InnovaTech, le coach au service des PME qui innovent - 9 … · 2016-06-16 · 3 consommation et du...

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DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL 9 JANVIER 2014

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DOSSIER DE PRESSE

Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL

9 JANVIER 2014

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Vos cadeaux de fin d’année ne vous ont pas plu ?

Alors que le marché de l’occasion explose, comme la vente sur Internet, paradoxalement les sites web de vente aux enchères comme eBay sont en nette perte de vitesse. C’est qu’ils n’ont pas anticipé le succès des applications mobiles.

En Belgique, comme ailleurs, 2014 a vu bondir le nombre de développeurs d’applications. David Werbrouck et Damien Solimando ont choisi de combiner ces tendances en créant Scell©, une application qui vous permet de vendre en trois étapes : faites une photo du produit dont vous voulez vous séparer, ajoutez-y une description et ensuite un prix. L’application édite cette offre sur le web, génère un lien internet que vous pouvez partager sur vos réseaux sociaux.

Durant les fêtes, 13% des français recevront un cadeau non désiré et pensent le revendre, notamment via le web. Voilà donc une application qui tombe à pic !

Originaire de Tournai, David Werbrouck est un graphiste issu de Saint-Luc dont il est sorti en 1998. Damien Solimando, pour sa part, est sorti en 2004 de l’UMH (Université Mons Hainaut), son master en informatique en poche. Dès sa sortie de l’université montoise, il avait entamé un stage – qui durera environ un an – au sein de l’entreprise montoise IT-Optics, installée dans le parc Initialis, tout en multipliant les petits boulots. C’est le patron d’IT-Optics qui lui renseignera une entreprise voisine à la recherche de bras pour emballer des livres dans des cartons. Il emballera des livres durant une semaine. Surtout, il y fera la connaissance de David Werbrouck, l’un des deux patrons de l’entreprise.

« Assez rapidement, on a commencé à discuter. On avait les mêmes centres d’intérêt (musicaux, artistiques) et puis on était tous deux des « digital native »1. On était sûrs qu’on allait faire des trucs ensemble. Il fallait juste attendre la bonne idée ».

Devenus consultants – David a créé Astön Agency, Damien Solidx – ils se sont retrouvés au fil de leurs différentes missions : au Forem, à la RTBF.

SCELL.IT pour le marché de l’occasion

Et finalement, au fil de ces conversations, Damien en est venu à parler d’une idée qui lui trottait dans la tête depuis longtemps. Pour surfer sur le marché de l’occasion, en pleine expansion, David a eu l’idée de créer une application particulièrement ergonomique dédiée aux « mobile first »2.

Une croissance annuelle de 6,5%

Selon Dominique André-Chaigneau, le marché des biens d’occasion ne connaît pas la crise ! Pour arriver à ce constat, il s’appuie sur une étude réalisée par Xerfi, intitulée « La distribution de biens de consommation d’occasion (équipement de la personne, équipement de la maison, multimédia, culture-loisirs) : analyse des tendances de

1 Un digital native est une personne ayant grandi dans un environnement numérique comme celui des ordinateurs, de l’Inter-net, des téléphones mobiles et des baladeurs MP3.

2 Le concept mobile first consiste à concevoir un site en concevant en priorité la version mobile et en adaptant progressive-ment celui-ci pour les écrans plus large...

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Deux wallons développent Scell©, une App’ qui permet de les vendre en ligne en moins de 40 secondes.

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consommation et du marché, forces en présence et enjeux stratégiques ». En France, il s’agit d’un marché estimé à 5,5 milliards d’euros en 2012, soit 0,5% de la consommation totale des ménages. Et selon les auteurs de l’étude, « le dynamisme de ce marché se confirmera au moins jusqu’en 2015 avec une croissance annuelle moyenne de 6,5% par an en valeur ».

« Mobile first » crée des emplois

Le marché de l’occasion est donc un secteur en croissance. Et bien, celui des applications mobiles aussi.

