Lettre d'information mensuelle du Stéréo-Club Français - n°976 … · 2017-11-03 · Page2...

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Page 32 Lettre mensuelle du Stéréo-Club Français n°976 - Décembre 2014 Stéréo-Club Français Association pour l'image en relief fondée en 1903 par Benjamin Lihou www.stereo-club.fr Cotisation 2014 Cotisation tarif normal : ..... 60 € Étudiant ou non imposable : . . 20 € Valable du 1 er janvier 2014 au 31 décembre 2014. La cotisation, admise comme un don, donne droit à une réduction de 66% de son montant sur votre im- pôt sur le revenu. Dès que votre adhésion sera enregistrée, vous recevrez un kit d'initia- tion et divers lorgnons pour voir en relief. Paiement France : chèque (sur une banque française seulement) à l'ordre du Stéréo-Club Français. Étranger : mandat international ou par Internet. Adressez votre chèque à l’adresse ci-dessous : Michel Mikloweit, Trésorier du SCF - Appt 54 - 126, rue Carnot - 94700 Maisons-Alfort Paiement par Internet : www.stereo-club.fr , menu Accueil > Paiement Membre de l'ISU (Union stéréoscopique internationale) www.stereoscopy.com/isu et de la FPF (Fédération photographique de France) http://federation-photo.fr SIRET : 398 756 759 00021 et 00039 – APE 913 E Siège social : Stéréo-Club Français 46 rue Doudeauville 75018 Paris Président du SCF, directeur de la publication : Bruno Lonchampt Vice-présidente : Béatrice Serre-Kuperberg. Secrétaire : Pascal Morin. Trésorier : Michel Mikloweit. Rédacteur en chef de la Lettre : Pierre Meindre - [email protected] L e bureau et le conseil d'administration du Stéréo-Club Français sou- haitent à vous tous de passer d'excellentes fêtes et une bonne et heureuse année 2015. Nous profitons également de la présente pour rappeler à tous ceux qui n'auraient pas encore payé leur cotisation pour l'année 2015, qu'ils peuvent adresser leur chèque (60 €, tarif normal et 20 €, tarif réduit), libellé à l'ordre du Stéréo-Club Français, au trésorier Michel Miklo- weit à l'adresse suivante : Stéréo-Club Français chez Michel Mikloweit 54, rue Carnot - appt. 126 94700 Maisons-Alfort Nous vous en remercions par avance. Cotisations 2015 Logiciel • Masuji Suto a développé deux nouveaux modes anaglyphe dans StereoPhoto Maker . L'un des problèmes des anaglyphes est les couleurs proches de celles des filtres eux- mêmes, typiquement le rouge vif. Un stéréogramme avec du rouge vif et converti sans précaution en anaglyphe sera désagréable à regarder. SPM propose depuis longtemps la méthode matricielle Dubois qui a l'avantage d'être facile à utiliser et marche à tous les coups pour éviter les rivalités. Mais certains objectent au mauvais rendu des couleurs, les visages par exemple prenant une teinte verdâtre. Ce qui est mal connu c'est que l'"Anaglyphe optimisé" de SPM est en fait l'anaglyphe Dubois mais où les paramètres de la matrices sont modifiables. Suite page 16... www.stereo-club.fr Décembre 2014 976 Association pour l’image en relief fondée en 1903 par Benjamin Lihou L L e e t t t t r r e e m m e e n n s s u u e e l l l l e e Amanite phalloïde - Photo : Sylvain Weiller Activités du mois........................................................................................2 Petites annonces........................................................................................ 2 Séances techniques d'initiation au logiciel StereoPhoto Maker................. 3 Séance du 29 novembre 2014 à Genève................................................... 4 La stéréoscopie interdite aux enfants ?..................................................... 7 Lancement du livre "Diableries" à Paris..................................................... 8 Le Musée Guimet à Paris.......................................................................... 17 À la recherche de clichés stéréoscopiques d'Angkor (2 e partie).............. 18 Nouvelles de l'ISU - Stereoscopy n°100................................................... 22 Patrimoine du SCF – Images stéréo.......................................................... 24 Livres, Publications & DVD....................................................................... 28 Nouveaux produits................................................................................... 29 Cotisations 2015...................................................................................... 32

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Cotisation 2014Cotisation tarif normal : . . . . . 60 €Étudiant ou non imposable : . . 20 €Valable du 1er janvier 2014 au 31

décembre 2014.

La cotisation, admise comme un

don, donne droit à une réduction de

66% de son montant sur votre im-

pôt sur le revenu.

Dès que votre adhésion

sera enregistrée, vous

recevrez un kit d'initia-

tion et divers lorgnons

pour voir en relief.

Paiement France : chèque (sur une banque française seulement) à l'ordre du Stéréo-Club Français.Étranger : mandat international ou par Internet. Adressez votre chèque à l’adresse ci-dessous :Michel Mikloweit, Trésorier du SCF - Appt 54 - 126, rue Carnot - 94700 Maisons-Alfort

Paiement par Internet : www.stereo-club.fr, menu Accueil > Paiement

Membre de l'ISU (Union stéréoscopique internationale)www.stereoscopy.com/isu

et de la FPF (Fédération photographique de France)http://federation-photo.fr

SIRET : 398 756 759 00021 et 00039 – APE 913 ESiège social : Stéréo-Club Français

46 rue Doudeauville75018 Paris

Président du SCF, directeur de la publication : Bruno LonchamptVice-présidente : Béatrice Serre-Kuperberg. Secrétaire : Pascal Morin. Trésorier : Michel Mikloweit.

Rédacteur en chef de la Lettre : Pierre Meindre - [email protected]

L e bureau et le conseil d'administration du Stéréo-Club Français sou-haitent à vous tous de passer d'excellentes fêtes et une bonne et

heureuse année 2015.Nous profitons également de la présente pour rappeler à tous ceux

qui n'auraient pas encore payé leur cotisation pour l'année 2015, qu'ilspeuvent adresser leur chèque (60 €, tarif normal et 20 €, tarif réduit),libellé à l'ordre du Stéréo-Club Français, au trésorier Michel Miklo-weit à l'adresse suivante :

Stéréo-Club Françaischez Michel Mikloweit54, rue Carnot - appt. 12694700 Maisons-Alfort

Nous vous en remercions par avance.

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Logiciel

• Masuji Suto a développé deux nouveaux modes anaglyphe dans StereoPhoto Maker.L'un des problèmes des anaglyphes est les couleurs proches de celles des filtres eux-mêmes, typiquement le rouge vif. Un stéréogramme avec du rouge vif et converti sansprécaution en anaglyphe sera désagréable à regarder. SPM propose depuis longtemps laméthode matricielle Dubois qui a l'avantage d'être facile à utiliser et marche à tous lescoups pour éviter les rivalités. Mais certains objectent au mauvais rendu des couleurs,les visages par exemple prenant une teinte verdâtre.Ce qui est mal connu c'est que l'"Anaglyphe optimisé" de SPM est en fait l'anaglypheDubois mais où les paramètres de la matrices sont modifiables.

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Décembre 2014

n° 976

Association pour l’image en relieffondée en 1903 par Benjamin Lihou

LLeettttrree mmeennssuueellllee

Amanite phalloïde - Photo : Sylvain Weiller

Activités du mois........................................................................................2Petites annonces........................................................................................2Séances techniques d'initiation au logiciel StereoPhoto Maker................. 3Séance du 29 novembre 2014 à Genève................................................... 4La stéréoscopie interdite aux enfants ?..................................................... 7Lancement du livre "Diableries" à Paris..................................................... 8Le Musée Guimet à Paris..........................................................................17À la recherche de clichés stéréoscopiques d'Angkor (2e partie).............. 18Nouvelles de l'ISU - Stereoscopy n°100................................................... 22Patrimoine du SCF – Images stéréo..........................................................24Livres, Publications & DVD.......................................................................28Nouveaux produits...................................................................................29Cotisations 2015...................................................................................... 32

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RRééuunniioonnss àà PPaarriiss 1144°°• Paris 14e : LOREM, 4 rue des Mariniers (RdC de la tour au bout de la rue à gauche)Métro Porte de Vanves ou tramway Rue Didot.

MERCREDI 3 DÉCEMBRE à 18 h 30, au LOREMRéunion du conseil d'administration du Stéréo-Club Français

• Les membres du club peuvent être invités à assister (sans droit de vote) aux réunionsdu conseil, sur demande adressée au président.

MERCREDI 10 DÉCEMBRE à 19 h 30, au LOREMSéance technique & pratique

• Préparation des photos pour les montrer sur le téléviseur 3D.• Apportez vos photos pour les voir sur le téléviseur 3D LG.

• Réponses à vos questions sur les techniques stéréoscopiques.

GGrroouuppee rrééggiioonnaall AAqquuiittaaiinneeDIMANCHE 14 DÉCEMBRE à Sainte-Foy-la-Grande

Réunion SCF en AquitaineSalle de l'Ébénisterie - 8 rue Chanzy - À partir de 9h30

info : [email protected]

MERCREDI 17 DÉCEMBRE à 19 h 30, au LOREMSéance technique & pratique

• Séance technique : histoire d'un pionnier de la photo en couleurs, SergueiMikhaïlovitch Prokoudin-Gorsky (1863-1944). Troisième partie, présentée avec des

diaporamas de ses photos (non stéréo), par Michel Mikloweit.• Apportez vos photos pour les voir sur le téléviseur 3D LG.

