I N S I A E Santé : menace de grèves dès la fin octobre · Le Soir d’Algérie Actualité...

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MERCREDI 14 OCTOBRE 2009 - 25 CHAOUAL 1430 - N° 5748 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 Pause-Café Pause-Café Voici l’info que je viens de lire : «L'annonce de la probable arrivée du fils de Sarkozy à la tête de l'Epad provoque un tollé international.» Bon, je sais que la myopie peut me jouer de mauvais tours : je relis le texte. Oui, le fils du chef français va nous sauver. Comme il doit avoir beaucoup de fric, il va sûrement payer la dette d’Algérie Télécom et tout va redémarrer à l’Eepad. Chic alors, nous n’aurons plus de coupures, ni de gros pépins. Avec un patron pareil, ça marchera tout seul… Mais pourquoi le tollé international» ? De quoi je me mêle ! Si le fils de Sarkozy prend la tête d’une entreprise algérienne au bord de l’asphyxie financière, c’est qu’il a ses raisons… J’en étais là lorsque quelqu’un me dit, en se penchant sur mon journal, «mais lis donc toute la dépêche avant de dire des bêtises. Et puis, il y a deux “e” à Eepad. Ce qui n’est pas le cas de l’Epad…» Le manque d’Internet vous fait dire n’importe quoi ! C’est comme une drogue. Non, c’est pire : c’est comme si on vous privait de la bouffée d’oxygène dans un pays qui n’a plus rien à offrir aux assoiffés de culture, de liberté et de vie que nous sommes ! [email protected] Je cherche à me désintoxiquer Photo : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Santé : menace de grèves dès la fin octobre PAGE 3 CLÔTURE DU SAL ON AUTOMOBILE D’AL GER M.NOUREDDINE HASSAIM, DG DE TOYOT A AL GÉRIE : M. SOFIANE HASNAOUI, DG DE NISSAN AL GÉRIE : STEPHAN GAL OUSTIAN, DG DE RENAUL T AL GÉRIE : «Le service après-vente, une préoccupation majeure» «Le Salon est un succès technologique» «La réussite d’un constructeur n’est jamais le fruit du hasard» Lire en pages 12/13 Nedjma renouvelle son contrat avec Zidane PAGE 5

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MERCREDI 14 OCTOBRE 2009 - 25 CHAOUAL 1430 - N° 5748 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

Pause-CaféPause-Café

Voici l’info que je viens de lire : «L'annoncede la probable arrivée du fils de Sarkozy à latête de l'Epad provoque un tolléinternational.» Bon, je sais que la myopiepeut me jouer de mauvais tours : je relis letexte. Oui, le fils du chef français va noussauver. Comme il doit avoir beaucoup defric, il va sûrement payer la dette d’AlgérieTélécom et tout va redémarrer à l’Eepad.Chic alors, nous n’aurons plus de coupures,ni de gros pépins. Avec un patron pareil, çamarchera tout seul… Mais pourquoi le tolléinternational» ? De quoi je me mêle ! Si lefils de Sarkozy prend la tête d’uneentreprise algérienne au bord de l’asphyxiefinancière, c’est qu’il a ses raisons… J’enétais là lorsque quelqu’un me dit, en sepenchant sur mon journal, «mais lis donctoute la dépêche avant de dire des bêtises.Et puis, il y a deux “e” à Eepad. Ce qui n’estpas le cas de l’Epad…» Le manqued’Internet vous fait dire n’importe quoi !C’est comme une drogue. Non, c’est pire :c’est comme si on vous privait de la boufféed’oxygène dans un pays qui n’a plus rien àoffrir aux assoiffés de culture, de liberté etde vie que nous sommes !

[email protected]

Je cherche à me désintoxiquer

Photo : Samir Sid

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Santé : menacede grèves dèsla fin octobre

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CLÔTURE DU SALON AUTOMOBILE D’ALGERM.NOUREDDINE HASSAIM, DG DE TOYOTAALGÉRIE : M.SOFIANE HASNAOUI, DG DE NISSAN ALGÉRIE : STEPHAN GALOUSTIAN, DG DE RENAULTALGÉRIE :

«Le serviceaprès-vente, une

préoccupationmajeure»

«Le Salonest un succès

technologique»

«La réussited’un constructeur

n’est jamaisle fruit du hasard»

Lire en pages 12/13

Nedjmarenouvelleson contratavec Zidane

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Notre confrère Mohamed Benchi-cou vient de terminer la rédactionde son cinquième ouvrage, unroman historique intitulé Le Men-songe de Dieu. Le livre raconte lasaga d’une famille entre 1870 et2007 et parcourt un siècle d’his-toire que Benchicou remet tota-lement en question. Il devraitparaître début 2010 chez ungrand éditeur parisien enmême temps qu’à Alger.

Réflexion chez les banquiersDans les milieux initiés, on n’écarte pas l’éventualité d’un «glissement»des banques algériennes vers le week-end universel.Il semblerait que cette éventualité et les incidences qu’elle pourraitavoir font l’objet d’une étude dans les milieux bancaire et politique algé-rois qui envisagent que les banques travaillent, désormais, lesvendredis matin et au-delà des horaires habituels durant lesautres jours de la semaine, ceci en contrepartie d’une fer-meture le samedi et le dimanche.

Les pro-Benflisdominent à

la base !La guerre est sans merci

au sein du FLN à l’occasiondes élections sénatoriales.L’actuelle équipe dirigeantede l’ex-parti unique n’aqu’une seule hantise : l’équi-pe Benflis.

La consigne a même étédonnée de bloquer les pro-Benflis par tous les moyens.Ce fut le cas à Béjaïa où l’ona même délégué un membrede la direction à partir d’Algerpour barrer la route à unproche de Karim Younès. Pei-ne perdue, toute-fois, puisque laprimaire a consa-cré ce dernier lar-gement en tête.Plus de 70 voix dedifférence par rap-port au candidatde Belkha-dem.

Edité par la SARLSIÈGE :

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Un jour, un sondageUn jour, un sondagePortez-vous un intérêt aux électionsPortez-vous un intérêt aux élections

sénatoriales ?sénatoriales ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

OUI

NON

SANS OPINION

Résultats du sondageFaut-il un trio d’arbitres européen pour le match Egypte-Faut-il un trio d’arbitres européen pour le match Egypte-

Algérie du 14 novembre 2009Algérie du 14 novembre 2009 ??Nombre de OUI : 92,27%Nombre de NON : 6,63%Nombre de SANS OPINION : 1,1%

PUn nouveau livrede Benchicou

ERISCOOPERISCOOPMercredi 14 octobre 2009 - Page 2

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Le week-endde Khalida

Dès la semaine prochai-ne, les cadres du ministèrede la Culture travaillerontles vendredis matin.

Ces derniers ont été sur-pris par la note du direc-teur de l’administrationgénérale (DAG) leur fai-

sant part de la déci-sion de Khali-

da Toumide lesfaire tra-

vailler levendredimatin,révèlentdessourcesinfor-mées.

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Le Soird’Algérie Actualité

Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 3SECTION SANTÉ DU SNAPAP

Menace de grèves dès la fin octobre

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - Selon M.Salah Lassani, chargé dela section santé duSNAPAP, intervenant lorsd’une conférence depresse, le conseil natio-nal décidera de l’organi-sation ou non d’undébrayage dans les pro-chains jours. La basetranchera aussi la ques-tion de l’organisation d’unsit-in devant le ministèrede la Santé.

Le SNAPAP reprocheà la tutelle l’absence dedialogue et de concerta-tion avec les syndica-listes. M. Lassani expli-quera à cet effet que lessyndicalistes ont étéconvoqués en 2007 parle ministère de la Santépour la présentation d’unavant-projet de statut desparamédicaux. «Nousavons répondu à cettedemande et présenté un

avant-projet à la tutelle. Anotre deuxième ren-contre en juillet 2007, l’onnous a expliqué que70 % de nos propositionsavaient été prises enconsidération et présen-tées à la direction géné-rale de la fonctionpublique. A la troisièmerencontre, la mouturefinale du projet nous aété donnée mais depuisnous n’avons plus eu derencontre avec les repré-sentants de la tutelle», adéclaré M. Lassani.

Il expliquera aussi querien n’indique que le sta-tut en question soit enpréparation. Le syndica-liste abordera aussi laquestion des indemnitésde 30 % des corps com-muns, qui, dira-t-il, n’ontpas été perçues depuisleur suppression en2008. Les syndicalistesdisent aussi refuser l’ins-

truction numéro troisémanant du Premierministre.

La circulaire en ques-tion datée du 30 sep-tembre dernier stipule lenon-paiement d’effetspécuniaires à titres rétro-actifs antérieurs à la datede promulgation desdécrets et statuts à

paraître. «Il faut revoirl’application des indemni-tés avec effet rétroactif etce, depuis le mois de jan-vier 2008 et non à la datede signature», soulignel’intervenant.

Les représentants duSNAPAP ont expliquéaussi qu’ils n’espèrentplus une promulgation du

statut des personnels dela santé pour l’année2010 en dépit des pro-messes de la tutelle.

Ils brosseront ensuitele tableau de la situationque vivent les structuresde santé.

Mettant en évidenceles conditions de travaildéplorables des paramé-

dicaux notamment, ilspréciseront que les per-dants sont en premierlieu les malades «quisouffrent d’une mauvaiseprise en charge, notam-ment en matière d’héber-gement et de restaura-tion.»

Les membres du SNA-PAP dénonceront parailleurs les licenciementsabusifs de certains deleurs cadres syndicaux,notamment dans leswilayas de Relizane et deAnnaba.

«En dépit des déci-sions de réhabilitation deces employés, les direc-tions des hôpitauxconcernés refusent deles réintégrer et ce, entotale contradiction avecla loi qui est ainsibafouée», s’indigne M.Lassani.

Ce dernier dénonceraaussi le retard dans laclassification des EPSPet EPH de santé, ou éta-blissements de proximitédans la carte sanitaire.

F.-Z. B.

Phot

o:S

amir

Sid.

LES LYCÉENS DE CONSTANTINE POURSUIVENTLEUR MOUVEMENT DE PROTESTATION

La police répond par la répressionEn dépit des coups

de matraque et desarrestations que lapolice a opéré dansles rangs des lycéensde Constantine, cesderniers n’ont pasabdiqué.

«Nous avons rejointles cours hier après-midi,mais rien n’a changé etles assurances qu’ilsnous ont donné se sontavérées trompeuses.Nous revoilà donc engrève et nous n’abdique-rons pas tant qu’ils n’au-ront pas revu les emploisdu temps», a déclaré unélève de terminale dulycée Youghorta.

Les lycéens ont ainsirepris la protestation dèsla matinée d’hier et ontséché les cours de lajournée. «Nos cama-rades arrêtés hier (lundidernier, ndlr) ont ététabassés au commissa-riat avant d’être relâchéssous caution», a indiquéun élève du lycée desSœurs-Saâdane. Et,encore une fois, leslycéens ont été violem-ment réprimés par la poli-ce qui a multiplié lesarrestations.

La marche entamée àpartir du lycée Ibn-Badisvers 9h 30, et qui devait

se poursuivre jusqu’aucentre-ville, a été blo-quée manu militari auniveau du stadeBenabdelmalek 1 -Ramdane.

Au moins cinq lycéensont été interpellés, selonles protestataires, avantd’être conduits au com-missariat central.

Au quartier adminis-tratif de Coudiat Sidi Aty,où se situe le commissa-riat central, la Directionde l’éducation et troislycées, à savoir Yoghorta,les Sœurs-Saâdane etEl-Horia, les élèves determinale, qui ont été

rejoints cette fois-ci parleurs camarades desautres classes du secon-daire, sont restés devantleurs lycées respectifs.

Un dispositif sécuritai-re a été vite déployé àtravers ses accès pourempêcher toute velléitéde porter le mouvementde protestation en dehorsdudit quartier. Les poli-ciers en faction ontmême poussé le ridiculejusqu’à interdire à toutepersonne soupçonnéed’appartenir au corps deslycéens d’accéder auquartier. «Seulementceux qui habitent ici»,

ordonnera le lieutenant àses agents, stationnésdevant les escaliers don-nant sur le café Royal.

Au niveau de laDirection de l’éducation,c’est le black-out total etles «videurs» en postedevant la porte de cetteinstitution ont interdit auxjournalistes d’y mettre lespieds.

«Le directeur de l’édu-cation est absent et sonsecrétaire général est surle terrain pour chercherune issue à ce problè-me», signifieront-ils,d’emblée.

L. H.

La section santé du SNAPAP menace derecourir à une série de grèves cycliques après latenue de son conseil national qui se déroulera le26 octobre prochain. Les syndicalistes exigentaussi la tenue d’assises nationales de la santé.

ANNABASit-in des habitants dubidonville de Sidi-Harb

devant la wilayaDes dizaines de personnes, habitant le bidonvl-

le de Sidi-Harb III, se sont rassemblées hierdevant le siège de la wilaya de Annaba dans unmouvement de protestation contre le peu d’intérêtqui leur a été réservé par les pouvoirs publics.

Par leur mouvement, ces citoyens entendentrappeler aux responsables leurs promesses nontenues, d’être relogés dans des conditionsdécentes. Souffrant le martyre dans des taudisfaits de matériaux hétéroclites (tôles, bois, bâcheset autres parpaings) qu’ils occupent depuis delongues années, ils se considèrent en droit debénéficier de logements sociaux, d’autant qu’ilsont appris, par la presse locale, une prochaine dis-tribution par la wilaya de Annaba de 7 000 unités,dont une bonne partie est constituée de logementssociaux.

«Notre cas est connu des autorités locales,puisque nous avons fait l’objet de plusieurs visitesde contrôle des agents chargés du recensementde ceux occupant des logements précaires, mais àchaque distribution, nous étions les éternelsoubliés. Pourtant, des assurances pour nous fairesortir de cet état de grande misère nous ont étéfaites à chaque visite des responsables locaux ànotre bidonville, que ce soit durant la campagneélectorale pour la présidentielle d’avril 2009 ou lorsdes nombreuses inondations qu’a connuesAnnaba», nous ont affirmé les protestataires,avant d’être dispersés.

Ils se disent déterminés à poursuivre leur mou-vement de protestation jusqu’à la satisfaction deleurs doléances. Contactés à ce propos, les ser-vices de la wilaya nous ont déclaré que le problè-me soulevé par ces habitants se trouve actuelle-ment au niveau de la daïra de Annaba.

A. Bouacha

Le SNAPAP reproche à la tutelle l’absence de dialogue.

Phot

o:S

amir

Sid.

Les lycéens décidés à ne pas abdiquer jusqu’à satisfaction de leur revendication.

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Phot

o:D

R

Le Soird’Algérie Actualité

Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 4LE P/APC DE DÉLY-IBRAHIM DESTITUÉ, DÉNONCE :

«Je suis victimed’une hogra»

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - En animant hierune conférence de presse,le maire destitué s’interrogesur «quelle base juridiques’est appuyé le wali délé-gué pour soutenir lademande de destitutionengagée par les autresélus» et de s’interroger :«Jusqu’à ce jour, je n’ai pascompris les raisons de leurdemande de destitution».

En parfait orateur et plai-dant parfaitement sa cause,M. Sedrati rappelle les péri-péties qu’il a vécu depuisson élection en novembre2007 à la tête de l’APC deDély-Ibrahim. «Ils m’ontciblé depuis mon installa-tion, sous prétexte j’agi ensolo.»

«C’est archi-faux. Ilssont à la tête des trois vice-présidences et président

les différentes commis-sions, sans compter le faitqu’ils ont participé à toutesles plénières et pris part àtoutes lés délibérations»,explique-t-il.

Mais il n’en demeurepas moins que pour l’ex-président d’APC de Dély-Ibrahim, «les tentatives dedéstabilisation ont vu le jourau lendemain de mon refusd’accorder des privilègesdans le domaine du foncier.Tout le monde était au cou-rant, y compris le wali délé-gué».

Sur un autre registre, leconférencier dira que «lepremier magistrat de lawilaya d’Alger n’a pas été

totalement ou parfaitementinformé de la situation qui aprévalu au niveau de lacommune de Dély-Ibrahim.

Tous les documents sonten ma possession et je dis-pose de toutes les preuvesfaisant état du coup montéde toutes pièces contre mapersonne.

Moi, je suis élu par lapopulation et aujourd’hui,c’est cette même popula-tion qui est victime de tousces agissements qui mena-cent le véritable exercicedémocratique». «Je suislégaliste. Mais je veuxqu’on fasse la lumiére surcette affaire », a-t-il conclu.

A. B.

«Je suis victime d’une hogra. C’est un véri-table coup d’Etat». M. Brahim Sedrati, qui vientd’être destitué de son poste de président del’APC de Dély-Ibrahim est en colère. Il demandeau ministre de l’Intérieur et des Collectivitéslocales d’ouvrir une enquête et de faire la lumiè-re sur les dessous de ce «coup de force ».

C’est en présence dunouveau consul général deFrance, M. Jean-LouisSoriano, du directeur duCentre culturel français et

de nombreuses personnali-tés œuvrant dans le domai-ne de l’oléiculture que levernissage de cette exposi-tion intitulée «l’Olivier en

Méditerranée» a eu lieu celundi.

En fait, Oran constitueune des escales effectuéespar ledit centre scientifiquefrançais qui a sillonné denombreux pays de laMéditerranée, passant parentre autres villes, Ghaza.

«C’est dans l’objectif decréer une augmentation dela production d’olives detable et de l’huile d’olive, depar la forte médiatisation deses bienfaits sur la santéque cette exposition a étémise en place», soulignentles organisateurs.

Pour M. Bekhtaoui Saïd,producteur d’huile d’olive,«l’Algérie dispose d’un ter-rain et d’un climat idéauxpour la culture de ce genred’arbres fruitiers, qui aimela chaleur et pousse lemieux dans des zones debasse altitude».Selon notre interlocuteur,

«l’Algérie constitue l’undes pays grands produc-teurs de cet aliment».

Selon le directeur duCCF, l’exposition se pour-suivra également au lycée

Lotfi d’Oran, pour une autresemaine, après sa clôture àl’IGMO. Ben Aziz

ORGANISÉE PAR LE CCF D’ORAN, EN PRÉSENCE DU CONSUL GÉNÉRAL DE FRANCE

Une exposition sur l’olive et l’oléiculture

L’agence de voyage Ebookers vient de publier leclassement de ses destinations estivales. Après NewYork qui vient en tête du classement, Alger occupe la 2e

place, comme la destination de choix dans le pourtourméditerranéen.

En effet, Ebookers affirme que cette région a été,encore une fois, bien représentée cette année, avecAthènes à la 7e place, Istanbul à la 8e place etBarcelone à la 10e place.

Le Portugal, quant à lui, s’est, distingué une secon-de fois avec deux villes dans le top 10, à savoirLisbonne à la 4e place et Porto à la 9e place. Par contre,l’agence indique que «les destinations long-courrier ontmoins séduit cette année, avec 3 villes seulement dansle top 10 contre 6 l’an dernier».

Quant à la troisième place, elle est revenue àBangkok, «destination toujours en vogue chez lesclients d’Ebookers», souligne l’agence.

M. M.

Organisée par le CCF d’Oran et réalisée par lecentre scientifique d’Orleon, une expositioninteractive sur l’olive, les oliviers et l’oliveraies’est tenue à la salle de la bibliothèque centraledu campus universitaire de Mourad-Taleb (ex-IGMO) du 12 au 27 octobre.

CLASSEMENTDES DESTINATIONS

ESTIVALES D’EBOOKERS

Algerà la deuxième place

BON À SAVOIRRécolte d’olive

Selon les spécialistes de l’oléiculture, la récolte desolives vertes débute à la fin du mois d’août et prend finau terme du mois d’octobre. Cependant, concernant lesolives noires, la récolte s’étale du mois de novembre aumois de mai.

Les ennemies des oliviersLes exsudats comme le miellat des cochenilles favo-

risent la propagation de champignons opportunistes tellela fumagine, qui constitue l’un des ennemis numéro undes oliviers.

