III. Sur de récents travaux de Paléobotaniques

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This article was downloaded by: [Missouri S & T] On: 19 August 2014, At: 15:46 Publisher: Taylor & Francis Informa Ltd Registered in England and Wales Registered Number: 1072954 Registered office: Mortimer House, 37-41 Mortimer Street, London W1T 3JH, UK Bulletin de la Société Botanique de France Publication details, including instructions for authors and subscription information: http://www.tandfonline.com/loi/tabg17 III. Sur de récents travaux de Paléobotaniques Edouard Boureau Published online: 10 Jul 2014. To cite this article: Edouard Boureau (1953) III. Sur de récents travaux de Paléobotaniques, Bulletin de la Société Botanique de France, 100:4-6, 219-246, DOI: 10.1080/00378941.1953.10833196 To link to this article: http://dx.doi.org/10.1080/00378941.1953.10833196 PLEASE SCROLL DOWN FOR ARTICLE Taylor & Francis makes every effort to ensure the accuracy of all the information (the “Content”) contained in the publications on our platform. However, Taylor & Francis, our agents, and our licensors make no representations or warranties whatsoever as to the accuracy, completeness, or suitability for any purpose of the Content. Any opinions and views expressed in this publication are the opinions and views of the authors, and are not the views of or endorsed by Taylor & Francis. The accuracy of the Content should not be relied upon and should be independently verified with primary sources of information. Taylor and Francis shall not be liable for any losses, actions, claims, proceedings, demands, costs, expenses, damages, and other liabilities whatsoever or howsoever caused arising directly or indirectly in connection with, in relation to or arising out of the use of the Content. This article may be used for research, teaching, and private study purposes. Any substantial or systematic reproduction, redistribution, reselling, loan, sub-licensing, systematic supply, or distribution in any form to anyone is

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III. Sur de récents travaux dePaléobotaniquesEdouard BoureauPublished online: 10 Jul 2014.

To cite this article: Edouard Boureau (1953) III. Sur de récents travaux dePaléobotaniques, Bulletin de la Société Botanique de France, 100:4-6, 219-246, DOI:10.1080/00378941.1953.10833196

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ks recherches et les découvertes de ce dernier demi-siècle: l'importance des Algues au primaire inférieur ; - l'apparition des premières i\orcs terrestres ; -- l'origine des Ptéridophytes ; - les adaptations de la flore des marais houillers ;- les Filicales ; -- les PtéridospermL'cs (Proto­gymnospermes) ; - les Bennettitalcs et les autres groupes de Gymnos­permes; -les Angiospermes et les hypothèses sur leur origine (cf. plus haut).

Des considérations gént"·rales insistent sur l'apparition soudaine et très ancienne des phylums, sur l'origine des cspL·ccs des phylums, les centres de création et de difiusion.

Les noles el mémoires analysés ci-dessus montrent que le chanoine Carpentier, durant les dernières années de sa vie, a continu(~ activement ses travaux selon les lignes diverses qui ont marqlll' toute sa carrit:>rc sci('ntifiquc. Par l'ensemble de son œuvre, il a largement eontribuL' à faire connaître<< la vie des plantes ::m cours des àgcs géologiques)). <<Aucun auteur n'a à son actif d'aussi importantes dt'·couvertcs sur les plantes fossiles l>, affirmaient d~;jil en 1 H:~8 MM. Pierre Pruvost et Paul Bertrand, à l'occasion de l'allril>ulion au chanoine Carpentier du Grand Prix Kulll­mann par la SociL't(· des Sciences de Lille, et ils rendt)ient hommage à ses qualitès exceptionnelles : coup d'œil aigu ct infaillible sur le terrain, patience inlassable, ardeur dans la recherche, allil'es à une grande modestie et à une foi profonde.

Toute la vie el loute l'œuvre du chanoine Carpentier ont (•té domin~:·cs par un idéal intellectuel tr('s élevé, par une vision hautement spiritnel!P de la science et de l'univers. Il nous laisse un grand exemple de travail persévérant, entièrement consacré à la recherche et au service de la vérité,

1 J J. Sur de récents travaux de paléobotanique

PAH EuouAnD BOUREAU

A. - (iénéralité~.

Du 15 au 20 mai 19;)2, avait lieu au Muséum national d"Histoire nalu­rellt>, sous la présidence du professeur Roger Heim, un Colloque inter­national sur l'évolution et la phylogénie chez les v(·gétaux (1). Divers pro­blèmes importants concernant la paléobotaniqtw dans ses rapports a\'l'c l'évolution y ont L'té abordl's.

Un tableau d'ensemble sur << l'évolution des plantes vasculaires •> esl dressé par H. J. Lam. Mlle S. Leclercq pose un problème souvent (~voqllt' dans les recherches de phylog(·nie: 11 Les Psilophytales représentent-elles le creuset des plantes vasculaires '? >>. H. Florin aborde celui de <1 L'évolution et la classification des Gymnospermes» . .J. ~Wallon fait connaître ses concep­tions sur<< l'évolution des téguments ella protection du sporange>>. Th. Just

1. Colloque intenw-tiomü ~ur l'Evolution et la l'hylogé·Jüc •·hez lc·s v(•gétanx orguni~<' p11r le Centre national cle la, Hecherche ~cientiliqnp au 1\Ius(;um national <l"lli~toire naturelle du Iii au 20 mai 1032. L'Année biologique, He H., 28, fuse. ii à ~. pp. 1-:320, 10ii2.

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et P. Martens parlent de << l'origine et l'évolution de la flwr >>. R. Potonié traite de << paléogéographie, sociogenèse des plantes et évolution >>.

Avec ces exposés, plus spécialement paléobotaniques, divers autres problèmes de botanique actuelle ont été abordés, qui apportent des précisions nouvelles sur la morphologie, l'anatomie et la génétique dans leurs rapports avec l'évolution générale des espèces.

M. Chadefaud tire la << Leçon des Algues >>, Roger Heim et E. Giiumann retracent << Les voies de l'évolution chez les Champignons >>, L. Emberger défmit les concepts de <<Tige, racine, feuille>>, G. Mangenot étudie <<L' évo­lution de l'ovule, du pistil et du fruit>>, Ed. Boureau montre ce qu'on peut attendre de l'anatomie des plantules pour retrouver l'évolution phylé­tique, Y. de Ferré donne la « signification des formes de jeunesse dans l'étude de l'évolution >>, H. Gaussen précise ses conceptions de << l'évolution pseudo-cyclique >>; P. Chouard traite de la <<Morphogenèse, tératogenèse ct de l'évolution >>; W. Hicsey expose le dynamisme de l'évolution vu sous un angle expérimental; H. J. Maresquelle montre << l'aspect nominaliste de la systématique évolutionniste moderne >> ; C. D. Darlington traite de l'évolution et de l'hérédité chez les plantes; J. Augier expose '< l'Histoire et la signification des théories de l'évolution chez les plantes >> ; G. Depape termine en faisant le point sur les communications entendues pendant ce Colloque.

Ces séances ont présenté le plus vif intérêt. Des idées d'une extrême variété et d'une grande richesse ont été exprimées. On ne saurait, bien entendu, penser qu'un sujet de cette importance ait reç.u sa solution définitive. Mais, malgrt:~ l'absence fréquente d'unanimité dans les concep­tions qui furent émises par les participants, il se dègage de ce Colloque i< un refus général de l'agnosticisme et la certitude que seule la recherche opiniâtre des faits d'ordre paléobotanique ou anatomique ou expéri­mental permet ct permettra de réduire peu à peu la marge de nos incer­titudes sur l'histoire du long passé de l'évolution >>.

B.- Techniques.

Dans une note très utile, W.C. Darrah (1952) (1) rappelle les principales pratiques actuellement utilisées en paléobotanique.

1. Macérations. On sait depuis Solms-Laubach (18\Jl) qu'il y a deux types de structures minérali:-:ées. Dans le premier cas, on ne trouve pas trace de résidu organique, la structure a une origine entièrement pseu­domorphique. Dans le second cas, la trame organique d'un bois siliciflé est conservée. C'est alors qu'on peut la mettre à nu en déminéralisant complètement l'échantillon (Stopes, 1\JlS). Mais les macérations sont principalement utilisées dans les recherches sur les charbons. L'action, sur un charbon bitumineux, d'un mélange d'acides chlorhydrique et nitrique auquel on ajoute quelques cristaux de chlorate de potassium permet de mettre en évidence des spores, des pollens, des cuticules, des mycéliums. On peut encore utiliser les techniques des macérations pour les empreintes carbonisées.

2. Transferts. Cette méthode est due à J. Walton (1U2:1). Elle permet le transfert d'empreintes d'une roche sur une lame. Pour cela, il faut :

a) fixer au baume le spécimen sur une lame de verre ; b) recouvrir le verre de cire ; c) faire macérer le tout dans un acide minéral pour dissoudre la roche

associée ;

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d) laver abondamment le spécimen. Cette manipulation peut présenter certaines difficultés, surtout quand

il s'agit d'un matériel dense et opaque. C'est alors qu'il convient d'utiliser la lumière infra-rouge qui permet de pallier cet inconvénient en grande partie.

3. Transferts par films. Par cette méthode, il s'agit de reproduire la surface polie d'un bloc carbonist\ ou silicifié se comportant comme un tampon d'imprimerie sur une pellicule de matière plastique qui épouse les aspérités créées sur cette surface préalablement attaquée par un acide.

Pour cela, il faut : a) dresser à la meule la surface à étudier ; b) attaquer cette surface avec un acide convenable qui laisse intacte

la membrane organique ; c) laver à l'eau courante et laisser sécher à l'air; d) ajouter la solution suivante sur la surface :

- nitrocellulose (pyroxylon à 12-13 %d'azote). - acétate de butyle . . . . . - alcool amylique . . . . . -toluol ................. . - huile de ricin déshydratée . . . . . . . . .

115 g. 1.000 cc.

200 cc. 10 cc.

5 cc.

e) laisser sécher le fllm 8 heures, et l'enlever de la matrice.

A cette technique donnée par W. C. Darrah, J. Walton (3) en préfère une autre : Il indique qu'après avoir pratiqué pendant 23 ans les films, il estime que l'on doit préférer à la nitrocellulose le mélange suivant: acétate de cellulose (20 gr.) + acétone (1:)0 gr.). Les films se conservent beaucoup mieux et présentent moins de danger. On a parfois remplacé l'acétone par du tétrachloroéthane. Mais ce dernier émet des vapeurs dangereuses qui nécessitent la conservation des films dans une pièce spéciale.

L'intérêt des films n'est plus à démontrer. W. C. Darrah rappelle le cas du Naiadita lanceolata. Cette Hépatique était connue depuis 1844, mais seulement par sa forme extérieure. L'utilisation des films a permis à Harris (1939) de faire des préparations d'archégones ou de périanthe. En 1938, \V. C. Darrah a montré avec cette technique dans le Selaginellites amesiana les noyaux et peut-être les nucléoles.

Maniera Jordana (2) montre l'intérêt du microscope électronique dans l'étude des Diatomées en prenant pour exemple celles des argiles peut­être tertiaires de Guararema dans l'Etat de Sao Paulo.

1. DARRAH (W. C.), The materùils and methods of Paleobotany. The Paleo­botanist, 1, pp. 145-153, 1952.

2. J ORDAKO MANIERO, On microscopie electronico camoN ovo Recurso da Geologia. Assais da Academia Brasileira de Ciencias 1, 23, pp. 135-138, 1951.

