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v.z.w. CRESEPT a.s.b.l.ave W.A Mozartlaan 4 1620 DROGENBOS : 02/376.94.74 : 02/331.67.96 : [email protected] www.cresept.be

FORMATION POUR CONSEILLERS EN PREVENTION Niveau de Transition

GESTION DES RISQUES DES INTERVENANTS DANS UNE ENTREPRISE DE MAINTENANCE DINSTALLATIONS TECHNIQUES DE BATIMENTS

AUTEUR :

CHRISTIAN VAN DAEL

DIRECTEUR DU MEMOIRE :

JEAN-PIERRE COSY

Anne acadmique : 2008 / 2009

Cresept Anne de transition 2008-2009 Directeur du Mmoire : M. Jean-Pierre Cosy

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Quil me soit permis de remercier:

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Monsieur Hedwig VAN LYSEBETH, directeur administrateur dIMTECH MAINTENANCE qui ma autoris la participation au cycle de formation du niveau de transition

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Mesdames et Messieurs les professeurs du CRESEPT qui ont assur cette formation

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Ma femme et mes enfants

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Madame Vinciane VLAYEN, directeur du CRESEPT, lcoute permanente de ses tudiants

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Monsieur Jean-Pierre COSY dont laimable collaboration ma toujours t acquise

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SOMMAIRE Page N Chapitre 1 : Prsentation de la S.A. IMTECH MAINTENANCE Domaines dactivits Composition du SIPPT Organigramme du SIPPT Formations en matire de Scurit et Hygine Statistiques des Accidents de Travail sur les 5 dernires annes Agrations et Classes obtenues Choix du thme Procdures d'exploitation : Traitement dune affaire 9 10 12 13 13 14 14 15 17

Chapitre 2 : Chapitre 3 : Chapitre 4 :

Tches et Qualifications techniques requises au sein dun Dpartement 25 Organigramme gnral dun dpartement H.V.A.C. 26 Qualifications techniques requises pour les diffrents intervenants 27

Chapitre 5 :

Quest ce que la Maintenance Technique ? (doc INRS) Les 9 principes gnraux de Prvention suivant lINRS Etude : Principe Analyse des risques la maintenance / en dpannage sur : un Groupe Frigorifique un Condenseur eau un Condenseur Air une Tour de Refroidissement un Brleur Mazout et Gaz une Chaudire Chemine un Groupe de Ventilation des Equipements Sanitaires un Tableau Electrique ; T.G.BT ; H.T. des Tuyauteries Hydrauliques Qualit des eaux : bactries, Lgionellose

29 37

Chapitre 6 :

39 41 51 55 59 65 77 81 95 99 109 117

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Page N Chapitre 7 : Liste des quipements techniques analyss avec association des qualifications requises Chapitre 8 : Duonett D7 : le dtartrant SAFE Chapitre 9 : Formations en interne : Utilisation et Protections lemploi de produits dtartrants corrosifs sur : Condenseur eau Tour de refroidissements Toolbox : Dtartrage avec du Passibel C Toolbox : Bactries et Lgionelles Toolbox : Dbouchage de canalisations Toolbox : Procdures pour lachat de matriels dangereux Toolbox : Campagne Environnement : reconversion au Duonett D7 Chapitre 10 : Formations en externe Chapitre 11a : 11b : Liste des EPI . Liste des outils mains et lectriques 125 129 133 135 142 147 151 153 157 159 161 163 164 167 169 175 177

Chapitre 12 : Conclusions GMAO Chapitre 13 : Bibliographie Chapitre 14 : Annexes : Fiche MSDS :Passibel C Duonett D7 Chapitre 15 : Rsum (face arrire)

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Chapitre 1 :

Prsentation de la S.A. IMTECH MAINTENANCE

IMTECH MAINTENANCE fait partie du groupe international IMTECH qui est un prestataire de services europen avec plus de 18.000 collaborateurs, et dpend en Belgique de IMTECH BELGIUM prsent en tant quinstallateur, avec IMTECH PROJECT dans les domaines de l'lectrotechnique, du chauffage, de la ventilation et du conditionnement d'air (HVAC), des installations sanitaires et du spcial piping, de l'automatisation industrielle et de la tlmatique.

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IMTECH MAINTENANCE offre un ventail complet de service en gestion technique et en maintenance pour des btiments, de l'industrie y compris chimie et ptrochimie et effectue lentretien, la gestion, les dpannages et la surveillance de toutes installations de: HVAC : production et distribution de chauffage, froid et ventilation les units terminales rgulation de lensemble par GTC

Sanitaire : groupes de surpression distribution de leau de ville production, stockage et distribution de leau chaude sanitaire traitement des eaux fontaines dcoratives pompes de relevage vacuation des eaux uses, rseaux dgouts

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Electricit : haute tension / basse tension (TGBT TD) distribution enseignes lumineuses remplacement des lampes, TL, spots,

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Scurit : dtection et alarme incendie dtection des gaz toxiques (Co) et explosifs (CH4) protection incendie (hydrants dvidoirs dsenfumage,) rseau de transmission des alarmes clairage de secours

exutoires

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Accs : dtection intrusion contrle des accs portes et barrires automatiques parlophonie vidophonie - CCTV

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Mcanique : nacelles de nettoyage groupes lectrognes de secours compresseur dair et rseau de distribution

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Cuisine : chambres froides positives et ngatives comptoirs rfrigrs hottes de cuisine, extracteurs et conduits dvacuation de bues grasses sparateur de graisses

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Service / gestion : planification et suivi des entretiens par G.M.A.O. gestion des nergies avec optimalisation du fonctionnement (conomies de combustible) dpannage 24 h / 24 tlsurveillance permanente centre de tlgestion quip pour tre raccord aux installations des principales marques de rgulation (Honeywell Siemens Johnson Controls Sauter) analyse bactriologique de leau pour prvention de la lgionellose analyse de la qualit des eaux de chauffage et de refroidissement gestion des stocks des pices consommables , dusage courant et stratgique limination et vacuation des dchets suivant les rglementations en vigueur dition de rapports et statistiques feed-back des demandes dintervention tudes et propositions damlioration du fonctionnement et des performances audit interne et contrle qualit tablissement des consignes et contrle de la scurit VCA

La socit IMTECH MAINTENANCE effectue galement tous travaux de rparation, remplacement ou nouvelles installations tant pour ses clients sous contrat que pour tout autre client. Et ce pour tous types de btiments, savoir : - btiments publics - hpitaux et maisons de repos - socits de logement - coles - htels industrie bureaux - piscines & halls sportifs - immeubles appartements - habitations individuelles

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COMPOSITION DU CPPT et SIPP A IMTECH MAINTENANCE : Une runion de concertation Scurit-Sant-Environnement (SSE) entre la Direction et les dlgus du personnel est organise mensuellement raison dune dizaine de runions par an, ou chaque fois quun tiers des dlgus des travailleurs en font la demande. La dlgation de lemployeur est compose de la Direction Gnrale. La dlgation du personnel est elle compose de quatre membres effectifs, reprsentant les ouvriers, et deux membres effectifs reprsentant les employs, lus pour 4 ans. Cette dlgation comprend galement un nombre quivalent de membres supplants de chaque type. Conseiller en PPT : Dlgation de lemployeur : Dlgation des Employs : Dlgation des Ouvriers : Ch.Van Dael le directeur et le directeur adjoint 2 reprsentants 4 reprsentants

Lors de ces runions, diffrents points sont passs en revue comme, par exemple, les accidents de travail, les achats ncessaires dquipements de protection, lachat dquipements particuliers, lactualit de lentreprise sur le plan de la SSE, lexcution et le suivi du plan daction, les rapports du SIPPT, la lgislation, lactualit en matire de prvention. Cest aussi au cours de ces runions que les dlgus peuvent faire-part des remarques, suggestions ou plaintes formules par le personnel de lentreprise. Un procs verbal est rdig pour chaque runion par le SIPP et diffus tous les membres effectifs et supplants, et affich aux valves de la socit jusqu ldition du procs verbal suivant. Le Conseiller en Prvention et Protection du Travail est galement assist dadjoints pour la gestion des accidents de travail, pour la gestion des quipements, pour le secrtariat, et de secouristes pour les premiers soins.

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FORMATIONS EN MATIRE DE SCURIT ET DHYGINE Tous les Techniciens ont suivi une formation de base la scurit (VVA1). Tous les responsables oprationnels, qui encadrent nos techniciens, ont suivi, en plus de la formation de base la scurit (VVA1), une formation avance la scurit (VVA2). La russite de l'examen au terme de ces formations est exige pour l'exercice de leur activit dans notre entreprise. Les techniciens qui nont pas russi leur examen sont systmatiquement rinscrits de nouvelles sessions de cours et dexamen. Ces formations sont dispenses par des organismes officiels reconnu (Formelec / Vormelec, Prevent, AIB ..). Ces formations sont galement dispenses tous les travailleurs nouvellement engags, Techniciens ou responsables oprationnels. Une initiation SHE leur est en outre dispense en interne leur entre en service (vido) et sont aussi convis un dbriefing dans le trimestre qui suit leur engagement, avec le Conseiller en Prvention. Le Conseiller en Prvention et Protection du Travail (Christian Van Dael) dispose lui, la rdaction de ce mmoire, d'une formation en scurit de niveau II.

