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Faire construire :ne brûlez pas les étapes !

Construire la maison de vos rêves ? L’idée est sédui-sante mais pas si facile à réaliser. Avant de mettre laclé dans la serrure, vous devrez respecter un certainnombre d’étapes incontournables pour mener à bienvotre projet.

En premier lieu, évaluez vos besoins : où vous installer, sur quellesurface, etc. Puis calculez votre budget. Une fois que vous aurezdéfini vos critères de choix et vos possibilités financières, vérifiezqu’ils sont compatibles. Pour ce faire, renseignez-vous sur le prix

des terrains dans votre région, consultez les annoncesimmobilières, visitez des maisons témoins, demandezconseil à un notaire...

Le terrainLe prix d’un terrain à bâtir varie en fonction de sa localisa-tion géographique. Il est plus élevé aux abords desgrandes villes ou sur le littoral qu’en zone rurale.Comparez les offres (prix au m2) pour vous assurer quevotre future parcelle corresponde au prix du marché. Ausein d’un lotissement, ce sera plus cher mais prêt à bâtir.Sur un terrain non viabilisé, il faudra ajouter les coûts deraccordement aux réseaux (électricité, téléphone, eau,assainissement). Informez-vous sur les équipements dis-

ponibles à proximité :transport en com-mun, école, commerces, etc.Être isolé n’est pas toujoursrentable à long terme. Enfin,vérifiez sur le plan local d’urba-nisme de la commune si la par-celle est classée en zone inon-dable ou sismique, si elle figuredans un périmètre de risquestechnologiques, ou si elle pré-sente des servitudes (parexemple un droit de passage).

Choisir leconstructeurUne fois trouvée la parcelle quivous convient, reste à choisir leconstructeur. Avec lui, vousdevrez opter pour la formed’intégration de la maison surle terrain (avec ou sans sous-sol, vide sanitaire), son exposi-tion, le nombre et la disposi-tion des pièces, le choix desmatériaux, la performancethermique, le mode de chauf-fage, etc. Mieux vaut se tournervers un constructeur exerçanthabituellement dans votrerégion. Même si vous faites lechoix d’une maison standardavec un plan fourni, ne vouscontentez pas des produitsprésentés sur catalogue, allezvisiter des modèles déjàconstruits. Si vous préférez lesur-mesure, vous pouvez aussifaire appel à un architecte.

Permis deconstruireObligatoire à partir de 170 m2,le concours d’un architectepeut également s’avérer pré-cieux sur de plus petites sur-faces, pour dresser avec vous leplan personnalisé de la maisonque vous fournirez au

constructeur et pour vous aider à remplir le dossier de permis deconstruire, en respectant les règles d'urbanisme en vigueur dans lacommune. Effectuée auprès de la mairie, la demande doit être ins-truite dans les deux mois. Une fois délivré, le permis est valabledeux ans.

Le chantierVous pouvez aussi désigner un architecte comme maître d’œuvredu chantier dont le suivi est indispensable mais parfois compliquéà gérer soi-même. Lorsque les travaux sont terminés, vous devez

valider la réception de la maison en présence du constructeur, et làencore, vous pouvez vous faire assister par un architecte ou uncontrôleur technique. Un procès verbal est signé, sur lequel vouspouvez émettre des réserves, en cas de malfaçons ou de non-conformité. Les différentes garanties (parfait achèvement, bonfonctionnement, décennale) courent à partir de ce jour.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

BBC : les règlesde la performanceénergétiqueLe label bâtiment basse consommation (BBC) garan-tit la performance énergétique de votre maison. Voiciles règles à respecter pour obtenir ce gage de qualité.

Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation thermique(RT 2012), le label bâtiment basse consommation (BBC) est la réfé-rence pour toutes les constructions neuves depuis janvier 2013.Créé en 2007 par l’association Effinergie afin de promouvoir lesconstructions à faible consommation énergétique, il est délivré par

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Pour en bénéficier, les logementsneufs doivent justifier d’uneconsommation maximale de 50kWhep/m2/an.

C’est-à-dire 50 kilos/Watt/heured’énergie primaire par mètre carréet par an.

On entend par énergie primairecelle qui sert au chauffage et aurefroidissement, à la productiond’eau chaude sanitaire, à l’éclairageet à la ventilation. Cette norme estpondérée (de 65 kWhep/m2/an aunord de la France à 40kWhep/m2/an au sud) grâce à uncoefficient déterminé en fonctionde la zone climatique et de l’altitude.Étanchéité à l’air

Les constructions neuves labelliséesBBC consomment quatre à cinq foismoins d’énergie que les bâtiments anciens et moitié moins que lesplus récents répondant à la réglementation thermique RT 2005. Elles

ne répondent à aucune obligationarchitecturale. Vous pouvez choisirl’aspect de votre maison, sa tech-nique de construction, les maté-riaux qui la composent et les éner-gies que vous utiliserez.

En revanche, vous devez vousconformer à cinq principes debase. Votre maison doit présenterune excellente isolation thermiquedes parois vitrées (déperditioninférieure ou égale à 1,4 W/m2.K)et opaques (déperdition inférieureou égale à 0,2W/m2.K). Son enve-loppe doit être parfaitementétanche à l’air. Des mesures sonteffectuées pour vérifier que la per-méabilité à l’air ne dépasse pas 0,6m3/h.m2 pour une maison indivi-duelle. Celle-ci doit être dotéed’une ventilation mécaniquecontrôlée (VMC) hygroréglable detype B ou double flux avec récupé-ration de chaleur. Les équipe-ments de chauffage doivent être

performants, à l’image des pompes à chaleur ou des chaudières àcondensation. Il faut y introduire une part d’énergies renouvelablescomme la production d’eau chaude sanitaire par panneaux photo-

voltaïques.Les contrôles réalisés lors du chantier et à sa livraison valident sila maison atteint bien les performances requises. Par sonsérieux, la procédure d’obtention du label BBC constitue ungage de qualité qui donne de la valeur à votre maison.

APEI-Actualités. F. L.

Briques et tuiles :les atouts de laterre cuiteLa terre cuite est un des matériaux de constructionles plus utilisés : en tuile pour les toitures, enbriques pour les parements et le gros œuvre. C’estvrai qu’elle ne manque pas de qualités !

Quel matériau trouve aussi bien sa place dans l’habitat tradi-tionnel que dans l’architecture contemporaine ? En briques ou

en tuiles, la terre cuite donne du cachet aux maisons en s’inté-grant au paysage et en valorisant le caractère régional desconstructions. Sa fabrication à base d’argile malaxée et cuite (àlaquelle on ajoute parfois du sable ou un autre adjuvant miné-ral) lui assure une durée de vie de 100 ans, sans réparation nientretien.Sur les toitures, les tuiles adoptent des formes diffé-

Permis deconstruire : ce quichange avec la RT2012Depuis le 1er janvier 2013, le permis de construire estmodifié. En effet, il faut prendre en compte la RT 2012(règlementation thermique) qui apporte des contraintessupplémentaires à la construction de la maison individuel-le.L’une des principales mesures de la RT2012 est l’obtentiond’une attestation fournie par le ministère de l’Egalité desterritoires et du logement (METL), à joindre impérative-ment à la demande d’instruction du permis de construire.Cette pièce valide le fait que l’étude thermique menée surle projet répond aux nouvelles exigences de la RT2012.L’étude thermique est réalisée avant la construction grâceà un logiciel de calcul validé par les pouvoirs publics baséssur le moteur de calcul Th-Bce 2012. Dans cette nouvelledémarche, le futur propriétaire, l’architecte et le bureaud’étude échangent des informations dès le début du pro-jet, condition sine qua non pour atteindre l’objectif de65Kwh/m²/an (donnée valable dans les départements del’Est de la France), fixé par la législation (décret du26/10/2010). Avec la RT2005, la consommation moyenned’énergie primaire était de 150Kwh/m²/an. La RT2012 viseà diviser par 3 les consommations.Cette synergie porte dans un premier temps sur la prise encompte des paramètres du terrain afin de tenir compte del’ensoleillement de la future maison. En effet, dans laRT2012, la conception bioclimatique est mise en exergue.Un ratio de 1/6 de vitrages par rapport à la surface habi-table est imposé. Leurs positions et tailles sont définies enfonction de la façade d’exposition. On se penche sur l’iso-lation apportée par les composants des parois extérieures(planchers, murs, fenêtres, toiture). Nous avons là tous leséléments du premier coefficient important à calculer par lebureau d’études de la RT2012 : le Bbio (besoin bioclima-tique). Le bureau d’étude obtient, par l’administration, l’at-testation de prise en compte de la RT2012, signée par lefutur propriétaire, gage de respect de la norme. Cetteattestation est à joindre à la demande de permis deconstruire.La RT2012 impose également le recours à une énergierenouvelable. Pour se chauffer, le propriétaire pourrachoisir entre une chaudière condensation, un poêle à boisou une pompe à chaleur. Le solaire est également très plé-biscité pour la préparation de l’eau chaude sanitaire. Mais ilpourra également opter pour un ballon thermodyna-mique qui contient une pompe à chaleur capable de récu-pérer la chaleur de l’air extrait dans l’habitat.Au cours du chantier, un test d’étanchéité du bâtimentdoit être réalisé par un opérateur agréé Qualibat. Ce test,imposé par la RT2012, devra donner un résultat de fuiteinférieur à 0.6m3/h/m² de parois déperditives. Dans le casoù le résultat n’est pas satisfaisant, il faudra reprendre leséléments défectueux et refaire un test. Une fois la valeurobtenue, une attestation sera délivrée au maître d’ouvra-ge. Evidemment, avec un tel niveau d’étanchéité à l’air, lesystème de ventilation joue un rôle primordial dans lesnouvelles constructions. La Ventilation MécaniqueContrôlée (VMC) simple ou double flux participera à la qua-lité de l’air de votre maison.Une attention toute particulière sera apportée au traite-ment des ponts thermiques, trop longtemps négligés etqui sont une grande source de perte de chaleur dans l’ha-bitat.Des modifications de matériaux peuvent survenir lors de laconstruction. Il appartiendra au maître d’ouvrage ou à sonreprésentant de faire valider les changements par lebureau d’étude. Une fois toutes les données de réalisationobtenues, le bureau d’étude fournit une étude thermiquequi fera apparaitre le Cep (consommation d’énergie pri-maire) et le Tic (température intérieure conventionnel-le). Ces deux résultats devront être inférieurs aux normesimposées par la RT2012.Le rapport du test d’étanchéité de la maison et l’étude ther-mique devront être gardés par le maître d’ouvrage au moins3 ans à compter de l’achèvement des travaux.L’administration se garde le droit de faire vérifier l’authentici-té des travaux par une personne mandatée pendant cettepériode.