3. WALTON (J.}, Notes on the preparation and permanence of peel sections. Compte rendu du 3e Congrès de Stratigraphie carbonifère, 1952, pp. 651-653.

C. - Dévonien.

Le Dévonien japonais a livré pour la première fois quelques restes fossiles, notamment des restes de Lépidodenùrées : Leptophlœum cf. australe (McCoy) ct un Cyclostigma sp. (8).

Croft (2) décrit un Trochiliscus (Eutrochiliscus) podolicus Croft, n. sp. d'après les couches du Dévonien inférieur (Downtonien) de l'Europe

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orientale. C'est l'espèce la plus ancienne de Charophyte qui est ainsi décrite. Les fructifications sont parfaitement conservées et ont permis d'établir des comparaisons intéressantes avec les espèces actuelles et fossiles. Son 9uteur discute la position systématique des Trochiliscus dont les espèces sont rassemblées en deux nouveaux sous-genres : Euiro­chiliscus et Karpinskya. D'une révision des gisements de Trochiliscus et de Sycidium, d'une étude de la nature des oospores, il en déduit ~u'il s'agit probablement de plantes terrestres se développant dans de l eau fraîche ou saumâtre, comme les Charophytes actuels. Profitant de son exposé, il ajoute que le Chara escheri oligo-miocène est en rapport avec les Chara actuels. Arnold avait décrit le genre Xenocladia en 1940. Il le définit de nouveau en 1952, avec Xenocladia medullosina Arnold (1). Il s'agit d'un 6e genre de Cladoxylacées qui se place ainsi auprès des Cladoxylon, Asieropteris, V œlkelia, Steloxylon et Pielschia.

Une espèce dévonienne du plus haut intérêt, minutieusement décrite par Mlle Suzanne Leclercq (5), le Rhacophyton zygopteroides, est basée sur des empreintes comprenant en connexion : tiges, frondes végétatives et fertiles, racines adventives ayant pour la plupart conservé leur struc­ture. L'anatomie de cette espèce nouvelle a révélé une structure de Zygopteroideœ à caractères collectifs de Clepsydraceœ et d'Etapteridaceœ, par l'association d'un faisceau en clepsydre avec boucles périphériques temporaires, à l'origine d'arcs foliaires ouverts.

Les Zygopterideœ étaient faiblement connues au point de vue morpho­logique, car on n'a disposé jusque-là que de spécimens à structure conservée, sans aucune indication sur leur forme extérieure. Mlle S. Leclercq vient donc, par ce travail, combler cette lacune.

Huberte Marcelle (7) décrit un nouveau Callixylon (C. velinense H. Marcelle) provenant de la base du Dévonien supérieur de Sart-Dames­Avelines (Belgique) caractérisé par des rayons exclusivement unisériés. Les Callixylon sont présents en Amérique du Nord (entre le 35° latitude N. et le 46° lat. N.) ainsi qu'en Europe entre le 4°30' longit. E. Green w. (C. velinense) ct 38° longit. E. (Donetz) et entre 49° lat. N. (Donetz) et 51o lat. N. (Grevenbrück, C. Henkei). Il y aura probablement lieu de distinguer à l'intérieur de ce genre, très important à tous points de vue, des coupures basées sur la structure des rayons qui correspondraient aux sections : uniseriati, pauciseriati, plmiseriati.

O. A. Hoeg (3) propose, sous l'appellation de Psilophytites, un nouveau genre d'axes de Psilophytes ou de plantes montrant de fortes affinités psilophytaléennes à l'pines non divisées.

On a signalé en divers points des flores nouvelles à Psilophytes. C. Teixeira (9) la découvre dans la région de Barrancos au Portugal et G. Lucas (6) dans les shistes et microbrèches de la région de Saida (Oran) en Afrique du Nord.

l. ARNOLD (Ch. A.), Observations on the fossil ;plants from the Devonian of eastern north america. VI. Xenocladia mcdullosma Arnold. Contrib. Mus. Paleont. U. Michigan, 1952, 9, 11° 10, pp. 297-309.

2. CROFT (\Y. N.), A new Trochiliscus (Charophyta) from the Downtonian of Podolia. Bull. Brit. l\Ius. (Nat. l-Iist.), Geol., 1952, 1, n° 7, pp. 189-220.

3. HoËG (0. A.), PsilophytiteR, a new from genus of Devonian plants. The Palœohotanist, B. Sahni :Hem. Vol., 1952, 1, p. 212.

4. LANG (W.), Note on the interest of annular xylem in the Psilophytales. Ihi•l.. 1952, p. 295.

fi. LECLEHCQ (Suzanne), Etude morphologiq1fe et anatomique rl'wne Fougère du Dévonien supérieur. Le Rhacophyton zygoptel'oides n. sp. Auu. Soe. géo!. Ile Belgique, l!J5J, 9, pp. l-62, pl. l-XII.

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6. LucAs (G.), Présence de Psilophytales dans les schistes et microbrèches de la région de Saïda (Oran). C. R. S. géol. de Fr., 1950, pp. 94-95.

7. MARCEI-LE {H.), Callixylon velinense nov. sp., un bois à structure conservée du Dévonien de Belgique. Acad. R. Belg., Bull. Cl. Sc., 1951, 37, n° 10, pp. 908-920.

8. TACHIBANA (K.), Devonian plants first discovered in Japan. Proc. Jap. Acad,., 1950, 26, n° 9, pp. 54-60.

9. TEIXElRA (C.), Notas sobre a geologia da Regiâo de Barran,os e, em especial sobre a sua flora de Psilofitineas. Dir. gerai. de 2\finas e serviços geologicos, 1951, 32, pp. 1-13, pl. I-V.

D. - Carbonifère.

Du 25 au 30 juin 1951 avait lieu à Heerlen le ;~e Congrès pour l'avan­cement des Etudes de stratigraphie et de géologie carbonifère.

Il s'agit là d'un événement capital dans l'histoire de la paléobotanique du Carbonifère. De nombreux travaux ont été présentés et ont fait l'objet de 2 volumes d'un total de 676 pages accompagnées de 32 planches.

W. J. Jongmans (37), dans un exposé très pertinent, montre la nécessité d'une division stratigraphique des couches carbonifères plus précise, tout en montrant la difficulté de fixer ces limites avec beaucoup de précision. Aucune plante n'a vécu du Carbonifère inférieur à l' Autunien. Il y a bien les Stigmaria, mais comme il s'agit d'un rhizome commun à de nombreuses espèces et genres de Lycopodes, on ne peut nullement les considérer comme ayant une signification restreinte, mais au contraire comme un type morphologique très large.

Il est donc nécessaire de rassembler les coupures du Carbonifère en un tableau complet. Malheureusement le nombre des noms locaux est considérable et on a dû le réduire. D'autre part on se heurte comme toujours à de nombreuses espèces de transition qui compliquent cette tâche.

La. flore typiquement carbonifère inférieure ou dinanticnne est carac­térisée par 1 'association Lepidodendropsis, Rhacopteris, Triphyllopteris et est uniformément répartie sur tout le globe. On la trouve notamment au Pérou dans la flore de Paracas, dans la flore de Carhuamayo, en Virginie et Pensylvanie, dans les formations de Poco no (où Rhacopteris manque).

En Afrique, des éléments de cette flore ont été trouvés par J ongmans en Egypte (Lepidodendropsis, Cyclostigma et Sphenopteris whitci), par Gothan dans l'Oasis de Cufra (Porodendron qui peut être voisin des Lcpi­dodendrosis), par Chiarugi au Fezzan (Sigillaria fezzanensis, que Jongmans rapproche de certains spécimens du Pocono), par Ed. Boureau (lJ) dans une flore nouvelle de l'Aïr (Rhacopteris ouata, Rh. circularis). On la trouve également au Maroc, en Espagne, ainsi que dans le Bassin du Donetz. Cette flore du Carbonifère inférieur a des relations étroites avec le Dévonien supérieur, ainsi qu'avec les couches plus élevées du Namurien.

Les flores du Dévonien-Mississipien des \<Black Shales )) (18) du Centre­Est des Etats-Unis sont révisées par A. T. Cross et J. H. Hoskins qui les opposent d'une part au Dévonien typique et d'autre part au Mississipien récent pré-Pensylvanien d'Amérique du Nord.

Deux bois fossiles indiquent des affinités dévoniennes : Callixylon du Dévonien supérieur et Cladoxylon.

Huit genres indiquent des affinités plus récentes : Lepidostrobus et Lepidodendron qui s'étendent au moins jusqu'à Permien inférieur ; Calamopitys et Lyginorachis connus ailleurs dans Je Mississipien supérieur ;

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Protocalamites et Stenomyelon que l'on croit plus vieux que le Kinder­hookien et d'âge Osagien ; des espèces de Periastron et de Cladoxylon de la Montagne Noire en Frartce qui se situent à la base du Mississipien supérieur. Deux autres genres Steloxylon et Clepsydropsis sont d'âge incertain. On les suppose plus récents que le Kinderhookien. Ajoutons que onze genres ne sont connus que dans la flore de New Albany ; ce sont Lycopogenia, Siderella, Microzygia, Arnoldella, Polyxylon, Stereop­teris, Diichnia, Plicorachis, Reinmanniopsis, Stenokoleos et Guycamp­bellia.

Les mêmes auteurs décrivent, d'autre part (17), 4 plantes de New Albany Shale, 3 espèces appartiennent au Mississipien inférieur, ce sont Asieroxylon setchelli, Reinmannia indianœnsis et Protolepidodendron microphyllum. Une quatrième espèce, Callixylon brownii, appartient à un genre du Dévonien supérieur.

Parmi les nouveaux gisements lombards fossilifères du Westphalien, situés dans un alignement tectonique, le long du front sédimentaire des Alpes méridionales de Acquaseria di Menaggio jusqu'à la Boechetta di S. Bernardo ainsi que le long de la zone de Bedero (Lac majeur), le gise­ment de Logone (Val Sanagra) est de beaucoup le plus riche.

Les quatre-vingts formes qui y furent signalées par S. Venzo (58) montrent qu'il s'agit du Westphalien C. Toutefois quelques formes de ce gisement de Logone montrent que quelques formes correspondent à celles du gisement de Man no que J ongmans (1 \l51) considère comme intermédiaire entre le \Vestphalien B et le Westphalien C.

B. Owodenko et O. Haron (17) ont établi pour le bassin houiller de Djerada, au Maroc oriental, une échelle stratigraphique. Les couches les plus anciennes : Viséen supérieur, Namurien et une grande partie du \Vestphalien inférieur sont bien datées et franchement marines. Les couches plus récentes sont divisées par la stampe houillère en quatre assises : 1. assise inférieure de Sidi-Brahim ; 2. assise supérieure de Sidi­Brahim ; 3. assise du Djebel Chekhar ; 4. assise de Djerada. Les flores des assises de Sidi-Brahim et celles du Djebel Chekhar sont celles du West­phalien A et B d'Europe occidentale.

La flore de l'assise de Djerada est celle du Westphalien C et vers le sommet de l'assise, on trouve les espèces du Westphalien D.

D'après R. H. et C. H. T. Wagner (60), toutes les divisions du carbo­nifère du Viséen supérieur au Stéphanien A sont représentées dans le carbonifère de Barruelo (Palencia, Espagne). Le Viséen supérieur­Namurien inférieur contient au milieu de ses schistes de nombreux récifs coralliens isolés. Les Westphaliens A?, B, C '?, D sont surtout marins. Le Carbonifère productif commence avec la série inft:'rieure du Stépha­nien A (série de Barruelo).