• Réponses à vos questions sur les techniques stéréoscopiques.

Bibliothèque (consultation des ouvrages et documents sur la stéréoscopieau Lorem) : Contactez Rolland Duchesne aux séances ou par mail.

Retro

uvezle

calendrie

rdesactivité

sduClubsurInternet:www.ste

reo-clu

b.fr/S

CFWiki/C

alendrie

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AAccttiivviittééss dduu mmooiiss

PPeettiitteess aannnnoonncceessÀ vendre : Pièces de collection stéréosco-piques : visionneuses, vues plaque et carton et bou-quins.Contacter Patrick Durand. Tél. : 05.58.44.91.55 ou06.07.02.98.31

À vendre : une visionneuse MURRAY 9,5 mm avecles bras, le tout dans une valise (photo ci-contre).Faire offre à Alain Bichot - [email protected]

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• Encore un visiocasque pour téléphoneportable mais celui-ci est français. Le Ho-mido ressemble à un (gros) masque de ski,il y a d'ailleurs une sangle supplémentairequi passe sur le dessus de la tête poursoulager le poids sur le nez. Il ne semblepas possible de garder ses lunettes de vuemais trois jeux de supports de lentilles, dedifférentes hauteur, sont prévus pour acco-moder différentes vues en plus du boutonde mise au point situé sur le dessus. On yinsère son téléphone portable dans un loge-

ment à l'arrière. Il est prévu pour des écrans de taille entre 4 et 5,5 pouces de diagonaleet bien sûr avec le plus de pixels possible car chaque œil ne verra qu'un demi écran. Lechamp de vision annoncé est de 100°. Une application dédiée est téléchargeablegratuitement. 69 €. Un second modèle est en préparation pour l'an prochain.www.homido.com/frwww.frandroid.com/applications/254842_prise-en-main-du-casque-realite-virtuelle-homidohttps://www.youtube.com/watch?v=L7AJw8-dqCQ

• En visite au Salon de la Photo à Paris en novembre dernier, j'y ai bien sûr cherché lesproduits 3D mais vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent ! L'objectif 3DPanasonic H FT012 (voir Lettre n°933 p.10) est toujours présenté avec les autresobjectifs de la marque. Rien d'autre ? Je commence à croire les collègues du Club quiappellent le salon le "Salon de la Photo Plate" ! Jusqu'à tomber sur le stand Lytro (voirLettres n°945 p.17 et n°971 p.14). Triple bonne surprise : que la marque soit présente iciavec ses appareils Lytro Illum, qu'ils seront distribués en Europe et que les possibilitésstéréoscopiques de l'appareil sont mises en avant. Il y a en effet sur le stand une grandeTV3D qui présente de manière dynamique des photos prises avec les Illum. La basestéréo effective est évidemment réduite mais dans les photos avec un premier planassez proche, le relief est bien présent.L'appareil lui même est assez imposant avec son gros zoom (équivalent 30-250 mm avecune ouverture fixe sur toute la plage de f:2). L'aspect et le poids (940 g) font assez pro,loin du premier modèle de la marque. La prise en main est assez facile et un indicateursert à déterminer la plage effective de profondeur de champ. Reste qu'il faut débourser1500-1600 € pour acquérir un appareil certes unique mais qui aura du mal à convaincrele stéréoscopiste pur et dur. http://www.lytro.comOn peut s'offrir un appareil plénoptique pour moins cher car on trouve maintenant lepremier modèle soldé, par exemple à 199 € chez Conrad.http://www.conrad.fr/ce/fr/Search.html?search=lytro

Le stand Lytro au Salon de la Photo 2014 à Paris. Au fond la TV3D montrant les photosprises avec l'appareil Illum - Photo : Pierre Meindre

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nn°°997766 -- DDéécceemmbbrree 22001144bablement avec un miroirde renvoi dedans) semettent sur 2 des objectifspour remettre les axes op-tiques parallèles.Prix prévu 700 $US en ver-sion 2K et 900 $US en ver-sion 4K.Elle ne verra probablementjamais le jour car elle n'apas séduit les investis-

seurs : seulement 12 000 $US sur les 200 000 demandés.https://www.kickstarter.com/projects/2024055635/blocks-camera-the-most-powerful-multi-functional-c

• Viseurs optiques pour le Fuji. L'écran LCD du Fuji est peu lisible en extérieur mêmeavec la fonction d'augmentation de luminosité ce qui rend le cadrage parfois difficile."Viseurs" au pluriel car Cyclopital nous propose trois modèles de viseurs pour le FujiW1/W3. Le premier (ci-contre) se place sur une griffe flash et ne servira donc qu'à ceux qui

ont déjà un adaptateur ALA sur leur Fuji W1/W3 (49 $US). Les deuxautres sont pour le W3 et se fixent sous l'appareil photo. On visedonc comme avec un Stereo Realist avec l'arrière de l'appareil enappui sur le front ! Ou bien avec l'appareil à l'envers et on redres-sera les images dans l'ordinateur. La différence entre ces deux mo-dèles est le mode de fixation : l'un se clipse (ci-dessous à gauche)et l'autre se visse dans l'écrou de pied (à droite). Même prix : 59$US. Notez qu'à la différence du Realist, le W3 a un zoom optique.Les viseurs par contre sont fixes et doivent probablement indiquerle champ couvert dans la position grand-angle de l'appareil.

http://www.cyclopital3d.com/View-Finder-for-Fuji-W3---W1.html

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C e logiciel permet de réaliser aisémentdes couples stéréo. Au cours de ces

séances, nous abordons progressivement lesdifférentes étapes pour appréhender ses mul-tiples possibilités. L’objectif est de fournir lesrudiments indispensables au montage sanserreur de photos 3D en appui des documentsdisponibles sur le site du Club. Ce logiciel estgratuit.

Vous devez apporter votre ordinateur por-table et quelques prises de vue stéréo. Vouspourrez configurer les images aux caracté-ristiques des écrans 3D à votre disposition.

Deux séances sont programmées leslundis 2 février et 30 mars 2015 de 14h à18h dans les locaux du Lorem, 4 rue des Mari-niers, 75014 Paris.

Cette formation est gratuite pour lesadhérents du SCF à jour de leur cotisation2015. Elle est limitée à 4 ou 5 personnes parséance.

Votre participation est à confirmer enadressant un mail ou en téléphonant àChristian Auger – [email protected], tél.: 01 39 16 41 05 ou 06 86 55 93 39.

Christian Auger

SSééaanncceess tteecchhnniiqquueess dd''iinniittiiaattiioonn aauullooggiicciieell SStteerreeooPPhhoottoo MMaakkeerr

Charlot dans "Les Temps Modernes" - Conversion 2D-3D par Jean-Marc Hénault

Dessins en trompe-l'œil sur le sable par Jaimie Harkins (Nouvelle-Zélande)Conversion 2D-3D par Jean-Marc Hénault

L 'exposition "Toute photographie faiténigme" réalisée par l'historien de la

photographie Michel Frizot comporte unesalle avec projections en relief. "Un choixde vues stéréoscopiques où la circulationdu regard en profondeur amplifie la sensa-tion d’insolite, est présenté sur écran avec

visionnage en lumière polarisée". MaisonEuropéenne de la Photographie, 5/7 rue deFourcy - 75004 Paris (Métro Saint-Paul ouPont-Marie). Elle est ouverte jusqu'au 25janvier 2015.http://www.mep-fr.org/evenement/toute-photographie-fait-enigme/

EExxppoo

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P endant que j’installe le matériel de pro-jection, les premiers arrivants montent

l’écran. Après les réglages des projecteurs,nous pouvons commencer.

Venu avec nos amis de la région gre-nobloise Pierre Gidon et Claude Michel,nous avons le plaisir de recevoir VincentMartin, auteur du livre « Créer mon Diapo-rama ». Il a profité de cette séance pour envendre quelques exemplaires et nous lesdédicacer.

http://photomavi.com/edition/livrediapo.htmPierre Gidon nous propose « Choranche

et ses fistuleuses ». Ce premier diapo-rama nous fait visiter cette magnifiquegrotte du Vercors. Les photos étantpermises sans flash ni trépied, Pierre nous afait une petite vidéo expliquant comment ila pu améliorer ses images en retravaillantles fichiers RAW avec les logiciels DXO etPhotoshop. La différence est impression-nante.

