Le pénitentiaire corporatif de générale
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Le Réveil pénitentiaire : organe corporatif de
l'Association générale des agents du service de
surveillance et des [...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Association générale des agents du service de surveillance et des transfèrements de l'administration pénitentiaire. Auteur du texte. Le Réveil pénitentiaire : organe corporatif de l'Association générale des agents du service de surveillance et des transférements de l'administration pénitentiaire. 1947-05.
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N° 18. — Nouvelle série O. O. T. TT. G. F. F. MAI 1947
TOUS POUR UN
UN POUR TOUSTM. : INVal. 69-78Ch. post. : Paris 3814-84
au:REDACTION ET ADMINISTRATION :
Au Siège Social :10, RUE DE SOLFERINO. - PARIS (VIIe)
Organe Corporatif du Syndicat Nationaldu Personnel Pénitentiaire de France et des Colonies
Secrétaire général : PEYHAULT, 10, rue de Solférino, Parie (7*)
Trnowr lénénd:TiHKHMlTB» 42, rue de la Santé, Paria (14e)
TOUJOURS EN RÉPONSE A WORMS(dit Stéphane)
Oui, la rééducation pénitentiaireRésultat de notre dernière intervention
DANS L’ORDRE VESTIMENTAIRE
est un apostolat
fiches
à l’atelier de
la prise
En ce qui concerne la confec-
par F. CHAPOULY
ÛH
i H ii
in h que vous le savez, l'ate- confection de la Maison
grand'* des pe-
Staçe des Surveillants-Chefs au Centre d’Etudes de Fresnes à craindre qu’une petite partie
seulement des effets kaki puisse être confectionnée et distribuée pour l’été à venir.
Enfin, en ce qui concerne l’achat de cuir pour la fabrication de chaussons, j’ai noté l’adresse des Tanneries de Pont-Audemer que voua me signalez. Mais comme toutes les tanneries avec lesquelles notre Administration est en relations, elles demandent, et il ne peut en être autrement, des bons pour cette fourniture. Or, malgré de nombreuses demandes dont certaines sont toutes récentes, je n’ai pas pu obtenir jusqu’ici que des attributions pour cette fabrication soient faites à notre Administration.
Je vous prie d’agréer. Monsieur le Secrétaire général, l’expression de ma considération distinguée.
Le Directeur de V Administration Pénitentiaire :
AMOR.
de surveillance.Monsieur le Secrétaire général, I tits ateljftrB de finition où des dé- Par lettre du 14 avril 1947, tenus tailleurs peuvent, après es-
Acuités de toutes sortes. La pénu- jet de commandes dirigées pas- 5 rie de tissu et de fournitures et sêe» tout récemment pour le
les coupures de courant électrique compte de notre Administration pendant l’hiver écoulé ont ralenti par le Ministère de la Production les fabrications, malgré cela, le industrielle et une première livrai- retard qui en était résulté est aon peu importante vient seule- ma in tenant presque comblé ; la | nient d’être annoncée. Il est donc confection des effets attribués au titre du 1er semestre 1947 est très avancée et les envois aux bénéficiaires seront terminés avant la fin du semestre ou au plus tard en juillet. v
Pour éviter toutefois qu’une telle situation se reproduise et pour activer en général cette fabrication, des dispositions nouvelles viennent d’être prises par le Directeur de la Maison centrale de Melun, en accord avec l'Administration centrale, notamment établissement d’un fichier des mesures de tous les agents.
De plus, suivant en cela votre suggestion, je viens de décider de faire un essai de décentralisation de cette confection, en chargeant la Maison centrale de Riom d’en assurer une partie. Mais cette mesure ne saurait à elle seule être efficace car l’importance de l’atelier de la Maison centrale de Melun devrait lui permettre d’as-
façon qui échappe confection devrait pouvoir être aisément évité* par les intéressés avec quelques soins dans de leurs mesures.
J’ajoute que certains établissements possèdent
assigné : « La rénovation des méthodes pénitentiaires. >
Le motif de la réunion intime d laquelle étaient invités et assistaient les camarades PEYRAULT. THIEBLEMONT, LHERM ITT E (et LEGER, récemment nommé a Fresnes), du Bureau syndical, fut la remise d'un souvenir à notre Directeur de cours, M. DOUSSON, jeune sous-directeur, qui ne ménagea ni son talent, ni sa peine en vue de la réalisation de l'œuvre de salut public — n'en déplaise à M, WORMS. dit Stéphane, de < Combat > — nous menons tous, avec confiance et conscience.
Notre camarade PARGUEL. surveillant-chef a Dreux, fut
(Voir la suite en 2e page.)
fance malheureuse plus que coupable, mineurs délinquants coupables de crimes ou délits, mais ayant agi sans discernement.
Mais je dois fermer cette parenthèse. étant dans le domaine de l’Education surveillée et qui dit « Education surveillée » ne dit plus « Pénitentiaire » — quelle dérision ! Comme-s’il était possible de traiter le problème de la réforme pénitentiaire en laissant de côté celui de l’enfance. J’ai écrit déjà, et je le répète, que je
| par Camille PEYRAILT"
ne croyais pas qu’il soit suffisant pour un éducateur d'être posses seur de diplômes dorés sur tranche, la rééducation étant, à mon sens, une question de cœur.
Mais nous aurons vraisemblablement l’occasion de revenir sur ce sujet, les réformes entreprises dans le domaine de l’enfance malheureuse ou coupable, n’engagent en rien la responsabilité du personnel, celui-ci n’ayant jamais été consulté sur cet important problème.
En attendant, nos camarades encore en activité dans ce cadre et classés A P. seraient bien heureux de réintégrer la « vieille maison » ; espérons qu’ils auront satisfaction dès que possible, nous les y aiderons de toutes nos forces..
Mais revenons à notre sujet, un lot important de tarés physiologiques. de prétuberculeux, de névrosés, d'impulsifs, relèvent de la médecine ou de la psychiatrie : c’est dire combien il importe AU DEPART, d’établir une rigoureuse sélection, laquelle est de nature à conditionner la réussite de l’œuvre rééducative. De là. cette nécessité de créer un CENTRE DE TRIAGE ; les délinquants y séjourneraient pendant quelque temps et seraient soumis à l’examen des médecins et des psychologues : chaque sujet ferait l’objet d’une étude spéciale qui exigera beaucoup de tact, de patiente observation, de clairvoyance, car rien n’est parfois aussi difficile que de discerner le
14 avril 1947.Monsieur le Directeur général,Le Syndicat a l'honneur de por
ter à votre connaissance, une fois de plus, les conditions dans lesquelles sont effectuées la confection et l'attribution des effets du Personnel.
Nous recevons de partout des réclamations, tant en ce qui concerne la malfaçon que les lenteurs apportées à la confection elle- même ; le Personnel comprend difficilement que depuis la libération tous les titulaires n'aient pas encore, à ce jour, perçu les effets auxquels ils ont droit.
Au mois d'octobre dernier, j'avais cru bon d'attirer votre attention sur l'intérêt qu'il y aurait eu à opérer une décentralisation de la confection des effets, quelques-uns de nos grands établissements semblent bien être en mesure de prendre en charge ce travail. si des instructions étaient données dans ce sens.
Alors que Melun est dans l'impossibilité d’assurer la confection des uniformes de drap, tant en quantité que de bonne coupe, nous appréhendons le moment où l'attribut ion des tenues d'été sera re-
surer aisément à lui seul une production bien supérieure à celle qui lui est demandée. La rapidité des confections dépend plutôt des possibilités d’approvisionnement régulier en tissu et en fournitures et, à cet égard, certaines d’entre elles, notamment la toile tailleur, sont encore extrêmement difficiles à trouver. Elle dépend aussi de l’envoi en temps voulu des fiches de mesures et je ne saurais trop vous recommander d’attirer l’at-î tention de vos adhérents sur ce point en leur signalant qu’ils ne doivent pas attendre que le semestre ouvrant droit à un renouvellement soit commencé pour établir leurs fiches, mais qu’ils doivent les établir et les envoyer un mois auparavant, c’est-à-dire au début de juin pour le 2e semestre et au début de décembre pour le 1er semestre.
De nouvelles dispositions prises auront également pour résultat d’améliorer la qualité des confections en permettant notamment aux deux chefs d’atelier de confection de la Maison centrale de Melun de se consacrer plus complètement à leur tâche technique.
Mais il convient de signaler que des erreurs fréquentes et quelque-
, __ ______ fois importantes sont encore com-tfUssi proche que I mises dans l’établissement des
C fiches de mesures. C’est ainsiPour les chaussons, il m'est con-1 qu’en 1916 il été relevé des er-
atteignant 10 à 15 centi- existe plusieurs tanneries dont les I mètres sur 126 fiches et en beau-
Dans le domaine artisanal, 1 en- propriétaires sont disposés à H- coup plus grand nombre desseignement de professions variées vrer tout lc cuir nécessaire, à la erreurs moindresest à envisager ; ces conditions condition de leur fournir les bons appréciables. Cette cause de malremplies. le goût du travail renaî- correspondants. - ... - ............. .
* A « difficultés. Secrétaire général.Il faudra aussi penser a 1 orga
nisation des loisirs. Dans ce but. Le 21 mai 1917.des films judicieusement choisis, | du Personneldes documentaires de préférence, devront être envisagées ; la pratique de certains sports, des sorties-récompenses pourraient être I vous m’avez indiqué à nouveau I sayage, faire quelques retouches, organisées en faveur des meilleurs que le Personnel de surveillance lorsque c’est nécessaire. Cette sujets. vous adressait des plaintes fré- pratique me paraît heureuse et je
Etant entendu que la discipline quentes concernant la mauvaise ne vois que des avantages à ce ne doit absolument pas être ame- confection des uniformes et la qu’elle soit étendue dans la me- nuisée par les dispositions (fui pré- lenteur apportée à leur fabrica- sure des possibilités. • cèdent. tion-
Voilà l’esquisse sommaire d’une Ainsi réforme émanant de ce « milieu de lier de lumpeuprolétariat en haillons » si centrale de Melun a rencontré, I tion d’effets d’uniforme kaki, les cher à WORMS, mais le sujet | dans ces dernières années, des dif-1 commandes de toile ont fait l’ob- n’est pas épuisé
i desmais encore
CLOTURE DE LA SESSION D’AVRIL 1947Les travaux ont pris fin dans
une atmosphère de fraternité et de mutuelle confiance qui n'a pas manqué d'impressionner favorablement tous les camarades qui assistaient à la réunion d'adieu de cette session d'Etudes.
Les éminents professeurs qui surent mettre feurs connaissances à notre portée, nos bienveillants supérieurs de V Administration, peuvent dès maintenant être assurés que les Surveillants-chefs, imbus de la grandeur de la tâche qui est dévolue au personnel de VA.P., emporteront dans leur Maison d’arrêt le < bon levain » avec lequel ils pétriront cette pâte nouvelle d’où sortiront les « Educateurs > ou Surveillants éduqués a leurs nouvelles fond ion sf qui aideront M. le Directeur général à atteindre le noble' but qu'il s'est
La rééducation pénitentiaire est un apostolat fermé à quiconque n’a pas la vocation, disais-je dans mon article du mois dernier, et je m'étais proposé d’y revenir et d’apporter mon modeste point de vue sur un sujet qui nous est plus cher qu’à STEPHANE.
Mes chers camarades, pénétrez- vous bien de ce que va vous dire un surveillant, mais qui pétri, malgré tout, des meilleures intentions du monde. Je vous assure qu’il ne saurait suffire à un éducateur pénitentiaire, d’avoir une attitude irréprochable, d’être correct dans sa tenue et dans ses propos. Il ne saurait suffire que cet éducateur — sachant que le délinquant n’admet jamais qu’il puisse être victime d’une erreur — se montre juste, impartial et ne sévisse qu’à bon escient ; qu’il ne saurait suffire à un éducateur de faire preuve de la fermeté la plus bienveillante pour assurer la discipline nécessaire.
Non, soyez bien persuadés, mes camarades, la pratique de ces qualités si diverses que vous possédez en grande majorité, j’en suis convaincu, ne peuvent à elles seules, vous conférer l’autorité morale grâce à laquelle vous serez respectés sans être craints, ce qui est la condition idéale.
Pour atteindre ce degré de la perfection éminemment désirable, il vous faudra posséder encore ce que rappellerai, terme impropre sans doute, la manière. La manière. c’est l’émanation pratique de éette vocation dont j’ai parlé plus haut. Mais oui, aimer ces délinquants, ce n’est pas tellement difficile, croyez-moi : aimer ces dévoyés, ces tarés, ces corrompus, dans leur grande majorité, c’est aimer son métier.
Beaucoup de mes camarades penseront peut-être en lisant ces lignes, que j’ai été un peu loin dans la voie sentimentale ; si cela est. je m’en excuse bien volontiers, exprimant ici, un point de vue personnel.
Mais je oense. à tort peut-être, qu’il en est tant parmi eux auxquels il n’a manqué qu’un peu d’affection pour ne pas trébucher.
Le courant établi entre eux et vous, il vous sera sans doute plus aisé de vous pencher avec fruit sur la détresse qui vous environne. de voir clair dans l’âme de ces déshérités, de ces coupables. Si vous ne pouvez aller jusnne là. vous ne serez jamais des éducateurs que de nom.
J’en arrive- maintenant aux améliorations qu’il appartient à l'Administration d’introduire dans l’organisation pénitentiaire actuelle en matière de rééducation.
Prendre en charge les jeunes délinquants noiir les rendre, an bout d’un certain temps à la société à l’état de citoyens honnêtes, laborieux et suffisamment armés pour la lutte quotidienne c’est bien là
• n’est-ce pas le problème à résoudre.
Disons, en passant, que cette tâche devrait être du domaine exclusif de l’Etat. D est. à mon sens, désirable nue disparaisset ce<: établissements privés dont certains. sinon tous, cachent sous l’étiquette nhilantrouinue. des mobiles plutôt inavouables. Les ni iets à réédunner proviennent des source» les plus diverses : corrompus précoces, simples dévoyés, en-
tir. du simulateur hypocrite, le perverti quasi-incurable du frondeur fanfaron.
Or. il apparaît bien clairement que la naissance des véritables dispositions du délinquant est primordiale en vue de déterminer, avec le moindre risque d’erreur, la destination et aussi l’orientation professionnelle à lui donner.
Dans cet ordre d’idées, j’estime que la gravité de l’infraction commise, ne doit pas avoir une part prépondérante dans cette destination et qu’il importe bien davantage de tenir compte, avant tout, du tempérament, du caractère. O’est ainsi, par exemple, que tel délinquant n’ayant jamais été l’objet de plusieurs poursuites judiciaires, s’avérera singulièrement plus difficile à redresser que tel autre, cependant pourvu d’un dossier pénal.
Cette sélection réalisée, il faudra inculquer au détenu le goût du travail, dans bien des cas. lui assurer la connaissance d’une profession qui le mettra à même de se subvenir lors de son élargisse- KJT 1 PnUntPnarnOt I ^uhaüablc quefession de son chou en tenant é^ntualité envisage compte des dispositions de cha- ►cun ; ne pas perdre de vne que aventr vcertains sujets originaires de cen- ' très urbains, répugnent d’instinct /irnu, pont-Audem,.r il | reursa 1* agriculture.
