GÉOinfo accueille NUMERIMAGE
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L'actualité engéomatiqueau Québec.
Août et septembre 2000 Août et septembre 2000 Août et septembre 2000 Août et septembre 2000 Août et septembre 2000 ..... Volume 12 numéro 3 Volume 12 numéro 3 Volume 12 numéro 3 Volume 12 numéro 3 Volume 12 numéro 3
GÉOinfo accueille NUMERIMAGE
Après huit années d'existence, NUMERIMAGE, un bulletin spécialisé traitantde l'activité de télédétection au gouvernement du Québec, prend un nouvelenvol en s'associant au bulletin GÉOinfo. NUMERIMAGE compteactuellement 1 000 lecteurs, autant des spécialistes du domaine que desutilisateurs actuels, ou en devenir, de la télédétection, et ce, au
gouvernement, dans les municipalités et dans les organismes privés. La télédétection fait partie de cette grandefamille des techniques de pointe utilisant des données à référence spatiale. Ainsi, les abonnés de NUMERIMAGEet de GÉOinfo partagent déjà des champs d'intérêt commun.
par Louis ROUSSEAU / Chantal SEUTHÉ
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Courriel : [email protected]
Équipe de rédaction : Marie-Josée Gallien, ChantalSeuthé, Louis Rousseau, Geneviève-Ilou Boucher,Luc Gravel, Pierre Lessard.
Révision linguistique : Lise Boivin - Les TextesImpeccables inc.
Traduction : Patrick Glynn - École de langues Glynn Inc.
Édition électronique : Prospection inc.
Les articles traitant de télédétection seront désormais groupés dans une nou-
velle section du bulletin, appelée « NUMERIMAGE », laquelle sera également
identifiée par le nouveau logo de NUMERIMAGE. Les articles de cette section
présenteront les faits saillants relatifs aux projets réalisés par les ministères et
les organismes qui expérimentent ou utilisent la télédétection dans leurs activi-
tés, et traiteront des résultats qui découlent de ces projets. Pour l'ensemble des
abonnés, cette heureuse alliance signifie l'accès à une information complète
dans le domaine de la géomatique au gouvernement du Québec. Par ailleurs,
cette association permettra à l'équipe de rédaction de GÉOinfo d'améliorer la
diffusion de l'information en géomatique, tout en poursuivant son objectif d'offrir
à ses lecteurs un éventail plus large de services.
Bienvenue aux lecteurs deNUMERIMAGE, et bonne lecture
à toutes et à tous.
Louis RousseauRédacteur en chef de GÉOinfo
AnalysteService de la modélisation des
systèmes de transportMinistère des Transports du Québec
(514) 864-1753
Courrier électronique :[email protected]
Chantal SeuthéCoordonnatrice de la chronique
NUMERIMAGEResponsable des applications en
observation de la TerreService des applications géospatiales
Ministère desRessources naturelles
(418) 627-6284, poste 2146
Courrier électronique :[email protected]
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L�actualité en géomatique au Québec.
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Le projet SIGAT va bon train
par Linda DION
La mise en place du Système d'information et de gestion pour l'amé-nagement du territoire (SIGAT) progresse. Promu par le ministèredes Affaires municipales et de la Métropole (MAMM), ce projet cons-titue l'un des volets de l'inforoute municipale. Dans un premiertemps, il vise à numériser les textes et les cartes des schémas d'amé-nagement des municipalités régionales de comté (MRC) et des com-munautés urbaines (CU) de l'ensemble du Québec. Dans undeuxième temps, il cherche à établir un réseau d'échanges, de com-munication et de partage d'information intégrée et cohérente entreles différents partenaires actifs dans le domaine de l'aménagementet du développement du territoire. Pour la consultation, les parte-naires auront accès à l'ensemble de la base de données de SIGATdans Internet. De plus, chaque MRC, chaque CU pourra faire la miseà jour de son schéma d'aménagement.
SIGAT facilitera la révision des schémas d'aménagement et leur mise en œuvre.
Une harmonisation de l'information est prévue pour toutes les MRC et les CU,
en même temps que seront établis des mécanismes pour tenir compte des par-
ticularités régionales, tout en respectant la typologie propre à chaque schéma.
La norme de numérisation des schémas d'aménagement est opérationnelle
La numérisation est la première étape vers la mise en place de la banque de
données à référence spatiale. Cette dernière est appelée Banque de données
des schémas d'aménagement (BDSA). La norme de numérisation des sché-
mas d'aménagement produite par le MAMM a permis d'octroyer, dès septembre
1999, le premier contrat de numérisation des schémas d'aménagement.