SSééaannccee dduu 2299 nnoovveemmbbrree 22001144 àà GGeennèèvveeSéance régionale du groupe stéréoscopique franco-suisse de Genève

La grotte de Choranche (Vercors, Isère) et ses fistuleuses - Photos : Pierre Gidon

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Livres• Signalés par Serge Gauthier voici deux nouveaux livres d'anaglyphes sur la GrandeGuerre parus en novembre 2014 : Jour de guerre - Reliefs de 1914-1918 d'Alexis Jen-ni aux éditions Du Toucan (29,90 €) et La Grande Guerre "en vrai" : 14-18 en Lor-raine de Laurent Jalabert aux éditions Du Quotidien (30 €). Dans le premier ils ont faitdes anaglyphes parfois totaux, parfois partiels de la photo montrée en mono sur la mêmepage. Le deuxième montre les photos anaglyphes faites d'après les plaques correspon-dantes. Pour l'un comme pour l'autre, ils n'ont pas fait disparaitre les écritures "dansl'image anaglyphe".En vente par exemple sur le site de la Fnac :http://livre.fnac.com/a7604068/Alexis-Jenni-Jour-de-guerre-reliefs-de-1914-1918http://livre.fnac.com/a7551207/Laurent-Jalabert-La-Grande-Guerre-en-vrai-14-18-en-Lorraine

Pierre Meindre

Matériel• Caméra 3D 360° chez Samsung. Le "ProjectBeyond" est une caméra stéréo panoramique360° destinée à fournir des images aux visio-casques Gear VR de la marque. Ce n'est encorequ'un prototype mais le principe est intéressantavec 17 caméras HD générant un giga-pixels parseconde ! ces caméras sont regroupées en 8 couples de caméras 3D tous les 45° plusune qui vise le zénith. http://thinktankteam.info/beyondhttp://www.lesnumeriques.com/camera-ip/project-beyond-samsung-teleporte-avec-son-gear-vr-n36847.html

• Vu sur Kickstarter, le site de financement participatif cette curieuse caméra multifonc-tion Blocks Camera qu'on dirait faite d'un assemblage de tuyaux de plomberie en PVC !Elle comporte trois objectifs horizontaux à 120° l'un de l'autre et un quatrième qui pointevers le ciel pour couvrir le plus grand champ possible. Et la 3D ? Deux adaptateurs (pro-

NNoouuvveeaauuxx pprroodduuiittss

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Publications• Message de notre collègue et écrivain André Gardies : « Dans le cadre d’une opérationpatrimoniale (numérisation de la presse régionale du Languedoc-Roussillon), j’ai eu leplaisir et l’honneur d’écrire une nouvelle littéraire dont le sujet devrait intéresser les pas-sionnés de stéréoscopie puisqu’il s’agit d’une enquête du commissaire Duplex (nom fictif,bien entendu) mettant en jeu la photo stéréoscopique. C’est elle qui est au centre d’unesupercherie et de sa résolution… Je n’en dis pas davantage. La suite est à lire dans les 8épisodes de la nouvelle "La double vue du commissaire Duplex" que l’on peut consul-ter en allant sur internet. » Utilisez le lien ci-dessous du site « Les chroniques retrouvéesdu Midi » et cherchez le premier épisode (attention, ils sont présentés dans l'ordre in-verse !).http://www.chroniquesdumidi.fr/feuilletons-litteraires/feuilletons-d-aujourdhui/la-double-vue-du-commissaire-duplex/

LLiivvrreess,, PPuubblliiccaattiioonnss && DDVVDD

gnaleront les problèmes rencontrés, etéventuellement feront des suggestions surl’ergonomie (voir ci-après pour participer)• Un tout début de collection

Quelques éléments d’archive sontaccessibles sur le serveur du SCF(www.stereo-club.fr/..../ : adresse fournieaux participants)

- Promenades du SCF par Gérard Gros-bois : 750 images documentées prises lorsde sorties organisées par le SCF de 1962 à1986.

- Bonan : Cartes postales stéréo envi-ron 1895-1901 : Palestine, Proche-Orient,Europe... Environ 120 vues doubles, assezsouvent des textes de dos de cartespostales sont scannés. Il s’agit d’une pro-duction « brute » traitée par lot en auto-matique par SPM, sans nettoyage niajustement des densités ni recadrage. Etsans saisie des informations alors mêmeque des informations assez importantes fi-gurent sur le support.

- Borius : Environ 230 des 780 vuesdoubles N&B et quelques couleurs di-verses (autochromes ?). Avant guerre de14-18 ? : divers France dont par exemple :Port-en-Bessin avec barques à voile.Guerre de 14-18 (33 vues). Après guerrede 14-18 ? : Algérie ou Maroc / Académies(une centaine) / Paysages de montagnedont quelques villages, avec voiture etpersonnages / Bord de mer, pins des

landes et personnages, monuments.Il s’agit aussi d’une production

« brute » et sans saisie des informations,peu fréquentes, figurant sur quelquesimages scannées.

- Charcot_montages_metron : 50images (anciennement montées en côte-côte) sur les 220 paires de photos de laMission Charcot sur Le Français 1903-1904. Qualité correspondant à l’époque deprise de vue ; quelques rares inscriptionssur les originaux.

- Baldet : 151 images stéréos de Fer-nand Baldet 1927-1930, nettoyées etajustées (par l’auteur de ces lignes) et do-cumentées.

Il ne s’agit que d’un début et, sur deuxalbums, les informations attendent d’êtresaisies !

Des milliers de stéréos déjà scan-nées n’attendent qu’à être misesen forme pour être consultables

• Comment participer ?Se manifester par mail auprès de

[email protected] en s’enga-geant à ne pas dupliquer, diffuser ou utili-ser ces images sans l’accord préalable duStéréo-Club Français.

En retour il sera fourni adresse et lo-gin/password, avec des documents et ou-tils pour la mise en œuvre.

François Lagarde

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Guy Lecoultre projette des photos d’unvoyage à Santiago, Valparaiso et sur l’îlede Pâques. Par ses commentaires en di-rect, il nous explique les différents lieux vi-sités et la fabrication des fameuses statuesde pierre, les Moaï.

Je passe ensuite un diaporama sur l’ex-position des « Sculptures et Instrumentsde Vision » de Jacques Robin. Ce sculpteurgenevois fabrique des visionneuses baséessur le principe de celle à miroirs de CharlesWheatstone. Certaines sont assez impo-santes et ont un système mécaniquepermettant de changer trois ou quatre

photos. Les miroirs sont sans tain etpermettent de voir un objet mobile installédans une boîte face à la personne qui re-garde.

Je continue avec des photos prises àl’exposition « Chamonix d’antan en 3D »qui se déroule à la Maison de la Mémoire etdu Patrimoine jusqu’au 29 mars 2015. Unecollection d’environ 200 photographies en3D est présentée au public.www.chamonix.com/exposition-chamonix-d-antan-en-3d,43-SITRA2_EVE_552665-9676-1,fr.html

Vue sur la ville de Santiago, la capitale du Chili - Photo : Guy Lecoultre

Les célèbres "moaï" de l'île de Paques - Photo : Guy Lecoultre

Les célèbres "moaï" de l'île de Pâques - Photo : Guy Lecoultre

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nn°°997766 -- DDéécceemmbbrree 22001144Pour Vincent Martin et pour le plaisir de

tous, nous repassons certains diaporamasde Claude Michel : « Sérénissime  », « LaColline de l’Oiseau Oo » et « Antre »,ainsi que « La Petite Mandarine » dusoussigné.

Jacques Tschanz nous présentel’appareil « Poppy 3D ». Un iPhone seglisse dans cet appareil et il devientappareil photo 3D grâce à un objectif à mi-roirs. Le Poppy sert aussi de visionneuse etpermet de voir directement les images en3D.http://www.poppy3d.com/

Nous terminons avec quelques an-nonces.

La première concerne une nouvelle ex-position au Château-Musée d’Annecy surdes photos 3D prises entre 1900 et 1960

par le Dr. Henri Bussillet. Ce sont des vuesde paysages alpins allant du lac d’Annecyau sommet du Mont-Blanc. J’ai collaboré àcette exposition en restaurant numérique-ment certaines plaques qui seront présen-tées sur une télévision 3D.http://musees.agglo-annecy.fr/Agenda/Cabinet-d-arts-graphiques-Photographies-du-Docteur-Henri-Bussillet

Claude Michel nous parle d’une projec-tion organisée par l’association de volcano-philes LAVE le 24 janvier prochain àLons-le-Saunier. Pierre Meindre et lui projet-teront leurs diaporamas en 3D sur les vol-cans. Nous sommes cordialement invités ày participer.

La séance se termine avec des bonsvœux pour les fêtes de fin d’année.

Pascal Granger

Exposition « Sculptures et Instruments de Vision » de Jacques Robin (ci-dessus et pagesuivante) - Photos : Pascal Granger

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DDéécceemmbbrree 22001144 -- nn°°997766

saire, se fait pour chaque couple stéréo.• Création du référentiel, a) le côte-à-

côte grande tailleOn aurait pu imaginer se contenter de

mettre les 2 vues, droite et gauche, côte-côte sur un jpeg sans rien toucher.

Mais la numérisation successive desdeux images droite et gauche ne permetpas toujours de s’assurer de leur aligne-ment, même si on est très soigneux, et,suite à l’alignement, il faut parfois rognertrès légèrement l’image ; de plus certainesimages méritent d’être dépoussiérées ettraitées pour des rayures et des dif-férences de densité 3).

On utilise donc Photoshop et/ou Ligh-troom avec SPM (StereoPhotoMaker)

Cette action peut être chronophagesurtout pour des images anciennes, outrès rapide (sur les images de GérardGrosbois cela est allé très vite à partir de1972)

• Création du référentiel, b) la saisiedes informations (méta-données).

Quand ces informations sont déjà nu-mérisée (fonds Grosbois), des petitesmanipulations et des bouts de pro-grammes permettent de les introduire àpartir du support numérisé.