La partie la plus ancienne (Penacorba) contient les couches à charbon du type Westphalien D avec éléments stt:~phaniens: Callipteridium cf. picridium et C. cf. gigas. La partie supérieure contient 12 veines de char­bon et une flore d'aspect stéphanien avec des éléments westphaliens, comme Neuropteris ouata. Il s'agit donc d'un bassin stéphanien montrant le type floristique du Westphalien terminal.

Profitant du matériel abondant mis à sa disposition par les Mines de Sarre et de Lorraine, P. Corsin (13) définit et figure, dans un volumineux mémoire, 56 espèces de Pécopli'ridt;es dont 24 nouvelles. Ces Pecopteris qui proviennent des couches de Sarrebruck ct d'Ottweiler peuvent se grouper de la façon suivante :

1° Groupe du Pecopieris plumosa-dentata : P. acuta Brongniart ; P.

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plumosa-dentata Artis Bgt ; P. plumosa var. crenata Stur ; P. Bioti Bron­gniart ; P. Bredovi Germar.

2° Groupe du Pecopteri~ penna.:formis : P. pennœformis Brongniart; P. Volkmanni Sauveur.

3° Groupe du Pecopteris longifolia : P. longifolia Bgt ; P. l. var. prisca P. C.; P. l. var. stricta P.C. ; P. l. var. major P.C.; P. Plaloni Grd'E. sp.; P. microphylla P. C. ; P. longiphylla P. C.; P. rarinervosa P. C.

"1° Groupe du P. Sarœpontana: P. sarrepontana Stur; P. s., var. major P. C. ; P. Trevirani (Gœppert) sp.

5° Groupe du P. sarœfolia: P. sarœfolia P. B. ; P. Hucheti P. C. ; P, sarœ(olia var. lobata P. C.; P. punctata P. C.; P. p. var. crenulata P. C. ; P. Bucklandi Brgt ; P. cf. Bucklandi Brgt ; P. kœnigi P. C. ; P. ambigua (Sternberg) Nemejc; P. victoriœ P.C.; P. polita P.C.; P. den.~i­folia Gœppert ; P. Clitoni Lesquercux.

6° Groupe du P. Miltoni : P. villosa Bgt sp. ; P. Miltoni Artis ; P. sarœi P. C. ; P. reinervosa P. C. ; P. opulenta P. C. ; P. micromiltoni P. B.; P. Waltoni P. C.; P. aspidoides Sternberg; P. Folchwillerensis P. C. ; P. incerta P. C. ; P. tenuinervosa P. C. ; P. lamurensis Heer.

7° Groupe du P. polymorpha : P. polymorpha Bgt ; P. p. forme minor P. C. ; P. macronervosa P. C. ; P. Wongi Halle; P. rotundifolia P. C.

8° Groupe du P. arborescens : P. arborescens Schlotheim ; P. cyathea Schloth ; P. af!inis; P. pilosa P. C. ; P. pectinata ; P. lepidorachis Bgt; P. paleacea Zeiller ; P. hemitelioides Bgt; P. Candollei Bgt.

9° Groupe du P. unita avec P. unita Bgt ; P. obliquenervis P. C. 10° Groupe du P. avoldensis avec P. cf. avoldensis Stur. 11° Groupe du P. (eminœ formis avec P. feminœ formis Scholtheim. 12° Groupe apparenté aux Pecopteridium : P. La Houvensis P. C. ;

P. tenuinervis P. C.

De semblables tlgurations apportent plus de sécurité pour les déter­minations futures.

Ankyropteris Bertrandi P. Corsin (15) est une nouvelle espè.ce caractéris­tique de Clepsydracée (Ordre des Phyllophorales) du Namurien de Haute­Silésie. La tige est inconnue. Les phyllophores et les traces pétiolaires seulement ont ét(~ décrites. On peut mettre en parallèle l'Pmission des stèles destinées aux pétioles secondaires dans 1 Ankyropteris Berlrandi et celle que l'on observe dans les Anachorupteris du groupe des A. involuta. · P. Corsin (14) établit les limites existant entre le Westphalien et le Stéphanien, donnant des précisions sur la flore du Westphalicn D et du Stéphanien A, à la suite des travaux de P. Bertrand et de P. Pruvosl.

Espèces caractéristiques du Weslphalien D: abondance de Mixoneura sarana, Alethupleris lonchiti{olia ; présence de Pecopteris sar;epontana, P. longifulia, A1ariopteris nervosa, M. sarana, 1H. Leharlei, Pecopteridium Deuillei, P. Armasi.

Espèces caractéristiques du Stéphanien A. : Sphenuphyllum oblongi­folium, Callipteridium picridium, Mixoneura flexuosa, Odontupteris Reichi, Sigillaria Brardi.

Espèces qui passent du Westphalien au Stéphanien : Sphenophyllum majus ; Sph. emarginatum ; Linopteris neuropleroides ; Sigillaires canne­lées (Sigillaria tessellata) ; et nombreux Pecopteris.

Les illustrations concernant la flore houillère espagnole sont très rares. Les listes de fossiles qui ont été fournies peuvent être suspectées,

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sauf, bien entendu, lorsqu'il s'agit des déterminations de Zeiller, mais nombreuses sont les listes qui furent établies par de'l non-spécialistes. W. J. Jongmans a fourni un premier volume (36) dans lequel il donne les espèces récoltées par lui dans le bassin central des Asturies.

Il en résulte que la série << Maria-Luisa >> appartient au \Vestphalien D. Il peut en être de même de la partie supérieure du niveau << Oscura >>

et probablement de la Flore de Sorriego. Mais il se peut qu'on ait dans le niveau << Oscura >> du Stéphanien A inférieur.

Quelques échantillons du niveau << San Antonio >> rendent possible une attribution au Westphalien C, mais la question n'est pas tranchée. Avec la flore de Lieres, on peut être en présence de la partie supérieure du Westphalien B ou du \Vestphalien C.

La flore de. << La Camocha >> près de Gijon possède des éléments de la partie supérieure du \Vestphalien A et de la partie inférieure du West­phalien B. Cependant elle contient Sigillaria clegans Sternb. du West­phalien A. D'après W. J. Jongmans, il est possible que ce bassin contienne du Westphalien A et les couches supérieures du Westphalicn B.

D'après la révision de .J. Mencndez Amor et W. J. Jongmans ({2), les espèces d<>crites dans le hassin Sh;phanien de Tineo, à << El Viso >> et dans les mines de << Don Benito >> et <• La Toyoda >> aux Cétrales, sont les suivantes:

l. Calamites multiramis ·weiss. 3. Sphenophyllurn oblongifolium C. et K.

5. Pecopteris oreopteridia Schl. 7. Alethopteris grandini Bgt. 9. Sphenopteris biturica Zeiller.

Il. Cordaites cf. palmmformis Gœpp.

2. Annularis stellata SchL et fruetif. 4. Pecopteris unita Bgt.

6. Odontopteris cf. minor Bgt. 8. Sphenopteris matheti Zeiller.

10. Cf. Renaultia gracilis Bgt.

Les espèces 1, 8 et ~} nouvellement décrites par les auteurs dans la flore de Tineo attestent 1 'âge Stéphanien supérieur des couches.

F. E. Neeley (45) décrit la strueture de trois petites graines minéra­lisées de l'Illinois. Elles appartiennent au groupe des Cardiocarpales et sont d'âge Pcnsylvanien. Coronostoma quadrivasatum Neeley g. et sp. n. qui provient des couches de McLeansboro de Berryville en Illinois sc rapporte aux Lagénostomales. Un autre échantillon est comparé à Conos­toma quadratum Graham.

W. N. Stewart Mcrit un nouveau Pachplesta également de l'Illinois (Berryville), le P. hexanyulata. Il provient des mêmes couches que précé-­demment. Le mégagamètophytc montre un archégone avant et après la Ucondation. Les spores sont du type monolète.

R. A. Evers (25) a découvert, dans un coal-ball, une petite tige pourvue de coussinets foliaires en spirales de l'Illinois appelée Lepidodendron hallii. Elle ressemble fortement à Protoosmundites wilsonii Andrews et Baxter qui n'est pas une Osmondacée et qu'il convient d'appeler Lcpi­dodendron Wilsonii.

D'après R. W. Baxter (8), le 5)cleroptcris illinoiensis Andrews ressemble an Botrychioxylon paradoxum et a des pétioles d 'Etapteris. L'auteur le range dans le genre Zygople.ris. L'examen des ponetuations des traehéides du soi-disant xylème secondaire de la tige du Butrychioxylon confirme l'idée selon laquelle les trachéides, ponrttmt disposées plus ou moins radialement, sont d'origine primaire. Les ponctuations sont réparties uniformément ct non coniiné\'s aux parois radiales comm\' dans le xylème secondaire des Ptéridosperm\'s.

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R. W. Baxter (5) décrit un nouveau genre de fructification de Sphénop­side d'après les coal-balls pensylvaniens (Peltastrobus Reedœ n. gen., n. sp., Baxter). Il figure les spores et de façon étonnante, leur noyau. Ce genre présente des affinités avec les Sphénophyllales plutôt qu'avec les Calamitales.

L'Ankyropteris glabra n. sp., Baxter (7) diffère des espèces déjà connues par l'absence de poils multicellulaires et par l'origine de la stèle raméale axillaire issue de la tige, au-dessus de la trace foliaire.

Cette espèce possède, comme de nombreuses Cœnoptéridées, des aphlé­bies. Ces parties de la plante ont été interprétées comme des organes diffé­rents suivant les auteurs. On les a dé>crits comme étant des radicelles (Williamson, 1889), comme de véritables racines (Stenzel, 1889), comme des écailles foliaires des pennes secondaires ou des stipules multiples (Scott, 1912; P. Bertrand, 1909) ou seulement comme des écailles protec­trices. Pour R. W. Baxt(:'r (1951), qui a pu observer celles de l'Ankyrop­teris glabra, il ne s'agit certainement pas de racines ou de radicelles et il doute également de leur rôle protecteur. Il admet qu'elles ont pu jouer un rôle variable selon les espèces, mais il ne se prononce pas en ce qui concerne cette autre espèce. Le rôle des aphlébies reste obscur.

L'étude de Baxter fait ainsi connaître une 4e espèce qui vient s'ajouter à A. Grayi, A. corrugata, A. hendricksi et A. glabra.

Médullosacées. W. N. Stewart (53) décrit une nouvelle espèce, le Medul­losa pandurata. L'échantillon provient de l'Illinois, du groupe de McLeans­boro dans le Pensylvanien. Il possède deux stèles symétriques et serait comparable au M. anglica var. iœnsis.

Ed. Boureau (10) décrit une autre espèce nouvelle, le Medullosa gerien­sis du Stéphanien de Rive-de-Gier. Cette espèce, nettement endocen­trique, appartient au sous-genre Anglorota Schopf; elle est caractérisée par des stèles extrêmement développées.

Medullosa heterostelica Stewart et Delevoryas (54) a un nombre de stèles variable (2 dans les entre-nœuds et 23 aux nœuds). Il est comparable au M. primœva, mais il en diffère en raison de l'absence de bois secondaire associé aux traces foliaires dans cette dernière espèce.

W. Stewart et Th. Delevoryas proposent une filiation des espèces de Médullosacées. Elle comprend (figure 1) une ligne évolutive principale et une ligne évolutive latérale.

