Exercices corriges PDF · Web viewLa douleur que le patient ressent lors de l’exécution de ces...

OUTIL D’EXPÉRIMENTATIONChiropratique

Projet personneld’orientation (PPO)

C H I R O P R AT I Q U E

Guide des activités

Les informations contenues dans ces guides des activités sont données à titre indicatif et ne sont pas exhaustives. Ces guides des activités vous proposent plusieurs adresses de sites Web qui pourraient ne plus être actives au moment où vous souhaiterez les utiliser ou qui pourraient vous diriger vers des informations non souhaitées. Veuillez vérifier ces liens Internet avant leur diffusion auprès des élèves puisque nous ne pouvons en garantir l'intégrité. Aussi, la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin ne pourra être tenue responsable du contenu de ces sites Web, de toute omission, erreur ou lacune pouvant se retrouver dans ces outils d'expérimentation et des conséquences possibles qui en résulteraient. Certaines œuvres contenues dans ce document ne sont pas sous licence Creative Commons puisqu’elles sont protégées par Copyright. Ainsi, toutes reproductions ou modifications qui seraient apportées aux œuvres identifiées par © sont interdites.

2004, http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/ca/legalcode.fr

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Numéro de document : 1Version du document : 2.0

Propriété de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin

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Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public

Vous êtes libres de modifier cette création.

Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original.

Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.

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C H I R O P R A T I Q U E

Table des matières

I N F O R M A T I O N S G É N É R A L E S 1

I N T R O D U C T I O N 3

A C T I V I T É 1PRÉ-TEST 5

A C T I V I T É 2ANATOMIE DE LA COLONNE VERTÉBRALE 6

A C T I V I T É 3LE QUESTIONNAIRE INITIAL OU L’ANAMNÈSE 13

A C T I V I T É 4ÉVALUATION ET EXAMENS 21

A C T I V I T É 5LA DÉGÉNÉRESCENCE 30

A C T I V I T É 6CONSEILS CHIROPRATIQUES 37

A C T I V I T É 7SUR VIDÉO, VISITE DE LA CLINIQUE CHIROPRATIQUE NOUVELLE-BEAUCE 45

A C T I V I T É 8TEST DE FIN DE PARCOURS 47

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Liste de matériel :

La liste suivante énumère tout le matériel nécessaire pour compléter l’outil d’expérimentation d’environ 7 heures sur le domaine de la chiropratique.

Guide d’activités

Ordinateur multimédia

1 x affiche des phases de dégénérescence (60 cm par 90 cm), disponible dans votre classe

1 x affiche du système neuro-vertébral (60 cm par 90 cm), disponible dans votre classe

1 x modèle de colonne vertébrale articulée

1 x modèle de vertèbres articulées (avec disques interchangeables)

Sites Internet :

http://www.wikipedia.org

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Informations générales

http://www.wikipedia.org/


Conception :

Docteure Isabelle Dupont, chiropraticienne, clinique chiropratique Nouvelle-Beauce

Adaptation :

Comité de validation pédagogique des guides des activités PPO

© Les photographies contenues dans ce document sont la propriété de Nathalie Angers. Elles sont exclues de la licence Creative Commons et sont protégées par Copyright. Toutes modifications ou utilisations de ces photographies à d’autres fins que celles prévues pour le cours Projet personnel d’orientation, en tout ou en partie, sont interdites.

© Les dessins contenus dans ce document sont la propriété de Marie-Michèle Fortier. Ils sont exclus de la licence Creative Commons et sont protégés par Copyright. Toutes modifications ou utilisations de ces dessins à d’autres fins que celles prévues pour le cours Projet personnel d’orientation, en tout ou en partie, sont interdites.

© Les radiographies contenues dans ce document sont la propriété d’Isabelle Dupont. Elles sont exclues de la licence Creative Commons et sont protégées par Copyright. Toutes modifications ou utilisations de ces photographies à d’autres fins que celles prévues pour le cours Projet personnel d’orientation, en tout ou en partie, sont interdites.

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AVERTISSMENT

Il est essentiel que vous vous en teniez aux actions et examens suggérés dans ce document. La colonne vertébrale est fragile. Ne vous improvisez pas professionnel de la chiropratique et ne tentez pas d’autres actions que celles présentées ici. Ne forcez aucun mouvement chez votre partenaire.


La chiropratique a recours aux pouvoirs naturels de récupération inhérents à l’organisme et au rapport qui existe entre le système neuro-musculo-squelettique et les fonctions de l’organisme en vue d’assurer le recouvrement et le maintien de la santé. À l’aide de ses mains et autres outils d’examen, le chiropraticien détecte les subluxations 1 vertébrales et les corrige en portant une attention particulière au bon alignement de la colonne vertébrale.

Les chiropraticiens sont des professionnels de la santé qui considèrent l’être humain dans sa globalité et qui tiennent compte de ses pouvoirs naturels de récupération. Ils ne recourent ni aux médicaments ni à la chirurgie.

Ce guide des activités vous proposera de vous familiariser à la profession chiropratique par de nombreuses activités :

Activité 1 : Prétest Mesurez vos connaissances sur la chiropratique et sur le chiropraticien.

Activité 2 : Anatomie de la colonne vertébrale Vous découvrirez certaines notions d’anatomie et de fonctionnement de la colonne

vertébrale. Vous découvrirez ce qu’est la subluxation vertébrale et ce que sont les

déplacements vertébraux. Vous verrez les effets et les conséquences de la subluxation vertébrale.

Activité 3 : Le questionnaire initial ou l’anamnèse Lors d’une mise en situation, vous jouerez le rôle du chiropraticien et du patient.

Vous compléterez le même questionnaire que celui rempli en clinique par un nouveau patient.

1 Une subluxation est une perturbation fonctionnelle des vertèbres. La subluxation sera définie plus en détails dans le texte.

3

Introduction


Activité 4 : Évaluation de la posture, examen de mobilité et examen de palpation Posture : Vous apprendrez comment examiner la posture d’un parent, d’un ami ou

d’un autre étudiant, et ce, de face, de profil et de dos. Vous serez invité à localiser certains repères utiles pour trouver les points anatomiques qui sont à vérifier lors d’une analyse. Ensuite, vous évaluerez la mobilité de la colonne cervicale.

Palpation : Vous évaluerez la température du corps, la musculature, la structure osseuse du coude et des apophyses épineuses de la colonne vertébrale.

Activité 5 : La dégénérescence Les phases de dégradation de la colonne vertébrale suite à une subluxation

vertébrale non corrigée seront analysées. Sur des clichés radiologiques, vous essayerez de repérer les signes d’arthrose.

Activité 6 : Conseils chiropratiques Par des jeux de rôles, vous devrez prodiguer des conseils sur différents sujets pour

aider votre patient à maintenir une bonne santé vertébrale et pour l’aider à éviter les accidents.

Vous conseillerez votre patient sur le choix d’un sac à dos : Comment le choisir, comment le remplir et comment le porter.

Vous conseillerez votre patient sur le choix d’un oreiller et sur les bonnes positions pour bien dormir.

Vous proposerez des exercices et des étirements à votre patient. Vous conseillerez votre patient sur la mise en place d’un poste de travail

ergonomique.

Activité 7 : Sur vidéo, visite de la Clinique Chiropratique Nouvelle-Beauce

Vous découvrirez l’aménagement intérieur de la clinique et vous rencontrerez une nouvelle patiente, un jeune enfant et un bébé. Vous assisterez à leurs traitements.