Sans ces deux documents, il sera impossible d’obtenirle certificat de conformité de la maison. En cas de non-respect de ces points, les sanctions pourront être civilesmais aussi pénales. En effet, la RT 2012 est une normetechnique, imposant des degrés de performance tech-nique devant être respectés. Le manquement à cetteobligation, régi par la Code de la construction et del’habitation, prévoit la remise en conformité du bâti-ment et dans le cas contraire jusqu’à 45000 eurosd’amende et 3 à 6 mois de prison.

Cette norme peut paraitre contraignante, mais abordéedès le début du projet, de nombreux pièges peuvent êtreévités.

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Outre le fait que cette parcelle sera obligatoirement constructible, desservie par une voie d’accès et équipée, votre terrain sera borné, sa surface et ses limites garanties,prêt à bâtir et raccordé à différents réseaux (eau assainissement, électricité, téléphone, éventuellement gaz, télédistribution...) Le coût de cette viabilité et des raccordementsest compris dans le prix du terrain. Vos démarches seront alors considérablement allégées.

La procédure de lotissement assure une sécurité à l’acquéreurL’aménageur est tenu de garantir votre achat à raison des défauts cachés du terrain vendu. Il doit également assurer la garantie décennale des ouvrages de voirie etréseaux divers. Il en résulte que vous êtes assuré d’obtenir un permis de construire sous réserve que la demande de permis intervienne dans les cinq ans de la délivrancede l’autorisation du lotissement et qu’elle respecte les dispositions du document d’urbanisme PLU.

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rentes. La tuile canal est ainsi devenue l’emblème des toits du sudde la France. Les tuiles plates sont très fréquentes au nord de laLoire car elles s’adaptent parfaitement à l’inclinaison importantedes toitures, facilitant l’évacuation des eaux pluviales. Appeléesaussi tuiles mécaniques, les tuiles à emboîtement (plat ou en relief)sont également très utilisées car plus faciles à mettre en œuvre etplus économiques (il en faut moins pour couvrir une même surfa-ce). La norme NF EN 1304 garantit la qualité des tuiles et leurs pro-priétés : imperméabilité, capacité à résister à des vents de 200 km/het au gel pendant 30 ans…

Façade ou murs porteursEn façade, les briques de parement en terre cuite s’allient parfaite-ment aux matériaux utilisés dans les bâtiments modernes : le verre,l’aluminium… Elles constituent une alternative aux bardages etenduits divers dans le cadre d’une isolation par l’extérieur, en revê-tement d’une paroi porteuse recouverte d’isolant et d’une lamed’air ou en mur manteau sur ossature. Dans sa version Monomuren 37,5 cm d’épaisseur, la brique en terre cuite est utilisée pour lesmurs porteurs. Grâce à sa structure alvéolée, elle constitue un sys-tème constructif de régulation thermique ne nécessitant pas l’ajoutd’un isolant complémentaire. Incombustible, imputrescible et

recyclable, ce matériau assure une excellente résistance méca-nique en étant performant sur le plan de l’inertie thermique et del’isolation phonique. Naturel, il est intéressant du point de vue envi-ronnemental grâce à la proximité des carrières d’extraction d’argi-le et des unités de fabrication. Son mode de production, notam-ment la cuisson, reste un point faible consommant beaucoupd’énergie et générant des émissions de CO2. Cependant, les fabri-cants conscients du problème mettent en place des améliorationspar une meilleure gestion du séchage, l’évolution technique desfours et le recyclage des gaz de combustion.


Quels volets choisir ? Roulants, battants ou coulissants ? En bois, PVC oualu ? Avec ouverture manuelle ou motorisée ? Ce n’estpas si simple de choisir ses volets. Chaque modèle ases atouts.

Le volet roulant s’adapte aussi bien aux fenêtres qu’aux portes-fenêtres. Il est largement plébiscité dans les maisons neuves où ilest facile d’encastrer son coffre dans la maçonnerie, lors de laconstruction. Le système gagne ainsi en discrétion, ce qui renforceune esthétique particulièrement adaptée à l’architecture contem-poraine. Il est aussi très pratique car on peut l’ouvrir ou le fermer enrestant à l’intérieur, quel que soit son mode de fonctionnement :manuel à l’aide d’une manivelle ou d’une sangle, ou motorisé avecun interrupteur ou une télécommande. Certains modèles récentss’actionnent grâce à une batterie reliée à un panneau photovol-taïque intégré. En y ajoutant un équipement spécifique, le voletroulant assure un niveau de sécurité renforcé face aux tentativesd’effraction. Plus traditionnel, le volet battant reste une valeur sûrequi habille à merveille les façades des maisons anciennes ou des

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pavillons de style classique. C’est incontestablement celui qui donnele plus de caractère aux fenêtres. Il faut sortir de la maison pour lemanipuler mais une fois fermé, il garantit une obscurité totale grâce àses panneaux pleins et une bonne isolation thermique. Dans lesrégions méridionales, les persiennes constituent une variante per-mettant de limiter l’entrée de la chaleur en journée, tout en laissantpénétrer une douce luminosité. Sur les bâtiments modernes, lesvolets coulissants commencent à faire leur apparition. Ils sont guidéspar un rail posé au-dessus de la fenêtre et se rangent le long de la faça-de. Une alternative originale qui permet une fermeture partielle, enévitant le coffrage indispensable aux volets roulants.

Quel matériau ?Comme pour les menuiseries, le PVC offre un rapport qualité-prixappréciable. C’est un bon isolant qui n’a pas besoin d’entretien. Pluscher, l’alu va mieux aux grandes dimensions. Inoxydable, il résiste bienaux intempéries. Ces deux matériaux sont bien adaptés aux voletsroulants et battants, le bois aux volets battants et coulissants.Authentique, isolant naturel, il résiste bien aux écarts de températuresmais, à part certaines essences, il a besoin d’être traité régulièrementcontre l’humidité et les champignons.


Dur ouverdurepour laclôture ?Mur d’enceinte, palissadeou haie végétale : plusieurssolutions s’offrent à vouspour clôturer votre parcellede terrain, en suivant lesrègles d’urbanisme envigueur.

Votre maison est construite sur uneparcelle ouverte mais vous souhai-tez la clôturer. Vous en avez tout àfait le droit. En revanche, vousdevrez au préalable consulter leplan local d’urbanisme (PLU) devotre commune qui peut en limiterla hauteur, vous interdire l’utilisa-tion de certains matériaux ou vousimposer un aspect extérieur. Dans la plupart des cas, une décla-ration de travaux doit être effec-tuée auprès de la mairie. Mieuxvaut attendre son accord avant decommencer le chantier. En l’absen-ce de PLU, des règles sont fixéesdans le code civil : une clôture nedoit pas dépasser 2,60 m dans lescommunes de moins de 50 000habitants et 3,20 m dans les villesplus grandes. Si vous habitez dansun lotissement, celui-ci peut avoirson propre règlement qu’il vousfaudra respecter pendant les 10ans suivant la délivrance du permisd’aménager.

Intimitéet sécuritéUne fois ces obligations légalesvérifiées, restera à choisir le type declôture : recherchez-vous davanta-ge d’intimité ou plutôt une encein-

te sécurisée pour les enfants et empêcher le chien de s’échapper ?Certaines options vous offriront les deux à la fois. C’est le cas des mursen pierre ou en béton et des clôtures en panneaux pleins, disponiblesen différents matériaux : bois, PVC, alu. Les murets sont solides mais ilfaudra un enduit pour embellir le parpaing et un chantier onéreuxpour la pierre. Le bois est beau et noble mais réclame un traitementrégulier (à l’exception de certaines essences). Moderne et esthétique,l’alu ne rouille pas mais coûte plus cher que le PVC, pratique, d’un bonrapport qualité/prix mais qui peut se révéler fragile à l’usage, en fonc-tion de sa qualité.En version ajourée, le fer forgé est élégant maisnécessite un entretien anticorrosion. Une petite barrière ou des lissesen bois peuvent aussi faire l’affaire, le choix le plus basique restant legrillage sur piquets. Une autre solution s’avère à la fois économique etesthétique : la haie végétale. C’est un véritable écran de verdure dontvous pouvez adapter la hauteur et qui peut joliment compléter ungrillage. Les haies taillées comprenant une espèce unique au feuillage densesont les plus répandues : conifères (thuya, cyprès) ou lauriers, troènes,etc. Les haies mixtes d’arbustes à baies et à fleurs présentent l’intérêtd’attirer les oiseaux et les abeilles. Il est important de choisir la planteen fonction du climat de la région, de la nature du sol et de la rapiditéde pousse souhaitée. L’inconvénient majeur reste le taillage régulier,au moins une fois par an !APEI-Actualités. F. L.

Double flux,la VMC qui réchauffeGrâce à la VMC double flux, l’air ambiant dansvotre maison est renouvelé et réchauffé avecdes économies d’énergie à la clé.

Pour maintenir un air sain dans votre maison etempêcher l’humidité de s’installer, il faut la ventiler.La solution la plus simple est d’ouvrir les fenêtrespour aérer. Dix minutes suffisent pour

renouveler l’air d’unepièce. C’est un geste indispensable dans les maisonsanciennes qui ne sont pas équipées d’une VMC. Plusefficace car fonctionnant de manière permanente, laventilation mécanique contrôlée est obligatoire dansles habitations construites depuis 1982. En simpleflux, elle évacue l’air vicié des logements par aspira-tion via des bouches d’extraction dans les pièces deservice (cuisine, salle de bains, WC) alors que desentrées captant l’air frais de l’extérieur sont placéesdans les pièces à vivre (séjour, chambres), en généralau niveau des fenêtres. Plus élaborée, la VMC doubleflux permet de réaliser des économies d’énergie touten remplissant sa fonction de renouvellement de l’airambiant. Grâce à un échangeur thermique, elle récu-père les calories de l’air vicié sortant pour réchaufferl’air puisé à l’extérieur qui circule ensuite dans la mai-son. Cet apport d’air chaud fait gagner quelquesdegrés à la température ambiante de votre intérieur.Vous pouvez ainsi réduire d’un quart votre facture dechauffage.