B. A.

C’est l’expression dudésarroi de parents, qui nesont pas des cas isolés,face à la violence d’ensei-gnants à l’encontred’élèves. Ces parents nousexpliquent que leur filscraint chaque jour de sevoir «corriger» par un profau cas où il ne sauraitrépondre. «Il a vu plusieursde ses camarades de clas-se frappés et humiliésparce qu’ils n’avaient pasfait leurs devoirs ou qu’ilsn’avaient pas su répondre !

Aujourd’hui, il nous a avouéavoir choisi de ne plus riendire en classe, de se faire leplus discret possible. Il estdevenu renfermé, ne s’ex-prime plus et, bien sûr, sesrésultats scolaires sont enchute….».

Un enfant à l’évidencebrisé psychologiquementpar la pédagogie toute par-ticulière de certains ensei-gnants qui se croient auXIXe siècle. En effet, car iciil s’agit de témoignages surles châtiments corporels

que subissent des élèves,quel que soit le palier etdonc quel que soit leur âge.

Ces témoignages sontlégion, comme celui d’uneautre mère de famille quiveut elle aussi garder l’ano-nymat et qui refuse mêmeque l’on cite le nom duCEM se trouvant à Es-Sedikkia, un quartierd’Oran qui n’a pas la répu-tation d’être difficile.

«Chaque jour, ma filleme raconte le nombre degifles infligées par uneenseignante de mathéma-tique aux garçons commeaux filles. La dernière fois,elle m’a demandé ce qu’el-

le devrait faire au cas oùelle aussi serait frappée ?»

Le châtiment corporelest un phénomène récur-rent dans «l’école algérien-ne» et personne ne veutl’aborder de manièrefranche, encore moins l’ad-ministration, qui se réfugiederrière des textes et desrèglements, jamais appli-qués.

«Les châtiments corpo-rels sont interdits, lesparents ont la possibilité dedéposer une réclamation ànotre niveau ou desplaintes», avons-nous sou-vent entendu à la directionde l’éducation. Chez les

enseignants, l’on se trouvedes excuses : «Les élèvessont souvent mal élevés ,ilsne respectent pas l’ensei-gnant et perturbent lescours» ou encore, en der-nier ressort, «des parentsnous disent allez-y vouspouvez frapper mon enfants’il ne travaille pas bien».

Du côté des parents, sicertains vous disent qu’unebonne gifle ne fait pas demal, et vous rappelentqu’eux-mêmes, à leurépoque, ils ont en essuyédes coups, et qu’aujour-d’hui ils se portent bien,d’autres ont peur de réagiret de se plaindre craignant,

à juste raison, que leursenfants ne soient par lasuite «cassés» en guise dereprésailles. Ces réactionssont certes le reflet de lasociété, des maux et desbouleversements qu’ellesubit, mais cela ne doit paspour autant empêcher toutun chacun d’agir contre cetype de comportement.

C’est un problème aussigrave que celui de la sur-charge des classes, l’amé-nagement du rythme scolai-re, le contenu des pro-grammes, les droits socio-professionnels des ensei-gnants.

Fayçal M.

LES CHÂTIMENTS CORPORELS DANS LES ÉCOLES SE MULTIPLIENT

À quand le bannissementde telles pratiques ?

«Mon fils, qui est en 2e année moyenne, neveut plus aller en cours ! c’est un adolescent quin’est pas difficile, mais aujourd’hui avec ce qu’ilnous raconte, on ne sait plus quoi faire !»

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AFFAIRE DE L’OFFICE DU COMPLEXE OLYMPIQUE (OCO)

Le procès reporté au 24 novembre

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Selon les avocatsen charge du dossier, iln’est pas exclu que le tribu-nal soit une fois de plusobligé de décider d’unsecond report à la datefixée pour les mêmes rai-sons.

L’affaire classée numé-ro 65 au niveau du tribunalde Bir-Mourad-Raïs pour-rait donc traîner en lon-gueur. Principal mis encause, l’ancien directeurgénéral de l’Office du com-plexe olympiqueM o h a m e d - B o u d i a f ,Rachid Zeroual, soupçon-né d’avoir conclu descontrats contraires à laréglementation en vigueuret de dilapidation de biens

publics. Les faits remon-tent à 2005 lorsque la bri-gade économique et finan-cière de la Sûreté de lawilaya d’Alger a ouvert uneenquête sur la gestion del’Office du complexe olym-pique Mohamed-Boudiaf.

A l’origine de ces inves-tigations, une lettre écritepar des cadres de l’OCOmettant en cause leurdirecteur. Ces cadres onténuméré une série d’af-faires qui seraientcontraires à la législationen matière de passation demarchés.

C’est le cas du marchérelatif à l’acquisition detableaux d’affichage élec-troniques pour un montantde 850 millions de dinars et

que les signataires ontqualifié de «non réglemen-taire». Ils reprochent audirecteur de l'OCO d'avoir

choisi une entreprise fantô-me.

Toujours selon lestermes de la lettre de

dénonciation, les travauxde réfection des deux pis-cines et des deux pistesd’athlétisme ont été confiés

à des entreprises non qua-lifiées. Même constat pourle marché relatif à l’instal-lation du gazon synthé-tique qualifié de «douteuxet de non réglementaire».

Les griefs cadres del'OCO ne s'arrêtent pas là.IIs accusent RachidZeroual d'avoir dépensédes sommes faramineusespour l'équipement de sonpropre bureau.

L'ex-directeur de l'OCO,qui doit comparaître avecpas moins de cinq de sesproches, avait à l'époquerépondu que cette affairen'était qu'une cabale mon-tée contre lui.

Ses détracteurs répli-quent qu'ils détiennent despreuves sur ce qu'ils avan-cent. Le procès, qui devraits'ouvrir le 24 novembre,permettra aux deux partiesd'apporter la preuve sur cequ'ils ont déclaré.

N. I.

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - La filialealgérienne de QatarTelecom (Qtel), Nedjma, adéjà dénoncé auprès de

l'Autorité de régulation dela poste et des télécommu-nications (ARPT ) laconcurrence déloyale prati-quée par Orascom télécom

Algérie (OTA). La requêtene semble pas avoir donnéde résultat. Invité hier àune conférence-débat aucentre de presse d’El

Moudjahid, le directeurgénéral de Nedjma aannoncé que son entrepri-se avait décidé de dénon-cer les conditions de l'offrede son concurrent auprèsdes tribunaux de droit com-mun. «L’opérateur domi-nant pratique depuis l’an-née 2006 des actions anti-

concurrentielles et discri-minatoires qui ont causébeaucoup de préjudices ànotre société», précise l’in-tervenant qui demanderéparation. Il reproche àson concurrent, entreautres, le non-respect desdécisions de l’ARPT et ladiscrimination tarifaire

envers Nedjma. A titred’exemple, «depuis 2007,le renvoi d’appel versNedjma n’existe pas», diraJoseph Ged.

Pour toutes ces raisons,l’opérateur à six millionsd’abonnés, Nedjma, inter-pelle encore une foisl’ARPT et la sollicite pourintervenir afin de mettre finà ce qu’il qualifie de «dis-crimination». Concernantles mesures prises dans lecadre de la loi de financescomplémentaire pour2009, le premier respon-sable de Nedjma estimequ’elles sont favorables àl’économie nationale. Avecun chiffre d’affaires qui aprogressé de 22 % au pre-mier semestre de cetteannée, l’opérateur se ditprêt a investir à long termeen Algérie.

S. A.

L’ACCUSANT DE PRATIQUER UNE CONCURRENCE DÉLOYALE

Nedjma poursuivra OTA en justice

11e ÉDITIONDE LA FOIRE D’ORAN

Une diversité de produits à l’exposition

L’EMEC, entreprise publique des expositions, organi-se, du 13 au 19 octobre, la 11e édition de la foire inter-nationale d’Oran.

Cette foire, précise-t-on, verra la participation de plu-sieurs opérateurs économiques nationaux, ainsi que 35sociétés étrangères, venant du Sénégal, de la Libye, duPakistan, de la Syrie, de l’Inde, de l’Iran, de l’Egypte etde la Pologne. Le Maroc participera à cette manifestationéconomique pour la première fois. En revanche, «laFrance, qui a pris part régulièrement à cette foire, seraabsente cette année», souligne-t-on.

Une diversité de produits de tous types sera, selonles organisateurs, représentée durant cette foire.

B. A.

Le torchon brûle toujours entre la filiale algérienne de Qatar Telecom (Qtel) etl’opérateur privé Djezzy. La filiale reproche à son concurrent de pratiquer uneconcurrence déloyale. Joseph Ged, directeur général de l’opérateur téléphoniqueNedjma, a déclaré hier que son entreprise poursuivra OTA auprès des tribunauxde droit commun.

Le procès de l’affaire dite de l’Office du complexeolympique (OCO) a été reporté au 24 novembre pro-chain. Le tribunal de Bir-Mourad Raïs qui devait enta-mer hier l’examen de l’affaire, a dû ajourner le dos-sier. Motif invoqué : l’absence des principauxtémoins qui n’ont pas répondu à la convocation de lajustice.

Phot

o:S

amir

Sid

Quatre années de prison ferme et1 million de dinars est la peine pro-noncée contre chacun des membresdu comité des marchés de la wilaya,des directeurs de l'exécutif et troisélus de l'APW.

Le responsable d'un bureau

d'études privé a été condamné à 5ans de prison ferme et 1 million dedinars également, deux entrepre-neurs à 6 années et deux autres à 3ans et 1 million de dinars chacun.Plusieurs autres condamnations à dela prison avec sursis ont été pronon-cées contre des gérants d'entre-

prises de travaux hydrauliques. Lasalle d'audience était archicomble etdes dizaine voire des centaines depersonnes ont suivi le procès.

A l'issue de l’énoncé du verdict,certains ont éclaté en sanglots.

Ce procès constitue désormais lesujet principal de discussion dans lacapitale de la Saoura.

Le chef de Sûreté de wilaya, undocteur en droit pénal, qui avaitconduit cette enquête, a refusé decommenter ce procès.

Liès Mourad

BÉCHAR : PROCÈS DES CADRES DE L'HYDRAULIQUE

Un verdict qui ébranlel’administration

Les deux directeurs de l'hydraulique et l'ingénieur chargé dusuivi des projets, ont été condamnés à 8 ans de prison ferme età une amende de 1 million de dinars, deux chefs de service à 5années de réclusion et 1 million de dinars. Les deux subdivi-sionnaires des daïra de Lahmar et Tabelbala ont écopé respecti-vement de 4 et 3 ans de prison et 1 million de dinars.

Le marché relatif à l’installation du gazon synthétique du stade qualifié de douteux.

Joseph Ged, directeur général de Nedjma.

Phot

o:D

RNedjma renouvelle son contratavec Zidane

Pour un montant de 50 millions de dinars par an, Nedjma renouvelle pour une duréede trois ans «2009-2012», son contrat avec la star internationale du football ZinedineZidane. Celui-ci a été «l’acteur» d’une grande campagne de soutien pour l’équipe natio-nale. Par ailleurs, Nedjma se distinguera dorénavant avec un nouveau logo. En plus deson image relookée, elle a également renouvelé son engagement pour le sponsoringsportif. Sponsor officiel de l’équipe nationale, de la FAF, de six clubs de division I et IIet de sept footballeurs, Nedjma vise-t-elle à exercer son hégémonie sur le sport ?La réponse est non, d’après son directeur général qui souligne qu’«il n’y a aucuneréglementation pour ce genre de sponsoring. Le marché est ouvert à tous». A souligner que le budget consacré au sponsoring est de 450 millions de dinars.

S. A.

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N’importe quel individusensé ne peut qu’approu-ver le concept de solidarité

nationale en direction des plusdémunis. Encore faut-il se mettrebien d’accord sur cette formule,largement utilisée de toutesparts, et savoir qui sont au justeces «plus démunis».

Il y a, en Algérie, c’est notoire,des millions de foyers modestes,qui ne sont pas dans la misère etn’apparaîtront jamais dans lesstatistiques qui peuvent êtrefaites sur le «seuil de pauvreté»exprimé en termes de revenus.

Ces «foyers modestes»seront considérés par les pou-voirs publics comme dotés demoyens d’existence corrects, cequi implique qu’aucune bonifica-tion ne leur sera faite, à aucunniveau, à l’occasion d’actes de lavie courante, et qu’ils paieront«plein pot» chaque chose dontils peuvent avoir besoin, aumême tarif que des citoyens par-faitement qualifiables de «fortu-nés».

Pourtant, la différence demoyens économiques entre les«plus démunis» les «pauvres»officiels et les «foyersmodestes», dont je parle, n’estpas si grande. Nous noussommes laissés engager dansune société où l’on ne peut êtreque riche ou pauvre, et où lanotion de classe moyenne acomplètement disparu.

Curieusement, cette formule«les classes moyennes» n’a,apparemment, plus droit, de cité,en Algérie, aujourd’hui. Quandon voit que, chez nous, tout sepasse comme si la société nepouvait se composer que de«riches», bons pour payer, et de«pauvres» bons pour tendre lamain.

En d’autres termes, qui-conque n’est pas «pauvre offi-ciel» sera traité de «riche». Et cene sont pas les calculs d’apothi-caire qui permettent d’établir des«seuils de pauvreté», technocra-tiquement, qui y changent quoique ce soit. On peut aisément

s’en rendre compte en voyant lecalvaire que vit cette veuve degendarme fichue à la porte deson domicile par d’autres gen-darmes, les pouvoirs «publics».Ayant une pension, elle n’estdonc pas comptabilisée commepauvre «officielle», donc consi-dérée comme «riche».

Il paraîtrait que les dirigeantsen place, non seulement n’ontjamais figuré au rang des plus«démunis», comme ils disentdans leurs beaux discours, maisne se comptent pas non plusdans la catégorie des classesmoyennes. Ils paraissent n'avoirjamais connu ce genre de pro-blème.

En renfort au «ministère de laSolidarité nationale», déjà bienoccupé par ses couffins, l’Algériegagnerait à créer, d’urgence, unauthentique «ministère desclasses moyennes», qui mettraun peu d’ordre dans les diversesinégalités, dont nul ne parlejamais.

[email protected]

Il faut, en Algérie, créer d'urgence un ministère

des classes moyennes

Ecrire à [email protected]

Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE7

Sur les talus de mon enfance poussaient des fleurs,volaient des papillons, chantaient les chardonnerets.Aujourd’hui, je n’y vois que des détritus.Aux sources de mon enfance, on y buvait à plein main,aujourd’hui elles sont taries, on y voit que des détritus.Dans les jardins de mon enfance, nous cueillions desfigues plein les paniers, aujourd’hui rien que desbranches cassées.Même les moineaux les ont désertés.Que des rivières asséchées !Que des prairies disparues envahies par des détritus.

Demain, ce seront nos abris qui seront envahis commenos cœurs aujourd’hui par des détritus.Que la sonnette d’alarme soit tirée, que les consciencesse réveillentQue ce monde soit sauvé.Donnons à nos petits-enfants le bonheur de cueillir desmarguerites sur les talus et non des détritus.Semons l’espoir, nous récolterons satisfaction.Ceci est un SOS qui vient du cœur pour préserver notreenvironnement.

Une fidèle lectrice

S O S POLLUTION

LE BILLETDE M. BENREBIA«Oum dounia,c’est nousbabaha !»Samedi 10 octobre,16 heures, marché d’Air-de-France,les mines sont défaiteset tristes. «C’est àcause du football», faitremarquer Ammi Ahmedà Yahia.«Mais le match de notrepays c’est demain»,répond ce dernier,«qu’avons-nous à f… decelui de l’Egypte»poursuit-il. «Tu sais“Oum dounia” fait déjàla fête», répliqueAmmi Ahmed. «La parlotte égyptienneest connue. Ça causebeaucoup mais ilsbaisseront l’échine le14 novembre, leshommes, les vrais, ceuxde novembre, répondenttoujours sur le terrain»,conclut YahiaM. B.

> Béjaïa : trois cadres dela direction de l’éduca-tion dégradés.- Ces cadres en (languede bois) rongés par lesmites ne pouvaient plusêtre conservés, d’autantplus qu’à la place desportraits, ces cadres affi-chaient des... vissages.

> Agriculture : le déve-loppement de la culturede la betterave à l’étude.- En attendant, l’étude dudéveloppement de la cul-ture générale est tou-jours déplorable, etmême amère. Maispeut-être qu’avec lesucre de la betterave...

> Tizi Ouzou : lesdemandeurs de loge-ments abandonnés.- Qui sont abandonnés,les demandeurs ou leslogements ? Mais peuimporte, car dans lesdeux cas de figure, c’estle citoyen électeur quireste sans voix, et quicherche toujours sa voie.Khaled Lemnaouer

MotsCroisés

NOS LECTEURSONT DU TALENT

Bienvenue à vos photos et caricatures !Envoyez-les à :

[email protected]

Tous mes remerciements et salutations aux élèves d'Ibn-Sina de Béjaïa pour leur compréhension et leur soutienpour la grève du 11-10-2009 sous le titre «8h...17h30, c'est trop» que Dieu vous garde incha’Allah.

Merci (de la part du king, Tala-Hamza)… Prompt rétablissement ML ! Et n'oublie pas que... (De la part de ML)Ecrire à : [email protected]

TEXTO

Dessin de Medjani Ahmed

VVOOSS MMEESSSSAAGGEESS

Ainsi fontfont…

L’autre jour, en m'escrimant à déni-cher des tabliers pour ma progéniture,après avoir usé ma matière grise pourappréhender la sensibilité et le ton dubleu, le rose étant acquis, j'ai failli rendrele tablier et dans un rare moment de luci-dité, j'ai découvert le pot aux roses etune question terrible s'est posée à moi :«Et si tout ce carnaval était l'œuvre d'unmachiavélique tapi dans les coulisses dusystème ?»

Comme tous les chemins mènent àRome, même après s'être imbibé la cer-velle de rhum, je me suis rappelé leslignes bleue, rouge et verte qui sillonnentnos «autorues» et qui, enfin de compte,relèvent de la mesquinerie gratuite eteurêka j'ai compris ce qui coulait desource et j'ai admis en bon sportif que jeme suis fait avoir comme d'habitude.

Maintenant, je sais que l'affaire destabliers n'est en fait qu'une manœuvrediabolique pour nous leurrer et nousneutraliser à l'occasion de la rentréesociale, nous faisant occulter les vraisproblèmes. C'est vrai que lorsque unEtat planche sur la couleur du tissu d'uneblouse scolaire, allant jusqu'à créer unsuspense la veille de la rentrée desclasses quant à la nuance du bleu et à la«blancheur» du rose, je crois que dansles recoins nauséabonds des espritscommanditaires, ils rêvent déjà des bal-lets bleus et des ballets roses.

M. SadeK

HUMEURALGÉROISE

Boudouaou, les avaloirs et les élus de l’APC

Un regard sur la gestion des municipalités faitparfois rire mais rend aussi triste tant la rigueur estbafouée. En effet, à Boudouaou, il s’est passéquelque chose de navrant. Sur la route menant ducarrefour de l’ex-Onalait au centre-ville, il y a troisavaloirs ou récupérateurs des eaux de pluie, à diffé-rents niveaux. Il y a quelques mois, lorsque lesgrilles qui les recouvrent ont été brisées, ces ava-loirs ont été bétonnés. Il y a un mois, et cela s’estterminé hier, avec les pluies il a été procédé à lacasse du béton et à la remise en place des avaloirset… de leurs grilles car la route était devenuecomme un oued lors des dernières pluies.

Voilà le génie de l’édile municipal. Si s’était sonargent, il aurait réfléchi mille fois avant de financer etrefinancer un projet qui serait limité à la mise enplace des grilles au lieu du béton fait et défait, sanscompter les désagréments subis par les citoyens quicirculaient lors des travaux.

Merci Monsieur le maire, continuez comme ça,vous serez réélu.

