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HEROS LIEUX – NON LIEUX POUVOIR CORPS MYTHE ET PSYCHOLOGIE MÉTAMORPHOSE :APOLLON ET DAPHNÉ L’héritage de la civilisation latine dans l’identité culturelle et le patrimoine d’une Europe en construction Classe 4 ème « A » Lycée Scientifique Albert Einstein Cervignano del Friuli ITALIE

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HEROS LIEUX – NON LIEUX

POUVOIR CORPS MYTHE ET PSYCHOLOGIE MÉTAMORPHOSE :APOLLON ET DAPHNÉ

• L’héritage de la civilisation latine dans l’identité culturelle et le patrimoine d’une Europe en construction

• Classe 4 ème « A » Lycée Scientifique Albert Einstein Cervignano del Friuli ITALIE

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Roma, magistra artis aedificatoriae

Un parcours pour redécouvrir les citations et les réinterprétations des classiques dans l’architecture et l’urbanisme

Cisilino Stefano, Fontana Tommaso, Furlan Andrea Giavedoni Mattia, Montanari Veronica

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Architecture et urbanisme du XXe siècle:Le classique dans la contemporanéité

Art et architecture de l’époque romaine

La redécouverte du classique : le néoclassicisme:

Lieux et non-lieux

XX

e siècleI siècle av.J.C

.- I siècle apr.J.C

.X

VIIIe

siècle

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Art et architecture de l’époque romaine

Ie siècle av.J.C.- Ie siècle apr.J.C.

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Art et architecture de l’époque romaine

Les éléments de l’ars aedificatoria romana: - Les routes- Les ponts - Les théâtres et les amphithéâtres- Les temples - Les cirques- Les colonnes commémoratives- Les arcs triomphales- Les tracés des villes nouvelles

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Techniques de construction

• Maçonnerie de briques et ciment.- Arc en plein cintre : structure d’origine étrusque,

formée d’une ligne courbe , en demi cercle , qui permettait de transmettre le poids et la poussée aux impostes qui reçoivent sa retombée.

• Voûte en berceau ( engendré par un arc en plein cintre, sa surface est un cylindre continu ).

• Colonnades

Les arcs et les colonnes, ayant une dimension monumentale, sont utilisés aussi pour célébrer des exploits militaires, des victoires, des conquêtes, des grands personnages( p.ex. les arcs de triomphe, la colonne de Trajan…).

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Architecture romaine: Types de constructions

• Le temples : - Ils sont situés dans des contextes urbains

- Ils suivent au départ les modèles étrusques: ils sont à plan rectangulaire et ils s’élèvent sur un podium. Un escalier extérieur en façade mène au porche, une salle à colonnade ouverte sur l'extérieur, qui précède la cella intérieure, souvent tripartite et entourée par des colonnes engagées. Le toit est à deux pans peu inclinés (« toit rampant ») couvert de tuiles en terre cuite. Après l'invasion de la Grèce au IIe siècle av. J.-Chr., l'influence grecque devient prépondérante : le temple s'étire en longueur, la cella devient plus étendue que le porche, ses trois pièces cèdent la place à une grande salle unique , enrichie de niche et absides, qui abrite la ou les statues du dieu.

• La Basilique :

• Elle est un édifice couvert rectangulaire, entouré par des colonnades, terminé par un hémicycle qui servait de tribunal .Espace public à l'abri des intempéries, point de rencontre, elle occupait également la

fonction de marché.

• Les Thermes : • Elles constituaient de vastes complexes de loisirs, avec une vaste salle centrale occupée par la palestre

et la piscine , et tout autour des jardins, des salles de spectacle, des bibliothèques, des vestiaires ,des bains chauds, des bains tièdes, des bains froids, des bibliothèques, des salles de repos ou de conversation, des portiques pur se promener, des lieux de spectacle, avec des gradins pour accueillir les spectateurs.

• Les thermes publics n’étaient pas donc seulement des bains publics pour les soins de l’ l'hygiène ,mais des lieux de rencontre et de détente aussi.

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Architecture romaine: Types de constructions

• Les théâtres : - Le premier théâtre en pierre à Rome ne fut bâti qu'en 55 av. J.-C. par Pompée d’après le modèle

grec. Mais la construction des théâtres sur terrain plat est un luxe et une prouesse réservée à la capitale et à certaines villes des provinces romaines. L’ immense majorité de théâtres romains, à l'instar des théâtres grecs, sont adossés à une colline.