Activité 8 : Test de fin de parcours

Si vous vous interrogez sur le sens de certains mots de vocabulaire employés dans les pages suivantes, n’hésitez pas à consulter Internet. Le site encyclopédique Wikipédia donne une bonne définition de plusieurs des termes présentés ici. Vous pouvez avoir accès à ce site en consultant l’adresse suivante :


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Prétest

Afin de mettre en évidence ce que vous savez déjà de la profession chiropratique, répondez au meilleur de vos connaissances aux questions suivantes :

1. Combien de vertèbres compte la colonne vertébrale?

__________________________________________________________________

2. Quel est le rôle de la colonne vertébrale?

__________________________________________________________________

3. Qu’est-ce qu’une subluxation?

__________________________________________________________________

4. Pouvez-vous définir le travail du chiropraticien?

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

5. Comment la chiropratique aide-t-elle les gens?

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

6. Qui peut être traité par un chiropraticien?

__________________________________________________________________

Vous trouverez les réponses tout au long de votre expérimentation de la profession chiropratique.

Anatomie de la colonne vertébrale

5

Activité

1Activité

2


Le chiropraticien doit connaître dans les moindres détails l’anatomie de la colonne vertébrale. Il doit être apte à en identifier toutes les parties chez un patient, peu importe son âge, son sexe, son poids, etc. Les connaissances anatomiques du chiropraticien influencent grandement la justesse d’un diagnostic.

La colonne vertébrale est l’une des parties les plus importantes de notre corps. Elle nous sert de charpente, elle supporte notre corps, elle nous permet de tenir debout et de bouger. De plus, la colonne vertébrale protège notre système nerveux. Le réseau nerveux traverse la colonne vertébrale en passant par ses vingt-quatre (24) vertèbres mobiles et le sacrum. Il est donc logique de concevoir qu’une vertèbre désalignée puisse pincer, irriter ou déranger d’une quelconque façon le fonctionnement d’un nerf qui dessert une région bien précise du corps. Cette partie du corps ne reçoit plus son plein potentiel d’énergie nerveuse et devient alors moins résistante à la maladie et aux désordres fonctionnels. Il est important pour le bon fonctionnement des organes internes d’avoir une colonne vertébrale saine et en bon état de fonctionnement.

La colonne vertébrale possède vingt-quatre (24) vertèbres mobiles. En partant du haut, il est possible de compter (7) vertèbres cervicales, douze (12) vertèbres dorsales, cinq (5) vertèbres lombaires et finalement le sacrum et le coccyx.

La mobilité de la colonne vertébrale est très grande. L’amplitude des mouvements est plus grande dans certaines directions que dans d’autres.

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Prenez dans votre coffret-projet le modèle anatomique de la colonne vertébrale. Observez-le bien. Articulez-le doucement dans toutes les directions possibles.

Combien de vertèbres comptez-vous?

Demandez à l’un de vos collègues de classe, à un parent ou à un ami avec lequel vous vous sentez à l’aise, de se tenir debout bien droit, dos à vous. Doucement, sans appuyer, suivez avec l’un de vos doigts chacune des vertèbres de la personne. Tentez de les compter. Comparez la colonne de votre « patient » au modèle anatomique. Observez-vous des similitudes?

Demandez à votre patient de faire lentement des rotations au niveau de la taille, des torsions de gauche à droite, de faire le dos rond (« dos de chat » comme dans les exercices d’étirement). Observez bien les mouvements. Comparez ces mouvements à ceux que vous avez faits sur le modèle anatomique. Observez-vous des similitudes?


Pour le chiropraticien, il est important de connaître les différentes parties d’une vertèbre. Référez-vous aux images ci-dessous et au modèle anatomique de vertèbres présent dans votre coffret-projet.

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Prenez dans votre coffret-projet le modèle anatomique des vertèbres. Observez-le bien. Articulez-le doucement dans toutes les directions possibles.

© N. Angers, 2007


Sur le modèle et sur les schémas qui suivent, identifiez les parties ci-dessous :

o le corps vertébral (1)

o les disques (2) qui se situent entre les vertèbres et qui servent à absorber les chocs

o les apophyses articulaires supérieures et inférieures (3 et 4) où les vertèbres vont en partie s’articuler (3 et 4)

o le trou de conjugaison (5) d’où émergent les racines nerveuses

o l’apophyse épineuse (6) c'est-à-dire la petite bosse que nous pouvons sentir tout le long de notre dos.

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Figures 1, 2 et 3 : Schémas de vertèbres humaines

1

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© M.-M. Fortier, 2007

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De face, la colonne vertébrale doit être droite. S’il y a une courbure, nous parlons de scoliose ou de déviation latérale. Vue de côté, la colonne vertébrale présente des courbures normales. Nous parlons de lordose pour la région cervicale et lombaire de même que de cyphose pour la région dorsale. Observez cet exemple :

La courbure cervicale apparaît vers l’âge de trois (3) mois environ lorsque le bébé commence à relever la tête. La courbure lombaire apparaît plus tard vers l’âge de huit (8) mois lorsque le bébé commence à s’asseoir et à marcher.

Chacune des vertèbres bouge de plusieurs manières. Le mouvement d’avant vers l’arrière s’appelle la flexion et l’extension. Ce mouvement et présent lorsque vous dites oui de la tête. Un mouvement est aussi présent en flexion latérale (exemple : balancer la tête de chaque côté) et en rotation (exemple : dire non de la tête). Chacune des régions de la colonne vertébrale exécute certains mouvements plus facilement que d’autres. Ainsi, les hautes vertèbres cervicales sont en grande partie responsables des rotations de la tête. La région lombaire, quant à elle, est particulièrement efficace dans les flexions d’avant en arrière. Ceci peut entre autres expliquer pourquoi beaucoup de blessures au niveau de la région lombaire surviennent lors d’un effort combiné à une torsion du bas du

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Figure 4: Schéma d’une courbure anormale de la colonne vertébrale


dos. L’une des tâches du chiropraticien consiste à enseigner les bonnes positions au travail, dans le sport et dans les autres activités de la vie courante afin de prévenir les blessures chez les gens.

Il peut arriver qu’une vertèbre soit déplacée, c’est-à-dire désalignée par rapport à celle du dessus et à celle du dessous. Elle pince le nerf et écrase le disque, causant de l’interférence sur l’influx nerveux qui se rend aux organes, aux muscles et aux tissus cellulaires. Elle provoque aussi une usure prématurée du disque. C’est ce qu’on appelle un complexe de la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale a plusieurs causes possibles : les accidents de voiture ou autres, les longues périodes en position assise, les mauvaises habitudes de sommeil, le stress, les mouvements répétitifs, certaines activités sportives, le simple fait de soulever un objet incorrectement, etc. Tout le monde, du nourrisson à la personne vieillissante, subit un jour ou l’autre un problème de subluxation vertébrale. C’est pourquoi un examen de notre colonne vertébrale, tout comme un examen de nos yeux ou de nos dents, est recommandé. En effet, tout comme une carie dentaire ne cause pas nécessairement de douleur, une subluxation vertébrale peut affecter votre organisme sans que vous en soyez conscient.

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Prenez une nouvelle fois le modèle de vertèbres. Observez les disques et essayez d’imaginer de quelle façon ils pourraient être coincés. Démontez délicatement le modèle. Remplacez le disque normal par les disques « malades » et observez les mouvements possibles des vertèbres.


Maintenant que vous avez appris ce qu’est un complexe de la subluxation vertébrale, vous verrez les effets que ces déplacements causent à votre organisme.

