5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com
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II
IOrgane de la SOBEP$ asbl
Societe Beige d' Elude des Pheno-
memes Spatfau,x
Boulevard Arislide Briand, 261076 - Bruxelles. tel. : 02/23.60.13
President:
Andre Boudin
Secfetaire general:.
Lucien Clerebaut'
Secretaire ge.neral adjoint:
Patrick Ferry"
Tresorier:
Christian l.onchay
Redacteur en chef:
Michel Bougarcl
Mi~se en page:
Jean-Luc Vertongen
Impl'imeu'r :
L. Bourdeau!<-Capelle ill IHnant
Editeur responsable :
Lucien Clerebaut
lnforespace est dedi(!l8 la mernolre
de Jean-Gerard Dohmen, President
du Groupe « 0" et Iondateur de la
Federation Beige d'Ufologie (FBU).
Si t .emmeire
Historique des Ob1ets Volants Non Identifies 3
Les tectites, 5
Nouvelles internationales 8LaSoucGupe«orthodoxe » deWinder 9
O'autres idees encore... 13
Le eataf,og.liI.~e,s observations belges 1.7----------------------------------------------------------------Le dossier photo d'inforespace 21.
L'AffaireBetty e.t Barney Hill 22
Initia.tion it I'Astronomie (4) 31.
Nos enqustes 34
Symposium sur les Objets Volants Non Identifies (4) 36
Chronique des OVNI 39
Les articles Slignesn'engagent que la responsabilite de leur auteur.
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Hlsterlque des
Obiets Volants N'on leI'entifies
Tabl.&a,u des di~e!:s~ commissions ameri:cain'es :
1'947 ! L'Air Tachnlcal Intelligence Center (NTlC-dep::rrtement de l'Il.B, Air Force) recueille les temo'igna-ges,
,30 decembte 19'17 ~'Creation du Project Si,gn par deere! du Mlnistre James Forrastal. Direction : Arlen
,J. Hyn.ek .. Siege: Wr~ght Patterson AFB (Ohio).
11 fevri.er 1949 : Creation clu Project GJUdge (ohangsment d'etiquette, pur at simple).
31 aout 1949 : Project Grudge s'adloint une sous-commission : Project Twinckle. Sieges: Vau.gham(Nou-
vsau-Mexique) ; Holloman AF~ (,AlamoQordo - Nouveau-Mexique].
27 octobre1'951 : New Project Grudge. Direcfion : Captain Edward J. Ruppelt (officier de renseignemsnt
a I'ATIC) - Project Bear - c.onseil consultatif.
Mars' 1'952 ,: P~oject B,lus Book, Direction : Ca'ptain EdwardJ" Rl!Jppelt (jusqu'en septemb~e1953) ; Major
Hector V. Quintanilla.
'14-17 janvier' 1953 : ReulJior:J du JU:ry Robertson. Programme : ~erifier le travail de Biue Book.
1966 : ,Un, corntte eorrsultatlf de 1"U.S., Air Force resolt p o , u : 1 " mission de controler les reseources at les
methodes d'investi,g'atlo!'1 de Blue Book.
1961 : P,rojectColorado. Direc.tfen I: Edward l : J , Condon, Si!ege : U'l;livefSile du Ootorado a Boul,der.
17 d~cembre 1'969:' Dissolution du Project Blue Book.
En date du 6, ,avril 52, Lif.e _. I , Jn grand heb-
domadalre des ~tats-Unis _ publlaif un
article relatant una nouvelle prise de po-
sltion ,de I'U.S, Air Force': «L'aviation arne-
riealne, pouvatt-on lire, est maintenant pretea . ,adme1tre que ge; nombretlses observatloas
de sou coupes au de boules de feu detlent
toujours lese!X,pUcations'. Les avions mi lit'q,ires
ant' recu I'Ordte de Ies lnteH:depter,. .».
Peu apres, le Perrtaqene, I'ATIO et meme
leP"~e~Ldent Truman I'eQevaient une ve'rita-
ble avalanche de lettres et cablcgrarruues,
Cer;tains disaieni netarnrnent :«( N e. 'conunet-·
tez surtout pas la bevue .d'attaquer Ies SQU-
coupes volantes », Un groupe. de specialistes
en fusees alia rnerne [usqu'a scrtre a I'Air For-ce : « Pour l'amour du ciel! N e tirez pas sur
res scuocupes ! »
«L'arrnernent de ces astronets, esnrne
Jimmy Guieu, est a ,b¢lup stir proportion-lie
a leurs terrrrldables p~ssibilite.s teohniques.
En tous points, lls n 0 4 S depassent EJiecent
longueurs. Tlrer sur t 'uri de ees engins serait
une fo,lie et oourralt aVdir de ,graves conse-
quences.; », L'histoire t'avalt en Ialt dejad~montr;e !
Dans I'a nun du 1,.3<mai, des 'astronernes deGreenville (Oaroline du Sud) virent defiler
dans un partalt silenee quatre formes ovales
tels des disques inclines. Les objets etaient
d'un [aune r(,Jugeatre ; tls osclllerent .etzi.g-
zaquerent a , plusieurs reprtses av:ant de se
soustralre a la Vue des savants, Parells phe-
nomenes furenr apercus Ie 19 juin au...dessus
de Ia base de Goose Bay (Ref. 2, p. 134).
12 juin, a 1'5 h 30 GMT, M. Jean-Paul Nahen,
direc.teur d'une matson de' tissus, dejeunaltdans son Uvin-g-i"oom, a Saint-Derris (France).
Regardant ie clel par hasard; il rernarqua au-
nessus desrgazonn.etres une tache lmmoblle
et brlttante. Sa saislssant de ses jumelles,
i" I distingua « un corps aUK reflets arqentes,
sernblable a una immense feuille de zinc
rectanqulalre dont les coins auralent e,te
mgnes ;). L'objet quitta sa position immobile
et se deplaca de-ci, de-la, par a-coups. L'.e-
p@,I1S9' de M. Nahon, alnsi que la femme de
menaqe, purent egtllement I'observer. De-tail supplerneatatre .: i'objet etalt nlmbe d'un
halo rouae. P,endant 20 minutes, I'etrange, olb~
jet se livra a des rnaneeuvres pour I,e molns
-surprenantes : rnentees brutales tmposslbles. a sulvre aux [umelles, sulvles de descentes
« en douceur». L'\en:gin se balanea tel un
pendule, obliqua subiternent: et fila.
M. Nahen avertit alors la tour de oont'':OI.e
du Bourget, mals celle-ci ne decouvrtt rien.
Vers une heure du rnatrn cependant, par ci~d
couvert, Ie chef de' quart, M. Veillrot, apereutune boule rouge par 30" sur I'horizon .. La
boule cevalt rester f a immobile une heuredurant, La presence de I'o\blet fut conttrmse
par le pilote de l'avion 'WDstal venantde N.ice.
Peuapres, la boule qultta sa position, eve-- s
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lua lentement vers l'ouest, et disparut en ( ' " " ! L a tres grande vitesse, mais Newhouse eut Ie
scintillant au bout de dix minutes (Ret. 4, temps de les photoqraphler. II utilisa unep. 194 et suiv.), camera 16 mm Bell and Howell equlpee d'une
Vers la mi-juin, une nouvelle conference se lentille de teleobjectif et 12 metres de pelli-
tint au Pentagone. D'habitude, les sornmitescule. II, envoya son film , a Blue Book apres
intellectuelles se reunissalent so us la presi- developpement. Des experts du Photo Re-
dence du ge'neral Garland. Cette fois, iI se eonnaissance Laboratory de Dayton I'exami-
fit remplacer par Ie general Samford.· On nerent rnlnutleusernent pendant trois rnois. lis
discuta fermement de nouvelles observations, tenterent de prouver qu'il y avalt fraude,
et les avis prirent une tournure telle que mais n'y parvinrent pas. Le film fut 310rs con-
I'origine extraterrestre des OViNl fut nette- fie a I'ATIC (Air Technical Intelligence Cen-
ment ,envisagee... ter). La Marine confirma leur analyse et les
En [ulllet 52, la chaine de journaux North autorltes officielles l'approuverent. II fut enAmerican Newspaper Alliance se faisait l'e- outre question d'en falre une projection pu-
cho d'une etonnante aventure : celie d'Oskar btique. Le major Keyhoe souhaitait en ef1et
Linke _' 40 ans, ancien major de la Wehr- la divulgation du film et des conclusions de-
macht _ etde sa fille Gabrielle, agee de taillees de IJATIC... II semblerait que ce
11 ans. Le 30 juin, ils se promenaient a mo- film n'ait en fin."de compte jamals fait I'objet
tocyclette dans la region d'Hasselbach (Alle- d'une presentation destlnee a la presse (Ref.
magne de l'Est) et traversaient un bois, quand 2, p. 139).
la ftllette attir:a t'attention de son pere sur Dans Life du 4jlliHet parut une trnportanteune lueur anormale parmi les arbres. II declaration du Dr Walter Riedel, specialiste
stoppa aussitct et to us deux s'entoncerent allemand en fusees v e t ancien directeur de
dans les tourres pour atteindre une clairiere. la base de Peenemunde : « Ou'est-ce qui
Oskar Linke decrivlt comme suit. Ie spectacle en constituela preuve ? G:lisait-il· Un OVNI
qui s'offrlt a eux : " Un olbjet circulaire ro- doit-il atterrir au Pentaqone, a la Porte de la
satre, d'un dlarnetre approximatif de 7,50 Riviere, pres des bureaux des chefs d'Etat-
metres reposait sur Ie sol. C'etait une espe- Major Interarmes ? Ou bien est-elle une preuve
ce de « casserole» rnurrle au sommet d'une quand une station radar au sol detecte un
superstructure. A la peripherle se voyait une OViNl, envoie un avion a reaction pour I'in-
double rarrqee d'ouvertures. Deux petits atres tercepter, quand Ie pilote l'apercolt, Ie prend
d'enviro.nun metre de haut et vetus de com- dans son radar, pour Ie voir tout juste filer
binaisons rnetalllques s'aftalralent aux alen- a une vitesse phenornenale ? Est-es une preu-
tours. A un moment idonne, s'etant rendu ve quand un pllote tire sur un OVNI at per-
compte qu'ils etaient observes, ils reintegre- siste dans ses atflrmatlons, rneme sous la
rent prestement leur engin. Les hublots s'il- menace de passer en cour martiale ? CelaIuminerent, un leger bourdonnernent se fit constltue-t-il une preuve ? »
entendre. Le cylindre superieur rentra dans A Culver City (Califorrtie), Ie jour suivant, un
Ie disque ; un deuxlerne en sortit par Ie bas. engin elliptique aux retlets arqentes survole
Stupe,fies, les temoins virent I'engin s'elever I a ville, versle nord-ouest. Sa presence atti-
d'une trentaine de metres en tournoyant, re I'attention d'un groupe d'ouvriers d'une
planer un instant, puis gagner de la vitesse usineaeronautique dont un technicien qui
et disparaitre au loin. » (Ref. 5, p. 121, 6 cas l'observe aux [umelles. A tres haute altitude,
93, 13 p.1.52, 15 p. 174, 27 p- 75). l'astronef s'arrste tout a coup. Les tsmolns
Le 2 [ulllet, I'officier de marine Delbert New- voient alors s'en detacher deux disques de
house et sa femme, roulalent en volture, a taille plus petite, qui pendant quelques minu-
faible allure. lis se· trouvaient a 11 km d'Ed- tes decrivent des cercles parfaits. Peu apres,menton (U.S.A.). Soudain, dans le ciel, appa- les deux disques regagnent I'engin ;. l'astro-
rut, telle une serie de taches rondes, 91blouis- nef effectue une rapide ascension et dlspa-
santes, une formation d'OVNI bleuatres ti- ralt en quelques instants. (R·ef. 2, p. 144).
rant sur Ie blanc .. Les objets se deplaealent Le samedi 2 aout, Ie journal canadien La
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Presse faisalt etat de dlverses manifestationscelestes lnselttes. Qans ta null du10 ju lUet,
40 offielers et marins diU contre-torpllleur ca-
nadien « Crusader », eornmande par Ie lieu-
tenant de vaisseau John H.G. . BOXley, de
Montreal, avaient vu des, ovNI dans Ie ciel de
Ccree et du Japon. Le passage des objets fut
enreqistre par le radar de b0rd : ils se trou-
valent a370@ metres d'aliitude et a 13km de
distance. (Het 1'7, p. 25).
Les cas de piletes d'avion sont legion. Nous
reprendrons \,lolbnt,ier$ celul' du capitalne Ri-chard E. Case, des American Airlines, qui Ie
12 juinet. vlt au-dessus de' l'lndlana (USA) unO'INI en forme 'de « gautte blahehe et ver-
te ». « Ma premiere pensee, declare-t-il" tut
d'enlever mon avian de son chemin. J'avats
l'habttude de dite aux autres pllotes de: chan-
ger leur marque de whisky, mais aujourd'hui
j'y e rois cornm e eux.» Le temOigna.ge men-
tlonne un chanqerrrent brusque de' coloration.
De t'altltude oe 4500 metres ou iletait ap-
paru, l'oojet descendit a 1.8'00 metres davant
I'avion, Iletatt alors verdatre ; rnais Iorsqu'i:
prit de la distance et qu'il se redressa, ll
devint .d'une mervellleuse btancheur,
« La, plupart de'S pilotes Q U pa}l:S sent au
courant de ces chases, ajouta Case, et ne
sont pas trop a J'alse, Apr:es tout, ce n'est
pas agreabl,e de voir des otJj.eits 1'1011 identi-
fies nous filer auteur de'S oreilles 'en plein
vel », (Ref. 17, p.26).
'(a sulvre)
G6rard Li'nd,ercYjLucien Clerebaut.
P• hl •im Istelre
,Archeologie
et
Les tectites
On nomme ainsi des petites pierres vitreu-sss, sembres, de couleur brun-noir a \)';erda-
tre, en forme de spherules ou de goutte's
allonqees, que I'on rencontre un peu par-
tout dans Ie rnonde ven des endroits tou-
jcurs limite'S sous forme cl,echamps plus
ou moins etendus et allonqes, et toujours
a la 'surfac-e du sol. Leurs -d lmenstons vont
de 1 a . 10 cm environ. 8i leur composition
est maintenant bien etabl!e, leur oriqine
par contre pose une enigme. Vcycns d'abord
ce que l'on en salt,On 'Ie'S classe grosso modo en quatre types
suivant leur 'IQcalisationet leur age ootenu
par la methode petsasiurn-arqon etJ'atude
de la degradation des traces de deslnte-
qration des, atornes d'uraniumqu'e.lles con-
tiennent. En premier lieu, nous avons les
Bedlasltes de Georgie et du Texas qui ont
environ 30 rnllllons d'annees, Suivent les
MoJdavf'fes de Boheme datant de 15 millions
d'annees. Viennent ensuite cellesde Cote
d'ivoire avec 6000.00 ans 'd'age, Enfin celles
db! Pactflque (Javanites, lrrdoehlnltes, Austra-
lite,$... ) qui ont 500000 ans maximum. Ces
dernleres sent les ptusnombreuses. On en
troyve eg.a,letnent en Libye',aw Uban, ~IUX
Indes, en Afrique du Sud" au Chili et en
France (Lessac : 'Charente) ..
Toutes sont uniquement vltreuses ce qui
irnpllque un retroidtssernent rapide apresfusion. De plus, etles presentent un pheno-
rnene de double fuslorr. Taylor (Natu're1911,
N° 2.2-7, p. 1125,) et Urey (Nature 1957, N° 179,
p. 556) montrent que leur composition estslrnllalre a oelle des roches sedtmentatres
rna is sans' leur eontenu en eau (0;002 ° / 0 a0,0080/0). Une telle pauvrete en eau ne se
trouve que dans les roches vltrifiees par
les explosions atomlques (Sciences et Ave-
nir' 1967, N° 243, p.324). Cette composition
est surtout a base de stllce et d'alurnlnlurn.
Taylor (op. cit.) donne la cornposltion moyen-
ne sulvante pour tes Australites: 8i0.2 (70-
74%), 1\1 203 (10-1~%), FeO (4-5.% ), G aO (3-
4 %), MgO(2-3 %), K20 (2;'5 %), Na20 (1,5 %)et Ti02 (0,7 % ) .
Elles contlennenteqalement 1.5 % 0 ' d'uraniurn,des traces d'alurntntumze et de beryllium 1'0
tous deux radioactifs, et des Inclusions de
quartz fondu, ces demieresetant incompre-
.S
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hensibles fUrey, op. clt.).
Les microtectites par centre se rassemblent
en deuxgroupes: les « bottle green micro-
tektites ) contenant peu de slllce et beaucoup
de maqneslum.iet les « normal tektites » ayantun contenu en sillce plus eleve (Tayl,orop.
clt.). Signalons enfirrque les tectttes rra con-
tlennent aU-CLIne trace de zircone alors que
tcutes Ies roches en possedent. Par contre
l'on treuve eu elles des Inelusiorrs de coesire,
une variete de silice.Ges deux dernlers
points indiquent que les tectites ant dO sublr
de hautes temperature's et de tres fortes pres-
stons, Cas deux conditions ne pouvant etre
reunles que dans un puissant impact explosif
(Sciences et Avenir, op:cit.)'.
De ce qui precede, nous oonstatons done
que les teetitee' eont d'ages differents sulvant
leur localisation g:eographi~ue et que leur
composition varle egalement dans Ie pourcen-
tag£;)des elements qui lntervlennent dans leur
constitution. Oe qui les rassernble sous la
rrrerne etiquette, c'est leur aspect vitreux
avec presence d'un phenomena de double'
fusion, absence d'eau et de zircone, traces
d'elements radloactlts et leur repartition g$o-
gr:aphique en champs limites dans des COI1-
textes geologiques qui leurs sent totalement
etranaers.
La connaissance de la composition et de la
structure des tectites est necessaire pour en
connattre ro.rigine. Or, pour cette dernlere, on
se pard en conjectures et les hypotheses les
plus divers.es ont e ' t e avancees nourrissant un
cllrnat de poternlques qui, nous Ie pensons,
est loin de se terminer .. Pour s'en faire une
idee, il suffit de lire, rien que dans la revue
( Nature '», les nombreux articles qui y ant
paru sur le sulet; (1957, N° 179, p. 5~6-557 ;1958, N° 181, p, 172-173; N° 182, p. 252..253 ;
1970, N 'o226, p. 154-155; 1971, N° 227, p, 1.125;N ° 232, p. 320-322 ; etc ... ).
Nous peuvens cependant resumer ces hy-
potheses cornrne suit:
1) Origine interstellaire. Une explosion ouune cotllslon de corps celestes aurait en-
vaye dans t'espaee lnterstellalre des patti-
cules vttreuses qui au cours de leur voyage
errant auralent €lte en partie captees par
la Terre. D'ou la seconde fusion en entrant
6
dans l'atrnosphere. Dans Ie cas d'une telle
hypothese, leur sejour dans l'espaee aurait
dO etre tres long. Or, la radtoacttvlte causee
par les rayons cosrnlques est beawcoup trap
faible. Ce.la n'explique pas non plus leur r e -partition sur des aires limite.es et encore
moins leur similitude de composltlcrr-evec
H as roches sedirnentaires terrestres.
2) CoUision de la Terr:e avec une meteorite
gean:le. La choc aurait projete des parti-
cules en fusion '8 haute. altitude ou elles
se seraient refreldles. Elles seraient veneul-te retornbees en des points 8'lotgn.es du
lieu d'Irnpact. Cela peut expliquer leur corn-'Position rials non leur repartition en des
alres limlfees. La phenomene de double
fusion n'est pa~,AQn plus expltque, V IJ que la
vrtesse de retcmbee est lnsuttlsanta pour
porter to s partlcules a I'a fusion. De plus,
pour les tectites les plus recentes (Pacl-
fique), il n'y a auoun cratere eorreepondant
alors qu'il devrait etre le plus visible car Ie
plus [eune. Entin des considerations d'aero-
dynamiqueet G Is balistique montrent que
la cheeeest impossible vu la puiesance de
l'exploslon necessalre.ues angles d'lnclderr-
cepeur la collision et la projection, etc ...
S} Collision de la L.une avec une meteori,tegeante. Le chocaLirait arrac:'Iie 8 l'attrao-
tion Iunaire ~e'S blocs du sol qui auralentensulte ete captes par la -Terre sur laquelle
lIs seralent tornbes suivant une incidence
rasante, Mais cela suppose que les blocs
arraehes turent de taille sufflsante pourque leurs noyauxsolant prot.e:ges des rayons
cosrniques pendant leur sejour dans l'espace.
Par consequent, ces noyaux n'ont pas sublde double fusion ..Et Ie problerne de la disper-
sion sur des aires limitees est a rrouveau
pose. Tout recemrnent; te Dr Chapman de laNASA reprend cetts Hypothese a son actif
(Sctenoes et Avenir 1972, nO 299, p.75). Pour
ce chercheur, l'lrnpaet a dO se Ialre sur la
Lune Gar s'il avalt eu lieu sur la Terre, le era-
tere en resultant (vu la quantile de tectiteset leur aire de repartition de l'Austrafie a la
Chine) auralt dO avolr plusieurs centaines de
km de dtametre. Un tel craters n'exlste pas et,'erosion terrestre est insuffisante pour I'avolr
fait dlsparattre. Ayant etudle plusieurs milliers
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de tectites, il passa toutes les donnees a l'or-dlriateur et Ie seul cratere lunaire qui satis-fasse a l'hypothese est eelui de Tyeho. Deplw:s, 1:8tli:~jeGtoi,re LLllilie-Terre alnsl supposesfait avec le cratere un angle de 26°· N-E, cequi est l'anqle de decollage de I'un des jetsles plus proernlncnts du cratere : Ie jet deROsse. Signal@ns. que ce ehorcheur, en stu",dlant les zones terrestres arrosees par lestecrltes constata qu'elles se terrnlnalent toutesen une sorte de crochet, cette forme cornet-
dant avec la trajectoi re etudlee.
Rele,vons ce-pendant qu'l! n'sst pas fait etat du phenomene
de double fusion et de la f.a:ib'lerac{ioCJ.ctivilequi suppose pour Ie 'pre·mier I'ejection depetites partlcules et pour Ie 'Second de grosblocs, deux conditions qui s'opposent et nes'aecorsent dane pas a'V,80 I'h~pothese ernlse,
4} ColUsion de la ierre eu de la Lune avec
une eomete, Le probleme est sltnilaire aoelui d'une meteoritaqeante. De plus, Urey(Nature 195'7, N° 1'79, p, 556,) estime, selon Ie
calcul des probabllites, qu'une telle even-tuallte n'est r§'alisable qu'une tots tous les50 millions d'annees en moy.enne, ce qui necerrespond pas du tout aux" ages. diffefentsdes tecfltes. Oependanr, en 1'97'1, les, ,DrsDurrarri et Khan de l'Universite de Blrmin-gham ,ont reprls cette hypothes.e pourexpli-quer 'en rnerne temps d'autres phenomenescomrne I'invefsien du champ maqnetique ter-restre et un chanqernent soudain dans lesformes de vie sous-martnes vers la rnerne
epoque (Nature 1971, N ° 232, p. .320-322;Sciences. 'et A\!enir 1971, N° 295, p, 766)...
