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2008 - FI.5 © Centre de ressources SEMA ISSN 1763-6892 Facteur et restaurateur d’accordéons Les métiers de la facture instrumentale Archetier Facteur et restaurateur d’accordéons Facteur et restaurateur de pianos Facteur et restaurateur d’instruments à vent en bois Facteur et restaurateur d’instruments à vent en métal Facteur et restaurateur d’orgues Facteur et restaurateur d’instruments traditionnels Luthier Luthier en guitare Dans la grande famille des vents, l’accordéon fait partie des instruments à anche libre. Une anche est une lamelle de métal ou autre, fixée par une des ses extrémités, mobile par l’autre et capable de produire des vibrations sous l’impulsion d’un courant d’air. L’accordéon est d’une fabrication très complexe en raison de la multitude des pièces qui le composent (plusieurs milliers), de la diversité des matériaux utilisés et des nombreuses étapes intervenant dans la fabrication. Il comprend deux boîtes (ou caisses) reliées par un soufflet. Les caisses, en bois mais pouvant être réalisées en matériaux synthétiques ou composites, ont généralement une forme parallélépipédique et une finition très soignée avant d’être décorées selon le goût du client (vernis, peintures, incrustées de nacre, d’ivoire, de perles, marquetées avec des essences de bois précieux…). Le coeur de l’accordéon est constitué de châssis métalliques (aluminium, duralumin, ou laiton) sur lesquels sont rivetées des lames (anches). Une «lumière » (ouverture) pratiquée dans le châssis, légèrement plus large que l’anche elle-même, permet à cette dernière d’effectuer des battements (vibrations) sous la pression d’un courant d’air et de produire un son. Le soufflet est le poumon de l’accordéon, il produit le courant d’air nécessaire pour faire vibrer les anches. Il est fait de carton plié, de satin et de peau de chevreau. Des coins en acier inox renforcent les angles. L’ensemble des châssis est monté sur un support en bois appelé sommier qui sert à canaliser et à transmettre l’air depuis le soufflet vers les lames. Les sommiers sont disposés sur la table d’harmonie à l’intérieur des caisses, main droite et main gauche. La mécanique des claviers est complexe et diversifiée. En effet, le nombre et la disposition des touches varient en fonction du type d’instrument (élève ou professionnel) et suivant le système adopté : italien, belge ou français. Pour la main droite qui joue la mélodie, le nombre de boutons varie de 46 à 72 ; pour la main gauche qui joue l’accompagnement, de 60 à 120 boutons. La pression des doigts sur une touche, ouvre une soupape qui libère le courant d’air. Il existe aussi des claviers à touche piano. Le mécanisme qui va permettre d’obtenir plusieurs sonorités et plusieurs timbres, est celui des registres. Ce sont des glissières percées de trous qui, selon leurs positions, occultent ou ouvrent le passage de l’air sur une série d’anches, permettant ainsi de sélectionner la sonorité voulue (flûte, basson, piccolo, bando, céleste musette…). L’accordéon apparaît en mai 1829, l’autrichien Cyrill Demian dépose un brevet pour un nouvel instrument qu’il baptise « Accordion ». Cet instrument rudimentaire fut le jouet des dames dans les salons bourgeois. Il consistait essentiellement en une petite boîte sur laquelle étaient fixées des lamelles métalliques, ainsi qu'un soufflet ; il était doté de cinq touches laissant entendre chacune deux accords différents, l’un à l’ouverture du soufflet, l’autre à la fermeture (système « tirez-poussez »). L’accordion de Demian évolue rapidement vers l’accordéon diatonique (ou bi-sonore, une seule touche produit deux notes) et qui dès 1860 va se populariser et se répandre sur toute l’Europe. Diatonique est un terme musical qui signifie que sur ce type d’instrument on ne joue que l’octave (do, ré, mi, fa, sol, la, si, do). Il s’enrichit du système chromatique vers 1910. Il s'agit de la disparition du système tirez- poussez au profit du système uni-sonore (quelque soit le sens du soufflet, la note obtenue par une même touche est identique). Parallèlement, le clavier de la main droite devient mélodique puis le clavier de la main gauche se dote de touches donnant des basses et des accords composés majeurs, mineurs et septième. Proche du diatonique et du chromatique, il existe d’autres types d’accordéons. L’harmonéon ou l’accordéon de concert permet de jouer n’importe quel répertoire de musique, il comporte deux claviers mélodiques identiques, dotés de gros boutons. Les accordéons MIDI donnent accès, par l’intermédiaire d’un équipement MIDI (Musical Instrument Digital Interface), à une multitude de sons et de rythmes. L’instrument est alors connecté à des générateurs de sons électroniques ou à un ordinateur.