1. Les vertèbres déplacées irritent les nerfs et gênent leur fonctionnement normal. Une partie du corps ne reçoit plus l’influx nerveux nécessaire à son bon fonctionnement et il peut s’ensuivre une altération des tissus et des organes (neuropathophysiologie). Avec une subluxation dans la région cervicale, le patient peut souffrir, entre autres, de maux de tête, d’engourdissement au visage ou dans les bras, d’un manque de force dans les bras ou de névralgie (douleur) dans l’épaule. Une subluxation vertébrale dans la région lombaire pourra faire apparaître des problèmes au nerf sciatique. En vous référant au schéma des organes (affiche du système neuro-vertébral) disponible dans votre classe, il vous sera plus facile de comprendre comment une subluxation vertébrale peut affecter votre digestion ou vous donner des crampes au ventre.

2. Une vertèbre déplacée peut restreindre les mouvements, (exemples : difficulté à tourner la tête, difficulté à exécuter des flexions, etc.) Un mauvais positionnement d’une vertèbre peut aussi, si elle n’est pas corrigée, entraîner une déviation de la colonne vertébrale surtout pendant la période de la croissance (cinésipathologie vertébrale).

3. Les muscles sont également affectés par un déplacement des vertèbres. Ils peuvent alors s’affaiblir, s’atrophier, se raidir ou subir un excès de spasme. Très souvent, des adhérences et du tissu cicatriciel peuvent pénétrer le muscle et modifier son élasticité (myopathologie). Concrètement, cette manifestation se voit en clinique chez un patient présentant un torticolis, une entorse lombaire ou un manque de flexibilité.

4. Des vertèbres déplacées entraînent une dysfonction des disques, des ligaments et des autres tissus mous provoquant de l’inflammation qui peut conduire à des bombements ou à des hernies discales (histopathologie).

5. L’organisme peut aussi répondre à un déplacement des vertèbres par une dégradation de la colonne vertébrale. Si on néglige de corriger la situation, les articulations vont se fusionner (pathophysiologie). Vous pouvez l’observer sur l’affiche de la dégénérescence par la subluxation, phases I, II, III, et IV, contenue dans votre coffret-projet.

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Si, à la question précédente, vous avez répondu que le traitement du chiropraticien se situerait au niveau des vertèbres dorsales, vous avez raison. Toutefois, le chiropraticien effectuera un diagnostic complet de l’état de santé d’un patient avant d’effectuer tout traitement. Il est fort possible que le chiropraticien traite son patient au niveau des vertèbres dorsales, mais pas exclusivement à cet endroit.

Vous comprenez maintenant comment la chiropratique peut aider les gens qui souffrent de problèmes divers : maux de tête, torticolis, problème vertébral ou discal, sciatalgie, arthrose, tendinite, bursite, etc. Au besoin, recherchez ces mots sur le site encyclopédique Wikipedia :


Le complexe de la subluxation vertébrale doit être traité par un chiropraticien, un spécialiste scientifiquement formé pour résoudre ces problèmes. En appliquant une force dirigée et maîtrisée qu’on appelle ajustement, le chiropraticien fait une correction vertébrale nécessaire pour rendre aux vertèbres leur intégrité fonctionnelle normale et restaurer ainsi le fonctionnement harmonieux du système nerveux. Ces corrections vertébrales peuvent être effectuées sur des patients de tout âge.

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Procurez-vous dans votre classe l’affiche du Système neuro-vertébral. Observez-la bien. À votre avis, quelle région de la colonne vertébrale pourrait être travaillée par le chiropraticien pour un patient éprouvant des problèmes respiratoires récurrents?



Première rencontre chiropratique

Lorsqu’un nouveau patient se présente à la clinique, il est important de faire une bonne évaluation de son état de santé, de ses antécédents médicaux et il est important de découvrir les habitudes de vie d’un patient. Un questionnaire appelé anamnèse sert à recueillir tous les renseignements pertinents.

Afin de vous familiariser avec ce processus, vous allez simuler, à l’aide d’un collègue, d’un parent ou d’un ami, une première rencontre entre un chiropraticien et un nouveau patient. Vous allez jouer le rôle du chiropraticien et votre collègue jouera le rôle du patient. Vous pouvez échanger les rôles si vous le désirez. Vous aurez deux patients à rencontrer (patient A et patient B).

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Activité

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Mise en situation : Patient A

Caroline est une jeune femme de 35 ans qui souffre de douleurs au cou accompagnées de céphalées (maux de tête), de tensions au niveau des épaules et de douleurs à la fesse droite.

Mise en situation : Patient B

Alexandre, 16 ans, se plaint de douleurs lombaires (bas du dos) et au genou gauche.

© N. Angers, 2007


Prenez quelques minutes pour réfléchir aux questions que vous poseriez à un patient qui se présente à votre clinique chiropratique pour une première visite.

Par la suite, consultez le tableau 1 qui suit et comparez les questions que vous aviez en tête à celles présentées.

La première mise en situation est très détaillée et structurée. La personne qui joue le rôle du chiropraticien pose la première question du tableau 1 et le patient donne la réponse correspondante dans le tableau 2 et ainsi de suite jusqu’à la fin du questionnaire. Notez que les questions et les réponses contenues dans ces tableaux sont très courtes et formulées de façon fort sommaire. Il est essentiel que vous détailliez davantage les questions à formuler et les réponses à donner.

Pour la seconde mise en situation, vous devrez utiliser votre imagination. La personne qui joue le rôle du chiropraticien pose les questions du tableau 1 et l’autre répond en donnant les renseignements du tableau 3 qu’elle juge pertinents. Encore une fois, vous devrez étoffer les questions et les réponses. Vous remarquerez la présence des points de suspension (…) près de certains énoncés. Ceux-ci indiquent que vous devrez développer des réponses personnelles.

Généralement, avant de débuter ses questions, « l’acteur-chiropraticien » doit prendre connaissance des réponses formulées par le patient à un questionnaire écrit. Ce questionnaire établit un premier portrait du patient, de sa situation générale et de ses problèmes de santé.

Si vous vous interrogez sur le sens de certains mots de vocabulaire employés dans les pages suivantes, n’hésitez pas à consulter Internet. Le site encyclopédique Wikipédia donne une bonne définition de plusieurs des termes présentés ici. Vous pouvez avoir accès à ce site en consultant l’adresse suivante :


Notez aussi que le symbole « » signifie « aucun ».

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Tableau 1 : Questions visant à identifier les problèmes de santé d’un patientQuestions proposées pour établir

l’anamnèseLes réponses du patient à

ces questions

Problème majeur?

Début : Quand? Comment? Accident? Douleurs antérieures?

Symptômes : Localisation? Irradiation? Caractère? Fréquence? Durée? Intensité?(Le zéro correspond à une absence de douleur et dix représente une douleur extrême.)

Facteurs aggravants : Qu’est-ce qui aggrave votre douleur?

Facteurs soulageants : Qu’est-ce qui soulage votre douleur?

Radiographies : Vous a-t-on déjà fait des radiographies pour votre problème?

Consultations préalables : Avez-vous consulté quelqu’un pour ce

problème? Médicaments? Soins chiropratiques?

Antécédents : Traumatiques? Médico-chirurgicaux? Familiaux?

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Suite du tableau 1Questions proposées pour établir

l’anamnèseLes réponses du patient à

ces questions

Revue des systèmes : Respiratoire? Cardio-vasculaire? Dermatologique? Gastro-intestinal? Génito-urinaire? Endocrinien? Musculo-squelettique? Hématologique? Nerveux?

