0 Aégera Thérapeutique inc. 14 119 14 119 Ambit Biosciences Corp. 5 075 5 075



31-12-07 Société en commandite GeneChem Thérapeutique (suite) Argos Therapeutics, inc. 3 133 221 3 354 Avalon Pharmaceuticals, inc. 6 652 6 652 BioVex Group, inc. 8 103 8 103 Chromos Molecular Systems inc. 4 460 4 460 Cyclacel Pharmaceuticals inc. 5 521 5 521 Kiadis Pharma Canada inc. 4 893 4 893 Koronis Pharmaceuticals inc. 4 492 4 492 Osprey Pharmaceuticals Limited 3 055 2 121 5 176 Paratek Pharmaceuticals, inc. 4 784 4 784 Scion Pharmaceuticals inc. 3 353 3 353 Xanthus Life Sciences inc. 6 594 398 6 992 74 234 2 740 76 974 Fonds engagés mais non déboursés 579 77 553 31-08-07 SOLIDEQ, société en commandite 99,9 SOLIDE Ahuntsic-Cartierville 10 10 SOLIDE Centre-Sud/Plateau Mont-Royal 10 10 SOLIDE Chibougamau 5 5 SOLIDE Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce 10 10 SOLIDE de Gatineau 10 10 SOLIDE de la Basse Côte-Nord Kégaska-Blanc-Sablon 10 10 SOLIDE de la MRC d’Acton 10 10 SOLIDE de la MRC d’Argenteuil 20 20 SOLIDE de la MRC d’Avignon 130 130 SOLIDE de la MRC de Beauce-Sartigan 225 225 SOLIDE de la MRC de Beauharnois-Salaberry 10 10 SOLIDE de la MRC de Bécancour 175 175 SOLIDE de la MRC de Bellechasse 30 30 SOLIDE de la MRC de Bonaventure 10 10 SOLIDE de la MRC de Caniapiscau 10 10 SOLIDE de la MRC de Charlevoix 55 55 SOLIDE de la MRC de Charlevoix-Est 202 202 SOLIDE de la MRC d’Autray 10 10 SOLIDE de la MRC de Drummond 433 433 SOLIDE de la MRC de Francheville 250 250 SOLIDE de la MRC de Joliette 20 20 SOLIDE de la MRC de la Côte-de-Beaupré 112 112 SOLIDE de la MRC de la Haute-Côte-Nord 10 10 SOLIDE de la MRC de la Jacques-Cartier 10 10 SOLIDE de la MRC de la Matapédia 40 40 SOLIDE de la MRC de la Mitis 112 112




31-08-07 SOLIDEQ, société en commandite (suite) SOLIDE de la MRC de la Nouvelle-Beauce 25 25 SOLIDE de la MRC de la Rivière-du-Nord 210 210 SOLIDE de la MRC de la Vallée-du-Richelieu 250 250 SOLIDE de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est 92 92 SOLIDE de la MRC de l’Amiante 425 425 SOLIDE de la MRC de l’Île d’Orléans 10 10 SOLIDE de la MRC de L’Islet 10 10 SOLIDE de la MRC de Lotbinière 180 180 SOLIDE de la MRC de Maria-Chapdelaine 250 250 SOLIDE de la MRC de Matane 470 470 SOLIDE de la MRC de Mékinac 370 370 SOLIDE de la MRC de Memphrémagog 250 250 SOLIDE de la MRC de Minganie 10 10 SOLIDE de la MRC de Montmagny 60 60 SOLIDE de la MRC de Nicolet-Yamaska 50 50 SOLIDE de la MRC de Pontiac 10 10 SOLIDE de la MRC de Rimouski-Neigette 85 85 SOLIDE de la MRC de Rivière-du-Loup 10 10 SOLIDE de la MRC de Roussillon 81 81 SOLIDE de la MRC de Sept-Rivières 185 185 SOLIDE de la MRC de Témiscamingue 10 10 SOLIDE de la MRC de Vaudreuil-Soulanges 223 223 SOLIDE de la MRC des Basques 10 10 SOLIDE de la MRC des Collines-de-l’Outaouais 10 10 SOLIDE de la MRC des Etchemins 112 112 SOLIDE de la MRC des Îles-de-la-Madeleine 104 104 SOLIDE de la MRC des Jardins-de-Napierville 10 10 SOLIDE de la MRC des Laurentides 40 40 SOLIDE de la MRC des Pays-d’en-haut 10 10 SOLIDE de la MRC du Bas-Richelieu 110 110 SOLIDE de la MRC du Domaine-du-Roy 220 220 SOLIDE de la MRC du Fjord-du-Saguenay 115 115 SOLIDE de la MRC du Haut-Saint-François 200 200 SOLIDE de la MRC du Rocher-Percé 10 10 SOLIDE de la MRC du Val-Saint-François 35 35 SOLIDE de la MRC Lajemmerais 10 10 SOLIDE de la MRC Le Centre-de-la-Mauricie 90 90 SOLIDE de la MRC Les Maskoutains 246 246 SOLIDE de la Ville de Longueuil 400 400 SOLIDE de Laval 90 90 SOLIDE de Lebel-sur-Quévillon 5 5



31-08-07 SOLIDEQ, société en commandite (suite) SOLIDE de l’Est de la Ville de Québec 10 10 SOLIDE de Lévis 115 115 SOLIDE de l’Ouest de la ville de Québec 5 5 SOLIDE de Matagami 25 25 SOLIDE de Mercier/Hochelaga-Maisonneuve 10 10 SOLIDE de Rosemont/Petite-Patrie 177 177 SOLIDE de Villeray/St-Michel/Parc-Extension 10 10 SOLIDE du Centre de la ville de Québec 10 10 SOLIDE du Sud-Ouest de Montréal 131 131 SOLIDE Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles 210 210 SOLIDE Ville-Marie 10 10 - 7 735 7 735 Fonds engagés mais non déboursés 18 320 26 055 31-12-07 VantagePoint Venture Partners 2006 (Q), L.P. 2,0 allvoices, inc. 4 446 4 446 Bluepulse, inc. 6 433 6 433 BridgeLux, inc. 3 211 3 211 Chemrec AB 3 294 3 294 China Galaxy Investments Limited 1 383 1 383 Cobalt Technologies, inc. 1 482 1 482 Grocery Shopping Network, inc. 6 917 6 917 LiveScribe, inc. 15 316 15 316 LifeMasters Supported SelfCare, inc. 8 601 8 601 Mascoma Corporation 2 964 2 964 Multiply, inc. 12 845 12 845 Premium Power Corporation 10 744 10 744 ProVina, inc. 3 952 3 952 Senergen Devices, inc. 2 497 2 497 Sportelligence, inc. 3 458 3 458 TargeGen, inc. 14 822 14 822 Trading Metrics, inc. 3 162 3 162 Transport Technology Systems, Ltd 6 423 6 423 VantagePoint International SRL 2 594 2 594 VeriSilicon Holdings Co., Ltd 7 041 7 041 VP Alpha 2006, L.L.C. 4 905 4 905 Weblo.com Holdings, Ltd 3 162 3 162 Xcellerex, inc. 18 774 18 774 YouMail, inc. 4 447 4 447 ZE-Gen, inc. 988 988 Zvents, inc. 7 312 7 312 161 173 - 161 173