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STATISTIQUES DES ACCIDENTS DE TRAVAIL SUR LES 5 DERNIERES ANNEES

LA SA IMTECH MAINTENANCE POSSEDE LES AGREATIONS SUIVANTES : D17 D18 D16 P1 classe 6 classe 6 classe 3 classe 3 Chauffage central, installations thermiques Ventilation, chauffage air chaud, conditionnement dair Installations sanitaires et installations de chauffage au gaz par appareils individuels Installations lectriques des btiments, y compris installations de groupes lectrognes, quipements de dtection dincendie et de vol, tltransmissions dans les btiments et leur priphrie et installations ou quipements de tlphonie mixte Equipements de tlcommande, tlcontrle et de tlmesure Equipements dinformatique et de rgulation de processus quipements frigorifiques Installations lectriques de lignes ariennes de transport lectriques Equipements de tlphonie et de tlgraphie publiques Installations lectriques et lectromcaniques douvrages dart ou industriels et installations lectriques extrieures Auteur : Christian Van Dael Page 14 de 178

S2 S4 T3 P3 S1 P2

classe 3 classe 3 classe 3 classe 1 classe 1 classe 1

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Chapitre 2 :

Choix du thme

Le choix du thme vient du fait de limpratif principal damlioration permanente de la scurit dans lentreprise et de trouver des alternatives des travaux / situations reprsentants certains dangers. Ceci tant le but premier et principal obtenir dans ce travail / mmoire. Pour ce faire, jai analys les tendances et statistiques des accidents de ces dernires annes et un accident en particulier ma interpel. Cet accident est survenu lors dune pratique courante dans notre mtier de la maintenance savoir lors dun dtartrage dquipement avec un puissant produit chimique. Aprs avoir analys et ralis larbre des causes, plusieurs causes et vnements aux non respects de rgles internes ont conduit invitablement cet accident. Ce sont celles-ci qui seront tudies plus en dtails et mneront la recherche et llaboration de solutions tel qu la mise en place dun produit de substitution, de moyens de protections personnels et collectifs revus, ainsi qu des formations et instructions spcifiques donnes en interne par du personnel comptent en la matire. Ainsi, nous aborderons dans un premier temps et de manire structure, les secteurs dans lesquels le risque dutilisation dun produit dtartrant est prsent, tout en analysant les quipements, poste de travail et intervenants dans le dtail. Schma du Mmoire : Aussi, afin dentrer de manire comprhensible pour le lecteur dans le domaine de la maintenance technique de btiments, il est impratif de prsenter en prface et de manire structure, lentreprise qui memploie, et aussi dexpliquer ce quimplique les travaux de maintenance et o se situent les risques en tudiant le schma suivant : Les Domaines dActivits de lEntreprise : H.V.A.C ; Sanitaires, lectricit,. Les Procdures d'Exploitation : Description de lorganisation gnrale dune entreprise de maintenance technique de btiment en suivant le cheminement du traitement d'une affaire o simbriquent chaque stade les organes de prvention et de scurit. Les Tches et Qualifications techniques requises pour la hirarchie. Les Qualifications techniques requises pour les diffrents techniciens. (ou intervenants)

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LEvaluation et la Description des risques spcifiques une entreprise de maintenance vu par lINRS Les 9 Principes Gnraux de Prventions (INRS) qui suivront de guide llaboration des analyses des postes de travail Ltude par techniques, quipements et intervenants

De ce schma, nous pourrons ds lors entrer de plein pied dans lanalyse complte des diffrents postes de travail pour lesquels nous pourrons dfinir : Le tableau INVENTAIRES DES DANGERS EN VUE EPI suivant lA.R. du 13 juin 2005 relatif lutilisation des quipements de protection individuelle Le tableau danalyse de risques : au cas par cas. MESURES DE PREVENTION / PROTECTION POUR TECHNICIEN DE MAINTENANCE

De lensemble de ces tableaux, nous pourrons suivant les analyses ralises ciavant : - Dfinir (en un seul tableau) les moyens de protections standards minimaux fournir l'engagement dun technicien suivant ses qualifications pour l'accomplissement sans risque des tches qui lui sont confies. - Dfinir suivant ses qualifications et tches quil devra accomplir, les formations complmentaires en interne ou en externe quil devra suivre pour l'accomplissement sans risque des tches qui lui seront confies. - Dfinir les critres de choix des E.P.I. - Etablissement dInstructions Gnrales et Spcifiques, soit par activit avec les techniciens concerns, soit gnrale sous forme de Toolbox. (avec Exemples dvelopps dans ce mmoire)

Et afin dtre complet sur la gestion actuelle des intervenants, il est incontournable de mentionner lexistence depuis plusieurs annes maintenant, dun outil informatique qui sest considrablement amlior en fonctionnalits et qui se nomme G.M.A.O. (Gestion et Maintenance Assist par Ordinateur) et dans lequel la prsente analyse et les rgles qui en dcoulent devraient y tre intgres.

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Chapitre 3 : Procdures d'exploitation Procdure de traitement d'une affaire

Revue de contrat et confirmation de commande A la rception de la commande, ou de l'intention de commande, celle-ci est systmatiquement revue pour vrifier sa conformit l'offre ou valuer les diffrences. Cette revue est effectue par le responsable technico-commercial du projet. Enregistrement administratif de la commande Le secrtariat commercial enregistre la commande et ses paramtres administratifs dans le systme informatique et la comptabilit analytique (donnes de facturation, chances, formules de rvision, budgets, ). Une confirmation de commande est systmatiquement envoye, reprenant les rfrences du projet qui seront utilises pour toute correspondance pendant toute la dure du projet Prise en charge du chantier par le service "exploitation" Runion de transfert une runion de transfert est systmatiquement organise ds l'acceptation de la commande. Y participent les responsables technico-commerciaux qui ont suivi l'affaire jusqu' la commande et les responsables chargs de l'excution du chantier. Lors de cette runion, les principales informations connues ce stade sont transmises formellement. Ce transfert inclut des observations qualit et scurit.

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Inspection de dmarrage Au dmarrage du projet, une inspection de chantier est effectue par le responsable charg de l'excution du chantier. Cette inspection a pour objet : l'inventaire dtaill du matriel (relev de caractristiques) l'tablissement d'un tat des lieux des installations l'analyse des risques spcifiques l'analyse des points critiques pour la qualit de la mission (stock stratgique, ) l'inventaire des moyens ncessaires (quipement, outillage) l'inventaire des comptences ncessaires l'tablissement d'un bilan nergtique (historique des consommations, ) Auteur : Christian Van Dael Page 17 de 178

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Cette inspection dbouche sur : l'tablissement d'un plan qualit l'tablissement d'un plan scurit l'tablissement d'un plan d'action (plan prvisionnel d'amlioration)

Organisation de la collaboration avec le client Une concertation avec le client est organise au dmarrage du chantier pour identifier et dfinir les diffrents points d'interface avec le client et les autres intervenants du chantier et en fixer les modalits pratiques :-

personnes de contacts et dcideurs autoriss media de communication (gsm, e-mail, fax, ) frquences et ordre du jour des runions frquence, contenu et format des reportings systmatiques principes de la concertation pour chaque type de dcision

Installation de chantier Stocks : Au dmarrage du chantier, les besoins en pices de rechange et consommables sont valus. Cette analyse conduit la constitution :-

d'un stock de consommables d'un stock de pices de rechange d'un stock stratgique (pices critiques pour le fonctionnement de l'installation avec difficult d'approvisionnement rapide)

Les quantits approvisionnes sont calcules sur base :-

des besoins estims des dlais de livraison des fournisseurs slectionns de la criticit de chaque pice pour les performances de l'installation et le confort du client

Equipement : Sur base de l'inventaire des besoins, tout l'quipement et l'outillage ncessaire est mis la disposition des techniciens en charge du chantier.

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Gestion des accs :-

Cls, badges, etc.

Mise en place de l'quipe Les besoins en comptences sont identifis. Sur base de cette analyse, l'quipe de technicien est constitue. Cette quipe est place sous la direction oprationnelle d'un chef d'quipe (Technical Supervisor) et sous la direction technique d'un chef de secteur, intgr un dpartement.

Mise en place de la GMAO (Gestion de la Maintenance Assiste par Ordinateur) Tous les quipements et les prestations de maintenance prventive (planning prventif) sont encods dans le systme informatique. Ce planning est soumis pour approbation au client. les entretiens sont planifis sur base annuelle. Ce planning tient compte des priodes dutilisation des installations et des priodes darrt possibles ces prestations dentretien comprennent des entretiens annuels, semestriels, trimestriels ou mensuels, ainsi que des prestations de contrle priodique. ces prestations dentretien se droulent conformment des gammes opratoires prdfinies pour chaque appareil et chaque type dentretien

L'exploitation Excution des tches prventives Les tches de maintenance prventives sont gnres au fur et mesure par la GMAO. Des fiches de travail sont imprimes. Entretiens programms (prventif)-

les entretiens sont planifis sur base calendaire. Ce planning tient compte des priodes dutilisation des installations et des priodes darrt possibles. ces prestations dentretien se droulent conformment des gammes opratoires prdfinies pour chaque appareil et chaque type dentretien. un tat d'avancement priodique est dit et communiqu au client (mensuel)

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Traitement et suivi des demandes d'intervention (correctif) Ces appels sont centraliss auprs du dispatching qui est charg de distribuer le travail aux techniciens.