S. Leclercq (38) a observé dans les coal-balls du Bassin houiller de la Campine les végétaux suivants : Stigmaria ficoiÇ.es Sternb., St. pacupensis Scott ; St. arachnoidPa Koopm., Amyelon radicans Will., Sphenophyllum plurifoliatum Will., Sporanges de Sphénophyllales, Botryopteris ramosa Will., Sporanges de Botryoptéridées.

Andrews H. N. et S. H. Marnay ont décrit, en 1931 (2), un cône bien conservé de Bowmanites bifurcatus sp. nov. du Pensylvanien supérieur de Berryville dans l'Illinois. Il s'agit d'un cône homosporé de petite taille (diamètre 3 mm.) avec 17 cycles d'appendices. Chaque cycle de 6 bractées porte 6 paires de sporanges contenant des spores monolètes à parois lisses. L'axe de symétrie a une structure triarche. Les parois des cellules épidermiques des bractées sont, comme celles des sporanges, fortement sinueuses.

Le Cordaites Sahnii décrit par Jen Hsü et M. N. Bose (31) est un bois dont l'âge peut être du Carbonifère supérieur ou Permien inférieur. Il provient du district de Yang-Chü dans le Shansi central de Chine. Il est caractérisé par des ponctuations radiales en forme d'hexagone et sa moelle

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discoïde d' Artisia, des rayons 1 ou 2 sériés et les 1 à 4 ponctuations ellip­tiques des champs de croisement .

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Fm. 1. - Evolution des Médullosacées (d'après W. N. STEWART ct 'l'h. DFJLEVORYAS, Am. J. of Bot., 1[).)2).

Fr. D. Reed et M. T. Sandoe (19) décrivent une nouvelle espèce de feuille de Cordaïte, Cordaites affinis, provenant de la série Des Moines du Carbonifère supérieur. Cette feuille est maintenant bien connue tant par ses caractères superficiels que par son anatomie interne.

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J. Doubinger ct P. Vetter (21) étudient les formations du Stéphanicn moyen qui, dans le bassin de Decazeville, sont accompagnées de couches attribuées au Stéphanien supérieur et examinent 70 espèces. En dehors des espèces banales du Stéphanien ct de quelques espèces nouvelles, dans ce lot, figurent de nombreuses espèces des zones de passage du Stéphanien à l' Autunien: Tœniopteris multinervis, Pecopteris elaverica, P. 1W.onyi, Sphenophyllum Thoni. D'autres flores françaises du Centre, Brive, Com­mentry, Saint-Etienne présentent de grandes analogies et permettent de définir le Stéphanien supérieur. Les autres provinces paléo-géographi­ques (Cathaysia Gondwana, Angara) possèdent, d'après ces auteurs, des associations différentes.

Le genre Tubicaulis est caractérisé par une tige à structure dite << pro­tostélique >> portant les pétioles. Le faisceau ligneux des pétioles prend la forme d'un C dont le côté convexe est adaxial. Le genre était connu exclusivement en Europe. La découverte de deux nouvelles espèces de deux types dans les coal-balls des Etats-Unis élargit considérablement son aire de répartition.

- 1. Tubicaulis multiscalariformis Delevoryas et Morgan a un port qui rappelle 1'. solenitcs ct T. Sutcliffii avec une tige dressée entourée des bases foliaires persistantes.

- 2. S. H. Mamay décrit en 1\);)2 (10) le Tubicaulis scandens Mamay du Pensylvanicn sup(•ricur de 1 'Illinois. C'est le premier Tubicaulis qui soit connu en Amérique. Il semble que le sp(·eimen en question poussait sur un tronc de Psaronius. Il s'agil d'une plante rhizomateuse, à longs entre-nœuds ct à caractL•rcs anatomiques qui l'éloignent des espèces déjà connues. Les formes grimpantes de Tubir.aulis ont été remarquées en Europe ct Sahni a tenté d'en rapprocher certaines du 1'. berthieri.

Le genre Botryopteris a fait l'objet de nouvelles études. De très beaux échantillons montrant des sporanges et des spores ont permis d'établir de nouvelles espèces basées sur la forme ct l'ornementation. Le sporange a une enveloppe unicellulaire peu épaisse. Botryopteris spinosa Mamay (41) a des spores sphériques, trilètes; B. fecunda Mamay a des spores comprimées tétraédriques ; B. illinœnsis Mamay a des spores aplaties suivant leur axe, triangulaires à côtés concaves.

Une reconstitution du Botryopter.is trisecta Mamay et Andrews met en évidence une tige dressée portant des frondes suivant une phyllotaxie régulière. Les parties inférieures des frondes forment la tige et produisent des racines périodiquement.

K. R. Surange (55) complète nos connaissances de l'anatomie du Botryopteris antiqua qu'il compare au B. ramosa.

S. H. Mamay a étudié des fructifications de Marattiacées anciennes, minéralisées (39). Il crée le genre Cyathotrachus.

Le genre Scolecopteris s'enrichit des S. minor var. parvifolia Mamay, S. iowensis Mamay, S. Major Mamay et S. incisifolia Mamay.

Une fructification décrite par S. H. Mamay, l'Eoangiopteris Andrewsii, se rapproche fortement des Angiopteris actuels. Toutefois le sore de l'Eoangiopteris, formé de sporanges séparés, est surélevé sur un récep­tacle au-dessus de la surface du limbe.

W. J. Jongmans indique (34) que les fructifications femelles de ,":J'phc­nopteris hœninghausi Bgt comparables à Lyginopteris oldhamia ont été trouvées en continuité sous l'aspect de cupules à graines ct de systèmes fortement ramifiés dépourvus de pinnules du type stérile. Cupules et axes montrent les épines glandulaires caractéristiques. La position de ces organes s'accorde avec les reconstitutions d'Oliver et Scott.

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La fructification mâle est inconnue. Crossotheca n'est pas la fructification mâle de S. hœninghausi Bgl

comme Kidston le pensait, mais appartient plutôt à une plante portant des pinnules stériles des types sclzatzlarcnsis et communis. En accord avec Hemingway et Crookall, cette plante est désigm'e Crossotheca kidstoni.

On ne peut admettre que S. hœninghausi et C. kidstoni appartiennent à la même plante. La différence essentielle réside dans les appendices de l'axe de la première qui manquent sur C. kidstoni.

S. J. Dijkstra (19, 20, 21) utilise les mégaspores pour la stratigraphie, déterminant l'âge des couches d'un bassin déterminé et pour la compa­raison de deux bassins. A titre d'exemple, il compare le Carbonifère turc et le Carbonifère de Pologne et il établit des corrélations dans le Carbonifère alleml)nd.

1. ANDREWS (H, N.), American coal ball floras. Bot. Rev. U.S.A., 1951, 17, 6, pp. 431-469.

2. - et 2\IAlllAY (S. H.), A new American species of Bowmanites. Bot. Gaz., 1951, 113, 2, pp. 158-165.

3. - et FELIX (C. J.), .'l'he gametophyte of Canliocarpu~; spinatus Grahrtm. Ann. Missouri Bot. Gard., 1952, 39, pp. 127-135.

4. - ct l\LHIAY (S. H.), A brief eonspectus of American coal-ball studies. The Paleobotanist, 1952, 1, p. 66.

5. BAXTER (R. W.), Peltrastrobus reedœ, a new Sphenopsid cone from the Pennsylvanian of Indiana. Bot. Gaz., 1950, 112, pp. 174-182.

6. - Coal-balls. New discoveries in plant petrifications from Kansas coal beds. Trans. Kans. Acad. Sc., 1951, 54, pp. 526-535.

7. -- Ankyroptcris gJabr11, a new american· .~per·ies of the Zygopterùlacew. Am. J. Bot., 1951, 38, pp. 440-452.

S. - The coa.l age flom of Kansa.s, II. On the nlationships among the genera Etapteris, Sclcropteris and Botrychioxylou. Am. J. Bot., 1952, 39, pp. 263-274.

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E. - Les flores gomhvanicnnes, permiennes et secondaires.

La notion de continent de Gondwana et la paléobotanique. Au cours de ces dernières années, la flore à Glossopteris a fait l'objet. de nouvelles études. 1

La notion de flore gondwanienne était basée sur le fait qu'une flore permienne caractérisait exclusivement les terres australes ( Glossop­teris, Gangamopteris). Cette conception devint rapidement classique. Mais de nouvelles recherches viennent montrer qu'elle demande à être précisée.

Aux Indes, les Glossopteris ne sont pas limités au vieux socle, mais se retrouveraient en pleine Téthys. Ces éléments gondwaniens furent ensuite retrouvés dans le nord de l'Europe, de la Sibérie et de l'Extrême­Orient, en Europe occidentale. [Découverte· du N eurogangamopteris, dans les Pyrénées, par D. Dalloni (9)]. La paléobotanique ne confirme donc pas l'existence d'une flore gondwanienne strictement autonome.

Comme le fait remarquer J. Millot, pour expliquer la persistance de cette notion de continent de Gondwana avec un peuplement autonome, il faut penser à un fait courant dans les recherches, en général. Chaque spécialiste n'ose généralement jamais infirmer, dans ses publications, une conception de cette importance, même s'il croit pouvoir le faire, pensant toujours que ses collègues d'autres disciplines possèdent des arguments plus solides permettant de l'étayer. Une telle tournure d'esprit explique souvent la persistance de certaines idées erronées (1.~)-

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Pour J. Minot (44), la notion de continent de Gondwana ne reçoit aucune confirmation de son existence de la paléontologie animale, de l'océanographie écologique pas plus que de la botanique ou de la zoologie.

En 1949 avait lieu à New-York un symposium sur ((le rôle du bassin atlantique sud en biogéographie et pour l'évolution>> dont le compte-rendu fut publié en 1\:)52 dans le Bulletin du Muséum am~ricain d'Histoire naturelle de New-York. Th. Just, de Chicago, y éludia les aspects phyto­géographiques du problème (18).

Tout en indiquant que les terres de Gondwana étaient relativement isolées, Th. Just rappelle les divers contacts, au début du Permien au moins, avec la flore d'Angara dans les Indes, avec la flore euraméricaine en Afrique du Sud, Madagascar et Amérique du Sud, avec la nore cathay­sienne en Nouvelle-Guinée. La flore intermédiaire du Kashmir implique une idée de migralion des plus anciens éléments gondwaniens.

On a longtemps admis l'indépendance de la flore à Glossopteris et de la flore cathaysienne malgré leur étroit voisinage et on avait inter­prété ce fait comme un argument en faveur de la théorie de la Dérive des Continents de Wegener. Il faut signaler cependant une flore fossile à éléments cathaysiens d<~couverts en Nouvelle Guinée avec, dans une loca­lité très proche, des Vertebraria qui sont des représentants importants de la flore à Glossopteris [Jongmans (17)].

De semblables flores mixtes <( gondwaniennes >> ct <( nordiques >> se rencontrent également en Patagonie [E. Feruglio, 1951 (12)].

R. Zeiller avait décrit, en 188:~, au Zambèze des Pccopteris (P. unita, P. polymorpha), Calliptcridium, Alcthopteris, autant d'espèces nordiques du Carbonifère supérieur du bassin du Gard ou du bassin de la Loire. Gothan prétendait (HH2) que cette collection avait une fausse origine. En 1929, Walton, découvrant dans le Karroo d'Afrique du Sud des espèces comparables, est venu renforcer les affirmations de Zeiller. Teixeira (1947-19·19) (48), a depuis trouvé de telles espèces nordiques associées aux Glos­sopteris.

