Guide Humidite

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p 3 : Edito : L’HUMIDITÉ, L’ENNEMI DE

MA MAISON ET DE MA SANTÉ

p 4 : I. HUMIDITÉ, ORIGINES DU

PROBLÈME

p 8 : II. LES DIFFERENTS TYPES DE DÉGÂTS

p 12 : III. MA SANTÉ ET L’HUMIDITÉ

p 16 : IV. LES DIFFERENTS TYPE DE

TRAITEMENTS

l Un traitement scientifique de pointel Les alternatives

l La ventilation en question

p 23 : V. PASSER À L’ACTION

p 28 : VI. LE FINANCEMENT DE MON

EQUIPEMENT

Sommaire

TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

Les Guides meilleurchoix.info sont une

publication de Push & Pull

Directeur de la publication : Yann Gozlan

Rédacteur en chef : François Rey

Rédacteur santé : Laetitia Barbier

Rédacteur technique : Julien Maquenne

Directeur artistique : Gil Micheli

Assistant de Rédaction : Pierre-Edouard

Moutin

Directeur Commercial : Claude Gozlan

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Siège social 11 rue Carnot94270 Le Kremlin Bicêtre

Ce guide ne peut être vendu.

Nous restons à votre disposition pour tous

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

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L’humidité, l’ennemi de ma maison et de ma santé

La pollution est un sujet qui fait régulièrement la une de notre actualité. Pour la plu-

part d'entre nous, ce terme représente les gaz d'échappement, les cheminées

d'usines, les sacs plastiques en forêt... Pourtant, la pollution qui règne à l'intérieurmême de notre domicile, où nous nous sentons à tort en sécurité et protégés, est bien

plus insidieuse que celle à laquelle nous sommes confrontés à l'extérieur, d'autant

plus qu'entre notre travail et notre domicile, nous passons de moins en moins de

temps dehors.

De ce constat nait l'importance d'assainir nos conditions de vie, et ainsi éviter les

ennuis liés à l'asthme, aux allergies et autres affections respiratoires. Dans la plu-

part de ces cas, l'humidité ressort comme élément fondamental de déclenchement.

Touchant tout autant les murs que l'air, l ‘humidité ne se contente pas de dégrader

irrémédiablement revêtements muraux, plafonds, planchers, meubles et tout objetqui y est exposé. Elle créée également un milieu bactériologique idéal au développe-

ment de multiples organismes nocifs et, pire encore, empêche l'évacuation correcte

des polluants toxiques ménagers dont notre atmosphère est chargée.

Heureusement, des solutions existent. Une fois cernées les dégradations apparentes,

les spécialistes offrent en effet des traitements en profondeur dont certains sont ca-

pables d'éradiquer les problèmes à la source et d'assainir la maison de façon défini-

tive. Après réalisation, il convient d'en faire un entretien simple et régulier mais cela

ne suffit pas totalement. Il faut également corriger la grande faiblesse de nos mai-

sons actuelles : le défaut de ventilation.

Ce Guide meilleurchoix.info a été conçu pour vous aider à mener à bien un projet de

traitement contre l’humidité à partir d’une approche globale – la seule qui donne

des résultats définitifs. Il synthétise l’expérience de spécialistes reconnus. Après

avoir passé en revue les différentes manifestations d'un problème d'humidité, à la

maison et sur l’organisme, nous détaillerons les traitements et solutions les mieux

adaptés à chaque cas particulier. Pour finir, toutes les informations pratiques –

conseils, financements, adresses utiles - sont regroupées pour vous permettre

d’aboutir au meilleur résultat dans des conditions optimales.

Edito

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

1. N’existe-t-il pas un phénomène d’humi-

dité naturel dans tout espace habité ?

l La présence des occupants de la maison peut

suffire à saturer l'air d'humidité : une famille de

4 personnes émet par sa seule respiration une

douzaine de litres d'eau par jour. Cette quantité

d'eau peut augmenter de façon considérable en

fonction des opérations ménagères courantes :

lessive, cuisine, vaisselle, etc. L'humidité de l'air

(taux hygrométrique) peut s'élever ainsi jusqu'à

80%, c'est à dire plus de deux fois le taux préco-

nisé par les organismes de santé publique.

L'arrêté du 24 mars 1982 (modifié par l'arrêté du

28 octobre 1983 relatif à l'aération des loge-ments), règlemente et définit ces besoins en ven-

tilation, qu'il s'agisse de maisons ou d'immeubles.

Il indique le débit d'air requis afin d'en permettre

un renouvellement satisfaisant. Ce taux ne doit

pas descendre en dessous de 30% pour éviter

toute source d'inconfort. A titre indicatif, on no-

tera que l'air d'une maison moderne bien isolée

met environ 10 heures à se renouveler alors que,

pour une maison ancienne ou moins bien isolée,

ce renouvellement ne nécessite que 30 à 90 mi-nutes environ.

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I. HUMIDITÉ,ORIGINES DU PROBLÈME

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

2. L’humidité, un problème de

condensation ?

l La condensation est une des manifestations

les plus connues de l'humidité dans la maison,

mais ce n’est pas la seule raison. Dans les habita-

tions très, voire trop bien isolées, la différence

de température entre l'air ambiant et les parois

est importante : l'humidité se condense alors et

prend la forme de gouttelettes. Elle apparaît par

exemple lorsque vous prenez une douche car

celle-ci réchauffe l'air plus rapidement que les

parois ou les murs.

Mais d'autres facteurs aggravent le phénomène,

parfois de façon combinée : l'exposition nord,

une ventilation inadaptée, bouchée ou inexis-

tante ainsi que certains chauffages d'appoint

sans évacuation. De plus, la volonté de réaliser

des économies de chauffage conduit souvent à

renforcer l'isolation des logements (double vi-

trage, par exemple). Or si celle-ci n'est pas équi-

librée par une ventilation adéquate, la

condensation apparaît.

3. Mon problème d’humidité vient d’un

mauvais réglage de ma VMC ?

l L'existence de vitrages scellés a rendu indis-

pensable la VMC (Ventilation Mécanique Contrô-

lée) dans certaines constructions. En effet pour

optimiser les économies d'énergie, nos habita-

tions sont de plus en plus isolées. Le calorifu-

geage est développé afin d'éviter les

déperditions de chaleur. Mais la climatisation,

générant des flux d'air en circuit fermé, tout

comme l'isolation phonique, sont autant de fac-

teurs supplémentaires rendant la maison hermé-

tique au renouvellement d'air, et par là même,

favorable à l’apparition de l’humidité. Le ré-

glage de votre VMC peut réduire considérable-

ment le taux d’humidité mais l’aération de votre

logement n’est pas toujours l’unique cause de

l’humidité.

Le problème, c’est que le confinement de l'air

ambiant par manque de ventilation peut s'avérer

lourd de conséquences pour la santé. Sans une

ventilation efficace, les différents polluants pré-

sents dans l'air intérieur ne peuvent plus s'éva-

cuer correctement : produits de combustion

(monoxyde de carbone, oxyde d'azote), radon,formaldéhyde, bio-allergènes, émanation de

produits chimiques, fumée de tabac, odeurs de

cuisine, etc.

4. Faut-il choisir entre économies d’énergie

et un foyer sain ?

l Les économies d'énergie ne sont pas à remet-

tre en cause, mais il est nécessaire de parvenir à

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

une ventilation correcte, faute de quoi la

condensation s'accroit. Avec, pour conséquence

visible, l’apparition de moisissures. Une reprise

d'air extérieur doit s'opérer à la fois par les ori-

fices mis en place, par des grilles de ventilation

supplémentaires ou redimensionnées, par le ré-

glage de la VMC lorsqu’elle existe ou, mieux en-

core, par un équipement adapté.

Cependant, si l’aération de votre foyer s’effectue

correctement, mais que l’humidité persiste, les

causes sont à chercher ailleurs (infiltrations, re-

montées capillaires, effet de mèche).