Un citoyen de Boudouaou

Fawri marche bienJuste pour information, je me permets de vous

écrire ce message pour vous dire que moi aussi,j'étais un ancien abonné de l'Eepad reconverti chezFawri. Il est vrai que j'ai, personnellement, patientéquelques jours pour que Algérie Télécom meconnecte mais seulement après avoir pris l'initiativede les appeler au «100». Une opératrice a pris encharge mon appel et m'a orienté en direct pour laconfiguration de mon ordinateur, et le résultat futconcluant. Donc, il vous suffit d'appeler le «100» etnormalement, tout rentrera dans l'ordre. Autre infor-mation, il est vrai que la connexion Eepad était debonne qualité mais je ne vous cache pas qu'avecFawri, elle est aussi d’une bonne qualité et peut-êtremeilleure malgré le changement de débit.

M'hamed

Démocratie algérienneJe vous demande de voir juste autour de nous-

même sans franchir aucune frontière : Après le 5octobre 1988, l’Algérie a vu naître un tas de partispolitiques, et depuis, on ne cessait de parler dedémocratie et chacun se proclamait (et se proclameencore) plus démocrate que l’autre ! Mais la chosela plus étonnante est que 21 ans plus tard, c’est tou-jours les mêmes chefs du parti ou bien secrétairesgénéraux : M. Aït Ahmed, M. Sadi, Mme Hanoune etj’en passe ! Les chefs doivent être élus démocrati-quement, non ? Et la présidence doit être tournantenon?

Lorsque les chefs des partis se contentent dedeux mandats au maximum, tout en rendant descomptes, là, on peut parler de démocratie et critiquerle pouvoir en place.

A présent, je continue à penser que Moubarak,Bango, Kadhafi et les autres sont leurs idoles etmodèles, quant à moi, comme la plupart des jeunesAlgériens, pour ne pas dire tous, je continue à cher-cher pour atteindre une lueur de démocratie venued’ailleurs.

Quant à mon appartenance politique, sachezseulement que notre hymne s’intitule «imagine»,écrit par un certain John Lennon. Vous le connais-sez déjà ?

Nacim

Message d’un lycéen auxresponsables de l’éducationJe suis un élève de 2e année au lycée et je veux

adresser ce message aux responsables de l'éduca-tion et à ceux qui ont programmé ce semi-week-end.Je passe une heure pour trouver un fourgon qui estplein et une demi-heure pour arriver dans mon lycéeoù je passe 4 heures sur la chaise dans une classequi est bourrée d'élèves et je reprends à 13h30…Vraiment, je ne résiste pas aux 4 heures de l'après-midi et je veux que ça change...

K. Halima, Tala Hamza - Béjaïa

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Le Soird’Algérie Régions Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 8

TLEMCEN

L’olivaison précoce, un massacre de l’olivier Bouhenni, des douars et deux agglomérations

secondairesCe sont environ 7 000 âmes qui vivent

dans le chef-lieu de commune alors que lereste de la population se trouve réparti entreles douars que sont El-Amria, Rfafsa, Zaouïaou Chereb Rih. La commune compte deuxagglomérations importantes Yalou et OuledDaho qui à elles seules abritent plus de lamoitié de la population de Bou Henni.

Vers la régularisation des actes de propriété

Interrogé sur le sujet, le maire affiche sasatisfaction, car la situation vient d’êtredébloquée et la procédure est en cours.Ceci concerne les actes de propriété àdouar Bou Henni, Ouled Daho et Yalou. Iltiendra à souligner que le wali de Mascara aété attentif à ce sujet, ce qui apportera doncune solution définitive à ce dossierlongtemps en instance.

Un CEM surchargéDans le chapitre infrastructures scolaires,

la commune compte 7 écoles primaires maisc’est au niveau de l’enseignement moyenqu’il y a problème avec des capacitésd’accueil insuffisantes. Exemple, le seulCEM de Bou Henni est fréquenté par plus de800 élèves et l’on apprendra qu’ils sontparfois 45 élèves par classe.

Réfection des cantines Elles ont fait récemment l’objet de

réfection et tous les élèves du primaire sontpris en charge. Côté gestion de celles-ci, ilfaut veiller au grain, nous dira le P/APC.Certaines choses ont dû être mises au pointpour éviter tout dépassement.

3 centres de santé à Yalouet Ouled-Daho

La commune de Bou-Henni compte troiscentres de santé dont deux à Yalou etOuled Daho. La maternité a, elle, étéfermée depuis 2005 quand le décès d’unefemme avait été enregistrée, nous a-t-ondéclaré. En attendant, l’absence d’uneambulance se fait sentir.

5 véhicules pourle transport scolaire

La dotation en 5 véhicules destinés autransport scolaire semble suffire pour leramassage. Il y a plutôt cette nécessité derecruter un nouveau chauffeur. Il fautsignaler que 300 lycéens fréquentent lesétablissements de Sig.

Une «massala» au cimetière

L’état des lieux contraste avec ce qui aété observé dans d’autres communes avecune clôture adéquate. Ce qui a attiré notreattention, c’est un grand abri ou «massala»propice lors des enterrements. C’est grâce àla contribution citoyenne qu’il a été réalisé,avonsnous appris.

Les locaux à usageprofessionnels ne trouvent

pas preneursCe sont 30 locaux à usage professionnel

qui ont été réalisés dont onze ont étéattribués mais apparemment non encorefonctionnels. L’on ne semble pas sebousculer au portillon.

M. Medebber

Depuis quelques années,la traditionnelle cueillette desolives se fait dans un climatqui rappelle le bon vieuxtemps, au même titre que lesvendanges, sauf que l’appâtdu gain et la spéculation ontcomplètement changé ladonne.

L’olivaison se faisait jadis àpartir du mois de décembre afinde laisser mûrir le fruit avant del’acheminer aux huileries. Onsait depuis longtemps que toutse vend à l’avance, cettepratique concernantnotamment les arbres fruitiers,mais pour l’olivier, seule larégion de Béni-Snous restefidèle aux traditions enrespectant la période desrécoltes. L’olivier, cet arbretypiquement méditerranéen, aété longtemps abandonnépendant longtemps, maisdepuis la restitution des terres àleurs propriétaires, cet arbrevénéré dans l’antiquité,symbolisant à la fois la paix etla fécondité, est en train derevivre. Les oliviers s’étendentde plus en plus, redonnant à lanature un peu de gaieté. Enautomne, par exemple, lorsquetous les autres arbres sont«déshabillés», l’olivier gardetoute sa splendeur. Des montsTrara jusqu’aux collines deOued-Zeitoun (Sabra), lesoliveraies sont cultivéessoigneusement et la productions’améliore d’année en année.Depuis quelques années, dèsle début du mois d’octobre, lacueillette des olives draine

beaucoup de monde et ce n’estpas la main-d’œuvre qui faitdéfaut. Hommes, femmes etsurtout jeunes au chômagesont à pied d’œuvre dans leschamps tôt le matin, bravant lefroid pour cueillir le fruit avantl’apparition du grand froid (gel).L’olivaison rappelle à bien deségards la campagne desvendanges d’antan. Cela sepasse dans une atmosphèrechaleureuse. Lorsque le cœur yest, la joie ne peut être absente.

Les ramasseurs affichentune mine superbe. D’ailleurs,qu’il pleuve ou qu’il vente, c’esttoujours la joie dans leschamps pendant la saison desfeuilles mortes. En prenant la

route de Maghnia, ou deNedroma, on entend souventdes vieilles femmes s’adonnantaux travaux des champsfredonner des airs demeddahate pour combattre lafatigue. Lorsque l’olivaison sefaisait en son temps, au débutde l’hiver, les moins aptes auxtravaux durs allumaient un feupour toute la journée.

Les plus jeunes et plusrobustes s’occupent desremorques qui stationnent enbord de route. Ce travail n’estpas rémunéré à la journée, toutdépend de la quantitéramassée. La collecte quoti-dienne est livrée auxpropriétaires des huileries

(Sabra, Négrier), le quintal estéchangé contre 12 litres d’huiled’olive dont le prix est resté fixecette année, 600 DA/litre.

La campagne prendra finvers le mois de janvier, leschamps retrouveront le silenceque leur impose l’hiver, lesveilles femmes resteront dansleurs chaumières et les jeunesse retrouveront au chômage.Ironie du sort, il y a quelquetemps, lorsqu’on voulait semoquer de quelqu’un, dans unvieil adage populaire, on luidisait d’aller cueillir des olivier(rouh tlagat zitoun).Maintenant, il faut le faire poursurvivre.

M. Zenasni

EL-TARF

4 000 plantes mellifères répertoriéesdans le Nord-Est algérien

4 000 plantes mellifères ont étérépertoriées au Nord-Est algérien dont225 ont déjà fait l'objet d'études, aindiqué lundi à El-Tarf le professeurBoughediri de l’université deConstantine.

Intervenant à l’occasion du 2e Séminaireméditerranéen sur les pâturages,l’alimentation et la santé du cheptel, ouvertdimanche au Centre universitaire d’El-Tarf,le même chercheur devait mettre l’accentdans sa communication, sur la période defloraison, les caractéristiquesmorphologiques des grains de pollen desplantes étudiées et leur valeur productricede miel. Il a souligné que cette étude, unefois approfondie, permettra d’inventorier defaçon exhaustive les plantes mellifères, envue de réaliser un guide destiné à constituerun outil indispensable pour les apiculteurs,notamment durant la période detranshumance de leur cheptel apicole.

De son côté, le professeur Adamou del’université de Ouargla a proposé «uneapproche systématique» réalisée auprès de254 chameliers répartis sur dix zonesreprésentant les trois grands axes dedistribution de l’élevage camelin, ce quidevait permettre de relever diversescontraintes, en particulier l’alimentation ducheptel camelin en qualité et quantité.«Pour subvenir à ses besoins alimentaires,le dromadaire par exemple doitsystématiquement se déplacer à larecherche de pâturage et de sources, alorsque «les périodes de sécheresse parfoisassez longues ne permettent pas unerégénération des parcours et de la flore

fourragère», a-t-il observé. Le spécialistede l’élevage camelin souligne que lespropriétaires de troupeaux «ne disposentd’aucun programme de gestion pastorale,ce qui a entraîné une mortalité accrue ducheptel, aggravée par l’accélération desventes par les éleveurs qui n’arrivent plus àsubvenir aux besoins de leurs troupeaux».

Une autre communication intitulée «Effetde la pollution sur certains paramètresphysiologiques et l’activité lipasique du blé»a été donnée par le professeur Boutebba del’université de Annaba. Dans son exposé,l’orateur a souligné que «la contaminationartificielle de deux variétés de blé dur(vitrons et eider) et deux autres de blétendre (Ziad et HD1220) par une solution àdifférentes concentrations, en vue d’étudierles conséquences physiologiques etbiochimiques de ce polluant, a donné desenseignements intéressants sur lagermination et sa vitesse». «Cette étude aété lancée pour prendre la mesure en vuede la protection des pâturages, de la flore

en général et des cultures qui serontpratiquées en bordure de l’autoroute Est-Ouest dont le rejet de plomb est àcraindre», a souligné le conférencier.

Il a ajouté que les études d’impactréalisées dans ce sens par l’entreprise deconstruction de l’autoroute ont préconisédes plantations d’arbres et une mise enplace d’équipements spécifiques pour lutterefficacement contre ce phénomène, «mais ilest toujours utile de mener des campagnesde sensibilisation dans ce sens», a-t-ilestimé. L’étude de «la contaminationfongique de l’alimentation de bétail dans lazone humide du Parc national d’El-Kala(PNEK) et la dynamique de la populationdes oiseaux d’eau rares dénommés fuligulenyroca et érismature à tête blanche dans lesite de reproduction et d’hivernage du lacTonga», a fait l’objet de l’une descommunications au programme de la 2e

journée de cette rencontreméditerranéenne.

APS

MASCARA

KHENCHELAArrestation d’un faux-monnayeur

La police judiciaire de Timgad en coordination avec celle de Khenchela a réussi àmettre fin aux agissement d’un malfaiteur, âgé de 30 ans, demeurant à Khenchela. Ilétait en possession d’une somme colossale de faux billets de 500 DA prêts à êtreécoulés. Selon une source bien informée, la perquisition faite au sein du domicile decet homme a permis à la police de Khenchela de récupérer plusieurs objets de valeur,volés, et d’identifier le groupe de malfaiteurs dirigé par ce faux-monnayeur. Ce dernierfait l’objet d’un interrogatoire alors que la police judiciaire de Khenchela a entamé uneenquête pour faire la lumière sur cette affaire.

Abdelouhab Benzaïm

Phot

o:D

R

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Le Soird’Algérie Régions Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 9

BOUIRA

La cité 132 logements AADL se meurtBOUMERDÈS

Les citoyensde Ammalréclament

le gaz de villeLes citoyens de la commune de

Ammal nous ont remis les copiesde deux pétitions, signées par desdizaines de citoyens.

Elles sont adressées au wali deBoumerdès. Dans l’une d’elles, lessignataires demandent leraccordement de leur localité auréseau du gaz de ville. La chose estpossible puisque la conduite arrivedans la commune limitrophe deAmmal, Aït Amrane enl’occurrence.

Dans la seconde missive, lescitoyens réclament du premierresponsable de la wilaya sonintervention auprès de qui de droitafin d’ouvrir une demi-pension.Leur dernière requête indique que90% des collégiens résident trèsloin du collège.

Effectivement, la commune deAmmal est située dans une zonemontagneuse. Par conséquent, lesvillages sont très éloignés du centredu chef-lieu communal.

Une gestion rationnelle dans cesecteur n’aurait sans doute pasdonné l’occasion à ces citoyens deréclamer aux hautes autorités de lawilaya l’ouverture d’un lieu derestauration pour des élèves d’unecommune pauvre et pour uncollège fonctionnel depuis 1990.

Abachi L.

M’SILA

Le nombredes PME

augmentede 10%

Le nombre de PME dans lawilaya de M’sila devra augmentercourant 2009 de 10 % pour passerà 7 652 petites et moyennesentreprises contre 6 980 en 2008,apprend-on lundi de la direction dela PME et de l’artisanat.

La même source souligne que laplupart des entreprises crééesdans le cadre des dispositifs desoutien à l’emploi de jeunes sontpassées au stade opérationnelgrâce notamment, note-t-elle, aurôle assumé par les accom-pagnateurs de jeunes auprès desbanques. Les secteurs desservices, de l’artisanat et desmétiers concentrent l’essentiel desnouvelles PME qui, ajoute la mêmedirection, devraient contribuer àrelancer notamment l’artisanat.

Cette évolution numérique desPME est également appelée à avoirun impact positif sur lesperformances du secteurtouristique, assurent lesresponsables de la direction de laPME et de l’artisanat.

Ces PME ont permis de créerquelque 700 postes d’emploinouveaux. En 2007, 6 312 PMEétaient actives dans cette wilaya.

APS

Les mois se suivent et seressemblent au niveau de lacité 132 logements AADL deBouira.

Les locataires payent lesprestations de services pour lagestion des parties communescomme l’entretien desescaliers et de l’ascenseur, legardiennage, les femmes deménage... à plus de 2 200 DApar mois pour chaquelocataire, mais le résultat estloin d’être satisfaisant.

En effet, en plus duproblème de l’ascenseur de latour F qui est dans la majeurepartie du temps en panne,plongeant les 27 familles qui ylogent surtout celles desétages supérieurs dans unembarras total, surtout pourles gens âgés, les malades etles enfants, les locataires deslogements situés au dernierétage, au niveau des blocs G,I et J, sont confrontés depuisl’hiver dernier au problèmed’étanchéité. Des fuites d’eauavaient été signalées auxresponsables chargés de lagestion de la cité, mais,malgré les promesses de lesprendre en charge durant l’été,rien n’a été fait jusqu’àprésent. Récemment, et à lafaveur des dernièresprécipitations, d’autres pointsde fuite sont apparus et leslocataires de ces logementscraignent le pire si l’AADL neréagit pas rapidement.

Ce lundi, un autre problèmea surgi au niveau du bloc G. Ils’agit de la canalisation deseaux usées qui est bouchée.Les locataires ne s’étaientrendu compte de cettesituation qu’après avoirremarqué des infiltrations auniveau du hall principal au rez-de-chaussée du bloc, avecune odeur bizarre qui s’ydégageait. Durant toute lamatinée, le seul agent quitravaille au niveau de la cité,agent qui s’occupe de tout, àsavoir le gardiennage, lenettoyage de la cour, leramassage des bacs àordures, les petitesréparations ainsi que le

remplacement des lampesgrillées au niveau des cagesd’escalier, était affairé aveccertains locataires àdéboucher la canalisation àl’aide d’une barre de fer, maissans résultat.

En nous déplaçant vers lesiège de l’AADL de Bouirapour nous enquérir sur cettesituation catastrophique, ledirecteur de l'agence nous dira

que la gestion de la cité nedépend plus de lui mais d’uneautre filière de l’AADL chargéede la gestion immobilière etdont le siège social est à Alger.

Cependant, il nous dira quel’AADL, au lendemain de laréception de ses sites, avaitdressé une assurancedécennale pour tous ses bienset c’est à l’assurance deprendre en charge tous ces

travaux surtout ceux del’étanchéité.

En attendant, lesimmeubles se dégradent petità petit et, au train où vont leschoses, les locatairesprévoient d’arrêter d’unemanière collective lepayement du montant affectéà la gestion des partiescommunes.

Y. Y.

ADRAR

L’environnement en périlBravant le froid, la chaleur, le vent de

sable, des femmes attirées par le gainfacile n’hésitent pas à se lever tôt pouraller parcourir le désert et ramasser dugravier à longueur de journée,défigurant sans relâche unenvironnement hostile et fragile à lafois.

Ces femmes, une fois sur place, ellespassent et repassent du sable dans destamis, afin d’obtenir des gravillons que desentrepreneurs achètent. Il faut savoir quela demande est importante.

Sans ressources elles avalent despoussières qui vont mettre à mal leurspoumons.

Toutes les femmes des ksour, arborantdes tenues bariolées, s’agglutinent, et telle

une caravane, avec une nonchalance,arpentent sans cesse le même cheminsinueux et caillouteux où le danger guetteà chaque instant.

Des scorpions aux aguets, se sentantmenacés, attaquent pour se défendre etleurs piqûres ne sont pas sans risque.Entre-temps, des tas de gravier sontformés, et on viendra en fin de journée«récolter» cet «or marron».

Les mains rugueuses connaîtront lerépit jusqu’au crépuscule. Ce sont desjournées longues. Durant la périodeestivale, le travail commence tôt : de 5 h à11h, des fois jusqu’à midi. Lestempératures ne sont guère clémentes.

Des camions viennent chercher cematériau utilisé pour la construction. Il faut

2 ou 3 jours de travail pour remplir uncamion. Elles ne perçoivent pour lechargement que 1 000 ou 1 200 DA.

En somme, 200 ou 300 DA pourchacune de ces trois ou quatre femmes.Dame Nature plie et finit par rompre. Lesable continuera son avancée,inexorablement. Ce tapis de gravillonsdisparu, les grains de sable s’envolerontau moindre souffle. Il est temps de tirer lasonnette d’alarme et de mettre fin à cespratiques. Il faut penser à protégerl’environnement et ces femmesinconscientes du danger auquel elless’exposent. En attendant, la vie s’écouletranquillement au rythme du temps quipasse.

El Hachemi S.

Cela s’est passé jeudi dernier à l’hôpitalde M’chedallah. Il était 16h40 lorsqu’unenfant malade fut admis aux urgences.

Le petit enfant, accompagné de sa mèredésemparée, fut introduit par une infirmièredans la petite salle et allongé sur un brancardpour le soulager en attendant sa consultationpar le médecin. Dix minutes plus tard, lemédecin étant toujours absent, nous avonscherché à savoir où se trouvent les médecinscensés être sur les lieux. Ils devaient êtreplusieurs, mais, pour le moment, aucun n’étaitlà.

Un agent de sécurité, qui apprit notreprésence, alla directement dans la cour del’hôpital pour parler à un médecin. Ce dernierfaisait partie des médecins en service à l’heurequ’il était et devait, selon des informations ennotre possession, être relevé à 17h L’agent desécurité avait beau lui expliquer qu’au niveaudes urgences, il y a au moins quatre malades(trois autres étaient arrivés entre-temps ) quiattendent, rien n’y fit. Le médecin refusaitcatégoriquement de venir les examiner en

disant à l’agent que c’était l’heure de la relèveet qu’il ne pouvait rien pour ces malades.