Selon le rapport “European App economy” de la Commission européenne qui vient d’être publié3, 1,8 million d’emplois ont déjà été créés dans ce nouveau secteur. Selon les estimations, quelques 5 millions de personnes travailleront dans l’économie des Apps mobiles en 2018. Et dans notre pays, l’activité tourne à plein régime dans ce secteur. Agoria évalue régulièrement la situation de l’économie des Apps. En février 2013, la fédération technologique Agoria dénombrait 400 développeurs d’Apps. À peine un an plus tard, ils sont au nombre de 1000. En réalité, ces emplois sont beaucoup plus nombreux, car après le développement d’Apps, de nouvelles fonctions sont aussi créées dans les entreprises clientes et dans la vente et le marketing de ces produits.

Près d’1 Belge sur 2 possède un smartphone

Le cap des 50% de Belges possédant un smartphone devrait être atteint cette année. Tanguy De Lestré de l’Agoria App Alliance : « Et cela marquera un tournant pour le marché des TIC. Nous constatons que de plus en plus d’entreprises développent des projets “mobile first“ et “API-first”. Elles conçoivent donc prioritairement des produits pour les smartphones et les tablettes, avant de le faire pour les autres écrans ».

Une bonne idée qui débarque sur deux marchés en croissance, voilà qui devrait susciter de l’intérêt. Et lorsqu’on constate que ces deux marchés ont déjà tendance à vouloir se croiser, il n’y a plus qu’à se lancer. Et pourquoi pas durant les fêtes de fin d’année ?

Un tiers des déçus revendront leurs cadeaux sur le web

Ce Noël 2014 s’annonce en effet plus «connecté» encore que d’habitude4, confirmant ainsi une tendance de fond amorcée ces deux dernières années. Ainsi, 20% des français utiliseront le smartphone ou la tablette pour faire leur shopping « cadeaux ».

Et cette année encore, 13% des français qui recevront un cadeau non désiré pensent le revendre et 7% de le ré-offrir à un proche. Et pour un tiers d’entre eux, c’est sur le web que s’effectuera la revente. Mais plus forcément sur les grands sites web d’échange ou de revente.

EBay est en perte de vitesse depuis 7 ans

« EBay est en perte de vitesse depuis 2007, écrit Michel Ktitareff dans Les Échos5. Moins d’articles en ligne, un chiffre d’affaires d’e-commerce en baisse, des cybermarchands qui vont placer leurs offres ailleurs, le pionnier des ventes aux enchères en ligne traverse une mauvaise passe. Rien à voir avec la crise : alors qu’eBay a vu son activité de commerce en ligne baisser de façon significative ces derniers mois, celle d’Amazon a progressé de façon tout aussi sensible ».

Une nouvelle solution gratuite et plus ergonomique

La solution ? Permettre aux internautes de revendre leurs cadeaux de Noël ou tout autre produit d’occasion en trois étapes : faites une photo du produit dont vous voulez vous débarrasser, ajoutez-y une description et des hashtags (« # ») et ensuite un prix. L’application édite cette offre sur le web, génère un lien internet que vous pouvez partager sur vos réseaux sociaux. Et rien n’empêche les artisans d’utiliser cette application pour proposer leurs produits uniques à la vente. Par contre, l’équipe de développeurs «  filtrera  » a posteriori les offres afin de ne pas publier n’importe quoi.

3 Agoria : “Le nombre de développeurs d’Apps a doublé en un an dans notre pays” 14/02/20144 La Vie numérique - jeudi 13 novembre 2014 5 En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/22/06/2009/LesEchos/20449-067-ECH_ebay-ou-la-fin-d-une-epoque.htm#P2DKJSk70hegF08x.99

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Durant 7 mois, les deux compères wallons vont donc développer une application qui vient d’être approuvée par Apple pour une diffusion sur App Store. La version Androïd suivra d’ici peu.

« Nous avons souhaité disposer rapidement d’un « produit minimum viable »6 (minimum viable product MVP) qui soit axé sur la mise en vente des objets (même si il possible d’acheter via l’App ou bien via la page web de chaque objet ajouté sur Scell©) » expliquent-ils. 

