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fia 151. (24. ANNEE ). JEUDI -27 OCTOBRE 18". JOURNAL POLITIQUE ET LITTÉRAIRE DE TOULOUSE ET DE LA HAUTE-Ca.,£RO',,NNYEO n Ar s 6 ro is mu p., iii six au-dehors , chez tous et l i,r f ors r Baro Il 4 ; ne Gosse. Ro ne t n , impiim Le Journal Politique paraît tous les deux Jours. Le prix de l'abonnement est fixé, franc loupe et Coupour de Vieusseû a successetrrs P , J,-M. DetSnn. lg fr.; to fr. Pour l'étranger, 'abfr. ; a3 fr. ; 12 fr. On s'abonne à Toulouse , chez ;li lbi , , les recleurs des postes. On s'abonne aussi chez les Libraires dont les noms suièret Ch(bilol,frèrelhacaA I-en naudary elLAudie. Condom BDupouy jeune. Foilc, Gadrat ilarbonree, Cailla rd. Port , ''ouuet Berie. veuve Bory. Cahors serrerd. Carcassonne, Gadrat. castres , reçuxoit Jou les rna Anunxon fi-ères. Perpignan , Alziae, Lasserre. Roriea Carrère. Sainnt dans , i),. A Paris , chez P. Justin , directeur du Bureau d'Annonces et Abonne ùl'meuon s aux les c nees d pour rle le Juuou et rnai de Poli t t rait- des Vietoires, il' 18 , per , rue St-Pierre-,ltontmartre , n° 15 et à l'Of;ice Corressppon ondance de e Le Lepelletier Bou rgoi etintue , soit rite e-D q le pot Notre (les Lignes et des lnserlions.-ue sans excep , quel 9 ar li ne s i 5 g , p me o cent de Toulouse. - Le prix d'insertion des Annonces est de PARIS, 20 octobre: Bruit de faveurs accordées à MM deGuer non-Ranville et Polignac ; abordage de deux navires à vapeur 1lleeting à Londres ; du départ (lu duc de Nemours pour Cons- tantine. - 25 octobre : Musée historique de Versailles ; ar- rêté relatif a la propriété littéraire ; M. Odilon-Barrot aux électeurs de Concy ; bruit de la mort (le Mlehemet-Ali. - Tov- LOUSE , 2; octobre : Clôture des listes des électeurs du départe- ment. -NOUVELLES UAFRIQUE. - NOUVELLES D EsPAGN6 : Nou- velles du quartier-général de Rodil. - NOUVELLES DU MATIN. FRANCE. PARIS , 22 octobre. Aujourd'hui, M. Dnpin , président de la chambre des Dépu- tés , a eu l'honneur (l'être recru par le roi , et ensuite il et été recu par S.. A. R. le duc d'Orléans et par le roi des,B.rlges. -- LIT. Demetz, conseillera la cour royale (le Paris, vient de recevoir (lu gouvernement nue mission aux Etats-LTnis , dans le but d'y examiner qua est le mode le moins coûteux a suivre pour établir ici le système pénitentiaire. Ou lui a accordé à cet effet un congé ile six mois. - Ou "lit dans l' Anri (le la Religion M. l'archcvêgne de Moapx vient d'associer à l'administration de son diocèse M. l'abbé Geibet, en qualité de vicaire- général. - On lit dans le journal dit Coinnierre Le sort des deux prisonniers demeurés au château de Manu est., dit-on, décidé; M. de t nernon-Ranville a enfin consenti a demander une faveur pareille à celle qui a été accordée à 3711. de Peyronnet et de Chantelauze. Quant à M. de Polignac, il sera conduit hors de France , sous le poids,de sa condamnation et sans être relevé des effets de la mort civile. Cette mesure pourra être appelée une évasion autorisée. Quoi qu'il eu soit , il paraît que des assurances positives out été données à M11P de Polignac et à lord Granville, qui avait in- tercédé an nom de. son gouvcrnei veut eu faveur de l'ancien fa- vori de Charles X. Un procès étrange vient d'être intenté au Messager (les Chambres. Voici le fait en deux mots « Dans une'séance de la Société phrénologique de Paris, M. le docte5tr Gaubert fit l'examen de la tête doue dame veuve Chéron , décédée, et crut,.dapre l'inspection du crâne, y découvrir des vices remarquables, tels que l'a...our excessif' de l'argent et de la ruse. Il s'agissait (lime espèce d'épreuve qu'on voulait tenter de 1.1 science phrénologique , le doc- teur ne sachant à qui avait appartenu la tête sur laquelle il opérait. ,. Le résultat de cette expérience , faite publiquement dans nue statue annoncée à l'avance , fut publié dans le i1essnrer. Or, voici les héritiers (le la défunte qui prennent pour injure l'examen du docteur et sa publication par un journal , et qui -uivante : - se, n(er:e plrc,M rlévêqueta fait entent pécemmentslatpro ecdes flammesPourat1, 1 ct)t ccouu,cntt ont été plus dans durable lon s rie de 1 insu l saut de ce service, le Sultan aurait accordé a comfi 1 bl dre ces paroles remarquables : q p, n « Louis-Philippe , a-t-il (lit , le roi clcs Franca ` plia hors _ si rrtlatrive en ntopattnne destDarda t lieu `ttuin dé 5t dta -nuit- rcux , et nous ne craignons lias de le dire, plis _ pris que la force d'un état vient d'en haut , qu'il fallait cher factures et (les produits de la Grande-Bretagne qui seraicut cher dans la religion son appui , et non comme l'avait fait l"Ics libres c a rit lira anjotird'htti dans la laver Zlin3e otout mbr irr it l'empereur entraîné par de funestes inspirations , braver lotit ce qui est resp'ctablc et saint parmi les hommes. Nous le di- ne de la Cité de Londres a l'eff - t d'arrêter les hases (le la for- sons du plus profond de notre cour : Honneur au Roi , bon- mation d'une société pour l'abolition des taxes d'é?lise. Les taxes Aise ( cirnrch-rates) sont imposées sur tous cur à Louis Philippe ! il nous a donné la liberté ; il a su la d'é les nr'm.tres concilier avec l'ordre ; il a mis en honneur la morale, les vertus d'une paroisse individuellement; elles doivent servir à l'outre- sur lesquelles repose l'existence de la société ; honneur, nous le tien (les édifices du culte. Elles sont indépendantes des taxes répétons , an gouvernement qui a si bien compris sa mission ? ecclésiastiques destinées à l'entretien du clergé. On remarquait parmi les assistais plusieurs menshres de la Ces paroles , dit notre correspondant , prononcées avec cha- chambre des communes , et entre antres 1111I. Hume , Ewart, leur et cutaîncmcut ,out été bien accueillies par la partie éclairée dec clergé qui était rassemblé pour cette cérémonie ; D e u combe le docteu A ae'vey y d'autes. absens on h Ies elles ont assez de sens et de portée pour mériter d'être consi-le, s que gnées. Le soir on voyait è l'évêché un transparent, portant ces leur adhésion ait but de la réunion. galeries. mots : A la reeonnaissance. Une fende de dames en grande toilette occupait les Parmi les pièces de monnaie qui ont été placées sous la pro- Le président , M. Ch. Lussington , fait observer que la ma- micro pierre du monument , Sc trouve une médaille (le Gré- jorité (Il l'assemblée étant composée de dissidens , a donné tue poire XV1 , le pape actuel , qui à été donnée par le maire de preuve éclatante de l'esprit de tolérance et de modération qui Belle, , 31. Sibitct. l'anime, en le choisissant , lui , membre du clergé anglican pur la nrésider ; mais, ajoute-il, quelle que soit ma position Ou écrit de Granville Lundi dernier 1 -, courant, après-midi , un terrible abordage eut lieu entre le Nlagaet, uavire à vapeur, capitaine Jours , et le Rc(l-Rovcr, autre uavire a vapeur , qui causa la perte de ce dernier Le dI igaet apparticut a la compagnie générale de na- vigatibn à vapeur, de Londres, et fait le service de là à Marga- te , et le Reil-Ji n'er a la compagnie dit Ilerne Bay, faisant le service de Graveseud à Il rite Bay et vice versa. 20 pas Ce dernier est parti de Londres lundi matin , ayant sagei s a bo d ,pour lierne Bay et IYIar aie , et le llagrret est parti de Margrte pour Londres à la même heure, avec 200 passagers. Un brouillard tris épais rendait la navigation du Red-liover très difficile, et avant d'arriver à Gravesend, il avait déjà heurté contre cieux on trois navires , mais sans leur faire de mal non plus qu'à lui-môme. Le brouillard augmenta (laits l'apris-midi à 1 approche du nord , et à nu mille environ du phare flottant, il rencontra le llagnet qui venait avec la marée â denui-course. Les gens à bord des deux navires étaient loin de songer an danger presque jusqu'au mo- ment out courant l'un sur l'antre , les deux tribords d'avant se heurtirent. Aussitôt , le capitaine Joues , dont tout le inonde exalte la couid itc intrépide et la présence d'esprit lanca tin colle an moyen dugt{ t le Red-Rover a été retenu assez .de temps pour que ses passagers et sou équipage pussent passer, à bord c!y dilagnet. l: équipage et les passagers da 3lagnet regardaient avec an- xiété si les gens du Re.l-Rouer étaient bien tous sauvés ; et cet tains de cela , se dispoenieuet déjà à saliver les bagages , Ou (lit moins une partie; niais.pen il, minutes après le choc , le Rerl Racer a coulé bas et ou ne voyait plus que le haut de son mât et de sa cheminée. On peut juger du dommage causé ait illagnef clans cette rencontre, par son étrave ahunée, les bastions et les lisses â tribord emportés jus(pi aes tambour d'une des robes. Plusieurs pcr:.ornes placées de cc côté, au moment du choc, ont cté sauvées connue Par miracle. L'alarme et. la co:fiesioes â bord du Ma -net étaient ait coin- ble : tics femmes et des enfans jetaient des cris affreux et tom- baient en faiblesse de toits côtés, et le capitaine et le contrc- maître eurent la plus grande peine a les calmer. Dès que l'ordre f' 't c, itgrne Joncs assura a tous ses passa- lancent Iasstgnation s « Attendu que, dans la 6' séance annuelle (le la société hrénologique de Paris , M. le docteur Gaubert , faisant le rap- pport des travaux de cette société , s'est livré :I une prétendue dissertation scientifique sur le crâne de M' veuve Chérots , mt'il pré,cùtait à l'assemblée , et qui n'est parvenu entre ses mains que par (les moyens inconnus desdits requérans: » Attendu que clans le cours (le cette dissertation , 31. Gait- bert a émis des faits et des observations , injurieux pour la mémoire de la défunte, et qui portent conséquemment atteinte à l'honneur et à la considération dont la famille est en posses- sion à juste titre. Et enfin , attendu que le journal le Messager s'est rendu » complice de ce délit , en rapportant , dans sou feuilleton du 28 août, les paroles prononcées publiquement par le docteur Gaubert , » Pour réparation du font , ils ne demandent que 20,000 fr. de dommages-intérêts. » p m t ra semblables accidens en pareil cas , il fau cheurs de 'l'erre-Neuve , qui Out une cloche toujours en mouvement, ce qui est très-facile à faire eu (attachant à la machine. Le Red Roverest le 16 pieds d'eau dans la voie de navigation, et le bureau de Triuity-House a donné des ordres pour qu'on y place une bôuée. Ou compte pouvoir retirer le navire d'ici à peu de jours. sc ut u jfeu tL a., . gens que le M1lagnet était sauf et pouvait sans danger aller jus- qu'à Londres ; mais cependant il jugea plus prudent de se diriger sur Sheo ness , Jo:tt il n'était plus qu'à quelques milles et mie heure après les passagers des deux navires y furent dé- barqués sains et saufs. On ne blâme aucun des capitaines qui tons deux sont d'une expérience bien connue; le Magret ue doit son salut qu'à sa plus grande dimension et à la force de sa construction ; tout le mal est attribué à l'épaisseur du brouillard. Pour éviter (le iter les ê- i i d Les journaux des départemens qui vous arrivent aujour- d'hui parlent presque tous d'une aurore boréale remarqua- hlc qui a été observée en même temps à Nantes , à Rennes , à Strasbourg, à Troyes et à Valenciennes. Ce phénomène n'a point été observé à Paris. urrier de l'Ain, du 18 octobre C l o e - On lit dans 'e Nous recevons de Belle' quelques détails de la solennité qui a présidé dans cette ville a la pose de la première pierre de la cathédrale. On nous écrit que cette cérémonie a donné occa- sion au clergé de manifester hautement ses bonnes dispositions pour le gouvernement de juillet ; et cest en cela. surtout qu'elle a produit une impression favorable sur la population. On a entendu avec plaisir les paroles franchement reconnaissantes 1 du prélat gui administre notre diocèse. Après avoir rappe la tourmente révolutionnaire qui mutila la cathédrale , le rogne ' On assure que plusieurs capitalistes anglais ont mis â la dis- de Napoléon qui releva les autels, et dont le gouvernement 1 position de la Porte-Ottomane une somme de "_'00;000 liv. st. P r et la différence de nos croyances r ligieuscs, je puis assurer que je désire lent aussi ardemment que les dissidens cnx- mcmes l'abolition complète de cet impôt injuste dans sont prin- cipe, odieux et oppressif dans son mode de perception. (Rrnt'ans applaudisseniens.) N'est-il pas en effet absurde et vexatoire (le contraindre les (lissidens et les quakers à contribuer a l'en- tretien du enfle qui n'est pas le 1:nr. Le clergé anglican d'ailleurs, dont les revenus annuels s'é- lèvent à la somme énorme de 5 millions 500,000 liv. stil. ( 86 i millions 600,000 f1. ) , n'est-il pas assez riche pour pourvo lui-mêmc èl'entretieii de ses temples? Qu'il consacre a cet Oh- jet tout ce qu'il pourrait retrancher de la pompe fastueuse de ses liants dignitaires, de ses évêques et archevêques , par exemple, qui sont si magnifiquement rétribués, et qui , au lieu de s'occupe. des bèsoins ce leur troupeau, perdent leur temps et leur considération dans les lutte, et les intrigues po- litiques à la chambre des lords. ( Bruyans applaudissemenss. ) Il est temps que toutes ces injustices et ces scandales cessent, il faut, pour commencer , que les taxes d'église soient com- pl(temetit abolies; mais si le peuple vent parvenir à ses fins il doit faire sa besogne lui-mêmc, en dehors du parlement ; il faut qu'il ne se fie qu'à lui, etalors il sera sir du triomphe. (Ap- p}audissemens prolongés.) 3I. Mime. - J'applaudis de grand cur aux dernières paro- les que vient de prononcer l'honorable président. r J'insistais dernièrement appris de lord John Rssscll , afin de lui faire sentir la nécessité urgente d'abolir complètement cet odieux impôt. Je lui exposais combien étaientjustes-è cet égard les plaintes des dissidens. ' « Je crois, mc répondit le ministre, que vous prenez cette affaire plus à cour que les dissidens eux-mêmes. Je répliquai à S. S. que si elle ne prenait pas l'initiative , les dissidens , unis à tous les vrais amis de la réforme , se livre- raient à des démonstrations qui forceraient le ministère à se prononcer sur cette question. Le meeting d'aujourd'hui est le commencement de ces démonstrations , et il sera suivi de bien d autres: (Applaudissemcns, ) Si ces moyens ne réussissaient pas , il reste encore une ressource aux dissidens , c'est de se fier a la justice de leurs droits et de se refuser à payer plus long- temps l'impôt des taxes d'église. Au moment out les journaux du soir mettaient sous presse le meeting n'était pas terminé : on venait seulement d'adopter la première résolution ainsi conçue : « Que le neeeiing, tout en protestant contre tout sentiment hostile à l'égard du ministère actuel , et tout en étant recon- naissant des mesures de réforme religieuse que ce nicme minis- tère a déjà fait adopter, ne petit s'empêcher de déplorer que le gouvernement n'ait pas encore cru-devoir proposer l'aboli- tion de l'odieux impôt dit des taxes d'église , et (le craindre , d'a- près divers indices , qui il lie songe pas même à accorder cette satisfaction aux dissidens et aamis de la réforme. » Le llorning-Po.st contient l'article suivant : Son Excellence Reschid-Bey , qui vient en Angleterre remplir les fonctions d'ambassadeur de la Porte-Ottomane, est regretté dans les salons de Paris. Avant de quitter cette capi- tale , ii a adressé les ligues suivantes traduites en français par le professeur Desg 'auges â fine jeune et charmante personne dont la voix et la beauté 1''vaient charmé : A Mademoiselle E C. « Dans le jardin de la beauté combien de jolies roses 1 mais elles n'ont pas la voix délicieuse du rossignol. Le rossignol Tout son mérite est dans sa voix ; dans son plumage , rien ne rappelle l'éclat (le la rose. Bien (pue tous doux soient les délices des amans , chacun d'eux jette ait loin une gloire différente. La rose est la lumière de l'ail amoureux , le rossignol charrue l'o- reille de l'univers. liais si chacun donne séparément 1a volupté d'un plaisir varié, on peut résister auprès de chacun à son trouble , à sa mélancolie. On lit dans le Mercure de Souabe : 'fous les Francais résidant en Orient saluent avec joie l'arri- vée et le passage du prince de Joiuvillp. Les consi.uls s'empres- sent de lui rendre leurs hommages ; ils ne tarissent pas eu élo- ges sur cet auguste prince. Aucun membre (le sa famille n'a- vait paru en Orient depuis l'époque des Croisades. Le jeune prince se rend en Syrie et en Egyptc. - On lit clans le Standard : Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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JOURNAL POLITIQUE ET LITTÉRAIREDE TOULOUSE ET DE LA HAUTE-Ca.,£RO',,NNYEO