Nous avons assisté à cette scène qui nousfit tomber des nues. Tous les citoyens présentsau niveau du corridor étaient restés bouchebée face au comportement inhumain de cemédecin. Et l’un d’eux eut cette génialeréflexion : «Jadis, on nous disait que lemédecin avant l’obtention de son diplômedevait faire le serment d’Hippocrate.Aujourd’hui, certains de nos médecins (pastous, heureusement) font le sermentd’hypocrites.»

Trois jours plus tard, et le petit enfantprésentant toujours les mêmes symptômes, àsavoir une forte fièvre, et tandis qu’au niveaude l’hôpital, on lui administrait à chaque fois del’Aspégic, ses parents le transportèrent vers leCHU Nedir-Mohamed de Tizi-Ouzou. Là, aprèsavoir été examiné par un collège de médecins,six au total, une bronchite a été diagnostiquéechez ce petit enfant âgé de 5 ans. Un traitementapproprié lui a été immédiatement prescrit.

Y. Y.

Serment d’Hippocrate, dites-vous ?Ph

oto

:DR

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 10

Est considéré comme invalidel'assuré présentant uneinvalidité réduisant au moinsde moitié sa capacité detravail ou de gain. La loialgérienne sur les assurancessociales a défini les conditionset les critères de l’assuranceinvalidité. Il arrive que cettedernière se prolonge par unemise à la retraite.

En vue de déterminer le mon-tant de la pension d'invalidité,les invalides sont classés en

trois catégories. 1re catégorie : inva-lides encore capables d'exercer uneactivité ; 2e catégorie : invalides abso-lument incapables d'exercer une acti-vité ; et 3e catégorie : invalides abso-lument incapables d'exercer une acti-vité et qui sont dans l'obligationd'avoir recours à l'aide d'une tiercepersonne.

Conditions : Pour bénéficier del'assurance invalidité, le requérant nedoit pas avoir atteint l'âge de liquida-tion d'une pension de vieillesse et doitavoir été immatriculé depuis au moinsun an à la date de constatation de l'in-

validité et doit remplir, à la date de l'in-terruption de travail ou de la constata-tion de l'état d'invalidité, les conditionsd'activité prévue pour l'obtention desprestations en espèces de l'assurancemaladie au-delà de six mois.

Montant : Le montant annuel de lapension représente un pourcentage(qui varie en fonction de la catégorie)du dernier salaire de poste perçu ou,s'il est plus favorable, du salaireannuel moyen de trois années qui ontdonné lieu à la rémunération la plusélevée. Le pourcentage appliqué ausalaire défini ci-dessus est de 60%pour les invalides de 1re catégorie,80% pour les invalides de 2e catégo-rie, et 80% pour les invalides de 3e

catégorie. Ce dernier montant estmajoré de 40% sans que la majorationpuisse être inférieure à 33 396 DA paran (majoration pour tierce personne).Le montant annuel de la pension d'in-validité ne peut être inférieur à 2 300fois le taux horaire du salaire nationalminimum garanti (75 DA).

L’indemnité complémentaire despensions de retraite et d’invalidité(ICPRI), qui est une allocation diffé-rentielle, permet de porter le montantnet de la pension à 10 000 DA parmois. Cette indemnité est attribuée

aux pensionnés invalides de 2e ou 3e

degré, titulaires d’une pension d’inva-lidité dont le montant de la pension estinférieur à 10 000 DA/mois. A 60 anspour les hommes et 55 ans pour lesfemmes, la pension d'invalidité esttransformée en pension de vieillessed'un montant au moins égal à celui dela pension d'invalidité. Au titre d’unrattrapage du coût de la vie, les pen-sions d’invalidité ont fait l'objet d’unerevalorisation de 4% qui a pris effet àcompter du 1er mai 2007, seulementpour les pensions dont les dates d’ef-fet sont antérieures à janvier 2006.

Majoration pour tierce personne

Les personnes invalides pourrontobtenir une majoration pour tierce per-sonne de 40% du montant de la pen-sion (sans pouvoir être inférieur à33 396 DA par an) s’ils ont besoin del’aide d’une tierce personne pouraccomplir les actes ordinaires de lavie courante.

Réversion : L’assurance invaliditéprévoit le versement d’une pension desurvivants qui sera liquidée dans lesmêmes conditions que dans le cadrede l’assurance vieillesse. Au décès

d’un titulaire d’une pension d’invalidi-té, les ayants droit bénéficient d’unepension de réversion.

Le conjoint n’exerçant aucune acti-vité, les enfants à charge (âgés demoins de 18 ans, 21 ans en cas depoursuite d'études, et 25 ans en casd'apprentissage), les ascendants àcharge d'un titulaire d'une pensiond'invalidité décédé, bénéficient d'unepension d'invalidité de survivant. Lemontant de cet avantage est égal à unpourcentage du montant de la pensiondont bénéficiait ou aurait bénéficiél’«invalide».

Montant de la pension : Pour leconjoint, lorsqu'il n'existe pas d'autresayants droit : 75% de la pension per-çue par l’«invalide» au moment deson décès. S’il y a un conjoint plus undeuxième ayant droit : 50% pour leconjoint et 30% pour l'autre ayant droit(enfant ou ascendant) par mois.

S’il y a plusieurs ayants droit : 50%pour le conjoint, les autres ayantsdroit se partagent 40% de la pension ;et s’il n'existe qu'un seul ayant droitenfant : 45%. Le montant cumulé despensions d'ayants droit s'élève à 90%,dans la limite de 45% lorsque l'ayantdroit est un enfant et 30% lorsquel'ayant droit est un ascendant.

Qu’est-ce que l’assurance invalidité

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

S elon la législation algérienne envigueur, les prestations familiales sontservies pour les enfants à charge du tra-

vailleur (jusqu’à dix-sept ans ou vingt-et-un ansen cas de poursuite d'études). Depuis le 1er

octobre 1995, le montant des prestations estmodulé en fonction des revenus de l'allocataire etdu rang de l'enfant.

Les prestations qui peuvent être attribuéessont les suivantes : Les allocations familiales :

pour un allocataire ayant des revenus mensuelsinférieurs ou égaux à 15 000 DA, le montant desallocations familiales s'élèvera du premier au cin-quième enfant à 600 DA par mois et par enfant ;à partir du sixième enfant, ce montant est de 300DA par mois. Pour un allocataire dont les revenusmensuels dépassent les 15 000 DA, le montantdes allocations familiales s'élèvera à 300 DA parmois et par enfant quel que soit son rang.L'allocation de scolarité : cette allocation annuelle

est versée en une seule fois pour chacun desenfants scolarisés âgés de 6 à 21 ans.

Si l'allocataire dispose de revenus mensuelsinférieurs ou égaux à 15 000 DA, elle est égale à800 DA par enfant du premier au cinquième et à400 DA par enfant à partir du sixième.

Si l'allocataire dispose de revenus mensuelssupérieurs à 15 000 DA le montant de l'allocationest égal à 400 DA par enfant quel que soitson rang.

PRESTATIONS FAMILIALES

Qui a droit à quoi ?

Courrier des lecteursGalère des retraités

SonelgazNous, retraités de Sonelgaz,

venons par le biais de votre rubriquesoulever un problème crucial qui noustouche. Le fonds de retraite complé-mentaire instauré par l’ex-EGA etrepris par Sonelgaz en 1969 était géréd’abord par la caisse du régime parti-culier jusqu’en 1985, date de l’unifica-tion des caisses d’assurancessociales et de retraite.

Depuis 1985, ce fonds a été géréd’abord par la caisse mutuelle puis parSonelgaz depuis 2004.

Ce fonds fonctionne avec les coti-sations des agents et des employeurs.

Les cotisations des agents sont de1,5% et de 1% maximum pour l’em-ployeur. A noter qu’avant 1985, la coti-sation agent était de 3%. La pensionde retraite complémentaire, qui estnormalement de 20%, va en s’amenui-sant pour devenir insignifiante au fildes années puisqu’elle n’a pas été

réévaluée. Elle reste figée. Ce qui estencore plus aberrant, c’est que leretraité continue de cotiser sur sa pen-sion. Vous pouvez trouver des pen-sions de 100 DA/mois et peut êtremoins pour des retraités qui ont cotisépendant 40 ans et plus. Cependant,nous nous interrogeons : soit cefonds est mal géré et il supporte beau-coup de charges inutiles ; soit lestaux de cotisations des agents et desentreprises sont insuffisants et qu’il ya lieu de les relever. Par conséquent,nous revendiquons auprès des ins-tances syndicales et de l’entrepriseque la pension de retraite soit réviséeannuellement au même titre que cellede la CNR (mois de mai), et que lapension de retraite complémentairesoit exempte de cotisation de retraite.

Un groupe de retraités Sonelgaz

Un appelé en guerre !Beaucoup a été dit et redit en ce

qui concerne les appelés du service

national. Mais mon problème à moin’a pas été posé. J’ai été appelé en1973 et embarqué en Egypte pour laguerre d’octobre 1973, où j’ai passé19 mois en compagnie.

Libéré en 1975, j’ai été rappelécinq mois plus tard pour Tindouf oùj’ai passé 12 mois. Comment sontcalculées mes années de servicenational? Aucun avantage, ni socialni moral. Et pas un merci pour avoirparticipé à tous ces événements.

M. Mellak Mohamed, OuledYaich, wilaya de Blida

RÉPONSE : La loi relative à laretraite précise qu’en cas dedépart à l’âge légal de 60 ans, lesannées de service national et demobilisation militaire sont compta-bilisées dans le cadre du calcul dumontant de la retraite, pour ceuxqui étaient en activité salariéeau moment de l’appel sous lesdrapeaux.

Quels droits pour l’ayant droit

d’un ancien OCFLN ?Mon père Flici Kadour a participé à

la guerre de Libération nationale en tantqu’OCFLN à Koléa où il avait un refuge.Par ailleurs, 2 de mes frères sont tom-bés au champ d’honneur (Flici Ali et FliciMohamed). Mon père a été condamné àmort et a été incarcéré à la prison deKoléa — lieudit Rozaza. Actuellement, jedemande le recouvrement de mes droits,en ma qualité d’ayant droit de cet ex-condamné à mort.

Flici Boudjemaâ, Koléa, wilaya deTipasa

RÉPONSE : Dans le cadre généraldes pensions de retraite et des pen-sions militaires ou des moudjahidine,les ayants droit peuvent bénéficier dela réversion sous certaines condi-tions : ils doivent être mineurs, étu-diants, majeurs sans revenus ou han-dicapés.

NE PAS PERDRE DE VUE VOS DROITS

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Le Soird’Algérie Culture Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 11

ORAN

L’institut Cervantès offre un programmeriche en culture espagnole

Ainsi, il sera question entre autresactivités, d’organiser des expo-sitions, des projetions de films,l’animation de conférences, ainsi

que l’ouverture d’une série de débats enparallèle. «Ce 12 du mois, l’Espagnecélébrera sa fête nationale ainsi quecelle de l’hispanité», a noté M. JavierCalvan, le directeur de l’institutCervantès d’Oran lors d’une conférencede presse animée, samedi matin, au jar-din de la promenade de l’Etang, un bal-con limitrophe au Châteauneuf, surplom-bant le port d’Oran, situé au front de mer,bâti par un général de l’armée colonialefrançaise pendant l’occupation.

Pour M. Javier, la coïncidence de cetévénement avec le mois d’octobre estune occasion qui doit être saisie pourfaire connaître davantage à la sociétéoranaise l’histoire et la culture du peupleespagnol et de celui des pays américa-no-latins, qui s’expriment en espagnol.

En effet, dans ce sens, la projectionde deux films sera à l’ordre du jour duprogramme culturel des deux dernièressemaines de ce mois en cours. Il seraquestion de la projection des films Tesis(sorti en 2005) et Secretos del Corazon(sorti en 1997), réalisés respectivementpar Alejandro Amenbar et MontxoArmendariz, et ceci, respectivement pour

le 24 et le 31 octobre à 17h, au niveau dela bibliothèque dudit centre culturel.

Par ailleurs, une conférence intitulée«La réhabilitation urbaine en Espagne»est également programmée et aura lieu,le 17 de ce mois, au niveau de la biblio-thèque du centre de l’institut Cervantès

d’Oran. Elle sera, explique-t-on, rehaus-sée par la participation de M. FranciscoPol, qui «exposera ce qui a été fait enmatière de réhabilitation urbaine enEspagne, ces dernières décennies», cequi peut servir, selon l’institut Cervantès,«comme exemple dans le cas des villesalgériennes», précise-t-on.

En parallèle, l’exposition intitulée«Hébron, architecture et identité d’unpeuple», inaugurée au musée régionald’Oran, Ahmed-Zabana, le 4 octobre,sera toujours ouverte au public jusqu’au16 de ce mois.

Ce samedi, Mme Carmen Castello, l’in-vitée de l’institut Cervantès, qui veut fairede ses rencontres artistiques hebdoma-daires à la promenade de l’Etang unetradition, explique-t-on, n’a pas purépondre à l’appel, à cause, dit-on, d’unproblème de visa. C’est l’écrivaine, avo-cate et journaliste, native d’Algérie,Mme Wassila Tamzali, qui a pris la parolepour raconter la vie, les activités et lesœuvres artistiques de Mme CarmenCastello.

Ben Aziz

[email protected]

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L’institut Cervantès projette la programmation d’une multitude d’activités culturelles, prévues durant cette dernièrequinzaine du mois d’octobre, afin de faire connaître au public local les différents aspects culturels de la société

espagnole et ceux des peuples de l’Amérique latine.

Qui est Wassyla Tamzali ?Née en Algérie en 1941, elle a exercé de 1966 à 1977 lemétier d’avocat à la cour d’Alger et mené parallèlementdes activités journalistiques et culturelles. De 1970 à 1973, elle a occupé le poste de rédactrice enchef du premier hebdomadaire maghrébin libre Contact.En 1979, elle rejoint la fonction publique internationale àl’Unesco où elle est chargée du programme sur les viola-tions des droits des femmes au sein de la division desdroits de l’homme et de la paix. En 1989, elle rejoint leFront des forces socialistes et occupe des fonctions

dans les instances dirigeantes de ce parti. Elle a également au même titre occu-pé plusieurs postes de responsabilité dans diverses associations et organisa-tions internationales. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages tels En attendantOmar Guetlato (1975), Abzim (1986), Une éducation algérienne, De la révolutionà la revanche des tribus (2007). Elle a été à maintes reprises honorée pour sesactivités de lutte pour la promotion de la femme et la préservation de ses droits,par des organisations renommées à l’échelle mondiale.

B. A.

Qui est Carmen Castillo ?

Écrivaine,réalisatrice etmilitante dela gauchechilienne,CarmenCastillo estnée àSantiago duChili.Engagée àgauche, elle atravaillé aupalais de la Moneda avec BeatrizAllende, sœur et secrétaire du prési-dent chilien. Elle fut l'épouse successivement dedeux dirigeants du MIR (mouvementd'extrême gauche chilien), AndrésPascal en 1967 dont elle a une fille,Camilla, puis – dans la clandestinité –Miguel Enriquez. En 1974, la policepolitique découvre leur cachette,Miguel est tué, Carmen, blessée estemprisonnée. Ses parents réussissent à la faire libé-rer, elle s'exile en Angleterre, puis àParis. L'enfant qu'elle portait lors del'assaut de la police, meurt peu aprèssa naissance. Après un séjour déce-vant à Cuba, elle revient à Paris en1977 où elle refait sa vie et devientréalisatrice. Engagée, ses films,comme ses livres, évoquent ses com-bats pour la liberté, son pays, lesblessures du continent latino-améri-cain… en somme, des sujets qui trai-tent et activent pour l’instauration dela démocratie au Chili. Parmi sesœuvres cinématographiques ont ytrouve : les Murs de Santiago (1983),État de guerre : Nicaragua (1985), laFlaca alejandra (1992), la VéridiqueLégende du sous-commandantMarcos (1995), Inca de Oro (1996),Insaisissable Maria Felix, l'Enfant lionavec Patrick Grandperret, Misia, lavoix du fado (2003) et Santa Fe (2007).

B. A.

Poutakhine, un essai littéraire controversé

Mehdi El-Djazaïri, quinous avait habituésdurant la décennienoire à la fameuse

chronique «La républiquecouscoussière» à travers lescolonnes du quotidien ElWatan, vient de publier unouvrage intitulé Poutakhine. Celivre, qui «marie savamment lachronique, le pamphlet et lerécit romanesque» commesouligné par un journalisteconnu, plonge le lecteur tout àla fois dans l’histoire del’Algérie et dans la dure réalitéque vivent au quotidien lesjeunes harraga candidats àl’exil. Sévère critique du modede gouvernance du pouvoir,

déclamée par «Aïcha el-amia», dont les complaintes nepeuvent laisser indifférents ni lesimple citoyen ni même lesgouvernants, ce roman se veutun cri qui surgit des entraillesde la société pour dénoncer lesinjustices et la hogra. Notrecommunauté émigrée enFrance y trouve une largeplace.

En effet, l’auteur dénonceavec une lucidité et un souci dela véracité des faits, poussésjusqu’aux détails, les injusticeset les vexations pratiquées parles autorités françaises à l’en-contre de cette dernière. MehdiEl-Djazaïri, tout au long de sonrécit, prône la tolérance et la

fraternité entre les religions touten dénonçant la mainmise dulobby sioniste sur le systèmepolitico-médiatique français.Fabuleux écrit qui interpellenotre conscience et notre intel-ligence vis-à-vis de l’anciennepuissance coloniale. Les enfu-mades du Dahra, de Guelma,de Sétif, les massacres de mai1945, les crimes collectifs, lesessais nucléaires sur le sold’Algérie sont dénoncés aveccourage et sérénité. LaKahina, Lala Fatma n’Soumer,Émir Abdelkader, El-Mokrani,Boumaâza, Amirouche, SiL’haouès, Zirout, Lotfi, Ali LaPointe et tant d’autres… Notrehistoire ne peut en aucun cas

être banale… La vérité nepeut être étouffée quand elleest dite avec sincérité et coura-ge.

L’auteur qui se révèle untalentueux romancier et unobservateur averti de la sociétéalgérienne ne doit pas êtrepénalisé pour certaines de sesenvolées lyriques.

A. Hamma

Vente-dédicaceHamid Grine sera le

samedi 17 octobre, à partir de14h, à la librairie du Tiers-Monde pour dédicacer sondernier roman Il ne fera paslong feu.

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L a participation de Renaultau Salon d’Alger a été au

centre d’une rencontre dupatron de la filiale, M. StephanGaloustian, avec les repré-sentants de la presse nationa-le au cours de la dernière jour-née de cet événement. Il pré-cisera en ouverture que lessurfaces d’exposition ont étédoublées par rapport à 2008et que 7 nouveautés ont étél’attraction du stand auprèsdes nombreux visiteurs, àsavoir Fluence, Symbol GPL,Clio RS, Mégane RS, MéganeTrophy, Clio Campus et DaciaStepway. Un pôle technologiea vu le jour autour de certainsconcepts de sécurité tels quel’ABS et l’ESP avec une vul-garisation didactique de leurfonctionnement. Un autreespace a été aménagé à l’ex-térieur pour accueillir les véhi-cules utilitaires.

Pour M. Galoustian, «c’estun salon positif pour nous dèslors que nous avons enregis-tré un nombre très importantde visiteurs et des com-mandes fermes de l’ordre de100 par jour. C’est vous dire lesuccès de la gamme que nouscommercialisons auprès de laclientèle algérienne et sonadaptabilité à ses besoins». Ilajoutera aussi qu’un tel suc-cès n’est pas le fruit du hasard; « pour nous, c’est le résultatd’une démarche appliquéedans sa totalité, de l’avène-ment de pas moins de 19 nou-veautés au cours de l’année2009, d’un plan de marketing

et de communication perfor-mant, d’un réseau d’agentsagréés efficace et étendu àl’ensemble des wilayas dupays avec des prestations deservices d’une bonne qualité».