• Les acteurs jouent devant la scène sur une estrade nommée pulpitum, qui vient fermer l'hémicycle des gradins.

• Les amphithéâtres : - Il est un vaste édifice public de forme elliptique, qui comprend une arène, située au-dessous du

niveau du terrain environnant, autour de laquelle se développe une structure appelée cavea , formée de volées de gradins étagés, maintenus latéralement par un mur de soutènement concentrique.

• Les cirques:- C’étaient des édifices publics où étaient organisées des courses de chars avec un plan, en forme

de rectangle très allongé ( oblongue) finissant à une des extrémités en un demi-cercle où s’ouvrait la porte principale, la porta triumphalis, et fermé à l'extrémité opposée par des bâtiments appelés la ville (oppidum), sous lesquels étaient placées les écuries (carceres) pour les chevaux et les chars. Un mur bas et étendu (spina) était élevé en long dans l'arène, de manière à la diviser, comme une barrière, en deux portions distinctes ; et à chacune de ses extrémités était placée une borne (meta), autour de laquelle tournaient les chars ; la plus proche des écuries s'appelait meta prima ; la plus éloignée meta secunda.

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Urbanisme

Les habitations populaires• Les plébéiens vivaient dans de petits appartements bondés, à

l’intérieur de bâtiments croulants à plusieurs étages, groupés en insulae.

• On accédait aux étages supérieurs (i cenacula) par des escaliers étroits et raides. Les pièces recevaient la lumière par une cour intérieure et par les fenêtres ouvertes sur la. Au rez-de-chaussée il y avaient des magasins et des ateliers artisanaux.

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• Les riches au contraire vivaient dans les domus, des maisons vastes de plusieurs pièces affectées à de différentes fonctions.

• Ils possédaient aussi des résidences tout confort à la campagne, appelées villae, entourées d’amples porches : là il se consacraient à l’otium, aux loisirs, aux activités intellectuelles, pendant que c’étaient les esclaves qui s’occupaient des travaux agricoles et artisanaux.

Urbanisme

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La sculpture

• À partir d’Auguste la sculpture, comme l’architecture d’ailleurs, s’acquitta d’une fonction de propagande politique: celle de célébrer avec ses œuvres les exploits militaires de l’empereur, la grandeur de l’empire, la magnanimité de la famille impériale

• Après la conquête de la Magna Grecia et de la Grèce les Romains découvrent la sculpture grecque , en reproduisent ses statues et en imitent les modèles et les canons.

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La peinture• Les peintures ornaient des maisons particulières

• Les fresques étaient peints à l’encaustique, un procédé qui consistait à mettre des pains de cire de différentes couleurs sur des plaques métalliques chauffées ; puis d'étaler cette cire prélevée sur l'une de ces plaques avec un pinceau

• La peinture romaine présente une grande variété de sujets : animaux, natures mortes, scènes de vie courante, personnages et scènes de la mythologie. Mais elle évoque surtout la vie et les plaisirs de la campagne et représente des bergers, des troupeaux, des temples rustiques, des maisons de campagne et des paysages ruraux et montagneux.

• On peut distinguer quatre période ou styles dans l’évolution de la peinture romaine. La première période est celle des incrustations :le style se caractérise par une évocation du marbre et par l'utilisation de couleurs vives la peinture imite le marbre. Dans un second temps s’impose le style architectonique ,qui utilise la perspective et le trompe-l'œil: les murs sont décorés par de grandes compositions architectoniques avec une technique qui consiste à mettre des éléments en relief, afin de les faire passer pour réels, par exemple, en dessinant une colonne qui passera pour un élément de l'architecture du bâtiment où l'œuvre est exposée. La période des murs réels, la troisième, se caractérise par des décorations plus figuratives et colorées avec une visée surtout ornementale et présente souvent une grande finesse dans la représentation des scènes généralement jaunes sur fonds obscurs. La quatrième période est celle du style fantastique qui reprend enfin la perspective de la deuxième période tout en utilisant d'avantage de couleurs et d'éléments décoratifs.

• À côté des peintures murales il y a les peintures triomphales: ce sont des peintures que l'on portait dans le cortège du triomphe après les victoires militaires. Elles représentaient des épisodes de la guerre, les villes et les régions conquises.