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Facteur et restaurateur d’accordéons

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Dans la grande famille des vents, l’accordéon fait partie des instruments à anche libre. Une anche est une lamelle de métal ou autre, fixée par une des ses extrémités, mobile par l’autre et capable de produire des vibrations sous l’impulsion d’un courant d’air. L’accordéon est d’une fabrication très complexe en raison de la multitude des pièces qui le composent (plusieurs milliers), de la diversité des matériaux utilisés et des nombreuses étapes intervenant dans la fabrication. Il comprend deux boîtes (ou caisses) reliées par un soufflet. Les caisses, en bois mais pouvant être réalisées en matériaux synthétiques ou composites, ont généralement une forme parallélépipédique et une finition très soignée avant d’être décorées selon le goût du client (vernis, peintures, incrustées de nacre, d’ivoire, de perles, marquetées avec des essences de bois précieux…). Le cœur de l’accordéon est constitué de châssis métalliques (aluminium, duralumin, ou laiton) sur lesquels sont rivetées des lames (anches). Une «lumière » (ouverture) pratiquée dans le châssis, légèrement plus large que l’anche elle-même, permet à cette dernière d’effectuer des battements (vibrations) sous la pression d’un courant d’air et de produire un son. Le soufflet est le poumon de l’accordéon, il produit le courant d’air nécessaire pour faire vibrer les anches. Il est fait de carton plié, de satin et de peau de chevreau. Des coins en acier inox renforcent les angles. L’ensemble des châssis est monté sur un support en bois appelé sommier qui sert à canaliser et à transmettre l’air depuis le soufflet vers les lames. Les sommiers sont disposés sur la table d’harmonie à l’intérieur des caisses, main droite et main gauche. La mécanique des claviers est complexe et diversifiée. En effet, le nombre et la disposition des touches varient en fonction du type d’instrument (élève ou professionnel) et suivant le système adopté : italien, belge ou français. Pour la main droite qui joue la mélodie, le nombre de boutons varie de 46 à 72 ; pour la main gauche qui joue l’accompagnement, de 60 à 120 boutons. La pression des doigts sur une touche, ouvre une soupape qui libère le courant d’air. Il existe aussi des claviers à touche piano. Le mécanisme qui va permettre d’obtenir plusieurs sonorités et plusieurs timbres, est celui des registres. Ce sont des glissières percées de trous qui, selon leurs positions, occultent ou ouvrent le passage de l’air sur une série d’anches, permettant ainsi de sélectionner la sonorité voulue (flûte, basson, piccolo, bando, céleste musette…). L’accordéon apparaît en mai 1829, l’autrichien Cyrill Demian dépose un brevet pour un nouvel instrument qu’il baptise « Accordion ». Cet instrument rudimentaire fut le jouet des dames dans les salons bourgeois. Il consistait essentiellement en une petite boîte sur laquelle étaient fixées des lamelles métalliques, ainsi qu'un soufflet ; il était doté de cinq touches laissant entendre chacune deux accords différents, l’un à l’ouverture du soufflet, l’autre à la fermeture (système « tirez-poussez »). L’accordion de Demian évolue rapidement vers l’accordéon diatonique (ou bi-sonore, une seule touche produit deux notes) et qui dès 1860 va se populariser et se répandre sur toute l’Europe. Diatonique est un terme musical qui signifie que sur ce type d’instrument on ne joue que l’octave (do, ré, mi, fa, sol, la, si, do). Il s’enrichit du système chromatique vers 1910. Il s'agit de la disparition du système tirez-poussez au profit du système uni-sonore (quelque soit le sens du soufflet, la note obtenue par une même touche est identique). Parallèlement, le clavier de la main droite devient mélodique puis le clavier de la main gauche se dote de touches donnant des basses et des accords composés majeurs, mineurs et septième. Proche du diatonique et du chromatique, il existe d’autres types d’accordéons. L’harmonéon ou l’accordéon de concert permet de jouer n’importe quel répertoire de musique, il comporte deux claviers mélodiques identiques, dotés de gros boutons. Les accordéons MIDI donnent accès, par l’intermédiaire d’un équipement MIDI (Musical Instrument Digital Interface), à une multitude de sons et de rythmes. L’instrument est alors connecté à des générateurs de sons électroniques ou à un ordinateur.