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sans excep , quel 9ar li nesi5 g ,pmeo centde Toulouse. - Le prix d'insertion des Annonces est de

PARIS, 20 octobre: Bruit de faveurs accordées à MM deGuernon-Ranville et Polignac ; abordage de deux navires à vapeur1lleeting à Londres ; du départ (lu duc de Nemours pour Cons-

tantine. - 25 octobre : Musée historique de Versailles ; ar-

rêté relatif a la propriété littéraire ; M. Odilon-Barrot aux

électeurs de Concy ; bruit de la mort (le Mlehemet-Ali. - Tov-LOUSE , 2; octobre : Clôture des listes des électeurs du départe-ment. -NOUVELLES UAFRIQUE. - NOUVELLES D EsPAGN6 : Nou-

velles du quartier-général de Rodil. - NOUVELLES DU MATIN.

FRANCE.PARIS , 22 octobre.

Aujourd'hui, M. Dnpin , président de la chambre des Dépu-tés , a eu l'honneur (l'être recru par le roi , et ensuite il et été

recu par S.. A. R. le duc d'Orléans et par le roi des,B.rlges.

-- LIT. Demetz, conseillera la cour royale (le Paris, vient derecevoir (lu gouvernement nue mission aux Etats-LTnis , dansle but d'y examiner qua est le mode le moins coûteux a suivrepour établir ici le système pénitentiaire. Ou lui a accordé à cet

effet un congé ile six mois.- Ou "lit dans l' Anri (le la ReligionM. l'archcvêgne de Moapx vient d'associer à l'administration

de son diocèse M. l'abbé Geibet, en qualité de vicaire-

général.- On lit dans le journal dit CoinnierreLe sort des deux prisonniers demeurés au château de Manu

est., dit-on, décidé; M. de t nernon-Ranville a enfin consenti a

demander une faveur pareille à celle qui a été accordée à 3711.de Peyronnet et de Chantelauze. Quant à M. de Polignac, ilsera conduit hors de France , sous le poids,de sa condamnationet sans être relevé des effets de la mort civile.

Cette mesure pourra être appelée une évasion autorisée.Quoi qu'il eu soit , il paraît que des assurances positives out été

données à M11P de Polignac et à lord Granville, qui avait in-

tercédé an nom de. son gouvcrnei veut eu faveur de l'ancien fa-

vori de Charles X.Un procès étrange vient d'être intenté au Messager (les

Chambres. Voici le fait en deux mots« Dans une'séance de la Société phrénologique de Paris,

M. le docte5tr Gaubert fit l'examen de la tête doue dame veuveChéron , décédée, et crut,.dapre l'inspection du crâne, ydécouvrir des vices remarquables, tels que l'a...our excessif'de l'argent et de la ruse. Il s'agissait (lime espèce d'épreuve

qu'on voulait tenter de 1.1 science phrénologique , le doc-

teur ne sachant à qui avait appartenu la tête sur laquelle il

opérait.,. Le résultat de cette expérience , faite publiquement dans

nue statue annoncée à l'avance , fut publié dans le i1essnrer.Or, voici les héritiers (le la défunte qui prennent pour injurel'examen du docteur et sa publication par un journal , et qui

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bldre ces paroles remarquables : q

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tlieu `ttuin dé 5t dta -nuit-rcux , et nous ne craignons lias de le dire, plis _pris que la force d'un état vient d'en haut , qu'il fallait cher factures et (les produits de la Grande-Bretagne qui seraicut

cher dans la religion son appui , et non comme l'avait fait l"Ics libresc a rit lira anjotird'htti dans la laver

Zlin3e otout mbr irr

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l'empereur entraîné par de funestes inspirations , braver lotit

ce qui est resp'ctablc et saint parmi les hommes. Nous le di- ne de la Cité de Londres a l'eff - t d'arrêter les hases (le la for-

sons du plus profond de notre cour : Honneur au Roi , bon- mation d'une société pour l'abolition des taxes d'é?lise. Les taxes

Aise ( cirnrch-rates) sont imposées sur touscur à Louis Philippe ! il nous a donné la liberté ; il a su la d'é

les nr'm.tres

concilier avec l'ordre ; il a mis en honneur la morale, les vertus d'une paroisse individuellement; elles doivent servir à l'outre-

sur lesquelles repose l'existence de la société ; honneur, nous le tien (les édifices du culte. Elles sont indépendantes des taxes

répétons , an gouvernement qui a si bien compris sa mission ? ecclésiastiques destinées à l'entretien du clergé.On remarquait parmi les assistais plusieurs menshres de la

Ces paroles , dit notre correspondant , prononcées avec cha-chambre des communes , et entre antres 1111I. Hume , Ewart,

leur et cutaîncmcut ,out été bien accueillies par la partieéclairée dec clergé qui était rassemblé pour cette cérémonie ; D e u combe ledocteu

A ae'vey y

d'autes. absens on h Ies

elles ont assez de sens et de portée pour mériter d'être consi-le, s quegnées. Le soir on voyait è l'évêché un transparent, portant ces leur adhésion ait but de la réunion. galeries.mots : A la reeonnaissance.