S’il faut saisir ces informations, un logi-ciel sur PC/Windows a été paramétré ;parallèlement un utilitaire spécifique a étédéveloppé pour être utilisable directementsur internet (des transferts de donnéessont prévus).

• Réduction pour publication internet,

conservation des métadonnées et publica-tion sur Internet.

La réduction est réalisable en lot parSPM ; le transfert des métadonnées IPTC 4)

nécessite un petit utilitaire. Transfert sur leserveur et intervention techniquepermettent de rendre ces stéréos avecleurs informations consultables sur inter-net par l’interface stéréo.

• Consultation et recherche.Deux modes de consultation sont dé-

veloppés : une consultation simple (par al-bum ou auteur ou mot-clef) et unerecherche par interrogation sur les diverséléments des métadonnées et notammentpar date (si renseignée !) et par recherchedans le texte du titre et du commentaire.

Cet outil de recherche permet de mé-moriser une sélection au cours d’une ses-sion ; cela devrait faciliter la création demontages de présentation. En effet, l’ob-jectif de conservation conduit à gardertoutes les images, même si leur intérêt neparaît pas évident à l’intervenant ; et il estdouteux qu’il y ait un très grand nombrede visiteurs potentiels désireux de visuali-ser l’intégralité des images. Par contre ilpeut être particulièrement intéressant deproduire des présentations thématiquesdestinées à un large public.

Mise en œuvre• Une version « bêta » accessible à desvolontaires du club

Le dispositif informatique est installé. Ilcomprend des développements informa-tiques spécifiques qui n’ont pas fait l’objetque de tests simples. Il doit donc resterquelques scories et l’ergonomie peut êtreretouchée: c’est une version « bêta ».Avant d’ouvrir un accès large, il est utilede faire appel à des volontaires, qui nes’offusqueront pas de ces scories mais si-

3) Voir par exemple la vidéo de la séance technique du 17avril 2013 "La duplication et le traitement de vues stéréo-scopiques sur plaques de verre" accessible par : la pagedes vidéos : www.stereo-club.fr/seancestechniques.php4) SPM propose une option de transfert des EXIF, caracté-ristiques techniques de prise de vue. Il serait intéressantqu’une prochaine version de SPM transfert aussi les IPTC.

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Précisions sur les métadonnéesLes fichiers jpeg peuvent contenir des

métadonnées de type EXIF (généralementgénérées par l’appareil photo numérique,le scanneur ou le logiciel de montage typeSPM) et des métadonnées de type IPTC quisont généralement d’autres informationscréées directement par les utilisateurs. Leslogiciels ont souvent des fonctions de

gestion de ces métadonnées, mais en utili-sant des appellations différentes !

Suite aux premières discussions on asélectionné des métadonnées IPTC quicouvrent bien les besoins.

Métadonnées actuellement utiliséesdans la maquette SCF : les dénominationsde ces champs IPTC varient un peu selonles logiciels

Les informations IPTC/IIM sont consti-tuées de 33 métadonnées de type interne,c'est-à-dire stockées à l'intérieur desfichiers images JPEG, TIFF ou PSD [Photo-shop]. Ce standard IPTC/IIM est très large-ment utilisé par les professionnels, ce quiest un gage pour la conservation à moyen-long terme. Pour en savoir plus : « Méta-données : une initiation » :http://peccatte.karefil.com/software/metadata.htm

Protection copyrightAu départ, la version bêta est réservée

aux membres du CA et contributeurs à laconstitution de la base.

Pour mémoire, voici trois types de co-pyright usuels pour internet (tableau pagesuivante).

Dispositif informatiqueLa création d’un référentiel et d’une

base accessible par internet nécessitequelques manipulations techniques.

Mais surtout, le traitement de l’imagebrute de scan nécessite l’intervention d’unœil de stéréoscopiste ; de plus la saisiedes informations, quand elle est néces-

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U n rapport de l'ANSES (Agence Nationalede SÉcurité Sanitaire) est paru cet été

sur les effets sanitaires potentiels des techno-logies audiovisuelles en 3D stéréoscopique.

Ce rapport a été établi par un groupe detravail composé surtout d'ophtalmologues,mais aussi de quelques spécialistes de cestechnologies « 3Ds ». Une de ses conclusions,largement reprise par la presse, est que laprésentation d'images en stéréoscopie seraitnuisible aux enfants, donc le rapport recom-mande de ne pas montrer d'images 3D auxmoins de six ans, et de faire très attentionpour les 6-13 ans.

À ce rapport ont réagi entre autres l'asso-ciation « UP-3D » des professionnels de la 3D,surtout composée de cinéastes, qui s'est re-connue dans ce rapport mais se présentecomme garante de l'utilisation de ces moyens3D avec une qualité qui ne justifie pas l'inter-diction aux enfants, et l'Association Françaisedes Ophtalmologues, qui au contraire nesouscrit pas du tout aux conclusions de cerapport.

Ce rapport est volumineux, sinon prolixe :114 pages, plus 18 pages de préambule etautant d'annexes. Il peut être téléchargé à :https://www.anses.fr/fr/documents/AP2011sa0334Ra.pdf

Mais on y trouve de nombreuses contre-vérités et incohérences.

D'abord les auteurs du rapport répètentun grand nombre de fois que la disparitéconvergence / accommodation serait laprincipale, sinon la seule, cause de fatigueoculaire. C'est un préjugé arbitraire, qui n'estbasé sur aucune expérience solide. Par

exemple certains membres du SCF n'ont au-cun mal à voir en relief, en « vision libre »,des images présentées côte à côte en croisé.Ceci implique une aptitude à dissocier leurconvergence de leur accommodation aumoins cinq fois les limites communément ad-mises, dites « zone de confort de Percival »(environ une demie dioptrie dans chaquesens), et ceci apparemment sans la moindrefatigue oculaire. Et pourtant ils n'acceptentpas un excès de variation, dans une imagestéréo, de parallaxe horizontale...

Le rapport oublie pratiquement tous lesautres défauts des images stéréo : excèsd'étendue de variation de profondeur, obliga-tion de divergence oculaire, décalages verti-caux, disparités de couleurs ou de luminositéentre vues gauche et droite, images fan-tômes, et surtout contradictions entre indicesmonoculaires et binoculaires de profondeur.

Ensuite, il y a des digressions sans fin surl'horoptère, comme si c'était cela qui pouvaitlimiter les variations acceptables de parallaxeangulaire.

Enfin on peut noter des dizaines d'affir-mations arbitraires, d'erreurs par méconnais-sance des procédés de présentation desimages en relief, d'expressions en termes nondéfinis, etc.

Heureusement, le rapport conclut par lebesoin de travaux d'expertise sur le sujet. Es-pérons que ces études auront lieu et serontmenées sérieusement, en prenant en comptetous les paramètres et en les séparant bien,et conduiront à des recommandations sur laqualité des présentations en relief, commenous le faisons régulièrement au SCF...

Olivier Cahen

LLaa ssttéérrééoossccooppiiee iinntteerrddiittee aauuxx eennffaannttss ??

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C omme indiqué dans la Lettre men-suelle n°975 pages 22-23 du mois de

novembre 2014, Pierre Meindre, dans sonarticle, nous faisait part de la demandedes auteurs, Denis Pellerin (historien, an-cien membre du SCF) et Brian May(docteur en astrophysique, guitariste etcofondateur du groupe de rock « Queen »1) et passionné d'images en relief, voirLettre n°924, p.16-17) d’assurer la projec-tion de leurs diaporama et vidéo 3D pourleur conférence de presse du 25 novembredernier à l’Hôtel de Béthune-Sully, 62 rueSaint-Antoine à Paris.

Les bonnes volontés disponibles pourassumer l’organisation et la réalisation decette projection se sont faites relativementrares. Cependant, durant la quinzaine pré-cédente et avant notre séance techniquedu mercredi et bien que peu nombreux,nous nous sommes, de nouveau, familiari-sés à la bonne manipulation des projec-teurs du Club et à leurs réglagesstéréoscopiques, dans les règles de l’art.Mais une semaine avant le jour fatidique,je n’étais plus que le seul disponible à as-sumer la tâche. Je suis donc allé visiter lasalle de projection réservée pour l’occa-sion à l’Hôtel Sully, qui n’est rien d’autreque le siège du Centre des MonumentsNationaux.http://sully.monuments-nationaux.fr/

Là, j’ai été merveilleusement bien ac-cueilli par les différents responsables etprotagonistes de cet événementiel puisprésenté aux différents attachés de presseprésents, ainsi qu’à la directrice de com-munication des éditions de la Martinière(éditeur de l’ouvrage en question) afin depréparer et d’organiser, au mieux, l’agen-cement de la salle avec toutes les éven-tuelles contraintes techniques et le bondéroulement de la future conférence depresse. J’avais l’impression qu’un tapisrouge venait de se dérouler devant leStéréo-Club Français que je représentaisce jour-là.

La veille de la projection, lundi 24 no-vembre, heureusement, Agostinho Vaz-Nunes, Antoine Jacquemoud et Michel Mik-

loweit se sont rendus disponibles, inextremis, pour me seconder. Nous avonsdonc chargé tout le matériel nécessaire àla projection (heureusement qu’Antoinenous a mis son pick-up à notre disposi-tion). Une fois sur place, nous avons eu letemps de tout installer, procéder aux ul-times réglages et vers 16 heures sont arri-vés Denis Pellerin et Brian May. Pour cetteoccasion, nous leur avions demandé devenir avec leurs filtres Omega 2) pour lesdeux projecteurs et leurs paires de lu-nettes (Omega elles-aussi, bien entendu).