Compte tenu de la grande diversité des
documents à numériser, il a fallu éla-
borer un cadre normatif pour la numé-
risation des documents cartographi-
ques présents dans les schémas
d'aménagement. En effet, les cartes
des schémas d'aménagement sont
très différentes d'une MRC à l'autre,
tant par leur contenu que par leur pré-
sentation. Les mécanismes mis en
place au moment de la numérisation
et de la structuration des données
d'aménagement permettent de respec-
ter les objectifs suivants :
- procéder à une certaine harmonisa-
tion, tout en tenant compte des parti-
cularités régionales exprimées dans la
typologie ;
- mettre en place une banque de don-
nées à référence spatiale et prévoir les
mécanismes qui en favoriseront l'en-
tretien ;
- bonifier les données d'aménagement
et assurer l'intégration géométrique
dans l'environnement de con-sultation
de SIGAT en important les données de
référence du ministère des Ressour-
ces naturelles (MRN) au moment de
créer les données d'amé-nagement ;
- assurer , par des mécanismes appro-
priés, l'harmonisation de la BDSA avec
la banque de données textuelles des
schémas d'aménagement.
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Linda DionMinistère des Affaires municipales
et de la Métropole(418) 691-2088, poste 3773
Courrier électronique :[email protected]
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
D'ici à septembre 2001, tous les schémas d'aménagement seront numérisésLe MAMM procède, par région, à l'octroi de contrats de numérisation des schémas d'aménagement. Seuls sont retenus
les derniers documents produits par les MRC et les CU, soit les projets de schéma révisé, soit les schémas révisés, ou, à
défaut, les schémas actuellement en vigueur. Cet été, le Ministère termine les contrôles de qualité des données à réfé-
rence spatiale de 42 MRC. D'ici à l'été 2001, la couverture sera terminée à l'échelle provinciale.
La numérisation des schémas d'amé-
nagement des régions du grand Mon-
tréal, de la Montérégie, de Lanaudière,
de l'Estrie et des Laurentides est en
cours. Ce groupe de numérisation con-
tient plus de 1 100 cartes. Celles-ci
serviront à construire les treize thèmes
relatifs à l'aménagement du territoire.
Les premiers schémas d'aménage-
ment sous forme numérique seront dis-
ponibles vers la fin de l'année. Il s’agit
des schémas de la communauté ur-
baine de Montréal et des MRC de la
région métropolitaine.
Les facettes technologiques du projet SIGATC'est par l'intermédiaire de l'inforoute municipale que les données d'aména-
gement emmagasinées dans SIGAT seront transmises. Ces données sont
de deux types : d'abord, les données textuelles reproduisant les rapports,
tableaux et figures ; ensuite, les données à référence spatiale numérisées àpartir des cartes contenues dans les schémas.
La gestion des donnéesLe système d'information à référence spatiale utilisé dans le projet est le
logiciel ArcInfo, version Windows NT. Par ailleurs, les données de base du
ministère des Ressources naturelles sont fournies au MAMM en formatArcInfo et en coordonnées géographiques avec la double précision. En con-
séquence, les données d'aménagement seront découpées par MRC, selon
la même structure que celle du MRN, soit sans aucune modification sur les
données de base importées. Ces données à référence spatiale sont transfé-
rées sur le serveur de diffusion. L'application du serveur géomatique et del'interface cliente est développée avec MapObject d'ESRI.
Actuellement, la banque de données textuelles du MAMM contient plus de
3 000 textes et elle est gérée avec le logiciel Naturel Pro d'Ardilog. Ces don-
nées sont transférées en format HTML sur le serveur de données textuelles
et elles sont indexées en champs de recherche; des hyperliens les complè-
tent. L'application Web Naturel Net permet de gérer le serveur. Quant audéveloppement de l'interface utilisatrice, il est assuré au moyen de Naturel
Net.
La diffusion et la mise à jourLe système de diffusion et de mise à jour des données de SIGAT sera achevé
en deux temps. Une première phase, qui se terminera au cours de la pré-sente année, permettra de mettre en place un serveur géomatique et un
serveur de données textuelles avec une application de consultation de type
« Fureteur Internet ». Prévue d'ici à la fin de 2001, la deuxième phase com-
prendra la réalisation d'une application géomatique complète et interactive
téléchargée à même le poste de l'utilisateur, de même qu'une application
complète de recherche textuelle et un lien bidirectionnel entre l'applicationgéomatique et l'application textuelle.
