Green Stars : projet d’avenir pour les carburants du futur ... · Contact presse : Service...

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Contact presse : Service Communication - Le Grand Narbonne O4 68 58 17 42 Un site de démonstration sur le territoire du Grand Narbonne Green Stars, une opportunité unique de développement pour Le Grand Nar- bonne • Le LBE de l’INRA pour les compétences scientifiques et les infrastructures, (situé au Quatourze). • L’unité expérimentale Pech Rouge (située à Gruissan) pour le site de démonstration • Le Parc Méditerranéen de l’Innovation, (situé à Narbonne) pour l'accueil des laboratoires de recherches et des start-up • Les salins sur le littoral avec un potentiel de 800 hectares. Aujourd’hui existe une véritable opportunité de diversifier les activités éco- nomiques autour de la filière des micro-algues, qui induisent créations d’emplois et implantation de nouvelles entreprises sur le territoire. Enfin, le projet Green Stars permettra un rayonnement mondial sur le plan scientifique, grâce à l’accueil de chercheurs du monde entier sur les labora- toires du territoire, tels que le LBE de l’INRA, l’Unité expérimentale de Pech Rouge . Le Grand Narbonne, conscient des perspectives de développement économi- que et de création d’emplois qu’il va générer, soutient le projet Green Stars. Il s’inscrit dans notre politique de développement économique basée sur l’économie de la connaissance qui allie l’enseignement supérieur, la recher- che et les entreprises innovantes. Le Grand Narbonne investit pour mettre en place un écosystème favorable à l’innovation : Création du Parc Méditer- ranéen de I’Innovation, extension du campus des entreprises innovantes, participation aux salons, soutien aux colloques scientifiques... 5 sites d'accueil en France pour déployer Green Stars • Le site principal est implanté en Languedoc-Roussillon, à Mèze (Siège de Green Star à l’Ecosite de Mèze), et à Narbonne, site de démonstration du projet, et sur la Vallée du Var (Nice). • Le Projet Green Stars disposera d’infrastructures des laboratoires de recherche, comme le LBE (Laboratoire de Biotechnologie de l’Environnement) de l’INRA à Nar- bonne, la station méditerranéenne de l’environnement littoral à Sète (UM2/CNRS), le Laboratoire océanographique de Villefranche sur mer (CNRS/UPMC) et le centre Inria Sophia Antipolis- Méditerranée, le laboratoire écologie des systèmes marins côtiers ECOSYM (UM1-2/CNRS/IRD/Ifremer), la station marine de Roscoff (CNRS/UMPC), le centre de Cadarache du CEA. L’Ifremer à Nantes et à Palavas seront également mobi- lisées. Green Stars : projet d’avenir pour les carburants du futur Dossier de presse

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Contact presse :Service Communication - Le Grand NarbonneO4 68 58 17 42

Un site de démonstration sur le territoire du Grand Narbonne

Green Stars, une opportunité unique de développement pour Le Grand Nar-bonne

• Le LBE de l’INRA pour les compétences scientifiques et les infrastructures, (situé auQuatourze).

• L’unité expérimentale Pech Rouge (située à Gruissan) pour le site de démonstration

• Le Parc Méditerranéen de l’Innovation, (situé à Narbonne) pour l'accueil des laboratoiresde recherches et des start-up

• Les salins sur le littoral avec un potentiel de 800 hectares.

Aujourd’hui existe une véritable opportunité de diversifier les activités éco-nomiques autour de la filière des micro-algues, qui induisent créationsd’emplois et implantation de nouvelles entreprises sur le territoire.

Enfin, le projet Green Stars permettra un rayonnement mondial sur le planscientifique, grâce à l’accueil de chercheurs du monde entier sur les labora-toires du territoire, tels que le LBE de l’INRA, l’Unité expérimentale de PechRouge .

Le Grand Narbonne, conscient des perspectives de développement économi-que et de création d’emplois qu’il va générer, soutient le projet Green Stars.Il s’inscrit dans notre politique de développement économique basée surl’économie de la connaissance qui allie l’enseignement supérieur, la recher-che et les entreprises innovantes. Le Grand Narbonne investit pour mettreen place un écosystème favorable à l’innovation : Création du Parc Méditer-ranéen de I’Innovation, extension du campus des entreprises innovantes,participation aux salons, soutien aux colloques scientifiques...

5 sites d'accueil en France pour déployer Green Stars

• Le site principal est implanté en Languedoc-Roussillon, à Mèze (Siège de GreenStar à l’Ecosite de Mèze), et à Narbonne, site de démonstration du projet, et sur laVallée du Var (Nice).