A mesure que les études paléontologiques avancent, l'autonomie absolue de la flore de Gondwana s'avère inexacte et des liaisons étroites avec les régions nordiques s'affirment de plus en plus.

On a voulu tirer de ces séparations en provinces distinctes des conclu­sions sur le.s conditions paléoclimatiques, voyant dans la flore à Glos­sopteris le témoignage d'un climat rigoureux d'ailleurs peu compatible avec l'alternance de la végétation et dans la flore à Pecopteris celui d'un climat chaud. Là encore il s'agit probablement d'une erreur, puisqu'il y a dans le Karroo d'Afrique du Sud coexistence de deux éléments floris­tiques différents dans les mêmes gisements et sur les mêmes échantillons.

La formation du Charbon s'est en général réalisée de façon favorable avec un climat surtout tempéré.

Il n'y a pas au Carbonifère de provinces biologiques et climatiques bien circonscrites. Il faut considérer qu'à cette époque existait, au contraire, une certaine interpénétration des flores qui n'a fait que s'ac­centuer avec le temps.

On supposait depuis longtemps que les feuilles de Glossopteris étaient disposées en spirales sur des tiges grêles.

Un spécimen récolté par H. H. Thomas (51) en Afrique du Sud et appelé Glossopteris longicaulis (Du Toit) Thomas montre deux spirales de pro­bablement H feuilles sur une tige de 3 mm. de diamètre. Il est d'âge du Molteno moyen (Trias).

Jen Hsü (16) étudie une collection de :~4 espèces de la série de

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K'uangshanch'ang, du district de Huiche, dans le N.E. du Yunnan, en Chine. Cette collection comprend des Equisétales, Sphénophyllales, Ptéridospermées ou Filicales), Cordaitales et d'autres groupes, avec un lot important de frondes de Sphenopteris et Pecopteris, ainsi qu'un grand nombre de graines.

- 9 espèces s'apparentent étroitement à celles de la série du Shihhotze inférieur dans le Shansi central.

- 5 espèces s'apparentent à celles de la sèrie du Shihhotze supérieur du Shansi central.

- 7 peuvent être comparées à celles du Carbonifère inférieur de Sumatra.

- 4 ressemblent à celles du Permien coréen. Pour Hsü, cette flore serait d'âge permien ancien. De la flore décrite

par lui, 5 espèces sont nouvelles : Pecopteris huichensis, P. Sahnii, P. yuannanensis, Tobleria minor et Cornucarpus lzuichensis.

Comme cette flore ne présente aucune espèce commune avec celle du Gondwana indien, l'auteur en déduit qu'aucune connexion continen­tale n'existait entre les provinces cathaysiennes et gondwaniennes au début du Permien. On a vu plus haut ce qu'il fallait penser des relations de ces deux provinces.

K. R. Mehta (42), décrivant le Spiroxylon in~icum n. sp. dans le Gond­wana inférieur des Indes, montre ainsi l'existence d'un plan ligneux taxoïdéen dans les couches du Permien inférieur. Cette espèce, basée sur de petits fragments, est caractérisée par la présence d'ornements spiralés dans les trachéides. On peut la comparer avec le Spiroxylon africanum décrit par Walton en 1!}25 et qui provient d'Afrique du Sud. Cette espèce serait issue d'ancêtres cordaitéens. Une comparaison aurait pu être faite avec le genre Taxopilys Kraüsel.

Shivdayal Saksena (46) décrit en 1H;)2 une nouvelle espèce de Phyllo­theca, le P. sahnii de la partie méridionale du bassin Gondwanien de Rewa de l'Inde centrale (Permien inférieur). Il le compare avec Phyllotheca Etheridgei Arber qui se montre très voisin.

On sait, depuis 1895, que le Gondwana inférieur des Indes possède des formations comparables en Argentine. Bodenbender, qui les avait découvertes, pensait que la totalité des flores du Gondwana étaient réparties dans un complexe stratigraphique, le système de Paganzo qu'il divisa en deux étages : Piso 1, permo-carbonifère ; Piso II, permo­trias.

On a montré plus tard [Frenguelli (13)] que ces couches pouvaient être divisées stratigraphiqucment avec plus de précision, allant du Carbonifère inférieur, peut-être même Dévonien supérieur, à la fin du Permien.

Dans les couches du Piso l, on distingue 5 niveaux: 1. Niveau de Guandacol avec Dawsonites, Cyclostigma. 2. Niveau de Cortadera avec Lepidodendron australe. 3. Niveau de Tupe avec Rhacopteris avala. 4. Niveau d'Arroyo Salamanca avec des Neuropteris et Sphenopteris

de type W estphalien. 5. Niveau d'Agua colorada, dans lequel les premiers éléments de la

flore du Gondwana apparaissent seulement mélangés avec les derniers survivants d'une flore cosmopolite. Ces niveaux sont d'âge Carbonifère supérieur (post-Westphalien). Ses éléments gondwaniens sont les Nœggera­thiopsis et Gondwanidium auxquels s'ajoutent plus tard les Gangamopieris et Glossopteris.

Dans les couches du Piso II, la flore à Glossopteris est pure. Elle corn·

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menee par le niveau de Totoral qui contient le Barakaria dichoioma, c'est-à-dire la même plante qui, aux Indes, se trouve dans l'étage de Barakar, à la base de la série Damuda.

La flore mésozoïque de la formation Llantenes dans la Province de Mendoza en Républiqu~ Argentine a fait l'objet d'une belle étude de la part de Carlos Alberto Menendez (43). Les diverses plantes décrites sont les suivantes :

l. Ohiropteris copiapensis Steinman et Solms. 2. OZadophlebis antarctica N ath. 3. Oladophlebis denticulata (Brongn.) Fontaine. 4. Oladophlebis d. K urtzi Frenguelli. 5. OZ. mendozœnsis (Geinitz) Frenguelli. 6. OZ. obZonga Halle. 7. Thaumatopteris tenuiserrata Menendez n. sp. 8. Th. chihuiuensis Menendez n. sp. 9. Linguifolium arctum .Menendez n. sp.

10. L. diemensense Walk. Il. L. llantenense Menondez 11. sp. 12. Sphenopteris membranosa J<'eist. 13. Zuberia sp. 14. Tœm:opteris arctica ~ Heer. 15. T. densinervis Menendez r1. sp. 16. T. plicatella (Solms) 11. eomb. 17. T. stenophylla Kryshtofovitch. 18. T. sp. 19. T. sp. 20. Y abeiella Braclcebuschiana (Kurtz) Oishi. 21. Y. mareyesiaca (Geinitz) Oishi. 22. Utenis Takamiana Oishi et Huzioka. 23. Nilssonia princeps (Uldh. et Morr.) Sew. 24. NiZssonia sp. 25. Baiera sp. 26. Ginlcgoidium N ath or sU Y okoyama. 27. Noeggerathiopsis sp. 28. Podozamites eZongatus (Morris) Feistmantel. 29. P. Zanceolatus (Lindley et Hutton) F. Braun. 30. P. Zanceolatus var. minor (Schenk) n. comb. 31. .Araucarioxylon sp. 32. Dicroidiopsis acuta (Walk.) Franguelli. 33. D. crassa n. sp. 34. D. crassa var. prolongata var. n. 35. Dicroidium intermedium (Kurtz) Franguelli. 36. D. lancifolium (l\Iorris) Gothan. 37. D. odontopteroides (Morris) Gothan. 38. D. pinnis.Jistantibus (Kurtz) Franguelli. 39. D. ·remotum (Szttjnocha) Franguelli. 40. Johnstonia Stelzeriana (Geinitz) Franguelli. 41. Thinnfeldia prœcordillerœ Franguelli. 42. X ylopteris argentina ( Kurtz) J<'ranguelli. 43. X. elongata (Carruthers).

Les figurations de Lycopodiopsis (comprenant Cyclodendron), données par Edwards (11), représentent des empreintes de tige du Permien d'Aus­tralie occidentale. Les empreintes permiennes d'Afrique du Sud du Brésil, décrites jusqu'à maintenant sous le nom de << Sigillaria Brardi 1>, sont des tiges âgées de Lycopodiopsis pedroanus. Il n'y a aucune preuve de la

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présence d'éléments de Lépidophytes de l'hémisphère Nord dans la flore à Glossopteris de l'hémisphère Sud.

C. Teixeira (49) découvre (1951) dans les couches permo-carbonifères du Portugal les espèces suivantes:

Oallipteridium gigas Gutbier. - pteridium Schloth. Pecopteridium 01welettei P. B. - Armasi Zeiller. Linopteris obliqua Bunbury. Mariopteris cf. nervosa Brongn.

Pecopteris plumosa Artis ( = P. den-tata Brg.).

Pecopteris unita Brongn. Sphenophyllum Guerreiroi Teixeira. Calamites gigas Brongn. Lepidophyllum majus Brongn.

Le Pecopteris Steinmuelleri Heer décrit par Leuthardt en 1904 d'après plusieurs fossiles du Trias de Ncuewelt, près de Base], a été de nou­veau étudié par Krâusel [(19, 1952)]. Les soi-disant feuilles de Fou­gères pennées ne sont que des rameaux de Conifères hétérophylles pourvues de deux rangées de longues aiguilles et d'écailles disposées en spirale, comparables à ceux du Stachyotaxus lipoldi (Stur) Krausel du Trias de Lunz en Autriche. Les cuticules montrent la même disposition des cellules et des stomates. Un seul cependant appartient au Stachyo­taxus lipoldi. L'autre fossile diffère par la dimension et les proportions des aiguilles. Cette nouvelle espèce est le Stachyotaxus Sahnii Krâusel.

Une formation éruptive de l'Ile Page, d'âge triasique-jurassique, a fourni un bois fossile, le Dadoxylon (Araucarioxylon) Boureaui, décrit par M. Lanteaume (41). Il s'agit d'une espèce nouvelle qui peut être comparée à l'Araucarioxylon australe Crit\, à l'A. nouœ-Zelandi<c et aux Dadoxylon rajmahalense Sahni.

M. P. Hare (14) décrit un nouveau Coniopteris, C. tatungensis du Juras­sique du Yorkshire. Les sporanges ont un anneau complet qui vient confirmer les rapports de ce genre avec les Thyrsopteris et Dicksonia actuels.

T. M. Harris (15), continuant l'étude de la flore fossile du Yorkshire, décrit le Solenites uimineus (Phillips) n. comb. Harris et le Ginkgo whit­biensis n. sp. Harris avec, comme toujours, la figuration des structures épidermiques.

A. W. Adams (1) décrit également la morphologie et la structure des stomates du Pagiophyllum gracillinum de même origine.

P. N. Stipanicic etC. A. Menendez (47) ont donné une excellente étude des Dipteridaceœ du Mésozoïque de Barréal, localitr située à l'est dt:: la rivière de Los Patos, dans la Province de San Juan (République Argentine). Les formes décrites sont les suivantes :

1. H ausmannia (Protorhipis) den tata Ois hi connu également dans le Rhétien japonais; 2. H. (P.) Faltisiana n. sp., voisin de H. dentata du Rhétien japonais ; 3. Dictyophyllum Castellanosii n. sp., espèce nouvelle, voisine du D. serratum du Keuper moyen et du Rhétien de Suède, Alle­magne et Suisse et de D. Nathorsti du Rhétien du Japon, Chine, Ussuri, Tonkin ; 4. D. tenuifolium n. sp., qui rappelle D. acutifolium du Rhétien et du Lias de Bornholm en Suède, d'Allemagne, Iran et Nouvelle-Zélande et D. exile du Rhétien du Groënland et de Suède ; 5. Thaumatopteris pusilla (Nath.) Oishi et Yam., connu également dans le Rhétien de Suède et du Japon; 6. Th. cf. pusilla (Nath.) Oishi ct Yam.; 7. Th. Dunkeri (Nath.) Oishi et Y am. du Rhétien et Lias inférieur d'Halberstadt (Allemagne) de Pologne et de Suèc'e; 8. Th. barrealensis n. sp. qui sc rapproche surtout de Th. nipponica du Rhétien japonais.