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La géomatique et la Ville de Québec :une grande complicité
par Louison MARTINEAU
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
La géomatique a fait son entrée à la Ville de Québec en 1989. Trèsvite, on découvre son immense potentiel d'application et on l'ap-précie. Perçue comme un outil incomparable d'aide à la décision,la géomatique gagne rapidement du terrain en s'insérant dans unemultitude de projets municipaux. Elle devient alors indispensableà la bonne marche des travaux et à la productivité en général.Aujourd'hui, la géomatique est intimement liée aux services dont laqualité assure la réputation de la Ville de Québec.
La géomatique a des alliés de toutes
parts. Ce sont des inconditionnels qui
clament, bien haut et bien fort, toute
son efficacité et l'ensemble de ses
avantages. Comment peut-il en être
autrement quand productivité, rapidité
et facilité d'exécution viennent littéra-
lement transformer le quotidien sur le
plan professionnel ?
Une connaissance de la villedans tous ses détours…Ville fortifiée, Québec se déploie dans
un environnement naturel des plus va-
riés. Elle compte plus de 170 000 ha-
bitants répartis sur un territoire cou-
vrant 94,3 km2. Ainsi, l'administration
municipale doit composer avec des va-
riables qui relient le passé - 400 ans
d'histoire -, le présent et l'avenir : quar-
tier historique, activités commerciales,
étalement urbain, etc.
Pour assurer une gestion efficace et
de la meilleure qualité possible, il est
donc essentiel que soit établie une
Vue aérienne de la haute-villede Québec.
Le Château Frontenac photographié àpartir de la rive-sud de Québec.
synergie entre la géomatique et l'ad-
ministration municipale. Ainsi, une
équipe de quatre personnes faisant
partie du Service de la gestion de l'in-
formation veille à la bonne marche et
à la promotion de la géomatique, de
même qu'au soutien de ses activités.
Des mises à jour des données permet-
tent à plus de 175 personnes, affec-
tées à divers services de la Ville, d'avoir
accès aux données géomatiques par
l'intermédiaire d'un intranet.
La géomatique au service del'évaluation foncièreLes données du rôle d'évaluation ser-
vent d'appui à la banque de données
sur les propriétés, les demandes de
permis, les programmes de subven-
tions relatives à l'habitation, et sur les
interventions des techniciens-inspec-
teurs du bâtiment, des techniciens en
environnement et salubrité, et des ins-
pecteurs en prévention contre l'incen-
die.
La matrice graphique est tenue à jour
par le Service de l'évaluation de la
Communauté urbaine de Québec
(CUQ), dans le cadre d'un processus
intégré avec la Division de l'arpentage
et de la cartographie du Service de l'in-
génierie de la Ville. Avant l'utilisation
de la géomatique, le travail était accom-
pli en double par l'un et l'autre service.
Une carte d'utilisation du solmise à jour régulièrementLa géomatique contribue à maximali-
ser les processus de production des
plans et de réalisation des projets de
construction et d'aménagement du ter-
ritoire.
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L�actualité en géomatique au Québec.
L'usage de la géomatique permet également de faire des analyses afin de repérer, ou de caractériser, certains phénomè-
nes du territoire et de la population qui l'habite. En bénéficiant constamment d'une carte d'utilisation du sol mise à jour, la
géomatique devient, une fois de plus, une aide précieuse à la prise de décision.
De plus, certains outils de visualisation
permettent de créer des maquettes
électroniques pour illustrer, avec plus
de précision, les conséquences, sur
l'environnement, de la réalisation de
projets de grande envergure.
La géomatique au Service del'urbanismeD'autres secteurs d'activité profitent de
la géomatique. D'une part, elle est utile
dans le domaine de la délivrance de
permis. En effet, celle-ci s'accomplit à
partir d'un intranet donnant accès aux
données sur les propriétés, aux grilles
de codes de spécification de zonage,
à la cartographie topographique, au
morcellement foncier et à la cartographie des réseaux. Cette application utilise la référence spatiale comme interface de
requête, ce qui rend transparent l'accès aux renseignements provenant de diverses banques de données.