Les demandes de dpannage peuvent tre transmises par le client via tlphone, gsm, fax ou e-mail. Si dapplication, les alarmes peuvent galement tre transmises vers le dispatcher par un systme de tlsurveillance et tre traites immdiatement. La continuit du service est assure en dehors des heures ouvrables grce au service de garde de la socit, 24 heures sur 24 et 365 jours par an. Toutes les demandes dintervention sont enregistres informatiquement et reoivent un identifiant unique (numro dintervention) sur lequel sont ensuite imputes toutes les prestations (date denregistrement de lappel, date dintervention, main-duvre, pices et commentaires techniques). Ce principe dimputation et denregistrement des donnes permet un suivi individualis prcis de chaque intervention et fournit le support une analyse dtaille et un reporting tant interne qu lattention des clients. Toutes ces donnes sont collectes centralement et font lobjet dun suivi statistique et sont revues priodiquement pour la dcision dactions correctives. Rapport dintervention Toutes les prestations sont enregistres sur fiches de travail, avec copie au client. Une copie de celles-ci est conserve pour archive et consultation ultrieure. Suivi et amliorations Les prestations effectues et constatations actes sur les rapports de contrle font l'objet d'une analyse technique plus pousse destine identifier les ventuelles anomalies et les amliorations programmer (adaptation du plan d'amlioration, introduction de prestations de maintenance prdictive). Annuellement, la synthse des observations (observation des tendances) conduit la rvision du plan d'action.

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Gestion Technique Centralise (G.T.C.) Tlsurveillance - Tlgestion

Le dveloppement actuel des technologies a considrablement augment les besoins en gestion et en entretien des installations techniques. Il est de plus en plus important que ces installations fonctionnent parfaitement tant donn leur part importante dans l'investissement du btiment, et ce non seulement du point de vue fonctionnel mais galement en regard des exigences de confort et du point de vue conomique. Le Prestataire de Service peut assurer ces prestations dentretien et de gestion technique de plusieurs manires, depuis une mission spcifique limite jusqu la responsabilit complte du fonctionnement journalier des installations. Les technologies actuelles permettent d'offrir des services trs performants. Grce la tlsurveillance, le Prestataire de Service est tenu en permanence informe de ltat de fonctionnement des diverses installations techniques et de la survenance dventuelles perturbations ou dfaillances. Ce service peut aller d'une simple surveillance distance des pannes techniques jusqu l'application de techniques modernes d'automatisation, permettant le contrle constant des installations quant leur fonctionnement optimal par un appareillage de mesure et de rglage.

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TRAITEMENT DES PANNES TECHNIQUES (TELESURVEILLANCE) Beaucoup de problmes rencontrs sur les installations techniques peuvent tre vits par un bon entretien. Tous les problmes ne peuvent cependant pas toujours tre vits. Nanmoins, les consquences de ces pannes pourront, dans la plupart des cas, tre limites grce une intervention rapide et approprie. Les salles informatiques par exemple ncessitent une raction rapide et adquate pour viter des consquences importantes. La TRANSMISSION AUTOMATIQUE DES PANNES TECHNIQUES au Prestataire de Service permet de ragir rapidement. Simple, bon march, efficace et trs rapide. Le Prestataire de Service est le premier inform lorsque survient une panne ou une dfaillance et peut ainsi, en accord avec son Client, intervenir directement ou donner un avis quant aux dispositions urgentes prendre. Ce systme permet donc de ragir beaucoup plus rapidement et les surprises dsagrables (btiment non chauff) et leurs suites ventuelles (arrt des ordinateurs, perte de production, rclamations du personnel) peuvent ainsi tre vites. Regarder et rflchir distance: les moyens de communication modernes offrent encore plus de possibilits. A l'aide d'un simple raccord par modem reli sur les installations techniques de ses Clients, le Prestataire de Service peut non seulement dtecter les anomalies mais galement les visualiser, tre en mesure de dterminer l'origine de la panne et, ainsi, solutionner plus facilement le problme. L'urgence de la panne peut tre mieux value et, dans certains cas, la panne pourra tre solutionne distance. LE SYSTEME TECHNIQUE DE GESTION (TELEGESTION) Un des services les plus spcialiss offert par le Prestataire de Service est la gestion technique distance des installations. Une centrale graphique permet de visualiser les diffrents points de mesure et statuts de fonctionnement des installations mais permet galement de modifier, distance, les diffrents points de consigne et paramtres de linstallation. En outre, ce central cre automatiquement un historique des diffrentes installations de manire pouvoir reconstituer, aprs coup, la chronologie des vnements ou incidents, en faire lanalyse et en tablir le rapport. AMELIORATION DU CONFORT Le suivi continu des performances des installations permet au Prestataire de Service dapporter une amlioration du niveau de confort. La dtection intelligente des dpassements de performances hors des limites convenues permet souvent dintervenir avant mme les premires plaintes des occupants. En outre, les plaintes non fondes disparaissent le plus souvent ds lors quune information objective et reconnue relative aux performances existe.

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LEQUIPEMENT DE IMTECH MAINTENANCE Imtech Maintenance est quipe dun central sur PC pouvant tlgrer et surveiller diffrentes installations distance par lintermdiaire de lignes tlphoniques commutes. Des logiciels graphiques sont utiliss afin de faciliter lutilisation du systme par les diffrents dispatchers de la socit. Une infrastructure de diffusion des messages dalarme est assure par lintermdiaire dimprimantes. Tous les messages dalarmes parviennent directement aux dispatchers, chargs den organiser le traitement. En dehors des heures ouvrables, ces informations sont diriges vers le service de permanence externe afin dassurer un service 24 heures sur 24 (service de garde de la socit). Actuellement la socit Imtech Maintenance est quipe de diffrents centraux de tlsurveillance/tlgestion afin de pouvoir couvrir plusieurs marques (Honeywell, Johnson Controls, Landis & Gyr, Siemens, Sauter ...).

Toutes les installations de G.T.C. (gestion technique centralise) gres par Imtech Maintenance sont places sous la supervision dun Ingnieur dont la tche consiste en : linstallation, la paramtrisation et la rception des nouvelles installations ladaptation des installations existantes en fonction de lvolution des exigences techniques et de confort la surveillance du fonctionnement correct des systmes la maintenance (hardware et softwares) et la gestion de la scurit de ces systmes (gestion des backups, alimentations stabilises, test de fonctionnements, ...) lenregistrement de paramtres techniques et la gnration de rapports priodiques la mise en place des procdures de traitement des alarmes (pendant et en dehors de heures ouvrables)

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Chapitre 4 :

Tches et Qualifications techniques requises .

Les responsabilits, au sein dun dpartement HVAC, sont gnralement tablies comme suit : CHEF DU DEPARTEMENT : supervision gnrale du dossier contact avec les clients pour les questions importantes dfinition des mthodes gnrales au sein du dpartement et suivi gestion du personnel du dpartement conseil technique suivi des plaintes des clients

CHEF DE SECTEUR : organisation et dfinition des mthodes par chantier organisation de la planification et suivi (entretiens prventifs et prdictifs) organisation de la gestion de la qualit et suivi organisation de la gestion de la scurit et suivi conseil et supervision technique direction des chefs dquipe et techniciens participation aux runions techniques avec le Client les secteurs sont organiss en quipes de Techniciens, places chacune sous le contrle et la coordination dun Technical Superviseur.

CHEF D'EQUIPE (TECHNICAL SUPERVISOR) : organisation et suivi des tches journalires direction des techniciens de lquipe organisation de la scurit et suivi dpannages et entretiens spcifiques

TECHNICIENS : oprations dentretien, dpannages, conduite, rparations (suivant spcialits de chacun) les techniciens sont choisis pour leur spcialit dans chaque technique (voir liste page 22) afin de rpondre aux problmes les plus pointus Auteur : Christian Van Dael Page 25 de 178

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Organigramme gnral dun dpartement H.V.A.C. charg de lexploitation des btiments de type Bureaux, milieu Hospitalier et Industriel :

Chef de Dpartement (Ingnieur Industriel)

Tlgestion Tlalarme (Ingnieur Industriel ou A1)

Secrtariat Administration

Chef de Secteur Ingnieur Industriel ou A1

Dispatching 24h/24 Tl-alarme

Sous-traitants (Techniques spciales)

Chef dEquipe ou Technical Supervisor

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-

Techniciens spcialiss (A2-A3) : refroidissement chauffage rgulation lectricit mcanique conditionnement dair sanitaire traitement des eaux Monteur Soudeur

Techniciens dentretien A3 Condenseurs Eau Condenseur Air Tour de Refroidissement Groupes de Pulsions Groupes dExtraction. Units terminales: Ventilo-convecteur Ejecto-convecteurs Plafond froid. Poutres Inductives

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Qualifications techniques requises pour les techniciens :

techniciens spcialiss en chauffage (les techniciens possdent une certification CEDICOL et sont donc entirement qualifis et quips pour ce type de travaux.)Diplmes requis : A2 Electromcanique A2 Electricit / Rgulation A2 Installation technique du chaud A2 Chauffage / Rgulation A2 Maintenance systmes thermiques A2 Chauffage central

techniciens spcialiss frigoristesDiplmes requis :