• L’art du portrait, influencé par les étrusques, se développa surtout dans le contexte des rites funéraires: A Rome, lors des funérailles des patriciens, des masques de cire peints, les « imagines» étaient portés par des hommes de même taille que les défunts, au cours d’une procession funèbre, la « pompa ». Ces effigies très réalistes n’étaient pas déposées dans les tombes, mais restaient chez les vivants.

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Le Pantheon: le temple de tous les dieux

• Il est dédié aux divinités : sa coupole, la plus grande de toute l’Antiquité (43,3 m de diamètre à l'intérieur), représente la voûte du ciel

• L’oculus sommital, renforcé par un cerclage de bronze, est l’unique source de lumière directe :il projette un ovale de lumière qui défile lentement sur les caissons de la coupole, ajoutant à la magie du lieu avec ses effets de clair-obscur. C’est la figure du soleil qui illumine la terre. Et le soleil évoque Hélios, divinité incarnée par les rois en Orient: donc si pour Hadrien le Panthéon devait être le temple de tous les dieux, d’une religion œcuménique ou syncrétique ouverte à tous ceux qui dans l’empire romain n’adoraient pas les vieilles divinités de Rome, il voulait proclamer en même temps implicitement le culte impérial et la supériorité de l’Empereur divinisé sur tous les autres numina, suivant une tendance orientalisante que continueront ses successeurs

Construit en 27 av. J.-C., au début du règne d’Auguste, par Agrippa, son heritier désigné, le Panthéon fut détruit par un incendie en 110, sous Trajan, et il fut entièrement reconstruit sous le règne de l’empereur Hadrien vers l’an 125

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L’édifice est précedé par un pronaos, un portique de façade qui comporte 16 colonnes corinthiennes monolithes de granite, à chapiteaux de marbre, disposées sur trois rangs : huit colonnes en façade suivies de deux rangs de quatre colonnes. Le pronaos est surmonté par un fronton surhaussé, et relié à la rotonde par un bâtiment intermédiaire, e principal sur le portique, l'autre contre le mur massif qui fait la transition entre le pronaos et la rotonde livrant passage de l’un à l’autre par son portail central.

• Intérieurement, la voûte est nervurée par 140 caissons en stuc, disposés sur cinq rangées de taille décroissante qui donnent une impression de légèreté à toute la structure. Les trous présents dans les caissons et dans la calotte laissent supposer la fixation d’éléments décoratifs en bronze, probablement des étoiles de bronze, en symbolisme de la voûte céleste

• Intérieurement la rotonde est évidée par sept exèdres, alternativement semi-circulaires et trapézoïdales, bordées par deux colonnes corinthiennes cannelées et deux pilastres de marbre jaune: entre les exèdres sont placées des édicules qui abritaient des statues sur piédestal ; au dessus entre deux corniches circulaires, le décor alterne de fausses fenêtres carrées, des plaques de marbre de couleur et des rectangles de porphyre.

La coupole, la plus grande de toute l’Antiquité (43,3 m de diamètre à l'intérieur), a été bâtie en béton non armé et mortier de pierre ponce pour alléger son poids. Extérieurement, la partie supérieure de la coupole était couverte de tuiles de bronze doré.

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Arc de Costantin• L’Arc de Constantin est un arc de triomphe situé entre le

Colisée et le Palatinà Rome, que fut construit par le Sénat romain pour commémorer la victoire de Constantin au Pont Milvius contre Maxence le 28 octobre 312

• L'arc , qui mesure 21,10 m de haut, 25,7 m de large et 7,4 m de profondeur, possède trois baies , encadrées par quatre colonnes libres et surmontées par un attique

• Le décor de l'arc remploie massivement des fragments de monuments plus anciens

• Le bas-relief principal est la frise à motif historique qui se déploie tout autour du monument :elle représente des épisodes de la campagne italienne de Constantin contre Maxence

• Sur les petits côtés de l'arc sont placés des médaillons qui représentent les chariots du Soleil levant sur le côté est, et de la Lune sur le côté Ouest.

• Au sommet de chacune des six colonnes encadrant les baies, se trouve une statue de prisonnier dace, probablement prise au Forum de Trajan

• Les écoinçons de l'arc central sont décorés de reliefs de Victoire portant un trophée, tandis que ceux des arcs secondaires présentent des personnifications de fleuves

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Le Circus Maximus

• Le Circus Maximus (en italien, Circo Massimo) est un immense édifice public de Rome, situé entre le Palatin et l'Aventin, où étaient organisées des courses de chars: mais il était utilisé aussi comme siège de marchés des rites religieux, de jeux et de compétitions sportives .