31-12-07 Vertex III (C.I.) Fund, L.P. 7,8 Advantech Technologies (A.B) Ltd 36 36 Asocs Ltd 2 879 1 080 3 959 ColorChip inc. 3 168 3 168 Comability Ltd 2 160 2 160 Commex Technologies Ltd 2 904 2 904 Ethos Networks Ltd 3 276 3 276 Expand Networks Ltd 3 600 3 600 MultiPon Ltd 425 425 Nexperience Ltd 2 088 2 088 Novafora, inc. 4 319 4 319 Octavian inc. 3 600 3 600 Sandlinks inc. 1 332 799 2 131 Technion Incubator 306 306 Zeugma Systems inc. 3 600 3 600 30 753 4 819 35 572


Quote-part dans des propriétés Participation immobilières et propriétés Extraits des rapports du Fonds en voie d’aménagement financiers annuels du % $

31-12-07 Fonds immobilier du Fonds de solidarité FTQ inc. 100,0 875 Charest s.e.c. 6 750 Bio Sherbrooke Phase I s.e.c. 11 640 Brossard-sur-le-Fleuve s.e.c. 11 924 Carré Chambord s.e.c. 3 565 Centre de développement des Biotechnologies de Laval s.e.c. 16 963 Condominiums Le George V s.e.c. 4 415 Côte de Terrebonne s.e.c. 2 654 CPA Fontainebleau, s.e.c. 1 365 Développements Wilfrid-Carrier s.e.c. 10 103 Les Condos Laurin/St-Louis s.e.c. 21 264 Montée des Pionniers Phase I s.e.c. 3 101 Montée des Pionniers Phase II s.e.c. 4 333 Montée des Pionniers s.e.c. 3 551 R.P.A. 1 Lachenaie s.e.c. 105 R.P.A. Rawdon s.e.c. 3 363 SEC Laurin/St-Louis 6 088 Société en commandite 1111 Saint-Laurent 2 851 Société en commandite 668 De Courcelle 1 169 Société en commandite Angus s.e.c. Phase II 33 340 Société en commandite Bourassa-Pelletier 18 880 Société en commandite C.V.L. 8 765 Société en commandite Château Hymus 19 707 Société en commandite Condos Laurin St-Louis 6 194 Société en commandite Édifice Le Soleil 26 376 Société en commandite Héritage Pointe-Claire 16 804 Société en commandite Le Sanctuaire de la Rive 839 Société en commandite Rose de Lima 14 732 Société en commandite Viau Ontario 595 Technoparc Bromont Phase1 s.e.c. 29 Wanklyn Milot s.e.c. et Condos Wanklyn-Milot s.e.c. 5 675 267 140 Le total des sommes déboursées par la société pour ces investissements est de 168 319 845 $.



Quote-part dans des propriétés Participation immobilières et propriétés Extraits des rapports du Fonds en voie d’aménagement financiers annuels du % $

31-12-07 Société en commandite immobilière Solim 99,9 C.C.L. II, Société en commandite 2 048 Centre de Ressources du Parc Technologique du Québec Métropolitain inc. 2 400 Édifice 255 Saint-Jacques Société en commandite 968 Édifice 261 Saint-Jacques Société en commandite 2 023 La société en commandite Godefroy de Lintôt 516 PTQM/Lutech s.e.c. 4 587 Société en commandite Alphonse T. Lépine 1 729 Société en commandite Claude Baillif 3 511 Société en commandite de La Dauversière 6 551 Société en commandite Inspecteur-William 5 492 Société en commandite Milton 2 074 Société en commandite Place Dunant 1 664 Terrains de stationnement de Montréal 3 733 37 296 Le total des sommes déboursées par la société pour ces investissements est de 24 525 152 $. 31-12-07 Société en commandite immobilière Solim II 99,9 Complexe L.L. phase l, s.e.c. 5 322 Complexe L.L. phase ll, s.e.c. 2 391 Hôtel Particulier : Le Ste-Hélène s.e.c. 1 340 Immeuble 9001 L’Acadie, Société en commandite 11 326 SEC St-Bruno-sur-le-Lac Phase 2 2 005 Société en commandite 75 boulevard Québec 1 006 Société en commandite African 3 904 Société en commandite Cavelier de LaSalle 6 013 Société en commandite CDTI de Hull 1 458 Société en commandite du 1400 1 802 Société en commandite JBSL 4 721 Société en commandite Mansfield 2 047 Société en commandite RMI 216 Trois A, Société en commandite 2 748 46 299 Le total des sommes déboursées par la société pour ces investissements est de 31 907 788 $.

Ce répertoire, non vérifié, détaille les investissements effectués par tous les fonds régionaux et par les fonds spécialisés dans lesquels le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) a investi plus de 10 millions $.


Fondation de la formation économique du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.)


Aux membres du conseil d’administration de la Fondation de la formation économique du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.)Nous avons vérifié les bilans de la Fondation de la formation économique du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) aux 31 mai 2008 et 2007 et les états des résultats et des évolutions de l’actif net pour les exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Fondation. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.À notre avis, ces états financiers donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Fondation aux 31 mai 2008 et 2007 ainsi que des résultats de ses opérations et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.

Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l.Comptables agréés



Fondation de la formation économique du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) (suite)

Bilans aux 31 mai

2008 2007 $ $

ActifActif à court terme Encaisse 187 896 233 136 Débiteurs 221 464 286 600 409 360 519 736

Placements (note 5) 5 323 717 5 157 516 Immobilisations (note 6) 2 526 3 158 5 735 603 5 680 410

PassifPassif à court terme Créditeurs et charges à payer Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) 96 455 358 643 Autres 219 854 111 762 316 309 470 405

Emprunt – Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) (note 7) 5 000 000 5 000 000 5 316 309 5 470 405

Actif net 419 294 210 005


Pour le conseil d’administration,

Denis Leclerc, administrateur


Résultats ExErcicEs tErminés lEs 31 mai

2008 2007 $ $

ProduitsContributions financières Entreprises partenaires 801 612 821 914 Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) 100 000 100 000 Autres revenus Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) 122 106 121 512 Obligations d’organismes gouvernementaux et autres 174 636 149 232 Autres 29 227 19 562 1 227 581 1 212 220 Charges Charges d’éducation et de formation Éducation et formation – entreprises 942 325 765 735 Éducation et formation – autres 45 684 19 658 988 009 785 393

Charges d’administrationTraitements et charges sociales 47 348 48 202Loyer et frais d’occupation 10 920 10 920Frais de publicité et d’information 24 565 2 033Honoraires professionnels 70 022 70 122Déplacements, voyages et représentation 8 480 6 089Fournitures et matériel de bureau 4 334 4 364Amortissement des immobilisations 632 789 166 301 142 519