A2 Technicien froid industriel A2 Frigoriste A2 Froid et climatisation A2 Industrie du froid A2 Technique du froid A2 Maintenance systmes thermiques et frigorifiques

techniciens spcialiss en rgulation et automatisationDiplmes requis : A1 Ingnieur / Ingnieur Industriel A1 / A2 Electronique B1 Automation / Rgulation

techniciens qualifis en lectricitDiplmes requis :

A2 Electromcanique A2 Electricit industrielle A2 Electricit / Rgulation A2 Electricit A3 Electricit A3 Montage lectrique

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techniciens qualifis lectromcaniciensDiplmes requis : A2 Electromcanique A2 Mcanique A3 Mcanique

techniciens qualifis en sanitaireDiplmes requis :

A2 Equipement du btiment A2 Chauffage central et installations Sanitaires A3 Equipement de lhabitation

techniciens d'entretienDiplmes requis :

A2 Maintenance systmes thermiques et frigorifiques A2 Electricit / Rgulation A2 Chauffage central A2 Technique chaud/froid A3 Electricit A3 Chauffage A3 Mcanique/chaud-froid

techniciens qualifis en Monteur / SoudeurDiplmes requis :

A2 Monteur A2 Installation technique du chaud A3 Equipement de lhabitation

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Chapitre 5 : Quest ce que la Maintenance Technique ?Rflexion trs raliste sur le sujet document source INRS

LA MAINTENANCE, DFINITIONS ET ENJEUXLes travaux de maintenance impliquent des situations inhabituelles et favorisant les accidents: dsactivation des scurits et accs des parties dangereuses, urgence, nouveaut de l'environnement,... Une bonne gestion de la maintenance est donc un point important pour la scurit et la gestion de l'entreprise en gnral. Qu'entend-on par maintenance? Quels sont les facteurs qui psent sur la scurit? Quels sont les enjeux d'une politique en matire de maintenance?

Haut risque Les agents de maintenance travaillent dans des conditions particulires. Deux lments importants interviennent: le stress (redmarrage le plus rapidement possible; ncessit de connaissances pointues et efficacit dans des situations variables et nouvelles,...) et le risque accru, d notamment la dsactivation des scurits, au travail sur des quipements dangereux, des environnements divers, une mobilit importante,... En outre, l'volution du monde du travail alourdit les contraintes: quipements et technologies de plus en plus complexes, rduction des effectifs internes,... Alors que la maintenance tait traditionnellement assure par un service centralis, elle fait de plus en plus souvent appel la soustraitance, notamment par ncessit de trouver un spcialiste extrieur pour des aspects que l'entreprise ne matrise pas en interne, suite des contrats de maintenance "achets" un fournisseur avec le matriel concern,... Les consquences en sont notamment une dispersion des connaissances sur les quipements, une augmentation des contraintes temporelles (influant sur la qualit de la prparation et donc sur la scurit), une altration de la transmission de l'information et de l'organisation (multiplication et coactivit des intervenants). Que recouvre la notion de "maintenance"? La norme NF EN 13306:2001 (norme Franaise) dfinit la maintenance comme l'ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d'un bien, destines le maintenir ou le rtablir dans un tat dans lequel il peut accomplir la fonction requise. Elle distingue trois grands types de maintenance: la maintenance prventive, la maintenance corrective et la maintenance chelle majeure (prdictive). Chaque catgorie se traduit par diffrentes oprations de maintenance, allant de l'anticipation la raction a posteriori, en passant par la programmation intervalles rgulier ou la mise en service de nouveaux biens. La figure 1 donne le dtail de ces diffrents types de maintenance.

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Nombreux accidents mortels En France, l'INRS a ralis en 2005 une tude d'accidentologie dans le secteur de la maintenance(1), base aussi bien sur une revue de la littrature que l'tude de bases de donnes d'accidents et l'analyse de situations d'entreprises sur le terrain. L'institut a ainsi mis en vidence une "suraccidentabilit", en termes aussi bien de frquence que de gravit, des techniciens de maintenance. Cette situation se retrouve globalement dans divers pays europens. En France, l'INRS a ainsi identifi 179 accidents lis la maintenance parmi les 407 accidents mortels rpertoris pour l'anne 2000 dans la banque de donnes EPICEA(2), soit 44%. Ce chiffre lev s'explique certes par la dfinition des accidents adopte, puisque celle-ci inclut notamment les interventions de maintenance chelle majeure ou prdictive (travaux neufs, d'installation d'quipements,), la maintenance des btiments, constructions et infrastructures (particulirement nombreux), etc. En se limitant aux accidents impliquant des machines, appareils et quipements de travail, l'INRS en identifie 57 sur les 179, soit 31,8% des accidents lis la maintenance et 14% de l'ensemble des accidents mortels rpertoris par EPICEA en 2000. Une proportion qui est loin d'tre ngligeable. Nature et cause des accidents Concernant la nature de ces 57 accidents lis aux machines, appareils et quipements, l'tude montre que les accidents les plus graves surviennent lors d'oprations de maintenance corrective, effectues aprs une panne. Cette situation comprend en effet des contraintes temporelles importantes, une incertitude plus grande et un rle dterminant de la transmission des informations de la part de l'exploitation. En termes de frquence, prs de la moiti des accidents sont toutefois lis la maintenance chelle majeure (prdictive). Une grande proportion d'accidents concernent les btiments, constructions et infrastructures, suivis de prs par les machines et quipements de travail.

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Plus de la moiti des accidents se produisent ainsi lors de l'intervention, mais certains d'entre eux peuvent survenir avant (par exemple lors du dplacement, lors de la prparation) ou aprs (lors du redmarrage) l'opration de maintenance proprement dite. Dans ce cas, ils sont le fait d'une interdpendance mal gre entre cette dernire et les activits d'exploitation (voir figure 1). Figure 2 Rpartition des 57 accidents mortels lis la maintenance de machines et quipements de travail selon le type d'accident

D'autres tudes ont isol une srie de facteurs d'accident de maintenance et mis en vidence le fait que ceux-ci ne relvent pas seulement du niveau de l'excution des activits (p.ex. dfaut dans la coordination temporelle et scuritaire des diffrentes interventions de maintenance), mais aussi de celui de la planification et des procdures (dfauts dans la maintenabilit des quipements ou dans la gestion de la prparation de ressources: matriels, personnels, moyens, pices de rechange, documentation, mthodes) (voir figure 3).

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Figure 3 Rpartition en pourcentages des catgories de facteurs ayant contribu la survenue de 81 accidents mortels lis la maintenance d'installations et de machines

Catgories de facteurs d'accidents Niveau de la planification et des procdures (niveau 2) - Dfauts dans la gestion des ressources - Dfauts dans la maintenabilit des installations et quipements Niveau de l'excution (niveau 3) - Dfauts dans la programmation ou la planification du travail de maintenance - Dfauts dans les activits de travail Autres facteurs - Facteurs externes (par exemple mto) - Facteurs non catgoriss Dplacement Une hypothse de base issue de la littrature et confirme par les tudes de deux situation d'entreprise par l'INRS met en vidence la part importante d'accidents survenus aux techniciens de maintenance lors de travaux effectus en dplacement. Il s'agit la fois d'accidents sur la route et d'accidents lis aux travaux proprement dits chez le client. Le dplacement comporte en effet des contraintes supplmentaires pour le technicien: risque li la circulation, contrainte temporelle probablement encore plus importante, intervention mene par un technicien seul et avec un matriel plus limit, dans un environnement moins connu, proportion suprieure d'interventions correctives, par nature plus dangereuses). Des donnes manquent encore pour gnraliser ces rsultats. Cet aspect rvle toutefois l'importance de la prparation des lieux (scurisation, accessibilit,), de l'accueil et de l'information de l'oprateur extrieur.

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Autres oprateurs L'tude rvle galement que la maintenance comporte des risques non seulement pour les techniciens du secteur, mais galement pour d'autres oprateurs. C'est le cas, notamment, lors de dpannages raliss par le personnel de production. Ceci prend d'autant plus d'importance que, ces dernires annes, de nombreuses entreprises ont transfr des tches de maintenance vers l'exploitation. Mais d'autres personnes encore peuvent tre touches, en particulier lors de manquements dans la maintenance. Si celle-ci n'est pas ralise de manire optimale (absente, dfectueuse, trop tardive,...), elle constitue un danger non seulement pour les techniciens ou les oprateurs qui en sont chargs, mais aussi pour toute personne amene travailler sur des quipements non maintenus donc potentiellement dangereux notamment pendant la phase de redmarrage. Quelques facteurs d'accidentabilit L'tude de l'INRS met en vidence un certains nombre de facteurs qui favorisent la survenance d'accidents. - Environnement et contexte Environnement physique: p.ex. tat du sol Environnement technique: type de matriel, danger li l'quipement, Contexte organisationnel et politique: contraintes (p.ex. temporelle), organisation de la maintenance, accent mis sur le prventif ou sur le correctif, - Caractristiques des oprateurs Anciennet des oprateurs, exprience au poste - Caractristiques des activits de maintenance En particulier, mobilit des oprateurs - Relations socio-fonctionnelles Manquements dans la maintenance Intervention en prsence des clients Interdpendance mal gre entre les tches Un exemple d'accident li la maintenance Le 23 octobre 2000, deux travailleurs de l'entrepreneur Fabricom ont perdu la vie et un troisime a t bless lors de travaux d'entretien l'usine Kronos (Gand), une entreprise classe Seveso. Un rservoir de ttrachlorure de titane a dbord et, suite une raction chimique, a provoqu le dgagement d'un nuage d'acide chlorhydrique. Ne connaissant pas l'entreprise et n'ayant pas reu d'information sur l'vacuation, les victimes se sont prcipites dans la mauvaise direction et se sont retrouves au milieu du nuage au lieu de prendre la voie de fuite. Quatre ans plus tard, le tribunal correctionnel de Gand a imput la responsabilit du drame aux directions des deux entreprises, en pointant le fait que la politique de scurit tait sacrifie face aux "intrts conomiques". Outre diverses peines d'emprisonnement et le versement d'importantes indemnits aux familles des victimes, Kronos et Fabricom ont t condamnes payer des amendes de respectivement 200.000 et 175.000 euros.