Concernant les véhiculesles plus sollicités par lesclients au cours de ce salon,le DG de Renault Algérie cite-ra en premier la nouvelle ClioCampus, Dacia Logan,Symbol et le nouveau Scénic.Des modèles que lesAlgériens semblent bienconnaître et apprécier pourleur fiabilité et leur résistanceaux conditions de roulage dif-ficiles qui sont les nôtres.

Revenant sur la réussiteglobale du salon dans un envi-ronnement financier et régle-mentaire difficile, il estime que«c’est une véritable magie quis’opère autour de l’automobileet qui se situe bien au-delàdes analyses et des réflexionsqui tenteraient d’y apporterune éventuelle explication».L’Algérien en fin spécialiste del’automobile arrive pour voir,comparer et arrêter son choix

sur le véhicule qui correspondle mieux à ses attentes. Ladéferlante humaine qui prendd’assaut les travées dupavillon G dès l’ouverture desportes renseigne sur lesconnaissances précises desclients et la pertinence deleurs choix. Alors que d’autresvenaient apprécier l’expositiontechnologique et mesurer l’im-portance des innovationsintroduites dans l’industrieautomobile visant à aider le

conducteur à mieux maîtriserson véhicule.

Interpellé sur les affirma-tions de certains concession-naires sur l’importance desremises accordées parRenault, M. Galoustian consi-dère que «personne n’a ledroit de donner des leçonsdans ce domaine. La force devente d’un constructeur ne serésume pas à des remisesmais plutôt à un réseau effica-ce et une qualité de serviceaprès-vente irréprochable.C’est ce qui fait la différenceentre les uns et les autres».

Abordant le développe-ment de l’activité de Dacia, ledirecteur général de RenaultAlgérie prévoit à terme uneséparation des structuresd’exposition sur l’ensemble duréseau avec des show-roomsséparés Renault et Dacia.

A la fin de sa rencontreavec les journalistes,M. Stephan Galoustian a dres-sé un bilan positif de l’expé-rience du GPL réalisée avecl’opérateur national Ghazal, etce, grâce à une pré-installa-

tion en usine qui amélioresensiblement la fiabilité dusystème.

Rappelons que la filiale duconstructeur français dominelargement le podium desventes tout au long de l’annéeen cours et que son modèlephare, Symbol, a enregistrédes ventes mensuellesrecords jamais signaléesdepuis l’époque du monopolede l’Etat sur cette activité.

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 12

Pour sa deuxième participation au Salond’Alger, la marque hindoue confirme sa

percée sur le marché national avec une pro-gression des ventes de 25% par rapport à l’an-née dernière. Des produits appréciés surtoutpour leur robustesse et leur résistance auxconditions d’utilisation souvent bien au-dessusdu raisonnable. Pour M. Tahar Alem, respon-sable de succursale chez Saida, «le succès deMahindra repose, certes, sur la fiabilité de sagamme et son adaptation aux besoins de laclientèle algérienne, mais aussi sur un serviceaprès-vente efficace qui s’étend, pour le siteprincipal de Oued Smar, sur une superficie de4 000 m2 réalisé aux normes internationalesainsi qu’un réseau d’agents agréés situé dansles principales régions du pays». Concernantla participation au Salon d’Alger, M. Alem esti-me que «c’est une participation positive quinous a permis de faire connaître encore plusnotre marque et bien sûr réaliser des ventes

substantielles». Il faut rappeler que la sociétéSaida commercialise également les marqueschinoises Jin Bei et Brillance avec desmodèles dont le design s’inspire clairement dustyle et de la technologie européens. Plusieursexemplaires ont été vendus au cours de cesalon, particulièrement les modèles utilitaires,fourgons à 15 places et ambulances. La BS 2de Brillance a suscité de l’intérêt auprès desvisiteurs pour son look, ses équipements etson prix abordable.

Le responsable de la succursale nousapprend aussi que la gamme Mahindraconnaîtra prochainemlent un profond lifting quilui donnerait sans doute plus de tonus pourmieux se repositionner par rapport à uneconcurrence qui ne cesse d’affûter ses armespour de nouvelles conquêtes. Les nouveauxmodèles arriveraient sur le marché algérien aucours de l’année 2010.

B. B.

MAHINDRA

La progression se confirme

STEPHAN GALOUSTIAN,DG DE RENAULT ALGÉRIE :

«La réussite d’un constructeurn’est jamais le fruit du hasard»

SUZUKI

Redéploiementen perspective

L’émission de ce vendredi est naturelle-ment consacrée à l’évènement de l’an-née, en l’occurence le Salon d’Alger.Des images qui mettent en valeur labeauté architecturale des différentsvéhicules exposés et l’affluence relativedu public malgré la morosité ambiante.Un public qui sait apprécier la bonnetechnologie et qui n’hésite pas à poser

des questions pertinentes qui mettentparfois dans la gêne les responsablesde stands.De leur côté, les constructeurs ont àl’évidence accompli beaucoup d’effortspour élever le niveau de leur représen-tation et offrir aux visiteurs des condi-tions d’accueil respectables.

L.S.A

ÉMISSION TÉLÉVISÉE «AÂLAM ESSAYARAT»

Le Salon d’Algerà l’honneur

«Aâlam essayarat» ENTV - Vendredi 18h30

P our sa première partici-pation sous la bannière

de la société Elsecom, lamarque Suzuki a fait uneapparition remarquée endépit d’un emplacement destand en recul dans lepavillon central. La gammejaponaise séduit et le succèscommercial enregistré aucours de ce salon confirmel’audience de modèles quiont fait leurs preuves depuisquelques années sur lesroutes du pays. Des stars quise prénomment Swift, SX 4,Grand Vitara ou encoreCelerio.

Pour M. Slimane NaïtDjoudi, responsable du mar-keting et de la communica-tion, la présence d’ElsecomSuzuki revêt une doublesignification, «c’est d’abordperpétuer une tradition decontact avec notre clientèleet ensuite assurer un seconddépart pour la marqueSuzuki. Un changement quebeaucoup de clients ignorentpeut-être et nous espérons àtravers ce salon rétablir lesponts avec de nouveauxclients». Concernant la quali-té de cette édition, le repré-sentant d’Elsecom estimequ’«il y a une améliorationcertaine avec une affluencerespectable, certes pascomme les années précé-dentes, mais qui trancheavec la morosité de l’envi-ronnement réglementaire etéconomique du pays. Desstands aux normes et stan-dards internationaux et desvisiteurs intéressés etconnaisseurs qui ont, selontoute vraisemblance, attendule déroulement du salon poureffectuer leur choix définitifsur la base d’argumentstechniques et esthétiquesconvaincants».

Il en est de même pourl’incontournable et vénérableMaruti 800 qui a contribué

grandement à démocratiserl’automobile et la rendreaccessible auprès des largescouches populaires. Ellecontinue à susciter les atten-tions malgré le poids des anset l’arrivée de sœurs auxlignes modernes etconformes aux tendancesstylistiques actuelles.

Interpellé sur la suppres-sion du crédit auto, M. NaïtDjoudi reconnaît que «c’estune décision qui nous handi-cape sans doute mais heu-reusement que notre gammedispose de modèles abor-dables et adaptés auxbesoins précisément decette clientèle dépourvuedes moyens financiers». Lesventes de Suzuki durant cesalon ont concerné essen-tiellement Swift qui a fait l’ob-jet d’une promotion substan-tielle qui n’a pas laissé indif-férents les visiteurs, ainsique Celerio aux rondeursprononcées pleines de char-me. Abordant le service

après-vente et les couacsqui perturbent de temps entemps le bon fonctionnementde ce département straté-gique pour tout constructeur,le responsable du marketinget de la communication sou-ligne les lenteurs des appro-visionnements en pièce derechange d’origine en raisonde l’éloignement et des longscircuits maritimes, d’unepart, et la conjugaison defacteurs factuels tels que lescertificats de contrôle dequalité, la lettre de crédit,d’autre part.

Il rassure toutefois que23 conteneurs sont attendusau cours des prochains jourset qui permettront sansdoute de pallier cette lacune.

Il reste évident que cetterupture de disponibilité depièce de rechange neconcerne que la gammejaponaise du constructeurqui nécessite une période derégulation et d’adaptation.

B. B.

Laguna coupé, une présence remarquée.

Swift et Celerio, deux modèles qui séduisent.

Phot

os:D

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Le Soird’Algérie Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 13

M. SEFIANE HASNAOUI, DIRECTEUR GÉNÉRALDE NISSAN ALGÉRIE :

«Le Salon est un succèstechnologique»

M. NOUREDDINE HASSAIM, DIRECTEUR GÉNÉRALDE TOYOTAALGÉRIE :

«Le service après-vente,une préoccupation majeure»

Le développement des activités deNissan au cours de ces dernièresannées repose sur une meilleureorganisation, la structuration d’unréseau d’agents agréés fiables et effi-caces et une gamme robuste et par-faitement adaptée aux besoins de laclientèle locale. Son patron,M. Hasnaoui, nous fait part dans cetentretien de ses préoccupationsactuelles et futures…

Etes-vous satisfait de la qualité dereprésentation du Salon d’Alger ?

Pour moi c’est un salon positif qui annonceune nouvelle approche dans la relation entrele public algérien et l’automobile. Des standsqui mettent d’une manière générale plus envaleur la technologie automobile et ses inci-dences positives sur la mobilité. ChezNissan, l’accent a été mis sur les avancéestechniques et stylistiques réalisées par leconstructeur et qui sont plus en phase avecles attentes de clients de plus en plus exi-geants. C’est un stand qui incarne dans saconception et son aménagement la rigueurde Nissan et la qualité des produits que nouscommercialisons. La nouvelle sportiveNissan GT-R est, à notre sens, le belexemple des capacités d’innovation et decréativité du constructeur.Le Salon de l’automobile ne devrait pas êtreuniquement le prolongement des servicescommerciaux et de leurs hôtesses déambu-lant entre les véhicules à l’affût des clientspotentiels. Côté fréquentation, tous les participants s’ac-cordent à dire que celle-ci a été moindre queles éditions précédentes en raison sansdoute des circonstances socioéconomiquesdu pays et de sa période d’organisation quiintervient au lendemain des fêtes de l’Aïd etde la rentrée scolaire et sociale. Deux évène-ments qui mettent à rude épreuve les porte-feuilles des ménages et réduisent ainsi leursambitions d’accéder à l’acquisition d’une voi-ture.J’ai constaté aussi que la majorité desconcessionnaires présents ont amélioré sen-siblement la qualité de leurs stands et propo-sé des nouveautés qui suscitent l’attentiondes visiteurs.

Vous pensez donc que le mois d’oc-tobre n’est finalement pas la bonnepériode pour l’organisation du salon ?

C’est certain que le mois d’octobre avec sesrentrées sociale et scolaire n’est pas la pério-de idéale pour l’organisation d’un Salon auto-mobile. Les Algériens se sont habitués aumois de mars qui correspond en plus à lapériode des vacances scolaires de prin-temps. Nous étudierons dans le cadre del’AC2A l’opportunité d’un retour à cette pério-de et fidéliser ainsi les passionnés d’automo-bile.

Nissan Algérie se propose aujourd’huicomme un opérateur incontournabledans le monde de l’automobile. Où enest le plan de développement que vousavez annoncé l’année dernière ?

La stratégie de développement de NissanAlgérie repose essentiellement sur la mise enplace d’un réseau de proximité fiable et per-formant capable de prendre en charge effica-cement les besoins de nos clients là où ils setrouvent. Ce réseau est conforté dans sa mis-sion par cinq succursales installées dans lesprincipales régions du pays et dotées de tousles équipements et moyens humains néces-saires pour soutenir et orienter les membresdu réseau. Elles sont de taille moyenne etincarnent le rôle d’une direction régionale.L’objectif final est de nous hisser en perma-nence à la hauteur de la confiance de nosclients.Il est clair que le recrutement des membresdu réseau obéissait à un cahier des charges

rigoureux qui ne laisse guère la place auxpetites ambitions. Ils disposent de toutes lesinfrastructures et des espaces exigés pourune concession automobile, à savoir unshow-room spacieux et suffisamment éclairépour une meilleure mise en valeur des véhi-cules, un atelier d’entretien et de maintenan-ce et un magasin de pièce de rechange.

Comment avez-vous vécu la mise enapplication des dernières mesuresgouvernementales réorganisant le sec-teur de l’automobile ?

D’emblée, je vous dirai qu’obligation nous estfaite de nous adapter à ces mesures etprendre les dispositions nécessaires pourassurer la continuité dans nos activités.L’Etat a un rôle de régulation économiqueque nous ne contestons nullement.Cependant, nous aurions souhaité qu’il y aiteu au préalable une concertation avec lesprincipaux concernés afin d’éviter les malen-tendus au cours de la mise en application.Les pouvoirs publics gagneraient énormé-ment en instituant une tradition de consulta-tion avant la prise de décisions aussi impor-tantes que celles-ci. Cela ne diminue en riende l’autorité de l’Etat ; au contraire, il en sortgrandi à travers des dispositions réglemen-taires qui obtiennent l’approbation des princi-paux concernés. Nous aurions pu, en effet,apporter notre expertise dans le domaine etaider le gouvernement dans la prise de sesdécisions.

Un sujet revient aujourd’hui au centredes débats et des discussions, en l’oc-currence l’investissement dans l’auto-mobile dans notre pays. Quel en estvotre point de vue ?

On est en attente de propositions concrètesqui pourraient ressusciter l’industrie automo-bile en Algérie. Car il ne faut pas perdre devue que notre pays dispose d’un savoir-fairequi remonte aux années 1960 avec lesusines Renault notamment et la SNVI quiconstitue toujours un des moteurs de l’indus-trie nationale ainsi qu’un tissu de sous-trai-tants qui activent pour la plupart dans la dis-crétion et qui sont estimés, selon les der-nières statistiques, à environ 300 fabricantsde composants divers.Il appartient aujourd’hui à l’Etat de réfléchirsur la meilleure manière de relancer cetteindustrie dans le cadre d’une concertationglobale et avec un choix stratégique clarifié.Nous sommes prêts pour notre part à appor-ter notre aide pour peu que le gouvernementdaigne bien nous écouter et nous considérercomme des partenaires dans cette perspecti-ve. De par l’expérience des uns et des autreset de notre maîtrise du sujet, nous sommesen mesure de susciter l’intérêt des construc-teurs et de les associer à une réflexion serei-ne autour de projets qui seront développésen partenariat avec des opérateurs natio-naux, d’abord dans la consolidation de lasous-traitance et l’assemblage en CKD. Uneétape fondamentale dans l’émergence d’unevéritable industrie automobile dans notrepays. Et je peux vous assurer alors que lavoiture algérienne ne serait pas une utopie.

Propos recueillis par B. B.

Il est à la tête de Toyota Algériedepuis déjà plusieurs années et il estaussi l’un des membres fondateurs dela filiale locale du groupe saoudienJamil. Sa connaissance du monde del’automobile depuis ses premiers bal-butiements lui permet aujourd’huid’avoir suffisamment de feed-backpour mieux se projeter dans l’avenir.

Quelle appréciation faites-vous du 13e

Salon d’Alger ?Noureddine Hassaim : J’ai relevé avec beau-coup de surprise, du reste, une évolution quali-tative de la participation des différentsconstructeurs à ce dernier Salon d’Alger. Lesconcessionnaires ont à l’évidence accomplibeaucoup d’efforts pour rendre leur présenceencore plus distinguée à travers des stands etdes aménagements complètement changés.On dénote clairement une professionnalisationprogressive du métier de l’automobile dansnotre pays même si certaines pratiques dupassé ont toujours la peau dure et nous fontplonger au niveau de quelques stands dansl’ambiance de foire avec ses réclames etremises. Globalement, on peut dire en effet que le Salond’Alger est irrémédiablement placé sur labonne orbite, celle des nouveautés et d’un ser-vice de qualité. Notre souhait est qu’il puisses’ériger un jour en un haut lieu des technolo-gies automobiles nouvelles et offrir ainsi auxAlgériens l’opportunité d’en apprécier les évolu-tions.

La participation de Toyota cette année aété marquée par une absence totale deremises sur les prix de vos différentsmodèles...

C’est effectivement la démarche de ToyotaAlgérie depuis plusieurs années. Nous consi-dérons que les remises sont un phénomèneinstantané et nous voulons en revancheaccompagner le client dans son acte d’achatsur le moyen et le long terme. Autrement dit,comment permettre à notre client de profiterpleinement et longtemps de son véhicule. Nousestimons qu’il est plus utile de lui proposer uneassurance tous risques d’une année, une alar-me adaptée au véhicule et certifiée Toyota ins-tallée par nos services et même une assistan-ce gratuite en maintenance durant 20 000 kmafin de préserver au mieux les véhicules dequalité que nous commercialisons. Autantd’avantages importants qui font la différencepar rapport aux pratiques des autres conces-sionnaires et qui permettent de rassurer, endéfinitive, le client sur la qualité de la voiture deson choix et surtout sur la pérennité de notreservice après-vente. Nous voulons que le clientse remémorera toujours des services renduspar Toyota.Pour le reste, il appartient à tout un chacun deredoubler d’imagination durant toute l’annéepour insuffler du dynamisme à l’activité com-merciale de son entreprise.

Le service après-vente chez ToyotaAlgérie n’est pas encore à la hauteur dela qualité des produits que vous com-mercialisez. En êtes-vous conscients ?

Nous sommes conscients de cette lacune etnous adoptons une démarche qui prévoit préci-sément l’amélioration constante. Pour être hon-nête, je dirais que nous avons été victimes denotre leadership passé et présent dans ledomaine du service après-vente en Algérie. Ilétait en effet faux de croire que ce statut allaitnous servir de faire- valoir pour les années àvenir. Un service de maintenance nécessite luiaussi un entretien pour le hisser à un niveau dequalité appréciable. Il est vrai que notre forcede vente a permis de mettre sur le marchéalgérien un grand nombre de véhicules et lecentre de maintenance d’Alger a été très vitesubmergé. Ses capacités ne sont plus enmesure de prendre en charge convenablementles besoins du client. Des travaux sont actuel-lement en cours pour développer ce service parla création de nouvelles unités, de même quenous avons renforcé le service de nuit afin deréduire la tension sur les équipes de jour.

Nous avons été par ailleurs défaillants sur lesystème des rendez-vous qui n’arrivait plus àgérer la répartition des tâches entre les diffé-rents services. Nous venons de mettre en placeune nouvelle structure entièrement informati-sée afin d’absorber la demande de plus en pluscroissante et répondre aux divers besoins desclients.J’ajouterai aussi que le nouveau centre deReghaïa qui accueille le service après-vente deHino sera dédié à tous les véhicules utilitairesde Toyota, ce qui ne manquera pas de soulagerle centre d’Alger.

Ne pensez-vous pas qu’un réseau deproximité efficace est la meilleure alter-native pour un service après-vente per-formant ?

C’est juste, et dans le cadre de notre nouvellestratégie de développement, nous prévoyons,certes, de renforcer les capacités d’interventionde nos différentes succursales, mais nous envi-sageons surtout de disposer d’un tissu d’agentsagréés capable de relever avec nous le défid’un SAV de qualité. Notre plan d’action prévoitl’encouragement de cinq agents par an pourparvenir à terme à un réseau de 30 représen-tants à travers l’ensemble du territoire national.Des agents engagés par des investissements àla hauteur des attentes des clients. Notreobjectif, c’est de disposer de structures com-plémentaires à nos succursales et qui serontassistées dans leur phase de lancement pardes équipes pluridisciplinaires de ToyotaAlgérie.Il est vrai également que certains de nosagents actuels qui faisaient plus la vente devéhicules ressentent aujourd’hui, en raison dela baisse de leurs volumes, le besoin de dispo-ser de structures de service après-vente et d’in-vestir dans un créneau tout aussi bénéfiquepour leurs affaires et pour le client. Il va sansdire que ces réalisations seront aux normes etaux standards de Toyota Algérie.

Comment vous vivez chez Toyota Algériela mise en application des dernièresmesures du gouvernement concernantle secteur de l’automobile ?