Charges de financementIntérêts sur emprunt (note 7)

Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) 73 271 284 308 1 227 581 1 212 220

Excédent des produits sur les charges - -




Évolutions de l’actif net ExErcicEs tErminés lEs 31 mai

Actif net investi en Actif net immobilisations non affecté Total $ $ $

2008Solde au début 3 158 206 847 210 005Modification de convention comptable (note 3) - 209 289 209 289Solde au début retraité 3 158 416 136 419 294

Excédent des produits sur les charges (des charges sur les produits) (632) 632 -Solde à la fin 2 526 416 768 419 294

2007Solde au début 3 947 206 058 210 005

Excédent des produits sur les charges (des charges sur les produits) (789) 789 -

Solde à la fin 3 158 206 847 210 005



Notes complémentaires aux 31 mai 2008 Et 2007

1. Statuts et nature des activités

La Fondation, constituée en vertu de la partie III de la Loi sur les compagnies du Québec, a pour but de recueillir et d’administrer les contributions financières de divers groupes socio-économiques afin de favoriser l’éducation et la formation économique des travailleurs et travailleuses du Québec.

2. Principales conventions comptables

Utilisation d’estimationsDans le cadre de la préparation des états financiers, conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada, la direction doit établir des estimations et des hypothèses qui ont une incidence sur les montants des actifs et des passifs présentés et sur la présentation des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers, ainsi que sur les montants des produits et des charges constatés au cours de la période visée par les états financiers. Les résultats réels pourraient varier par rapport à ces estimations.

Instruments financiers (voir note 3)

Comptabilisation des instruments financiersLes instruments financiers sont comptabilisés à la date de transaction.

Classification des instruments financiers L’encaisse et les placements sont classés comme « Actifs détenus à des fins de transaction ». Ils sont évalués à la juste valeur à chaque date de bilan, et les variations de ces justes valeurs sont comptabilisées aux résultats.Les débiteurs et les intérêts courus sur les placements sont classés comme « Prêts et créances ». Ils sont normalement évalués au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif, lequel lors de l’enregistrement initial correspond à la juste valeur. Les créditeurs et charges à payer sont classés comme « Autres passifs ». Ils sont évalués au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif, lequel lors de l’enregistrement initial correspond à la juste valeur.L’emprunt, initialement évalué au coût en vertu du chapitre 3840 intitulé Opérations entre apparentés est classé comme « Autres passifs ». Il est évalué au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Évaluation des instruments financiers PlacementsPlacementsLe billet à demande est comptabilisé à la juste valeur. La juste valeur est comparable au coût en raison d’un taux d’intérêt dont la Fondation pourrait actuellement se prévaloir pour des placements comportant des conditions et des échéances semblables.Les obligations d’organismes gouvernementaux sont évaluées au cours acheteur à la clôture des marchés. Le coût des obligations au 31 mai 2007 représente le coût non amorti au 1er juin 2007.Au 31 mai 2007, les obligations étaient inscrites au coût non amorti. Les primes et les escomptes sur les placements à échéance déterminée étaient amortis à titre de produits selon la méthode du rendement effectif jusqu’à leur échéance.AutresAutresLes justes valeurs des débiteurs et des créditeurs et charges à payer correspondent approximativement à leur valeur comptable en raison de leur échéance à court terme.La juste valeur de l’emprunt ne peut être déterminée, car les modalités de remboursement ne sont pas fixées.

Immobilisations Le mobilier et l’équipement de bureau sont comptabilisés au coût et amortis en fonction de leur durée probable de vie utile selon la méthode de l’amortissement décroissant à un taux constant de 20 %. Les immobilisations sont amorties sur leur durée de vie utile. Elles sont soumises à un test de dépréciation lorsque des événements ou des circonstances indiquent que leur valeur comptable excède le total des flux de trésorerie non actualisés qui résulteront vraisemblablement de l’utilisation et de la sortie éventuelle de ces actifs. Une perte de valeur doit se calculer comme le montant de l’excédent de la valeur comptable d’un actif à long terme sur sa juste valeur. Au 31 mai 2008, aucune perte de valeur n’a été constatée.

Constatation des produits Contributions financières Contributions financières Les contributions financières sont constatées à titre de produits lorsqu’elles sont reçues ou à recevoir si le montant à recevoir peut faire l’objet d’une estimation raisonnable et que son encaissement est raisonnablement assuré.Autres revenus Autres revenus Les intérêts, comptabilisés selon la méthode de comptabilité d’exercice et les variations de la juste valeur liées aux placements sont pris en compte dans les « Autres revenus ».



Notes complémentaires (suite) aux 31 mai 2008 Et 2007

3. Modifications de conventions comptables

La Fondation a adopté trois nouvelles normes comptables du Manuel de l’Institut Canadien des Comptables agréés (ICCA) au 1er juin 2007 : Le chapitre 1506, Modifications comptables, les états financiers présentent à la note 4, Modifications de conventions comptables futures, une description ainsi que les impacts des nouvelles normes comptables publiées mais non encore appliquées étant donné leur date d’entrée en vigueur. Le chapitre 3855, Instruments financiers – Comptabilisation et évaluation. Ce chapitre établit des normes de comptabilisation et d’évaluation des actifs et passifs financiers en fonction de leur classification.En vertu de cette norme, tous les instruments financiers doivent être évalués à la juste valeur au moment de la constatation initiale, sauf en ce qui a trait à certaines opérations entre apparentés. L’évaluation au cours des périodes subséquentes dépend de la catégorie dans laquelle l’instrument financier a été classé, soit instrument détenu à des fins de transaction, prêts et créances ou autres passifs financiers.Au 1er juin 2007, la Fondation a comptabilisé tous les actifs et passifs financiers au bilan en fonction de leur classification telle que décrite à la note 2. L’impact de ces modifications correspond à une augmentation de la valeur des placements de 209 289 $ comptabilisée à titre de redressement du solde d’ouverture à l’état des évolutions de l’actif net.Le chapitre 3861, Instruments financiers – informations à fournir et présentation, remplace le chapitre 3860 portant le même titre. Il traite de la présentation et de l’information à fournir sur les instruments financiers et les dérivés non financiers et sur la présentation de ceux-ci.

4. Modifications de conventions comptables futures

L’ICCA a publié les chapitres 1535, Informations à fournir concernant le capital, 3862, Instruments financiers – Informations à fournir et 3863, Instruments financiers présentation. Ces chapitres établissent des normes pour la présentation d’informations sur le capital des sociétés, modifient et augmentent les exigences en matière d’informations à fournir sur les instruments financiers.Ces normes seront appliquées par la Fondation à compter du 1er juin 2009 et ne devraient avoir aucune incidence sur les montants inscrits aux états financiers puisqu’elles portent principalement sur les informations à fournir.

