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II

IOrgane de la SOBEP$ asbl

Societe Beige d' Elude des Pheno-

memes Spatfau,x

Boulevard Arislide Briand, 261076 - Bruxelles. tel. : 02/23.60.13

President:

Andre Boudin

Secfetaire general:.

Lucien Clerebaut'

Secretaire ge.neral adjoint:

Patrick Ferry"

Tresorier:

Christian l.onchay

Redacteur en chef:

Michel Bougarcl

Mi~se en page:

Jean-Luc Vertongen

Impl'imeu'r :

L. Bourdeau!<-Capelle ill IHnant

Editeur responsable :

Lucien Clerebaut

lnforespace est dedi(!l8 la mernolre

de Jean-Gerard Dohmen, President

du Groupe « 0" et Iondateur de la

Federation Beige d'Ufologie (FBU).

Si t .emmeire

Historique des Ob1ets Volants Non Identifies 3

Les tectites, 5

Nouvelles internationales 8LaSoucGupe«orthodoxe » deWinder 9

O'autres idees encore... 13

Le eataf,og.liI.~e,s observations belges 1.7----------------------------------------------------------------Le dossier photo d'inforespace 21.

L'AffaireBetty e.t Barney Hill 22

Initia.tion it I'Astronomie (4) 31.

Nos enqustes 34

Symposium sur les Objets Volants Non Identifies (4) 36

Chronique des OVNI 39

Les articles Slignesn'engagent que la responsabilite de leur auteur.

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Hlsterlque des

Obiets Volants N'on leI'entifies

Tabl.&a,u des di~e!:s~ commissions ameri:cain'es :

1'947 ! L'Air Tachnlcal Intelligence Center (NTlC-dep::rrtement de l'Il.B, Air Force) recueille les temo'igna-ges,

,30 decembte 19'17 ~'Creation du Project Si,gn par deere! du Mlnistre James Forrastal. Direction : Arlen

,J. Hyn.ek .. Siege: Wr~ght Patterson AFB (Ohio).

11 fevri.er 1949 : Creation clu Project GJUdge (ohangsment d'etiquette, pur at simple).

31 aout 1949 : Project Grudge s'adloint une sous-commission : Project Twinckle. Sieges: Vau.gham(Nou-

vsau-Mexique) ; Holloman AF~ (,AlamoQordo - Nouveau-Mexique].

27 octobre1'951 : New Project Grudge. Direcfion : Captain Edward J. Ruppelt (officier de renseignemsnt

a I'ATIC) - Project Bear - c.onseil consultatif.

Mars' 1'952 ,: P~oject B,lus Book, Direction : Ca'ptain EdwardJ" Rl!Jppelt (jusqu'en septemb~e1953) ; Major

Hector V. Quintanilla.

'14-17 janvier' 1953 : ReulJior:J du JU:ry Robertson. Programme : ~erifier le travail de Biue Book.

1966 : ,Un, corntte eorrsultatlf de 1"U.S., Air Force resolt p o , u : 1 " mission de controler les reseources at les

methodes d'investi,g'atlo!'1 de Blue Book.

1961 : P,rojectColorado. Direc.tfen I: Edward l : J , Condon, Si!ege : U'l;livefSile du Ootorado a Boul,der.

17 d~cembre 1'969:' Dissolution du Project Blue Book.

En date du 6, ,avril 52, Lif.e _. I , Jn grand heb-

domadalre des ~tats-Unis _ publlaif un

article relatant una nouvelle prise de po-

sltion ,de I'U.S, Air Force': «L'aviation arne-

riealne, pouvatt-on lire, est maintenant pretea . ,adme1tre que ge; nombretlses observatloas

de sou coupes au de boules de feu detlent

toujours lese!X,pUcations'. Les avions mi lit'q,ires

ant' recu I'Ordte de Ies lnteH:depter,. .».

Peu apres, le Perrtaqene, I'ATIO et meme

leP"~e~Ldent Truman I'eQevaient une ve'rita-

ble avalanche de lettres et cablcgrarruues,

Cer;tains disaieni netarnrnent :«( N e. 'conunet-·

tez surtout pas la bevue .d'attaquer Ies SQU-

coupes volantes », Un groupe. de specialistes

en fusees alia rnerne [usqu'a scrtre a I'Air For-ce : « Pour l'amour du ciel! N e tirez pas sur

res scuocupes ! »

«L'arrnernent de ces astronets, esnrne

Jimmy Guieu, est a ,b¢lup stir proportion-lie

a leurs terrrrldables p~ssibilite.s teohniques.

En tous points, lls n 0 4 S depassent EJiecent

longueurs. Tlrer sur t 'uri de ees engins serait

une fo,lie et oourralt aVdir de ,graves conse-

quences.; », L'histoire t'avalt en Ialt dejad~montr;e !

Dans I'a nun du 1,.3<mai, des 'astronernes deGreenville (Oaroline du Sud) virent defiler

dans un partalt silenee quatre formes ovales

tels des disques inclines. Les objets etaient

d'un [aune r(,Jugeatre ; tls osclllerent .etzi.g-

zaquerent a , plusieurs reprtses av:ant de se

soustralre a la Vue des savants, Parells phe-

nomenes furenr apercus Ie 19 juin au...dessus

de Ia base de Goose Bay (Ref. 2, p. 134).

12 juin, a 1'5 h 30 GMT, M. Jean-Paul Nahen,

direc.teur d'une matson de' tissus, dejeunaltdans son Uvin-g-i"oom, a Saint-Derris (France).

Regardant ie clel par hasard; il rernarqua au-

nessus desrgazonn.etres une tache lmmoblle

et brlttante. Sa saislssant de ses jumelles,

i" I distingua « un corps aUK reflets arqentes,

sernblable a una immense feuille de zinc

rectanqulalre dont les coins auralent e,te

mgnes ;). L'objet quitta sa position immobile

et se deplaca de-ci, de-la, par a-coups. L'.e-

p@,I1S9' de M. Nahon, alnsi que la femme de

menaqe, purent egtllement I'observer. De-tail supplerneatatre .: i'objet etalt nlmbe d'un

halo rouae. P,endant 20 minutes, I'etrange, olb~

jet se livra a des rnaneeuvres pour I,e molns

-surprenantes : rnentees brutales tmposslbles. a sulvre aux [umelles, sulvles de descentes

« en douceur». L'\en:gin se balanea tel un

pendule, obliqua subiternent: et fila.

M. Nahen avertit alors la tour de oont'':OI.e

du Bourget, mals celle-ci ne decouvrtt rien.

Vers une heure du rnatrn cependant, par ci~d

couvert, Ie chef de' quart, M. Veillrot, apereutune boule rouge par 30" sur I'horizon .. La

boule cevalt rester f a immobile une heuredurant, La presence de I'o\blet fut conttrmse

par le pilote de l'avion 'WDstal venantde N.ice.

Peuapres, la boule qultta sa position, eve-- s

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lua lentement vers l'ouest, et disparut en ( ' " " ! L a tres grande vitesse, mais Newhouse eut Ie

scintillant au bout de dix minutes (Ret. 4, temps de les photoqraphler. II utilisa unep. 194 et suiv.), camera 16 mm Bell and Howell equlpee d'une

Vers la mi-juin, une nouvelle conference se lentille de teleobjectif et 12 metres de pelli-

tint au Pentagone. D'habitude, les sornmitescule. II, envoya son film , a Blue Book apres

intellectuelles se reunissalent so us la presi- developpement. Des experts du Photo Re-

dence du ge'neral Garland. Cette fois, iI se eonnaissance Laboratory de Dayton I'exami-

fit remplacer par Ie general Samford.· On nerent rnlnutleusernent pendant trois rnois. lis

discuta fermement de nouvelles observations, tenterent de prouver qu'il y avalt fraude,

et les avis prirent une tournure telle que mais n'y parvinrent pas. Le film fut 310rs con-

I'origine extraterrestre des OViNl fut nette- fie a I'ATIC (Air Technical Intelligence Cen-

ment ,envisagee... ter). La Marine confirma leur analyse et les

En [ulllet 52, la chaine de journaux North autorltes officielles l'approuverent. II fut enAmerican Newspaper Alliance se faisait l'e- outre question d'en falre une projection pu-

cho d'une etonnante aventure : celie d'Oskar btique. Le major Keyhoe souhaitait en ef1et

Linke _' 40 ans, ancien major de la Wehr- la divulgation du film et des conclusions de-

macht _ etde sa fille Gabrielle, agee de taillees de IJATIC... II semblerait que ce

11 ans. Le 30 juin, ils se promenaient a mo- film n'ait en fin."de compte jamals fait I'objet

tocyclette dans la region d'Hasselbach (Alle- d'une presentation destlnee a la presse (Ref.

magne de l'Est) et traversaient un bois, quand 2, p. 139).

la ftllette attir:a t'attention de son pere sur Dans Life du 4jlliHet parut une trnportanteune lueur anormale parmi les arbres. II declaration du Dr Walter Riedel, specialiste

stoppa aussitct et to us deux s'entoncerent allemand en fusees v e t ancien directeur de

dans les tourres pour atteindre une clairiere. la base de Peenemunde : « Ou'est-ce qui

Oskar Linke decrivlt comme suit. Ie spectacle en constituela preuve ? G:lisait-il· Un OVNI

qui s'offrlt a eux : " Un olbjet circulaire ro- doit-il atterrir au Pentaqone, a la Porte de la

satre, d'un dlarnetre approximatif de 7,50 Riviere, pres des bureaux des chefs d'Etat-

metres reposait sur Ie sol. C'etait une espe- Major Interarmes ? Ou bien est-elle une preuve

ce de « casserole» rnurrle au sommet d'une quand une station radar au sol detecte un

superstructure. A la peripherle se voyait une OViNl, envoie un avion a reaction pour I'in-

double rarrqee d'ouvertures. Deux petits atres tercepter, quand Ie pilote l'apercolt, Ie prend

d'enviro.nun metre de haut et vetus de com- dans son radar, pour Ie voir tout juste filer

binaisons rnetalllques s'aftalralent aux alen- a une vitesse phenornenale ? Est-es une preu-

tours. A un moment idonne, s'etant rendu ve quand un pllote tire sur un OVNI at per-

compte qu'ils etaient observes, ils reintegre- siste dans ses atflrmatlons, rneme sous la

rent prestement leur engin. Les hublots s'il- menace de passer en cour martiale ? CelaIuminerent, un leger bourdonnernent se fit constltue-t-il une preuve ? »

entendre. Le cylindre superieur rentra dans A Culver City (Califorrtie), Ie jour suivant, un

Ie disque ; un deuxlerne en sortit par Ie bas. engin elliptique aux retlets arqentes survole

Stupe,fies, les temoins virent I'engin s'elever I a ville, versle nord-ouest. Sa presence atti-

d'une trentaine de metres en tournoyant, re I'attention d'un groupe d'ouvriers d'une

planer un instant, puis gagner de la vitesse usineaeronautique dont un technicien qui

et disparaitre au loin. » (Ref. 5, p. 121, 6 cas l'observe aux [umelles. A tres haute altitude,

93, 13 p.1.52, 15 p. 174, 27 p- 75). l'astronef s'arrste tout a coup. Les tsmolns

Le 2 [ulllet, I'officier de marine Delbert New- voient alors s'en detacher deux disques de

house et sa femme, roulalent en volture, a taille plus petite, qui pendant quelques minu-

faible allure. lis se· trouvaient a 11 km d'Ed- tes decrivent des cercles parfaits. Peu apres,menton (U.S.A.). Soudain, dans le ciel, appa- les deux disques regagnent I'engin ;. l'astro-

rut, telle une serie de taches rondes, 91blouis- nef effectue une rapide ascension et dlspa-

santes, une formation d'OVNI bleuatres ti- ralt en quelques instants. (R·ef. 2, p. 144).

rant sur Ie blanc .. Les objets se deplaealent Le samedi 2 aout, Ie journal canadien La

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Presse faisalt etat de dlverses manifestationscelestes lnselttes. Qans ta null du10 ju lUet,

40 offielers et marins diU contre-torpllleur ca-

nadien « Crusader », eornmande par Ie lieu-

tenant de vaisseau John H.G. . BOXley, de

Montreal, avaient vu des, ovNI dans Ie ciel de

Ccree et du Japon. Le passage des objets fut

enreqistre par le radar de b0rd : ils se trou-

valent a370@ metres d'aliitude et a 13km de

distance. (Het 1'7, p. 25).

Les cas de piletes d'avion sont legion. Nous

reprendrons \,lolbnt,ier$ celul' du capitalne Ri-chard E. Case, des American Airlines, qui Ie

12 juinet. vlt au-dessus de' l'lndlana (USA) unO'INI en forme 'de « gautte blahehe et ver-

te ». « Ma premiere pensee, declare-t-il" tut

d'enlever mon avian de son chemin. J'avats

l'habttude de dite aux autres pllotes de: chan-

ger leur marque de whisky, mais aujourd'hui

j'y e rois cornm e eux.» Le temOigna.ge men-

tlonne un chanqerrrent brusque de' coloration.

De t'altltude oe 4500 metres ou iletait ap-

paru, l'oojet descendit a 1.8'00 metres davant

I'avion, Iletatt alors verdatre ; rnais Iorsqu'i:

prit de la distance et qu'il se redressa, ll

devint .d'une mervellleuse btancheur,

« La, plupart de'S pilotes Q U pa}l:S sent au

courant de ces chases, ajouta Case, et ne

sont pas trop a J'alse, Apr:es tout, ce n'est

pas agreabl,e de voir des otJj.eits 1'1011 identi-

fies nous filer auteur de'S oreilles 'en plein

vel », (Ref. 17, p.26).

'(a sulvre)

G6rard Li'nd,ercYjLucien Clerebaut.

P• hl •im Istelre

,Archeologie

et

Les tectites

On nomme ainsi des petites pierres vitreu-sss, sembres, de couleur brun-noir a \)';erda-

tre, en forme de spherules ou de goutte's

allonqees, que I'on rencontre un peu par-

tout dans Ie rnonde ven des endroits tou-

jcurs limite'S sous forme cl,echamps plus

ou moins etendus et allonqes, et toujours

a la 'surfac-e du sol. Leurs -d lmenstons vont

de 1 a . 10 cm environ. 8i leur composition

est maintenant bien etabl!e, leur oriqine

par contre pose une enigme. Vcycns d'abord

ce que l'on en salt,On 'Ie'S classe grosso modo en quatre types

suivant leur 'IQcalisationet leur age ootenu

par la methode petsasiurn-arqon etJ'atude

de la degradation des traces de deslnte-

qration des, atornes d'uraniumqu'e.lles con-

tiennent. En premier lieu, nous avons les

Bedlasltes de Georgie et du Texas qui ont

environ 30 rnllllons d'annees, Suivent les

MoJdavf'fes de Boheme datant de 15 millions

d'annees. Viennent ensuite cellesde Cote

d'ivoire avec 6000.00 ans 'd'age, Enfin celles

db! Pactflque (Javanites, lrrdoehlnltes, Austra-

lite,$... ) qui ont 500000 ans maximum. Ces

dernleres sent les ptusnombreuses. On en

troyve eg.a,letnent en Libye',aw Uban, ~IUX

Indes, en Afrique du Sud" au Chili et en

France (Lessac : 'Charente) ..

Toutes sont uniquement vltreuses ce qui

irnpllque un retroidtssernent rapide apresfusion. De plus, etles presentent un pheno-

rnene de double fuslorr. Taylor (Natu're1911,

N° 2.2-7, p. 1125,) et Urey (Nature 1957, N° 179,

p. 556) montrent que leur composition estslrnllalre a oelle des roches sedtmentatres

rna is sans' leur eontenu en eau (0;002 ° / 0 a0,0080/0). Une telle pauvrete en eau ne se

trouve que dans les roches vltrifiees par

les explosions atomlques (Sciences et Ave-

nir' 1967, N° 243, p.324). Cette composition

est surtout a base de stllce et d'alurnlnlurn.

Taylor (op. cit.) donne la cornposltion moyen-

ne sulvante pour tes Australites: 8i0.2 (70-

74%), 1\1 203 (10-1~%), FeO (4-5.% ), G aO (3-

4 %), MgO(2-3 %), K20 (2;'5 %), Na20 (1,5 %)et Ti02 (0,7 % ) .

Elles contlennenteqalement 1.5 % 0 ' d'uraniurn,des traces d'alurntntumze et de beryllium 1'0

tous deux radioactifs, et des Inclusions de

quartz fondu, ces demieresetant incompre-

.S

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hensibles fUrey, op. clt.).

Les microtectites par centre se rassemblent

en deuxgroupes: les « bottle green micro-

tektites ) contenant peu de slllce et beaucoup

de maqneslum.iet les « normal tektites » ayantun contenu en sillce plus eleve (Tayl,orop.

clt.). Signalons enfirrque les tectttes rra con-

tlennent aU-CLIne trace de zircone alors que

tcutes Ies roches en possedent. Par contre

l'on treuve eu elles des Inelusiorrs de coesire,

une variete de silice.Ges deux dernlers

points indiquent que les tectites ant dO sublr

de hautes temperature's et de tres fortes pres-

stons, Cas deux conditions ne pouvant etre

reunles que dans un puissant impact explosif

(Sciences et Avenir, op:cit.)'.

De ce qui precede, nous oonstatons done

que les teetitee' eont d'ages differents sulvant

leur localisation g:eographi~ue et que leur

composition varle egalement dans Ie pourcen-

tag£;)des elements qui lntervlennent dans leur

constitution. Oe qui les rassernble sous la

rrrerne etiquette, c'est leur aspect vitreux

avec presence d'un phenomena de double'

fusion, absence d'eau et de zircone, traces

d'elements radloactlts et leur repartition g$o-

gr:aphique en champs limites dans des COI1-

textes geologiques qui leurs sent totalement

etranaers.

La connaissance de la composition et de la

structure des tectites est necessaire pour en

connattre ro.rigine. Or, pour cette dernlere, on

se pard en conjectures et les hypotheses les

plus divers.es ont e ' t e avancees nourrissant un

cllrnat de poternlques qui, nous Ie pensons,

est loin de se terminer .. Pour s'en faire une

idee, il suffit de lire, rien que dans la revue

( Nature '», les nombreux articles qui y ant

paru sur le sulet; (1957, N° 179, p. 5~6-557 ;1958, N° 181, p, 172-173; N° 182, p. 252..253 ;

1970, N 'o226, p. 154-155; 1971, N° 227, p, 1.125;N ° 232, p. 320-322 ; etc ... ).

Nous peuvens cependant resumer ces hy-

potheses cornrne suit:

1) Origine interstellaire. Une explosion ouune cotllslon de corps celestes aurait en-

vaye dans t'espaee lnterstellalre des patti-

cules vttreuses qui au cours de leur voyage

errant auralent €lte en partie captees par

la Terre. D'ou la seconde fusion en entrant

6

dans l'atrnosphere. Dans Ie cas d'une telle

hypothese, leur sejour dans l'espaee aurait

dO etre tres long. Or, la radtoacttvlte causee

par les rayons cosrnlques est beawcoup trap

faible. Ce.la n'explique pas non plus leur r e -partition sur des aires limite.es et encore

moins leur similitude de composltlcrr-evec

H as roches sedirnentaires terrestres.

2) CoUision de la Terr:e avec une meteorite

gean:le. La choc aurait projete des parti-

cules en fusion '8 haute. altitude ou elles

se seraient refreldles. Elles seraient veneul-te retornbees en des points 8'lotgn.es du

lieu d'Irnpact. Cela peut expliquer leur corn-'Position rials non leur repartition en des

alres limlfees. La phenomene de double

fusion n'est pa~,AQn plus expltque, V IJ que la

vrtesse de retcmbee est lnsuttlsanta pour

porter to s partlcules a I'a fusion. De plus,

pour les tectites les plus recentes (Pacl-

fique), il n'y a auoun cratere eorreepondant

alors qu'il devrait etre le plus visible car Ie

plus [eune. Entin des considerations d'aero-

dynamiqueet G Is balistique montrent que

la cheeeest impossible vu la puiesance de

l'exploslon necessalre.ues angles d'lnclderr-

cepeur la collision et la projection, etc ...

S} Collision de la L.une avec une meteori,tegeante. Le chocaLirait arrac:'Iie 8 l'attrao-

tion Iunaire ~e'S blocs du sol qui auralentensulte ete captes par la -Terre sur laquelle

lIs seralent tornbes suivant une incidence

rasante, Mais cela suppose que les blocs

arraehes turent de taille sufflsante pourque leurs noyauxsolant prot.e:ges des rayons

cosrniques pendant leur sejour dans l'espace.

Par consequent, ces noyaux n'ont pas sublde double fusion ..Et Ie problerne de la disper-

sion sur des aires limitees est a rrouveau

pose. Tout recemrnent; te Dr Chapman de laNASA reprend cetts Hypothese a son actif

(Sctenoes et Avenir 1972, nO 299, p.75). Pour

ce chercheur, l'lrnpaet a dO se Ialre sur la

Lune Gar s'il avalt eu lieu sur la Terre, le era-

tere en resultant (vu la quantile de tectiteset leur aire de repartition de l'Austrafie a la

Chine) auralt dO avolr plusieurs centaines de

km de dtametre. Un tel craters n'exlste pas et,'erosion terrestre est insuffisante pour I'avolr

fait dlsparattre. Ayant etudle plusieurs milliers

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de tectites, il passa toutes les donnees a l'or-dlriateur et Ie seul cratere lunaire qui satis-fasse a l'hypothese est eelui de Tyeho. Deplw:s, 1:8tli:~jeGtoi,re LLllilie-Terre alnsl supposesfait avec le cratere un angle de 26°· N-E, cequi est l'anqle de decollage de I'un des jetsles plus proernlncnts du cratere : Ie jet deROsse. Signal@ns. que ce ehorcheur, en stu",dlant les zones terrestres arrosees par lestecrltes constata qu'elles se terrnlnalent toutesen une sorte de crochet, cette forme cornet-

dant avec la trajectoi re etudlee.

Rele,vons ce-pendant qu'l! n'sst pas fait etat du phenomene

de double fusion et de la f.a:ib'lerac{ioCJ.ctivilequi suppose pour Ie 'pre·mier I'ejection depetites partlcules et pour Ie 'Second de grosblocs, deux conditions qui s'opposent et nes'aecorsent dane pas a'V,80 I'h~pothese ernlse,

4} ColUsion de la ierre eu de la Lune avec

une eomete, Le probleme est sltnilaire aoelui d'une meteoritaqeante. De plus, Urey(Nature 195'7, N° 1'79, p, 556,) estime, selon Ie

calcul des probabllites, qu'une telle even-tuallte n'est r§'alisable qu'une tots tous les50 millions d'annees en moy.enne, ce qui necerrespond pas du tout aux" ages. diffefentsdes tecfltes. Oependanr, en 1'97'1, les, ,DrsDurrarri et Khan de l'Universite de Blrmin-gham ,ont reprls cette hypothes.e pourexpli-quer 'en rnerne temps d'autres phenomenescomrne I'invefsien du champ maqnetique ter-restre et un chanqernent soudain dans lesformes de vie sous-martnes vers la rnerne

epoque (Nature 1971, N ° 232, p. .320-322;Sciences. 'et A\!enir 1971, N° 295, p, 766)...