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On constate que la flore de Dipteridaceœ de Barreal est très voisine des autres flores rhétiennes de l'hémisphère Nord.

Les couches d'âge Bellasien-Cénomanien de la n'gion de Leiria (Por­tugal) contiennent divers gisements étudiés par C. Teixcira (50).

1. Flore fossile d' Arnal, ]}[aceira : Sphenoptcris (Onychiopsis) Mantelli Brongn. JJJatonidittm. Goepperti (Ettings.) Schenk. J soetites Choffati Sap. Sequoia Rp. Nym.phœites Rhyzostigm.a (Sap.) Teix . ... Choffati (Sap.) Teix. Quercophyllum. arnalensis Teix. Laumphyllum. sp. (Dicotyledonea) sp.

2. Flore fossile de Maceirinha : Sphenopteris ( Onychiopsis) 111 antelli Brongn. Phlebom.eris falci,form.is Sap. Bqttiset-ites sp. Sphenolepis aff. Stern1Je1·giana (Dnnker) Scbenk. I-lydrocotylepltyllum lusitanicum. Teix. Aralia ~ "P· (Monocotiledonea) sp.

3. Flm·e fossile de V ale da Œnnha avec Frenelopsis H oheneggeri (Etting.) Schenk.

4. Flore fossile de Torrinhas : Spltenopteris (Onychiopgis) JJiantelli Brongn. AdiantunL exim.ium. Sap. (?). Sphenopteris Rp. Bra.chyphyllum. obesum. HPer. Frenelopsis Hoheneggeri (Ettings.) Schenk. A·raucarites sp. Podoz·am.ües 8p. Sequoia Rp. (Dieotyledonea) 8p. Cissites tavarensis Teix. (?) Bmseniopsis verr·nlosa Sap. p) Carpolithes.

L'étude paléoxylologique de l'Afrique nord-équatoriale permet de mettre en évidence plusieurs flores successives très différentes (Boureau).

La flore du Continental intercalaire livre de nombreux bois silicifiés Dado.rylon (Araucarioxylon) septalum Boureau (5), bois araucarien possé­dant certaines aflinités podocarpoïdes par ses ponctuations de champ, ainsi que des trachéides septées et parenchyme vertical.

Divers gisements ont livré en outre des Protopinaceœ typiques comme Protopodocarpoxylon Rochii Boureau (6) de Lagon (Territoire du Tchad) qui possède des ponctuations radiales opposées et alternées écrasées.

Le Dadoxylon (Araucarioxylon) Teixeirœ Boureau (3), décrit d'après un échantillon supposé d'abord jurassique dans les couches de Cadriceisa au Portugal, a fait l'objet d'une vérification d'âge. Comme on l'a trouvé au-dessus des couches à Weichselia reticulata et à Trigonia pullus, on doit lui attribuer un âge Wealdien. Ce même bois fossile a été trouvé dans le Haut-Atlas du Maroc (4) et son âge reste incertain dans ce gise­ment. On se heurte pour dater de telles couches au fait de mieux en mieux établi que, pratiquement, il n'y a pas de changement de flore en passant du Jurassique supérieur au Crétacé inférieur.

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Cette espèce a pu être comparée au Protopodocarpoxylon Rochii Boureau et il s'agit, en fait, d'une Protopinacée. Il convient donc de l'appeler Protopodocarpoxylon Teixeirœ Boureau n. comb.

Cette similitude des flores du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur vient encore d'être confirmée par la découverte dans le Juras­si que moyen de Tunisie de Tataouine, bien daté, d'empreintes et de structures de Weichselia reticulata Stokes et Webb. (Paradoxopteris Stromeri Hirmer) que l'on peut suivre du Jurassique moyen au Weal­dien (8).

Le Brachyoxylon (Telephragmoxylon) brachyphylloides (Torrey) Krii.usel, espèce rare connue jusqu'alors dans le Comanchéen (Crétacé mférieur) de \Veatherford au Texas (U.S.A.), a été découvert dans le Jurassique moyen sous un calcaire bathonien à Trigonia pullus, accompagnant le Paradoxopferis Stromeri Hirmer (7).

Une nouvelle étude deN. W. Radforth eL A. B. Woods sur Cladophlebis (Klukia) Dunkeri du Crétacé du Canada montre qu'il s'agit bien d'une Schizéacées. Par la forme de la fronde, cette espèce peut être comparée aux Senftenbergia du Carbonifère, également considérés comme des Schizéacées, le sporange s'apparente à celui des Aneimia. Ce dernier est sessile. L'anneau transversal est constitué par une rangée de cellules (parfois deux) avec un stomium bien marqué. La plaque distale est formée de plusieurs cellules à parois minces (de 1 à 4).

La flore wealdienne espagnole a fait l'objet d'une première étude de la part de G. Depape qui a trouvé plusieurs espèces à Ortigosa de Cameros : Fougères pécoptéroïdes, sphénoptéroïdes, Gymnospermes (Brachyphyl­lum).

L. R. Rao (45) fait le point sur les découvertes d'Algues fossiles aux Indes. Rappelant la découverte de nombreuses Algues fossiles dans le groupe de Niniyur (Danien) du Crétacé de Trichonopoly dans le sud des Indes, en 1931, Rao signale ensuite que des Algues ont été décrites en abondance dans le Crétacô et l'Eocène, appartenant surtout aux Dasy­cladacées ct Corallinacées. Il insiste sur l'importance stratigraphique et paléontologique de ces découvertes.

Le genre Clypeina est classé par Pia dans les Dasycladacées, tribu des Diploporées, sous-tri hu des Macroporellinées, alors queL. et J. Morellet le mettent dans la tribu des Acetahulariées des D:tSycladécées. Il était connu seulement dans l 'Eocène et le Jurassique, Chan dra Prakash V arma (52) en découvre une espèce dans le Crétacé des Indes, Clypeina Sahnii.

Richard Krausel et H. Wcyland (10) étudient le genre Lygodium. Ce genre, qui a peut-être existé au Jurassique, est bien représenté dans le Crétacé et au début du Tertiaire, jusqu'au Miocène, pour disparaître presque complètement pendant le Pliocène, dans la zone actuellement tempérée d'Amérique du. Nord ct d'Europe. Ce genre est maintenant réfugié dans les régions tropicales sauf toutefois deux exceptions : L. palmatum de l'est de l'Amérique du Nord et L. japonicum du Japon méridional. Les formes connues du Crétacé ct du Tertiaire sont compa­rables à celles de la section des palmata. On doit ainsi considérer L. palmatum comme un survivant de la flore tertiaire. Quelques formes du Tertiaire européen montrent certains rapports avec la section des Flexuosa qui contient pareillement L. japonicum.

1. ADAMS (A. ,V.), Pagiophylluru gracillinum sp. nov., a Conifer from the Yorkshire Jurassic. Ann. Mag. Nat. Hist., 19.'51, 47, pp. 1132-1140.

2. BOUREAU (Ed.), Paléophytogéographie de llladagascar. 1\lérn. de l'Institut scientifique de 1\Iadagao;ear, 1949, sér. D, 1, pp. 1-16.

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3. - Dadoxylon (Araucarioxylon) Teixeirœ n. sp., bois fossile du Jurassig_ut supéTieur portugais. Communicaç. d. serviç. geol. de Portugal, Lisbonne, 1950, 29, pp. 187-194.

4. -Etude paléoxylologique de l'Afrique du.Nord (I). Présence de Dadoxylon (Araucarioxylon) Teixeirre Boureau dans le Haut-Atlas du lVIaroc. Note du Serv. Géol. du Maroc, 1951, 4, pp. 120-133, Rabat.

5. - Etude palé,oxylologique du Sahara (XIII). Sur une nouvelle espèce du Continental intercalaire du Sahara soudanais : Dadoxylon (Araucarioxylon) septatum n. sp. Bull. Mus. nat. Rist. nat., 1951, 2e s., 23, pp. 231-237.

6. - Etude des Flores fossiles du Territoire du Tchad (I) : Protopodocar­poxylon Rochii n. sp., bois fossile mésozoïque. Bull. Mus. nat. Rist. nat., 1952, 24, n° 2, pp. 223-232.

7. - Contribution à l'étude paléoxylologique de l'Af1·ique du Nord (IV). Sur un échantillon de Brachyoxylon (Telephragmoxylon) du Jurassique moyen de Tunisie. Bull. Soc. Géol. Fr., 1952, 12, pp. 169-174, pl. VIII et IX.

S. - et DE LAPPARENT (A. F.), Découverte de Weiclt.<;elia reticulata Stokes et Webb. (= Paradoxopteris Stromeri Hirmer) dans le Jurassique du sud de la Tunisie. C. R. Somm. Soc. Géol. Fr., 1951, 87, pp. 107-109.

9. DALLON! (1\L), Observations sur la Paléogéographie de la fin des temps pri­maires et la notion de Continent de Gondwana. La Rev. scientif., 1948, pp. 524-526.

10. DEPAPE (G.), Sur une flore wealdienne d'Espagne (Ortigosa de Carneros). C. R. Acad. Sc., 1953, 236, pp. 732-734.

11. EDWARDS (W. N.), Lycopodiopsis, A Southern hemispheere Lepidophyte. The Palœobotauist, 1952, 1, pp. 159-164.

12. FERUGLIO (E.), Su alcune piante del Gondwana inferiore della Patagonia. Publ. 1st Geol. Univ., Torino, 1951, fasc. 1, pp. 1-34.

13. FRENGUELLI (J.), 'l'he lower Gondwana in Argentina. The .Paleobotanist, 1952, 1, pp. 183-188.

14. RARE (1\I. P.), Coniopteris tatungensis Sze, a Fern from the Yorkshire Jurassic. Ann. Mag. nat. Rist., 1951, 47, pp. 1140-1146.

15. HARRIS (T. M.), Notes on the Jurassic Flora of Yorkshire. 49. Solenites vimineus (Phillips) n. comb. 50. Ginkgo whitbiensis sp. nov. Ann. Mag. nat. Rist., 1951, 45, pp. 915-937.

16. Hsü (Jen.), Fossil plants from the K'uangshanch'ang coal series of North­eastern Yunnan, China. The Paleobotanist, 1!)52, 1, pp. 245-262.

17. JONGMANS, Beitriige zur Kenntniss der ](arbon/lora vm~ Niederlandisch New Guinea. l\Ieded. Geol. Bur. l\lijngeb. Heerlen, 1938 et 1939, pp. 263-274.

18. JusT (Th.), Fossil floras of the Southern Hemisphere and their phytogeo­graphical significance. Bull. Am. Mus. nat. Rist., 1!l52, 99, pp. 189-203.

19. KRXUSEL (R.), Stachyotaxus sahnii n. sp., eine Konifere aus der Trias von Neue welt bei Basel. The Paleobotanist, 1952, 1, pp. 285-288.

40. - et WEYLAND (H.), Kritische Unters1whungen zur kutikularanalyse tertiiirer Bliitter. Palœontographica, B, 1950, pp. 7-92.