5. Placements

2008 2007

Coût Juste valeur Coût Juste valeur $ $ $ $

Billet à demande au Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) 2 645 654 2 645 654 2 673 548 2 673 548Obligations d’organismes gouvernementaux 2 425 288 2 618 907 2 425 288 2 634 577

5 070 942 5 264 561 5 098 836 5 308 125Intérêts courus 59 156 59 156 58 680 58 680

5 130 098 5 323 717 5 157 516 5 366 805

Les intérêts sur le billet à demande renouvelé mensuellement à taux variable sont établis en fonction du taux de rendement de Autres placements du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.). Au 31 mai 2008, le taux d’intérêt est de 4,25 % (2007, 4,75 %), et les intérêts capitalisés s’élèvent à 122 106 $ (2007, 121 512 $). Le taux moyen de l’exercice est de 4,58 % (2007, 4,58 %).Les obligations d’organismes gouvernementaux dont le taux nominal moyen et le rendement à l’échéance sont respectivement de 8,23 % et de 5,47 % en 2008 (2007, 8,23 % et 5,52 %) échoient à différentes dates entre 2012 et 2035.


6. Immobilisations

Amortissement Coût non Coût cumulé amorti $ $ $

2008Mobilier et équipement de bureau 19 092 16 566 2 526

2007Mobilier et équipement de bureau 19 092 15 934 3 158

7. Emprunt – Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.)

L’emprunt auprès du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) remboursable à demande comporte un intérêt égal au taux de base de la Banque Laurentienne tel qu’il est déterminé de temps à autre, plus deux pourcent (2 %). En aucun temps, le paiement dudit intérêt ne devra entraîner un excédent des charges sur les produits.

8. Flux de trésorerie

Les états des flux de trésorerie n’ont pas été préparés, car l’information requise concernant les flux de trésorerie est évidente à la lecture des autres états financiers et des notes complémentaires.

9. Opérations entre apparentés

Le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) nomme les membres du conseil d’administration et gère les placements de la Fondation.Au cours de l’exercice, 69,5 % des charges engagées de la Fondation (2007, 77,6 %) le sont auprès du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.). Ces transactions sont mesurées à la valeur d’échange qui correspond à la contrepartie établie et acceptée par les parties.

10. Gestion de risque

Risque de marchéLes instruments financiers de la Fondation sont surtout sensibles aux variations des taux d’intérêt du marché obligataire.

Risque de taux d’intérêtLa Fondation est exposée au risque de taux d’intérêt par l’impact des variations de taux sur l’emprunt auprès du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.). L’exposition de la Fondation à ce risque est limité, du fait qu’en aucun temps le paiement dudit intérêt ne devra entrainer un excédent des charges sur les produits et que les fonds propres générés ont été investis dans des placements à long terme, qui produisent des rendements stables.

Risque de liquiditéLe risque de liquidité est lié à l’éventualité de subir une perte si la Fondation n’est pas en mesure de respecter ses engagements en versant les espèces nécessaires. La gestion de ce risque est assuré à court terme car les actifs disponibles, supérieurs aux passifs exigibles, sont aisément convertibles en espèces.

11. Chiffres comparatifs

Certains chiffres de l’exercice précédent ont été reclassés afin que leur présentation soit conforme à celle adoptée pour l’exercice courant.


Glossaire

Actif moyen (ou actif net moyen) Total des moyennes de l’actif (ou de l’actif net) du début et de la fin de chaque semestre, divisé par deux.

Actif sous gestion (ou actif financier) et actif moyen sous gestion L’actif sous gestion correspond à la juste valeur de l’actif géré par les secteurs des investissements et des placements ayant servi à générer les produits présentés aux résultats du Fonds. L’actif moyen sous gestion représente le total des moyennes de l’actif sous gestion du début et de la fin de chaque semestre, divisé par deux.

Contrat à terme Engagement à vendre ou à acheter une valeur mobilière (titre à court terme, obligation, action, indice boursier ou devise) à une date et à un prix déterminé à l’avance.

Emplois directs Emplois occupés par des travailleurs œuvrant directement dans les entreprises partenaires du Fonds, des fonds régionaux et locaux ou des fonds spécialisés, ainsi que dans leurs filiales.

Emplois indirects Emplois reliés aux retombées économiques engendrées par les entreprises partenaires du Fonds situées au Québec. Le nombre d’emplois indirects est calculé à partir des emplois directs auxquels est appliqué un facteur basé sur le coefficient d’emplois indirects par secteur productif publié par l’Institut de la statistique du Québec. Le facteur dépend du secteur d’activité économique dans lequel l’entreprise partenaire évolue.

Emplois induits Emplois qui sont créés, maintenus ou sauvegardés par l’effet des dépenses de consommation effectuées par les travailleurs occupant des emplois de catégories directes et indirectes. Le calcul des dépenses de consommation tient compte de la perception fiscale et du niveau d’épargne des travailleurs. Le nombre d’emplois induits est fonction du revenu personnel disponible et consommé auquel s’applique un ratio de 877 emplois pour 100 millions $, basé sur le modèle intersectoriel de l’Institut de la statistique du Québec.

Fiducie de revenu Structure juridique permettant à une entreprise de recueillir des capitaux en offrant au public des parts de fiducie. La fiducie de revenu est structurée de façon à ce que son revenu soit attribué aux détenteurs de parts, de sorte que la fiducie ne paie aucun impôt sur ses bénéfices. Par ailleurs, les montants attribués aux détenteurs de parts sont assujettis à l’impôt. Il est à noter que le gouvernement fédéral a annoncé des modifications au traitement fiscal des fiducies de revenu le 31 octobre 2006.

FIER Fonds d’intervention économique régional mis sur pied par le gouvernement du Québec, le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction et Desjardins. Les sommes pour ce Fonds, au montant de 180 millions $, sont dédiées à la création de fonds sectoriels, au financement de projets structurants et à la création de fonds d’amorçage.

Fonds de couverture Fonds d’investissement constitué de positions acheteur et vendeur sur des titres, des marchés, etc. Ces positions reflètent l’opinion de leur administrateur quant à la tendance probable de la valeur de ces titres ou marchés. Un fonds de fonds de couverture est un fonds constitué principalement de participations dans des fonds de couverture.

Fonds déboursés Investissements pour lesquels les sommes autorisées et engagées ont été versées à une entreprise partenaire. Les fonds déboursés excluent les fonds engagés mais non déboursés ainsi que les garanties et cautionnements.

Fonds engagés mais non déboursés Investissements qui ont déjà été convenus et pour lesquels des sommes ont été engagées mais non encore déboursées.

Fonds spécialisé ou privé Société de placement dans laquelle le Fonds investit à titre de commanditaire ou actionnaire. Le commandité ou les administrateurs de ces sociétés gèrent les sommes qui leur sont confiées pour le compte des commanditaires ou actionnaires.

Gestion globale des actifs financiers Principe de gestion des actifs financiers dont l’objectif est la diversification des risques encourus par le Fonds, tout en lui permettant de réaliser pleinement sa mission.