Si,gna,lons enlin que' Brran Mason, dan's sonarticle« The lunar rocks». paru dans Ie« Scientific American» en octobre 1971, ecrltque « 1'9s'tectites ne presentent pas les .effetsde bombarde'rnents par les rayons, cosmlquesobserves sur les meteorites. Ceci fmoltquequ'elles ne sont pas restees longtemps envolextraterrestre et supoose une 'origins Iu.-naira ou terrestre comma seule pessible. Par

centre, la piupart des roches tunalres sontfort tlifferen-tes en composition des tectites.De plus, les rapports des differents isotopesd'oXyg.ene, de snlcturn et de, plomb .sont in-'cdmpatibles~ C'est pourquoi une.Ql'igine lunai-

redes tectltes semble impossible » • .

Devant l'lncapacite de la science officiellede pouvoi r : expliquer de taeon satisfaisantei'origine naturelle des tectltes davant Ief·Eri.tque I'homme a pu les reproduireensoufflerie, que les explosions atomlquesprodulsent des roches vltriflees similairesen composition (teneur en eau quasi nulle)et que les tectltes sant repartles tsur desaires bieh llrnttees, ceux ql:.ri soutlermentl'hypothese de visites d'extraterrestres dansles temps anciens au bien de l'existence

d'une c.ivi;lisation tres e\loluee qui aurait etepour une raison ou l'autre aneantie, ernettentdes hyp.bthes~s sur les tectttes en rapportavec ces idees,

C'est ainsi qu'Agrest place I'origine destectites dans Ie centexte d'une visi1e d'extra-terrestres a une epoque lolntatne rnals hlsto-rique. D'aprescet auteur, un vaisseau cosmi-que interstellaire, s'estapproche de la Terreauteur de laquelle il' s'est mis ·enorbite. Lesastronautes ont ensuite COmirt:l'enCea explorer

Ia Terre . 8 . . l'alde de projectiles explosant surdes points precis et c'est Ie choc de eesproleotiles qui aurait cause les tectites, (Pla-nets 1962, . N P 7, p, 42 d'apres un ouvrageecllecttt intitule' « Le tarttastlque et l'tnsolltesur terre et sur mer > ,> 'JDaruaux editions gEm-graphiques d'Etat, a Moscou),

Koloslrno dans son. ou:v:rage « Terre enigrna~rique"» paru chez Allbin Miche,1 e·n1970 ac-corde ia Agrest une autre explication setonlaquetle les tectites seraient des petits

fragments detaches des vehicules cosmlquespar la forte chaleur €lui aecomeaqne leurpenetration dans l'atmeepnere, ce qui rappel-leralt Ie phenornene qui a caraoterlse Ie re-tour de,Spoutnik II.

Qharroux en son premier ouvrage «Hlstoirelncormue des homrnes deeuis 100 000 ens»paru chez LaHont en 1963 ernst I'hypotheseque les tectites seraient les dechets de car-burant d'enqlns extraterrestres. Get auteurevoque e~alementcertain.es I,e'gendesrepan-

dues en divers errdroits du mende, a u il estquestion de «pierres noires» vene·rees com-me etant d'origine celeste et divine. Sont-oedes tectites,et en particuller est-ce Ie Gasde la plus eelsbre d'entreelles, eelle de laKaaba da La Mecque, scellee dans Ie mur et

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pleusement balsee par les pelerlns rnusul ..

mans? L'ouvrage de Charroux nous invite a .y reflechir.

Brinsley Le Poer Trench dans son ouvraoe« Le Peuple du C,jel » paru aux editions «J'ai

Lu » dansla collection « L'Aventure Myste-rieuse » N° A 252 signale page 165: «Si,

I'on examine une grande quantite de tectites

·at leur distribution dans Ie «champ », on

croit voir 'Ies debris d'un avion accldente ou

d'un missile .. Certains endroits sont couverts

de teotites tessemblant a du quartz, d'autresde silicones purs, ou de beryllium radloacttf,

II s'agirait done des debris d'un vaisseau

spatial desintegre avec iei les testes de la

cabine, 1 8 . eeux du peste de pilotage et de

son pare-brise, la-bas du train d'atterrissage

o'u' autre », i ;

Enfln pour terminer, oitons encore Agrest

(Planets, 0 1 = J . cit.] qui rapperte que Ie savant

sovletique A.Koqen constdere que le champ

de teotltes de Lybie, situe par 22°18' de latitu-

de nord et 25'°30' de lenqltude est, rappelleun craters d'explosion nuclealre,

Tout corrtrne les hypothes,es d'origine natu-

relle, ces hypotheses d'origine artificielle

n'expJiquent pas leur cornposltlon almilalre acelie des roches sedirnentalres et se trou-

vant dans des cemplexeaqeoloqlques diffe-

rents, leur etat de double fusion et leurs

differences d'age de plusleurs millions d'an-

naes, a mains d'Irnaqlner v p o u r ce dernier

polnt une serie de visites d'extraterrestresrepartie sur una grande echelle de temps.

Le prcbleme n'est done pas resolu et les

debats restent ouverts. Nous ne jetlendronsqu'un seul polnt qui semble a peu pres eertaln

pour tous : les tectites ant dOe'tre produltes

lors d'un impact explosif violent. OU at par

quoi ? Toutela question est la .

Plerre-M. EI,sen.

Nouvelles

internationales

Observations, .

n.orveglennes

Au mols d'octebre 1,970, plusleurs habitants ant e ts

temoins de choses inexpllcables au-dessus de- Trond-stadsletta, it Kristiansand. Un termier, Ole B'irkeland,

au volant de son auto, fut su rvole pendant 3 krn par

On obje-t lumineux a t silencieux d'une 'Iongueur d'en-viron 4m, it una hauteur d'una cenjalne de metres.

II etait 21 h 30 lorsqul I vit l'objet extremement bril-lant apparattre au-dessus d"un talus, en bordure de la

route : br.L:Jsqu'ement,. I'eng:in s'arreta, changea de dl-

reelien,et c®flitinua Ileniement sa oousse en prece-l1lant de peu la voiture. [il eclairait lntensernent il:a route

et [e site envlronnan]; si blen que leternoin .e,pIOl!j

avait immediatement ratenti l'a;J.'J!ure.L'objel ressarn-

blait a du carton 'Iu'isa:nt etetalt nanti de sept « pattes "

semb'l~b:lesa ce+les d'un insecte, rnals 'termlnees par

des globesd'ou

jaiHisaient desger"'es d'etincell,es.

L'OVI'\JI sulvait la volture, parfQis de tres, pres, et

n'amettalt aucun bruit. A .anvtron 200 m d"e Greip-

stadredet iI abandonna la poursulte et dispamt dar-

rlere UJ:1ecel'hrae en direction de 1'ouest.

Qle 8·irkela,nd ne futg'as les.eul a avorr apercu Ie

IDnenomene , Ie ...soir suivant, six autres personnes

vlrent aussl ,rengin a sept partes au-dessus de Trona-

stad.lletta. Les epoux ,Gudnyet Arne Asane etalenr

partls en voiture, accompaqnes de 'leurs trois entants

et de leur beau-tils. AUCUh d'eux n'avalt entendu

parter de I'incident ;J')recedent. lis racontent qu'arrlves

au sommet .de [endrolt qui dornlne la V'il'le, ,ills virent

une vlve lueur qui semblait prOller:hr des p:hilres d'une

auto, Hs. croiseren] d'autres automobltlstes. qui obser-valent ie cia!. lts s'arrererent et parent voir un objet

en forme de clga;re, 'muni de trots points Iurnrneux

qu:i eclalraient la route €I'un taisceau bien de/limite en

forme qe cone, non loin de l'endroit ou lls se trou-

vaient. A Sja"latns'l'etta, ' i'engin traverse p'lusieurs totsla route,'et les Asane s'arreteren] de temps en temps

pour mleu.x observer I'OO/NI, etaignan:t les p'hares de.

la voiture pour aV.0ir une r n e i l l eu r e vision.

Arrives 'a I'endrott a u {a route bifurque, · n ,leur sernela

que .le cone de lurnlere le'$ quinait d'efinitivement

pour prendre une,autre dtrsctien, rnais alors qu'i1s

long.eaien't Heyevannet, i'eng'in reapparut et,eom-me'

i'ls arfrliai,enta la statiOh de chemin oe fer de Heys,

lls rernarquerent 'que I'objet se trouvalt [uste au-dessusd'eux. J;'uis.,sou1dain, des «botJ1Iesde feu » tornberent

tout auteur de leur voiture, comme de Jq_grele" des

deux cotes de ila route. Le beau-fils declasa que ,:I"OVNI

de~q_it se trouver a line hauteur ,de 200 m. La neige

qU1irecouvraH le sIte semblait fo!ndreitl'endroit a utombalent les boules lncandescerrtes. Tres effray.es,

I.e'Stemoins asststalent ,.iropuissants a 'I'etrange pherro-

rnene, a I'Interteur de leur venie.uie qu'lls avaienl arre-

t e en dessous du pont de chemin de reT, par crainte

d'etre touches par les boules de fell. 'Gel,a dura en-

core. quetques.fnstanss, puis rengln s'en fut vers Dys-

lebo et d'isparut.

Ole Blt,ke:land at 'Ia tamllle Asane gardere'ht Ie silence

sur leur aventure de erainte d'etre pris pour des mys-

tltlcsteurs, mats en firent part aux autorites,lorsque

I'llus'ieurseulres temo'ins se manifeslerent encore.

Quelque temps apres, un agent de po~ice rou lant

. dans Ilia m.eme regiM eut .'Ie pare-brise de sa volture

br'ise par une enorrne boule lumlnsuse qU'i apres avolr

devale une pente et presque heurtesan vehicule, se

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tint a I'avant de ceiul-cl, immobiiea une dizalne demetres de hauteur, au-dessus de Is route, C'etalt Ie

29 octobre 1970, vers 16 h 30. Le conducteur, aveu-gl;a 'par la ctarts et ,effr,aye" ao'rUt de .l'auto et -se ea-

chant derriere un taius vH que l'objet avait une forme

clrculalre de pres de 10 In ,de dlarnetre, sans ,a~ete

ni [ointure d'aucune sorte. La surface avail il'appafence

d'un rnlroir. Le dlsque etalt surrnonte d'une sorte de

dome a I,a base d u q L l f 3 1 1 s'etend:;l.iot un b o r e de deux

metres de 'Iar§le. Autour du cores central se trouvait

une ceintu~e ",Iore:e' qul ressernelatt 'a'dela tole ondu-lee, souoatn I'engin dernarra B. une vitesse 'extraor-

dirralre et I.e temo'in,a'cGroupi" fut P~P,rete au sol parune terce inconnue.. Gela se passalt dans 'lie plus

grand silence, rnais un bruit se fit cependant entendre :

c'etait les vttres de' la voiture qui volatent en eclats ...

Le temoln res'sep,tit un etfar(ge enqourdlssement dans

les bras et 'ie vlsaqe, etlorsqu'tl essaya'it de se mordre

lalangue, 'il ne constatait aucunedouleur. Cette Sen-

sation d'anesttiesle locale vdura plus ode vingt mlnu-

tes. Le +endemain + 1 pouvait ·enlever de ses .rnains et

de ses doigts" de larg'es lamibeaux de peau rnerte

qui n'avalent rlen a voir avec les benignes ecorchu-

res produltes par 'I'eclatement des vitres, Le pollcler

fut questiorme I'onguement par .€les experts rnititatres

et des hornrnes du servlce d'esplonnaqe. 1'1 iilPpr!t par

ceux-cr qu'aucun avlon iou helic0pter.e. ne :se trouvalt

dans les paraqes lors del'incident.

Rapport de notre ccrrespondant norveqien Anton

Lidstrem paru dans la rreV'ue « Mi Menn », tradult etr 1 i I 1 '"resume par ~ I ," 'ii

'Glsile'Naci:'ltergael.

Etude et Recherche

La Sou'coupe « o·rthodoxe)} de

Winder

A la fin de l'annee 1966, la Flying SaucerReview entama la publlcation d'une seried'artlcles lntltutes C( Destqn for a FlyingSaucer» (Modele pour une soucoupe. volan-te), sous la sig'natu.re de son eminent col-larborateur R.H.B. Winder, ingelnieur civil me-canicien.

Le projet developpe presents, seton sonauteur rneme, t'orlplnallte de n'avoir riend'orlqlnal l Les theories propulsive'S fontgeneralement appel a quelque postulat

plus ou rnoins: gra',tuit, c'est-·s-dire non fon-de sur nos -eonnaissances actuelles et queseute l'ex'Plit.ation qu'il a donne des e v o -lutions des OVNI [ustifie a posteriori. Win-der se propose au contralre de mettre au

defi l'Idee courante selon laquelle les carac-teristlques de's OVNI sontincampatiblesavec les lois de, la physique, en exposant unprojet de «soucol,J'pe volante . en parfaitaccord, seton lui, avec Pevoh,!Jtioh 'prevISi-ble de notre technoloqle : ce serait un

eri§in mO par propulsion hydromaqnetlqueet recevant l'eneFgie d'une reaction de fusionnucle,alre.

Que sign-ilie, hy.dromagnet,ique? L. .e prefixe« hydro», en science, ne se rspporte passeulernent a son sens etyrnoloqlque :« eau » "

mals a la notton qenerale de tlulde, c'est-a-dire' de 'corps .sans forme propre comme 1.E;!sliquides et les gaz. L'adj'ectif « hydro:magnetl-que» se rapports done a un « tluide sublssantune force rnaqnetique »,

Un courant electrique clreulant dans un~rl'neatl cree dans I'axe un champ magne-tique capable de devier les particules char-gees, en l'ecsurrence de I'air torternentionise, constituant un plasma d'ions positifs'etd'eI1e·otrons libres. Ce fluide, au sens physl-que du terme, est expulse du plan de I'anneau'~fig. 1)· Si la partie superieure est couverte,Ie plasma est contralnt a fuir par Ie bas ston obttent un jet propulsit. 'Oe flux est d'all-leurs plus la,1'9.eque I'anneau et done que I.~

machine. G'est un type de propulsion parreaction, ,qui :presente l'avantaqe de puiserdans le milieu ambiant la totallte de la ma-tiere eJee.te~,evit.ant done I,e transsort G le

touros stocks de carburant, Deux questions seposerrt aussltot : comment creer un champ

S

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figure 1

maqnetique suffisamment intense, et de quellernaniere ionlser I'air ?

PQur·le premier point, uneHectroaTmantclassique est ln ade quar : Ie metal conduc-

teur, de par sa resistance EHectrique, s'echauf-ferait [usqu'a la fusion au passage des form}

dables lntensltes de courant necessalres, Lasolution se trouve dans les supraeonduc-teu!:?: a une temperature proche du zeroabsolu, generalement inferj,eurea lUo K , teu-tes les substances ttnlssern par perdre leurresistance, de tetle sorts qu'une -tols.Iartce,Ie courant se maintient sans echeufternent ;

aucune energie n'est done consornrnee pourI'entretenir. La haute conductiblllte redult

aussi Ie problema du poids, " faut done re-chercher I'alliage qul presents I'effel le plusmarquant a la temperature la moins bassepossible. t.'auteur rsconrratt que de tels mate-riaux ne se f.alDri.quentpas encore en gran-des quarrtites, mats on peut ralsonnablernentpenser que nous y parviendrons bient6't.Le s-econd pelnt nous arnene directementa la question de. la source d'enerqie, Eneffet, la radiation ionisante (rayons X deuxessentletlement) seralt, comrne l'e,nergie elet-

trlque alirnentant les anneaux supraeenduc-teurs, tournie par UAe reaction de tuslon

nuclsaire [udlcleusernerrt choisle. Winder pre-

conlse la reactlon qui, BU ehoc d'uR noyaude, deuterium (isotope 2 de rhydrogene: 1

preton + 1 neutron) et d'un noyau d'heltum 3

1 0

figure 2

_,--.... ",' l~' _- _,r , ,\ I 1 ,,'" ...

I / ...- \\ \ I I I ,.~-... ,

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\ t \ ) \\1 , I I : I I

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~ .,' . "_.~:.:.::: PLASMA :~::'-- ..., , . . . . . . . · · . 7 . . . .., ,.- . . - . . . . , . ~ . "_" -.. . . . ""

,.,. " »" .....-, . " . . . . - - '. ,;, .. ,,--, . . . .,'" I' ...- " '\ .' ...- '. \.'" I' '.' , \I '.;''' ... '\ ,

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. .

(2 protons + 1 neutron), fait naitre un noyaud'hydrogEm~ ordtnalre (soft un proton isoh§)

e1 un neyau d'heli.um 4 (2 protons + . 2 neu-trons). Chauffe a quelques millions de degres,

Ie melange deuteriutn-hellurn : 3 s'lonlse com-pletement et peut etes lors eire confine. par unchamp magnetique. 8i la temperature estele-vee a plusteurs milliards de ds'gre-s,. Ies chaos

entre noyaux devlennent sutnsamment vio-lents pour provoquerla fusion, qui degage.une enorrneerrerete, Les noyaux formes, plusstables, se preclpitent centre Ie champ conte-neur. 51 ce dernier comortme Ie plasma ju.s-qu'a fusion de manlere lntermittente, ta pres-sion variable exercse par les produits de la

reacf on 'engend.rera Unetorceetectrlque ..Winder perrsa que cette reaction thermo-nuclsatre sera la premiere a attelndre lestade de l'appllcatlon pratique. Ene neneceaslte pas une tres lourde pretectlon :seuls des. neutrons et des rayons ,gammaen talole quanttte doivent etrearre.tes·· Lesparticules formees sent presque toutes char-ge.es., et les ions ne peuvent traverser unpuissant champ maSlnetique. Mais aucun re-cipient materiel ne pourrait contenir un plas-

ma chaud : la temperature y' est parfola plusel:evee (rue eelle du Soleil. Le champ doltd'atlleurs etre extraordtnafrernent grand;. lei

aussi, l'emploi de supraconduoteurs s'averelndlsperrsable. La torrne la 'plus interessanteest Ie champ engend r e par deux anneauxsu-

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figure 3

praconducteurs places I'un en face de l'au-

tre ,Ies courants circulant en sens Inverse

(fig. 2); : leurs, champs se repoussent e,~ Ie

plasma est cP.nfine de manlere stable dans

Ie creux central.

L'anneau de propulsion peut etre connecte

en serie avec les annea'ux".de sontentlon

eansqrende distorsien des chatnps magr;H§-

tiques, si lee courants sont convenable-

ent ajustes. Le nombre de tours en re'gle

l'interralte. Ouand 1 '8 plasma est en expan-

sion; l'accrelssernent cd e courantlrilans Ie

eonteneur.est dlrectement.transmls a l'anneau

propulslt pour .engendrer une compression

rnaqnetique de, l'air ionise" dont l'expulslon

elav-e l'engln par reaction. Le plasma est te -{midi par I'a.ir neutre aspi,l'e , 8 , [ 7 1 ' rernpleoement,

et Ie systeme est prat 1 pour l'lmpulslon sui-vante. On peut considerer les armeaux com-

me un lien rnecantque transrnettant l'enerqie

du plasma nuclealre 'a I'air propulseur, ou

encore l;e·'l1eacteur oernrne un 'g,enerateur et

l'anneau de propuls,iol'lcomme un moteur

electrlque.

Winder s'est concentre essenttellemetrt sur la

propulston en atmosphere dense, mals -eet

engjn dolt aussi pouvoir traverser l'espace.Te'l qu'il est decrlt, il ne pourralr-que l'at-

teindre par la poussee acquise et continuer

en vol ballstique. car I'environnement intef-

stellalre ne fournit pas uncarburant naturel

cornrne I'air. TQut.e.fois, son reacteur serait',';,",

un appoint import.ant pour un astronet-por-

leur, constltue essentlellernent d'un reservoir

de carburant «'a:rt'ifieieJ » que la SOUC0up,e

lui ameneralt pour .Ie retour. II faut done un

engin puissant, surpuissant merne pour l'usa-

ge, atrnospherlque courant, pOlyvalent, lnde-

pendant de sa base, econornlque et Ie mains

pasant posstsle, L'energie nacleatre offr:\e

1',:eco.nornie,.p0ur un rapport polde/puissance

tr;es favorable, et la propulsion hyeroma.gne-

tlque, I'autonomie et la manlablllte,

Gennetssant les prlnclpes qui ' 0 1 ' 1 1 ' r;e@isa 'Con..

eeptlorr, nous pouvons maintenant deerlre

t'apparelt 'que dessine Winder (fig· 3): : l'an-neau de propulsion (A), ,qui comprime et ejec-te par-desseus l'alr ionise, est place a la

perip"heri.e" POU,f obtenlr Ie champ te pius

etendu possible; on p e u t avoir une structure

en « anneau de Saturne », Supposons un dia-

metre de 30 metres et un champ central

oscillarrt de" 100 a 200 kilogauss, ~e qui corn-

rnunlqus 'URteaCi6elsI'aHop suffisante a I'air en

restant dans les capacttes previslbles des su-

pracenducteurs, Le courant correspondant

est de 250 a 500 rnllltons d'arnperea, On peut

estlrner le polds de' l'ensernate 'a 1 000 ton-

nes, L.r.eae.teur (R). est place dans I'axe etvers Ie bas, de rnanlere 'a creer une zone d'io-

nisation symetriquesous I'engin. Les pa-]!ois prote.ctrices (P) a'echauffent, mais Ie

flux. d'air ae;P,ire par Ie ventilateur (V) p,lace

en COlJP01e suffit ales refroidir. Cet air est

11

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ronlse au passage et suit des lors las lignes.

maqnetiques. L'anneau de contention In fe -rieur (1), Ie plus petlt, est place tres bas, Ie

courant y circule en opposition a I'anneaude

propulsion, L'anneau de contention superieur

(8), un peu plus grand,est sltue vets le cen-

tre de l'apparell ; Ie courant le parcourt dans

Ie meme sans que l'anneau exterieur, 08

qui dlrninue Ie champ entre eux, au grand

benefice de l'equipaqe.

