IAU.-AR -...

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Le Journal politique parait trois fois la semaine. Le prix de l'abon- n ne leut est fixé (franc de port ) pour la ville à 3o fr. pour un an; 16 fr. pour six mois; 8 fr. 50 c. pour 3 mois. Au-dehors, 32 fr. ; 17 fr. ; n fr. Pour l'étranger, 4o fr.; 21 fr. et i i fr. Ç On s'abonne à Toulouse , chez Vieusseux, imprimeur-libraire , rue St-Fcome , n. 46; et au-dehors , cirez tous les Directeurs des postes. 01, s abois ( u1s5r c1 !cslaura csdont les ll(llnsSltiVCnt !l'1 Dar,ien Age- , I, tir_ t,s. .,% 1, rp. vira 11ac;z-,Rose f?cacros. 4a rr:rcrs, t tl,r, F I'sr'. J. I. I)clssrnr. Crl ornzn, Crssr,. I' . irais veuve l3ov. Efltzols T.icïtat:l Carcassorure, Gadrat. Castres, (a rrünrc, CitaiIlu ,fié+ s. Grtstelnauda, , Ltbadie. (o,'slonz Dlpouy Foix ,Gadrat. 11 wzlaubrt;z , Liforgue. .lonlpellier, Gabon et con.p.e 1Va,'bonrl.e, Ciilat'<l.. P tk, ouuet frère Perpignan, Alzine, Lasserre. <<odez, Cetrère, Gaudens, Atfadje. Tgr; bes, Lagleize. "J" Ê UJLLT LA IAU.-AR COMPAGNIE ]ZOnDELAISE. Un Bateau à vapeur part. de. Marmande , tous les jours, pour Bordeaux, à 'six heures du matin. (966). nerfi lis RUSSIE. - Odessa, 1.er juin. Il paraît que le but de la sortie du capitan-pacha était d'ouvrir le Bosphore aux bâtimens entiers chargés de subsistances, et que les pachas de Natolie avaient précédemment reçu ordre de préparer leurs expéditions. On apprend en effet que Sinope seule a envoyé 4o bâtimens qui ont pu gagner Constantinople. On sait aussi que l'amiral Greigh a capturé quelques-uns de ces transports. Du 5. On assure que le général Roth a livré, depuis ]'affaire des 16 et 17 mois , un combat du coté de Varna, l'avantage est resté aux Russes. On attend des détails. ANGLETERRE. - Londres, rq juin. L'île de Terceira est enfin ,cri état de blocus. Des nouvelles arrivées de Saint-Michel annon- cent que le navire Briton avait été invité à s'éloigner de Terceira par l'escadre portugaise, et qu'il était entré à Saint-Michel. - Lord Castlereagh est nommé lord de l'amirauté, en reln- placementde lord Brecknock, qui se retire. - Le Courier annonce que le gouvernement provisoire établi à Santa-Fé a adressé au corps diplomatique une protestation cor! ire la conduite de Lasalle qui a usurpé l'autorité suprême à Buénos-Ayres. iSAINT-CLOUD , 21 juin. A neuf heures, le Roi et LL. AA. RR. se sont rendus à l'é- glise St-Germain-I'AAuxerrois. Le Roi a été recu, à la descente de son caresse, par M. le marquis deBrézé, grand-maître; le marquis deRochemaure, ]naître; les vicomtes de Romanet et de Baulny, aides des céré- nlonies de Friture. Le curé, précédé (le la croix et suivi (le son clergé, s'était rendu à la grande porte (le l'église pour présenter l'eau bénite et l'encens à S. M. qui a été conduite au choeur avec le cérémonial accoutumé. La grand'messeachevée, la procession s'est mise en marche, a traversé le Louvre, ]a rue et la place du Carrousel et s'est rendue à la chapelle chi château des Tuileries. Après la bénédiction du Saint-Sacrement, la procession e suivi le quai du Louvre et est rentrée à Saint Gerrnain-l'Auxerrois après s'être arrêtée au reposoir élevé vis-à-vis le pont des Arts. Une foule immense s'était portée avec empressement sur tous* les points par oie devait passer S. M. PAPIS 21 juin. Le prince Paul de Wurtemberg a quitté Madrid pour se COOI POLITIQUE. La législation qui s'oppose â l'entrée (les produits étrangers est-dle favorable orz défavorable aux Francais ? Je suis ami de.PPlatoa , mais encore plus de la vérité. Suis rote. Ier Article. JL n'est pis pour la France de question plus fondamentale e qu celle qui fait l'objet de cet article : il est à la lettre vrai ' que c est une question de vie ou de mort pour elle , selon que la législa- tion la d sou ra. Nous regrettons beaucoup d'avoir à combatt d'h i re aujour u M. Charles Dupin , notre am1 et savant très-distingué ; mais puis- que le Journal du Corunzerce, oû écrivent M. J.-B. Sa célèb y , re économiste , et M. Adolphe Blanqui , professeur d'économi e po- litique , signale au public le dernier discours de NI. Charle D s u- pin à la Chambre des députés comme allant au fond de la - ques tion et ]a résolvant péremptoirement d'une manière contraire à la i g slation existante nous crevons , dans l'intéritt public , devoir relec-r,' t , -j rr eai Si .éclairé et a tant fit cæur' les prospérités publiques, qu'il nous le adoun p era aisément, sur-tout si nous avons raison. Nous allons rapporter textuellem nt e 'il d é i e c qu y e e caract r s- tique dans son discours et rion n é l li , s um roterons es a néa pour dîiciliter les observations que nous aurons à faire. §. I. E x t r ait d u discours d e 1 1I . Charles Dupin. (Voir les Mo- nit eurs des 1 7 et i 8 mai dernier. r. Le bien-être de la France entière n ît d' ilib a un juste équ re ,entre les ressources et les charges des indu t i d i s r es et es propr é- lés; ce bien-être est l'unique but auquel nous devons tendre. D 's. eux ftitsprincipaux influent depuis dix années sur le sort ,de la population. rendre à Bordeaux, oie l'attend un bâtiment qui doit le conduire aux Etats-Unis d'Amérique; - D'après la Gazette Constitutionnelle de l'Allier , l'on croit à Nevers que M. le baron de Talleyrand a envoyé sa démission de préfet de la Nièvre. r- Sur le rapport de M. le juge d'instruction , la chambre du conseil a déclaré qu'il n'y avait pas lieu à suivre contre M. Bar- thélemy , auteur du Fils de l'Homme ; mais NI. le procureur du Roi a interjeté appel de cette décision. - Les secousses de tremblemens de terre continuant à in- quiéter les populations des environs de Rome , le Saint-Père a fait ordonner des prières publiques pour la cessation de ce fléau. - Par ordonnance du 15 juin, M. bottin , avocat et gendre de M. Bel] lard , décédé depuis peu, a été nommé référendaire au sceau de France. - - On assure que 31. de Marbois a donné à la chambre des pairs des explications relatives aux faits contenus dans un nie- moire que M. Crassous, conseiller à la cour (les comptes , a fait distribuer, et on ajoute que ces explications n'ont point produit tout l'effet que M. de Marbois en attendait. Un des trois maîtres des comptes qui siégent à la chambre des députés est , dit-on , chargé du soin de justifier les mesures prises contre M. le conseiller Crassous; on le désigne même , et si cette désignation était exacte , ce ne serait pas sans étonne- ment qu'on verrait un membre de cette cour , e peine installé , définir des droits qu'il connaît àpeine , et expliquer des décrets qu'il n'a guère eu le temps d'étudier. Il paraîtrait étrange qu'un membre si nouveau bit chargé par préférence de cette mission , lorsqu'il existe à la chambre des députés un des juges de M. Crassous et un autre, maître des comptes, qui a été conseiller référendaire pendant dix années. Sans doute que ces honorables membres , qui ont écouté si pa- tiemment les étranges assertions de M. le ministre des finances dans la séance du ro juin, voudront bien cette fois donner du haut de la tribune des explications qu'ils ont peut-être essayées dans les bureaux. ( Courrier Francais. ) - La Gazette des.Deux Siciles dit 2 de ce mois annonce que dans la matinée du même jour le brick le Caiabros, parti de Bastia, venait de jeter l'ancre dans la rade de Naples. C'est, comme on sait, sur ce brick qu'avaient été embarqués Gallotti et son compagnon d'infortune. La même Gazette, dans ses nu- méros du 3 et du 4, garde le plus profond silence sur les deux malheureux napolitains, dont le none n'y est pas même pronon- cé. Seulement, dans celle du 3 , on trouve que la veille, c'est-à- dire immédiatement après l'arrivée du bric?,, il y avait eu con- seil des ministres, à la suite duquel le ministre de la police gé- nérale avait fait un travail particulier avec S. M. - On écrit de Nlodon , le 15 mai: Aujourd'hui vient d'arriver d'une tournée (le plus d'un mois 3. e premier est I'accroissenlent graduel des impâts indirects. 4. Le second est la réduction successive des impôts directs. 5. Depuis 1818 jusqu'à 1828 ,les contributions oui pèsent sni les industries, sur les capitaux et sur les consommations se sont accrues de t 1o millions , soit par l'aggravation des taxes , soit par les progrès ale l'activité sociale. 6. Dans ce même laps de temps les contributions directes as- sises sur les propriétés, ont été dégrevées de 52 millions. 7. Tel es't le premier changement produit par les lois entre l'aisance respective des propriétaires fonciers et rie la masse des consommateurs. 8. Au milieu de cette grande révolution financière , la popu- lation laborieuse augmentait en nombre, et la France, eu dix an- nées seulement, comptait un accroissement de 2,100,000 aines. Les progrès de l'agriculture et des arts suffisent avec abondance art la nourriture , au vêtement, au logement, à toits les besoins de cette nouvelle population. p. On s'indigne avec raison contre les députés qui se vendent au pouvoir polir des cordons, des pensions ou des places ; certes, je ne veux pas excuser leur ignominie. Mais que penseriez-vous, si je vous (lisais qu'avant la chambre actuelle une majorité de pro- priétaires députés avendu cent fois plus cher les libertés publi- ques, en s'assurant, aux dépens îles consommateurs, un prix ( l e monopole pour les produits dont on a maintenu la valeur factice de 200 à 300 millions, chaqueannée, au-dessus du prix oir la libre concurrence dit commerce les eût portés ? Ainsi , la nation fran- caise est arrivée à paver )oo à 5,10 millions par an, la perte on la suspension clé ses plus chères libertés ; et la majorité , vénale par voie détournée, disait t ses coninmettaus : voyez avec quel désintéressement nous soignons vos intérêts; nous venons à Paris gratis , et pour vous 1.... 10. Tandis que les propriétaires s'enrichissaient d'un revenu net dont la valeur surpasse aujourd'hui 250 millions , on e re- marqué qu'il cm: t t'ai t en France pour i? fit 1!t raillions tl'au;maux le colonel Bory de Saint-Vincent avec tous ses adjoints, qui sont occupés à préparer un premier ens-oi ait ministère. Il est impos- sible d'avoir été mieux accueilli que ces Messieurs par les mon- tagnards (le la Messénie, dit Megtae et de l'Arcadie, chez les- quels ils étaient demeurés. Tons les Francais qui ont visité I'in- térictir s'accordent à le peindre routine admirable; ce sont (le beaux vallons , des plaines biens arrosées, entre des mollis cou- verts d'épaisses forêts. Le peuple est lion , industriettu spirituel, actif, bénit le Roi de France et ses sujets, tout en m and( ,tautla crainte qu'on ne travaille à en faire des Russes. Le colo nel Borv de Saint-i incent, dés qu'il aura expédié ses rapports et ses coller- trous, partira pour l'Argolide, en passant par Sparte, oie on dit qu'il doit s'établir, connue il l'a fait à Blesséne, dnral?t gdtelil jours. » --r Le Roi et la Reine de Bavière viennent de faire un voyage dans la Bavière rhénane ils sont restés deux jours à Landau. Le Roi a (lit aux deux députés de la Bavière rhénane : a Je connais » l'état de gêne dri-comnierce de ce liais; j'ai voulu faire lin traité commercial avec la P russe, je n'ai pu le ratifier; il ei t » été à votre désavantage. J'ai fait de vaines tentatives dans le même but auprès (les autres puissances limitrophes de la Ba- » vière rhénane. » - On écrit de Berlin que S, M. l'empereur de Russie ,est parti (le cette capitale le 13 juin powi retourner à Varsovie. - On lit dans la Quotidienne : [,'ancienne impératrice d'13aiti, Maine Christophe, et ses deux filles , ont passé à Munich le 15 juin , se rendant aux eaux de Carlshadt. On a remarqué que la couleur de ces trois Ila itiennes était d'un beau noir d'ébène et qu'elles parlaient très-bien fran- çais. On sait que la famille de Christophe habite la Toscane de- puis plusieurs années. - On lit dans tin journal: a MM. les consei'.lers-t éférendaires des deux classes de la Cour des comptes vont se réunir bientct, à l'effet de s'entendre pour la rédaction d'une respectueuse sup- plique an Roi, afin d'obtenir l'amnillation de la décision contrai leur collègue, M. Crassous , et pour demander nue ordonnance royale explicative du droit de chacun , le décret du 16 septem- bre 1807 ne pouvant plus être appliqué à la Cour. - On lit dans le Journal du Conunerec Les communications entre les cabinets de Matir td et de Ma- ris sont très-actives cri ek moment. Les lettres de Maclrid du 14. juin, revues par voie extraordinaire , aunoncent que le change- ment de ministres est ajourné et que M. d'Ofalia a revu tordre (le revenir il Paris, sans retard. Gallotti est exécuté ! Au dernier instant ses pensées eut 0111 être an=tes contre la France. Il croyait, en touchant notre terre,' avoir touché l'autel des supplians, cet autel sacré dont personne ne doit être ar r aclié. Il eu ace r ruché' Commuent ? C'est la franc0 na.politai.re qui a trempé la tourie foi frau:aise. destinés à la boucherie anssitit, et sans égards pour les con- soli) matcnrs, on a frappé par d'c e tics d,°oits d'entuée ce ge lrt de nourriture si précieuse peur la masse de la population f1 ari- caise. 11. On a de plus remarqué que les nrmuf.:ci:.u-icrs Tulsaieii.t entrer des laines étrangères pour 20 à 25 1;liions de francs sans remarquer aussi qu'ils exportaient pour 30 il 5d; titillions (le lainages fabriqués sous mille formes varices aussititon a11:appé d'un droit île 35 pour cent les laines étrang(1 s, afin que le prix de nos laines ne fiît pas réduit en proportion du nielleur marché des produits de J 'industrie. 1?. Ce renchetissement des lainages, on (lit moins ces moyens factices employés pour les e.npfch'r de tomber à trop bon mar- clié, les ramies lois les ont produits pour les autres dépouilles d'animaux, les cuirs les suif;, les poils , les crins , eu un mot tout ce qui sert aux usages donlc,tignes. 13. On n', pas été monts :îtn'c fit demander des prix de mono, pole pour un grand nombre de produits ség t rttx, le, chanvres , les huiles, le sucre, le riz, par pl;. O-i aura ;t, voulu que les limites auxquelles on pont 't i'enir.ée des céréale., ft1;s e,rt beaucoup plus rapprochées du prix qui produit la fanzine. 1+. La paix qui tend 'r i-éiii le pr'c des mata s, tend égalealent à réduire le prix de la nra:n l'ceuvre..... Alors ot voit l'homme de travail a eeevci u,ie mois dre paie , tandis que, des lois insensées tendent à ]aire payer plus cher les corucstib1c et les vêtenlens. r5. Au sein des villes, l'accroissement de la popalat:ou fait monter entre mes n e le prix des loyers, lorsqu'il, large dégrève- ment augmente d autant le revenu des possess:'s rs des maisons. 6. On a voulu que les proiriétaires (le bois, de houille, de minerai, de fourneaux et (le forges eussent leur part de pro- tection législative. 1 7. En conséquence,, on a porté lin loi qui frappe les forida et les fers étra;)gcrs d'un droit cure sif, Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Le Journal politique parait trois fois la semaine. Le prix de l'abon- n ne leut est fixé (franc de port ) pour la ville à 3o fr. pour un an; 16 fr.