Enfants du patient, présence de scoliose : (s’il y a lieu) Nombre et âge des enfants? Présence de scoliose chez les enfants?

Occupation : Type de travail? Loisirs?

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Tableau 2 : Éléments de réponses du patient A aux questions du chiropraticienQuestions proposées

pour établir l’anamnèseLes réponses du patient à

ces questions

Problème majeur?Problème majeur? Douleurs au cou, céphalées (maux de tête), tension aux épaules,

douleurs à la fesse droite.


Symptômes : Localisation? Douleurs au niveau des tempes et à la base du

crâne. Tensions au niveau des trapèzes et du cou. Point à la fesse, au centre, du côté droit.

Irradiation? À l’occasion, le point à la fesse descend dans la cuisse postérieure droite.

Caractère? Le mal de tête serre comme un étau. Sensation de lourdeur au niveau des épaules. Douleur comme un coup de poignard à la fesse.

Fréquence? À tous les jours depuis 1 mois. Avant, une à deux fois par semaine. Toujours en augmentant.

Durée? Maintenant, céphalée toujours un peu présente et s’accentuant le soir avec la fatigue de la journée.

Intensité? En période intense, douleur de 9 sur 10 et le matin de 2 sur 10.

Facteurs aggravants : Qu’est-ce qui aggrave

votre douleur?

Facteurs aggravants : Qu’est-ce qui aggrave votre douleur? Le travail à l’ordinateur et

la danse aérobique.

Facteurs soulageants : Qu’est-ce qui soulage

votre douleur?

Facteurs soulageants : Qu’est-ce qui soulage votre douleur? Se coucher sur le dos, un

rouleau sous la nuque et un sac de glace à la base du crâne.



Jamais.

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Suite du tableau 2Questions proposées


ces questions

Consultations préalables : Avez-vous consulté

quelqu’un pour ce problème?

Médicaments? Soins chiropratiques?

Consultation préalable : Avez-vous consulté quelqu’un pour ce problème? Un médecin. Médicaments? Prescription de relaxant musculaire. Soins chiropratiques? Oui, il y a 2 ans à Rimouski. Environ 10

traitements qui avaient fait beaucoup de bien.


Antécédents : Traumatiques? À l’âge de 16 ans, coup sur la tête lors d’un

plongeon dans une piscine. Médico-chirurgicaux? Aucun Familiaux? Mère fait des migraines.


Revue des systèmes : Respiratoire? Asthme étant jeune. Cardio-vasculaire? Dermatologique? Gastro-intestinal? Nausées avec les céphalées. Génito-urinaire? Endocrinien? Musculo-squelettique? Hématologique? Anémie lors des grossesses. Nerveux?

Enfants du patient, présence de scoliose : (s’il y a lieu) Nombre et âge des

enfants? Présence de scoliose

chez les enfants?

Enfants, présence de scoliose : (s’il y a lieu) Nombre et âge des enfants? 3 enfants : 6 ans, 3 ans, 18 mois. Présence de scoliose chez les enfants?


Occupation : Type de travail? Secrétaire. Bureau en forme de L. Ordinateur

environ 4 heures par jour. Fais beaucoup de torsion vers la droite. Travaille surtout en position assise. Casque d’écoute pour le téléphone, mais ne l’utilise pas toujours.

Loisirs? Danse aérobique, marche.

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Tableau 3 : Éléments de réponses du patient B aux questions du chiropraticien

Questions proposées pour établir l’anamnèse

Les réponses du patient àces questions

Problème majeur? Problème majeur? Douleurs lombaires, lombalgies, douleurs au genou gauche.


Symptômes : Localisation? ... Irradiation? Dans le mollet gauche. Caractère? Tension, lourdeur au dos. Fréquence? … Durée? ... Intensité? 9 sur 10.

Facteurs aggravants : Qu’est-ce qui aggrave

votre douleur?

Facteurs aggravants : Qu’est-ce qui aggrave votre douleur? …

Facteurs soulageants : Qu’est-ce qui soulage

votre douleur?

Facteurs soulageants : Qu’est-ce qui soulage votre douleur? Se coucher sur le dos, un

oreiller sous les genoux.



Oui, à l’hôpital pour le genou. Tout était normal.

Rappel : Les points de suspension (…) indiquent que vous devez développer une réponse personnelle.

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Suite du tableau 3Questions proposées


ces questions

Consultations préalables : Avez-vous consulté

quelqu’un pour ce problème?

Médicaments? Soins chiropratiques?

Consultation préalable : Avez-vous consulté quelqu’un pour ce problème? Le médecin de

l’urgence. Diagnostic : Lombalgie et entorse au genou. Médicaments? : Aucun. Soins chiropratiques? : Jamais.


Antécédents : Traumatiques? Chute de côté en VTT l’été dernier. Médico-chirurgicaux? Aucun. Familiaux? …



Enfants du patient, présence de scoliose : (s’il y a lieu) Nombre et âge des

enfants? Présence de scoliose

chez les enfants?

Enfants, présence de scoliose : (s’il y a lieu) Nombre et âge des enfants : Aucun. Présence de scoliose chez les enfants? Ne s’applique pas.


Occupation : Type de travail? Étudiant. Loisirs? Planche à neige, VTT, musique

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Évaluation et examens

Cette activité vous permettra de reproduire certaines fonctions manuelles du chiropraticien. Avant de traiter un patient, le chiropraticien pratique différents examens et évaluations. Ceci permet de parfaire le diagnostic apporté.

Ainsi, vous procéderez à une évaluation de la posture d’un collègue, d’un ami ou d’un parent. Vous procéderez à un examen sommaire de la mobilité de la colonne cervicale. Finalement, vous effectuerez un examen de palpation.

La posture se définit ainsi: position du corps; attitude, maintien.

La bonne posture est la position dans laquelle les articulations subissent le minimum de contraintes.

Une mauvaise posture résulte souvent de petites contraintes à répétition pendant une longue période ou d’une contrainte importante (soulever une charge trop lourde) pendant une courte période. Il peut s’en suivre une usure sur les surfaces articulaires.

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Activité

4

AVERTISSMENT

Il est essentiel que vous vous en teniez aux actions et examens suggérés dans ce document. La colonne vertébrale est fragile. Ne vous improvisez pas professionnel de la chiropratique et ne tentez pas d’autres actions que celles présentées ici. Ne forcez aucun mouvement chez votre partenaire.

© N. Angers, 2007


CAUSES D’UNE POSTURE DÉFICIENTE :

1. mauvais maintien;

2. mauvais alignement des vertèbres ou anomalies vertébrales (hémivertèbre);

3. déséquilibre vertébral;

4. douleur;

5. obésité;

6. jambe plus courte.

Voici quelques exemples d’une mauvaise posture :

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Figures 5 et 6: Schémas de mauvaises postures




Évaluation de la posture

Vous allez maintenant procéder à une évaluation de la posture en observant certains repères. Vous pourrez demander l’aide d’un collègue, d’un parent ou d’un ami avec lequel vous vous sentez à l’aise. Habituellement, pour bien évaluer la posture de notre patient, nous lui demandons d’enfiler une jaquette, mais ce ne sera pas nécessaire dans votre cas. Votre patient n’aura qu’à bien serrer ses vêtements sur son corps. Amusez-vous à refaire cet exercice à la maison avec un membre de la famille en sous-vêtement ou en maillot de bain.