Las calculs prevoient des rendernents eto,n-

nammentfavorables : un cycle to utes les 7,5

seoondes suffirait pour planer, avec une pul-saUOA de SOD a 1 600 gauss. L'air, cornprlrne

sous 10,5 g/om2, seranejecte a 150 krn/h.

Pourune acceleratlon' de 30 g, on monte a1,4 cycle/s, avec osclllatlon de 7 000 a 14 000

gauss, pour u(te vttesse e'ejectiQn de 75Q

km/h et une pression de 5 kg/cm2• La puis-

'sanae developpee serait ressectivement de

200 et de, 4200 megawatts. Mals l'ionlsation

consomme aene seule10 000 meQawatts ..

Chose plus curleuse encore : l'elevation de

temperature de I'air resultant de la recorn-bi.haisondes ions ne depasserait pas une

solxantalrre de deqres ! A tres bassealtltu-

de, quand les lignes de champ ceupent le

sol, l'alr ionise ne peut plus se disperser ta-ellement et joue Ie rele du eeussin d'air d'un

(~.hovercraft », ce qui perrnet, .outre une de-pense d'energie beaucoup moindre, un at-

terrissaqe suret facile.

l.'analoqle entre la forme, Ie comportement

et les etfets secondaires d'un telehgin et

ceux ~e la .c( soucouoe volante >~ classiqueest evldente. Une acceleration de 30 .g eon-

duiralt a 14 000 m 81'110 8, a une vitesse su-

perieure a . 1.0G O O km/h, d'ou une lrnpresston

possible €I,e dleparttion sur place. l.'enqin

s'inclineralt en vol horizontal, et la nature

pulsante de la propulsion lui cornmun iq u e -rait, au moins aux faibles vitesses, un mou-

vernent saccade, Le maqnetlsrne terrestre

. prevoquerait un certain balancernent, que

'pourrait corrlqer un talsceau laser perlpheri-

'que accrolssant l'lontsatlon d'un c6te (veir .fjg. 3). Les eHets rnagnetiques seraient sen-

silble~, sans etre enormes, pense V\li.nder : vi'-

brations. par resonarrce "j!lOnts, vottures), ro-

tatlon des objets maqnetlses pour s'allqner

avec Te champ et osclllation avec celul-ci.c

' 1 2

L'allumage des vultures seralt ceurt-clrculte

par l'alr ionise qui' conduirait Ie courant en-

tre Ia bougie at les surfaces metatllques pro-

ches. Mais les systemeaa bas voltage (pha-

res) ne seraient pas influences directement.:

saut si ta batterle est vieilie, l-e moteur ne

feurnrssant plus de courant. L'air ionise re-

Nec,hit les ondes radar, de telle sorte que.

l'echQ seralt en certaines clrconstances plus

.f-ort que celui de l'enginseuL La pulsation

faisant «: s'evanouir >. > periodiquement l'echo,

sa reapparition plus loin pourrait faire eroire

a la presence de plusieurs enqlns au a unedematerlallsatlon.

La @:amme des radiations emlses par l'air io-

nise est vaste : ultra-violet (visible sur les

photoqrapnles) resultant de la recombinalson;;

des iOl'ls,Giiverses eeuteurs au spectre, Oil-

des radio dues au toumoiement des ions

dans Ie champ (d'ou interferences pulsan-

tes), Des sons peuvent eg'alementetre pro-

dults de diverses rnanteres : ventilateur, sour-

rle de I'air ejecta, bang transscnique. Mais

quandon entendralt ce dernier, I'engin se-rait rneja tellernent loin Que oe bruit pourtant

caracterlstlque ne lui serait probablement

pas asseoie. Les effets duehamp rnagnefi:'

que, etdes radtatlone lontsantes sur les etres

viV'qnts ne seralsnt pereeptibles lmmedtate-

ment que si l'ex;positioA a M e lonqueat rap-

prcchee. On peut prevolr des troubles di-

vers, prtnclpalernent 'Q9 la vision et du sys-

teme nerveux. Tout pres, l'echauttement oon-

duit au dessechernent et, bien sOr,aLlx brQ-

lures .Le vol en formation est regi oar Ia nature

rnaqnetique de la prolDulsian ': lesattracttons

et les repulsions lntsrdlserrt certaines posi-

ti"onsGl·angereuses. Les e'h~ins qroupss 59

deplacercnt inclineseten gra'Giins, le premier

'e'taht Ie plus elev:e~ Quant a l'approehe de

.deuxapparei'ls,elle ne SEl fait en route sscu-

rite que dans l'axs, QU t'attractlon est stableet'eal7ltrolable, I"annealll .superleur de I ' u nrepoussant l'annaau inferieur de l'autre.

Winder neresout pas clairement .lie preble-me dela Fesistanoe des 'organisrnes aux ac-celerations brutales que per met mecanlque-

merit son engin. II se contents de faire re-marquer, ee qut est quano ,meme tcrt tnte-ressant, -qu'elles sont mleux supportees par

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des etl'es petits : si, toutes oroportlens ga~-dees , hill taille diminue de mo.iti.e, le palms est

de 1/8· et Ia .sectlon dee as et des muscles

de 1/4, : la resistance est des lors double, ...

Le lTloael.eque ncus-propose Wfnde,F est, on

Ie volt, fort seduisant. Les dlversss cornpe-

santes semblent se comoleter harmonieuse-ment.at font ·,e:ffe.qtiveme.nt appelades tech-

niques connues dont on peut attsndre un

grand developpement dans les prochaines

decermies. Un point Jl 'E)US semble neglige :

comment amerrer at rnalnterrlr les -anneauxaux tres basses temperatures OU s a prodult

la supraconduetivite ? lis ne- s'ecl'i1auff'ent ce r -tes pas par' eux-memss, mals le systeme d'e

refroidissement et d'lsolation thermique doit

neanrnolns etre assez eomplexe. ~nf,j-[;l de-

meure laquestion fondamentale : sl Ie pro-jet de Win<ilef est susceptible de conduire ala construction d'une « souceupe " terrienne,

expllqtre-t-ll pour autant toutes lesevolutlons

des QVNI 1 . Ncus en discuterons dans Ie,

prochaln nu rne ro . .Nous rernerclcns la Flying Saucer R'eview (21

Cecil CO'urt, Charing Gross Road, London

w·e. 2) et particulierernent Mons,ieut R.H.S.

Winder pour I'aimable autorisatlon de repro-

duire les figures oriqlnaies.

.Jacq,'_'es $cornaUJf .

Refe~ences : FSR Vol. 12, N'~6. (1966) et Vol. -1.3,N° 1 a 3

(19'67).

- .

D'Qutres idees encore ....

Les theories que nous avons presentees de-pui:s janvier sent celles qui, I a tert au f a r a t -SOh, nous en discuterena-dans Ie prochaln

nurnero, ont ete Ie plus SOUV9.nt cltees. apropos de la pr:o,j!lulsio.n des OVNI. :

Mals bien d'autres travaux, sans rapport ~i'-

reot avec ies precedents, vent en fait dans

Ie mernesens :.I·a recherche d'uns force corn-·1

trebalancant la gravitation. Clue eette 'fordefasse appel a un champ nouveau ou a I'eleb-

trornaqrretlsrne ctasstque Ol!J relativiste, sad~-

nomination n'sstqu'une querelle de mot'S. Webut vise est lui Dian clair et, il faut Ie dire,

quelque peu tabou aw'pH~s de certai nes rn~-tanqes de la soience •. Si ies recherches sur

ce que nous appetlerons d'une manlere 9 4 -nerale, par cemrnodlte, I'(~ antigravita.Jio.O ,»

sent de plus .en plus norrrbreuses, surtout aux

Etats-Unis sous l'lmpulsion de la « Gravity

Resear;ch Foundation », elles derneurent igno-

rees du p'wlbnc, 5i oe n'est parfoi's S .OUS un

aspect sensationnattste deformant. Leurs re -sultats ne sont generalement pas putbli.$s

dans lesurandes revues sclentlftques. rnori-diales, rnals dans des perJodLques connus

des seuls spsclallstes, aecessioles -souvent

dans quelques rares bib'liothe;qiJes sc.Le:f1ti6-

ques ou industrielles. C'est done Ie 'genre de

sujet qu.e ron tralte encore avec discretion .

Parmi les savsntsqcl ,ont les premiers J l ) u b H e

des resultats dans ces domaines en triche,oll

trouve l \I Ia u ri ce A U a is , illgenieur trarrcats, I'rQ-

fe,$,sel.::!ra l'Ecole Nationale ol!Jli>erieLll'e desM i 'n es ,;' ses nomlbreuseset rninutieuses rne-

sures du mo.uvement d'un pendule d'un. type

sp:eoi1aJ"dit « parrQ,Coniqu9' .I'.,c'est ...a-dlre repa\..

sant par un support asyrnetrlque sur une bllle

d'acier se mouvant sur una surface horlzon-

tale·.~l'ont amenea d:eo,ouv~ir des irregul's,ri:tes

lnexpllcables eri terrnes de mecanique classi-

que. Le plan d'osolllatlen du pendule sub itdes variations per:io,diques, non lmputables

au hasard, de :24 heures at de 24 h 50, cette

dernlere perlode correspondant all temps que

met la tune pour repasser au rnerldtend'un

lieu (un peu plus qu'un jour, puisque pendantque la Terre tourne sur elle-rnerne, la Lune

avance sur sap.ropre eebite auteur de la

Terre).La rotatlon aoparente du plan d'oscillatlon

d"" pendule par suite de la rotation de la

13

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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Terre est un phenomena bien COFIU, mis en

evidence par Foucault U y a un siecle. !VIalsles variations observees par M. Allals sent

plus grandes que celles prevues par Fou-

cault, et l'intluence gravitationneille du Soleil

et de la Lune est des millions de fois trop

faible pour les expliquer. La double periodl-

cite rend caduques to utes les explications par

des imperfections du montage experimental

au par toute autre cause connue (varlatlcns

de 1 '3 pression atmospnerlque, de la tempe-

rature, du rnaqnetisme terrestre, rnlcrosels-

mes, rayons cosrnlques, etc ... ).De. plus, lors d'une eclipse totale du Soleil,

Ie plan d'oscillation du pendule subit une

brusque rotation, et rsvint a son rnouvement

reguner a ta fin de l'ecllose. Fait rernarqua-

bls ~: la devlanon rnaximale se procutstt 20

minutes avant I e maximum de l'ectlpse, alors

que la perturbation des champs electrique

et maqnetique terrestres atteint sa plus gran-

de lntensite apres celui-ci. Tout se passe

comme si la Lune en passant devant Ie So-

leil avait [oue un r61e d'ecran pour Iacausequi fait tourner requllerernent Ie plan d'oscil-

lation du pendule. Cette. cause n'est pas la

gravitation, comme I'ont ecrit des journal is-

tes a . I'epoque : son effet est beaucoup trop

falble.dvlaurloe Allais se voit bien contraint de

conclure qu'une force inconn.ue a agi,quand

il compare see experiences et celles de nom-

breux autres chercheurs dans les domaines

de la mecanique, de l'optique, au de l'elec-

trornaqnetlsrne (anomalies du mouvement cu

p.endule de Foucault simple el d'autres typesde pendules ; anomalies de I'attraction ter-

restre, du mouvement du gyroscope, des rna-

rees ; anomalies dans les 'experiences de Fi-

zeau sur la polarisation de lalumiere et dans

diverses experiences voulant montrer electro-

maqnetiquement la dissyrnetrie de I'espace,

etc ... ). II en dedult I'existenoe d'un nouveau

champ, ni qravltatlonnel, ni electrornaqnstl-

que, encore a decouvrlr ...

Comment, vous dernanderez-vous, ce champ

n'a-t-il pas, ete soupconne plus tot, si les

experiences de M~ Allais sont si concluan-

tes ? Lui-meme s'en explique : les experien-

ces precises sur Ie pendule ont ete extreme-

ment rares, il s'en etonne d'allleursa juste ti-

tre ; Quant aux autres effets, chacun ayant €lte

14

etudie separernent, nul auteur n'avait, sem-

ble-t-il, sange a les mettre rerr relation, Deplus, il s'agit chaque tots d'etfets tres fai-

bles, Ibien que leur existence sott incontesta-

ble.

L'interet de ces travaux pour Ie problems de

la navigation spatiale n'est certes pas direct,

rnais Ie seul fait de I'existence, postulee par

un authentique homme de science comme

Maurice Allais, d'un nouveau champ ouvre

de vastes horizons: rien ne preuve que nous

trouverons Iii un prtncjpe propulsif nouveau,

mais la chance vaut d'etre tentee, pensons-nous, de pousser les recherches plus loin

en ce sens.

Elle Ie vaut plus encore dans la voie ouverte

par W.F.G.. Swann. Le titre de son article est

eloquent: PeLtt-il exister un bouclier contre

la gravitation ? (Can there .be a shield for

gravitation ?). Ne pourrait-on imaginer, ecrit-

ii, un materiau v d o n t Ies parois « absorbe-

raient » la poussee gravitation nelle, de sorte

qu'un corps place a l'interieur ne tornoeralt

plus? Swann se sert d'une analogie electro-rnaqnetlque : si une onde penetrant dans un

certain milieu induit en celul-cl un courant,

qui Induit lui-rnerne une onde en opposition

de phase avec la premiere, celle-ci semble

avoir disparu au-dela de la surface par com-

pensation avec l'ende induite. Si la qravita-

tion peut etre expliquse par des ondes, oe

qui semble aujourd'hui certain, on peut es-

perer trouver une matiere convenable, ernet-

tant des andes gravifiques en opposition de

phase. L'auteur reconnalt cependant qu'une

te!le matiere n'a pas encore ete rencontree

dans 1 2 1 nature .. Serons-nous capables d'en

fabriquer un jour une ?

Le titre choisl par R.L, Forward est encore

plus explicite: « Guidelines to Antigravi-

ty». Forw.ard n'hesite pas a ecrire que

la relativlte generale donne plusieurs moyens

d'enqendrer des forces gravitationnelles non-

newtoniennes. En theorie, toutes peuvent etre

utillsees pour oornbattre Ie champ gravita-

tionnel de la Terre, mals ces effets sont peu

connus en dehors du cercle restreint des

theoriciens de la relatlvlte, Gela se comprend

quand on satt que ces forces sont extreme-

ment petites et qu'on voit tres diffic:ilement

comment les amplifier.

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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figure' t

,~

Apres avoir evoqLl,e divers effets purernant

gravitationnel,g, peu utnlsaetes pour la pro-

pulsionc:funengin verltablernent autonome,

Forward en arrive,comme Swann, a etablir

une analoqle avec des forces elec,tromagne-

tlques, Quand un fil enroule auteur d'un

tore (anneau circulaire) est parcouru par un

courant electrique variable, un champ elec-

trique apparatt dans I'axe du tore (fig. 1 ) - .

Si nous remolacons Ie fil par un tuyau par-

couru par un IIquicle dens,e,de manlete , acreer un flux tie masse va>riable, c'est un

chama gravitationnel qui se forme dans I'axe

Uig.2). Poursuivant l'analoqie. Forward rap-

pelle que (fest la perrneabilite rnaqnetlque

anorrnalernent elevee du fer et de quelques

au'tres Im,etau.x qui rend l'effet electrique sen-

sible. Pour obtenlr un generateur de champ

gravitationnel presentant des eUets rnesura-bles so us urr volume nen !il'Illohi'l:litif, H faud~ait

done, d'une part, pour construire Ie tore, unesubstance do,tlt la ,p:po:j3rietegra\li.tationn:elle

equivalente a la perrneaolllta serait tres ele-

vee et, d'autrs part, une matiere exlraordtnal-

rement dense pour corrstltuer Ie liquide cir-

eulant auteur du tere,

Pour Ie premier paint, les recherches experl-

mentales ant ete entarnees :000 interpose

dlvers materraux entre un ,g-enerateur et Uri

detecteur d'ondes gravltationnelles, et on

cherche une va r t a t t on eventuelleen ampli-

tude au en dlreetlon de ces erides. Las, re;-sultats 011.1 ·ete jLl.s~u'a present- negati1s, mals

il s'a.git d'un domaine neuf on beauooup res-

te' a faire.

Pour Ie second 'Peint', l'etude de la mattere

de'g.eneree pourrait etre partlcutferement inte-

ressante. Rappelens qu'on appelle alnsi une

mati-ere entlerernent redulte a I"etat de neu-

trona, qui constltue, pense-t-on, les enigma-

tiques quasars et -pulsars (vleilles 'etoiles

II ettondrees surel.!es~memes», de deAsite

supposes proche de 108 9/cm3 I). II faudralt

dono parvenlr a rassernoier des neutrons en

un espace redult, au moyen, suggere For-

ward, de' temperatures extremernent basseset de forts champs maqnetiques qui interagls-

serrt avec Ie moment magmMique du neutron

(se dernier .eJfet preuve, so it dit en passant,

que Ie neutron, contterrt des charges elec-

triques qui se compensent).

De touts rnanlere, les recherches sur la gra-

vitation seronrtres difficiles, conetuf Forward,

et des appareils de taille tres grande seront

necessalres 'Pour obtenir des forces gravita-

tlonnelles utlllsaoles.

J. He' ly , ing,enieur en chef de l'artillerie na-

vale Irancalse, intrbdult la notion de rayon-

nement total, generalisation du rayonnernentelectromaqnefique, par applicalion de' la re-

latlvite generale aux particules de la meca-

nique quantique, et en discute les implications

possibles. Parmi celles-ct, il discerne un

mode de propulsion spatial original : c< ' Les

sotutlons apportees jusqu'icl par l'astronau-

tique, ecrit-l! en substance, sont plus propl-

casa un sondage bausttque du proche uni-

vers qu'a une conquste reelle de I'espace. IIilrnporte doric d'etudier attenttvemenf Ie pro-

cessus de la gravitation dans le cadre de la

relativ-ite generale, afin de voir s'il n'existe

pas une posslolllte de graVitation para-nor-

male perrnettaril d'envisager la reallsatlon

1 . 5

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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d'engins « para-graviteurs » et d'assurer la

conquete presumes possible de I'espace par

une victoire definitive sur Ia gravitation. »

Le physicien allemand Burkhard Heim s'est,

lui aussi, interroqe sur la nature intime des

forces de gravttation. II en voit la source dans

les mesons, ces partlcules epherneres et va-

riees qui sent considerees cornme le « ci-

rnent» du noyau atomique. Champ rnesonl-

que et champ electrornaqnetlque seraient,

selon lui, intimement lies a l'interleur du

noyau, de telle sorte que toute augmentation

de I'un dirnlnue I'autre. Un renforcement duchamp mesonique accroit la masse: c'est cequ'Heim appetle Ie phenomena « contrabari-

que », Un rentorcernent du champ electro-

rnaqnetlque dlmlnue lagravit9 : o'est Ie phe-

nomene « Glyni\parique »,

H. Hon], autre physiclen allemand, authenti-

que specialiste de la relatlvlte, affirrhe que

Ie concept de masse negative ne contredit

aucunement les principes fondamentaux de

la physique. La titre de son article pose clal-

rement la question : '( Gibt-es Anti-gravita-

tion ? »

D'autres travaux encore vent dans Ie meme

sens: ceux de F. Severi et F. Panrrarla, de

J.E. Fischer, etc ... La place nous manque,

mais nous aurons I'occasion d'y revenir. Tout

preuve done qu'un intense boutltcnnement

d'ldees neuves se deroule sous Ie couvercle

de la science officielle. Bien sur, ces. theories

parfois oontradictoires ne se reveleront pas

toutes rigoureusement vraies

al'experience,

et encore mains procureront-elles toutes un

mode de propulsion lrrterslderat. Mais cela,

on ne peut pretendre Ie savoir sans une etude

de toutes leurs implications. Quand bien me-

me l'espolr serait mince d'y decouvrlr Ie che-

min des etolles, I'enjeu est si important que

les recherches rnerltent, pensons-nous, d'etre

poussees a fond. L'enthousiasme risque de

conduire dans des voies sans issue, certes,

et il faut raison garder, mais nous retorque-

rons que Ie meilleur moyen de ne jarnais se

tromper est' de ne rien faire de neuf !

Jacques Scornaux.

16

Bibliographie.

- M. Allais: Comptes Rendus Acad, Sci. 245, 1697,

1875, 2001 (mouvement pendant l'eclipse). 2170. 2467

(1957) ; 247, 1428 et 2284 (1958) ; 248, 359 et 764 (1959).

Aero-Space Engineer'ing, sept. 1959, p. 46 (resume de

ses travaux) et oct. 1959, p. 51 (autres anomeliea rnlses

en relation avec celles du pendule) ; titre general .

Should the Laws of Gravitation Be Reconsidered ?

Les lois de la graltitation dolvent-enesetre reconslde-

rees ?).

- W.F.G. SWann: .J. Frankliri Il'lstitute271, 355' (1961)

- Robert L. Forward : Amer .. J. Phys. 31, 166 (19S3)

- J. Hely : Memorial de .l'Arti+lerie francalse 38, ,367

(1964).

- B. Heim : Science et Vie 488, 54 (mai 1958)

Auto-Journai 330, 46-47 (14 juin 1962).

- H. Honl : Pl"lys, BI. 21, 16 (1964),

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Le - catalogue des observ:ations belges

179)5 janvier 1965, ·23 h 04, BruxeUes .•

Mile C. Bo'uillon observe (.')endant 2 minutes 5 ~ 6

objets ponctuels etlur:ntne!Jx, "qu,i, proqresssnt d'est

en ouest, evoluent deux a deux. (J,-G .. Dahmen - GE-

SAG).

180) 1'1 tevrl'er 1966, 10. h SQ , Uccle-StaUe, Br.U:x.eUes·.

M. Phll-ippe Stels observe depuis son domicile un ob-

jet spherlque verdatre, de ta gtosseur d'une balle de

pjng~pr:ing a ores tendu, serrrblartt descendre ,vers

Sept-FontaJnes (sud de Bb.lxej,Jes). J:)fun'evi't'esse egale

a la rnoitie de cel'le d'une « comets ", l'objet ne fiJI

apercu qu'a la fin de sa trajecfoire et ne sernbla pas

diminu'e~ de grosseur, ce q u t laissa supposer qu'll sa

dj'rjg~ait sans doute vers .Ie sol. (SUFOI).

18'1)20 fhr·ler 1.96&,20 h '50, Reves (Prov. de Halnaut).