pour six mois; 8 fr. 50 c. pour 3 mois. Au-dehors, 32 fr. ; 17 fr. ; n fr. Pour l'étranger, 4o fr.; 21 fr. et i i fr.

Ç On s'abonne à Toulouse , chez Vieusseux, imprimeur-libraire , rue St-Fcome , n. 46; et au-dehors , cirez tous les Directeurs des postes.

01, s abois ( u1s5r c1 !cslaura csdont les ll(llnsSltiVCnt !l'1 Dar,ien Age- , I, tir_ t,s. .,% 1, rp. vira 11ac;z-,Rose f?cacros. 4a rr:rcrs, t tl,r, F I'sr'. J. I. I)clssrnr. Crl ornzn, Crssr,. I' . irais veuve l3ov. Efltzols T.icïtat:l Carcassorure, Gadrat. Castres, (a rrünrc, CitaiIlu ,fié+ s. Grtstelnauda, , Ltbadie. (o,'slonz Dlpouy Foix ,Gadrat. 11 wzlaubrt;z , Liforgue. .lonlpellier, Gabon et con.p.e 1Va,'bonrl.e, Ciilat'<l.. P tk, ouuet frère Perpignan, Alzine, Lasserre. <<odez, Cetrère, Gaudens, Atfadje. Tgr; bes, Lagleize.

"J" Ê UJLLT LA IAU.-AR

COMPAGNIE ]ZOnDELAISE.

Un Bateau à vapeur part. de. Marmande , tous les jours, pour Bordeaux, à 'six heures du matin. (966).

nerfi lis RUSSIE. - Odessa, 1.er juin. Il paraît que le but de la sortie

du capitan-pacha était d'ouvrir le Bosphore aux bâtimens entiers chargés de subsistances, et que les pachas de Natolie avaient précédemment reçu ordre de préparer leurs expéditions. On apprend en effet que Sinope seule a envoyé 4o bâtimens qui ont pu gagner Constantinople. On sait aussi que l'amiral Greigh a capturé quelques-uns de ces transports.

Du 5. On assure que le général Roth a livré, depuis ]'affaire des 16 et 17 mois , un combat du coté de Varna, oû l'avantage est resté aux Russes. On attend des détails.

ANGLETERRE. - Londres, rq juin. L'île de Terceira est enfin ,cri état de blocus. Des nouvelles arrivées de Saint-Michel annon- cent que le navire Briton avait été invité à s'éloigner de Terceira par l'escadre portugaise, et qu'il était entré à Saint-Michel. - Lord Castlereagh est nommé lord de l'amirauté, en reln- placementde lord Brecknock, qui se retire. - Le Courier annonce que le gouvernement provisoire établi à Santa-Fé a adressé au corps diplomatique une protestation cor! ire la conduite de Lasalle qui a usurpé l'autorité suprême à Buénos-Ayres.

iSAINT-CLOUD , 21 juin. A neuf heures, le Roi et LL. AA. RR. se sont rendus à l'é- glise St-Germain-I'AAuxerrois. Le Roi a été recu, à la descente de son caresse, par M. le marquis deBrézé, grand-maître; le marquis deRochemaure,

]naître; les vicomtes de Romanet et de Baulny, aides des céré- nlonies de Friture. Le curé, précédé (le la croix et suivi (le son clergé, s'était rendu à la grande porte (le l'église pour présenter l'eau bénite et l'encens à S. M. qui a été conduite au choeur avec le cérémonial accoutumé. La grand'messeachevée, la procession s'est mise en marche,

a traversé le Louvre, ]a rue et la place du Carrousel et s'est rendue à la chapelle chi château des Tuileries. Après la bénédiction du Saint-Sacrement, la procession e suivi le quai du Louvre et est rentrée à Saint Gerrnain-l'Auxerrois

après s'être arrêtée au reposoir élevé vis-à-vis le pont des Arts. Une foule immense s'était portée avec empressement sur tous* les points par oie devait passer S. M.

PAPIS 21 juin. Le prince Paul de Wurtemberg a quitté Madrid pour se

COOI POLITIQUE. La législation qui s'oppose â l'entrée (les produits étrangers

est-dle favorable orz défavorable aux Francais ?

Je suis ami de.PPlatoa , mais encore plus de la vérité. Suis rote.

Ier Article.

JL n'est pis pour la France de question plus fondamentale e qu celle qui fait l'objet de cet article : il est à la lettre vrai ' que c est une question de vie ou de mort pour elle , selon que la législa- tion la ré d sou ra. Nous regrettons beaucoup d'avoir à combatt d'h i re aujour u M. Charles Dupin , notre am1 et savant très-distingué ; mais puis- que le Journal du Corunzerce, oû écrivent M. J.-B. Sa célèb y , re économiste , et M. Adolphe Blanqui , professeur d'économi e po- litique , signale au public le dernier discours de NI. Charle D s u- pin à la Chambre des députés comme allant au fond de la - ques tion et ]a résolvant péremptoirement d'une manière contraire à la lé i g slation existante nous crevons , dans l'intéritt public , devoir relec-r,' t , -j rr eai Si .éclairé et a tant fit cæur' les prospérités publiques, qu'il nous le adoun p era aisément, sur-tout si nous avons raison. Nous allons rapporter textuellem nt e 'il d é i e c qu y e e caract r s- tique dans son discours et rion n é l li , s um roterons es a néa pour dîiciliter les observations que nous aurons à faire.

§. I. E x t r a i t d u discours d e 1 1I . Charles Dupin. (Voir les Mo- nit eurs des 1 7 et i 8 mai dernier. r. Le bien-être de la France entière n ît d' ilib a un juste équ re ,entre les ressources et les charges des indu t i d i s r es et es propr é- lés; ce bien-être est l'unique but auquel nous devons tendre. D 's. eux ftitsprincipaux influent depuis dix années sur le sort

,de la population.

rendre à Bordeaux, oie l'attend un bâtiment qui doit le conduire aux Etats-Unis d'Amérique;

- D'après la Gazette Constitutionnelle de l'Allier , l'on croit à Nevers que M. le baron de Talleyrand a envoyé sa démission de préfet de la Nièvre.

r- Sur le rapport de M. le juge d'instruction , la chambre du conseil a déclaré qu'il n'y avait pas lieu à suivre contre M. Bar- thélemy , auteur du Fils de l'Homme ; mais NI. le procureur du Roi a interjeté appel de cette décision. - Les secousses de tremblemens de terre continuant à in- quiéter les populations des environs de Rome , le Saint-Père a fait ordonner des prières publiques pour la cessation de ce fléau.

- Par ordonnance du 15 juin, M. bottin , avocat et gendre de M. Bel] lard , décédé depuis peu, a été nommé référendaire au sceau de France.

- - On assure que 31. de Marbois a donné à la chambre des pairs des explications relatives aux faits contenus dans un nie- moire que M. Crassous, conseiller à la cour (les comptes , a fait distribuer, et on ajoute que ces explications n'ont point produit tout l'effet que M. de Marbois en attendait.

Un des trois maîtres des comptes qui siégent à la chambre des députés est , dit-on , chargé du soin de justifier les mesures prises contre M. le conseiller Crassous; on le désigne même , et si cette désignation était exacte , ce ne serait pas sans étonne- ment qu'on verrait un membre de cette cour , e peine installé , définir des droits qu'il connaît àpeine , et expliquer des décrets qu'il n'a guère eu le temps d'étudier.