5. Les infiltrations d’eau sont-elles respon-

sables de l’humidité de mon domicile ?

l

Les infiltrations d'eau sont le résultat du pas-sage des eaux de pluies, de grêle ou de neige à

travers les toitures ou les murs. Les parois inté-

rieures se gorgent d'eau et des taches d'humidité

apparaissent, le plus souvent sous forme d'au-

réoles. Les défaillances d'éléments du bâtiment

en sont à l'origine :

l mauvais état du système d’évacuation des

eaux pluviales

l existence de fissuresl dégarnissage de joints dans la maçonnerie

l enduits et toitures en mauvais état

l porosité des murs

Le maintien de l'eau à l'extérieur n'étant plus

correctement assuré, l'humidité pénètre à

l'intérieur de l'habitation et y cause de nombreux

dégâts.

6. Y a-t-il plusieurs types d’infiltrations ?

l Les infiltrations d'eau de pluie :

Elles peuvent engendrer une humidité grimpante.

Une maçonnerie endommagée par le gel, un en-

duit craquelé, les problèmes de toiture, la poro-

sité des matériaux utilisés pour la construction,

sont autant de barrières en moins pour empêcher

le passage de la pluie, surtout si le vent est vio-

lent. Les infiltrations pluviales pénètrent les

murs, provoquant des coulures verticales qui dé-passent la barrière d'étanchéité après l'avoir in-

filtrée. L'eau traverse le mur, créant des taches

humides notamment au niveau des plinthes.

D'autres risques sont alors à craindre pour votre

intérieur : mauvaises odeurs, apparition de moi-

sissures, développement de bactéries, pourrisse-

ment des bois...

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Infiltrations

latérales

Rejaillissement Rejaillis-sement 

Remontéscapillaire

Infiltrations

d’eau de pluie

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

l Les infiltrations latérales :

Lorsque le sol intérieur est plus bas que le sol ex-

térieur d'un bâtiment, il existe un risque fort d'in-

filtrations latérales. Ce sont principalement les

caves et les sous-sols qui sont concernés, subis-

sant inondations ou coulures. Car sous la pression

du sol surélevé, l’eau s'imprègne dans les murs,

de l'extérieur vers l'intérieur, pouvant aller

 jusqu'à générer de petites fissures dans la fa-

çade.

7. Qu’est-ce que les remontées capillaires ?

l Le phénomène des remontées capillaires est

engendré par l'humidité provenant du sol qui en

remontant dans les murs, les humidifie de leur

base jusqu'à une hauteur variable. Les murs

transformés en "éponges" absorbent l'eau sou-terraine ou l'humidité du sol, et les parois s'im-

prègnent d'eau, le long de petits canaux

capillaires qui permettront à l'eau de monter de

plus en plus haut. Cette hauteur varie selon les

matériaux de construction utilisés : poreux et

perméables, ils créent un réseau capillaire d'une

finesse qui peut entrainer une humidité allant

 jusqu'à 1,50 m dans les parois.

8. La mauvaise évacuation des eauxest-elle l’unique cause de remontées

capillaires ?

l Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine des

remontées capillaires, mais la mauvaise évacua-

tion des eaux est une cause récurrente : maison

située sur une cuvette ou un terrain pentu, eau

détournée ailleurs qui traverse dorénavant votre

terrain, eau de pluie mal évacuée, bouchage ou

détérioration des drains servant à évacuer l’eau

autour des fondations. Il ne faut pas non plus né-

gliger l'usure du temps qui use les protections

d'origine. Ces remontées sont pratiquement iné-

vitables quand la maçonnerie est enterrée, mais

le problème ne survient qu'en fonction de l'humi-

dité du sol et de la porosité du matériau. Il est

donc important de tenir compte de ces facteurs

dès la construction.

A l'extérieur du bâtiment, cette migration de

l'eau prend la forme de taches sombres d'humi-

dité au bas des murs, et détériore les plâtres et

les enduits. A l'intérieur, les enduits se décollent,

se boursouflent. Les plinthes gondolent, tandis

que les revêtements muraux pourrissent peu à

peu. Les murs en viennent à s'effriter, des

mousses et des moisissures apparaissent.

Les remontées capillaires créent également des

taches blanchâtres sur les murs provenant des

sels contenus dans l'eau : c'est l'apparition du

salpêtre.

9. Qu’est-ce qu’un effet de mèche ?

l Assez proche des remontées capillaires, l’effet

de mèche est un autre phénomène, qu’il ne faut

pas confondre. L'effet de mèche (ou loi de Jurin)

est une humidité ascensionnelle dont la hauteurest fixe et limitée par le diamètre des capillaires

des matériaux. L'eau stagne et génère une humi-

dité de surface uniquement au-dessus de la zone

imprégnée. Alors que la forme des remontées ca-

pillaires ondule, la limite est ici horizontale. Il n'y

a que des taches d'humidité, pas d'efflorescence.

Le déclenchement est lié à la présence d'eau, et

les effets secondaires sont comparativement mi-

nimes.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

10. Les tâches d’humidités sont-elles

synonymes de fuite d’eau ?

l Certaines taches d'humidité peuvent n’être

que consécutives à une fuite. Mais des auréoles

récurrentes, qui ne résultent pas d'un incident

connu, sont le signe d'un problème d'humidité

permanent, résultant d'une mauvaise ventilation,

d'une isolation inadaptée ou encore un défaut de

construction.

Plusieurs origines sont possibles, uniques et

concomitantes :

lJoints défectueux ou maçonnerie fissurée qui

vont laisser l'eau s'infiltrer

lMatériaux poreux qui engendrent des remon-

tées capillaires

lManque d'étanchéité de la maçonnerie souter-

raine…

Les taches d'humidité peuvent alors apparaître à

l'extérieur comme à l'intérieur des parois, ou en-

core sur les plafonds. Le risque est grand de voir

se dégrader les plâtres, les papiers peints, les

enduits, et l'ensemble des revêtements concer-

nés. Mais ces dégâts ne sont pas qu'apparents.

Révélant la présence de bactéries au sein des

matériaux, c'est directement la santé des occu-

pants qu'elles menacent.

Cette manifestation de l'humidité ne doit absolu-

ment pas être négligée.

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II. DIFFERENTS TYPES DE DÉGÂTS

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

11. Les moisissures et les champignons sont-

ils les effets directs de l’humidité ?

l Les moisissures et les champignons sont des

éléments naturels de l'environnement. Il en existe

différents types fréquemment relevées dans l'ha-

bitat : Stachybotrys chartarum (aussi appelée

Stachybotrys atra), Aspergillus sp., Penicillium

sp., Fusarium sp., Trichoderma sp., Memnoniella

sp., Cladosporum sp., Alternaria s… Toutes les

variétés doivent être traitées de la même ma-

nière compte tenu des risques qu’elles présentent

pour la santé.

C'est un phénomène important : 40% des habita-

tions françaises étaient touchées par ce pro-

blème en 2007, et le lien avec des fuites ou

problèmes d'humidité a pu être établi de façon

formelle dans 60 % des cas. Bien que certaines

moisissures s'adaptent à l'air sec, la plupart se

développent de manière optimale dans un air hu-

mide et mal renouvelé.

En effet, leur présence révèle un taux d'humidité

en général supérieur à 75 %, puisque c'est l'élé-

ment vital de leur propagation.

Elles apparaissent alors dans la cuisine, la salle

de bains, la cave, ou encore au sous-sol, se lo-

geant sur les murs, les cloisons, mais également

le mobilier, les tissus, les moquettes ou les tapis.

12. Y a t-il les mêmes effets sur le bois ?

l Sur le bois, ce sont des champignons lignivores,

c’est à dire qu’elle se nourrit de la cellulose du

bois. Le champignon le plus répandu est la Mé-

rule. Son développement s'opère en deux temps :

il s'agit au départ d’une masse cotonneuse

blanche jaunâtre, épaisse de 5 à 50 mm, en

phase végétative. Dès le contact avec une source

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

de lumière, la mérule va prendre un aspect

consistant, crépu, d'une teinte rouille-brun, et

véhiculer une odeur de champignon. C'est la

phase de reproduction. Ce développement est

très rapide, atteignant jusqu'à 12 cm par se-

maine.

La mérule est particulièrement dévastatrice, car

elle s'attaque progressivement aux différentes

parties des constructions. Elle touche d'abord les

charpentes, puis les planchers, les cloisons, les

plafonds, les escaliers et les plinthes. Les bois

non traités deviennent bruns, s'effritent car leur

cellulose est détruite. Les bois traités, eux, gon-

flent avant de craqueler. Infiltrant les joints de

ciment, elle pénètre les briques poreuses et dé-

grade les murs, mais elle n'a pas le pouvoir de

détruire la maçonnerie.