Une fende de dames en grande toilette occupait les

Parmi les pièces de monnaie qui ont été placées sous la pro- Le président , M. Ch. Lussington , fait observer que la ma-

micro pierre du monument , Sc trouve une médaille (le Gré- jorité (Il l'assemblée étant composée de dissidens , a donné tue

poire XV1 , le pape actuel , qui à été donnée par le maire de preuve éclatante de l'esprit de tolérance et de modération qui

Belle, , 31. Sibitct.l'anime, en le choisissant , lui , membre du clergé anglican

pur la nrésider ; mais, ajoute-il, quelle que soit ma position

Ou écrit de GranvilleLundi dernier 1 -, courant, après-midi , un terrible abordage

eut lieu entre le Nlagaet, uavire à vapeur, capitaine Jours , etle Rc(l-Rovcr, autre uavire a vapeur , qui causa la perte de ce

dernier Le dI igaet apparticut a la compagnie générale de na-

vigatibn à vapeur, de Londres, et fait le service de là à Marga-

te , et le Reil-Ji n'er a la compagnie dit Ilerne Bay, faisant le

service de Graveseud à Il rite Bay et vice versa.20 pasCe dernier est parti de Londres lundi matin , ayant

sagei s a bo d ,pour lierne Bay et IYIar aie , et le llagrret estparti de Margrte pour Londres à la même heure, avec 200

passagers. Un brouillard tris épais rendait la navigation du

Red-liover très difficile, et avant d'arriver à Gravesend, ilavait déjà heurté contre cieux on trois navires , mais sans

leur faire de mal non plus qu'à lui-môme. Le brouillardaugmenta (laits l'apris-midi à 1 approche du nord , et à numille environ du phare flottant, il rencontra le llagnet quivenait avec la marée â denui-course. Les gens à bord des deuxnavires étaient loin de songer an danger presque jusqu'au mo-ment out courant l'un sur l'antre , les deux tribords d'avantse heurtirent. Aussitôt , le capitaine Joues , dont tout leinonde exalte la couid itc intrépide et la présence d'esprit

lanca tin colle an moyen dugt{ t le Red-Rover a été retenu assez.de temps pour que ses passagers et sou équipage pussent passer,à bord c!y dilagnet.

l: équipage et les passagers da 3lagnet regardaient avec an-

xiété si les gens du Re.l-Rouer étaient bien tous sauvés ; et

cet tains de cela , se dispoenieuet déjà à saliver les bagages , Ou

(lit moins une partie; niais.pen il, minutes après le choc , le

Rerl Racer a coulé bas et ou ne voyait plus que le haut de sonmât et de sa cheminée.

On peut juger du dommage causé ait illagnef clans cetterencontre, par son étrave ahunée, les bastions et les lisses âtribord emportés jus(pi aes tambour d'une des robes. Plusieurspcr:.ornes placées de cc côté, au moment du choc, ont cté

sauvées connue Par miracle.L'alarme et. la co:fiesioes â bord du Ma -net étaient ait coin-

ble : tics femmes et des enfans jetaient des cris affreux et tom-baient en faiblesse de toits côtés, et le capitaine et le contrc-maître eurent la plus grande peine a les calmer. Dès que l'ordre

f' 't c, itgrne Joncs assura a tous ses passa-

lancent Iasstgnation s« Attendu que, dans la 6' séance annuelle (le la société

hrénologique de Paris , M. le docteur Gaubert , faisant le rap-

pport des travaux de cette société , s'est livré :I une prétenduedissertation scientifique sur le crâne de M' veuve Chérots ,

mt'il pré,cùtait à l'assemblée , et qui n'est parvenu entre ses

mains que par (les moyens inconnus desdits requérans:» Attendu que clans le cours (le cette dissertation , 31. Gait-

bert a émis des faits et des observations , injurieux pour la

mémoire de la défunte, et qui portent conséquemment atteinteà l'honneur et à la considération dont la famille est en posses-

sion à juste titre.Et enfin , attendu que le journal le Messager s'est rendu

»complice de ce délit , en rapportant , dans sou feuilleton du

28 août, les paroles prononcées publiquement par le docteur

Gaubert ,» Pour réparation du font , ils ne demandent que 20,000 fr.

de dommages-intérêts. »

pmtrasemblables accidens en pareil cas , il faucheurs de 'l'erre-Neuve , qui Out une cloche toujours enmouvement, ce qui est très-facile à faire eu (attachant à lamachine.

Le Red Roverest le 16 pieds d'eau dans la voie de navigation,et le bureau de Triuity-House a donné des ordres pour qu'on yplace une bôuée.

Ou compte pouvoir retirer le navire d'ici à peu de jours.

sc ut u jfeu tL a., .

gens que le M1lagnet était sauf et pouvait sans danger aller jus-

qu'à Londres ; mais cependant il jugea plus prudent de sediriger sur Sheo ness , Jo:tt il n'était plus qu'à quelques milles

et mie heure après les passagers des deux navires y furent dé-barqués sains et saufs.

On ne blâme aucun des capitaines qui tons deux sont d'uneexpérience bien connue; le Magret ue doit son salut qu'à saplus grande dimension et à la force de sa construction ; tout lemal est attribué à l'épaisseur du brouillard. Pour éviter (le

iter les ê-iid

Les journaux des départemens qui vous arrivent aujour-

d'hui parlent presque tous d'une aurore boréale remarqua-

hlc qui a été observée en même temps à Nantes , à Rennes , à

Strasbourg, à Troyes et à Valenciennes. Ce phénomène n'a

point été observé à Paris.urrier de l'Ain, du 18 octobreCl oe- On lit dans

'e Nous recevons de Belle' quelques détails de la solennité

qui a présidé dans cette ville a la pose de la première pierre de

la cathédrale. On nous écrit que cette cérémonie a donné occa-

sion au clergé de manifester hautement ses bonnes dispositionspour le gouvernement de juillet ; et cest en cela. surtout qu'ellea produit une impression favorable sur la population. On aentendu avec plaisir les paroles franchement reconnaissantes

lé1du prélat gui administre notre diocèse. Après avoir rappe

la tourmente révolutionnaire qui mutila la cathédrale , le rogne ' On assure que plusieurs capitalistes anglais ont mis â la dis-

de Napoléon qui releva les autels, et dont le gouvernement 1 position de la Porte-Ottomane une somme de "_'00;000 liv. st.

P ret la différence de nos croyances r ligieuscs, je puis assurerque je désire lent aussi ardemment que les dissidens cnx-mcmes l'abolition complète de cet impôt injuste dans sont prin-cipe, odieux et oppressif dans son mode de perception. (Rrnt'ans

applaudisseniens.) N'est-il pas en effet absurde et vexatoire(le contraindre les (lissidens et les quakers à contribuer a l'en-

tretien du enfle qui n'est pas le 1:nr.Le clergé anglican d'ailleurs, dont les revenus annuels s'é-

lèvent à la somme énorme de 5 millions 500,000 liv. stil. ( 86i

millions 600,000 f1. ) , n'est-il pas assez riche pour pourvolui-mêmc èl'entretieii de ses temples? Qu'il consacre a cet Oh-

jet tout ce qu'il pourrait retrancher de la pompe fastueuse deses liants dignitaires, de ses évêques et archevêques , parexemple, qui sont si magnifiquement rétribués, et qui , aulieu de s'occupe. des bèsoins ce leur troupeau, perdent leurtemps et leur considération dans les lutte, et les intrigues po-litiques à la chambre des lords. ( Bruyans applaudissemenss. )Il est temps que toutes ces injustices et ces scandales cessent,

il faut, pour commencer , que les taxes d'église soient com-pl(temetit abolies; mais si le peuple vent parvenir à ses finsil doit faire sa besogne lui-mêmc, en dehors du parlement ; il

faut qu'il ne se fie qu'à lui, etalors il sera sir du triomphe. (Ap-p}audissemens prolongés.)

3I. Mime. - J'applaudis de grand cur aux dernières paro-les que vient de prononcer l'honorable président.

r

J'insistais dernièrement appris de lord John Rssscll , afin delui faire sentir la nécessité urgente d'abolir complètement cet

odieux impôt. Je lui exposais combien étaientjustes-è cet égardles plaintes des dissidens. '

« Je crois, mc répondit le ministre, que vous prenez cetteaffaire plus à cour que les dissidens eux-mêmes.

Je répliquai à S. S. que si elle ne prenait pas l'initiative , lesdissidens , unis à tous les vrais amis de la réforme , se livre-raient à des démonstrations qui forceraient le ministère à seprononcer sur cette question. Le meeting d'aujourd'hui est lecommencement de ces démonstrations , et il sera suivi de biend autres: (Applaudissemcns, ) Si ces moyens ne réussissaientpas , il reste encore une ressource aux dissidens , c'est de se fiera la justice de leurs droits et de se refuser à payer plus long-temps l'impôt des taxes d'église.

Au moment out les journaux du soir mettaient sous pressele meeting n'était pas terminé : on venait seulement d'adopterla première résolution ainsi conçue :

« Que le neeeiing, tout en protestant contre tout sentimenthostile à l'égard du ministère actuel , et tout en étant recon-naissant des mesures de réforme religieuse que ce nicme minis-tère a déjà fait adopter, ne petit s'empêcher de déplorer quele gouvernement n'ait pas encore cru-devoir proposer l'aboli-tion de l'odieux impôt dit des taxes d'église , et (le craindre , d'a-près divers indices , qui il lie songe pas même à accorder cettesatisfaction aux dissidens et aamis de la réforme. »

Le llorning-Po.st contient l'article suivant :Son Excellence Reschid-Bey , qui vient en Angleterre

remplir les fonctions d'ambassadeur de la Porte-Ottomane, estregretté dans les salons de Paris. Avant de quitter cette capi-tale , ii a adressé les ligues suivantes traduites en français parle professeur Desg 'auges â fine jeune et charmante personnedont la voix et la beauté 1''vaient charmé :

A Mademoiselle E C.« Dans le jardin de la beauté combien de jolies roses 1 mais

elles n'ont pas la voix délicieuse du rossignol. Le rossignolTout son mérite est dans sa voix ; dans son plumage , rien nerappelle l'éclat (le la rose. Bien (pue tous doux soient les délices

des amans , chacun d'eux jette ait loin une gloire différente. La

rose est la lumière de l'ail amoureux , le rossignol charrue l'o-

reille de l'univers. liais si chacun donne séparément 1a volupté

d'un plaisir varié, on peut résister auprès de chacun à son

trouble , à sa mélancolie.