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de
REVEBL PENITENTIAIRE2
Au Centre d’Etudes de Fresnes(Suite de la lrt page.)
notre interprète autorisé et sut éloquemment exprimer à M. DOUSSON notre foi en l'avenir, grâce à ses directives, et nos remerciements pour sa bienveillance. Il conclut :
< Monsieur le Sous-Directeur, je vous adresse au nom de tous mes collègues, mes félicitations les plus sincères à l'occasion du choix qu'en votre personne a fait ïAdministrât ion. Nul mieux que vous n'était apte à diriger ces cours et nous sommes d'autant plus sensibles à l'honneur qui vous a été fait que tous les camarades savent que vous avez fait vos premières armes pénitentiaires dans les rangs du P. S. et que par là vous étiez mieux que quiconque à même de nous connaître et de nous comprendre.
« Vous savez donc que l'on ne fait pas en vain appel à nos bonnes volontés et à notre dévouement, nous nous efforcerons d'appliquer vos directives et d'inculquer à nos agents les nouvelles et heureuses méthodes de rénovation grâce auxquelles, sous la haute impulsion de notre éminent Directeur général, M. AMOR, VAdministration Pénitentiaire aura contribué au relèvement moral de notre pays et à l'exhaussement du prestige de la France. >
Notre camarade PARGUEL, remercia une fois encore M. DOUSSON et lui offrit, avec ses vœux pour sa famille et lui-même, le cadeau, souvenir de notre amitié. Il leva ensuite son verre à la santé de la grande famille pénitentiaire.
M. DOUSSON, très ému, après avoir remercié, répondit :
< J'ai fait uniquement mon devoir et suis largement récompensé par l'intérêt que vous avez tous porté au cours et par votre attention. Je suis particulièrement heureux de pouvoir exprimer toute ma gratitude à mon ancien surveillant-chef ici présent, M. DEL- LANEGRA, surveillant-chef à Grasse, qui, à mon entrée dans vos rangs, m'a donné de si utiles conseils. >
La péroraison très applaudie de M. DOUSSON, ce fut ensuite ay tour de notre camarade PEY- RAULT de prendre la parole.
Le Secrétaire général de notre syndicat fit un brillant exposé de la situation syndicale et du rôle des surveillants-chefs, en fonction de la nouvelle réforme.
Puis PEYRAULT fit connaître tous les efforts accomplis tant auprès du Conseil de la Fonction publique qu'auprès du Ministère des
Finances en vue du reclassement de notre fonction (surveillants- chefs, surveillants et surveillantes P.E.). Il nous dit aussi quel bienveillant accueil il trouvait toujours auprès de notre Directeur général, qui ne ménage ni son temps, ni sa peine pour appuyer nos justes revendications.
Le nom de notre grand chef est salué par des applaudissements prolongés, marque évidente de la sympathie dont il jouit parmi tous les membres de TAdministration Pénitentiaire, qui sont fiers de travailler sous ses ordres.
L'exposé sur la Mutuelle est alors fait par le camarade THIE- BLEMONT, qui nous fournit également d'intéressantes précisions sur la Sécurité sociale. Les projets des dirigeants mutualistes sont :< Extension du nombre des cas bénéficiant des secours, augmentation sensible des allocations dès que les fonds en caisse le permettront. Très applaudi, THIEBLE MONT fit applaudir également les noms de tous nos mandataires syndicaux qui luttent pour faire aboutir nos revendications.
Enfin, le camarade LHER- M1TTE parla de la colonie de vacances de Raboté :
< La colonie de vacances de Raboté c'est notre œuvre et nous pouvons en être fiers. Soyez certains, chers camarades, que nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Qu'il me soit permis de remercier ici M. le Directeur général, grâce à qui les plus grandes difficultés ont été aplanies e! dont la haute protection nous a été si utile pour réaliser nos chers projets. >
Fuis vint l'heure des adieux.Spontanément, tous debout,
nous portâmes un toast à M. le Directeur général, évoquant la grande œuvre de rénovation à laquelle il s'est voué, et, joignant à nos vœux nos souhaits les plus sincères pour la colonie de Rabat* et l'aboutissement de nos revendi cations, nous nous séparâmes.
• • i• •Conclusion. — De l'excellenf
travail a été accompli, d'énergiques résolutions ont été prises en commun et une perspective claire et saine a été ouverte sur l'avenir.
Quelle meilleure forme de contre-propagande ouverte et loyale trouver contre la publication insolente- des * articulcts * pondus par ledit < Stéphane > de< Combat >.
Le bon < Combat > c'est nous qui le menons et dans le seul intérêt général.
Extrait de La Voix du Nord du 16 Avril 1947
La prison sans barreaux au service de l’agriculture
Aux confins de la Picardie, h mi-chemin entre Paris et Lille, s’étend une riche campagne dont Saint-Quentin constitue le centre urbain. A quelques kilomètres à l’ouest de la ville, le paysage mollement valonné s’égaye déjà de rivières, de bois, d’étangs poissonneux et ses routes portent des villages qui s'appellent Vermand Caulaincourt, Attilly ou Ven- delles. C’est là, dans des exploitations agricoles de grande et moyenne importance, que travaillent depuis près d’un an des détenus de droit commun.
L’expérience n’est pas tout à fait originale. En France même elle n’est pas unique et tel voyageur pourrait en citer d’autres cas, à Marseille par exemple ou tive a déjà été faite avec toutes à Caen. Surtout la même tentâtes apparences du succès dans plusieurs pays étrangers : car l’administration pénitentiaire française est demeurée très en retard dans les conceptions qui président au régime intérieur de ses établissements. Cet état de fait et tes préjugés qu’il suppose feront sans doute qualifier d’< audacieux >, sinon de < dangereux >, l’essai qui vient d’être effectué sur une échelle réduite à la prison de Saint-Quentin. Pourtant, rien n’a été négligé pour concilier l’efficacité et la souplesse du système avec les exigences de la sécurité publique.
LA CLE DES CHAMPSC’est d’accord avec l’inspection
du travail, l’Agriculture et la Bourse du Travail que les premières expériences furent tentées ; après un stage à la maison pénitentiaire, au cours duquel ils sont étudiés et classés d’après leur attitude, les détenus dont la peine n’excède pas trois années pour les « condamnés primaires > et deux ans seulement pour tes récidivistes peuvent, si on les juge capables de s’améliorer, être envoyés dans une exploitation agricole dont te propriétaire aura fait une demande de main-d’œuvre.
Pour les recevoir, plusieurs < commandos > ont été créés, à Caulaincourt, Vermand, Bihé- court et Maissemy. Chacun d’eux réunit une vingtaine de détenus placés sous la surveillance d’un gardien de la prison. Leurs conditions de vie ne diffèrent pas sensiblement de celles des prisonniers de guerre : un de leurs ca marades prépare les repas du groupe et ils ne quittent pas te commando — une baraque ou même, dans certains cas, une maison d’habitation ordinaire aux volets de laquelle on a fixé une barre de fer quelque peu symbolique — que pour se rendre au travail.
Quant à leur salaire, il est celui d’un ouvrier agricole. La moitié de leurs gains leur est directement versée, sur laquelle ils paient leur frais de nourriture a raison de 60 francs par jour ; l’autre moitié,, comme pour les prisonniers de guerre, leur est réservée sous forme de pécule. En outre, le contrat par lequel un employeur engage un détenu prévoit 1e paiement à l’Etat d'une somme égale aux 25 % du salaire.
ECONOMIES...On entrevoit facilement tous les
avantages du système. L’entretien des milliers de prisonniers qui remplissent tes prisons entraînent d’énormes dépenses, évidemment supportées par le contribuable. A la prison de Saint- Quentin, qui n’abrite pourtant que 450 prisonniers, l’instauration de ce régime a permis l’an dernier de réaliser une économie d’un demi-million de francs.
De son côté, 1e cultivateur dispose ainsi d’un appoint de main- d’œuvre appréciable. C’est devenu banalité que d’évoquer la désertion de la terre, la fuite des jeunes vers la ville. A ce phénomène, qui n’est pas récent, il faut ajouter 1e départ imminent des prisonniers allemands et le retour
d’un certain nombre de Polonais rappelés dans leur pays d’origine par une habile propagande. A Caulaincourt, 10 ouvriers sur 30 employés dans un domaine de 300 hectares, sont des détenus de Saint-Quentin. Qu’un événement inattendu provoque la suppression de cette main-d’œuvre et l'exploitation de ces terres se trouverait gravement compromise. Actuellement une quarantaine de prisonniers seulement travaillent dans les environs. Mais la reprise des gros travaux s’est accompagnée d’un afflux de demandes de main- d’œuvre et l’on estime que le chiffre de 150, atteint l’an dernier, sera dépassé cette année.VERS LA PRISON SANS MURS
Les demandes ne risquent d’ailleurs pas de se heurter, de la part des détenus, à une mauvaise volonté : après avoir connu la vie à la prison, tous sont volontaires pour l’agriculture. Us savent qu’ils bénéficieront d’un maximum de liberté et que leur situation matérielle dépassera largement celte d’un prisonnier ordinaire. Us savent aussi que le maintien de ces avantages est soumis à leur attitude : en un an. on a signalé que deux ou trois tentatives d’évasion, aussitôt sanctionnées par un retour à la Maison centrale, un séjour en cellule et une aggravation de la peine.
L’organisation actuelle ne constitue pourtant qu’une épave vers une réforme plus profonde encore du régime pénitentiaire. A la prison de Saint-Quentin, un projet comporte la création de trois ateliers où tes détenus, soumis progressivement à un régime plus libéral, seront étudiés et sévèrement sélectionnés. On espère ainsi parvenir à un classement suffisamment rigoureux pour éliminer des < détenus libres > les sujets les plus dangereux. C’est donc le principe même du système de coercition qui est mis ’ en cause. Il s’agit de vaincre la vieille légende du < garde- chiourme > et de la remplacer par une notion moderne de < gar- dien-décateur >. Dès maintenant les gardiens de la prison de Saint- Quentin suivent des cours hebdomadaires qui les préparent à leur nouveau rôle.
On voit tout l’intérêt moral et social que pourrait offrir une généralisation de ces méthodes novatrices. En même temps que
sont pas toujours des endurcis ni de grands criminels, c’est un peu 1e sort même de notre agriculture qui est mis en jeu.
C. ASSELIN et G. BEJEAN.
ELECTIONS des CHAUFFEURS au Conseil de discipline
Le vote des surveillants-chauffeurs pour nommer leur délégué au Conseil de discipline ayant eu lieu, en voici les résultats :
Votants : 50.Ont obtenu : Dubois, 43 voix ;
Ribet, 31 voix ; Busnel, 30 voix : Labbé, 22 voix ; Jupille, 6 voix.
SOUS LE SIGNE DE LA SOLIDARITE
pour notre COLONIE DE VACANCES
Total des listes précédentes .......... 261.419 »Maisons d’arrêt :
Belfort ................. 220 »Saint-Etienne .......... 4.700 »Carcassonne............. 1.500 »Dijon ..................... 1.500 »Vienne ..................... 800 »
Maisons centrales :Fontevrault (2* ver
sement .............. 40.000 »Poissy ..................... 3.370 »Prisons de Fresnes. 15.000 »
TOTAL.......... 328.509 »
A propos du compte rendu
de la réunion du Bureau Fédéral
Le compte rendu des délibérations du Bureau fédéral comporte quelques affirmations qu’il importe de rectifier. Ce dernier, rédigé en dernière heure, n’a pu faire l'objet d'un examen attentif avant son envoi à l'imprimerie.
Le rédacteur de ce P.-V., notre camarade COUGET, me prête une attitude qui est quelque peu différente de ce qu'elle fut en réalité, bien que ce texte m'ait été soumis avant son insertion, examiné trop hâtivement, les corrections n'ont pas été apportées, ce qui est regrettable, une lecture plus attentive aurait évité de revenir sur ce sujet.lo MULHOUSE
Le différend qui oppose le Personnel au sous-directeur ROUGIR et qui a fait l'objet de l'article de notre camarade FALLOT, a été démenti par l'intéressé, prétextant d'une part, que les griefs n'avaient pas fait l'objet d'une discussion en réunion et d'autre part, qu'ils n'avaient jamais été présentés à M. le Directeur régional ; ceci ne veut d'ailleurs pas dire qu'ils ne soient pas fondés.
On se demande de quoi se mêle M. ROUGI ER quand il prétend savoir ce qui se passe dans nos réunions et contrairement aux propos qui m'ont été prêtés, j'ai cru devoir, sur la foi de renseignements dignes d'intérêt, quoique n'émanant pas de FALLOT, préciser que la plupart de ces revendications avaient été portées à la connaissance de M. ROUGIER et qu'il n'a pas cru devoir y apporter une solution équitable.
Quant à faire arbitrer ce différend par M. le Directeur régional, il appartenait aussi bien à M.^ ROUGIER qu'aux représentants syndicaux de porter ces questions à la connaissance de leur chef hiérarchique sous l'autorité duquel ils sont placés.
J'ai précisé, par ailleurs, que nos secrétaires investis de la confiance de leurs camarades, étaient parfaitement habilités à publier dans notre organe ce qui est incontestablement exact, sous la responsabilité du Bureau central et de la Commission de rédaction, ceci afin d'appuyer au maximum les revendications qui leur paraissent réalisables et pour lesquelles ils ne trouvent pas toute la compréhension désirable près des autorités locales.
Certes, nous ne voulons pas créer un courant d'opinion nuisible à notre unité, mais nous ne sommes pas disposés pour autant à nous lier les mains et réduire ainsi notre liberté d'expression dans tous les domaines.2® L’article paru sous ma signa
ture : D’OU DOIT VENIR L'EXEMPLE.Le Bureau du P.A. est d'accord
avec moi sur le fond, mais plus sur la forme. Diable, que tout cela est compliqué. Par ailleurs, il se solidarise avec la protestation de la section du P. A. de la Santé (la seule qui ait protesté), bien entendu ; je n'éprouve aucune difficulté pour affirmer de nouveau que < j’ai voulu établir une distinction entre le bon et l'ivraie et seul ce dernier doit se sentir visé > ; il faut croire qu'à la Santé...
Il est donc faux de prétendre, comme il est dit dans le compte rendu de la réunion du Bureau fédéral, que je n’ai voulu toucher aucun membre du P. A.
Si nous sommes disposés à consentir quelques assouplissements au profit de notre unité, nous n’admettrons jamais que l’on tire argument de cette attitude pour déformer notre pensée. En ce qui me concerne plus particulièrement, le texte tend à me faire démentir ce que j'ai dit ou écrit, alors qu'il n'en est rien.
PEYRAULT admet, PEYRAULT convient, eh bien non, PEYRAULT ne reconnaît rien du tout, voilà la vérité.
Camille PEYRAULT.
Après le lâche attentat de MontaubanWALEZEWSKI, ce bandit de
grands chemins, a commis son dernier forfait, en abattant notre camarade LACOSTE, surveillant ; il s’en fallut de peu pour que son vingtième assassinat soit commis avec la même sauvagerie que les précédents.
Ce tragique événement appelle quelques observations de notre part. En effet, il y a quelques jours, siégeant avec mon camarade LHERMITTE à la Commission de réduction des effectifs du personnel pénitentiaire, nous nous sommes dressés de toutes nos forces contre l’amputation de quelques centaines d'unités que voulait nous faire admettre M. le Conseiller GUERIN qui présidait. M. AMOR, directeur général et M. PA POT, chef du personnel nous ont d’ailleurs soutenus très énergiquement dans cette circonstance.