D'autre part, la géomatique a son utilité dans le domaine des projets d'amendement au règlement de zonage. En effet,
ceux-ci sont pris en considération dans le système de gestion du règlement, ce qui permet de savoir, au moment du
traitement d'une demande de permis de construction, s'il y a un projet d'amendement en cours dans la zone ciblée et
quelle est la nature du changement. Enfin, la géomatique est efficace dans la gestion du patrimoine puisque celle-ci peut
être effectuée à l'aide d'une banque de données sur les propriétés faisant partie du patrimoine de la ville.
Carte de zonage de la haute-ville de Québec,avec les délimitations des propriétés.
Des résultats concluantsÀ la Ville de Québec, la géomatique fait maintenant partie des grandes priorités d'action et d'intervention. Ses applications,
toujours grandissantes, trouvent écho dans toutes les sphères d'activité.
Les résultats qui suivent parlent d'eux-mêmes :
maximalisation des processus de tenue à jour de la cartographie municipale de base et thématique (matrice graphique
maintenant tenue à jour par une seule entité) ;
accès facile à l'ensemble des banques de données corporatives par l'intermédiaire de la technologie Internet (accès
par intranet) ;
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augmentation de la productivité dans l'application du règlement de zonage et dans la préparation des projets d'amen-
dements (carte de zonage unique tenue à jour par une seule entité, analyses automatisées) ;
augmentation de la productivité dans la gestion de la forêt urbaine (en cas d'épidémie ou de maladie, par exemple,
localisation rapide des arbres à traiter) ;
augmentation de la productivité dans la gestion du réseau routier (production de cartes de signalisation routière).
Aujourd'hui plus que jamais, la recherche et les échanges d'information jouent
un rôle capital dans une organisation municipale. Il importe de demeurer attentif
à l'évolution de la discipline. C'est pourquoi la Ville de Québec envisage d'exploi-
ter davantage cette technologie moderne de gestion du territoire, particulière-
ment en sécurité publique ou dans le domaine de l'utilisation des ordinateurs
portatifs. Les démarches en valent certainement la peine puisque, jusqu'à main-
tenant, les résultats obtenus sont remarquables. On n'arrête jamais le progrès…
Louison MartineauChef d'équipe
Ville de QuébecTél. : (418) 691-6516
Téléc. : (418) 691-7681
Courrier électronique :[email protected]
Bilan de l'opération de déneigementdes routes faisant appel au GPS
par Pierre LESSARD
Il y a un an, afin d'assurer la sécurité et une gestion efficace desopérations sur son territoire, le Centre de services de Bouchervilledu ministère des Transports du Québec (MTQ) entreprenait unprojet-pilote de localisation automatique des véhicules (LAV)(voir GÉOinfo, vol. 11, n° 1, février-mars 1999). Dès la premièreannée d'exploitation, 47 camions d'entretien hivernal et véhiculesde patrouille ont été munis de ce système.
C'est la Direction générale des télécommunications (DGT) du Secrétariat du
Conseil du trésor (SCT) qui, en tant que partenaire principal, a entrepris l'agen-
cement de l'équipement. Chaque véhicule était muni d'un récepteur GPS, d'un
récepteur correcteur DGPS, d'un microcontrôleur et de différents capteurs.
Au cours de la deuxième saison d'expérimentation, la Direction des technolo-
gies de l'information (DTI) du MTQ a terminé la mise au point de l'application
LVD (localisation des véhicules de déneigement et bilan tempête). Cette appli-
cation facilite la consultation, en temps réel, de renseignements, tels que la vi-
tesse des véhicules, le type d'abrasif utilisé et son taux d'épandage. Quant au
bilan tempête, il fournit les renseignements sur les opérations aux fins d'analyse
postérieure (raison de l'intervention, nombre de véhicules présents à l'intérieur
des circuits, heures de début et de fin
des opérations, par rapport aux heu-
res de début et de fin des tempêtes,
etc.).
Camions du MTQ en formation pour ledéneigement d'une autoroute. Lesystème LAV permet de suivre, en
temps réel, le passage de cescamions à l'intérieur de chaque
section du réseau.
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L�actualité en géomatique au Québec.
Des améliorations ont également été observées en ce qui concerne la capacité de mise à jour de la cartographie, des
graphiques du bilan tempête et de la prise d'information sur l'épandage. Le nombre de véhicules munis de GPS est passé
de 47 à 64. Avec cette augmentation, le Centre de services, qui gère annuellement six millions de dollars pour l'entretien
de ses routes en période hivernale, détient maintenant un véritable système d'information lui permettant d'assurer un
meilleur service à la population.