L’étudiant qui joue le rôle du patient se tient debout, bien détendu, dans sa position habituelle. Les schémas des prochaines pages peuvent aussi vous aider à faire vos observations. Le chiropraticien observe les points suivants :

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Figure 7 : Schémas de posture, vue de dos



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Figures 8 et 9 : Schémas de posture adéquate, vue latérale et vue de dos




Tableau 4 : Questions visant l’évaluation de la posture d’un patient, vue de face(référez-vous aux figures 7, 8 et 9)

Questions d’évaluation de la postureVue de face

Oui ou non? Commentaires

1. Est-ce que la tête est droite sur les épaules et dans l’axe du corps?

2. Le nez et le nombril sont-ils bien alignés?

3. Les épaules sont-elles au même niveau?

4. Les bras sont-ils à égale distance de la taille?

5. La rotation de la tête est-elle la même des deux côtés?

6. En position de repos, debout, les paumes des deux mains sont-elles du côté du corps?

7. Les sommets de la crête iliaque (du bassin) sont-ils à la même hauteur de chaque côté? (voir figures à la page précédente)

8. Les rotules des genoux pointent-t-elles vers l’avant?

9. Les genoux sont-ils droits?

10.Les arches plantaires internes sont-elles symétriques?

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Tableau 5 : Questions visant l’évaluation de la posture d’un patient, vue de profil(référez-vous aux figures 7, 8 et 9)

Questions d’évaluation de la postureVue de profil


1. Une ligne droite joint-elle le lobe de l’oreille à la crête iliaque en passant par l’épaule?

2. Les épaules sont-elles droites?

3. Les genoux sont-ils droits ou légèrement fléchis (0 à 5)?

Tableau 6 : Questions visant l’évaluation de la posture d’un patient, vue de dos(référez-vous aux figures 7, 8 et 9)

Questions d’évaluation de la postureVue de dos


1. Les épaules sont-elles à la même hauteur et la tête est-elle centrée par rapport aux épaules?

2. Les omoplates sont-elles à la même hauteur?

3. La colonne vertébrale est-elle bien droite?

4. Les articulations des genoux sont-elles au même niveau?

5. Les talons sont-ils droits?

Le mauvais positionnement de certains points du corps indique au chiropraticien la présence d’un problème. Il effectuera alors un examen plus approfondi de cette région afin de poser un diagnostic et afin d’établir son plan de traitement.

Examen de la mobilité active de la colonne cervicale

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Le patient est en position assise et le chiropraticien lui fait exécuter :

1. Une flexion : la tête est penchée vers l’avant (la normale est de 80 à 90) On considère l’amplitude comme normale si le menton touche à la poitrine. Toutefois, un espace de deux doigts entre le menton et le thorax est correct.

2. Une extension : la tête est vers l’arrière. La normale est de 70. Normalement, le plan du nez et du front doit être à peu près horizontal.

3. Des flexions latérales : la tête est penchée à droite et à gauche. La normale est de 20 à 45. Surveillez bien pour que ce soit l’oreille qui se déplace vers l’épaule et non l’inverse.

4. Des rotations : la tête est tournée à gauche et à droite. La normale est de 70à 90. Le menton ne parvient pas tout à fait à s’aligner avec l’épaule.

La restriction de certains mouvements peut indiquer un déplacement des vertèbres. La douleur que le patient ressent lors de l’exécution de ces mouvements guide le chiropraticien dans l’amorce de son diagnostic.

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© N. Angers, 2007


Examen de palpation

Tout comme s’il avait des yeux au bout des doigts, le chiropraticien développe un toucher qui l’aide à localiser les régions blessées. Cette dextérité lui permet de sentir les points de tension dans la musculature, la restriction dans les mouvements articulaires, le changement de température de la peau et l’inflammation. Toutes ces informations servent à déterminer quelles sont les vertèbres déplacées et de quelle manière elles le sont.

Le fait de fermer les yeux peut vous aider à mieux vous concentrer.

1. Placez votre main sur les doigts de votre collègue, puis sur ses mains et sur ses avant-bras.

Sentez-vous une différence de température et une différence de structure?

2. Placez vos mains sur les épaules de votre partenaire.

Souvent des tensions se retrouvent au niveau des épaules dans les muscles trapèzes ou dans l’angulaire de l’omoplate. Sous vos doigts, est-ce que vous sentez les muscles mous et souples? Oui, alors c’est normal. Au contraire, si vous sentez le muscle dur et tendu comme une petite corde avec des boules à l’intérieur, c’est un signe de tension.

3. Vous allez maintenant palper les structures osseuses du coude (référez-vous aux images de la page suivante. Le patient peut être assis. Son bras est relâché et détendu.

Du côté interne du coude, celui le plus près du corps, vous sentirez une proéminence, il s’agit de l’épitrochlée qui fait partie de l’humérus. À l’opposé, sur la face externe, une autre bosse plus petite se nomme l’épicondyle qui appartient aussi à l’humérus. Juste en dessous de cette structure, vous trouverez la tête du radius, elle est ronde et vous pourrez la sentir glisser sous vos doigts lorsque le patient tourne sa main comme s’il ouvrait une poignée de porte. Sur la surface postérieure du coude, se trouve une grosse bosse qui est une partie du cubitus et qui se nomme l’olécrâne. Il est important de toujours comparer le coude droit avec le coude gauche lors d’un examen.

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4. À partir de la base du crâne jusqu’au bas du dos, passez vos doigts légèrement sur les petites bosses osseuses de la colonne vertébrale. Ces bosses sont les apophyses épineuses. Comme vous l’avez fait lors de l’activité 2, vous pouvez essayer de les compter : sept cervicales, douze dorsales et cinq lombaires.

Placez vos mains de chaque côté de ces structures au niveau du cou et sentez comment les vertèbres bougent lorsque le patient amène sa tête d’avant en arrière, lorsqu’il tourne sa tête de chaque côté. Si certains mouvements vous semblent limités ou si la tête du patient ne semble pas se rendre aussi loin d’un côté que de l’autre, il peut s’agir d’une subluxation ou d’un déplacement vertébral.

Pour être efficace, un chiropraticien doit apprendre toutes les structures musculo-squelettiques, savoir les reconnaître et les sentir à la palpation.

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Figures 10 et 11 : Schémas de quelques parties d’un coude identifiables lors de la palpation

© M.-M. Fortier, 2007© M.-M. Fortier, 2007


Phases de dégénérescencepar la subluxation

LA DÉGÉNÉRESCENCE PAR LA SUBLUXATION

La dégénérescence de la subluxation est un processus qui détruit la colonne vertébrale par phases progressives suite à une subluxation vertébrale non corrigée. Le corps, dans un effort supplémentaire pour compenser les dommages causés aux fibres nerveuses, tente de stabiliser la colonne vertébrale engendrant éventuellement la fusion des vertèbres.

Ce processus de dégénérescence se divise en trois phases. Ces phases seront décrites ci-dessous afin que vous puissiez les reconnaître sur une radiographie. Ayez en main l’affiche des phases de dégénérescence présente dans votre classe. À titre comparatif, consultez sur l’affiche la première image qui vous montre une colonne vertébrale saine à son état normal. Les courbes sont normales et l’espacement discal est régulier. Aucun signe de dégénérescence n’est visible, comme vous pourrez le constater en regardant les espaces noirs entre les vertèbres.

PREMIÈRE PHASE (Phase I)

Constatez les premières manifestations du complexe de la subluxation vertébrale. Vous verrez qu’il y a un mauvais alignement et un mauvais fonctionnement, les tissus mous sont endommagés et les nerfs sont irrités. Sur l’image, vous pouvez voir comment la courbe du cou, du milieu du dos et du bas du dos s’est modifiée par rapport à l’image normale.

