Fondamentaux du journalisme web 2014 - partie 2
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SESSION 2 : PRODUIRE LA « WEB-
INFORMATION »
13/03/2013
Quelles sont les armes à notre disposition ?
L’écriture
La photo
Le son
La vidéo
Le live
Les data
L’infographie
PRODUIRE LA WEB-INFORMATION
Premier « cliché » : la longueur des papiers
• Il paraît qu’il faut écrire court sur le Web. Plus court qu’ailleurs en tout cas.
• L’information se consommerait plus rapidement : il faut donc des contenus courts, stéréotypés, pour faire plaisir à Google et/ou ne pas fatiguer le lecteur…
Ce n’est pas totalement faux.
• La lecture sur écran fatiguerait l’œil 25% plus vite que sur tout autre support selon l’ergonome Jacob Nielsen
• La surabondance d’information conduit
(ou conduirait) à faire concis pour être compris
ÉCRIRE POUR LE WEB
Certains média font du court pour le court.
• Avènement du « link journalism » (Drudge Report)
• En France : dépêches reprises, courts papiers pour aller « à l’essentiel » (HuffPo, Atlantico…)
D’autres font délibérément le choix inverse
• Le New York Times n’hésite pas à écrire du 20 000 signes SUR LE NET (ils découpent leurs articles en plusieurs pages, choix discutable)
• ProPublica ne fait QUE ça : du long sur le Web.
• Mediapart fait rarement dans le court
ÉCRIRE POUR LE WEB
Plus de long au final… mais le court est plus lu
• Slate fait du « link journalism » mais pond souvent des papiers d’au moins 6 000 signes (Atlantico, au fond, fait de même) ; le HuffPo (hors blogs), moins (et son audience est meilleure…)
• OWNI avait pour habitude de faire dans la longueur
• Hors dépêches, Le Monde, Libération & co excèdent régulièrement les 3 feuillets
La notion de calibrage est dépassée, le Web a un stockage (quasi) infini !
• Info courte vs. Info longue : privilégier la quantité (logique de flux) ou celle de qualité (logiques d’investigation mais aussi de curation) ?
• (Et le lecteur, veut-il vraiment s’infliger 9 000 signes ? Une infographie ne ferait-elle pas mieux ?)
ÉCRIRE POUR LE WEB
Comment organiser un papier Web ? Quelques petites règles de base (il y
en a quelques-unes, mais peu)…
• Les « 5W » (what, who, where, when, why) doivent arriver vite, de préférence dans la première partie du papier si celui-ci est long
• Corps de l’article : informations importantes plutôt au début, le secondaire à la fin.
• Un paragraphe, une idée – quitte à ce qu’ils soient de taille inégale
• Bref, la « pyramide inversée » est encore plus importante sur le Web que sur un support papier !
Et ceci est d’autant plus important que c’est…
qui dirige (presque) tout
ÉCRIRE POUR LE WEB
Second cliché : « Sans référencement, je suis impuissant »
Il est important d’y songer après l’écriture d’un article – au niveau du secrétariat de rédaction notamment – car un article bien fichu mais mal référencé a toujours moins de chances d’être lu qu’un mauvais feuillet avec un SEO bien réfléchi
… bref, faire plaisir au « Googlebot » !
ÉCRIRE POUR LE WEB
Deux éléments principaux au niveau de la rédaction :
• Importance des liens sortants : faire référence à d’autres papiers dans votre papier (et espérer obtenir la réciproque). Un papier bien linké est considéré par le Googlebot comme mieux « rempli » qu’un texte sans URL externe
• Répéter certains mots-clés fondamentaux de votre papier… mais pas trop, sans quoi votre article serait illisible
Deux autres points au niveau de la « mise en page » :
• Mettre les principaux termes en gras, sans oublier les mots-clés. Importance du chapô et des « sous-titres » : le Googlebot lit en priorité les 1 000 premiers signes d’un papier
• Réfléchir à une URL optimisée SEO (Slate.fr s’est un temps spécialisé dans l’URL tarabiscotée mais efficace)
ÉCRIRE POUR LE WEB
Ceci étant…
Vous n’êtes PAS les esclaves de Google !
Les critères « réclamés » sont en soi légers – le gras aide même au confort du lecteur
Il n’interdit EN RIEN les textes longs – bien au contraire :
Plus de possibilités de placer des occurrences pertinentes (et ainsi d’éviter de placer 6 fois le même mot dans un feuillet comme on pourrait le croire)
Plus de possibilités d’insérer des liens (enfin, pas trop, il ne s’agirait pas de noyer le lecteur non plus…)
Vous pouvez écrire des sujets sérieux !