On lit dans le Mercure de Souabe :'fous les Francais résidant en Orient saluent avec joie l'arri-

vée et le passage du prince de Joiuvillp. Les consi.uls s'empres-sent de lui rendre leurs hommages ; ils ne tarissent pas eu élo-ges sur cet auguste prince. Aucun membre (le sa famille n'a-vait paru en Orient depuis l'époque des Croisades. Le jeuneprince se rend en Syrie et en Egyptc.

- On lit clans le Standard :

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r ;hors que l'ana reste sur sa tige, l'autre en l'air , pou-

vait-on s'attendre à les voir réunies dans la mcme beauté. J'airencontré cependant cet heureux assemblage , j'ai rencontré lagrâce unie à la mélodie. hélas I Et je m'égare dans la vallée demon enchantement ; car j'ai vu la rose (laits le rossignol , lerossignol dans la rose. A Paris , mes yeux ont vu une jeunefille , la rose du matin est envieuse de son visage. Aux arcensde sa belle voix , le rossignol se cache de honte , et j'ai nomméEette charmante personne Rose et Rossignol. »

DÉPART DU DUC DE NEMOURS POUR CONS-TANTINE.

On lit dans le Journal des Débals :M. le duc (le Nemours part demain samedi pour l'Afrique.

ï,'intention du roi est que S. A. R. prenne part à l'expéditionpréparée contre Constantine.

Cette résolution honore le jeune prince qui l'a sollicitée ; ellehonore le gouvernement qui l'a prise et le rai qui l'a sanctionnéepar son assentiment. Elle ne peut manquer de plaire à la Francequi aime à voir nos princes au premier rang , toutes les foisqu'il y a motir eux quelque sérieux danger à partager avec nosbraves soldats.

La campagne que 31. le duc de Nemours est sur le point (lefaire en Afrique , sous les ordres d'un illustre maréchal , n'estpas le coup (l'essai dit jeune prince. A un âge oii le service mili-taire n'est obligatoire pour personne, Ni. le dite de Nemoursétait , à la tête de son régiment , sous les murs (le la citadelled'Anvers , et il assistait la tranchée entre le prince royal etle maréchal Gérard.

M. le dite de Nemours annoncait déjà les brillantes dispo-sitions qu'il a pu.miîrir et développer plus tard dans le com-mandement d'une brigade de cavalerie, soit au camp devantLuneville, soit plus récemment au camp de Compiègne. Eneffet , tous les efforts de ce jeune prince , toutes ses penséeset, nous pouvons le dire, toutes ses prédilections se ratta-chaient à l'exercice de la noble profession qu'il a embrassée avecardeur, comme celle oii le premier rang ne semble assurer auxprinces que la première place devant l'ennemi , comme celleou l'estime du pays se gagne à la sueur du front et s'achète anprix du danger. Car toutes les carrières civiles sont ferméespour les princes, quelle que puisse être leur aptitude à lessuivre et leur sympathie pour les gloires qui les ont illustrées;la politique ne leur laisse que les camps, et ne leur permetde gloire que celle du soldat.

L'expédition de Constantine est une de ces rares occasionsque s'empressent de saisir la jeunesse , le patriotisme et le cou-rage ; et nous affirmons qu'il n'est pas un officier dans l'arméefrancaise qui ne voulût suivre M. le duc de Nemours sur la ter-re d'Afrique. Le but de cette campagne est noble ; il s'agit d'af-ferinir notre domination et de consejider notre influence sur unpoint oii elle est depuis trop long temps contestée , au grandpréjudice de nos détachemens, de nos convois , de nos comrnu-nications de toute espèce. 'Son succès est , nous osons le dire ,certain ; car c'est une armée française qui l'entreprend , et c'estl'illustre maréchal Clausel qui la commande. Enfin , la résis-lance qu'on a droit d'attendre de la valeur tant -(le fois éprou-vée de nos ennemis en Afrique et de la renommée du chef quia si souvent rallié leurs hordes belliqueuses , fait de cette ex-pédition , quelque rapide qu'elle puisse être , une occasion vé-ritablenment digne. de la présence et de la coopération d'unprince de la famille royale , de cette famille qui veut être sinoblement représentée dans toutes les épreuves et dans tous lesdangers de nos soldats ! L'année dernière , ter fils du roi tra-versait l'Atlas avec notre armée ; aujourd'hui , un de nos prin-ces revendique sa place au premier rang d'une expédition loin-taine et périlleuse. Un troisième fils du roi navigue depuis deuxmois dans les mers du Levant , au milieu de nos marins , par-tag 'ant leurs fatigues , soumis comme eux à leur discipline etobéissant à leurs chefs. C'est ainsi que sur tous les points ladynastie libérale que la France a élevée sur le trône de juillet ,s applique à faire solide et durable alliance avec le pays , et lepays la récompense par son adhésion , son dévouement. Il a ac-cepté l'alliance , il la maintiendra

PARIS , 23 octobre.On lit dans la Messager :On annonce un prochain mouvement dans le haut personnel

eliplomatiquefrancais à l'étranger.- On lit dans le journal ministériel du soirLe Musée historique de Versailles , pour lequel la liste

civile a déjà fait des dépenses considérables , ne sera pas ouvertà la curiosité publique aussitôt qu'on l'avait pensé d'abord ; ona senti les conséquences de la précipitation avec laquelle onavait fait exécuter et accepté des ouvrages de peinture qui ac-rusent la faiblesse ou la négligence; l'on a craint avec raison lejugement d'une critique sévère. Les observations d'amateurséclairés et de quelques étrangers surtout récemment admis àvisiter le Musée , ont déterminé des changemens qui pour-ront peut-être blesser l'amour-propre (le quelques artistes,mais qui, en définitive, seront approuvés par les gens de goût.Un certain nombre de tableaux seront remplacés par d'autresdont l'exécution a été confiée à des peintres qui se feront payersans doute plus cher, mais feront mieux et surtout avec plusde conscience. On ne petit donc qu'applaudir à l'ajournementde l'ouverture du Musée de Versailles.

- Le prince de Talleyrand a envoyé au préfet de l'Indre sadémission de membre du conseil général pour le canton de Va-lencav.

-Îlier, un conseil de famille s'est réuni sous la présidence de111. Lerat deMagnitot, juge de paix du deuxième arrondissement,pour délibérer sur les intérêts du jeune Beriot , fils de M. Bc-riot et (le Mme Malibran, qui laisse, dit-on, plus de 600,000 fr.de fotune. Pareil les membres de cc conseil de famille , on re-marquait M111. Rossini, Adolphe Nourrit, Troupcnaz, Hcrz etSchlesinger:

- On lit dans le NatioualUn Journal annoncail que le privilé#ze d'un second Théâtre-Francais venait d être accordé à M)1. Victor Hugo et AlexandreDumas.Notis avons pris des informations, et il en résulte que leprivilége d'un second théâtre a été demandé d'abord par lacommission des auteurs, dont font partie M -Ni. Lenmercier etScribe, et ces jours passés, collectivement par 1H M. Victor I luo,Casimir Delavigne et Alexandre Dumas. On voit donc par cesnoms que le second Théâtre- Francais, si le gôuvernement en

accorde l'ouverture, sera donné à tous les genres, àtoutes

les écoles littéraires. -

2--On lit dans la Gazelle de FranceUne lettre de Genève , en date dit 18 octobre, et qui nous

est adressée par notre correspondant, contient le post-scriptumsuivant :« On écrit de Florence qu'une révolution a éclaté à Palerme,

n et qu'on y a proclamé roi le prince de Capoue.»

- On lit dans la Gazette d'AuKsbourg :Nous apprenons, par les correspondances de Naples, qu'il a

été introduit par ,Malte , dans la Calabre et dans la Sicile , desproclamations incendiaires. On invite le peuple à se souleve ren lui promettant une constitution libre; on l'appelle aux a r-mes. Ces proclamations sont, dit-on , revêtues de la signatured'un illustre personnage dont le nom est exploité par lesmetteurs du complot , abusant , comme ou peut le croire , dece moyen pour tâcher de tromper le peuple. Il est certain quecet illustre personnage n'a pas autorisé l'abus que l'on fait deson nom : du reste, ces tentatives ont échoué. Le peuple a froi

-

dement accueilli ces brandons de-discorde : quelques exaltésseulement ont été jetés en prison.

Nous ministre secrétaire d'état au département de l'inté-rieur ;

Considérant que depuis long-temps les artistes, les savans etles littérateurs réclament contre les dispositions de la législationqui limite la durée de la propriété de leur, ouvrages, et deman-dent qu'une nouvelle loi en assure et prolonge la jouissance auprofit de leurs héritiers ;

Voulant satisfaire à ce voeu autant que le permet l'inté-rêt public, et pensant que cet acte de justice sera un nou-vel encouragement pont- ceux qui s'efforcent de fonder desmnonumens durables dans les arts, dans les sciences et dansles lettres ;

Avons arrêté et arrêtons ce qui suitArt 1 Une commission est formée nnur préparer un pro-

jet de loi sur la propriété des ouvrages d'art , de sciences et delittérature.

Art. 2. Sont nommés membres de cette commission : MM. lecomte Philippe de Ségur , pair de France , membre de l'Aca-démie francaise , président ; Villemain , pair de France , secré-taire perpétuel de l'Académie francaise ; Etienne , membre del'Académie francaise et de la chambre des députés; Jay , mem-bre de l'Académie française et de la chambre des députés ; deKératry , député , conseiller d'état ; de Lamartine , membrede l'Académie francaise et de la chambre des députés ; de Sal-vandy , membre de l'Académie francaise et de la chambre desdéputés ; Saint-Marc Girardin , député ; Vatout , député; Lia-dieres , (lé lite ; Viennet , membre de l'Académie française etde la chambre des députés ; Emile de Girardin , député ; Re-nouard , député , secrétaire général dit ministère de la justiceet des cultes ; Chaix-d'Est-Ange , avocat, député ; le baronPoisson , membre du conseil royal (le l'instruction publique etde l'Académie des sciences ; Victor Hugo ; Casimir Delavigne ,membre de l'Académie francaise ; Scribe , membre de l'Acadé-mie française ; Auber , membre de l'Académie des beaux-artsPaul Delàroche , membre de l'Académie des beaux-arts ; Cor-tot, membre de l'Académie des beaux-arts ; le baron Des_noyers , graveur en taille-douce , membre de l'Académie desbeaux-arts; Gatteaux , graveur en médailles , membre u con-riseil-général du département de la Seine ; Ambroise-FirmiDidot , imprimeur ; Würtz , libraire-éditeur ; Etienne filsconseiller réféi endaire à la cotir des comptes , secrétaire.

Art. 5. M. Ilippolyte Royer-Collard , chef de la division dessciences et des lettres au ministère de l'instruction publique,et Ni. Cavé , chef de la division des beaux-arts au ministèrede l'intérieur , feront également partie de ladite commission.

Art. 4. Dans le cas où il se rencontrerait des questionscommunes à cette commission et à celle des contrefaçons ,nommées par notre collègue M. le ministre de l'instruction pu-blique , ces deux commissions se réuniraient et délibéreraientconjointement.