DEUXIÈME PHASE (Phase II)

La phase II survient quand aucune correction n’a été apportée à la phase I. Cette phase prend déjà des proportions plus inquiétantes. Il y a un resserrement des disques intervertébraux : regardez sur l’image comme l’espace noir entre les vertèbres est plus mince. Notez également la formation de pointes osseuses, comme des becs de canards, au coin des vertèbres. Ceci est le résultat de dépôts de calcium au niveau des

30

Activité

5


articulations des vertèbres. Une fois encore, la phase II, si elle n’est pas corrigée, conduira à la phase III.

TROISIÈME PHASE (Phase III)

Cette condition se retrouve chez les gens où la subluxation perdure depuis 40 à 60 ans. Cette phase est marquée par une calcification2 provoquant une fusion des vertèbres. Le mouvement est difficile et remarquez sur l’image comment les vertèbres sont en blocs et presque méconnaissables.

Une fois amorcée, le processus dégénératif va en s’aggravant tout au cours de la vie. C’est un obstacle sérieux au bon maintien de la santé. C’est l’un des rôles du chiropraticien de freiner ou d’arrêter la dégénérescence par des soins appropriés.

2 Calcification : Dépôt ou fixation de sels de calcium dans les tissus organiques.

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Observez bien les quatre clichés radiographiques suivants. Tentez d’identifier à quelle phase de dégénérescence la colonne vertébrale de ces patients correspond.

Prenez dans votre coffret-projet le modèle anatomique des vertèbres. Observez-le bien. Essayez de voir comment seraient positionnées les vertèbres du modèle à chacune des phases de dégénérescence présentées précédemment.


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Figure 12 : Radiographie 1

© I. Dupont, 2007

1

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Figure 13 : Radiographie 2© I. Dupont, 2007

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Corrigé

En chiropratique et dans d’autres disciplines de la santé, il est commun d’utiliser des symboles pour désigner les différentes vertèbres. Ainsi, les vertèbres cervicales sont désignées par la lettre C, les vertèbres dorsales par la lettre D, les vertèbres lombaires par la lettre L. Cette lettre est suivie d’un nombre pour représenter la position de la vertèbre. De cette façon, l’appellation C4 réfèrera à la quatrième vertèbre cervicale, tandis que l’appellation D10 représentera la dixième vertèbre dorsale.

Voyons maintenant les réponses à l’exercice précédent à l’aide de ces symboles.

Radiographie 1 : C5 et C6 en phase I+ (c’est-à-dire en phase I avancée)

Radiographie 2 : C4 et C7 en phase I+C5 et C6 en phase II

Radiographie 3 : C5 et C6 en phase II

Radiographie 4 : C5 et C6 en phase II

Vos réponses sont les bonnes? Bravo! Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas bien grave. Dites-vous toutefois que le chiropraticien a effectué beaucoup d’heures d’entraînement pour développer ses aptitudes de lecture de clichés radiographiques et que ce n’est pas encore votre cas…

Conseils chiropratiques

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Activité

6


À titre de professionnel de la santé, le chiropraticien conseille souvent ses patients sur plusieurs sujets importants tel que la nutrition, les suppléments alimentaires naturels, le choix d’un oreiller et d’un matelas, le port du sac à dos, les exercices, les sports, etc.

Au cours de différentes mises en situation, vous aurez à conseiller des patients dans leur choix d’un sac à dos et dans leur choix d’un oreiller, vous aurez aussi à conseiller l’aménagement d’un poste de travail informatique et à suggérer des exercices appropriés à un problème particulier.

Demandez à un collègue de classe, à un parent ou à un ami de jouer le rôle du patient. Lisez les textes qui suivent, puis conseillez vos patients, au meilleur de vos connaissances. Choisissez dans les textes les principales informations à leur transmettre.

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Sac à dos

Transporter un sac à dos lourd et mal ajusté peut causer une mauvaise posture, désaligner la colonne vertébrale et même la déformer. Le fait de marcher tous les jours avec un tel sac peut donner des douleurs au dos, au cou, aux bras, engendrer des tensions musculaires, des maux de tête et même occasionner des dommages au système nerveux. Observez bien, à ce sujet, l’image de la page suivante.

Comment choisir le bon sac à dos?

Choisissez un sac à dos muni de deux bretelles rembourrées et ajustables d’une largeur de cinq centimètres, d’une ceinture de taille ou de hanches et d’une ceinture sternale (au sternum). Choisissez un sac avec plusieurs pochettes et dont le derrière est rembourré. Optez pour un tissu léger comme la toile. C’est la stature de la personne qui détermine le choix d’un sac. Assurez-vous que le dessus du sac ne dépasse pas le dessus des épaules. Le bas du sac ne doit pas être plus bas que les hanches.

Le sac à dos : « Remplissez-le comme il faut! »

Assurez-vous que le sac contient seulement ce dont vous avez besoin pour la journée. Le poids total d’un sac ne devrait pas dépasser 10% du poids de la personne qui le porte. Mettez les objets lourds près du corps et placez ceux qui sont de formes irrégulières vers l’extérieur, loin du dos.

Mettre le sac à dos

L’idéal est de déposer le sac sur une surface plate, à la hauteur de la taille, et d’enfiler le sac, une bretelle à la fois. Il faut utiliser la force des jambes et se relever en dépliant les genoux pour soulever le sac.

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La bonne façon de porter un sac à dos

Les deux bretelles pour les épaules doivent être utilisées et ajustées afin que le sac épouse confortablement le corps. Les ceintures au sternum et à la taille doivent être utilisées, elles augmentent la stabilité de votre sac.

Observez bien les images suivantes.

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Mise en situation

À l’aide des informations présentées dans le texte précédent, vérifiez le sac à dos actuel de votre patient. Procédez aux ajustements nécessaires. Expliquez à votre patient les avantages d’avoir un bon sac à dos et comment le choisir.



Figure 17 : Schéma d’un sacà dos mal ajusté

Figures 18 et 19 : Schémas d’un sacà dos bien ajusté



Oreiller

Pour bien dormir et bénéficier d’un sommeil réparateur, il est important que le corps respecte une position anatomique harmonieuse. Pour nous y aider, un bon matelas et un bon oreiller sont essentiels. Puisque nous avons une courbure cervicale (lordose) et que les épaules, le cou et la tête ont des largeurs différentes, il est fortement suggéré d’utiliser un oreiller en courbes afin de respecter notre anatomie. Pour profiter au maximum du confort et des avantages thérapeutiques de votre oreiller, choisissez l’épaisseur d’oreiller qui vous convient le mieux selon votre grandeur et votre stature. Dormir nuit après nuit dans une position instable ou inconfortable peut occasionner des blessures tissulaires au cou ou à la région dorsale et peut même occasionner des maux de tête. Le chiropraticien peut recommander l’achat d’un oreiller thérapeutique à titre préventif ou pour aider à corriger un problème bien précis. Observez bien, à ce sujet, les images de la page suivante.

Comment dormir?

Lorsqu’on passe le tiers de notre vie couché, il est primordial de garder une bonne position au cours de notre sommeil. L’oreiller orthopédique est fortement recommandé en tout temps. Par sa forme courbée, celui-ci vous assurera que vous gardiez la meilleure position, soit le bon alignement de la tête dans l’axe du corps.

Positions recommandées

Les deux positions les plus recommandées pour dormir sont sur le dos et sur le côté.