Commentl’installer ?Il est recommandé d’installer la VMC double flux dansun cellier. Il faut avoir suffisamment de place car l’airn’est plus aspiré par des grilles d’aération, commedans un simple flux, mais par le biais d’un caissond’extraction s’ajoutant aux caissons de prise d’air etde répartition. La centrale de ventilation doit êtrereliée aux bouches d’extraction mais aussi à desbouches de soufflage pour diffuser l’air réchauffédans les pièces sèches. Larges de 100 à 350 mm, desgaines souples doublées d’un isolant assurent cetteliaison. Le passage de ces gaines dans les plafonds ouà l’intérieur des murs, ainsi que l’implantation desbouches, sont plus faciles à réaliser lors de laconstruction d’un logement neuf qu’en rénovation.Transformer une VMC simple flux existante endouble flux peut également s’avérer complexe. Parconséquent, mieux vaut faire appel à un profession-nel.


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Des aides financières pourle neuf et la rénovationPour construire, acheter un logement neuf, ou réali-ser certains travaux de rénovation, vous pouvez pré-tendre à un coup de pouce financier. Le point sur lesaides en 2013.

Logements neufsLe prêt à taux zéro (PTZ+) peut financer en partie la construction devotre maison, l’achat d’un logement neuf jamais occupé ou l’ac-quisition du logement ancien que vous occupez déjà lors de savente par le bailleur social. Pour le neuf, la maison ou l’appartementdoit respecter la réglementation thermique 2012, obligatoire pour

toute construction depuis le 1er janvier 2013, ou être certifié BBC sison permis de construire a été déposé avant cette date. Le montantdu PTZ+ est modulable selon vos revenus, le nombre de personneshabitant dans le logement et la zone géographique de résidence.

Certains établissements bancaires proposent aussi à leurs clientsdes éco-prêts pour la construction d’un logement neuf, économeen énergie.

Pour l’installation d’énergies renouvelables, de nombreuses collec-tivités territoriales ont mis en place des programmes de subven-tion. Renseignez-vous à l’espace Info énergie le plus proche dechez vous ou auprès de l’agence nationale pour l’information sur lelogement (ANIL).

Pour la rénovationEn 2013, le crédit d’impôt développement durable (CIDD) estreconduit sans modifications de plafond (8 000 € sur 5 ans pourune personne seule, 16 000 € pour un couple + 400 € par person-ne à charge), ni de taux de déduction fiscale. Il s’applique unique-ment aux résidences principales dont la construction est achevéedepuis plus de deux ans, pour des travaux répondant à des critèresde performance énergétique. À savoir : l’isolation thermique desparois opaques et vitrées, l’installation de certains systèmes dechauffage et de production d’eau chaude sanitaire (solaire, bois,chaudière à condensation, pompe à chaleur, appareil de régula-tion), d’éolienne, depanneaux photovol-taïques et la réalisationd’un diagnostic de per-formance énergétique(hors obligation régle-mentaire).Pour lesfoyers souhaitant réali-ser un bouquet de tra-vaux et dont le revenufiscal est inférieur à30 000 €, le CIDD estcumulable avec l’éco-prêt à taux zéro dont lemontant maximal est de30 000 € remboursablesur 15 ans. D’autres aides sont sou-vent proposées par lescollectivités locales, ren-seignez-vous auprès devotre mairie ou de votrerégion. Pour sa part,l’agence nationale del’habitat (ANAH) financeles gros travaux de réha-bilitation des habitatstrès dégradés, à condi-tion qu’ils soient réalisés par un professionnel et sous conditions deressources. Ces subventions sont destinées aux ménagesmodestes.

Pour en savoir plus :

www.ademe.fr www.anil.org www.anah.fr


La chaux pour des enduitsau naturelConnue depuis l’Antiquité, la chaux est un enduitnaturel dont on redécouvre les qualités. Souple, per-

méable, antiseptique, elle offre une esthétiqueincomparable aux murs et façades.

L’engouement pour les matériaux sains et naturels a remis la chauxau goût du jour. Elle fait merveille pour la rénovation des demeuresanciennes, en revêtement de façades, sous forme de joints entre

les pierres, pour décorer les murs intérieurs, etc.Il existe deux sortesde chaux : l’hydraulique et l’aérienne. La première est obtenue parcalcination d’un calcaire riche en argile à très haute température.Elle fait prise par réaction à l’eau et est donc sensible à l’humidité.Plus elle contient d’argile, plus elle est résistante et prend rapide-ment. Sa qualité hydraulique est indiquée par la mention NHL sui-vie d’un chiffre, de 2 à 5. Plus il est élevé, plus le produit est dur etmoins respirant, se rapprochant ainsi du ciment. Issue de calcaires purs, la chaux aérienne fait prise par réaction augaz carbonique de l’air. Mélangée à l’eau, elle donne une pâte onc-tueuse qu’on qualifie de chaux grasse. Elle laisse respirer les murs etsa perméabilité est cinq fois supérieure à celle du ciment, absor-bant peu l’humidité et la rejetant rapidement.

En surface ouen sous-coucheDe couleur naturellement claire, la chaux aérienne est d’une plusgrande finesse. Utilisée principalement pour les enduits de surfaceet les finitions, elle apporte son élégance et sa noblesse aux façadesravalées. Des pigments peuvent y être ajoutés ou des sables deprovenance locale pour s’inscrire dans une architecture de terroir.La chaux hydraulique est plus adaptée aux mortiers de sous-couche ou à la maçonnerie des murs en pierre.La chaux rend les

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surfaces plus homogènes en corrigeant les irrégularités, fréquentesdans les bâtisses d’antan. De plus, elle repousse l’apparition de sal-pêtre et de champignons. Sa plasticité lui permet de s’adapter auxmouvements des matériauxcomme le bois. Dans les mai-sons à colombages parexemple, elle constitue unbon revêtement de façadecar elle est capable de suivrel’écartement s’opérant entreles pans de bois, sans provo-quer de fissures. Elle peut aussi remplaceravantageusement les enduitsmonocouche recouvrant lessurfaces lisses des mursmodernes, à condition d’êtreappliquée sur un enduit d’ac-crochage. Enfin, elle peutconstituer un enduit isolanten intérieur comme en exté-rieur, lorsqu’elle est associéeau chanvre.


Le charme abordable de lapierre reconstituéeEn extérieur ou à l’intérieur, la pierre reconstituéedonne du cachet aux revêtements de sol ou muraux.Un charme moins coûteux que celui de la pierre natu-relle.

Ambiance vieilles pierres, maison de campagne ou salon zen... Lapierre reconstituée est un véritable caméléon, capable de créer des

décors authentiques en imitant les matériaux naturels pour un prixplus avantageux. Souvent utilisée pour reproduire le charme d’an-tan lié à la pierre naturelle, elle peut aussi prendre des aspects plus

modernes en rappelantl’ardoise ou les lames debois. À l’extérieur, on latrouve en dallage pour laterrasse, sous forme d’al-lée, de muret ou de fontai-ne dans le jardin, en bor-dure antidérapante de pis-cine. Elle est égalementprisée en décoration inté-rieure comme revêtementde sol ou parement demur.

ProductionlocaleLa pierre reconstituée est

fabriquée à partir de morceaux de pierre broyée mélangés avec unciment blanc servant de liant hydraulique, puis moulés. Cet agglo-mérat se rapproche de la pierre naturelle vieillie et des nuancesrecherchées en fonction de son calibrage. Les adjuvants sous formede résines inclus dans sa fabrication industrielle n’en font pas unmatériau 100 % écologique mais il reste néanmoins intéressant surle plan environnemental. La pierre reconstituée permet en effet devaloriser les résidus de carrière, après l’extraction de produits plusnobles. Sa fabrication à froid lui assure une empreinte carbone limi-tée, d’autant que sa production locale (repérable au label « Pierrereconstituée de France ») et sa légèreté réclament moins de trans-port.La pose peut être réalisée sous trois formes : scellée grâce à un mor-tier classique, collée à l’aide d’un mortier-colle, posée sur du sable enextérieur s’il n’y a pas de dalle bétonnée ou sur une sous-couche iso-

lante en intérieur. La pierre reconstituée résiste augel et s’entretient facilementavec un balai brosse et un pro-duit nettoyant non acide, à basede savon. Mieux vaut éviter lesnettoyeurs haute-pression, unsimple jet d’eau suffit au rinçage.Il peut arriver que des tachesblanches apparaissent en surfa-ce. C’est un phénomène d’efflo-rescence naturelle qui s’effaceau fil du temps.


Le bétoncellulaire,un blocde qualitéSa structure contenantdes cellules d’air fait dubéton cellulaire un trèsbon isolant thermique.Mais ce matériau deconstruction a biend’autres qualités.

Le béton cellulaire est fabriqué àbase de sable, de ciment et dechaux auxquels on ajoute de lapoudre d’aluminium, un agentd’expansion qui fait lever lapâte. Des cellules d’air se for-ment au cours de ce processus.Composée à 80 % d’air, la struc-ture du bloc de béton cellulaireest dotée d’un haut pouvoir iso-lant qui augmente avec l’épais-seur du bloc. En 50 cm, ce matériau présenteun coefficient de résistancethermique R (m2.K/W) supérieurà 5, répondant ainsi aux normesBBC (bâtiment basse consom-mation), obligatoires pourtoutes les nouvelles construc-tions à partir de 2013. Il est éga-lement très efficace pour limiterau maximum les ponts ther-

Comment choisirvos fenêtres ?

Les fenêtres doiventêtre à la fois solides, isolantes, pratiques,esthétiques et bien adaptées à votre loge-ment. Voici quelques repères pour bien choi-sir.

Vos nouvelles fenêtres doivent s’intégrer parfaitementà votre logement. Pour le format par exemple, si votrehabitation est contemporaine, il y a de fortes chancesque vous puissiez profiter d’une taille standard. Enrevanche, vous devrez faire appel au sur-mesure, plusonéreux, si votre maison est ancienne.