Nous devons en tout état de cause nous adap-ter à ces mesures même si elles ne sont pasfavorables au développement de notre activité.Il est clair que les autorités ont décidé de mettreen place des verrous pour juguler la fortedemande sur l’automobile qui reste l’expres-sion d’un besoin de plus en plus pressant enmobilité.C’est une nouvelle phase qui exigera de nousune plus grande vigilance parce que nos futursclients auront un niveau d’exigence encore plusélevé. Ceci nous amène dès à présent à recon-sidérer notre démarche et revisiter certaines denos opérations afin de les adapter aux nou-velles donnes du marché.Ceci étant, nous restons convaincus que lemarché renouera prochainement avec la crois-sance parce que nous ne pourrons continuer àtourner le dos à un besoin vital de la population,en l’occurrence le transport.

Propos recueillis par B. B.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 14

[email protected]

DDee bbeeaauuxx sseeiinnssbbiieenn ggaallbbééss

Discrète ougénéreuse, une

poitrine est jolie àcondition qu'elle

soit ferme etgalbée.

Pourquois’affaissent-ils ?

C'est l’enveloppede peau qui les

entoure quieffectue tout le

travail de soutienpuisque les seins

n'ont aucunmuscle.

Avec le temps, lapoitrine s'affaisseet ce phénomènepeut être amplifié

par leschangements

hormonaux et lesvariations de poids.

Ces variationsentraînent une

dégradation des fibres qui la soutiennent. Résultat : la peauperd en tonicité, souplesse et élasticité.

Test : Mettre un crayon sous chaque sein. Si les crayonstombent, votre poitrine est sans défaut. En revanche, si lescrayons ne bougent pas, vos seins ont tendance à s’affaisser.Pour y remédier : pendant la douche, passez un jet d’eau tièdesur l’ensemble du décolleté jusqu’au cou. Refroidissez peu àpeu la température de l’eau tout en réglant le jet plus fort etpassez-le en mouvements circulaires 20 secondes sur lesseins. Tenez-vous droite et portez des soutien-gorges quimaintiennent sans comprimer. Côté soins, pour préserver lasouplesse de l'épiderme, on peut utiliser un produit spécifiquepour le buste, ou un lait hydratant pour le corps Les sportsconseillés : la natation.

On ne devrait pas enconsommer plus de 25%, carelles apportent aussi desvitamines et sontindispensables au bonfonctionnement du cerveau.En ce qui concerne la crèmefraîche, vous pouvez prendrede la crème allégée, quicontient aussi du calcium.N'oublions pas que lesmatières grasses sontbourrées de vitamines. Lebeurre principale source devitamine A, huiles contenantde la vitamine E (tournesol, maïs (sauftrangénique), pépins de raisin). Certainesgraisses sont d'ailleurs nécessaires àl'organisme, ce sont les acides graspolyinsaturés que le corps ne fabriquepas et qu'il faut donc consommer. Parmieux : oméga 6 (huile de noix, de soja, detournesol), oméga 3 Parmi les bonnes graisses, les mono etles poly-insaturées (poisson, huilesvégétales…) Elles préviennent lesmaladies cardio-vasculaires et on devrait

en consommerdavantage.Dans un régimeamaigrissant, il estpréférable de diminuerles graisses (tropcaloriques) que lessucres.Il n'y a pas silongtemps, lesscientifiquesopposaient les sucresrapides (ou simples)aux sucres lents(complexes). Lesrapides étaient réputéspasser rapidementdans le sang ; lessucres lents (céréales,

légumes verts, féculents, fibres) étaientplus longs. En fait, l'essentiel, c'est lepouvoir qu'ont les aliments d'augmenterplus ou moinsle taux desucre dans lesang(glycémie) etchaquealiment estdifférent.

Taches de chewing-gumTout d’abord il faut durcir le chewing-gum en passant dessusun sac en plastique rempli de glaçons. Une fois le chewing-gum durci par le froid, on retire les morceaux avec les onglesou un couteau. Si on n’a pas réussi à tout retirer, il faut tremperune brosse à dents dans de l'alcool a friction puis frotterénergiquement. On peut également dissoudre le chewing-gumen le frottant doucement avec un linge humecté d'acétone.Taches de colle

On doit délicatement retirer l'excédent avecune spatule ou une cuillère, puis on

tamponne la zone tachée avec un chiffonimbibé d'alcool à brûler oud'ammoniaque. Pensez à rincer puis àsécher la zone détachée.

Taches de confitureIl faut retirer l'excédent avec une spatule

ou une cuillère puis les tamponner avec unchiffon imbibé d'alcool et d'eau (1/4 d'eau et 3/4 d'alcool). Taches d'encre Il faut absolument absorber rapidementces taches avec un buvard ou du talcpuis les tamponner avec un chiffonimbibé d'alcool et d'eau (1/4 d'eau et3/4 d'alcool). Le vinaigre blanc peutremplacer le mélange eau-alcool.Taches d'excréments Tout d'abord, on retire l'excédent de la

tache puis ensuite on la tamponne avec unchiffon imbibé d'un mélange à part

égale d'eau et d'ammoniaque. Levinaigre blanc pur donne égalementde bons résultats. Il estrecommandé de rincer la zonedétachée puis de la sécher. Taches de fruits Il faut absolument absorberrapidement ces taches avec du

papier absorbant ou du talc puis lestamponner avec un chiffon imbibé

d'alcool et d'eau (1/4 d'eau et 3/4d'alcool).

30 dattes dénoyautées,1 pot de crème fraîche,

200 g de fruits secsFaire passer les dattes et lacrème fraîche dans lemixeur. Mettre dans descoupes. Soupoudrer defruits secs concassés(amandes, pistaches,noisettes...). Laisserrefroidir pendant une demi-heure avant de servir.

GRAISSES ET SUCRESIl y a de bonnes

et de mauvaises graisses. Les mauvaises se planquent

dans les fromages, beurre, crème fraîche,pâtisseries et viandes ;

elles augmententle taux de mauvais

cholestérol.

Riz et légumescuits à la vapeur

250 g de riz, 300 g de viande coupée enmorceaux, 100 g de pommes de terre, 100 g de

carottes, 250 g d'épinards, 2 poivrons coupés enmorceaux, 2 tomates, 1/2 verre à thé d'huile,

1/4 verre à thé d'huile d'olive, 1 cuillère à soupe desmen, 2 cuillères à soupe de concentré de

tomates, 50 cl de bouillon de bœuf, 1 cuillère àsoupe de cumin, 1 cuillère à soupe de poivre,

2 cuillères à soupe de piment doux, 1/2 cuillère àsoupe de gingembre, un peu de piment fort, sel

Éplucher tous les légumes et coupez-les enmorceaux. Enlever les feuilles abîmées des épinards,les trier, lavez-les soigneusement, et coupez-les enmorceaux. Rincer le riz à l'eau froide dans unepassoire. Dans un saladier mélanger les morceaux delégumes, les morceaux d'épinards, les morceaux deviande, le riz rincé, le concentré de tomates, l'huile etl'huile d'olive, le smen, les épices. Remplir la partie basse du cuit-vapeur à moitié d’eau,saler et porter à ébullition, déposer le mélange de rizdans la partie haute du cuit-vapeur, placez-la au-dessus de la vapeur, couvrir et laisser cuire pendant45 minutes ensuite verser sur ce mélange le bouillonde bœuf chaud et continuer la cuisson pendant20 minutes. Servir aussitôt.

Cake de cacao

200 g de sucre en poudre, 320 ml d’huile,320 ml d'eau, 100 g de cacao en poudre, 4 œufs,3 sachets de levure pâtissière, 300 g de farine,

100 g de chocolat blanc râpé

Dans une casserole, mettre l'huile, le sucre enpoudre, le cacao, l'eau, bien mélanger afin d'obtenirun mélange homogène. Faire chauffer à feu doux le mélange en remuantconstamment jusqu'à l’ébullition, retirer ensuite lemélange du feu et laisser refroidir, enlever de cemélange 1 verre à thé (150 ml), réservez-le. Monter les œufs dans un saladier à l'aide d'un fouetélectrique, y incorporer progressivement le mélangede cacao, tout en continuant à remuer sans cesse,ajouter la levure et la farine peu à peu, bienmélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte homogèneet lisse. Beurrer et fariner un moule à manqué,versez-y la préparation. Faire cuire dans un four préchauffé à 180°Cpendant 30 minutes. Vérifier la cuisson du cakeavec une lame de couteau. Dès la sortie du four, répartir sur le cake le verre demélange réservé ensuite saupoudrer de chocolatblanc râpé. Servir dans un plat.

Crème de dattes

Crèmeau thon

ultrafacile

250 g de thon à l’huile,150 g de fromage

blanc, 1 petit oignon,3 c. à s. de persilhaché, 100 g de

mayonnaise, poivre

Égoutter le thon,émiettez-le, mélangez-leavec le fromage blanc etla mayonnaise, ajouter lepersil, l’oignon, poivrerbien et réserver au fraispendant 5 heuresenviron. Servir avec dupain grillé et des cruditésà tremper.

Spécial taches

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MondeLe Soird’Algérie Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE15

YÉMEN

Le HCR «préoccupé» par l'insécuritédans le nord du pays

«Les mois de septembre,octobre et novembre sont tradi-tionnellement négatifs en termesde destruction d’emploi», a expli-qué le ministre à une chaîne detélévision espagnole.

Il a souligné qu'entre 2001 et2007, une période marquée parla croissance économique, lechômage avait augmenté aumois d’octobre d’une moyennede 41 000 personnes et, par

conséquent, il ne sera pas diffé-rent pour le même mois en 2009.

Cependant, il s’est dit confiantdans le sens où les chiffres duchômage du mois d’octobre encours seront inférieurs à ceuxenregistrés pour le même moisde 2008, avec 192 658 per-sonnes sans emploi.

Le ministre espagnol, qui n’a

pas écarté l’idée d’«adapter et deréformer» le marché du travail enEspagne à l’avenir, a précisé quela nécessité de mener desréformes devra être comprise«dans le sens le plus large»,c’est-à-dire «ne pas penser quela crise économique se règleavec l’approbation d’un contrat».

En septembre dernier,

l’Espagne a enregistré 80 367nouveaux chômeurs, soit un totalde près de 3,71 millions de per-sonnes sans emploi.

L’Union européenne situe letaux de chômage dans ce paysen pleine récession économiqueà 18,9 % au mois d’août, soit ledouble de la moyenne européen-ne (9,1 %).

ESPAGNE

Le gouvernement prévoit une nouvelle hausse du chômageen octobre

Lors d'une conférencede presse, le porte-paroledu HCR, Andrej Mahecic, adéclaré que la situation dela sécurité autour du campde Khaiwan, à Amran,«nous préoccupe sérieuse-ment».

«Il y a eu plusieurs tirsdepuis trois jours dans lesenvirons de ce camp quiont empêché le personnel

de se rendre sur place», aexpliqué M. Mahecic.

En raison de l'insécuritédans cette province, leHCR a demandé aux auto-rités yéménites de «sus-pendre le développementdu site et de ne pas yenvoyer de nouveauxdéplacés», a précisé leporte-parole, estimant quele camp n'était plus «sûr». Depuis des semaines,

les combats entre l'arméeet des insurgés dans lenord du Yémen ont aug-

menté le nombre desdéplacés des précédentsaffrontements qui ont com-mencé en 2004 à 150 000environ. Ces affrontementsrendent difficile l'accès deshumanitaires à de nom-breux déplacés, notam-ment dans les zones decombat dans et autour dela ville de Saâda, bastiondes insurgés, dans le nordde la capitale Sanaâ.

Par ailleurs, un premierconvoi transportant de l'ai-de pour 2 000 déplacés aréussi à passer dimanchela frontière entre le Yémenet l'Arabie saoudite, et ceaprès avoir été «empêchéen raison de problèmes de

procédures». Le Haut-Commissariat de l'ONUespère pouvoir envoyer undeuxième convoi, sanstoutefois savoir à quelmoment, a indiqué leporte-parole.

Depuis le début desaffrontements en 2004,quelque 150 000 per-sonnes ont été déplacéesdans le nord du Yémen,dont 55 000 depuis le 11août, date de la reprise desviolences, selon l'ONU.

L'armée yéménite estengagée depuis le 11 aoûtdans une vaste opérationdestinée à éliminer la«rébellion zaïdite» dans lenord du pays.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pourles réfugiés (HCR) s'est dit hier «préoccupé» parla montée de l'insécurité dans la provinced'Amran, dans le nord-ouest du Yémen, en raisonde la poursuite des combats entre l'armée gou-vernementale et des insurgés, appelant le gouver-nement de Sanaâ à suspendre l'envoi de déplacésdans cette région.

DÉFENSE

La Russie déploieraun nouveau missile

balistique en décembreLe commandant de la Force des missiles stratégiques russe,

Andre Chvaitchenko, a annoncé hier le déploiement, endécembre prochain, du nouveau missile balistique intercontinen-tal ogives multiples «RS-24». Selon ce responsable militaire, citépar les médias, la Force des missiles stratégiques avait prévud'effectuer «cinq tirs d'essai de ce type de missile d'ici la fin del'année».

Les missiles RS-24, et Topol-M constitueront les piliers desarmes stratégiques russes, avec une part non inférieure à 80 %de son arsenal d'ici fin 2016, selon la même source.

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55 000 personnes vivent dans des conditions déplorables.

MAROC

Des ONG exigent plus de sévéritécontre les auteurs de maltraitance d’enfants

Plusieurs ONG maro-caines ont appelé hier àdes sanctions plussévères dans les affairesde maltraitance depetites filles employéescomme bonnes auMaroc, au lendemain dela condamnation del'épouse d'un notablepour violences sur uneenfant de 11 ans.

Lundi, cette femme aété condamnée à 3 ans etdemi de prison et 100 000

dirhams d'amende (environ8 500 euros) par le tribunalde première instanced'Oujda (nord-est) pourdes brutalités commisessur sa «petite bonne»,Zineb Chetite.

L'affaire a suscité beau-coup d'émotion au Marocet le verdict était très atten-du.

«Nous demandons augouvernement de régle-menter le travail desenfants de moins de 15

ans», a déclaré à l'AFPKhalid CherkaouiSemmouni, président duCentre marocain des droitsde l'homme (CMDH/indé-pendant).«Les servicessociaux doivent contrôlerles lieux où travaillent desmineurs comme les“petites bonnes”», a expli-qué M. Cherkaoui. «Nousespérons que la justice vaêtre plus sévère en appelcar nous pensons que lessévices subis par la petite

fille sont gravissimes.»«Cette sentence ne

reflète pas l'ampleur desatrocités commises,puisque la petite fille a étéséquestrée dans unecave», a renchéri NajiaAdib, présidente de l'asso-ciation «Touche pas à mesenfants». «Nous allonsinterjeter appel, car nousconsidérons que l'enfancede la victime a été volée»,a-t-elle dit à l'AFP.

En septembre, trois

ONG marocaines avaientappelé le gouvernement àinstaurer un cadre juridiquesanctionnant sévèrementle travail de fillettes demoins de 15 ansemployées comme domes-tiques.

Selon des sourcesassociatives, il y en auraitentre 60 000 et 80 000 auMaroc. Zineb Chetite a étéhospitalisée le 20 aoûtaprès avoir été brûlée àl'huile bouillante et au fer

rouge. Elle avait en outresubi des agressions surses parties intimes. Lafillette a également subides coups de bâton et satête a été rasée, selon unesource médicale.

Les ONG avaient égale-ment demandé au ministrede la Justice AbdelwahedRadi de «veiller à un pro-cès impartial et approfondiafin que les bourreaux dela petite Zineb soient sévè-rement punis».

L'élection présidentielle du20 août dernier enAfghanistan était «juste», asouligné hier le présidentafghan sortant Hamid Karzaï,en reconnaissant toutefoisque des «irrégularités» et des«fraudes» avaient entaché cescrutin.

Lors d'une interview diffuséehier par des médias américains,M. Karzaï a affirmé qu'il y avait eu«des irrégularités» lors du scrutinprésidentiel en Afghanistan etqu'il devait «sans doute» y avoir

«des fraudes» également. Malgréces faits, «l'élection était juste etmérite des louanges. Pas lemépris, témoigné par la presseinternationale», a-t-il poursuivi.

Hamid Karzaï a tenu ces pro-pos après que le représentantspécial de l'ONU en Afghanistan,Kai Eide, eut fait état dimanchede «fraudes considérables» lorsde la présidentielle afghane,notamment dans un certainnombre de bureaux de vote dansle sud et le sud-est du pays.Selon des résultats préliminairesdu scrutin, le président sortant

Karzaï a recueilli 54,6 % des suf-frages, contre moins de 28 %pour son principal rival AbdallahAbdallah, ancien chef de la diplo-matie.

Mais l'examen des urnes«suspectes» et leur éventuelleinvalidation pourraient faire pas-ser le chef de l'Etat sous la barredes 50 %, ce qui le contraindraità un second tour.

Lundi, les autorités électoralesafghanes ont fait savoir que lesrésultats officiels du scrutin prési-dentiel seraient annoncés proba-blement d'ici la fin de la semaine.

AFGHANISTAN

Karzaï défend son élection

Le ministre espagnol du Travail et de l’Immigration,Celestino Corbacho, a prévu hier une nouvelle hausse duchômage durant le mois d’octobre, sans pour autant avancerdes chiffres précis.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE16

Egypte-Algérie,mode d’emploi

Le compte à reboursd’Egypte- Algérie, comptantpour l’ultime journée deséliminatoires africaines à laCoupe du monde 2010 estlancé. Aujourd’hui, ledit ren-dez-vous sera à son J-30.

Le staff de l’EN dirigé parRabah Saâdane s’est réunilundi avec le président de laFAF en vue de faire lecturedes dernières péripéties deces éliminatoires et de lancerles préparatifs du dernier ren-dez-vous de ce 3e tour desqualifications au Mondial sud-africain. Les deux parties ontconclu que les Verts ontaccompli un parcours parfaitdurant les 22 derniers mois dela mission de RabahSaâdane. Il a été, par la suite,procédé à la planification duprogramme préparatoire dudéplacement au Caire.

La sélection algériennedevra, à ce titre, effectuer unregroupement en France,plus précisément à Castelet(département du Var) et ce, àpartir du 8 novembre.

De là, les Verts rejoindrontl’Egypte, par vol spécial, endate du 12 novembre, soitquarante-huit heures avant lefameux match. Une seuleséance d’entraînement estprévue au Caire. Le retour dela délégation devrait se fairequelques heures après lematch.Les joueurs locaux del’EN rejoindront la France dèsle 8 novembre, le début offi-ciel du stage est prévu le len-demain.

Le site du Castelet a déjàété retenu pour la préparationde la première manche entreles deux sélections, jouée le 7juin dernier à Blida.

Le staff technique en colla-boration avec la Fédération aprévu une visite d’inspectiondu lieu de séjour de la sélec-tion en Egypte.

Celle-ci aura lieu la semai-ne prochaine. Zoheir Djelloul(entraîneur national adjoint),Walid Saâdi et Djihad Zefzef(membres du BF) seront lesmissionnaires de Saâdane etde la fédération au Caire.Faceà l'Egypte, l'Algérie n'aurabesoin que d'un match nul oubien une défaite par moins dedeux buts d'écart, pour s'as-surer une troisième participa-tion en Coupe du mondeaprès celles de 1982 et 1986.

L’après-Egypte a été éga-lement abordé avec l’élabora-tion du programme de prépa-ration de la CAN-2010 dont laphase finale aura l ieu enAngola à compter du 10 jan-vier prochain.

Le calendrier des matchesamicaux et des stages de pré-paration sera communiqué le21 novembre. Soit au lende-main du tirage au sort du tour-noi final d’Angola-2010.

Les Verts sauront pendantcette cérémonie programméele 20 novembre à Luanda oùils éliront leur quartier généralpendant la CAN-2010. Unedélégation de la FAF s’occu-pera sur place des derniers

préparatifs en vue de cettefête du football continental.

Les Pharaons affûtentleurs armes

De son côté, la Fédérationégyptienne s’est déjà inscriteà l’heure d’Egypte-Algérie du14 novembre au CairoStadium. Lundi une premièreréunion a regroupé SamirZaher et le staff conduit parHassan Shehata pour arrêterles détails du stage prépara-toire de cette finale.