Dormir sur le dos : Vérifiez que l’oreiller orthopédique n’est ni trop haut ni trop bas pour respecter la courbe normale du cou. Un léger support lombaire ou un support sous les genoux peut être utilisé pour diminuer la tension du bas du dos.

Dormir sur le côté : Assurez-vous que la tête sera bien supportée par l’oreiller orthopédique, de façon à ce que le cou soit aligné avec le reste de la colonne. Laissez la jambe du dessous allongée et pliez légèrement la jambe du haut en la supportant à l’aide d’un oreiller pour garder le bassin droit et évitez de basculer vers l’avant.

BONNE NUIT!

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Note : Pour la position sur le dos, un léger support lombaire ou un support sous les genoux peut être utilisé pour diminuer la tension ressentie dans le bas du dos.

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Mise en situation

À l’aide des informations présentées dans le texte précédent, expliquez à votre patient les avantages d’une bonne position de sommeil, démontrez-lui les meilleures positions et aidez-le à choisir un bon oreiller.

Figures 20 et 21 : Schémas des positions de sommeil recommandées




Poste de travail

Plusieurs professions obligent de rester assis devant un ordinateur. Cette position statique est exigeante pour le corps et la colonne vertébrale. Pour minimiser les risques de traumatismes, il faut s’assurer d’avoir une bonne position et une bonne organisation de son poste de travail.

Voici quelques caractéristiques à prendre en considération lors de l’installation d’un nouveau poste de travail. Il est fortement suggéré de modifier votre poste actuel afin de vous rapprocher le plus possible de ces recommandations. Observez bien, à ce sujet, l’image de la page suivante.

1. La partie supérieure de l’écran doit se trouver au niveau des yeux ou plus bas.

2. L’écran et le clavier doivent être centrés devant vous.

3. La distance requise entre l’écran et la personne qui y travaille doit être de la longueur d’un bras à main ouverte

4. La souris doit être proche du clavier et à la même hauteur. Vos poignets doivent être plats et droits.

5. Vos bras et vos coudes doivent être près de votre corps.

6. Les accoudoirs de votre chaise doivent être positionnés à la hauteur des coudes.

7. Le dossier de votre chaise doit s’appuyer à la courbure lombaire (bas de votre dos).

8. Vous devriez travailler avec une position légèrement basculée vers l’arrière.

9. Vos genoux doivent être légèrement plus bas que vos hanches.

10. Vos pieds doivent être posés au sol ou sur un repose-pied.

11. Vous devez changer fréquemment de position.

12. Vous devez prendre de courtes pauses régulièrement. Lors de ces pauses, faites quelques exercices d’étirement.

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Mise en situation

À l’aide des informations présentées dans le texte précédent, expliquez à votre patient les avantages d’utiliser un poste de travail bien adapté. Faites une démonstration à votre patient. Demandez-lui de prendre place à un poste de travail et apportez les correctifs nécessaires afin que votre patient travaille confortablement.

Figure 22 : Schéma d’un poste de travail bien adapté



Exercice et étirements

Un chiropraticien considère les exercices et les étirements comme une partie du traitement de son patient. Étirer les muscles de la région blessée aide à désamorcer les contractions musculaires, à détendre les muscles et à soulager certaines douleurs. Les exercices renforcent la musculature et aident à stabiliser l’articulation en compensant la faiblesse ligamentaire. Dans plusieurs cas, suite à un traumatisme important, l’articulation peut rester fragile et conserver des séquelles. Il est donc important de la renforcer.

De plus, le chiropraticien agit souvent à titre préventif en conseillant ses patients sur les étirements à faire avant de pratiquer un sport, avant de jardiner, de pelleter ou avant toute autre activité demandant un effort physique.

Voici quelques exemples d’exercices :

Pour un problème cervical : faire un demi-cercle vers l’avant en prenant plusieurs petites pauses et laisser étirer doucement la musculature. C’est un exercice excellent pour les gens qui travaillent souvent à l’ordinateur.

Pour un problème au genou : avec la main, ramener le talon à la fesse ou vers la fesse opposée, selon la souplesse de l’articulation. Garder la position 30 à 45 secondes et répéter deux ou trois fois l’exercice avec chaque jambe.

Étirement de l’avant-bras : placer le bras bien droit devant vous et, à l’aide de l’autre main, ramener la main complètement vers le haut et ensuite vers le bas. Cet exercice convient très bien à tous ceux qui font un travail manuel ou qui écrivent à l’ordinateur. On l’exécute avant et après le travail et même lors des pauses.

Pour un problème de la région lombaire (bas du dos) : se placer par terre à quatre pattes et étirer la colonne vertébrale vers le haut (dos de chat).

Visite d’une clinique chiropratique

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Activité

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Mise en situation

À l’aide des informations présentées dans le texte précédent, montrez à votre patient les divers exercices d’étirement. Demandez-lui de les reproduire et apportez les correctifs nécessaires.


Vous aurez la chance de visiter virtuellement une clinique chiropratique. Vous découvrirez son aménagement intérieur. Vous rencontrerez trois patients : une nouvelle patiente, un jeune enfant et un bébé. Vous assisterez à leurs traitements. Vous reconnaîtrez sans aucun doute des concepts déjà étudiés dans ce guide.

De plus, vous constaterez que la profession de chiropraticien demande certaines connaissances administratives, d’être apte à vulgariser ses connaissances scientifiques aux patients et d’avoir de l’entregent.

La vidéo est disponible à l’adresse suivante :

http://liensppo.qc.cq

Bienvenue à la Clinique Chiropratique Nouvelle-Beauce de Sainte-Marie. Cette clinique compte trois chiropraticiens et elle est située sur la principale artère de la municipalité. C’est un atout important pour la visibilité de la clinique et pour faciliter l’accès des patients. Il est important de bien choisir l’emplacement d’une clinique. Certains chiropraticiens choisiront d’implanter leur clinique dans des locaux commerciaux, dans un centre multidisciplinaire ou tout simplement dans une pièce ou plusieurs pièces de leur maison privée.

Entrons rencontrer la docteure Isabelle Dupont qui nous attend pour une visite guidée de sa clinique. Nous aurons alors la chance de rencontrer une nouvelle patiente, d’assister à sa première entrevue et à son traitement.

Nous sommes présentement dans la salle d’attente qui se doit d’être chaleureuse et accueillante. Le poste de travail de l’assistante-chiropratique donne sur la salle d’attente, car c’est elle qui voit à l’accueil des patients.

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http://liensppo.qc.cq/


Dans cette clinique, on retrouve trois salles de traitements dont deux sont communicantes. Cette particularité assure un service rapide, car le chiropraticien passe ainsi d’une salle à l’autre pendant que l’assistante installe les patients qui recevront sans délai les soins dont ils ont besoin.

Puisque cette clinique se définit comme familiale, on y retrouve aussi une salle de traitement aménagée spécialement pour les bébés et les enfants. Les tout-petits s’y sentent en confiance et les rencontres avec le chiropraticien se passent en douceur.

Voyons maintenant la salle consacrée aux nouveaux patients. Tout comme dans les autres salles de traitement, on y retrouve une table d’ajustement. En plus, nous y retrouvons des outils pour l’examen chiropratique. La clinique offre aussi une salle pour y prendre des clichés radiologiques.

Maintenant, dirigeons-nous vers la salle ou le chiropraticien rencontre les patients lors de leur deuxième visite. C’est à cet endroit que les patients visionnent d’abord un film d’information sur la chiropratique. Ensuite, le chiropraticien explique au patient le résultat de ses radiographies, il l’informe également de son diagnostic et de son plan de traitement.