MenuiserieL’esthétique aura son importance pour le choix desmatériaux composant le châssis qui doit aussi être soli-de et isolant. Très coté pour les fenêtres dans l’habitattraditionnel, le bois est synonyme de robustesse, d’élé-gance et de performance pour l’isolation thermique etacoustique. Il séduit par son cachet et son atout écolo-gique, surtout s’il s’agit d’essences européennes issuesde forêts gérées durablement. Des qualités qui ont unprix... Plus économique, le PVC est très utilisé pour lesfenêtres en raison d’un style passe-partout et d’un bonrapport qualité-prix. Offrant une bonne isolation ther-mique, cette matière plastique a fait d’incontestablesprogrès esthétiques. Sortant du blanc basique, elle pré-sente aujourd’hui un vaste choix de teintes. Pour unemeilleure garantie de qualité et aussi de solidité dansles grands formats, optez plutôt pour le haut degamme. Idéal pour les portes-fenêtres, l’alu a de l’alluregrâce à sa structure fine mais rigide, recouverte de pein-ture thermolaquée aux couleurs variées. Moderne, anti-rouille recyclable, il est isolant à condition d’être équipéde rupteurs de ponts thermiques. Il existe aussi desalternatives mixtes bois-alu ou bois-pvc.

Vitrage, ouvertureOutre les matériaux, vous devrez également choisir levitrage et le système d’ouverture de vos fenêtres. Ledouble vitrage est indispensable contre les déperdi-tions de chaleur. Plus cher, le triple vitrage laisse passermoins de lumière et doit être réservé à la face nord dela maison. Pour l’ouverture, la plus classique reste lafenêtre à battants (un ou deux). La variante oscillo-bat-tante qui s’ouvre aussi en soufflet est bien adaptée à lasalle de bains, la coulissante aux baies vitrées ou dans lacuisine, la basculante aux fenêtres de toit. Enfin, n’ou-bliez pas que la qualité d’une fenêtre dépend aussi deson intégration au bâti, d’où l’importance de choisir unprofessionnel sérieux pour l’installation.


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miques, ces déperditions de chaleur liées aux nœuds de construc-tions (par exemple à l’intersection du mur extérieur et du plancher)ou aux joints de mortier, ou encore à la pose défectueuse de com-pléments d’isolation (laine minérale ou autre). Le béton cellulaire est en effet un isolant dans la masse dont lespropriétés permettent de se passer d’une isolation complémentai-re et un joint mince suffit à coller les blocs. Il respire en ne bloquantpas l’humidité et son inertie permet à la maison de garder la cha-leur en hiver et de rester fraîche en été

Gros œuvreL’impact sur l’environnement du béton cellulaire est limité, de parson mode de fabrication et sa longévité. Incombustible et inin-

flammable, il constitue un excellent niveau de protection contrel’incendie et ne dégage pas de fumée ni de gaz toxiques.Pour toutes ces raisons, c’est un matériau de plus en plus utilisé engros œuvre, d’autant que les blocs pleins et massifs peuvent tout àfait constituer des murs porteurs, malgré leur légèreté. Plus élevé que celui des parpaings et briques monomur, son prixest vite rentabilisé par les économies d’énergie qu’il engendre.Reste son point faible : il est friable et sujet aux fissures, ce quinécessite une construction minutieuse sur des fondations de qua-lité. Il est donc conseillé de faire appel à des professionnels expéri-mentés dans sa mise en œuvre.


Le mur chauffant,idéal en rénovationComme un plancher chauffant, le mur chauf-fant fonctionne à basse température, procu-rant une chaleur douce et confortable. C’estune bonne solution en rénovation car il neréclame pas de gros travaux d’installation.

Le principe d’un mur chauffant est identique à celui desplanchers chauffants dont l’installation est de plus en pluscourante dans les maisons neuves. De l’eau circule dans uncircuit de tubes en cuivre ou en polyéthylène, mais au lieud’être coulés à l’horizontale dans la dalle du sol, ces serpen-tins sont intégrés à l’intérieur d’une paroi verticale. Comme le plancher, le mur diffuse une chaleur homogène(jusqu’à 25°) dans la pièce. Contrairement aux radiateursqui doivent être très chauds car leur surface d’émission estfaible, il fonctionne à basse température mais rayonne surune plus grande superficie. Ce qui génère des économiesd’énergie car pour 3° en moins, le coût du chauffage baissede 15 à 18 %. Le système a l’avantage d’être réversible, l’eaufroide qui y circule en été permet de rafraîchir votre habitatà la belle saison. Pas besoin de climatisation !

Remplace les radiateursPlusieurs modes d’installation sont proposés : un treillismétallique supportant les tubes est fixé au mur préalable-ment isolé, des panneaux isolants préfabriqués se fixant surune ossature bois sont équipés de rails maintenant les ser-pentins, des briques spéciales sont conçues avec desespaces pour y intégrer les tubes. Pose comprise, il fautcompter entre 60 et 100 euros le m2. Il est même possiblede remplacer un radiateur en utilisant l’arrivée et le départd’eau existants. Le mur chauffant peut être raccordé auxgénérateurs classiques mais aussi aux panneaux solaires, àla géothermie ou à une pompe à chaleur. Alors que le plan-cher chauffant nécessitant de lourds travaux est plutôtréservé aux constructions neuves, son cousin mural al’avantage d’être accessible en rénovation car il est plus faci-le à mettre en œuvre. Son seul inconvénient est décoratif. Une fois le systèmerecouvert par un revêtement mural, mieux vaut éviter d’ac-crocher une étagère ou un tableau pour ne pas prendre lerisque de percer un serpentin. Placer un meuble contre lacloison est également déconseillé pour ne pas faire écranau rayonnement.


Votre garde-robe vautbien un dressing !Quoi de plus pratique pour ranger ses vête-ments ? Installer un dressing chez soi, c’est pos-sible, même si l’on ne dispose pas d’un grandespace.

Le dressing n’est plus l’apanage des stars à la garde-robedémesurée. Pour optimiser le rangement de vos vêtementset y accéder facilement, pensez à aménager un espace dansune chambre, dans les combles ou dans un recoin de lamaison encore inutilisé. Évitez les endroits humides, parexemple au sous-sol. Un mur disponible est souvent suffi-sant. Un grand placard existant peut aussi faire l’affaire, àcondition de le reconfigurer avec ingéniosité. Il existemême des armoires dont la longueur et la profondeur sontétudiées pour faire office de séparation dans une pièce,

reconstituant ainsi un couloir-dressing très pratique.L’idéal est dedisposer d’une petite pièce sans fenêtre, d’au moins 3 m2. Avant devous lancer, auscultez attentivement les lieux afin de repérer les dif-ficultés à contourner : la présence de prises électriques, de bouchesd’aérationreliées à laVMC, l’in-clinaisondes ram-pants enétage oudans lescombles,etc. P r e n e zd e smesurespréciseset évaluezv o sbesoins de rangement en fonction du volume de votre garde-robe.S’il vous est possible d’organiser un dressing en forme de U sur troisfaces de la pièce, c’est le schéma le plus fonctionnel. Et si vous avezsuffisamment d’espace pour vous habiller sur place, c’est le para-dis !

Matériaux de qualitéPour être pratique, votre dressing devra être composé d’au moinsune penderie, d’étagères, de tiroirs, d’un porte-chaussures. Aumoment de choisir les matériaux, privilégiez la qualité pour unemeilleure garantie de solidité : épaisseur des panneaux, rigidité desb a r r e sd’accro-c h a g e s ,f i a b i l i t édes sys-tèmes derails siv o u so p t e zpour desp o r t e sc o u l i s -s a n t e s ,p e r f o r -mance del’éclairage, etc. Certains accessoires se révèlent très utiles à l’usage,comme les tringles basculantes facilitant l’accès aux penderies ins-tallées en hauteur.Côté budget, il faut compter au minimum 100 à200 € le mètre linéaire, pour un modèle alliant praticité et robus-tesse, si vous l’installez vous-même. À partir de 1 500 € le mètrelinéaire, vous pouvez aussi faire appel à un professionnel pour unaménagement techniquement plus complexe ou orienté sur lehaut de gamme.


Rénover sa façadedans les règlesAu fil des années, les façades des maisons etimmeubles vieillissent et s’abîment. Elles subissentles agressions du temps : usure, pluie, pollution...Avant de commencer des travaux, des démarchesadministratives s’imposent.

Que vous habitiez en maison ou dans un immeuble, vous avezl’obligation en tant que propriétaire de tenir en bon état la façadeet les accessoires apparents de votre bâtiment. Dans le cas d’une

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maison individuelle, la décision de faire ravaler appartient au seulpropriétaire. Pour un immeuble en copropriété, le ravalement doitêtre inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale et la décision seprend collectivement. Plusieurs devis d’entreprises et des docu-ments techniques comme l’avis de l’architecte sont joints à la convo-cation. En fonction de la situation, les travaux sont décidés à unemajorité différente.

Un ravalement doit intervenir périodiquement et obéit à la régle-mentation. Le Code de la construction et de l’habitation a renduobligatoire le ravalement de façade au moins tous les dix ans. Cetteobligation concerne Paris et certaines communes. Un arrêté munici-pal indique les secteurs ainsi que les délais de réalisation des travaux.

Si vous ne procédez pas au ravalement de vos façades alorsque la mairie vous le demande, vous vous exposez à dessanctions avec des amendes en premier lieu, puis sous formed’exécution d’office des travaux.

La marche à suivreUn ravalement est soumis à une déclaration préalable de tra-vaux en mairie. Dans une copropriété, c’est le syndic qui serend au service d’urbanisme de la commune pour se procu-rer les informations nécessaires au bon déroulement duravalement de l’immeuble. En général, la procédure de trai-tement et de décision peut prendre un mois. Si le chantier sesitue en ville et que la façade longe une rue, une autorisationd’occupation temporaire du domaine public est délivrée parla mairie avant l’installation des échafaudages.

Il faut également vérifier que le projet de rénovation estconforme aux documents d’urbanisme, plan d’occupationdes sols ou plan local d’urbanisme en vigueur dans la com-mune. Chaque collectivité possède sa propre réglementa-tion. Le choix de la couleur et des matériaux est rarementlibre. L’objectif est de conserver une cohérence avec l’archi-tecture locale et d’harmoniser les quartiers. Et si vous habitezen lotissement, vous devez respecter les exigences du cahierdes charges précisant les différentes couleurs autorisées. Par ailleurs, des autorisations supplémentaires sont néces-saires lorsque le bâtiment à rénover se situe à proximité d’unmonument historique ou dans un site classé. Vous devezcontacter un architecte des bâtiments de France et obtenirson accord. Le délai de procédure est alors porté à deuxmois. Lorsqu’il s’agit de maisons inscrites ou classées, tous lestravaux sont soumis à une demande de permis de construi-re.