• Le Projet Green Stars disposera d’infrastructures des laboratoires de recherche,comme le LBE (Laboratoire de Biotechnologie de l’Environnement) de l’INRA à Nar-bonne, la station méditerranéenne de l’environnement littoral à Sète (UM2/CNRS), leLaboratoire océanographique de Villefranche sur mer (CNRS/UPMC) et le centre InriaSophia Antipolis- Méditerranée, le laboratoire écologie des systèmes marins côtiersECOSYM (UM1-2/CNRS/IRD/Ifremer), la station marine de Roscoff (CNRS/UMPC), lecentre de Cadarache du CEA. L’Ifremer à Nantes et à Palavas seront également mobi-lisées.

Green Stars : projet d’avenirpour les carburants du futur

Dossier de presse

Green Stars, porté notamment par le LBE de l’INRA de Nar-bonne, est lauréat de l’appel à projet Investissements d’Avenir« Instituts d’Excellence sur les Energies Décarbonées »(IEED) parmi 6 autres instituts.

Une alternative aux carburants fossiles ?  Ce n’est plus une douce uto-pie ; quand bien même la fin du pétrole n’est pas pour demain, lesbiocarburants de troisième génération se préparent dès aujourd’huidans bien des pays. En France, les projets d’Investissements d’Avenir(Grand Emprunt de l’État) permettent de créer des synergies entre larecherche académique et les industriels. Ces derniers investissentpour mettre au point les carburants du futur dans le cadre des Insti-tuts d’Excellence en Energies Décarbonées C’est ainsi que le projetGreen Stars, porté par le LBE de l’INRA de Narbonne, suivi par le di-recteur chercheur Jean-Philippe Steyer et toute son équipe vient d’êtreretenu. Green Stars, un institut qui regroupe l’ensemble des acteursfrançais de la filière de valorisation des micro-algues, rend aujourd’huipossible et viable l’industrialisation des micro-algues pour développerune source alternative aux énergies fossiles. Green Stars, un projetambitieux qui rassemble 45 partenaires, l’ensemble des organismesde recherche publique impliqués sur le sujet, de nombreuses entre-prises, des collectivités territoriales (dont Le Grand Narbonne) et despôles de compétitivité.

Green Stars, vers une nouvelle génération de biocarburants et deproduits à partir des micro-algues

Green Stars est un ensemble de plateformes collaboratives qui re-groupent tous les acteurs français de la filière de valorisation des mi-cro-algues. Ces dernières, offrent un potentiel d’innovation pour lessecteurs de l’énergie, de la chimie verte, de la nutrition humaine etanimale et de la cosmétique. Les micro-algues sont en effet recon-nues pour leur extraordinaire composition, notamment en protéines,lipides, fibres, vitamines, minéraux et pigments. Elles offrent unchamp d’exploration encore peu exploité pour développer des produitsinnovants, naturels et fonctionnels. Face à des enjeux stratégiquesmondiaux relatifs au développement des bioénergies et des produitsbiosourcés (provenant de la biomasse), les micro-algues apparaissentaujourd’hui comme une solution porteuse d’avenir et de développe-ments économiques majeurs à un horizon d’une dizaine d’années. Acet effet, recherches et investissements se sont considérablement dé-veloppés : plus de 2 Mds de dollars d’investissements et plus de 200projets de Recherche et Développement ont été recensés, en majoritéaux Etats-Unis.

L’Institut d’Excellence sur les énergies décarbonées (IEED) GreenStars a été conçu afin de permettre à la France de développer une vi-sion industrielle de l’ensemble de la chaîne de production. Pour y par-venir, ce nouveau réseau de plateformes collaboratives, intègre lesexpertises et les technologies des meilleures équipes de

Green Stars : projet d’avenirpour les carburants du futur

De l’idée au projet…

L’idée du projet est née d’un procédé biologiquedéjà présent dans le milieu naturel.

En effet, au fond des marais, les végétaux se dé-composent lentement et produisent du biogaz. Enl’absence d’oxygène, certaines bactéries dégra-dent la matière organique et produisent du biogazappelé méthane - c’est le principe des feux fol-lets, du gaz des marais.

S’inspirer de la nature

Dans le souci de s’inspirer de ce procédé naturel,les chercheurs ont reproduit ce mécanisme enlaboratoire afin de l’optimiser. Parmi ces scienti-fiques, Jean-Philippe Steyer, chercheur au LBEde l’INRA de Narbonne. Déjà, il s’était penché en1994 sur la question des micro-algues. Et c’est en2008 que tout s’enchaîne, le projet Symbiose, despublications d’articles et l’esquisse du projet

Histoire de rencontre, histoire de chercheurs

Le projet Symbiose auquel a participé l’équipe deJean-Philippe Steyer, couplait la culture de mi-cro-algues à un procédé de méthanisation. Ceprojet avait pour vocation d’utiliser des mécanis-mes rencontrés dans le milieu naturel en les pla-çant dans des conditions favorables pourrépondre à des problématiques environnementa-les. Un projet par ailleurs soutenu par l’AgenceNationale de la Recherche, porté par une entre-prise du territoire, Naskéo Environnement, héber-gée au sein du LBE et trois autres laboratoiresdont le LBE, qui poursuivent aujourd’huil’aventure Green Stars.