Une première décision aété prise. Le match ne sejouera pas dans le nouveaustade «Bordj Al-Arab», inau-guré à l’occasion du Mondial-U20 qu’abrite l’Egypte depuisdeux semaines.

Shawki Gharib qui avaitlundi soir, sur la chaîne«Mehwer» entretenu le sus-pense, a été démenti hiermatin par une source de laFEF qui a confirmé que lematch Egypte- Algérie auralieu au Cairo Stadium dont lacapacité d’accueil est désor-mais moindre depuis les tra-vaux entrepris à la veille de ladernière CAN abritée parl ’Egypte en 2006 (70 000spectateurs contre les 80 000de Bordj Al- Arab).

L’un des invités de l’émis-sion «Tessaine Daqiqa» (90minutes), animée par l’ex-célèbre animateur de MBC,Moatez Eddamardech, lechroniquer sportif et nonancien arbitre, Talât Sedki enl’occurrence, a suggéré la pro-grammation du match dans unpetit stade dans l’espoir defaire peur à l ’arbitre. «Cesont, dit-il, des moyens depression naturels qu’il fautuser pour permettre à notresélection d’atteindre sonobjectif». Le fils du sélection-neur d’Egypte, KareemShehata a, quant à lui, lancéque les Algériens ne sont enrien plus forts que les joueurségyptiens et que «S’ils veulentbien qu’on leur fasse visiternos pyramides et tous nossites historiques, ce sera avecplaisir mais après qu’ils aientrestitué le billet qualificatif duMondial», dira-t-il.

Sur la lancée, ShawkiGharib a fait savoir que

l’Egypte a les moyens del’emporter facilement par 3-0,a soutenu par le journalisteTalaât Sedki qui rappelleraque les deux nations ne sontpas égales sur le plan de l’his-toire du football précisant quele palmarès est là pour entémoigner. Il s’appuiera, pource faire, sur le niveau entre legardien égyptien et celui desVerts, Gaouaoui, en déclarantque «Al-Hadary est bien lemeilleur d’Afrique, pas seule-ment du pays». Pour son mal-heur, i l citera un autreexemple qui démente sa pre-mière version «La Serbie et laRoumanie ne sont pas d’égalniveau. Et bien les Serbes ontatomisé samedi les Roumainspar un cinglant 5-0. Doncl’Egypte peut faire de mêmeface à l’Algérie», conclut-il.Merci pour la parodie…

Shawki Gharib évoquera,par la suite, la suite du pro-gramme de préparation de lasélection en disant que le planfinal sera rendu public mardi(hier) à l’issue d’une seconderencontre du staff avec le pré-sident de a FEF. Il préciseraque le staff égyptien deman-dera le report des matchesprévus durant les deuxsemaines précédant le matchcontre l’Algérie. Il annonceraque la défection de WaelGomaâ sera comblée proba-blement par Ahmed Fathi, tan-dis que Mido, Zidan, HossamGhali, non convoqués face auRwanda, pourraient êtreappelés en renfort. Le sélec-tionneur adjoint des Pharaonsémettra un avis à propos de laformule souhaitée en casd’égalité parfaite entrel’Egypte et l ’Algérie en semontrant hostile à un matchd’appui. Il invoquera, pour jus-tifier ses craintes, la program-mation à la date du 16novembre d’un match amicalentre l’Egypte et l’Allemagne«arrêté depuis le tirage ausort de ces éliminatoires duMondial tenu à Zurich», fait-ilremarquer. Avant de conclureque «L’amitié entre Saâdaneet Shehata est une chose etl’envie de faire honneur auxcouleurs du pays est uneautre mission plus noble». Abon entendeur.

M. B.

MONDIAL - CAN 2010(ZONE AFRIQUE) : LES VERTS

S’ISOLERONT AU CASTELET AVANTLE DÉPLACEMENT AU CAIRE

FOOTBALL

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ZONE AMSUD(18e ET DERNIÈRE JOURNÉE)

L'Argentine à quitte oudouble en Uruguay

CONCACAF(10 e ET DERNIÈRE JOURNÉE)

Dernier billet direct entrele Honduras et le Costa Rica

QUI POUR REJOINDRE LE BRÉSIL, LE PARAGUAY ET LE CHILI

Un billet pour trois

L’Argentine de DiegoMaradona peut encore toutperdre lors de son ultimematch de qualification pour leMondial-2010, aujourd’hui enUruguay, où elle doit aumoins arracher un nul pourvalider son bil let pourl’Afrique du Sud.

L’enjeu de cette 191e édi-tion du plus vieux classiquesud-américain, disputé pourla première fois en 1901, estsimple : le vainqueur de la«bataille du Rio de la Plata»obtiendra le dernier bil letsud-américain direct pourl’Afrique du Sud.

Un nul suff ira aussi àl’Argentine, 4e de la zoneavec un point d’avance surson voisin uruguayen (5e) etdeux sur l’Equateur (6e), saufsi ce dernier réussit àgagner par au moins cinqbuts d’écart au Chili (3e etdéjà qualifié). Mais en casde défaite, le sort desArgentins dépendra du résul-tat de l’Equateur : s’il s’impo-se, ils devront regarder leMondial à la télévision, unepremière depuis 1970. Dansles autres cas, ils disputerontun barrage contre le 4e de lazone Concacaf (Costa Ricaou Honduras). La dernièrefois que les doubles cham-pions du monde (1978, 1986)ont dû passer ainsi par lapetite porte du repêchagedate de l’époque où l’entraî-

neur Maradona, de plus enplus critiqué, était encorejoueur. C’était en 1993, et«l’Albicéleste» avait difficile-ment dominé l’Australie (1-1/1-0). Pour éviter cette nou-velle épreuve, l’Argentine doitdonc rapporter au moins unpoint d’Uruguay. Pas simple,quand on sait qu’elle a perducinq de ses huit matches dis-putés loin de ses terres lorsde ces qualifications, pourune victoire (au Venezuela)et deux nuls.

Messi montrédu doigt

Et après trois défaitesconsécutives, elle a eu lesplus grandes peines à battre(2-1) le Pérou, dernier dugroupe, grâce à un but mira-culeux du vétéran MartinPalermo (36 ans) dans letemps additionnel. Une foisde plus, l’Argentine a étaléses carences récurrentes :défense friable, jeu incohé-rent, manque de sérénité.Sans oublier un Lionel Messiune nouvelle fois méconnais-sable, au point qu’entraî-neurs et journalistes sedemandent si Maradona nedevrait pas le laisser sur lebanc. Le candidat au Ballond’or devrait cependant débu-ter une nouvelle fois enattaque aux côtés de l’atta-quant du Real Madrid,

Gonzalo Higuain, buteur pourson premier match en sélec-tion samedi. En revanche,des changements sont enco-re à attendre en défense etau milieu, avec notamment leretour de suspension deVeron. En face, l’Uruguay faitlui aussi office de miraculé. Ils’est retrouvé virtuellementéliminé du Mondial-2010 enEquateur pendant deuxminutes samedi, avant derenverser la vapeur et del’emporter (2-1) grâce à unpenalty de son attaquantvedette Diego Forlan dans letemps additionnel. Ce succèsinespéré a regonflé le moraldes supporteurs de laCéleste, qui ressassentencore le barrage pour leMondial-2006 perdu contrel’Australie. Les hommes deMaradona doivent s’attendreà une chaude ambiance dansle Centenario de Montevideo,où l’Uruguay avait remportéle premier de ses deux titresmondiaux en 1930... contrel’Argentine (4-2).

StartA Lima : Pérou - BolivieA Campo Grande : Brésil -VenezuelaA Montevideo : Uruguay -Argentine A Santiago : Chili - Equateur A Asuncion : Paraguay -Colombie .

Le Costa Rica et leHonduras se disputeront àdistance cette nuit le troisiè-me et dernier billet directe-ment qualif icatif pour leMondial-2010 de la zoneConcacaf (Amérique du nord,centrale et Caraïbes). LeCosta Rica se déplace àWashington pour affronter lesEtats-Unis, déjà qualifiés,alors que le Honduras ira auSalvador, déjà éliminé. LesEtats-Unis et le Mexique, lesdeux super-puissances de lazone, ont décroché leur billetsamedi. A l ’ inverse leSalvador et Trinidad-et-Tobago, avec seulement huitet cinq points, n’ont plus

aucune chance de se quali-fier. «Contre les Etats-Unis,ce sera le match de notre vie.Nous devons être à 100%.Nous devons être forts etcontrôler la partie avec intelli-gence», a déclaré le sélec-tionneur brésilien du CostaRica, René Simoes. Avantcette dernière journée, leCosta Rica est le mieuxplacé des deux avec 15points, à deux longueurs duHonduras, mais un match nulcontre les Etats-Unis ne leursuffirait pas si les Honduriensl’emportent à San Salvador.

Celle des deux équipesqui finira 4e devra en passerpar un barrage aller-retour

contre le 5e de la zoneAmérique du Sud, une placequi peut encore revenir àl ’Uruguay, l ’Equateur oul’Argentine. «Ce sera unmatch très difficile et il faudradonner le tout pour le tout», apour sa part déclaré le sélec-tionneur du Honduras, leColombien Reynaldo Rueda.

Le troisième match dugroupe, sans enjeu, oppose-ra Trinité-et-Tobago auMexique.

Start Jeudi 15 octobre (01h)Salvador - HondurasTrinité-et-Tobago - MexiqueEtats-Unis - Costa Rica.

Trois équipes, l’Argentine, l’Uruguay etl’Equateur, sont encore à la lutte pour le der-nier billet direct de la zone Amsud pour leMondial-2010, avec un net avantage auxhommes de Diego Maradona, qui sont encoremaîtres de leur destin. Avant cette dernièrejournée, l’Argentine occupe la 4e place, avecun point d’avance sur l’Uruguay (5e), sonadversaire de d’aujourd’hui, et deux surl’Equateur (6e), qui se déplace au Chili (3e etdéjà qualifié). Le 4e sera directement qualifiépour l’Afrique du Sud, le 5e jouera un repêcha-ge contre le 4e de la zone Concacaf (CostaRica ou Honduras), le 6e sera éliminé.

- L’ARGENTINE sera qualifiée si elle batl’Uruguay. Elle peut aussi l’être en faisantmatch nul, à condition que l’Equateur perde,fasse match nul ou gagne par moins de cinq

buts d’écart au Chili. • Elle sera barragiste si elle perd en

Uruguay et l’Equateur ne s’impose pas auChili.

• Elle sera éliminée si el le perd enUruguay et l’Equateur gagne au Chili.

- L’URUGUAY sera qualif ié s’ i l batl’Argentine.

• Il sera barragiste s’il fait match nul ouperd contre l’Argentine, à condition quel’Equateur ne gagne pas au Chili.

• Il sera éliminé s’il perd contre l’Argentineet l’Equateur s’impose au Chili.

- L’EQUATEUR sera qualifié s’il gagnepar au moins cinq buts d’écart au Chili etl’Argentine perd ou fait match nul en Uruguay.

• Il sera barragiste s’il s’impose au Chili. • Il sera éliminé s’il ne gagne pas au Chili.

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FOOTBALLLA LNF IMPUISSANTE DEVANT

LA VIOLENCE DANS LES STADES

Le huis clos, cette absurditéEncore deux clubs

soumis à cette génialetrouvaille qu’est le huisclos. La «grande nouvel-le» est tombée la semainedernière, signifiant àl’USM Annaba, qui n’enest pas à sa premièresanction du genre, et auCA Batna qu’ils sont lesdeux nouveaux venuspour allonger cettelongue liste de clubsayant eu à endurer cetteabsurdité consistant àfaire jouer des matchessans public.

Et au rythme où vont leschoses, il n’étonnerait pasqu’à un moment ou un autrede ce championnat, ontombe sur une journée avecau programme l’intégralitédes matches auxquels lessupporters n’y seront pasinvités. Le summum de l’ab-surde, on y va tout droit ! Etcela ne semble pas avoir eule don d’interpeller les«penseurs» de la FAF et dela LNF qui savent, autantque tout le monde pourtant,qu’un match de foot n’estpas fait pour être joué sanspublic. Pour punir les sup-porters qui ne savent passe tenir tranquille ? Ben,voyons.

Alors qu’on nousexplique pourquoi pénaliseren même temps les suppor-ters des équipes adversesde celles condamnées àjouer à huis clos. Est-i llogique, par exemple, depriver l’USM Alger, lors dela 10e journée, de bénéficierde l’appui de ses supportersqui voudraient se déplacerà Annaba où les tribunes dustade 19-Mai seront à l’oc-casion interdites au public? Voilà donc qu’on prive lesRouge et Noir, en toute illé-galité, de leur droit d’être

soutenus par leurs suppor-ters. Se rendra-t-on enfincompte qu’en instituant lasanction du huis clos, parricochet, on punit deuxclubs dont l’équipe visiteusequi n’a rien à se reprocher?

Lors d’une émission télé,il y a quelques mois, le pré-sident Raouraoua, pourdéfendre l’option du huisclos comme sanction,arguait qu’il n’y avait pasd’autre solution. Ou qu’onen lui propose. Serait- i lalors au-dessus des forcesdes dirigeants de notre foot-ball de trouver des sanc-tions du genre à donner –plus sérieusement à réflé-chir – aux fauteurs detroubles ? Aux clubs qui neveulent pas prendre leursresponsabilités en mettant

des organisations dignes dugenre les jours de matchesen encadrant leurs suppor-ters et ne plus se contenterde mettre sur pied descomités qui ne représententpersonne ? Les solutionsexistent, et cela ne doit pasrelever de la super intelli-gence pour, par exemple,instituer la sanction duretrait de points auxéquipes jugées coupables,ou encore obliger cesmêmes équipes à jouerleurs matches à domicile,loin de chez elles et, pourdonner à réfléchir aux res-ponsables des clubs, obli-ger les équipes contreve-nantes à supporter les fraisde déplacement deséquipes adverses sur cesvil les «neutres». On vabientôt faire partie des qua-

rante meilleures nations dufootball mondial — selon leclassement Fifa — avec àla clé, fort probablement,une participation en Coupedu monde, alors il est grandtemps que le championnatqui sert de vitrine à notrefootball en finisse avec cenon-sens que constitue lehuis clos. Ceci entre autres«tares», comme celle quifait qu’on a beau chercher,on n’arrive même pas àoffrir un terrain en gazonnaturel digne de ce nom ànotre équipe nationale.

Azedine Maktour

27E CHAMPIONNATEURO-AFRICAIN

Une première enAfrique

La 27e édition du championnat euro-africain de lachasse en apnée (chasse sous-marine) se déroulera du14 au 18 octobre à Tipasa. La cérémonie inaugurale setiendra mercredi à la Corne d’or. Sur la liste des partici-pants, il y a seize pays, dont 3 d’Afrique, à savoirl’Algérie, la Tunisie et l’Afrique du Sud. Le nombre d’ath-lètes s’élève, quant à lui, à 64 athlètes, à raison de 4 parnation (3 participants et 1 remplaçant). La manifestation,première du genre à être organisée par un pays africain,a été placée sous l’égide du ministère de la Jeunesse etdes Sports. Selon des indiscrétions, un montant del’ordre de 25 millions de dinars a été injecté dans lescaisses de la Fédération algérienne de secourisme, desauvetage et des activités subaquatiques (FASSAS),chargée de l’organisation de l’événement. L’apport de ladirection générale de la Protection civile a consisté en lamise à la disposition des athlètes de 80 zodiacs, d’unhélicoptère, d’ambulances et de médecins. La fête pro-met d’être grandiose ! Premièrement par la qualité desathlètes. On y retrouve aussi bien des champions mon-diaux (le Portugais José Ba) que des champions natio-naux (l’Oranais Misterie Abdelkader, le Skikdis BourbiaAbdelhamid, du club des Mouettes). Deuxièmement parles moyens humains et matériels mis en place pourgarantir la réussite de cet événement sportif d’importan-ce. Dans une étape première, les étrangers en lice pourcette compétition ont été autorisés à effectuer des pros-pections dans trois zones de chasse, étendues sur 29km de côte. Le choix de la zone sera sélectionnée par laFASSAS.

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CHASSE SOUS-MARINE

COA

L’AGE repoussée d’une semaineL'assemblée générale élective (AGE)

pour la présidence et les instances élues duComité olympique algérien (COA) aura lieule 7 novembre prochain, a annoncé hier leprésident de la Commission de préparationdes élections (CPE), Ammar Addadi.Initialement prévue pour le 31 octobre, ladate de l’AGE a été différée d’une semaineaprès consultation des parties concernées.Le président du CPE souhaite vivementqu’il n’y ait pas un autre report car «la famil-le sportive algérienne est excédée par lasituation dans laquelle se trouve le COA».La Commission de préparation des élec-tions «s’efforce d’avancer dans son travaildans l’intérêt du sport national, en dépit desvelléités de blocage constatées ici et là», aindiqué M. Addadi, lors d’une conférencede presse. Les postulants aux candidaturesdoivent envoyer leurs dossiers huit joursavant la tenue des élections, soit le 29octobre avant 18h, a-t-il précisé. D’autrepart, M. Addadi a fait savoir qu’il avait reçudu CIO les réponses concernant deuxpoints litigieux. Le premier concerne la légi-timité de deux fédérations, celles du cyclis-me et de l’escrime, alors que le deuxièmeproblème se rapporte à la représentationféminine au sein de l’AG du COA. La posi-tion du CIO, à propos de ces deux points,

est en conformité avec les statuts de l’ins-tance olympique internationale. Ainsi, leCIO a entériné la position des fédérationsinternationales de cyclisme et d’escrime quine reconnaissent désormais que les précé-dents responsables des deux fédérationsalgériennes en question.

En janvier 2009, ces deux instancesavaient élu, chacune, un nouveau présidentet un nouveau bureau. Quant à la représen-tation féminine au sein de l’AG du COA, leCIO a souligné la nécessité du «strict res-pect des statuts», à savoir limiter cettereprésentation à deux personnes de sexeféminin. Au sein du COA, il y avait 14membres de la gent féminine. Le Comitéolympique algérien avait organisé le 11 juindernier des élections pour la présidence ducomité et le renouvellement du bureau exé-cutif. Ces élections, organisées après ladémission du président du COA MustaphaBerraf, avaient été boycottées par 19 fédé-rations olympiques sur les 22 existantes,rappelle-t-on. Fin septembre dernier, plu-sieurs corporations affiliées au COA avaientprocédé à l’élection de leurs représentantsau sein de l’AG. Les résultats de ces élec-tions ont été entérinés lundi par laCommission de préparation des élections(CPE).

TURF

L’hippodrome Bazer Sakhrad’El-Eulma nous propose unplein aux stalles avec treize pursang anglais engagés dans leprix «Bleu Persanne» supportaux paris quinté-quadrio «A».

Lot en présence des plusestimables, les chevaux se tien-nent de près à l’exception deKavis et Selex qui semblent àl’écart. L’arrivée risque d’êtretrès disputée et bien des sur-prises en perspective car il nefaut pas perdre de vue que cethippodrome nous a habitués detemps à autre au coup de ton-nerre dans un ciel bleu avec leréveil intempestif des outsiderset même parfois des gros.

Les paris quarté-quadrio«B» quant à eux auront pourcadre le prix «Mamine» avec audépart douze coursiers arabepur pour un sprint de 1100mètres. Layman, Marwa, Mezianiet Nouna partiront avec lesfaveurs du pronostic.

Les partants au crible :1. Manda : Avec T. Lazreg

aux commandes, elle conserve desérieuses chances.

2. Manifly : Parfois excellent,parfois décevant.

3. Kavis : Pas encore confir-mé.

4. Naffissane : Elle marque lepas, mais gare au réveil.

5. Fanny Girl : Jouera le rôlede trouble fête.

6. Jolie Fleur : En forme ettrès bien pilotée.

7. Saïda : Aura fort à fairepour convaincre.

8. Kajia : Résultats satisfai-

sants dans l’ensemble.9. Selex : Sa forme actuelle

est sujette à caution.10. Zahratou Er Rabia :

Capable de surprendre.11. Victoria Palas : Dans l’ar-

gent à chaque sortie, devrait bien

faire.12. Lardieni : Cherchant visi-

blement sa course, capable detroubler l’ordre d’arrivée.