Construireavec ou sans permisVous envisagez de construire une véranda, un garage, un abri de jar-din, une cabane ou d’aménager votre grenier ? Sachez que les for-malités à remplir avant d’exécuter les travaux dépendent desdimensions de la construction. Si elle est comprise entre 5 et 20mètres carrés, seule une déclaration préalable doit être adressée à lamairie de votre commune. Au-delà de 20 mètres carrés, une deman-de de permis de construire doit être déposée, sauf si vous habitezdans une zone urbaine couverte par un plan local d’urbanisme (PLU)

Piscine hors-sol :la baignade au jardin

P l u sfaciles à installer et moins onéreuses,

les piscines hors-sol offrent une alternativeaux bassins classiques pour profiter des joiesde la baignade dans le jardin.

Plouf ! Avec le retour des beaux jours, vous vous imaginezdéjà en train de barboter dans votre jardin. Et si vous réa-lisiez votre rêve en y installant une piscine… Pas ungrand bassin enterré obligeant à un coûteux chantier deterrassement, mais un modèle hors-sol, nettementmoins onéreux (de 400 à 9 000 €) et beaucoup plus faci-le à installer.Il en existe de différentes formes : hexagonale, octogona-le, ronde, rectangulaire. La hauteur des piscines hors-solvarie de 1,10 m à 1,60 m, leur diamètre va de 3 à 8 m delong. Vous avez le choix entre plusieurs matériaux, de lastructure tubulaire maintenant un textile rigidifié, auxpanneaux modulables en béton armé. La star dumoment est le bois naturel ou composite qui s’intègrebien à l’environnement. Attention à le choisir de bonnequalité avec le traitement adéquat ! Très résistant, l’acierest également plébiscité, d’autant qu’il peut être recou-vert d’un habillage esthétique

À la bonne placeSi la superficie de votre piscine hors-sol n’excède pas 20m2, vous n’avez pas besoin de permis de construire, nimême de déclaration de travaux (sauf si la pente de votreterrain vous oblige à une solution semi-enterrée pourune meilleure intégration). Avant de vous lancer, repérezbien son futur emplacement. Mieux vaut être à proximi-té d’un point d’eau pour son remplissage à l’aide d’untuyau d’arrosage, et d’une prise électrique (celle du gara-ge, par exemple) pour brancher le système de filtration.Sans oublier que le bassin doit profiter du soleil toute lajournée, et si possible être à l’abri du vent afin de réchauf-fer l’eau. Notez que la loi impose une distance minimalede 3 m entre la limite de votre terrain et la piscine. Livréesen kit avec l’équipement nécessaire à leur fonctionne-ment (tapis de sol, écumeur de surface, pompe, etc), lespiscines hors-sol sont à monter sur place. Vérifiez bienque le mode d’emploi soit fourni et n’hésitez pas à faireappel à des amis bricoleurs pour vous aider. Si tout sepasse bien, un week-end suffira. Si votre piscine est poséesur un sol plat, vous devrez la doter d’une échelle exté-rieure pour y pénétrer. Si elle est semi-enterrée, vouspourrez aménager une petite terrasse qui en faciliteral’accès.

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ou assimilé. Le permis est alors exigé au-delà de 40 mètres carrés,ou si l’extension porte la surface totale de votre construction au-dessus de 170 mètres carrés. Si vous aménagez votre grenier sansl’agrandir ni modifier l’aspect extérieur de votre maison, aucuneformalité particulière n’est requise.

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Comment éclairerson jardin ?En mettant votre jardin en lumière, vous prolongerezles belles soirées d’été. Reste à choisir le type d’éclai-rage et l’endroit où le placer. Suivez le guide.

Doter son jardin d’un éclairage extérieur, c’est avant tout pour-suivre un objectif fonctionnel. Néanmoins, autant joindre l’utile àl’agréable en pensant à l’aspect esthétique du projet. En premierlieu, déterminez les endroits que vous voulez éclairer en tenantcompte de la taille et de la configuration du jardin. Dans l’allée per-mettant d’accéder à la maison, vous pouvez installer un lampadai-re, un potelet (petit poteau électrique dans le style de l’éclairageurbain) ou préférer la lumière plus douce d’un balisage au sol. Cesystème sert de repère en longeant un côté du chemin, commedans les avions. Il peut être constitué de spots, de bornes ou debalises solaires. Faciles à enfoncer dans la terre, ces dernières serechargent à la lumière du jour et s’allument automatiquement à latombée de la nuit. Elles ont l’avantage de fonctionner sans installa-tion électrique. Optez pour des modèles étanches avec une auto-nomie allant jusqu’à 8 heures.Un projecteur avec détection demouvement est idéal près de la porte d’entrée ou devant le gara-ge. Pratique lorsque vous rentrez chez vous pour trouver facile-ment vos clés et le trou de la serrure, cet éclairage momentané sedéclenche automatiquement et s’éteint tout seul après un laps detemps. C’est économique et fort utile pour prévenir les risques d’in-trusion.

AmbianceSur la terrasse où vous dîne-rez les soirs d’été, il estconseillé de fixer desappliques au mur qui diffu-seront une lumière directe.Bien voir ce que vous avezdans l’assiette est indispen-sable mais rien ne vousempêche de créer une atmo-sphère plus chaleureuse enutilisant des sources d’éclai-rage nomades : lampes àposer, guirlande, bougies,etc. Il est également possibled’encastrer des spots dansles lames de bois (ou compo-site) aux quatre coins de laterrasse pour en délimiterl’espace. Enfin, si vous sou-haitez donner du relief àvotre jardin, des faisceauxlumineux orientables peu-vent se fixer au pied desarbres.Quel que soit lemodèle d’éclairage choisi,préférez l’acier inoxydable,plus résistant, aux matièresplastiques. Pour lesampoules, les LED sont éco-nomiques et durent long-temps tandis que l’halogènefournit une plus grande puis-sance mais consommebeaucoup d’électricité.


Une terras-se expresspour l’été Entre la maison et le jardin, laterrasse permet de profiterconfortablement des beauxjours. Si vous n’en avez pas,ce n’est pas trop tard. Enbois, elle se pose rapide-ment.

Le principe d’une terrasse enbois est toujours à peu prèsle même. Il s’agit de planches

posées sur une structure de lambourdes constituée d’un cadre etde chevrons intermédiaires. Chaque point d’appui de la lame debois sur une lambourde fait l’objet d’une fixation qui est rapide àréaliser avec des vis apparentes. Évidemment, plus la terrasse estsophistiquée, plus elle sera longue à construire. Pour bénéficier de

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meilleure solidité à long terme, mieux vaut couler une chape debéton sur laquelle reposera votre terrasse mais si vous n’en avez nile temps, ni la possibilité, une pose en pleine terre est possible.Dans ce cas, le terrain doit être égalisé et recouvert d’une bâchegéotextile évitant la repousse des mauvaises herbes. La structurepeut également prendre place sur des plots en béton ou des par-paings, en faisant attention à bien répartir son poids. Qualité dubois

Qualité du boisLa longévité d’une terrasse en bois dépend beaucoup de la qualitédu matériau choisi. Le moins cher (environ 50 € le m2), et le pluscouramment utilisé des bois européens, est le pin qui doit impéra-tivement être traité contre l’humidité, la putréfaction, les champi-gnons et les insectes. Optez pour un traitement en autoclave (c’est-à-dire sous pression et sous vide pour qu’il pénètre au cœur dubois) de classe 4 minimum, en raison de la proximité du sol. Le bois exotique est imputrescible mais deux à trois fois plus cher.Plus écologiques, le pin douglas et le mélèze ne réclament pas detraitement mais devien-nent gris naturellementavec le temps. Si vousappréciez les teintes fon-cées, vous pouvez aussiavoir recours au boiscomposite. Ce mélangede particules de bois etde résines plastiques estléger et facile à posergrâce à un système declips. Visez la qualitésupérieure pour unemeilleure durabilité.Certains fabricants pro-posent des installationsen kit. Posées rapidementsur du gravier ou unedalle existante, elles semontent et se démon-tent aisément mais sontréservées à un usage temporaire. Vous trouverez aussi des caille-botis qui sont fréquemment posés à même la chape de béton, cequi peut entraîner des problèmes d’écoulement d’eau. Il est préfé-rable de les surélever sur des plots fixés au sol en confectionnant uncoffrage à des fins esthétiques.


Des jeuxdans le jardinDès le printemps, le jardin est un paradis pour lesenfants. En y installant des jeux d’extérieur, vousferez leur bonheur !Un rien les amuse ! Les enfants ont l’incroyable faculté de s’inven-ter tout un monde à travers de simples jeux de plein air. Le jardinest l’espace idéal pour les laisser s’évader en gardant un œil sur eux,dans un cadre sécurisé. Pour les plus petits, un bac à sable peut à luiseul remplacer un après-midi à la plage. Vous pouvez le construirevous-même avec quelques planches de bois ou l’acheter en kit,muni ou non d’un couvercle. Choisissez une couleur vive et uneforme rigolote, par exemple en coque de bateau. Il suffit d’y ajou-ter un petit mat surmonté d’un drapeau et voilà vos petits diables

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dans la peau de pirates voguant sur l’océan !Leur offrir une cabane constitue aussi un bon moyen de réveillerleur imagination. Si vous n’êtes pas bricoleur, des modèles toutfaits sont commercialisés, en style chalet ou à monter sur pilotis.