-~. R.V.aper,(oit, 1mme.6rle a 1'8,!Dlemb d e r ~ route Nli-

velles-Gosselie-s et a 1 o o o rn deaHj'i, !,In ObjE~.tovo'ida abord regulier. GFand comme 8 fois la pleine tuna sa

oouteur eta.it d'un jaune-oranae. Le 'glotleres_ta visible

pendant deux hemes.\(TsibHite et temps mauVrais.(,,,t-

G. Dohmen - GESAG).

18'2).22 fel/rler 1966, 1'3 h , ' D O , Bi"uxelles.

Visihles depuis [a place du Luxembourg, un objet

arqente su,iv'i de' deux objets. turnlneux apparalsssnt

et disparaissent en progressant sous lies ·nuages. (pa,-

trick Ferryn),

183)19 mars 1'966, 23 h 15, Bruxel'les.

M. Demyter r,apporte a M . P.V. 'i'G,~ser:vation d'un objet

ponstuel, lum.ineuxet blal'lchat.re., qui cli:gnotal'tsur

place. Situe a un ang'le de 27 " au-dessus de ['horlzcn,

la lumlere. olatormalt au nerd-est.

184) 20 mars. 196.6, 21 h30,BruJl.ellea.

Deux o'bjet,s turent observes pendant Ie' passage du S a -tel,lite amer'icairn Echo .Il.Ges obfjets·, b,~iI'limts et pone-

ruels, su'iva+ent des' tnajeGt:o"lre'S recUlig'nes. (J.~6.

Dohmen et P.V. - GESAG· ) .

185) 1,0 avrill 1966" 19 h 58., B~ux:en.es.

M. Van der Straeten elson fils obssrverrt dans une

dlrectlen nord-nord-sst un' ol~jet sctntlliant, rouge-

orange, de la grosseur apparenta d'un pols, Par rap-

port a une shernlnee p r i i S , I ; ! ' 'comme point de repete,I'objet resta immobile 4 mlnutes puis s'eleva legere-

rnent en glissant vers l'est. 'A 20 h 33, l'observatlon

Is"afrata apres Ie passage, a20 h. 2.8 eta 20 h 32, de

deux avions darts le chaml? ~es obsenvateurs. Les, heu-

res de passage des avions:. sent corroberees par lesdeparts a l'aeroport de Z~ventem. (J.-G. Dohmen -

GESAG).

186) 1'" mal 1966, 01 h 30, M'ereibeke (Provo d.e Filandre-

Or;.).

Mme [i),e I?ryc.k,soo rnar! et sen HIS, observenr U'r.1p.lilioi

lumineux d'un eclat tres vif, volant a vltesse Trrequ-

lieredu nord au sud environ. Duree de l'observatioa

6 'a 7 minutes .. (M . C. 'S~!il,l~"- SOB EPS)..

187) 13 luin 1966, 23 h 04, Bruxelles.

AV~l'lue Brugrnann, M. et Mme A.J .. CiI.bservent une lu-

r1)Fer.e d'un blanc bieute,de magnitude 4 par 450

<:i'elevation et pa~aJ.lele a!'hoirizon selon une trajec-

toire nord-nard-est vers sud-sua-ouest. (Groupe < , D »).

18S) f5 abut 1966, 24 IJ 100, Sand (Prov. de Plandre-Or,).

Un temoln anonyme r-app,or,te avolr observaeu-deseusd'un etar:)g, u rn tluse de' lumlere sulvl d'une sphere pro-

voquant une ag itation intense. La cculaur du phsno-

mene etait jaune. ('Michel Roy - GESAG),.

189) 16aou.t 1'966,. Rendeux (PrQv: de Luxembourg).

M. Kok observe par 80" d'elevation, un objeteme:Uant

unelumier'e constanta r0U',ge,Qrangee eta.,llar.1t de. nord-ho.rql'--ou·s'saaeud-sud-est, ( iJ . . -'S. Dbhme.n - GES-AG).

190) 17 aout. 1966, 1(1 h 00, Coxyde (Prov. de Fllandre-

Oce:).

Oaservablon par ptusisurs personnes de 20 dlsques

arqentes ayant une dimension d'un deml-pouca a 50

ern des yeux, 115 disparuremt verttcalement vers la

GJf,an-de·Bretagne sans aucun bruit. CBUFOI.).

191} 17 'aoOt 1966,22 h 3D, Nivel'les(Prov, de B~abanO.

M. G'srard Larldercy observe pendant 15' minutes deux

objets ponctuels turntneux. Le premier «comme une

aloHe I> et de,coUlI'em [aune, Ie 's~cond ., mlcroscopt-

que» et blanc, Aucun .son netut percu, les objetsee

depJac;:ah,t a haute alliitUde seLon une difS·ctiot1'Ci.ppro-

ximat-iye d'ouest en est et avec une progression .. en

relais ",Ie second rattraoant le premier. Temps clair.

(G. Landercy),

192) 20 aoOI· 1966, 23 h (J7;Sai'nt"ldesbatd (Prav. de

Ftandre-Occ.).

MM. Flasse et Xrouet remarquent, tres haut dans Ie ciel,

un objet ponctuel a lumlnesite ' intense, 'progressant

a allure reguliera vers I'est. L'observation cornrnencaau :z:enith pour se termlrrer a 85'" ouest, Echo l prevu

·po'l1.r'2~ h 25. L':obsen~afiOil dura 10 minutes, (J.-G.

Dohmen).

M. Xrouet observe pendant 10 minutes un objet « com-

me une forte etoile blanche », a haute altitude et avan-

cant a vltessa constanta sulvant une dlrectlon nord-

ouest vers sud-est. (J.-G.D0hmen).

194)25 aoOt 1966, 2:1 h 40" Nivelles (Prov. de Brabant).

M. Gerard Uall'1dercy rapports qu'H observe pendant 10mi·flutes deux objets ponctuels « comme deux satelli-

tes ", Ie premier Jaune at brill ant, Ie second. d'un

" blanc. casse ". Un objet ralentlt 'sa course, iandls quele second Ie rejoint selon une dlrectlon genera'ie du

nors-oueetvers Ie sud-est. Temps clair, ires Donne

Vf.S;bHit~. '(G. <Landercy~.

17

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195) aout 1966, 16 hOD , Zusseo (Prov. i:le Lhnbourg).

M. Mathieu Stoffel, qui se deplacalt a velo, remarqua

tout a coup, venant dans sa direction, un nuage de

forme lnsolite, Sa lonqueur etait de 1 m pour une

larqeur de SO em avec deux epaisseura trontales de

30 em. La couleur etait d'un bleu fence a ,I'avant pour

s'attsnuer vers I',a,rriere en un bleu transparent. "

ec volait » a 1,50 m du sol avec une vitesse de 10 a20 kmfh, venant de sud-ouest et altant vers Ie nord-

est. Le vent souftlalt de I'ouest. Le temoi'n vit dlepa-

raike I'o{jjet en directlon cu canal .Allibert. II'el:lt :tres

peur et nota I'aspecl cornrne « contrele » de ,Ia for-

me. (Michel Hoy - GESAG).

196) 18 septembre 1966, i12 h 40, Vilvorde (Prov. deBrabant).

M. et Mme De Hei'l alnsl que leur f.j;J.sobservent a la

[urneue un objet tusltormq et vertical coupe par un

disque, « comme une touole ronflante pour enf,al'lts ».

L'objel apparait lentement com me une « tlarnrne '»,

puis s'limmabjcJ'ilsli pendant une heu.re. Disparition

brusque' pendanr sa station dans. Ie olsl sud-euest,

(Grcwpe <C 0 »).

197) 23 septembre 1966, 18 h 12, Bruxeliles.

M Soos observe par temps clair, depuis I'eglise de la

Madeleine a Bruxelles, un objet 'evoluant Ires 'Iente-

mententre 6000 et 8000 m d'altitude, Sa ,longueur ap-

parente, bras tendu, etalt celie du pouce de la main,

Presentant I'eclat de "aluminium, il oscillait tandis que

son centre ernettait des etlncelles ou des rayons lu-

mlneux. II dlsparut sur place de fac;:oninstantanee.

Trajectoire curviligne depuls I'Aterrriurrr duoHeysel [us-

qu'a la ga1ie du Nord. (J.-G. Dohmen - J ,. Bonabot).

1910 28 septembre 1966, 21 h 40, Merelbeke (Prov. de

Flan'dl"e~Or.).

M. De Pryck et son fils observent durant 10 minutes

un objet sltencteux, comparable a une etotle de pre-

mieregrandeu-r. en provenance du sud et se dirigeant

selon une traiectcire irn§guliere vers 'le nord-ouest.

(M. C. 8a\i)lle - $OBEP'S).

1'99) 3 oetobre 1966, 20 h 18, Merelbeke (Prov. de Flan-

dre-Or.),

Les memes temoins ass+stent a une observation com-par-able a la precedents bien que la trajectoire soit

cette tois orlentee de sud-ouest a nord-est. Duree de

I'observatlon : 12 minutes. (M. C. Sallle - SOBEPS).

200} 17octobre 1'966, 1'9 h 30, Merelbeke (Prov. de

Flandre·OIl.). ~.

Pendant 9 minutes M. De Pryck et son fils rernarquent

un point lumineux tres scintillant qui evolue du sud

vers Ie nord en z·igzaguaht et en marquant de brefs

temps d'arret. L'objet disparalt vers Ie nord-ouest. (M.

C.Sal'lde - 80B88S).

201) 10 novembre 1966, 17 h 20, Merelbeke (ProY. deFlandr'e-Or.).

Le neveu de M. De Pryck observe pendant 5 minute"

le paseaae d'une tres « ·gr.ande etolle » au sud-ouest au

nord-ouest. (M. C. Sail:le - SOBEPS).

_ _B.LA~UE Ii _PART--- ~E=

VRAIME.NT A LA PlANE.TE

RESSEMBLE'

VENUS 1_

18

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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.202) 1'1 novembre 1956, 1.8 h 40, lIiIer.elbeke(Prov. de

Flandre-Or .),

Durant 4 minutes, un Q!bjet \((i)!I,ant est observe en pro-

venance du nord-ouest vers Ie sud-est, son vol est re-

gulier at sa ']uminosile ,varie.altemativemenf du bla'nt

au rouge. (M. C.Sail'le - SOBEPS').

203) 12 n6veinbre 1'966, Mere1beke (Prov. ,de Flandre-

Or.).

Cornme ,Ia ve'illie, un objet est 'observe pendant to mi-

nutes en direction du nord. (M. C. S'a'Hle - S()If3EPS)'.

2,(4) 12 novembre 1966, Moe'rk'erke-Wa;Js (Pr~v. de

Rlandre"Or .).~

M. Leopold Paelinck observe une sphere Ide feu qui

tombe ver,s I'e $0:1.. (MfcheI Roy - G'ESAG)'.

205:) 19 novembte 1.'9.66; Vrl'ieriele fP'r.c:;v; .de fllandre:-

Or,}.

Un chauffeur de camion, roulant vers V].jeru~le sur la

chaussee ·d'A.losl a Gan'd, a o,·!i>Se·fVeun phenomene

lnsollte. III ent'endit, a hauteur de 1~'loda'lit-e 'd~ VI ier-

zele, une e*pl:0sfqna I'~friere de son vehicule, ParIe retroV1iseur, iii nota t'aoparttton d'une sph.ere cje

cmj,l,eur' bteue a hauteur d'tramme, I! ,pl'leLlVairl,et .iI h'y

avait aucun autre ternoln. (He t Valk, '1 9- 11 -1 96 13 - Eo-garg SrfmemS., Lierre).

205~ 22 novambre 1966,Sleenhuize-Wijhhliize (R:ro¥,de f'ilartJdre~Or.).

Un chauffeur se diri@eant vers Gra!J1mont apercut tout

a coup" surgissant devant son vehlcule at a" quelques

metres du sol, una spher.e de gws 'volume, bleue et

roU'g'e., L'objet s'eleva aussltot vers Ie bois de Oapet1 ..

berg a Ophasseft, (Michel fiG iy' - GESAG).

207) 3 decem:bre 1.9'66, 19 h 100, Konlich(Prbv'. d"Ao'. .

vers).

Pendant quelques secondes, plusleurs hab-ital")'ts ohser-

vent entre lies -nl:Jages, un oi!l1et vol·ant pClmotu9I1, d'ecouleur verte, qu,i se dep'lace s:fIie:n.ci'eusementa g.rande

vitesse. (Het t.aatsie N'iElllws, 6-12-196.6 et Edga-rd 'Si-

mons, Llerre).

208) 18 dec,embre 196.6, 21 h 46, Anve.rs.

M . D. 0,tDserve,'durar'lt IJn bl'~f lnstent, Jla for'mation en

trlanqte de 3 objets ayant 3 a 4 fois ,Ie dlarnetre d'une

etoirJ.e'lilliJlfma}e.. n'un €lri.s clair et mat, non sC'i'nNllants,

les obiets se dirigeaieAt seton une trajectoite Iine·aoim

vers Ie nord-ouest avec une elevation 'de 45''' sur. fh0-

rizon. (>8UIFQlj.

209) 4 fevrier 1967, 20 h OS, Merelbeke (Prov. de Flan-

Or.).

Le fils be P:~yck (13 ans) Mit,aurant 6 min,ufe.s, w f i l ob-

jet ponotuel Iumlrreux se de'playant approxirnatlvernentdu sl!Jcl vers Ie nord .. (M . C. SaiHe - SQBEPS).

lait a una altitude de 2 0 G rn•. ( 1 ; 1 1 3 : 1 Nieu)Ns.blad, 7 - 1 G -

197Q).

211) 10 ayri,l 1967, 20 h 5.7, Llerr,e (Prov .. d'Anvers).

Un habitant de Lierre, coiffeur de profession et reste

ano:nyme', fut averlli pa:r sa ~illie qu'une' 1< soueonpe vc-

lante » etalt visible a I'ex·te,~,ieur. AVec'scn epouse at sa

f,i'J,I'e" ·Ie coiffeur ooserva lies evo'luHons -d'un grand

objet ovate de couleur r0ugeatre sous une elevation 1;1'1-

'fi'erieurea cell'e de la Lune. Apercu au sud-ouest (450

d'.elevation), l'objet donna naissance a deux petits

obje.t!;; qui volerent vers l'est en passant par Ie nord.

Ills· vOY!8geai·ent a quelque distance. l'un de l'autre et

se ra,pprbch'e~ent i1orsqu"i-!s aUeignlren't i'horlzon vest,

Pendant ee temps, ·Ie· dtsque les avait rejOtint et, en-.ssm,ble., 'i,ls' dlspiarurent vers Ie nord. Les objets se-

,condail"es) ale ceuleur ro,~gea~re, ).Ii·taient au bleu a

c.ha:q:Wechangement de direction. La couleur de I'otl-

jet prlnclpal vira ega.iement, un court instant, du ,rou,g.e

au bfeu, La totallte de l'observation dura 25 minutes,

(He] lntarplahetelr Njeuwsbulrletin - .Edgard Simons,Llerre), .

212) det!u't juilO 1967, 13 h 00 (env~l, Corbais (Prov. de

Brabant).

M. P·aul Borneman et Sa Jamfolrle·observesent, depuis

leur satle a manger, en directi.o-n 'du ,gud-sud-e:st. un

poin.t sombre tres naut dans ,Ie' cia'l, qwl raptderneru sarapprocha des temoins pour '!>"immobiliser a I'aplomb

de dS'U)l l , peupl iers' a environ 9.0,O'.,jj1de 'leur ma,lson.

L'en€linetait gr·is-nol'F avec des reflets me:ta-Higues.

D'un diamet're· de' 5 QU 7' r r r , it avatt la ferme d'l::In

paraplule ouvert et start surmortte d'un petit dome.

Ap·res 30 secondes una "Ha,mme. fcO!Jge Jail],]it _S.O'I:lS

I'eng'frri et eel ui-ol disparut en d i>rectlon d e Ni'I-Sa-int-

Vineent. Duree de I'c~b:serVGl~i0n .: entre une at deux

minutes. (SO'BEPS)'.

2;13) 7 juin 1967, soi'r(!e, Duffel (Prov. d'Anver!O.

M. Peuiders observe un objet en forme de " casque

eolenlal » d'un dlametra un peu plus important et aune altitude plus elevee que I'objet vu Ie '1 ievrier 1967.(Me,t Nieuws])l,ad, 1-10-1970).

21;<1.)24 jUIA 1:967, 1 1 8 h ()2, M<erxem, Aliver! ..

M.JFrancj.s.au .Quesrrl:esaux por:tln:landesd'u:n avian

b<ip·l.ace·effect.uaH un bapteme de I'a'ir avec Mille Meer-

berge'h 'a8ml m d'altitudee'nv'iron, '!o'rsqUe celle-clremarqua vel's Ie sud-est, a deux ou trois kllornetres

de la, !!In e'ngi'n 'ciroljlai~e sombre statlermalre dans

Ie clel a plus ou rneins a G O rn d'altitude. Le pilote

evaluarsa t~illile ~ 25 ou 30 rn de olametre. Laduree

de d'observation fut de deux mj'nufes 'et dem! appro-

xima'tivement.. D~rpujs Ie 801 deux entants remarque-

rent au rneme endrolt un « parachute » irnrnobl!edM'S ,I,eciel. (SOBEPS).

210.) 7 f.~vrier '1967, s()ir~eJ Duffel (Prov. d'A'f1'versl~ (asuivre.)

M. Pew,lIIIers, obsenve un ·o.bjet en forme de « casque' ~ac:q,ues Bonabot.,

colonial » d'un diametre vapparent de 60 m et qui vo- P,atrick Ferryn.

· 1 9

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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Un reseau d'observateurs, oude lanecessite de regarder Ie

ciel.

En France" Ie groupemenl tumteres Dans La Nuit amis sur pieds un remarquable reseau d'observateursayant powr consIgne descruter Ie ciel' et de realiserdes ,photographiesen pause,

Celte initiative merite loute notre attention, mais il netient qu'a VOUSd'en I,aiir,eautant, Notre territoire EST

ACTUELLEM,ENTSURVQlE par des OVNI ; aussi est-

i'l dela plus haute impo:rlance de mettre un maximum

de chances de notre cote en constituant un tel reseau

pour les observer, Ile$ 'etudier, volre les photographii,er.II est evident que nous ne po'uYonsYOUS gara-nllr que

vous serez immanqua'hlementlemO'inde quelque chosed"insoute parce que vous aurez regarde Ie ciel autre-ment que par simple souci du temps qu'tl fera, mats

iJ est d'autres phenomenes qui doivent retenir notreinteretet. qu'i] est bon de bien connaitre; litre aptea identifier un satellite, un avionaux faux seuvent

tromp,eurs 0\.1 un bal.lon-sonde aux evolutions partois

caprlcleuses, est~res precleux et elimine une sourced'erreursfrequentes., Plusieurs parmi nous ferment deja

un petit 'noyau d'ebservateurs tres aelifs, avee lesque!snous vous mettransen oontact. dj,reet ann de coor-

donner nos efforts.. II a ete decide avec M. R. Vei'llith,

'dirigeant de LDLN, de coHaborer etraitement avec Ie

'reseau Irancals e t neus esperans qu'un jour procha.in

une leHe operati'on se d'eroulel'a sur un territoire plusvasteeneare. Dans I'attente, I'effort principa'l se per-tera chaque samedi it partir de 21 heures jusqu'au di-manehe ill' 02 heures (un mlinimum d'e 2 heures est

souhaitable). Voie! deja,afiA de falre dema.r,rer.notre

reseau, quelques oonselts, qUijseraMtdeveloppes d'ans

un prochain numero d'l,nf~respace :

- Mu",iss~z-vous de Jumel'les,.instruments d'astrono-mie, beussole, appareil ptJotographique sur pieds;

- Choi's'issezun poste d'observation bien degage" en

dehors de toutecla'i,~'ag~public si posslble :

- Utilis&z un film d'une !!ensibFUlede 1.00 ASA pour

des pauses d'une dem,i-heure, .ou d'une sensi.bl.lite de 400 A :S A pour des pauses d'envlron 1;0minu-

tes ;:

- Meme 51vous n'observez rlen de partieuHer, faitespiusreurs photagraphies en pause durant chaque

seance, de !llaniere a oblenir la trace de TOUT

corpslumineux qUlj traversera Ie champ de vision i

- Mise au point de l'appanHi sur I.'infini et ouverture

maximum;- Employez un ob,jecUfnormal ou un grand-an,gle;

- Notez so·i'gneus.ementes caracteristiques de eha-

que pri's.ede vue (orientation, ang'lede visee, tempsde pause, etc...) alnsl queles renseignementsc.an-

cer.nanfl"observa.tion s'i'l y en a une.

Essayez de frou$er parmi vas :relations des photo-

g,rapheset des astronemes amateurs q,ui seraient s.us-

ceptlbles d'e nOU$a'ider. N.ous,reunirons vos "egatMs

alnsl que 'las rapports que YOUS nous enverrez, ettransmettrons les renseignements it LDLN alns! qu'i,1a ilia cenvenu dans Ie cadre de ceUe ccllaboratlon...

les resuttals des soirees d'observation seronl publies

dans Infor'esp.ace.Supposez un instant qu'un OVNI survole la Belgique

et '.IaFrance, et que noUS $oyons pllusieurs,dizaines aI'observer et a Ie photographi.er depuis des endroi.ls

differents•.. Vous rendez-vous compte de l'lmportanceet de la 'rlchesse en rensel'gnementsd'un lei evene-

ment ? Cetie perspectivevous interesse-I-elle? con-

tactez-neus au plus tal..'Nousvous.remerctons de volre,coHabo.ratio.n.

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20

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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L e o dossier photo d'inforespace

Le 5 juin 1955, vers 19 h s o , M.Muyldermans roulait a velo vers

,Saint-Marc, a quelques kllorne-

tres au nord ..ouest de Narnur,

IOr5(,11;1"ileut I'attentlon attiree

par une tres vlve lueur se depla-

cant dans Ie clel, '8 grcande

vitesse, sans aucun bruit. Le

temoln vlt l'objet ralentir, et, en

raison de sa talble altitude, erut

qu'il attalt atterrir dans Ie grand

champ bordant la route'. Sou-

daln, ce €1ue M . Muyldermansavait pris pour un avion s'lrnrno-

bllisa, II deseendtt alofs de vela

pour ohserver l'etranqe engin ~

eelul-cl et'ah dlscoldal et de,couleur vert ooutellle tres

tonce, Un eclat lumineux dO aux

reflets du selel: pouvait se voir

'sur la coupote qui I'e surrnon-

fait, et en-dessous se trouvalt

ce qui pouvait ressernbler a des

spheres d'atterissaqe. M. MU'Y'I~

dermans, qui- est phetoqraphe,

sa is it son appareil, un Leioa

modele 1948 equlpe d'un o10,jec-

tif 1,,8 et d'urre pelllcule 17 clio,

et fit un premier cliche de I'en-

g',j'n statlcnnaire" (photo 1'2).