Les résultatsLes données statistiques en ce qui concerne les accidents avec blessures ne sont pas encore disponibles. Cependant,
l'on sait déjà qu'en 1999, une meilleure coordination des travaux de déglaçage et de déneigement a permis de diminuer de
23 p. 100 le nombre d'accidents causant des dommages aux infrastructures du ministère des Transports du Québec.
La poursuite du projetLe Centre de services de Boucherville compte équiper l'ensemble de son parc
de véhicules à raison de huit à dix unités GPS supplémentaires par année. Ainsi,
on obtiendra une vision plus globale des activités de déneigement. Si l'expé-
rience s'avère concluante, tous les entrepreneurs en déneigement pourraient
avoir accès aux données du système LAV. La saison 2000-2001 permettra de
trouver des solutions afin de réduire les frais d'exploitation de ce système. La
sélectivité des circuits et la diminution de la fréquence d'échantillonnage figurent
parmi les hypothèses envisagées.
Pierre LessardService de la géomatique et
de la cartographieMinistère des Transports
(514) 864-4978
Courrier électronique :[email protected]
GPS : le début d'une ère nouvelle
par Yves THÉRIAULT
Le 2 mai 2000 est une date charnière à retenir pour les usagers dusystème de positionnement GPS. En effet, vers 4 h 5 UniversalCoordinated Time (UTC), soit 0 h 5 à l'heure avancée de l'Est, lesÉtats-Unis ont suspendu le programme de dégradation du signalGPS, communément appelé « disponibilité sélective » (SelectiveAvailability ou SA). Les usagers ont maintenant accès à des don-nées plus précises. Cependant, jusqu'à l'année 2006, cette déci-sion présidentielle sera révisée sur une base annuelle.
La disponibilité sélective consiste à dégrader, pour chaque satellite, les données
relatives à l'horloge et aux éphémérides contenues dans la partie civile du signal
GPS. Cette dégradation a un impact direct sur la précision de la position. Selon
le Federal Radionavigation Plan des États-Unis, la précision d'une position pour
les usagers civils était, avant le 2 mai, de 100 mètres en planimétrie et de 156
mètres en altimétrie. À titre d'informa-
tion, la précision pour les militaires
américains est de 22 mètres en plani-
métrie et de 28 mètres en altimétrie. Il
faut rappeler que la partie du signal
GPS réservée aux militaires n'a jamais
été affectée par la disponibilité sélec-
tive et qu'elle est légèrement plus pré-
cise que celle réservée aux civils. Tou-
tes ces précisions sont évaluées à par-
tir de données théoriques très conser-
vatrices et elles sont estimées avec
une probabilité de 95 p. 100. En pra-
tique, dans de bonnes conditions, la
précision civile était d'environ 50 mè-
tres, dans 95 p. 100 des cas.
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Yves ThériaultService de la géodésie
Ministère des Ressources naturellesTél. : (418) 627-6281, poste 2009
Courrier électronique :[email protected]
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
Depuis le 2 mai, la précision a aug-
menté de façon importante pour les
usagers civils. Pour démontrer le nou-
veau degré de précision, de nombreux
sites Internet comparent des positions
obtenues avant et après cette date. Le
graphique suivant, diffusé par le U.S.
Space Command, présente clairement
l'impact de la disponibilité sélective sur
la position, avant et après la suspen-
sion du 2 mai. L'analyse des données
recueillies dans des sites Internet laisse
présager que la précision, dans le
domaine civil, est maintenant, dans
95 p. 100 des cas, de l'ordre de 5 à
15 mètres.
Pour les usagers de cette technique de
pointe, l'amélioration de la précision du
système GPS aura des retombées im-
portantes. Auparavant, les usagers qui
souhaitaient obtenir une distance plus
précise que 50 mètres, surtout si cette
distance devait se situer entre 2 et 20
mètres, devaient recourir à des sour-
ces de données externes. Les princi-
pales sources sont les termes correc-
tifs transmis en temps réel (DGPS) et
les données GPS captées par une sta-
tion permanente. Depuis le 2 mai, ces
besoins en précision sont grandement
couverts. Cependant, les usagers qui
désirent obtenir une distance plus pré-
cise que 5 mètres devront continuer à
utiliser des données externes.
Source : Site du GPS Support Center. A United StatesSpace Command Organization.