Instrument financier dérivé ou produit dérivé Instrument financier dont le prix ou le rendement est lié à un produit sous-jacent. Les plus connus sont les swaps, les contrats à terme et les options. Ils sont utilisés de façon à limiter le risque de marché et à préserver la valeur des actifs, à faciliter les changements de répartition des actifs, à gérer une partie du portefeuille de façon indicielle, à faciliter la gestion des portefeuilles et à bonifier le rendement à l’intérieur des limites allouées de risques.

Investissement Acquisition de titres ou engagement à en faire l’acquisition, généralement auprès de PME québécoises et dans le cadre de la mission du Fonds. La grande majorité des investissements sont admissibles à la norme de 60 % selon la loi constitutive du Fonds.


Option Contrat qui confère à son détenteur le privilège d’acheter ou de vendre une valeur mobilière à un prix prédéterminé (titre à court terme, obligation, action, indice boursier, devise ou contrat à terme). Le vendeur d’une option a l’obligation d’acheter ou de vendre une valeur mobilière si le détenteur de l’option exerce son privilège.

Placements ou autres placements Capital investi composé essentiellement de titres de grande capitalisation acquis sur des marchés organisés, soit les titres du marché monétaire, les obligations, les actions acquises dans le cadre de la stratégie sectorielle, les fonds de fonds de couverture et le portefeuille de titres à revenu élevé (actions privilégiées, actions à dividendes élevés et parts de fiducies de revenu).

Plus-value (moins-value) La plus-value (moins-value) représente l’accroissement (la réduction) de la valeur d’un actif ou d’un portefeuille par rapport à sa valeur de référence.

Prêt Croissance Prêt sans garantie d’un maximum de 500 000 $, disponible en tout temps, qui est flexible, rapide et simple d’utilisation, puisqu’il nécessite un délai de traitement de seulement 15 jours ouvrables, et qui vise à appuyer le fonds de roulement ou à compléter une phase de financement. Ce prêt est offert à des taux concurrentiels.

Prêt Équité Prêt sans garantie pouvant atteindre 2 millions $ et qui est considéré comme de la dette mezzanine par la plupart des institutions financières. Ce prêt est offert selon une structure de taux d’intérêt fixe ou variable et n’exige pas de remboursement de capital pour une période de 3 à 5 ans.

Rendement du Fonds Résultat du calcul du rendement moyen de chacune des catégories d’actif, pondéré pour tenir compte de leur poids relatif par rapport à l’actif moyen sous gestion, duquel on déduit le rapport des charges d’exploitation, impôts et taxe sur le capital sur l’actif net moyen.

Responsable locale et responsable local (RL) Dans les syndicats affiliés à la FTQ (et dans les syndicats avec lesquels le Fonds a conclu des ententes), le Fonds a formé un réseau de RL qui œuvrent, bénévolement, à la promotion du Fonds dans leur milieu de travail. Ces RL travaillent principalement à expliquer les objectifs du Fonds et à promouvoir la souscription d’actions auprès des membres de ces syndicats.

Société en commandite Société composée de deux catégories d’associés, soit les commanditaires et le commandité. Le commandité est la seule personne autorisée à administrer et à représenter la société. En tant qu’administrateur, sa responsabilité est illimitée à l’égard des dettes et des obligations de la société envers des tiers. Les commanditaires, pour leur part, apportent le capital nécessaire à la société pour effectuer ses opérations et sont responsables des dettes jusqu’à concurrence des sommes engagées et à débourser envers la société. Il s’agit d’une structure juridique qui répond à des besoins spécifiques et qui permet de séparer l’investissement de la gestion de la société.

Stratégie de couverture Stratégie dont l’application permet d’atténuer les variations du rendement du Fonds à la suite de mouvements des taux d’intérêt, des taux de change ou des cours boursiers.

Swap Entente utilisée pour échanger un titre, un revenu ou une devise par un autre titre, un autre revenu ou une autre devise à des conditions déterminées à l’avance pour une durée donnée. Les parties signent une convention qui respecte les normes internationales en vigueur pour ce type de transaction.

Titre à revenu fixe Titre offrant de façon contractuelle un revenu déterminé à l’avance jusqu’à son échéance. Les titres à revenu fixe regroupent principalement les obligations, les hypothèques, les actions privilégiées et les titres du marché monétaire.

Titre du marché monétaire Titre dont le rendement est déterminé à l’avance et dont l’échéance est de moins de un an. Ces titres sont facilement négociables et procurent à l’investisseur une liquidité supérieure. On y trouve principalement les bons du Trésor, les acceptations bancaires et le papier commercial.

Titre privé Investissement direct auprès d’une entreprise dont les titres ne sont pas cotés sur les marchés boursiers ou dont les titres sont cotés, mais pour lesquels la cote, exceptionnellement, n’est pas représentative de leur juste valeur au moment de leur évaluation.


Le conseil d’administration au 31 mai 2008

DE gauchE à DroitE

Réjean Parent Président, Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Jérôme Turcq Vice-président exécutif régional – Québec, Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), et vice-président FTQ

Louise St-CyrA, B Titulaire, Chaire de développement et de relève de la PME – HEC Montréal

Yvon BolducA, E Président-directeur général, Fonds de solidarité FTQ

Michel ArsenaultA, D Président, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et président du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ

René RoyA, C Secrétaire général, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et secrétaire du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ

Pierre-Maurice VachonB, D Administrateur d’entreprises

Michel OuimetC Vice-président exécutif – Québec, Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), et vice-président FTQ

Daniel Boyer Président, Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), section locale 298, et vice-président FTQ

Daniel RoyF Directeur québécois, Syndicat des Métallos, et vice-président FTQ

Luc Desnoyers Directeur québécois, Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA), et vice-président FTQ

Louis BolducD Adjoint exécutif au président national des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), et vice-président FTQ

Jean Lavallée Directeur général et secrétaire financier, Fraternité inter-provinciale des ouvriers en électricité (FIPOE), et vice-président FTQ

Roland RobichaudB, E Administrateur d’entreprises

absEnts lors DE la photo, DE gauchE à DroitE

Alain DeGrandpré Président du Conseil conjoint 91, Teamsters Canada, et vice-président FTQ

Denise MartinA, B, D Vice-présidente et directrice générale, McMahon Distributeur pharmaceutique inc., et vice-présidente du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ

Michel Poirier Directeur québécois et secrétaire général, Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), et vice-président FTQ

A Membre du comité exécutif

B Membre du comité de vérification

C Membre du conseil sectoriel des investissements technologiques

D Membre du conseil sectoriel du redressement

E Membre du comité de gestion des actifs financiers

F Membre du comité d’orientation du portefeuille minier


Le comité de direction au 31 mai 2008

DE gauchE à DroitE

Mario Tremblay Vice-président aux affaires publiques et communications

Denis Leclerc Premier vice-président à l’actionnariat et président-directeur général de la Fondation de la formation économique

Janie C. Béïque Vice-présidente aux affaires juridiques et secrétaire corporative