Mais elle se propage facilement à travers les

murs, si bien qu’elle poursuit ses ravages en

"rongeant" la maison de l'intérieur.

La mérule est également une réelle nuisance

pour l’être humain : allergies, asthmes, pro-

blèmes respiratoires divers sont autant de consé-

quences provoquées par la présence de ce

champignon dans les habitations.

13. Le salpêtre est-il un type de

champignon ?

l Le salpêtre n’est pas un champignon. Le nom

"salpêtre" vient du latin salpetrae - sel de pierre.

Il s’agit d’un dépôt constitué par les sels minéraux

au bas des murs, lorsque l'humidité a pénétré et

que l'intérieur est mal ventilé. Dans ces condi-

tions, les remontées capillaires véhiculent l'eau

souterraine à travers les parois. Or, cette eau est

chargée de bactéries et d'ammoniaque. Au

contact de l'oxygène de l'air et du carbonate de

potassium contenu dans les maçonneries, du ni-

trate de potassium se forme : c'est le salpêtre.

Lors de l’assèchement, les sels minéraux présents

dans la maçonnerie se trouvent privés d’humidité

et vont migrer en surface pour pomper celle de

l’air ambiant. Cela provoque une concentration

des sels minéraux en surface. Les dépôts de sal-

pêtre vont alors se manifester sous la forme de

cristaux blancs, de fibres blanches, des poils

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blancs et d'efflorescences qui peuvent conduire à

des détachements de plaques entières.

14. Les dégâts liés à l’humidité sont-ils

toujours visibles ?

l Il y a, en effet des dégâts plus insidieux qui ne

sont pas visible à l’œil nu.

L’humidité favorise l’apparition des arachnides,

de petites araignées microscopiques appelées

communément : acariens.

Parmi de 50000 espèces répertoriées à ce jour,

se retrouvent les "acariens de maison" ("derma-

tophagoïdes pteronyssus" et "dermatophagoïdes

farinae"), qui se logent dans la literie, les tapis,les textiles et les peluches. Un seul gramme de

poussière en contient 1500, ce qui porte leur pré-

sence au domicile à des millions !

Ils se nourrissent essentiellement de débris de

peau et de poils, de résidus alimentaires et de

moisissures. Leur reproduction est très rapide,

surtout en automne et au printemps. Les acariens

supportent mal le climat froid et sec : on les

verra tout particulièrement proliférer dans des

conditions alliant une humidité proche ou supé-

rieure à 75 % d'hygrométrie, et une température

située entre 26° et 32°C - ce qui correspond à la

température d'un matelas installé dans une pièce

chauffée à 21°C.

Par eux-mêmes, les acariens ne représentent

pas un danger "direct" pour l'homme. En re-

vanche, les protéines de leur carapace et leurs

déjections provoquent des réactions allergiques

préjudiciables à notre organisme, par la pré-

sence de 2 allergènes identifiés : DerPI (pour le

pteronyssinus), DerFI (pour le farinae). C'est

ainsi que les acariens proliférant dans des condi-

tions chaudes et humides provoquent asthme,

rhinites, allergies et autres problèmes respira-

toires majeurs.

Les autorités médicales préconisent donc, à titre

préventif autant que palliatif, de maintenir un

taux d'hygrométrie intérieure ne dépassant pas

50 % et une température de l'air maintenue

entre 16° et 18°C dans la chambre à coucher.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

15. Mon foyer est humide, ma santé est-elle

en jeu ?

l L’humidité est bien souvent à l'origine de

phénomènes préoccupants : l'asthme, les al-

lergies et les affections respiratoires dont lenombre augmente chaque année de façon

alarmante. Depuis la crise pétrolière, les éco-

nomies d’énergie ont fait de nos maisons des

endroits très bien isolés, mais souvent mal

ventilés. Conséquence : selon une enquête de

l'Institut Pasteur, environ 85 % des asthmes,

bronchites et rhinites touchent des personnes

vivant dans des habitations trop humides. 20 à

30 % de la population souffre d'allergies res-

piratoires, soit deux fois plus qu'il y a 20 ans.

16. L’humidité favorise-t-elle les problèmes

respiratoires ?

l L’humidité est pointée du doigt lorsque l’on

s’interroge sur le nombre d'allergies respiratoires

en constante augmentation depuis 20 ans. La re-cherche se renforce donc aujourd'hui sur l'ana-

lyse des allergènes, et notamment sur l'impact de

la pollution, ainsi que le confinement des habita-

tions qui rend ces allergènes plus résistants. Si

l'origine héréditaire est possible, le contexte de

vie a un rôle prépondérant : les acariens présents

au domicile, ainsi que les moisissures et les ca-

fards en sont une cause très importante, à la-

quelle s’ajoutent d'autres facteurs tels que la

pollution.

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III. MA SANTÉ ET L’HUMIDITÉ

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

17. Qu’est-ce qu’une allergie respiratoire ?

l L'allergie respiratoire est une réaction d'hy-

persensibilité à des substances appelées aller-

gènes. Elle peut être permanente ou saisonnière.

Les individus touchés produisent un anticorps IgE

(Immunoglobuline E). La première rencontre avec

l'allergène provoquera la fabrication d'anticorps,

et c'est lors de la deuxième rencontre que l'aller-

gie va se produire. C'est un phénomène non né-

gligeable puisque un Français sur cinq en est

atteint et qu'une fois sur deux, elle est respira-

toire.

Certaines prennent la forme de maladies telles

que la rhinite chronique, l'alvéolite, la bronchite,

ou encore des pneumonies d'hypersensibilité. Les

symptômes peuvent aller du simple écoulement

nasal à la toux répétée. Plus grave encore, l’al-

lergie évolue chez certains vers des crises

d'asthme, une sensation d'étouffement ou une

mauvaise préhension de l'air car l'allergène at-

teint les bronches et les obstrue jusqu'à provo-

quer un œdème.

18. Comment diminuer les risques d’allergierespiratoire ?

l Il a été démontré qu'en purifiant l'environne-

ment d'un enfant dès sa naissance, 50 % des

risques allergiques futurs peuvent être évités. Ces

gestes de prévention sont simples : supprimer la

moquette, aérer la literie, ventiler la pièce et la

débarrasser d'une trop forte humidité dans la-

quelle prolifèrent bactéries et champignons nui-

sibles. Car il est clair aujourd’hui qu’un habitat

dont l'humidité et la ventilation sont mal maitri-

sées crée un milieu extrêmement propice au dé-

veloppement de conditions allergènes

potentielles.

Rappelons également que les mycotoxines et les

spores que produisent les moisissures sont des

substances très nocives, au moins autant que les

déjections des acariens. Il en va de même pour

les émissions toxiques causées par la dégradation

chimique de certains matériaux de construction

attaqués par l'humidité.

19. Les asthmatiques sont-ils les plus

vulnérables face à l’humidité ?

l Les causes de l'asthme sont d'ordres divers. Il

existe fréquemment des antécédents familiaux et

un terrain allergique propice. Mais les facteurs

environnementaux sont de plus en plus montrés

du doigt : les pays ayant un style de vie à l'occi-

dentale ont vu une augmentation forte du nom-

bre des cas. L'environnement a donc un effet

particulièrement important.

C'est notoire pour la pollution des villes, maisc'est tout aussi vrai pour une maison où les moi-

sissures et la poussière sont présentes. Chaque

élément extérieur favorisant directement la fer-

meture des bronches, ou augmentant l'inflamma-

tion bronchique, va influencer l'asthme.

L'interaction entre l'air ambiant et les bronches

étant permanente, celles-ci surréagissent à

toutes les substances susceptibles d'être "agres-

sives" (poussières, gaz, particules, etc.).

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

Ces facteurs agressifs sont :

l inflammatoires : l'inflammation des bronches

est aggravée par le contact aux allergènes tels

que acariens, pollens, particules animales, etc.

l irritants : les symptômes d'asthme sont de

courte durée mais très gênants car les muscles

bronchiques se contractent fortement (bronchos-

pasme).

Pour un asthmatique, la qualité de l'air respiré

est donc fondamentale.