41. LANTEAUllfE (l\1.), Dadoxylon (Araucarioxylon) Boureaui n. sp., bois silici(W mésozoïque de Nouvelle-Calédonie. Bull. Soc. Géol. Fr., 1950, 20, pp. 33-3P..

42. MEHTA (K. R.), Spiroxylon indicum sp. nov., a taxinean wood from the Lower Gondwanas of India. The Paleobotanist, 1952, 1, pp. 330-334.

43. l\lENENDEZ (C. A.), La flora mesozoica de la formacion Llantenes (Prov. de Mendoza). Inst. nac. investig. Ciencias naturales, 1951,2 (3), pp. 147-261.

44. MILLOT (J.), La faune malgache et le mythe gondwanien. l\lém. de l'Institut scientifique de l\ladagasear, 1952, A, 7, 1, pp. 1-36.

45. RAo (L. R.), Recent discoveries of fossil aZ.gœ in India. The Paleobotanist, Hl52, 1, pp. 386-391.

46. SAKSENA (S.), On a new species of Phyllotheca (P. Salmii) from the South Rewa Gondwana Basin, Central India, and its comparison with P. Ethe­Iidgeifrom the Newcastle series, New South Wales. Ibid., 1952, pp. 409-415.

47. STIPANICIC (P. N.) et l\IENENDEZ (C. A.), Contribucion al conocimiento de la Flora fosil de Barreal (Provincia de San Juan). I. Dipteridaceœ. Boletin de Informaciones Petroleras, 1949, 291, pp. 1-32.

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48. TEIXEIRA (C.), La flore fossüe du Karroo de let Zambézie et la notion de continent de Gondwana. Estmlo coloniais. Revista da Escola superior colonial, 1950, 2, p-p. 1-16.

49. - Plantas fosseis do Permo. Carbonico português. Dir. ger. de Minas e serviços geologicos, 1951, 32, pp. 1-17.

50. - Notes sur quelques gisements de végétaux fossiles du Crétacé des environs de Leiria. Rev. d. Facmld. de Cienc. de Lisboa, 1952, 2• s., C, 2, pp. 133-154.

51. THOMAS (H. H.), A Glossopteris with whorled leaves. The Paleobotanist, 1952, 2. pp. 435-438.

52. VAR~fA (Ch. Pr.), Clypeina (Dasycl.adaceœ) from the Cretaceous of South India. Ibid., 1952, 1, pp. 439-441.

F. - Tertiaire.

Après la découverte du genre actuel Metasequoia (1), on s'est vu dans l'obligation de procéder à une révision d'un bon nombre de déterminations de rameaux de Conifères fossiles (21 ).

Les recherches sur le Tertiaire de l'hémisphère nord montrent main­tenant que .Metasequoia occidenlalis et Taxodium dubium ont été long­temps associés dans des forêts de Conifères.

R. W. Chaney (12) indique que nos conceptions sur les forêts Tertiaires américaines du Nord-Ouest doivent également être modifiées.

Dans la forêt Oligocène supérieure du bassin de John Day, Metasequoia occidenlalis dominait.

Au Miocène, la composition de cette flore est modifiée, en même temps que le relief s'érodait et que l'activité volcanique reprenait.

La flore à Metasequoia disparaissant de l'Orégon, la flore de Bridge Creek est ensuite remplacée par celle de Mascall, avec Taxodium dubium.

Après le Miocène moyen, en Amérique du Nord, leMetasequoia n'est plus représenté que par quelques spécimens et on la retrouve au Pliocène, au Japon.

Actuellement, le M. glyploslroboides ne se rencontre que dans les vallées de la Chine centrale qui ont des pluies d'été.

La disparition du Metasequoia de l'Amérique du Nord s'explique par le régime de ses pluies qui, au Pliocène et au Pléistocène, ont créé un climat défavorable.

Au Pliocène, le Taxodium dubium vivait en Amérique du Nord. Son équivalent actuel Taxodium distichwn y occupe encore l'est des U.S.A.

On voit tout l'intérêt de semblables migrations et ce qu'on peut attendre de la rcconsidération des anciennes déterminations de Conifères en se basant sur l'importante découverte du Metasequoia.

L'éocène de l'oued M'Goun (Maroc) a donné à G. Depape et H. Gauthier (20) des fragments de Gymnospermes de Monocotylédones [Arundo ou Phragmites, Pislia cf. P. slratiotes, Rhizocaulon (?)] de Dico­tylédones (Diospyros '?).

La flore oligocène de Cervera (Catalogne) a livré à G. Depape (18 bis) les restes suivants :

Acrostichium (Chrysodium) Lanzœa-num (Vis.) Reid et Chandler.

Dryopteris dalmatica Depape. Podocarpus eocenica Unger. Sabal major (Unger) Heer. J~Iyrica sp. aff. ]If. Faya Ait.

Salù:ites sp. Quercus elama Unger. Quercus sp. Comptonia Schranckii (Stern b.) Berry. Myrica banksiœfolia Unger. Nymphœa Dumasii Sap.

1. Voir plus haut, les travaux de A. CARPlO"TIER.

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Laurus (Phœb.) Vidali Fliche cf. L. prœcelleus Sap.

Lindera stenoloba (Sap.) Laurent. . Cinnamomum lanceolatum (Unger)

Heer. Phœbe cervarensis n. sp. Depa.pe. Pisonia eocenica Ett.

Ailantus cerverensis n. sp. Depape. Zizyphus Ungeri Heer. Scutia (Rhamnus) Aizoon (Ung.) De­

pape. Leucothœ (Andromeda) protogœa (Ung.)

Schirnper. Apocynophyllum nicœense Laurent.

Une florule mio-pliocène des environs de Saint-Flour a fourni les espèces suivantes (G. Depape, 18) •

Pinus sp. sect. tœda. Salix alba L. Fagus pliocenica Sap. Quercus hispanica.

Zelkova Ungeri Kov. Oreodaphne Heeri Gaurl. Acer decipiens Heer. Punica Planchoni Sap. et Mar.

L. Grambast (22) étudie un nouveau genre de Conifère fossile découvert à Neauphle-le-Château (S.-et-0.), dans des couches considérées comme Chattiennes.

Il s'agit du Tetraclinoxylon (Cupressinoxylon p.p.) Boureaui. Ses carac­tères, qui le situent dans le type Cupressinoxylon, en particulier la forme arrondie des trachéides, la disposition en fentes étroites des ponctuations des champs de croisement, le rapprochent considérablement du genre actuel Tetraclinis Masters.

L'auteur distingue alors dans le grand genre Cupressinoxylon Gôppert em. Gothan 1905, une division générique nouvelle destinée à recevoir, dans une acception plus large que le genre monotypique actuel, les bois fossiles qui doivent en être rapprochés.

Le même auteur (23) décrit en outre un bois silicifié originaire de la meulière de Beauce des environs de Paris, avec le nom de Taxodioxylon sequanense n. sp. Ce bois correspond sans doute au bois de racine du Cupressinoxylon uniradiatum Gôppert du Miocène du Mecklembourg décrit par Kobbe, en 1887, et que l'auteur redécrit sous le nom de Taxo­dioxylon Kobbei n. sp. Grambast.

Un autre bois tertiaire du Bassin de Paris, le Cupressinoxylon matrom­nense n. sp. Grambast (24) provenant des alluvions de la Marne à Varennes, près de Claye-Souilly (S.-et-M.) semble être celui d'une Cupressacée et l'auteur le rapproche du genre actuel Thuja.

On connaissait un échantillon de la meulière de Beauce, le Cupressi­noxylon huripense Fritel et Viguier, 1~17, mais il s'agissait d'une espèce basée sur un échantillon-type mal conservé. La découverte d'un nouveau spécimen dans le même gisement, particulièrement bien conservé, a permis à L. Grambast {25) de décrire de nouveau cette espèce et de mettre en évidence des affinités avec le genre Sequoia, qui en feraient plutôt un Taxodioxylon.

Leea eojaponica Watari n. sp. (38) est un bois de Vitacée du Miocène inférieur japonais caractérisé par des vaisseaux solitaires disposés en files tangentielles ct radiales, obstrués par de la thyllose, séparés par de larges rayons à cellules contenant des raphides.

Bien qu'il soit de plus grande taille, le fruit du Romphocarya integri­foliata (28) découvert au Yunnan et notamment son endocarpe et sa graine, présente, selon Hsen-Hsu Hu, les mêmes caractéristiques que le genre fossile Juglandicarya, décrit par Reid et Chandler dans la flore des argiles éocènes de Londres.

Chigurjoeva (A. A.) (13) découvre du pollen de Welwitschia dans les d{'pôts éocènes du Kazakhstan occidental (U.R.S.S.).

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Pratap Singh (37) décrit de nombreux microfossiles collectf>s par B. Sahni comprenant des grains de pollen à affinités angiospermiennes signalés pour la première fois dans la série saline de la Fatehpur Maira Gorge. Ces fossiles indiquent un âge tertiaire certain, pour cette série.

Hemitrapa (33) possède un certain nombre de caractéristiques que l'on retrouve dans Trapella, mais non dans le genre Trapa. Hemilrapa diffère cependant de Trapella par la présence de réceptacles et d'appendices de longueurs différentes, les plus longs étant pourvus de pinceaux de poils courbes.

Les 4 espèces fossiles : Trapa borealis, Trapa Yokoyamœ, Trapa sacha­lienesis et Trapa hokkaidœnsis ont des particularités qui demandent qu'on les reclasse dans le genre Hemitrapa.

R. Potonié (34, 35) continue ses études des pollens tertiaires com­mencées en 1920 et développées par ses élèves Rautz, Thiergart et Wolff. Les distinctions montrent la différence qui sépare le Tertiaire ancien et le Tertiaire récent. Les associations de sporomorphes permettent de distinguer les différents étages du Tertiaire. Les espèces des forêts ter­tiaires étaient plus nombreuses que celles des forêts actuelles, dans des conditions climatiques comparables.

Un intéressant travail de R. Potonié, P. \V. Thomson et Fr. Thier­gart (36) concerne la nomenclature et la classification des pollens et spores néogènes. C.A. Arnold (1) découvre un fruit fossile de Nipa dans l'éocène du Texas et des valves de capsule d'un Kœlreuthia fossile des séries John Day de l'Orégon.

Rajendra N. Lakhanpal (31) a découvert trois fruits fossiles miocènes de l'extrémité occidentale des collines de Garo (Assam) et les a décrits sous Je nom de Nipa Salznii. Les fruits fréquemment décrits sous le nom de Nipadites et qui correspondent à ceux du genre actuel Nipa, localisé en Indo-Malaisie, ont une vaste répartition fossile en Amérique du Nord, Europe, Afrique, Indr, Chine.

La reconstitution des flores tertiaires disparues des régions actuellement désertiques du Sahara se poursuit avec l'étude de nouveaux échantillons silicifiés, les empreintes récoltées étant toujours beaucoup plus rares (Ed. Boureau). Annonoxylon striatum Boureau (2) appartient aux couches du Tamaguilel, sur la rive gauche du Tilcmsi, au S.W. de l'Adrar des Iforas. Ce bois s'apparente de façon typique à celui des Annonacées actuelles. Evodioxylon primigenium (Schcnk) Krausel, dPjà connu dans les couches oligo-miocènes d'Egypte et découvert à l'ouest du Djebel Ben Guénéma en Libye (5), a été comparé aux Rutacées actuelles du genre indo-malais el austral Evodia.