• Ce fût Jules César, en -46, qui ordonna un réaménagement important du cirque , en dotant les gradins (cavea) de fauteuils pour tous les spectateurs, et en agrandissant le cirque ,qui atteignit 600 mètres de long sur 200 de large pour 250 000 spectateurs.

• Vers 10, l'empereur Auguste y fait ériger le premier obélisque : cet obélisque, élevé à l’honneur de Ramsès II a Héliopolis en Égypte ,a été aujourd'hui déplacé sur la piazza del Popolo

• En 549 eut lieu la dernière course, organisée par Totila, après laquelle le Circus Maximus fut abandonné et tomba en ruine.

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• L’enceinte extérieure était constituée de trois ordres , dont l’inférieure était formée d’arcades

• La cavea reposait sur des structures en maçonnerie qui abritaient les passages et les escaliers pour atteindre les gradins , les pièces de service et les boutiques ouvertes sur la rue.

• Les arènes étaient au début entourées par un “Euripe” (canal) large de presque 3 m, plus tard éliminé.

• Côté sud s’élevait une tourelle médiévale dénommée "della Moletta" , qu’ appartenait aux Frangipane.

• La spina était décorée par des statues, des édicules, des petits temples : une barre avec 7 œufs et 7 dauphins , d’où de l’eau jaillissait, était utilisée pour compter les tours de la course: on tournait un œuf ou un dauphin, chaque fois le quadrige passait une des deux meta.

• Dans les arènes se déroulaient des naumachiae aussi : les arènes étaient inondées par les eaux du Tibre, et des batailles navales y étaient simulées (navalia proelia)

• Les douze carceres , qui étaient situés dans le petit-côté cour rectiligne , étaient disposés en biais pour permettre l’alignement au départ, et étaient dotés d’un mécanisme qui en commandait l’ouverture simultanée.

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La redécouverte du classique: le néoclassicisme

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• Le néoclassicisme est un mouvement artistique qui préconise un retour à la vertu et à la simplicité de l'antique après les excès du baroque et les frivolités du rococo.

• Harmonie des proportions, prédilection pour la colonne et le fronton ,usage d'ornements sculptés inspirés de l'antique caractérisent l’architecture néoclassique.

Le Néoclassicisme

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L’église de la Madeleine

• L’église de la Madeleine constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique : inspirée de l'architecture gréco-romaine, elle est quasiment, pour ce qui est de l'aspect extérieur, une restitution de l'Olympieion à Athènes.

• L’église de la Madeleine est un temple périptère, avec les deux façades opposées identiques, constituées chacune d’un portique octostyle surmonté d’un fronton décoré.

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Basilique de Saint François de Paule

• L'église , pour son plan circulaire, n'est pas sans rappeler le Panthéon de Rome. La façade est précédée d'un narthex reposant sur six colonnes et deux pilastres ioniques qui soutiennent une architrave surmonté d'un tympan ,au sommet duquel sont situées les statues représentant La Religion entre saint François de Paule et saint Ferdinand .

• La Basilique est surmontée de trois dômes et semble embrasser, par les ailes des colonnades qui la côtoient ,la Place sur la quelle elle s’ouvre

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Le palais royal de Caserte

• L'édifice présente une implantation architectonique régulière, avec une longue façade , au milieu de laquelle , dans un corps légèrement saillant ,encadré par 6 colonnes dorique, s’ouvre le portail principal.

• Le somptueux palais, qui est la plus grande résidence royale dans le monde, a des formes sobres, rigoureuses et harmonieuses , qui correspondent à une conception cohérente et unitaire.

