Graines d'images | 5 mars 2015 à Saint-Calais (72)

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PRÉVISIONNEMENT Graines d'Images et le cinéma Rex avec le soutien de l'ACID, L'AFCAE et du GNCR ont le plaisir de vous inviter à la journée de prévisionnement JEUDI 5 MARS 2015 au cinéma Le Zoom Centre de ressources – 72120 Saint-Calais tél : 02 43 35 48 60 9h – Accueil 9h30 – Brooklyn de Pascal Tessaud Sélection ACID / Festival de Cannes 2014 Soutien ACID q 11h – Blind d'Eskil Vogt Prix du scénario / Festival de Sundance 2014 Sélection Panorama / Berlinale 2014 12h45 – Déjeuner 14h30 – Taxi Téhéran de Jafar Panahi Ours d'Or – Festival de Berlin 2015 16h15 – Une Belle fin d'Uberto Pasolini Soutien AFCAE 17h45 – Discussion autour de la programmation des films Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mail avant le 2/03/2015 à Graines d'Images Graines d'Images – 35, rue de Degré – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]

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Prévisionnement régional relayé par l'ACOR

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P R É V I S I O N N E M E N T

Graines d'Images etle cinéma Rex

avec le soutien de l'ACID, L'AFCAE et du GNCR

ont le plaisir de vous inviter à la journée de prévisionnement

JEUDI 5 MARS 2015

au cinéma Le ZoomCentre de ressources – 72120 Saint-Calais

tél : 02 43 35 48 60

9h – Accueil

9h30 – Brooklynde Pascal TessaudSélection ACID / Festival de Cannes 2014Soutien ACID

q11h – Blind d'Eskil Vogt Prix du scénario / Festival de Sundance 2014 Sélection Panorama / Berlinale 2014

12h45 – Déjeuner

14h30 – Taxi Téhérande Jafar PanahiOurs d'Or – Festival de Berlin 2015

16h15 – Une Belle find'Uberto PasoliniSoutien AFCAE

17h45 – Discussion autour de la programmation des films

Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mailavant le 2/03/2015 à Graines d'Images

Graines d'Images – 35, rue de Degré – 72000 Le MansTel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]

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BROOKLYNde Pascal Tessaud

France – 2014– 1h23Sortie courant 2015 – UFO Distribution

Avec KT Gorique, Rafal Uchiwa, Jalil Naciri,...

Sélection ACID / Festival de Cannes 2014Soutien ACID

Coralie s’évade de sa Suisse natale et débarque à Paris pour tenter sa chance dans le rap. En attendant, elle trouve une place de cuisinière dans une association musicale à Saint-Denis. Elle y rencontre Issa, l’étoile montante de la ville…

De prime abord, on pourrait se dire que c’est un (bon) film sur la musique… Brooklyn est aussi et surtout un film sur l’énergie. L’énergie du verbe, de celles et ceux qui le pensent, le rêvent, l’écrivent. Beauté et plaisir des mots donc, qui prennent corps chez une incroyable jeune rappeuse suisse qui déboule à Saint-Denis pour se construire comme chanteuse, mais aussi chez tous ceux qui l’entourent. De cette alchimie se dégage une idée de la solidarité, de la fraternité, du collectif, que l’on a envie de partager à notre tour.De l’intimité du réalisateur avec son sujet naît une vision d’une rare justesse sur la banlieue. Celle-ci apparaît tour à tour sensible et drôle, sans victimisation ni angélisme, loin des clichés habituels.Pas besoin ici d’une narration complexe, les moments musicaux quasi documentaires sont une des grandes forces du film. Le récit va à l’essentiel, se met au service de ses protagonistes, s’appuyant en toute confiance sur leur énergie et leur personnalité ; en particulier sur cette jeune actrice qui illumine le film. Une belle découverte, que l’on a envie à notre tour de faire partager au plus grand nombre.

Jean-Louis Gonnet, cinéaste – Texte de soutien de l'ACID

BLINDd'Eskil Vogt

Norvège – 2014– 1h36Sortie le 29 avril 2015 – KMBO

Avec Ellen Dorrit Petersen, Henrik Rafaelsen, Vera Vitali,...

Prix du scénario / Festival de Sundance 2014Sélection Panorama / Festival de Berlin 2014

Ayant récemment perdu la vue, Ingrid se retire en sécurité dans son appartement - un endroit où elle peut se sentir en confiance, seule avec son mari et ses pensées. Mais ses peurs les plus profondes et ses fantasmes refoulés, vont ressurgir. Blind est une subtile variation autour de la jalousie et de la suspicion, du voyeurisme et de la perception de la réalité. Mais surtout un film d’une grande sensualité porté par un récit d’une grande beauté formelle, tenant en haleine le spectateur comme ses personnages. Avec ce premier film comme réalisateur, Eskil Vogt entre par la grande porte des cinéastes.

Dans Blind, tout est au conditionnel, car le challenge du film est de placer l’audience dans la peau d’une aveugle qui ne "se soucie plus de ce qui est réel tant qu’elle parvient à le visualiser". Chaque scène est ainsi l’occasion d’une trouvaille de mise en scène ou de scénario visant à véhiculer une narration que l’on pourrait qualifier de "sensorielle". Eskil Vogt fait preuve de beaucoup d’humour et d’inventivité à cet égard. Ce côté ludique apporte une belle légèreté à ce qui demeure avant tout un drame, celui de la désintégration d’un couple et d’une femme isolée par son affliction. Le réalisateur embarque l’audience dans une expérience qui se transforme subtilement en autre chose qu’une narration classique.