Il paraîtrait étrange qu'un membre si nouveau bit chargé par préférence de cette mission , lorsqu'il existe à la chambre des députés un des juges de M. Crassous et un autre, maître des comptes, qui a été conseiller référendaire pendant dix années. Sans doute que ces honorables membres , qui ont écouté si pa- tiemment les étranges assertions de M. le ministre des finances dans la séance du ro juin, voudront bien cette fois donner du haut de la tribune des explications qu'ils ont peut-être essayées dans les bureaux. ( Courrier Francais. ) - La Gazette des.Deux Siciles dit 2 de ce mois annonce que dans la matinée du même jour le brick le Caiabros, parti de Bastia, venait de jeter l'ancre dans la rade de Naples. C'est, comme on sait, sur ce brick qu'avaient été embarqués Gallotti et son compagnon d'infortune. La même Gazette, dans ses nu- méros du 3 et du 4, garde le plus profond silence sur les deux malheureux napolitains, dont le none n'y est pas même pronon- cé. Seulement, dans celle du 3 , on trouve que la veille, c'est-à- dire immédiatement après l'arrivée du bric?,, il y avait eu con- seil des ministres, à la suite duquel le ministre de la police gé- nérale avait fait un travail particulier avec S. M. - On écrit de Nlodon , le 15 mai:

Aujourd'hui vient d'arriver d'une tournée (le plus d'un mois

3. e premier est I'accroissenlent graduel des impâts indirects. 4. Le second est la réduction successive des impôts directs. 5. Depuis 1818 jusqu'à 1828 ,les contributions oui pèsent sni les industries, sur les capitaux et sur les consommations se sont accrues de t 1o millions , soit par l'aggravation des taxes , soit par les progrès ale l'activité sociale. 6. Dans ce même laps de temps les contributions directes as- sises sur les propriétés, ont été dégrevées de 52 millions. 7. Tel es't le premier changement produit par les lois entre l'aisance respective des propriétaires fonciers et rie la masse des consommateurs. 8. Au milieu de cette grande révolution financière , la popu- lation laborieuse augmentait en nombre, et la France, eu dix an- nées seulement, comptait un accroissement de 2,100,000 aines. Les progrès de l'agriculture et des arts suffisent avec abondance

art la nourriture , au vêtement, au logement, à toits les besoins de cette nouvelle population. p. On s'indigne avec raison contre les députés qui se vendent au pouvoir polir des cordons, des pensions ou des places ; certes,

je ne veux pas excuser leur ignominie. Mais que penseriez-vous, si je vous (lisais qu'avant la chambre actuelle une majorité de pro- priétaires députés avendu cent fois plus cher les libertés publi- ques, en s'assurant, aux dépens îles consommateurs, un prix ( l e monopole pour les produits dont on a maintenu la valeur factice de 200 à 300 millions, chaqueannée, au-dessus du prix oir la libre concurrence dit commerce les eût portés ? Ainsi , la nation fran- caise est arrivée à paver )oo à 5,10 millions par an, la perte on la suspension clé ses plus chères libertés ; et la majorité , vénale par voie détournée, disait t ses coninmettaus : voyez avec quel désintéressement nous soignons vos intérêts; nous venons à Paris gratis , et pour vous 1....

10. Tandis que les propriétaires s'enrichissaient d'un revenu net dont la valeur surpasse aujourd'hui 250 millions , on e re- marqué qu'il cm: t t'ai t en France pour i? fit 1!t raillions tl'au;maux

le colonel Bory de Saint-Vincent avec tous ses adjoints, qui sont occupés à préparer un premier ens-oi ait ministère. Il est impos- sible d'avoir été mieux accueilli que ces Messieurs par les mon- tagnards (le la Messénie, dit Megtae et de l'Arcadie, chez les- quels ils étaient demeurés. Tons les Francais qui ont visité I'in- térictir s'accordent à le peindre routine admirable; ce sont (le beaux vallons , des plaines biens arrosées, entre des mollis cou- verts d'épaisses forêts. Le peuple est lion , industriettu spirituel, actif, bénit le Roi de France et ses sujets, tout en m and( ,tautla crainte qu'on ne travaille à en faire des Russes. Le colo nel Borv de Saint-i incent, dés qu'il aura expédié ses rapports et ses coller- trous, partira pour l'Argolide, en passant par Sparte, oie on dit qu'il doit s'établir, connue il l'a fait à Blesséne, dnral?t gdtelil jours. »

--r Le Roi et la Reine de Bavière viennent de faire un voyage dans la Bavière rhénane ils sont restés deux jours à Landau. Le Roi a (lit aux deux députés de la Bavière rhénane : a Je connais » l'état de gêne dri-comnierce de ce liais; j'ai voulu faire lin

traité commercial avec la P russe, je n'ai pu le ratifier; il ei t » été à votre désavantage. J'ai fait de vaines tentatives dans le

même but auprès (les autres puissances limitrophes de la Ba- » vière rhénane. » - On écrit de Berlin que S, M. l'empereur de Russie ,est parti (le cette capitale le 13 juin powi retourner à Varsovie. - On lit dans la Quotidienne :

[,'ancienne impératrice d'13aiti, Maine Christophe, et ses deux filles , ont passé à Munich le 15 juin , se rendant aux eaux de Carlshadt. On a remarqué que la couleur de ces trois Ila itiennes était d'un beau noir d'ébène et qu'elles parlaient très-bien fran- çais. On sait que la famille de Christophe habite la Toscane de- puis plusieurs années.

- On lit dans tin journal: a MM. les consei'.lers-t éférendaires des deux classes de la Cour des comptes vont se réunir bientct, à l'effet de s'entendre pour la rédaction d'une respectueuse sup- plique an Roi, afin d'obtenir l'amnillation de la décision contrai leur collègue, M. Crassous , et pour demander nue ordonnance royale explicative du droit de chacun , le décret du 16 septem- bre 1807 ne pouvant plus être appliqué à la Cour. - On lit dans le Journal du Conunerec

Les communications entre les cabinets de Matir td et de Ma- ris sont très-actives cri ek moment. Les lettres de Maclrid du 14. juin, revues par voie extraordinaire , aunoncent que le change- ment de ministres est ajourné et que M. d'Ofalia a revu tordre (le revenir il Paris, sans retard.

Gallotti est exécuté ! Au dernier instant ses pensées eut 0111

être an=tes contre la France. Il croyait, en touchant notre terre,' avoir touché l'autel des supplians, cet autel sacré dont personne ne doit être ar r aclié. Il eu ace r ruché' Commuent ? C'est la franc0 na.politai.re qui a trempé la tourie foi frau:aise.

destinés à la boucherie anssitit, et sans égards pour les con- soli) matcnrs, on a frappé par d'c e tics d,°oits d'entuée ce ge lrt de nourriture si précieuse peur la masse de la population f1 ari- caise.

11. On a de plus remarqué que les nrmuf.:ci:.u-icrs Tulsaieii.t entrer des laines étrangères pour 20 à 25 1;liions de francs sans remarquer aussi qu'ils exportaient pour 30 il 5d; titillions (le lainages fabriqués sous mille formes varices aussititon a11:appé d'un droit île 35 pour cent les laines étrang(1 s, afin que le prix de nos laines ne fiît pas réduit en proportion du nielleur marché des produits de J 'industrie.

1?. Ce renchetissement des lainages, on (lit moins ces moyens factices employés pour les e.npfch'r de tomber à trop bon mar- clié, les ramies lois les ont produits pour les autres dépouilles d'animaux, les cuirs les suif;, les poils , les crins , eu un mot tout ce qui sert aux usages donlc,tignes.

13. On n', pas été monts :îtn'c fit demander des prix de mono, pole pour un grand nombre de produits ség t rttx, le, chanvres , les huiles, le sucre, le riz, par pl;. O-i aura ;t, voulu que les limites auxquelles on pont 't i'enir.ée des céréale., ft1;s e,rt beaucoup plus rapprochées du prix qui produit la fanzine.

1+. La paix qui tend 'r i-éiii le pr'c des mata s, tend égalealent à réduire le prix de la nra:n l'ceuvre..... Alors ot voit l'homme de travail a eeevci u,ie mois dre paie , tandis que, des lois insensées tendent à ]aire payer plus cher les corucstib1c et les vêtenlens.

r5. Au sein des villes, l'accroissement de la popalat:ou fait monter entre mes n e le prix des loyers, lorsqu'il, large dégrève- ment augmente d autant le revenu des possess:'s rs des maisons.

6. On a voulu que les proiriétaires (le bois, de houille, de minerai, de fourneaux et (le forges eussent leur part de pro- tection législative.

1 7. En conséquence,, on a porté lin loi qui frappe les forida et les fers étra;)gcrs d'un droit cure sif,

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LUe a cric qu'il lui f;diaii r su e Un a ,a. ia et u-n br i nm1 de

:,rand chemin ; elle a envoyé ries pièces , (les instructions , et

en vérité il y a de quoi frmnir sur l'état île la justice dans ce

pays, s'il s'e;t trouvé des ti iÿunat pour cas' d^ vol et de

net-apens i'ïtomm., qni était coupable (le rébellion, s'il s'est fait

des,ein nue pareille snbstituton de cri mes , si les juges ont

calanuri ; leur victime pour mieux l'immoler, et si totit s les

formes de la justice, ces formes, à qui tout le monde doit respect Lrartce. et connance, n'ont été giicn statagti:nte pour duper la

P^nt-êGe volts vous 11 aud 450!. de nous avoir trompes. Ali! il

est vrai , nous vous avons livré un malheureux ! bills vous

'Vous noirs avez livré votre homtenr ! Et encore , je ne sais pas

Si, à ce prix , le marché est égal !

Que cette ruse est Uvlie , s'il y a eu de la ruse ! Eh ! qui ne le

croira à voir la hale du suppliée `' 1 échafaud attendait Gailotti

sur le rivage; et de sa patrie la premir'rc chose qu'il aura revue

ce sont les bourreaux ! Pourquoi Cet empressçnaeot ? Crai-

gnait-on qu'il n' u r ivaît d'au-delà des mers des paroles de salut ?

'Oui, le [loi de fiance pouvait sauver ! Oui, il pouvait y

avoir tin homme de plus sur la terre qui ait béni son pouvoir

Voit;., pourquoi les bourreaux se sont hâtés. Quand la gi' (' arrivera, quand l'envoyé de France viendra réclamer cet hain-

me, Naples répondra qu'elle ne peut plus nous rendre que le

cadavre. n- Ce mot terminerat-il tout? Suffira-t-il d'avoir tué pour ri

voir plus à rendre compte? Ah ! je ne sais si je nie trompe

niais notre tâche, ce rite semble, n'est pas finie. Hier nous avions

à sauver la vie d'un homme, aujourd'hui il y a une injure qui

nous a été faite. Il faut qu'on la répare : car si vous avez fait

mentir vos t ibubanx de justice , si vous avez réclamé connue

assassin l'honnuc qui n'était coupable que (le crime politique , a

alors, prenez-y garde , vous avez trompa la France , et ce

mensonge est nue injure; ce mensonge est une violation du ter-

ritoire français. En effet, que vous noirs ayez arraché ce malheureux par

rase on par violence, toujours est-il que vous avez violé le

droit que nous avions de le protéger , toujours est-il que vous

avez attenté à la franchise (le notre sol. Ne dites pas que nous

)r avons consenti ; est-ce consentir que d'être forcé ou d'être

trompé ?