Si,gna,lons enlin que' Brran Mason, dan's sonarticle« The lunar rocks». paru dans Ie« Scientific American» en octobre 1971, ecrltque « 1'9s'tectites ne presentent pas les .effetsde bombarde'rnents par les rayons, cosmlquesobserves sur les meteorites. Ceci fmoltquequ'elles ne sont pas restees longtemps envolextraterrestre et supoose une 'origins Iu.-naira ou terrestre comma seule pessible. Par
centre, la piupart des roches tunalres sontfort tlifferen-tes en composition des tectites.De plus, les rapports des differents isotopesd'oXyg.ene, de snlcturn et de, plomb .sont in-'cdmpatibles~ C'est pourquoi une.Ql'igine lunai-
redes tectltes semble impossible » • .
Devant l'lncapacite de la science officiellede pouvoi r : expliquer de taeon satisfaisantei'origine naturelle des tectltes davant Ief·Eri.tque I'homme a pu les reproduireensoufflerie, que les explosions atomlquesprodulsent des roches vltriflees similairesen composition (teneur en eau quasi nulle)et que les tectltes sant repartles tsur desaires bieh llrnttees, ceux ql:.ri soutlermentl'hypothese de visites d'extraterrestres dansles temps anciens au bien de l'existence
d'une c.ivi;lisation tres e\loluee qui aurait etepour une raison ou l'autre aneantie, ernettentdes hyp.bthes~s sur les tectttes en rapportavec ces idees,
C'est ainsi qu'Agrest place I'origine destectites dans Ie centexte d'une visi1e d'extra-terrestres a une epoque lolntatne rnals hlsto-rique. D'aprescet auteur, un vaisseau cosmi-que interstellaire, s'estapproche de la Terreauteur de laquelle il' s'est mis ·enorbite. Lesastronautes ont ensuite COmirt:l'enCea explorer
Ia Terre . 8 . . l'alde de projectiles explosant surdes points precis et c'est Ie choc de eesproleotiles qui aurait cause les tectites, (Pla-nets 1962, . N P 7, p, 42 d'apres un ouvrageecllecttt intitule' « Le tarttastlque et l'tnsolltesur terre et sur mer > ,> 'JDaruaux editions gEm-graphiques d'Etat, a Moscou),
Koloslrno dans son. ou:v:rage « Terre enigrna~rique"» paru chez Allbin Miche,1 e·n1970 ac-corde ia Agrest une autre explication setonlaquetle les tectites seraient des petits
fragments detaches des vehicules cosmlquespar la forte chaleur €lui aecomeaqne leurpenetration dans l'atmeepnere, ce qui rappel-leralt Ie phenornene qui a caraoterlse Ie re-tour de,Spoutnik II.
Qharroux en son premier ouvrage «Hlstoirelncormue des homrnes deeuis 100 000 ens»paru chez LaHont en 1963 ernst I'hypotheseque les tectites seraient les dechets de car-burant d'enqlns extraterrestres. Get auteurevoque e~alementcertain.es I,e'gendesrepan-
dues en divers errdroits du mende, a u il estquestion de «pierres noires» vene·rees com-me etant d'origine celeste et divine. Sont-oedes tectites,et en particuller est-ce Ie Gasde la plus eelsbre d'entreelles, eelle de laKaaba da La Mecque, scellee dans Ie mur et
7
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pleusement balsee par les pelerlns rnusul ..
mans? L'ouvrage de Charroux nous invite a .y reflechir.
Brinsley Le Poer Trench dans son ouvraoe« Le Peuple du C,jel » paru aux editions «J'ai
Lu » dansla collection « L'Aventure Myste-rieuse » N° A 252 signale page 165: «Si,
I'on examine une grande quantite de tectites
·at leur distribution dans Ie «champ », on
croit voir 'Ies debris d'un avion accldente ou
d'un missile .. Certains endroits sont couverts
de teotites tessemblant a du quartz, d'autresde silicones purs, ou de beryllium radloacttf,
II s'agirait done des debris d'un vaisseau
spatial desintegre avec iei les testes de la
cabine, 1 8 . eeux du peste de pilotage et de
son pare-brise, la-bas du train d'atterrissage
o'u' autre », i ;
Enfln pour terminer, oitons encore Agrest
(Planets, 0 1 = J . cit.] qui rapperte que Ie savant
sovletique A.Koqen constdere que le champ
de teotltes de Lybie, situe par 22°18' de latitu-
de nord et 25'°30' de lenqltude est, rappelleun craters d'explosion nuclealre,
Tout corrtrne les hypothes,es d'origine natu-
relle, ces hypotheses d'origine artificielle
n'expJiquent pas leur cornposltlon almilalre acelie des roches sedirnentalres et se trou-
vant dans des cemplexeaqeoloqlques diffe-
rents, leur etat de double fusion et leurs
differences d'age de plusleurs millions d'an-
naes, a mains d'Irnaqlner v p o u r ce dernier
polnt une serie de visites d'extraterrestresrepartie sur una grande echelle de temps.
Le prcbleme n'est done pas resolu et les
debats restent ouverts. Nous ne jetlendronsqu'un seul polnt qui semble a peu pres eertaln
pour tous : les tectites ant dOe'tre produltes
lors d'un impact explosif violent. OU at par
quoi ? Toutela question est la .
Plerre-M. EI,sen.
Nouvelles
internationales
Observations, .
n.orveglennes
Au mols d'octebre 1,970, plusleurs habitants ant e ts
temoins de choses inexpllcables au-dessus de- Trond-stadsletta, it Kristiansand. Un termier, Ole B'irkeland,
au volant de son auto, fut su rvole pendant 3 krn par
On obje-t lumineux a t silencieux d'une 'Iongueur d'en-viron 4m, it una hauteur d'una cenjalne de metres.
II etait 21 h 30 lorsqul I vit l'objet extremement bril-lant apparattre au-dessus d"un talus, en bordure de la
route : br.L:Jsqu'ement,. I'eng:in s'arreta, changea de dl-
reelien,et c®flitinua Ileniement sa oousse en prece-l1lant de peu la voiture. [il eclairait lntensernent il:a route
et [e site envlronnan]; si blen que leternoin .e,pIOl!j
avait immediatement ratenti l'a;J.'J!ure.L'objel ressarn-
blait a du carton 'Iu'isa:nt etetalt nanti de sept « pattes "
semb'l~b:lesa ce+les d'un insecte, rnals 'termlnees par
des globesd'ou
jaiHisaient desger"'es d'etincell,es.
L'OVI'\JI sulvait la volture, parfQis de tres, pres, et
n'amettalt aucun bruit. A .anvtron 200 m d"e Greip-
stadredet iI abandonna la poursulte et dispamt dar-
rlere UJ:1ecel'hrae en direction de 1'ouest.
Qle 8·irkela,nd ne futg'as les.eul a avorr apercu Ie
IDnenomene , Ie ...soir suivant, six autres personnes
vlrent aussl ,rengin a sept partes au-dessus de Trona-
stad.lletta. Les epoux ,Gudnyet Arne Asane etalenr
partls en voiture, accompaqnes de 'leurs trois entants
et de leur beau-tils. AUCUh d'eux n'avalt entendu
parter de I'incident ;J')recedent. lis racontent qu'arrlves
au sommet .de [endrolt qui dornlne la V'il'le, ,ills virent
une vlve lueur qui semblait prOller:hr des p:hilres d'une
auto, Hs. croiseren] d'autres automobltlstes. qui obser-valent ie cia!. lts s'arrererent et parent voir un objet
en forme de clga;re, 'muni de trots points Iurnrneux
qu:i eclalraient la route €I'un taisceau bien de/limite en
forme qe cone, non loin de l'endroit ou lls se trou-
vaient. A Sja"latns'l'etta, ' i'engin traverse p'lusieurs totsla route,'et les Asane s'arreteren] de temps en temps
pour mleu.x observer I'OO/NI, etaignan:t les p'hares de.
la voiture pour aV.0ir une r n e i l l eu r e vision.
Arrives 'a I'endrott a u {a route bifurque, · n ,leur sernela
que .le cone de lurnlere le'$ quinait d'efinitivement
pour prendre une,autre dtrsctien, rnais alors qu'i1s
long.eaien't Heyevannet, i'eng'in reapparut et,eom-me'
i'ls arfrliai,enta la statiOh de chemin oe fer de Heys,
lls rernarquerent 'que I'objet se trouvalt [uste au-dessusd'eux. J;'uis.,sou1dain, des «botJ1Iesde feu » tornberent
tout auteur de leur voiture, comme de Jq_grele" des
deux cotes de ila route. Le beau-fils declasa que ,:I"OVNI
de~q_it se trouver a line hauteur ,de 200 m. La neige
qU1irecouvraH le sIte semblait fo!ndreitl'endroit a utombalent les boules lncandescerrtes. Tres effray.es,
I.e'Stemoins asststalent ,.iropuissants a 'I'etrange pherro-
rnene, a I'Interteur de leur venie.uie qu'lls avaienl arre-
t e en dessous du pont de chemin de reT, par crainte
d'etre touches par les boules de fell. 'Gel,a dura en-
core. quetques.fnstanss, puis rengln s'en fut vers Dys-
lebo et d'isparut.
Ole Blt,ke:land at 'Ia tamllle Asane gardere'ht Ie silence
sur leur aventure de erainte d'etre pris pour des mys-
tltlcsteurs, mats en firent part aux autorites,lorsque
I'llus'ieurseulres temo'ins se manifeslerent encore.
Quelque temps apres, un agent de po~ice rou lant
. dans Ilia m.eme regiM eut .'Ie pare-brise de sa volture
br'ise par une enorrne boule lumlnsuse qU'i apres avolr
devale une pente et presque heurtesan vehicule, se
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tint a I'avant de ceiul-cl, immobiiea une dizalne demetres de hauteur, au-dessus de Is route, C'etalt Ie
29 octobre 1970, vers 16 h 30. Le conducteur, aveu-gl;a 'par la ctarts et ,effr,aye" ao'rUt de .l'auto et -se ea-
chant derriere un taius vH que l'objet avait une forme
clrculalre de pres de 10 In ,de dlarnetre, sans ,a~ete
ni [ointure d'aucune sorte. La surface avail il'appafence
d'un rnlroir. Le dlsque etalt surrnonte d'une sorte de
dome a I,a base d u q L l f 3 1 1 s'etend:;l.iot un b o r e de deux
metres de 'Iar§le. Autour du cores central se trouvait
une ceintu~e ",Iore:e' qul ressernelatt 'a'dela tole ondu-lee, souoatn I'engin dernarra B. une vitesse 'extraor-
dirralre et I.e temo'in,a'cGroupi" fut P~P,rete au sol parune terce inconnue.. Gela se passalt dans 'lie plus
grand silence, rnais un bruit se fit cependant entendre :
c'etait les vttres de' la voiture qui volatent en eclats ...
Le temoln res'sep,tit un etfar(ge enqourdlssement dans
les bras et 'ie vlsaqe, etlorsqu'tl essaya'it de se mordre
lalangue, 'il ne constatait aucunedouleur. Cette Sen-
sation d'anesttiesle locale vdura plus ode vingt mlnu-
tes. Le +endemain + 1 pouvait ·enlever de ses .rnains et
de ses doigts" de larg'es lamibeaux de peau rnerte
qui n'avalent rlen a voir avec les benignes ecorchu-
res produltes par 'I'eclatement des vitres, Le pollcler
fut questiorme I'onguement par .€les experts rnititatres
et des hornrnes du servlce d'esplonnaqe. 1'1 iilPpr!t par
ceux-cr qu'aucun avlon iou helic0pter.e. ne :se trouvalt
dans les paraqes lors del'incident.
Rapport de notre ccrrespondant norveqien Anton
Lidstrem paru dans la rreV'ue « Mi Menn », tradult etr 1 i I 1 '"resume par ~ I ," 'ii
'Glsile'Naci:'ltergael.
Etude et Recherche
La Sou'coupe « o·rthodoxe)} de
Winder
A la fin de l'annee 1966, la Flying SaucerReview entama la publlcation d'une seried'artlcles lntltutes C( Destqn for a FlyingSaucer» (Modele pour une soucoupe. volan-te), sous la sig'natu.re de son eminent col-larborateur R.H.B. Winder, ingelnieur civil me-canicien.
Le projet developpe presents, seton sonauteur rneme, t'orlplnallte de n'avoir riend'orlqlnal l Les theories propulsive'S fontgeneralement appel a quelque postulat
plus ou rnoins: gra',tuit, c'est-·s-dire non fon-de sur nos -eonnaissances actuelles et queseute l'ex'Plit.ation qu'il a donne des e v o -lutions des OVNI [ustifie a posteriori. Win-der se propose au contralre de mettre au
defi l'Idee courante selon laquelle les carac-teristlques de's OVNI sontincampatiblesavec les lois de, la physique, en exposant unprojet de «soucol,J'pe volante . en parfaitaccord, seton lui, avec Pevoh,!Jtioh 'prevISi-ble de notre technoloqle : ce serait un
eri§in mO par propulsion hydromaqnetlqueet recevant l'eneFgie d'une reaction de fusionnucle,alre.
Que sign-ilie, hy.dromagnet,ique? L. .e prefixe« hydro», en science, ne se rspporte passeulernent a son sens etyrnoloqlque :« eau » "
mals a la notton qenerale de tlulde, c'est-a-dire' de 'corps .sans forme propre comme 1.E;!sliquides et les gaz. L'adj'ectif « hydro:magnetl-que» se rapports done a un « tluide sublssantune force rnaqnetique »,
Un courant electrique clreulant dans un~rl'neatl cree dans I'axe un champ magne-tique capable de devier les particules char-gees, en l'ecsurrence de I'air torternentionise, constituant un plasma d'ions positifs'etd'eI1e·otrons libres. Ce fluide, au sens physl-que du terme, est expulse du plan de I'anneau'~fig. 1)· Si la partie superieure est couverte,Ie plasma est contralnt a fuir par Ie bas ston obttent un jet propulsit. 'Oe flux est d'all-leurs plus la,1'9.eque I'anneau et done que I.~
machine. G'est un type de propulsion parreaction, ,qui :presente l'avantaqe de puiserdans le milieu ambiant la totallte de la ma-tiere eJee.te~,evit.ant done I,e transsort G le
touros stocks de carburant, Deux questions seposerrt aussltot : comment creer un champ
S
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figure 1
maqnetique suffisamment intense, et de quellernaniere ionlser I'air ?
PQur·le premier point, uneHectroaTmantclassique est ln ade quar : Ie metal conduc-
teur, de par sa resistance EHectrique, s'echauf-ferait [usqu'a la fusion au passage des form}
dables lntensltes de courant necessalres, Lasolution se trouve dans les supraeonduc-teu!:?: a une temperature proche du zeroabsolu, generalement inferj,eurea lUo K , teu-tes les substances ttnlssern par perdre leurresistance, de tetle sorts qu'une -tols.Iartce,Ie courant se maintient sans echeufternent ;
aucune energie n'est done consornrnee pourI'entretenir. La haute conductiblllte redult
aussi Ie problema du poids, " faut done re-chercher I'alliage qul presents I'effel le plusmarquant a la temperature la moins bassepossible. t.'auteur rsconrratt que de tels mate-riaux ne se f.alDri.quentpas encore en gran-des quarrtites, mats on peut ralsonnablernentpenser que nous y parviendrons bient6't.Le s-econd pelnt nous arnene directementa la question de. la source d'enerqie, Eneffet, la radiation ionisante (rayons X deuxessentletlement) seralt, comrne l'e,nergie elet-
trlque alirnentant les anneaux supraeenduc-teurs, tournie par UAe reaction de tuslon
nuclsaire [udlcleusernerrt choisle. Winder pre-
conlse la reactlon qui, BU ehoc d'uR noyaude, deuterium (isotope 2 de rhydrogene: 1
preton + 1 neutron) et d'un noyau d'heltum 3
1 0
figure 2
_,--.... ",' l~' _- _,r , ,\ I 1 ,,'" ...
I / ...- \\ \ I I I ,.~-... ,
, I ',,\\1/11 ,\
\ t \ ) \\1 , I I : I I
, \ \ () .. (] ",' I,\ .,. ", .,'" .;/"I I\'~•'......./I' ,.. . . . . . . . . . . . " . . .,." - .; '". . . " . . . . . . "./ / \ '--_." /.... , - - .i!" \ ..,. ,."
.... .- __ .,II! "" " .... " ... ,r
~ .,' . "_.~:.:.::: PLASMA :~::'-- ..., , . . . . . . . · · . 7 . . . .., ,.- . . - . . . . , . ~ . "_" -.. . . . ""
,.,. " »" .....-, . " . . . . - - '. ,;, .. ,,--, . . . .,'" I' ...- " '\ .' ...- '. \.'" I' '.' , \I '.;''' ... '\ ,
" I,' () . 'j c ; . . ( ) \ , \ ,II , " , ,I , . I ,\1 I
\' I 'I I,\\\ I
' I : ', . . - ; " / J I \\ ,,'...............
'\ ,/I I \ '\'..... '"__...;' l \ '\ ....._...
. .
(2 protons + 1 neutron), fait naitre un noyaud'hydrogEm~ ordtnalre (soft un proton isoh§)
e1 un neyau d'heli.um 4 (2 protons + . 2 neu-trons). Chauffe a quelques millions de degres,
Ie melange deuteriutn-hellurn : 3 s'lonlse com-pletement et peut etes lors eire confine. par unchamp magnetique. 8i la temperature estele-vee a plusteurs milliards de ds'gre-s,. Ies chaos
entre noyaux devlennent sutnsamment vio-lents pour provoquerla fusion, qui degage.une enorrneerrerete, Les noyaux formes, plusstables, se preclpitent centre Ie champ conte-neur. 51 ce dernier comortme Ie plasma ju.s-qu'a fusion de manlere lntermittente, ta pres-sion variable exercse par les produits de la
reacf on 'engend.rera Unetorceetectrlque ..Winder perrsa que cette reaction thermo-nuclsatre sera la premiere a attelndre lestade de l'appllcatlon pratique. Ene neneceaslte pas une tres lourde pretectlon :seuls des. neutrons et des rayons ,gammaen talole quanttte doivent etrearre.tes·· Lesparticules formees sent presque toutes char-ge.es., et les ions ne peuvent traverser unpuissant champ maSlnetique. Mais aucun re-cipient materiel ne pourrait contenir un plas-
ma chaud : la temperature y' est parfola plusel:evee (rue eelle du Soleil. Le champ doltd'atlleurs etre extraordtnafrernent grand;. lei
aussi, l'emploi de supraconduoteurs s'averelndlsperrsable. La torrne la 'plus interessanteest Ie champ engend r e par deux anneauxsu-
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figure 3
praconducteurs places I'un en face de l'au-
tre ,Ies courants circulant en sens Inverse
(fig. 2); : leurs, champs se repoussent e,~ Ie
plasma est cP.nfine de manlere stable dans
Ie creux central.
L'anneau de propulsion peut etre connecte
en serie avec les annea'ux".de sontentlon
eansqrende distorsien des chatnps magr;H§-
tiques, si lee courants sont convenable-
ent ajustes. Le nombre de tours en re'gle
l'interralte. Ouand 1 '8 plasma est en expan-
sion; l'accrelssernent cd e courantlrilans Ie
eonteneur.est dlrectement.transmls a l'anneau
propulslt pour .engendrer une compression
rnaqnetique de, l'air ionise" dont l'expulslon
elav-e l'engln par reaction. Le plasma est te -{midi par I'a.ir neutre aspi,l'e , 8 , [ 7 1 ' rernpleoement,
et Ie systeme est prat 1 pour l'lmpulslon sui-vante. On peut considerer les armeaux com-
me un lien rnecantque transrnettant l'enerqie
du plasma nuclealre 'a I'air propulseur, ou
encore l;e·'l1eacteur oernrne un 'g,enerateur et
l'anneau de propuls,iol'lcomme un moteur
electrlque.
Winder s'est concentre essenttellemetrt sur la
propulston en atmosphere dense, mals -eet
engjn dolt aussi pouvoir traverser l'espace.Te'l qu'il est decrlt, il ne pourralr-que l'at-
teindre par la poussee acquise et continuer
en vol ballstique. car I'environnement intef-
stellalre ne fournit pas uncarburant naturel
cornrne I'air. TQut.e.fois, son reacteur serait',';,",
un appoint import.ant pour un astronet-por-
leur, constltue essentlellernent d'un reservoir
de carburant «'a:rt'ifieieJ » que la SOUC0up,e
lui ameneralt pour .Ie retour. II faut done un
engin puissant, surpuissant merne pour l'usa-
ge, atrnospherlque courant, pOlyvalent, lnde-
pendant de sa base, econornlque et Ie mains
pasant posstsle, L'energie nacleatre offr:\e
1',:eco.nornie,.p0ur un rapport polde/puissance
tr;es favorable, et la propulsion hyeroma.gne-
tlque, I'autonomie et la manlablllte,
Gennetssant les prlnclpes qui ' 0 1 ' 1 1 ' r;e@isa 'Con..
eeptlorr, nous pouvons maintenant deerlre
t'apparelt 'que dessine Winder (fig· 3): : l'an-neau de propulsion (A), ,qui comprime et ejec-te par-desseus l'alr ionise, est place a la
perip"heri.e" POU,f obtenlr Ie champ te pius
etendu possible; on p e u t avoir une structure
en « anneau de Saturne », Supposons un dia-
metre de 30 metres et un champ central
oscillarrt de" 100 a 200 kilogauss, ~e qui corn-
rnunlqus 'URteaCi6elsI'aHop suffisante a I'air en
restant dans les capacttes previslbles des su-
pracenducteurs, Le courant correspondant
est de 250 a 500 rnllltons d'arnperea, On peut
estlrner le polds de' l'ensernate 'a 1 000 ton-
nes, L.r.eae.teur (R). est place dans I'axe etvers Ie bas, de rnanlere 'a creer une zone d'io-
nisation symetriquesous I'engin. Les pa-]!ois prote.ctrices (P) a'echauffent, mais Ie
flux. d'air ae;P,ire par Ie ventilateur (V) p,lace
en COlJP01e suffit ales refroidir. Cet air est
11
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ronlse au passage et suit des lors las lignes.
maqnetiques. L'anneau de contention In fe -rieur (1), Ie plus petlt, est place tres bas, Ie
courant y circule en opposition a I'anneaude
propulsion, L'anneau de contention superieur
(8), un peu plus grand,est sltue vets le cen-
tre de l'apparell ; Ie courant le parcourt dans
Ie meme sans que l'anneau exterieur, 08
qui dlrninue Ie champ entre eux, au grand
benefice de l'equipaqe.