13. Perce Neige : Elle restesur une belle prestation qui enappelle d’autres.

Stalles pleines

FAITES VOS JEUX :Quinté-Quadrio «A» : 1 - 8 - 6 - 13 - 11 / 10 - 2

Quarté-Quadrio «B» : 1 - 2 - 7 - 11 / 4 - 3

1ère course - Prix : Bleu Persanne / Pur Sang Anglais - Quinté-Quadrio «A»- Dotation : 230 000 DA - Distance : 1 500 m - Départ : 15h30

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS EntraîneursR. Sehouane 1. Manda T. Lazreg 54 3 PropriétaireZ. Seghiri 2. Manifly JJ. AH. Chaâbi 53 2 PropriétaireMessaoud Salem 3. Kavis AP. Z. Athmana 53 7 M. BenouadjalA. Khouidem 4. Naffissane D. Mechagueb 53 5 PropriétaireR. Lahas 5. Fanny Girl O. Chebbah 52 6 PropriétaireS. Djaïet 6. Jolie Fleur B. Berrah 52 4 A. DjebbarN. Harcha 7. Saïda AP. ABM. Djebbar 52 11 D. HarchaMessaoud Salem 8. Kajia M. Harèche 50 9 A. AbaoubT. Hamza 9. Selex AP. K. Chaâbi 50 10 PropriétaireS. Aggoune 10. Zahratou Errabia AP.A. Lochi 50 13 A. DjebbarS. Djaïet 11. Victoria Palas AP. AB. Attallah 50 8 K. LattelliZ. Seghiri 12. Lardieni AP. S. Dlih 45 1 PropriétaireF. Maouche 13. Perce Neige AP. H. Zaâboub 44 12 A. Saâdoune

2ème course - Prix : Mamine / Arabe Pur - Quarté-Quadrio «B»- Dotation : 180 000 DA - Distance : 1 100 m - Départ : 16h00

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS EntraîneursR. Lahas 1. Layman T. Lazreg 54 6 PropriétaireS. Djaïet 2. Marwa JJ. AH. Chaâbi 53 2 K. LattelliMessaoud Salem 3. Miska T.F. Benyettou 53 3 M. BenouadjalMessaoud Salem 4. F. Tamouh AP. Z. Athmana 52 5 M. BenouadjalN. Ghellab 5. Khenchella AP. ABM. Djebbar 52 11 H. DjebbarS.Aggoune 6. Lamia M. Harèche 52 9 F. DoukhiN. Ghellab 7. Meziana B. Berrah 52 8 H. DjebbarKH. Doukhi 8. Kavallo AP. S. Dlih 50 4 PropriétaireH. d’El Bahra 9. Michket AP. A. Lachi 50 10 F. DoukhiA. Hannachi 10. Matares AP. AB. Attallah 50 7 A.SaâdouneA.Bechir 11. Nouna AP. H. Zaâboub 49 12 PropriétaireB. Meziani 12. Thiziri AP. NI. Trad 45 1 Propriétaire

EN DIRECT D’EL-EULMA - HIPPODROME BAZER SAKHRA(MERCREDI 14 OCTOBRE 2009)

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MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 18

Son nom----------------Sa chanson

Interprétases

compositionsSon

----------------Bouillon

----------------Plantes

Sécrétion----------------

Golfe

Dans l’œil----------------

NoteAstate

----------------Mesures

----------------Compétitions

Iridium----------------

Tribunal----------------

Astate

Article----------------

Lettresd’Oran

Pour deux----------------

Début d’hésitation

Ecole----------------

Pays----------------

ArabeDécodées

----------------Consonne

double

Particule----------------

Cuisse

Prêtas serment

----------------Vieux do

Flâner----------------Ville de la

Côte d’Azur

Coiffures----------------

Impôt----------------Cité antique

Toursde chant

----------------Île

Entières----------------

Succès----------------

Coupera

Caché----------------

Tond

Enleva----------------Nécessité

Divinité----------------

Inerte----------------

Cour

Briller----------------

Pouffé----------------

Île

Alternative----------------Pour deux

Abris----------------

Vieux----------------

Contrat

Détestera----------------

Atout----------------

Néant

Chef d’orchestre----------------

ImpôtDésert

----------------Fer

----------------Stations

Dinar----------------

Camps----------------Hurlement

Fleur----------------Dans le Sud----------------

MusiqueDigitigrade----------------Consonne

double

Titre (dés.)----------------

Enduit----------------Gendarmerie

Traîne----------------Souverain

----------------Algérie

New York----------------

Bout decahier

Possèdes----------------

RocheCervidé

Sa chanson

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A L Z H E I M E R - A M A R N AN I E E S - E U R I P I D E - VT E L E - C N - - O S - O N D EI R E - P A T R E S - J - I E RC A - C A D E A U - P E S E N TI - A R - R U T - M E T S - T IP E D A L E R - M I R O - M I SA M O N T S - C A S I N O - E ST I R E R - H A R E M S - C R EI R E S - M E D I R E - F O - MO A S - R A - R E E - R O N C EN T - P A L I E R - P A R D O N- S A L A I R E - M I - C O L TC - M A - E E - D O N N E R - -O R E G O N - M U R C I E - S TN O U E R - M A - T E L - D I BD I T S - S O N G E R - D U - IA - E - G E N T I L - F E - S LM E - P E S T E S - R A M P A IN - E R R A - S - V O T E R A SA S S O M M E - D E C A L E - ST A S S E E - R E R - L E - C II L - E R - C E - T U E - D O -O I E S - S A V E U R - T O U TN E S - M A R I N S - P A M P A- S - S U R - S T - T A T E - NA - M A L I C E - D O P E - A GS O U V E N I R S - T E R T I O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-BENCHEIKH-BACHIAISEE-CRIEE-IRA-LESE-MO-TU-BRAIKIRE-VILES-VA-IRA-E-VOTER-VILLE-MA-MILE----RAI-TELAIDES----AI-BOLINNEE-----S-BO-LLEUR-VEULE-GOUTEOMS-TENTE-GOUT-MUI-SANTE-ROBE-SO-EDENTE-ROLE-ATUA-RU-R-AINE-IRAIMOULOUDIADALGER-

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

15 célèbres gardiens de but africains.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Goal français»

1- BELL2- ZAKI3- AHOUGA4- N’KONO5- CERBAH

6- SHOUBEIR7- KAMENEI8- BOUBEKEUR9- ALLEL10- MENSAH

11- OUCHEN12- CHOUCHANE13- OKALA14- DRID15- NAILI

MOT RESTANT = BARTHEZ A3-B9-C6-D2-E4F8-G10 - H 1 - I 5 - J 7

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Villes

San José

Mossoul

Belfast

Jamshedpur

Port au Prince

Détroit

Las Palmas

Sao Paolo

Plovdiv

Trieste

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Pays

Brésil

Inde

Costa Rica

Haïti

Bulgarie

Irlande

Italie

USA

Irak

Îles Canaries

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

B E L L Z A K A T T O UC K A M E N E I M E N GE O U C H E N B O U S AR C O B A NB H K E H KA O A K E OH U L B U NS C A D R I D L I A R OH H A N E N A I R T H EO U B E I R A L L E L Z

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DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSCapitale

----------------Ville

algérienneFlâne

----------------Surveiller

Plus âgées----------------

Plantes

Consonnedouble

----------------Lac

Article----------------

Cri de douleur

Condition----------------Soldat----------------Bout decahier

Queue de souris----------------Clair----------------Gâteaux

Privatif----------------

Partira----------------

VieillePoisson

----------------Dans la nuit

Plat----------------

Corbeille----------------

EntièresAvale

----------------Coupai

Lac (inv.)----------------

Ailles----------------

SoignéesNaturels

----------------Accoster

----------------Obligea

Plaisanteries ----------------Footballeur

algérienFortes

----------------Distance

----------------Fruits

Malades----------------

Hélium----------------

MisasSacrées

----------------Choisir

----------------De Bamako

Gabarit----------------

Négation----------------

FatalCourroux

----------------Carrière

(inv.)

Mâchoires----------------

Douleur----------------

Pronom

Entassées----------------Clairement

Ornes----------------Lettressinistres----------------Solitaire (inv.)

Danses----------------

Ministrefrançais

Lissées----------------

Nickel----------------

Messe

Dis----------------

Née----------------

EculéPlatine

----------------Aisé

Institut----------------

Ferment(dés.)

Sprint----------------

Arme----------------

Logée

Cache----------------

Revers

Echanges----------------

Registre

Frôles----------------

Argon

Egares----------------

PaysCrocodile

----------------Liquide

----------------Chûtes

Dans lapeine

----------------Dans le sol

Fin----------------

Vendus----------------

Pic

Oncle US----------------

RefugeExprimer

----------------Début du soir----------------

Roue

Démonstratif----------------

Champ

Avis----------------

Parti deMandela

Têted’Alezan

----------------Résultats

Murs----------------Chaussures----------------Vient après

Route----------------

Singe----------------

PaysSélénium

----------------Mer (pho.)

Fruits----------------

Noir----------------

CiréPillée

----------------Espérance

Ex-société----------------

Porte lesvoiles

Pronom----------------

NotePays

Rire----------------

A moi

Dinar----------------

TitreDéfaut

Epauler(pho.)

----------------Volonté

Pouffe----------------Encaisses

Capitale----------------

Pronom----------------

HutteMer

----------------Flamands

Dialecte----------------

Miel

Situation----------------

Lot

Comptoirs----------------

Raison

Professeur----------------

Article

Sucer(pho.)

----------------Fleurs

Trompée----------------

Frappe

Français----------------

Détruire----------------

IntituléDans le luxe

----------------A vous

Opération----------------

Ceinture

Coule----------------

Calife

Désirée----------------

Fut âpte

Dope----------------

Note

Aluminium----------------Praseodyme

Arme----------------

Acceptée

Salaire----------------

Ride

Arrêt----------------

Pays

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Page 20: I N S I A E Santé : menace de grèves dès la fin octobre · Le Soir d’Algérie Actualité Mercredi 14 octobre 2009 - PAGE 3 SECTION SANTÉ DU SNAPAP Menace de grèves dès la

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El Hadja Djamila Benaïssaveuve d’El Hadj Mohamed Benaïssa, retraité

de la RSTA.La levée de la dépouille aura lieu après la

prière du dohr, aujourd’hui mercredi14 octobre 2009, à partir du domicile fami-lial situé au 20, rue Saïd-Ziane, Scala, El-Biar, Alger. L’enterrement aura lieu aucimetière Zedek de Ben-Aknoun. A Dieunous appartenons et à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait une année, le 13 octobre 2008,

que nous a quittés à jamaisnotre chère et regrettéemère et grand-mère

Mme Menhouk HadjMokrane née Mendjel

Kheloudja diteKheloudja Lounès Tes enfants, tes petits-

enfants ainsi que nos proches demandons à

tous ceux qui t'ont connue et aimée d'avoirune pieuse pensée en ta mémoire. A Dieunous appartenons et à Lui nous retournons.

Repose en paix. F114745/B13

––––––––––––––––––––A la mémoire d’un être exemplaire qui

nous a quittés à l’aube du 14 octobre 2004 :Dali Mohamed

Cet homme sage et aimant nous as laissé,mais ne cessera jamais d’être présent dansnos mémoires et dans nos cœurs.

Aba, chaque jour qui passe, je te sens àcôté de moi, sans jamais t’oublier. Commentpeut-on oublier ta bonté et ta gentillesse ?Comment peut-on t’oublier, toi Aba qui nousréunissait à chaque fête et à chaqueoccasion ? Moi, ta petite-fille, je ne pourraisjamais t’oublier et je serai toujours fière dugrand-père et du père que tu as été pour moi.

Aba, tu as laissé derrière toi des per-sonnes qui t’aiment avec des cœurs déchirésqui souffrent de ton absence.

C’est avec une grande tristesse que tafille Akila ainsi que tes petits-enfants Lamia,Lydia et Yanis demandent à tous ceux quit’ont aimé d’avoir une pieuse pensée en tamémoire. Repose en paix.

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DEMANDES D’EMPLOI

FÉLICITATIONS–––––----------------------La famille Benchabane félicite son fils etfrère

Ibrahim-Sofianepour avoir brillamment soutenu sonmémoire pour l’obtention du diplôme d’in-génieur d’Etat en électronique, optioncontrôle, le 6 octobre 2009, à l’USTHB, etlui souhaite plein de succès F115132

–––––----------------------ANNIVERSAIRE–––––----------------------Le 9 octobre 2009, notrepetite ange

Imène Boukhedrasouffle sa deuxième bou-gie. En cette heureusecirconstance, son papaMohamed de Paris, samaman, ses frères, sesgrands-parents d’Alger luisouhaitent un joyeux anniver-saire plein de joie, de santé et de prospéri-té, inch’Allah.

CARNET

Dix ans sontdéjà passés depuisla disparition tra-gique à la fleur del'âge du très popu-laire enfants du vil-lageAMMAR KHOD-

JA MHAMED

DIT KHILISCe jour-là le ciel nous est tombé sur

la tête. La décennie qui nous sépare deton voyage éternel n'a malheureusementpas réussi à panser nos blessures.

Ton sourire permanent, ta jovialité,ta bravoure, ton dévouement pour lachose publique.

Ton esprit transcendant continuent ànourrir et à animer notre existence.

Repose en paix ta fille Nawel à pré-sent collégienne reprend le flambeau.

Ta famille d'Aït Boumahdiet tous tes amis

PENSÉE

R114728 B/13

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L’économie turque est une écono-mie émergente en pleine ascension,et les importantes réformes réaliséesentre 2001 et 2008 lui permettentaujourd’hui de résister à la crise éco-nomique mondiale beaucoup mieuxque ses voisins d’Europe centrale etorientale.

Quelques donnéesL’économie turque présente les

indicateurs suivants (en prévision declôture de l’année 2009) :

Turquie (2009)

Quelques caractéristiques1) L’économie turque importe la

quasi-totalité de son pétrole et deson gaz.

2) Elle est de plus en plus uneéconomie exportatrice performante.

3) Importante taille du marché,jeunesse de la population, réel«esprit d’entreprise» (entrepreneur-ship), tissu de PME bien développé,industrie diversifiée, situation géo-graphique de première importancesont les atouts indéniables de laTurquie.

La crise économique financière etéconomique mondiale a bien évi-demment touché aussi la Turquiemais plus dans sa sphère écono-mique réelle que dans sa sphèrefinancière.

Pour 2009, les économistes turcsattendent une contraction du PIBd’au moins 5 % (taux de croissance :2009 : - 5%) (- 4 % au premier tri-mestre 2009 et - 7 % au deuxièmetrimestre).

La production industrielle a, poursa part, chuté de près de 20 %durant le premier semestre 2009sous l’effet de la chute des exporta-tions de produits manufacturés àdestination de l’Europe et la Russie(la moitié des exportations des pro-duits manufacturés turcs sont à des-tination de l'Union européenne et dela Russie durement frappées par lacrise).

De plus, le chômage qui sévit enTurquie (16,1 %) a entraîné unebaisse de la consommation domes-tique des ménages que les pouvoirspublics tentent de réanimer par des

réductions fiscales notamment dansles secteurs automobile et électro-ménager.

Cette politique de relance s’ap-puie aussi sur des baisses des tauxd’intérêt en direction des entreprises,les PME souffrant de la fibrilité desbanques à leur prêter.

Le secteur privé de production estd’ailleurs lourdement endetté vis-à-vis de l’extérieur (sa dette externeest évaluée à 26 % du PIB en 2008)et reste très dépendant des finance-ments extérieurs actuellement raresà cause de l’aversion au risque desinvestisseurs étrangers.

Ce durcissement des conditionsde crédit sur les marchés internatio-naux de capitaux explique aussi,pour sa part, le recul de la croissan-ce économique et de la productionindustrielle. L’Etat turc a fondé sapolitique conjoncturelle contracy-clique sur l’instrument budgétaire enadoptant une politique budgétaireexpansionniste qui vise à relancer laconsommation intérieure en com-pensation des pertes de parts demarché extérieur dues à la crise.

Le risque que craignent les ana-lystes est que le déficit public déjàimportant, augmente encore plus etfasse passer la dette publique au-dessus de la barre des 50 % du PIB.

Cependant, et s’appuyant sur unegouvernance économique efficace,les pouvoirs publics turcs comptentbien relancer l’économie dès 2010 etprévoient une croissance positive deprès de 2 points.

Selon la Banque mondiale, la qua-lité de la gouvernance en Turquie

s’améliore, l’Etat de droit est mieuxrespecté, la corruption plus contrôléeet les institutions se consolident.

Trois défis attendent l’Etat turcdans sa conduite de l’économie surun chemin de croissance soutenueet équilibrée :

1) Poursuivre assidûment l’assai-nissement des finances publiques.

2) Créer les conditions néces-saires à l’expansion d’un secteurexportateur compétitif et de plus enplus porté sur les produits à fortevaleur ajoutée.

3) Réduire la dépendance du paysaux financements extérieurs.

M. B.

Par Abdelmadjid [email protected]

L’Économie turqueface à la crise

DDEECCOODDAAGGEESS

PPANORAMAANORAMA

Pour la rencontre contre l’Egypte, au Caire, tout est finprêt. Même les...

…gilets pare-balles !

Après les Américains, c’est autour des Allemandsde critiquer à mots à peine couverts notre nouvelleloi de finances et les règles de travail qui en décou-lent. Et tout comme pour les Américains, je ne com-prends pas ce que nous reprochent les Allemandset tous ceux qui viennent ici faire la queue pournous expliquer qu’ils sont déroutés. Déroutés ?Mais pourquoi diable ! Nous sommes le seul paysau monde qui peut passer en une journée de l’ou-verture sauvage de son marché au socialisme puret dur, en passant par un libéralisme plus ou moinsraisonné et par libre échange à muselière. Noussommes le seul pays au monde capable de fixerdes règles douanières valables de 8 heures 30 à 12heures, et d’en fixer d’autres, totalement diffé-rentes, applicables de 13 heures 30 à 18 heures.Nous sommes le seul pays au monde en mesure delancer en grande pompe le crédit à la consomma-tion, d’inonder la télévision, la radio et les journauxde spots vantant cette pratique financière, de rece-voir à l’aéroport, comme des pachas ou des chefsd’Etat, de simples patrons de banques internatio-

nales connues pour leur incitation insidieuse ausurendettement des ménages pour, ensuite, décré-ter sur le mode guerrier «à mort les banques affa-meuses !», «fini le crédit à la consommation !».Nous sommes le seul pays au monde capabled’installer 20 lignes de téléphone mixtes, appels etInternet à très haut débit au siège d’une compagnieétrangère nouvellement implantée en Algérie, pourensuite couper tout ça, d’un coup de ciseaux,parce que le courrier de facturation n’est pas arrivéà temps, parce que la note a mis plus de 15 jourspour arriver dans la boîte aux lettres de cette entre-prise. Nous sommes le seul pays au monde quiappelle à tue-tête, du haut de ses balcons présiden-tiels, à l’arrivée massive des investisseurs et tra-vailleurs étrangers, pour ensuite crier à l’invasionbarbare, au péril jaune, à la concurrence déloyaleet à la disparition tragique des chiens de nos rues.Franchement, je ne vois pas ce que peuvent nousreprocher les Allemands, et avant eux les Français,et avant eux les Américains, et avant eux lesItaliens, et avant eux les Chinois, et avant eux lesEspagnols, et avant eux les Emiratis, et avanteux… Je fume du thé et je reste éveillé, le cauche-mar continue.

H. L.www.tacervellesarrete.blogspot.com

Notre économie a ses règles !

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POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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Population (d’habits) 73

PIB (Mds dollars) 571

PIB/Hbt 7 870

Taux de chômage 14,2

Taux d’investissement(% PIB) 18,0

Croissance PIB (%) - 5,3

Croissance productionindustrielle (%) - 9,8

Inflation 6

Solde budgétaire (% PIB) - 6

Dette publique (% PIB) 49

Solde courant (% PIB) - 2

IDE nets (% PIB) 1,2

Dette externe (% PIB) 43,5

Réserves en devises (Mdsdollars) 64,3