20. Qu’est-ce que l’asthme ?

l L'asthme est une maladie respiratoire inflam-

matoire provoquant des dyspnées (difficultés

respiratoires). A l'expiration, une sensation

d'étouffement apparait. C'est une maladie non

contagieuse, qui touche les bronches.

On constate :

l des spasmes, ou contraction des muscles lisses

bronchiques (la bronchoconstriction)

l un gonflement de l'épithélium bronchique, qui

engendre un oedème (gonflement)

l une sécrétion anormale de mucus.

Alors que les muscles de la respiration ne sont

ordinairement sollicités qu'à l'inspiration, ils doi-

vent également fournir un effort lors de l'expira-

tion, car les bronches sont partiellement

obstruées : le travail respiratoire est rendu plus

difficile car les voies aériennes, notamment les

petites voies, augmentent leur résistance.

Concrètement, l'asthme provoque des crises du-

rant lesquelles apparaissent sifflement, baisse de

la saturation de l'hémoglobine en oxygène, va-

riation de la fréquence respiratoire (augmenta-

tion ou diminution), accélération du rythmecardiaque (tachycardie), toux (nocturne ou chro-

nique)...

Il existe différents types d'asthme.

lL'asthme persistant, quel que soit son degré de

gravité, se reconnait car il gêne les activités

quotidiennes et survient plus de 2 fois par se-

maine.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

lL'asthme intermittent, lui, ne provoque pas plus

de 2 crises par semaine et peu d'épisodes noc-

turnes.

lL'asthme aigu, qui peut nécessiter une hospita-

lisation. Cette forme particulière se caractérise

par des signes très spécifiques et inhabituels qui

ne laissent pas place à la confusion (troubles de

la conscience, coma, impossibilité à parler, etc.)

On note que 2000 personnes meurent d'asthme

par an en France.

21. Au-delà des problèmes respiratoires,

l’humidité a-t-elle d’autres conséquences

sur la santé ?

l L’humidité peut favoriser l’inflammation d'une

membrane présente sous la paupière et sur la

cornée et qui provoque une conjonctivite. Elle est

diagnostiquée avec certitude en soulevant la

paupière car son dessous apparaît rouge et en-

flammé. Autre problème du même ordre, la kéra-

tite, qui définit une inflammation de la cornée.

Ces deux inflammations étant souvent associées

on parle fréquemment de kérato-conjonctivite,

mais la kératite peut entrainer des séquelles bienplus graves qu'une conjonctivite simple dont il

existe différents types :

l Les conjonctivites du nourrisson, celle du post-

partum ou celle de l'imperméabilité du canal la-

crymal. Ces deux typologies sont d'ordre

"mécanique", et se guérissent par nettoyage ou

acte microchirurgical simple.

l Les conjonctivites classiques de l'adulte, virale,

bactérienne ou « à germes atypiques ».

l Les conjonctivites allergiques qui, elles, résul-

tent de facteurs ambiants.

22. La conjonctivite est-elle toujours liée à

l’humidité ?

l Dans les cas de conjonctivite allergique, les

manifestations saisonnières répondent à un al-

lergène précis, et l’humidité est hors de cause.

C'est une manifestation d'autant plus désagréa-

ble qu'elle touche les deux yeux simultanément.

Ils larmoient, de façon parfois très abondante, et

l'on ressent une sensation de sable à l'intérieur.

Lorsqu’elle est non saisonnière, la conjonctivite

allergique est causée, entre autres, par les moi-

sissures, l'air ambiant, la présence d’acariens et

plus globalement l'ensemble des allergènes qui se

développent dans les environnements chauds et

humides.

Pour réduire les risques de récidive, il convient

donc d'assainir l'air ambiant dans toutes les

pièces de la maison, l’objectif étant d’éviter la

propagation des allergènes et de favoriser leurélimination naturelle.

La seule solution efficace consiste à lutter

contre une ventilation mal conçue, insuffisante

ou défectueuse en la remplaçant par un système

efficace.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

UNE METHODE SCIENTIFIQUEDE POINTE

23. Qu’est ce qu’un traitement par

microémulsions silicones ?

l C’est une technique tout à fait innovante qui

repose sur des méthodes scientifiques de pointe.

Ce principe de microémulsions silicones concen-

trées (MSC) est particulièrement adapté aux

murs très humides, elle est issue d’une invention

brevetée par la société Murprotec qui en a fait le

service phare de lutte contre l'humidité ascen-

sionnelle.

Les silicones sont des matières synthétiques com-

posées des éléments silicium et oxygène combi-

nés à des groupes organiques. Leur invisibilité et

leurs propriétés hydrofuges sont particulière-

ment utiles pour lutter contre les dégâts que su-

bissent les murs de maçonnerie suite auxinfiltrations de pluie.

L'humidité ascensionnelle est ainsi stoppée par

hydrofugation du réseau capillaire des maté-

riaux de construction. Le principe est novateur :

au moment de la dilution des MSC, leur produit de

base libère un alcool qui forme du polysiloxane,

matière hydrophobe. La granulométrie des ma-

tières premières peut alors se situer entre 40 et

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IV. LES DIFFERENTS TYPE DE TRAITEMENTS

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

70 nm. Cette taille minuscule permet aux microé-

mulsions d'infiltrer les capillaires même les plus

fins dans la maçonnerie à traiter.

24. Techniquement comment

procède-t-on ?

l Le procédé consiste à percer des orifices de 14

mm de diamètre selon une ligne horizontale si-

tuée à 10 cm au-dessus du niveau du sol le plus

haut. Selon l'épaisseur à traiter, l'angle de per-

cement est variable. L'injection effectuée est

d'une pression de 5 kg/cm_ par tranche de 10

cm de profondeur, jusqu'à 5 cm de la face oppo-

sée. Si le mur n'excède pas 50 cm, on peut ne

percer que d'un seul côté. Si l'accès est restreint

ou la taille supérieure, on peut intervenir des

deux côtés.

Lorsque le mur ne nécessite qu'un traitement

partiel, une barrière verticale sera réalisée,

consistant en une série de percements sur 1 m de

haut pour couper la capillarité entre les deux

parties de la paroi et éviter les contaminations.

Dans le cas de pierres apparentes, c'est dans les

 joints qu'on injecte. La quantité de produit

consommée est très différente selon les chan-tiers, mais l'injection est faite jusqu'à refus.

25. Quels sont les avantages à utiliser le

procédé des MCS ?

l De par ses propriétés particulières, le silicone

utilisé dans ce traitement est efficace contre de

nombreuses conséquences d'une mauvaise étan-

chéité, comme par exemple les efflorescences ou

la pénétration des pluies. Cette méthode réussit

là où d'autres solutions avaient jusqu'alors

échoué (stuc, peinture, hydrofuges transparents

qui n'offraient ni la même efficacité, ni la même

longévité).

Les MSC ne forment pas de sels nocifs pour la

maçonnerie, et leur pérennité vous assure des

résultats durables, garantis 30 ans.

C’est avant tout l’efficacité et praticité du traite-

ment qui en fait sa force. Par rapport au point

d'injection, la diffusion se fait sur un rayon de

10cm ; l'ensemble de la surface est donc couvert.

Le rebouchage se fait immédiatement après l'in-

tervention, selon le revêtement d'origine, et ne

ralentit pas la rapidité de séchage.

La ligne de marque qui apparait encore s'estom-

pera petit à petit. Le traitement est donc particu-

lièrement discret, et donc approprié pour les

bâtiments classés, ou publics, de même que par

esthétisme pur.

De plus, la technique d'injection réduit le temps

d'intervention, les habitants des lieux s'en trou-

vant moins gênés. Le matériel utilisé étant léger,

il permet d'accéder aux chantiers même difficiles

avec une grande mobilité, et n'entraine pas

d'installation lourde pénible pour les alentours.

26. Qu’en est-il de l’impact écologique du

produit ?

l A la performance technologique, la solution de

traitement par MSC associe une réelle préoccu-

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

pation écologique en privilégiant des émulsions

en phase aqueuse (alkyl-alcoxy-silanes et si-

loxanes). Elle évite l'usage de solvants orga-

niques toxiques et polluants. Les dilutions ne

dégageant aucune odeur, ni risque inflammable,

elles ne sont pas nuisibles à la santé, ni à l'envi-

ronnement, et sont parfaitement en phase avec

les nouvelles règlementations européennes en

matière de gaz CFC.