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Enjeux Actuellement, la maintenance commence tre considre comme une fonction essentielle. Depuis la mise en place des systmes intgrs de management qualit-scurit-environnement, elle prend une place de plus en plus importante dans le management de l'entreprise. Son impact ne se limite pas, en effet, assurer le bon fonctionnement d'un quipement. Une bonne gestion de la maintenance assure la protection des personnes (techniciens de la maintenance, oprateurs, population) et des biens (usure, dgts accidentels, pertes), mais aussi la protection de l'environnement. Elle contribue limiter les prix de revient par la diminution des arrts, l'augmentation de la productivit et de la qualit de la production. Elle peut galement tre exploite comme outil de surveillance globale pour garantir la disponibilit des machines et la scurit des quipements. Ses enjeux humains et conomiques ne sont donc pas ngligeables. Prvention On comprend, de l, l'intrt d'une gestion planifie, intgre dans la dmarche globale qualit-scurit-environnement, plutt qu'une ractivit au quotidien. Cet argument est renforc par la pluri-causalit des accidents de maintenance. La littrature montre en outre que l'organisation, la communication, les politiques et la gestion de la maintenance ont un impact dterminants sur la scurit des oprateurs. Ray et al.(3), par exemple, en tudiant le taux de frquence de 25 entreprises manufacturires en Alabama en 2000, ont soulign le fait qu' une bonne gestion de la maintenance est gnralement associe un faible taux de frquence des accidents. D'autres tudes ont mis en vidence le fait que la scurit en matire de maintenance se joue tous les niveaux de l'entreprise: management de la maintenance, planification et procdures, excution des activits (4). Historiquement, les efforts en matire de prvention des accidents du travail se sont surtout centrs sur les oprations de production. La prvention demanderait notamment d'amliorer la traabilit des activits de maintenance dans l'entreprise, encore peu considre. L'intrt est d'arriver une analyse globale, une rflexion sur les risques lis aux coactivits et une intgration dans les plans de prvention pour les intervenants extrieurs (voir figure 4). Les diffrentes politiques en matire de maintenance deviennent alors des moyens d'action et, en pratique, leur mise en oeuvre comprendra une analyse des trois aspects suivants: - stratgie adopte: choix d'une maintenance prventive systmatique ou d'une maintenance essentiellement corrective, par exemple; - moyens mis en oeuvre: outils de diagnostic, gestion des pices de rechange, systme de gestion de la maintenance (informatique, distance,...); - formes d'organisation et de prise en charge des activits de maintenance: sous-traitance, maintenance interne (par les oprateurs et/ou par des spcialistes),...

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Figure 4 Repres pour mettre sur pied la politique de prvention en matire de maintenance

Un exemple de procdure: la maintenance dun ascenseur L'entretien et la rparation des ascenseurs est un exemple bien connu d'intervention sur un appareillage pouvant prsenter certains risques et ce, aussi bien pour les techniciens intervenants que pour le public. Kone Belgium a laiss PreventFocus se pencher sur l'entretien d'un ascenseur sur le site de Tour & Taxis (Bruxelles). Les ascenseurs installs sur ce site font partie des modles les plus rcents. Depuis quelques annes, la technologie des ascenseurs a fortement volu pour apporter une plus grande fiabilit aux appareils, mais aussi pour assurer un maximum de scurit lors des divers travaux de maintenance. Ainsi, chaque appareil est truff d'lectronique et est compos principalement de systmes de scurit. Ceci ne dispense pourtant pas le technicien d'appliquer des procdures de scurit trs strictes. Le tableau de commande, situ au dernier tage, est verrouill et accessible uniquement aux techniciens ou aux pompiers. Lorsqu'une panne se produit, l'ascenseur dtecte automatiquement l'anomalie, l'installation se scurise et un code signale au technicien l'origine du problme. Bien sr, aucun systme n'est fiable 100% et ce dernier s'assure d'abord que le problme a t correctement identifi.

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Lors de l'intervention, le technicien s'appuie sur les "Take five", 5 rgles de base pour tout travail avec un systme lectrique: 1) si possible, couper l'lectricit l'interrupteur principal (isoler l'ensemble) pour travailler hors tension; 2) viter la remise en route (affichage d'un avis signalant les travaux); 3) si possible (ce ne l'est pas toujours) blocage mcanique / verrouillage (cadenas); 4) scuriser le lieu de travail lui-mme: mesurage au voltmtre pour voir si le courant est bien coup au bon endroit; 5) vrifier s'il ne reste pas de condensateurs qui continuent diffuser de l'lectricit pendant quelques minutes. En pratique, selon le type d'appareil et la nature des travaux, ces rgles de base ne sont pas toujours applicables. Par exemple, lors d'une mise en service ou d'un dpannage, il est impossible de couper l'lectricit au disjoncteur principal. Le technicien active en effet le mode "inspection", qui permet de contrler le mouvement de la cabine petite vitesse partir d'une bote matresse. D'autres prcautions entrent alors en jeu afin que le technicien garde la matrise des oprations. On utilise notamment un systme de scurit deux boutons, obligeant le technicien excuter les manuvres dlicates deux mains, des outils isols pour travaux lectriques,... S'il y a plusieurs botes matresses, celles-ci sont programmes de sorte ce qu'il n'y en ait qu'une seule la fois qui puisse fonctionner, ce qui signifie qu'un seul agent la fois peut induire une manuvre. La communication entre les agents reste indispensable et celle-ci se fait par GSM ou par radio lorsque la communication GSM ne passe pas. La priorit lors d'une intervention est bien sr d'vacuer les personnes ventuellement bloques dans la cabine. Le technicien manuvre la cabine vers l'tage le plus proche pour l'ajuster une porte, laquelle ne peut tre ouverte que par lui. En cas d'impossibilit de faire fonctionner le mode inspection, il existe encore une alternative manuelle (levier). Les verrouillages techniques et le passage au mode "inspection", laissant tout le contrle au technicien, empchent tout risque de redmarrage intempestif par un passant. Dans tous les cas, l'installation ne sera remise en service qu' la condition qu'elle garantisse une scurit optimale pour les utilisateurs. C'est au niveau de l'infrastructure, par contre, que le bt blesse parfois. Il n'est pas toujours vident de faire comprendre au client la ncessit de bien entretenir les accs, de maintenir la salle des machines ferme cl ou d'installer de nouvelles fixations pour les chelles, par exemple. Or, ce sont autant d'lments qui peuvent crer des risques pour les techniciens, mme si ceux-ci appliquent de leur ct les meilleures procdures et installent le matriel le plus fiable. Ceci dmontre, une fois de plus, l'importance de la responsabilisation et de la coordination de toutes les parties concernes pour assurer la scurit de la maintenance. ----------------Fin du document source INRS--------

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Les 9 Principes Gnraux de Prventions (document de lINRS) Les risques professionnels font partie de la vie de tout travailleur. Chacun a un rle jouer pour prserver la sant et la scurit des personnes dans l'entreprise. 9 principes guident chaque instant les actions de celles et de ceux qui s'impliquent dans la lutte contre les risques professionnels. Cest au travers de ces 9 principes comme guide, que nous allons laborer les analyses de postes de travail : - viter les risques Supprimer le danger ou lexposition celui-ci. - valuer les risques Apprcier leur nature et leur importance, notamment lors de llaboration du document unique dvaluation des risques professionnels, afin de dterminer les actions mener pour assurer la scurit et garantir la sant des travailleurs. - Combattre les risques la source Intgrer la prvention le plus en amont possible, ds la conception des quipements, des modes opratoires et des lieux de travail. - Adapter le travail lhomme Concevoir les postes, choisir les quipements, les mthodes de travail et de production pour rduire les effets du travail sur la sant. - Tenir compte de ltat dvolution de la technique Assurer une veille pour mettre en place des moyens de prvention en phase avec les volutions techniques et organisationnelles. - Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne lest pas ou ce qui lest moins viter lutilisation de procds ou de produits dangereux lorsquun mme rsultat peut tre obtenu avec une mthode prsentant des dangers moindres. - Planifier la prvention Intgrer dans un ensemble cohrent la technique, lorganisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et lenvironnement. - Prendre des mesures de protection collective Utiliser des quipements de protection individuelle uniquement en complment des protections collectives ou dfaut de protection collective efficace. - Donner les instructions appropries aux travailleurs Donner aux salaris les informations ncessaires lexcution de leurs tches dans des conditions de scurit optimales. Il sagit notamment de leur fournir les lments ncessaires la bonne comprhension des risques encourus et ainsi de les associer la dmarche de prvention.