Montauban, petite prison qui compte actuellement quatre- vingts détenus, de moyenne, et une quinzaine de détenues, comporte un effectif de neuf surveillants et une surveillante ; qui donc, de bonne foi, peut soutenir que nous sommes une administration pléthorique, ce cas n’étant pas particulier, mais bien général, si des coupes sombres doivent être faites, qu’on aille les faire dans ces départements ministériels où chacun sait que l’on a aue l’embarras du choix.
Combien de WALEZEWSKI sont dans nos petits établissements et méditent de retrouver la liberté par n’importe quel moyen. Dès que son évasion fut connue, toute la région fut terrorisée, jusqu’au moment où il fut abattu par une armée de gendarmes et policiers de toutes sortes, mobilisée pour la circonstance.
Cependant à la prison de Montauban, pour assurer la sécurité des honnêtes gens contre la violence de monstres, genre WALEZEWSKI, la nuit, il y a deux surveillants et sans arme encore.
II nous est donc impossible de nous associer à une réduction du personnel, si minime soit-elle, l’arrêt du recrutement depuis plus d’un mois et jusqu’au l*r juillet, soulève déjà de grosses difficultés dans plusieurs établissements.
Aussi, sommes-nous en droit d'espérer que des dérogations suffisamment larges, permettront au service du personnel de notre administration, de pourvoir aux vacances d'emplois, afin que le manque d’agents ne soit pas de nature à inciter ceux qui seraient tentés de renouveler la tragédie de Montauban.
A l’heure où j’écris ces lignes, l’état de notre camarade LACOSTE, est stationnaire.
Camille PEYRAULT.
/ 3 REVEIL PENITENTIAIRE
UN DOCUMENT
Après de
MISE AU POINT
DU
apparaît
consacré talent à péniten-
prisons pénales pénales
Quant aux aux dépôts
et au réseau là que l'ima-
la Société xMiitualiste le 25 avril 1947
présidence de M. Guillou : MM. Guillou. Couget, Pey-
de l’ancien régime
ments à construire ou à aménager leurs prisons, l’action du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif ne s’est plus guère manifestée si ce n’est par le décret- loi du 17 juin 1938 qui a supprimé la transportation des forçats aux colonies et a marqué dans le règlement d’Administration publique fixant le mode d’exécution de la peine des travaux forcés sur le territoire métropolitain, son souci d’individualiser la peine en instituant un régime progressif.
(A suivre.)
MARTEL demande l'augmentation de l'indemnité accordée à Vedrenne, proposition adoptée à l’unanimité.
PEYRAULT demande que le bureau se réunisse tous les mois et VEDRENNE propose le premier jeudi de chaque mois. Adopté.
Le secrétaire adjoint, LliERMITE.
1848 pour établir des cellules dans les prisons. Le Second Empire marque une éclipse dans cette évolution, mais le 25 mars 1872, une loi ordonne une fois de plus l’ouverture d’une enquête sur le régime pénitentiaire. Celle-ci aboutit à la loi du 5 juin 1875 qui institue dans les prisons départementales la séparation individuelle de jour et de nuit. Depuis lors, il est vrai, sauf la loi de 1893, inspirée par la Société générale des Prisons et qui avait pour but de contraindre les départe-
ainsi se forma assigne - un but moral au système
SECTIONS n’nyniit pas encore payé leurs rotant tans
Douai, Fonte v ni ult, Limoges, In Suulr, Montpellier, Rennes, St-Marlin-dc-Ré, Toulouse, Région parisienne.
Nous informons les camarades des sections qui n’ont pas encore paye Içs cotisations, qu’aucune prestation ne sera remboursée tant que nous n’aurons pas reçu bordereaux et mandata.
Le secrétaire, MARTEL.
soir, du
MARTEL. *
Hommage et Honneur à ce Pionnier de notre Syndicat
(Suite)
A la suite d'un article paru dans un journal du soir, du 22 avril 1947, le Syndicat du personnel du Centre Pénitentiaire de Noé fait connaître toute son indignation pour une telle façon de conter des informations aussi fantaisistes et humoristiques, capables non seulement de jeter le trouble dans la population mais de créer un certain malaise parmi les familles du personnel.
Ces informations sont dignes d’un romancier et non pas d'un journaliste à qui la conscience professionnelle semble faire complètement défaut. Il est bon de ramener ici les choses à leur exacte réalité.
Ce n’est qu’à la suite d'une surveillance resserrée que des renseignements, au sujet d’une évasion collective probable, furent recueillis et la conscience professionnelle dont font preuve les agents du Centre ne saurait être mise en défaut. Si, un détachement de C.R.S. fut envoyé ce n'est que pour renforcer l’effectif du personnel et la se borna le rôle de cedit détachement, avions mystérieux, d'armes clandestins d’évasion, ce n’est gination pure et simple d’un journaliste qui, probablement, doit gagner sa vie au prorata du nombre de lignes qu’il fait insérer dans son journal.
Il est à souhaiter que ceux qui sont chargés de renseigner l’opinion s'assurent, avant de rédiger de tels articles, de l’authenticité des faits qu’ils portent à la connaissance de leurs lecteurs, sans aller transformer un simple fait de discipline intérieure en un événement aussi conséquent.
Le Secrétaire.
* *RÉUNION
CONSEIL D’ADMINISTRATIONde
NÉCROLOGIENous avons In douleur <!•• porter à la
connaissance de nos lecteurs le décès de notre camarade LAVIS Jean-Baptiste, surveillant à Saint-Etienne, âgé de 46 ans, père de six enfants.
Nous adressons à la famille de notre regretté disparu nos condoléances émues et l’expression de nos sentiments de vive sympathie. Le XfUFWU Central.
qui doit retenir l’attention de tous ' " " SUITE —:
Au XVIIIe siècle, encyclopédistes et philosophes : d’Aiembert, Helvetius, Voltaire*, Montesquieu, un magistrat : l’avocat général Servant, protestait au nom de l’humanité et aussi, notons-le bien, de l’utilité sociale, contre les excès de la doctrine de l’expiation et de l’intimidation. Jean- Jacques Rousseau posait aussi le principe que le droit de punir doit être organisé, non pas uniquement en vue cte faire souffrir le coupable, mais en vue de l’empêcher de récidiver.
En mars 1790, Mirabeau rédigeait un rapport à l’adresse da l’Assemblée constituante. Il y étudiait l'organisation générale des prisons, en dénonçait l'état déplorable, signalait les graves inconvénients et les répercussions morales de l'oisiveté et de la promiscuité. Il y posait les principes qui devaient servir à l’organisa^ tion des nouvelle prisons qu’il désignait sous le nom de « Maisons d’améliorations > : Travail, isolement en cellule, épreuves
«graduelles avec récompensas, libération provisoire anticipée, patronage dos libérés.
Après promulgation des Codes napoléoniens qui fixaient le système moderne de détention et établissaient une classification légale et théorique des prisons, les idées de réforme ne cessèrent da préoccuper les esprits et, en 1819, la Société royale des prisons fut créée. Ce courant d'idées alla en s’accentuant et se manifesta par de nombreux ouvrages de science pénitentiaire parmi lesquels il faut citer les œuvres de l’inspecteur général des Services administratifs Lucas qui groupa autour de lui divers publicistes et philosophes : l’école qui d’amendement pénitentiaire.
Plus récemment, la Société générale des prisons, fondés en 1877, créa un courant d’idées favorables à la réforme! pénitentiaire, en montrant l’urgence et l’utilité sociale et publia ses travaux dans la revu» < Le Bulletin de la Société générale des Prisons ou Revue Pénitentiaire > encore vivante aujourd’hui, bien qu’actuellement «n sommeil et que nous souhaitons très vivement voir reparaître bientôt.
•Dans des temps plus rapprochés, M. le Doyen CUCHB. MM. MOSSE et PINATEL, inspecteurs des Services administratifs, ont leur expérience et leur l'étude des questions tiaires.
Ainsi, Messieurs, ilbien que le problème pénitentiaire n'a jamais cessé de préoccuper les esprits français et ce n’est pas dans une carence de notre pensée que réside la cause du déplorable état de choses actuel.
La responsabilité de cette situation incomberait-elle dès lors à nos Gouvernements ou à nos Assemblées qui seraient restés indifférents à ces mouvements d’idées? Pas davantage, car déjà à la finLouis XVI proclamait, dans une déclaration du 30 août 1780, la nécessité d’une réforme pénitentiaire. Plus tard, celle-ci faisait également l’objet de vœux nombreux dans les cahiers des Etats Généraux de 1789 et l’Assemblée Constituante votait les deux Codes Criminels de 1791. Elle y faisait de l’emprisonnement, qui n’avait jusque là pour objet que de s'assurer de la personne du prévenu en attendant son jugement, une véritable peine qui est encore de nos jours la peine fondamentale dans l’organisation de la pénalité : < La privation de la liberté ». Elle créait les préventives, les prisons criminelles et les prisons correctionnelles.
Les Gouvernements de tauration et celui de
sous h*Présents
raiill, Tliieblemont, Martel, Lhermite, I Vedrenne, Carminalti, Bailay, Fiole, Richet, Descamps, Poinsol ; Mmes Vives et Lais ne.
Excuses : MM. Va renne et Dubois.La séance est ouverte à 15 heures.La parole est au trésorier général
THIEBLEMONT qui fait ta compte rendu financier du premier trimestre 1947. 11 ressort de cet exposé que les prestations ont été très élevées dans ce trimestre et que les dépenses sont supé- roures aux recettes. . I
MARTEL explique les raisons qui lui apparaissent justifier ces dépenses et I donne quelques détails «pii permet lent | d’espérer l'équilibre des dépenses avec' les recette» ; l'application de la Sécurité Sociale facilitera cet équilibre.
PEYRAULT et LHERMITE font connaître leur point de vue et sont d’accord avec Martel.
GOUGET demande le taux des cotisations de In Sécurité Sociale et celui des prestations.
VEDRENNE donne -quelques indications, niais le taux exact des cotisations n’est pas encore connu.
COUGET et THIEBLEMONT parlent des cas particuliers de maladie et PEYRAULT envisage l’extension des prestations de ta Société Mutualiste.
COUGET n’est pas de cet avis et demande d’attendre ta réunion de T Assemblée générale pour se prononcer et MARTEL approuve, car il faut attendre le résultat financier d’au moins un ou deux trimestres pour envisager l’extension des prestations.
FIOLE demande que soient bien précisées les conditions de remboursement restant à la charge de la Société Mutualité.
MARTEL et VEDRENNE indiquent que les prestations étant à la charge de la Société, seront remboursées d’après
la Res- Louis-
Philippe instituèrent également de grands débats tendant à la réforme pénitentiaire. Le mouvement était favorable au régime cellulaire et des travaux furent prescrits par le Gouvernement de |
LISTE DES SECTIONS
ayant payé leurs cutisation» uu 20 mniLes Tourelles, Schirnieck,'Caen, 1res-
nos, Eysses, Mulhouse, Saint-Maurice, Nîmes, Hauts-Clos, Poissy, 8t-Elienne, Camp de la Vierge. Ecrouvés, la Roquette, Rouen. Saint-Sulpiie, la Châtaigneraie, Mil un. Clair vaux, St-Hilaire, Dijon, Riom, Châlons-sur-Marne, Poitiers. Nancy, Le Havre. Meta, Marseille, Bordeaux, Lôos, Ensisheim, Lyon, 1 la- gu encan, Mauzac, Orléans, Laon.
les tarifs de la Sécurité Sociale, qui sont les tarifs officiels sans que les remboursements puissent être supérieurs aux dépenses effectivement supportées par l’intéressé.
THIEBLEMONT fait connaître que dès la création et le fonctionnement de notre Société Mutualiste nous avons réglé les soins dentaires, alors que dans d’autres sociétés ces soins n ont été remboursés qu’a près plusieurs années de fonctionnement.
MARTEL fait connaître que ta Sécurité Sociale rembourse bien certains produits pharmaceutiques à 80 %, d'autres à 40 %, mais d’autres ne sont pas remboursés, et c’est la Société qui rembourse le complément.
Sur celle question, une discussion s’engage à laquelle prennent part Lhermite, Fiole, Couget, Peyrault et Richet ; il ressort de la discussion et des précisions données au sujet des soins medicaux et pharmaceutiques que les droits acquis aux fonctionnaire seront maintenus.
LHERMITE demande si la subvention de l’Etat continuera d’être versée aux Sociétés mutualistes et l’E YRAULT donne lecture d’un article paru dans le bulletin de la Mutualité Française, d’où
dent et le Congrès me désigna comme Président ; l’ami Dosbois devenait Secrétaire général, en rem- 5lacement de Colin ict pour le bien
u groupement notre cahier de revendication^ ne changeait pas de mains.
CONSEIL DE DISCIPLINE ET REFORMES
Tx» régime disciplinaire retint plus spécialement l'attention du Bureau et du Conseil nombreuses démarches, notre reven
dication fut admise*, un Conseil de discipline créé avec délégués élus du Personnel, droit au camarade qui y était déféré d’avoir un avocat ; certes, c’était là une belle victoire morale, uok Directeurs en étaient stupéfaits, ils se demandaient comment ils allaient pouvoir diriger leur circonscription, s’ils n'avaient plus le droit de punir directement le Pesonnel ; mais sur nos conseils, tous les canin radn\s assuraient de leur mieux le service, revendiquant leurs droits, ils savaient pertinemment qu’ils avaient des dovoins a remplir et ils les roni- plisnaient. (A suivre.)
RESULTATSLes premiers résultats se manifes
tèrent «les 1907, sur le refus unanime du Personnel de la Santé de recevoir la boule de pain.
M. Clemenceau, alors Président du Conseil, fit faire une enquête à Saint-Lazare sur la qualité- de la farine qui n été reconnue très mauvaise et trois jours après, le pain et l’indemnité do légumios étaient supprimés, l’ensemble remplacé par une indemnité de 300 francs. Ensuite, nous obtenions 1k suppression du régime disciplinaire (arrêts), I mais Vannée a été fertile en émotions pour moi. LACOSTE, Président, no put continuer son mandat et donna sa démission et fut remplacé par CHAMARD.
M. Clemenceau, alors Président du Conseil, que l'agitation chez les fonctionnaires rendait mécontent, voulut établir un statut en vue de nous mettre urne muselière ; immédiatement, une réunion des bureaux do groupements ont lieu Hôtel des Hœiétés Savantes, février ou mars 1997, une protestation fut rédigée, votée et collée le lendemain sur les murs de Paris sous forme de lettre ouverte à M. Clemenceau. Sans perdre de temps, ce dernier nous fit tous passer n la barre ; il y Put des blâmes pour les uns, des révocations ?our les autres ; entre n<qi3, il u’on ut pas moins convenu do nous réu
nir :i nouveau sous la dénomination de (Comité d’étude sur le statut des fonctionnaires), Comité qui a été à l’origine de la Fédération Générale et ce, malgré AL Clemenceau.
Personnellement, il me fit passer trois autres fois à la barre pour activité syndicale et la dernière au début de 1908 ; il voulait m’empêcher de préparer notre Congrès, une do mes lettres, saisie aux Douaires, fut l’objet de nouvelles mesures à mon égard et à l’égard des trois membres du Bureau de cette section qui ont été déplacés par mesure (l’ordre, alors que pour moi, M. Clemenceau, en présence du Directeur général, prononçait la sanction suivante :
< Dernier blâme, avec inscription au doséder avant qu’une mesure disciplinaire soit prise à mon égard et pour conclure, il me dit :
Sachez que vous êtes venu nu monde trop tôt dans un milieu trop tard, allez dans l’industrie si vous voulez faire du Syndicat.»