Apres quelques secondes, l'objet

descerrdit an produisarrt une

trainee blanche. semhlable a la

trainee de cerrdensatlon d'un

avien, aecrivit une eourbe dans

un plan heJrLz'onial, et remontadans la trainee {photo 13). Puis,

tandls que celle-cl se disslpalt,

deja, I'OVNI aceelera ,o.rusque-

ment, en lap::ha.nt de minuscules

pa.rticuJes .Jumineuses (ph.6! fo

14), a une vitesse superieur'e'a

celie Gl'un avlen au decollag,e.,.

solt peut-etre, selon Ie tamorn,

aux alentqufs,d.e 500 kr:n/h, et

disparut a l'horizon en s'elevantGlans I e ci.el versJ'euest. La du-

ree totale de l'observation fut

aperoximatlvement d'una mlnute

trente, Cet objet fut paralt-H

oaserve depuis Namur et dans'

la soiree dep:Uj~ Bruxelles, ..

12

] 3

14

21

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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Les documents de M. Muyldermans furent

publies dans de nombreux journaux et re-vues vspeciallsees, puis il declda d'envoyer

les neqatlfs au journal francais «Radar»

qui offrait a cette epoque une ttes f.orte

somme a quiconque parviendrait a tournir

des photographies authentiques d'une sou-

coupe volante. Le journal accusa reception

des precieux documents, mais lersqu'un

un rnois plus tard M. Muyldermans voulut tes

recuperer, les dirigeants de "Radar» lui

firent savoir que les neqatlts lui avalent

ete renveyes par la peste ... M. Muyldermans

engagea une actlen en justice et une en-

quete fut rnenee, mais sans resultats, car

ceux-ci derneurerent lntrouvables.

Concernant la valeur que I'on peut attri-

buer aces p1wtographies, nous reprodui-

sons cl-dessous un texte extrait de l'ou-

vrage de Jacques et Janine Vallee, «Les

phenomenes insolites de I'espace », en page

64: «Les photographies prises Ie 5 juin

1955 pres de Namur sont juqees cauthenti-

ques pour les raisons suivantes: un meteo-rologiste professionnel, ayant examine la

deuxlerne photographie (photo 13), declara

que la trainee de vapeur etalt causee par

une authentique condensation atmesphe-

rique. Cette trainee n'aurait pu se former

a une altitude lnterieure a 1 500 m, ,(j'apres

ce meme expert. Pour rendre compte' de

sorr vdiarnetre apparent, on dolt alors ad-

mettre que l'objet qui se trouve sur cette

photographie avait au moins 12 m de dlarne-

tre. L'Objet n'a done pas ete «fabrique ».

L'exament des negatifs originaux par un ex-

pert photog raphe (un astronorne profession-

nel) I'a conduit a la conclusion que les oltehes

n'etaient pas Ie resultatd'un trucaqe ».

Nous remercions M. Muyldermans pour son

aimable collaboration.

Patrick Ferryn.

(Science et Vie, no 516 - Le Soir lllustre, 16 [uln

1955).

2 2

L1Affaire Betty et

Barney Hill

Quand quelqu'un affirme etre entre en con-

tact aveC des « hurnains » a bord d'un OVNI,Ie temoiqnaqe dolt: etrs etudie encore plus

que n'importe quel autre, car Ie talent des

imaginaHfs ou des hurnorlstes en mal de

faroe trouve souvent son compte dans ce

domaine. Certains cas sont cependant di-

gnes du plus grand interet: I'experience

vecue par les epoux Hill est de ceux-cl, L'af-

faire est curieuse et son analyse fie permet

pas de trencher nettement: oul ou non,

Barney et Betty Hill ont-ils rencontre des

extraterrestres ?Tout s'est passe dans la nuit du 19 au 20

septembre 1961, alors que les Hill accom-

paqnes de leur teckel Delsey rentraient

d'un voyage au Canada. Un peu apres 22

heures, ils vene.ient de quitter un restau-

rant et roulaient a travers les White

Mountains pour rejolndre leur domicile $ .

Portsmouth, dans Ie New-Hampshire. suet-teenent, pres de Lancaster, leur attention

fut attlrae par uns lueur au comporte-

ment lrrhabltuel. Barney, plus curieux qu'in-quiet, perrsa qu'Il devait s'agir d'un satelli-

te ou d'une etoile. POl,Jr mieux examiner Ie

phenomene,il arreta son vehicule et prlt

ses [urneues : mais I'objet poursuivtt sa

course et sa curiostte resta insatisfaite.

Barney reprit alors Ie volant et roula pen-

dant pres de deux heures comme escorts

par cette chose luminause. Veulant a tout

prix connaltre la cause exacte de cette

apparition, il s'arreta a nouveau sur une

alre de pique-nique at c'est v a ce moment

que I'OVNI modlfia sa course en se dirigeant

vers la voiture des Hill. Auooritr'aire de

Betty, Barney n'etait toujours pas con-

vaincu du caractere extraordinaire du phe-

nornene : il pensait que c'etalt soit ua

avion rnititai re, SO it un Piper Cub transpor-

tant des chasseurs, soit encore un hellcop-

tere, Les Hill rernonterent alors en voiture

et de nouveau accompaqnes par I'engin, lls

parcoururent quelques kilometres. Betty,

les yeux fixes aux [umelles, essayait de sui-

vre les evolutions de I'OVNI au travers desarbres. Soudain n'y tenant plus, elle obligea

Barney a s'arreter et a regarder lul-merne

ce dont i'l s'agissait. Gette fols c'etalt

clair, I'engin he ressemblait a rlen de con-

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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nu: " iI etalt enorrne at laiss'aitnettementapparaitre deux ranqees de tenetres. Pous-

se par des mobiles inconnus, Barney se rap-

procha de' plus en. plus Gle I'appareil siten-

cieux, [usqu'a apercevoir des formes hurnai-

nes derriere les hublots. A partir de cet

instant, les souvenirs de Barney deviennent

v.agues. En toutcas il dut penser qu'Il al-

lait etreeapture par ces indivrdus et ill

oourut se refugi,er dans la volture a u Betty

I'attendait. Barney etalt dans un tel etat

d'exoltatlcn qu'il frolait I'hyslerie:pour-

tant, lersqus Betty regantla dehors, c'e-

tait l'obscurite la pius complete. $oudain

un bruit strange se fit entendre, Uh « bip-

bip» lancinant qul semblait venit du coffre.

A partir de la un lourd voile noir a recouvert

leur rnernolre. .O e n'est que pr::es de'Gleu:x

heures plus tard qu'ils cdevaient reprendre

oonnaissance en percevant un orult identi-

que: ils .se treuvaient alors rE t environ 60

kilometres au sud de l'endrolt a u ils I'en-

tendirent pour la premiere' fois. Et pour-

tant, durant cette courts distarrce, les Hill

ont perdu deux heures de leur vi.e.

Le lendemain, en examinant leur volture,

ils eiecouvrirent plus d'unaeeuaaine de cer-

ole bri'lJant-s disperses surla surface du

coffre. Ces cereles etatent parfaits et

avalent la dlmensicn d'une piece de un dol-

lar. Fait important, des qu'on en approcha

une boussole, eelle-ci se mit '8 toUrneren

tous sens. Betty pensa alers qu'j( seratt

bon de prevenir I'U.S. Air Foree et c'est

ainsique quelques [ours lplus tard, ils fureliltrnterroqes par Ie majer: P.W. Henderson. Ce

demier adressa merne un rapport officiel

au 'Pr0jec\ BIt;!'e' Book en 'j:nd lqu ant qu'il

semblait bien que la bonne fei des temoins

ne pouvatt. etre mise' en doute. Apres cet-

te entrevqe, Betty essays de se dooumen-

ter au maxlmum sur le problema des OVNI.

C'est ainsi qu'elle se procura Ie livre du ma-

jor Keyhoe (The Flying Sal:Jcer OonsJ[)i'racy)

et qu'elle prit eonnalssance des donnees

fendameritalesd u p rob te rn e . A

la suite de

ces lectures, Itnl0ins d'unesemaine apres

son aventure, Betty ecrivlt a Keyhoe afin

de Ie mettre au courant de l'experlence

que son marl et elle avaient vecue.

Quelques semaines plus tard, se produisit

un incident dont on saislraoien Ie sens par

la suite. Aperce.vant une vottureen travers

la route et quelques hommes auteur, Bet-

ty fut brusquerrrent prise de panique et

ordonna a Barney d'accelerer au maximum

et de ne s'arreter sous aucun pretexts.

A cette epoque, les rrults de Betty etaient

peuplees de nombreux cauchernars mais el-Ie en parlait tres rarement, si ee n'est if quel-

ques alrmis intlmes, Dans sss reves, elle ren-

contrait un group.e d'hornrrres et -des que

ceux-ci s'approchaient de la vo t t u r e , elle per-

dait connalssance. ~H e se reveillalt en com-

pagnie de Barney a l'Interieur d'un etranqe

appareil ou ils etaient soumis a un examen

« medical » complet. On leur assuralt qu'il

ne leur seralt fait aucun mal 6t qu'apres leur

liberation, ils ne se souviendraient pas de

cet etranqe evenement.

Pres d'irn mois apres leur aventura, les Hill

recurent la visite de Walter Welbb, envoye

par Ie iNIGAP (National InVestigations Com-

mlttee on Aerial Phenomena) sur la dernan-

de du major Keyhoe. Pendant plusieurs heu-

re s Webb enqueta sur place et interrogea

Barney et Betty sans arrivera les taire se

corrtredire. II devait ecrire dans son rap-

port: -« ... j'ai acquis la conviction qu'ils

disalent la verite et bien qu'ils exereent

des metiers qui n'exigent pas l'aculte d'ob-servatlon ·de soientlflques, j'ai ete favorable-

ment irnpresslonne par leur intelli.gence, une

apparente honnetete-et un deslr evident de

se limiter aux faits etd'eh attenuer le cote

sensatronnel.»

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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A la fin du rnols de novembre 1961, se tint

chez les Hill une petite reunion au coursde laquelle, pour la premiere tors, on s'in-quieta serieusernent du trou de deux heu-

res dans le\lQyage et on proposa a Bettyet Barney de sublr une hypnose qui permet-trait peut-etre de lever ce voile noir. Unecoincldence assez etonnante veut que oesoit James McDonald, ami lntime des Hill,qui emit cette idee de I'hypnose. A cetteepoque McDonald n'etatt pas encore dlrec-tement implique dans te problema des OVNIet il se contentait d'adopter une positionneutre a cet egard. Neanmolns, faute detrouver un speciatlste partlcullerement com-petent, cette suggestion de I'hypnose futlatssee en suspenso

A partir de 19e.?, la sante de Barney com-rnenca a dectlner : il souffrait d'hyperten-sion et d'un ulcera au duodenum- Durantl'ete de cette annee, son etat necesslta

rneme un traitement assez long chez IeDr D. Stephens a Exeter. Ge dernler fit re-

marquer a Barney que son etat generaletalt assez complexe et notamment quedes problernes d'ordre psycholoqique cre-aient en lui des conflits Interleurs respon-sables d'une certaine depression.

De tels tacteurs peuvent aUer [usqu'a fairenaitre des ulceres et Ie Dr Stephans pensaqu'il serait plus sage de s'adresser a un neu-rologue. C'est pourquoi il conseilla a Barneyd'aller consulter Ie Dr Benjamin Simon, psy-chiatre tres repute de Boston. II faut sa-voir que Barney etait un nair et Betty uneblanche : les mariages entre races sontdifficiles, surtout aux Etats-Unis, et lespreblemes qu'ils engendrent peuvent en-tralner ides sortes de nevroses, C'est ceque p~nsa tout d'abord Ie Dr Simon, maisquand '!l fut mis au courant dsaevenernentsqul vs'etaient deroules en septembre 1961 ,

il modifia cette premiere impression. Etainsl, ce ne fut pas tel/ement en psychiatreque Ie Dr Simon accuetlllt Barney Hill a la

rnl-decernbre 1963, .mals ptutot en neurolo-gue hypnotiseur charge de soigner l'amnesiede son patient. Une arnnesie tres courtepuisqu'il Me manquait que deux heures maisqui datalt alors de plus de deux ans. Ainsi

24

la proposition ernlse par Ie Dr James McDo-

nald .se voyalt enfin reallsee.t.'amneste est une forme de trouble qui seprete particulierernent bien a I"action deI'hypnose. Mais tout d'abord qu'est-ce queI'·hypnose? Les meilleurs speclalistes hesl-tent a la defini r tant Ie phenomena estcomplexe, aussi nous bornerons-nous a direqu'H s'agit d'une sorte ete sorrrmell lncom-

"let realise artificiellement: I'etat hypno-tique provoque une attention poussee dela part du sujet qui y est sournls, ainsi que

des changements dans 'Ia conscience et lamernolre. En particulier, des situationsdont on a perdu Ie souvenir ou des imagesoubliees dans l'lnconscteiit peuvent etrerevelees au cours d'une seance d'hypnose.Barney Hill etill son spouse Betty subirenten tout trois seances de traitement cha-eun au cours d'une perlode s'echelonnantde janvier Ii i mars 1964. C'est pendant cesseances que furenteclaircles las deux heu-res du « trou n.oir .. : Barney et Betty, une

nouvelle tois sans sacontredlre, affirrnerenttous deux avoir ete examines par des €ltreshurnains qui les relacherent ensuite sansleur taire de mal. Mais vOY0I"lS ce qui s'estdit all cours de ees seances d'hypnottsme

et pour cela nous reprendrons in extensodes extraits de I'ouvrage de John G. Puller

(The Interrupted Journey) consacre au casHill, qui ont ete pubties par la revue < c Mous-tiqus » audebut de 1967.

Le 4 janvier 1964 a lieu la premiere seanceau cours de laquelle Barney est hypnotiseassez facilement. Malqre les resultats en-couraqeants, Ie Dr Simon attendra Ie 22fevrier avant d'interroger plus a fond sonpatient. A cette date Barney est de nou-veau soumis a I'hypnose et i'l commence parde:crire son voyage au Canada, sa visite aMontreal v e t puis letrajet du retour. Tousces entretiens ont eteenregistres sur bandemaqnetique et en voiei d'ailleurs un extrait :Barney. - Je regarde a travers la vitre dela voiture et je vois una etoile. C'est drele,

mais je dis: ,« Betty, o'est un satellite »;

Puis je me suis range Ie long de: la route, etSetty se precjpite hors la voiture avec lesjumelles .... Je regarde Ie oiel. ... Et je dis aBetty: ~ < Depeche-tol, atin que je puisse

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re.garder »; Et [e 'VIdis que ce rr'est pas unsatellite. C'esr un avion. Je dis csla a !Bet-ty et lui rends les. [umeues. Et je suls eon-tent.

Dr Simo~n.- Ouelie sorts d'avion ?

Barney • ._ Je reg,ar:de. II est a rna droite. IIne va pas dans la direction que je pensais.II ne va pas me Glepass.erpar la droite, rnonepaule drolte. II passers au loin dans 'la di-

rection du nord. Je suls face a "ouest, etrna droite est vers le nord. II ne va pas vers

Ie nord!

Dr Simon. - A-t-il des moteurS ?

Barney •._' J.e·ne. pourrals pas ledit-e. Ce,t:1,liJeje ' frouveetrange, c'est que [e n'entendspas lemoteur... Oet oh1ea qui etalt unavion n'etait pas un avion. C'EHait... c " e -talt drole" ll venalt vers nous Je regardaist :an to t le e'iel, tan't6t la mute, et Je' pen-sais: « Oornme il fait noir. Que se passe-ralt-il s:i Whour.sdevait :suf.€f'ir?» Je suls

retovrne a ia voiture et rai dit:«

Partons,Betty. Ce n'est qu'un avten, i'l vlent par lei.1 1 5 chanqerrt de route. Prooeblemerrt un Pi-per Cub, » . . .

D'r Simon. _ Un Piper Cub n'auralt .eu qu'une

ou deux fe n - a t res'. Avez-vous remarque desfem3t.res a cetavien?

Barney. - C'est, ce que. jal dlt e·t c'esteeque j"atvu en retournant a rna volture. U nPiper Cub... Je roule, et Be:t~y continueA reqarder. Elle dit: (~ lge.rney, c O , ! ; ! ' n'"es,1pas

un avian...I Inolts suit toujours ». je rrr'arre-te, je re,gard~et Ie Ie vols. AU, ,0In.Je cher-che unend'r.:oit pourgarer rna volture, JevQis un petit chemin a [Jro.!t.ede la grand-route. Je me dis que la place est bQfll'l'epour m'arreter : si d'autres vaitures vien-nent a passer, elles ne me heurterent pas,Je sors de ta voiture et je me dis une foisencore r.« C'est etran.ge.»,II retourne a la voiture. Le ton de la voix

exprirne l'etonnernent.

Barney. _' II est encore la. Betty dlt : «Jecrols ... » de sats furieux, eile essays de mef'aite crclre q,ue, c'est tine seueoupe vetan-te.·.. Moi, je me d'eman:de pourquci i,1ne s'en,va pas. .Ie m'atrrete pour r:egarder. J;e: medls : « Lorsque j'aurai passe Old Man, u

y a un endroit d'ou l'on a une bonne viaibili-t e ; Je pourral 'bien voir la chose »,

Dr Simon. _ Groyez-vo.us towj'olJrs 'que c'est

un Piper Gub ?

Ba,rney. - Je me' demands si ces pilotes50l1t des mllttal res. 115. ne devraient pasvolerde cette tacon, lis pourraient avolr

un aecldent a . teurner alnsl, Que, se passe-ra-t-ll s'Ils foncent sur moi? Des mllltalres

.ne devralent pas agi.rainsi.

Dr Simon. _ Vous cherchez un endroit ou

vous garer pour pouvoir observer. settyvous exasoere.

Barney. _ Je veux me reveiller.

Ceei est la reaction nermaie d'un suiet quiest sur Ie potnt de revivrs un evenemerttpeniale, Ainsi alerts, Ie docteur Simon, saltque Ie sulet va peut-etre subir una violente

reactlcnemetlve-

Dr.Simon.- VOW'sn'allez pas vous revettler:\fei:ws etes plonge dans un prolfond sommetl.

Vous etes bien, vous etes detendu, Vousne devez pas et~e inquiet. Allez-y. A pre-sent, vous vous souvenez de tout.

B.arney. -. G'est juste a "rna droite. Sei-gnel:Jr! Qu'est...:oeque c'est ? ($a vcix com-mence a trembler) ..J'essaye de me dominer.Betty ne pourra pas dire que j'al peur, Dleu,['ai peur !

Or SEn1'en., Clest tres olen. Contlnuez. \FOU'S

ne pouvez mat

Barnay. ---=', ( 1 : . 1 e€iate·e:ns'angiot$' puls erie),

II me taut une arrne !II erie a nouveau. Ses sang lots deviennent in-ccritrelabtes, Que vadeeider le Dr Sim.on ?Lui imposer l'amnesie et Ie sortir de Sa cata-lepsie ou oonttnuer I'experier:lc'e etappliquerla therapeutique de t'exteriorisatton : se libe-rerdeses sentiments cornrne d'un polds,

Dr S·imon. - Dormez. Vous pouvez oublierap.iresent. Vows avez ouhlle. Vouseles cal-me. Detendez-vous. Vous etes partatte-

rnent detendu, " ne faut pas crier. Mars

vous pouvez vous souvenir. CcntlnuezI iiveussouvenir. Vous. sentez Ie besom d'avoir une

@rine?

Barney. '_ Qui.

.D·r'Simon. _ Vows santez qu'on va vous faire

du mal?

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Barney. - Qui. J'ouvre Ie coffre de la voiture.

Je prends Ia. cis pour dernonter les pneus,Je retourne dans la velture. (II est repris

de panique).

Dr Simon· - Soyez raisonnable, restez cal-

me.

Bamey .. - Je garde la cle sur moi. Je sors

avec le s jumelles .. L'objet est 1 1 3 . . Je regards.

Juste dans Ie champ voisin . Je pense et je

pense: «Je ne suis pas ettraye, je n'ai pas

peur ... Je I'aurai. Je n'ai pas peur!» E t [e

traverse i a route ... C ' e s t 1 1 3 .. . juste devant

mol! Qhhh ! (II se met a nouveau a crier).

Dr Simon. - l.'objet est 121.Vous Ie voy.ez.

Maisil ne va pas s'attaguer a vous.

Barney. _. Pourquoi ne s'en va-t-II pas?

Regardez! II y a un hornrne a l'irrterieur !

Est-ce le corrhnandant ? Qui est-ll ? 11..il me regarde !

D · r Simon. - Decrlve.z-Ie !

Barney. - Cela ressemble ... une grosse cre-

pe ... avec des fenetres, des ranqees de fe-

netres et des Iumieres. Non pas des lurnie-res, un halo de lurnlere.

Dr Simon. - Des ranqees de fenetres ? Com-

me un avian commercial. ?

Barney. - Des ranqees de fenetres Pas

comme u n avion commercial. Elias s'arron-

dissent tout autour de cette crepe. Ce

n'est pas possible. Je reve. Mais non. L'ob-

jet est bien 1 1 3 . . Si seulement quelqu'un p0U-

vait venir.· Si quelqu'un pouvait venir et me

dire que cela n'est pas. Cela ne peufetre,

et pourtant. ..

Le Dccteur, estirnant que Barney a pu re-

ver tout cela, veut eclaircir ce point.

D r Simon. - Est-ce qu.e vous n'aviez pas

sommeil?

Barney. - Je me pince Ie bras droit. ..

Apres avoir echanqe quelques phrases sur

ce sujet, Ie Docteur est convaincu que

Barney stalt bien eveiHe. L'errtretien se

poursuit sur le meme ton et il prend bien-

tot fin. Le 29 fevr.ier, Barney subit sa se-

conde seance d'hypnose at ilcontinue son

reclt en decrtvant comment il a ete cap-

ture et amene a l'Interieur de I'objet.

Barney. -;'u'ai vu un .groupe d'hommes au

milieu de la route. C'etait eclalre . presque

26

comrne en plein jo.ur. Mais ce n'etatt pas la

meme lumiere... lis sont venus vers moi,

Je ne pensais plus a ma cle. Je craignais

d'ailteurs que sl je pensais .8 , cette cle co:m-

me a une arrne, je serals attaque Sl je ne

m'en servais pas, on ne hie ferait rien. lis

sont venus at m'ont fait sortir de la voi-

ture. Je me sentais tres fatigue, mais je

n'avais pas peur. Je n'etais merne pas trou-

ble. Je fie pose rnerne pas de questions ...