Quelques liens utiles :
http://www.igeb.gov/Site du Interagency GPS Executive Board.Vous y trouverez la déclaration du président Clinton, ainsi que d'autres renseignementssur la disponibilité sélective.
http://www.peterson.af.mil/usspace/gps_support/Site du GPS Support Center. A United States Space Command Organization.Il s'agit d'une source de renseignements sur le GPS.
http://www.ngs.noaa.gov/FGCS/info/sans_SA/Site du Federal Geodetic Control Subcommittee.Ce site contient des renseignements sur le retrait de la disponibilité sélective.
http://www.navcen.uscg.mil/Site du U.S. Coast Guard Navigation Center.Ce site contient des renseignements sur le GPS, le DGPS et sur le Federal Radionavi-gation Plan.
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L�actualité en géomatique au Québec.
Un premier colloque sur la géomatiqueagricole et l'agriculture de précision
par Geneviève-Ilou BOUCHER
Capteurs de rendement, cartes pédologiques, indicateurs de ferti-lité. Ça vous dit quelque chose ? Des producteurs et différents ac-teurs du milieu agricole se sont réunis pour en discuter à l'occa-sion du 1 er colloque sur la géomatique agricole et l'agriculture deprécision qui s'est déroulé les 23 et 24 mars dernier à Saint-Hyacin-the. Plus de 200 personnes, en provenance du milieu de la recher-che ainsi que du secteur privé et public, ont assisté à cet événe-ment dont l'objectif était non seulement de présenter, aux produc-teurs agricoles, les avantages de l'utilisation de la géomatique dansle but d'améliorer le rendement de leurs terres, mais également dedémontrer le potentiel de cette technologie pour favoriser unemeilleure gestion agricole et environnementale.
déjà la technologie GPS avec capteurs
de rendement. Il s'agit d'un équipement
GPS spécialement adapté, installé sur
la machinerie agricole. Il permet au pro-
ducteur de localiser, à l'aide d'échan-
tillons de sol, les variations de rende-
ment dans un champ. Les données re-
cueillies sont ensuite traitées avec un
logiciel spécialisé, lequel permet de
cartographier les rendements d'un
champ et de préparer un plan de trai-
tement variable en appliquant, au bon
endroit, les doses exactes de fertili-
sants, de semis ou d'autres amende-
ments. Cela n'est qu'un exemple des
nombreuses possibilités d'application
de la technologie GPS en agriculture.
D'un point de vue environnemental,
cette technologie permet de réguler la
quantité d'engrais ou de pesticides
appliqués, ce qui a pour effet de limiter
les surplus nocifs pour l'environne-
ment. Du même coup, en appliquant
la bonne quantité d'engrais ou de pes-
ticides, l'agriculteur économise puisqu'il
n'utilise que ce dont il a réellement be-
soin. De plus, cette façon de faire per-
met d'uniformiser les rendements d'un
champ et, par le fait même, d'en ac-
croître la productivité. On peut donc
dire que l'agriculteur augmente son
rendement tout en diminuant son coût
de production.
Une meilleure réponse à la réalité agricole d'aujourd'huiL'expansion démographique et la diminution de la superficie des terres cultiva-
bles poussent les agriculteurs à rechercher des moyens de maximiser le rende-
ment de leurs terres, afin de pouvoir répondre à la demande. Aujourd'hui, la
géomatique, avec ses différentes applications en agriculture (échantillonnage
des sols, application d'engrais à taux variable, détection rapide de problèmes
dans les champs, etc.), offre aux agriculteurs de nouveaux moyens d'accroître
leur production. Les nombreux projets de recherche entrepris par les universi-
tés, ainsi que les efforts mis de l'avant par les différents paliers des gouverne-
ments pour favoriser la promotion de cette technique de pointe, nous le prou-
vent : la géomatique est appelée à jouer un rôle de plus en plus important en
agriculture.
La géomatique au service des producteursConcrètement, on estime qu'environ 5 p. 100 des fermes québécoises utilisent
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Geneviève-Ilou BoucherDirection des informations
corporatives Sûreté du Québec
Tél. : (514) 598-4358
Courrier électronique :geneviè[email protected]
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
Les projets de recherche se poursuiventBien que les résultats des projets de recherche présentés lors de ce colloque
soient encourageants et porteurs d'avenir, il reste encore à évaluer l'efficacité,
sur le plan agronomique, économique et environnemental, de cette nouvelle
approche dans le contexte agricole réel. Le domaine des cultures à haut coût de
production et à risques élevés de pollution environnementale est particulière-
ment ciblé comme étant potentiellement rentable. La dimension pédologique
dans la gestion spécifique des parcelles agricoles devra également être mieux
intégrée : il faudra promouvoir des recommandations adaptées aux différents
groupes de gestion et de comportement des sols.