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Dans la famille des « cousins » de l’accordéon, on distingue : • Le concertina, inventé en juin 1829 par Sir Charles Wheastone, généralement de forme

hexagonale, qui se caractérise par son timbre particulier, par l’absence d’accords préétablis à la main gauche, et par le fait que chaque bouton produit une seule note.

• Le bandonéon, inspiré du concertina allemand, est traditionnellement de forme carrée, doté d’un soufflet en trois parties. Il possède un timbre unique qui provient de la forme des anches et de la mise en vibrations de deux lamelles (2 sons) accordées à l’octave pour une même touche.

• L’accordina est également un instrument à anches libres mais insufflé à la bouche et doté d’un clavier chromatique à boutons.

Le métier de facteur et restaurateur d’accordéons couvrent plusieurs spécialités : la fabrication, la réparation, l’accordage et la restauration. La fabrication d’un accordéon fait appel à différentes opérations : la fabrication des caisses (main droite et main gauche) ; la réalisation de la musique qui repose sur le principe de l’anche libre (préparation très travaillée des lames d’acier afin de donner le bon son et des châssis cloués sur les sommiers) ; le montage des mécaniques (mécanisme des claviers avec leurs registres) qui peut représenter un assemblage de plus de 6000 pièces pour l’accordéon le plus sophistiqué ; la fabrication du soufflet qui relie la caisse main droite à celle de la main gauche ; l’accordage, opération consistant à accorder l’instrument et enfin la finition (revêtement des derniers chromes, polissage, révision de la musique). Toutes ces opérations requièrent un ensemble de savoir-faire très variés dans les domaines de l’ébénisterie, de la mécanique, du montage, du vernissage sans oublier les tâches spécifiques comme la mise au point des systèmes MIDI ou l’accordage. Certains composants techniques (les soufflets, les sommiers, les accessoires…) peuvent éventuellement être fournis par des entreprises spécialisées et sont ensuite montés par les facteurs qui réalisent les opérations d’assemblage et de finitions. L’accordage est une étape importante et compliquée qui réclame une qualification spécifique et des notions musicales théoriques et pratiques. Il consiste à régler la hauteur de la note (fréquence de vibration) produite par une anche libre. Pour accorder une anche, l'accordeur modifie légèrement la fréquence de vibration de la lame en la grattant avec une lime spéciale pour enlever un peu de métal. Si on enlève du métal à la base (près de la fixation), le son devient plus grave (la fréquence baisse). Si on lime vers l'extrémité libre, la fréquence augmente et le son devient plus aigu. Il existe différents types d’accordages appelés sec, demi-swing, swing, américain, musette… Un accordéon doit être accordé régulièrement comme la plupart des instruments. Le métier de réparateur-accordeur consiste à assurer la maintenance, le contrôle et la préparation d’instruments selon les besoins des musiciens. Du dépoussiérage à la remise en état complète de l’accordéon, il peut être amené à effectuer différentes réparations sur toutes les parties de l’accordéon : réglage mécanique, changement des peaux, nettoyage des lames, réparation du soufflet, remise en état de la caisse, remplacement des boutons, accordage… Les tâches de restauration incombent à des techniciens confirmés ayant une longue expérience professionnelle. Suivant l’état, la destination de l’instrument et sa valeur (rareté de l’objet, valeur sentimentale…) un état des lieux et une évaluation du travail sont réalisés par le professionnel. Il entreprend ensuite la restauration de l’objet en préservant dans la mesure du possible ce qui provient de l’époque de fabrication. La création de nouveaux modèles d’accordéon est en constante évolution, principalement dans le domaine des instruments de concert. L’évolution des produits passe par l’incorporation de matériaux plus actuels afin d’aboutir à des instruments plus légers et dont la sonorité est en adéquation avec les évolutions de la demande. Formation initiale Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au certificat d'aptitude professionnelle - CAP) CAP assistant technique en instruments de musique option accordéon, 2 ans. Niveau IV (Niveau équivalent Bac, au bac technologique, au brevet de technicien – BT, au brevet des métiers d’art – BMA, au bac professionnel – Bac Pro) BMA technicien en facture instrumentale option accordéon, 2 ans.

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Formation professionnelle continue Il existe cycles de stages de perfectionnement technique et d’accordage destinés aux artisans, proposés par le centre national de formation d’apprentis des métiers de la musique (Itemm au Mans).