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Le XXe siècle: tableau historique-artistique

Industrialisation fin XIXe siècle → diffusion de produits standard → les artistes s'opposent à l’homologation de la vie → et prônent le retour à la nature, comme source d’inspiration

Art Nouveau

Les régimes totalitaires s’imposent (nazisme, fascisme, franquisme) → par une architecture monumentale et essentielle ils veulent transmettre une idée d’austérité et puissance

Troisième révolution industrielle→ développement technologique et diffusion des télécommunications→ la modernité “efface” le passé→ immeubles à l’avant-garde, technologiquement avancés

Architecture “high-tech”

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- 19

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Architecture rationaliste

)

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Le classique au XXe siècle

Les événements historiques provoquent une profond changement dans la

conception de l’art

Relecture du code classique

MonumentalismeNéoclassicisme américain

Postmodernisme

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Neoclassicisme américain

• Style récurrent dans les immeubles gouvernementaux et dans les monuments commémoratifs

• Redécouverte du classique pour souligner la haute fonction de l’édifice et la puissance de la Nation

• Redécouverte du classique pour affirmer la dignité historique de la Nation

• Conception de l’art comme imitation (les bâtiments sont hors contexte)

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Le Lincoln Memorial est un grand bâtiment de marbre blanc à la forme d'un temple dorique grec.

Ce style a été choisi pour sa facilité de construction( → pragmatisme américain)

L‘édifice semble s’inspirer de l’ l'ancien temple de Zeus de Olympie en Grèce , mais le modèle a été imité sans trop se soucier

d’une adhésion fidèle au modèle .

Palais de la Bourse, New York (1901-1903)

Majesté et harmonie de la construction→ le classique pour transmettre une idée de puissance et stabilité

Les représentations symboliques dans le tympan (Integrity Protecting the Works of Man) → le classique sert d’encadrement au progresse

Lincoln Memorial, Washington DC (1914-1922)

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Créée pour accueillir le gouvernement et les institutions fédérales des États-Unis, Washington fut conçue minutieusement pour lui donner une certaine grandeur notamment en termes d'architecture et d'urbanisme. Georges Washington confia alors l'élaboration des plans de la ville à Pierre l'Enfant, un ingénieur d'origine française qui avait combattu à ses côtés. Ce dernier s'inspira alors des plans des ancienne villes européennes d’origine romaine pour donner à la nouvelle capitale un certain éclat.

Comme les villes créées par les Romains Washington aussi a un plan quadrillé, avec les deux axes principaux qui se croisent perpendiculairement près du centre de la ville, où se trouve le Capitole

Cette reprise de l’urbanisme romaine a une valeur symbolique

La ville de Washington DC

Turin

Elle démontre la volonté d’inspirer le nouvel état, dont Washington était la capital, aux principes d’ordre et rationalité sur lesquels l’empire romain se fondait.

DC

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Monumentalisme

• Le monumentalisme est un mouvement architectonique proche du rationalisme , qu’on a défini comme un “Néoclassicisme simplifié” → tout décor est éliminé au profit de la fonctionnalité

• Il met en valeur l’aspect scénographique des bâtiments et en agrandit les dimensions pour célébrer la puissance et la majesté de la Nation

• Les lignes essentielles des constructions renvoient à une idée d’austérité et éternité → le monumentalisme est utilisé par les régimes totalitaires dans un but de propagande politique

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Palais de la civilisation italienne (Palazzo della Civiltà Italiana) ou Palais de la civilisation du travail (Palazzo della Civiltà del Lavoro)

Ce monument en forme de cube blanc colossal, construit entre 1938 et 1940, qui fait référence au monumentalisme, en même temps qu’au rationalisme, s’inspire de l’ l’architecture romaine, dont on utilise les même matériaux (le travertin p.ex.) et dont les structures et le dessin ( la suite des arcs) sont ici repris dans une forme simplifiée et essentielle ( de là le nom de Colisée carré avec lequel on désigne souvent l’œuvre).

La modernité n’efface pas l’antiquité classique, mais la réutilise pour atteindre ses buts.

L’Italie fasciste est présentée comme l’héritière légitime de l’Empire Romain

Palais de la civilisation italienne (Palazzo della Civiltà Italiana) ou Palais de la civilisation du travail (Palazzo della Civiltà del Lavoro)

Ce monument en forme de cube blanc colossal, construit entre 1938 et 1940, qui fait référence au monumentalisme, en même temps qu’au rationalisme, s’inspire de l’ l’architecture romaine, dont on utilise les même matériaux (le travertin p.ex.) et dont les structures et le dessin ( la suite des arcs) sont ici repris dans une forme simplifiée et essentielle ( de là le nom de Colisée carré avec lequel on désigne souvent l’œuvre).

La modernité n’efface pas l’antiquité classique, mais la réutilise pour atteindre ses buts.