Pour plus d’authenticité et de naturel, choisissez un bois localcomme le pin (à traiter) certifié issu de forêts dont la gestion estresponsable (PEFC ou FSC). Moins écologique mais tout aussiludique, il existe des maisons d’enfants en matière plastique trèsrésistante avec fenêtres, volets, coin cuisine, sonnette et boîteaux lettres. Sans oublier la table de pique-nique miniature avecson parasol…

Sportifs en herbeLa traditionnelle balançoire reste un incontournable divertisse-ment des enfants au jardin. Vous trouverez des portiques en boisou en métal qu’il est obligatoire d’ancrer dans un scellement enbéton pour en assurer la sécurité. Quels que soient les agrès quevous choisirez (balançoire simple, nacelle, jeu d’anneaux, trapè-ze), veillez à ce que la poutre soit munie de mousquetons pourles attacher et de pièces métalliques la fixant aux pieds. La stabi-lité de l’ensemble sera ainsi garantie. Vérifiez que le tout soitconforme aux normes européennes. Des stations de jeux plusélaborées, mais aussi plus chères, comprennent un mur d’escala-de, une tour d’observation, une échelle, une cage écureuil… Lesrois de la glisse s’éclateront sur un toboggan. Pour les bambins,préférez un modèle en pente douce. Plus sportifs, les grandss’amuseront avec un panneau de basket amovible, une table deping-pong, un but de foot ou un trampoline. Ce dernier doitimpérativement être équipé d’une structure robuste, d’un filetantichute, de protections en mousse et d’une toile résistante auxintempéries.


Une piscine entoute sécuritéLa loi impose de sécuriserles piscines privées fami-liales. Pour vous y confor-mer, vous devez installerune barrière, une bâche, unabri ou une alarme

La loi oblige les propriétaires depiscines privées, dont les piscinesfamiliales, à en sécuriser le bassin,qu’il soit totalement ou partielle-ment enterré. L’objectif de ce dis-positif de sécurité est bien sûrd’éviter les accidents et notam-ment, la noyade d’un enfant. Vousavez le choix entre quatre typesd’équipement à mettre en place :une barrière de protection, unebâche, un abri ou une alarme. Àdéfaut, vous encourez une amen-de pouvant aller jusqu’à 45 000 €.

La barrière de protection doit êtreinstallée de façon à empêcher lepassage d’un enfant de moins de 5ans, sans l’aide d’un adulte. Pourcela, elle doit être équipée d’unsystème de verrouillage résistantaux tentatives d’ouverture de l’en-fant mais sans risquer de le blesser.La bâche recouvrant le bassin doitêtre suffisamment solide pourrésister au poids d’un adulte et afortiori, rendre impossible l’immer-sion involontaire d’un enfant. Dotéd’une structure de type véranda,l’abri recouvre entièrement le bas-sin, de façon à le rendre inacces-sible lorsqu’il est fermé. Un enfantne doit pas être en mesure de l’ou-vrir.

Si vous optez pour une alarme, sescommandes doivent être conçuesafin de rendre son utilisationimpossible par un enfant. Toutfranchissement du bassin doitpouvoir être détecté et signalé, enévitant que le dispositif sedéclenche de manière intempesti-ve.

Les atouts dubarbecue à gaz

À l’heu-re du barbecue, les modèles à gaz se dis-

tinguent par une facilité d’utilisation et unerapidité de cuisson incomparables.Préparez vos brochettes !

Si vous n’êtes pas un inconditionnel de la braise rougis-sante, osez le barbecue à gaz ! Malgré un prix plus élevé(à partir de 400 €), il séduit de plus en plus d’amateursde grillades car il est facile à allumer, contrairement àson cousin au charbon de bois qui réclame une prépa-ration à l’avance et une attention soutenue. Il soutientaussi largement la comparaison en termes de cuisson.Pas de graisse qui s’enflamme, pas de merguez brûléesd’un côté et crues de l’autre… Avec le gaz, la cuisson estplus rapide et homogène. Elle se contrôle plus aisé-ment, passant même du mode grill au mode four lors-qu’on referme le couvercle pour une cuisson à l’étouf-fée. Afin de choisir le modèle qui vous convient lemieux, demandez-vous si vous vous en servirez occa-sionnellement ou plus régulièrement. Tentez égale-ment d’estimer pour combien de personnes enmoyenne vous cuisinez. Cela vous permettra de déter-miner la surface de cuisson dont vous avez besoin etdont dépendra la puissance de l’appareil, en fonctiondu nombre de brûleurs. Leur qualité et la polyvalencedes grilles sont à prendre en compte pour une meilleu-re longévité.

Usage fixe ou mobilePréférez-vous un usage fixe ou mobile ? Dans le pre-mier cas, vous pourrez brancher votre barbecue sur legaz de ville. Dans le second, le propane est plus appro-prié que le butane pour cuisiner en extérieur. Les bar-becues au gaz sont plus robustes mais aussi plusencombrants que leurs concurrents. Si vous voulezdéplacer le vôtre facilement, veillez à ne pas choisir unmodèle trop lourd. Un foyer en fonte a l’avantage degarder la chaleur plus longtemps mais augmente lepoids reposant sur les roulettes. D’autres matériauxsont utilisés, comme l’acier inoxydable incassable etrésistant à la rouille ou l’émaillé, recouvert d’une coucheprotectrice mais qui n’aime pas les chocs, y compristhermiques. Enfin, vous pouvez opter pour un plan detravail intégré et des placards de rangement. Le mustde la cuisine en extérieur avec un look très design,digne des chefs au top de la télé !


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Au choix…mais aux normes !Veillez à ce que chacun de ces équipements soit conforme à lanorme AFNOR. Les prix sont très variables en fonction du matériauet de la technologie choisis. Vous trouverez des barrières de pro-tection à barreaux en bois ou en PVC mais aussi en fer forgé ou,dans un style plus discret, en aluminium et verre épais. La hauteur

préconisée est de 1,20 m. Le portillon doit être doté d’une serrure àdouble mécanisme et d’un retour automatique. Les alarmes vontdu simple appareil avec une sonde à poser sur le rebord de la pis-cine, au système de sonar équipé de plusieurs capteurs immergés.Recouvertes d’un enduit anti-abrasif et contre les UV, les bâchesont l’avantage de réchauffer l’eau mais aussi de la protéger deschutes de feuilles ou autres déchets. Certaines sont manuelles,d’autres automatiques sur le même principe qu’un volet roulant.Quant aux abris, il y en a des hauts ou des bas, des fixes ou des cou-lissants, motorisés ou non… Quel que soit votre choix, n’oubliezpas qu’il ne dispense pas de surveiller un enfant se trouvant à proxi-mité de l’eau. Par précaution, mettez-lui des brassards gonflables etgardez une perche à portée de main pour qu’il s’agrippe en cas depanique.

Questions ouvertessur les portailsAu moment de choisir un portail, des questions se posent.Standard ou sur mesure ? Battant ou coulissant ? Quel matériau estle plus adapté ? Voici quelques éléments de réponse.

Les dimensionsLa largeur standard d’un portail est 3 mètres. Pour les modèles cou-lissants, vous pouvez trouver des modèles entre 2,5 m et 4 m. Lahauteur est en général comprise entre 1,40 m et 1,60 m. Si cestailles ne sont pas adaptées à vos besoins, vous devrez opter pourle sur-mesure.

L’ouvertureLe portail battant à deux vantaux s’ouvrant versl’intérieur est le plus répandu. Si votre rue est enpente ou si vous manquez d’espace, l’ouverturecoulissante est une bonne solution, mais pluschère. Elle s’effectue latéralement le long devotre mur d’enceinte avec un rail au sol ou unsystème de guidage autoportant. Dans tous les cas,veillez à la qualité des supports (pilier maçonné oupoteau de clôture) et des cadres porteurs.

Le matériauBois, fer forgé, alu ou PVC ? Vous orienterez votre choix en

fonction de l’esthétique, de la résistance aux conditions clima-tiques et du coût. Robuste, le bois est plébiscité pour son authenti-cité et son mariage harmonieux avec l’environnement et l’habitattraditionnel. Son principal défaut : il craint l’humidité et les insectes.C’est le cas pour la plupart des essences européennes, ce qui rendobligatoire de passer régulièrement une ou plusieurs couches delasure contre les moisissures. Aujourd’hui, les traitements « auto-clave » et « à cœur », valables sur 10 ou 15 ans, permettent de limi-ter au maximum ces interventions. Autre classique, reconnu pourson élégance, le fer forgé propose un grand choix de formes et de

teintes mais nécessite un traitement ou une peinture anticorrosion.Il reflète un standing plutôt haut de gamme. L’alu constitue unebonne alternative. Aussi solide que le fer mais beaucoup plus léger,il résiste bien à l’oxydation, sans entretien. Son style va aussi bien aumoderne qu’à l’ancien. Le matériau le moins cher reste le PVC. Nerouillant pas, il n’a pas besoin d’entretien. Sur les modèles degrands volumes, optez pour un PVC haut de gamme avec armatu-re renforcée.

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Piscine à débordement :le luxe à fleur d’eauC’est le nec plus ultra de la piscine, quand l’eau et l’ho-rizon se confondent. Pour l’amour du beau, plongezdans une piscine à débordement...

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une piscine à débordement. Le principe de ces modèles très envogue est de laisser déborder l’eau d’un côté du bassin principal afinde ne pas couper la ligne d’horizon. On obtient ainsi un effet optiquede toute beauté, comme si vous vous baigniez au sommet d’une cas-cade se confondant avec la nature vous faisant face. Au niveau prix,compter 30% de plus qu’une piscine maçonnée classique. Cettetechnique ne s’applique qu’aux bassins enterrés. Afin de récupérerl’eau qui déborde, il faut construire un deuxième bassin, apparent ounon, mais forcément plus petit (10 % du volume d’eau total) et en

contrebas de celui consacré à la baignade. Ce dernier n’a enrevanche pas besoin de skimmer, cet équipement de surface munid’un clapet anti-retour aspirant les impuretés. C’est le circuit entre legrand bassin et le bac inférieur lié au système de débordement quise charge de filtrer l’eau. En s’écoulant continuellement, elle resteplus propre.

MiroirPas besoin non plus de margelles, les espaces bordant la pis-cine où l’on peut marcher et qui empêchent les déchetsdivers d’y pénétrer. Si le débordement concerne tout le tourdu bassin, l’eau s’écoule dans des goulottes et les bordsdeviennent invisibles. Cette variante est connue sous le nomde piscine miroir.La piscine à débordement paraît plus gran-de, surtout si sa paroi est en verre dont la transparence accen-tue l’effet d’infini. De fait, elle donne de l’élégance aux petitsbassins, même les couloirs de nage. Dans tous les cas, il fautfaire appel à un spécialiste pour sa construction, plus com-plexe, et la doter d’une pompe puissante afin d’en garantir lebon fonctionnement.