Les spécialistes en géomatique devront concevoir différentes applications à ces
fins et mettre à la disposition des conseillers, des agronomes et des produc-
teurs, les outils nécessaires propres à faciliter l'accès à cette nouvelle technolo-
gie. De leur côté, les futurs utilisateurs devront apprivoiser ces nouvelles métho-
des et, dans le but d'en faire une utilisation rentable, ils devront posséder la
formation nécessaire.
La géomatique suscite de l'intérêtà la Conférence de Montréal
par Luc GRAVEL
La diffusion de l'information géographique et l'utilisation de lagéomatique figuraient parmi les sujets discutés à la 6 e édition de laConférence de Montréal. Cette année, les participants étaient con-viés à débattre les enjeux auxquels sont confrontés l'Afrique et leMoyen-Orient, dans le contexte de la mondialisation des marchés.L'événement s'est déroulé du 14 au 17 mai dernier ; il a accueilli 108conférenciers et spécialistes, et plus de 960 participants.
En matière économique, l'Afrique et le Moyen-Orient doivent miser sur une pro-
ductivité accrue par l'apport des technologies de l'information, parmi lesquelles
la géomatique. C'est l'une des constatations qui sont ressorties de la plénière
sur les télécommunications, la révolution Internet et le commerce électronique.
L'intérêt des participants en ce qui concerne la géomatique touche particulière-
ment le secteur minier (la prospection et l'exploitation), la gestion de l'eau, la
connaissance du territoire, l'éducation et le tourisme. Les pays intéressés par
l'expertise québécoise en cette matière sont le Maroc, la Tunisie, le Liban, l'Al-
gérie, l'Afrique du Sud, le Mozambique, l'Île Maurice et le Sénégal.
Il y a six ans, la Conférence de Mon-
tréal était, d'abord et avant tout, un fo-
rum de discussions sur les enjeux de
la mondialisation. Cette année, le vo-
let commercial a pris de l’envergure.
Cela explique, en partie, la participa-
tion d'importants décideurs. En effet,
une douzaine de représentants de dif-
férents pays de l'Afrique et du Moyen-
Orient, dont les chefs d'État de l'Algé-
rie et du Nigéria, des ministres, des
sous-ministres, ainsi que des prési-
dents d'institutions financières interna-
tionales, des spécialistes et des gens
d'affaires ont participé à l'événement.
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
La 7e édition de la Conférence de Mon-
tréal se tiendra du 17 au 20 avril 2001.
Elle aura pour thème « Un libre
échange des Amériques est-il possi-
ble » ? À l'occasion de cette prochaine
édition, la géomatique sera portée à l'agenda des discussions.
Pour de plus amples renseignements sur l'organisation de cette conférence,
vous pouvez consulter le site Internet www.conferencedemontreal.com .
Luc GravelSecrétaire
Plan géomatiquedu gouvernement du Québec
Tél. : (418) 627-6250, poste 2162
Courrier électronique :[email protected]
Nouvelle génération de spatiocartesforestières synthèses
par Pierre LAFRAMBOISE / Sébastien MATEJEK / Jean-Pierre LÉTOURNEAU
Forêt Québec contribue à l'amé-
nagement durable des forêts et au
développement économique du
secteur forestier dans chacune
des régions du Québec. Ainsi,
Forêt Québec veille à ce que
l'aménagement des forêts publi-
ques assure la pérennité et la pro-
tection de celles-ci, dans une op-
tique d'utilisation optimale du ter-
ritoire à des fins de production de
matière ligneuse et de mise en
valeur des autres ressources qui
lui sont propres. De plus, en par-
tenariat avec les organismes en
cause, Forêt Québec contribue à
la protection et à la mise en va-
leur des forêts privées.
La Direction des inventaires forestiers de Forêt Québec du minis-tère des Ressources naturelles (MRN) est en voie de produireune nouvelle génération de spatiocartes forestières synthèses.Le projet couvrira le territoire forestier, soit une superficie de760 000 km 2 comprenant la forêt publique (90 p. 100) et la forêtprivée (10 p. 100) (se reporter à la carte ci-dessous). Le projet de-vrait s'étendre sur une période de deux ans. Il sera réalisé à contratpar des firmes spécialisées en télédétection et en foresterie.La nouvelle génération de spatiocartes reflétera les besoins réelsdes usagers pour ce qui est des produits numériques « prêts àutiliser » dans un environnement géomatique.