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Chapitre 6 :Principe :

Etude :

Ce chapitre est le cur du prsent mmoire et constitue lobservation et lanalyse des diffrents postes de travail (mode opratoire de lentretien de lquipement) en rcoltant les rsultats des observations sur deux tableaux. Par technique : Mode Opratoire de lentretien dun ou des quipements techniques pour : Technicien Frigoriste, Chauffagiste, Conditionnement dair, Sanitariste, Electricien et Technicien dEntretien HVAC en gnral. Rparations Hydrauliques : Monteur Soudeur

Tableaux : Inventaire des Dangers en vue dEquipement de Protection Individuel. (EPI) Analyse des risques : Mesures de Prventions et de Protections : Suivant la Tche et lIdentification des Risques encourus : Exclusion du Risque Moyens de Protections Collectifs (MPC) Moyens de Protections Individuels (MPI) Instructions Formations Contrles Mdicaux Autres ou Divers.

Ensuite, nous pourrons dterminer : Le Tableau Gnral des EPI minimum fournir l'engagement dun technicien suivant ses qualifications, pour l'accomplissement sans risque des tches qui lui sont confies Les critres de choix des EPI. Les formations spcifiques donnes en interne (cours par spcialiste) Les informations sur thme donn (Toolbox meeting) Les formations en externe (gnraliste)

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Analyse des risques la maintenance / intervention en dpannage sur un :

GROUPE FRIGORIFIQUEPour lentretien dun groupe frigorifique, deux types de qualifications sont requises : le technicien Frigoriste soccupe essentiellement de la partie active du cycle thermodynamique de la machine c--d le moto compresseur et ce sont ses comptences techniques spcialises en thermodynamique (cycle frigorifique) ; lectricit et mcanique qui sont exiges. Nous nentrerons pas dans le dtail des oprations queffectue un technicien frigoristes, celles-ci tant aujourdhui rglementes par les 3 rgions et les accords mondiaux concernant llimination des gaz rfrigrants contenants des CFC. Cependant, lanalyse du poste de travail a t ralise lors de lentretien classique et les tableaux ci-aprs reprennent : linventaire des dangers en vue dquipements de protection individuelle lanalyse des risques spcifiques Frigoriste

le technicien dentretien doit tre form lentretien dune partie spcifique dun groupe frigorifique savoir : les condenseurs eau les condenseurs air les tours de refroidissements

Cest lentretien dun condenseur eau ou au nettoyage des gicleurs des tours de refroidissement que certains produits dtartrants dangereux sont utiliss.(Passibel C ou acide chloridrique passiv 30%) Ce sont ces postes de travail particuliers que nous allons dvelopper plus en dtail pour en laborer des formations spcifiques donnes en interne au personnel technique concern. Voir Fascicule sur le sujet dans chapitre : Formations

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Mode Opratoire de lentretien des quipements techniques suivants : groupe frigorifique nettoyage extrieur contrle de ltanchit des circuits frigorignes contrle des pressions du fluide frigorigne BP & HP contrle des tempratures aspiration-refoulement contrle des dshydrateurs , remplacement suivant ncessit. contrle niveau et pression dhuile mesure du PH de l'huile contrle de lhumidit ajout de fluide frigorigne suivant ncessit. mesure des intensits contrle des protections lectriques essai des scurits contrle de la rsistance du carter contrle des supports et antivibratoires vrification de la corrosion, retouches

vaporateur air contrle des tempratures in-out nettoyage des batteries nettoyage ou remplacement des filtres contrle de lvacuation des condensats contrle des courroies ou remplacement entretien des ventilateurs mesure des intensits contrle des protections lectriques

vaporateur eau contrle des tempratures in-out nettoyage externe contrle de linterrupteur de dbit contrle du thermostat anti-gel entretien pompe eau glace essai des scurits contrle % antigel entretien des filtres eau

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Parties du corps Crne Oue Yeux Tte Voies respiratoires Visage Tte entire Membres Main suprieurs Bras Membres Pied infrieurs Jambe (parties) Peau Tronc / abdomen Divers Voie parentrale Corps entier INVENTAIRES DES DANGERS EN VUE EPI POUR: X X X X X X XNon-ionisantes Ionisantes Chutes de hauteur Chocs,coups,impact ,compressions Piqres, coupures, MECANIQUES abrasions Vibrations Glissades, chutes niveau Chaleur, flammes

PHYSIQUES THERMIQUESFroid

ELECTRICITE

RADIATIONS

XPoussires, fibres

BRUIT

TECHNICIEN FRIGORISTE RISQUES CHIMIQUES

X X X

Fumes Brouillards Immersion Eclaboussement, projections

AEROSOLS

LIQUIDES

GAZ, VAPEURSBactries pathognes Virus pathognesChampignons producteurs de mycoses Antignes biologiques non microbiens

BIOLOGIQUES

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FORMATIONS

TACHES

Dplacements d'un site accident de roulage l'autre avec vhicule de avec dommages socit matriels et / ou corporels accident de la circulation Dplacements Glissades par accs l'intrieur d'un site, dans difficile ou par les locaux techniques, balisage laissant dans les btiments pour dsirer, peu ou mal des tches diverses clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol chutes de plain-pied par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol

ceintures

Rglement d'Ordre Intrieur Rglement d'Ordre Intrieur rgles de base

permis de conduire requis idem VVA 1

annuel

contrle technique vhicule idem apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone

ceintures entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

idem annuel

entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler

chaussures de rgles de base scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

VVA 1

annuel

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FORMATIONS

TACHES

Travaux en toitures ou sur terrasses dont l'accs par des chelles est souvent prilleux

Glissades, chutes dues au sol dfectueux, chelles, escaliers entrainant une chute avec dnivellation

chelles adaptes, stables

chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) + harnais de scurit chelles ou escabelles

VVA 1

contrle annuel des chelles

rambarde de scurit ou mains courantes Travaux dans des galeries ou trmies techniques glissades, chutes de personnes de plainpied ou avec dnivellation placement d'un cailleboti ou plancher

VVA 1

VVA 1

lvateur nacelles rambarde de scurit ou mains courantes

VVA 1 VVA 1

contrle priodique

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FORMATIONS

TACHES

travaux lectriques avec ou sans tension montage et dmontage de pices de tailles et poids importants

lectrocutions coup d'arc sollicitation de l'ensemble de l'appareil ostoarticulaire, plus particulirement les membres suprieurs et la colonne vertrbrale postures et gestes conditionns par la taille des locaux crasement ou choc avec des pices en mouvement problmes dorsaux

signalisation pictogrammes souslvateur traitance en nacelle manutentio n

gants lunettes chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) + gants

VVA 1 + formation BA4/5 VVA 1 annuel

outils isols outils isols contrles

idem idem idem

clark. tire-fort palans

idem idem idem

VVA 1 VVA 1 VVA 1

annuel

contrles contrles

annuel

contrles

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FORMATIONS

TACHES

travaux de soudures autogne

brlures

extincteur

chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) + gants + lunettes appropries

profession

contrle du matriel

travaux d'entretiens de groupes frigorifiques partie compresseur

intoxication par fumes explosion incendie intoxication par les rfrigrants utiliss brlures au contact de rfrigrant

ventiler permis de feu permis de feu

profession profession profession profession profession

extincteur ventiler gants

travaux d'entretien de condenseurs eau de groupes frigorifiques

intoxication par le milieu microbien

dsinfection eau de javel

gants

en interne

Examen du sang / RX

analyse de l'eau avec Bioscan

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FORMATIONS

TACHES

travaux de dpannage de intoxication par les groupes frigorifiques rfrigrants utiliss brlures cutanes au contact de rfrigrant travaux dans les risques et chaufferies; en extrieur; contraintes lies la en sous-station chaleur, grande technique amplitude thermique; vent; pluie risques et contraintes lies l'empoussirement; suie, CO, CO2,amiante risques et contraintes lies aux ambiances sonores bruyantes

ventiler gants ventiler body; pantalon et veste de pluie

profession profession profession

ventiler

masque P3 + salopette jetable + gants casque anti-bruit

profession + voir pour amiante cidessous profession

RX / Spiromtrie

Audiomtrie

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FORMATIONS

TACHES

travaux dans les chaufferies; en extrieur; en sous-station technique

Risques de travaux / retrait sur des matriaux pouvant contenir de l'amiante / Asbeste

retrait par fime spcialise dans l'enlveme nt de matriaux contenant de l'amiante.

salopette jetable, suivant A.R. du gants 16 mars 2006 jetable,masque P3,

Formations d'une RX / journ en externe Spiromtrie par firme agre pour la mthode des retraits simples

AUTRES OPERATIONSUTILISATION D'OUTILS ELECTRIQUES A MAIN (Meuleuse, Disqueuse, Foreuse, Rogneuse, Cisaille, Scie circulaire, ) coupures (plaies) lectrocution par dfectuosit cble lectrique ou fiche projection de particules contact avec des objets en rotation ou mobiles coincage entre un objet mobile et immobile gants; lunettes ou visires rgles de base VVA 1 annuel notice et mode d'emploi + contrle priodique + Marquage de contrle