Las calculs prevoient des rendernents eto,n-
nammentfavorables : un cycle to utes les 7,5
seoondes suffirait pour planer, avec une pul-saUOA de SOD a 1 600 gauss. L'air, cornprlrne
sous 10,5 g/om2, seranejecte a 150 krn/h.
Pourune acceleratlon' de 30 g, on monte a1,4 cycle/s, avec osclllatlon de 7 000 a 14 000
gauss, pour u(te vttesse e'ejectiQn de 75Q
km/h et une pression de 5 kg/cm2• La puis-
'sanae developpee serait ressectivement de
200 et de, 4200 megawatts. Mals l'ionlsation
consomme aene seule10 000 meQawatts ..
Chose plus curleuse encore : l'elevation de
temperature de I'air resultant de la recorn-bi.haisondes ions ne depasserait pas une
solxantalrre de deqres ! A tres bassealtltu-
de, quand les lignes de champ ceupent le
sol, l'alr ionise ne peut plus se disperser ta-ellement et joue Ie rele du eeussin d'air d'un
(~.hovercraft », ce qui perrnet, .outre une de-pense d'energie beaucoup moindre, un at-
terrissaqe suret facile.
l.'analoqle entre la forme, Ie comportement
et les etfets secondaires d'un telehgin et
ceux ~e la .c( soucouoe volante >~ classiqueest evldente. Une acceleration de 30 .g eon-
duiralt a 14 000 m 81'110 8, a une vitesse su-
perieure a . 1.0G O O km/h, d'ou une lrnpresston
possible €I,e dleparttion sur place. l.'enqin
s'inclineralt en vol horizontal, et la nature
pulsante de la propulsion lui cornmun iq u e -rait, au moins aux faibles vitesses, un mou-
vernent saccade, Le maqnetlsrne terrestre
. prevoquerait un certain balancernent, que
'pourrait corrlqer un talsceau laser perlpheri-
'que accrolssant l'lontsatlon d'un c6te (veir .fjg. 3). Les eHets rnagnetiques seraient sen-
silble~, sans etre enormes, pense V\li.nder : vi'-
brations. par resonarrce "j!lOnts, vottures), ro-
tatlon des objets maqnetlses pour s'allqner
avec Te champ et osclllation avec celul-ci.c
' 1 2
L'allumage des vultures seralt ceurt-clrculte
par l'alr ionise qui' conduirait Ie courant en-
tre Ia bougie at les surfaces metatllques pro-
ches. Mais les systemeaa bas voltage (pha-
res) ne seraient pas influences directement.:
saut si ta batterle est vieilie, l-e moteur ne
feurnrssant plus de courant. L'air ionise re-
Nec,hit les ondes radar, de telle sorte que.
l'echQ seralt en certaines clrconstances plus
.f-ort que celui de l'enginseuL La pulsation
faisant «: s'evanouir >. > periodiquement l'echo,
sa reapparition plus loin pourrait faire eroire
a la presence de plusieurs enqlns au a unedematerlallsatlon.
La @:amme des radiations emlses par l'air io-
nise est vaste : ultra-violet (visible sur les
photoqrapnles) resultant de la recombinalson;;
des iOl'ls,Giiverses eeuteurs au spectre, Oil-
des radio dues au toumoiement des ions
dans Ie champ (d'ou interferences pulsan-
tes), Des sons peuvent eg'alementetre pro-
dults de diverses rnanteres : ventilateur, sour-
rle de I'air ejecta, bang transscnique. Mais
quandon entendralt ce dernier, I'engin se-rait rneja tellernent loin Que oe bruit pourtant
caracterlstlque ne lui serait probablement
pas asseoie. Les effets duehamp rnagnefi:'
que, etdes radtatlone lontsantes sur les etres
viV'qnts ne seralsnt pereeptibles lmmedtate-
ment que si l'ex;positioA a M e lonqueat rap-
prcchee. On peut prevolr des troubles di-
vers, prtnclpalernent 'Q9 la vision et du sys-
teme nerveux. Tout pres, l'echauttement oon-
duit au dessechernent et, bien sOr,aLlx brQ-
lures .Le vol en formation est regi oar Ia nature
rnaqnetique de la prolDulsian ': lesattracttons
et les repulsions lntsrdlserrt certaines posi-
ti"onsGl·angereuses. Les e'h~ins qroupss 59
deplacercnt inclineseten gra'Giins, le premier
'e'taht Ie plus elev:e~ Quant a l'approehe de
.deuxapparei'ls,elle ne SEl fait en route sscu-
rite que dans l'axs, QU t'attractlon est stableet'eal7ltrolable, I"annealll .superleur de I ' u nrepoussant l'annaau inferieur de l'autre.
Winder neresout pas clairement .lie preble-me dela Fesistanoe des 'organisrnes aux ac-celerations brutales que per met mecanlque-
merit son engin. II se contents de faire re-marquer, ee qut est quano ,meme tcrt tnte-ressant, -qu'elles sont mleux supportees par
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des etl'es petits : si, toutes oroportlens ga~-dees , hill taille diminue de mo.iti.e, le palms est
de 1/8· et Ia .sectlon dee as et des muscles
de 1/4, : la resistance est des lors double, ...
Le lTloael.eque ncus-propose Wfnde,F est, on
Ie volt, fort seduisant. Les dlversss cornpe-
santes semblent se comoleter harmonieuse-ment.at font ·,e:ffe.qtiveme.nt appelades tech-
niques connues dont on peut attsndre un
grand developpement dans les prochaines
decermies. Un point Jl 'E)US semble neglige :
comment amerrer at rnalnterrlr les -anneauxaux tres basses temperatures OU s a prodult
la supraconduetivite ? lis ne- s'ecl'i1auff'ent ce r -tes pas par' eux-memss, mals le systeme d'e
refroidissement et d'lsolation thermique doit
neanrnolns etre assez eomplexe. ~nf,j-[;l de-
meure laquestion fondamentale : sl Ie pro-jet de Win<ilef est susceptible de conduire ala construction d'une « souceupe " terrienne,
expllqtre-t-ll pour autant toutes lesevolutlons
des QVNI 1 . Ncus en discuterons dans Ie,
prochaln nu rne ro . .Nous rernerclcns la Flying Saucer R'eview (21
Cecil CO'urt, Charing Gross Road, London
w·e. 2) et particulierernent Mons,ieut R.H.S.
Winder pour I'aimable autorisatlon de repro-
duire les figures oriqlnaies.
.Jacq,'_'es $cornaUJf .
Refe~ences : FSR Vol. 12, N'~6. (1966) et Vol. -1.3,N° 1 a 3
(19'67).
- .
D'Qutres idees encore ....
Les theories que nous avons presentees de-pui:s janvier sent celles qui, I a tert au f a r a t -SOh, nous en discuterena-dans Ie prochaln
nurnero, ont ete Ie plus SOUV9.nt cltees. apropos de la pr:o,j!lulsio.n des OVNI. :
Mals bien d'autres travaux, sans rapport ~i'-
reot avec ies precedents, vent en fait dans
Ie mernesens :.I·a recherche d'uns force corn-·1
trebalancant la gravitation. Clue eette 'fordefasse appel a un champ nouveau ou a I'eleb-
trornaqrretlsrne ctasstque Ol!J relativiste, sad~-
nomination n'sstqu'une querelle de mot'S. Webut vise est lui Dian clair et, il faut Ie dire,
quelque peu tabou aw'pH~s de certai nes rn~-tanqes de la soience •. Si ies recherches sur
ce que nous appetlerons d'une manlere 9 4 -nerale, par cemrnodlte, I'(~ antigravita.Jio.O ,»
sent de plus .en plus norrrbreuses, surtout aux
Etats-Unis sous l'lmpulsion de la « Gravity
Resear;ch Foundation », elles derneurent igno-
rees du p'wlbnc, 5i oe n'est parfoi's S .OUS un
aspect sensationnattste deformant. Leurs re -sultats ne sont generalement pas putbli.$s
dans lesurandes revues sclentlftques. rnori-diales, rnals dans des perJodLques connus
des seuls spsclallstes, aecessioles -souvent
dans quelques rares bib'liothe;qiJes sc.Le:f1ti6-
ques ou industrielles. C'est done Ie 'genre de
sujet qu.e ron tralte encore avec discretion .
Parmi les savsntsqcl ,ont les premiers J l ) u b H e
des resultats dans ces domaines en triche,oll
trouve l \I Ia u ri ce A U a is , illgenieur trarrcats, I'rQ-
fe,$,sel.::!ra l'Ecole Nationale ol!Jli>erieLll'e desM i 'n es ,;' ses nomlbreuseset rninutieuses rne-
sures du mo.uvement d'un pendule d'un. type
sp:eoi1aJ"dit « parrQ,Coniqu9' .I'.,c'est ...a-dlre repa\..
sant par un support asyrnetrlque sur une bllle
d'acier se mouvant sur una surface horlzon-
tale·.~l'ont amenea d:eo,ouv~ir des irregul's,ri:tes
lnexpllcables eri terrnes de mecanique classi-
que. Le plan d'osolllatlen du pendule sub itdes variations per:io,diques, non lmputables
au hasard, de :24 heures at de 24 h 50, cette
dernlere perlode correspondant all temps que
met la tune pour repasser au rnerldtend'un
lieu (un peu plus qu'un jour, puisque pendantque la Terre tourne sur elle-rnerne, la Lune
avance sur sap.ropre eebite auteur de la
Terre).La rotatlon aoparente du plan d'oscillatlon
d"" pendule par suite de la rotation de la
13
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Terre est un phenomena bien COFIU, mis en
evidence par Foucault U y a un siecle. !VIalsles variations observees par M. Allals sent
plus grandes que celles prevues par Fou-
cault, et l'intluence gravitationneille du Soleil
et de la Lune est des millions de fois trop
faible pour les expliquer. La double periodl-
cite rend caduques to utes les explications par
des imperfections du montage experimental
au par toute autre cause connue (varlatlcns
de 1 '3 pression atmospnerlque, de la tempe-
rature, du rnaqnetisme terrestre, rnlcrosels-
mes, rayons cosrnlques, etc ... ).De. plus, lors d'une eclipse totale du Soleil,
Ie plan d'oscillation du pendule subit une
brusque rotation, et rsvint a son rnouvement
reguner a ta fin de l'ecllose. Fait rernarqua-
bls ~: la devlanon rnaximale se procutstt 20
minutes avant I e maximum de l'ectlpse, alors
que la perturbation des champs electrique
et maqnetique terrestres atteint sa plus gran-
de lntensite apres celui-ci. Tout se passe
comme si la Lune en passant devant Ie So-
leil avait [oue un r61e d'ecran pour Iacausequi fait tourner requllerernent Ie plan d'oscil-
lation du pendule. Cette. cause n'est pas la
gravitation, comme I'ont ecrit des journal is-
tes a . I'epoque : son effet est beaucoup trop
falble.dvlaurloe Allais se voit bien contraint de
conclure qu'une force inconn.ue a agi,quand
il compare see experiences et celles de nom-
breux autres chercheurs dans les domaines
de la mecanique, de l'optique, au de l'elec-
trornaqnetlsrne (anomalies du mouvement cu
p.endule de Foucault simple el d'autres typesde pendules ; anomalies de I'attraction ter-
restre, du mouvement du gyroscope, des rna-
rees ; anomalies dans les 'experiences de Fi-
zeau sur la polarisation de lalumiere et dans
diverses experiences voulant montrer electro-
maqnetiquement la dissyrnetrie de I'espace,
etc ... ). II en dedult I'existenoe d'un nouveau
champ, ni qravltatlonnel, ni electrornaqnstl-
que, encore a decouvrlr ...
Comment, vous dernanderez-vous, ce champ
n'a-t-il pas, ete soupconne plus tot, si les
experiences de M~ Allais sont si concluan-
tes ? Lui-meme s'en explique : les experien-
ces precises sur Ie pendule ont ete extreme-
ment rares, il s'en etonne d'allleursa juste ti-
tre ; Quant aux autres effets, chacun ayant €lte
14
etudie separernent, nul auteur n'avait, sem-
ble-t-il, sange a les mettre rerr relation, Deplus, il s'agit chaque tots d'etfets tres fai-
bles, Ibien que leur existence sott incontesta-
ble.
L'interet de ces travaux pour Ie problems de
la navigation spatiale n'est certes pas direct,
rnais Ie seul fait de I'existence, postulee par
un authentique homme de science comme
Maurice Allais, d'un nouveau champ ouvre
de vastes horizons: rien ne preuve que nous
trouverons Iii un prtncjpe propulsif nouveau,
mais la chance vaut d'etre tentee, pensons-nous, de pousser les recherches plus loin
en ce sens.
Elle Ie vaut plus encore dans la voie ouverte
par W.F.G.. Swann. Le titre de son article est
eloquent: PeLtt-il exister un bouclier contre
la gravitation ? (Can there .be a shield for
gravitation ?). Ne pourrait-on imaginer, ecrit-
ii, un materiau v d o n t Ies parois « absorbe-
raient » la poussee gravitation nelle, de sorte
qu'un corps place a l'interieur ne tornoeralt
plus? Swann se sert d'une analogie electro-rnaqnetlque : si une onde penetrant dans un
certain milieu induit en celul-cl un courant,
qui Induit lui-rnerne une onde en opposition
de phase avec la premiere, celle-ci semble
avoir disparu au-dela de la surface par com-
pensation avec l'ende induite. Si la qravita-
tion peut etre expliquse par des ondes, oe
qui semble aujourd'hui certain, on peut es-
perer trouver une matiere convenable, ernet-
tant des andes gravifiques en opposition de
phase. L'auteur reconnalt cependant qu'une
te!le matiere n'a pas encore ete rencontree
dans 1 2 1 nature .. Serons-nous capables d'en
fabriquer un jour une ?
Le titre choisl par R.L, Forward est encore
plus explicite: « Guidelines to Antigravi-
ty». Forw.ard n'hesite pas a ecrire que
la relativlte generale donne plusieurs moyens
d'enqendrer des forces gravitationnelles non-
newtoniennes. En theorie, toutes peuvent etre
utillsees pour oornbattre Ie champ gravita-
tionnel de la Terre, mals ces effets sont peu
connus en dehors du cercle restreint des
theoriciens de la relatlvlte, Gela se comprend
quand on satt que ces forces sont extreme-
ment petites et qu'on voit tres diffic:ilement
comment les amplifier.
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figure' t
,~
Apres avoir evoqLl,e divers effets purernant
gravitationnel,g, peu utnlsaetes pour la pro-
pulsionc:funengin verltablernent autonome,
Forward en arrive,comme Swann, a etablir
une analoqle avec des forces elec,tromagne-
tlques, Quand un fil enroule auteur d'un
tore (anneau circulaire) est parcouru par un
courant electrique variable, un champ elec-
trique apparatt dans I'axe du tore (fig. 1 ) - .
Si nous remolacons Ie fil par un tuyau par-
couru par un IIquicle dens,e,de manlete , acreer un flux tie masse va>riable, c'est un
chama gravitationnel qui se forme dans I'axe
Uig.2). Poursuivant l'analoqie. Forward rap-
pelle que (fest la perrneabilite rnaqnetlque
anorrnalernent elevee du fer et de quelques
au'tres Im,etau.x qui rend l'effet electrique sen-
sible. Pour obtenlr un generateur de champ
gravitationnel presentant des eUets rnesura-bles so us urr volume nen !il'Illohi'l:litif, H faud~ait
done, d'une part, pour construire Ie tore, unesubstance do,tlt la ,p:po:j3rietegra\li.tationn:elle
equivalente a la perrneaolllta serait tres ele-
vee et, d'autrs part, une matiere exlraordtnal-
rement dense pour corrstltuer Ie liquide cir-
eulant auteur du tere,
Pour Ie premier paint, les recherches experl-
mentales ant ete entarnees :000 interpose
dlvers materraux entre un ,g-enerateur et Uri
detecteur d'ondes gravltationnelles, et on
cherche une va r t a t t on eventuelleen ampli-
tude au en dlreetlon de ces erides. Las, re;-sultats 011.1 ·ete jLl.s~u'a present- negati1s, mals
il s'a.git d'un domaine neuf on beauooup res-
te' a faire.
Pour Ie second 'Peint', l'etude de la mattere
de'g.eneree pourrait etre partlcutferement inte-
ressante. Rappelens qu'on appelle alnsi une
mati-ere entlerernent redulte a I"etat de neu-
trona, qui constltue, pense-t-on, les enigma-
tiques quasars et -pulsars (vleilles 'etoiles
II ettondrees surel.!es~memes», de deAsite
supposes proche de 108 9/cm3 I). II faudralt
dono parvenlr a rassernoier des neutrons en
un espace redult, au moyen, suggere For-
ward, de' temperatures extremernent basseset de forts champs maqnetiques qui interagls-
serrt avec Ie moment magmMique du neutron
(se dernier .eJfet preuve, so it dit en passant,
que Ie neutron, contterrt des charges elec-
triques qui se compensent).
De touts rnanlere, les recherches sur la gra-
vitation seronrtres difficiles, conetuf Forward,
et des appareils de taille tres grande seront
necessalres 'Pour obtenir des forces gravita-
tlonnelles utlllsaoles.
J. He' ly , ing,enieur en chef de l'artillerie na-
vale Irancalse, intrbdult la notion de rayon-
nement total, generalisation du rayonnernentelectromaqnefique, par applicalion de' la re-
latlvite generale aux particules de la meca-
nique quantique, et en discute les implications
possibles. Parmi celles-ct, il discerne un
mode de propulsion spatial original : c< ' Les
sotutlons apportees jusqu'icl par l'astronau-
tique, ecrit-l! en substance, sont plus propl-
casa un sondage bausttque du proche uni-
vers qu'a une conquste reelle de I'espace. IIilrnporte doric d'etudier attenttvemenf Ie pro-
cessus de la gravitation dans le cadre de la
relativ-ite generale, afin de voir s'il n'existe
pas une posslolllte de graVitation para-nor-
male perrnettaril d'envisager la reallsatlon
1 . 5
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d'engins « para-graviteurs » et d'assurer la
conquete presumes possible de I'espace par
une victoire definitive sur Ia gravitation. »
Le physicien allemand Burkhard Heim s'est,
lui aussi, interroqe sur la nature intime des
forces de gravttation. II en voit la source dans
les mesons, ces partlcules epherneres et va-
riees qui sent considerees cornme le « ci-
rnent» du noyau atomique. Champ rnesonl-
que et champ electrornaqnetlque seraient,
selon lui, intimement lies a l'interleur du
noyau, de telle sorte que toute augmentation
de I'un dirnlnue I'autre. Un renforcement duchamp mesonique accroit la masse: c'est cequ'Heim appetle Ie phenomena « contrabari-
que », Un rentorcernent du champ electro-
rnaqnetlque dlmlnue lagravit9 : o'est Ie phe-
nomene « Glyni\parique »,
H. Hon], autre physiclen allemand, authenti-
que specialiste de la relatlvlte, affirrhe que
Ie concept de masse negative ne contredit
aucunement les principes fondamentaux de
la physique. La titre de son article pose clal-
rement la question : '( Gibt-es Anti-gravita-
tion ? »
D'autres travaux encore vent dans Ie meme
sens: ceux de F. Severi et F. Panrrarla, de
J.E. Fischer, etc ... La place nous manque,
mais nous aurons I'occasion d'y revenir. Tout
preuve done qu'un intense boutltcnnement
d'ldees neuves se deroule sous Ie couvercle
de la science officielle. Bien sur, ces. theories
parfois oontradictoires ne se reveleront pas
toutes rigoureusement vraies
al'experience,
et encore mains procureront-elles toutes un
mode de propulsion lrrterslderat. Mais cela,
on ne peut pretendre Ie savoir sans une etude
de toutes leurs implications. Quand bien me-
me l'espolr serait mince d'y decouvrlr Ie che-
min des etolles, I'enjeu est si important que
les recherches rnerltent, pensons-nous, d'etre
poussees a fond. L'enthousiasme risque de
conduire dans des voies sans issue, certes,
et il faut raison garder, mais nous retorque-
rons que Ie meilleur moyen de ne jarnais se
tromper est' de ne rien faire de neuf !
Jacques Scornaux.
16
Bibliographie.
- M. Allais: Comptes Rendus Acad, Sci. 245, 1697,
1875, 2001 (mouvement pendant l'eclipse). 2170. 2467
(1957) ; 247, 1428 et 2284 (1958) ; 248, 359 et 764 (1959).
Aero-Space Engineer'ing, sept. 1959, p. 46 (resume de
ses travaux) et oct. 1959, p. 51 (autres anomeliea rnlses
en relation avec celles du pendule) ; titre general .
Should the Laws of Gravitation Be Reconsidered ?
Les lois de la graltitation dolvent-enesetre reconslde-
rees ?).
- W.F.G. SWann: .J. Frankliri Il'lstitute271, 355' (1961)
- Robert L. Forward : Amer .. J. Phys. 31, 166 (19S3)
- J. Hely : Memorial de .l'Arti+lerie francalse 38, ,367
(1964).
- B. Heim : Science et Vie 488, 54 (mai 1958)
Auto-Journai 330, 46-47 (14 juin 1962).
- H. Honl : Pl"lys, BI. 21, 16 (1964),
AFFILIATION GRATUITE D'UN AN A LA
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Le - catalogue des observ:ations belges
179)5 janvier 1965, ·23 h 04, BruxeUes .•
Mile C. Bo'uillon observe (.')endant 2 minutes 5 ~ 6
objets ponctuels etlur:ntne!Jx, "qu,i, proqresssnt d'est
en ouest, evoluent deux a deux. (J,-G .. Dahmen - GE-
SAG).
180) 1'1 tevrl'er 1966, 10. h SQ , Uccle-StaUe, Br.U:x.eUes·.
M. Phll-ippe Stels observe depuis son domicile un ob-
jet spherlque verdatre, de ta gtosseur d'une balle de
pjng~pr:ing a ores tendu, serrrblartt descendre ,vers
Sept-FontaJnes (sud de Bb.lxej,Jes). J:)fun'evi't'esse egale
a la rnoitie de cel'le d'une « comets ", l'objet ne fiJI
apercu qu'a la fin de sa trajecfoire et ne sernbla pas
diminu'e~ de grosseur, ce q u t laissa supposer qu'll sa
dj'rjg~ait sans doute vers .Ie sol. (SUFOI).