Leguminoxylon 1Henchiko!Jii Boureau (fl) est un échantillon découvert au N.W. de Fort-Flatters, à la limite du Grand Erg oriental et de la Hammada de Tinghert, dans l'Oued Ben Abbou. Il s'agit d'un bois de Légumineuse typique par son parenchyme ct ses fibres simpliciponctuées.

Euphorbioxylon Le(rancii Boureau (7), n'calté au voisinage du précé­dent, peut être comparé aux genres Antlzostema, Ricinodendron ... du groupe des Crotonoideœ (Euphorbiacées).

Ruloxylon Corneti Boureau (10) d'après un èchantillon silicifié récolté sur la bordure occidentale de l'Adrar des Iforas, au N. du Timetrine et de la vallée du Tilemsi. Il s'apparente à quelques bois de Rutai?ées actuelles : Chloroxylon Swietenia, Amyris balsami(era, Fagara anglœnsis, H al(ordia scleroxyla ...

Les argiles néogènes du sud de l'Annam central ont livré un Termi­nalioxylon annamense Boureau (3) dont les canaux sécréteurs verti-

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caux traumatiques et le plan ligneux d'ensemble sont caractéristiques. Un Sapindoxylon pleikuense Boureau (4) appartient aux mêmes couches. Le Leguminoxylon afzelioides Boureau (9), comparable surtout aux

Cresalpiniaceœ actuelles, notamment à celles du genre Afzelia, montre un parenchyme dispose de façon typique et des fibres ligneuses simpli­ciponctuées. Le Leguminoxylon matrohense Boureau peut être comparé au Wallaceodendron celebicum Koorders des Phi1lipine~, ainsi qu'au Tamarindus indica L.

Dipterocarpaceœ-Dipterocarpoidcœ fossiles. Les bois fossiles de Diptero­carpoidere ont fait l'objet d'études récentes. Certains 3uteurs ne consi­dèrent plus comme une Diptérocarpacée le Diptcrocarpoxylon burmense Holden. Das Gupta (1935) en faisait un Jrrawadioxylon et K. A. Chow­dhury [1952, (14)] un Glutoxylon (Anacardiacée).

Le Dipterocarpoxylon annamensc Colani de l'Annam serait, pour K. A. Chowdhury, un Glutoxylon annamensc (Anacardiacée). Dans la liste donnee par Ed. Boureau (9), on trouve une espèce nouvelle : Diptero­carpoxylon khmcrinum Boureau du Cambodge. Il convient d'y ajouter le D. garœnse Chowdhury du Miocène supérieur de Garo Hills en Assam. Les espèces fossiles de la famille des Diptérocarpoïdée ont été rencontrées dans l'aire de répartition actuelle, c'est-à-dire en Indo-Malaisie. On en connaît en outre, en dehors de cette aire, sur la bordure orientale de l'Afrique: Egyptc, Somalie, Uganda (Mont Elgon).

D. Cozzo (17) décrit un hois fossile, Nothofago:rylon N euqucnense voisin des Notho(agus obliqua et de N. procera actuels ct qui vit dans la même région. L'âge géologique est indéterminable. Il s'agit probablement du Tertiaire récent ou du Quaternaire.

Les travaux conjugués sur la Nouvelle-Zélande de W. F. Harris (27), de R. A. Couper (15-16) et de D. R. McQueen (32) montrent que la flore tertiaire manifeste un net changement floris tique à la limite de l 'Eocène et de l'Oligocène. Sur 25 familles présentes en Nouvelle-Zélande avant cette date limite, 6 sont maintenant éteintes. Sur :31 existant après cette limite, 2 seulement sont disparues (McQueen).

1. ARNOLD (C. A.), Tertiary plants from North America. The Paleobotanist, 1952, 2, pp. 73-78.

2. BouREAU (En.), Etude paléoxylologique du Sahara (XII). Bull. Soc. Géol. Fr., 1950, 20, pp. 393-397.

3. -Contribution à l'étude paléoxylologique de l'Indochine (III). Bull. Serv. Géol. Indochine, 1950, 29, pp. 3-12.

4.- Ibid., 1950 (IV). Ibid., 29, pp. 13-14. 5.- Etude paléoxylologique du Sahara (XI). Bull. Mus. nat. llist. nat., 1951,

22, pp. 797-803. 6.- Ibid. (XIV); Ibid., 1951, 23, pp. 331-338. 7.- Ibid. (XV); Ibid., 1951, 23, pp. 706.712. 8.- Contribution à l'étude paléoxylologique de l'Afrique du Nord (III). Ibid.,

1951, pp. 552-557. 9.- Contribution à l'étude paléoxylologique de l'Indochine CV). Mém. Mus.

nat. Hist. nat., C, Se. de la Terre, 1952, 2, pp. 1-26. 10.- Etude paléoxylologique du Sahara (XYI). Bull. }[us. nat. Hist. nat.,

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Day Basin-Oregon. The l'ateobotanist, 1952, 1, pp. 105-113. 13. CHIGURJJEVA (A. A.), Sur la déco,uverte d'une microspore de Welwitschia

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19.- Quelques arbres exotiques cultivés à Lille. Répartition actuelle et histoire paléontologique. II. Les Liquidambar. B11ll. Soc. Bot. Nord de la France, 1951, 4, no 4.

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22. GRAMBAtiT (L.), Tetraclinoxylon (Cupressinoxylon p.p.) Boureaui nov. gen., n. sp., bois fossile du Chattien du Bassin de Paris. Bull. Soc. Géol. de Fr., 1951, 6e s., 1, pp. 277-284.

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24.- Un nouveau bois tertiaire du Bassin de Paris: Cupressinoxylon matrom­nense n. sp. Bull. l\Ius. nat. Hist. nat., 1952. 24 (3), pp. 333-340.

25.- Nouvelle étt~de anatomique d'un bois silicifié de la meulière de Beauce. Bull. Soc. Géol. de Fr., 1952, (le 8., 2, pp. 67-70.

26. GRANGEON (P.), Etude d'un nouveau gisement de plantes fossiles tertiaires et de quelques nou·velles espèces découvertes à Ceyssac. Bull. Soc. Géol. Fr., 1951, pp. 75-86.

27. HARRIS (W. F.), New Zealand plants and their Story. Glues to the Part. Cf. Couper, 1951.

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29. KmcHHEIMER (Fr.), Das alter des Tertiars im Graben von Antweiler (Rhein­land). Nenes H. Geol. PaHiontol., Ml1., 1951, 8, pp. 233-245.

30.- Ueber Antweileria und Andere Gattungen der Juglandaceen. Planta, 1951, 39, pp. 527-541.

31. LAKHANPAL (RAJ. NATH.), Nipa Sahnii, A palm fruit in the Tertiary of Assam. The l'aleobotani!>t, 1952, 1, pp. 289-294.

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34. PoTONIÉ (R.), Zum stand der Mikropaliiontologischen Tertiiirstratigraphie. Geol. Rundschau, 1949, 37, pp. 112-113.

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246 REVUE DE PAL~ODOTANIQUE

38. WATARI (SH.), Studies on the fossil woods from the Tertiary of Japan. VII. Leea (Vitaceœ) from the Miocene of Bimane. Bot. Mag. Tokyo, 1951, 64, pp. 751-752.

G.- Quateruaire.

La flore interglaciaire à Rhododendron pontiwm L. de Barraux dans la vallée de l'Isère, entre Grenoble et Chambéry, a fait l'objet d'une note (4) de G. Depape et Fr. Bourdier. Les empreintes étudiées sont les suivantes :

Abies pectinata DC. ; Carpinus betulus L. Alnus incana DC. ; A. glutinosa Gœrtn. ; A. viridis DC. Betula sp. ; Buxus sempervirens L. ; Acer sp. cf. pseudoplatanus L. Tilia sp. cf. syluestris Desf. ; Rhododendron ponticum L. C. Arambourg, J. Arènes et G. Depape (1) déterminent les empreintes

du lac Ichkeul et celles de Maison Carrée, près d'Alger. Flore du lac Ichkeul: Salix alba L., S. cf. S. canariensis C. Sm. ; Pleroca­

rya sp., Juglans regia L., Quercus Mirb~ckii Dr., Q. a[ ares Pom. ; Q. ilex L.; Q. suber L., Pagus cf. F. silvatica L. ; Ulmus scabra Mill. ; El::egnus cf. E. angustifolia L. ; Cassia sp. ; Ceratonia siliqua L. ; Rhus Coriaria L. ; Sapindus sp. ; Laurus nobilis L. ; Pittosporum sp. ; Olea europ::ea L.

Flore de Mai son Carrée près d'Alger : Smilax asper a L., var. mauri­tanica (Desf.) G.G.; Salix alba L. ; S. cinerea L. ; Populus alba L. ; Car­pinus betulus L. ; Quercus Mirbeckii D.R. ; Q. afares Pom. ; Q. ilex L. ; Q. occifera L. ; Rubus ulmifolius (Schott) F. ; Rhamnus frangula L. ; Vitis ducellieri Ar. et Dep. ; Laurus nobilis L. ; Fraxinus ornus L.

Environ 140 échantillons silifiés, récollés en Somalie française par Aubert de la Rue et en Mauritanie par Th. Monod, ont fait l'objet d'études anatomiques de la part de Boureau (3). Il s'agit de restes de Tamaricaceœ, très souvent de racines [Tamaricoxylon africanum (Krausel) Boureau]. Ces spécimens sont d'âge quaternaire et hien datés. Ils ont une vaste répartition dans le Sahara. Leur présence dans le Tertiaire où on a cru pouvoir les signaler n'est nullement prouvée.

Des échantillons de flore quaternaire d'Asie Mineure,jusque-là inconnue, ont été examinés par J. Arènes et G. Depape (2).

Travertins de Kurna Koy. 1. Glyceria cf. G. fluitans R. Br. ; Salix babylonica L. ; Quercus cf. Q. pedunculata Ehrh.

Travertins d'Antalya : 1. Salix Caprea L. ; Sali:r: cinerea L. Au cours d'un Symposium de la Société écologique d'Amérique qui

a eu lieu à Colombus (Ohio), en Hl51, J. Potzger (5) a présenté un travail sur les rapports des fossiles et de la bordure climatique glaciaire.

Des animaux arctiques et subarctiques ainsi que des plantes ont profon­dément pén('tré plus au sud de l'Amèrique du Nord (Texas, Louisiane, Floride) en passant surtout, semble-t-il, par la côte atlantique et la vallée du Mississipi.

l. ARAMBOURG (C.), ARÈNES (J.) et DEPAPE (G.), Sur deux flores fossiles quaternaires d'Afrique du Nord. C. R. Acad. Sc., 1952, 234, pp. 128-130.

2. ARÈNES (J.) et DEPAPE (G.), Contribution à l'étude des Flores fossiles d'Asie :Mineure. Bull. Mw,;. Nat. Hist. nat., 1952, 24, pp. 328-332.

3. BouREAU (ED.), Sur l'anatomie comparée et les affinités d'échantillons fossiles de Tamaricacem, découverts en Somalie française et en Mauritanie. Ibid., 1951, 23, n° 4, pp. 462-469.

4. DEPAPE (G.) et BouRDIER (FR.), La flore interglaciaire à Rhododendron ponticurn L. de Barmux, dans la vallée de l'Isère, entre Grenoble et Cham­béry. C. R. Acad. Sc., 1952, 235, pp. 1531-1533.

5. POTZGER (J. E.), The fossU record near the glacial border Ohio j. Sc., 1951, 51, pp. 126·133.

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