• Sur le site http://www.metiersdart-artisanat.com, consultez la base de données sur la formation initiale et la formation professionnelle continue en France.

• Sur le site http://www.moveart.org retrouvez les adresses des centres de formations européens.

Environnement Début XXème, l’engouement pour l’accordéon est si fort et le développement si rapide que la seule production française ne suffit plus à satisfaire les nombreuses écoles et sociétés d’accordéon, l’importation se fera d’Italie, berceau mondial de l’accordéon. C’est effectivement un italien, Paolo Soprani qui fonde, en 1863, la première industrie de l’accordéon à Castelfidardo dans la région des Marches. En 1900, l’accordéon est le roi du genre « musette », il mène le bal à Paris et dans le monde entier. La production atteint son sommet vers 1950. Catalogué dans les années 70 comme « ringard », il disparaît de la scène. Heureusement vers les années 80 quelques grands noms comme Richard Galliano, Marc Perronne ont su démontrer au public toutes les possibilités de l’instrument. Plus récemment des compositeurs tels que Luciano Berio, David Venitucci, Bernard Cavana, Jacques Rebotier… ont exploité le potentiel technique et expressif de l’instrument à travers des œuvres contemporaines, servies par des musiciens internationaux tel que Pascal Contet. Aujourd’hui, l’accordéon est largement utilisé aussi bien par des artistes variétés que par des groupes « alternatifs » ou des musiciens de jazz, voire par des groupes de rap. La production française est issue des manufactures et des ateliers indépendants. Trois principales fabriques : Accordiola à Sarlat, Cavagnolo à Beynost et Maugein à Tulle produisent quelques centaines d’instruments par an, chacun nécessitant plus de 100 heures de travail. Rares sont les manufactures qui désormais assurent la totalité de la fabrication de l’accordéon, elles font souvent appel pour certaines pièces à des fournisseurs étrangers (assemblage). L’entreprise Maugein est la seule à pouvoir présenter l’ensemble des métiers, qui permettent la réalisation complète d’un accordéon. Créée en 1919, elle a cru dès ses débuts à l’accordéon chromatique tout en maintenant la fabrication des accordéons diatoniques. Elle emploie actuellement 28 personnes et exporte ses produits vers les marchés belges, hollandais, suédois, suisses, finlandais, allemands, espagnols, québécois, américains et japonais. Quelques facteurs (une dizaine environ) exerçant généralement seuls se consacrent à la fabrication d’instruments «sur mesure». D’autres petites structures (une centaine environ) font surtout de la maintenance, de l’accord et de la vente d’instruments. Un instrument de qualité coûte entre 2 000 et 3 000 euros, tandis qu’un accordéon haut de gamme peut être vendu entre 10 000 et 12 000 euros. Si la France a une bonne notoriété, l’Italie détient encore le monopole de la fabrication haut de gamme, même si une partie est de plus en plus sous-traitée dans les pays de l’Europe de l’Est et en Chine. Comme pour d’autres secteurs d’activité, l’Asie (notamment la Chine) détient l’essentiel du marché des instruments bas de gamme. Organisme professionnel Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI ), 62 rue Blanche, 75009 PARIS. Tél. : 01 48 74 76 36. Fax : 01 48 74 07 22. [email protected] http://www.csfimusique.com Créée en 1890, la Chambre syndicale de la facture Instrumentale regroupe les sociétés et les artisans qui fabriquent, distribuent et exportent les instruments de musique, ainsi que des éditeurs, des revendeurs et des associations professionnelles. Ses objectifs sont de permettre l’accès au plus grand nombre à toutes les pratiques musicales et le développement des marchés de la facture instrumentale. Elle est organisée en six commissions : développement de la pratique instrumentale, évènements en France, évènements à l'étranger, communication, économie de la profession et formation aux métiers de la facture instrumentale.