Ce projet a lancé d’autres pistes de recherche no-tamment sur la production en masse de micro-algues en vue de produire du biocarburant.

En parallèle du projet Symbiose, Jean-PhilippeSteyer, entouré de son équipe, a publié de nom-breux articles sur la méthanisation, le cycle de viede la culture des micro-algues et sa transforma-tion en biogaz...

Les avancées du projet Symbiose et les articlespubliés ont permis de lancer dès 2010 le projetGreen Stars, avant tout une belle histoire de ren-contre, une histoire de chercheurs…

Objectif d’ici 2020 : produiredes bio-carburants perfor-mants grâce à des micro-al-gues utilisant les émissions deCO2 et les nutriments issusdes rejets des activités humai-nes.

la recherche publique française, desentreprises, des PME innovantes et desgrands groupes fortement intéresséspour prendre des positions de choix surles marchés à l’international. D’ici à 5 à10 ans, Green Stars entend bien se po-sitionner parmi les 3 centresd’excellence mondiaux dans le domai-ne de la bio-raffinerie des micro-al-gues.

Le processPour produire des micro-algues, les matiè-res premières nécessaires sont l’eau issuedes eaux usées, des nutriments (azote etphosphore), du CO2 et de l’énergie solaire.La mise en culture va se faire progressive-ment d’une production à petite échelle enlaboratoire (au LBE) à une production plusimportante en bassin. Durant ces phases, lesenjeux seront les suivants :- la recherche d’espèces les plus adaptées,- l’optimisation des conditions de culture,- la limitation des contaminations,- la réduction de l’énergie pour injecter etmélanger le gaz,- le limitation de l’énergie pour récolter etextraire les molécules d’intérêt (techniquesdouces).

Sans utiliser de terres arables, cette pro-duction s’inscrit dans une stratégie de re-cyclage et de valorisation des rejets issusde l’activité humaine.

dent la matière organique et produisent du biogaz

1994 sur la question des micro-algues. Et c’est en2008 que tout s’enchaîne, le projet Symbiose, des

breux articles sur la méthanisation, le cycle de vie

Green Stars, un projet innovant, ambi-tieux et multipartenarialUn budget de 160 M€ sur 10 ans est initialement prévudont près de 20% d’aide publique. Porté par l’INRA,Green Stars rassemble 45 partenaires.

Organismes publics :• des organismes de recherche et des universités :INRA, Inria, CNRS, IRD, Ifremer, CEA, IFP-EN, Univer-sité Montpellier 2 et Université Pierre et Marie Curie.

• des collectivités territoriales : la communauté decommunes du Nord Bassin de Thau, Le Grand Nar-bonne, la Métropole Nice Côte d’Azur, la Conseil Gé-néral des Alpes Maritimes, la RégionLanguedoc-Roussillon et la Région Provence AlpesCôte d’Azur.

Organismes privés :• des pôles de compétitivité : Trimatec, Mer PACA etIndustries & Agro-Ressources, qui ont labellisé le pro-jet.

• des industriels : ACRI, Air Liquide, Alfa Laval, Al-gaestream, Algenics, Algu’Innov, Bioalgostral, EADS,Eco-solution, Envolure, Fermentalg, Greensea, IDEEAquaculture, La Compagnie du Vent - GDF Suez, Mi-crophyt, Naskeo Environnement, Ondalys, Peugeot Ci-troën Automobiles, Rhodia, Roquette, Sofiprotéol,Soliance, Solvay, Suez Environnement, TIA, TOTAL,Véolia Environnement.

Des marchés d’avenirLe projet Green Stars concerne à court terme desmarchés de niche à haute valeur ajoutéeaquaculture/nutrition/cosmétique.

A long terme, le projet se place sur des marchés demasse comme les marchés de la chimie verte et del’énergie.

Dans le cadre de la valorisation des tourteaux, leprojet Green Stars se concentrera sur les marchésdu Biogaz et de la nutrition animale.

L’intensification de la recherche sur les biocarbu-rants de 3ème génération offriront aux citoyens unealternative plus rapide aux hydrocarbures actuels etsans conflit d’usage (agricole ou produits forestiers).

D’autre part, l’Institut Green Stars a pour ambitionde gagner des marchés mondiaux massifs(biocarburants 12MTEP (Tonne Equivalent Pétrole) debiodiesel, lipochimie 3,7 G€, compléments alimen-taires, 45G€, etc...).

Le seul secteur lié aux biocarburants par micro-al-gue pourrait générer 7 000 emplois en 10 ans.