L’Italie fasciste est présentée comme l’héritière légitime de l’Empire Romain

Le Stade des marbres (Stadio dei Marmi)

Le Stade des marbres (Stadio dei Marmi) pouvant accueillir 20. 000 spectateurs, est entouré de 64 statues colossales d'athlètes en marbre blanc de Carrare données par les provinces italiennes 

Le régime fasciste revalorise l'activité physique et les sports → le canon de la beauté personnifié par les célèbres statues gréco-romaines qui représentent les hommes par des corps très secs, musclés et volumineux est proposé aux jeunes comme un modèle.

Ce n’est pas par hasard d’ailleurs que le stade est tout près de l’Académie Fasciste de l’éducation Physique

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Welthauptstadt Germania, c'est-à-dire Germania, capitale du monde, est le nom donné au projet de reconstruction urbanistique et architectural de Berlin souhaité par Adolf Hitler.

C’est Albert Speer, « le premier architecte du Troisième Reich » , nommé « Inspecteur général de la Construction » (Generalbauinspektor ) que fut chargé de la transformation de la capitale du Reich. La Grande Halle du Peuple ou Grand Dôme devait rappeler le Capitole de Washington et Saint Pierre de Rome, tout en les surpassant. Mais à certains égards, ce bâtiment s'inspirait aussi du Panthéon de Rome. La Volkshalle est un exemple d’architecture monumentale: Sa coupole devait reposer sur un socle carré de 315 mètres de côté et sa hauteur totale de 290 mètres. Le Dôme aurait eu une coloration verte, car il aurait été couvert de plaques de cuivre platiné et il aurait été surmonté d'une lanterne vitrée de 40 mètres de haut, réalisée dans une construction métallique légère.

Pantheon, Roma

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Au-dessus de cette lanterne, devait se trouver un aigle tenant une croix gammée que Hitler fit remplacer par un globe terrestre: c’était le symbole de la puissance allemande, de la volonté du régime de dominer le monde. L’aigle impérial était une claire allusion à l’Empire romain et au Saint-Empire romain germanique

Aigle romain

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Via Triumphalis, Welthauptstadt Germania

La Via Triumphalis était la grande avenue centrale, tracée selon un axe nord-sud qui devait se terminer par la Königs platz, rebaptisée Adolf-Hitler-Platz. Celle-ci devait abriter les bâtiments du pouvoir central  : la chancellerie du Reich, avec les appartements privés d'Hitler, le Reichstag, l'OKW et surtout la Halle du Peuple. La via Triumphalis et l’arc de triomphe qui ouvrait la grande avenue représentent d’autres références à l’urbanisme romain

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Postmodernisme• Le postmodernisme désigne un mouvement artistique,

théorisé par le critique d'art Charles Jencks, qui engage une rupture avec le mythes du progresse , incite à un retour aux compositions et aux motifs empruntés au passé, et prône les

raisons d’un éclectisme s'appuyant sur un regard nouveau portant aussi bien sur la culture populaire que sur la culture savante (le « néoclassique »). Ainsi le postmodernisme utilise des éléments décoratifs empruntés à l'art classique ou antique (colonnes, frontons, etc.) mais ses œuvres se présentent souvent comme un collage d'éléments hétéroclites sans souci d'harmonie et de cohérence, tout à fait décontextualisés par rapport au milieu sociale, politique et géographique.

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Caesars Palace, Las Vegas (1962-1966)

L'hôtel s'inspire du thème Romain. C'est le général et homme politique Jules César qui a donné son nom à l'hôtel (Caesars Palace). Les cinq tours dont l’hôtel est composé ( La Palace Tower,l'Augustus Tower ,la Centurion Tower, la Forum Tower et la Roman Tower ) ont elles aussi des noms qui font référence à la civilisation romaine.