Michel PontbriandB Premier vice-président aux finances

Yvon BolducA, B Président-directeur général

Gaétan MorinB Premier vice-président aux investissements

Danny Le Braceur Vice-président aux ressources humaines

A Membre du comité exécutif

B Membre du comité de gestion des actifs financiers

Les conseils sectoriels au 31 mai 2008

Investissements technologiquesAdministrateurs et conseillers du Fonds René Roy (président), Jean Martin, Michel Ouimet, Jean Perron

Représentants externes J.V. Raymond Cyr, président du conseil Polyvalor inc. et administrateur d’entreprises Jacques Simard, professeur titulaire, Département d’anatomie et physiologie, Université Laval, et directeur, Laboratoire de génomique des cancers du Centre de recherche du CHUQ/CHUL André Monette, conseiller en gestion Sylvie Lalande, administratrice d’entreprises

Redressement Administrateurs et conseiller du Fonds Michel Arsenault (président), Louis Bolduc, Denise Martin, Jean Martin, Pierre-Maurice Vachon

Représentant externe Michel M. Lessard, administrateur d’entreprises

Les comités au 31 mai 2008

Comité de gestion des actifs financiersAdministrateurs et dirigeants du Fonds Roland Robichaud (président), Yvon Bolduc, Gaétan Morin, Michel Pontbriand

Représentants externes Pierre Genest, Michel Thérien, Nycole Turmel

Comité d’orientation du portefeuille minierAdministrateur Daniel Roy (président)

Représentants externes Pierre Boudreault, Michel Gauthier

Le syndicat au 31 mai 2008

Exécutif syndicalGuy Trépanier, présidentMarie-Claude Rouleau, première vice-présidenteRobert Charpentier, deuxième vice-présidentDavid Boucher, trésorierJulie Proulx, secrétaire

Délégués syndicaux et délégués sociauxLouise Bergeron, Nathalie Bilodeau, Gilles de Montigny, Michel Desjardins, Linda Di Quinzio, Johanne Dupont, Daniel Gilbert, Jacques Grégoire, Claude Grenier, Marie-Thérèse Hébert, Josée Lachapelle, Ginette Lecours, Valérie Morin, Michèle Péloquin, Pierre Thompson

Nathalie Albert / Daniel Allaire / Claudette Allard / Jean Archambault / Luc Archambault / Dominique Arsenault / Pierre Arseneault / Danielle Asselin / Raynald Aubin / Louis Aubuchon / Danielle Auclair / Rui Barao / Bruno Baril / Michel A. Bastien / Georges Bazinet / Martin Beauchamp / Manon Beaudoin / Annie Beaudry / Langis Beaulieu / Johanne Beauparlant / Rosage Beauzil / Monique Bédard / Steves Bégin / Janie C. Béïque / Nicole Béland / Christian Bélanger / Normand Bélanger / Suzanne Benoit / Louise Bergeron / Luc Bergeron / Marie Bergeron / Conrad Bernadel / Natacha Bernier / Délisca Berthelot / France Berthiaume / Josée Bilodeau / Nathalie Bilodeau / Nathalie Bilodeau / Jocelyne Blais / Pierre Blaising / Simon Blanchard / Josée Bolduc / Julie Bolduc / Yvon Bolduc / Philippe Bonin / Lise Bordeleau / Fabien Bouchard / David Boucher / Sylvie Boucher / André Bougie / Claudine Boulais / Normand Boulay / Daniel Bourcier / Sylvie Boutet / Charles Boutin / Guy Boutin / Jean-Claude Brault / Hélène Brien / Guylaine Brousseau / François Brulotte / François Caisse / Linda Call / Johanne Carignan / Lise Carignan / Stéphane Caron / Hubert Carrier / Robert Charpentier / Frédérique Chatain-Collinet / Normand Chouinard / Marie-Claude Clermont / Mireille Cliche / Mathieu Cloutier / Richard Cloutier / Ina Corbin / Jean-Sébastien Cossette / Gilles Côté / Line Côté / Lise Côté / Michel Coulombe / Roland Courtois / Louise Cousineau / Manon Cousineau / Éric Coutu / Luc Couture / Guy Croteau / Aubin D’Amours / Tania D’Anjou / Jocelyne Dansereau / Joanne Daviault / Daniel David / Danielle Day / Anne De Bellefeuille / Gilles De Montigny / Denis Dean / Claude Delâge / Nathalie Denommée / Yves Derosby / Martine Desforges / Maryse Deshaies / Marie-Josée Desjardins / Michel Desjardins / Nathalie Desjardins / Sylvie Deslières / Alain Desrochers / Lisette Dezainde / Linda Di Quinzio / Chantal Dionne / Chantal Doré / Michel Dorion / Sylvie Drouin / Diane Du Tremble / Louise Dubreuil / Jean-Denis Dufort / Nathalie Dufresne / Isabelle Duguay / Karyn Duguay / Isabelle Duhaime / Hélène Dumont / France Dumontier / Jocelyne Dupont / Johanne Dupont / Francine Dupuis / Roch Dutil / Roxanne Émond / Ricardo Espera / Chantale Favreau / Christian Fecteau / Sylvain Flynn / Alain Foisy / Carole Forget / Raymond Forget / Daniel Fortier / Manon Fortier / André C. Fortin / Hélène Fortin / Martin Fournier / Louise Fréchette / Danny Gagné / Gérard Gagné / François Gagner / André Gagnon / Jocelyne Gagnon / Lucie Gagnon / Mireille Gagnon / Véronique Gagnon / Louise Galipeau / Nathalie Gallant / Christiane Gamache / Claudine Gamache / Marie-Josée Gamache / Benoît Gariépy / Nathalie Gaudreau / Ginette Gaudreau-Lessard / Serge Gauthier / Louis Gendron / Gilles Genest / François Geoffrion / Jean Germain / Carole Gignac / Carole Giguère / Guylaine Giguère / Alain Gilbert / Daniel Gilbert / Louise Gingras / François Girard / Manon Girard / Diane Gosselin / Marie-Hélène Gosselin / Nancy Goudreau / Louis Gourdeau / Gaétan Gravel / Jacques Grégoire / Claude Grenier / Suzanne Grenier / Francine Grenon / Jean-Pierre Guay / Marie-Noëlle Guertin / Gilles Guilbault / Louise Hamel / Suzanne Hamel / Lucie Hamiaux / Louise Harvey / Daniel Hébert / Marie-Thérèse Hébert / Claude Hétu / Daniel Hinse / Alain Houle / Angèle Houle / Camyl Huot / Philippe Jacquemot / Claude Jarret / Guy Jasmin / Manon Jeannotte / Sylvie Jeannotte / Gilles Jolivet / Patrice Jolivet / Colette Julien / Michel Kirouac / René Kurth / Marc La Grenade / Madeleine Labelle / Linda Lachance / Josée Lachapelle / Josée Lachapelle / Diane Lacharité / Jodi A. Lackman / Hugues Lacroix / Diane Ladurantaye / Sylvie Laferrière / Daniel Lafrenière / Josée Lagacé / Dominic Lainesse / Alain Lamanque / Marie-Josée Lamarche /

Les photos n’apparaissent pas dans le même ordre que les noms dans la liste « Le personnel permanent ».