En deux mots, voici l'affaire : Gallotti est mort ; tout est

fini, quant à titi ; rien n'est fini , quant ir nous : il faut que cous

sachions à quoi nous en tenir. Cet homme était-il un assassin et

u!i voleur, comme on l'a prétendu ? Prouvez-le , et alors nous

n'avons plus rien à dire. litait-ce un condamné politique? Alors

vous nous avez trompés, quand vous l'avez réclamé; vous nous

avez offensés, quand vous l'avez cuis à mort. Nous le répétons

il faut des explications. II faut que le ministère français montre qu'on ne se joue pas

de la France et île la franchise (le son sol ; il faut qu'il montre

que la France n'est pas (le ces vieillards de comédie qu'un Shri-

gani trompe avec des mensonges. (Jo'unczl des Débats. )

C'est à ll.t publicité , qui guérit le. mal bien plus qu'elle u`ca 4 petit faire , que jc m'adresse en ce momènt, en déclarant à

, cette t ribune ,comme secrétaire et comme rapporteur de votre » cormision des crédits supplémentaires qu'aucune demande

ne lui est parveuile, (le qiu Sire ce soit pour être entendue Il cil pour fournir dés éclaircisscmenn par écrit. »

si im osant ue la lettre de p q Y oi4i an témoignage aa munis aus rl, de eyronnet. Sr f on songe qu l'ex ministre avait affirmé pourvu qu'une brallante souscription fut formée en sa faveur: I'e que les travaux de sa s,dle à manger n'avaicut été ordonnés que l rica(lénue a répondu qu'elle ne s'occupait pas de pareilles

d après titi devis, et (file , suivant les bruits répandus, M. Roy affaires. ( On rit. ) Le pétitionnaire ajoute qu'aspirant à obtenir

a présenté â la u-ibunc un certificat de l'architecte attestant que un cadeau national ( ce sont ses propres termes ), il offre de

l travaux ont été faits saris devis , on comprendra que les af- confier soli secret à une commission que la chambre choisira dans

fit-mations de ll. Peyronnet sont loin d'avoir le caractère d'au- son sein. ( Rire général ).

theaticité qu'il voudrait leur imprimer. Voix à gauche : Cela n'est pas possible, la chambre des pairs

M. (le Lally-1 ohlen,lal , dans sa défense de des se fâcherait.

sceaux , a huit tin éloge pompedx de ce ministre; il a regproché à M. Girod: Votre commission a pensé que la chambre ne pou-

ses adversaires d'avoir occupé les chambres d une discussion qui vait pas plus que l'Académie des Sciences s'occuper de pareilles

n'a pour objet que le brocanta d'une tapisserie , la consti'uc- affaires, du moins dans l'état oii se présente la question. Elle

tion d'une salle à manger, la réparation d'ut toit , le paiement vous propose en conséquence de passer à tordre du jour. - de quelques mesures de bois. « Chose étrange, disait autrefois Adopté.

le maréchal de Marillac, que dans le procès d'un homme Quatre-vingts habitans d'Angers, dont soixante électeurs

comme moi , il ne soit question nue clé paille et (le foin. » (mouvement d'attention), parmi lesquels il s'en trouve trente-deux

C'est sans doute au soin que la chambre des députés a pris dans du grand-collége, réclament contre les lois du double vote et de

cette circonstance (le défendre un peu les intérêts des contribua- la septennalité. ( L'attention redouble.)

bles , que le noble pair a fait allusion , en disant que depuis la Nous avons l'honneur de conclure au dépôt au bureau des

dernière session « bien des pas ont été faits vers l'affaiblissement renseiguemens , ainsi que vous l'avez ordonné déjà, et tout ré-

a dit pouvoir monarchique et de l'aristocratie, son plus ferme cernaient encore, pour une pétition de même nature. ( Vive agi-

» soutien , et que l'influence de l'esprit désorganisateur s'est tation dans les diverses parties de la salle. )

» accrue. » M. de iMMaussion : Je demande la permission d'expliquer avec

Ainsi donc, comme l'a fort bien démontré M. le (lue de Bro- liberté mon opinion, qui est contraire à celle qu'a émise M. le

glie, un ministre pourra faire tune dépense hors du crédit de son rapporteur.

budget, pour un objet qu'il n'aurait pas osé présenter aux chant- M. le président : Parlez, Monsieur ; les opinions sont parfaite-

bres ( un ameublement égal au tiers de la valeur (le l'hôtel ). ment libres.

Les lois déclarent les ministres responsables dans ce cas , et à 167. de Maussion : Vos décisions en matière de pétition sont

moins de les accuser solennellement , on ne pourrait pas leur purement morales, car vous n'êtes ni juges, ni administrateurs,

demander la réparation du tort qu'ils ont causé à l'état, et laisser et votre caractère de législateurs ne vous donne aucun droit -

la dépense pour leur compte. Cette doctrine financière peut cou- d'appliquer les lois, ni d'en surveiller l'application. Vous avez

venir aux membres du dernier ministère, et à la majorité factice trois modes d'exprimer vos décisions toutes morales, l'ordre du

que l'absence d'un grand nombre de pairs leur avait permis de jouir, le renvoi au bureau des renseigneinens quand les pétitions

rassembler ; mais elle ne sera point admise par la chambre des vous paraissent mériter quelque intérêt, et enfin le renvoi au

dénotés (titi ne ut transiger, au ré des vanités aristocrati- ministre compétent.

quesde quelques intérêts lésés, avec les devoirs que lui impose Sur environ 45o pétitions qui ont obtenu une solution d'après

son mandat. (courrier Français.) le travail de vos conmtissions , la plus forte partie a été écartée

l' dreduour. or 1

Grand émoi depuis deux jours parmi les journaux révolution-

naires: est-il(lonc survemt quelque chose d'inattendu? quelque

chose de désagréable au parti? [)'inattendu? non ; car ceux de

qui tout bort esprit attendait justice ont fait justice. De désagréa-

ble ait parti? eh! mon Dieu oui ; un bon et fidèle serviteur du

Roi qu'il avait paru commode de condamner sans l'entendre, a

été jugé après avoir été entendu ; toutes les sottises, toutes les

injures, tous les mensonges sont venus échouer devant la vérité,

et cette vérité, exprimée dans une chambre oû les passions se

taisent, a remis chaque chose à sa place : la chambre des pairs

a été dans cette circonstance ce qu'elle sera toujours , ce qu'il

est impossible qu'elle ne soit pas, conservatrice des disposi-

tions constitutionnelles, jalouse de les maintenir : elle a vu un

amendement qui n'était pas du tout constitutionnel ; car enjoin-

dre à celui à qui on n'a pas le droit d'enjoindre, faire des juges

de ceux-là qui ne peuvent pas juger, ne s'occuper des juges na-

turels, (les juges de droit, que comme de chose non avenue, en

un mot prendre dans la loi fondamentale ce qui convient pour

l'accusation, regarder comme n'y étant pas , ce qui convient

moins pour le jugement : en vérité, je le répr:te, cela n'est pas dit

tout constitutionnel : la chambre des pairs l'a vu ainsi , et elle a

rejeté l'amendement. S'il n'y avait encore que cela 1 mais elle a

fait plus. après une discussion longue , éclairée, consciencieuse,

elle a cru qu'il n'y avait lieu à aucun amendement, et par cela

mêmela gestion du ministre a été maintenue ce qu'elle était,

bonne et sans tacite. Or , voilà ce qui est fâcheux : aussi la co-

lère est grande , elle se manifeste contre la chambre, que l'on

outrage en supposant que la délibération est date, non pas à ce

sentiment d'honneur et (le justice qui est son plus bel apanage,

mais au défaut de présence de plusieurs de ses membres, et à la

présence complète île toits les pairs nommés par l'ordonnance de

1027 , taudis qu'il est notoire qu'il en manquait au moins une

trentaine de ceux qui avaient été nominés à cette époque.

On se déchaîne contre tin noble pair ( M. de Lally ); il est

vrai , si nous sommes bien informés , qu'il a dit ce qu'il avait le

droit et le devoir de dire , qu'il a peint avec autant de courage

que d'énergie le danger qui nous entraîne vers l'abîme; qu'il a

démontré les vices ile la voie dans laquelle on marche, et qu'il

aurait fait sentir ce qne l'on voulait atteindre en poursuivant ,

avec autant d'acharnement que d'injustice, ceux qui, investis n

On s'attendait que le Moniteur d'aujourd'hui donnerait les

détails de la discussion qui a eu lieu mercredi à la chambre des

pairs sur les crédits supplémentaires et sur les dépenses illéga=

lement faites par M. de Peyronnet. Le bruit public annoncart (lue l'un des ministres avait affirmé, contre l'assertion (le l'an- cien garde-des-sceaux, qu'il n'avait pas été fait de devis préala- ble pour les travaux ; cette circonstance ne se trouve pas men- tionnée dans le procès-verbal.. Quant aux explications que M.

de Peyronnet aurait offert de donner à la commission, l'ancien

ministre , dans une lettre par lui adressée au Moniteur, à l'oc-

casion des doutes exprimés par nu journal ( voir.' le Courrier Français du ng juin) sur l'exactitude des faits, s'exprime

ainsi :

« II y a trois témoignages , indépendamment du mien , qu'on petit consulter sur cette circonstance :

» Celui du président délit commission; celui de l'homme

grave qui avait bien voulu se charger de lui rendre nia lettre, et enfin nia lettre elle-même.

» Ce dernier témoin est même plus sûr qu'aucun autre, parce

que , avec une égale impartialité, il a (le plus une grande infail-

libilité de mémoire. » Rien de plus simple que de montrer cette lettre. Si elle ne

contient pas l'offre que 1 ar dite; j'aurai eu tort; si elle la con-

tient, il nie semble que j'aurai eu raison. » Or, on y trouvera principalement que ilion seul intérêt était

que la vérité fût roulotte, et que si la commission désirait (le

m'entendre, je serais toujours a ses ordres. Malgré les affirmations nouvelles de M. de Peyronnet, la dé-

ntgatiort que nous avons insérée n'a point été publiée légère- ment; et elle se trouve d'ailleurs suffisamment confirmée par les paroles suivantes , que M. Lepelletier d'Aulnay a prononcées hier à la tribune :

S. Par cette mesure, le prix du bois s'est élevé rapidement, set le chauffage du peuple est devenu de plus en plus dispen- dieux , en même temps que son logement devenaitplus misérable

il. Accablés par mille surcharges, les hommes (fui n'ont pour vivre que le travail de leurs bras ou de leur intelligence ,

ont dû s'interdire nue grande partie (les dépenses qui compo-

saient leur humble luxe , réduire leur ameublement, et faire

durer davantage des vetemens d'uue moindre valeur. Par là le

commerce intérieur s'est vu frapper d'une suite de coups qui

l'ont conduit aux plus déplorables désastres ; des provinces en-

tières, comme l'Alsace , des villes (le uûo mille aines, comme

Lyon, précipitées sur le bord (le l'abîme, ne sont sorties du

danger qu'à force de souffrances endurées par le fabricant , l'ar-

tisan , et le petit consommateur. 2o- Notre commerce extérieur a souffert des maux qui sur-

passent toute idée , par ce systèm insensé de renchérissement

si fatal à notre bien-être intérieur. 2i. En résumé, par J'effet des lois dont nous voyons les ré-

sultats se développer' en 1827 avec nue effrayante rapidité, Wons

avons frappé des coups les plus désastreux la consommation, le

travail , le commerce intérieur, le commerce extérieur et la

navigation. 22- Il est aisé de dire maintenant : nous allons rebrousser

chemin, nous allons réduire les taxes exagérées. [,'intention est

lbuiableà coup sur; mais o?r est le pouvoir de produire ce bien?

Déjà je vois surgir les intérêts établis; je vois les propriétés

favorisées , les industries appuyées sur des prohibitions ou sur

des droits prohibitifs, s'agifer, se soulever presque, etnienacer

l'autorité qui tremble devant ces obstacles. 2 ). An milieu de ces embarras, de ces dangers même , car

il,lhnt nommer ehaque`chose )jfar son nom, une seule industrie

n'a pas pu réclamer tin prix de monopole; c'esta prodttctioti

des vins et des eaux de-vie.,....

pendant long-temps de la confiance royale, ycavarent loya eme

répondu. On a dit que la chambre avait refusé l'impression de

son discours u nous croyons être sûrs, au contraire, que c'est le

noble pair lui.même qui s'y est opposé, et que ce n'est que sur

on ,i, ,ainsi exprimé, que beaucoup (le membres qui en ré-

1 rnr avoir trouvé la distance de la terre au soleil. ( Grands éclats de rire).

Une voix de la gauche : [l faut lui donner une pension sur les

eloii's de lune. ( On rit plus fort ). M. Girod : Cette mesure doit, suivant le pétitionnaire, beau-

coup influer sur la connaissance du système planétaire. Il apro- ose :r l'Académie des Sciences de lui comulumquer son travail

pat Le bureau (les renseignemens pourrait s'appeler les catacom-

bes des pétitions ( rire presque général) ; c'est un vaste ossuaire

dans lequel un travail assidu de Plusieurs mois ne parviendrait

pas à rlébr ouiller ce qui peut s'y trouver d'utile. Ou y compte en

effet plus de deux mille réclamations , en supposant que le tra- vail ne fait pas rin peu abrégé par quelques pétitions collectives.