Toute la construction est fortement pénétrée d'éléments décoratifs classiques, comme des tympans, des colonnes , des faisceaux du licteur (en latin : fasces lictoriae) , mais tous sont utilisés hors de contexte, et donc privés de leur signification originaire

Place d’Italie, Nouvelle Orléans (1976-1979)

Le classicisme associé à la modernité: des arcs et de colonnades illuminés par des lumières au néon → l’éclectisme et la volonté d’ épater prévalent sur la cohérence

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Las Vegas Boulevard, Las Vegas

La ville de Las Vegas a un plan à échiquier, comme less anciennes villes

Las Vegas Boulevard est un de deux axes principaux de la ville

Las Vegas Boulevard est un autre exemple de l’éclectisme postmoderne .Les éléments classiques sont ici employés comme des citations hors contexte: ils sont associés à des éléments modernes , comme les lumières au néon, dans le seul but causer de l’étonnement

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L’emploi du classique dans l’architecture du XXe siècle:

conclusions• Première moitié du XXe siècle : on reprend le

classique pour transmettre une idée de puissance et grandeur → mais on fait référence à l’architecture romaine avec un scrupule de fidélité historique (Colisée carré)

• Deuxième moitié du XXe siècle : le classique devient une source à laquelle puiser des citations, qu’on utilise hors contexte → sans aucun scrupule philologique , sans aucun sens historique→ le classique devient un réservoir d’éléments stéréotypés à remployer

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Lieux et non-lieux• « Si un lieu peut se définir comme identitaire,

relationnel et historique, un espace qui ne peut se définir ni comme identitaire, ni comme relationnel, ni comme historique définira un non-lieu. »”

Marc Augé, Non-lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité, La Librairie du XXe siècle, Seuil, p. 100.

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La Voie Sacrée (Via Sacra en latin, ou Summa Sacra Via)

Las Vegas boulevard

Passé et présentLa valeur des lieux change dans le temps

car c’est un lieu de rencontre d’une grande importance culturelle et sociale

•car ça relie les lieux les plus importants pour la communauté

• car la communauté associe à ce lieu une signification bien définie

• car c’est un espace qui abrite des hôtels et des lieux de loisirs

• car c’est un espace sans aucune importance sociale , seulement finalisé à exploiter les vices et les désirs des gens pour en obtenir des bénéfices

•Car c’est le symbole d’une société qui a fait de la consommation un article de foi

Pourquoi est-ce un non –lieu ?

Pourquoi est-ce un lieu?

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•Le forum romain

•C’est le centre de la ville

•C’est le lieu de la vie politique et sociale

•C’est un lieu de rencontre et débat

•C’est le symbole d’une civilisation

Les lieux de l’époque classique

Le forum fut le centre de la vie publique à Rome pour plus d’un millénaire . Au fil des siècles plusieurs monuments y furent bâtis: tout d’abord les édifices pour les activités politiques religieuses et commerciales , ensuite, durant le siècle av.J.C. les basiliques civiles , où des fonctions administratives, juridiques et des activités sociales se déroulaient. " Il importe que la grandeur des places publiques

soit proportionnée au nombre des habitants, pour qu'elles ne soient pas trop petites, si elles doivent être fréquentées par beaucoup de personnes; trop grandes, s'il ne doit s'y en rendre qu'un petit nombre. On en détermine la largeur, en divisant la longueur en trois parties, dont on lui donne deux. Cette forme oblongue offrira plus de commodité pour les spectacles.“Vitruve De l'architecture.  LIVRE CINQUIÈME.

Le forum devient le point de répère de toute une civilisation

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Non-lieux dans le présent

Caesars Palace, Las Vegas

C’est la reconstruction d’un temple romain , avec ses colonnes et ses statues.

C’est une association incohérente d’éléments, de matériaux et de décorations peu fidèles au style classique , assemblés selon une conception superficielle de l’antiquité

C’est la reconstruction d’un temple romain , avec ses colonnes et ses statues.

C’est une association incohérente d’éléments, de matériaux et de décorations peu fidèles au style classique , assemblés selon une conception superficielle de l’antiquité

L’utilisation des éléments classique, puisés dans l'ensemble du répertoire architectural néoclassique, a une valeur purement décorative , dans le but d’évoquer la gradeur de l’époque classique, et l’idée de luxe , faste et magnificence qu’y sont associés.

C’est un monument à la consommation

Il y a une référence à César comme symbole de puissance et richesse.

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Lieux dans le présent

• C’est un point de repère pour la communauté, doté de signification sociale et historique

• C’est une réinterprétation de l’arc de triomphe classique

Même les anciennes techniques de construction sont renouvelées par l’utilisation des nouveaux matériaux et un nouveau design

Grande Arche de la Fraternité, Paris

•Symbole de puissance, victoire, ordre dans l’antiquité l’arc de triomphe est approché des terme «fraternité», qui avec la liberté et l’égalité est une des valeurs fondatrices de la France révolutionnaire et républicaine