Fait à Paris, le 22 octobre 1836.Signé, GASPArirx.

A'l'occasion (le l'arrêté qui précède , M. le ministre de l'in-térieur vient d'adresser à M. le comte Philippe de Ségur , pairde France, la lettre suivante:

« Monsieur le comte et cher collègue ,Depuis long-temps les artistes , les savans et les littéra-

teurs réclament contre les dispositions de la législation qui li-mite la durée de la propriété (le leurs ouvrages , et demandentqu'une nouvelle loi en prolonge la jouissance au profit (le leursfamilles. J'ai pensé qu'il appartient au gouvernement lié de larévolution de 1850 de satisfaire à ce voeu légitime. Cet acte dejustice sera un nouvel encouragement pour ceu-: qui s'efforcentde fonder des nionumens durables dans les arts , dans les scien-ces et dans les lettres. En conséquence, j'ai décidé qu'une coin-mission , composée des artistes , (les savans et (les littérateursles plus distingués, s'occupera de rechercher et de préciser lesaméliorations qu'il convient d'apporter à la législation actuellesur la propriéteedes ouvrages d'art , de sciences et de littérature.Je vous ai désigné pour présider cette commission , et j'ail'honneur de vous adresser une ampliation de l'arrêté que nousavons pris à cet effet.

Il importe , M. le comte et cher collègue , que la com-mission se réunisse prochainement et s'empresse de rassemblerles élémens da projet de loi qui doit être présenté aux cham-bres dans le cours de la session prochaine Je compte sur votreconcours et snr celui de MM. les remembres de la commission , etj'ai l'assurance que votre zèle et vos lumières contribueront ausuccès d'une résolution qui intéreFse à un si haut degré desprogrès des arts, des sciences et des lettres ,

'puisqu'elle as-

surera un avenir aux familles (le ceux qui .s'v dévouent.e Agréez , monsieur le comte et cher collègue , l'assurance

de ma haute considération.» Le pair de France , ministre secrétaire

(l'état de l'intérieur ,e Signé GASPARiy. e

La cour rovaie , chambre des appels correctionnels , aentendu aujourd'hui les répliques des défenseurs dans l'affairedes poudres. -

Me Landrin , avocat de M. Bruys , l'un des trois prévenusdans l'affaire de la rue Dauphine, s'est élevé contre la partiedes conclusions de 31. l'avocat général , qui tendrait à lanepeser sur son client la solidarité de la totalité des deux procèsqui ont été joints par arrêt de la cour. Cette conséquence se-rait ruineuse pour le jeune Brnys , qui avait cru devoir ac-quiescer à une condamnation de 3 mois de prison et de 200 f.d'amende , et qui était loin de s'attendre à la jonction de son af-

l'aire particulière avec tin second procès dont les frais sont éuor-mes.Plusieurs des inculpés prennent la parole pour leur dé-fense.M..Duballen déclare qu'il n'est point démocrate, et que sesopinions sont celles de M. Charles Fourrier, chef' de l'École dutPhalanstère. Je désirerais , dit il , que mes coprévenus , et no-

taFomu merriner t M. Barbes , rendissent hommage au grand génie de.

31. le président. - Vous volts êtes déjà écarté de votre dé-fense; il faut vous y renfermer , et ne point vous occuper devos coprévenus.

31. Duballen. - Je termine en deux mots , Messieurs ; àvotre place j'acquitterais ici tant le monde, et les familles aux-quelles vous auriez rendu un père, un époux, un fils, vous pla.carat à côté'des Fénélon , des Saint-Vincent de Paul , des abbéde Lépée , vous appelleraient aussi bienfaiteurs de l'humanité.

Ni. Blanqui , après avoir réfuté , dans un discours de près detrois heures , les charges élevées contre lui , arrive à la partiepolitique de son discours, et qualifie les lois de septembre delois filles des passions politiques.

NI. le président invite le prévenu à ne point sortir de la cau-se , ni des bornes d'une défense légitime.

3I. Blanqui poursuit, et se plaint amèrement des insinuationsfaites contre lui par le ministère public. Il défend ses principeset ceux de ses amis , et remonte à la révolution de I î93.

M. le président , après avoir consulté la cour, déclare que lacause du sieur Blanqui est entendue, à moins qu'il ne veuille serenfermer dans les limites de la défense.

Une partie des prévenus se lève en s'écriant : Nous protes-tons tous !.

M. le président. - Asseyez-vous.11I. Beaufour. - Nous nous asseyerons quand nous voudrons.'i. le président. -Gardes, faites descendre celui quia dit

cela !Les prévenus se lèvent de nouveau, en criant : «Alors faites-

nous descendre toits! »111. le président : Beaufour, vous avez dit : nous nous asseye-

rons quand nous voudrons.»M. Beaufour : J'ai cru dire : « Nous nous asseyerons quand

vous le voudrez eM le président : Blanqui, avez-vous de nouveaux développe-

mens à donner à votre défense?M. Blanqui : On a écouté les considérations politiques pré-

sentées par Il. l'avocat-général ; je demande à être écouté avecla même attention. .

M. le président: la cour a décidé que cette défense était inconvenante.

M. Blanqui : Je proteste.M. Barbès commence un discours où il parle du moyen-âge,

dit droit de jambage et des autres coutumes tyranniques de laféodalité.

M. le président , après avoir consulté la cour, interromptces digressions comme étrangères au procès

M. Lamieussens. - Puisque la cour n'a voulu entendre nila défense de 31. Blanqui , ni celle de Barbès , je proteste moi-mênme.

M. Brnys , âgé (le dix huit ans , lit un exorde dans lequel ilsignale la jonction des causes comme une manuvre maladroitequi appelle de nouveau sur les accusateurs le scandale de la pu-blicité. '

J.a cour interrompt aussi cette plaidoirie.Ni. Génin, né en Savoie, se plaint d avoir été présenté comme

un étranger turbulent, et vante la fidélité des Allobroges etde sSavoisiens qui ont versé leur sang pour la France.

Cette plaidoirie est également interrompue.MM. Grivel et Collet, dont les discours se renfermeüt dans

la cause , sont écoutés avec attention.M. Barbès et M. Genin veulent successivement repren-

dre la parole, mais ils poursuivent le genre de défense déjà in-terdit par la cour, et M. le président se voit forcé de les inter-rompre.

311 NI Barbès, Génin, Lamieussens, Blanqui.'- Nous pro-testons, la défense n'est pas libre.

M. le président leu e l'audience à six heures un quart, et ren-voie la cause à demain dimanche pour le prononcé de l'arrêt.Midi est l'heure indiquée, mais il est probable que la décisionne sera rendue que vers cinq ou six heures du soir.

M. ODILON BARROT AUX ÉLECTEURS DE CQ1gCT.M. Odilon Barrot , dans un banquet patriotique auquel les

électeurs de Colley l'avaient convié , a prononcé un discoursdont voici les principaux passages:

e Messieurs les électeurs , je voudrais n'avoir qu'à répondreavec l'effusion d'un tueur reconnaissant à tous ces témoignagesd'estime et d'amitié (lotit vous inc comblez , mais j'ai des devoirsplus graves à remplir envers vous. Je lie puis pas oublier que,député , je suis devant nies rommetlaus , et en présence d'unepopulation d'élite qui peut et doit me juger.

n J'éprouve d'ailleurs le besoin , dans les grandes circons-tances difficiles où nous sommes placés, de vous faire connaîtremes pensées les plus intimes sur la situation de notre patrie.

» La liberté a ses conditions comme le despotisme, le des-potisme vit d'isolement et d'égoïsme , la liberté de réunions etd'associations. Le despotisme dit aux citoyens : Occupez vousde votre bien être matériel, travaillez, vivez de la vie privée, lereste me regarde, ne vous en occupez pas. La liberté dit auxcitoyens : Votre première, votre plus sainte occupation , c'estcelle de la chose publique; vous avez conquis l'honneur devous gouverner vous-meures, c'est à la condition d'y consacrerune partie de votre temps, de vos facultés : que la vie privée,que le bien être matériel ne vous absorbe donc pas. Veillezveillez sans relâche sur le pouvoir, osez largement du droit demanifester hautement et ern commun vos opinions , préparez lejugement solennel que vous avez à porter sur vos mandatairesaux jours dés élections ; réunissez-vous , éclairez-vous, forti-fiez-vous les uns par les autres, vivez enfin de la vie publique;toute liberté est à ce prix. ( Assentiment. )n Comme député , je suis fier de représenter une populationqui comprend qu'il y a autre chose dans la vie que les intérêtsmatériels , et qui sait à quelles conditions une liberté si chère-ment achetée petit être conservée.

Les dangers de notre situation se révèlent aux esprits lesplus inattentifs.

e Parcourez les différentes phases par lesquelles nous avonspassé depuis 1850 ; voyez les (tommes qui ont été successive-mnent investis du pouvoir : Laffitte , Périer, S.ottlt , ThiersGuizot; c'est une chaîne qui part de la révolution et qui va seperdre dans la restauratiai. ( Mouvement ). Quel pas reste-t-111,

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3notre 1 notre gouvernement dans cette voie de réaction? Il nient du mois de décembre dans une ville de la Silésie. I1.s'a- gées vers 1Ioslaganem.Cette circonstance bdp .

!ui est impossible d' ncer davanta `r*re s 'io ê

Igy ava t pas s arryaque le général ne cr ter sur ce point.ans se perdre; puis- girait de prendre une détermination par rapport aux affairest-il du moins revenir sur ses as ? Plusie d t Ah ib di d' l .' 'p urs tentatives ont d Espagne et de la Belgique.