DEUXIEME CONGRESLe deuxième Congrès eut lieu ce
pendant, tout se passa normalement, l’action du Bureau et du Conseil fut approuvée à l’unanimité; j'ai été désigné pour présider le Congrès dans tous scs travaux, nommé vice- président du groupement et remplacé par COLIN, préparé pour la circonstance. ,
CW. à ce Congrès que prit naissance la Cuisse de Solidarité qui maintenant est de venue Société Mu- tualiste en 1946, il faut un commencement à tout, puis la création du «Réveil Pénitentiaire».
En outre, il y fut décidé de constituer un groupe d’action parlementaire pénitentiaire, ce qui permit à nos bureaux de sections de pouvoir entrer plus faeib im nt en relations avec les parlement aires de leur circonscription.
D’autre part, le Congrès unanime demanda à ce que l’indemnité provenant de la suppression du pain et des légumes, soit joints au traitement du personnel do province ; au cours de l'année, nous eûmes In satisfaction d’avoir gain de cause, les traitcmionts de ces camarades passaient do 1.200 à 1.000 francs au lieu de 900 à 1.200 francs, puis l’année miivnnta. notre traitement était augmenté de 100 francs.
An*Congrès suivant. Chaînard fatigué donna sa Rémission de l’rési-
Sections ou Etablissements ù l’honneur
Dons reçus pour In Société Dijon Montbéliard Reims Le Puy '..../ Moulins Nn ncy (2® versement).. Epi nid I'arin:ic( i (retraité) Evreux Avranches Vienne (Isère) ......... Grenoble Annecy Pau Avignon Draguignan Niort Saint-Oincr....
Fresnes............ . ... .... ..
■ iHiiiini iiiiiiiiii 'iiiiiiiiiiiiiiirnitiiiii'iiii 'liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiniifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
} LE COIN MUTUALISTE {“iiiiiiviiinaiia! itiiiii:iaiiiiii<iiniiiiiiiiiaiii*iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiii"
LA SÉCURITÉ SOCIALEET LA SOCIÉTÉ MUTUALISTE
Avec l’application du plan de la Sécurité Sociale certains camarades adhérents à la Société Mutualiste pouvaient se demander ce qu’allait devenir la Société.
Nous tenons tout do suite à rassurer nos adhérents sur ta sort de la Mutuelle ; elle vit et vivra mieux que jamais, puisque des camarades qui n’avaient pas voulu adhérer à 1a Société en deviennent membres aujourd’hui, parce qu'ils savent que leurs dépenses lotir seront remboursées en totalité sur les tarifs officiels, c est-à-dire ceux appliqués par la Sécurité Sociale.
Le nombre des adhésions croît sans cesse et co n’est pas les quatre ou cinq démissionnaires qui feront péricliter celle belle œuvre sociale.
Faut-il démontrer encore une fois et par des exemples l’utilité (ta la Société Mutualiste ? En voici un, à Cl air vaux : un agent célibataire est victime d'un accident en congé annuel, n’ayant pas droit aux soins médicaux et pharmaceutiques, la Société Mutualiste s’est substituée à l’Adminislralion. Lora-du décès d’un agent, sa veuve reçoit une indemnité do 4.000 franQs. Pour les soins ou Ïirothèse dentaire, assez fréquemment la I il ressort qu’il n’y a rien de précis sur lécurilé Sociale ne rembourse qu’une celle question.
partie des frais et la Société à son tour jjno discussion générale s’engage sur intervient pour payer ta complément je ci|S (je savoir jusqu’à quand doit-on ou une part égale à celle de la Sécurité, accepter les adhésions des agents ayant Pour les frais chirurgicaux le complé- plug de deux ans de service dans l’Aduii- ment de la Mutuelle est parfois impor- nistration.
... Il est décidé que tas fonctionnairesEn ce qui concerne les frais médicaux, syndiqués, entrés dans les cadres avant
ils ne sont pas toujours remboursés in- he pr juillet 1944, pourront adhérer à légratament car les médecins pratiquent ]a Société jusqu’au 30 juin 1947, Ils des prix qui ne sont pas les tarifs uffl- devront payer l’arriéré des cotisations ciels et qui varient d’une localité à une depuis ta 1er juillet 1946. En outre, ceux autre et même parfois d’un ( lient à un (.uj voudraient adhérer après cette date, autre; dans ces conditions la Société devroni en plus du paiement depuis ta ne rembourse que ta complément des pr juillet 1946, présenter un certificat frais de consultations ou visites, d’après médical pour eux et leur famille. Les le tarif officiel, mais ta complément des UÏW |es autres ne pourront prétendre frais pharmaceutiques est remboursé nux prestations que trois mois après intégralement. leurs adliésions. Les présentes disposi-
Etant donné le secours appréciable lions qui constituent une exception aux delà Sécurité Sociale dans ta rembourse; dispositions (tas statuts ont été prises ment des prestations, il est permis d es- en raison de l’application de la loi sur pérer une amélioration de certaines in- la Sécurité Sociale, adoptées à l’unani- demnilés et même l’extension des près- mité.talions à d'autres secteurs; cependant RICHET explique deux cas particu- seule la situation financière de la Société |jers de camarades retraités qui sont au cours des mois prochains nous per- solutionnés favorablâment.mettra d’envisager Fcnort qui pourn. THIEBLEMONT demande d'envi- être fait dans ce sens. «ager la suppression de» paiements <ta«
Qûoiqu’il en suit, nous pouvons affir- socours inférieurs à 50 francs. Nous avons mer dès maintenant que, proportion- payé des secours de 18 francs dont les nellement aux cotisations payées, les frais de mandats© montent ù 9 francs, remboursements de In SoHélé Mulun- c H(l priip(1Silioll 8era st,UIllise à liste seront supérieurs a ceux de lu 1.A„„1I.i.i L|u-.ri](.Sécurilé Sociale parce que les frais gêné- 1 “ "! ' , ’ . .raux de la Société Mutualiste seront PEYRAULT demande de payer une toujours pou importants. allocation a I employé de la Sécuritéæ? •æw aw»“ ta”s&r5"5
Mutualiste n’a pas été fondée pour créer lu’ 1 n .des profits, comme certains semblent le H est décidé de payer 6.000 francs par croire, mais bien pour venir en aide à Eéocit pour ta propagande Mutualiste ; ceux qui sont frappés par le destin. adopté moins deux voix : Bailay et
Soyons donc tous dos mutualistes Fiole.fervents et sincères. MARTEL demande l’augmentation de
M ut iistliste950
.... 2.200.B B
.... 1.000 B350 B
50 B.... 2.750 B
800 B100 •
.... 2.177 »
.... 100 B300 B
.... 1.050 B
.... 1.850 B
.... 2.000 B
.... 4.500 B
.... 600 B1 .650 B• • • • • •
600 B• • • • ...< 15,000 B
——
4 REVEIL PENITENTIAIRE '
DA NS N OS SE C TIO N S
AMIENSLe Sous-Groupe s’est réuni le 24 mars
1947.læ camarade DELRUE donne des dé
tails sur les dernières démarches entreprises par le bureau.
Au sujet des autobus, lecture de la lettre adressée à M. Lagny, adjoint au Maire, aucune réponse ne nous est encore parvenue.
Au sujet des cartes d’alimentation, il donne aussi lecture de la lettre de M. Prat, député-maire do Longea U, à M. le Ministre de la Justice.
Et nous abordons le sujet principal de . rtte réunion, lecture de la lettre du camarade Ohlin, délégué de taon, nous demandant de bien vouloir effectuer le versement des cotisations syndics las du premier trimestre 47, il stipule dans sa lettre le besoin de se Unir très unis et nous fait observer les écarts faits par le rersonnel pénitentiaire, le camarade
’elrue fait observer que si le personnel était plus soutenu et qu’il sache exactement ses consignes beaucoup d’écarts seraient évités.
On passe ensuite au vote pour le versement qui est accepté à l’unanimité.
Ensuite vient la discussion sur la mutation de quatre surveillants ; l’on se demande réellement comment la direction procède à ces mutations, certainement pur mathématiques sans se rendre compte du travail et des dispositions cl c’est pour cela que nous avions demandé au bureau central syndical qu’il vienne se rendre compte exactement de la situation, ou dans ce qui sert de prison Èas une seule porte n’a été r rafistolée ».
!n plus nous avons trois cours de justice, l’Aisne, l’Oise et la Somme, Cour d’Assises, Cour d’Appel, tribunaux correctionnels d’Amiens, Péronne, et Doullens, ce qui entraîne la mobilisation do deux chauffeurs, en plus nous avons continuellement des condamnés à mort. Cinq en ce moment et les chantiers de reconstruction de la prison où ouvriers civils et détenus travaillent en commun. Au premier trimestre 1945 il y avait 34 surveillants pour le service Je la détention en 1946, 32 et maintenant nous sommes réduite à 24 et il est encore question de trois autres mutations, notre réduction de personnel est donc amplement dépassée pour les économies nationales, on nous avait pourtant dit que ceux-ci commenceraient par les services instaurés par Vichy, il n’en est rien et c’est toujours le petit qui en supporte tout le poids. Nous demandons au Syndicat de vouloir bien adresser une protest ion énergique auprès de la direction, car de ce fait le service rte peut être effectué avec toute la sécurité qu’il eXïgc et nous oblige à faire 54 heures par semaine.
Le camarade MOREAU, chauffeur, fait ensuite observer que les frais de déplacement sont insuffisants.
Pour l'habillement rien de changé, le camarade CLAVIER Louis fait remarquer qu’il n’a perçu que deux casquettes depuis 1939, pour mon compte personnel, je viens de toucher une veste, il y a une épaule qui fait 18, l'autre 21.
Et pour terminer le camarade TOURNANT donne la situation de la caisse-coiffeur qui est comme l’on peut s’en rendre compte en très bonnes mains.
La séance est levée a 20 heures.P.-5. — A l’instant nous apprenons
la mutation de six autres surveillants.¥ * ¥
ANGOULCMELe sous-groupe s’est réuni le 6 niai 47
sous la présidence du camarade DE- LAVALLADE.
Lecture de la correspondance et des notes concernant la Colonie de vacances de Rabaté.
Aucune demande d’envoi d’enfantsn’a été formulée.
Lecture de la lettre de souscription en faveur de la camarade Coignot Mariette.
La souscription est ouverte.Le Sous-Groupe d'Angoulème ayant
35 adhérents demande au siège à passer sous-section.
Adopté à l’unanimité.La question du service de 4-6 est
soulevée et passe au vote. •Votante, 27.Ont voté pour : 24 ; ron/re, 3.Le nombre de surveillante, trop res
treint actuellement ne permet pas d'appliquer ce service, oui demanderait quatre agente de plus. Il est donc nécessaire que l’Administration augmente notre effectif étant donné que nous faisons 58 h. 30 de service pur semaine.
Le camarade COUTANT .demande à ce que notre secrétaire général rende visite au Sous-Groupe.
Celle question est votée à l’unani- niilé.
Le camarade COUTANT pose la question des vêtements qui est vraiment lamentable et demande à ce que tous les açente titulaires et auxiliaires soient habillés dans le plus bref délai tout en respectant les mesures données.
Le camarade LORIGNE propose de demander audience à M. le Directeur
du Ravitaillement général au sujet des cartes de Travailleurs de force.
Adopté à l’unanimité.Le Secrétaire.
* * *BLOIS
La Sous-Section s’est réunie le 10 mars 1947 sous la présidence du camarade P1CHEREAU.
11 est donné lecture du procès-verbal de la dernière réunion qui est approuvé à l’unanimité.
Lecture est faite de Ir correspondance du siège et de la Section.
Le Secrétaire explique l'incorporation des fonctionnaires dans le cadre de la Sécurité Sociale, les avantages pour la famille et le rôle de la Mutuelle à la suite de cette incorporation.
Dos revendications étant posées au sujet de l’hospitalisa lion de surveillante en cas de maladie, il est décidé de demander au siège de notre syndicat de bien vouloir faire le nécessaire afin que des ordres soient donnés aux hôpitaux pour que les surveillante ne se trouvent pas mélangés avec les détenus.
Ce cas se produit fréquemment 5 Blois.
REVERCHON.★ * *
CLAIRVAUXLa Section s’est réunie le 3 avril 1947
à 20 heures en son local habituel, sous la présidence du camarade PERARD, assisté des membres du Bureau.
Lecture est faite du procès-verbal de la dernière réunion qui est adopté à l’unanimité.
Après la lecture du courrier, la parole est donnée au camarade PERARD qui, dans un exposé fort bien documenté, donne les raisons du malaise actuel et envisage les moyens d’y remédier. Tout d’abord, le renforcement du Bureau qui semble avoir été débordé quelque peu par les événements récente ; il parte de la crise de confiance qui sévit entre notre direction et nous, et regrette que d’une manière générale, la parole soit aux détenus et l’emporte sur celle des agents, plus particulièrement au sujet de l’évasion du 20 décembre 1946. La version des détenus a servi de base à l’accusation, ce qui a permis à sept de nos camarades dont trois ont été traduite devant le Conseil de discipUoe de se voir infliger des sanctions qui auraient pu être atténuées.
Il exhorte les agents à ne pas se détacher de leur devoir et à surmonter 1e découragement actuel ; ils nous assure qu'avec le nouveau bureau, tout va être tenté afin de faire renaître entre la direction et 1e Syndicat, les bons rapports qui régnaient naguère alors 411*il était à la tête de la Section. Puis il nous parle du service mis à l’essai au cours du quatrième trimestre 1946, lequel nous donnait entière satisfaction, couvrait uniformément tous les postes et nous laissait chaque jour quelques heures de liberté oui nous seraient encore si utiles actuellement pour cultiver nos potagers et y faire pousser te peu de légumes qui nous est indispensable en celte région aux maigres ressources et au ravitaillements! difficile. Il souhaite que notre Directeur consente à nous rétablir ce service pour te plus grand bien de tous et suivant le désir de notre Secrétaire général et l’avis favarable de M. Guillou, notre Directeur régional.
Après nous avoir assuré que le nouveau Bureau .dans sa fonction nouvelle, va œuvrer dans te sens de l’intérêt général, il conclut en ces termes : « Camarades, faites-nous un bon service. Courage, confiance et vive le Syndicat I •
A la suite de cet exposé vivement applaudi, nous procédons à l'élection de trois membres suppléante à notre bureau. Sur 88 votante ont obtenu : PERARD, 87 voix ; LEGROS, 86 et DEMONSANT (Pierre), 86.
Ensuite, notre camarade ROBERT, secrétaire de la Mutuelle, nous explique les avantages de te Sécurité Sociale sur sa fusion avec notre Mutuelle nu point de vue remboursement pour frais de maladie OU autres.
Après quelques revendications d’ordre local, nous levons la séance à 22 h. 20.
HOCHARD.¥ * *
DIJONta Section a tenu sa réunion men
suelle te 6 mai 1947 dans te local habituel. Présents : 33. Excusés : 34. Non excusés : 12.
Le camarade BRESSON, secrétaire, ouvre la séance à 18 h.“30 et déplore l’absence non justifiée de plusieurs camarades. Il lit ensuite 1e procès-verbal de la dernière réunion qui est adopté à l’unanimité et les réponses de M. te Directeur régional aux dernières revendications présentées.
Le Président donne ensuite lecture du courrier des sous-groupes et de la circulaire relative aux colonies de vacances.