Je demande si un tel renvoi pourra jamais offrir la moindre .

utilité. ( Muiritnues en sens divers. Quant à la pétition qui vous occupe (rire général), je demande.

-

l'ordre du jour, parce qu'en la renvoyant au bureau des rensei-

gueniens on lui donnerait une importance qu'elle ne doit pas

avoir. ( Membres de la droite : Aux voix, aux voix !

M. Guilhern appuie la pétition. Après avoir écarté l'ordre du jour, le dépôt de la pétition ait

bureau des renseignemens est ordonné à une majorité composée

des deux sections de gauche et d'une partie (lit centre droit.

M. de Curzay fait un rapport sur les pétitions d'an grand

nombre de pères de famille de Paris et d'autres villes, sur la ma-

nière dont s'exécute la loi du i o mars 18 18, relative au recrute-

ment de l'armée. Les pétitionnaires demandent que la réparti-

tion se fasse , non d'après la population générale, mais d'après le

nombre des jeunes gens inscrits clans chaque département polir

prendre part au tirage. La commission propose l'ordre du jour

sur une partie de ces réclamations, et le renvoi de l'autre partie

au ministre (le la guerre. M le général Mathieu De,mas réclame le renvoi sur le tout.

M. le général Higonnet propose un nouveau mode de rein-

placement. Les jeunes gens qui ne voudraient point remplir par eux-mêmes l'obligation du service militaire verseraient chacun

une somme de iooo on i2oo fr. M. (le Forniont paraît à la tribune. Il reste à peine trente

membres dans la salle. M. le président : Il reste encore après M. (le Formont quatre

orateurs inscrits. L'objet est trop important pour que la décision

puisse être portée par une assemblée si peu nombreuse. Je pense

qu'il vaut mieux renvoyer à samedi prochain la suite de la dis-

cussion. ( Approbation unanime. )

(Correspondance particttliare.) Séance du 22 juin.

L'ordre du jour est la continuation (le la discussion du budget.

Ministère du commerce. A deux heures moins un quart la séance est ouverte en pré-

sence (le vingt membres au plus. M. Enouf a la parole. Il prononce un discours qui n'est pas

écouté. M. Ganthier le remplace à la tribune. M. Gauthier : La création d'an ministère spécial pour le com-

nierce avait donné l'espérance, que cette branche de l'adminis-

tration attirerait davantage -l'attention du gouvernement , qui

dès-lors s'empresserait de remédier aux inconvéniens signalés de

toutes parts. Cette espérance a-t-elle été justifiée ? Non , Mes-

sieurs , la marche suivie jusqu'à ce jour par ce ministère, loin de

favoriser les intérêts du conu,teree , semble au contraire suscep- tible de lui porter le plus grand préjudice.

Une commission a bien été nommée , de nombreuses questions

lui ont été soumises, elle a employé un grand nombre de séances

à ses travaux , mais vous savez ce qui en est résulté : le système

que l'on poursuit, ne vaut pas celui auquel on renonce , et

je ne doute pas qu'on ne trouvât dans une meilleure application

cles principes qui font aujourd'hui fortune dans le public , des

élémens assurés (le prospérité pour le commerce et l'industrie. Je

me réserve de développer plus tard ce que je viens de dire , je

me contente pour le moment d'avoir fait preuve d'opposition aux idées ridicules du ministère qui nous régit, en votant contre le budget du commerce et des manufactures.

M. (le Bérigny présente le résultat de ses observations sur la

pêche de la morne et sur la pêche ordinaire clés côtes de Nor- mandie : il condamne le procédé du chalut employé par les pê- cheurs de Dieppe , etc.

M. Duvei'gier de Hauranne succède à M. (le Bérigny. L'honorable membre s'élève contre le système surir parlemi-

nistre du commerce. Il pense que l'agriculture , qui aujourd'hui appartient au ministère de l'intérieur , doit en être séparée et

réunie ait ministère du commerce. Il s'élève fortement contre le

système de douanes. Il se plaint de ce que le ministère n'a pas

clamaient l'impression ont retiré leur demande. Nous ne vou-

lons rien préjuger du résultat qu'elle aurait eu ; niais il est à

présumer cependant qu'il y avait beaucoup de personnes de l'a-

vis du noble pair, puisque la décision (le la chambre a été colt

forme à sort opinion. '<liais dans tontes ces attaques, dans toutes

ces injures, que faut-il voir? Deux choses : n» le désir de créer

une division dans les deux chambres, parce que c'est un des

meilleurs moyens possibles de désorganisation; 2' le regret

,-inter de voir échapper une victime désignée par la faction.

Espérons que le bon sens et la conscience de la chambre des dé-

putés feront jristice de la première combinaison. Quant aux re-

grets de la faction, elle en a bien d'autres à dévorer encore,

avant d'arriver au but de ses espérances. Il faut qu'elle s'y ris-

que; car nos institutions donnant an pouvoir toute la force né-

cessaire à sa cutis°rvatrair, le jour o:r il voudra en user, la fac-

fhou n'aura rien de mieux à faire que ce qu'elle a fait dans d'au-

tres temps, se taire et obéir. ( Gazette de fiance.)

Gz-i°i tT DES D PUTES. Fin de la séance du no juin.

M. f4gier fait remarquer deux parties distinctes dans la péti-

tion (In sieur ilavnanil. il réclame l'ordre du jour sur la partie

relative à nue indemnité ; mais le renvoi au ministre cil et qui

concerne la demande en réintégration- M. Pelez (de la Loz(Ire) appuie le renvoi. L'ordre du jour est rejeté à une grande majorité, et la péti-

tion renvoyée au ministre cle l'instruction publique. M. Girod ( (le l'Ain) u Un autre pétitionnaire) le marquis

Iluzault de Saint - Daits , à Blois , demande une récompense

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en la force de se faire accorder quelgUes avantag,'s commerciaux par l'Espagne ;a qui neus avons rendu d'assez grands services

tandis que l'Angleterre n'a eu qu'à parler-pour obtenir tout ce

qu'elle a voulu. Selon lui lcs douanes ne doivent pas appartenir au ministère du commerce ,mais bien à celui dus finances, parce que tout ce qui est fiscal (toit le concerner.

Il se plaint du prix élevé des plombs : ce qui coûte ro c. est

payé 5o c. par le commerce. M. le.ministre du conz.nerce propose un long discours écrit

dont nous na saisissons le sens que par intervalles , tant S. Exe.

paraît pressée d'en finir; nous remarquons cependant qu'après

quelques indications sur la marche du commerce intérieur,

M. de Saint-Cricq ajoute : J'en viens an reproche qui nous a

été fait sur l'état incerto il' de nos relations avec l'étranger , l' Amé-

rique surtout. Orn nous a reproc'ad que tandis que nous accep-

routine tin fait l'existence (les nouvelles républiques, nous on (

13

M. Terzzarzx prononce nu discours que nous regrettons de sa

pouvoir insérer. l,e total de la section est mis aux voix et adopté. 16I. le président prévient la chambre qu'elle recevra demain

nue coin nnnnicatioli du Gouvernement. Section 5.e primes accordées Rour la pêche de la morne et de

la haleine, 2,4oo,ooo fr. M. Ainat propose une réduction de iuoo,ooo fi. 11 ratante lu

la tribune et prononce au mïliéu dit bruit un long discours dans

lequel il développe ses motifs.

TOULOUSE 9 lC aG Jltili.

La séance pnbli(fmc de la Société royale d'Agriculture a été

cette aimée, environnée de plus de solennité gare les années pré- cédentes. Une mnaguilique gerbe en argent, décernée, pour la

première fois, comme grand prix d'honneur , au propriétaire qui avait perfectionné les moyens de labourage et cultivé avec le

plus de succès les céréales , était nn événement trop remarqua- hle pour ne pas attirer tous les amis de cette science paisible, qui exerce tue si salutaire influence sur le bonheur des peuples.

Aussi la salle dite dit Petit-Consistoire n'a pu recevoir tous les

amateurs c ne le seuumeut de la curiosité y avait appelés, et si l'on

a regretté que les hautes occupations des premiers fonctionnai- res de la ville ne leur aient point p'ertnis d'encourager par leur présence la première, la plus précieuse de toutes les industries,

les membres de la société ont du moins trouvé un dédommage-

ment dans nn, public choisi, qui les a environnés de toute sa

bienveillance. le baron de Malaret, président (le la satiété, a ouvert la

séance par un discours dans lequel il e examiné quels seraient

les nztztens les plus surs de faire cesser les causes qui retardent l

t

,paraissions reculer decantleur reconnaissance; mars, Messieurs,

on l,eut se placer dans les conséquences d'un fait saros reconnaître

le droit, Je désire aussi que nos rapports avec lesétats d'Amérique

soient régularisés mars je n'en considère pas moins comme exa-

gérées,rées, les plaintes élevées contre loir état actuel; en effet, le

Brésil il est an premier rang (le ces états, et depuis trois ans titi

traité nous lie avec cet empire et p assure nos relations. (A oix

à cache : Q u'a donc été faire depuis l'amiral Roussin?) Au

M xiq ue, nous sommes placés, par pn traité écrit , sur le pied des

nations Pérou, etc., nous n'avons rien d'écrit, il est vrai ,mais pourtant nous y sommes reçus, la Colombie exceptée, sur le mente pied

q l'Angleterre et dans cette dernière république , nous

pouvons savoir que les Anglais plus favorisés que nous, n'ont

exporté l'an dernier que pour 5 millions. A Cuba et à Porto-

Rico co ,aussi bien qu'aux étais Unis; le pavillon national seul est

m mieux traité que le nôtre, et ceci pour les colonies espa-

gnoles seulement. ( Voix à gauche . Et Haïti? ) Si quelque

différence existe dans la nature du rapport, il

faudrait l'attribuer

à l'habileté avec laquelle le négociant anglais sait s'assurer la

préférence sur tous les marchés (Bruit, mouvement ). M. de St-

Cricq te mine par l'apologie de la mesure qui l'a muni dn por-

tefeuille. M. de Vaulchier succède à M. de Saint-Cricq , et vient ré-

pondre aux réclamations faites par quelques membres (le la cham-

bre sur la mauvaise exécution (les lois relatives àla contrebande.

I1 appelle de ce reproche à M. de Muret, préfet (le la Seine-infé-

rieure, que nous avons, (lit-il, le bonheur de compter au nom-

bre de nos collègues. (On rit.) En aucun temps, ajoute M. le di-

recteur, les lois et ordonnances sur cette matière délicate n'ont

été mieux exécutées. Made Murat confirme ce que vient (le dire M. de Vanlchier:

il a contribué puissamment à la formation d'une commission

chargée de diriger les recherches (les agens de la douane, la-

quelle commission attrait pli rendre de grands services an com-

merce, si Paris n'avait reculé (levant cette idée, qui lui paraît

trop singulière. Aussi, (lit-il, les inconvéniens que cette com-

mission aurait prévenus se sont renouvelés, et dernièrement en-

core plusieurs ballots de coton ont été introduits en contrebande.

M. Duvergier de Ilauranne se plaint (le nouveau qu'un

plomb de douanes qui conte 2 sols soit compté dix sols aux coin-

mercans : cet abus doit produire d'immenses bénéfices dont les

employés seuls profitent. ( Aux voix! aux voix ! )

M. J. Lefebvre demande que le commerce avec les états de

l'Amérique du sud soit affranchi de toutes les entraves qui le

gênent et qui sont du fait du gouvernement. (A gauche : rès-

bien !