Fié faites , elles ont échoué. Le ministère du 2'? février a péri M. Alexandre de Humboldt , ami intime de M. Guizot , etaprès avoir traversé une session; il est tombé, non par lesI dont la réputation est européenne, doit arriver, dit-on,à,amhres mais en leur absence il a péri en pleine possession Paris, sous peu de jours, pour offrir les insignes del'ordre deles majorités parlementaires.

l'Aigle noir, au roi des Francais et à ses fils, de la part du» Cependant , les hommes de ce ministère avaient partagé roi de Prusse. -1-mies les terreurs qui , depuis 1830, assiègent notre gouver-Timent; ils s'étaient associés à tous les corps-d'état ,'à tonte Nous recevons des lettres de Naples du i courant, onctte législation exceptionnelle et exorbitante dont l'horrible n y parle nullement d'une révolution à Palerme , annoncéeCiict à"gens de Fieschi a été l'occasion et le prétexte; niais ils hier soir par la Gazette de France. Nous sommes fondés àriaient d'origine révolutionnaire; niais, malgré leurs protesta- croire que cette nouvelle est sans fondement.tons, on leur supposait je ne sais quelle tendance forcée vers - Nous avons aujourd'hui peu de nouveaux détails sur l'é-1: principes de 'la révolution de juillet; ils ont expié le crime vasion de Doullens. On dit que la police a arrêté plusieurs dé-

leur origine! Voilà. donc notre gouvernement de juillet tenus à dix lieues (le Doullens.comme emprisonné dans un cercle fatal, enchaîné à quelques Un journal (lit que Reverchon s'étant cassé la jambe , son]),)')'mes qui ont tellement le sentiment de leur impopularité fils , témoin de son malheur, l'avait chargé sur ses épaules , eti1 des répulsions du pa s , qu'ils sont réduits à s'armer (le cette était rentré dans la citadelle , ne voulant pas se séparer de sonmpopularité même et a la ]jrésenter comme gage des conces- p`re, aimant mieux reprendre ses l'ers que recouvrer la libertéons qu'ils seront obligés de faire à l'opinion publique pour se ace prix.

uire pardonner leurs autécédens - Il paraît que M. Lennox : trouvé en Angleterre un grandDu.temps des Polignac , on disait quelque chose de sem- nombre d'aéronautes disposés à épouser ses idées sur la possi-

] Lible; la nation n'y,a pas cru, et elle a eu raison ; les hont- bilité de diriger les ballons. Déjà 5 ou 6 aéronautes distinguéspolitiques manquent rarement à leur origine. Tût ou tard, ont fait des essais qui n'ont pas , il est vrai , répondu à leurl -t par la force des choses, ils sont ramenés à leur point (le dé- attente, mais qui cependant ne paraissent pas avoir découragétout les y entraîne : les amis qui les entourent, l'atmos- les novateurs. On apprend aujourd'hui qu'un aéronaute nommé

j I re dans laquelle ils vivent, tout jusqu'aux défiances qu'ils Radderley, a inventé un nouveau ballon , qu'on pourra guideru<pirent. C'est là une loi générale, inévitable, et certes ce. an milieu des airs, avec autant de facilité qu'on guide un ba-11, pas quelques grâces accordées à des chouans et aux teau sur l'eau', et dont on pourra à volonté accélérer ou ralen-r:'Iwblirains, dont on fait tant de bruit, qui peuvent rassurer tir la marche. Plusieurs savans , qui ont examiné l'invention,i cet égard. Je comprends un gouvernement qui dit à ses enne- auraient déclaré à l'unanimité que les moyens employés étaientin:., politiques : Je vous ai vaincus, je vous pardonne parce excellens ; enfin, l'on ajoute que M. lladderlcy se proposeque je suis fort , parce que vous ne pouvez plus même avoir prochainement de faire une expérience de sa machine aérostati-:, pensée de m'attaquer; gardez vos envies et vos haines si que.

v ors le voulez; peu importe : si je vous pardonne , c'est dans - On lit dans le hlorninç-llérald1 intérêt de ma politique et non dans le faux espoir de vous 31endizabal a tiré déjà beaucoup de traites sur la Havane, etconvertir. Je ne comprends pas le gouvernement qui va cher- comme il a donné l'ordre à l'intendant de cette possession espa-ILer quelques malheureux en prison , les place entre la liberté gnole d'acheter tout le tabac qu'il pourra se procurer à Cubat une rétractation, les délivre après les avoir dégradés , et et à la Nouvelle-Orléans pour la consommation de la mère

i l e leurs fers pour les livrer à la surveillance de sa police. patrie , ce qui demandera une somme immense , c'est nue in-,1 ;o irais compris l'amnistie; les grâces accordées soutdes bien- suite faite aux Anglais que de leur présenter le revenu de cette1 t; individuels, mais n'ont et ne peuvent avoir aucune portée île comme gage du paiement de leur semestre.j,. litique. Il n'est pas. donné à tout gouvernement d'avoir la-On lit dans le Sun,tu ue de la force »j, q .

Des lettres de Constantinople du 28 septembre rapportent» litais ce qui doit tous nous préoccuper le plus , quelles quesoient d'ailleurs nos opinions sur la politique intérieure , c'estnotre politique à l'étranger.

n Il ne faut pas être un diplomate bien habile pour savoiron sont nos alliances naturelles et nécessaires , on sont, a u con-traire, les hostilités patentes et cachées que nous pouvons avoirà redouter. Les gouvernemens qui ont avec le nôtre cmnmu-nanté d'origine , qui vivent dus même principe de souveraineténationale, qui ont le même intérêt à le défen3re, qui sontdans les mêmes voies de civilisation et de progrès, ces gouver-nemens sont nos alliés naturels. Les gouvernemens absolus , dedroit divin , qui n'ont jamais consenti qu'à des trêves avec no-

I

tic révolution, ceux-là sont vis-à-vis de nous dans un étatd'hostilité en quelque sorte forcé. lis ne peuvent s'allier à nous,car , par cela seul que nous vivons , nous leur sommes pourainsi dire mortels.

» Eh bien: comment se fait-il que, grâce à notre diplomatiesi habile , 'si nationale, nous ayons manqué de nous battre avec

, l'Amérique , et que , sous le coup de ses menaces, nous 1 niayons payé 25 millions? Comment se fait-il que parce que 1'Es-pagne nous a imités, parce qu'elle a préféré à une charte oc-troyée une charte librement votée et sanctionnée par la résis-tance héroïque de ses patriotes , nous flétrissions par tous nosorganes officiels le nouveau goutvcrnement de ce pays, et nousaggravions sa position au lieu de lui tendre une main secoura-hÎe? Et la Suisse , qui couvre une partie (le nos frontières , dontla destinée est liée à la nôtre par tant de causes physiques etmorales, pourquoi avons-nous pris visa-vis d'elle précisémentle même langage que lui tenait l'Autriche? Que sont ce blocus,ces mesures précurseurs d'hostilités plus ouvertes?

Parce que notre ambassadeur a été pris en flagrant délitde je ne sais quelle intrigue de police, croit-on que la nationse soulèvera , s'imposera des sacrifices interrompra ses relations de commerce , prendra les armes pour une telle cause ilCe serait par trop absurde. 11)7ais alors pourquoi dès menacesqui ne peuvent avoir de sanction? N'est-ce pas assez de nousfaire haïr, veut-on aussi qu'on nous méprise i'... Et à la placedès sympathies vraies , sincères de l'Amérique, de l'Amie"

de l'Espagne , de la Suisse, que nous donnent nos gou-terre ,vernans? Les bonnes grâces de la sainte-alliance; les satisfecitdes gouvernemens absolus. Les imprudens! ne savent-ils doncpas que, s'ils pouvaient réussir à étouffer en France le foyerde toutes les pensées généreuses de juillet, et détruire toutesles sympathies des pays qui ont subi les contre-coups de cotrerévolution , seuls , isolés en présence des gouvernemens de lasainte-alliance, leur jugement serait bientôt porté? Ce ne se-raient alors ni les défectionnaires de la restauration , ni lesconquêtes faites dans les rangs des légitimistes , dont ils s'ap-

laudissent tant , qui les défendraient. On ne laisserait past

long"temps subsister un gouvernement qui est d'un si mauvaisexemple en Europe.

» La révolution de juillet est heureusement plus vivacequ'eux ; notre sécurité et la leur résident dans leur impuis-sance. Cette situation appelle vos sollicitudes, car tout ce quia rapport à vos amis , à la France, à vos sentiniens de na-tionalité , fait battre vos coeurs comme au beau jour de notregrande révolution.

), Je ne vous aurais pas inutilement attristés par ce tableausi , à ces maux , à ces dangers, la France n'avait pas un remède

soit dans l'iudépendsutce des chambres , soit , et à leurassuré ,défaut ,dans le patriotisme des électeurs.

» Ne vous laissez donc pas assiéger-par de vaines terreurschaque ' oque a ses dangers, et c'en est-un grand pour deshommes d'état de confondre ce qui ne se ressemble pas.

» Si le danger de notre première révolution , attaquée detoutes parts , s'est trouvé dans l'exaltation des passions , le dan-ger aujourd'hui , est, après la victoire, dans l'égoïsme , l'in-différence politique et celte lente corruption qui dissout eténerve les sociétés en repos. »

que le bruit a courut dans la capitale de l'empire turc que Me-hernet -Ali était mort subitement. Ce bruit est venu par deslettres de commerce d'Alepp, en date du 9 et' (lit 16 du mois.Si ces bruits sont reconnus vrais, ils apporteront des change-mens irnportans dans la politique de ]Angleterre dans les affai-res d'Orient.

La Porte a reçu des dépêches annonçant la victoire décisiveremportée sur les Kurds par les troupes sous le commande-ment de Reschid-Mehemet-Pacha.. Ravandanz-Bey , le pacharebelle , s'est rendu lui-même prisonnier. 1

Nassau boyy a été remplacé dans le gouvernement de Smyrne,par Mustapha-Bey. Nassan avait acquis comme gouverneurune réputation monstrueuse. En fait de cruauté c'était un diableincarné.

N. Boutenieff , le ministre Russe auprès de la Porte , faittout ce qui est en son pouvoir pour emmener le sultan à de-mander le rappel de lord Possoinby. Nous apprenons avecpei-ne que notre gouvernement n'a pas encore communiqué à laPorte ses intentions relativement à l'affaire de li. Churchill , àcause des intrigues, sans doute, auxquelles notre excellentambassadeur est exposé et qui sont ourdies par les ennemis del'influence Britannique. Dans cette circonstance , notre gou-vernemennt ne fait pas son devoir Le colonel Considine resteà Constantinople.

- On lit dans le Stenrlard :Lord John Russell a communiqué aux juges de la cour cri-

minelle centrale un ordre du conseil daté dit 21 septembre1836 , contenant la disposition suivante : la prison de Neuvgatesera dorénavant exclusivement destinée aux prévenus ; quant auxprisonniers condamnés, ils seront renfermés dans la Penitentiarygénérale.

TOULOUSE, 27 pcto4re.

Par. arrêté du 16 octobre courant, les listes des électeursdu département ont été closes. Le nombre des électeurs qui ysont inscrits s'élève à 2,898 , qui sont répartis dans les sixarrondissemens électoraux , ainsi qu'il suit:

1- Arrondissement : Toulouse ( centre, nord) , 6il2e id: id. ( ouest , sud ) , 5593e id, id. ( extra-muros) , .511-1194e il. Muret , 4i 15e id. St-Gaudens , 3î8fie id. Villefranche, 479- Le 20 octobre a eu lieu la pose de la première pierre dus

pont suspendu sur le Tarn à Rabastens. NI. le sous-préfet del'arrondissement, el. le maire de la ville et les membres duconseil municipal, ainsi qu'un grand nombre de cito-y ens, assis-taient à cette cérémonie. Dans cette remière ierre se trouvep pincrustée une plaque de plomb sur laquelle est gravée uneinscription destinée à conserver la date et l'époque de la cons-truction de ce pont.

- M. Berlin Vasse , chargé du cours de physique au col-lège royal de Rodez, est nominé provisoirement professeur demathématiques spécialesdu collège de-Nîunes.cil remplacementde M. Roustati appelé à une autre destination.

or con re c -a =Katarmée.marchaL , que quielgxsuccès sur les tribus rebelles ont enhardiÿ -triais. ,I r est"à notre approche , et il n'y a eu jusqu'ici que nie s ues.escmouches sans importance avec des arabes maratidetüs:eti

Le bateau à vapeur le Castor est arrivé ce,matln de,ayant à bord titi aide-de-camp du - maréchal Clauseienttout disposer pour l'embarquement de 5,000 hommes , qui se-ront transportés à Bone. Les bâtimens qui doivent 1 s recevoirà bord sont attendus d'un moment à l'autre. Ainsi; 1 ,é?litionde Constantine aura lien avant l'hiver.

léger( f i; i, eSix compagnies du I7 régiment d'infanterievaient d'abord rester ici , embarquent aujotttal'hut star letor qui va partir pour Bone, touchant à A er.