Le Secrétaire fait le compte rendu du Congrès do l’U.D. de la Côte-d’Or du 13 avril.
Le camarade BAH IN fuit un bref compte rendu du bal organisé te 3 mai.
Il ne peut encore donner tes chiffres exacts néanmoins, il apparaît que les frais seront couverts. Si la réussite ne fut pas complète, l’éloignement de la salle mise à notre disposition y fut pour beaucoup. D’autre part on était en droit d’espérer qu’une grande partie du personnel y assisterait, ce ne fut pas 1e cas. Pourtant ce n'est pas un échec ; nous tirerons de cet essai les conclusions qui s’imposent et nous sommes certains que le grand b:i| de 1948 qui aura lieu en mars dans la grande salle do l’Hôtel de Ville sera une réussite complète.
Diverses questions d'ordre local sont ensuite examinées :
Le camarade GOUDOT est désigné à l’unanimité comme correspondant à la Sécurité Sociale pour faire toutes les opérations relatives au paiement des prestations.
L'Assemblée décida de commander à Melun des boutons d’uniforme qui seront achetés par te Syndicat et revendus aux camarades qui en auront besoin.
La parole n’étant plus demandée, le Président lève la séance à 20 heures.
BRESSON.* * *
ENS 18 HE IMLa Section a tenu une courte séance
samedi 1e 19 avril. Le Secrétaire a ouvert la séance à 20 heures.
L'appel nominatif accuse seulement 25 présents. Lecture est faite du dernier procès-verbal qui est adopté. On passe ensuite à la correspondance I 1® Circulaire concernant de la colonie de vacances ; 2° Une lettre de l’U.D. ; 3° tatlre de la corporation de coiffeurs et de la section de Ragueneau.
Après discussion de la correspondance», te camarade CLEMENTY demande qu’un tableau nominatif des agents soit mis au poste. A la suite, la Section proteste énergiquement contre le retard de l’envoi des agente vu que nous avions trois mois même pas te repos de garde et déjà sept mois pas de repos.
ta Section demande que tes auxiliaires, aptes à faire un surveillant, soient nommés stagiaires au bout de six mois et demande que 1e Bureau Central intervienne à ce sujet auprès de l’Administrn- tion Centrale.
La séance fut levée à 21 h. 10.Rurcau.
* *FONTEVRAULT
La journée du Mai a été marquée à la Région Pénitentiaire et à la Maison Centrale, par le dépôt de gerbes de fleurs au monument aux Morte de la localité, à la stèle d’un habitant, assassiné par les Allemands et à l’emplacement où furent fusillés, en 1941 et 1942, également par ceux-ci, dix patriotes incarcérés à 1* Etablisse ment, ainsi que par la remise de médailles pénitentiaires à des membres du personnel.
Le soir, un bal de nuit avait clé organisé dans la Salle des Fêtes de la Région.
Il obtint un grand succès, tant auprès des fonctionnaires du personnel et de leur famille que de leurs nombreux amis
Joignant l’utile à l’agréable, ‘cette soirée dansante a rapporté un bénéfice art d’çnviron 40.000 francs an profil de la colonie de vacances de Rabato, qui viendront s’ajouter à la somme de 85.000 francs recueillie le 9 mars dernier au bénéfice de cette œuvre.
Extrait du journal« La Nouvelle République • de Tours
Fonteorault-r Abbaye, le 1er mai. — Jeudi à 9 h. 30, te personnel administratif et de surveillance de la Maison Centrale, réuni autour de M. Dufour, Directeur régional ; do .MM. Vayssièro, Directeur ; Guyonnet, Sous-Directeur, alla déposer des fleurs aux monuments aux morte de In plpce de la Mairie, de la plaque de Bernard Triquter, place Bernard-Triquier. Puis on camion gagna In lande pour se rendre au monument élevé à la mémoire des fusillés. Après la minute de silence, une allocution de Circonstance de M. Alzon. secrétaire du Syndicat du Personnel de Surveillance, de M. Dufour, Directeur régional, exaltant dans les circonstances graves que nous traversons, l’union, la concorde de tous les Français pour la grande prospérité de la Patrie, la roule de Fontevrault était reprise.
A 11 heures, dans la grande salle des fêtes de l’Etablissement, M. le Directeur régional Dufour remettait Jeç insignes de la Médaille pénitentiaire à M. Tes- taud, sous-directeur, à MM. Hérault, [iremier surveillant. Bouleau, survenant, Vivier et Aupy, chauffeurs.
Un vin dThonneiir, des paroles de félicitations de la part du Directeur régional à ces nouveaux décorés terminaient celte belle réunion.
Le soir, au profit de la colonie de vacances de Raha te qui doit ouvrir fin juin, un magnifique bnl était donné dans la salle des fêles aux splendides peintures. Un brilla ni orchestre ne cessa jusqu’à une heure très avancé© de la nuit, de donner joie et gaieté. Un bar aux excellents crus, un buffet bien approvisionné donnaient entière satisfaction aux plus fins gourmets. Celle belle journée a été dignement fêtée à la satisfaction générale de tous.
FRESNESLa Section syndicale s’est réunie te
20 mars 1947- sous la présidence du camarade BOURG.
En attendant J’arrivée de M. te Directeur qui avait exprimé le désir d'assister de temps à autres à nos réunions et qui, au début de la séance, se trouvait encore retenu par des obligations de service, te Secrétaire fait part à l’àlsscinbléû du prochain départ de notre camarade HENOÜX, surveillant chef de rétablissement.*
O dernier prend alors la parole pour nous remercier du précieux concours et du dévouement que chacun lui a témoigné pendant son séjour à Fresnetf et demanda que nous continuions à assurer de bons et loyaux services. Il lient à ce que'nntis reportions sur son successeur, M. LEGER, dont il fuit l’éloge. Ions les sentiments de solidarité qiia tes membres du Syndical avaient jusqu’à présent témoignés.
La parole est alors donnée à M. le Directeur survenu entre temps.
Celui-ci nous dit sa joie d'être d»*s nôtres et nous remercie très vivement de notre aimable invitation. Puis, dans un long exposé, il nous trace un aperçu de ce qu’il attend do nous et de ce que nous pouvons attendre de lui.
•Il nous dit entre autres :« Nous avons une grande lâche à
accomplir : la rénovation de notre fonction pénitentiaire. Pour atteindre c« but il faut que nous soyions unis et que nous nous manifestions une confiance mutuelle* ■
Notre nouveau Directeur nous demande ensuite de l’aider de tous nos efforts, par notre travail et notre discipline, à faire de cette maison une des plus belles de France, une maison modèle par sa tenue, par son esprit du devoir, du dévouement, du respect, de la discipline et du règlement
En nous disant l’immense plaisir que lui a procuré celle première prise de contact, il nous déclare combien il serait heureux de pouvoir être admis de temps à autres à nos réunions, ceci afin de mieux nous comprendre.
I>a parole est ensuite cédée au camarade BORDERIE qui, dnnslvs questions diverses prévues à l’ordre du jour, rend compte de son audience auprès de M. le Directeur.
læ camarade HENOUX réclame la suppression des colis et le retour à la cantine.
Le camarade DU PU Y fait remarquer Sue cette question était soulevée à la
uni mission Exécutive.Puis, te Secrétaire donne ensuite lec
ture d'une protestation de nos camarades gradés de la section du camp pénitentiaires de Mauzac concernant le changement de fonctions des commis- greffiers et des premiers surveillants.
À ce sujet, le camarade HENOUX est d’accord pour que chaque gradé passe dans les différents services.
M. le Directeur fait remarquer les avantages que chacun pourrait en tirer. Le camarade LEGRAND est entièrement d’accord mais regrette que celte question n’ait pas été traitée en Congrès.
Lo camarade BESSAGÜET désire que ce service soit facultatif. Le camarade LEGRAND se trouve de son avis et demande que ce nouveau service soit mis en application pour les nouveaux candidats seulement.
BORDERIE.•k * *
1IAZEBROUCKLe Sous-Groupe s’est réuni le 31 dé
cembre 1946. La séance est ouverte à 19 heures sous la présidence du camarade DERON, surveillant chef.
Compte rendu du camarade TRIS- TRAM de la tenue des livres syndical et mutuelle durant l’année 1946. Ce même camarade remercie également le Bureau Central de la section de Loos pour leur activité pendant l’annA* 1946, souhaite la continuation de leurs efforts pour l’obtention de nos revendications, revalorisation de la fonction» traitements et effets d’uniforme.
A l’issue de la réunion, les camarades du Sous-Groupe présentent leurs vœux et souhaits au camarade DERON, surveillant chef, et le remercie d'avoir travaillé toujours en étroite collaboration avec le Syndicat.
TRISTRAM.¥ ¥ ¥
LA CHATAIGNERAIE 14 mai 1947
Sur proposition du bureau local, le camarade l’REZET, surveiU<inl»chef de notre établissement est élu Président de séance à l'unanimité des présents. Les camarades JEAMPES et PARIS sont désignés comme assesseurs.
Le Président de séance donne la parole au camarade PROCUREUR, secrétaire de lu Section, qui donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion. Mis aux voix, il est adopté à l’unanimité j ii) ré s une légère discussion. Ensuite, il aborde le sujet de l'activité locale qu'il passe en revue :
Création de la commission de répartition pour la prime de rendement. En effet, notre Directeur, M. Segond, avec son esprit bienveillant, a donné une suite favorable à cette revendication ;
Amélioration du confort pour le personnel, réfection complète du mess ; nettoyage, aménagement et peinture d’une baraque affectée au logement de nos camarades célibataires ;
Création de chemins d’accès aux différents locaux du centre. Pour ces différentes faveurs, le Bureau remercie M. te Directeur pour sa sollicitude à notre égard. Enfin, au nom du Bureau, le Secrétaire transmet ses félicitations au camarade AUBlONAT, gérant du mess, pour son activité cl son dévouement.
Ensuite, le camarade DREZET donne la parole à PA8TRE qui, dans un exposé ayant pour titre ■ Ryndicalisnie et démagogie », commente, après une ample discussion nu sujet de la fusion, son article du Réveil : « Baraque 27 ». Après quoi, la Section vote une motion à l’unanimité lui exprimant son entière confiance. Jugeant qu'actuellement la fusion totale n’était j»as possible, il est apparu à certains d'après le développement de son raisonnement, que l'idéal ne sera atteint dans un .avenir proche ou lointain, oue quand les membres du P.A. et du P.S. marcheront la main dans la main, unis par les sentiments d’une collaboration fraternelle bien comprise de part et d’autre, démontrant ainsi qu’il ne faut pas être réfractaire au progrès quand celui-ci est possible. Il termine son exposé avec les applaudissements de, l’Assemblôe. On passe enfin à l’examen des questions diverses et des revendications qui seruut présentées à la direction locale.
Le Bureau apporta des précisions sur la façon dont la trésorerie générale de Versailles vérifie les états de traitement et délègue les crédite qui nous sont affectés. Notre greffier-comptable, M. Battini, doit souvent intervenir en notre nom pour pouvoir honorer nos traitements mensuels.
La séance est levée à 20 h. 45.PROCUREUR.
* * *LAON ’
Suite à sa dernière réunion, le Bureau Syndical de la Section de Laon a décidé de fixer à la date du vendredi 16 mai 1947 la réunion régionale des représentante des divers sous-groupes tonnant la Section. Vous aiirox à m© signifier, dans le plus bref délai, te nom du représentant de chaque Sous-Groupe.
La présence de notre camarade PEY- ROULT, secrétaire général, rehaussera la tenue de cette réunion et pourra permettre un échange de vue général sur le service des petites M.A., ainsi que sur k>s avantages possibles ’i acquérir et à exposer à notre prochain Congrès National. Vous aurex lieu de prendre des billets de chemins de fer aller cl retour, de faire Usage de vos cartes do réduction pour ceux qui en possèdent, ceci afin d’éviter le plus de frai» possible pour la Caisse Syndicale. Un local do la M.A. de I^aon sera mis à la disposition des délégués et un repas sera servi avant la réunion qui devra so tenir en la Mairie de Laon vers 20 h. 15.
Présence indispensable le 16 mai vers 17 heures.
•%Des instructions nous étant parve
nues de notre direction syndicale concernant l’envoi des enfante du Personnel à notre colonie de vacances de Rabalc. Pour ceux qui désireraient envoyer leurs enfante, nous avons ordre de donner communication que le prix de la journée est fixé à 50 francs par unité. Chaque intéressé devra en régler le montant d'avance, soit qu’il consente à faire retenir cotte somme par le greffier- comptable ou surveillant chef de son établissement, soit qu’il la verser directement à notre C.C.P. 3814-84 Paris précisant bien, au verso du mandat, la provenance de la somme versée et son attribution. Les frais de transport sont à la charge des parents. Il y a urgence à nous demander un bulletin que nous vous transmettrons afin d’établir la demande de séjour qui pourra débuter à compter du i*r juillet 1947.
Le Rurcau.* * *
LA SANTÉLa Section s’est réunie dans la salle
des cours de la Maison d'arrêt de lu Santé le 2 avril 1947.
La séance est ouverte à 19 h. 30 sous la présidence du camarade SEVETRE.
DESCHAMPS donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion. 11 parle de la Sécurité Sociale et donne des précisions à ce sujet et fait ressortir les avantages acquis pjir celle nouvelle mesure. Certains bruits couraient que la Mutuelle ne payait plus de prestations.
LHERMITTE prend la parole et fait ressortir le travail à faire pour mettre sur pied le système Sécurité Sociale et Mutuelle et annonce que celte jeune société a déjà versé 1.200.000 francs.
NU R Y demande le retour au service d’avanl-guerre. LHERMITTE est d’accord mais fait ressortir les difficultés, l’effectif étant instable pour le moment, et demande d’attendre un peu pour venir à cette question. t
LHERMITTE fait allusion à Partiel© de PEYRAULT avec qui, du reste, il
REVEIL PENITENTIAIRE 5— zr~
les camarades
LYON
actes
que le service soit maintenu reconstruction
Section a toujours rencontré au de ses entrevues une parfaite
bien voulu accepter la prosKM de M. le Orefiier-comptable.
Le secrétaire du Sous-Groupe, DE- LOORE, a prononcé alors l'allocution suivante :
« Il y r environ quatre mois, nous avions eu ta promesse de notre Secrétaire général de venir présider l'uni* de nos réunions. En conséquence, noua avions
congé annuel et 2 de leur repos hebdomadaire.
acceptation, témoigné une fois de plus son attachement à notre groupe syndical.
« Nous l’en remercions très sincèrement ainsi que M. le Greffier-comptable qui a accepté aussi très aimablement notre invitation.
■ Il m’est particulièrement agréable de souhaiter la bienvenue à ces dames dont nous saluons la gracieuse présence au milieu de nous, ainsi qu'aux agents récemment nommés oui sont venus, dés
I leur installation, renforcer les rangs de notre Sous-Groupe qui pourra ainsi bientôt devenir une Section.
« Permeltez-moi do donner lecture d’une circulaire de notre Secrétaire général concernant l’envoi de nos enfants A la colonie de vacances du château do Rabatc (Maine-et-Loire) et do deux lettres de notre délégué do la région parisienne.
• En terminant, ie vous invite, mes chers camarades, à lever votre verre en l'honneur do M. le Directeur et de M. le Greffier-comptable et A boire à la prospérité de notre Groupe et de la grande famille pénitentiaire, ainsi que du syndicalisme. »
La Section s'est réunie à nouveau le 30 avril 1947, à 19 heures sous la présidence du camarade CLEMENT.