Mes pleds me trafnent.., Je n'al pas peur.

J'al l'lmpression de rever ... Mes pieds ne se

heurtent plus contre les roches. G'eststrange. J'avaiseu I"i!mpression de me heur-

ter les pieds contre les rochers. J'ai peur

d'ouvrir les yeux pares que mon corps m'or-

donne de garder les yeux terrnes, Je ne les

ouvre pas; Je ~ne veux pas etre opere ...

C'est a cela que je pense, rnais j'ai les ye.ux

Iermes : c"est une image mentale. Je n'al

pas mal. Seulement une sensation. J'ai une

sensation de froid a I'aine.Par la suite, Bar:ney continue a raconter

ce qu'[l a sub;

al'Interieur de I'engin et il

arrive alors a 1 : 8 . fin de son aventure.

Dr Simon. _ Et I'objet volant, disparu?

Barney. - Oui, Betty me dit en ricanant ,:

«Alors, a present, tu y crois aux soucoupes

volantes ? », Et moi de repondre: «Betty,

ne sois pas ridicule. Bien sur que non ». A

ce moment, nous avons entendu des sons

comme si la v o i t u r e se mettait . 1 3 . bourdon-

ner, et je me suis tu.

Dr S.imon. _ Vous avez entendu des sons?

Barney. - Bip-bip-bip-bip-bip.

Dr Simon. _' Ces bip ressernblaient-Hs aux

signaux de code qu'on utitise en radio? Ou

quel autre son vous rappelaient-ils?

Barney. - Bip-'bip-bip... O'etait tres par-

tieulier ...

Apres ces deux seances, Ie Dr Simon com-

mence a entrevoir la cause de la depression

de Barney: I'Ineident lui a cause un choc

nerveux intense. II ne fait aucun doute que

Barney a vu un QVNI partlculleremerit

etormant et que cette apparition a pro-

voque chez 'Iui un traumatisme grave.

Quant a savoir si son enlevernent a bore

d'une soucoupe est reel ou seulemerrt une

consequence au choc ernotlonnel subi, VOUS

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[~

vows rendez compte que, ce n'est quare

tacile .. Quoi qu'H en so it, il s'est passe quel-

que chose d'extraordlnalre et cela personno

ne peut le nier.

l.es 7 et 14 mars suivant, c'est au tour de

Betty' d'etre bypnotisee et'S,Of1

reclt estautrernent plus tarttastique qI:J1e c'eluiae

son epoux. Elle deerlt avec precision r'ac-

eueil que lui ant reserve Iss c hurnanoides »

ainsi .que tous les examerrs qu'elle a subis.

Son rectt est nettement plus complet que

celui de Barney" mais nearsmolns Iss points

de rsssamblance SO'flt e,vlodents oernrne o,n

va Ie voir.

On en est .au momsrrt a u leshorJili"nes font

sortir Barney et Bett¥ de, :leur ~,oitu~e.

Dr Simon. - Ces hommes partalent bienI'anglais?

8etty,. - Unseul parlait, II avait un accent

stranger. Nous avons rnarche. Nous somrnes

arrives pre;s del'e1ejet qui etaH, au sol. Je

crols que c'etait Ie rnerne Clue j'avais, obser-

v e dans !e clel Hs rn'ont fait errtrar dans

I:objet... lis rernontent les rnanches de marobe et exarnlnent rnes bras. lis me I·e re-

tournent pour en examiner aussi la face

interne. lls ont un instrument Oe,la [,SS,.

semble a un microscope, un mleroacepe avecune grosse lenttlle, J'ai pense qu'ils pre-

naient una photo de rna peau. Puis, a l'aide

d'un instrument qui ressemblalt awn 'Ouvre-

lettres, ils m.ont grane Ie bras. Et '-;is

ont recueilli comma d'inflmes partieules de

A 'g,a.uche, un croquis du chef des extrater-

restres realise sous hypnose par Barney Hill,

Plus, tard, lors d'une audition de I'enreqls-

trernent g'es conversations sous-etat hypnoti-

qeu, Barney 'fit un dessin plus precis ou l'etre

est represente avec des lev res et des yeux

brides.

peau, vous savez lorsque votre peau est

tres seche et qu'elJe s'ecallle, .et ils ant

rnis ces particules dans un sachet en plas-

tique ouen. cellophane, que ie chef duqrou-

pe a range dans Ie tirolr superieur ... A nou-

veau couches sur tedos, je m'apercoisquecelu] qui me fait passer l'exarrren tierrt en

'main une longue aiguille .• ~e lui demands

c e o qu'il a l'Intentlon de faire avec cela.

t.orsqu'Il me dif qu'i: v e u t me la mettre

dans Ie nombril, que c'est un test, je me

mets a crier : "Non, vous allez me blesser,

ne Ie faites pas". Je erie, je Lui dis : Cela

fait mal, cela fait mal, enlevez-la ». Alors,

Ie chef s'approche, il passe ses mains de-

vant mes ~'eW)f :et. me d.i',t G! l , I : JC tout va bien,

que j.e ne sens rien ... La douleur dlsparatt.

Ma. ls j'al une gene la O C I ils ont mis l'alquille.

Dr :Simon. - \tous ont-Ils talt des proposi-

tions sexuelies ?

~eny. - i!\Jon. t.orsque ral, dsmande 1 : l . U chef

pourquoi on me rnettait une ai!guille dans

Ie nombril, .il rn'a repondu que c'etait un

test -de qrossesse.

D r Simon. - Bon. Arretons-nous ici..

Cette phrase termine I'entretien du 7 mars et

la semaine suivante la seance dernarre sur

une question concernant cette fameuse ai-

gui'lle:

Dr Simon., -~ Au sujet de cette aigui'lle· L'ont-

ils introduite protondement ?

Belly. -. C'etait una longue aigui,lle. Je ne'

27

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sais pas. Je n'ai pas reqarde, mais I'aiguille

devait avoir 10 em, 15 em peut-etre. Une es-pece de tube y etalt attache. lis ne I'ont pas

laissee lonqternps. Une seconde ...

Dr Simon. - Quelle sorte de mal avez-vous

ressenti?

Betty. - Une impression de coupure, J'ai

ete reconnaissante lorsque Ie chef a fait

cesser la douleur. C'etait la fin du test.i.

Je lui dis que j'aimerals avoir une preuve,

je rernarquai un livre; un tres '9ros livre.

Pouvais-je avoir cela? II me dit de regarderIe livre, Ce que je fis. II y avait des pages

ecrites, mais d'une tacon tout a fait parti-

cullere : les signes sernblalent monter et

descendre.

Dr Simon. - fi,tait-ce de l'arrqlals ou une

autre 'langue connue ?

Betty. - Non, es n'etait pas de I'anglais.

Dr Simon. - Connaissez-vous des lang LIes

qui s'ecrlvent verticalement ?

B~tty. - Je n'en connais pas, mais je pour-

rais les reconnaitre, par exemple Ie [apo-

nais.

Dr Simon. - Le jaoonais ? Cela ressernblait-

il a du japonals ?

Betty. - Non.

Dr Simon.' - Etait-ce ecrit ou imprime ?

Betty. - C'etait different ... les traits etaienttantot minces, tantot moyens, tantot tres

epals. II y avait des points, des !ignes droites

et des courbes.

Betty continue a decrlre l'lnterleur de la sou-

coupe et en vient au moment ou elle quitt€l

I'engin : c'est la qu'lnterv.ent un incident, Ie

« chef" qui lui avait promis Ie livre Ie rep rena

a la sortie.

Betty. - ... «Je n'oualierai pas! Vous

pouvez reprendre Ie livre, mais vows ne me

ferez jamais oubller-l. .. Je m'en souviendrai,

merna si c'est la derniere chose qu'il m'est

donne de faire.» II (Ie chef) a ri at rn'a dit :

I( Vous vous en souviendrez peut-etre, mars

['espere que non. Cela ne peut vous faire

28

que du mal, car Barney, lui, ne se souviendra

pas. C'est pourquoi Hserait preferable quevous eublilez vous aussi, " J'etais sur la

rarnpe, ils avaient emrnerre Barney ... Je suis

retournee a la voiture. Barney y etait dej,a.

II avait "air d'un automate: les yeux ou-

verts et agissant normalement... d'ai re-

qarde I'objet, il devenait de plus en plus

clair et briltant, it s'eleve., il s'elelqrre ...

Barney met In voiture en marche. Je me

sens heureuse. Je dis it Barney: « Alors,

essaye encore de me dire que tu ne crols

pas aux soucouces volantes. » Et il me ! " P , -pond : « Ne sols pas ridicule ! » Je. crots

qu'Il plaisante, et tout a coup, voila a nou-

veau le blp-blp-bip-bip-bip,

Dr Simon. - C'est la seconde tots que vous

entendez le blp ?

Betty. - Oui, et j'ai pense: « C'est leur

adieu, OU qu'ils alllent, ils sent partis.

Quant a nous, je suppose que nous oublle-

rons ... » Tout Ie chemin du retour, j'ai con-tinue a reqarder ... Je crois que j'avals envie

d'oublier. Qu'aurais-je pu faire? Je me de-

mande s'ils reviendront jamais ... Je les cher-

ens ...

Comme on Ie voit les reclts de Barney etB.etty Hili ccrnportent des similitudes

eviderrtes, mais c'est d'ai'lleurs cette gran-

de ressemblance et la precision extraordi-

naire du recit de Betty qui inquieterent Ie

neurologue. Pour lul, it ne falsalt aucun dou-

te que les Hill ne mentaient pas etqu'iletalt impossible qu'ils pussent souffrir tous

deux d'hallu.cinations Identlques.

Mais il etait persuade que I'hlstolre avait

ete grossieet qu'en particuller, Barney

avait eertalnemsnt ete' influence paries

reves de Betty. Pour eclalrer ce point, il

convoque les epoux Ie 21 mars pour une

nouvelle seance. Elle sera fructueuse puis-

que le Dr Simon en arrivera a la conclusion

que rnalqre ses deneqations, une grande

partie du reoit de 'leur aventure a ete sugges-

tiorinee a Barney par Betty.

Alnsi :

Dr Simon. - Betty fait-elle des reves et des

cauchemars ?

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Sous h'y.pnose, Betty Hill desslna la carte que le chef

de I'equipage {je 1'8VNI lui auratt presentee (en

haul). Les !ignes continues representeralant leurs

voyages lnterplanetalres reguliers tandis Glue les li-

gM3 en polntllle seratent Ies Irajetsd'e.xpl'oJation

spatlale. L'annee suivante, apres avoir prts connais-

sance d'une carte du clel, Betty put completer son

eroquis en tndlquant les noms desdifferentes etorles

representees (en bas).

•41 , , < , :< : / , . .

SChef:J~ •

••

•lpheratz • , . '

PEGASUS1ftI~i"kah

•• Aigemp

~. kia-matH • Eni~

-Bahamt

--""""-"-----_._---------

Barney. -' Oui, Elle disait qu'elle avalt revequ'elle etait ernmenee a borq d'un ebjet et,

dans son reve, mol airssl j'etaisernrnene.

D,r Sh)1c:m. - Comment voua a-t-elte racon-

t e cela ?

Barney. - Gener&lemel1t quand il y a de la

vislte, EJ.le racontait qu'elle avait ete dans

une soueoupe volante et qu'elle avalt 'f1>:arle

au personnel de bord ...

Dr Simon. -, Vows a-t-elle raconte ce qui lui

est arrive pendant que I'on VQUS exarnlnalt '?

Barney. - Non,elle ne me I'a jarnals dit.

J'etals couche sur une table et jesentais

que I'on rn'examlnait.

DrSiman. - Cela se passait-il dans le revede Betty?

Ba'.rney. - de vous raconte ce qui est vral-

ment arrive-

Le ~g mars, VentreHen qu'a Ie Dr 8imon

avec les epoux Hill 5e fait a un niveau con-

sclent. Barney y expose ses doutss quant

a la veraeite du recit qu'il a pu faire sous

hypnose: il lui est impossible d'affirmer

-s'tl s'aqlt d'un reve ounon.

Bamey. - Je ne peux pas y crolre ... Je suis

bouleverse ...

DrSi'mon. - Bouleverse par quai 7

Barney. - De ee dont [e me souviens de

notre precedent entretien. Avoir vu un objet

non identi,fie" avolr eu des contacts avecses occupants, tout eeta excite man ima-

gination, de rnerne que Ie cote Jrtcroyaole

de toute I'affaire. Je vous pose la ques-

tion: ya-t-il des chances pour que oe-solent des haltucirratlons ?

.Dr Simon. - Vous me demandez si je crols

possible Que vousayez reve·. Quelle est vo-

tre idee la-dessus ? ~

Barney. - En verite, 51 ]e fais abstraction

de rna cralnte de paraitre ridicule, j.e dlrals

que oelas'est reellement passe ...

Enfin, Ie 5' avrll 1964, Ies Hill sent autorises

a ecouter les enregistrements des diver-ses seance'S precedentes. Cette entrevue

fut ' capitale, car en entendant les rsctts

qu'lls avaient faits, Barney et Betty reus-

sirent non seulernent a cornbler !a lacune

due a l'amneste mals ils parvinrent a se

souvenir de. details importants., tels que

t'allure ef Ie physique des « humanotdes »,

Apn?s cetteseanee, ils purent retrouver

etape apres etape I'e deroulement exact de

ce qui leur etait arrive.

Pour Ie Dr Soimon, i' I etait plus que proba-ble que la rencontre avec un OVNI avait

provoque chez les Hlll jme reaction ner-

veuse grave mals que l'enlevernent et l'exa-

men ii , bard de la soucoupe etalerrt fort

imp'rolbables. Pourtant selon Betty, I'hyp-

29·

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nose n'avalt fait que mettreen evidence

des souvenirsd'evenements reels. Barney

lui; hesitalt : ce qu'il croyait etre la reali-

te l'etait-elle vraiment? Une hallucination

identique (( folie a deux ») est a ecarter,

car non seulement celle-ci est tres rare

mais elle necessite de plus toute une serle

de conditions que I'on ne trouve pas dans

Ie cas Hill. II ne rests alors que deux possi-bilites : ou bien l'experlence est totale-

ment reelle, ou bien a la suite d'un pheno-

rnene partlculterernent etonnant, l'expe-

rience a ete rnodlflee par un tel etat erno-tionnel qu'il a produit des interpretations

illusoiresdu phenomena reel. Les reves de

Betty auraient alors eu une part prepon-

derante dans cette interpretation abusi-

ve. I t est a sig~aler d'autrs part qu'aucune

explication n'a pu etre fournie en ce qui

concerne les «taches» circulaires qui affo-

lerent une boussole: etalent-ce des mar-

ques rnaqnetlques ?

Recemment, nous demand ions au Dr Simon

ce qu'il pensait actueHement de cetteaffaire. II nous a repondu qu'il€ltait certain

que Bettyet Barney avaient rencontre un

OVNI d'une nature inconnue mais qu'Hs

n'avaient pas €lte «kidnappes .., cette his-

toire de l'entevernent decoulant des reves

de Betty, des reves qui, toujours selon lui,

prendralent des heures a etre analyses.

Avant de conclure, nous dirons un mot de

ce qui s'est passe depuis 1964. En 1967, les

Hill exprlmerent la volonte d'etre de nou-

veau interroqes sous controle scientifique.Pendant deux heures, ils revecurent entre-

rement leur experience sous hypnose en

presence du Dr Simon, du Dr J. Allen Hynek,

qui fut pendant tonqternps Ie principal

conseiller du projet « Blue Book », et de

nombreux aut res , conseillers scientifiques

de I'U.S. Air Force. Malqre les questions

technlques qui leur furent posess, leur re-

elt resta inchanqe, John G. FLJlleI qui as-

sistalt a cette reunion nous a reVe'le qu'a

la fin des seances II avait demands au Dr

Hynek s'Il croyait a cette histoire et celul-

ci lui repondlt : « Comment pourrais-je ne pas

y croire ? ».

Et les Hill, que sent-us devenus? Central-

rement a ce que certains ont pretendu, U s

ne sont pas cecedes tous deux de leuce-

rnle, En 1969, Barney mourut d'urre hamcrra-

9i'e cerebrate e~ plein cceur de l'hlver: tout

le rnonde s'accorde a dire que cette mort

n'a rlerre voir avec l'experience qu'ont ve-cue les HHL Barney souffrait, on s'en rappel-

Ie, d'hypertension et c'est bien la qu'il faut

voir la cause principale de son deces, Quant

a Betty, elle est toujours en vie et occupeuna place lrnportante au sein d'une organisa-

tion sociale de I'Etat du New-Hamoshlre.

Pour conclure, nous dirons qu'il y a certal-

neschoses qul sent indeniables- Ainsi iI

est evident qu'il y a eu une apparition sut-

fisamment inhabituelle pour provoquer un

traumatisme grave dont les sequelles erno-

tionnelles furent decuplees chez Barney

en raison sans doute d'un €ltat d'anxlete

cree par uri complexe raclal.

Faire la part du (eve ou de la realitea C9

Un docu'ment exceptionnel ...

I OBJETS VOLAN TS N ON IDEN TIF I'E 'SLE PILUS GRAND PR06LEME SCIENTI'FIQUE DE NOl1RE TEMPS?

par Ie Dr James McDonald., Doyen de Physique ill l'Universlte de l'Arizona.

llne publication du G, E.P.A.

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evident.

Le Dr McDonald est une persan'nalli~e sdentifiqu€ de renorrmee inrernilt,!q~a+eet un des. rates hornrr-ss de s€!ient;€ ~ a'/oir e~acces aux dossiers secret'S d e I'U,S, "'ir Force. II vous propose IC'I ses Idees sur Ie problemeet la conclusion deees reoherches.

les OVNl sent d'crigine extra terrestT€ ,

M~Donold, decede en juin 1971, explique egolement les raisons qui l 'onr conduit a e)IJhorter. les Notions U~iesa une action immetli·ate 'en ce qui conceme le problerne des OVN I VOU5 Y trouverez Ie texte de sa lettre a U Therrt et celui desa declaration d ev a r r t 1 '8 Groupe des A ffa ire s Spa tia I€s des N a t ions Unies.Un document que tout Ie rnonde se doir de posseder . ..

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moment. est tres clifficHe sinoni'mpossible,at nous nous qarderorrs done bien d'Imposer

une explicatlon.

Nous vous tatsons part d'un dernler eh~ment

recent que rapports Jacques Vallee dans son

ouvraga « ,Qhronique des Apparltlons 'Extra-

terrestres » (Ed. Denoel) :'< ... I'objet vu par

las HIli @ ete detects par un radar militaire. Aueours d'une conversation fortuite, Ie 22 sep-

tembre 1'961, entre Is major G,ardiner B. Rey-

nolds, l00th Bomb Wing DCD1,et Ie capi-

taine Hobert O. Dauqhaday, Commander 1917-2 AAGS DIT, Pease Ail' Force Base, New-

Hampshire, on ap'Jl)rit qu'un etrange incident

avalt eu lieu au peste 0214" l,e20 septembre.

On n'attacha pas d'lmpertanee a l'Ihcldertt aoe rnoment-Ia, Subsequemm:ent" aucune nou-

VeHeobservat'ion ne put se Ialre jour, suscep-tible d'etre ajo,utees. I'extrait du « Rapport

[ournaller du contreleur ». Ce pass'age 'este><-

trait du 'rapport officiel 'redige par te major

P.W. Henderscn qnl fut Ie -premier a ilnter-

roger les HiH cemrne vous ~O:Usen souvenez,Alors, I'enlevernent fut-n illusion O , U ji;salit.e, : aVQUS de juger !,

MicheIB'Qugard.. '

(avec I'au-torisafi.o[t,de ta ,revu.e « Mcustlqae ... pour Ies

-extralts de (,The IntEm'.upted Journey .. de John' G,

Ful ler) .

Initi'ation a l'Astronomie

(4)

La 9bucture .$·patio-Iemporelile d,e 'l'Univers'.

Dans lies nurneros precedents, !'lOUS avons etudie les

differ-ents elements de l'unlvers, Parmi eux, Ie plus

important est sans' conteste la galaxie, EII,e oeut at-

teeter des formes dlverses. Mais aussi 'loin que portent

les Instruments, la pho,to,g'raphie ou la captation d'on-

des deC'imet'riques rev~!lent urr nernore enerme de ces

objets. Us sent frequemrnent groupes en amas ou en

systemes rde galaxies. A. la decouverte d'Edwln Hubble

en 1929 - ,Ie CQsmos e'sl 'peu'ple de g,alaxies 'qui.

s'enfulent - s'ajoute ta 'decouv,erte reten:te (1963) des

« quasars » au sources vquasl-stetlaires, des centalnes

de fo'is 'Plus bri,ll~ntes que notre gal.ax'ie. Les reac-

tions nuclealres sent lnsufflsantes pour expl iquerles

torrents d'energi'e qu'Jls emettant. Cette energie pour-raiote'lre Hberee par l'effH'l'1drement gtavilaHonnel de

Ires gran'des masses, l'enerqle disponible etant en

premiere appr.oximatlon de 'I ' ordra -du prodult de la

'!l1<;i,s;>e''a,rle'c'Bl're de :Ia vitesse d'e ,Ia Iurnlere (E =Mc'2). Quoi €ll!"iJ en solt, leur prodig.ieux eclat [lOUS per-

met ,de sonder tes conHnsde l'univsrs: c'est alnsi

que I'objet Ie plus e:loigne actuellernent repere se

sltue a une. distance de 6 rntltlards d'A'L. Nous con-

natssons en\l: ,i.ron 300 radio-sources quasi-stellatres et

leur nemore est probablernent tres grand - de' I'ordre

de 100000 - il est done premature de formuler des

hyp.othes'i3s cosrnejronlques a partir de: leur denombre-

ment,

A bien des egards Ie modele d'Hubble est conforms8,la proche, realtte des phenomenes, t.'unlvers est

comparable a une bouffee de fu._meelachee dans Ie

vide et chaque galaX'ie a une mbleoule de 'gaz. Les

choses se cornpllquent lorsque I'es nouvelles ga,l:a-xies

Ires bleues, sources quast-steltalres, nous Q'bligenl

a corisiderer - I e 'S € I t- r anges ' proprietes des espaces c o m -bes et a aibandoHher la'geometriee,ucl'i€lie'n'ne.