LES ALTERNATIVES

27. Quelle est le traitement le plus

utilisé pour lutter contre les remontéescapillaires ?

l Les remontées capillaires sont une des causes

d'humidité les plus fréquentes et les plus dévas-

tatrices. En fonction de la nature du terrain et

des matériaux, on peut déterrer les fondations et

refaire les protections ("feuilles de protection",

enduit spécial, revêtement bitumeux ...). Mais,

aujourd'hui, une des solutions les plus courantes

est l'injection de résine. Celle-ci va créer une

barrière étanche dans l’intérieur du mur, ce qui

empêchera l'eau de remonter. Il ne faut prendre

aucun risque de fissure, même minime.

C'est pourquoi ce traitement doit être appliqué

uniquement par des professionnels qualifiés pour

ce type d'intervention.

28. En quoi consiste le procédé d’injection

de résine ?

l La technique consiste à percer le mur au plus

près de la base tous les 10 à 12 cm pour injecter à

basse pression les résines, en vérifiant la quan-

tité diffusée, par un compteur de passage. Ces

résines vont s'immiscer dans les porosités du muret se polymériser (c’est à dit durcir) rapidement

pour créer l'étanchéité. L'injection de résine à la

base des murs ou des cloisons forme une barrière

totale et définitive entre l'eau et la maçonnerie,

interdisant de ce fait l'apparition de salpêtre, et

les dépôts de sels minéraux. L'outil utilisé res-

semble à une seringue. Un enduit est ensuite ap-

pliqué pour retrouver l'aspect initial du mur.

29. Dans quel cas utiliser l’injection derésine ?

l Dans un sous-sol, un garage ou une cave insuf-

fisamment isolés, les remontées d'eau sont assez

courantes. Lorsque les travaux de peinture cou-

vrante ne sont plus suffisants, une intervention

plus efficace et plus lourde peut s'avérer néces-

saire afin de retrouver une étanchéité satisfai-

sante, sans pour autant casser le sol. Un

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

spécialiste appliquera alors une résine époxyde

avec durcisseur.

La pérennité du résultat s'estime à plusieurs di-

zaines d'années.

30. L’injection de résine implique-t-elle

une installation lourde ?

l Le traitement par injection de résine est très

répandu. Sachez que vous vous engagez sur des

travaux de longue durée car la période de curage

(séchage) est assez longue, 6 à 18 mois selon les

cas. Prévoyez donc le temps nécessaire et le mo-

ment adéquat.

31. A quoi servent les solvantsorganiques ?

l Les solvants organiques sont utilisés, selon

leurs propriétés, pour des usages multiples (adju-

vant, décapant, purifiant, etc.).

Dans le traitement de l'humidité, les agents hy-

drofuges sont des produits incolores très fré-

quemment dissous dans des solvants organiques

qui pénètrent dans les supports pour les impré-

gner et leur offrir un caractère hydrophobe. On

les retrouve dans les produits traitant l'étan-

chéité des tuiles, des murs, des bois.

32. Y a-t-il des risques liés à l’utilisation

de solvants organiques ?

l Le traitement de l’humidité par solvants orga-

niques est une menace certaine pour le bien-être

et la santé de votre famille, ainsi que pour l'envi-

ronnement. Chaque solvant possède ses propres

caractéristiques de toxicité, et les risques exis-

tent aussi bien par utilisation directe que par ex-

position passive à ses émanations, même

longtemps après leur application.

Ils peuvent pénétrer dans l'organisme de trois fa-

çons : voie cutanée, voie digestive (absorption

accidentelle), mais de façon plus insidieuse par

voie respiratoire du fait de leur volatilité. Ils su-

bissent alors des biotransformations, et provo-quent des intoxications en s'attaquant aux

constituants des cellules (acides nucléiques, pro-

téines, lipides, etc.)

Les conséquences sont aussi variées que gra-

duées : allergies, irritations oculaires, respira-

toires, cutanées, ainsi que des troubles

cardiaques, rénaux et nerveux. Certains présen-

tent même un risque cancérigène.

Le danger est d'autant plus accru lorsque les

concentrations sont élevées et que la ventilation

est mauvaise.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

33. Comment savoir si le traitement

contient des solvants organiques ?

l Le grand public doit prendre conscience des

conséquences de l'usage de tels produits. Privilé-

giez un professionnel vous offrant plutôt une so-

lution utilisant des produits hydrosolubles : un

spécialiste sérieux le mentionne systématique-

ment, et si vous avez le moindre doute, n'hésitez

pas à poser la question.

34. Des procédés électroniques contre

l’humidité ?

l Une solution qui repose sur une constatation

physique : en certains lieux, du fait de la combi-

naison des couches qui composent le sol, de larotation de la Terre, et de celle de ses compo-

santes électriques et magnétiques, des champs

électromagnétiques naturels génèrent des

charges électriques très faibles dans les murs. Au

fil du temps, ces charges provoquent des remon-

tées capillaires d'intensité variable, selon la po-

rosité des matériaux utilisés.

Le principe est le suivant : pour contrer ces re-

montées capillaires, la force électromotrice vaneutraliser ce mouvement et le modifier afin

d'empêcher les molécules d'eau de migrer vers le

haut. Les murs vont donc s'assainir et s'assécher

en retrouvant un taux hygrométrique normal.

LA VENTILATIONEN QUESTION

35. A quoi sert la ventilation ?

l La ventilation consiste à évacuer l'air vicié de

la maison, en le renouvelant par de l'air frais. Al'heure où la pollution apparait comme un phéno-

mène primordial pour tous, la qualité de l'air à

l’intérieur des logements est particulièrement

surveillée, tout simplement parce que ses inci-

dences sur notre santé sont innombrables. Il

existe plusieurs solutions pour réaliser une venti-

lation correcte du domicile. L'aération classique

fonctionne à l'aide de grilles basses et hautes. La

différence de température entre l'extérieur et

l'intérieur et la différence de pression sous l'ac-tion du vent créent le "tirage naturel" de cette

ventilation.

Trop efficace l'hiver, pas assez l'été, ce système

a ses limites.

36. La VMC est-elle la clé du problème?

l La ventilation mécanique contrôlée (VMC) est

aujourd’hui d'autant plus répandue qu'elle offre

tout une gamme d'équipements modulables et

adaptables. Ainsi, la VMC simple-flux fait circu-

ler l'air extérieur des pièces principales vers les

pièces de service où il est évacué par un groupe

d'extraction à ventilateur. Il existe des modèles

auto-réglables à débit d'air constant. La VMC hy-

groréglable offre un débit d'air variable selon

l'humidité intérieure. Parfaitement adaptée à

l'activité de la maison, elle permet de ne pas

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

gaspiller le chauffage tout en maintenant le taux

d'humidité optimal. Enfin, la VMC double-flux ré-

cupère la chaleur de l'air vicié de l'intérieur pour

réchauffer l'air neuf filtré entrant. Des bouches

d'insufflation propulsent l'air neuf à bonne tem-

pérature dans les pièces principales, ce qui per-

met des économies d'énergie (70 à 90 %

d'énergie gagnée par ce système de récupéra-

tion).

Dans le cas d'habitations où une pose de VMC est

impossible, il convient d'utiliser des aérateurs in-

dividuels. On trouve actuellement sur le marché

des modèles à la fois efficaces et silencieux.

37. Est-il possible de purifier l’air de ma

maison?

l Il existe des centrales de traitement de l'air qui

règlent à la fois le problème d'humidité à sa

source, et assurent une ventilation optimale pour

toute la maison.

Leur principe de fonctionnement est simple.

D’abord, l'air extérieur est aspiré. Il est ensuite

filtré et traité pour réduire la pollution "en-

trante". Afin d'assurer un confort thermique op-

timal et de réduire budget chauffage, il sera

également préchauffé à la température inté-

rieure des pièces pour ne pas déclencher un re-

froidissement qui entrainerait une

surconsommation d'énergie. Son hygrométrie

aussi est régulée : le problème d'humidité est

donc traité en amont, palliant les conséquences

éventuelles d'un air trop sec ou d'une humidifica-

tion trop élevée.

De ce fait, le confort thermique et respiratoire

est assuré.