Le Secrétaire fait l’appel qui accuse 16 présents, 4 excusés dont 2 en congé et 2 en permission.
La lecture du courrier est faite (siège et sous-groupes).
Après avoir donné connaissance de la circulaire du camarade PEYRAULT et celle de l’U.G.F.F. concernant la journée du ltr mai, le Secrétaire attire l'attention syndicalisme sur ce que doit revêtir cette journée du l*r mai 1947, ampleur plus considérable encore que par le pané.
___ longtempsLa Sectionnes! réunie le 2« avril 1947 I Parmi personnel de Noé. Il avait su
dans son local habituel. I-a séance est I mi,1Kré RO.n c-urt stage, se faire amernom i>r<*ii.M*s
qualités et notamment le courage de prendre la responsabilité de ses
POITIERSLa Section s’est réunie le 16 avril 1947
'en son local habituel, sous la présidence du camarade DEBLA1SE qui ouvr* a séance et passe la ri au Secrétaire qui fait l’appel nominatif hui accuse 16 présents et 4 excusés
I«a lecture du procès-verbal de la dernière réunion est faite ainsi que la lecture du courrier
L’Assemblée est unanime pour revendiquer sur les questions suivantes : chaussons, tenue de toiles, coupe des effets de drap
Li répartition de chaussons n’ayant pas repris (manque de cuir) mais des semelles de feutres ou autres pourraient remplacer le cuir A seule fin que nous puissions assurer un bon service de nuit.
Pour les tenus de toile, tous les camarades demandent la reprise au plus vite, afin que nos tenues de drap soient soulagées, dont la qualité ne vaut pas encore l'avanl-guerre.
Tant nu’A la coupe des effets de drap, elle devient vraiment déplorable, soit trop grand ou trop petit. Nous demandons une Tin à cela, surtout quand il s’agit de mêmes dimensions données depuis plusieurs années et qui varient à chaque mise.
La Section fait confiance ru camarade PEYRAULT pour porter ces revendications A la connaissance de l'Administration.
vont droit au cœur. Je sais que, comme par le passé, je puis compter sur toute votre bonne volonté et je fions A vous assurer aussi que la mienne ne vous fera jamais défaut.
Mesdames, je tiens à vous dire un merci tout particulier pour avoir bien voulu apporter tout votre charme à celte fietite fête de famille dont je garderai e meilleur souvenir.
Je n’aurai garde d’oublier M. le Docteur Mairey qui a bien voulu se joindre à vous dams cette manifestation de sympathie et dont j'apprécie tout spécialement la présence.
A tous donc, je liens A dire un grand merci.
Je vous invita enfin. Mesdames et Mettleurs, A boire avec moi à la bonne marche de la Maison de Lure et à notre bonn«> santé A tous.
La joie est grande chez tous et se prolonge tard dans la soirée. Chacun en | conservera longtemps le souvenir I
HOUTRE.* * *
LOO8 rLa Sections'est reunie te <3 mars 1947
sous la présidence du camarade III BON.Lecture du procès-verbal de la réunion
précédente. Adopté A l’unanimité.Lecture correspondance par le cama
rade VER-EECKE.Discussion au sujet des 48 hourra.
Commentaires par camarade VER- EECKE, qui donne lecture d’une lettre réponse du camarade PEYRAULT, explication par ce même camarade sur la position prise par le Syndicat au sujet des 48 heures.
Demande du camarade LEROY pour nomination gradés et surveillants A la Maison cellulaire.
Le camarade COUSIN (Emile) demande le retour A l'ancienne méthode pour la garde de nuit, ceci pour la Centrale.
Vive controverse au sujet habillement. DELATTRE fait remarquer que, malgré toutes les promesses, aucune amélioration se fait sentir.
Le camarade VER-EECKE fait un exposé sur la Sécurité Sociale pour les fonctionnaires.
POCHEZ demande que, dans le cadre ' . U|. • ■ &>< I«»le, la !11•• rté • I • ’h I ir son médecin soit aussi accordé aux agents de l’Administration pénitentiaire.
Lettre demandant du secours ou plutôt une quête pour un camarade de Béthune, le camarade BERTHE fait remarquer que nous sommes, nous- | mêmes, très chargés à ce point de vue.
Lecture d’une circulaire concernant la colonie de vacances. Viendra en discussion prochaine réunion.
VANSEVEREN fait remarquer que certains enfants ont pu A se plaindre. LEROUGE, par contre, est enchanté du séjour de son enfant.
DEQU1OT demande des explications sur la gestion du Comité d'Entr'aide de Loos. LEROUGE donna toutes les explications désirées, en profite pour faire appel A la solidarité de tous.
VT R EECKE.
La question du mess étant soulevée sera réglée dans une réunion spéciale.
Ensuite, le camarade Mil ho fait un exposé très applaudi sur la question de la Mutuelle, ses colonies de vacances au château de Rabate et invite les camarade A envoyer leurs enfants dans notre colonie syndicale.
La Section réclame la venue de notre Secrétaire général A Lyon. MILIIE répond qu’il la déjà demandée il y a longtemps. Il la renouvellera encore une fois. Une voiture se trouvant à la disposition du camarade PEYRAUT pour visiter
est d’accord car l’exemple doit venir de | des nôtres ; 2 qui bénéficiaient de leur nos chefs. Il rend compte de la délégation du Bureau auprès de la direction localeet proteste contre le départ de quinze I M. le Directeur de P Etablissement a agents formés au camp de la Châlai- bien voulu accepter la présidence, assistégneraie.
BAUDREY demande où en est le reclassement de la fonction. LHER- MITTE répond que la question est au point mort. Ce reclasse me ni étant un problème gouvernemental, personne ne se fait plus d'illusions A ce sujet.
Quatre camarades sont désignés pour I décidé Je 5 déwra bre~lÏ46, deïïuî’olfrïr la répartition de la prime. un vin d’honneur.
REBEUX est désigné pour assister , Notre canlarade LE LAN avait nu Congrès de 1 Union Départementale I immédiatement fait appel à la participa- le 16, 17 et 18 mai. I (jon 4* chacun de nos membres.
Quelques questions diverses sont évo- I < PEYRAULT étant très absorbé par quées et solutionnées sur place. (ses oblige lions syndicales, nous fait
La séance est lovée A 21 h. 30. I part, par l’intermédiaire de nuire• DESCHAMPS. (délégué do la région parisienne, qu’il
I regrettait vivement de ne pouvoir être ¥ ¥ ¥ ! immédiate pie ni des nôtres et de ne
LE HAVRE pouvoir nous fixer la date à laquelle ilU Sous-Groupe s’est réuni le 4 J«n- nou# ««••«•' T'elques ins-
VfLj?ALs.01,ïl,r**lddenc<'du ca,llar‘,d* I . Nous avons prié M. I. Directeur de * vouloir bien présider notre réunion et
L appel nominatif donne 16 présente, I nûUg gommes heureux qu’il ait, par son 4 do nuit, plusieurs camarades malades sont excusés.
Le Secrétaire tient A féliciter le camarade BILLION, surveillant-chef, pour l'attribution de la médaille pénitentiaire en récompense des bons et loyaux services rendus à l’Administration. Ce camarade souffrant prie le Secrétaire de bien vouloir l’excuser auprès de» camarades présents.
Après lecture du procès-verbal de la dernière réunion, celui-ci est adopté à l'unanimité
La lecture d’une lettre adressée àM. le Directeur régional et A M. le Sous-1 Préfet demandant A ce de garde par la police avec les travaux de la est approuvé.
te Secrétaire informed'une proposition écrite qu’il a faite au camarade Treuilhe, secrétaire de la section de Rouen, demandant qu’un effort soit fait réciproquement afin d'arriver A une meilleure entente entre tes deux groupes A l'avenir.
Une délégation comprenant les camarades AUNAY et CARBONI est désignée pour se rendre A Rouen afin de présenter A M. le Directeur les requêtes suivantes :
Reconstruction du mur d’enointe dans le plus bref délai ; accompagnement des détenus sortant de la prison pour se rendre aux hôpitaux ou spécialistes parles agents et non par tes surveillants.
Le camarade LANGLET, au nom des stagiaires, réclame les effets d’habillement qui leur sont dus.
Ix» camarade LABIGNE, commis- greffier, lui répond que te nécessaire a été fait.
Le camarade AUNAY donne lecture d’une lettre de démission du camarade HAZARD (Georges), pour convenance personnelle.
On passe ensuite à l’explication du vote concernant la fusion du P.A. avec te P S.
Après dix minutes de discussions et d'explications, le vote A bulletin secret donne le résultat suivant :
Votante, 20. Pour la fusion, 1. Contre ln fusion, 19. Pour la fusion partielle, 0.
La séance est levée A 20 h. 45.- CARBONI.
* * * LES HAUTS-CLOS
La Section s'est réunie le 15 avril 1947 dans son local habituel, salle des fêtes de l'établissement, sous la présidence dn camarade CAPESTANT (Jean). La séance est ouverte à 21 heures.
L'appel donne le résultat suivant : Présents, 73. De services, 24. Malades. 6. Excusés, 8. De congés, 11. Absente, 28.
On note la présence de M. Le Texier, Directeur ; Lavaud, greffier-comptable ; Rivault, économe.
Le Secrétaire remercie le personnel administratif d’avoir bien voulu répondre A l'invitation d’assister è nette réunion, puis fait un exposé sur les avantages par la Sécurité Sociale et termine en faisant appel aux camarades de faire confiance aux listes présentées par la C.G.T.
Puis l«*s revendications sont les suivantes :
Réclamations concernant l’iiabille- ment et surtout une meilleure coupe ;
Demande que nous soit allouée la carte T2. A cet effet, des attestations sont demandées aux secrétaires des sections de Fresnes, Epinal et Châlons- sur-Marne ;
Désigne les camarades’GAUSS 1ER, BURNER, BIROT et SHUFT, pour la prochaine répartition de la prime de rendement.
Plus personne ne demande la parole, la séance est levée à 23 h. 5Û.
C^NCY. ¥ * *
LIANCOURTUne réunion amicale des membres de
l’Administration Pénitentiaire a eu lieu, le 21 avril 1947, (Lins l'une des salles des bâtiments administratif!..
La séance a été ouverte A 18 h. 15 et il a été, tout d’abord, procédé à un appel nominatif. Il a été constaté la présence do 26 camarades et, pour la première
"fois, celle do .plusieurs dames. Par contre, il y eut 8 absents : 2 de garde ; 2 qui s’étalent excusés de ne pouvoir être
commission, sous la présidence de M. le Directeur, se compose de l’Econome, du greffier-comptable, du surveillant- chef, de MM. BARBEER. surveillant <hef ..djoint et MALAM.MEIH DEVAUX et GIBELIN (Roger), surveillante.
La décision île la Dim lion nommant M. BOUDE Y, gérant de la coopérative, est approuvée.
Différentes questions intéressant te service et la sécurité do l’établissement seront soumises au Directeur.
Avant de se séparer, la Section regrette A nouveau le départ de M. ^feu- vrel, décision qui n’est pas faite pour renforcer l’autorité du personnel, certains actes de la port des détenus l’ont déjà prouvé.<P1«S personne ne posant de questions, la séance est levée A 22 heures par notre Président qui s’est montré fort en verve.
ROBERT.¥ ¥ ¥
P1TIIIVIERS• Ln Section s’est reunie le 4 avril 1947.La séance est ouverte A 20 h. 30 par
notre'camarade LARCHEZ qui préside.lui bienvenue est souhaité à nos trois
nouveaux camarades JOLLY, DER- REUX et HIPPOLYTE, venus grossir nos rangs A Pithiviers.
BERNL’CHON demande la nomination de 3e surveillant-chef adjoint pour qu’il puisse bénéficier des lois sociales.
La Section proteste contre la lenteur apporté pour te paiement des frais de déplacement.
Après quelques discussions d’ordre local, b séance est levée.
Le Secrétaire.* * * POISSY
La Section s’est réunie te 25 mars 1947,salle des Commissions, Mairie de Poissy, sous la présidence du Secrétaire assisté des membres du Bureau.
La séance est ouverte A 19 h. 15.Le Secrétaire donne lecture du procès-
verbal de b dernière réunion qui est adopté A l'uminimilé.
læctura d'une protestation venant de Mauzac est faite au sujet de la circulaire changeant les premiers surveillante et commis-greffiers de leur poste.
Ix*s commis-greffiers étant absente A la réunion, il ne fut donné aucune suite A celte protestation.
-Le Secrétaire fait un pressant appel à tous les camarades pour qu’ils apportent leur obole A la souscription lancée depuis un certain temps en faveur du château de Rabaté.
Certains camarades préconisent de faire une fêle pour Rabaté. Finalement, celte proposition est repoussée par une grande partie do l'assemblée.
Le camarade HAINE, ayant donné sa démission de délégué à l’Union Locale, est remplacé par le camarade BEGEY (Julien).(D'autre part, il est décidé que les camarades qui ont obtenu la .Médaille pénitentiaire, au cours de l’année, ne seraient pas ouHiés. mais que pour limiter les frais, on ferait une fête en leur honneur, une fols par an environ, fef’ersonne ne prenant plus la parole, lu séance est levée A 21 heures.
LOUBEAU.
b Section, la province ne doit pas être exclue des visites de son Secrétaire général surtout en ce moment.
MILIIE.¥ • ¥ ¥MAUZAC
La Section s’est réunie dans le focal Ihabitm l. . !! • Deaniarlin, te 15 avril. I Ordre du jour : Augmentation des coli- lsation.« ; mise A jour des cartes ; ques- I tioos diverses.
55 camarades sont présente ; 24 sont de garde ; 16 en congé annuel ; 23 excu-
Isés ; 33 absents sans excuse.Dès l’ouverture de la séance, le tré
sorier RICARD informe tes camarades que te prix do la cotisation à l’Union Départementale ayant été portée de 8 francs A 10 francs par mois, soit 30 francs au lieu de 24 francs par tri- mestte, il s’est trouvé en déficit de 940 francs lors du paiement du premier trimestre, et qu’en conséquence, la cotisation du deuxième trimestre devra Ûtn- portée A 100 fraAes, pour «*||> ramenée à 90 francs pour les trimestres suivante A moins que d’autres augmentations interviennent.
Il n'y a pas d'objection, la proposition est acceptée.
La lecture du courrier fait rassortir que dans la majorité des établissements
I consultés, le personnel a b possibilité de prendre son congé annuel par fraction.
Le camarade DUMONTEIL, gérant du mess du camp nord, intervient en déclarant qu’il faudrait augmenter les
I repas de 5 francs et même 10 pour en I améliorer l'ordinaire. læs usagers trou I vent celte augmentation un peu élevée I pour ce que le menu comporte. «
Certes, la question mess aux camps de .Mauzac, bisse A désirer. L’intérêt des uns, te désintéressement total dos autres font qu’en fait de mess, il n’y a que des gargottes que les gérants gèrent sans aucun contrôle, la Commission nommée A cet effet ne s’étant jamais souciée de remplir sa tâche.
Un différend a opposé le surveillant DUSSOUR au surveillant chef LOISON au cours de la réunion du 13 janvier, au sujet d'un billet clandestin, DUSSOUR ayant été publiquement accusé d’on être l’auteur, demande que ces accusations soient rétractées.
Les deux intéressés restent sur leurs positions, aucune suite n’est donnée.
La séance est levée à 23 h. 30.Le Secrétaire.