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Salons et manifestations Rencontres internationales de luthiers et maîtres s onneurs à Saint-Chartier, Annuel, juillet, Comité George Sand, 7, avenue George Sand, 36400 La Châtre. Tél. : 02 54 48 60 60. Fax : 02 54 48 21 29. [email protected] http://www.saintchartier.org Créées il y’a plus de trente ans, ces rencontres accompagnent l’évolution des musiques traditionnelles et réunissent chaque année quelques 130 luthiers présentant leurs créations. Salons, animations et concerts permettent de découvrir cornemuses, vielles à roue mais aussi accordéons, bombardes, luths, cithares… Les Nuits de nacre à Tulle, Annuel, septembre, Cité de l’accordéon, Association de gestion et d’animation du pôle de l’accordéon de Tulle, de la Corrèze et du Limousin, 8, rue du 9 Juin 1944, 19000 Tulle. Tél. : 05 55 20 28 28. [email protected] http://www.nuitsdenacre.com Créé il y’a vingt ans, ce festival propose un voyage autour de l’accordéon axé principalement sur des spectacles et concerts. Salon de la musique et du son à Paris, Biennal, années paires, septembre, Reed Expositions France - Salon de la Musique et du Son, 52/54 quai de Dion-Bouton, CS8001, 92806 Puteaux Cedex. Tél. : 01 47 56 50 00. Fax : 01 47 56 24 64. [email protected] http://www.reedexpo.fr http://www.salon-musique.fr A l’initiative de la Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI), ce salon regroupe différents acteurs : artisans, fabricants, éditeurs, importateurs, écoles, organismes institutionnels et médias. Musikmesse à Francfort, Annuel, mars ou avril, Exhibition Centre Frankfurt, 60327 Francfort, Allemagne Tél. : 00 49 69 75 75-0. Fax : 00 49 69 75 75-64 33 http://musik.messefrankfurt.com Ce salon international organisé par Messe Frankfurt est spécialisé sur la facture d’instruments de musique, les logiciels de musique et le matériel informatique ainsi que les accessoires. Carrefour mondial de l’accordéon à Montmagny (Québe c), Annuel, septembre, Carrefour mondial de l’accordéon, 301, boulevard Taché Est, Montmagny (Québec). G5V 1C5. Tél. : 00 (418) 248 7927. Fax : 00 (418)248 1596. [email protected] http://www.montmagny.com/Carrefour/ Rendez-vous musical d’envergure internationale où se côtoient les répertoires folk, contemporain, classique, rock, jazz ou populaire. Concerts, conférences et expositions (photographies, enregistrements sonores et instruments) au Musée de l’accordéon permettent de découvrir toutes les facettes de l’instrument.

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Concours Prix Sema, prix Sema jeunes, SEMA, 23, avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 15. [email protected] http://www.metiersdart-artisanat.com La Société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA) organise deux prix pour encourager l’excellence des savoir-faire : le prix Sema jeunes récompense des élèves ou des étudiants en cours de formation, sélectionnés par niveau et par académie ; le prix Sema distingue des professionnels dans les secteurs de la création, de la tradition et de la restauration. Les sélections s’effectuent en trois étapes : départementale, régionale puis nationale. Sources d’information Lieux ressources Cité de l’accordéon , Cité de l’accordéon, Association de gestion et d’animation du pôle de l’accordéon de Tulle, de la Corrèze et du Limousin 8, rue du 9 Juin 1944, 19000 Tulle. info@accordéon.org http://www.accordeon.org/ La Cité de l’accordéon impulse et coordonne des initiatives visant à un développement global de l’accordéon. Elle a pour vocation de mettre en valeur un musée dédié à l’instrument, de développer sa pratique et de participer à l’évolution de sa facture. Centre de ressources très complet sur l’accordéon. Cité de la musique, 221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Tél. : 01 44 84 89 45. Fax. : 01 44 84 46 43. [email protected] http://mediatheque.cite-musique.fr, http://www.cite-musique.fr Inaugurée en 1995, la Cité de la musique est un lieu privilégié d’échanges culturels, à travers ses concerts, son musée et ses expositions, ses centres de documentation, ses activités pédagogiques et éditoriales destinées aux adultes et aux jeunes. La médiathèque de la Cité de la musique couvre tous les domaines de la vie musicale, des genres et styles musicaux (classique, jazz, musiques traditionnelles). Sa vocation est de conjuguer service grand public (jeunes, amateurs, mélomanes) et service spécialisé (étudiants, chercheurs, enseignants, musiciens, facteurs d’instruments). Institut technologique européen des métiers de la m usique (ITEMM) 71, avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans. Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39. [email protected], [email protected]. http://www.itemm.fr L’Itemm est l’une des principales écoles européennes formant aux métiers techniques de la musique : facture instrumentale des pianos, instruments à vent, guitares, accordéons ; métiers du son ; métiers du commerce des produits musicaux. Agréé Pôle national d’innovation, l’institut travaille également à la valorisation, au maintien, au développement technologique et économique des entreprises de la facture instrumentale. Disposant d’un grand centre de documentation sur la facture instrumentale, elle propose notamment en ligne un annuaire de professionnels ainsi que des notes d’information sur les métiers. Centre d’information des musiques traditionnelles e t du monde (CIMT), 22 rue Soleillet, 75980 Paris cedex 20. Tél.: 01 43 15 11 11. Fax: 01 43 15 11 10. http://www.irma.asso.fr/-CIMT- Créé en 1992, ses principales missions s’articulent autour de l’information, du conseil et des actions professionnelles (rencontres, journées d’études, tables-rondes) pour les musiques traditionnelles et les musiques du monde. Il réalise le Guide Planètes musiques, publié tous les deux ans. Son site Internet propose une information sur l’actualité, des références de 200 sites spécialisés français et étrangers, ainsi qu’un glossaire et un lexique.