Après quelques explications de M. Jacques Lefebvre et une

nouvelle réponse que !'1. de St-Cricq fait de sa place, M. de La-

fayette adresse à la chambre, aussi de sa place, quelques o'b

servations que l'on n'entend pas. ( À la tribune ! à la tribune! )_

M. de Lafayette, à la tribune : Je n'ai qu'une observation à

faire, si nos ministres francais à l'étranger ne sont pas Utiles à

notre commerce, pourquoi faire d'inutiles dépenses? il faut cap-

toits nos agens à l'étranger; si, au contraire, ils sont uti-

]es, pourquoi n'en aurions noms-pas à la Colombie et au Mexi-

que? ou bien n'en avons-nous dans ces pays que par des com-

plaisances coupables. M. Lainé (le Villevesque ( aux voix ! aux voix ! - La cham-

bre décide que la discussion continuera. ). M. le ministre a dit

que , là où nous avions des agens , au Brésil et au Mexique, nous

n'obtenions rien. J'en conclus qu'il n'est pas besoin d'avoir de ces

agens nulle part. M. Laîné de Villevesque s'attache à démontrer

comme une chimère le projet de l'Espagne de reconquérir ses

.anciennes colonies. M. Hyde de A1ezzville de sa place : M. le ministre du com-

merce n'a pas dit ce que vous lui faites dire.

M. le général Denzarçay : Non; M. de Areaville : Oui. - Non ! - Oui! -- Il l'a dit. - Il ne l'a pas dit. - M. Demarcay

établit à la tribune que M. de Saint-Cricq a tenu le propos

qu'on lui prête. On vote le traitement du ministère et le personnel du ministre.

Une réduction de i4,4oo francs, proposée sur le matériel, est

-1rée o

zona e. les progrès de l'agrzcultzzre nzeru

Ce sujet, qui exigeait de grandes viles en économie politi-

que, a été traité par,I. de Malaret avec une remarquable su-

périorité. Former des établissenzens oit l'art agricole serait spéciale-

nient enseigné, préparer une classe (le fermiers, riches, ins-

traits et par conséquent industrieux, tels sont les moyens à

l'absence desquels nous devons attribuer en grande partie la

marche lente et tardive de notre agriculture. Par la manière dont M. (le Malaret aborde son sujet, on

pourra juger de l'intérêt dont il a su le revêtir. Il Beaucoup de propriétaires prennent le titre d'agriculteurs , sans avoir les connaissances nécessaires pour améliorer leur

» domaine. Les uns se tiennent attachés aux vieilles routines, » et soutiennent qu'étant consacrées par l'usage, elles doi-

t) vent être préférées à toutes les innovations. Les autres sen-

» tent bien la nécessité de modifier leur culture, mais ils re- » doutent les avances qui sont indispensables pour y parvenir,

» quelques-unsfont ces dépenses avec tant de parcimonie qu'elles

» n'offrent aucun résultat. Il en est d'autres enfin qui se fi-

), vrent avec ou enthousiasme peu réfléchi à la pratique des

» nouvelles méthodes , dépensent beaucoup d'argent sans utilité

» et décréditent, par leur imprudence, les procédés dont l'expé-

» rience démontre ailleurs les avantages. Que leur manque-t-il

» pour réussir? Une instruction spéciale, et une surveillance

» assidue. »

Passant à la seconde cause qui contribue peut-être le plus à

retarder les progrès de l'agriculture méridionale, M. de Malaret s'exprime cri ces termes : R Nous n'avons pas de véritables fer-

» miers. Nous sommes privés de cette classe éclairée qui pos-

» sèdc des capitaux et dont l'industrie se dirige, dans une grande

» partie clé la France, vers l'exploitation des terres. Nous n'a-

» vous dans ce pays, à quelques rares exceptions près, que des

»spéculateurs avides , sans argent, sans instruction, tous par- » tisans invétérés des anciennes coutumes, qui s'établissent sur

les domaines qu'on a le malheur de leur confier, en vertu d'un » bail à ferme qui ils exécutent ordinairement le plus mal possi-

» blé, avec le projet formé d'avance d'en éluder les dispos(-

» tions, d'abuser de toutes les ressources , d'épuiser le sol a la

e fin de leur jouissance, et de fonder leur bénéfice le plus con-

» 5idérable sur la spoliation de la propriété. »

panda les jalua sien+aires tli tu; ies c'est de lui décerner , » comme à R' . Dccainps , une médaille, en or , à titre d'encou- » l'agemeut, disünctionhonorable qui ne sera point perdue » paru l ,s progrès de la science ! »

1?uüu a la satisfactaa générale, M. Lacroix fils , qui obtint l'année derni'te une médaille eu or, à raison d'un atelier d'ins-

trnineus perfectiouués, dont il avait le premier donné l'exemple

à 'Toulouse, a été proclamé vainqueur et a reçu le grand prix d'honneur. -

Il Et: accordantrètte récompense à M. Lacroux, a dit enternit-

mua muant M. le secrétaire perpétuel, en le moutratit comme placé

» à la tête des agronomes qui cherchent à donner une impulsion

» salutaire à l'agriculuuè méridionale, nous nous sommes esti-

inné; heureux de retrouver cet homme industrieux , qui , le

» premier, a établi parmi nous , Un atelier d'instrumens ara- » toires et contribué par là à propager les bonnes méthodes et

» à introduire dans nos contrées la culture perfectionnée. »

M. Lacroix a recn, avec une émotion profonde et en versant des larmes, la gerbe d': rgent de M. le président.

M. Fichai de Ssle'nbeny, juge de paix, à Muret, et membre (le la société d'a ;riculture, a lu immédiatement un discours aussi bien conen qu'élégamnment écrit sur les rapports de l'agricultures avec l'écono.'nie politique.

Enfin M. le comte de Yillerzeuve, maire de Castres , a terminé les lectures par mie notice pleine d'intérêt et de faits curieux, sur les avantages de notre position comparée ii l'état du nord de la France et a celui de l'Angleterre.

Les nomes des maîtres-valets qui ont mérité des récompenses

sont proclamés à leur tour; et c'est au milieu des applaudisse- mens, qu'ils ont récit des mains des darnes lesprix que méritaient

leurs utiles travaux. La séance a été terminée par la distribution

des programmes. -

Le soir lui banquet a eu lieu ; de nombreux toasts ontété portés pour honorer des noms augustes ou de précieux sou- venirs; et à l'union, à l'harmonie qui régnaient parmi les convives,

on voyait bien qu'ils étaient sous l'impression du même senti tuent, le bonheur et la prospérité de la France.

Grands prix d'honneur pour le concours des céréales et le per- fectionnenzent du labourage.

Grand prix........ M. Lscttotx fils n obtenu la gerbe d'argent, domaine de Roquetaillade.

M. BASTIDE n'Iz.vrs , une médaille d'or , do -

A titre naine de Boeris. d'encorn'agement. M. DECAaiPs-CAYRAS, une médaille d'or, do

mairie de Qaeyrats.

Maîtres - valets couronnés , et qui ont obtenu des médailles d encouragerzent (en or. )

Francois Boulouclz , maître-valet de M. de Planet ,'-à sa m4 tairie ilouzan , commune de Rebigue , arrondissement de

Toulouse. Joseph Guiraud, maître-,-:net de M. Pagan, à sa métairie de

St-Pa il , commune clé St-Julia , arrondissement de Villefranche. Jacques Scrive , maître-valet de M. Galy , à son domaine de

Villières , commune du Lherm , arrondissement de Muret.

Antoine Adlzer, , maître-valet de M. Darcisas , à sa métairie d'Aulon , commune d'Aulon , arrondissement de St-Gaudens.

Jacques Dugros, maître-valet de M. Augustin Doat, à sa mé- tairie , située dans la commune de Ceran , département du

Gers. Jacques Garros , maître-valet de M. Rocher , à sa métairie ,

située dans la commune de Canon , département de l'Ariégp.

Berger couronné ( Tasse d'argent. ) Pierre Freju.ille , berger de à'Itte Iienriette Ducasse, à son do-

maine d'Enfarinés , commune de Préserville , arrondissement de

Villefranche.

Jean Carcassès dont les pourvois en cassation et en grâce

ont été successivement rejetés, sera exécuté demain sur la place

(le Baziége. Le condamné, âgé de vingt-cinq ans, et auquel MM.

les jurés avaient porté un vif intérêt, n'apprendra son sort qu'à

sept heures du matin , un instant avant que de partir pour le

lieu du supplice. L'exécution aura lieu seulement à midi. , .

M. le premier avocat-général f'avalié, secrétaire perpétuel

de la société d'Agriculture, a présenté ensuite le tableau soln-

maire des travaux de la société pendant l'année qui vient de

finir, et il l'a fait précéder de quelques réflexions qui démon-

trent qu'il partage entièrement les idées de son confrère , M. de

MMalaret, sur l'état de l'agriculture méridionale. Il Tandisgne t'instructiot se répand dans toutes les classes de

la société, a-t-il dit cri débutant , tandisque les arts industriels créent chaque jour de nouvelles ressources et marchent d'un

» pas rapide , vers le perfectionnement de )ours procédés , la

première, la plus utile de toutes les sciences, l'agricuhure, luttant péniblement parmi nous, contre la routine et les pré-

» juges, paraît attendre du temps, les moyens de pénétrer dans

la voie des améliorations. » Ainsi , les propriétaires semblent ne pas entrevoir les dan-

» gers qui les menacent : placés dans une sphère d'activité qui » les étonne , au centre de besoins nouveaux qui demandent de

» nouveaux produits , ils ne comprennent pas que l'industrie » manufacturière qui ne vit , qui ne prospçre qu'autant qu'elle » consomme, irait bientàt chercher au-dehors ce que notre » sol ne pourrait lui fournir, et tarirait par cela même la prin- » cipale source de nos richesses. »

Après avoir esquissé quelques idées sur les moyens d'arriver à un meilleur ordre de choses, après avoir analysé les prinei-

paleslecturesqui ont marqué les réunions hcbdomatiaires (le la

Société, M. le secrétaire perpétuel fait coin aire tes dounaitic.s

qui, cette anuée, ont été explorés prur elle, et signale .utccesi

veinent les divers molles de culture suivis clans chacun de ces

d ommaines. En résultat , MM canzjos et P s Î,Lr d I ar.> ont obtenu

à raison de leur ci.mire, pcrfectioun c le prcm'ci nr sen

ri mmieguiSqué domaine de Qruzyrats , le star le rlomaitue

moins considérable de Barris , uutr muuruWon honorable ainsi

qu'uleuu.liilceno,àt red.ncnu a it

e Puisse, yt. Dru-amps , s'( t ( -t u! 1 1 s(. i a n ici ,

» trouver daim cett- r (run,r a la p umv ' 1 u la luta t : rince

éprou- s Bout il est en ire i - ,bm ut t i , d t, t que uoi

» vous toits de oe s r i ssuricr b,c.itit à nos travaux

M. Félix Dnnal a été nommé à la chaire de botanique de la

Faculté des sciences de Montpellier.

- Le premier forage qui a été entrepris, dans le département

des Pyrénées-Orientales, pour la recherche (les eaux souterrai-

nes, a été couronné, la semaine dernière, d'un plein succès.

L'introduction de cette utile industrie , dans ce département, est

due, à Il. Froisse aîné, qui n'a eu d'autre guide que ses propres

observations et son désir de donner un exemple, qui sera pré- cieux à son pays;

M. Froisse a foré, avec la sonde artésienne, à sa métairie de

Puigsec , commune de Toulonges, à une lieue sud-ouest (le l'or-

pipait. Il était parvenu à 12g pieds de profondeur, sans résul-

tat. Ses alonges se trouvaient épuisées, il fallait en faire fabri-

quer, il suspendit forcément ses travaux. Les ouvriers étaient

occupés Fi rassembler leurs outils et leurs machines ; deux heu-

res s'étaient écoulées depuis que la dernière cuillère avait été re- tirée, lorsgne l'on entend tin bruit souterrain; on écoute, on oh-

serve, et à l'instant on voit partir, du trou foré, tin bouchon de

terre glaise d'environ trois pouces d'épaisseur; et immédiatement

sine colonne d'eau s'élève à n5 pouces au-dessus du sol. Cette eau

est limpide, fraîche et très-lionne : on espère que lorsque les

tuyaux seront placés, le-jet d'eau s'élèvera à quatre pieds , par

sine colonne de trois pouces de diamètre. l,o général, les habitmis de Perpignan et des environs n'avaient

pas jusqu'ici grande foi mix puits artésiens, et ils ne comptaient

guère sur (les résultats que la -vraie science et l'expérience reu-

niess, assai eut, sauf les (lil'licmmltés à vaincre suivant les localités;

ils se 1ro tout tu présent rua foule , sur les lieux , pour adinirec

cette mcrvcille de la nature et (le l'art.

a p .