C'est pourquoi tous 'Ies modeles ccsmoqonlques s'ap-

puient sur +es deux thecnles de reletlvlte. E n 1916,

E'i:n$ite,i'l:1'enencalt les 'lois de la ,rela1.ivll'e gener,a'le,

La richesse de ces equations est telle que 60 ans plus

tard, toutes leurs lmplteations n'ont pas encore €lIe ana-Iysees,. Leprinc.ipe de, base' de . : Ia re'lat ivHe genera,le

estde rattacher les proprietes geomelriques €Ie I'espa-cea la repartition de +a matiere dans {'unlvers. La

pres'enoe de r:natie-reda'A's 'I ,'espa:ce cres une eourcure

gr,avitat'ion-i'nerlie, En termes \1iisueLs, {'espace peut

etre ccmpare a un tapls-rncussa dans lequsl chaqus

corps celeste ,cre,e une depression, Cette qepress'i,ol' l

syrnbojise la courbure [ocate de' 'I'espace en presence

de matiere, Son, existenee iest attestee ,par Ie fait que

la 'Iu'm,iere d'une elai,le' sublt une I legere incurvation

lorsqu'eue passe dans te champ gravitationnel du

Soleil.

Einsteinaurait -pu s'a:rreter ,8 ces constderatlens 51

Riemann n'avett mrs au point ta geometrie non eu-

clid,iennea plustaurs dimensions, perrnettant de decrl-

re des espaces courbes 'non pen::eptiibles.

V,isul;tliser Ie cosmos multldjrnenslonoel n'est pas

'seulement dlfflclle, c'est lmpesslbtevca« I'ceil ne, per-

colt qu'un espace a trois dfmenslons. En termes

d'equation, par .contre, i,1 est 'ralativement f,aci:le d'ex-

pioner I'espace-ternps a quatre dimensions",et merne

I'espace matiere-temps a cinq dimensions, On paul

user de Ia comparaison sulvante : notre espace trl-

31

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flgu.re 1

. . . . . '. :.'"

dimensionnel serait a un "hyperespace ,> ce que la

surface d'un corps - espace a deux dimensi.ons

est a . ce corps: ,il en serait ,I'" hypersurface »,

C'est ai,nsl qu'outre ta eourbure locale, Ei-nstein .entre-

vii alors ta courbllr.eg'i.obale de I'unlvers. un rayon

de lumiere decrit soit une courbe se refermanl comme

un cerole, soil une courbe qui ne se referme jarnais.

L'espace relativiste suit done un des trois rnodeles

mathematiques : un espace a . courbure positive est

comme une sphere rnals avec une dimension supple-

mentalre ; 'I'espaee a courbure negative est reprssen-

te par '1"hypeMboloTde c'est-a-dlra par une surface enforme de selle de cheval (Fig. 1) ; t'espace c a cour-

bure nulle etant l'espace euolid.ien dans lequel nous

vivons.

H.P. Robertson et Allan Sandage, de Palomar, ont tente

de determiner 'Is valeur de cette courbure par evalua-

tion de 'l'eHet de ~reinage de ,I'expansion de t'unlvers

du a 'l'attraction mutuel·l.edes g.alaxies. G.es travaux

i'n'diquent que Ie modele sphereque ferrne et fin·i, est

probablernent 'le bon. Cela signHie que chaque g·allax·ie

estentouree par I'univers, ega·le·mentet lndefinirnent

dans toutes les directions, sans que ['unlvers soit

infini. Pulsque ta +urniare 'suit 'ies geodes·iques -

equivalents desHqnes droites dans un espace courbe -

dans ce cas des cercles cosrniques complets - unastronorne qui dlsposeralt d'un telescope assez puis-

sant pourrait voir I'arri.ere de sa propre tet.e.

Le modele d'un unlvers hyperbolique et ouvert n'est

pourtant nujlernent exolu. I'I n'est en tout cas pas 'in-

~irme p~r les mesures de densfte se matiere dans II'u-

nivers. De p'lus 'la relation Hubble-Hurnason [ndique

pour le' debut de 'I'expansion (8-ig Bang) un age de

10 milliards d'annees, ce qui semble en contradtetlon

avec fage de certains amas de notre 'galaxl'e qui re-

montent a 15 milHards d'annees,

En fait, bien qu'etles 'different des que i'hortzon cos-

mique est attelnt, ces theories prevalent toutes que

la vitessede la Ilumiere determine en partie ta structu-

re cosrnique g'lobale. De ce prlncipe formel decoulentdes consequences parfois insolltes,

Comrne j'un.jversest sans trontlaraet que la vltesse de

~ recession des gal.axies auqrnente avec leur dlatance.

on peul imaginer des objets si elo·ignes qu',jiis seraient

animas d'une vitesse depassent vcelte de 'la turnlere.

3~

Leurs raies spectrales seralent decalees vers lie rouge

d'une quantite vlnfinie et par consequent ces gal.ax·iesseratent inv~J.silblle'S.

Nous avons vu que la trajectoire des rayons [umlneux

subit une courbure au voisinage du So.lei!. La devla-

tion maximum est a peine de 1" 7. Gela trent a la

tarblesse du champ de g-ravitation sol-aire. Que la

masse du Solell soit rassernblee dans une sphere de

3 kmde rayon et la lumlere subtra une telle cour-

bure qu'elle ne pourra plus lie quitter. Une telle sphene

serait done inv-isible. Le rayon trontlere en deca duquel

la matiere devient ·invis·ilble s'appelle «rayen de la

slnqufartte de 'Schwarzschi·ld », Dans 'Ie tB'bleau an-

nexe .Ie lec·teur trouvera ie rayonet Ia denslte moyenne

des spheres invlslbles en tonction de Ileur masse.

Selon certaines hypotheses, (es 'radio-sources quasi-

stellaires '5.eraientdues a I'emerqsnce de grandes

masses de matiere hors de la slnqularite de Schwarz-

schild.

Le temps.

Les eta lies naiss.ent, evcluent et meurent. La cosmo-

chronolople est natureHement un element essentiel

de 'I,aoennatssance de i'univers,

La prtnclpase methode de datatlon est Iondee sur la

determination de lI'age de certains isotopesfadio-

actifs, notammant ceux du plomb. D,i-sons seuternant

ici que sian peut estirner l'anondance lnitiale d'une

espece de noyau, on peut calculer a . partlr de I'abon-

dance actuelle un « repport d'ebondance » qul donne

la date de formati.on.

La premiere date Irnportante est celie de la formation

de notre globe, esttmeaa 4,6 milflards d'annaes. Dans

notregalax,je, de ncrnbreuses etoiles sont reunles

en amas .. "Le plus age aurait 14mi'lrJi.ards d'annees

(NiGC 1'88). Le processus de regEmerati0n des isoto-

pes radioactits par les explosions de supernovae aurait

commerrce II ya peut-etre 18 mililiard·s d'armees. Ma·is

ceei semble en contradlctlon avec l'echelle de temps

dedulte de 'Ia constants de Hubbte-Hurnason.

En conclusion, nul ne salt encore quelle theorie sera

contlrrnee par I'exploration spatlale. Quai qu'il en soit,

1'8 cosmographie suscite actuellement certaines des

pluschaudes controverses de la science rnoderne.

R'ayon de ta Singu,larite DensiteMASSE (en masses de Schwarzschi'ld

solaires) (R = Rayon du soleH) rnoyenne

1

100

1() 000

1000000

100000 'ODD

3 km

30D~m

30000 km

4,3 R431) R

1,8.1016

1,8.1012

1,8.108

1,8.104

1,8

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..,

Las hypotheses ccsmcgontquea.

Nous abordons matnsenant un des problemes [es plus

complexes et Ies p'lus alJstr.aits que la pan see humaine

ait a resoudre. Sas irnpllcatlons continent a . la philo-

sophie.

Le rouqissernent des galaxies par efte! Doppler, de-

couvert par Hubble, a pour corollaire une vitesse detuite croissant avec la distance. Oueiles sont lies call-

ses de cette expansion de l'unjvers, comment est-il

ne ? T'eIIes sont Ies q.t:;!es~I(msaUX(ijueUas se p~'OpOS,8'l'lt

de repondre lestheories cesrnoqorriques.

La theorie la f i l h l S populaire est ce,j,l'e du «Big Bang ",

C'est en 1927 que ,Ie chano,ine et astropnyslclen beige

Georges Lemait-re (1894-·1966) avanca cette lieee sousIe nom d'« hypothese de l'Atome Prlrnitlf ». Lemaltre

imagine que tout l'unlvers rut.autretots concentre dans

une ,gigahtesque «901],tte » hyperdense. Pour une 'ra'i~

son inconnue,la hiatlere serait devenue instable et au-

rait !!lUi ,prajet.ee dans t o u s les jsens par I"e~pl'osion ia

plus cataclysrnique de tous lies temps. Les calcul's

sltuent cet ,eV'enement 'ii y a 12 mUllards ,d'anne(:l:s

environ. La formation d'etoiles est 'evidemmertt incon-

cevable a. ce moment, Or on observe des amas vieus

Ide 15 miHiards d'annses. C'est un fait 'qlle la theonie

de l'Atome Primitlf n'explique pas, sinon par fimpre-

olslon de nos methodes, de datatlon.

Una deuxlerne theorie propose un unlvers en putsatlon.

c'est-a.-dire u,l'Iealter,rnanG.e de rapprochements at c;!'e-

Ipignements de'S gala.xis.s. Ma'themafiquemehf, iI es,t

jsetmts d'lmaginer un nornbre ;nfini de pUllsa,fions·.

Mais nous a)lorl'$ vu precedemment que 'I'.evdlutidn

etellatre, c'est-a-dlre la transfofrnation d.'hydrogene

'en t:lelium, est un phem~r:nen.e irre'ilc1rsibf,e·. La eonsa-

quence. en est que s·i t'univers est vieux, llcornprendra

pnesque ,e%clus.,iv,e'f1i1,ei1lte 'I'helium. La predornil'lance

actuelle de l'hydrogEme 'est un .arqument en faveur

d'un unlvers [eune, Lei. theorls d'e la 'pulsation se trou-

'lie des, ,IGlrs pi',ise 'en detaut. A moins, si on exploite

cette tt'H~Qrie a tond, qu,'!3, un'stade de sa contraction,

.l'unlvers atteigne ..une densite . t a he gU9 '19,5atomeaee

dissoclereient. Tout pourrait alors recornmeneer a ze-ro... . 1'" . - :' .

_ . · ' ' ' L : . , ~ "Une thaorle rivale, c~l!e, de'. Fred Hoyle, Littleton et

Bondi, pre'voit urn uh:i:v'~rs staNC;1,ueet immuable. Dans

cette op,l\ iG:jue',e1ol,Ies ~et:: galaxies rt·aitraiente;t vieill i-

raient, rnais d~. t ~H~ 'sorte ·que chaque « mort» de ga-

laxie solt eompensse par I a : nalssance d'une nouvelle,

L'univers nous apparaltralt des Ilors partout et en tout

temps le marne. Pour [ever la eectradiction entre I'[rn-

muablltte ' € I t 'I,a fuite des galaxies, Hoyle ~$I amene ill

lrnaqiner {a creation spontanae de, la majiere a. parJir

du neant aun rythme qui compenserait exactement

cette tulte. C'est 'I a une idee audacleuse, mats physi-

quernent sans tondernent,

S.eule il'ohservation perrnettr'a un jour de crroisir parmi

ces dlverses hypotheses •... ou de nouvelles. De toute'tacon, il s'agit de plier la theorie a I'observatlon, mais

nOI.Js'nOlJS heurtons ,Ia. a f irnprec:ision ae'tOellle: ,d:e nos

instruments.

5i, comme lie propcse Hoyle; I'univers est imrnuable,

nous devons trouver partout une proportion constants

de g'alaxies d'ilges q'iller.s. Par vcontre, 5i on adrnet la

creation a un moment determine (Big Bang), toutesles galax'ies auraient . Ie rnerne age, mars les plus eloi-

gn-80 'S , . etant ;sonne Ie temps mis par la tumlsre pou,r

nous parvenir, nous paraltralerrt les plus [eunas. La

decouverte recente des quasars semble ette un argu-

ment en raveur de Ia theori'e de I'Atome p'rim·i 'tif.

Un autre test seralt d'observer la variation de la den-

site gal,acifque: si pour ,I,a creation centlnue rcelle-cl

dolt etre constante, elle doit decroitre regulderemen't

ril0wr l(:js oesmcqontes e~olutior;mistes, les galaxies eloi.-

gnees; vues en leur jeunesse, apparalssant des, Jors

plusdenses quecelles plus creches. Et effedivement,

1.'3derislte spatials des radlo-qalaxles eloignees, de plu-

sleurs milliards d'annees-lumiere est plus elevee que

'dans le proche' untvers.Est-ce la lie triornphe de la Ihecrle de l'Atome Prim'itif ?

lIestaotueHement premature de riepom:lre, Les schemes

:que nous avons donneseont tres ,generaLix et ontbe-

soln d'e~re, preclses a 'l,alurT)i,fjfe des, acquisttions futu-

res de la science. Et i,1 n'e's! pas exclu qu'Ils doivsnt

'ceder Ie pas a des conceptions toutes differentes,

Ouol qu'il en selt, ies progres lncessants de ['astro-

phystque at de l'astronautique perrnettront darns un

avenlr peue-Ioigh'e de resoudre bon rtembre de ques-

tions cosrnoqoniques, Et c'est tout a I'honneur de

r'esprlt humain.

G~rard Houze.

Andre Van der EI.st.

Bibl.iographie :

- 1r)t.eMigent Ufe i r ' l the UniVerse" C. S'aga'A et I. .Shklov-

ski, M . Holden Day (19661 .-

- L'Hypothese de l'Atorne PrimitJf, G. l.ernaltre, ed·.

du Griffon, Neuchatel (19'46).

- La Nature ge, l'Untvers. F. Hoyle.

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Nos enquetes

Ste'mbert, 10 novembre 1954

Cette enquete fut menee par MM. Gaston

Delcorps et Bernard Bazzani, dirigeants deslaboratoires d'Analyse et d'Experirnenta-

lion Technique (LAET), section «OVNI»,

de Liege, memlbres fondate.urs de la Fede-

ration Beige d'Ufologie (FBU).

L'obs.ervation se fit depuis Stembert, a 3 kim

a rest de Verviers (province de Liege). II

eta it 16 h 15 :

« ... M. Ernst, qui etait assists de son ou-

vrier M. MaquinaY,effectuait un travail a

I'exterieur de son atelier de menuiserie au158 de la rue du Panorama. Dans I'atelier

travaillaient M. Wiander et son a.ide M.

Rusin. Levant les yeux au ciel en direction

de l'ouest, apres Ie passage d'un avion de

ligne, sern.ble-t~il, M. Maquinay apercut Ie

premi.er, a une' altitude environ deux fo;s

superieure a celie de l'avion, 6 000 a 7 000 m

peut-etre, et immobile apparemment, pres-

qu'au-dessus de la cheminee de l'lnterva-

peur, un engin brillant, deux fois de la taille

de I'avion vu quelques instants avant, etde forme presque ovale. Autour de ce mys-

terleux objet lumineux, on apercevait com-

me une trainee ovorde de leger nuaqe noir.

Aussitot, il avertit son patron, M. Ernst,

qui n'eut pas de mal a reperer immediate-

ment I'objet. MM. Wiander et Rusin sorti-

rent de I'atelier, virent I'engin, et des voi-

sins sortis eux aussi de leur domicile obser-

verent tout a loisir Ie phenornene, II y avait

la, notamment, Mme Cahay, sa jeune fille de

20 ans, son fils, Mme Roquet, Mrne Herne,Mme Vieillevoye, d'autres encore, toutes

personnes dignes de tor, qui contactses

Indlvlduellernent sont formelles et font des

declarations concordantes. Elles virent

aussi I'enqln rester longtemps immobile,un quart d'heure peut-etre, puis se met-

tre en mouvement et se diriger vers l'est,

A ce moment, les temoins apercurent 4

autres objets lumineux de plus petite tail-

Ie, de forme apparemment ronde, venus ala rencontre du premier, run d'eux suivant

merna un rne uvernen t giratoire auteur de

celui-ci. Puis Ie 'l convoi . prit de I'altitude

8t disparut enfin au-dessus d'Aix-la-Chapel-

Ie... » (Journal « Le Jour» des 13 et14 no-

vembre 1954, page 3) ..D'apres les ternoiqnaqes des difterents ob-

servateurs, I'attitude de l'objet prlnclpal

-(OP) eteit : deux fois celie de I'avion _ ele-

vee _ plus haute que la llqne aerienne. II

etalt de tonne: I'Onde _ plutot ovals _ allon-

gee. Sa oeuleuretalt : cornrne un tube fluo-

rescent - jaune . o r _ jaune comme la Lune

- plutot blanche que jaune _ unlforrnernent

jaune _ gris aluminium (!). II avait une decli-

naison de 320° (avis unanimes) et une eleva-

tion de: 60° - 50° - 45° - 40°. Sulvant les te-moins, la duree de I'observation fut de:

10 min -15 min - 40 min - 45 min - 1 h. L'OP

avait une taille apparente de : 20 rnrn _ une

piece de5 F (23 ' mm) - 30 mm _ la pleinelune

_ 55 mrn. Sa lurnirroalte etatt : brillante _

variable ._ brltlant fixe _ brillant au Sol.eil

couchant _ brillant non eblouissant. Les ob-

jets secondaires (OS) etalent : plusieurs _ 3

ou 4. Leur couleur etalt : plus sombre que

I'OP _ la rnerne _ vert et rouge alternatlve-

rnent, lis etaient : irnrnoblles _. en rotationauteur de I'OP _ de gauche a drotte, Leur

luminosite etait : mains brillante que celie

de I'OP _ 13 rnerne. Le rapport de taille entre

, I

ETUD' IAN'TSPour votre MEMOIRE de fin d'etudes, nous vous proposons :

DACTYLOGRAPHIE : Francais, Neerlandals, Anglais, Allemand,

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34

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les OS at I'OP etait :1/6 -1/10. unahtmerrtent

les temoins 'v , i rent dtsparaltre l'ensemble versrest.

Certaines precisi0l,):S s',ajl~utelllt encore:

[a ,ejeclinais,Q,n de 320P GCJ.rrs:sp0nd.,:aI'endrolt

cles tern 'GlnS, a,la ~j're~ltf0'1'1 el!~ l aehemi ' -

nee de l'tntsrvspeur. M . Ernst sem bte a\lQir

g . 8 ; r G J e UI'! $G1u'V:~n'ire}(&o:t de l'observatlen.D'apres lui" f'()op' des~endit vers Ie s temoins,s'Irnrnobtljsa, puis remonta avant de f , l>ren-

dire [a dlreetlon de Test dans une traject0I,-

re recHlign'e uniforme, II lrui sernl~,1e aussi

a' lteH V ' I . ; I des ta®hes plus se1mbres sur re

peurteur. M , Maqulil7layoroi't se ra~'~eler

avoir M W les 'engins tbumer au-dessus de lacnerninee de' t'Interzapeur une @ I : .i ae;ux 10' IS

avant d'e cjj,spana:it'rea I'es't. Lars, .de .eette

eperation, a certains mornente , l'ensernt:>lercalentiss,ait et les (,)S tcurnalent auteur

de 1"(gP , Pl!!Jis'stirnfmobilisaient €lIt "ensemblereprenalt i.~IIiJS de vitesse, Mme eaha¥,cr'(§):j,t

'$.9 souvenir die r t lG lw 'Vements l'aterauXi de I ' ,OP

durant sa phase mosile. Sa fille, Mme ,R.®che-

'cahay declase que les OS tournalent au-tpur de 1'01" ;55 rnrn de di:a'metre apparent

lui semblent exageres. Mme Herne, malgre

son ,g,rand tag,e, se seuvlent tres bien de

certatns details de l'observatlon. Elle aus-

si note una courte descente, puis une irn-

mebil.isationqe I'OP. " est a noter quetous ces temoi ns sont formels sur l'absen-

ce de bruH et sur lie faitqu'ils n'ont vu

Ies O$'(quand G"est Ie cas) que, lors de la

transtatien vers l'est .'EleI'OP.

Quand les enqueteurs dw LAET reouelltlrentson temolqnage, M. E.rnst s i " , Q . j I l la ' I , a : !iju'une

personned'e ses ccnnaissanees avelt ega~

lementobserve Ie phenomena E!eli>uis Ver-

vie-rs. Ce nouveau tsmoln, Mrne S ." deelara

que l'even€lm:en.t By'ait dD S8' produire une

sernatne avant la naissance de Sa tHle (17-

11-1954}1 si.toit vers le 10 novernbre, Depuls

l"'averl'U,:e Pelfz'er, a 'if.ervjersl Mme B. v lt

a objets rends de couleurs iv®., irs, evotuerdans un aalrnuth (j'en7ILirnn :350°, en [']9ne

drolte,. 8 .

uns altitude assez basse et aunevltesse Iente, Us "avai'ent un aspect so-

nde et une @fatndeUF apraare;nte B'quivalente

a : 8balles de 'pi,ng-pong. '

,Emlis-ageant une everttuellc 'correlation

entre les deux. observations, le LAET s'est

l ' i v r e . a des calculs trlqonometrtques qui

donnent pOUr resultats que l'errqin sta-

tiortnelre ( G O P ) devai t se sltuer a une d r s -

tancede 2,860 ma 3980. m de Sterrroert, L'al-

tl'tude. a la,qu:eHese trouvalt cet Q'bjet,. avec

une elevati.on est lrnee 'Par les teme'in.s de 400

a GiO°,eta. it dan'S Ie premier cas de 2 420 m a4980 rn, at dans Ie second, de 3340 m a 6900rh.Vuc::lepuis $tembe,rt, I ' .ohjet devalt avclr

una dimension, sur base de 20 mrn d e gran-

deurapparente moyenne, de 115 a 1'60,rn,

Patric~ FerrY".

35

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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Faits et opinions face aux ,OVNI

Symposium sur les Obiets Volants Non Identifies (4)

Pour terminer eette sene d'articles consa-

cres au symposium de laChambre des Re-pressntants des Etats-Urrls, nous allons

passer en revue les ultimes interventions

des congressistes ainsi que les documents

deposes par des scientifiques n'ayant pas

prls la parole au cours des differentes sean-

ces,

Dr Robert L. Hall, protesseur de sQciologi'e,

U.niversife de l'llllncls,

Le Dr Hall commence par envisager Ie phe-

rtomene OVNI du point de vue de la soclo-

Jogie,et selon lui, il taut retenir trois

points importants. Tout d'abord II existe,

a travers Ie monde, d'e ncmbreux rapports

presentant des similitudes evidentes, en-

suite il y a pliJS,ieurs explications possibles

et finalement, il yale fait que celles-ci sont

prooosees et defendues par des organisa-

tions toutes certaines d'avoir raison.