18'1)20 fhr·ler 1.96&,20 h '50, Reves (Prov. de Halnaut).
-~. R.V.aper,(oit, 1mme.6rle a 1'8,!Dlemb d e r ~ route Nli-
velles-Gosselie-s et a 1 o o o rn deaHj'i, !,In ObjE~.tovo'ida abord regulier. GFand comme 8 fois la pleine tuna sa
oouteur eta.it d'un jaune-oranae. Le 'glotleres_ta visible
pendant deux hemes.\(TsibHite et temps mauVrais.(,,,t-
G. Dohmen - GESAG).
18'2).22 fel/rler 1966, 1'3 h , ' D O , Bi"uxelles.
Visihles depuis [a place du Luxembourg, un objet
arqente su,iv'i de' deux objets. turnlneux apparalsssnt
et disparaissent en progressant sous lies ·nuages. (pa,-
trick Ferryn),
183)19 mars 1'966, 23 h 15, Bruxel'les.
M. Demyter r,apporte a M . P.V. 'i'G,~ser:vation d'un objet
ponstuel, lum.ineuxet blal'lchat.re., qui cli:gnotal'tsur
place. Situe a un ang'le de 27 " au-dessus de ['horlzcn,
la lumlere. olatormalt au nerd-est.
184) 20 mars. 196.6, 21 h30,BruJl.ellea.
Deux o'bjet,s turent observes pendant Ie' passage du S a -tel,lite amer'icairn Echo .Il.Ges obfjets·, b,~iI'limts et pone-
ruels, su'iva+ent des' tnajeGt:o"lre'S recUlig'nes. (J.~6.
Dohmen et P.V. - GESAG· ) .
185) 1,0 avrill 1966" 19 h 58., B~ux:en.es.
M. Van der Straeten elson fils obssrverrt dans une
dlrectlen nord-nord-sst un' ol~jet sctntlliant, rouge-
orange, de la grosseur apparenta d'un pols, Par rap-
port a une shernlnee p r i i S , I ; ! ' 'comme point de repete,I'objet resta immobile 4 mlnutes puis s'eleva legere-
rnent en glissant vers l'est. 'A 20 h 33, l'observatlon
Is"afrata apres Ie passage, a20 h. 2.8 eta 20 h 32, de
deux avions darts le chaml? ~es obsenvateurs. Les, heu-
res de passage des avions:. sent corroberees par lesdeparts a l'aeroport de Z~ventem. (J.-G. Dohmen -
GESAG).
186) 1'" mal 1966, 01 h 30, M'ereibeke (Provo d.e Filandre-
Or;.).
Mme [i),e I?ryc.k,soo rnar! et sen HIS, observenr U'r.1p.lilioi
lumineux d'un eclat tres vif, volant a vltesse Trrequ-
lieredu nord au sud environ. Duree de l'observatioa
6 'a 7 minutes .. (M . C. 'S~!il,l~"- SOB EPS)..
187) 13 luin 1966, 23 h 04, Bruxelles.
AV~l'lue Brugrnann, M. et Mme A.J .. CiI.bservent une lu-
r1)Fer.e d'un blanc bieute,de magnitude 4 par 450
<:i'elevation et pa~aJ.lele a!'hoirizon selon une trajec-
toire nord-nard-est vers sud-sua-ouest. (Groupe < , D »).
18S) f5 abut 1966, 24 IJ 100, Sand (Prov. de Plandre-Or,).
Un temoln anonyme r-app,or,te avolr observaeu-deseusd'un etar:)g, u rn tluse de' lumlere sulvl d'une sphere pro-
voquant une ag itation intense. La cculaur du phsno-
mene etait jaune. ('Michel Roy - GESAG),.
189) 16aou.t 1'966,. Rendeux (PrQv: de Luxembourg).
M. Kok observe par 80" d'elevation, un objeteme:Uant
unelumier'e constanta r0U',ge,Qrangee eta.,llar.1t de. nord-ho.rql'--ou·s'saaeud-sud-est, ( iJ . . -'S. Dbhme.n - GES-AG).
190) 17 aout. 1966, 1(1 h 00, Coxyde (Prov. de Fllandre-
Oce:).
Oaservablon par ptusisurs personnes de 20 dlsques
arqentes ayant une dimension d'un deml-pouca a 50
ern des yeux, 115 disparuremt verttcalement vers la
GJf,an-de·Bretagne sans aucun bruit. CBUFOI.).
191} 17 'aoOt 1966,22 h 3D, Nivel'les(Prov, de B~abanO.
M. G'srard Larldercy observe pendant 15' minutes deux
objets ponctuels turntneux. Le premier «comme une
aloHe I> et de,coUlI'em [aune, Ie 's~cond ., mlcroscopt-
que» et blanc, Aucun .son netut percu, les objetsee
depJac;:ah,t a haute alliitUde seLon une difS·ctiot1'Ci.ppro-
ximat-iye d'ouest en est et avec une progression .. en
relais ",Ie second rattraoant le premier. Temps clair.
(G. Landercy),
192) 20 aoOI· 1966, 23 h (J7;Sai'nt"ldesbatd (Prav. de
Ftandre-Occ.).
MM. Flasse et Xrouet remarquent, tres haut dans Ie ciel,
un objet ponctuel a lumlnesite ' intense, 'progressant
a allure reguliera vers I'est. L'observation cornrnencaau :z:enith pour se termlrrer a 85'" ouest, Echo l prevu
·po'l1.r'2~ h 25. L':obsen~afiOil dura 10 minutes, (J.-G.
Dohmen).
M. Xrouet observe pendant 10 minutes un objet « com-
me une forte etoile blanche », a haute altitude et avan-
cant a vltessa constanta sulvant une dlrectlon nord-
ouest vers sud-est. (J.-G.D0hmen).
194)25 aoOt 1966, 2:1 h 40" Nivelles (Prov. de Brabant).
M. Gerard Uall'1dercy rapports qu'H observe pendant 10mi·flutes deux objets ponctuels « comme deux satelli-
tes ", Ie premier Jaune at brill ant, Ie second. d'un
" blanc. casse ". Un objet ralentlt 'sa course, iandls quele second Ie rejoint selon une dlrectlon genera'ie du
nors-oueetvers Ie sud-est. Temps clair, ires Donne
Vf.S;bHit~. '(G. <Landercy~.
17
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195) aout 1966, 16 hOD , Zusseo (Prov. i:le Lhnbourg).
M. Mathieu Stoffel, qui se deplacalt a velo, remarqua
tout a coup, venant dans sa direction, un nuage de
forme lnsolite, Sa lonqueur etait de 1 m pour une
larqeur de SO em avec deux epaisseura trontales de
30 em. La couleur etait d'un bleu fence a ,I'avant pour
s'attsnuer vers I',a,rriere en un bleu transparent. "
ec volait » a 1,50 m du sol avec une vitesse de 10 a20 kmfh, venant de sud-ouest et altant vers Ie nord-
est. Le vent souftlalt de I'ouest. Le temoi'n vit dlepa-
raike I'o{jjet en directlon cu canal .Allibert. II'el:lt :tres
peur et nota I'aspecl cornrne « contrele » de ,Ia for-
me. (Michel Hoy - GESAG).
196) 18 septembre 1966, i12 h 40, Vilvorde (Prov. deBrabant).
M. et Mme De Hei'l alnsl que leur f.j;J.sobservent a la
[urneue un objet tusltormq et vertical coupe par un
disque, « comme une touole ronflante pour enf,al'lts ».
L'objel apparait lentement com me une « tlarnrne '»,
puis s'limmabjcJ'ilsli pendant une heu.re. Disparition
brusque' pendanr sa station dans. Ie olsl sud-euest,
(Grcwpe <C 0 »).
197) 23 septembre 1966, 18 h 12, Bruxeliles.
M Soos observe par temps clair, depuis I'eglise de la
Madeleine a Bruxelles, un objet 'evoluant Ires 'Iente-
mententre 6000 et 8000 m d'altitude, Sa ,longueur ap-
parente, bras tendu, etalt celie du pouce de la main,
Presentant I'eclat de "aluminium, il oscillait tandis que
son centre ernettait des etlncelles ou des rayons lu-
mlneux. II dlsparut sur place de fac;:oninstantanee.
Trajectoire curviligne depuls I'Aterrriurrr duoHeysel [us-
qu'a la ga1ie du Nord. (J.-G. Dohmen - J ,. Bonabot).
1910 28 septembre 1966, 21 h 40, Merelbeke (Prov. de
Flan'dl"e~Or.).
M. De Pryck et son fils observent durant 10 minutes
un objet sltencteux, comparable a une etotle de pre-
mieregrandeu-r. en provenance du sud et se dirigeant
selon une traiectcire irn§guliere vers 'le nord-ouest.
(M. C. 8a\i)lle - $OBEP'S).
1'99) 3 oetobre 1966, 20 h 18, Merelbeke (Prov. de Flan-
dre-Or.),
Les memes temoins ass+stent a une observation com-par-able a la precedents bien que la trajectoire soit
cette tois orlentee de sud-ouest a nord-est. Duree de
I'observatlon : 12 minutes. (M. C. Sallle - SOBEPS).
200} 17octobre 1'966, 1'9 h 30, Merelbeke (Prov. de
Flandre·OIl.). ~.
Pendant 9 minutes M. De Pryck et son fils rernarquent
un point lumineux tres scintillant qui evolue du sud
vers Ie nord en z·igzaguaht et en marquant de brefs
temps d'arret. L'objet disparalt vers Ie nord-ouest. (M.
C.Sal'lde - 80B88S).
201) 10 novembre 1966, 17 h 20, Merelbeke (ProY. deFlandr'e-Or.).
Le neveu de M. De Pryck observe pendant 5 minute"
le paseaae d'une tres « ·gr.ande etolle » au sud-ouest au
nord-ouest. (M. C. Sail:le - SOBEPS).
_ _B.LA~UE Ii _PART--- ~E=
VRAIME.NT A LA PlANE.TE
RESSEMBLE'
VENUS 1_
18
5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com
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.202) 1'1 novembre 1956, 1.8 h 40, lIiIer.elbeke(Prov. de
Flandre-Or .),
Durant 4 minutes, un Q!bjet \((i)!I,ant est observe en pro-
venance du nord-ouest vers Ie sud-est, son vol est re-
gulier at sa ']uminosile ,varie.altemativemenf du bla'nt
au rouge. (M. C.Sail'le - SOBEPS').
203) 12 n6veinbre 1'966, Mere1beke (Prov. ,de Flandre-
Or.).
Cornme ,Ia ve'illie, un objet est 'observe pendant to mi-
nutes en direction du nord. (M. C. S'a'Hle - S()If3EPS)'.
2,(4) 12 novembre 1966, Moe'rk'erke-Wa;Js (Pr~v. de
Rlandre"Or .).~
M. Leopold Paelinck observe une sphere Ide feu qui
tombe ver,s I'e $0:1.. (MfcheI Roy - G'ESAG)'.
205:) 19 novembte 1.'9.66; Vrl'ieriele fP'r.c:;v; .de fllandre:-
Or,}.
Un chauffeur de camion, roulant vers V].jeru~le sur la
chaussee ·d'A.losl a Gan'd, a o,·!i>Se·fVeun phenomene
lnsollte. III ent'endit, a hauteur de 1~'loda'lit-e 'd~ VI ier-
zele, une e*pl:0sfqna I'~friere de son vehicule, ParIe retroV1iseur, iii nota t'aoparttton d'une sph.ere cje
cmj,l,eur' bteue a hauteur d'tramme, I! ,pl'leLlVairl,et .iI h'y
avait aucun autre ternoln. (He t Valk, '1 9- 11 -1 96 13 - Eo-garg SrfmemS., Lierre).
205~ 22 novambre 1966,Sleenhuize-Wijhhliize (R:ro¥,de f'ilartJdre~Or.).
Un chauffeur se diri@eant vers Gra!J1mont apercut tout
a coup" surgissant devant son vehlcule at a" quelques
metres du sol, una spher.e de gws 'volume, bleue et
roU'g'e., L'objet s'eleva aussltot vers Ie bois de Oapet1 ..
berg a Ophasseft, (Michel fiG iy' - GESAG).
207) 3 decem:bre 1.9'66, 19 h 100, Konlich(Prbv'. d"Ao'. .
vers).
Pendant quelques secondes, plusleurs hab-ital")'ts ohser-
vent entre lies -nl:Jages, un oi!l1et vol·ant pClmotu9I1, d'ecouleur verte, qu,i se dep'lace s:fIie:n.ci'eusementa g.rande
vitesse. (Het t.aatsie N'iElllws, 6-12-196.6 et Edga-rd 'Si-
mons, Llerre).
208) 18 dec,embre 196.6, 21 h 46, Anve.rs.
M . D. 0,tDserve,'durar'lt IJn bl'~f lnstent, Jla for'mation en
trlanqte de 3 objets ayant 3 a 4 fois ,Ie dlarnetre d'une
etoirJ.e'lilliJlfma}e.. n'un €lri.s clair et mat, non sC'i'nNllants,
les obiets se dirigeaieAt seton une trajectoite Iine·aoim
vers Ie nord-ouest avec une elevation 'de 45''' sur. fh0-
rizon. (>8UIFQlj.
209) 4 fevrier 1967, 20 h OS, Merelbeke (Prov. de Flan-
Or.).
Le fils be P:~yck (13 ans) Mit,aurant 6 min,ufe.s, w f i l ob-
jet ponotuel Iumlrreux se de'playant approxirnatlvernentdu sl!Jcl vers Ie nord .. (M . C. SaiHe - SQBEPS).
lait a una altitude de 2 0 G rn•. ( 1 ; 1 1 3 : 1 Nieu)Ns.blad, 7 - 1 G -
197Q).
211) 10 ayri,l 1967, 20 h 5.7, Llerr,e (Prov .. d'Anvers).
Un habitant de Lierre, coiffeur de profession et reste
ano:nyme', fut averlli pa:r sa ~illie qu'une' 1< soueonpe vc-
lante » etalt visible a I'ex·te,~,ieur. AVec'scn epouse at sa
f,i'J,I'e" ·Ie coiffeur ooserva lies evo'luHons -d'un grand
objet ovate de couleur r0ugeatre sous une elevation 1;1'1-
'fi'erieurea cell'e de la Lune. Apercu au sud-ouest (450
d'.elevation), l'objet donna naissance a deux petits
obje.t!;; qui volerent vers l'est en passant par Ie nord.
Ills· vOY!8geai·ent a quelque distance. l'un de l'autre et
se ra,pprbch'e~ent i1orsqu"i-!s aUeignlren't i'horlzon vest,
Pendant ee temps, ·Ie· dtsque les avait rejOtint et, en-.ssm,ble., 'i,ls' dlspiarurent vers Ie nord. Les objets se-
,condail"es) ale ceuleur ro,~gea~re, ).Ii·taient au bleu a
c.ha:q:Wechangement de direction. La couleur de I'otl-
jet prlnclpal vira ega.iement, un court instant, du ,rou,g.e
au bfeu, La totallte de l'observation dura 25 minutes,
(He] lntarplahetelr Njeuwsbulrletin - .Edgard Simons,Llerre), .
212) det!u't juilO 1967, 13 h 00 (env~l, Corbais (Prov. de
Brabant).
M. P·aul Borneman et Sa Jamfolrle·observesent, depuis
leur satle a manger, en directi.o-n 'du ,gud-sud-e:st. un
poin.t sombre tres naut dans ,Ie' cia'l, qwl raptderneru sarapprocha des temoins pour '!>"immobiliser a I'aplomb
de dS'U)l l , peupl iers' a environ 9.0,O'.,jj1de 'leur ma,lson.
L'en€linetait gr·is-nol'F avec des reflets me:ta-Higues.
D'un diamet're· de' 5 QU 7' r r r , it avatt la ferme d'l::In
paraplule ouvert et start surmortte d'un petit dome.
Ap·res 30 secondes una "Ha,mme. fcO!Jge Jail],]it _S.O'I:lS
I'eng'frri et eel ui-ol disparut en d i>rectlon d e Ni'I-Sa-int-
Vineent. Duree de I'c~b:serVGl~i0n .: entre une at deux
minutes. (SO'BEPS)'.
2;13) 7 juin 1967, soi'r(!e, Duffel (Prov. d'Anver!O.
M. Peuiders observe un objet en forme de " casque
eolenlal » d'un dlametra un peu plus important et aune altitude plus elevee que I'objet vu Ie '1 ievrier 1967.(Me,t Nieuws])l,ad, 1-10-1970).
21;<1.)24 jUIA 1:967, 1 1 8 h ()2, M<erxem, Aliver! ..
M.JFrancj.s.au .Quesrrl:esaux por:tln:landesd'u:n avian
b<ip·l.ace·effect.uaH un bapteme de I'a'ir avec Mille Meer-
berge'h 'a8ml m d'altitudee'nv'iron, '!o'rsqUe celle-clremarqua vel's Ie sud-est, a deux ou trois kllornetres
de la, !!In e'ngi'n 'ciroljlai~e sombre statlermalre dans
Ie clel a plus ou rneins a G O rn d'altitude. Le pilote
evaluarsa t~illile ~ 25 ou 30 rn de olametre. Laduree
de d'observation fut de deux mj'nufes 'et dem! appro-
xima'tivement.. D~rpujs Ie 801 deux entants remarque-
rent au rneme endrolt un « parachute » irnrnobl!edM'S ,I,eciel. (SOBEPS).
210.) 7 f.~vrier '1967, s()ir~eJ Duffel (Prov. d'A'f1'versl~ (asuivre.)
M. Pew,lIIIers, obsenve un ·o.bjet en forme de « casque' ~ac:q,ues Bonabot.,
colonial » d'un diametre vapparent de 60 m et qui vo- P,atrick Ferryn.
· 1 9
5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com
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Un reseau d'observateurs, oude lanecessite de regarder Ie
ciel.
En France" Ie groupemenl tumteres Dans La Nuit amis sur pieds un remarquable reseau d'observateursayant powr consIgne descruter Ie ciel' et de realiserdes ,photographiesen pause,
Celte initiative merite loute notre attention, mais il netient qu'a VOUSd'en I,aiir,eautant, Notre territoire EST
ACTUELLEM,ENTSURVQlE par des OVNI ; aussi est-
i'l dela plus haute impo:rlance de mettre un maximum
de chances de notre cote en constituant un tel reseau
pour les observer, Ile$ 'etudier, volre les photographii,er.II est evident que nous ne po'uYonsYOUS gara-nllr que
vous serez immanqua'hlementlemO'inde quelque chosed"insoute parce que vous aurez regarde Ie ciel autre-ment que par simple souci du temps qu'tl fera, mats
iJ est d'autres phenomenes qui doivent retenir notreinteretet. qu'i] est bon de bien connaitre; litre aptea identifier un satellite, un avionaux faux seuvent
tromp,eurs 0\.1 un bal.lon-sonde aux evolutions partois
caprlcleuses, est~res precleux et elimine une sourced'erreursfrequentes., Plusieurs parmi nous ferment deja
un petit 'noyau d'ebservateurs tres aelifs, avee lesque!snous vous mettransen oontact. dj,reet ann de coor-
donner nos efforts.. II a ete decide avec M. R. Vei'llith,
'dirigeant de LDLN, de coHaborer etraitement avec Ie
'reseau Irancals e t neus esperans qu'un jour procha.in
une leHe operati'on se d'eroulel'a sur un territoire plusvasteeneare. Dans I'attente, I'effort principa'l se per-tera chaque samedi it partir de 21 heures jusqu'au di-manehe ill' 02 heures (un mlinimum d'e 2 heures est
souhaitable). Voie! deja,afiA de falre dema.r,rer.notre
reseau, quelques oonselts, qUijseraMtdeveloppes d'ans
un prochain numero d'l,nf~respace :
- Mu",iss~z-vous de Jumel'les,.instruments d'astrono-mie, beussole, appareil ptJotographique sur pieds;
- Choi's'issezun poste d'observation bien degage" en
dehors de toutecla'i,~'ag~public si posslble :
- Utilis&z un film d'une !!ensibFUlede 1.00 ASA pour
des pauses d'une dem,i-heure, .ou d'une sensi.bl.lite de 400 A :S A pour des pauses d'envlron 1;0minu-
tes ;:
- Meme 51vous n'observez rlen de partieuHer, faitespiusreurs photagraphies en pause durant chaque
seance, de !llaniere a oblenir la trace de TOUT
corpslumineux qUlj traversera Ie champ de vision i
- Mise au point de l'appanHi sur I.'infini et ouverture
maximum;- Employez un ob,jecUfnormal ou un grand-an,gle;
- Notez so·i'gneus.ementes caracteristiques de eha-
que pri's.ede vue (orientation, ang'lede visee, tempsde pause, etc...) alnsl queles renseignementsc.an-
cer.nanfl"observa.tion s'i'l y en a une.
Essayez de frou$er parmi vas :relations des photo-
g,rapheset des astronemes amateurs q,ui seraient s.us-
ceptlbles d'e nOU$a'ider. N.ous,reunirons vos "egatMs
alnsl que 'las rapports que YOUS nous enverrez, ettransmettrons les renseignements it LDLN alns! qu'i,1a ilia cenvenu dans Ie cadre de ceUe ccllaboratlon...
les resuttals des soirees d'observation seronl publies
dans Infor'esp.ace.Supposez un instant qu'un OVNI survole la Belgique
et '.IaFrance, et que noUS $oyons pllusieurs,dizaines aI'observer et a Ie photographi.er depuis des endroi.ls
differents•.. Vous rendez-vous compte de l'lmportanceet de la 'rlchesse en rensel'gnementsd'un lei evene-
ment ? Cetie perspectivevous interesse-I-elle? con-
tactez-neus au plus tal..'Nousvous.remerctons de volre,coHabo.ratio.n.
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20
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L e o dossier photo d'inforespace
Le 5 juin 1955, vers 19 h s o , M.Muyldermans roulait a velo vers
,Saint-Marc, a quelques kllorne-
tres au nord ..ouest de Narnur,
IOr5(,11;1"ileut I'attentlon attiree
par une tres vlve lueur se depla-
cant dans Ie clel, '8 grcande
vitesse, sans aucun bruit. Le
temoln vlt l'objet ralentir, et, en
raison de sa talble altitude, erut
qu'il attalt atterrir dans Ie grand
champ bordant la route'. Sou-
daln, ce €1ue M . Muyldermansavait pris pour un avion s'lrnrno-
bllisa, II deseendtt alofs de vela
pour ohserver l'etranqe engin ~
eelul-cl et'ah dlscoldal et de,couleur vert ooutellle tres
tonce, Un eclat lumineux dO aux
reflets du selel: pouvait se voir
'sur la coupote qui I'e surrnon-
fait, et en-dessous se trouvalt
ce qui pouvait ressernbler a des
spheres d'atterissaqe. M. MU'Y'I~
dermans, qui- est phetoqraphe,
sa is it son appareil, un Leioa
modele 1948 equlpe d'un o10,jec-
tif 1,,8 et d'urre pelllcule 17 clio,
et fit un premier cliche de I'en-
g',j'n statlcnnaire" (photo 1'2).