Grâce à la photographie de Thimios Bakatakis et un travail d’orfèvrerie sonore auquel contribuent les compositions de Henk Hofstede, Blind installe un sentiment de flottement où le spectateur n’a d’autre choix que de se laisser guider par la voix off qui le mènera en bateau. Si le film est parfois cru et terre à terre (les scènes pornographiques sont la meilleure illustration de cet aspect), il n’en demeure pas moins intelligent et ultra référencé lorsqu’il s’agit de citer tant la poésie norvégienne que la pop culture à laquelle la pornographie appartient de toute façon. Blind possède aussi cette froideur scandinave que l’on retrouve jusque sur les traits du faciès de l’actrice principale, belle, mais étrange. Un excellent choix de casting qui confirme tout le potentiel de Ellen Dorrit Petersen.

Domenico La Porta – Cineuropa.org

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TAXI TÉHÉRANde Jafar Panahi

Iran – 2015– 1h22Sortie le 15 avril 2015 – Memento Films

Avec Jafar Panahi,...

Ours d'Or / Festival de Berlin 2015

Installé au volant de son taxi, Jafar Panahi sillonne les rues animées de Téhéran. Au gré des passagers qui se succèdent et se confient à lui, le réalisateur dresse le portrait de la société iranienne entre rires et émotion.

(…) Installé au volant et grimé d’une casquette qui ne trompe personne, le réalisateur faussement converti embarque des inconnus, et à chaque nouveau client qui s’installe à l’arrière (qui y crie, y rit, y saigne, y meurt presque...), c’est tout un éventail de genres cinématographiques qui s’invite, avec un rythme trépidant.(…) Démasqué, le faux chauffeur de taxi ? Panahi n’est pas le meilleur des chauffeurs, il ignore les trajets à suivre et ne lâche presque jamais ses clients à la bonne destination, quitte à se faire insulter. Pourtant, dès les premières minutes, il est déjà reconnu par un client. Le spectateur n’est pas dupe de cette fausse reconversion, mais les clients le sont-ils ? Combien d’entre eux, et à quel degré, sont-ils conscients d’être dans un film ? Au contraire, sont-ils vraiment tous des acteurs ? Ce qui rend Taxi aussi fascinant, ce n’est pas tant cette ambigüité, qui a déjà été vue ailleurs, que le nombre incroyable de niveaux de lecture qu’elle provoque. Dans une ville sans orientation, où personne n’a l’air de trouver son chemin et où tout ressemble à une prison, Panahi montre une société qui trouve son épanouissement dans les détours. Et dans l’art.(…) Cette cité idéale, où tout le monde s’entraide et se conduit les uns les autres, Panahi la dépeint comme une société d’artistes, où tout le monde est un réalisateur en devenir, un outil à la main (caméra, téléphone, appareil photo). Tout en jouant son propre rôle et en parlant de sa propre histoire, Panahi parvient à bâtir un mille-feuille de fictions, un fascinant jeu de miroirs entre le réel, la captation et l’histoire inventée. Riche en pistes théoriques et en même temps particulièrement divertissant (a-t-on souvent autant souri dans et devant un film iranien ?), Taxi abat des montagnes.(...) Une caméra, une voiture, une poignée d’acteurs... pas besoin de plus pour signer ce qui restera comme l’un des meilleurs films de l’année.

Grégory Coutaut – Filmdeculte.com

UNE BELLE FINd'Uberto Pasolini

G-B – 2013– 1h27Sortie le 15 avril 2015 – Version Originale / CondorAvec Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Dury,...

Soutien AFCAE

Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May se passionne pour son travail. Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleu-sement les éloges des disparus… Jusqu'au jour où atterrit sur son bureau un dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.

(…) Mr. John May (...) est un fonctionnaire minutieux et honnête. Il n’a ni famille ni amis et vit sa petite vie monotone sans déplaisir. Son travail consiste à retrouver les proches des personnes qui meurent seules. Le plus souvent, l’enquête est vaine. Il organise alors une cérémonie funèbre et accompagne le défunt jusqu’à sa tombe. Cela n’est que le préambule de l’histoire. En dire plus serait la déflorer, alors que le film, qui ne renie pas son petit côté détective, est nourri de rebondissements. «L’idée que des funérailles puissent se passer sans membres de la famille m’a particulièrement marqué, explique le réalisateur. Je me suis demandé pourquoi, dans nos sociétés actuelles, on peut en arriver à cette situation : des personnes qui meurent seules, sans compagnie, ni amis.»La mort donc, mais pour suivre une orientation précise: qui sont, que font les vivants qui gravitent ou gravitaient autour du défunt. Qu’est-ce qui les en a éloignés. Comment se construisent les barrières qui séparent les individus. Magnifiquement interprété par un Eddie Marsan retenu mais généreux, Mr. John May symbolise tout un chacun en ce sens qu’il ne se connaît pas bien et projette sur les autres ses propres problèmes.(…) Une belle fin sait tenir en haleine; les surprises s’égrènent jusqu’à la fin. Jamais désespéré, ce petit bijou sensible et poétique laisse en mémoire le sentiment d’une douce mélancolie.

Geneviève Praplan – Cine-feuilles.ch

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