Le personnel permanent au 31 mai 2008

Pascal Lamarche / Sophie Lamarche / Michel Lambert / Annie Lamoureux / Odile Landry / Véronique Landry / Yvan Landry / Gaétan Langlois / Julie Langlois / Monique Langlois / Denis Lapalme / Jean-François Laplante / Serge Lapointe / Daniel Laporte / Patricia Larocque / Yvette Larrivée / Martin Latreille / Michèle Laurion / Michel Lauzon / Réjean Lavigne / Hubert Lavigueur / France Le Bourdais / Daniel Le Braceur / Éric Lebel / Lucie Lebeuf / Réjean Leblanc / Anne Leclerc / Chantal Leclerc / Denis Leclerc / Diane Leclerc / Diane Lecompte / Ginette Lecours / Chantal Leduc / Liette Leduc / Chantal Lefebvre / Hélène Lefebvre / Jean-François Legault / Josée Legault / Sylvain Lemarbre / Claudine Lemay / Sylvie Lemay / Fabiola Lépine / Martin Lépine / Élise Lessard / Jocelyn Levasseur / Sonia Lévêque / Mario Lévesque / Michel Lévesque / Michèle Levesque / Rollande Lévesque / François L’Heureux / Stéphane Lortie / Manon Lussier / Yves Mackay / Louise Malboeuf / André Mallet / Madeleine Manseau / Diane Marcotte / Suzel Marcotte / Carole Marcoux / Nathalie Marino / Stéphan Marois / Jean Martel / Benoit Martin / Mélanie Martineau / Sylvain Masse / Thierry Masse / Nicolas Maufrand / André McDonald / Louise McQuillan / Chantal Ménard / Élaine Ménard / Marie-Claude Ménard / Pascale Ménard / Frédéric Mercier / Michel Messier / Steve Messier / Marie-Claude Michaud / Serge Michaud / Julie Migneault / Paul-André Moisan / Chantal Mongeau / Lyne Mongeau / Robert Montpetit / Nathalie Morand / Jocelyn Moreau / Thérèse Morel / Gaétan Morin / Jean Morin / Normand Morin / Valérie Morin / Guylaine Morneau / Richard Moss / Noël Nadeau / François Nadon / Gabriel Nadon / Jean-Claude Nadon / Yvan Nantel / Diane Nother / Martin Ostiguy / Chantal Ouellet / Georges Panitchersky / Annick Paquet / Luce Paquette / Laurent Paquette / Monique Paquette / Lyne Paquin / Antoinette Paradis / Robert Paradis / Sylvain Paré / Carole Parent / Daniel Pelletier / Dany Pelletier / Nathalie Pelletier / Michèle Péloquin / Lise Perreault / Marie-Noëlle Perrier / Brigitte Perron / Joan Pierre / Danielle Pigeon / Gisèle Pigeon / Claire Pitre / Carole Poirier / Michel Pontbriand / Nicole Potvin / Julie Poudrette / Marco Poulin / Anne-Catherine Poupart / Martine Pratte / Gina Préziosi / Julie Proulx / Maryse Pruneau / Steve Rayes / Andréa Raymond / Isabelle Raymond / Marie-Josée Reed / Johanne Rémillard / Mario Renaud / Claire Richard / Manon Riendeau / Suzanne Rippeur / Marie-Claude Rivest / Martin Rivest / Sylvie Robitaille / Nicole Rochon / Éric Roger / Marie-Claude Rouleau / Suzanne Roussel / Lise Routhier / André Roy / Colette Roy / Sébastien Roy / Sylvain Roy / Manon Royal / Carole Ruel / Michel Sabourin / Nathalie Sabourin / Guy Sanscartier / Lorraine Saumure / Sébastien Sauvageau / Louise Sauvé / Renée Sauvé / Lina Scarpellini / Daniel Schneider / Patrick Schumann / Carmen Shaw / Dany Sirois / Pierre Soulière / Annie St-Arnaud / Patricia Ste-Marie / Éric St-Jacques / Manon St-Jean / Roch St-Louis / Miville St-Onge / Mélanie St-Pierre / Julie Marie Strutt / Pierre Surprenant / André Sylvain / Jean Sylvestre / Geneviève Tanguay / Michel Taylor / Pierre Tellier / Sylvain Tellier / Laurent Themens / Francine Théorêt / Johanne Thériault / Josée Théroux / Denis Thibault / Jean-François Thibault / Johanne Thibault / Jean Thifault / Gabrielle Thom-Gadbois / Pierre Thompson / Éric Tourangeau / Quang-Xuan Tran / Bruce Tremblay / Danielle Tremblay / Élyse Tremblay / Mario Tremblay / Simon C. Tremblay / Monique Tremblay-Coté / Guy Trépanier / Louise Trudeau / Sylvie Trudeau / Christine Turcotte / Céline Turgeon / Véronique Turgeon / Michèle Vachon / Yolande Vaillancourt / Nathalie Vallières / Claudia Valois / Hélène Valois / Gilles Veilleux / Mireille Verret / Hélène Vézina / André Viau / Madeleine Vignola / Jean Wilhelmy / Joanne Zakaïb


Le personnel permanent au 31 mai 2008

Une multitude d’expertises


Gestion tactique

Marketing

Gestion d’appels d’offre

Gestion de dossier client

Planification stratégique

Gestion de projets

Organisation d’événements majeurs

Pédagogie et formation économique

Répartition d’actif

Gestion des actifs informatiques et informationnels

Développement de réseau

Contrôle de la qualité

Développement informatique, programmation et soutien des applications

Services fiduciaires

Service à la clientèle

Développement des ressources humaines

Communications externes

Collecte de fonds

Graphisme, Internet et multimédia

Fiscalité internationale

Démarchage

Analyse financière

Expertises sectorielles

Analyse d’affaires

Impôts des sociétés et des particuliers

Documentation et réingénierie des processus

Négociation d’investissements

Soutien administratif

Gestion de portefeuille

Aménagement

Secrétariat et soutien technique

Services d’achat et gestion d’inventaire

Gestion de l’infrastructure et des communications

Évaluation d’entrepriseRecherche et développement

Relève et transfert d’entreprise

Taxe de vente

Communications corporatives

Gestion d’image

Bilan social

Rémunération et avantages sociaux

Stratégies de couverture

Relations publiques

Reprographie / Messagerie / Téléphonie

Droit des affaires / Litige

Analyse de marché et d’industries

Gestion documentaire

Gestion et opération de centres d’appels

Valorisation

Vente

Insolvabilité

Négociation de titres

Vérification diligente

Développement organisationnel

Redressement d’entreprises

Fusions et acquisitions

Développement de produits

Gestion de risque

Relations de travailDotation

Comptabilité Contrôle et conformité

Chiffres clésExErcicEs tErminés lEs 31 mai

2004 2005 2006 2007 2008(en millions de dollars, sauf les actions catégorie A en milliers) (11 mois)

RésultatsProduits 347 373 463 591 10Bénéfice net (perte nette) 247 271 366 475 (89)