•k •kNOÉ
Los Sections du personnel administratif et du personnel de surveillance se sont réunis samedi 3 mai 1947 pour offrir un souvenir A M. Mruvrel, Directeur, muté A b Maison d’arrêt de La Santé.
M. Testaud, nouveau Directeur, est présent ainsi que tout le personnel gradé.
En quelques brèves paroles. M. te Sous-Directeur présenta M. Testaud, 3ni vient de b Direction régionale
'Angers.Le Secrétaire du personnel de surveil-
bnce prit b parole pour féliciter M. Meuvret de sa nomination et l'assura que son souvenir restera
La réunion générale ordinaire r eu lieu le mercredi 8 mai 1947, salle du 6rétoire. sous b préside net? du camarade
I AN ZAC, président de séance. Quatre- vingts quatre camarades sont présenta. Après avoir donné connaissance des réponses du Directeur aux diverses questions posées en majorité satisfaites, il est passé A l'ordre du jour.
I-e Secrétaire donne lecture de-la mise nu point au sujet des articles pneus dans la presse, celte mise au point est approuvée. Lecture est faite do différentes lettres émanant de sous-groupes voisins.
Le Trésorier nous donne te compte rendu de sa caisse, lequel est approuvé par tous.
La gestion du mess est adoptée A l’unanimité. Après l’exposé du camarade CAS ET, quelques modifications seront apportées au service, te prix des repas restant 1e même. La commission de contrôle est renouvelée ; la nouvelle
Ensuite, M. le Directeur a exprimé combien il était sensible A cette aimable invitation A laquelle il s'était fait un devoir de répondre. Il a ajouté uu’il était heureux de constater la parfaite harmonie qui existait entre tous les membres du personnel. Puis il a fuit l'historique de la création du Sanatorium Pénitentiaire et a témoigné sa satisfaction de constater que le concours de tous
| lui était acquis.Il a été procédé alors A divers divertis-
sementa au cours desquels des chansons et la déclamation d'anecdotes gaies ont été notamment très appréciées.
Finalement, di s vœux ont été exprimés pour te fréquent renouvellement de telles réunions amicales démontrant l'union complète entre les membres du personnel administratif et du personnel de surveillance, ainsi que les liens fraternels unissant tes camarades do la petite famille pénitentiaire de Liancourt.
La séance a été levée A 20 h. 30.■ DELOORE.
* * * LURE
Le 18 avril dernier, les membres du sous-groupe de la Maison d’arrêt de Lure se réunissaient chez leur chef, M. Raymond ADOUE, pour lui offrir la Médaille pénitentiaire, distinction qui lui avait été décernée par M. te Ministre do la Justice dans le courant de l'année 1946. M. te Docteur Mairey. médecin de la M.A. ainsi que Mmes H outre. Joly et Lambert, «'étaient jointe au groupe des surveillante et surveillantes venus au grand complot.
Le camarade HOUTRE prit b parole au nom du sous-groupe en ce« termes :
Monsieur 1e Surveillant chef. Je viens au nom de mes camarades et
au nom de la Section Syndicale de Lure vous offrir ce modeste prêMQt. Noua savons qu’il vous fera plaisir car il représente pour vous te symbole et le souvenir de votre carrière administrative. Vous savez b tâche souvent ingrate nui nous incombe dans notre fonction. Monsieur le Surveillant chef, dans l’avenir comme dans te passé, nous espérons vous donner pleine et entière satisfaction par notre travail et par notre discipline. Vive notre Surveillant chef ! Vive notre Syndicat I
Quand furent calmés les vifs applaudissements qui saluèrent sa péroraison, le camarade HOUTRE s'avança et épingla sur la poitrine du chef, la Médaille pénitentiaire, récompense particulièrement méritée de ses longs et loyaux services.
Très ému, ce dernier s'adressa à son tour A l’assistance en une allocution pleine de bonhomie et de simplicité :
Mesdames, Docteur,Messieurs les Surveillants,
C’est avec une réelle émotion que je vous vois réunis autour de moi et vous m’avez réservé ta plus agréabte des surprises en m’offrant la Médaille pénitentiaire qui rend plus concrète ta distinction que M. le Ministre de la Justice a bien voulu accorder à son modeste serviteur. Je suis très sensible A votre beau geste et je liens A vous en remercier très vivement.
J'ai été très touché aussi, MM. les Surveillants, des sentiments que vous avez bien voulu me manifester et qui me
cours com-
(iréhension de sa part et te désir de faire e maximum pour snn personnel. <’*est
avec beaucoup de regrets aue nous le voyons partir et en lui souhaitant une moilleiff*e santé pour sa famille, nous lui disons au revoir et bonne chance.
Visiblement ému, M. Meuvret prit la rrole ; il nous assura que c’était tout
fait contre sa* volonté qu’il nous quittait. Ayant toujours été un parfait syndicaliste, il regretta de n’avoir pu faire plus pour le personnel ni de pouvoir parachever tes œuvres qu’il avait entreprises. Il encouragea les.agente à militer dans le Syndicat, leur demandant de ne pas être égoïstes et de voir au-dessus de leur intérêt personnel l'ensemble des revendications intéressant la coltertivilé
H nous demande de suivre les cuhseib de -M. Testaud mii le remplaçait et qui avait déjà une longue carrière derrière lui, et termina en criant : Vive te Syndical ! Vive l’Administration et vive la République !
ouvert à 20 h. 30 sous la présidence et T!?Pe<:l?r d?du camarade PARDON. qualités et noUmment
Le camarade MILIIE souhaita la £n ont fait un Directeur selon toute hjenvenue dans notre Section au canin- pacceptition du mot. Le Bureau de la rade FRANCHI, surveillant chef de la 1 M A., en raison de son noble passé et de l'injustice qui l’avait frappé, revenu parmi nous.
Le camarade CORDIER nous donne lecture du procès-verbal de la réunion précédente qui est adopté à l’unanimité.
Le camarade MlLHE procède ensuite à la lecture do ln.correspondance des sous-groupes et nous donne un compte rendu de ce qu'il a tranché A Paris, au moment de sa dernière visite A M. Papot, chef du personnel.
Un compte rendu au sujet de la Sécurité Sociale est également donné.
Les camarades de la Section sont invités A se rendre A la réunion pour nller manifester A la Bourse du Travail auprès de nos camarades syndiqués du département.
Une plaque devant être posée devant 1a prison au nom de l’abbé Marty, héros de la Résistance, tes camaradeu BELFILS et CHAILLET demandent A ce que figure sur la plamie le nom d’un de nos camarades, décédé en déportation. Vifs applaudissements de l'Assemblée. Question approuvée par la Section.
Questions diversesLe camarade CHAILLET demande A
ce que l'on intervienne auprès du Comité Central pour que notre journal Le Réveil porte en entier les noms et A»s mouvements des camarades de toutes Tes classes pour les mutations et non pas seulement le nom des grades
REVEIL PENITENTIAIRE— ■ -■ ■ ■ -------- =6
la fourniture <h*s ma-
Section des Retraités
1rs
MEK
19 h
h
40.000 qu ’il
heures. SIMEON.
B.faire
« REVEIL » D AVRILCamarades, but le < Réveil >
d'avril, jo nie suis efforcé de fournir tous renseignement* utiles pour la constitution de dossiers do pension de réversion et d'arrérages de pension, en ras de décès d'un camarade.
Depuis quelques temps, par les secrétaires de mairie et par les veuves elles-mêmes, dos dossiers ont été transmis dans ce* services où ils n'avaient que faire, ce qui a produit un retard considérable dans la liquidation do ces pensions de réversion, portant un préjudice sérieux aux personnes intéressées.
Or, le c Réveil > oui avait été tiré avec 200 numéros de plus que précédemment, s’est trouvé bien insuffisant par suite d'erreurs dans le routage, pcrsonnelleincnt, je ne Puis i»îui reçu. Roumien êgajcinvnt, et j'ai eu plusieurs réclamations auxquelles, je n’ai pu donner suite puisqu ’il ne reste pas un numéro d'avril.
Do ce fait très regrettable, beaucoup de camarades n'auront pas les renseignements fort intéressants cités ci-dessus. Je pourrai les fournir par lettre à ceux qui mo 1rs réclameront et qui joindront un timbre pour la réponnè.
organisée à| honneur et s'exprima en ternies :Cher camarade Lhermite,
M. le Ministre de la Justice a bien voulu reconnaître la valeur de vos bons et loyaux services.
Désireux de nous associer à celle distinction si méritée, mes camarade» et moi pommes heureux de pouvoir vous offrir lu réalisation matérielle de cet honneur et nous nous joignons A M. le Directeur régional des service* pénitentiaires de la région de Poitiers pour vous adresser nos sincères félicitations.
Après cette courte allocution, le Président épingla la médaille au revers de l'unfirotne du nouveau médaillé.
læ camarade LHERMITE, très ému, remercia chaleureusement et offrit un vin d’honneur.
Quelques chansons retentirent chantées par l<* dames du personnel <|iii avaient bien voulu compléter, par leiiç présence, cette petite fête Intime.
Le Sccrélaire.
Pour la < Tribune > ot le « Courrier des Retraites», ayant été entai do nondmouses réel a mations concernant le double emploi «te ces journaux et demandant la suppression d'un exemplaire, j'insistais pour que l'envoi dos deux bandes me soit fait pour avoir tes numéros qui sont inévitablement différents ot les recherches quo cela occasionne ; recherches a faire dans 400.000 clichés pour la «Tribune» et plus de 30.000 pour le «Courrier des Retraités», -une erreur d'imprimerie n porté la «Tribune» h exemplaires, c’est 400.0t)0 faut lire.
CONGRES DE LA F. GJ'aurais pu nu préalable
une large publicité sur les travaux •le notre congrès <|uî s’est tenu à Paris, Maison des Fonctionnaire», 10, rue Holférino, les 2 et 3 avril dernier et qui ont été suivis en partie par nos en ma nu les Martel, Berge, Andrcu, Ribnrdièro, Rôuinieu. En co qui me concerne, j'ai usataté le l*r avril à In Commission exécutive de préparation et nu Congrès durant tous les travaux ; si je n’ai pus fait de compte rendu c'est quo par avance, je savais quo vous l’auriez plus complet sur le « Courrier «leu Retraités» qui min au point, vous sera expédié d’ici peu.
De cette Fédération, je reste secrétaire adjoint où connue d’habitude je m’efforcerai do surveiller et défendre vos intérêts.
NECROLOGIE ’Nous avons la douleur de porter
à la connaissance de nos lecteurs, les décès de nos rama rades retraités Poehon Maurice et Bonnet Félicien.
Noita adnessons aux familles de nos regrettés disparus, nos condoléances émues et J'expression de nos sentiments de vivo sympathie.
Pour le Bureau, RICHET.
Arrivé au point divers, la réunion émet le vœu qu'une délégation doit demander audience auprès de M. le Directeur régional pour lui présenter quelques revend ica lions.
La séance fut close A 21 heures.GUTAPFEL.
* * * VALENCIENNES
Le Sous-Groupe s'est réuni le 9 avril 1947 sous la présidence du camarade surveillant chef VENTE.
Questions locales discutées et solutionnées sur place sauf en «a qui concerne la nomination de trois agents qui devenaient nécessaires pour assurer la sécurité de l'établissement.
Les vœux suivants sont émis.Application des 40 heures. En cas
d’impossibilité, payement des heures , supplémentaire*, attribution plus régulière des effets, alignement de l’indemnité de chaussures payée aux auxiliaires sur celle perçue par les titulaires.
Le Secrétaire fait remarquer la bonne compréhension du surveillant chef cl invite ?♦•» camarades, à faire toujours mieux.
La séance est levée à 20 h. 30.1IÔUR1EZ.
situation s'améliore et soit enfin digne de vrais pénitentiaires.
Le Secrétaire.
ROUILLÉLe personnel s'est réuni en son lieu
habituel. A l'appel nominatif, 36 camarades répondent présent ; 4 sont en congé annuel ; 2 en congé maladie ,5 de garde, 5 excusés.
Le Secrétaire remercie les camarades pour la souscription faite en faveur d’une collègue surveillante à la maison d’arrêt do Funlenay-le-Cumle dont le mari est très gravement malade et qui a deux enfants A charge (la collecte a produit la somme de 2.285 fr. 50).
Lecture est ensuite donnée sur le courrier du siège et de la Section. La circulaire de notre Secrétaire général, concernant la colonie de vacances de Râtelé, en vue d'établir une souscription pour permettre des transformations qui s’imposent, ne soulèvent aucune objection de la part de T Assemblée, bien au contraire, l’on sent plutôt l'approbation unanime.
Quant au courrier de la Section et suivant le procès-verbal de réunion du 10 février 1947 relatant la situation habillement des auxiliaires (notamment les surveillantes), celk-ci est loin d’êire contestée au centre de Rouillé. Nos camarades n’ont pas <ie blouse réglementaire : ce vêtement, peu encombrant, constituera il pourtant (s'il était porté), certaine marque d'auloritô rut In personne des détenues composant la population pénale. Il est dit que les membres du personnel auxiliaire n’ont pas droit6 l'affectation de vêtement». C’est notoirement vrai — mais no serait-il pas possible d’avoir en magasin, un léger dépôt d'effets qui serait mi» en service pour nos camarades auxiliaires et que ceux-ci déposeraient A leur tour au ras oü ils viendraient à quitter rétablissement ?
En laissant à notre camarade Secrétaire général le soin d’élucider cette question avec l’auturité supérieure, l'Assemblée espère que la proposition pourra être prise en considération.
Sur lo plan national, il est demandé s’il ni* pourrait être institué un établissement sanitaire inter-administratif et climatique pouvant recevoir les agents atteinte de maladies graves ot contagieuses contractées en service. Le fait qu'un agent obtienne un congé de longue durée pour maladie no Veut pas dire pour cela qu'il n tout le nécessaire propre à être guéri, tel est le ras d'une de nos camarades, Mlle M. COIGNOT.
D’autres revendiez lions d'ordre local présentées on cours de séance seront soumises à M. le Directeur du Centre.
Après quelques conseils pratiques sur le service donnés à nus jeunes camarades auxiliaires (pleins de bonne volonté), la séanre est levée à 22 h. 30, ce qui permet à notre camarade MOREAU (Charles) .vaguemestre, d’offrir un vin délicieux en l’honneur de la naissance de son fils Jeun auquel nous souhaitons la bienvenue ©n ce inonde ainsi qu’une santé toujours prospère. Nos félicitations aux heureux parente.
PROCHE.
SAINT MARTIN-DE-REIji Section s'est réunie dans son local
habituel le 31 mars 1947 à 19 h. 30.La réunion avait pour but l’élection
de trois membres du Bureau. Les camarades HENRY, CAUTIN étant démissionnaires et le camarade ROBINEAU, muté A la Maison d'arrêt de la Santé.
I ne réunion antérieure étant restée sans résultat, il fut décidé de procéder ru vote. Lee camarades de service de nuit ne pouvant assister à la séance voteront le lendemain matin avant de quitter leOr service.
Quatre camarades sont candidats : DUREFA1RE. COQLILLARD, BERNARD et LACROIX.
Après le dépouillement définitif, résultats,sont le» attirants :e
Dî'REFAIRE, 5« voix, élu ;BERNARD, 51 voix, élu; COQUILLARD, 49 voix, élu.Quelques revendications sont discu
tées et seront soumises au Directeur.La bôanœ est levée à 21 h. 30.