M. Louis Fleury propose une réduction de 24,ooo fr. sur les

frais du loyer du ministre. M. de Saint-Cricq assure que son loyer n'est pas cher, et

que, dans l'intérêt du gouvernement, et pour n'avoir point de

mobilier à acheter, il en a loué un. ( On rit. La réduction de M. de Fleury n'est pas appuyée.

La section est mise aux voix et adoptée avec la réduction de

i4,4oo fr. proposée par la commission. Section il«. - Services divers , conseils généraux de coin-

munes , etc. , 30,000 fr. Conservatoire et écoles royalei des arts et métiers , 38o,ooo f.

Appel, impression et publication de documens, etc. 10,000 f.

Indemnités de voyage n des agens du ministère , chargés de

missions spéciales, 24,000 fr.

M. Cabanon propose la suppression de ces e4,ooo fr. qui

servent à payer les gastronoazcs anbrdans de M. de Saint-

Cricq. Al. Charles Drrpin la combat. M. le baron Mercier pense qu'il serait bien de faire joindre

chaque année aux comptes des douanes le mouvement (les pro

doits étrangers. Quanti aux 24,000 fr. due NI. le ministre dé-

pense pour faire faire à ses amis des voyages d'agrément , ils

set-aient, dit M. Mercier, beaucoup mieux employés pour des

voyages dansTlnde , en Afrique, etc.

I. Peton parle au milieu du bruit sur les appointemens des

voyageurs (le M. de Saint-Cricq et vote pour leur allocation.

M. Augustin Perier présente quelques objections sur 1enn-

I:loi nie ces fonds. La suppression propose par M. Cabanon mue:;t pas ce.

Encotil'8getnCnS aux arts et nlatnihaeturea.

I a ncvre rle' Pa, is , Tin des recueils hebdomadaires les

1 r i i i re , et s on t ui; c s accroît chaque jour , contient

sir ,a ,>a, tidoa du in plaid de , m,lemmtéun article statistique

fort cari( nx .au {rail mens entprutstons ies docnme as suivais.

Voici le.s d nx e'rtt(.m tésdc l'échelle d'indemnité: r I . A3. cite.

`1'tgr lut duc d'Orléarss et ulule d'Orléans

î,i g0 `0 t

fvu , h itt +rs d 1: veuve Jean Dauet' , émigrée pend alit

lai valnti i , a'; fr a c \n i er t ndué) S i. 45 c.

res du Fr auc(o .:,. cil part à l'iudeimnté qui S ,est élevés à

fihoue pn.rs siégeant au latte des ducsi à 1q,o,go_i

p .. r .r

Apr,suni bol clo- de la t ultutrt sue vie p i ''11.7a

le secrétaire perpétue-l a cep .,.adent fait ;o r unie les rani ls qui ', , r; c et t .,ar,i n'avaieutp-as prnr:j de lui il a de

la unanuore sui ai te é inan-

n Esclave (les la y a elle s i r; im bs-. ta s'est

i iuii-vibic d v u;ut. les s i dt 1I 7. s rr c , noir: coi frère , cc tolu! c;, t,t cr' , au en Imuvear mn ngromo!uc qui

raisenuelu praitaai ,;t (, dans la courtrru duo l::it.it e ré

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; 6o fr. pour 27 pairs du banc des marquis; à 8,2 t 8.,279 fr. Pont Zg (lu banc des comtes; , 5,2761477 fr. pour cinq nobles pats des L ânes des vicomtés -etbarons.

Le total général des indemnités accordées jusqu'ici tact ii M. le ('.tic oL-à Ai9e d'Orléans qu'aux nobles pairs, sauf erreur de cal- culs , est (le 48,125,-)Os fr. , non compris celles encore non liquidées.

tes indemnités lés-plus considérables qui sont échues à des pairs (le France ou à leur Communauté ; sont à MM. le duc de 1 ;boiseul , 1,881,042 fr. , duc d'Havre, i,5(s9,562 fr., deux du- t beses de Lorgès Civrac , r,641,gou fr. ; duc de Larocliefou- rault Liancourt , x,314,742 fr. ; duc de Levis et duc de Levis \cntadour son fils, 1,17,674 fr.; veuve de Montmorency mère, duc de Mtintumorency , (le Matignon, duchesse de Montmorency , 2 7 16 (;2o fr. ; duc et duchesse de Périgord , 1,6 1 o,3 12 fr. courte de Puysségnr , 2,084,190 fr. ; baron et baronne de La- rocheioucault, 2,212,428 fr.

'Ues üidèiuüités les moins considérables sont échues à 11367. le duc de Rainas-Criux , 55,213 fr. ; à M rf. les marquis de Beau- repaüe , 49,8116 fr. ; (le ï.ally 'liollendal , 21,814 Ir. ; de Ville- I anche, 15,822 fi: ; comte d'Argout, 11,418 francs; baron c:harette, 7,616 fr.

Cette nomenclature de 85 nobles pairs ne comprend ni tons ceux qui ont eu part à l'indemnité , ni toutes les indemnités :uixquelles peuvent avoir droit ceux mêmes qui y sont compris, la liste complètement exacte ne pouvant être iormée qu'après l'entière liquidation du milliard.

- Une succession Bonnet fait grand bruit en Franche- Comté depuis quelques années. Un héritage de 75 millions vaut bien la peine qu'on s'en entretienne. On raconte que ce l'ut au Fontenis près Bioz que naquit Claude-Francois Bonnet ; qu'il partit de là il y a environ cent ans , pour se rendre aux Indes , et que devenu roi de Madagascar après plusieurs aventures ex- traordciaires, il mourut sans héritiers directs , et laissant des richesses qu'on dit être aujourd'hui déposées à la banque de la compagnie anglaise des Indes. D'après cette narration , chacun dans fies environs , vent être parent du feu roi Bonnet ; les pré- tendais ont envoyé à Paris , à Londres , des délégués chargés dé reconnaître l'état de la succession ; par des cotisations indi- viduelles, ils ont pourvu aux frais de route de leurs voyageurs. En ce moment leur troisième députation est aux écoutes à Pa- ris; et initie projets, mille châteaux en Espagne sortent de cette expectative de-richesses.

COUR D'ASSISES DE L'ARI PGE.

Présidence de M, le conseiller DE BASTOULU.

La session de la Cour d'assises de l'Ariége du u, trimestre de t 829 vient d'être terminée.. MM. les jurés ont eu à statuer sur onze accusations, la plupart relatives'à des crimes commis en- vçrs les personnes. Les affaires de vol, en général très multipliées, n'étaient qu'au nombre de trois. hune d'elles , sur la demande du ministère public , a été renvoyée aux assises du 3e trimestre. Les autres procédures se composaient d'excès graves , de rébel- lion , d'attentat à la pudeur, de complicité d'avortement , d'in- fanticide , de meurtre et d'assassinat.

La Cour a prononcé six condamnations ; dans ce nombre se trouve celle de la réclusion et du carcan çontre Claire Amilhat, Comme complice d'un avortement provoqué par de violens ie- lnèdès"-qui ont occasioné la mort de Marguerite pontiers , après trois jours de souffrances.

La peine des travaux forcés à perpétuité a été infligée à Pierre Pont, déclaré coupable d'homicide volontaire.

La cause la plus grave , celle de l'assassinat , avait vivement intéressé toute la population de la ville de Foix , voisine du théâtre du crime.

Célestin I:afoht , ouvriér dans les forges de MM. Ruffié, s'était rendu le 3o novembre i 8?8 à St-Pierre-de Rivière , out habitait sa famille , pour assister à la fête de St-Eloi. Connut par la dou- ceur de son' caractère , il était chéri de tous les habitans de cette commune. Un seul individu manifesta de la haine contre lui. Jérôme Garaud', son cousin germain , lui reprochait d'avoir in- justement retenu une rétribution de 5 fr. par mois promise à un frère de Garaud, apprentif de Lafont. Garand , clans plusieurs circonstances, avait annoncé que Lafontpérit-ait de sa main. Le 3o novembre, vers 5 heures du soir, il dit à un témoin, dans une lieurevous eiitendret parlez' de znoi. En effet , entre 7 et 8 heu- resdu-soi-r , Garand se rend chez Lafont, ]ni adresse des propos outrageans. Lafont le somme de se retirer. Garaud qui , pendant l'entretien, n'avait pu déguiser l'irritation qui fermentait au fond de soin ame, lui répond avec colère : je vais me retirer. Parvenu au- tris de l'escalier , il s'embusque près de la porte extérieure, renouvelle ses insultes. Le malheureux Lafont a l'imprudence de descendre. A peine -fait=il un pas hors de sa maison , qu'il est frappé au ventre d'un violent coup de couteau. La gravité de la blessure reudit.infructueux tous les secours. Il expira le lende- main à six heures du matin.

-.Après des débats de deux jours, Garand, déclaré coupable de meurtre avec "préméditation, a été condamné à la peine de mort.

(Correspondance particulière. P Cris, 2z juin.

C'est demain que sera apportée à la chambre des députés la loi des crédits stipplélnenturesde iSu8, modifiée, commecha- cun sait, par la.chaunbre des pairs.

Ba1'ceioze, 6 juin. Il- est parti de cette ville et des autres pla- cesdu voisinage 35vo ou4ooo honnies de toutes armnes, sous les ordrus-da génléralMonet, qui les dirige aux frontières et vers les :montagnes de la Catalogue. Ce mouvement inattend u révèle quel- que altération dans la tranquillité publique. Indépendamment (k' ces unesures, le capitaine général a fait arriver au port de lio:as un brigantin de guerre et une felouque, comme le point le plus voisin des lieux o.'i doivent stationner les troupes.

Lorca, 8 juin. Après le terrible fléau des tremblemens de teree'gtri out désolé cette contrée, il lui restait encore à souffrir les funestes effets des orages et des inondations. Hier, dans la i.4ieée-ét daus'la unit, il s'est.fait senti' une si furieuse tempête accompagnée d'un déluge d'eau, qu'il n'est pas resté vestige des productions de' la terre. Depuis Murcie jusqu'à la nier, c'est-à- dh' :dans l'espace de 10 lieues, les ravages n'ont presque rien épar-lsié, difficilement-pourrait-on calculer les pertes éprouvées pat fcs malheureux habitaus de ce pays tant de fuis désolé.

fi

VARIÉTÉS. Ostvrzl o:L la y engeance, par M. f igarosjy; in-80 : prix, i 1r.

5o cent. -Je dernier joie' d'un condamné; par M. Yictor ILvgo; in-i2 : prix, 51r. 5o cent. Se trouvent citez Viens- Seux, imprimeur-libraire, rue St-Rome. Ce n'est pas chose rare en littérature de trouver des ouvrages

écrits par diflérens auteurs sous la même inspiration. Il n'est pas besoin, pont- expliquer une telle çonformité de vues, de re- courir à la supposition de quelque emprunt : la nature des cho- ses, la situation des écrivains, la diversité des conséquences rendraient ordinairement cette interprétation peu plausible. Quand un grand nombre de voyageurs parcourent un pays et le sillonnent (taris tous les sens, il n'est pas étonnant que quelques- uns d'eux se rencontrent; la merveille serait que chacun suivît une voie absolument dégagée de tout contact avec d'autres. Des rencontres bien plus extraordinaires sont offertes par l'histoire (les sciences; ainsi Leibnitz et Newton inventent , chacun de leur côté, le calcul infinitésimal, dernière limite de l'esprit ana-- lytique et puissant levier, plus propre peut-être que le point d'appui demandé par Archimède , à soulever le monde. On a cherché long temps pour ces deux grands hommes à décider la question de priorité; cette tentative ne pouvait donner aucun résultat, et chacun d'eux agardé la possession de son génie, dans un procès qui semblait devoir dépouiller l'un ou l'autre des hou. mages de la postérité. Il en est de même, toutes réserves soi- gneusement faites et toute différence de talent et de but franche- ment écartée, entre M. Vigarosy et M. Victor Hugo. On a voulu

S'élancent sur les monts , se nnêlent'aux éclairs Que l'Enfer ronde , s'ouvre et vomisse la flamme !