38. Les techniques de traitement de l’air

sont-ils éco-responsables ?

l Solutions « responsables », les équipements de

traitement de l’air vont rejeter les polluants en

limitant leur teneur en gaz et autres substances

volatiles au travers de grilles placées en maçon-

nerie ou dans le dormant des menuiseries. Ils ré-

pondent ainsi aux exigences des normes

européennes en matière de pollution intérieure.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

En pratique, le renouvellement de l'air est assuré

dans la mesure de 0,7 volume / heure, et ce,

quelle que soit votre isolation. Mieux encore, le

système est compatible avec tous les types de

chauffage existant, et le tirage des cheminées

s'en voit amélioré.

Le fonctionnement d'un tel équipement est piloté

par un microprocesseur qui met en œuvre plu-sieurs réglages adaptatifs que vous pouvez choi-

sir vous-même à l'aide d'un tableau de bord

simple :

l régime normal tenant compte des polluants

existants de façon récurrente et du mode de vie

du foyer

l régime réduit quand la maison est vide

l régime de faible occupation

l régime forcé, lorsqu'un des vecteurs de pollu-

tion se trouve accru (tabac, CO2, etc.)

Lors de la mise en place d'une centrale de traite-

ment de l'air, le technicien détermine l'implanta-

tion optimale. C'est une opération qui nécessite

peu de travaux, et prend rarement plus d'une journée. L'encrassement du filtre étant analysé

en continu, votre seule contrainte d'entretien

consiste à le changer quand l'appareil vous l'in-

dique.

Il s'agit donc d'une solution particulièrement

adéquate pour régler à la fois les soucis d'humi-

dité, d'isolation, de ventilation, et de pollution.

39. Comment savoir si mon prestataireest fiable?

l Le professionnel auquel vous ferez appel

pour votre déshumidification DOIT vous ac-

compagner dans votre démarche de ventila-

tion, et s'assurer ainsi de l'aboutissement

total des travaux réalisés.

Ce suivi est un gage de qualité du prestataire que

vous choisirez.

Pensez à vous assurer de sa compétence sur ce

point avant d'engager votre chantier. Il doit éga-

lement disposer d’un SAV réactif et d’une assis-

tance téléphonique permanente, et vous assurer

un service de livraison rapide des pièces sensi-

bles de votre installation (filtres, gaines, etc.).

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

40. Par où commencer ?

l Sachant que l'humidité se manifeste de ma-

nières très différentes et que ses causes sont

multiples, il est primordial avant d'entamer vos

travaux, d'identifier avec certitude l'origine de

votre problème.

C’est la phase la plus importante. Pour cela, vous

ne pouvez vous dispenser de l'avis d'un profes-

sionnel, le plus qualifié et expérimenté possible.

Sans diagnostic exhaustif, pas de solution effi-

cace ni pérenne. La première règle est de vous

adresser à des professionnels confirmés de pré-

férence les leaders du marché afin de vous assu-

rer d'un diagnostic fiable. Un spécialiste reconnu

n'hésitera pas à vous fournir des références.

N'hésitez pas à contacter d'anciens clients pour

recueillir leur vécu des travaux réalisés chez eux.

41. Comment anticiper pour s’assurer d’un

diagnostique juste et efficace ?

l Le diagnostic est fondamental, car mal effec-

tué, vous engagerez des travaux qui s'avèreront

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V. PASSER A L’ACTION

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

inutiles, voire insuffisants. Listez déjà certains

éléments : types de parties endommagées, dé-

gâts apparents, état de l'évacuation des eaux de

pluie, ventilation en place dans le logement, état

du sous sol éventuel, etc.

42. Quel traitement pour mon

diagnostique?

l Une fois le diagnostic effectué, le spécialiste

va devoir aller plus avant dans sa démarche et

procéder aux analyses nécessaires : il est impé-

ratif que soient très précisément examinés les

dégâts en présence. Un expert effectuera des

prélèvements d'éléments chimiques dans la

construction, afin de réaliser les analyses adé-

quates. Il vous faut donc choisir un prestatairedisposant d’équipements (laboratoires) suffisam-

ment performants et d'une technicité pointue :

c'est la durabilité des traitements effectués qui

est en jeu.

L'identification des espèces fongiques existantes

peut s'avérer particulièrement utile dans la

confirmation du diagnostic du traitement à ef-

fectuer : selon le taux d'humidité, le type de moi-

sissure varie. Grâce à cette détermination,certaines sources d'humidité peuvent être enfin

trouvées. Si l'on trouve par exemple près d'un

cadre de fenêtre des moisissures hydrophiles, on

peut conclure à d'importantes infiltrations d'eau

autour de ladite fenêtre, ou à un problème de

condensation dans la cavité du mur.

De même, des moisissures propres à une faible

humidité qui se trouveraient derrière un meuble

posé contre un mur extérieur, vont mettre sur la

piste d'une isolation ou d'une ventilation mal

adaptées.

Une fois le résultat obtenu, le diagnostic va donc

être validé. La nature du produit à utiliser sera

déterminée, ainsi que son dosage précis. Les

techniques particulières vont être adaptées pour

que votre habitat bénéficie d'un réel traitement

"sur-mesure".

43. Quelles sont les principales étapes du

traitement ?

l Dépose éventuelle des plinthes et des radia-

teurs.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

l Protection des sols, murs et autres éléments

pouvant être souillés par le produit d'injection.

Dans le cas d'un traitement par MSC (solution

brevetée Murprotec), certaines conditions préa-

lables sont requises :

l La température dans la maçonnerie ne doit

pas être inférieure à 0° car le produit ne pourraitfaire son effet, puisque le dégel créerait ensuite

un couloir dans la barrière et le rendrait ineffi-

cace.

l Un décapage est nécessaire quand un mur est

recouvert d'un enduit non respirant des deux

côtés, afin de permettre un début de séchage.

l Les murs et enduits doivent avoir été préala-

blement débarrassés du salpêtre, puis complète-ment séchés avant de démarrer l'opération.

Le traitement comportera différentes étapes,

parmi lesquelles la destruction de tout organe du

champignon par un passage à la flamme, le

brossage, l'injection de produit fongicide, et l'ap-

plication de surface. Ces opérations s'applique-

ront au sol, aux murs, et aux maçonneries, en

fonction du problème rencontré.

44. Quels sont les gages de la fiabilité

d’une prestation ?

l Un prestataire sérieux se reconnait par son

implication à chaque phase du chantier : la pré-

cision du diagnostic et des analyses, la clarté des

explications fournies, mais également les rap-

ports qu'il effectue et vous remet. La certification

et sa reconnaissance par des organismes profes-

sionnels conforteront également votre choix.

S’agissant des rapports, un spécialiste digne de

ce nom devra vous fournir des documents tech-

niques relatifs à votre chantier. Sur ces docu-

ments figureront les analyses effectuées, les

préconisations qui en découlent, et le suivi de

votre traitement. La durée moyenne d'assèche-

ment sera indiquée, ainsi que les dates decontrôle prévu, car il est essentiel que votre

fournisseur revienne pour s'assurer de l'efficacité

de sa prestation.

Ces écrits sont autant de garanties de l'engage-

ment pris, et assurent une traçabilité totale dans

les réalisations effectuées.

45. Vers qui se tourner pour savoir si le

prestataire est fiable ?

l Certains organismes sont en charge de valider

techniquement les solutions que vous proposent

les professionnels du marché. Privilégiez un pres-

tataire ayant obtenu l'un ou plusieurs agréments

l SOCOTEC : ce groupe intervient dans les sec-

teurs de la qualité, de la sécurité, de la santé et

de l'environnement. Partenaire des profession-

nels pour la maitrise des risques et l'amélioration

des performances, il vérifie le respect des obli-

gations réglementaires, et joue un rôle de

contrôle technique dans la construction.

l CEBTP : agissant dans le domaine de la re-

cherche technique et des procédés de mesure, de

contrôle des ouvrages, cet organisme d’expertise

est pre             sent aupre               s des professionnels du ba                ti-

ment pour qualifier et certifier leurs produits.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

l BCCA : leader en certification dans le secteur

de la construction, accre             dite              en tant que certifi-

cateur des syste               mes qualite              et des produits.

46. Comment soigner sa ventilation ?

l Votre maison est correctement isolée, et vous

avez procédé à tous les traitements nécessaires

pour réguler les problèmes d'humidité éventuels.Il est désormais fondamental de veiller à ce que

votre habitat soit correctement ventilé. La venti-

lation suit une obligation légale, pour tous les lo-

gements postérieurs à 1982.