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Musée de Tulle – André Mazeyrie, Cloître de l’abbaye St-Martin et St-Michel, Place Monseigneur Berteaud (Parvis de la Cathédrale), 19000 Tulle. Tél. : 05 55 26 91 05. Fax : 05 55 26 24 23. [email protected] http://www.museecloitre-tulle.com Dans l’espace ethnomusicologie du musée est présenté en appel du futur musée de l’accordéon, une partie de la collection d’instruments à « anche libre », la plus importante des collections publiques françaises, de 1829 à nos jours. Une vidéo documentaire sur la fabrication des accordéons Maugein complète cette présentation. Musée international de l’accordéon à Castelfidardo (Italie) [email protected] http://accordions.com/museum/ Presse Accordéon & accordéonistes, Mensuel, ABC Sarl, 183-189, avenue de Choisy, 75013 Paris. Tél. : 01 64 95 09 99. Fax : 01 60 83 21 46. Trad magazine, Bimestriel, Trad magazine, 1 bis, impasse du Vivier, 91150 Etampes. Tél. : 01 69 58 72 24. Fax : 01 60 83 21 46. [email protected] http://www.tradmagazine.com Revue consacrée au monde des musiques et danses traditionnelles : articles de fond, reportages, Interviews, actualités, calendrier des festivals, petites annonces.

Sites Internet http://factureinstrumentale.free.fr Le portail international de la facture instrumentale (PIFI) a pour vocation d’orienter le grand public et les spécialistes vers des professionnels recensés. Il propose également des actualités sur la facture instrumentale, dossiers thématiques ainsi que des fiches illustrées (en cours de développement) sur les différents métiers de la facture instrumentale. http://www.accordeon.com Site annuaire mondial de l’accordéon, apporte des informations sur l’histoire, l’actualité, les instruments, les publications… http://www.accordion-search.com Moteur de recherche mondial sur plus de 35 catégories : associations, magazines, fabricants, festivals, clubs… http://annuaire.pro/accordeon/ Guide des meilleurs sites sur l’accordéon. http://www.boite-accordeon.com Site professionnel qui explique le fonctionnement de l’instrument et apporte des informations sur les différents types d’accordéons. http://www.accordeon.org Site de la Cité de l’accordéon : actualités sur l’association, les Nuits de nacre et le Prix de la Cité. http://www.mon-accordeon.com Site professionnel qui donne un aperçu détaillé des différentes opérations de réparation et d’accordage ainsi qu’une description des instruments.

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http://membres.lycos.fr/accordeon/ Accès différent pour les enfants ou les adultes. Présentation des instruments, historique, liste des accordéonistes, bibliographie, forum… http://www.perigord.com/asso/ar/sitedefinitif/page2 .htm Histoire et bibliographie de l’accordéon. http://pagesperso-orange.fr/mdcn/maugein.htm#Fabric ation Site de la Maison Maugein : informations sur l’histoire de l’accordéon et la fabrication. http://pagesperso-orange.fr/diato-amateurs/index.ht m Ce site d’amateur donne une description détaillée d’un accordéon diatonique, complétée par un lexique, des tablatures, des adresses de fabricants, de réparateurs et accordeurs… Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité.

Pour en savoir plus… Consultez la médiathèque de la SEMA, une ressource unique sur les métiers d’art :

• Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet.

• Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur.

Retrouvez dans le Magazine Métiers d’art, des informations précieuses qui vous plongent au cœur de l’artisanat d’art.

SEMA, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 17 heures

[email protected] www.metiersdart-artisanat.com