Rénovation positive,mode d’emploi

Le défi d’une rénovation positive n’est pas facileà relever mais il est porteur d’importantes éco-nomies d’énergie. Voici quelques pistes pourengager votre projet.

Une maison qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consom-me : ce sera le standard de la construction en 2020. En atten-dant, comment faire pour améliorer les performances des

logements existants qui sont encore loin d’atteindre le niveau basseconsommation (80 kWhep/m2/an, modulable selon les régions) ? Sivous vouse n g a g e zdans unedémarchede rénova-tion positi-ve, prenezle tempsd ’ é t u d i e rvotre pro-jet, nesignez rienà la va-vite !Pour obte-nir desc o n s e i l s ,vous pouvez vous adresser gratuitement à l’espace info-énergie leplus proche de chez vous (www.info-energie.org). Depuis une dizai-ne d’années, d’importants progrès techniques ont été réalisés pouraméliorer la performance des bâtiments. Des solutions fiables etstandardisées existent désormais. Néanmoins, dans l’habitat indivi-

duel, il est indispensable des’adapter au cas par cas. Ce quiest efficace chez le voisin ne lesera pas forcément chez vous,surtout si vous habitez dans unemaison ancienne, chacune ayantses caractéristiques propres.Pour les logements collectifs, ilest important d’agir à l’échellede l’immeuble.

Isolation,ventilation La rénovation positive reposesur plusieurs piliers : l’isolation, laventilation, le chauffage et l’eauchaude sanitaire, la productiond’énergie. Bien isoler la maisonest indispensable, si possible parl’extérieur pour constituer unevéritable enveloppe du bâti afind’éliminer les ponts thermiques(points de jonction où la discon-tinuité entre les matériaux et lesparois entraîne une perte dechaleur), sinon par l’intérieur

avec l’inconvénient de réduire l’espace disponible dans les pièces.Identifier au préalable les zones de déperditions thermiques estindispensable : planchers, combles, rampants, toiture... Le remplace-ment des fenêtres par des menuiseries de qualité à double ou triplevitrage fait partie des améliorations à apporter. Une maison bien iso-lée devient étanche à l’air extérieur, le froid n’y entre plus mais il faut

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Optez pourle bon plan

Établir le plan de la maison est un momentclé de votre projet de construction. Il doitoptimiser l’usage de la surface disponibleen collant à votre mode de vie et en respec-tant les règles en vigueur.

En fonction du plan que vous aurez choisi, votre maisonsera plus ou moins fonctionnelle et adaptée à votre viequotidienne. C’est le plan qui déterminera la surface et lenombre de chaque pièce, leur agencement au sein del’espace intérieur, leur orientation vers l’extérieur et l’em-placement des ouvertures… Il faut concevoir lesespaces de circulation entre les pièces de manière à limi-ter au maximum les dégagements, c’est-à-dire les cou-loirs ou hall. Le plan doit prendre en compte la réparti-tion des différents niveaux de la maison (sous-sol, étage),l’emplacement des escaliers, la communication avec legarage ou le cellier. Pour vous faire une idée, vous trou-verez de nombreux modèles sur Internet en tapant «plan maison » sur un moteur de recherche. Ils sont sou-vent agrémentés de photos montrant l’aspect extérieurde l’habitation, son style architectural. Il existe même deslogiciels en trois dimensions téléchargeables afin de réa-liser vous-même votre plan, mais si vous souhaitez sortirdes modèles standards pour profiter d’une maison pluspersonnalisée, mieux vaut faire appel à un architecte.Vous pourrez ensuite lui confier la maîtrise d’œuvre duprojet ou signer un contrat sans fourniture de plan avecun constructeur.

Contrat avec plan

Constituant un élément essentiel de tout projet deconstruction, le plan doit respecter le plan local d’urba-nisme en vigueur dans la commune où se trouve le ter-rain à bâtir. Il doit aussi tenir compte de règles deconstruction obligatoires : application de la réglementa-tion thermique 2012, hauteur de plafond à 2,50 m mini-mum, une fenêtre au moins dans les pièces principales,installation d’une ventilation mécanique contrôlée(VMC), alimentation en eau potable et système d’éva-cuation des eaux usées, présence d’une pièce d’eau fer-mée, d’un WC, d’un évier et d’un emplacement aména-gé pour un appareil de cuisson, boîte aux lettres... La for-mule la plus simple et la plus sécurisée consiste à opterpour un plan fourni par le constructeur de votre choix.Les professionnels en proposent toujours plusieurs dansleurcatalogue. Vous signerez alors un contrat deconstruction avec plan qui est très réglementé, men-tionnant l’ensemble des travaux, les délais du chantier,les garanties, l’échelonnement des paiements et le prixglobal de la construction.


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néanmoins assurer un renouvellement d’air régulier pour luttercontre les effets néfastes de l’humidité ambiante. Installer un systè-me de ventilation mécanique devient alors obligatoire, de préfé-rence une VMC double flux qui récupère la chaleur de l’air extrait.En rénovation, les tuyaux peuvent être intégrés dans un faux pla-fond lors d’une isolation par l’intérieur ou en façade dans le casd’une isolation par l’extérieur.

Chauffage, électricitéReste à opter pour un mode de chauffage économe en énergie et,mieux encore, utilisant les énergies renouvelables. Sauf dans le casde convecteurs électriques à haute température, il n’est peut êtrepas nécessaire de faire table rase de l’existant. Voyez s’il est possibled’adapter efficacement votre système actuel : par exemple en rem-plaçant votre vieille chaudière à gaz contre un nouveau modèle àcondensation ou par une chaudière à bois, en installant une

pompe à chaleur air-eau, en optant pour desmurs chauffants, etc. Pour l’eau chaude sanitai-re, plusieurs solutions s’offrent à vous : le chauf-fe-eau thermodynamique avec pompe à cha-leur intégrée, le solaire relié à un capteur solairethermique ou l’aérosolaire, mêlant les deuxtechniques. Des panneaux photovoltaïquesvous permettront de produire vous-même del’électricité qui sera rachetée par EDF, mais cetteopération coûteuse réclame beaucoup de pré-cautions en termes d’intégration au bâti, de rac-cordement au réseau et de prévision de renta-bilité. Mieux vaut l’envisager à l’occasion d’uneréfection de la toiture et la confier à un profes-sionnel qualifié.


Les optionspour agrandirvotre maison

Construire une extension, installerune véranda, aménager les comblesou transformer le garage. Le point surles solutions pour agrandir la maison.

Depuis le 1er janvier 2012, vous avez droitd’agrandir votre maison jusqu’à 40 m2 supplé-mentaires sans avoir à demander un permis deconstruire, à condition que vous habitiez dansune zone couverte par un plan local d’urbanis-

me. En revanche, vous devez déposer une déclaration de travauxauprès de votre mairie.Il est conseillé d’attendre le retour du document après étude desservices municipaux pour commencer le chantier. Si l’extensionque vous souhaitez réaliser fait passer la surface totale de plancherde votre habitation à plus de 170 m2, vous devrez obligatoirementfaire appel à un architecte. Malgré un surcoût d’environ 15 %, sonintervention pourrait vous être également très utile dans le cadred’un projet plus modeste car les aménagements nécessaires pouroptimiser l’espace et le rendre fonctionnel s’avèrent souvent com-pliqués.

Aménager l’existantGagner des mètres carrés en aménageant l’existant est plus raison-nable sur le plan financier. Si les combles de votre mai-

son sont perdus, voyez s’il est possible de lesrendre habitables. Vous y installerez parexemple un bureau ou la chambre desenfants. Cela peut être l’occasion de renforcerl’isolation. Il faudra aussi prévoir un escalierd’accès, un plancher solidifié, installer l’électri-cité, le chauffage, etc. N’oubliez pas de faireentrer la lumière par une fenêtre de toit. Si lahauteur sous plafond est inférieure à 1,80 m,vous pouvez envisager de surélever la mai-son, à condition qu’il n’y ait pas de poutres aumilieu des combles et que la pente de toituresoit inférieure à 30 %. Des travaux longs etcoûteux seront alors nécessaires et il faudraimpérativement réaliser des études de faisa-bilité au préalable. Autres solutions : transfor-mer le garage ou le sous-sol, en ouvrant unaccès à la maison le cas échéant, en rempla-çant la porte du garage en baie vitrée. Cesespaces jusqu’alors non chauffés devront être entière-ment isolés en y assurant une bonne ventilation.

Bâtir une extensionSi votre jardin est suffisamment grand, vous pouvez l’am-puter pour construire une extension attenante à la mai-son. Elle devra communiquer de la manière la plus fonc-tionnelle possible avec le bâtiment existant, à l’aide d’unsas charnière si nécessaire. La palette architecturale estvaste et les matériaux à disposition suffisamment nom-breux pour ajouter une aile contemporaine, sans dénatu-rer pour autant le style de votre maison. Dans le mêmeesprit mais sans vous engager dans un chantier aussiambitieux, il est possible d’opter pour une véranda quivous offrira à moindre frais une pièce à vivre supplémen-

taire : salon, cuisine, etc.

Une extension en bois :moderne, pratique,esthétique

Grâce à ses qualités techniques et esthétiques, le boisest un matériau bien adapté aux projets d’extensiondes maisons.Vous avez besoin d’un logement plus spacieux et pas envie dedéménager. Avez-vous pensé à pousser les murs de votre maisonen lui offrant une extension ? Cette solution rencontre de plus en

plus d’adeptes en zone urbaine où les espaces sont limités, car ellereprésente un bon moyen de gagner de la place. Le bois est parti-culièrement adapté à ce cas de figure. Grâce à ses caractéristiquesphysiques, il se joue des contraintes techniques. Le bois est unmatériau à la fois robuste et léger. Ses qualités de portance en fontun élément de choix pour la structure du bâtiment : ossature, char-pente et poutres. Cinq fois moins lourd que le béton, il permet deréduire le coût des fondations et la durée des travaux. D’autant queses qualités modulaires facilitent le transport des différents élé-ments nécessaires à la construction de l’extension (montants,lisses, panneaux) qui peuvent être montés sur place. Pratique si lepassage est étroit pour accéder au chantier.