Comment arrivera la verite, a une solution

qUI serait unanirnement acceptee ? Le DrHal) estirne que Ie probierne est fort com-

plexe et iI pretere s'attarder sur une hy-

pothese qui est parrots rete nu e" l'hysterle

collective. II pense qu'll s'agit la d'une expli-

cation abusive tacilernent detrulte par l'exa-

men des temoiqnaqes. Ouarrd plusieurs per-

sonnes, tres calrnes, volent un rneme phe-nomenaa des endroits .difterents et que si-

multanernent on Ie repere par radar,' ie

doute n'est plus permis ! D"autres faits sent

en. desaccord avec les conditions requises

pour une hysteria collective. C'est alnsi

qu'on a rernarque que les temoins. essayaient

souvent de rarnener Ie phenomene observe

a . des situations connues alors que dans

l'hysterie, Ie ternoln est plutot impatient de

voi r des choses etranqes.

Le Dr Hall en arrive alors a demander au

Oonqres de prornouvolr l'etude du pheno-

rnene OVNI par' des instances scientitiques

et Insiste pour que les concluslons solent

revelees au public, ce qui selon lui serait I,emeilleur noyen de preparer I'opinion et d'evi-

ter la panique. Le Dr Hall termine en esti-

rnant qu'il taudralt iavant tout etudler taus

les rapports existants et intensifier les

moyens de detection.

: B I D

Dr James A . Harder, professeur de genie

civil, Uni¥ersite de Berkeley (Califoroie).

«lnte'lJeetueliernent" news acceptons Ie }3he-

nornens OVNI, mais etnotiennellement, neustrouvons dlfficile de l'accepter », voltacorn-

ment Ie Dr Hardertomlmence sun inter-

vention.

II s'attache par la suite au problema de la

propulsion des OVNI en rappelant certaines

de leurs caractertstiques propres, No-

tamment Ie fait que I'OVNI peut planer

et semouvoir dans routes les directions

sans chqngerson orientation, qu'il peutsubtr de tres grandes accelerations ou

planer pendant des heuresdans des eir-

constarrces qui excluent une sustentation

par des forces ascensionneltas aerodyna-

rniques. Le Dr 'Harder estime qu'Il faudrait

peut-etre voir Ie secret de la propulsion

des OVNI dans une maitrise des- champs

gravl'tati'onnels et il rappelle a cette occa-

sion que la pesanteur reste une des enig-

mes de la science moderne.

Plus. loin dans son lnterventlon, il analyseIe cas de Utatuba, au Bresil, O U , en 1957.des pecheurS ont recueilll de. petlts frag-

ments rnetalllques qui provlerrdralent de

l'axplosion d'un OVNI. Les analyses de oes

ecnantltlons par dilferents laboratotres per-

mettent d'affirrner qu'tl s'aqtssatt de ma-

gnesium de tres haute purete. Le Dr. Har-

der rappellea ce propos que sl I'on pouvaif

elirniner tes impeHections des crlstaux me-talliques, cettes-ci etant responsebles des

deformations du metal, on peurratt arri-ver a c,reer- des rnetaux capable'S de suppor-

ter des efforts eonsiderabtes.

Dr Robert M. L. Bake.r Jr. (Computer Scien-

ces Co.rperation).

Le- Dr Baker prrefere parter G t e « phenomena

cI'observationanormale» plutot que d'« ob-

jet volant non Identltle ». II commence par

resumer les analyses qu'il a faites de cer-

tains documents photoqraphiques etes-

time qu"J.I n'y a : I r a rien qlJi puisse passerpour un mirage, des foudres en boule ou

autres plasmas. II insiste par la suite sur

une certaine inaptitude des systernes ac-

tuels de detection. De nombreux radars

ne sent pas caparbles de deceler des objets

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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se deplacilarU irregtJliem9ment tandis quecertarns sont programmes pour enreqlstrerquetques phenomenes partlcullers et pasd'autres.

« . . . Atna connaissance, II n'exlste Gtu'un$e,ul systerne de detection capable d'assu-rer una surveillaneeeoF1tinue et, sufflsante,pour .que , 1 ' 0 1 1 ' 1 ait unepetite chance de

deceler la prese.nce de phenomenes anor-maux dans la haute atmosphere terrestre.

Hier (Ie 28 juillet 1968') je rne suis rendu a

Go!lo~ad€)' Sp,r:i'ng's (emptaoernent de l'AirDefense Command) et je puis vous confir-mer que'l;:fep'Uis' que=oe syste·me de: detec-tion partieuller tonctrorme, il ' ! o f a eu uncertain nornbrs 'd'alarmesanbnnales. Cesalarmes, a l'heure aetuelle, n'ont pu etr:ee*pHques par des Interterenees dues a desphenomenes naturels, a unrnaLiNais fone-tionnement du materiel oua des enginsspatiaux d'origine terrestre ... », devait-il d e -clarer.

Le Dr Baker eonelut sen .intervenHIDM eninslstant sur cette Inadaptatlon v d e s sys-

tsmes de detection actuelset sur Ie faitqu'en ne pourra avoir des demne.es.serteusessur le prtenomene OVNI que si on cree lesequipements capables de donner Ie maxi-rnurn de re,hseignements sur ce qui se pas-se dans Ie vOjsi'nagl9 de I'atmosphere ter-restre. La Dr Baker joint de nomrbreux do-

cuments a son e*pose preprernent dit etsigrl?lle en j:,larUcwlierrun article du Dr Syd-ney Walker, neuf\ops~chiatre:, G:G>I'I'sacr:'~adifferentes methodes d'analyse medi,eailEl~'ae.stinees a · veiifi,er Ia ~re(Hbilit:e des temoins.En plus des participants que IlOUS avons!DreseRt-es,uncertain norrrbrs d'autres solen-tifiques ont. depose des ra:J:;>portscrtts desti-n'es a E!'el'&irerdavant-age les congresststes,Nous allo·n$ V0U.S exposer rapidement l'essen-tlel de ces :communications.

1 \ i I . Siaoten, T. Friedman, 'physiQi.en oucleaire.

« Apres une etude p,Qusse.e"des recherches

a la source sur 'Ies observations et l'exa-men d'un grand nombrs de donoees:; fe n suisarriv;e a penser que sans nul doute, ta Terreest vlsttee par des vehlCql,es d'origine ex-traterrestre contreles Jntelliqermnertt. .. » de-clare-t-Il notamrnent, et p.luS loin :.< ~ • • • . les

6),uvragesde Mertzel et de Klass serant sansdoute Ius par lesscientifiques du 21'1 steele

qui les consideterortt cornrne des « , olassl-ques » d'une approche non scientlflque .duproblema OVNI par des gens qui, pour quel-ques raisons que ce solerrt, n'ont pas voulu

examiner les donnees nees a la technologieavancaes des OVNL »

Dr Donald H. Menzel" memere de pJusieurssach!tes scientifiques, professeur d'astrophy-slque et asfronome repute.

Le Dr Menzel reprend ses idees favoritessur Ie phenomene OVNI. S'il raoorrnatt .,qu'u-

ne vie intelligehte .extraterrestra est possible,sinon p.robable'. il astltne neanmoins quel'trnmenslts de I'espace est teUe que desvQya§es seattaux demanderalent desslecles,voire des mlllenalres, ce €lui eljmine toute

po.ss:ibilite de rencorrtre, A partir de cetteaffirmation" Ie phenomene OVNI f'I.epaut etre.,seton Menzel, que d'ortqine terrestre et enfail ces OVNI he ser:aient que des lllusiens

optiques riees a la presence dans l'atrnos-pnere desacs en p'lastL(we, de toiles d'aral-gnee, de poussiere, de refleXions de iumieresur d"eslignes- a haute telJs,i.orl

Jdes anten-

nes de televtslon ou des tenetres d'apparta-men!' II lnsiste tout particullerement sur sonhypothese favorite, les. mirages dQs a desr~fle~ions sur des couches d'air chaud inter-ealees entre des .zones d'.air plus froid.

Le Dr Menzel conclut:« II est temps demeUre, fin a la chasse aux fantomes, aux

lutlns et autres visions et hallucinations. Dansde telles cendltlons, reuvrlr Ie desslsr des

OViN.1seralt aussf jnsense Clue de nouveau

s'tnteresser a 1 2 1 sereellerle. I>

D.r L,eo Sprinkle, profess.eur de psychologie,Universite de Wyoming.

« ... J'accepte I''hypothese que Ia Terre estsurvelllse par des valsseaux spatiaux Con-troles par des representants d'une civili-satlon etrangere... cependant, [e crols que

Ie mystere est trop ,epais, les recherchestrep dif.fic:iles et les implications trap im-portantes pour que l'on s'appuie sur desbases lnformest.. je orots que I'a ereatlond'un centre international de recherche se-raH la methode la miebJX8ppr0p:ri·ee.»

3 1

5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com

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D~ G.C. Henderson, sci-ences spatiales, Fort

Worth (Texas).«Le public a ete arnene a croire que tout

avait ete fait pour prouver ou non l'exls-tence des OVNI - c'est une erreur 1 . Une

information qui se veut profitalble et se-

rieuse ne I'est que si on augmente les re-

cherches et non pas si on neglige Ie 'pro-

blerne, ou pire, sl on Ie ridicullse .... II n'est

pas evident que ce qui serait r::eell9lment

necessalre pour etablir la realite ou Ia non-

existence des OVNI soit simplement une

collection d'observations visuelles, il fau-drait plutot un plan de travail serieux pour

acquerlr des faits solides. »

Dr Roger N. Shepard, protesseur de psych-o-

logie, Stanford University.

« ..• Un exarn9ill attentif des cas les mieux

documentes m'a convaincu - autant que

puisse l'etre un psychologue qui a etudla

assez_bien les domaines de la perception

norrnale et de la psychopatholoqle - que trespew de cesoas peuvent etre expllques par

des aberrations psychologiques... Meme siune grande partie des phenomenes obser-

ves sont d'origine naturelle, caracteriser

leur comportement serait tres interessantpulsqu'ils semclent etre en desaccord avec

des principes physiques connus ... Dans tous

les cas, les techniques existant actuellement

pourraient fournir les bases a une recherche

orientae vers les aspects psychologiques des

phenomenes vaer lens non identifies, quelle

que solt la nature reelle de ces phenome-

nes. »

Pour terminer cesymposium, Ie Dr Frank

B. Saljsbury, professeur de botanique al'Univer_ite de l'Utah, expose en quelquesp_agesses vues globales sur Ie proolerne

des OYNI .

Voil·a resurnees autant que possible les di-

verses prises de position de ce symposium

ou pour la premiere fois, des savants de

renommee internationale ont puofficielle-

ment donner leurs avis sur Ie pherrornene

OVNI.

En guise de conclusion, je reprendrai une

des rnaxirnes favorites de Sherlock Holmes

que cite Ie Dr. Menzel dans ses cornrnen-

taires: « Quand vous avez exclu ce qui

38

est impossible, ce qu'il reste, meme si cela

paratt improbable, doit etre la verite..»L'lmoosstblecquant a mol, ce sont les theo-

ries de Menzel visant a rattacher de gre

ou de force les OVNla des phenomenes

naturels et la verite, aussi tantastlquequ'elle puisse paraitre a premiere vue, c'est

de penser que ces OVNI sont, comme Ie

disait Ie Dr McDonald, des sondes extra-te.rrestresvenant etudier la Terre.

C'est la aussl I'avis d'un oertain nombre

de personnalites scientifiques. Ou'un jour

- que noussouhaitons tres proche - cet-teo hypothesesoit unanimement re.connue

comme etant la plus vraisemblable, voila

notre vceu final.

Traduit et resume jiar Michel Bougard.

BlbJllog·raphle:

- Symposium on Unidentified FIY'ing Objects - Hea-

rings before the Committee on Science and Astronau-

tic'S U.S. House ot Represe·nt'atives - nlnetieth conqress

(second session - july 29, 1968) (N° 7).

U.S. Government Prinfing Office - Washington : 1968.

LES APPARITIONS DE MARTIENS

de Michel Carrouges

La·SOBEPS a pu acquerlr un stock tres ra-

duit, it I'etat neuf, de eet ouvrage capital, to..

talement epuise. Michel Carrouges, docteur

en droit, y presente une critique penetrante

et originale des travaux de la Commission

Blue Book, et analyse en juriste la notion

de temoignage et les etreurs quiy sont liees.

La progression de son expose obeit d'un

bout it I'autre a une structure tres ratlennelle.

Quiconque se passionne pour Ie probleme

des OVNI se doit de posseder cet ouvra.ge

clans sa bibliotheque. Empressez-vous denous faire parvenir votre commande, iI n'y en

aura helas pas pour tout Ie monde r Prix160 fiB. - Offre tres limitee !

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C,hron,ique des OVNI

Des O'VN'I au Xlxem e siec,le

1 r ' e partie: 1 8 0 0 ' a 1 , 8 & 1 1 .

Nous n'avons pas voulu dans cette s,erie

d'articlesanalyser riqoureusernent Ie phe-

nomsrre tout au 'long .d u 1ge sieole, II nousa semble neanmolns interessant d'aller plus

Join que la simple rela:1l€lnde faits et nos

recherches, sf E!lsrnentaires solent-elles, peu-

v,el'1t censtituar un ,apport pour: des etu.des;tu tu re s . "

Ja~qve$ Vallee (1) s'etait deja interesse de

tr~$, p:res iiioe 19" steele at d'autres aprss

lui avalent appotte leur contribution ace'He ~tuoe. Le premier p'li'obleme auque'l

nous avons ete cOR.trontes tu t oelul O lJ ehoix

des cas , a retenir ,:- certaines oll5ls,e.rvatJ'ems

etalent a ee potnt fragrnentaires qu'il nous

a semble preferable de Las abandonner. D'au ..

(res, de nature p'arrtic,uliere et tn~s rares,

peuvent etre expliquees ,aSS9Z tacrternect :

,nQUS J;Je1'lS0nSol auxtameuses « roues lumi-

neuses » que certains equipages ont vu evo-

luer so-us l'eau dans I,es parages· de l'Oee-an

lndlen. Le phenornene se presente sous laforme de roues a rayons qui ,s,em:bl,ent navl-

rguer a : faible protendeur. Les pl,ws celeibres

ob-servations ont ale taltes par les, equipaqes

dO (~IBwllrdog >? (avt,il 187'5 - nord de \;I,era

Cruz), du «Vulture» (15 mal 1879 - g,olfe

Persiqu~) et du «Patna >~ :(.mai 18BO - .g,olf.e

Perslque). Richard Turner voit dans ces

roues un phenernene natural plut6t rare:'

des interrferences I'wmi,ne'usesa I'a suite d'u-

ne biolwmjnescence de plancton .(2),

Q,we i qu'il en solt, nous semmes arri~es it

denornbrer 2 : 7 0 cas dlreeternent re'iies au

phen:!ilmene.,mais si on \lieut y aj0tJter t.O:LI-'

tes le-s observations fa!tes par .un certain

nombre d'astronemes sur II;!!' pa;ss.ag,e d:e

rnasseaeomcresau travers des dlsques lu-

nalre eu solaire,ainsi que Ie'S etrangeschu-

tes (je dlverses substances rapportees par

Oharles Fort (3), ta lisle attelnt alors les

. 5 00 ' onservatlans.Le, debut du steele est peu marquant. On

notera eepsndant l'ebservatten 'farte le

5 avril 1t3aO a Bato:n-R.owge (LouiS'iane). ve-nu du sud-ouest, un corps ibrillant d'une tren-

talne d'e 'metres, de, long se dirigea vers Ie

nord-est pendant 15 minute'S. II etait relati-

vementbas ( : ; 2 0 0 m)et apressorr pass'a,ge 'on

entendit un bruit enorme, Dans la nuit dJ:J19

au 20 juin 1801, c'est un QVNI qui se de-compose en clnq corps brlllants au-dessus

de Hull (Angleterre). II taut attendre 1802 pour

averr d'autrea eoservattons vralment signifi-

catives. Le 12 octobre, des disques lumlneux

survolent Plnerolo (Piemont). On s.ighale ala rnsrne epoque des objets lurnlneux et des

bruits etranqes dans Ie c l e l des Alpes suis-

ses ~,t de La Tour-d'Auverqns (Puy-de-Dome),

1811 nous apports egalement des ternol-

,gnages interessante. Le 15 mat, a Geneve,

on epercoit au nerd-ouest une lumiere pre-c~dee d'un si,ffleme'nt. II s'a:git d'abord d"un

«serpent de feu »,' puis la forme change,

on peur volr deux lurnieres aux ext~emites

de cette li@ne tncurvee. L'observatlon de

cet ,©'VNI put se faire a Paris, tandis que

dans Ie courant de: l'annee, des cltoyens

allglaiset les habitants ,d'Armagh (Ulster)

purent voir u n certain nornbre ,(\fe lumi!eres

dans te cieL Le 7 septembre 1820, line for-

rnatlon de dlsquss survole lavUle d'6mbru_n

sur la Durance (Hautes-Alpes) pendant una

,eclipse de lune .. Oes objets pivotent de 90~

avant de dlsparattre. Plus, t~ t dans I'annee,

les 12 fevfl'er et 27 avrll, des corps inconnus

aViaient 'ete qpserv.I3.$ en rnatrrts endrolts, En

1833, un objet bril'l ant "en « forme de crochet»

survole Toland (Ohio). et Ie· 13 fT0V'9,m1bre de

la merna anneev on observe un objet lurnt-

neux tarre pendant une heure au-dsssus de

Niagara Falls. Apres Ie passage de Get OVNI

a,gale-ment Q,t>.serye'a la Jarnalque, au Me~<i-

que at da·ns tout l'Oeean ,Aflantlql1e" on re-

trouva au sol une substance gela_tineuse dontla sullUimatian fut assez rapiae,

Le 12 [anvler 1836, un disque lurnineux plane

au-dessus deCherbolJrg et deux ans plus

tard, un etre strange qui semble avolr

ate revetu d'une comolnalson spatlale ef-

traye les Londoniens. II €ftait parfols Iurnl-

neux et pouvalt « sauter» tres haut (4) .

L~annee 1845 ,fut e'galem.ent fertile' en ln-

cldents aerlens. Le 29 mars, un OVNI orange

il l l'aspect btumeux et eornrne soutenu par

quatre points brillants plane au-dessus .aeLondres. Le 18 juln, trois disques lurnlneux

sertent de la mer aux aeords du «Vlcto-

ria », navlre ibritannique. Cette observe-

tton eut ,Iielll en plelne mer Medherrah@e

(a 1 300 km d'Antalya - Turquie) et les 010-

3 9

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Ce diagramme oresente un certain nombre de pics

separes par des intervalles. Cette structure est-elle due

a un detaut d'information ou a des discontlnultes reel-

les dans Ie phenornene ? Tout com me Vallee (1), nous

semmes bien obliges de laisser planer un doute.

9 ~dPport" Yl;!cl.Jeilli:> per J.Va\le·e

IreppOr t s recueilli5 ",ar 10350BEPS20

_-.I

jets resterent visibles pendant dix minu-

tes. A la rnerne date, deux corps lurnineux,

cinq fois plus ,gros que la pleine lune et

munis d'appendices en forme de voiles sent

visibles durant une heure au Mont Uban.

O'autres observations eurent lieu en Syrie

et a Malte a la rneme epoque,

Le 26 octobre 1847, un OVNI spherlque bril-

lant s'eleve verticalement dans les nuagesau-dessus de Holloway (Londres). Un habi-

tant de Sandwich (Kent - Angleterre) voit

Ie 5 tevrier 1850, une petite tache lumineu-

se s'approcher lentement [usqu'a devenir

aussi grande que Ie tiers de ia pleine lune.

L'OVNI resta immobile pendant 3 minutes

avant de disparaitre. Le 6 juin de J a rn ern e

annee, un globe rouge traverse Ie ciel de

la Cote d'Azur. II etait accornpaqne d'une

trainee d'etlncelles et un objet sombre

en to mba. Le me me phenomena se repro-duisit a Aberdeen (Ecosse) Ie 8 decernbre.

l.'abjet « ejecte » etalt une petite sphere

qui poursuivit sa cour:se horizontalement.

Le 22 mai 1'853, trois OVNI lumineux sent

observes parle R.P. Gregg pres de Mercu-

re: il s'agissait d'un petit disque, d'un

« ciqare » .et d'un corps rond plus large. Le

9 juillet, de nombreux points rouges sent

vlslbles dans Ie elel de France tandis qu'a

Raguse (Sicile), Ie 26 octobre, c'est un large

disque lumineux qui survole la ville.

Le 11 aout 1855, un grand disque rouge

traverse Ie ciel de PetVliorth(Sussex -

Angleterre). II possede des rayons comme

une roue etceux-ci emettent des fais-

ceaux lumineux. Le 6 avril 1856, Ie Dr Dus-

40

sort observe une « torpille volant a recu-

Ions» au-dessus de Colmar. Cet etranqe

engin a la fo'me aerodynamique ernettait

un «sifflement melodleux ». Le t" septem-

bre 1859, deux OVNlsont observes a Redh.ill

(Surrey - Angleterre) par l'astronorne Car-

rington. La meme annes un OVNI oblong

avec des lumleres rouges et un centre noir

survole Ie comts de Pembroke (Pays de Gal-les). Au printemps de 1860, de nornoreux pe-

tits dlsques somlbres sont observes par plu-

sleurs astronomes tandis qu'au Japon des

OVNI brillants comme des etoiles et deux

« lunes » furent vislbles,

Si I'on examine Ie diagramme des observa-

tions on remarque que nos resultats coln-cident avec ceux de Val.lee, cependantil

ne faut pas oublier qu'ignorant les sources

de ce dernier, il n'est guere possible de les

cornparer outre mesure. Dans la suite decette serie d'articles, nous envisagerons

d'ailleurs les conclusions et les reflexions que

nous inspire ce diaqramrne.

(a suivre) Michel Bougard.

Capella.

Pr·incipal,es references:

1. J. VA,LLEE, Anatomy of a Phenomenon, Ed. Neville

Spearman 1966 (London). - J. VALLEE, Passport to

Magonia, Ed. Henry Regnery Cy 1969 (Chicago).

2. R. TURNER, Some UnfamHiar « Psufo's .. - the phos-

phorescent Wheels, FI. Saucer Rev., sept.-oct. 1967,Vol. 13, n " '5.3. C. FORT, Le Livre des Damnes.

4. Fllying Saucer Review, Jan-Fenr. 1971, VoL 17, hO 1.

5. Idem. .Jan-Febr. 1967.•Vol. 13, n° 1.

etc ... (voir bibliographi.e publlee dans lntorespace, 197'2,

1re annes, nQ 1, p. 9 et no 2. p. 40)~