En lisant les histoires du « Découvrir » de Twitter, on pourrait croire que les sujets « sérieux », « lourds » ne marchent pas sur le Web. Dans Google News, il y a déjà (un
peu) plus matière à se réjouir. Mais surtout…
> Un sujet complexe traité avec un format pertinent (infographie, mapping… bref tout ce qu’on va voir dans les prochains slides) SERA LU par le lecteur car CELA
L’INTERESSE
ÉCRIRE POUR LE WEB
Et si mon nouveau maître esclavagiste, c’était
• Facebook représente 7% de l’audience des sites d’info en France en moyenne (Twitter, 1,3%)
• Très fortes disparités selon les médias• Aux Etats-Unis, Facebook commence à
devancer Google en tant que source• Sites spécialisés : BuzzFeed, ViralNova,
Upworthy…• La titraille made in Facebook n’a rien à
voir avec la titraille made in Google : du SEO au SMO
ECRIRE POUR LE WEB
Plusieurs possibilités de se « fournir » en photos :
• Les faire soi-même (pas toujours possible…)
• Ceci étant, les smartphones peuvent fournir des contenus photo de qualité suffisante pour le Web
• Au cas où, rajouter un filtre Instagram/PixlrOmatic/PiMagic
• Voir chez les agences (payant, évidemment)
• Explorer le monde du gratuit : les licences Creative Commons
• Deux sources principales : Flickr et Wikimedia Commons
• Coexistence de contenus libres de droits et d’autres réservés !
• Mention obligatoire de la source
Et, bien entendu, A NE PAS FAIRE : reprendre une image pêchée sur Google sans autorisation car, justement, grâce à Google (et aussi grâce aux données
EXIF de la photo) il est facile de se faire rattraper (+Tineye)
Exemple de #Fail : la photo de l’affiche de campagne de Nicolas Sarkozy identifiée comme celle d’une mer de Grèce grâce aux EXIF
L’IMAGE
Creative Commons : késako ?
« Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des œuvres tout en
accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique. »
Plusieurs licences (six actuellement) permettent pour l’utilisateur de contrôler ce qui peut être réutilisé/remixé de son site, de ses
œuvres, … et dans quelles conditions.
Cela concerne donc un champ de contenus beaucoup plus large que celui des photos : sons, contenus textuels…
Plusieurs moyens de se procurer ces contenus réutilisables…
L’IMAGE
Via Google : la « Recherche Avancée » permet de sélectionner uniquement des images en Creative
Commons, choisir un type de licence particulier… http://
support.google.com/websearch/bin/answer.py?hl=fr&answer=29508
Via Wikimedia Commons : http://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page
Et sinon, pour coordonner tout ceci, une seule adresse (et pas que pour les photos d’ailleurs) :
http://search.creativecommons.org
Ceci étant, si vous êtes en rédac, vous parlerez plutôt en photos AFP/Reuters/AP/Getty (mais individuellement on
va plutôt s’en tenir à du gratuit pour l’instant)
L’IMAGE
Réaliser des slideshows photos : simple et souple
Galerie Flickr : pour regrouper des photos, les organiser en album… Un usage « à la base » personnel mais qui peut tout à fait être professionnel – tout dépend du mode de partage des contenus choisi.
Exemples d’utilisation
Les slideshows du groupe CCM Benchmark (L’Internaute, Journal du Net…) : http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/entreprises-qui-recrutent/
France TV Info : http://www.francetv.fr/info/un-oeil-sur-l-actu_69151.html
A noter : comment connaître l’origine d’une photo ?
Tineye : http://www.tineye.com
En retirer son EXIF : Jeffery’s Exif Viewer - http://regex.info/exif.cgi
(Comme ça, si quelqu’un vole une photo…)
L’IMAGE
Editer une photo :- GIMP
- Photoshop- Pixlr
-Social Media Image Maker
L’IMAGE
Voir même un GIF : Picasion !
En faire une photo interactive :
- Thinglink (annotation)
- Stipple (annotation sociale)
- Dermandar (panorama)
Plusieurs possibilités de se « fournir » en son :
Bases de données audio
Gratuites : Freesound, Archive.org
A noter : Jamendo (Creative Commons)
Plateformes spécialisées
Mixcloud : peu de contenus média – et non téléchargeables – mais peut constituer une base de sources
Soundcloud : plus souple que Mixcloud, les média y arrivent tranquillement…
Et, bien entendu, les faire vous-même (mais ça coule de source…)
LE SON
Que faire du « produit sonore » créé ?
Mixcloud
Utilisé surtout par les DJ, il est une plateforme rêvée pour les podcasts
Pas de limite dans la taille des uploads
Possibilité d’étiqueter des épisodes (« timecode »)
Impossibilité de télécharger (question de droits d’auteur) mais embeddable
Encore assez méconnu par les média
LE SON
Audioboo
Une utilisation plus axée sur le smartphone que Mixcloud
Possibilité d’ajouter des photos du téléphone au son (« boo ») pour faire un diaporama sonore à partir de
votre mobile
Moins commode (mais illimitée en temps d’upload) : Minch
Que faire du « produit sonore » créé ?