Dès l'arrivée de Faille-de-camp du maréchal-gonvor3ettin bateau a été expédié au général Létang pour qu'il aittrer. On va embarquer les troupes.

Oran, le 15 octô i'-

836.Les troupes disponibles de la division , commandées par le

général de Létang , sortirent de notre place clans la journée dit4 , se dirigeant, vers le S. E Ordre avait été donné à celles quise trouvaient à Mostagamcnt d'aller rallier le corps expédition-naire , et le 6 , dans cette dernière ville , on faisait des disposi-tions.

Le 9, nous avons appris qu'il n'y avait pas eu d'engagementdans l'intérieur , et des tribus qui précédemment avaient té-moigné le désir de se mettre en relation avec nous , ont renou-velé leurs assurances.

Abd-el-Kader avait annoncé qu'il attaquerait; le généralLétang lui répondit qu'il était disposé â faire la moitiédu che.min.

Le général ayant annoncé que l'armée expéditionnaire de-vait aller se ravitailler à Mostaganern, on dirige sur ce pointdes vivres, munitions, fourrages , et un équipage de pont.Les pluies ont lait grossir les rivières; on avait posé des pro-longes pour franchir l'llabra , le lendemain; mais dans la nuitles eaux ont tout entraîné. Une compagnie de voltigeurs étaitdéjà sur ]'autre rive, et elle a rejoint sans accident. Pas uncoup de fusil n'a été tiré.

Nous avons appris le 10, par voie de mer, qu'un bataillondétaché (lu corps expéditionnaire est entré à Mostaganem,tandis que celui du 47", formant la garnison de cette ville , enest sorti.

On disait Abd-el-Kader sur la Mina, o.'t il attrait forcétoutes les tribus à le rallier. Lms hibitans d-- 1Lascara et ceuxdes environs auraient été contraints d'abandonner leur territoire.

Bougie, 23 septembre.La guerre sainte avait été procla tuée au marché d'Oulid on

Rabat , et dans l 's tribus voisines , pour le mardi 27 septem-bre. Les Beni Arbora et les Bcni Aclejxi (tribus du haut MesBaud) , en tout 808 fusils , et lui assez grand nombre de cava-liers , secondés par quelques Meeaia , ont devancé l'appel dedeux jours , et sont arrivés devant Bougie suivis de leurs foin-mes et de mulets chargés de vivres. Iris avaient compté sansdoute, en précédant les autres , obtenir de grands résultats àeux seuls , et en avoir tout le bénéfice et toute la gloire.

Le 25 , cette avant-garde se groupa aux environs de Klainaet du marabout (le la plaine. Vers onze heures , 200 kabaïlesgagnèrent les hauteurs de Tarmina et de Darnassar , dans ledessin d'attaquer la Dent , en avant du Goitravah , et d'enga-ger le tiraillement accoutumé avec les blockaus Doriac. liaisl'occupation de nos troupes (de la première de ces dispositionset quelques obus lancés à propos par les sabords de Doriac dé-terminèrent la retraite de l'ennemi , qui se dédommagea de souinsuccès en brûlant les hautes herbes et las broussailles de laplaine. ' -

Le 26 , M. le commandant Lapéne fit disposer quatre petitescolonnes , (lotit les m)uvemeus combiné; devaient avoir pour'résultat d'envelopper les kabaïles s'ils revenaient à la charge.Ceux-ci se présentèrent en effet , et , sans un ordre donné pré-maturément, ils eussent pi être cernés. Malgré ce contre-tempson leur fit beaucoup de mal , et ils forant culbutés et mis enfuite.

Le 27, Antzaïan parut avec gnelgnes cavaliers, mais, iln'arriva que pour assister à la retraite définitive de ses alliés,dont quelques-uns, à qui on avait promis un succès facile, seprirent de querelle avec ceux qu'ils disaient les avoir trompé.;.Il en résulta un échange de coup; de fusils entre les kabaïles.A deux heures de l'après-midi ; ils avaient toits disparu. Lesarabes avouent 12 morts et 28 blessés. Nous avons en septblessés, dont un seuil a dû quitter les rangs

La tiédeur avec laquelle la prédication de cette croisade a étéaccueillie , et le petit nombre de cornbattans qu'elle a pu ame-ner devant Bougie, prouvent que la guerre sainte, commetous les moyens cxtrêmzs trop souvent mis en usage, perd cou-sidérablement de son efficacité.

Abd-el-Kader à la suite d'un léger avantage, qu'il a obtenussur les tribus révoltées coutre lui, a fait décapiter plusieursh fc e s.

NOUVELLES D'ESPAGNE.(Par Correspondance particulière).

NOUVELLES DE MADRID.

On écrit de Madrid , 19 octobrePar un décret c1.' ta reine en date (lu l-ll' octobre , la chambre

des comptes vient d'être rétablie.La troisième séance préparatoire des cortès , a 'été en-

tièrement consacrée à la vérification des pouvoirs. L'électiondes députés d'Oviédo et de Jaen n'a pus être vérifiée , ce; villesétant occupées par les carlistes à 1" flic des élections. Aprèsqu elques discussions sur la validité di él ies ect ons , M. ArguellesNOUVELLES D'a7RIIQVE. demande en quelle qualité le sieur Camba , chargé (lu minis-On lit clans le Toulonnais , du 23 octobre : tére de la guerre en l'absence du général 13odil, pourra se pré-

Oran , le 14 octobre. senter devant les cuités. Cet incident donne lieu à une louateLe 13 , nous avons reçu des nouvelles de l'expédition aux discussion sans résultat.ordres du général Létang; le corps expéditionnaire . composé Les carlistes ont quitté l'Andalousie le f5 de ce moisde toutes les troupes disponibles de notre garnison, était campé Alaix a pénétré dans Cordoue le 14.en avant de 1lostaganem, qui, pendant quelque temps, avait -On écrit ce qui suit , en date du 16 octobre,d'Almodovar,été menacé par des gros d'arabes. Il est tombé (le l'eau et situé dans la plaine de Calatrava, oitle ministre de la guerre aabondance, ces jours derniers, ce qui a contrarié le général. établi son quartier-général de ministre de la guerre.Divers ponts jetés stu de petites rivières ont été entraînés par Cc matin à neuci. reuia l d es nous venons de recevoir l'ordre devioence es courons. nous mettre en marche à onze heures. On dit que la factionCorretsRo>odaaees partictpk es). Ordre vient d'être donné par le commandant supérieur est arrivée à Pozo-Blanco, petite ville de l'Andalousie, au.piedIV 1 de décharger immédiatement ton; les bâtimens se trouvant de la Sierra-Morena

, de sorte que la Sierra seule la sépareOn parle d'une entrevue entre les empereurs d'Autriche et sur la rade, de munitions de bouche. Le général Létang de- de nous. Notts cro ors impossible que Goinez s'e age de cetde Russie et le roi de Prusse , qui aurait lieu au commence- mande 60,000 rations qui , aussitôt embarquées , seront diri- côté ,dans la Sierra- Iorena. Ce ne era qu'une faussé marche1

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: fia 151. (24. ANNEE ). JOURNAL POLITIQUE ET LITTÉRAIREimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1836/B315556101_JOUTOU_1836_10... · chambre des communes , et entre antres 1111I. Hume

;afin d'appelerl'atlention à notre droite et tâcher de gagner les

montagnes à notre gauche.Hier, au point (lu jour, sept courriers extraordiua+res sont

partis pour le général en chef do i:nrmé_-du nord. Pour celui (le

dedu centre , pour le cîpitaine-genel

il e Valence , pour

le brigadier Narvaés, commaueiant-généra}de l'avant garde (le

l'armée du lord , pour le général Alaix , pour le brigadier

Flinter et pour le cap+la1L7eseh1dt' l de la Manche. Un offi cier

d'état-major, attaché à la personne de son excellence , est aussi

parti cri poste, sans que rien ait transpiré sur sa mission.reau

L'activité qui règne ccChef,

le àans

et gnihr unexlais sol tnhr telen

n'est pasdes entrées et des sort"'s continuelles Il est fâcheux

que les divers corps de partisans carlistes , commandés par

Palillo Orejeta Jara , et autres, dispersés dans les montagnes

de1'olèdc et d'Alntaden, rendent les conimnuications extrême-

-nient difficiles.M de Latonr_Maubonrg a

été présenté à la reine. En lui

remettaett ses lettres de créance, il lui a adressé les paroles sui-,

vantes :« Madame , le roi m'envoie anprés (le vous avec le titre (am -

bassadeur , pour vous renouvelerles scntiinens (lit sincère alta-

chcna nt qu'il porte à V. M. et à son auguste fs;lc la reine doua

Isabelle Il , et aussi, pour l'importance qu'il attache à vous

-donner ce témoignage public de ses sentiniens et de l'intérêt

que lui inspire le sort de la nation espagnole. Je n'aurais qu'à

-Inc réjouir dr, la mission qui nia été confiée Parmon

M.,illS

Il neustre

devait se joindre le regret causé par la mort de

prédécesseur , dont la perte a été aussi vivement sentie eu

France qui en Espagne. J'ose espérer que V. I. daiguera m'ho-

norer de la même laveur qu'elle accorda à mon prédécesseur

CI, que je niof;'orcerai d'obtenir.Je prie V. M. de lie point douter que j'emploierai tout mon

rète des voerix que la France etrtrfidèl pe mzt le pour être le .

le roi forment pour la félicité de la personne de V. M. et de son

_augtiste tïlle, ainsi que Pont, le bonheur deI'Eslia ne.

A ce discours S M. a répondu (le la manière suivante

« Monsieur l'ambassadeur , il m'est t tés agréable de vous voir

i, la cour de nia fille , et j'éprouve la plus grande satisfactionà entendre par un organe aussi (ligne les sentiniens que vous

inc manifestez de la part de mon oncle le roi des Francais

avec qui je suis toujours disposé. à concourir pont' tout ce

.1gni peut resserrer de plus en plus l'amitié , l'alliance et le

bonheur de deux nations déjà si étroitement noies;"Tladrid, 20 octobre.

La séance préparatoire des sortis du 20 a encore été consa-

crée à la vérification (les pouvoirs. Demain aura lieu la dernière

séance préparatoire.On critique amin-emcntles opérations de Radil , qui , mieux

combinées, dit-on , auraient eu pour résultat la destruction to-

talc du corps commandé par Gomez.

NOUVLti.ES DE NAVARRE.