Selon les textes, l'aération doit être générale et

permanente. Des entrées d'air doivent être si-

tuées dans les pièces principales pour assurer la

circulation de l'air.

Le fait d'ouvrir les fenêtres est évident, mais en-

core faut il le faire en ayant éteint les radia-

teurs, et aux moments les plus propices : après le

bain ou la douche (les spécialistes recommandent

que le volume d’air d’une salle de bains soit re-

nouvelé jusqu’à cinq fois plus que les autres

pièces de la maison), pendant et après le mé-

nage ou le bricolage, et si possible pendant la

nuit.

47. Quelles précautions pour optimiser

l’efficacité de votre VMC ?

l Lorsque vous possédez une cheminée, équi-

pez-la d'une trappe de fermeture ; comme le

fonctionnement d'une VMC peut en perturber le

tirage, prévoyez une entrée d'air obturante afin

que le système de circulation d'air ne soit pas

perturbé.

l Pour ne pas créer de conflit entre l'aspiration

d'air à renouveler, supprimez les entrées d'air

extérieures des pièces type cuisine ou salle de

bains.

l Soignez les joints et les liaisons, qui doivent

être les mieux finis possibles.

l N’obstruez jamais les bouches d'extraction oules entrées d'air.

l Afin que l'air circule, chaque porte de commu-

nication doit avoir un espace d'environ 20 mm

avec le sol.

l Une VMC étant prévue pour un fonctionne-

ment continu, ne l'éteignez pas : modules plutôt

sa vitesse en réglant le débit au plus fort au mo-

ment de la douche ou de la cuisine.

l Nettoyez régulièrement votre VMC, ainsi que

les bouches d'extraction, les filtres d'insufflation

(pour les VMC double flux), ainsi que les entrées

d'air, en veillant surtout à ne pas mouiller les

parties fixes des entrées d'air hydroréglables :

cela nuit à leur fonctionnement.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

48. Qui sont les principaux prestataires ?

l Murprotec

De par son expertise en matière du traitement de

l'humidité, Murprotec est une vraie référence en

matière de technologies et de méthodes scienti-

fiques de pointe. La recherche constante et la

conception de procédures innovantes et breve-

tées sont les ingrédients principaux du succès deMurprotec dans la lutte contre l'humidité. Mur-

protec dispose de son propre laboratoire où s'ef-

fectuent les testes des produits et les analyses

chimiques préalables au traitement de l'humidité.

http://www.murprotec.fr/

l Hydrotec

Depuis 1988, Hydrotec est active dans le secteur

du traitement de l'humidité, de l'assainissement

et de la ventilation des bâtiments. Elle proposedes solutions durables aux pathologies les plus

fréquentes du bâtiment. Hydrotec est un groupe-

ment international d’entreprises Partenaires. En

adhérant au groupe, chaque Partenaire s’engage

à respecter une Charte de Qualité et une éthique.

http://www.hydrotec-humidite.fr/

l Rubson

Rubson vous propose une gamme de produits

contre l'humidité. Qu'il s'agisse de traiter un murhumide, d'assurer l'étanchéité d'une fenêtre ou

de nettoyer la moisissure d'une salle de bain, une

solution anti humidité est à votre disposition,

sous forme de revêtements d'étanchéité, pein-

tures et mastics.

http://www.rubson.com/accueil

l Technichem

Technichem vous propose au travers de son ré-

seau d'applicateurs des solutions contre l'humi-

dité adaptées telles que : assèchement des murs,

protection des façades, traitement des toitures,

traitement de l'humidité, des champignons mé-

rule, traitement des murs enterrés.

http://www.technichem.fr/

l Mur-Tronic

Le procédé électronique MUR TRONIC a été conçu

et développé dans le but de stopper la totalité

des remontées capillaires de l’ensemble du bâti-

ment et ainsi de permettre aux matériaux com-

posant les murs de retrouver un taux

hygrométrique sain et d’assurer la pérennité des

travaux de rénovation.

http://www.mur-tronic.com/

l Isosec

Isosec® est spécialisé, depuis 1987, dans le trai-tement de l'humidité. Fabricant et distributeur

d’un procédé d’assèchement des murs par élimi-

nation définitive des remontées capillaires, le

procédé géomagnétique Isosec® résout vos pro-

blèmes d’humidité dans les murs des bâtiments

anciens, tels que moisissures, salpêtre, dégrada-

tion des enduits.

http://www.isosec.fr/

l ATB

Spécialistes de l'étude et de la mise en oeuvre de

solutions aux problèmes d'humidité et de protec-

tion du bâtiment depuis plus de 30 ans. Notre so-

ciété fait partie du groupe TECHNICHEM leader

européen dans la fabrication de produits destinés

à lutter contre l'humidité dans le bâtiment.

http://www.atb-technichem.com/

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

49. Peut-on bénéficierd’un crédit d’impôts ?

l Pour un traitement anti-humidité, c’est l’as-

pect économie d’énergies qui est concernée,

qu’elle concerne la ventilation ou l’application de

procédés contre les déperditions de chaleur res-

ponsables des problèmes d’humidité. Par consé-

quent, seule une partie des travaux y sera

éligible.

Mais cette éligibilité dépend également de

l’agrément de votre Centre des Impôts local, sa-

chant qu’on les situe ici dans un domaine qui peut

être interprété de façon différente selon le

contrôleur.

Compte tenu des économies possibles, il est

toujours recommander de vous rapprocher de

vos services fiscaux afin de valider cet aspect

avec eux.

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VI. LE FINANCEMENTDE MON EQUIPEMENT

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

Dans tous les cas, l’obtention du crédit d’impôts

sera soumise au respect de certaines conditions.

Ainsi, les équipements doivent impérativement

être facturés par l'entreprise qui effectue les

travaux. Le crédit d'impôt est égal à 22% du

montant des dépenses d'installation ou de tra-

vaux mais son obtention dépend de la nature des

solutions mises en place. Le crédit s’inscrit dans

la limite d'un plafond de dépenses fixé à 150

euros TTC par mètre carré de parois isolée par

l'extérieur et à 100 euros TTC par mètre carré de

parois isolées par l'intérieur.

Sachez enfin que la mesure est valable pour la

feuille d’impôt que vous remplissez l’année sui-

vant les travaux : une feuille d’impôts remplie en

2009 pour les travaux 2008, par exemple.

50. Existe t-il des aides ou des

subventions ?

l De nombreux organismes peuvent étudier vos

demandes d’aide et de subventions pour l'amélio-

ration de votre habitat par le traitement des

conditions d'humidité et d'aération, particulière-

ment lorsque des économies d'énergie peuvent

être générées. Elles sont récapitulées par la bible

des subventions : le guide CAPEB des aides au lo-

gement.

Parmi elles :

l L’ANAH :

(Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habi-

tat) propose des subventions et primes pour des

travaux d’amélioration sous certaines conditions.

l La CAF :

Si vous percevez au moins une prestation fami-

liale (aide au logement, allocations familiales,

PAJE, APL...), votre caisse d’allocation familiale

peut vous accorder un PAH (Prêt pour l’améliora-

tion de l’habitat) pour certains travaux de répa-

ration, d’assainissement, d’agrandissement et

d’isolation thermique.

l Le 1% :

« Pass Travaux » distribué

par le 1 % logement. Il est ou-

vert aux propriétaires comme

aux locataires salariés, quel

que soit leur contrat de tra-

vail, et même aux retraités depuis moins de cinq

ans. Le logement doit être ancien, constituer la

résidence principale de la famille et les travaux

être réalisés par un professionnel. Il permet de

financer la plupart des travaux effectués à l’inté-

rieur du logement. Le taux est d'1,5 % assurances

et frais de dossier compris. Son montant varie

mais peut atteindre jusqu’à 9600 euros si vos re-

venus sont inférieurs à un plafond fixé en fonc-

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

tion du lieu d’habitation et de la composition du

foyer. Sa durée est de 10 ans maximum.

l Les prêts EDF :

Pour des travaux électriques et d’isolation, EDF

peut accorder un crédit pouvant couvrir jusqu’à

100 % du coût des travaux. Ces travaux doivent

être réalisés par un professionnel conventionné

par EDF. A l’issue de la rénovation, au moins 50

% des besoins en chauffage doivent être assurés

par l’électricité. Les travaux couverts sont l'ins-

tallation de chauffage électrique, la production

d’eau chaude, la climatisation, l’isolation, les

changements de fenêtre, l’aération. Le taux des

prêts EDF varie de 2,95 % à 6 % pour des mon-

tants allant de 2 000 à 12 500 euros et sur une

durée de 12 à 120 mois.

l Votre caisse de retraite :

Principale ou complémentaire, elle peut fournir

une aide allant de 30 à 65% des travaux.

l Les collectivités territoriales :

Localement, vous pouvez trouver des aides com-

plémentaires auprès des communes, des conseils

généraux, des conseils régionaux, et de la DDE.