Nous avons procédé à un premier essaide projection devant les deux auteurs, lesattachés de presse, et les quelques hautsresponsables du centre des monumentsnationaux présents. Tout le monde sem-blait ravi. Nous avons même pu sur-prendre, un moment, Brian Mays’approchant de l’écran et tentant de cap-turer l’image avec sa main. Il faut préciserque nous avions avancé la fenêtre stéréo-scopique par rapport à l’écran et c’est,sans aucun doute, cette distance d’avant-plan qu’il voulait percevoir.

Brian May est ensuite descendu pourune séance photographique dans les jar-dins de l’hôtel Sully ainsi que sous les ar-cades de la place des Vosges puisque cethôtel a la particularité de donner, à la fois,sur la rue Saint-Antoine et derrière les jar-dins et son orangerie, sur la place desVosges.

LLaanncceemmeenntt dduu lliivvrree ""DDiiaabblleerriieess"" àà PPaarriiss

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fonctionnalités développées sur celle-cipermettent la consultation et la recherchepar Internet avec visualisation en diversmodes stéréo (côte-à-côte, anaglyphe,entrelacée compressé vertical). Celapermet d’utiliser ce support pour y monterprogressivement les stéréos en les ren-dant consultables aisément. Ce supportest actuellement une version « bêta ».

L’objectif de conservation pour lesarchives conduit à garder créer un ré-férentiel numérique pérenne etsimple.

Le référentiel est constitué pourchaque couple stéréo d’un seul fichier jpegcôte-à-côte, ajusté, grande taille, conte-nant aussi les informations le concernant.Ces informations (titre, commentaire, ville,mots-clefs, date, auteur, copyright,source) sont appelées métadonnées« IPTC ».

Ces métadonnées sont très facilementvisualisables et utilisables par les logicielscourants. On a donc tous dans un seul ob-jet (fichier).

Un jpeg côte-à-côte peut être visualiséde diverses autres manières : en ana-glyphe, en TV passive/polarisés (entrela-cée) en TV3D autre (compressé vertical ouhorizontal). Des algorithmes informatiquesse chargent de la transformation. Le côte-à-côte garde toute l’information contraire-ment aux autres formes.

Relations avec les originaux et lapublication Internet.

Bien sûr, les originaux argentiquessont conservés ainsi que leurs scans bruts.Cela permet d’optimiser le référentiel,avec de leurs poussières et rayures etajustés (avec SPM).

Le lien logique entre le référentiel etles scans peut être simple par exemple :même nom de fichier et /ou table de cor-respondance. L’item « source » des méta-données peut être utilisé pour référencerla source argentique (étiquetage desboîtes). On ne reviendra au scan - sourcenumérique (ou éventuellement à l’argen-

tique) qu’au cas par cas.Le côte-à-côte référentiel doit être le

plus proche possible du couple original :même définition, ajustement à minima.Dans le cas où la qualité de la sourceconduit à envisager un traitement impor-tant (balance de couleur, nettoyage despétouilles, etc.) on peut éventuellementenvisager un état intermédiaire.

Pour une publication sur le Web, on nepeut pas publier directement ce côte-à-côte référentiel : il est trop lourd, surtout sion utilise une qualité maximale du jpeg.Le jpeg publié sur le web doit être en tailleréduite (actuellement maximum de 1080pixels de haut) et, si nécessaire (droitsd’auteur) en taille plus limitée (ex : 540 dehaut). Le jpeg publié est directement uneréduction en taille du référentiel avec SPM.Des utilitaires informatiques permettentde faire suivre les métadonnées. La priseen charge dans la base de données estréalisée par le progiciel.

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OrigineC’est pour montrer sur internet les

stéréos sur plaque de verre de mon grand-père 1) que je me suis tourné vers leStéréo-Club Français.

Or le SCF a un disque dur de photosstéréos archivées déjà scannées, grâcenotamment à Gérard Grosbois : naturelle-ment la question d’une « base de données» s’est posée, c'est-à-dire la question d’unaccès avec les moyens d’aujourd’hui. Ladiscussion sur le projet et la réalisationd’une maquette (avec 750 images) a dé-bouché sur un premier support techniqueavec consultation possible par internet.

ObjectifArchiver et rendre consultables par ses

adhérents les images stéréo des fondsconfiés au SCF.

Trois préoccupations principales sontapparues : Conservation – Documentation– Consultation.

Comme il s’agit de conservation sur lelong terme, il y a lieu d’utiliser des sup-

ports et outils informatiques les plusmaintenables et durables donc en utilisantdes standards (base de données, fichiersphotos, types de données gérées, langagede programmation et plateforme web…).

Des images dont on ne connaît ni lelieu ni la date ont un intérêt réduit, or il ya des éléments d’informations sur dessupports divers. Et, même pour certainesimages une base de données a déjà étéconstituée. On s’attachera donc à re-prendre le maximum possible d’informa-tions documentaires en les reliant auximages.

Utilisation : la conservation du maxi-mum d’images et d’informations neconstitue pas des galeries grand public.Par contre on doit pouvoir aisément sélec-tionner et extraire de cette base desimages pour des montages à exposer surle web (ou tout autre modalité).

Organisation généraleUne démarche progressive, tant

pour le contenu que pour le supportinformatique.

Une ébauche de maquette a été réali-sée à partir de la récupération d’une par-tie des « promenades SCF » numérisées etdocumentées par Gérard Grosbois. Cela aalimenté une base de données 2) ; des

PPaattrriimmooiinnee dduu SSCCFF –– IImmaaggeess ssttéérrééooBase de données : principes, mise en œuvre

1) Fernand Baldet (1885-1964) astronome, photographe. À20 ans il photographie la couronne du Soleil lors d’uneéclipse en Espagne et en profite pour faire du tourismephotographique, voir par exemple une corrida villageoise. Ilfait de nombreuses stéréos sur plaques de verre à partir de1927.2) On utilise la base de données d’un progiciel Zenphoto ;la présentation stéréo et la gestion des métadonnées cor-respondant à des développements spécifiques.

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Une fois cette petite répétition,presque générale, réussie et ayant sembléparticulièrement satisfaire Brian May etDenis Pellerin si l’on se fie à leurs trèsnombreux, très chaleureux et très sympa-thiques remerciements, nous sommesrentrés Ago, Antoine, Michel et moi à nosdomiciles respectifs.

Pendant ce temps, Brian May et DenisPellerin se dirigeaient vers une librairie pa-risienne de Belleville : « Le Monte enl’Air  », pour une séance de dédicaces.Après m’être renseigné auprès des deux

auteurs du lieu où ils s’apprêtaient à dédi-cacer leur ouvrage, j’ai immédiatementaverti Pierre Meindre par SMS, afin que ce-lui-ci puisse aussi les rencontrer après sajournée de travail. Ce qui fut le cas malgréune foule qui se massait déjà dans cettepetite librairie et dans la rue devant. At-tendu par Denis et Brian, Pierre pu lafendre facilement avec l’aide des organi-sateurs prévenus. Accueil tout aussi ami-cal et chaleureux d’après le témoignagede Pierre.

Le lendemain matin, vers 8h30, jour fa-tidique, Ago Vaz-Nunes pris par d’autresengagements, Michel Mikloweit souffrant,ce sont Jean-Pierre Santiano, indisponiblela veille, et Antoine Jacquemoud qui sontvenus me prêter main forte. Le traiteur,lui, commençait à dresser sa table pour unpetit-déjeuner, café, thé, jus d’orange etviennoiseries. Denis Pellerin n’a eu quequelques minutes pour me donner les

consignes concernant les tempos de laprojection de leurs diaporamas stéréosco-piques prévus pour être commentés en di-rect et en simultané par Denis et Briandepuis un pupitre placé face au public.

10h les invités, pratiquement exclusi-vement composés de journalistes de lapresse écrite et télévisée commencent àremplir peu à peu la salle. Les deux au-teurs reçoivent, un à un, leurs convives en

Denis Pellerin et Brian May à la librairie "Le Monte en l'Air". Derrière eux, l'écran où seraprojeté le petit film d'animation sur les Diableries, mais ici en anaglyphe seulement !

Photo : Pierre Meindre

Denis Pellerin et Brian May présentent la version française de leur livre - Photo : Pierre Meindre

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Philippe Bélaval, au 1er plan le petit fils du sculpteur des Diableries - Photo : Jean-Pierre Santiano

prenant le temps d’un échange visible-ment très cordial avec chacune et chacun.10h30 le Président du Centre des Monu-ments Nationaux http://www.monuments-nationaux.fr/fr/le-centre-des-monuments-nationaux/l-organisation/, Monsieur Phi-

lippe Bélaval et son chef de cabinet,Monsieur Philippe Personne entrent dansla salle déjà très bien remplie, discutentun moment avec les deux auteurs et Mon-sieur Bélaval, très souriant, ouvre laconférence par un discours sans note.