Maintenant que la visite des lieux est complétée, procédons à l’accueil de notre patiente. Bien sûr, un accueil chaleureux et un beau sourire s’imposent. Afin de rendre votre patiente à l’aise, puisque certains patients sont plutôt nerveux, il faut lui indiquer le vestiaire, lui expliquer le déroulement de la visite et lui donner des informations pour bien remplir son questionnaire. Ce questionnaire est celui dont nous avions parlé dans l’activité 3.

Par la suite, le chiropraticien fait son anamnèse afin de recueillir le plus d’informations possible et il procède à son examen chiropratique. Reconnaissez-vous les exercices que vous avez déjà pratiqués? Si nécessaire, le chiropraticien prend des clichés radiographiques qui l’aideront à poser son diagnostic et à établir son plan de traitement. Une fois le diagnostic établi, le chiropraticien passe au traitement, c'est-à-dire qu’il procède à un ajustement chiropratique. À l’aide de ses mains ou à l’aide d’appareils, le chiropraticien exerce une force dirigée et contrôlée afin de replacer la vertèbre subluxée. Il existe plusieurs techniques pour replacer une vertèbre. Le chiropraticien en choisira une ou plusieurs, selon ses préférences, le besoin du patient ou la réaction du patient au traitement. La chiropratique convient aussi bien aux personnes âgées qu’aux nouveau-nés. Pour faire l’ajustement chiropratique d’un bébé, le chiropraticien utilise le bout de ses doigts et une force très légère.

La visite est maintenant complétée. Il serait intéressant que vous puissiez faire une visite réelle d’une clinique chiropratique. Informez-vous s’il est possible de le faire dans votre municipalité.

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Conclusion et Postest

Après avoir réalisé l’ensemble des activités de cet outil d’expérimentation, est-ce que votre perception de la profession chiropratique a changé? Au cours de ces activités, vous avez probablement constaté comment le chiropraticien doit connaître diverses notions anatomiques et radiologiques, comment il doit être apte à analyser les problèmes de santé de ses patients, comment il doit être apte à juger du traitement approprié à chacun d’eux, comment il doit posséder des habiletés de communication importantes, comment il doit être en mesure de les conseiller sur différents sujets, etc. Aussi, vous avez pu juger comment le travail d’un chiropraticien demande des habiletés et des efforts physiques. Enfin, il ne faut pas négliger que certaines notions en administration peuvent constituer un atout pour le chiropraticien qui est propriétaire de sa clinique.

Vous pouvez vous rendre sur le site suivant afin d’entendre le témoignage de la docteure Isabelle Dupont, chiropraticienne. Elle vous parlera de la passion qu’elle a pour sa profession.

http://liensppo.qc.ca/

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Activité

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http://liensppo.qc.ca/


Finalement, afin de mettre en évidence ce que vous avez appris au sujet de la profession chiropratique, répondez aux questions suivantes :

1. Combien de vertèbres compte la colonne vertébrale?

__________________________________________________________________

2. Quel est le rôle de la colonne vertébrale?

__________________________________________________________________

3. Qu’est-ce qu’une subluxation?

__________________________________________________________________

4. Pouvez-vous définir le travail du chiropraticien?

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

5. Comment la chiropratique aide-t-elle les gens?

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

6. Qui peut être traité par un chiropraticien?

__________________________________________________________________

Vous trouverez les réponses à ces questions parmi les activités de l’expérimentation de la profession chiropratique.

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Descriptionde l'outil

La chiropratique a recours aux pouvoirs naturels de récupération inhérents à l’organisme et au rapport qui existe entre le système neuro-musculo-squelettique et les fonctions de l’organisme en vue d’assurer le recouvrement et le maintien de la santé. À l’aide de ses mains et d’autres outils d’examen, le chiropraticien détecte les subluxations vertébrales et les corrigent en portant une attention particulière au bon alignement de la colonne vertébrale.

Ce guide vous proposera de vous familiariser à la profession chiropratique par de nombreuses activités :

Activité 1 : Prétest Vous mesurez vos connaissances sur la chiropratique et sur

le chiropraticien.

Activité 2 : Anatomie de la colonne vertébrale Vous découvrirez certaines notions d’anatomie et du

fonctionnement de la colonne vertébrale. Vous découvrirez ce qu’est la subluxation vertébrale et ce

que sont les déplacements vertébraux. Vous verrez les effets et les conséquences de la subluxation

vertébrale.

Activité 3 : Le questionnaire initial ou l’anamnèse Dans une mise en situation, vous jouerez le rôle du

chiropraticien et du patient. Vous répondrez au même questionnaire que celui auquel un nouveau patient en clinique doit répondre.

Activité 4 : Évaluation de la posture, examen de mobilité et examen de palpation

Posture : Vous apprendrez comment examiner la posture d’un parent, d’un ami ou d’un autre étudiant, et ce, de face, de profil et de dos. Vous serez invité à repérer les points anatomiques qui sont à vérifier lors d’une analyse. Ensuite, vous évaluerez la mobilité de la colonne cervicale.

1

Fiche descriptive


Palpation : Vous évaluerez la température du corps, la musculature, la structure osseuse du coude et des apophyses épineuses de la colonne vertébrale.

Activité 5 : La dégénérescence Les phases de dégradation de la colonne vertébrale à la

suite d’une subluxation vertébrale non corrigée seront analysées. Sur des clichés radiologiques, vous essayerez de repérer les signes d’arthrose.

Activité 6 : Conseils chiropratiques Par des jeux de rôles, vous devrez prodiguer des conseils

sur différents sujets pour aider votre patient à maintenir une bonne santé vertébrale et pour l’aider à éviter les accidents.

Vous conseillerez votre patient sur le choix d’un sac à dos : Comment le choisir, comment le remplir et comment le porter.

Vous conseillerez votre patient sur le choix d’un oreiller et sur les positions à prendre pour bien dormir.

Vous proposerez des exercices et des étirements à votre patient.

Vous conseillerez votre patient sur la mise en place d’un poste de travail ergonomique.

Activité 7 : Sur vidéo, visite de la Clinique chiropratique Nouvelle-Beauce

Vous découvrirez l’aménagement intérieur de la clinique et vous rencontrerez une nouvelle patiente, un jeune enfant et un bébé. Vous assisterez à leurs traitements.

Activité 8 : Test de fin de parcours

Niveau Expérimentation

Programmes concernés

Veuillez noter que la notion de "programmes concernés" est considérée au sens large du terme. Nous avons pris soin de considérer tout programme pouvant toucher de près ou de loin la ressource.

2


Programmes concernés DEP

Aucun programme concerné

Programmes concernés DEC

Technique de réadaptation physique

Programmes concernés BACC

Chiropratique (Doctorat de premier cycle)

Secteurs d'intérêts

Santé et soins de la personne

Types de supports

TexteVidéo

Auteur Isabelle Dupont, Chiropraticienne

Informations techniques

Support du matériel

Langue

Version

Site InternetMicrosoft Word

Français

1.0

Informations légales

Coût d'utilisationDroits d'auteur

OuiNon

3


1 x affiche des phases de dégénérescence (60 cm par 90 cm), à laisser à votre enseignant

1 x affiche du système neuro-vertébral (60 cm par 90 cm), à laisser à votre enseignant

1 x modèle de colonne vertébrale articulée

1 x modèle de vertèbres articulées (avec disques interchangeables)

Inventaire

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