Le Bureau.* * *
SAINT MILI’ICELa Section s’est réunie le 13 mai 1947
sous la présidence du camarade SCH1ELE.
Excusés : les Ier surveillante DEL- PEY et VALETTE en conges.
M. le SiirveiUanl chef BABEY et .Madame assistaient à h réunion.
La séance est ouverte à 21 h. 15 par le camarade 8CH1ELE qui donne lecture de l’ordre du jourj compte rendu de l’entretien entre M. le Directeur général AMOR et les délégués syndicaux (suite A sa visite du 12 mai). Questions diverses.
La parole **t donnée au camarade DONSIMQNI rapporteur de la première question, qui expose ;
Monsieur le Directeur général a reçu les délégués de la Section Syndicale avec une bienveillance et une comprêhen- • l'Hi qu'il me pliait do souligner. L . n tretien a surtout porté sur le» points suivants :
Rrintrgration r^enluelle dn 12 agenu licenciée antérieurement. -— Certains agente auxiliaires ont été remerciés à la suite d’une note officielle parue en iuillet 1946. Il importe de préciser nue la dite note ne visait que les camarades ne H'mplissant pas les conditioiLs ph.Vy si quos reaiiiu*. lx*a autres liccrvi^ luinente iront eu lieu qu'u la suite de
M. lo Directeur général faible pourcentage do tient ù préciser que
A lui adressées
| fautes professionnelles grave», engageant l'entière responsabilité de leurs auteurs et ne peuvent être imputables, par conséquent, A l'Administralion. En ce qui concerne les premiers, M. le Directeur général fera tout son possible en vue de leur réintégra lion au fur et à mesure des vacances.
Bcrmuiatione ci inutations sont,en principe interdites, aux auxiliaires. De toute façon, elles ntf sont prises en considération qu’à l’occasion de cas impérieux, n’entravant ni ne portant atteinte A la bonne marrJic du service. Toutes les demandes seront examinées avec la bienveillance coutumière de M. le Directeur général.
.Notre pénurie de ^fementr d'uniforme n'a pas échappé A l'Administration. En attendant des temps meilleurs, mais devons faire au mien < .n utilisant au maximum nos ressources.
M.’ le Directeur général envisage la possibilité do faire fabriquer Jet fouets au Centre Pénitentiaire. La confection serait effectuée sou» contrôle syndicale» sous réserve de tières premières
Stagiaire*. — n’ignore pas le nominations, iltoutes les propositions seront examinées avec toute l’attention voulue. Néanmoins, a l'Iivurv actuelle, il n'. - prévu qu'un in.ixiniiiin de vingt nominations par mois.
Avant son départ, un vin d’huimeiir a été offert A M. le Directeur général au mess du Centre. La quasi-intégralité du P.A. y assistait ainsi que les cadres du PS et les délégués syndicaux. Visiblement touché de l’accueil reçu, M. le Directeur général s'est félicité de te parfaite * harmonie régnant entre le P.A. et le PB. et, en particulier, des bons rapporte existante entre notre inestimable Directeur, M. Bastide, et les agente. Les résultats appréHablsB obtenus avec le concours de tous, démontrent refficacité du système appliqué par M. Basti'l - au pi< I M. !<• I»ir.-. leur général a tenu à rennre un hommage public M le Directeur général porte un toast au Centre de Sainl-Siil- pice, à tous les membres du personnel, en déplorant l’absence de M Cornet, notre actif et dévoué économe, momentanément éloigné par la maladie
En résumé, entretien où il a clé procédé A un large échange de vum qui BOUS .tssure dans tous h-, domaiik II» sollicituds de M le Directeur général Tous les syndiqués s'associent aux respectueux remerciements que lui ont adressés leurs délégués
Q u m lions divers onA la deinamk* général , il est ensuite
procédé à 1a désignation d«*s membres d'une Commission de contrôle du iness dont te création est approuvée par M le Directeur du Centre. Elle «uni pour attributions toutes vérification», tant comptables, qu'aohate et Approvisionnements. Toutefois, elle ne sera habilitée a procéder qu’en présent e d’un des géra ni» du mess et sera composée en l'occurrence du Président actif, du Trésorier et d’un des membres faisant fonction de Commiwire. Elle se réunira en séance ordinaire au moins une fois par mois,En outre, un cahier de réclamations «era tenu à lu disposition d<« usagers.
Sont élus à l’unanimité :Présidente d’honneur : M. BASTIDE.
Directeur ; M. HOULES, Sous-Directeur ;
Vico Président d'honneur -. le camarade 8CH1ELE ;
Bureau actif : Président : FOURRES (Charles) ; Trésorier : MAURETTE.
Membres : ARN AL. DAUGB. LACA- NAL. BORNE, BOYTET, BRUN (François).
I^a séance est levée A 23 h. 30.DOUMIU
SCIIIKMM IIfoi Section syndicale et Mutualiste
du C.P. de Schirmeck s'est reunio dans son local habituel lo 3 avril 1947 à18 heures, sous In présidence de la camarade SPR1ET, surveillante. Il est procédé A l'ap|H*l qui accuse 38 présents. Sont excusés : 9 de Service do garde , 7 do repos ou permission.
Le camarade MALMA8SON, secrétaire de la Section, prend te parole et prononce la bienvenue A la nouvelle Ie* surveillante, .Mlle FREDET, nouvellement mutée à notre C ntre.
Quelques revendications sont posées et discutées, jji^dance est levée ù19 h. 15.
MAÎ.MASSON.¥ * *
STRASBOURGLa réunion mensuelle s'est tenue
7 mars 1947, dans l.« local habituel, et fut ouverte à 19 heures.
M Secrétaire donne connumance du dernier compte rendu qui est approuvé et passe la parole au Trésorier oui donne un aperçu sur la situation de la caisse. Ensuite, on passe a l'appel nomiimlif qui donne 47 présente sur 1«5 syndiqués, 47 absents et 11 non excusés.
Le camarade KRAEMER donne des détails sur le f«>m lionu. •n.-nt de la Sécurité Sociale et doux motions sont posées pour le Congrès de l'Union Départementale où ce camarade représentera notre Section.
fo» Secrétaire fait un appel de souscription pour la Coopérative des Fonctionnaires qui est en vuic de formation.
TOUS Ire camarades en congé cl repos sont unanimes à venir manifester cette grande journée do liberté. En accord hv«c notre camarade surveillant chef, une heure supplémentaire sera accordée A nos camarades de service pour se rendre au pointage des cartes confédérales qui a lieu Maison du Peuple, bureau C.G.T.
la» rama.ade Secrétaire regrette de n'avoir pas reçu a temps ces deux circulaires afin de les faire suivre dans les sons-groupes, celles-ci étant arrivées au courrier du 80.
L’Assemblée est unanime p<mr que soit appliqué la semaine dos 48 heures qui fait l’applii-ilion des lois sociales. À Poitiers, le service varie entre 55 h. et 60 h. Le Bureau fera tout pour faire appliquer celle dernière.
Toutes ces revendications seront soumises A M. le Directeur régional.
Personne ne deinamk* plus la parole, la séance psi levée à 20 h. 30 dans une parfaite camaraderie.
Le Secrétaire.* * *
FONT-AUDEMERLa Sous-Groupe s’est réuni le 12 avril
194" dans un local «le rétablisse me ni pour fêler la nomination «le stagiaire au camarade MADELAINE.
la» camarade DUGHAND-PLA- CITRE, surveillant chef, prit la parole cl, après avoir remercié les dames de nos collègues «l'avoir bien voulu honorer de leur présence celte petite soirée familiale, il s'exprima en ces termes : •
Mesdames, Messieurs, Chers camarades,
Vous connaisses tous l’objet de notre réunion de ce soir. Notre camarade MADELAINE vient d'être nommé stagiaire. En accord avec le camarade GARNIER, secrétaire du Sous-Groupe, nous avons décidé d'organiser cette petite fête de famille afin de rénover les liens qui nous unissent dans ta grande famille pénitentiaire.
Je m’adresse maintenant a relui qui,' aujourd'hui, est A l'honneur, notre camarade MADELAINE. L’Administration Centrale vient de vous nommer surveillant stagiaire, au’il me soit permis au nom de VOS collègues et en mon nom personnel de vous en félicil«*r bien chaleureusement. Vous êtes lo fom liminaire intÿre et droit, ayant aussi les grandes qualités que l’Administration exige dans sa réforme noiivelh», l’honnêteté et la proHté. Conservez cm bons principes durant toute voir© carrière et imiiquez-ies a vu» jeunes camarade». V«»us conserverez ainsi Peslime de vos chefs et le prestige de P Administration pénitentiaire.
Je dirais aussi quelques mots A nos jeunes débutants, MM. ROUSSEL et TREFOUELà qui j'adresse» ta bienvenue parmi mais. Je vous engage à suivre' l’exeniftle de n«»tre caibarnde MADE-I LAINE, de suivre aussi, avec attention et exa«-titude les « ours qvi vous MTOOt faits, qui sont ta base de votre édmalion professionnelle. 81, comme je l'espère, vous suives ses conseils cl tes rmMtel pu pratique, je ne doute pas un instant que, dans le courant de celte année, une réunion semblable nous réunira à nouvoau pour fêter votre nominalion d»- surveillant stagiaire A vous nusfi.
Je lève mon verre à la santé du n«>U’ Veau promu, à celle de nos familles, A ta continuité de notre bonne entente,] A la prospérité de notre Syndical et de notre Administration tout entière.
Le camarade MADELAINE, très! touché par ce» paroles, se lova et serra la main du surveillant chef en le remer-1 ciant des paroles élogieuses prononcées | ,.1;à son égard
L’on se agréable où de régner.
Le géra» t ; VEDRENNE lmp. Nouvelle (Au Ouv.). 53, quai «te la Seine, paris
KIH-5-47
* * * RENNE8
La Section s’est réunie le 16 mai 1947 en vue d’élire un comité de fêtes pmir organiser un l>al au profit «le la colonie de vacances «le Rabaté. fo» séance ouverte, le Président donna lecture du prooès-verbal de ta dernière séance ainsi que d’une lettre du Sous-Groupe de Va Dites relative a 1a désunhm qui règne, d'après lui, A ta section de Rennes. Après accord avec les «amandes, il fut déridé que celte lettre ne gérait pas insérée dans le Réveil. Ceci fuit, l’on passa aux revendications.
Pour la Maison d’arrêt de Rennes, plusieurs camarade» demandèrent de renforcer l’effectif des agents afin de leur permettre de bénéficier plus largement de leurs congés hebdomadaires et pour avoir le congé dit de 1er mai. Certains demandèrent s’il ne serait pas possible d© supprimer le service de coupure instauré depuis un mois et demi.
Pour l'habillement (question toujours débattue sans résultat), il fut dmtuindd que le retard apporté à h< livraison «les effets soit comblé le plus rapidement possible et que les mesuras portées sur 1rs fichiers de chaque agent s«»lenl respectées ainsi que la c.eupo et que des chaussons nous soient attribués.
Pour la Maison Centrale, il est demandé ta nomination de deux surveillantes chef adjointes.
I.es auxiliaires redemandent à nou- yeau des blouses.
Le camarade LEQUELLEC met en vu© un projet de téléphone reliant tous les différents postes de Pétablisscmrnt.
Pour terminer, le camarade LEQUELLEC donna de» instructions concernant les dossiers mutuels.
Il fut ensuite procédé à ta nomination d'un gérant pour le salon de coiffure ainsi que d'une commission de contrôle, puis vint enfin lu question : comment aider la clonie d© vacances ?
Il fut décidé d’organiser un bal avec buvette, gâteaux et vente aux enchères. Celui-ci serait placé sous la haut© prâ- sidonue «le M. le Directeur régional, do M. le Dirocteur d«* la Maison Centrale «lu personnel administratif et de M. Phi- lippeau, surveillant chef de Rennes- Arrêt.
foi membres du Bureau furent désignés pour assurer les différents postes de Président des Fêtes, de trésorier, etc.
Notons aussi que Aimes les Assistantes snriaiM d© la Centrale et de l'Arrêt seraient pressenties pour organiser cette fête qui permettra à nos enfants de se retremper au bon air.
Pour ce bal, des invitations seront envoyées dans bs sous-groupes.
L’ordre du jour étant épuisé, ta séance fut levée à 23 heures.
LAUNAY. '* ¥ ¥
RIOM ' • Ifoi Section s’est reunie dans son local
habitue) le 2 avril.La séance est ouverte à 20 h. 30. snus
la présidence du camarade VALLOT.Le cainsrade SIMEON, après avoir
fait remarquer lo peu de camarades présente, donne lecture du procès-verbal de ta dcTniêre réunion (adopté) et de la | correspondance aiiihi que le résultat définitif du vole pour le Bureau 1947 qui est le suivant : SIMEON, 117 ; «>«•’/’i v MAZELIER, 118 ; GA- LIBERT. 112; VIGIER, 117 ; GAR-
sépara après une s«>irée I l'-'HlN, 114. Il’entente cordude ne <«tfsa I Plusieurs sujets d’«»rdn* local sont
I discutés, puis le camarade PEGUY GARNIER. I donne ronnaissance d© plusieurs ciru-
k , , l.iir* i* l.div. - .i l.< S. ’nii. "... i |.x w I II est enfin décidé de faire le nécessaire PONTOISE I pour l’enlrettan de ta tombe du « ama-
L« Sous-Groupe s’esl réuni le :i m;ii nidc IlASSEMARlr, victime de la 19A7 sous la présidence d'honneur de Gestapo dont In votive n réintégré son | notre survt iUant chef et de M' Fabre, pays d’origine en Algérie. Avocat uu Barreau de Pontoise. I foi séance est levée A 22
M. I© surveillant chef ayant retracé I en termes élogieux la «airrièrr «lu relrailé. 4e 4e 4etoute d'Iiunneur et de probité a insisté I wwwsur ta nécessité de rester unis autour d»- ItorllEFORT SURnos chefs et de notre Syndicat, demun- , (. 8ous.(jr(,llpe sVsl r6uni |c r, lnars dant aux jeunes de bien servir >dh> liréhilll.nw 8un SeCré.d obtenir une rémunération meilleure. uin, vuo J(| r|.lnise de la MMai||e
GÎ'ILLIER, à sou tour, preiai ta I pénitentiaire .«u camarade L11ERM1TE.Piiro*e- I Ix? frésidsnt lui manifesta, au nom
Je remercie tous ceux qui, par amitié I d© tous ta» camarades réunis, la satis- rl camaraderie ont btan voulu g<rascrire,| faction •! pouvoir matérialiser cet à rette soirée d’adieu • l'honneur du camarade BOY à l’occasion de sa récente promotion an litre de médaillé pénitentiaire pour acte de courage.
Mon cher BOY, c'est avec plaisir Sue nmis te reravoiis ce soir parmi nous,
lédaillé et retraité syndicaliste de tou- tours, bon camarade. Ton départ a lissé un grand vide autour de nous.
Sache cependant que nous gardons de loi do très bons souvenirs.
Te vuilà rendu au terme de ta carrière. Permete-mol en celle occasion «te t'oITrir, au nom de tous, œ petit cadeau, et à Madame, cette modeste plante, et par lequel, mais exprimons notre gratitude au bon collègue que nous avons perdu. *
J© lèv© mon verre à ta santé. A celle de Madame et je souhait© que tu profiles lungtemjis do cette trop niodcftte retraite.
I-e camaradp ROY a remercié en Urines émus en souhaitant'quc notre