On écrit de la frontière , le 22 octobrele bruit était répandu dans la vallée du Bastan, que Puente

la Reyna venait de tomber entre les mains des carlistes.Les carlistes vont eutrepreudr.t de nouveau le siège de Bil-

bao. Un fort parc d'artillerie a été. dirigé vers cette ville. On

assure qu'un Francais est chargé de la direction du siège. Il

a promis, dit-on, si P.illiact opposait giIcigiie résistance, de tic

laisser pierre sur pierre dans cette malheureuse ville,M. Fahes, chef principal (le Pa+npeliilie, a donné sa dé-

mission. On attribuesa retraite à la crainte d'être assassiné.

Bayonne , 25 octobre.M. Domingo Fernandez Gamb"ia , de la province d'Alava , a

été nommé consul de S. .M. C. à Ba; Dune.

chef-lieu de canton et sur cet aie

de la population des uns et des autres en 1836 ; ainsi que. des

notions statistiques réduites en problèmes ou eu exemples

d'arithmétique , et terminées par un tableau complet du rap

port des anciennes mesures dit pays avec le système métriqueprincipal, ment ci ce qui concerne les mesures agraires.

Le second volume , encore sous presse , mais qui sera Publié

avant le 1 janvier 1837, renfermera l'Histoire de Castres et de

ses environs , depuis les Romains jusqu'en 1830 , prise an

point (le vue du développement dit territore , des moue?mens

et (les institutions cléricales , guerrières , scientifiques, agricoles

ou commerciales.L'objet des volumes suivans sera successivement annoncé par

un prospectus particulier.Chaque volume sera mis en vente aux époques indiquées ci-

dessus , et à celle; qui serait désignées plus tard, au prix de

60 centimes.Le produit .de la vente de ces livres, prélèvement fait des

simples frais d'impression , est destiné a former , entre les

mains de M. Anacharsis Combes, un fonds commun aux enfans

pauvres qui lréquentent les écoles primaires de l'arrondisse-

ment. Leur instruction, souvent interrompue anjour(l'lnli, faute

d'argent pour se procurer les ouvrages ou les insurnniens né-

cessaires, n'aura plus à souffrir de cet inconvénient grave ,

s'il est possible de réunir taie somme. même modique , niais

toujours prête suivant les besoins. D'après cette considéra-tion , on ne saurait douter de, la réussite d'une entreprise toiled;; charité, puisclu'elte a sa sauvegarde dans le nombre , ttsles jours plus grand , des personnes qui s'intéressent active-

ment et avec conscience, au bien-être des classes populaires.

dans les affections de poitrine.Prix du flacon: 3 fr. et 2 fr. (3097)

1 AI. Mestre, licencié en droit , prévient les pères et mèresdésireux de prémunir leurs fils contre les écueils d'une grandeville, qu'il recevra clans sa maino cinq ou six pensionnaires

choisis , étudiant en droit, ou candidats au baccalauréat es-lettres. San cours pour l'almission à ce gracie s'ouvrira le 8 no-

vembre. - S'adresser rue des Noble-i , n^ I. (3039)

^ A LOUER, grand appartement an premier, àl'hôtelMac-Carthy . rue Mage , avec cave , remise et écurie.

S'adresser ail portier, ou à M. ll.aynaud , architecte , rite

Pharaon , nn 47. (J091-3)

M. Ilirigoyen a l'honneur de prévenir les pères de fa-

mille qu'il va rouvrir son institution le 2 novembre. Tenant à

donner aux parens des preuves certaines des progrès que fe

tout leurs enfans , confiés à ses soins , il continuera de conduire

au collège royal , pour y suivre les différens cours , tous ses

,élèves , dont le nombre sera très-circonscrit , attendu qu'il ne

veut. recevoir que ceux qu'il pourra soigner lui-même. Peu con-

nu dans cette ville , il signalera à la confiance des familles 19l ses élè-rollè yageus au conominations et 3 prix qu ont obtenves

, an nombre de 15 , sans eu compter deux qui ont aussi

obtenu six nominations rtui 'l'ont pas été portés de son établis-` es unissent (le la gratuité au col!é,e.NOU ELLES DU "MATIN

(Par Corrê poudafCe particulière.)pABIS , 2:t octobre.

l,e bruit s'e,t répandu (le la mfe t subite de M M. de Tailcyrand ;

mais cette notvcll(, a été si souvent annoncée à feux, que nous

espérons encore quelle est sans fondement." Nous ne crovous nullement à la nouvelle donnée par plu -

Sieurs fenills ministérielles des dép irlemeus . de l'ouverture de

la session pour le 15 novembre prochain. Nous croyons être

certains que celle question n'a pas encore été portée au con-

seil; mais l'opinion des ministres est que l'ouverture de la ses-

sion ait lieu comme d'ordinaire le 2, on le 2S décembre.

- C'est décidément demain que doit avoir lieu l'érectionde l'obélisque sen' son piédesial , et le roi doit y assister avecle roi des Belges. -

i) puis cieux outrois jours, on voit M. Gaspariii , ministre(le lintérieur, qui vient visiter les travaux réparatoires.

Il y a en ce moment une foule considérable sur la place de

la Concorde , et quelques détachcinens de troupes y ont étéappelés pour assister aux essais qui doivent avoir lieu au-)ourd'lilti.

On avait fait circuler le bruit ce matin que l'Oliélisgtte était

cassé en plusieurs endroits. Cc bruit est heureusement sansfond: ment.

-On (lit que la dépense tola!e qui a été l'aile jusqu'à présentpour l Obbél, que s'élève à plus de 5 millions.

Au uiosnnt oû l'on essayait les machines destinées à leverl'obélisque sur son piédestal , les ouvriers ayant commencé à

faire agir j'es chèvres polir soulever le monolithe, nue descordes a cassé et une des chèvres est tombée sur les ouvriersqui la manccuvraiett. On assure qu'un (les ouvriers a été tuésur la place, et (flic six autres sont plus ou moins grièvementb}esses.

serrent, parce que ces sv.. 1 n

Outre les cours de tenue cle livres de mathématiclnrs, dedessin , de dessin linéaire et d'écriture , auxquels sont admis

tous les élèves ,ils Pourront assister encore à un Cours de lan

due italienne, qui sera professé par un docteur italien. L: insti-

tution Ilirigoyen est à l'hôtet Menard, rue du Collége Royal , à4000

Toulouse.

=;COLE P$ANÇOIS Ier e

Rue des Balaizces, n^ 25.

Dans la division de notre plan d'études, noues n'avons petit-(pas assez clairement

indiqué la classe spéciale de maillé

mutiques. Aussi croyons-"ons devoir annoncer expressément

aux pères de famille et aux élèves qui se destinent aux L'oiesDlilitairc, polytechnique , Forestière et de Marine., un ensci-

gnement spécial conforme aux programmes et q;gés de cesdiverses Ecoles, et entièrement identique à celui des Ecoles

préparatoires de Paris et de la Flèche.

M. Brassines, professeurà l'Ecole royale d'artillerie (le Tou-

buse , a lien voulu se charger de la direction de cet enseigne-

nient , qui sera complété paf' des cours de physique, de dessin',

de langues vivantes et de latin, etc. , etc.'

M. Brassines sera secondé dans l'exécution par l11)l. Roche-

fort et Donnieigne.Les études et les interrogations se feront

dans une salle' particulièreexclusivement destinée à ces élèves,

rofesseursd .Sous la snrveilea°j

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Toulouse ,4001

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M. Toussaint , géomi tre-ingénieur , se charge d'élèves

pour les mathématiques appliquées.S'adresser à son cabinet, place Rouaix , no 15. 3019-6

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- La coin' royale a rendu aujourd'hui son arrêt sur l'affaireeue la fahricatiou clandestine (1c poudre.

MM. Bla nqui , Barhès , Larnteurssens , Fayard , BeaufourRobert , Rohier et Géniu sont condamnés à deux ans de prisonet de surveillance ; Vernant , à six mois de prison; Portier , àhuit mois ; Di'nnis, à huit mois ; Grivel , à dix mais ; Molette ,

huit "bois ; El-'r , à dix mois ; Aileron , à huit mois; Quetin ,

'riquatre mois ; Raison à huit mois ; Bruvs , à quatre moislledieu , à six mois ; Gay , à dix mois; Eipirat , à six mois

llecfort , à un an Lisbonne , à deux ans et à la surveillanceBaudet et 13a1lot à (plaire mots, -

Sont acquittés : MM1. Lyon, Collet , Huhallin , Guichon

Graux et Dujarrier. .

ri

. -i1.AnacbarsisÇombes,Secrétaireditcomitésnpé,icurdins-truction primaire de Castres , convaincu qu'il est convenabled'enseigner aux enfouis , qui fréquentent les écoles primairesde l'arrondissement, de Castre, à connaître d'une "tanièrespéciale le pays qu'ils habitent , ses besoins , ses ressources

ses murs , ses usages et ce qui reste 'de ses anciennes habi-

tudes ;Qu'il est convenable de leur apprendre les principaux événe-

mens dont ce pays a été le théâtra , ainsi que le nom (les per-

sonnages bistoriques qui l'ont illustré ;Qu'il est convenable , en un mot , d'ajouter 'nx divers trai-

d's élémentaires (le géographie , d'histoire , d'arithmétique ,étarpentage, de technologie, d'agriculture autant (le chapi-

tres.particuliers, propres à rendre ceux-là plus utUenlcutapplicables , en leur enlevant ce qu'ils ont nécessairement de

trop général :Se propose de publier différens traités formant une série

de petits volinues 111-12 , imprimés avec des caractères neufs

et de manière à pouvoir être mis sous les yeux des enfans

sans les fatiguer.Ces dil'1'érens traités embrassent toutes les connaissances

locales à l'usage (les écoles primaires de l'arrondissement (leCastres ; telles que géographie , statistique , histoire , biogra-

phie , technologie , agriculture , manufactures , commerce

ville. Dans le même établissement est l'un des plus beaux cafésde la ville , qui est aussi dirigé par le sieur Sou ville.

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S'adresser, pour renseignemens et traiter (lit prix*, à Tou-louse , à M' Ainilhau , notaire , rue de la Pomme, u^ 36; à Mon-tech , à W Maison, notaire ; à Montauban , à M- Solon ; à Cas-telsarrasin , à M- Laurens; à Verdun , à AI Poteins , et à Fin-liain, à Mr Redon. 3096

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prouvé (les académies de médecine comme de plus puissantdépuratif de la masse ilu sang, favorisant promptement lasortie des virus dartreux et des maladies secrçtes, indispen-

sable, après l'usage dit mercure, dont il détruit totalementles traces; spécifique le plus actif et le plus certain contre lesacretés et toutes les maladies qui ont lebou

ons eudans tolitesle sa

lestelles que scrophules , Scorbut , gi

maladies de la peau, engorn'inent des glandes et des articu-

lations , rhumatismes, goutte, fleurs blanches des femmes-Il est prouvé par l'expérience que quelques flacons suffisent

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de poitrine , dont les nombreuses guérisons, opérées par ceniédicanicnt, démontrent d'une manière incoutcstable l'efficacité

etc. , etc.Le premier volume , qui paraîtra avant le 1"r novembre

1836 , contient la Géographie de !'arrondissement de Castres;

son caractère physique , agricole et manufacturier; ses pro-

ductions dans les trois règnes, ses monumeus, les diverses

branches de son administration , une courte notice sur chaqueie- communes , avec le chiffre

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