Apres quelques secondes, l'objet
descerrdit an produisarrt une
trainee blanche. semhlable a la
trainee de cerrdensatlon d'un
avien, aecrivit une eourbe dans
un plan heJrLz'onial, et remontadans la trainee {photo 13). Puis,
tandls que celle-cl se disslpalt,
deja, I'OVNI aceelera ,o.rusque-
ment, en lap::ha.nt de minuscules
pa.rticuJes .Jumineuses (ph.6! fo
14), a une vitesse superieur'e'a
celie Gl'un avlen au decollag,e.,.
solt peut-etre, selon Ie tamorn,
aux alentqufs,d.e 500 kr:n/h, et
disparut a l'horizon en s'elevantGlans I e ci.el versJ'euest. La du-
ree totale de l'observation fut
aperoximatlvement d'una mlnute
trente, Cet objet fut paralt-H
oaserve depuis Namur et dans'
la soiree dep:Uj~ Bruxelles, ..
12
] 3
14
21
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Les documents de M. Muyldermans furent
publies dans de nombreux journaux et re-vues vspeciallsees, puis il declda d'envoyer
les neqatlfs au journal francais «Radar»
qui offrait a cette epoque une ttes f.orte
somme a quiconque parviendrait a tournir
des photographies authentiques d'une sou-
coupe volante. Le journal accusa reception
des precieux documents, mais lersqu'un
un rnois plus tard M. Muyldermans voulut tes
recuperer, les dirigeants de "Radar» lui
firent savoir que les neqatlts lui avalent
ete renveyes par la peste ... M. Muyldermans
engagea une actlen en justice et une en-
quete fut rnenee, mais sans resultats, car
ceux-ci derneurerent lntrouvables.
Concernant la valeur que I'on peut attri-
buer aces p1wtographies, nous reprodui-
sons cl-dessous un texte extrait de l'ou-
vrage de Jacques et Janine Vallee, «Les
phenomenes insolites de I'espace », en page
64: «Les photographies prises Ie 5 juin
1955 pres de Namur sont juqees cauthenti-
ques pour les raisons suivantes: un meteo-rologiste professionnel, ayant examine la
deuxlerne photographie (photo 13), declara
que la trainee de vapeur etalt causee par
une authentique condensation atmesphe-
rique. Cette trainee n'aurait pu se former
a une altitude lnterieure a 1 500 m, ,(j'apres
ce meme expert. Pour rendre compte' de
sorr vdiarnetre apparent, on dolt alors ad-
mettre que l'objet qui se trouve sur cette
photographie avait au moins 12 m de dlarne-
tre. L'Objet n'a done pas ete «fabrique ».
L'exament des negatifs originaux par un ex-
pert photog raphe (un astronorne profession-
nel) I'a conduit a la conclusion que les oltehes
n'etaient pas Ie resultatd'un trucaqe ».
Nous remercions M. Muyldermans pour son
aimable collaboration.
Patrick Ferryn.
(Science et Vie, no 516 - Le Soir lllustre, 16 [uln
1955).
2 2
L1Affaire Betty et
Barney Hill
Quand quelqu'un affirme etre entre en con-
tact aveC des « hurnains » a bord d'un OVNI,Ie temoiqnaqe dolt: etrs etudie encore plus
que n'importe quel autre, car Ie talent des
imaginaHfs ou des hurnorlstes en mal de
faroe trouve souvent son compte dans ce
domaine. Certains cas sont cependant di-
gnes du plus grand interet: I'experience
vecue par les epoux Hill est de ceux-cl, L'af-
faire est curieuse et son analyse fie permet
pas de trencher nettement: oul ou non,
Barney et Betty Hill ont-ils rencontre des
extraterrestres ?Tout s'est passe dans la nuit du 19 au 20
septembre 1961, alors que les Hill accom-
paqnes de leur teckel Delsey rentraient
d'un voyage au Canada. Un peu apres 22
heures, ils vene.ient de quitter un restau-
rant et roulaient a travers les White
Mountains pour rejolndre leur domicile $ .
Portsmouth, dans Ie New-Hampshire. suet-teenent, pres de Lancaster, leur attention
fut attlrae par uns lueur au comporte-
ment lrrhabltuel. Barney, plus curieux qu'in-quiet, perrsa qu'Il devait s'agir d'un satelli-
te ou d'une etoile. POl,Jr mieux examiner Ie
phenomene,il arreta son vehicule et prlt
ses [urneues : mais I'objet poursuivtt sa
course et sa curiostte resta insatisfaite.
Barney reprit alors Ie volant et roula pen-
dant pres de deux heures comme escorts
par cette chose luminause. Veulant a tout
prix connaltre la cause exacte de cette
apparition, il s'arreta a nouveau sur une
alre de pique-nique at c'est v a ce moment
que I'OVNI modlfia sa course en se dirigeant
vers la voiture des Hill. Auooritr'aire de
Betty, Barney n'etait toujours pas con-
vaincu du caractere extraordinaire du phe-
nornene : il pensait que c'etalt soit ua
avion rnititai re, SO it un Piper Cub transpor-
tant des chasseurs, soit encore un hellcop-
tere, Les Hill rernonterent alors en voiture
et de nouveau accompaqnes par I'engin, lls
parcoururent quelques kilometres. Betty,
les yeux fixes aux [umelles, essayait de sui-
vre les evolutions de I'OVNI au travers desarbres. Soudain n'y tenant plus, elle obligea
Barney a s'arreter et a regarder lul-merne
ce dont i'l s'agissait. Gette fols c'etalt
clair, I'engin he ressemblait a rlen de con-
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nu: " iI etalt enorrne at laiss'aitnettementapparaitre deux ranqees de tenetres. Pous-
se par des mobiles inconnus, Barney se rap-
procha de' plus en. plus Gle I'appareil siten-
cieux, [usqu'a apercevoir des formes hurnai-
nes derriere les hublots. A partir de cet
instant, les souvenirs de Barney deviennent
v.agues. En toutcas il dut penser qu'Il al-
lait etreeapture par ces indivrdus et ill
oourut se refugi,er dans la volture a u Betty
I'attendait. Barney etalt dans un tel etat
d'exoltatlcn qu'il frolait I'hyslerie:pour-
tant, lersqus Betty regantla dehors, c'e-
tait l'obscurite la pius complete. $oudain
un bruit strange se fit entendre, Uh « bip-
bip» lancinant qul semblait venit du coffre.
A partir de la un lourd voile noir a recouvert
leur rnernolre. .O e n'est que pr::es de'Gleu:x
heures plus tard qu'ils cdevaient reprendre
oonnaissance en percevant un orult identi-
que: ils .se treuvaient alors rE t environ 60
kilometres au sud de l'endrolt a u ils I'en-
tendirent pour la premiere' fois. Et pour-
tant, durant cette courts distarrce, les Hill
ont perdu deux heures de leur vi.e.
Le lendemain, en examinant leur volture,
ils eiecouvrirent plus d'unaeeuaaine de cer-
ole bri'lJant-s disperses surla surface du
coffre. Ces cereles etatent parfaits et
avalent la dlmensicn d'une piece de un dol-
lar. Fait important, des qu'on en approcha
une boussole, eelle-ci se mit '8 toUrneren
tous sens. Betty pensa alers qu'j( seratt
bon de prevenir I'U.S. Air Foree et c'est
ainsique quelques [ours lplus tard, ils fureliltrnterroqes par Ie majer: P.W. Henderson. Ce
demier adressa merne un rapport officiel
au 'Pr0jec\ BIt;!'e' Book en 'j:nd lqu ant qu'il
semblait bien que la bonne fei des temoins
ne pouvatt. etre mise' en doute. Apres cet-
te entrevqe, Betty essays de se dooumen-
ter au maxlmum sur le problema des OVNI.
C'est ainsi qu'elle se procura Ie livre du ma-
jor Keyhoe (The Flying Sal:Jcer OonsJ[)i'racy)
et qu'elle prit eonnalssance des donnees
fendameritalesd u p rob te rn e . A
la suite de
ces lectures, Itnl0ins d'unesemaine apres
son aventure, Betty ecrivlt a Keyhoe afin
de Ie mettre au courant de l'experlence
que son marl et elle avaient vecue.
Quelques semaines plus tard, se produisit
un incident dont on saislraoien Ie sens par
la suite. Aperce.vant une vottureen travers
la route et quelques hommes auteur, Bet-
ty fut brusquerrrent prise de panique et
ordonna a Barney d'accelerer au maximum
et de ne s'arreter sous aucun pretexts.
A cette epoque, les rrults de Betty etaient
peuplees de nombreux cauchernars mais el-Ie en parlait tres rarement, si ee n'est if quel-
ques alrmis intlmes, Dans sss reves, elle ren-
contrait un group.e d'hornrrres et -des que
ceux-ci s'approchaient de la vo t t u r e , elle per-
dait connalssance. ~H e se reveillalt en com-
pagnie de Barney a l'Interieur d'un etranqe
appareil ou ils etaient soumis a un examen
« medical » complet. On leur assuralt qu'il
ne leur seralt fait aucun mal 6t qu'apres leur
liberation, ils ne se souviendraient pas de
cet etranqe evenement.
Pres d'irn mois apres leur aventura, les Hill
recurent la visite de Walter Welbb, envoye
par Ie iNIGAP (National InVestigations Com-
mlttee on Aerial Phenomena) sur la dernan-
de du major Keyhoe. Pendant plusieurs heu-
re s Webb enqueta sur place et interrogea
Barney et Betty sans arrivera les taire se
corrtredire. II devait ecrire dans son rap-
port: -« ... j'ai acquis la conviction qu'ils
disalent la verite et bien qu'ils exereent
des metiers qui n'exigent pas l'aculte d'ob-servatlon ·de soientlflques, j'ai ete favorable-
ment irnpresslonne par leur intelli.gence, une
apparente honnetete-et un deslr evident de
se limiter aux faits etd'eh attenuer le cote
sensatronnel.»
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A la fin du rnols de novembre 1961, se tint
chez les Hill une petite reunion au coursde laquelle, pour la premiere tors, on s'in-quieta serieusernent du trou de deux heu-
res dans le\lQyage et on proposa a Bettyet Barney de sublr une hypnose qui permet-trait peut-etre de lever ce voile noir. Unecoincldence assez etonnante veut que oesoit James McDonald, ami lntime des Hill,qui emit cette idee de I'hypnose. A cetteepoque McDonald n'etatt pas encore dlrec-tement implique dans te problema des OVNIet il se contentait d'adopter une positionneutre a cet egard. Neanmolns, faute detrouver un speciatlste partlcullerement com-petent, cette suggestion de I'hypnose futlatssee en suspenso
A partir de 19e.?, la sante de Barney com-rnenca a dectlner : il souffrait d'hyperten-sion et d'un ulcera au duodenum- Durantl'ete de cette annee, son etat necesslta
rneme un traitement assez long chez IeDr D. Stephens a Exeter. Ge dernler fit re-
marquer a Barney que son etat generaletalt assez complexe et notamment quedes problernes d'ordre psycholoqique cre-aient en lui des conflits Interleurs respon-sables d'une certaine depression.
De tels tacteurs peuvent aUer [usqu'a fairenaitre des ulceres et Ie Dr Stephans pensaqu'il serait plus sage de s'adresser a un neu-rologue. C'est pourquoi il conseilla a Barneyd'aller consulter Ie Dr Benjamin Simon, psy-chiatre tres repute de Boston. II faut sa-voir que Barney etait un nair et Betty uneblanche : les mariages entre races sontdifficiles, surtout aux Etats-Unis, et lespreblemes qu'ils engendrent peuvent en-tralner ides sortes de nevroses, C'est ceque p~nsa tout d'abord Ie Dr Simon, maisquand '!l fut mis au courant dsaevenernentsqul vs'etaient deroules en septembre 1961 ,
il modifia cette premiere impression. Etainsl, ce ne fut pas tel/ement en psychiatreque Ie Dr Simon accuetlllt Barney Hill a la
rnl-decernbre 1963, .mals ptutot en neurolo-gue hypnotiseur charge de soigner l'amnesiede son patient. Une arnnesie tres courtepuisqu'il Me manquait que deux heures maisqui datalt alors de plus de deux ans. Ainsi
24
la proposition ernlse par Ie Dr James McDo-
nald .se voyalt enfin reallsee.t.'amneste est une forme de trouble qui seprete particulierernent bien a I"action deI'hypnose. Mais tout d'abord qu'est-ce queI'·hypnose? Les meilleurs speclalistes hesl-tent a la defini r tant Ie phenomena estcomplexe, aussi nous bornerons-nous a direqu'H s'agit d'une sorte ete sorrrmell lncom-
"let realise artificiellement: I'etat hypno-tique provoque une attention poussee dela part du sujet qui y est sournls, ainsi que
des changements dans 'Ia conscience et lamernolre. En particulier, des situationsdont on a perdu Ie souvenir ou des imagesoubliees dans l'lnconscteiit peuvent etrerevelees au cours d'une seance d'hypnose.Barney Hill etill son spouse Betty subirenten tout trois seances de traitement cha-eun au cours d'une perlode s'echelonnantde janvier Ii i mars 1964. C'est pendant cesseances que furenteclaircles las deux heu-res du « trou n.oir .. : Barney et Betty, une
nouvelle tois sans sacontredlre, affirrnerenttous deux avoir ete examines par des €ltreshurnains qui les relacherent ensuite sansleur taire de mal. Mais vOY0I"lS ce qui s'estdit all cours de ees seances d'hypnottsme
et pour cela nous reprendrons in extensodes extraits de I'ouvrage de John G. Puller
(The Interrupted Journey) consacre au casHill, qui ont ete pubties par la revue < c Mous-tiqus » audebut de 1967.
Le 4 janvier 1964 a lieu la premiere seanceau cours de laquelle Barney est hypnotiseassez facilement. Malqre les resultats en-couraqeants, Ie Dr Simon attendra Ie 22fevrier avant d'interroger plus a fond sonpatient. A cette date Barney est de nou-veau soumis a I'hypnose et i'l commence parde:crire son voyage au Canada, sa visite aMontreal v e t puis letrajet du retour. Tousces entretiens ont eteenregistres sur bandemaqnetique et en voiei d'ailleurs un extrait :Barney. - Je regarde a travers la vitre dela voiture et je vois una etoile. C'est drele,
mais je dis: ,« Betty, o'est un satellite »;
Puis je me suis range Ie long de: la route, etSetty se precjpite hors la voiture avec lesjumelles .... Je regarde Ie oiel. ... Et je dis aBetty: ~ < Depeche-tol, atin que je puisse
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•
re.garder »; Et [e 'VIdis que ce rr'est pas unsatellite. C'esr un avion. Je dis csla a !Bet-ty et lui rends les. [umeues. Et je suls eon-tent.
Dr Simo~n.- Ouelie sorts d'avion ?
Barney • ._ Je reg,ar:de. II est a rna droite. IIne va pas dans la direction que je pensais.II ne va pas me Glepass.erpar la droite, rnonepaule drolte. II passers au loin dans 'la di-
rection du nord. Je suls face a "ouest, etrna droite est vers le nord. II ne va pas vers
Ie nord!
Dr Simon. - A-t-il des moteurS ?
Barney •._' J.e·ne. pourrals pas ledit-e. Ce,t:1,liJeje ' frouveetrange, c'est que [e n'entendspas lemoteur... Oet oh1ea qui etalt unavion n'etait pas un avion. C'EHait... c " e -talt drole" ll venalt vers nous Je regardaist :an to t le e'iel, tan't6t la mute, et Je' pen-sais: « Oornme il fait noir. Que se passe-ralt-il s:i Whour.sdevait :suf.€f'ir?» Je suls
retovrne a ia voiture et rai dit:«
Partons,Betty. Ce n'est qu'un avten, i'l vlent par lei.1 1 5 chanqerrt de route. Prooeblemerrt un Pi-per Cub, » . . .
D'r Simon. _ Un Piper Cub n'auralt .eu qu'une
ou deux fe n - a t res'. Avez-vous remarque desfem3t.res a cetavien?
Barney. - C'est, ce que. jal dlt e·t c'esteeque j"atvu en retournant a rna volture. U nPiper Cub... Je roule, et Be:t~y continueA reqarder. Elle dit: (~ lge.rney, c O , ! ; ! ' n'"es,1pas
un avian...I Inolts suit toujours ». je rrr'arre-te, je re,gard~et Ie Ie vols. AU, ,0In.Je cher-che unend'r.:oit pourgarer rna volture, JevQis un petit chemin a [Jro.!t.ede la grand-route. Je me dis que la place est bQfll'l'epour m'arreter : si d'autres vaitures vien-nent a passer, elles ne me heurterent pas,Je sors de ta voiture et je me dis une foisencore r.« C'est etran.ge.»,II retourne a la voiture. Le ton de la voix
exprirne l'etonnernent.
Barney. _' II est encore la. Betty dlt : «Jecrols ... » de sats furieux, eile essays de mef'aite crclre q,ue, c'est tine seueoupe vetan-te.·.. Moi, je me d'eman:de pourquci i,1ne s'en,va pas. .Ie m'atrrete pour r:egarder. J;e: medls : « Lorsque j'aurai passe Old Man, u
y a un endroit d'ou l'on a une bonne viaibili-t e ; Je pourral 'bien voir la chose »,
Dr Simon. _ Groyez-vo.us towj'olJrs 'que c'est
un Piper Gub ?
Ba,rney. - Je me' demands si ces pilotes50l1t des mllttal res. 115. ne devraient pasvolerde cette tacon, lis pourraient avolr
un aecldent a . teurner alnsl, Que, se passe-ra-t-ll s'Ils foncent sur moi? Des mllltalres
.ne devralent pas agi.rainsi.
Dr Simon. _ Vous cherchez un endroit ou
vous garer pour pouvoir observer. settyvous exasoere.
Barney. _ Je veux me reveiller.
Ceei est la reaction nermaie d'un suiet quiest sur Ie potnt de revivrs un evenemerttpeniale, Ainsi alerts, Ie docteur Simon, saltque Ie sulet va peut-etre subir una violente
reactlcnemetlve-
Dr.Simon.- VOW'sn'allez pas vous revettler:\fei:ws etes plonge dans un prolfond sommetl.
Vous etes bien, vous etes detendu, Vousne devez pas et~e inquiet. Allez-y. A pre-sent, vous vous souvenez de tout.
B.arney. -. G'est juste a "rna droite. Sei-gnel:Jr! Qu'est...:oeque c'est ? ($a vcix com-mence a trembler) ..J'essaye de me dominer.Betty ne pourra pas dire que j'al peur, Dleu,['ai peur !
Or SEn1'en., Clest tres olen. Contlnuez. \FOU'S
ne pouvez mat
Barnay. ---=', ( 1 : . 1 e€iate·e:ns'angiot$' puls erie),
II me taut une arrne !II erie a nouveau. Ses sang lots deviennent in-ccritrelabtes, Que vadeeider le Dr Sim.on ?Lui imposer l'amnesie et Ie sortir de Sa cata-lepsie ou oonttnuer I'experier:lc'e etappliquerla therapeutique de t'exteriorisatton : se libe-rerdeses sentiments cornrne d'un polds,
Dr S·imon. - Dormez. Vous pouvez oublierap.iresent. Vows avez ouhlle. Vouseles cal-me. Detendez-vous. Vous etes partatte-
rnent detendu, " ne faut pas crier. Mars
vous pouvez vous souvenir. CcntlnuezI iiveussouvenir. Vous. sentez Ie besom d'avoir une
@rine?
Barney. '_ Qui.
.D·r'Simon. _ Vows santez qu'on va vous faire
du mal?
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Barney. - Qui. J'ouvre Ie coffre de la voiture.
Je prends Ia. cis pour dernonter les pneus,Je retourne dans la velture. (II est repris
de panique).
Dr Simon· - Soyez raisonnable, restez cal-
me.
Bamey .. - Je garde la cle sur moi. Je sors
avec le s jumelles .. L'objet est 1 1 3 . . Je regards.
Juste dans Ie champ voisin . Je pense et je
pense: «Je ne suis pas ettraye, je n'ai pas
peur ... Je I'aurai. Je n'ai pas peur!» E t [e
traverse i a route ... C ' e s t 1 1 3 .. . juste devant
mol! Qhhh ! (II se met a nouveau a crier).
Dr Simon. - l.'objet est 121.Vous Ie voy.ez.
Maisil ne va pas s'attaguer a vous.
Barney. _. Pourquoi ne s'en va-t-II pas?
Regardez! II y a un hornrne a l'irrterieur !
Est-ce le corrhnandant ? Qui est-ll ? 11..il me regarde !
D · r Simon. - Decrlve.z-Ie !
Barney. - Cela ressemble ... une grosse cre-
pe ... avec des fenetres, des ranqees de fe-
netres et des Iumieres. Non pas des lurnie-res, un halo de lurnlere.
Dr Simon. - Des ranqees de fenetres ? Com-
me un avian commercial. ?
Barney. - Des ranqees de fenetres Pas
comme u n avion commercial. Elias s'arron-
dissent tout autour de cette crepe. Ce
n'est pas possible. Je reve. Mais non. L'ob-
jet est bien 1 1 3 . . Si seulement quelqu'un p0U-
vait venir.· Si quelqu'un pouvait venir et me
dire que cela n'est pas. Cela ne peufetre,
et pourtant. ..
Le Dccteur, estirnant que Barney a pu re-
ver tout cela, veut eclaircir ce point.
D r Simon. - Est-ce qu.e vous n'aviez pas
sommeil?
Barney. - Je me pince Ie bras droit. ..
Apres avoir echanqe quelques phrases sur
ce sujet, Ie Docteur est convaincu que
Barney stalt bien eveiHe. L'errtretien se
poursuit sur le meme ton et il prend bien-
tot fin. Le 29 fevr.ier, Barney subit sa se-
conde seance d'hypnose at ilcontinue son
reclt en decrtvant comment il a ete cap-
ture et amene a l'Interieur de I'objet.
Barney. -;'u'ai vu un .groupe d'hommes au
milieu de la route. C'etait eclalre . presque
26
comrne en plein jo.ur. Mais ce n'etatt pas la
meme lumiere... lis sont venus vers moi,
Je ne pensais plus a ma cle. Je craignais
d'ailteurs que sl je pensais .8 , cette cle co:m-
me a une arrne, je serals attaque Sl je ne
m'en servais pas, on ne hie ferait rien. lis
sont venus at m'ont fait sortir de la voi-
ture. Je me sentais tres fatigue, mais je
n'avais pas peur. Je n'etais merne pas trou-
ble. Je fie pose rnerne pas de questions ...