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AUTRES

MESURES DE PREVENTION / PROTECTION POUR TECHNICIEN FRIGORISTE CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

ACCESSOIRES DE LEVAGE (Tire-fort, Treuil, Palan, )

boulement; croulement chutes des charges contact avec des objets mobiles coincage efforts, fauxmouvement ou glissade chute avec dommage matriel et / ou corporel

chaussures de scurit; vtements de travail ( + casque de sec); gants de manutentions

rgles de base

VVA 1

annuel

notice et mode d'emploi + contrle priodique

MONTAGE ECHAFFAUDAGE

chaussures de obligation de scurit; travail avec vtements de collgue travail ( + casque de sec); gants de manutentions

formation en externe avec brevet

notice et mode d'emploi + contrle priodique + marquage de contrle

ELEVATEUR A NACELLE

chute avec dommage matriel et / ou corporel

chaussures de scurit; vtements de travail ( + casque de sec); gants de manutentions

obligation de travail avec collgue restant au sol

formation par O.A. avec brevet

contrle priodique par organisme agr

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AUTRES

Analyse des risques la maintenance / intervention en dpannage sur un :

CONDENSEUR A EAUNous retrouvons en gnral les condenseurs eau dans les locaux techniques avec lensemble compresseur et vaporateur frigorifique. Le problme dencrassement de ces condenseurs frigorifiques provient du fait quen rgle gnrale, ceux-ci fonctionnent avec une eau adoucie ou non, mais dans un systme daspersion tour de refroidissement lair libre, do un tapissage des tuyauteries de calcaire, salptres, boues et autres, qui seront limins soit par nettoyage mcanique, soit par nettoyage chimique. Le dtartrage mcanique est de moins en moins utilis et se fait par passage de brosses dans les tubes. Le rsultat ntant pas toujours concluant, il est fait appel au dtartrage chimique. Le dtartrage chimique se fait par branchement de tuyauteries en cycle ferm, sur un rservoir ouvert de prparation du produit dtartrant, et une pompe pour la circulation de celui-ci dans les tubes du condenseur frigorifique. Le produit chimique utilis en loccurrence au dtartrage est en gnral un acide amido-sulfamique (HOSO2NH2 ) sous forme de poudre (anciennement) ou, plus couramment car plus rapide, sous forme de liquide le PASSIBEL C avec inhibiteur de corrosion (NH2S03H). Le premier danger existe lors de la prparation dans le bac de mlange de lacide, par claboussure sur les vtements, les mains ou parties du visage ou pire dans les yeux. Le second danger est la raction du produit et les manations sous forme de vapeur que peut inhaler le travailleur. De mme, la neutralisation du nettoyage dtartrant par acide amido-sulfamique ou Passibel C se fait avec du bicarbonate de sodium (NaHCO3 ) aprs rinage grandes eaux. Cest aux vues des risques de brlures chimiques et des particularits spcifiques de mise en uvre de ce poste de travail que nous allons dvelopper des formations spcifiques donnes en interne au personnel technique concern. Voir Fascicule sur le sujet dans chapitre : Formations Mode Opratoire de lentretien dun Condenseur eau: contrle des tempratures in-out contrle de la perte de charge nettoyage externe nettoyage ct eau entretien pompe eau nettoyage des filtres eau Auteur : Christian Van Dael Page 51 de 178

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INVENTAIRES DES DANGERS EN VUE EPI POUR: PHYSIQUESChocs,coups,impact ,compressions Piqres, coupures, MECANIQUES abrasions

TECHNICIEN DE MAINTENANCE CONDENSEUR A EAU RISQUES CHIMIQUES BIOLOGIQUES GAZ, VAPEURS RADIATIONS AEROSOLS LIQUIDES BRUIT

THERMIQUES

ELECTRICITE

Champignons producteurs de mycoses

Glissades, chutes niveau

Chutes de hauteur

Crne Oue Yeux Tte Voies respiratoires Visage Tte entire Membres Main suprieurs Bras Membres Pied infrieurs Jambe (parties) Peau Tronc / abdomen Divers Voie parentrale Corps entier

X X X X X X X X X X X X X

Parties du corps

X

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Antignes biologiques non microbiens

Chaleur, flammes

Poussires, fibres

Virus pathognes

Eclaboussement, projections

Non-ionisantes

Bactries pathognes

Brouillards

Immersion

Vibrations

Ionisantes

Fumes

Froid

MESURES DE PREVENTION / PROTECTION POUR TECHNICIEN DE MAINTENANCE CONDENSEUR A EAU CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

Dplacements d'un site accident de roulage avec l'autre avec vhicule de dommages matriels et / socit ou corporels accident de la circulation Dplacements l'intrieur d'un site, dans les locaux techniques, dans les btiments pour des tches diverses Glissades par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol chutes de plain-pied par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol travaux d'entretien de condenseurs eau de groupes frigorifiques avec opration de dtartrage intoxication par le milieu microbien brlures cutanes ou intoxication par les produits dtartrants utiliss entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler dsinfectio n eau de javel

ceintures

Rglement d'Ordre Intrieur Rglement d'Ordre Intrieur rgles de base

permis de conduire requis idem VVA 1

annuel

contrle technique vhicule idem apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone

ceintures chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

idem annuel

chaussures de rgles de scurit + base vtements de travail ( + casque de sec)

VVA 1

annuel

apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone

Gants pour acides salopette tanche jetable

en interne en interne + certificat

Examen du sang / RX

analyse de l'eau avec Bioscan

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MESURES DE PREVENTION / PROTECTION POUR TECHNICIEN DE MAINTENANCE CONDENSEUR A EAU CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

avec opration de dtartrage travaux dans les chaufferies; en extrieur; en sous-station technique

projections cutanes, oculaires risques et contraintes lies la chaleur, grande amplitude thermique; vent; pluie risques et contraintes lies l'empoussirement; suie, CO, CO2,amiante risques et contraintes lies aux ambiances sonores bruyantes

ventiler

lunettes ou visire faiale body; pantalon et veste de pluie masque P3 + salopette jetable + gants casque anti-bruit

en interne profession

ventiler

profession RX / Spiromtrie + voir pour amiante cidessous profession Audiomtrie

ELIMINATION DES DECHETSACIDES (dtrartrage) NUISANCES ENVIRONNEMENT Evacuation de la solution neutralise Ph 7,5 lgout. Neutralisation au bicarbonate de soude

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Analyse des risques la maintenance / intervention en dpannage sur :

CONDENSEUR A AIRNous les retrouvons en gnral sur les toitures plates o la prudence est de rigueur pour y accder avec le matriel de nettoyage. En effet, bien souvent laccs se fait par des chelles mobiles, do risque de chutes ou de glissades. Le nettoyage se ralise par brossage des ailettes des batteries la brosse douce ou par aspersion deau la pression du rseau de distribution. Dans dautres cas dencrassement plus prononc, tel que dans les agglomrations o proximit de chantiers par exemple, lusage dun nettoyeur haute pression eau avec adjonction ou non dun dtergent sera ncessaire. Ii, je recommanderai dtre trs prudent quant lusage du nettoyeur haute pression vis vis dun collgue aidant et aussi pour les ailettes des batteries qui se plient sous laction de la pression. Mode Opratoire de lentretien dun Condenseur air (ou Aro-refroidisseur): contrle des tempratures in-out nettoyage des batteries nettoyage ou remplacement des filtres contrle des courroies ou remplacement suivant.ncessit. entretien des ventilateurs mesure des intensits contrle des protections lectriques

Certains risques et particularits spcifiques de mise en uvre de ce poste de travail seront dvelopps plus en dtails par des formations spcifiques donnes en interne au personnel technique concern. Voir Fascicule sur le sujet dans chapitre : Formations

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Parties du corps Crne Oue Yeux Tte Voies respiratoires Visage Tte entire Membres Main suprieurs Bras Membres Pied infrieurs Jambe (parties) Peau Tronc / abdomen Divers Voie parentrale Corps entier X XChutes de hauteur

Cresept Anne de transition 2008-2009 Directeur du Mmoire : M. Jean-Pierre CosyX XChocs,coups,impact, compressions Piqres, coupures, abrasions Vibrations Glissades, chutes niveau Chaleur, flammes

MECANIQUES

PHYSIQUES THERMIQUESFroid

INVENTAIRES DES DANGERS EN VUE EPI POUR:

ELECTRICITENon-ionisantes

RADIATIONSIonisantes

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BRUITPoussires, fibres Fumes Brouillards Immersion Eclaboussement, projections

AEROSOLS

LIQUIDES GAZ, VAPEURSBactries pathognes Virus pathognesChampignons producteurs de mycoses Antignes biologiques non microbiens

TECHNICIEN DE MAINTENANCE CONDENSEUR A AIR RISQUES CHIMIQUES BIOLOGIQUES

MESURES DE PREVENTION / PROTECTION POUR TECHNICIEN DE MAINTENANCE CONDENSEUR A AIR CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

Dplacements d'un site accident de roulage avec l'autre avec vhicule de dommages matriels et / socit ou corporels accident de la circulation Dplacements l'intrieur d'un site, dans les locaux techniques, dans les btiments pour des tches diverses Glissades par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol chutes de plain-pied par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol Travaux en toitures ou Glissades, chutes dues sur terrasses dont l'accs au sol dfectueux, par des chelles est chelles, escaliers souvent prilleux entrainant une chute avec dnivellation entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler chelles adaptes, stables

ceintures

Rglement d'Ordre Intrieur Rglement d'Ordre Intrieur rgles de base

permis de conduire requis idem VVA 1

annuel

contrle technique vhicule idem apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone contrle des chelles

ceintures chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

idem annuel

chaussures de rgles de scurit + base vtements de travail ( + casque de sec) chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