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
Les spatiocartes seront réalisées à partir d'images Landsattm récentes. Elles seront traitées de façon à faire ressortir le
milieu forestier dans son état actuel et dans son ensemble, tout en permettant d'apprécier la diversité du milieu par la
richesse des détails. Les spatiocartes seront découpées par unité de gestion du MRN (Forêt Québec) et elles donneront
l'emplacement des principaux renseignements territoriaux nécessaires à l'aménagement et à la gestion des forêts : les
limites administratives forestières, les modes de gestion forestière et les territoires d'approvisionnement des usines. Elles
constitueront un outil de connaissances sur la forêt et un moyen de planification des activités liées à l'aménagement
forestier et à l'utilisation polyvalente de la forêt, dans un contexte de développement durable.
En 1993 et en 1994, la Direction des
inventaires forestiers de Forêt Québec
avait produit une série de spatiocartes
forestières par télédétection numé-
rique. Ainsi, 46 spatiocartes à l'échelle
1 / 250 000 avaient été produites.
Une mosaïque générale « Le Québec
forestier méridional » à l'échelle
1 / 1 250 000 avait été produite à partir
de celles-ci (voir image en couleurs).
Désormais, il deviendra possible de vi-
sualiser rapidement les principaux
changements survenus entre les deux
générations de spatiocartes, soit à l'in-
térieur d'une période de six à sept ans
en général.
À compter de l'automne 2000, de nouvelles spatiocartes synthèses seront disponibles. Pour obtenir de plus amples
renseignements, vous pouvez communiquer avec MM. Alain Lévesque ou David Girard, aux adresses électroniques
suivantes : [email protected] ou [email protected].
Pierre Laframboise, géog., M. Sc.,Sébastien Matejek, ing. f., M. Sc.et Jean-Pierre Létourneau, ing. f.Direction des inventaires forestiers
Forêt QuébecMinistère des Ressources naturelles
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Événements d�intérêten l�an 2000Événements d�intérêten l�an 2000
URISA 2000 Annual Conference and ExpositionDu 19 au 23 août 2000Omni Rosen Hotel, Orlando, FL, É.-U.Tél. : (847) [email protected]://www.urisa.org/2000conference/prelim/cover.htm
Concours « Prix Vectora 2000 »Prix de reconnaissance en géomatique municipale.Organisé par l'Association de géomatique municipale du Québec (AGMQ)Date de fermeture du concours : Le 23 août 2000Tél. : (514) [email protected]://www.agmq-quebec.com
« La télédétection et l'intégration des données spatiales :mesure, surveillance et modelage »22e Symposium canadien sur la télédétectionDu 21 au 25 août 2000Université de Victoria, Victoria, C.-B., CanadaTél. : (613) [email protected]://www.casi.ca/Call2000.htm
Colloque sur la télédétection hyperspectrale :applications, perspectives et attentesLes 5 et 6 octobre 2000Université d’Ottawa, Ottawa, Ontario, CanadaTél. : (613) 562-5800, poste [email protected] ou [email protected]
TI Contact 2000 / IT Contact 2000Activité organisée par la Société de promotion économique du Québecmétropolitain (SPEQM)Les 19, 20 et 21 octobre 2000Centre des congrès de Québec, Québec, CanadaTéléc. : (418) [email protected]://www.speqm.qc.ca
SOURCE :
Louis RousseauRédacteur en chef,
bulletin GÉOinfoMinistère des Transports
Tél. : (514) 864-1753
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GÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOGÉOINFOhttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfohttp://www.pggq.gouv.qc.ca/geoinfo PGGQ
L�actualité en géomatique au Québec.
« Tendances et perspectives dela géomatique au Québec »Colloque organisé par l'Associationde géomatique municipale duQuébec (AGMQ)Le 24 octobre 2000Hôtel Universel, Drummondville,Québec, CanadaTél. : (514) [email protected]://www.speqm.qc.ca
The Second Annual StreetSmart and Address SavvyConferenceConférence sur l'adressage del'URISADu 25 au 27 octobre 2000Omni Inner Harbor Hotel, Baltimore,MD, É.-U.Tél. : (847) 824-6300http://www.urisa.org/address00/street_smart_prelim.htm
« Practical Applications inthe Geospatial InformationSciences »ASPRS and ACSM Fall 2000ConferenceDu 1er au 6 décembre 2000Rhode Island Convention Center,Westin Providence, Providence, RIhttp://www.asprs.org/providence