Mes pleds me trafnent.., Je n'al pas peur.
J'al l'lmpression de rever ... Mes pieds ne se
heurtent plus contre les roches. G'eststrange. J'avaiseu I"i!mpression de me heur-
ter les pieds contre les rochers. J'ai peur
d'ouvrir les yeux pares que mon corps m'or-
donne de garder les yeux terrnes, Je ne les
ouvre pas; Je ~ne veux pas etre opere ...
C'est a cela que je pense, rnais j'ai les ye.ux
Iermes : c"est une image mentale. Je n'al
pas mal. Seulement une sensation. J'ai une
sensation de froid a I'aine.Par la suite, Bar:ney continue a raconter
ce qu'[l a sub;
al'Interieur de I'engin et il
arrive alors a 1 : 8 . fin de son aventure.
Dr Simon. _ Et I'objet volant, disparu?
Barney. - Oui, Betty me dit en ricanant ,:
«Alors, a present, tu y crois aux soucoupes
volantes ? », Et moi de repondre: «Betty,
ne sois pas ridicule. Bien sur que non ». A
ce moment, nous avons entendu des sons
comme si la v o i t u r e se mettait . 1 3 . bourdon-
ner, et je me suis tu.
Dr S.imon. _ Vous avez entendu des sons?
Barney. - Bip-bip-bip-bip-bip.
Dr Simon. _' Ces bip ressernblaient-Hs aux
signaux de code qu'on utitise en radio? Ou
quel autre son vous rappelaient-ils?
Barney. - Bip-'bip-bip... O'etait tres par-
tieulier ...
Apres ces deux seances, Ie Dr Simon com-
mence a entrevoir la cause de la depression
de Barney: I'Ineident lui a cause un choc
nerveux intense. II ne fait aucun doute que
Barney a vu un QVNI partlculleremerit
etormant et que cette apparition a pro-
voque chez 'Iui un traumatisme grave.
Quant a savoir si son enlevernent a bore
d'une soucoupe est reel ou seulemerrt une
consequence au choc ernotlonnel subi, VOUS
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[~
vows rendez compte que, ce n'est quare
tacile .. Quoi qu'H en so it, il s'est passe quel-
que chose d'extraordlnalre et cela personno
ne peut le nier.
l.es 7 et 14 mars suivant, c'est au tour de
Betty' d'etre bypnotisee et'S,Of1
reclt estautrernent plus tarttastique qI:J1e c'eluiae
son epoux. Elle deerlt avec precision r'ac-
eueil que lui ant reserve Iss c hurnanoides »
ainsi .que tous les examerrs qu'elle a subis.
Son rectt est nettement plus complet que
celui de Barney" mais nearsmolns Iss points
de rsssamblance SO'flt e,vlodents oernrne o,n
va Ie voir.
On en est .au momsrrt a u leshorJili"nes font
sortir Barney et Bett¥ de, :leur ~,oitu~e.
Dr Simon. - Ces hommes partalent bienI'anglais?
8etty,. - Unseul parlait, II avait un accent
stranger. Nous avons rnarche. Nous somrnes
arrives pre;s del'e1ejet qui etaH, au sol. Je
crols que c'etait Ie rnerne Clue j'avais, obser-
v e dans !e clel Hs rn'ont fait errtrar dans
I:objet... lis rernontent les rnanches de marobe et exarnlnent rnes bras. lis me I·e re-
tournent pour en examiner aussi la face
interne. lls ont un instrument Oe,la [,SS,.
semble a un microscope, un mleroacepe avecune grosse lenttlle, J'ai pense qu'ils pre-
naient una photo de rna peau. Puis, a l'aide
d'un instrument qui ressemblalt awn 'Ouvre-
lettres, ils m.ont grane Ie bras. Et '-;is
ont recueilli comma d'inflmes partieules de
A 'g,a.uche, un croquis du chef des extrater-
restres realise sous hypnose par Barney Hill,
Plus, tard, lors d'une audition de I'enreqls-
trernent g'es conversations sous-etat hypnoti-
qeu, Barney 'fit un dessin plus precis ou l'etre
est represente avec des lev res et des yeux
brides.
peau, vous savez lorsque votre peau est
tres seche et qu'elJe s'ecallle, .et ils ant
rnis ces particules dans un sachet en plas-
tique ouen. cellophane, que ie chef duqrou-
pe a range dans Ie tirolr superieur ... A nou-
veau couches sur tedos, je m'apercoisquecelu] qui me fait passer l'exarrren tierrt en
'main une longue aiguille .• ~e lui demands
c e o qu'il a l'Intentlon de faire avec cela.
t.orsqu'Il me dif qu'i: v e u t me la mettre
dans Ie nombril, que c'est un test, je me
mets a crier : "Non, vous allez me blesser,
ne Ie faites pas". Je erie, je Lui dis : Cela
fait mal, cela fait mal, enlevez-la ». Alors,
Ie chef s'approche, il passe ses mains de-
vant mes ~'eW)f :et. me d.i',t G! l , I : JC tout va bien,
que j.e ne sens rien ... La douleur dlsparatt.
Ma. ls j'al une gene la O C I ils ont mis l'alquille.
Dr :Simon. - \tous ont-Ils talt des proposi-
tions sexuelies ?
~eny. - i!\Jon. t.orsque ral, dsmande 1 : l . U chef
pourquoi on me rnettait une ai!guille dans
Ie nombril, .il rn'a repondu que c'etait un
test -de qrossesse.
D r Simon. - Bon. Arretons-nous ici..
Cette phrase termine I'entretien du 7 mars et
la semaine suivante la seance dernarre sur
une question concernant cette fameuse ai-
gui'lle:
Dr Simon., -~ Au sujet de cette aigui'lle· L'ont-
ils introduite protondement ?
Belly. -. C'etait una longue aigui,lle. Je ne'
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sais pas. Je n'ai pas reqarde, mais I'aiguille
devait avoir 10 em, 15 em peut-etre. Une es-pece de tube y etalt attache. lis ne I'ont pas
laissee lonqternps. Une seconde ...
Dr Simon. - Quelle sorte de mal avez-vous
ressenti?
Betty. - Une impression de coupure, J'ai
ete reconnaissante lorsque Ie chef a fait
cesser la douleur. C'etait la fin du test.i.
Je lui dis que j'aimerals avoir une preuve,
je rernarquai un livre; un tres '9ros livre.
Pouvais-je avoir cela? II me dit de regarderIe livre, Ce que je fis. II y avait des pages
ecrites, mais d'une tacon tout a fait parti-
cullere : les signes sernblalent monter et
descendre.
Dr Simon. - fi,tait-ce de l'arrqlals ou une
autre 'langue connue ?
Betty. - Non, es n'etait pas de I'anglais.
Dr Simon. - Connaissez-vous des lang LIes
qui s'ecrlvent verticalement ?
B~tty. - Je n'en connais pas, mais je pour-
rais les reconnaitre, par exemple Ie [apo-
nais.
Dr Simon. - Le jaoonais ? Cela ressernblait-
il a du japonals ?
Betty. - Non.
Dr Simon.' - Etait-ce ecrit ou imprime ?
Betty. - C'etait different ... les traits etaienttantot minces, tantot moyens, tantot tres
epals. II y avait des points, des !ignes droites
et des courbes.
Betty continue a decrlre l'lnterleur de la sou-
coupe et en vient au moment ou elle quitt€l
I'engin : c'est la qu'lnterv.ent un incident, Ie
« chef" qui lui avait promis Ie livre Ie rep rena
a la sortie.
Betty. - ... «Je n'oualierai pas! Vous
pouvez reprendre Ie livre, mais vows ne me
ferez jamais oubller-l. .. Je m'en souviendrai,
merna si c'est la derniere chose qu'il m'est
donne de faire.» II (Ie chef) a ri at rn'a dit :
I( Vous vous en souviendrez peut-etre, mars
['espere que non. Cela ne peut vous faire
28
que du mal, car Barney, lui, ne se souviendra
pas. C'est pourquoi Hserait preferable quevous eublilez vous aussi, " J'etais sur la
rarnpe, ils avaient emrnerre Barney ... Je suis
retournee a la voiture. Barney y etait dej,a.
II avait "air d'un automate: les yeux ou-
verts et agissant normalement... d'ai re-
qarde I'objet, il devenait de plus en plus
clair et briltant, it s'eleve., il s'elelqrre ...
Barney met In voiture en marche. Je me
sens heureuse. Je dis it Barney: « Alors,
essaye encore de me dire que tu ne crols
pas aux soucouces volantes. » Et il me ! " P , -pond : « Ne sols pas ridicule ! » Je. crots
qu'Il plaisante, et tout a coup, voila a nou-
veau le blp-blp-bip-bip-bip,
Dr Simon. - C'est la seconde tots que vous
entendez le blp ?
Betty. - Oui, et j'ai pense: « C'est leur
adieu, OU qu'ils alllent, ils sent partis.
Quant a nous, je suppose que nous oublle-
rons ... » Tout Ie chemin du retour, j'ai con-tinue a reqarder ... Je crois que j'avals envie
d'oublier. Qu'aurais-je pu faire? Je me de-
mande s'ils reviendront jamais ... Je les cher-
ens ...
Comme on Ie voit les reclts de Barney etB.etty Hili ccrnportent des similitudes
eviderrtes, mais c'est d'ai'lleurs cette gran-
de ressemblance et la precision extraordi-
naire du recit de Betty qui inquieterent Ie
neurologue. Pour lul, it ne falsalt aucun dou-
te que les Hill ne mentaient pas etqu'iletalt impossible qu'ils pussent souffrir tous
deux d'hallu.cinations Identlques.
Mais il etait persuade que I'hlstolre avait
ete grossieet qu'en particuller, Barney
avait eertalnemsnt ete' influence paries
reves de Betty. Pour eclalrer ce point, il
convoque les epoux Ie 21 mars pour une
nouvelle seance. Elle sera fructueuse puis-
que le Dr Simon en arrivera a la conclusion
que rnalqre ses deneqations, une grande
partie du reoit de 'leur aventure a ete sugges-
tiorinee a Barney par Betty.
Alnsi :
Dr Simon. - Betty fait-elle des reves et des
cauchemars ?
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Sous h'y.pnose, Betty Hill desslna la carte que le chef
de I'equipage {je 1'8VNI lui auratt presentee (en
haul). Les !ignes continues representeralant leurs
voyages lnterplanetalres reguliers tandis Glue les li-
gM3 en polntllle seratent Ies Irajetsd'e.xpl'oJation
spatlale. L'annee suivante, apres avoir prts connais-
sance d'une carte du clel, Betty put completer son
eroquis en tndlquant les noms desdifferentes etorles
representees (en bas).
•41 , , < , :< : / , . .
SChef:J~ •
••
•lpheratz • , . '
PEGASUS1ftI~i"kah
•• Aigemp
~. kia-matH • Eni~
-Bahamt
--""""-"-----_._---------
Barney. -' Oui, Elle disait qu'elle avalt revequ'elle etait ernmenee a borq d'un ebjet et,
dans son reve, mol airssl j'etaisernrnene.
D,r Sh)1c:m. - Comment voua a-t-elte racon-
t e cela ?
Barney. - Gener&lemel1t quand il y a de la
vislte, EJ.le racontait qu'elle avait ete dans
une soueoupe volante et qu'elle avalt 'f1>:arle
au personnel de bord ...
Dr Simon. -, Vows a-t-elle raconte ce qui lui
est arrive pendant que I'on VQUS exarnlnalt '?
Barney. - Non,elle ne me I'a jarnals dit.
J'etals couche sur une table et jesentais
que I'on rn'examlnait.
DrSiman. - Cela se passait-il dans le revede Betty?
Ba'.rney. - de vous raconte ce qui est vral-
ment arrive-
Le ~g mars, VentreHen qu'a Ie Dr 8imon
avec les epoux Hill 5e fait a un niveau con-
sclent. Barney y expose ses doutss quant
a la veraeite du recit qu'il a pu faire sous
hypnose: il lui est impossible d'affirmer
-s'tl s'aqlt d'un reve ounon.
Bamey. - Je ne peux pas y crolre ... Je suis
bouleverse ...
DrSi'mon. - Bouleverse par quai 7
Barney. - De ee dont [e me souviens de
notre precedent entretien. Avoir vu un objet
non identi,fie" avolr eu des contacts avecses occupants, tout eeta excite man ima-
gination, de rnerne que Ie cote Jrtcroyaole
de toute I'affaire. Je vous pose la ques-
tion: ya-t-il des chances pour que oe-solent des haltucirratlons ?
.Dr Simon. - Vous me demandez si je crols
possible Que vousayez reve·. Quelle est vo-
tre idee la-dessus ? ~
Barney. - En verite, 51 ]e fais abstraction
de rna cralnte de paraitre ridicule, j.e dlrals
que oelas'est reellement passe ...
Enfin, Ie 5' avrll 1964, Ies Hill sent autorises
a ecouter les enregistrements des diver-ses seance'S precedentes. Cette entrevue
fut ' capitale, car en entendant les rsctts
qu'lls avaient faits, Barney et Betty reus-
sirent non seulernent a cornbler !a lacune
due a l'amneste mals ils parvinrent a se
souvenir de. details importants., tels que
t'allure ef Ie physique des « humanotdes »,
Apn?s cetteseanee, ils purent retrouver
etape apres etape I'e deroulement exact de
ce qui leur etait arrive.
Pour Ie Dr Soimon, i' I etait plus que proba-ble que la rencontre avec un OVNI avait
provoque chez les Hlll jme reaction ner-
veuse grave mals que l'enlevernent et l'exa-
men ii , bard de la soucoupe etalerrt fort
imp'rolbables. Pourtant selon Betty, I'hyp-
29·
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nose n'avalt fait que mettreen evidence
des souvenirsd'evenements reels. Barney
lui; hesitalt : ce qu'il croyait etre la reali-
te l'etait-elle vraiment? Une hallucination
identique (( folie a deux ») est a ecarter,
car non seulement celle-ci est tres rare
mais elle necessite de plus toute une serle
de conditions que I'on ne trouve pas dans
Ie cas Hill. II ne rests alors que deux possi-bilites : ou bien l'experlence est totale-
ment reelle, ou bien a la suite d'un pheno-
rnene partlculterernent etonnant, l'expe-
rience a ete rnodlflee par un tel etat erno-tionnel qu'il a produit des interpretations
illusoiresdu phenomena reel. Les reves de
Betty auraient alors eu une part prepon-
derante dans cette interpretation abusi-
ve. I t est a sig~aler d'autrs part qu'aucune
explication n'a pu etre fournie en ce qui
concerne les «taches» circulaires qui affo-
lerent une boussole: etalent-ce des mar-
ques rnaqnetlques ?
Recemment, nous demand ions au Dr Simon
ce qu'il pensait actueHement de cetteaffaire. II nous a repondu qu'il€ltait certain
que Bettyet Barney avaient rencontre un
OVNI d'une nature inconnue mais qu'Hs
n'avaient pas €lte «kidnappes .., cette his-
toire de l'entevernent decoulant des reves
de Betty, des reves qui, toujours selon lui,
prendralent des heures a etre analyses.
Avant de conclure, nous dirons un mot de
ce qui s'est passe depuis 1964. En 1967, les
Hill exprlmerent la volonte d'etre de nou-
veau interroqes sous controle scientifique.Pendant deux heures, ils revecurent entre-
rement leur experience sous hypnose en
presence du Dr Simon, du Dr J. Allen Hynek,
qui fut pendant tonqternps Ie principal
conseiller du projet « Blue Book », et de
nombreux aut res , conseillers scientifiques
de I'U.S. Air Force. Malqre les questions
technlques qui leur furent posess, leur re-
elt resta inchanqe, John G. FLJlleI qui as-
sistalt a cette reunion nous a reVe'le qu'a
la fin des seances II avait demands au Dr
Hynek s'Il croyait a cette histoire et celul-
ci lui repondlt : « Comment pourrais-je ne pas
y croire ? ».
Et les Hill, que sent-us devenus? Central-
rement a ce que certains ont pretendu, U s
ne sont pas cecedes tous deux de leuce-
rnle, En 1969, Barney mourut d'urre hamcrra-
9i'e cerebrate e~ plein cceur de l'hlver: tout
le rnonde s'accorde a dire que cette mort
n'a rlerre voir avec l'experience qu'ont ve-cue les HHL Barney souffrait, on s'en rappel-
Ie, d'hypertension et c'est bien la qu'il faut
voir la cause principale de son deces, Quant
a Betty, elle est toujours en vie et occupeuna place lrnportante au sein d'une organisa-
tion sociale de I'Etat du New-Hamoshlre.
Pour conclure, nous dirons qu'il y a certal-
neschoses qul sent indeniables- Ainsi iI
est evident qu'il y a eu une apparition sut-
fisamment inhabituelle pour provoquer un
traumatisme grave dont les sequelles erno-
tionnelles furent decuplees chez Barney
en raison sans doute d'un €ltat d'anxlete
cree par uri complexe raclal.
Faire la part du (eve ou de la realitea C9
Un docu'ment exceptionnel ...
I OBJETS VOLAN TS N ON IDEN TIF I'E 'SLE PILUS GRAND PR06LEME SCIENTI'FIQUE DE NOl1RE TEMPS?
par Ie Dr James McDonald., Doyen de Physique ill l'Universlte de l'Arizona.
llne publication du G, E.P.A.
Nous conse I loris vivernent a no'S membres de se procurer cet ouvrage (85. pages" for mat 16 'x 24 ) d'un inte'ret soien' tifique
evident.
Le Dr McDonald est une persan'nalli~e sdentifiqu€ de renorrmee inrernilt,!q~a+eet un des. rates hornrr-ss de s€!ient;€ ~ a'/oir e~acces aux dossiers secret'S d e I'U,S, "'ir Force. II vous propose IC'I ses Idees sur Ie problemeet la conclusion deees reoherches.
les OVNl sent d'crigine extra terrestT€ ,
M~Donold, decede en juin 1971, explique egolement les raisons qui l 'onr conduit a e)IJhorter. les Notions U~iesa une action immetli·ate 'en ce qui conceme le problerne des OVN I VOU5 Y trouverez Ie texte de sa lettre a U Therrt et celui desa declaration d ev a r r t 1 '8 Groupe des A ffa ire s Spa tia I€s des N a t ions Unies.Un document que tout Ie rnonde se doir de posseder . ..
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moment. est tres clifficHe sinoni'mpossible,at nous nous qarderorrs done bien d'Imposer
une explicatlon.
Nous vous tatsons part d'un dernler eh~ment
recent que rapports Jacques Vallee dans son
ouvraga « ,Qhronique des Apparltlons 'Extra-
terrestres » (Ed. Denoel) :'< ... I'objet vu par
las HIli @ ete detects par un radar militaire. Aueours d'une conversation fortuite, Ie 22 sep-
tembre 1'961, entre Is major G,ardiner B. Rey-
nolds, l00th Bomb Wing DCD1,et Ie capi-
taine Hobert O. Dauqhaday, Commander 1917-2 AAGS DIT, Pease Ail' Force Base, New-
Hampshire, on ap'Jl)rit qu'un etrange incident
avalt eu lieu au peste 0214" l,e20 septembre.
On n'attacha pas d'lmpertanee a l'Ihcldertt aoe rnoment-Ia, Subsequemm:ent" aucune nou-
VeHeobservat'ion ne put se Ialre jour, suscep-tible d'etre ajo,utees. I'extrait du « Rapport
[ournaller du contreleur ». Ce pass'age 'este><-
trait du 'rapport officiel 'redige par te major
P.W. Henderscn qnl fut Ie -premier a ilnter-
roger les HiH cemrne vous ~O:Usen souvenez,Alors, I'enlevernent fut-n illusion O , U ji;salit.e, : aVQUS de juger !,
MicheIB'Qugard.. '
(avec I'au-torisafi.o[t,de ta ,revu.e « Mcustlqae ... pour Ies
-extralts de (,The IntEm'.upted Journey .. de John' G,
Ful ler) .
Initi'ation a l'Astronomie
(4)
La 9bucture .$·patio-Iemporelile d,e 'l'Univers'.
Dans lies nurneros precedents, !'lOUS avons etudie les
differ-ents elements de l'unlvers, Parmi eux, Ie plus
important est sans' conteste la galaxie, EII,e oeut at-
teeter des formes dlverses. Mais aussi 'loin que portent
les Instruments, la pho,to,g'raphie ou la captation d'on-
des deC'imet'riques rev~!lent urr nernore enerme de ces
objets. Us sent frequemrnent groupes en amas ou en
systemes rde galaxies. A. la decouverte d'Edwln Hubble
en 1929 - ,Ie CQsmos e'sl 'peu'ple de g,alaxies 'qui.
s'enfulent - s'ajoute ta 'decouv,erte reten:te (1963) des
« quasars » au sources vquasl-stetlaires, des centalnes
de fo'is 'Plus bri,ll~ntes que notre gal.ax'ie. Les reac-
tions nuclealres sent lnsufflsantes pour expl iquerles
torrents d'energi'e qu'Jls emettant. Cette energie pour-raiote'lre Hberee par l'effH'l'1drement gtavilaHonnel de
Ires gran'des masses, l'enerqle disponible etant en
premiere appr.oximatlon de 'I ' ordra -du prodult de la
'!l1<;i,s;>e''a,rle'c'Bl're de :Ia vitesse d'e ,Ia Iurnlere (E =Mc'2). Quoi €ll!"iJ en solt, leur prodig.ieux eclat [lOUS per-
met ,de sonder tes conHnsde l'univsrs: c'est alnsi
que I'objet Ie plus e:loigne actuellernent repere se
sltue a une. distance de 6 rntltlards d'A'L. Nous con-
natssons en\l: ,i.ron 300 radio-sources quasi-stellatres et
leur nemore est probablernent tres grand - de' I'ordre
de 100000 - il est done premature de formuler des
hyp.othes'i3s cosrnejronlques a partir de: leur denombre-
ment,
A bien des egards Ie modele d'Hubble est conforms8,la proche, realtte des phenomenes, t.'unlvers est
comparable a une bouffee de fu._meelachee dans Ie
vide et chaque galaX'ie a une mbleoule de 'gaz. Les
choses se cornpllquent lorsque I'es nouvelles ga,l:a-xies
Ires bleues, sources quast-steltalres, nous Q'bligenl
a corisiderer - I e 'S € I t- r anges ' proprietes des espaces c o m -bes et a aibandoHher la'geometriee,ucl'i€lie'n'ne.