La paix peul être alors renaîtra dans mon ame... Nous ne dissimulerons pas toutefois que la force n'y "est pas

toujours exempte d'exagération , que la pureté pourrait y régner d'une manière plus continue, qu'il y a , par exemple , quelque chose cle contraint et de faux dans ces trois vers :

Éteins , vaste Océan , le feu qui me dévore !

Ah ! revois-moi ! revois... quoi ! je te vois bondir I,.. l'a terre me repousse et tu veux inc vomir !

que les points d'exclamation sont prodigués avec une profit- suon d'assez mauvais goût. En voici dix en deux vers

De son gouffre éternel la flamme se déploie !

Satan mugit ! ! ! Satan ! je suis déjà ta proie I ! !

Ce luxe (le ponctuation , réprouvé par le bon sens et par les saines traditions, constitue un genre de fautes bien aisées, comme on le voit, fil corriger. Malgré ces taches, nous pensons qu'Oswal est une production capable d'honorer un talent estimable , et digne de fixer leu regu'cls du public, ami de la littérature, sur un poète jaloux de conquérir ses suffrages par les généreux el- forts d'une d'une muse féconde. 6I. Vigirosy mérite d'autant plus d'é- veiller dans s.sn pays tin intéi'c t fbiadé sur des titres nombreux et diverselnentl'ecommandables, que son nont depuis lonâ temps a franchi les bornes de notre province : les journaux et les re- cueils littéraires de Paris ont déjà cité plusieurs de ses produc- tions poétiques, avec des éloges qui deviennent des gages d'une supériorité veritable, quand ils ne sont pas mendiés par l'intrigue mais dispensés par nue impartiale appréciation.

faire passer le dernier pour copiste et plagiaire, comme s'il n'é- - l'on vrage de M. Victor I.lugo : ce sera la matière d'un autre ar- tait pas assez riche d'originalité, comme si l'on ne savait pas tacle que le lecteur voudra bien rapprocher en idée de celui-ci , tout ce que ses conceptions bizarres et fantasques coûtent à la non point à cause de la prétendue ressemblance, niais seulement pureté du goal, aux saines traditions littéraires, en lui donnant

(

pour l'analogie des sujets traités par les deux écrivains. T. avec excès la force créatrice au préjudice trop souvent d'une correcte et belle exécution. Non, l'auteur du Dci'aier jour ne doit rien à celui d'Oswal. Chacun d'eux a son mérite et ses dé- fauts propres, son but et ses moyens distincts , son esprit et son talent particuliers, ses ressources et ses inspirations individuel- les. Ce que nous allons dire et mettre soirs les yeux de nos lec- teurs suffira sans doute pour les convaincre de cette disparité, tout en laissant à notre compatriote sinon le triomphe, du moins quelque honneur dans une lutte inattendue qui n'était pas exenn- te de périls, et qui par cela même n'est pas pont- lui dénuée de gloire. Nous commençons par Oswal, parce qu'il est beaucoup plus court et surtout parce qu'il est en vers : les muses doivent avoir le pas sur leur ]humble suivante.

Fuyons I... qui me poursuit ?... oà cacher mes remords?.. Le charme qui m'entoure irrite mes transports!... Et j'appelais le jour!... songes, spectres funèbres, Revenez me poursuivre au milieu des ténèbres!. ..

Voilà le début de la -pièce, et ce monologue, qui nous jette brusquement dans le sujet, n'est pas sans vigueur : les vers qui succèdent sont touchés avec la meure force. L'homicide, pour- suivi par les tourmens de sa conscience, est enseveli dans un sommeil dont il ne goûte les douceurs que pour devenir la proie de son crime et de son imagination. A côté de ses fureurs , par un contraste qui les envenime encore, le poète a tracé des scè- nes de félicité. Cette conception fort heureuse met en action le fameux vers de Perse : Virtzztein videant, intabescaiztque re- lictd. Le inoilologue se change alors en une scène compliquée, sans que l'écrivain parle en son nom, si ce n'est dans les douze vers de la fin, ss.mcme que les interlocuteurs paraissent ou soient expressément annoncés et viennent étaler ou tcu-à tour on tous à la lois leurs affections opposées. Le meurtrier seul, fratri- cide par l'effet d'un amour violent et contrarié, dévoile son ame et les tortures qui la déchirent. C'est une accusation qu'arrache la nature au malheureux qui en est l'organe et la victime; il sem- ble que l'auteur de ce drame énergique ait prêté l'oreille, près de la couche du criminel , à tous les battemens de son cur, à toutes les chimères de son esprit. Voilà ce qu'a d'éminent ment original la pièce de M. Vigarosy. Les vers les plus recomman- dables, ceux qui respirent le plus de goût et de talent, appar- tiennent à ces petits épisodes qui se passent clans les idées du principal personnage. On en jugera par les suivans

La nuit lève son voile immense! Je m'éveille sous un ciel pur! L'aurore, que la terre encense, Mêle l'or au plùs bel azur. Ali 1 volez cri troupes légères, Gazouillant de nouveaux concerts! L` eux à deux jouez dans les airs, Ou rasez le miroir des ondes !

Ces chants excitent dans l'aine du meurtrier le désir d'une nouvelle vengeance , il la poursuit vainement ; tandis qu'il re- tombe dans ses angoisses, une nouvelle scène également ima- ginaire vientl'en distraire pour les redoubler, ce son! des villageois qui vont à la prière. Pont- ne pas les rencontrer, il gravit des rochers sauvages , oà l'attendait un tableau non plus d'innocence mais de bonheur, Veux chasseurs se confient leurs amours.

Parmi ses tresses d'or , la rose, le jasmin Couronnaient sa tête charmante I

Une gaze légère , une écharpe flottante Se jouaient sur sou sein où, vainqueurs tour-à-tour,

Régnaient la pudeur et l'amour

Ainsi les yeux brillans de celle que j'adore Faisaient jaillir le feu divin ,

Les éclairs du bonheur dont mon aine est avide , Sur ces traits enchanteurs que la pudeur timide Semblait, en les couvrant d'une vapeur des cieux ,

Vouloir disputer à mes yeux !

Plus loin des matelots célèbrent leur vie dure ruais pleine de charmes à leurs yeux ; puis apparaît l'amante d'Oswal, qui se jette dans les bras de l'époux choisi par son coeur et qui lui parle le langage d'une pure et vive tendresse.

Oswal , à ces acceus , s'éveille transporté. Il rêvait.... quel réveil ! Oswal , épouvanté , Sous le poids de ses fers .i dans son cachot humide, Ii se retrouve entcor sur la paille fétide... Quel bruit a réveillé les funèbres échos !.. L'échafaud est dressé. C'est la voix des bourreaux

Dans ce poème , qui n'est ni le début lui peut-être le chef- d'oeuvre de sou auteur , il y a beaucoup à louer. La diction ne manque pas de nerf ni d'éclat ; les remords y sont peints avec nue sombre énergie. La monotonie est généralement sauvée par les oppositions : la versification présente quelquefois des artifices savans ; les coupes et les enjamuemeus y sont habilement éni- ployés pour peindre ;.i nature ou les affections de l'aine, témoin ces quatre vers :

Que la goûte des cieux s'écroule ! que les mers

L'espace ne nous permet pas de taire connaître aujourd'hui

&11,3, 11,71ILL PRÉFECTURE DE LA HAUTE-GARONNE.

Avis. Le 31 juillet 1 829, il sera procédé, à Paris, à l'adjudication

de la fourniture des papiers nécessaires au service de l'imprime- rie royale, à partir du ier janvier 183o, pour 2, 4 .. 6 années.

Les personnes du département de la Haute-Garonne qui dési- reraient prendre connaissance du cahier des charges et des piè- ces qui s'y rattachent ; les trouveront déposés dans les bureaux de la préfecture (

lie division ) oà on les leur communiquera. BAUME INCOMPARABLE.

Comme on ne saurait trop répandre les merveilles opérées par la vertu de ce remède souverain , on invite de nouveau les personnes affligées d'ulcères ou plaies généralement quelconques, siforteset invétérées qu'elles soient, et quel que soit d'ailleurs l'âge (le ces différentes personnes , de faire usage de ce baume salutaire, en les assurant qu'elles n'auront qu'à se louer de lui avoir donné tonte leur confiance, et qu'en peu de temps leur guérison sera pleine et entière. Trente-cinq ans d'une expérience faite avec le plus grand soin ne laissent plus aucun doute à cet égard. Le dépôt de ce baume est toujours chez M. Ferrié père , rue de la Poitrine, près la place Royale , à Toulouse. On trouvera des pots à i f. 5o c ; à u f., à 4 f. et à 6 f. On donne avec le remède une instruction très détaillée qui indique la mmanière d'en faire usage. (16o1)

-A LOUER, une grande remise pour mettre du fourrage , et une écurie pour deux chevaux, rue des Recolets , faisant bout de coin de la rue du Borgne, et pour traiter du prix chez Lagé, sellier, porte Saint-Etienne, n.e 22. (16o9)

A VENDRE, la terre de Cepet, située dans les com- munes de Cepet, Saint-Sauveur, Villemeuve- les-Bouloc, Gan- gas , Villariés et Labastide-Sain t-Sernin , arrondissement de Toulouse , et à deux lieues et demie de distance de cette ville.

Celte terre est traversée par la grande route de Villemur , et se compose d'un ancien château, bâtiutens d'exploitation , hall- gars dans le meilleur état, jardin , parc, un moulin à eau deux meules, sur le Giron, un moulin à vent, belles plana talions sur les bords de la rivilre , huit métairies bâties à neuf'- format)[ quinze paires de labourage, terres labourables , prés vignes et bois, le tout de contenance d'environ 333 hectares, 88 ares 77 centiares, ou 583 arpens ancienne mesure. On coin- prendra dans la vente tous les cabaux , le bétail de labour , deux paires de mules , troupeaux et autres objets d'exploitation.

On donnera toutes facilités pour le paiement du prix. S'adresser pour les renseignemens et pour traiter du prix , à

Me Roc, notaire royal, rue iMaletache, n° 5, à Toulouse. (i5A9-3) 0 A VENDRE , une voiture, très-bien suspendue, à six

places, pouvant servir pour nn voiturin. S'adresser à M. Gilles Soulassol, serrurier, rue Montaudran, n° 7. (16o7a)

(Ci' A LOUER , une grande maison ayant servi pour une fabrique, composée de quatre 'salles ait rez-de-chaussée, avec quatre portes cochères, 4 salles au premier et un grenier ré- gnant sur le tout; plus titi petit laboratoire, cour etjardin, située rue Saint-Aubin. S' adresser au sieur Delnsas; petite rue du Sé- néchal, n° 5. (1608) - ' A VENDRE, une belle maison avec un très-joli jardin situés à Toulouse, rue des Menuisiers, quartier Saint-Michel; et une action au moulin du Basacle; s'adresser à Me Capelle notaire à Toulouse. (16o7-3)

,Ci A VENDRE, un bel Hôtel, situé à Toulouse, rue de la Dalbade, n- 18, avec cour et jardin.

S'adresser à 6'1e Capelle, notaire à Toulouse. (16o6) t A VENDRE, un trouski, presque neuf, en forme de

gondole, à quatre places , avec une paire de jumens race no r- mande, taille de io pouces i/2, de très-beaux harnais ; s'adres- ser à Mme veuve Borès, hôtel des Quatre-Saisons, rue de la Bourse. (16o4)

(13'A VENDRE, environ 20 quintaux de laine fine. S'adresser au portier , rite d'Astorg , n' 3. (1602.-.2)

BOURSE DE PARis DU 22 JURY. Cinq pour cent , jouissance du 22 mars 1829 , 109 f . 1 5 1 o c. l'rois nom' cent, jouissance du 2z juin 1828 , 79' 20 fr. Actions de la banque, 185o fr. oo c. Caisse Itypothéc. Act. de looo f. jouis de jan. 1829. 445 4Ko 1

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Toulouse, hnpu'imerie de VIEUSSEUX , rue St.-Rvme n.046. f

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