VVA 1

annuel

VVA 1

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MESURES DE PREVENTION / PROTECTION POUR TECHNICIEN DE MAINTENANCE CONDENSEUR A AIR CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

Travaux en toitures ou Glissades, chutes dues sur terrasses dont l'accs au sol dfectueux, par des chelles est chelles, escaliers souvent prilleux entrainant une chute avec dnivellation Chute dobjet travaux d'entretien de risques lis aux pices condenseurs air de en mouvement; moteur, groupes frigorifiques ventilateur

rambarde de scurit ou mains courantes

chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

VVA 1

travaux en extrieur;

coupures lors du nettoyage des batteries ailettes risques et contraintes lies la chaleur, grande amplitude thermique; vent; pluie risques et contraintes lies aux ambiances sonores bruyantes

sectionneur gants de proximit + apposition: machine l'arrt pour entretien gants ventiler body; pantalon et veste de pluie casque anti-bruit

profession

profession profession

profession

Audiomtrie

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Analyse des risques la maintenance / intervention en dpannage sur :

TOURS DE REFROIDISSEMENTNous les retrouvons en gnral sur les toitures plates o la prudence est de rigueur pour y accder avec le matriel de nettoyage et aussi pour y circuler. Mode Opratoire lentretien dune Tour de Refroidissement: vidange et nettoyage du bac de rtention nettoyage des surfaces de ruissellement nettoyage filtre eau nettoyage des pulvrisateurs contrle des rsistances et tracing vrification de l'tanchit extrieure entretien des ventilateurs contrle de l'alignement des poulies contrle des courroies et remplacement s.n. contrle de l'alimentation en eau contrle du trop-plein et de la dconcentration contrle des pompes de dosage ajout de produits de traitement contrle des protections lectriques mesure des intensits vrification de la corrosion, retouches suivant ncessit.

Certains risques et particularits spcifiques de mise en uvre de ce poste de travail seront dveloppes plus en dtails par des formations spcifiques donnes en interne au personnel technique concern. Voir Fascicule sur le sujet dans chapitre : Formations

Remarque Importante : Ici dans les tours de refroidissement, nous avons affaire une eau circulant en boucle en circuit ferm sur le condenseur mais ouvert et en contact toutes les impurets et pollutions de lair externe brass dans la tour de refroidissement. Do une eau propice la prolifration microbienne puisque sa temprature se situe en gnral entre 27 et 37 et qui peut dans les cas extrmes dvelopper la C C lgionaria, communment appele la maladie du lgionnaire, qui aboutit la mort de lindividu touch si elle nest pas dtecte et soigne temps.

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Pour combattre ces prolifrations microbiennes, leau du circuit condenseur est en gnral adoucie et traite chimiquement par ajout de produits anti-algues, polyamides et rectificateur de Ph (soude caustique) et ce suivant la rgion gographique (ville) et la qualit de leau distribue. Aussi pour viter que cette eau natteigne des concentrations en sels importants d au phnomne dvaporation, un appoint en eau de ville est rgl dbit constant de dconcentration vers lgout ou dans dautres cas cest un systme automatique danalyse de la conductivit de leau ( S :micro Siemens) qui dclenche une lectrovanne de vidange. Les techniciens qui interviennent sur ce type dinstallation doivent tre quips dun conductivimtre pour mesurer les teneurs en sels dans leau et rgler le dbit de dconcentration. En ce qui concerne les mesures microbiennes et la lgionelle en particulier, les mesures de leau sont confies un spcialiste en traitement des eaux qui est quip dun labo portatif et dun BIOSCAN qui permet de mesurer et de connatre le niveau dactivit bactriologique de leau par ATP (Adnosine tri-phosphate) contenu dans chaque cellule avec des enzymes. Aussi vu limportance des risques bactriens, nous developperons les programmes de prventions Lgionellose avec les schmas spcifiques pour chaque cas dans le chapitre Analyse des risques bactriens dans les eaux sanitaires et industrielles .

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INVENTAIRES DES DANGERS EN VUE EPI POUR: PHYSIQUESChocs,coups,impact, compressions Piqres, coupures, MECANIQUES abrasions

TECHNICIEN DE MAINTENANCE TOUR DE REFROIDISSEMENT RISQUES CHIMIQUES BIOLOGIQUES GAZ, VAPEURS RADIATIONS AEROSOLS LIQUIDES BRUIT

THERMIQUES

ELECTRICITE

Champignons producteurs de mycoses

Glissades, chutes niveau

Chutes de hauteur

Crne Oue Yeux Tte Voies respiratoires Visage Tte entire Membres Main suprieurs Bras Membres Pied infrieurs Jambe (parties) Peau Tronc / abdomen Divers Voie parentrale Corps entier

X

X

X

Parties du corps

X X

X X

X

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Antignes biologiques non microbiens

Chaleur, flammes

Poussires, fibres

Virus pathognes

Eclaboussement, projections

Non-ionisantes

Bactries pathognes

Brouillards

Immersion

Vibrations

Ionisantes

Fumes

Froid

MESURES DE PREVENTION / PROTECTION TECHNICIEN MAINTENANCE TOUR DE REFROIDISSEMENT CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

Dplacements d'un site accident de roulage avec l'autre avec vhicule de dommages matriels et / socit ou corporels accident de la circulation Dplacements l'intrieur d'un site, dans les locaux techniques, dans les btiments pour des tches diverses Glissades par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol chutes de plain-pied par accs difficile ou par balisage laissant dsirer, peu ou mal clairs, encombr ou taches d'huile, le plus souvent en sous-sol Travaux en toitures ou Glissades, chutes dues au sur terrasses dont l'accs sol dfectueux, chelles, par des chelles est escaliers entrainant une souvent prilleux chute avec dnivellation entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler entretiens des locaux + rangement + bien clairer + bien ventiler chelles adaptes, stables

ceintures

Rglement d'Ordre Intrieur Rglement d'Ordre Intrieur rgles de base

permis de conduire requis idem VVA 1

annuel

contrle technique vhicule idem apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone apposition de stickers d'avertissement de danger et balisage de zone contrle des chelles

ceintures chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec)

idem annuel

rgles de base

VVA 1

annuel

VVA 1

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MESURES DE PREVENTION / PROTECTION TECHNICIEN MAINTENANCE TOUR DE REFROIDISSEMENT CONTROLES MEDICAUX EXCLUSION DU RISQUE RISQUES DEPISTES EPC EQUIPEMENT DE PROTECION COLLECTIF EPI EQUIPEMENT DE PROTECTION PERSONNEL INSTRUCTIONS

FORMATIONS

TACHES

Travaux en toitures ou Glissades, chutes dues au sur terrasses dont l'accs sol dfectueux, chelles, par des chelles est escaliers entrainant une souvent prilleux chute avec dnivellation Chute dobjet travaux d'entretien de tour de refroidissement eau intoxication par le milieu microbien brlures cutanes ou intoxication par les produits dtartrants utiliss projections cutanes, oculaires risques lis aux pices en mouvement; moteur, ventilateur

rambarde de scurit ou mains courantes dsinfection eau de javel

chaussures de scurit + vtements de travail ( + casque de sec) gants

VVA 1

en interne

Examen du sang / RX

analyse de l'eau avec Bioscan

salopette tanche jetable lunettes ou visire gants

en interne en interne profession

travaux en extrieur

risques et contraintes lies la chaleur, grande amplitude thermique; vent; pluie risques et contraintes lies aux ambiances sonores bruyantes

sectionneur de proximit + apposition: machine l'arrt pour entretien ventiler body; pantalon et veste de pluie casque antibruit

profession

profession

Audiomtrie

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Analyse des risques la maintenance / intervention en dpannage sur :

BRULEUR MAZOUT ET GAZLe profil recherch est ici celui du technicien chauffagiste qui de par sa spcialisation professionnelle pourra dpanner et entretenir aussi bien les bruleurs gaz et mazout tout en tant certifi pour dlivrer les attestations lgales en matire de rglage de combustion. Les quipements entretenus et dpanns ne se limitent bien entendu pas aux bruleurs, mais aussi tous les quipements et accessoires qui sont du domaine du chauffage dont liste ci-aprs. Mode Opratoire lentretien dun(e): brleur mazout nettoyage externe nettoyage interne volute, turbine, accrocheur, lectrodes nettoyage ou remplacement des filtres (aspiration et pompe) essai des scurits contrle des protections lectriques mesure de lintensit du moteur rglage et mesure de la combustion avec dlivrance de lattestation lgale

pompe de transfert de mazout contrle d'tanchit des vannes et conduites contrle des pressions nettoyage des filtres mesure de lintensit du moteur

brleur gaz puls nettoyage externe nettoyage interne volute, turbine, accrocheur, lectrodes nettoyage ou remplacement du filtre gaz vrification de ltanchit de la rampe dalimentation en gaz essai des scurits contrle des protections lectriques mesure de lintensit du moteur rglage et mesure de la combustion

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chaudire gaz atmosphrique (murale / sol / mixte) nettoyage de la chaudire nettoyage du brleur contrle de l'tanchit des circuits de fumes contrle des scurits nett