Soundcloud
Plateforme audio beaucoup plus « connue » que Mixcloud
Limite dans la taille des uploads en mode gratuit (2 heures de son sur un compte)
Possibilité de paramétrer le partage et le téléchargement des fichiers
(Un peu) plus facile de l’utiliser via un mobile que Mixcloud
Média qui l’utilisent : France 24, RFI, ESPN (sport), Radio Campus France (si si)… (Tiens, même Radio Campus Grenoble)
Inclure dans un texte via http://soundcite.knightlab.com/
LE SON
Moins lourd à réaliser qu’une vidéo, un diaporama sonore peut tout à fait convenir comme produit journalistique si le besoin d’ « animation » n’est pas primordial.
A retenir : un diaporama sonore peut tout à fait être considéré comme une vidéo quand vous aurez besoin de le mettre sur une plateforme comme Youtube.
IMAGE + SON = DIAPORAMA SONORE
Principal logiciel de création de diaporamas sonores : Soundslides (version gratuite limitée, version de base à $40) Alternative à Soundslides : VUVOX.
« Diasporamas »
Plusieurs possibilités de se « fournir » en vidéos :
Les faire soi-même (pas toujours possible…)
Soit en plateau
Soit avec une caméra de télévision « normale »
Soit avec des outils type Smartphone : la qualité est souvent suffisante pour les standards de la publication vidéo en
ligne.
Quid de Vine, déjà utilisé par Euronews ?
Youtube Capture, sur le même modèle
Tout, entre Vine et réseau social people
Soit avec des outils en ligne : Skype, Twitcam, Livestream, Ustream, Google+ Hangout…
LA VIDÉO
Que faire du « produit vidéo » créé ? Deux grands champs de possibilité :
L’héberger soi-même
Contrairement aux documents et sons (et encore, ceci est tout relatif), les fichiers vidéo sont beaucoup plus lourds en termes de
taille
Nécessité d’avoir un FTP résistant et un gros stockage
Passer par l’upload chez Youtube, Dailymotion, Vimeo…
Création d’une chaîne spécialisée pour vous ou votre média
Beaucoup plus facile à partager
Que ce soit sur les réseaux sociaux…
… que de fixer les modalités de ce partage, justement !
LA VIDÉO
Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs
manières :
En vidéo :
Dailymotion autorise le live : une télé dans votre ordinateur pour les programmes qui acceptent d’être
« streamés »
Exemple : « Des clics et des claques » d’Europe 1
(Moins commun sur Youtube, un peu avec feu « Vinvinteur » de France 5)
Les outils de stream : Livestream, Ustream, Twitcam, Skype, Spreecast
LE LIVE
Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs manières :
En textuel :
Outils de live : le principal a longtemps été CoverItLive
« Le Monde » utilise une solution maison qui en est très proche (et développée par CIL)
ScribbleLive est la meilleure alternative
Storify (que l’on développera plus tard) est un outil intéressant de « live
différé »
LE LIVE
Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs
manières :
En textuel :
Pas forcément besoin de passer par un outil spécifique… si on pense à
Beaucoup de sites gardent le format textuel brut qu’ils alimentent au fur
et à mesure…
… en modifiant la date de « publication » du contenu…
… pour que Google croit que c’est un nouveau papier…
… et qu’il le remonte sur Google News !
LE LIVE
Puisque Word ne suffit pas (plus)…
Il va falloir passer à Excel !
Le « data journalism », ou « journalisme de données », rend les data – sur le papier si
barbantes – plus intéressantes… et graphiquement parlantes.
Il existe une multitude d’outils permettant, sur la base de ces données, de réaliser de jolies
choses :
Mapping :
Google Maps : http://maps.google.com/maps?hl=fr&tab=Xl
Open Heat Map : http://www.openheatmap.com/gallery.html
CommunityMap (technologie Google) : http://www.communitywalk.com/
CartoDB, ZeeMaps, MapTales, Mapbox, OpenStreetMap, MapBox (cartes dans le « cloud »)…
Data-visualisation : Google Fusion Tables, Tableau Public…
LES DATA
Les Gmaps se bidouillent avec MapChannels, Snazzy
Maps…
Mapping perso réalisé pour feu Pigemag sur les élections cantonales en Isère : résultats en temps réel par localisation.