BilanActif net 5 233 5 955 6 607 7 239 7 285Actions catégorie A en circulation 243 946 264 845 277 466 284 628 290 050

Ratio1

Charges d’exploitation/Actif net moyen 1,8 %2 1,5 % 1,4 % 1,4 % 1,4 % 1. Le ratio des charges d’exploitation exclut la taxe sur le capital. 2. Donnée annualisée.

aux 31 mai

Valeur nette par action (en dollars)

2004 21,372005 22,412006 23,74 2007 25,362008 25,05

Rendement du Fonds1,2 (en pourcentage)

2004* 5,22005 5,02006 6,0 2007 7,12008 (1,2) * (11 mois)

Émissions d’actions (en millions de dollars)

2004* 5542005 7062006 614 2007 5712008 611 * (11 mois)

Nombre d’emplois créés, maintenus ou sauvegardés au Québec par le Fonds et son réseau

2004 96 0002005 105 5962006 116 644 2007 122 4602008 126 035


2004 554 7962005 568 3832006 573 086 2007 574 7942008 575 394

Nombre d’entreprises partenaires (Fonds et réseau)

2004 1 7222005 1 6832006 1 681 2007 1 6962008 1 881

Rachats (en millions de dollars)

2004* 1882005 2562006 329 2007 4022008 476 * (11 mois)

Juste valeur des investissements dans nos entreprises partenaires3 (en millions de dollars)

2004 2 6952005 2 9012006 3 343 2007 3 7422008 3 962

Investissements3 (en millions de dollars)

2004* 4052005 4922006 643 2007 6682008 730 * (11 mois)

1. Le bénéfice (perte) par action sur le prix de l’action au début de l’exercice. 2. Ce rendement ne tient pas compte des crédits d’impôt accordés aux actionnaires. 3. Ces investissements incluent les fonds engagés mais non déboursés ainsi que les garanties et cautionnements.

Activités de formation ExErcicE tErminé lE 31 mai 2008

Participants Cours

Responsables locaux (RL) 3 147 228En entreprise 2 633 131Membres du réseau 815 44Étudiants 377 23Total 6 972 426

Évolution des investissements(au coût) 2007-20081

Solde au 31 mai 20072 Investissements Désinvestissements Solde au 31 mai 2008

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Régions3

Ouest du Québec 15 74 2 2 21 3 2 7 3 14 88 2Région de Montréal 157 1 465 44 47 484 66 48 146 53 154 1 803 48Centre du Québec 18 128 4 6 13 2 6 5 2 19 136 4Région de Québec 31 346 11 8 60 8 7 9 3 34 397 10Est du Québec 29 134 4 4 30 4 8 23 9 27 141 4Ensemble du Québec 46 893 27 2 53 7 12 36 13 46 910 24Hors Québec 44 265 8 7 69 10 12 47 17 44 287 8Total 340 3 305 100 76 730 100 95 273 100 338 3 762 100

SecteursImmobilier 11 315 9 1 29 4 3 4 2 9 340 9Développement régional4 26 386 12 1 3 1 - - - 25 389 10Industries, services,

ressources naturelles et consommation 167 1 628 49 42 397 54 59 166 61 167 1 859 50

Investissements technologiques5 136 976 30 32 301 41 33 103 37 137 1 174 31Total 340 3 305 100 76 730 100 95 273 100 338 3 762 100 1. Cette liste exclut le portefeuille de titres détenus dans Entreprises publiques québécoises à faible capitalisation et inclut les fonds engagés

mais non déboursés, ainsi que les fonds pour garanties et cautionnements. 2. La distribution par région et par secteur au 31 mai 2007 a changé pour tenir compte des réorganisations survenues dans les entreprises en portefeuille. 3. Regroupements régionaux : Ouest du Québec : Abitibi-Témiscamingue/Outaouais. Région de Montréal : Montréal/Laval/Laurentides/Montérégie/Lanaudière.

Centre du Québec : Estrie/Mauricie/Centre-du-Québec. Région de Québec : Capitale-Nationale/Chaudière-Appalaches. Est du Québec : Bas-Saint-Laurent/Saguenay–Lac-Saint-Jean/ Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine/Côte-Nord/Nord-du-Québec. Ensemble du Québec : Investissements qui ont des impacts dans plus d’une région. Hors-Québec : Investissements dans des entreprises dont le siège social de l’entreprise est à l’extérieur du Québec.

4. Fonds régionaux, fonds locaux et sociétés régionales d’investissement. 5. Sciences de la vie, technologies de l’information, télécommunications, innovations industrielles et bioalimentaire.

Répartition des rachats par critèreExErcicE tErminé lE 31 mai 2008Critères Nombre M$ %

Retraite et préretraite 34 111 395 83Accession à la propriété 3 747 29 6Décès, invalidité,

rachat 60 jours 1 992 24 5Situations exceptionnelles

(perte d’emploi et autres) 5 177 18 4 Retour aux études 465 3 1Autres critères

(injection de capitaux dans une entreprise, émigration, rachat de crédits de rente et inadmissibilité aux crédits d’impôt) 549 7 1

Total 46 041 476 100

Profil des actionnairesau 31 mai 2008

Syndiqués

334 432

58,1 %Non-syndiqués

240 962

41,9 %


575 394

126 035 emplois créés, maintenus ou sauvegardés au Québec par le Fonds et ses partenairesau 31 mai 2008


20 110

Emplois indirects

31 254Emplois induits

27 018

Emplois directs

67 763 Fonds spécialisés

4 176

Fonds de solidarité FTQ

43 477Faits saillantsAvec ses partenaires, le Fonds de solidarité FTQ a contribué à créer, maintenir ou sauvegarder près de 110 000 emplois directs depuis sa création.

ResponsablesSuzanne Hamel André McDonald

RédacteursSuzanne Hamel Sylvain Paré

CollaborateursRoch Dutil Ricardo Espera Sylvain Masse Louise Sauvé

PhotographesShoot Studio

Pierre Manning Jean-François Lemire

Jean-Sébastien Cossette

DesignerGauthier Designers

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la production de ce document.Imprimé par des travailleuses et travailleurs syndiqués de Phipps Dickson Integria (PDI) sur du papier fabriqué au Québec à partir d’énergie biogaz, certifié Éco-Logo et contenant des fibres recyclées postconsommation.

Dépôt légal – 3e trimestre 2008 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

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B-08-00-0195

innover croître enrichirRapport annuel 2008 Fonds de solidarité FTQ

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1. Mission2. Message du président

du conseil d’administration4. Message du

président-directeur général6. Innover

10. Croître14. Enrichir18. Informations financières100. Glossaire102. Le conseil d’administration

103. Le comité de direction Les conseils sectoriels Les comités Le syndicat

104. Le personnel permanent 106. Une multitude

d’expertises

Rapport annuel 2008 / Fonds de solidarité FTQ


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Rapport annuel 2008 Fonds de solidarité FTQ



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J’ai 25 ans.

www.25ansfondsftq.com

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