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rales et se marie aussi bien aux pavillons traditionnelsqu’aux formes des maisons contemporaines. Il s’in-tègre au bâti d’origine ainsi qu’aux paysages urbains etruraux. En harmonie avec le verre, l’acier ou la pierre,son esthétique s’exprime pleinement dans les bar-dages conservant un style naturel ou optant pour descouleurs variées. Certaines essences, comme le mélèzeou le pin douglas, peuvent s’utiliser sans traitement etleur teinte évolue vers le gris avec le temps. Ses atoutsthermiques et écologiques augmentent encore soncapital séduction. Le bois est un excellent isolant grâceà sa force d’inertie et à sa faible conductivité qui sup-prime les effets de condensation et évite les déperdi-tions de chaleur. La laine de bois en panneau constitueune bonne solution isolante sous bardage. La structure cellulaireet la faible densité du bois le rendent aussi performant contre lebruit. Dans la nature, son rôle de piège à carbone participe à lalutte contre l’effet de serre. Une fois récolté et transformé, un m3de bois équivaut à une tonne de CO2 stockée et consomme deuxfois moins d’énergie grise (nécessaire à la fabrication du produit, àson transport, etc.) que le béton. Sur tous les plans, le bois est unmatériau moderne.


Portes et fenêtres :rénover sanstout changer

La rénovation des portes et des fenêtres est essen-tielle pour éviter les déperditions de chaleur. Ellepeut être efficace sans tout changer. Explication.

Se chauffer coûte de plus en plus cher et l’on sait que dans unemaison, 15 % des déperditions thermiques passent par les porteset fenêtres. Il est donc important de penser à une rénovation si vosvieilles huisseries sont en mauvais état. Avec le temps, elles s’abî-ment sous l’effet des intempéries, de la pollution et des ouver-tures/fermetures répétées. Souvent, un simple bricolage n’est passuffisant. Certes, vous pourrez redonner de l’éclat aux boiseries,changer une vitre ou poser des joints d’étanchéité provisoiresmais à long terme, mieux vaut prévoir un remplacement. Il existeaujourd’hui de nombreux modèles de portes et fenêtres en PVC,en alu, en bois, ou mixtes, qui assurent une isolation performantegrâce au double vitrage et à la qualité de la menuiserie. Leur duréede vie s’élève à plus de 30 ans. Votre investissement sera donc lar-gement amorti, d’autant que vous pouvez bénéficier d’un créditd’impôt si c’est un professionnel qui se charge de la pose.

Intégration au bâtiEn rénovation, remplacer une porte ou une fenêtre ne veut pasdire qu’il faut forcément tout changer. Si le cadre existant est enbon état, vous pouvez le conserver et reposer le nouveau bloc

porte ou les ouvrants par-dessus. Profitez del’occasion pour lui apporter un traitementrenforçant sa durabilité et poser une mem-brane d’étanchéité afin d’éviter les pontsthermiques. Pour les fenêtres, attention tou-tefois à ce que le dormant soit assez solidepour supporter un modèle qui sera pluslourd que le précédent en raison du doublevitrage.

Cette solution est moins coûteuse et plusrapide que de déposer l’ensemble de lastructure. Il est également possible de recou-vrir l’existant par un dormant spécialement

conçu pour la rénovation. Attention, une bonne intégration aubâti est aussi importante pour garantir les performances ther-miques des huisseries que la qualité des menuiseries et du vitrage.N’hésitez pas à faire appel à un artisan si l’opération vous paraîttrop délicate. Vous devrez également recourir au sur-mesure si vos cadres deportes et fenêtres ne correspondent pas aux dimensions stan-dards : 215 x 90 cm, 215 x 80, 200 x 80 et 200 x 90 cm pour lesportes d’entrée ; 75 x 60 cm pour les fenêtres à un ouvrant ; 115,125, 135 x 100 cm ou 125, 135 x 120 cm pour les fenêtres à deuxvantaux ; 215 x 60, 80 ou 215 x 100, 120 cm pour les portes-fenêtres.


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ge, ils sont issus de matériaux renouvelables et natu-rellement constitués d’air. Gros plan sur les isolantsnaturels.

Les laines de bois, de lin, de mouton, le chanvre, la paille, le liège, laouate de cellulose et les fibres de textile recyclées entrent dans lacatégorie des isolants naturels.Plébiscités pour leurs qualités respectueuses de l’environnement(même s’ils ont parfois besoin de traitements anti-feu, fongicidesou insecticides), ces matériaux sont souvent plus chers que lesmatériaux synthétiques ou laines minérales, mais leur marché se

développe, ce qui les rend plus compétitifs au fil des années. Ilss’inscrivent dans une démarche pour un habitat sain et durable,économe en énergie et profitant d’un meilleur confort thermique,hiver comme été.

Comment choisir ?Pour choisir le produit qui convient le mieux à votre projet d’isola-tion, vous devrez vérifier plusieurs critères. La résistance thermiqueexprime la capacité à résister au froid et au chaud : plus le coeffi-cient R est grand (par exemple R=5), plus le matériau est isolant.Elle dépend de l’épaisseur du matériau et de sa conductivité ther-mique. Celle-ci traduit l’aptitude du matériau à transmettre la cha-leur, sachant qu’un bon isolant ne doit pas être conducteur. Lecoefficient lambda (par exemple 0,040 W/Mk) doit donc être le pluspetit possible. D’autres facteurs sont à prendre en compte : l’inertie (faculté àaccumuler les calories), la capacité perspirante (absorber la vapeurd’eau quand il y a trop d’humidité dans la pièce pour la rediffuserensuite vers l’extérieur) et le déphasage thermique (temps qu’il

faut pour restituer la chaleur : au moins 10 heures pour unmeilleur confort).

Différents usagesLa laine de bois fait partie des isolants naturels les plus uti-lisés. En panneau, elle s’adapte bien aux plafonds, auxmurs ainsi qu’en sous-toiture, avec une inertie garantis-sant un excellent confort d’été. Très douce, la laine de linen rouleaux est pratique à mettre en œuvre et dotée d’unhaut pouvoir hygroscopique. Idem pour la laine de mou-ton qui peut absorber plus de 30 % de son poids en eauen conservant ses qualités isolantes. Très efficace grâce àsa faible conductivité thermique, le chanvre peut être uti-lisé seul ou sous forme de béton, mélangé à d’autresmatériaux comme la chaux, en remplissage d’ossaturebois. La paille est également bien adaptée à ce mode deconstruction. En vrac, la ouate de cellulose insufflée est idéale pourisoler les combles perdus et les rampants car elle se niche facile-ment dans tous les espaces. Elle bénéficie d’un bon rapport quali-té-prix. Plus onéreux, le liège est plutôt réservé aux sols en raison deson efficacité phonique.

Plus de lumièreavec une baie vitrée Installer une baie vitréedans une pièce, c’est luioffrir une plus grandeluminosité. Mode d’ou-verture, vitrage, maté-riau... le choix est vaste.

Rien de tel qu’une baie vitréepour faire entrer la lumièredans la maison. Il est possibled’en installer une en rempla-cement d’une fenêtre clas-sique, en agrandissant lecadre d’ouverture. Dans cecas, mieux vaut opter pourune baie vitrée fixe dont levitrage sera plus grand.Certains modèles compren-nent une ou plusieurs partiesqui s’ouvrent comme desfenêtres basculantes ou àsoufflet. Si vous souhaitezprofiter d’un accès vers l’exté-rieur, optez pour une baiecoulissante à la place d’uneporte-fenêtre ou carrémenten cassant le mur. Vu l’am-pleur des travaux, il estconseillé de vous adresser à un professionnel.L’orientation de la pièce compte beaucoup dans le choix d’yimplanter une baie vitrée. Au sud, n’hésitez pas à vous tourner versune large ouverture. En hiver, le soleil vous apportera de la chaleurmais ne vous gênera pas en été car son rayonnement reste plus

haut. Vous pouvez sans hési-ter prévoir une grande lar-geur de baie, soit 7 mètres aumaximum. À l’ouest enrevanche, l’angle du soleilestival est rasant et laisseentrer beaucoup de chaleur.L’apport d’un volet roulantsera alors indispensable afind’éviter la surchauffe. Aunord et à l’est, mieux vautchoisir un modèle plus petit.

Les optionsL’ouverture des baies vitréescoulissantes n’empiète passur l’espace habitable,contrairement aux portes-fenêtres. Les vantaux sesuperposent les uns auxautres dans la plupart descas. Ils coulissent à l’intérieurdu mur dans les systèmes àgalandage. Le double vitrageest aujourd’hui la norme et se

complète de diverses options : le vitrage antiréfléchissant pouratténuer le rayonnement solaire, avec un voile opacifiant pour plusd’intimité, faiblement émissif avec lames d’argon pour réduire lesdéperditions thermiques, avec un store intégré entre les deuxépaisseurs du vitrage s’actionnant par télécommande, en verrefeuilleté pour une résistance renforcée contre les effractions, etc.Au moment de choisir votre baie vitrée, il faut prêter attention à laqualité du rail et de la fixation ainsi qu’au niveau de sécurisation dusystème de fermeture. Différents matériaux sont proposés pour lecadre. Le bois convient bien aux baies fixes. L’alu est parfaitementadapté aux grandes dimensions mais doit contenir des rupteurs de

ponts thermiques pour une bonne isolation. Le PVC est moins rigi-de mais aussi moins cher, il peut entrer dans une structure mixteavec l’alu.


Comment restaurer vospoutres et boiseries ?

Très présentes dans les maisons anciennes, lespoutres et boiseries se dégradent avec le temps.Sensibles aux attaques des insectes xylophages etdes champignons, elles peuvent être restaurées.

Le bois est un matériau noble et vivant. Il fait le charme des vieillesdemeures grâce aux poutres, solives, charpentes, pans de bois etcolombages en façade. Bien qu’il se fende naturellement avec letemps, c’est un matériau robuste mais il est confronté aux dangersdes insectes qui s’en nourrissent (les xylophages, dont les termites)et des champignons (dont la mérule) qui le dégradent sous l’effetde l’humidité. Il arrive aussi parfois que les transformations succes-sives apportées au bâtiment entraînent la rupture de certains élé-ments. Un contrôle et un entretien régulier sont donc nécessaires pourmaintenir les boiseries en bon état. C’est une question de sécuritépour les poutres porteuses et les solives soutenant un plancher. Larestauration passe souvent par des traitements insecticides, fongi-cides et solidifiants. APEI-Actualités. F. L.

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