De gauche à droite : Denis Pellerin, Philippe Bélaval et Brian May - Photo : Pascal Morin

Philippe Bélaval et Brian May - Photo : Pascal Morin

Allocution de M. Philippe Bélaval, Président du Centre des Monuments Nationaux - Photo : Pascal Morin

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derniers étaient splendides et richesd'informations.

Envoyez votre chèque (à l’ordre duStéréo-Club français) à René LE MENN,26 rue Gustave Flaubert 33600 Pessac, le«  Country Representative » de l’ISU pourla France. Joignez-y un document indi-quant vos nom, prénom, adresse, télé-phone, courriel, ainsi qu’une brèvedescription de vos centres d’intérêt enstéréoscopie. Un envoi rapide de votre co-tisation ou de votre renouvellement m'évi-tera de lancer des rappels.

Les membres du SCF adhèrant aussi àl’ISU sont chaque année plus nombreux.

Consultez le site http://www.isu3d.org

STEREOSCOPYLe numéro 100

de STEREOSCOPY,dernier de l'année,nous est parvenu il ya quelques se-maines etcommence logique-ment par la promo-tion du congrès deBusan en Corée duSud. Le grand inté-rêt touristique de cepays lointain est lar-gement décrit.Comme l'auteur del'article, AlexanderKlein (il vit à Stutt-gart, en Allemagne)a exploré le pays, ilnous facilite la tâcheen décrivant les dif-férents moyens dese rendre en Corée.Il pousse le détailjusqu'à nous direcomment prendre le métro et quel busprendre pour atteindre l'hôtel. Voilà un tra-vail qui diminuera nos craintes.

À l'occasion de la sortie de l'ouvragequ'il vient d'écrire avec Brian May, ThePoor Man's Picture Gallery, Denis Pellerin,historien de la photographie bien connu,décrit les étonnantes relations qu'il a dé-couvertes entre la peinture victorienne, lessculptures et les cartes de genre caracté-

ristiques de cette époque.George Themelis, plus connu sous le

pseudonyme de Dr.  T, explique en détailles différentes manières de titrer nosimages. Tout d'abord les fonctions « Ajou-ter un texte » et « Ajouter une image lo-go  » de StereoPhoto Maker. Ensuite, pourdes titres réellement stéréoscopiques,George préconise Xara qui est aussi monlogiciel d'extrusion préféré, d'autant plusqu'il fonctionne très commodémentcomme « plug in » de Magix.

Pour plaire aux moins anglophonesd'entre nous, Wojtek Rychik de Cascade(Colorado) publie un court article large-ment illustré d'une quinzaine

«  d'hypers  » dessommets de plus de4000 m du NouveauMexique prises de-puis le Cessna d'unami.

Le CanadienBrian McConnel af-fectionne les quali-tés d'observationpermises par unstéréoscope deWheatstone et enthéorise la moderni-sation pour lesimages actuelles.

Enfin, notre ré-dacteur en chef,David Kuntz, s'en-thousiasme pour leprojet déjà avancéd'Eric Kurland quiprépare un muséede l'histoire de la3D à Los Angeles.

Cette fois, LaGalerie est consacrée à l'Iran. Peu de par-ticipants, mais quelle qualité !

René Le Menn

Théière par Shahrokh Dabiri (Iran). Page30 du numéro 100 de Stereoscopy

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nn°°997766 -- DDéécceemmbbrree 22001144La rencontre a-t-elle déjà eu lieu ?

Le Petit Parisien du vendredi 15 mars1929 parle du prix de littérature colonialedécerné à Groslier pour ses études sur letemple d'Angkor et l'archéologie Kmère(sic), de la préparation d'un roman la Nuitd'Angkor Vat et... simultanément d'un sa-lon, organisé par le Stéréo-Club Françaisspécialement réservé à la stéréoscopie.

RemerciementsÀ Isabelle Poujol et Jérôme Ghesquière

pour leur conseils déterminants en débutde recherche, pour leur écoute bien-veillante par la suite ainsi que celle deYannick Grandcolas de la BNF et de tousles responsables des iconothèques qui ontbien voulu vérifier les fiches les concer-nant ; à Julien Béal pour avoir eu l'idée dem'inviter à DocAsie 2014, et à ses col-lègues pour l'avoir approuvée ; à FrançoisChabrerie pour nous avoir ouvert sa gale-rie ; à Sarah Kenderline pour m'avoir infor-mé des derniers développements dessalles virtuelles dans les domaines cultu-rels et archéologiques, enfin à Audrey Tre-baol pour sa relecture attentive de cetarticle.

L'image suivante est un instantané prisà l'aide d'un Fuji W3 à la fin de ma présen-tation aux journées DocAsie de juin 2014.

Références bibliographiques sup-plémentaires(1) Angkor, sérénité bouddhique, Marc Ri-boud, Jean Lacouture et autres, Im-primerie Nationale (1992)

(2) Angkor et dix siècles d'art khmer,RMN (1997) ne donne pas de détail surles clichés originaux

(3) Les Khmers, Bibliothèque des Arts(1965) ne donne pas de détail sur lesclichés originaux

(4) CIC pour Angkor, 15 ans de coopéra-tion internationale pour la conservationet le développement durable, Comitéinternational de coordination pour lasauvegarde et le développement du sitehistorique d'Angkor (2008)

Jean-Yves Gresser

L ’International Stereoscopic Union (ISU)fédération des clubs de stéréoscopie

accueille aussi les membres individuels, etvous invite à vous y joindre.

L’ISU publie « STEREOSCOPY » son bul-letin trimestriel, il est en anglais, mais lesnombreuses photos sur un beau papierpeuvent à elles seules dispenser de la lec-ture si vous avez des difficultés. L'ISU tientun congrès tous les deux ans. Le prochainsera organisé en 2015, à Busan, en Coréedu Sud. Belle occasion de voyager.

L’ISU organise entre ses clubs une cir-culation d’images numériques. Cela nouscommunique plus de 200 images excep-tionnelles que le Club projette deux foispar an et qui font aussi connaître nosmeilleures réalisations dans les clubsétrangers. Pour y participer et donc faire

apprécier le SCF, envoyez-moi quelquesuns de vos meilleurs couples dès mainte-nant, vous m'éviterez le stress du derniermoment en mars.

Appel à cotisationNous sommes en décembre, c’est le

moment prévu pour renouveler votre coti-sation ou adhérer pour la première fois.

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L’adhésion pluriannuelle peut êtrerétroactive, cela permet de recevoir immé-diatement les anciens numéros. Ces

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DDéécceemmbbrree 22001144 -- nn°°997766Quelques instants plus tard, c’est au

tour de Madame Patricia Ropartz, Direc-trice de la Communication et du Servicede Presse des Éditions de la Martinière de

prendre brièvement la parole avant de lapasser aux deux plus importants acteursque sont Denis Pellerin et Brian May.

Commence alors un très bref préam-bule sur la genèse de cet ouvrage consé-quent, stéréoscopique et en Français :« Les Diableries » (voir Lettre n°961 p.14-16), avant d’enchainer sur un diaporamatrès documenté et commenté, alternative-

ment, par Denis et Brian, non sansquelques pointes d’humour et d’espiègle-rie pour le plus grand bonheur des specta-teurs subjugués et médusés par la rareté,la qualité et l’originalité des images proje-tées.

Dans la foulée ou presque, après unebrève allocution du producteur de la vidéode synthèse, Paul Laikin, s’enchaîne le mi-ni film en stéréoscopie colorisé de 6 mi-

nutes 66 secondes, comme un clin d’œilau nombre « 666 » symbolisant « LaBête  » dans l’Apocalypse de Saint Jean,Chapitre 13.

Au pupitre : Patricia Ropartz, à droite Philippe Bélaval, Denis Pellerin et Brian May - Photo : Pascal Morin

Brian May & Denis Pellerin - Photo : Pascal Morin

Brian May & Denis Pellerin - Photo : Pascal Morin

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À la fin de la projection, des applaudis-sements nourris du public retentissentaprès lesquels, Denis Pellerin et Brian May

se lancent dans un exercice de questions-réponses avec le public.

Brian May & Denis Pellerin - Photo : Pascal Morin

La salle de l'Hôtel Sully durant la projection - Photo : Pascal Morin

Le public très captivé, Pascal Morin aux commandes derrière les projecteurs - Photo : Jean-Pierre Santiano

Brian May de dos devant le public captivé, très attentif - Photo : Pascal Morin

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teurs. Cela dit la numérisation permet derecomposer ces clichés sous forme d'ana-glyphes. Cela peut se faire quasiment endeux clics. C'est le cas de la tête présen-tée précédemment, des galeries (et films)de Robert Bloomberg et François Chabre-rie, qui existent en version double ou ana-glyphique. Pourquoi ne pas revoir lesclichés anciens, en noir et blanc, et cer-tains clichés modernes où la 3D seraitbienvenue. Manque de ressources ? Je suisconvaincu que des stéréoscopistes ama-teurs se porteraient volontaires pour aiderles responsables des fonds.

En France et au-delà, il faut reconnaîtreque le marché de la photographie en reliefreste confidentiel à côté d'un marché de laphotographie d'art ou ancienne en vueunique qui a droit de cité dans les grandesventes. En un sens, cela rend les clichésdoubles encore abordables. Mais s'agit-ild'une simple question de maturité, retardd'intérêt des grands collectionneurs, mu-sées ou particuliers, ou d'un obstacle tech-nique, réel ou perçu, pour la visualisationdes clichés ?