C'est pourquoi tous 'Ies modeles ccsmoqonlques s'ap-
puient sur +es deux thecnles de reletlvlte. E n 1916,
E'i:n$ite,i'l:1'enencalt les 'lois de la ,rela1.ivll'e gener,a'le,
La richesse de ces equations est telle que 60 ans plus
tard, toutes leurs lmplteations n'ont pas encore €lIe ana-Iysees,. Leprinc.ipe de, base' de . : Ia re'lat ivHe genera,le
estde rattacher les proprietes geomelriques €Ie I'espa-cea la repartition de +a matiere dans {'unlvers. La
pres'enoe de r:natie-reda'A's 'I ,'espa:ce cres une eourcure
gr,avitat'ion-i'nerlie, En termes \1iisueLs, {'espace peut
etre ccmpare a un tapls-rncussa dans lequsl chaqus
corps celeste ,cre,e une depression, Cette qepress'i,ol' l
syrnbojise la courbure [ocate de' 'I'espace en presence
de matiere, Son, existenee iest attestee ,par Ie fait que
la 'Iu'm,iere d'une elai,le' sublt une I legere incurvation
lorsqu'eue passe dans te champ gravitationnel du
Soleil.
Einsteinaurait -pu s'a:rreter ,8 ces constderatlens 51
Riemann n'avett mrs au point ta geometrie non eu-
clid,iennea plustaurs dimensions, perrnettant de decrl-
re des espaces courbes 'non pen::eptiibles.
V,isul;tliser Ie cosmos multldjrnenslonoel n'est pas
'seulement dlfflclle, c'est lmpesslbtevca« I'ceil ne, per-
colt qu'un espace a trois dfmenslons. En termes
d'equation, par .contre, i,1 est 'ralativement f,aci:le d'ex-
pioner I'espace-ternps a quatre dimensions",et merne
I'espace matiere-temps a cinq dimensions, On paul
user de Ia comparaison sulvante : notre espace trl-
31
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flgu.re 1
. . . . . '. :.'"
dimensionnel serait a un "hyperespace ,> ce que la
surface d'un corps - espace a deux dimensi.ons
est a . ce corps: ,il en serait ,I'" hypersurface »,
C'est ai,nsl qu'outre ta eourbure locale, Ei-nstein .entre-
vii alors ta courbllr.eg'i.obale de I'unlvers. un rayon
de lumiere decrit soit une courbe se refermanl comme
un cerole, soil une courbe qui ne se referme jarnais.
L'espace relativiste suit done un des trois rnodeles
mathematiques : un espace a . courbure positive est
comme une sphere rnals avec une dimension supple-
mentalre ; 'I'espaee a courbure negative est reprssen-
te par '1"hypeMboloTde c'est-a-dlra par une surface enforme de selle de cheval (Fig. 1) ; t'espace c a cour-
bure nulle etant l'espace euolid.ien dans lequel nous
vivons.
H.P. Robertson et Allan Sandage, de Palomar, ont tente
de determiner 'Is valeur de cette courbure par evalua-
tion de 'l'eHet de ~reinage de ,I'expansion de t'unlvers
du a 'l'attraction mutuel·l.edes g.alaxies. G.es travaux
i'n'diquent que Ie modele sphereque ferrne et fin·i, est
probablernent 'le bon. Cela signHie que chaque g·allax·ie
estentouree par I'univers, ega·le·mentet lndefinirnent
dans toutes les directions, sans que ['unlvers soit
infini. Pulsque ta +urniare 'suit 'ies geodes·iques -
equivalents desHqnes droites dans un espace courbe -
dans ce cas des cercles cosrniques complets - unastronorne qui dlsposeralt d'un telescope assez puis-
sant pourrait voir I'arri.ere de sa propre tet.e.
Le modele d'un unlvers hyperbolique et ouvert n'est
pourtant nujlernent exolu. I'I n'est en tout cas pas 'in-
~irme p~r les mesures de densfte se matiere dans II'u-
nivers. De p'lus 'la relation Hubble-Hurnason [ndique
pour le' debut de 'I'expansion (8-ig Bang) un age de
10 milliards d'annees, ce qui semble en contradtetlon
avec fage de certains amas de notre 'galaxl'e qui re-
montent a 15 milHards d'annees,
En fait, bien qu'etles 'different des que i'hortzon cos-
mique est attelnt, ces theories prevalent toutes que
la vitessede la Ilumiere determine en partie ta structu-
re cosrnique g'lobale. De ce prlncipe formel decoulentdes consequences parfois insolltes,
Comrne j'un.jversest sans trontlaraet que la vltesse de
~ recession des gal.axies auqrnente avec leur dlatance.
on peul imaginer des objets si elo·ignes qu',jiis seraient
animas d'une vitesse depassent vcelte de 'la turnlere.
3~
Leurs raies spectrales seralent decalees vers lie rouge
d'une quantite vlnfinie et par consequent ces gal.ax·iesseratent inv~J.silblle'S.
Nous avons vu que la trajectoire des rayons [umlneux
subit une courbure au voisinage du So.lei!. La devla-
tion maximum est a peine de 1" 7. Gela trent a la
tarblesse du champ de g-ravitation sol-aire. Que la
masse du Solell soit rassernblee dans une sphere de
3 kmde rayon et la lumlere subtra une telle cour-
bure qu'elle ne pourra plus lie quitter. Une telle sphene
serait done inv-isible. Le rayon trontlere en deca duquel
la matiere devient ·invis·ilble s'appelle «rayen de la
slnqufartte de 'Schwarzschi·ld », Dans 'Ie tB'bleau an-
nexe .Ie lec·teur trouvera ie rayonet Ia denslte moyenne
des spheres invlslbles en tonction de Ileur masse.
Selon certaines hypotheses, (es 'radio-sources quasi-
stellaires '5.eraientdues a I'emerqsnce de grandes
masses de matiere hors de la slnqularite de Schwarz-
schild.
Le temps.
Les eta lies naiss.ent, evcluent et meurent. La cosmo-
chronolople est natureHement un element essentiel
de 'I,aoennatssance de i'univers,
La prtnclpase methode de datatlon est Iondee sur la
determination de lI'age de certains isotopesfadio-
actifs, notammant ceux du plomb. D,i-sons seuternant
ici que sian peut estirner l'anondance lnitiale d'une
espece de noyau, on peut calculer a . partlr de I'abon-
dance actuelle un « repport d'ebondance » qul donne
la date de formati.on.
La premiere date Irnportante est celie de la formation
de notre globe, esttmeaa 4,6 milflards d'annaes. Dans
notregalax,je, de ncrnbreuses etoiles sont reunles
en amas .. "Le plus age aurait 14mi'lrJi.ards d'annees
(NiGC 1'88). Le processus de regEmerati0n des isoto-
pes radioactits par les explosions de supernovae aurait
commerrce II ya peut-etre 18 mililiard·s d'armees. Ma·is
ceei semble en contradlctlon avec l'echelle de temps
dedulte de 'Ia constants de Hubbte-Hurnason.
En conclusion, nul ne salt encore quelle theorie sera
contlrrnee par I'exploration spatlale. Quai qu'il en soit,
1'8 cosmographie suscite actuellement certaines des
pluschaudes controverses de la science rnoderne.
R'ayon de ta Singu,larite DensiteMASSE (en masses de Schwarzschi'ld
solaires) (R = Rayon du soleH) rnoyenne
1
100
1() 000
1000000
100000 'ODD
3 km
30D~m
30000 km
4,3 R431) R
1,8.1016
1,8.1012
1,8.108
1,8.104
1,8
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..,
Las hypotheses ccsmcgontquea.
Nous abordons matnsenant un des problemes [es plus
complexes et Ies p'lus alJstr.aits que la pan see humaine
ait a resoudre. Sas irnpllcatlons continent a . la philo-
sophie.
Le rouqissernent des galaxies par efte! Doppler, de-
couvert par Hubble, a pour corollaire une vitesse detuite croissant avec la distance. Oueiles sont lies call-
ses de cette expansion de l'unjvers, comment est-il
ne ? T'eIIes sont Ies q.t:;!es~I(msaUX(ijueUas se p~'OpOS,8'l'lt
de repondre lestheories cesrnoqorriques.
La theorie la f i l h l S populaire est ce,j,l'e du «Big Bang ",
C'est en 1927 que ,Ie chano,ine et astropnyslclen beige
Georges Lemait-re (1894-·1966) avanca cette lieee sousIe nom d'« hypothese de l'Atome Prlrnitlf ». Lemaltre
imagine que tout l'unlvers rut.autretots concentre dans
une ,gigahtesque «901],tte » hyperdense. Pour une 'ra'i~
son inconnue,la hiatlere serait devenue instable et au-
rait !!lUi ,prajet.ee dans t o u s les jsens par I"e~pl'osion ia
plus cataclysrnique de tous lies temps. Les calcul's
sltuent cet ,eV'enement 'ii y a 12 mUllards ,d'anne(:l:s
environ. La formation d'etoiles est 'evidemmertt incon-
cevable a. ce moment, Or on observe des amas vieus
Ide 15 miHiards d'annses. C'est un fait 'qlle la theonie
de l'Atome Primitlf n'explique pas, sinon par fimpre-
olslon de nos methodes, de datatlon.
Una deuxlerne theorie propose un unlvers en putsatlon.
c'est-a.-dire u,l'Iealter,rnanG.e de rapprochements at c;!'e-
Ipignements de'S gala.xis.s. Ma'themafiquemehf, iI es,t
jsetmts d'lmaginer un nornbre ;nfini de pUllsa,fions·.
Mais nous a)lorl'$ vu precedemment que 'I'.evdlutidn
etellatre, c'est-a-dlre la transfofrnation d.'hydrogene
'en t:lelium, est un phem~r:nen.e irre'ilc1rsibf,e·. La eonsa-
quence. en est que s·i t'univers est vieux, llcornprendra
pnesque ,e%clus.,iv,e'f1i1,ei1lte 'I'helium. La predornil'lance
actuelle de l'hydrogEme 'est un .arqument en faveur
d'un unlvers [eune, Lei. theorls d'e la 'pulsation se trou-
'lie des, ,IGlrs pi',ise 'en detaut. A moins, si on exploite
cette tt'H~Qrie a tond, qu,'!3, un'stade de sa contraction,
.l'unlvers atteigne ..une densite . t a he gU9 '19,5atomeaee
dissoclereient. Tout pourrait alors recornmeneer a ze-ro... . 1'" . - :' .
_ . · ' ' ' L : . , ~ "Une thaorle rivale, c~l!e, de'. Fred Hoyle, Littleton et
Bondi, pre'voit urn uh:i:v'~rs staNC;1,ueet immuable. Dans
cette op,l\ iG:jue',e1ol,Ies ~et:: galaxies rt·aitraiente;t vieill i-
raient, rnais d~. t ~H~ 'sorte ·que chaque « mort» de ga-
laxie solt eompensse par I a : nalssance d'une nouvelle,
L'univers nous apparaltralt des Ilors partout et en tout
temps le marne. Pour [ever la eectradiction entre I'[rn-
muablltte ' € I t 'I,a fuite des galaxies, Hoyle ~$I amene ill
lrnaqiner {a creation spontanae de, la majiere a. parJir
du neant aun rythme qui compenserait exactement
cette tulte. C'est 'I a une idee audacleuse, mats physi-
quernent sans tondernent,
S.eule il'ohservation perrnettr'a un jour de crroisir parmi
ces dlverses hypotheses •... ou de nouvelles. De toute'tacon, il s'agit de plier la theorie a I'observatlon, mais
nOI.Js'nOlJS heurtons ,Ia. a f irnprec:ision ae'tOellle: ,d:e nos
instruments.
5i, comme lie propcse Hoyle; I'univers est imrnuable,
nous devons trouver partout une proportion constants
de g'alaxies d'ilges q'iller.s. Par vcontre, 5i on adrnet la
creation a un moment determine (Big Bang), toutesles galax'ies auraient . Ie rnerne age, mars les plus eloi-
gn-80 'S , . etant ;sonne Ie temps mis par la tumlsre pou,r
nous parvenir, nous paraltralerrt les plus [eunas. La
decouverte recente des quasars semble ette un argu-
ment en raveur de Ia theori'e de I'Atome p'rim·i 'tif.
Un autre test seralt d'observer la variation de la den-
site gal,acifque: si pour ,I,a creation centlnue rcelle-cl
dolt etre constante, elle doit decroitre regulderemen't
ril0wr l(:js oesmcqontes e~olutior;mistes, les galaxies eloi.-
gnees; vues en leur jeunesse, apparalssant des, Jors
plusdenses quecelles plus creches. Et effedivement,
1.'3derislte spatials des radlo-qalaxles eloignees, de plu-
sleurs milliards d'annees-lumiere est plus elevee que
'dans le proche' untvers.Est-ce la lie triornphe de la Ihecrle de l'Atome Prim'itif ?
lIestaotueHement premature de riepom:lre, Les schemes
:que nous avons donneseont tres ,generaLix et ontbe-
soln d'e~re, preclses a 'l,alurT)i,fjfe des, acquisttions futu-
res de la science. Et i,1 n'e's! pas exclu qu'Ils doivsnt
'ceder Ie pas a des conceptions toutes differentes,
Ouol qu'il en selt, ies progres lncessants de ['astro-
phystque at de l'astronautique perrnettront darns un
avenlr peue-Ioigh'e de resoudre bon rtembre de ques-
tions cosrnoqoniques, Et c'est tout a I'honneur de
r'esprlt humain.
G~rard Houze.
Andre Van der EI.st.
Bibl.iographie :
- 1r)t.eMigent Ufe i r ' l the UniVerse" C. S'aga'A et I. .Shklov-
ski, M . Holden Day (19661 .-
- L'Hypothese de l'Atorne PrimitJf, G. l.ernaltre, ed·.
du Griffon, Neuchatel (19'46).
- La Nature ge, l'Untvers. F. Hoyle.
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Nos enquetes
Ste'mbert, 10 novembre 1954
Cette enquete fut menee par MM. Gaston
Delcorps et Bernard Bazzani, dirigeants deslaboratoires d'Analyse et d'Experirnenta-
lion Technique (LAET), section «OVNI»,
de Liege, memlbres fondate.urs de la Fede-
ration Beige d'Ufologie (FBU).
L'obs.ervation se fit depuis Stembert, a 3 kim
a rest de Verviers (province de Liege). II
eta it 16 h 15 :
« ... M. Ernst, qui etait assists de son ou-
vrier M. MaquinaY,effectuait un travail a
I'exterieur de son atelier de menuiserie au158 de la rue du Panorama. Dans I'atelier
travaillaient M. Wiander et son a.ide M.
Rusin. Levant les yeux au ciel en direction
de l'ouest, apres Ie passage d'un avion de
ligne, sern.ble-t~il, M. Maquinay apercut Ie
premi.er, a une' altitude environ deux fo;s
superieure a celie de l'avion, 6 000 a 7 000 m
peut-etre, et immobile apparemment, pres-
qu'au-dessus de la cheminee de l'lnterva-
peur, un engin brillant, deux fois de la taille
de I'avion vu quelques instants avant, etde forme presque ovale. Autour de ce mys-
terleux objet lumineux, on apercevait com-
me une trainee ovorde de leger nuaqe noir.
Aussitot, il avertit son patron, M. Ernst,
qui n'eut pas de mal a reperer immediate-
ment I'objet. MM. Wiander et Rusin sorti-
rent de I'atelier, virent I'engin, et des voi-
sins sortis eux aussi de leur domicile obser-
verent tout a loisir Ie phenornene, II y avait
la, notamment, Mme Cahay, sa jeune fille de
20 ans, son fils, Mme Roquet, Mrne Herne,Mme Vieillevoye, d'autres encore, toutes
personnes dignes de tor, qui contactses
Indlvlduellernent sont formelles et font des
declarations concordantes. Elles virent
aussi I'enqln rester longtemps immobile,un quart d'heure peut-etre, puis se met-
tre en mouvement et se diriger vers l'est,
A ce moment, les temoins apercurent 4
autres objets lumineux de plus petite tail-
Ie, de forme apparemment ronde, venus ala rencontre du premier, run d'eux suivant
merna un rne uvernen t giratoire auteur de
celui-ci. Puis Ie 'l convoi . prit de I'altitude
8t disparut enfin au-dessus d'Aix-la-Chapel-
Ie... » (Journal « Le Jour» des 13 et14 no-
vembre 1954, page 3) ..D'apres les ternoiqnaqes des difterents ob-
servateurs, I'attitude de l'objet prlnclpal
-(OP) eteit : deux fois celie de I'avion _ ele-
vee _ plus haute que la llqne aerienne. II
etalt de tonne: I'Onde _ plutot ovals _ allon-
gee. Sa oeuleuretalt : cornrne un tube fluo-
rescent - jaune . o r _ jaune comme la Lune
- plutot blanche que jaune _ unlforrnernent
jaune _ gris aluminium (!). II avait une decli-
naison de 320° (avis unanimes) et une eleva-
tion de: 60° - 50° - 45° - 40°. Sulvant les te-moins, la duree de I'observation fut de:
10 min -15 min - 40 min - 45 min - 1 h. L'OP
avait une taille apparente de : 20 rnrn _ une
piece de5 F (23 ' mm) - 30 mm _ la pleinelune
_ 55 mrn. Sa lurnirroalte etatt : brillante _
variable ._ brltlant fixe _ brillant au Sol.eil
couchant _ brillant non eblouissant. Les ob-
jets secondaires (OS) etalent : plusieurs _ 3
ou 4. Leur couleur etalt : plus sombre que
I'OP _ la rnerne _ vert et rouge alternatlve-
rnent, lis etaient : irnrnoblles _. en rotationauteur de I'OP _ de gauche a drotte, Leur
luminosite etait : mains brillante que celie
de I'OP _ 13 rnerne. Le rapport de taille entre
, I
ETUD' IAN'TSPour votre MEMOIRE de fin d'etudes, nous vous proposons :
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34
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les OS at I'OP etait :1/6 -1/10. unahtmerrtent
les temoins 'v , i rent dtsparaltre l'ensemble versrest.
Certaines precisi0l,):S s',ajl~utelllt encore:
[a ,ejeclinais,Q,n de 320P GCJ.rrs:sp0nd.,:aI'endrolt
cles tern 'GlnS, a,la ~j're~ltf0'1'1 el!~ l aehemi ' -
nee de l'tntsrvspeur. M . Ernst sem bte a\lQir
g . 8 ; r G J e UI'! $G1u'V:~n'ire}(&o:t de l'observatlen.D'apres lui" f'()op' des~endit vers Ie s temoins,s'Irnrnobtljsa, puis remonta avant de f , l>ren-
dire [a dlreetlon de Test dans une traject0I,-
re recHlign'e uniforme, II lrui sernl~,1e aussi
a' lteH V ' I . ; I des ta®hes plus se1mbres sur re
peurteur. M , Maqulil7layoroi't se ra~'~eler
avoir M W les 'engins tbumer au-dessus de lacnerninee de' t'Interzapeur une @ I : .i ae;ux 10' IS
avant d'e cjj,spana:it'rea I'es't. Lars, .de .eette
eperation, a certains mornente , l'ensernt:>lercalentiss,ait et les (,)S tcurnalent auteur
de 1"(gP , Pl!!Jis'stirnfmobilisaient €lIt "ensemblereprenalt i.~IIiJS de vitesse, Mme eaha¥,cr'(§):j,t
'$.9 souvenir die r t lG lw 'Vements l'aterauXi de I ' ,OP
durant sa phase mosile. Sa fille, Mme ,R.®che-
'cahay declase que les OS tournalent au-tpur de 1'01" ;55 rnrn de di:a'metre apparent
lui semblent exageres. Mme Herne, malgre
son ,g,rand tag,e, se seuvlent tres bien de
certatns details de l'observatlon. Elle aus-
si note una courte descente, puis une irn-
mebil.isationqe I'OP. " est a noter quetous ces temoi ns sont formels sur l'absen-
ce de bruH et sur lie faitqu'ils n'ont vu
Ies O$'(quand G"est Ie cas) que, lors de la
transtatien vers l'est .'EleI'OP.
Quand les enqueteurs dw LAET reouelltlrentson temolqnage, M. E.rnst s i " , Q . j I l la ' I , a : !iju'une
personned'e ses ccnnaissanees avelt ega~
lementobserve Ie phenomena E!eli>uis Ver-
vie-rs. Ce nouveau tsmoln, Mrne S ." deelara
que l'even€lm:en.t By'ait dD S8' produire une
sernatne avant la naissance de Sa tHle (17-
11-1954}1 si.toit vers le 10 novernbre, Depuls
l"'averl'U,:e Pelfz'er, a 'if.ervjersl Mme B. v lt
a objets rends de couleurs iv®., irs, evotuerdans un aalrnuth (j'en7ILirnn :350°, en [']9ne
drolte,. 8 .
uns altitude assez basse et aunevltesse Iente, Us "avai'ent un aspect so-
nde et une @fatndeUF apraare;nte B'quivalente
a : 8balles de 'pi,ng-pong. '
,Emlis-ageant une everttuellc 'correlation
entre les deux. observations, le LAET s'est
l ' i v r e . a des calculs trlqonometrtques qui
donnent pOUr resultats que l'errqin sta-
tiortnelre ( G O P ) devai t se sltuer a une d r s -
tancede 2,860 ma 3980. m de Sterrroert, L'al-
tl'tude. a la,qu:eHese trouvalt cet Q'bjet,. avec
une elevati.on est lrnee 'Par les teme'in.s de 400
a GiO°,eta. it dan'S Ie premier cas de 2 420 m a4980 rn, at dans Ie second, de 3340 m a 6900rh.Vuc::lepuis $tembe,rt, I ' .ohjet devalt avclr
una dimension, sur base de 20 mrn d e gran-
deurapparente moyenne, de 115 a 1'60,rn,
Patric~ FerrY".
35
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Faits et opinions face aux ,OVNI
Symposium sur les Obiets Volants Non Identifies (4)
Pour terminer eette sene d'articles consa-
cres au symposium de laChambre des Re-pressntants des Etats-Urrls, nous allons
passer en revue les ultimes interventions
des congressistes ainsi que les documents
deposes par des scientifiques n'ayant pas
prls la parole au cours des differentes sean-
ces,
Dr Robert L. Hall, protesseur de sQciologi'e,
U.niversife de l'llllncls,
Le Dr Hall commence par envisager Ie phe-
rtomene OVNI du point de vue de la soclo-
Jogie,et selon lui, il taut retenir trois
points importants. Tout d'abord II existe,
a travers Ie monde, d'e ncmbreux rapports
presentant des similitudes evidentes, en-
suite il y a pliJS,ieurs explications possibles
et finalement, il yale fait que celles-ci sont
prooosees et defendues par des organisa-
tions toutes certaines d'avoir raison.