51. Vers quel organisme financier se

tourner ?

l La plupart des organismes financiers et des

banques vous proposent des crédits spécialement

affectés à l'amélioration de l'habitat. En présen-

tant les justificatifs correspondant, vous pouvez

bénéficier de taux particulièrement attractifs, et

largement inférieurs à ceux du crédit à la

consommation lorsque ce dernier n’est pas af-

fecté à l’acquisition d’un bien précis.

52. Quel type de prêt proposent-ils ?

l Le prêt issu du compte épargne logement

(CEL) est lui aussi très utile pour financer des

travaux - c’est d’ailleurs là que réside son plus

grand intérêt. Au terme de 18 mois d’épargne

préalable, vous avez droit à un prêt. Vous devez

toutefois disposer de droits acquis au moins

égaux à 37 €pour le financement de travaux ou

encore à 22,50 € pour des aménagements desti-

nés à économiser l’énergie.

Vous pouvez financer tous types de travaux à

l’aide du Compte Epargne Logement, à l’excep-

tion de ceux relevant de l’entretien : peinture,

papiers peints, moquette, etc. Leur taux est de 3

% hors assurance à ce jour pour un montant va-

riant selon les intérêts acquis durant la phase

d’épargne et de la durée du prêt. Plus la durée du

prêt est longue, plus la somme prêtée diminue et

inversement. Le montant du prêt est plafonné à

23 000 euros.

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

53. Les adresses utiles ?

Equipements, travaux et financements :

l ANAH (Agence Nationale pour l’amélioration

de l’Habitat) : www.anah.fr ADEME (Agence de

l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) :

www.ademe.fr

l ANIL (Agence Nationale pour l'Information

sur le Logement) : www.anil.org ARGENT MAG :

site comparatif de crédits à l'amélioration de

l'habitat : http://www. a rgent-mag.com

l CAF (Caisse d’Allocations Familiales) :

www.caf.fr

l CENTRES PACT ARIM (Protection Améliora-

tion Conservation et Transformation de l’habi-

tat - présents dans toute la France, ils

suggèrent des solutions techniques et des aides

financières) : www.pact-arim.org

l EDF : pour obtenir des renseignements sur

les prêts EDF, contactez le 0810 126 126.

l

MINISTERE LOGEMENT : règlementation, in-formations et textes sont consultables sur

www.logement.gouv.fr

l UNION D’EXPERTS (Analyse des besoins en

logements, préconisation et suivi des travaux) :

www.uniondexperts.com

Conseils et information santé :

l AFPRAL (Association Française pour la Pré-

vention des ALlergies) : www.afpral.asso.fr

l ALLERGIQUE.org : www.allergique.org

l ASTHMACTION, un site consacré à l'asthme

et à la rhinite chronique asso- ciée : www.asth-

maction.com

l INPES (Institut National de Prévention et

d’Education à la Santé) : www.inpes- sante.fr

l

ASSOCIATION ASTHME : Association d'infor-mation sur l'asthme. www.asmanet.com

l ACARIENS (information sur les acariens) :

www.acarien.net

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

l Allergène : Substance étrangère à l'orga-

nisme qui peut y déclencher la fabrication

d'anticorps se manifestant par une réaction al-

lergique.

l Calorifugeage : Matériau qui réduit les

déperditions de chaleur, nécessaire pour isoler

les canalisations de chauffage et d'eau chaude

sanitaire, en particulier dans les locaux non

chauffés.

l Capillarité : Phénomène par lequel les li-

quides remontent dans un conduit étroit. Dans

une terre ou dans une maçonnerie aux fines

particules, l'eau remonte en surface à travers

le réseau capillaire.

l CFC (Chlorofluorocarbures) : Substances chi-

miques servant en majorité dans l’industrie du

froid, dans les climatiseurs, qu’ils soient inté-

rieurs ou dans une voiture et dans les réfrigé-

rateurs, congélateurs, industriels ou

domestiques.

l Condensation : Retour de la vapeur d'eau à

l'état liquide. COV (Composés Organiques Vola-

tiles) : Famille de produits chimiques à base de

carbone. Normalement gazeux dans l'atmo-

sphère, ils sont émis par de nombreux produits

intérieurs.

l Efflorescence : Phénomène de perte d'eau

de cristallisation, dans l'air sec, pouvant abou-

tir à la transformation en poudre de certains

cristaux.

l Emulsion : Mélange de deux substances non

miscibles (comme l'eau et l'huile) dont l'une est

dispersée dans la seconde sous forme de pe-

tites gouttelettes.

l Evaporation : Passage de la phase liquide

d'une substance à sa phase gazeuse.

l Granulométrie : Répartition des éléments

selon leur taille dans le cas d'un matériau

fractionné (qui sépare les éléments selon leurs

propriétés respectives).

l Hydrophobe : Se dit d’un composé soluble

dans les corps gras mais insoluble dans l'eau.

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Glossaire

Page 33: Guide Humidite

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TRAITEMENTANTI-HUMIDITÉ

l Hygrométrie : L’hygrométrie caractérise

l'humidité relative de l'air, à savoir la propor-

tion de vapeur d'eau qu'il contient.

Elle ne prend pas en compte l'eau présente

sous forme liquide ou solide.

l Hygroréglable : Qui se régule en fonction du

taux d'humidité ambiant. Lignivore : Qui rongeet dévore le bois.

l Micotoxine : Produit du métabolisme secon-

daire des moisissures exerçant un pouvoir

toxique réel pour le consommateur.

l Microémulsions : Type spécial d'émulsion

thermodynamiquement stabilisée dans lequel

les gouttelettes dispersées sont extrêmement

fines (< 100 nm).

l Pare-vapeur : Film étanche qui interdit le

passage de la vapeur d'eau Peinture micropo-

reuse : Peinture qui empêche la pluie de péné-

trer mais permet l'évacuation de la vapeur

d'eau contenue à l'intérieur du mur.

l Perméabilité : Caractère d'un solide qui

laisse un fluide le pénétrer.

l Polysiloxanes : Nom scientifique pour les si-

licones.

l Porosité : La porosité est l'ensemble des in-

terstices (connectés ou non) d'une roche ou

d'un autre matériau pouvant contenir des

fluides (liquide ou gaz).

l Pont thermique : zone ponctuelle ou linéaire

qui, dans l’enveloppe d’un bâtiment, présente

une moindre résistance thermique (jonction de

deux parois par exemple). Les ponts ther-

miques constituent un point froid où l’humidité

peut se condenser.

l

Radon : Le radon est un gaz radioactif d'ori-gine naturelle inodore et incolore. Il provient

de la désintégration de l'uranium et du radium

présents dans la croûte terrestre. Il est présent

partout à la surface de la planète et provient

surtout des sous-sols granitiques et volca-

niques ainsi que de certains matériaux de

construction. C'est le risque de cancer du pou-

mon qui motive la vigilance à l'égard du radon

dans les habitations. Le radon et ses descen-

dants solides pénètrent dans les poumons avecl'air respiré.

l Sels hygroscopiques : Sels ayant la pro-

priété d'absorber et de retenir l'humidité de

l'air et de fixer les poussières.

l Sels minéraux : Constituants qui restent

(sous forme de cendres) après calcination des

tissus organiques.

l Solvants organiques : Un solvant est un li-

quide qui a la propriété de dissoudre et de di-

luer d'autres substances sans les modifier

chimiquement et sans lui-même se modifier

(l'eau est le solvant le plus courant). Un sol-

vant est dit organique s’il renferme au moins

un atome de carbone lié à un atome d'hydro-

gène.

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