Les photographies d'Angkor sont dansla tendance générale. Cela dit, vu l'intérêtdu site et de la conservation des monu-ments confrontés aux dégâts de la natureet d'un tourisme massif, ne faut-il pasinnover ?

La stéréoscopie vecteur de« l'immersion virtuelle »

Le site d'Angkor est gigantesque. Il estimpossible de reconstruire à côté commel'ont fait les préhistoriens pour Lascaux oula grotte Chauvet. L'avenir ne serait-il pasdans les casques ou dans les chambres«  d'immersion » pour la scénographie etdans l'impression ou la modélisation 3Dpour les objets ou les maquettes.

Il existe, depuis 2004, des projets desalles « virtuelles » qui donneraient l'im-pression au visiteur d'être au bord d'unefenêtre ouverte sur le site, voir Avatars atthe flying palace, stereographic pano-ramas of Angkor, Cambodia, Sarah Kender-dine, Special Projects, Museum Victoria(Melbourne), Patrimoine & culture numé-rique, Berlin 2004. Certains de ces projets

ont vu le jour pour d'autres lieux, voir lavidéo :http://alive.scm.cityu.edu.hk/projects/related/place-hampi/

En attendant...L'effort de valorisation des clichés

stéréoscopiques d'Angkor pourrait s'ampli-fier. Le catalogue Objectif Vietnam, photo-graphies de l'École française d'Extrême-Orient, Paris Musées, datant de 2014, pré-sente sept clichés en relief dont un surune double page. Cela représente uneaugmentation sensible par rapport aux ca-talogues antérieurs. Souhaitons que cettetendance continue. Verrons-nous un jour,dans la collection Sépia, Un pèlerin d'Ang-kor de Pierre Loti illustré de clichés stéréo-scopiques ?

Dans les vidéos grand public de la RMN(Réunion des Musées Nationaux) etd'autres sur Angkor, la synthèse panora-mique et la synthèse en 3D sont présentesdepuis longtemps, voir une série de joliesséquences sur :http://ngm.nationalgeographic.com/2009/07/angkor/angkor-animationle très beau documentaire Angkor redé-couvert accompagnant l'exposition De-laporte, aussihttp://www.google.com/maps/about/behind-the-scenes/streetview/treks/angkor/mais qui n'a pas la justesse de ton du pre-mier vidéodisque de la RMN. Le reliefpourrait y être ajouté à peu d'effort.

Pour les livres, qui peut décider de laRMN, qui vise le très grand public, ou del'institution concernée, qui vise en plus unpublic d'amateurs éclairés ou de spécia-listes ?

Dernière piste : Angkor 2.0 ?Les échanges que le musée Guimet

cherche à établir avec son public via lesréseaux sociaux numériques ou sa propremédiathèque paraissent très en pointe parrapport aux pratiques des autres institu-tions, orientées vers la diffusion pure, ettrès en phase avec le « Web 2.0 », tel quepratiqué dans le wiki du Stéréo-Club. Desliens sont à créer.

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nn°°997766 -- DDéécceemmbbrree 22001144question devrait se poser également pourles clichés stéréoscopiques. A moins que,comme le laisse entendre le propos d'ErikHansen, la stéréoscopie ne donne unetelle présence au sujet que la questionperde son sens. Il reste à aller photogra-phier, en relief, ce fameux bouddha selondifférents paramètres et comparer ;

• le côté sensible, spectaculaire ou hu-main, des clichés contemporains, stéréo-scopiques ou non, est prédominant.Depuis Léon Busy (auteur des premiersautochromes d'Angkor, voir première par-tie), la couleur est devenue, à côté de lapersistance du noir et blanc, une compo-sante de plus en plus importante de lacréation photographique, voir les clichéspris vers 2010 par Philippe Chancel à lasaison des pluies, saison soigneusementévitée par le touriste ordinaire (Siem Reapau fil des eaux, Valérie Mallet, MagazineAir France n°152).

La stéréoscopie : une « non-spécificité » française ?

Au terme de cette première recherche,trois questions majeures restent posées :1. pourquoi, à la même époque, certainsgrands photographes ont-ils pratiqué lastéréoscopie et d'autres non ?

2. pourquoi le critère « stéréoscopie »est-il absent du classement de fondsimportants ?

3. pourquoi les éditeurs de livres ou de vi-déos d'Angkor éditent-ils si rarementdes vues stéréoscopiques ?La réponse à la première question ne

peut être technique tant la stéréoscopie etla photographie ordinaire sont semblablesà l'époque des pionniers. Elle peut être er-gonomique ou économique : la stéréosco-pie nécessite des appareils et des plaquesd'un format particulier, donc un encombre-ment et une dépense supplémentaires.Pour des expéditions qui nécessitaient desmoyens conséquents, cette dernière neparaît pas décisive. Par contre, dans unenvironnement difficile, l'encombrementsupplémentaire (appareils et plaques) a puconstituer un facteur déterminant. Dou-dart de Lagrée, responsable de la grandeexpédition de 1866, n'en fait pas mentiondans ses notes. D'autres en parlent-ils ?

Cela reste à trouver.Un parallèle pourrait être fait avec la

photographie des sites Mayas. Les pre-miers clichés, non-stéréoscopiques, furentpris au Yucatan, vers 1860, par un explora-teur français Désiré Charnay (1828-1915)sur de grandes plaques (36 x 45 cm) aucollodion humide. Peu après, en 1861, unnaturaliste anglais Osbert Salvin (1835-1898) photographiait Copán, au Honduras,en stéréoscopie cette fois, voirhttp://collections.vam.ac.uk/item/O1045026/monolith-front-view-facing-west-photograph-osbert-salvin/

Il fut l'un des inspirateurs d'une œuvremonumentale : Biologia Centrali-America-na (1889-1902) coordonnée par l'explora-teur-archéologue britannique AlfredMaudslay (1850-1931). Cette œuvre, s'ap-puyant sur plusieurs expéditions, paraîtsans équivalent dans l'archéologiekhmère. Il faudrait imaginer la fusion ducatalogue des vues d'Angkor d'Emile Gsellavec Les Monuments du Cambodge,Études... de Louis Delaporte (publié pourle musée indochinois du Trocadéro chezErnest Leroux en 1924). Malheureusementle « Maudslay » ne contient que des cli-chés uniques, pris à partir de 1880. Ilpose, lui aussi, la question du choix desprises de vues (et celle de la publicationdes images stéréoscopiques quand ellesexistent). À décharge pour les explora-teurs et archéologues des forêts tropicalesaméricaines, les conditions y étaient (etsont encore) plus pénibles qu'au Cam-bodge, rendant ainsi plus aigus les fac-teurs d'encombrement et de complexitédes processus.

La deuxième question, sur l'indexation,semble traduire une sensibilité inégale àune technique absente de certains fonds.Elle rejoint le type de réponse que l'onpeut fournir à la troisième question sur ladiffusion et l'édition des clichés stéréosco-piques : un désintérêt dominant du publicfrançais pour la photographie stéréosco-pique. Est-ce vraiment le cas ?

La publication est confrontée au formatparticulier des clichés stéréoscopiques.Les clichés anciens sont en format doubled'où un problème de place pour les édi-

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La conférence s’achève alors, avec destémoignages de reconnaissance et de re-merciements particulièrement appuyés,

tant de Denis Pellerin que de Brian May etauxquels s’ajoutent encore les applaudis-sements du public.

Brian May, Denis Pellerin & Paul Laikin - Photo : Jean-Pierre Santiano

Patricia Ropartz, Brian May, Denis Pellerin & Paul Laikin. À droite le cameraman pour ArtePhoto : Pascal Morin

Brian May, Denis Pellerin & Paul Laikin. Au 1er plan, le cameraman pour Arte - Photo : Jean-Pierre Santiano

Le public durant la séquence questions-réponses, au milieu Olivier Cahen, au loin PascalMorin derrière sa caméra 3D - Photo : Jean-Pierre Santiano

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nn°°997766 -- DDéécceemmbbrree 22001144S’ensuit, durant le démontage et le

rangement du matériel, une séance de dé-dicace et de photographies multiples avec,tout particulièrement, pour le Stéréo-Club

Français un exemplaire de l’ouvrage à sonintention dédicacé des mains même deBrian May de Denis Pellerin. Photo ci-des-sous.

Notes :1) De renommée internationale, 300 millions d’albums vendus. Rien que ça ! Auteur-compositeur entre-autres de :« We will rock you » https://www.youtube.com/watch?v=TfhbGlLPchc« We are the champions » https://www.youtube.com/watch?v=hSTivVclQQ0« Bohemian Rhapsody » https://www.youtube.com/watch?v=oozJH6jSr2U231 000 vidéos de Brian May sur YouTube. Comme par exemple :En compagnie des plus grands comme Paul McCartney (The Beatles), Eric Clapton, Joe Cocker, Rod Stewart :https://www.youtube.com/watch?v=4LJcW8mXyIkDe Zucchero : https://www.youtube.com/watch?v=PwefTAZhPY0

Les vues stéréoscopiques des Diableries sur le stéréoscope "Owl" conçu par Brian MayPhoto : Jean-Pierre Santiano

La famille Brunetti, descendants directs du sculpteur Louis Alfred Habert avec DenisPellerin, Paul Laikin et Brian May - Photo : Jean-Pierre Santiano

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DDéécceemmbbrree 22001144 -- nn°°997766multi-view stereo, Vu Hoang Hiep, RenaudKeriven, Patrick Labatu, Jean-Philippe Pons,IMAGINE, Université Paris-Est, et ENSAM,Cluny, http://imagine.enpc.fr).