LES DATA : MAPPING
France Info sort aussi un mapping plutôt basique mais efficace (sur
OpenStreetMap) dans la même lignée
LES DATA : MAPPING
Mapping sorti le 6 mars 2012 : étude cartographique
de la pauvreté en Angleterre (Guardian)
Différents niveaux de lecture : risque de pauvreté, risque de
maladies pulmonaires, de déscolarisation…
Sous la forme d’un « rank » de 1 à 350
(350 comtés en Angleterre)
LES DATA : MAPPING
LES DATA : MAPPING
Google Chart Tools (pour faire des graphiques simples) : http://
code.google.com/apis/chart/image/docs/making_charts.html
Google Fusion Tables : http://www.google.com/fusiontables/public/tour/index.html
Beaucoup plus complexe : Google Refine
Exemple d’utilisation de Fusion Tables
Plus globalement, Google recense ses outils dans les « Media Tools » :
http://www.google.com/get/mediatools/
LES DATA : CE QUE GOOGLE PROPOSE
Tableau Public : http://www.tableausoftware.com/public/training
Many Eyes (IBM) : http://www-958.ibm.com/software/data/cognos/manyeyes/page/Data_Format.html
Vidi : http://www.dataviz.org/
Lucidchart :
https://www.lucidchart.com
LES DATA : DATA-VISUALISATION
Infogr.am permet, à partir d’un ensemble de modèles préétablis, de réaliser sa propre
infographie interactive.
Comme ici sur ce blog de la « Monde Académie ».
Datawrapper est également de plus en plus utilisé, Grafly pourrait bientôt l’être
L’INFOGRAPHIE
Plus poussé que Infogr.am, Visual.ly sert de « communauté »
des data-visualisations.
Catalogue d’outils plus confidentiels mais servant pour
des besoins précis : la boîte à outils de l’Expoviz !
Et l’indispensable DataBlog du Guardian
L’INFOGRAPHIE
A noter également l’open source RAW > http://raw.densitydesign.org/
L’INFOGRAPHIE
Le principe : agréger des contenus pluriels pour en faire une histoire complète.
Photos : Flickr, Instagram
Twitter : recherche par hashtag, par utilisateur…
Facebook : statuts
Liens URL
Google : résultats de recherche, images, vidéos (+ Youtube)
Autres Storify
Et on peut aussi ajouter du texte à l’intérieur de la Storify (en plus du titre et du chapô)
C’est donc à la fois un outil de live et de curation
La « machine à écrire » du XXIe siècle ?
(Bientôt la concurrence du « Story Engine » ?)
L’INFOGRAPHIE : STORIFY
Quand utiliser une Storify ? Cet outil – à la base – de curation est
particulièrement adapté à certains types d’utilisation :
Evènements en live. La simplicité de l’interface et sa connexion en temps réel aux différents
réseaux sociaux imbriqués (Twitter, Facebook, Flickr) lui permet une très grande
instantanéité
Manifestations
Conférences
Cérémonies (genre Oscars)
Comptes rendus d’activité sur les réseaux sociaux. Storify permet en quelques clics de
resituer des débats/discussions qui ont eu lieu sur les réseaux, que ce soit en matière
politique, économique ou plus généraliste
L’INFOGRAPHIE : STORIFY
L’outil Storify s’adapte au CMS Wordpress.
Une Storify peut ainsi constituer en 2 CLICS maximum un article comme un autre sur un site d’information fonctionnant sous ce CMS
Encore peu utilisé en France mais à l’international plusieurs s’y sont déjà mis :
Le LA Times ou encore le Washington Post l’utilisent (genre, pour rendre compte des Grammy Awards http://
storify.com/washingtonpost/grammy-awards-2012)
BBC pour rendre compte… du Marathon de Londres ! http://storify.com/bbclondonnews/your-story-of-marathon-2011
Breaking News (qui a écrit l’une des Storify les plus vues avec ce compte-rendu en images d’une série de tempêtes dans le sud des Etats-Unis http://storify.com/breakingnews/storms-in-the-south)
L’INFOGRAPHIE : STORIFY
Comment organiser un ensemble de dates, d’évènements, sous forme de frise chronologique ?
-Dipity, l’ancêtre-TimelineJS
L’INFOGRAPHIE : LES CHRONOLOGIES
Autre belle illustration : > les dix ans de Last.fm (basée sur une architecture JS là aussi)
> A la base, Prezi est un outil de présentation alternatif à
PowerPoint.
Très joli, qui bouge tout le temps mais avec des possibilités de
personnalisation encore limitées (à moins d’y mettre un peu le
prix)
Applications :
Une utilisation média de Prezi, c’est toujours rare http
://www.francetv.fr/info/la-galaxie-sarkozy_63135.html
L’INFOGRAPHIE : PREZI
Lien pour savoir quoi faire de vos données : http://www.miseajournalisme.com/wp-content/uploads/tableau-dataviz.html
A noter aussi :
http://www.passiondataviz.fr/
http://datavizcatalogue.com/
Plus lourd : les webdoc-like – RacontR (ex-Djehouti), Klynt, Interlude… sans oublier le bon vieux Wix
L’INFOGRAPHIE