« Nous avons travaillé, poursuivent-ils, pour que la mise en vente d’un objet soit la plus rapide possible: personne n’a envie de passer 10 minutes pour ajouter un objet (surtout lors d’un vide dressing, vente de collection, etc. où il faut ajouter des dizaines de pièces, etc.). Nous avons également décidé de travailler sans catégorie mais bien par hashtags pour que chaque utilisateurs puisse créer ses propres catégories. »

Comment fait-on ?

Vous téléchargez (gratuitement) l’application sur votre Smartphone et vous suivez la procédure décrite plus haut. Même si vous n’êtes pas membre d’un réseau social, vous pourrez rentrer dans l’application mais uniquement pour y faire du lèche-vitrines : impossible de vendre ou d’acheter.

Une « lean start up »

Il ne restait plus à Damien et à David qu’à créer leur entreprise. Mais les start-ups d’aujourd’hui, en particulier dans le monde du numérique et de l’informatique, ne s’embarrassent plus de structures lourdes. Au contraire : elle sera légère, «agile ».

On parle alors de « Lean Startup » qui renvoie à une approche spécifique du démarrage d’une activité économique et du lancement d’un produit.

Cette méthode de management repose sur le « Validated learning (en) » (vérification de la validité des concepts), le produit minimum viable, l’expérimentation scientifique et le design itératif.

Une méthode de management qui convient très bien aux innovateurs modernes qui savent qu’une innovation chasse l’autre. Cette méthode tend en effet à réduire les cycles de commercialisation des produits, à mesurer régulièrement les progrès réalisés, et à obtenir des retours de la part des utilisateurs. Des retours qui permettent de coller au plus près des besoins des utilisateurs.

Le duo a ainsi été contacté par Orange, l’opérateur français qui a créé une communauté de testeur d’applications beta pour son forfait Sosh. Durant deux jours, les 13 et 14 novembre derniers, les utilisateurs de Sosh ont testé Scell©

6 Il s’agit de ne pas élaborer une machine de guerre contenant toutes les options du monde, mais bien de trouver le plus petit dénominateur commun dans l’usage que pourraient en faire les clients. Puis de lancer cette version, très sobre et dénudée, pour la faire évoluer ensuite au gré des demandes clients.

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« Les retours ont été très positifs, expliquent ses deux créateurs. Et il n’y a pas eu de couacs : tout le monde a pu mettre en vente ce qu’il voulait. On avait une inquiétude mais le serveur a tenu le coup. Principales qualités reconnues par les testeurs  : ergonomie, facilité d’utilisation, temps de publication réduit à quelques secondes ». Une bonne préparation avant le « grand oral » de l’AppStore.

Selon la méthode Lean, Scell© va donc évoluer en fonction des retours clients. «  L’application est gratuite et le restera. L’objectif, pour l’instant, est d’accéder aux clients, de voir ce qu’ils veulent et de « pivoter » si nécessaire. Le model business n’est pas encore totalement défini mais une chose est sûre : si l’objectif actuel est d’essayer de recruter un maximum de clients, il ne s’agira pas d’un modèle consistant à utiliser les données personnelles des clients. On se limite d’ailleurs à recueillir les données obtenues lors de la connexion Facebook  (nom et e-mail) ». Cette première version existe uniquement en français. La 2ème version sera multilingue et dédiée aux mondes anglo-saxons et asiatiques.

Quand à l’ « entreprise », elle consiste en l’état en l’adjonction des compétences des deux SPRL et en un document écrit qui répartit à 50% la charge des frais et les éventuels retours bénéficiaires. C’est cela aussi être « lean ».

A propos d’InnovaTech :

Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans leur projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la presse. InnovaTech est financée par le Fonds social européen et la Wallonie.

Plus d’infos sur www.innovatech.be

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En savoir plus :

David Werbrouck : 0478/70.27.39Damien Solimando : 0474/80.77.63

[email protected]@scellapp