L'objectif en est la production de modèlesen trois dimensions aussi précis que possible,jusqu'à la moindre dégradation. Ces modèlessont le pivot de reconstitutions présentéessous forme vidéo – où 3D ne veut pas direrelief et c'est dommage – ou, plus rarement,de maquettes solides.

Pour revenir aux clichés stéréoscopiquescontemporains, accessibles au grand public,ceux-là sont rares ou tout au moins peuconnus.

Signalons :• les œuvres du cinéaste/photographe

Robert Bloomberg et notamment sa superbevidéo The Lost Temples of Angkor, 2002 vi-sible en différentes versions sur le sitehttp://rgb3d.com/index.php/film-video. Le cli-ché de la page précédente est une citationdu site de la New York Stereoscopic Societyhttp://www.ny3d.org/2011/05/special_guest_robert_bloomberg_1.html

• la galerie de François Chabrerie, un amidu Stéréo-Club de Genève; 70 superbes cli-chés datant de 2012, http://www.franchab-photographe.fr, dont est extraite la vuesuivante :

• sur le wiki du SCF, six clichés dans lagalerie personnelle de Jeanne-Claude Cou-chot-Durif, datant de 2009 et dans ma ga-lerie une stéréoscopie d'Apsara prise paraccident en 1967 et quelques stéréosco-pies récentes de statues présentées aumusée Guimet, dont cette tête de Jayavar-man VII.

Les clichés contemporains diffèrent-ilsdes clichés anciens ou peut-on répéter àleur sujet le commentaire de Jérôme Ghes-quière (JG) (responsable de la collection dephotographies du musée Guimet) : « sinombre des plus anciennes photographiesprises dans les monuments khmers par lespremiers visiteurs occidentaux reflètent lesouci de documenter un domaine nouveauet fascinant, certaines offrent un proposdifférent où l'émotion et la sensibilitéprennent le pas » (Des photographes enIndochine au XIXe siècle, p. 166).

Il est difficile de comparer avec si peud'éléments :

• le côté documentaire reste présentdans les vues des archéologues mais leurrôle n'est-il pas d'abord d'inventorier ? Ce-la dit, lors des journées DocAsie de juin2014 J.G. a posé une question simple :qu'est-ce qu'un bon cliché documentaire ?Il l'a illustré de deux vues non-stéréosco-piques d'un bouddha d'Afghanistan. Cette

Cliché n°40, les temples d'Angkor en photo 3D stéréoscopique, François Chabrerie

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L a première partie de cet article (Bulle-tin n°975) passait en revue les fonds

anciens, conservés en France dans une di-zaine d'organismes- ASEMI, BNF, CAOM,EFEO, ECPAD, médiathèque de l'architec-ture et du patrimoine, direction desarchives du ministère des Affaires étran-gère, musées Albert Kahn, des beaux artset de la dentelle d'Alençon, du quai Bran-ly, Guimet – et au Royaume Uni à la Well-come Library. Ces fonds sont considé-rablement plus riches en clichés stéréo-scopiques que ne le laissent entrevoir lescatalogues d'expositions récentes Arché-ologues à Angkor, musée Cernuschi (2011)ou Angkor, la naissance d’un mythe, LouisDelaporte et le Cambodge, musée Guimet(2013).

Cette deuxième partie part à la re-cherche de « fonds » contemporains et re-vient sur la place de la stéréoscopie dansla prise de vue et l'édition anciennes etcontemporaines.

Depuis 1857 ou 1860, le site d'Angkorn'a cessé d'être photographié par desamateurs éclairés ou des « profession-nels  » : administrateurs, archéologues etphotographes. Dans certaines institutionscomme la BNF, l'EFEO, le musée Guimet, iln'y a pas de discontinuité entre les fondstrès anciens et les fonds modernes.

Les grands photographes du Cam-bodge de la deuxième moitié du XXe

siècle, comme Raymond Cauchetier ouMarc Riboud, n'ont pas pratiqué la stéréo-scopie. Pourtant, le site d'Angkor n'a cesséd'être photographié ou « relevé » en relief.Dans son rapport pour l'Unesco Cam-bodge, Conservation de Sambor Prey Kuk,Phnom Kulen, Koh Ker, Beng Mealea etPreah Khab de Kompong Svay, Erik Han-sen écrivait en 1969 :

« Aucun relevé ne pourrait reproduireles détails nombreux de ces masses demaçonnerie dégradée. Afin d'établir unedocumentation… j'ai essayé de prendredes vues stéréoscopiques... Les prises quipourraient être agrandies à grande échelledonnent la même impression comme si(sic) on examinait les détails de près surl'échafaudage même ».

La stéréoscopie continue d'être utiliséedans le cadre de projets d'étude et deconservation des monuments, commeauxiliaire de la photogrammétrie oud'autres techniques comme la lasergram-métrie (voir Sur les traces de la grande ci-té d'Angkor, Vo Trung Dung, Hervé Bonnot,Lightmediation, 2007http://www.lightmediation.net/blog/podcast/february/angkor_fr.pdfou Towards high-resolution large-scale

ÀÀ llaa rreecchheerrcchhee ddee cclliicchhééssssttéérrééoossccooppiiqquueess dd''AAnnggkkoorr

Deuxième partie - Clichés contemporains, place de la stéréoscopie

Lever de soleil sur Angkor Vat, R. Bloomberg (Source New York Stereoscopic Society)

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La famille Brunetti avec Denis Pellerin, Paul Laikin et Brian May - Photo : Pascal Morin

Brian May et Denis Pellerin séance de dédicace avec Olivier Cahen - Photo : Jean-Pierre Santiano

Brian May et Denis Pellerin en train de dédicacer leur livre au Stéréo-Club Français - Photo : Jean-Pierre Santiano

Brian May, Antoine Jacquemoud, Pascal Morin et Denis Pellerin - Photo : Jean-Pierre SantianoDe Luciano Pavarotti : https://www.youtube.com/watch?v=c61XnRbepi4https://www.youtube.com/watch?v=C7FGPIRJx6IDe Lady Gaga : https://www.youtube.com/watch?v=K6QJ8-A_z40De Nelson Mandela : https://www.youtube.com/watch?v=g0rtq-8PQXwDevant une foule immense, sur le toit de Buckingham Palace, à l’occasion du jubilé de la Reine (50 ans de règne) :https://www.youtube.com/watch?v=NGmwsfUVNS8En 2012, en Italie, lors d’une émission télévisée où il nous fait une démonstration de son talent de guitariste :https://www.youtube.com/watch?v=J81rSp-s_Dk

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nn°°997766 -- DDéécceemmbbrree 22001144L’apothéose, le 12 août 2012 où il participe à la cérémonie de clôture des jeux olympiques de Londres (filmés en 3D)sur l’un de ses plus célèbres tubes : https://www.youtube.com/watch?v=A7of88IysnAhttps://www.youtube.com/watch?v=YzoyDILKlhYEnfin, pour ceux qui sont anglophones, vous pouvez écouter et visionner leur précédente conférence du 21 octobre2013 à New-York. Si vous mettez des lunettes anaglyphes et mettez la vidéo en plein écran, vous pourrez percevoir lerelief de leur projection. https://www.youtube.com/watch?v=BYrT1SqNy802) Filtres Omega : http://studio3d.com/omega3dhttp://www.omegafilters.com/capabilities/3d-viewing-systems-3d-glasses/

Pascal Morin

Pour conclure, Brian May tenait à dédicacer, avec son feutre, la photo en présence dePascal Morin et Denis Pellerin.

La commande Stéréo > Anaglyphe couleur > Configuration des anaglyphes optimisés faitapparaître la fenêtre suivante :À vous de modifier lesparamètres de la matricepour trouver le bon ré-glage. Ici, j'ai par exemplebaissé un peu le bleu (de1226 à 1100) pour corrigerun rendu trop bleuté.Mais avec les anaglyphes,c'est toujours une histoirede compromis ! La nouvelleversion de SPM proposedeux autres compromis quiessayent de concilier lerespect des couleursd'origine avec une bonnevisibilité :- l'anaglyphe Suto (!) a desbonnes couleurs mais la visibilité n'est pas si bonne.- l'anaglyphe SPM offre des couleurs et une visibilité meilleure que Dubois.Version 5.06i à télécharger ici : http://stereo.jpn.org/eng/stphmkr/anasuto/index.htmÀ noter que ces modes sont aussi disponibles avec la visionneuse HTML5 de la page. Cequi permet de comparer facilement les rendus sur une série d'images.

Pierre Meindre

...Suite de la page 32

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Photos : Jean-Yves GresserLLee MMuussééee GGuuiimmeett àà PPaarriissOriginaux ou moulages présentés lors de l'exposition sur Louis Delaporte en 2013