Comment arrivera la verite, a une solution
qUI serait unanirnement acceptee ? Le DrHal) estirne que Ie probierne est fort com-
plexe et iI pretere s'attarder sur une hy-
pothese qui est parrots rete nu e" l'hysterle
collective. II pense qu'll s'agit la d'une expli-
cation abusive tacilernent detrulte par l'exa-
men des temoiqnaqes. Ouarrd plusieurs per-
sonnes, tres calrnes, volent un rneme phe-nomenaa des endroits .difterents et que si-
multanernent on Ie repere par radar,' ie
doute n'est plus permis ! D"autres faits sent
en. desaccord avec les conditions requises
pour une hysteria collective. C'est alnsi
qu'on a rernarque que les temoins. essayaient
souvent de rarnener Ie phenomene observe
a . des situations connues alors que dans
l'hysterie, Ie ternoln est plutot impatient de
voi r des choses etranqes.
Le Dr Hall en arrive alors a demander au
Oonqres de prornouvolr l'etude du pheno-
rnene OVNI par' des instances scientitiques
et Insiste pour que les concluslons solent
revelees au public, ce qui selon lui serait I,emeilleur noyen de preparer I'opinion et d'evi-
ter la panique. Le Dr Hall termine en esti-
rnant qu'il taudralt iavant tout etudler taus
les rapports existants et intensifier les
moyens de detection.
: B I D
Dr James A . Harder, professeur de genie
civil, Uni¥ersite de Berkeley (Califoroie).
«lnte'lJeetueliernent" news acceptons Ie }3he-
nornens OVNI, mais etnotiennellement, neustrouvons dlfficile de l'accepter », voltacorn-
ment Ie Dr Hardertomlmence sun inter-
vention.
II s'attache par la suite au problema de la
propulsion des OVNI en rappelant certaines
de leurs caractertstiques propres, No-
tamment Ie fait que I'OVNI peut planer
et semouvoir dans routes les directions
sans chqngerson orientation, qu'il peutsubtr de tres grandes accelerations ou
planer pendant des heuresdans des eir-
constarrces qui excluent une sustentation
par des forces ascensionneltas aerodyna-
rniques. Le Dr 'Harder estime qu'Il faudrait
peut-etre voir Ie secret de la propulsion
des OVNI dans une maitrise des- champs
gravl'tati'onnels et il rappelle a cette occa-
sion que la pesanteur reste une des enig-
mes de la science moderne.
Plus. loin dans son lnterventlon, il analyseIe cas de Utatuba, au Bresil, O U , en 1957.des pecheurS ont recueilll de. petlts frag-
ments rnetalllques qui provlerrdralent de
l'axplosion d'un OVNI. Les analyses de oes
ecnantltlons par dilferents laboratotres per-
mettent d'affirrner qu'tl s'aqtssatt de ma-
gnesium de tres haute purete. Le Dr. Har-
der rappellea ce propos que sl I'on pouvaif
elirniner tes impeHections des crlstaux me-talliques, cettes-ci etant responsebles des
deformations du metal, on peurratt arri-ver a c,reer- des rnetaux capable'S de suppor-
ter des efforts eonsiderabtes.
Dr Robert M. L. Bake.r Jr. (Computer Scien-
ces Co.rperation).
Le- Dr Baker prrefere parter G t e « phenomena
cI'observationanormale» plutot que d'« ob-
jet volant non Identltle ». II commence par
resumer les analyses qu'il a faites de cer-
tains documents photoqraphiques etes-
time qu"J.I n'y a : I r a rien qlJi puisse passerpour un mirage, des foudres en boule ou
autres plasmas. II insiste par la suite sur
une certaine inaptitude des systernes ac-
tuels de detection. De nombreux radars
ne sent pas caparbles de deceler des objets
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se deplacilarU irregtJliem9ment tandis quecertarns sont programmes pour enreqlstrerquetques phenomenes partlcullers et pasd'autres.
« . . . Atna connaissance, II n'exlste Gtu'un$e,ul systerne de detection capable d'assu-rer una surveillaneeeoF1tinue et, sufflsante,pour .que , 1 ' 0 1 1 ' 1 ait unepetite chance de
deceler la prese.nce de phenomenes anor-maux dans la haute atmosphere terrestre.
Hier (Ie 28 juillet 1968') je rne suis rendu a
Go!lo~ad€)' Sp,r:i'ng's (emptaoernent de l'AirDefense Command) et je puis vous confir-mer que'l;:fep'Uis' que=oe syste·me de: detec-tion partieuller tonctrorme, il ' ! o f a eu uncertain nornbrs 'd'alarmesanbnnales. Cesalarmes, a l'heure aetuelle, n'ont pu etr:ee*pHques par des Interterenees dues a desphenomenes naturels, a unrnaLiNais fone-tionnement du materiel oua des enginsspatiaux d'origine terrestre ... », devait-il d e -clarer.
Le Dr Baker eonelut sen .intervenHIDM eninslstant sur cette Inadaptatlon v d e s sys-
tsmes de detection actuelset sur Ie faitqu'en ne pourra avoir des demne.es.serteusessur le prtenomene OVNI que si on cree lesequipements capables de donner Ie maxi-rnurn de re,hseignements sur ce qui se pas-se dans Ie vOjsi'nagl9 de I'atmosphere ter-restre. La Dr Baker joint de nomrbreux do-
cuments a son e*pose preprernent dit etsigrl?lle en j:,larUcwlierrun article du Dr Syd-ney Walker, neuf\ops~chiatre:, G:G>I'I'sacr:'~adifferentes methodes d'analyse medi,eailEl~'ae.stinees a · veiifi,er Ia ~re(Hbilit:e des temoins.En plus des participants que IlOUS avons!DreseRt-es,uncertain norrrbrs d'autres solen-tifiques ont. depose des ra:J:;>portscrtts desti-n'es a E!'el'&irerdavant-age les congresststes,Nous allo·n$ V0U.S exposer rapidement l'essen-tlel de ces :communications.
1 \ i I . Siaoten, T. Friedman, 'physiQi.en oucleaire.
« Apres une etude p,Qusse.e"des recherches
a la source sur 'Ies observations et l'exa-men d'un grand nombrs de donoees:; fe n suisarriv;e a penser que sans nul doute, ta Terreest vlsttee par des vehlCql,es d'origine ex-traterrestre contreles Jntelliqermnertt. .. » de-clare-t-Il notamrnent, et p.luS loin :.< ~ • • • . les
6),uvragesde Mertzel et de Klass serant sansdoute Ius par lesscientifiques du 21'1 steele
qui les consideterortt cornrne des « , olassl-ques » d'une approche non scientlflque .duproblema OVNI par des gens qui, pour quel-ques raisons que ce solerrt, n'ont pas voulu
examiner les donnees nees a la technologieavancaes des OVNL »
Dr Donald H. Menzel" memere de pJusieurssach!tes scientifiques, professeur d'astrophy-slque et asfronome repute.
Le Dr Menzel reprend ses idees favoritessur Ie phenomene OVNI. S'il raoorrnatt .,qu'u-
ne vie intelligehte .extraterrestra est possible,sinon p.robable'. il astltne neanmoins quel'trnmenslts de I'espace est teUe que desvQya§es seattaux demanderalent desslecles,voire des mlllenalres, ce €lui eljmine toute
po.ss:ibilite de rencorrtre, A partir de cetteaffirmation" Ie phenomene OVNI f'I.epaut etre.,seton Menzel, que d'ortqine terrestre et enfail ces OVNI he ser:aient que des lllusiens
optiques riees a la presence dans l'atrnos-pnere desacs en p'lastL(we, de toiles d'aral-gnee, de poussiere, de refleXions de iumieresur d"eslignes- a haute telJs,i.orl
Jdes anten-
nes de televtslon ou des tenetres d'apparta-men!' II lnsiste tout particullerement sur sonhypothese favorite, les. mirages dQs a desr~fle~ions sur des couches d'air chaud inter-ealees entre des .zones d'.air plus froid.
Le Dr Menzel conclut:« II est temps demeUre, fin a la chasse aux fantomes, aux
lutlns et autres visions et hallucinations. Dansde telles cendltlons, reuvrlr Ie desslsr des
OViN.1seralt aussf jnsense Clue de nouveau
s'tnteresser a 1 2 1 sereellerle. I>
D.r L,eo Sprinkle, profess.eur de psychologie,Universite de Wyoming.
« ... J'accepte I''hypothese que Ia Terre estsurvelllse par des valsseaux spatiaux Con-troles par des representants d'une civili-satlon etrangere... cependant, [e crols que
Ie mystere est trop ,epais, les recherchestrep dif.fic:iles et les implications trap im-portantes pour que l'on s'appuie sur desbases lnformest.. je orots que I'a ereatlond'un centre international de recherche se-raH la methode la miebJX8ppr0p:ri·ee.»
3 1
5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com
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D~ G.C. Henderson, sci-ences spatiales, Fort
Worth (Texas).«Le public a ete arnene a croire que tout
avait ete fait pour prouver ou non l'exls-tence des OVNI - c'est une erreur 1 . Une
information qui se veut profitalble et se-
rieuse ne I'est que si on augmente les re-
cherches et non pas si on neglige Ie 'pro-
blerne, ou pire, sl on Ie ridicullse .... II n'est
pas evident que ce qui serait r::eell9lment
necessalre pour etablir la realite ou Ia non-
existence des OVNI soit simplement une
collection d'observations visuelles, il fau-drait plutot un plan de travail serieux pour
acquerlr des faits solides. »
Dr Roger N. Shepard, protesseur de psych-o-
logie, Stanford University.
« ..• Un exarn9ill attentif des cas les mieux
documentes m'a convaincu - autant que
puisse l'etre un psychologue qui a etudla
assez_bien les domaines de la perception
norrnale et de la psychopatholoqle - que trespew de cesoas peuvent etre expllques par
des aberrations psychologiques... Meme siune grande partie des phenomenes obser-
ves sont d'origine naturelle, caracteriser
leur comportement serait tres interessantpulsqu'ils semclent etre en desaccord avec
des principes physiques connus ... Dans tous
les cas, les techniques existant actuellement
pourraient fournir les bases a une recherche
orientae vers les aspects psychologiques des
phenomenes vaer lens non identifies, quelle
que solt la nature reelle de ces phenome-
nes. »
Pour terminer cesymposium, Ie Dr Frank
B. Saljsbury, professeur de botanique al'Univer_ite de l'Utah, expose en quelquesp_agesses vues globales sur Ie proolerne
des OYNI .
Voil·a resurnees autant que possible les di-
verses prises de position de ce symposium
ou pour la premiere fois, des savants de
renommee internationale ont puofficielle-
ment donner leurs avis sur Ie pherrornene
OVNI.
En guise de conclusion, je reprendrai une
des rnaxirnes favorites de Sherlock Holmes
que cite Ie Dr. Menzel dans ses cornrnen-
taires: « Quand vous avez exclu ce qui
38
est impossible, ce qu'il reste, meme si cela
paratt improbable, doit etre la verite..»L'lmoosstblecquant a mol, ce sont les theo-
ries de Menzel visant a rattacher de gre
ou de force les OVNla des phenomenes
naturels et la verite, aussi tantastlquequ'elle puisse paraitre a premiere vue, c'est
de penser que ces OVNI sont, comme Ie
disait Ie Dr McDonald, des sondes extra-te.rrestresvenant etudier la Terre.
C'est la aussl I'avis d'un oertain nombre
de personnalites scientifiques. Ou'un jour
- que noussouhaitons tres proche - cet-teo hypothesesoit unanimement re.connue
comme etant la plus vraisemblable, voila
notre vceu final.
Traduit et resume jiar Michel Bougard.
BlbJllog·raphle:
- Symposium on Unidentified FIY'ing Objects - Hea-
rings before the Committee on Science and Astronau-
tic'S U.S. House ot Represe·nt'atives - nlnetieth conqress
(second session - july 29, 1968) (N° 7).
U.S. Government Prinfing Office - Washington : 1968.
LES APPARITIONS DE MARTIENS
de Michel Carrouges
La·SOBEPS a pu acquerlr un stock tres ra-
duit, it I'etat neuf, de eet ouvrage capital, to..
talement epuise. Michel Carrouges, docteur
en droit, y presente une critique penetrante
et originale des travaux de la Commission
Blue Book, et analyse en juriste la notion
de temoignage et les etreurs quiy sont liees.
La progression de son expose obeit d'un
bout it I'autre a une structure tres ratlennelle.
Quiconque se passionne pour Ie probleme
des OVNI se doit de posseder cet ouvra.ge
clans sa bibliotheque. Empressez-vous denous faire parvenir votre commande, iI n'y en
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C,hron,ique des OVNI
Des O'VN'I au Xlxem e siec,le
1 r ' e partie: 1 8 0 0 ' a 1 , 8 & 1 1 .
Nous n'avons pas voulu dans cette s,erie
d'articlesanalyser riqoureusernent Ie phe-
nomsrre tout au 'long .d u 1ge sieole, II nousa semble neanmolns interessant d'aller plus
Join que la simple rela:1l€lnde faits et nos
recherches, sf E!lsrnentaires solent-elles, peu-
v,el'1t censtituar un ,apport pour: des etu.des;tu tu re s . "
Ja~qve$ Vallee (1) s'etait deja interesse de
tr~$, p:res iiioe 19" steele at d'autres aprss
lui avalent appotte leur contribution ace'He ~tuoe. Le premier p'li'obleme auque'l
nous avons ete cOR.trontes tu t oelul O lJ ehoix
des cas , a retenir ,:- certaines oll5ls,e.rvatJ'ems
etalent a ee potnt fragrnentaires qu'il nous
a semble preferable de Las abandonner. D'au ..
(res, de nature p'arrtic,uliere et tn~s rares,
peuvent etre expliquees ,aSS9Z tacrternect :
,nQUS J;Je1'lS0nSol auxtameuses « roues lumi-
neuses » que certains equipages ont vu evo-
luer so-us l'eau dans I,es parages· de l'Oee-an
lndlen. Le phenornene se presente sous laforme de roues a rayons qui ,s,em:bl,ent navl-
rguer a : faible protendeur. Les pl,ws celeibres
ob-servations ont ale taltes par les, equipaqes
dO (~IBwllrdog >? (avt,il 187'5 - nord de \;I,era
Cruz), du «Vulture» (15 mal 1879 - g,olfe
Persiqu~) et du «Patna >~ :(.mai 18BO - .g,olf.e
Perslque). Richard Turner voit dans ces
roues un phenernene natural plut6t rare:'
des interrferences I'wmi,ne'usesa I'a suite d'u-
ne biolwmjnescence de plancton .(2),
Q,we i qu'il en solt, nous semmes arri~es it
denornbrer 2 : 7 0 cas dlreeternent re'iies au
phen:!ilmene.,mais si on \lieut y aj0tJter t.O:LI-'
tes le-s observations fa!tes par .un certain
nombre d'astronemes sur II;!!' pa;ss.ag,e d:e
rnasseaeomcresau travers des dlsques lu-
nalre eu solaire,ainsi que Ie'S etrangeschu-
tes (je dlverses substances rapportees par
Oharles Fort (3), ta lisle attelnt alors les
. 5 00 ' onservatlans.Le, debut du steele est peu marquant. On
notera eepsndant l'ebservatten 'farte le
5 avril 1t3aO a Bato:n-R.owge (LouiS'iane). ve-nu du sud-ouest, un corps ibrillant d'une tren-
talne d'e 'metres, de, long se dirigea vers Ie
nord-est pendant 15 minute'S. II etait relati-
vementbas ( : ; 2 0 0 m)et apressorr pass'a,ge 'on
entendit un bruit enorme, Dans la nuit dJ:J19
au 20 juin 1801, c'est un QVNI qui se de-compose en clnq corps brlllants au-dessus
de Hull (Angleterre). II taut attendre 1802 pour
averr d'autrea eoservattons vralment signifi-
catives. Le 12 octobre, des disques lumlneux
survolent Plnerolo (Piemont). On s.ighale ala rnsrne epoque des objets lurnlneux et des
bruits etranqes dans Ie c l e l des Alpes suis-
ses ~,t de La Tour-d'Auverqns (Puy-de-Dome),
1811 nous apports egalement des ternol-
,gnages interessante. Le 15 mat, a Geneve,
on epercoit au nerd-ouest une lumiere pre-c~dee d'un si,ffleme'nt. II s'a:git d'abord d"un
«serpent de feu »,' puis la forme change,
on peur volr deux lurnieres aux ext~emites
de cette li@ne tncurvee. L'observatlon de
cet ,©'VNI put se faire a Paris, tandis que
dans Ie courant de: l'annee, des cltoyens
allglaiset les habitants ,d'Armagh (Ulster)
purent voir u n certain nornbre ,(\fe lumi!eres
dans te cieL Le 7 septembre 1820, line for-
rnatlon de dlsquss survole lavUle d'6mbru_n
sur la Durance (Hautes-Alpes) pendant una
,eclipse de lune .. Oes objets pivotent de 90~
avant de dlsparattre. Plus, t~ t dans I'annee,
les 12 fevfl'er et 27 avrll, des corps inconnus
aViaient 'ete qpserv.I3.$ en rnatrrts endrolts, En
1833, un objet bril'l ant "en « forme de crochet»
survole Toland (Ohio). et Ie· 13 fT0V'9,m1bre de
la merna anneev on observe un objet lurnt-
neux tarre pendant une heure au-dsssus de
Niagara Falls. Apres Ie passage de Get OVNI
a,gale-ment Q,t>.serye'a la Jarnalque, au Me~<i-
que at da·ns tout l'Oeean ,Aflantlql1e" on re-
trouva au sol une substance gela_tineuse dontla sullUimatian fut assez rapiae,
Le 12 [anvler 1836, un disque lurnineux plane
au-dessus deCherbolJrg et deux ans plus
tard, un etre strange qui semble avolr
ate revetu d'une comolnalson spatlale ef-
traye les Londoniens. II €ftait parfols Iurnl-
neux et pouvalt « sauter» tres haut (4) .
L~annee 1845 ,fut e'galem.ent fertile' en ln-
cldents aerlens. Le 29 mars, un OVNI orange
il l l'aspect btumeux et eornrne soutenu par
quatre points brillants plane au-dessus .aeLondres. Le 18 juln, trois disques lurnlneux
sertent de la mer aux aeords du «Vlcto-
ria », navlre ibritannique. Cette observe-
tton eut ,Iielll en plelne mer Medherrah@e
(a 1 300 km d'Antalya - Turquie) et les 010-
3 9
5/13/2018 inforespace n 4 - slidepdf.com
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Ce diagramme oresente un certain nombre de pics
separes par des intervalles. Cette structure est-elle due
a un detaut d'information ou a des discontlnultes reel-
les dans Ie phenornene ? Tout com me Vallee (1), nous
semmes bien obliges de laisser planer un doute.
9 ~dPport" Yl;!cl.Jeilli:> per J.Va\le·e
IreppOr t s recueilli5 ",ar 10350BEPS20
_-.I
jets resterent visibles pendant dix minu-
tes. A la rnerne date, deux corps lurnineux,
cinq fois plus ,gros que la pleine lune et
munis d'appendices en forme de voiles sent
visibles durant une heure au Mont Uban.
O'autres observations eurent lieu en Syrie
et a Malte a la rneme epoque,
Le 26 octobre 1847, un OVNI spherlque bril-
lant s'eleve verticalement dans les nuagesau-dessus de Holloway (Londres). Un habi-
tant de Sandwich (Kent - Angleterre) voit
Ie 5 tevrier 1850, une petite tache lumineu-
se s'approcher lentement [usqu'a devenir
aussi grande que Ie tiers de ia pleine lune.
L'OVNI resta immobile pendant 3 minutes
avant de disparaitre. Le 6 juin de J a rn ern e
annee, un globe rouge traverse Ie ciel de
la Cote d'Azur. II etait accornpaqne d'une
trainee d'etlncelles et un objet sombre
en to mba. Le me me phenomena se repro-duisit a Aberdeen (Ecosse) Ie 8 decernbre.
l.'abjet « ejecte » etalt une petite sphere
qui poursuivit sa cour:se horizontalement.
Le 22 mai 1'853, trois OVNI lumineux sent
observes parle R.P. Gregg pres de Mercu-
re: il s'agissait d'un petit disque, d'un
« ciqare » .et d'un corps rond plus large. Le
9 juillet, de nombreux points rouges sent
vlslbles dans Ie elel de France tandis qu'a
Raguse (Sicile), Ie 26 octobre, c'est un large
disque lumineux qui survole la ville.
Le 11 aout 1855, un grand disque rouge
traverse Ie ciel de PetVliorth(Sussex -
Angleterre). II possede des rayons comme
une roue etceux-ci emettent des fais-
ceaux lumineux. Le 6 avril 1856, Ie Dr Dus-
40
sort observe une « torpille volant a recu-
Ions» au-dessus de Colmar. Cet etranqe
engin a la fo'me aerodynamique ernettait
un «sifflement melodleux ». Le t" septem-
bre 1859, deux OVNlsont observes a Redh.ill
(Surrey - Angleterre) par l'astronorne Car-
rington. La meme annes un OVNI oblong
avec des lumleres rouges et un centre noir
survole Ie comts de Pembroke (Pays de Gal-les). Au printemps de 1860, de nornoreux pe-
tits dlsques somlbres sont observes par plu-
sleurs astronomes tandis qu'au Japon des
OVNI brillants comme des etoiles et deux
« lunes » furent vislbles,
Si I'on examine Ie diagramme des observa-
tions on remarque que nos resultats coln-cident avec ceux de Val.lee, cependantil
ne faut pas oublier qu'ignorant les sources
de ce dernier, il n'est guere possible de les
cornparer outre mesure. Dans la suite decette serie d'articles, nous envisagerons
d'ailleurs les conclusions et les reflexions que
nous inspire ce diaqramrne.
(a suivre) Michel Bougard.
Capella.
Pr·incipal,es references:
1. J. VA,LLEE, Anatomy of a Phenomenon, Ed. Neville
Spearman 1966 (London). - J. VALLEE, Passport to
Magonia, Ed. Henry Regnery Cy 1969 (Chicago).
2. R. TURNER, Some UnfamHiar « Psufo's .. - the phos-
phorescent Wheels, FI. Saucer Rev., sept.-oct. 1967,Vol. 13, n " '5.3. C. FORT, Le Livre des Damnes.
4. Fllying Saucer Review, Jan-Fenr. 1971, VoL 17, hO 1.
5. Idem. .Jan-Febr. 1967.•Vol. 13, n° 1.
etc ... (voir bibliographi.e publlee dans lntorespace, 197'2,
1re annes, nQ 1, p. 9 et no 2. p. 40)~