EVASIONMASSIF CENTRAL

DOSSIER

Mysteres

& mystiquesdans le massif central

AUTOMNE 2017 - LESTERRESDUMILIEU.FR

UNE SAISON,UN VILLAGE

ESPACENATUREL

TOPO RANDOS

BLESLE L AUBRAC TRANSLOZERIEN

VISITEMONUMENTALE

vierge du puy

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Il régnait dans ce lieu une atmos-

phere étrange. Ce genre d’endroit ou toute

l’Histoire te revient en pleine face. Toutes les

histoires, dev rais-je dire. La grande, bien sur,

mais aussi la plus petite. Celle que tu te fais

dans ta tete.

Quelle idée, de venir m’aventurer ici ? L’exté-

rieur de cet ancien internat fait froid dans le

dos. Les plantes ont tout envahi, l’ herbe est

folle. Aussi folle que moi ! Je me refais des

f ilms, l’orphelinat de Juan Antonio Bayona.

Le récit de cet ancien batiment, devenu

maison d’ habitation, ou revient des années

plus tard l’u ne des anciennes pensionnaires.

Je réussis a pénétrer dans les lieux par l’a n-

cienne porte de la cave. Toujours aussi f lip-

pant est l’ intérieur. J’a i l’ impression, a chaque

pas, d’etre observé par les enfants désormais

adultes, pour certains déja décédés. Pour-

tant, il ne leur est rien arrivé d’autre que

de grandir dans d’ incroyables conditions,

dans ce cadre champetre. Mais rien ne peut

y faire, les légendes sont trop imposantes et

nombreuses ici, comme partout …

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Le matin qui tarde chaque jour un peu plus. La nuit qui arrive, elle, bien trop en avance. Le froid qui s’installe peu à peu. Les rhumes, qui se succèdent. La rentrée et le rythme de la vie qui ne faiblit pas. Les vacances d’été, déjà oubliées…

Tout porte à croire que l’automne est une saison pauvre et ingrate. Que nenni, nous le revendiquons ! Au-delà des merveilleuses couleurs dans nos contrées, c’est aussi l’ode à la faune qui en cette période, migre, se re-produit, brame… C’est une promesse d’un prochain hiver mais, surtout, d’un futur prin-temps !

C’est aussi le temps des projets, des nou-veautés. Pour nous également. Au fil des mois, vous vous en apercevrez, nous tache-rons de prendre de l’ampleur dans les Terres du Milieu. Pour le moment, il est temps de continuer notre exploration du Massif Cen-tral. De ces lieux les plus lumineux à, en ce mois d’octobre, ceux les plus sombres à l’oc-casion d’halloween !

La rédaction

DOSSIERMieux que Halloween, LE MASSIF CENTRAL ET SES MYSTERES

EDITO TOPO RANDOStranslozerien, Angrisio, MEZENC, FOREZ...

Un villageBLESLE

ESPACE NATURELL'AUBRAC

MONUMENTALLE PUY

EVASION - MAGAZINE DES TERRES DU MILIEU

Direction de publication : P. Villemejane - Les terres du milieu Rédaction - Crédits photo : P. Villemejane - Les terres du milieu - www.jelia.fr

Tous droits réservés - Octobre 2017

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La photo de Saisonun village

BLESLE,BENEDICTIN ET BENEDICTIONSur les bords de l’Alagnon, Blesle est classé parmi les plus beaux villages de France. Cette ancienne cité bénédictine doit sa renommée à son abbaye du IXe siècle. Autour, s’étend un village médiéval typique où l’atmosphère prend une dose de bonne humeur chaque été lors des apéros de Blesle. Un détour et une visite obligatoire pour ce charme auvergnat. Blesle est une porte. D’entrée, d’abord, depuis

l’antiquité sur les chemins et les drailles auvergnates. Médiévale, ensuite, comme en témoignent les nombreux bâtiments et monuments d’époque.

L’exemple le plus réputé dans le village, c’est l’église abbatiale Saint-Pierre, seul vestige de l’ensemble bénédictin fondé quelques siècles auparavant. Et comme si une première église ne suffisait pas, Blesle en possède une seconde. Du moins son clocher, qui seul a résisté au temps.

Blesle est aussi une porte pour la famille Mercoeur qui, dès le XIIè siècle s’installe ici et va profondément marquer le village.

Blesle, enfin, est une formidable porte d’entrée d’un territoire exceptionnel. Tout autour, les volcans du Cézallier et les creusements de l’Alagnon ont marqué le paysage. La nature est ici un royaume dont Blesle s’est érigée en Capitale. Un village où l’on aime se perdre, puis se retrouver, partir à la rencontre de l’extérieur, et revenir en son sein pour manger, pour dormir, pour contempler...

A ne pas rater !

LE GRAND EVENEMENT FESTIVAL BALSENQDu 2 au 4 novembre - Campagnac (12)

LE RENDEZ VOUS DU

CARNET DE VOYAGE

En novembreClermont-Ferrand

Nouvelle édition pour ce rendez-vous incontournable des amateurs de voyages ! Clermont-Ferrand devient, le temps d’un week-end, la capitale du carnet de voyage sous toutes ses formes. Le dessin, incontournable, qui rassemble des dizaines de «croqueurs». Mais également la vidéo, le son, l’écrit, le numérique... Pendant 3 jours, dédicaces, rencontres avec les auteurs, séances de films ... feront la part belle à l’envie d’ailleurs !

L’automne, dans les volcans d’Auvergne

NOS CAMPAGNES ... REGARDS CROISESLe 3 novembre - Villefranche-de-Panat (12)

FESTIVAL SEMONS L'AVENIR / FILM DOCUMENTAIREDu 10 au 12 novembre - Saint-Julien Chapteuil (43)

FOIRE DU LIVREDu 10 au 11 novembre - Brive (19)

LES CARNETS DE VOYAGEDu 17 au 19 novembre - Clermont-Ferrand (63)

FESTIVAL TRACES DE VIESDu 27 novembre au 3 décembre - Clermont-Ferrand (63)

TELETHONDu 8 au 9 décembre

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DOSSIER

Il est des légendes qui ont marqué le Massif Central, jusqu’à faire le tour de France et plus encore. Des lieux mystérieux, chargés d’histoires et de tourmentes. Leurs noms effraient, poussent à l’imaginaire, donnent envie de transgresser la logique et s’aventurer à leur rencontre.

Depuis des siècles, les contes ont envahi les montagnes, les plateaux, les prairies, les rivières, les villages d’un territoire qui ne cesse de mouvoir et de générer l’inquiétude, la curiosité, le mystique... Surtout à l’automne !

DANS LE BLOG CET Automne

Un ebook ferroviaire dans le Massif Central

En préparation depuis quelques semaines, nous espérons pouvoir vous proposer avant la fin de l’hiver un premier e-book 100% gratuit sur le patrimoine ferroviaire du Massif Central. Les lieux ne manquent pas dans nos territoires, les aménagements, les lignes grandioses et historiques … Partons pour des road-trip, des randonnées itinérantes, des sorties à la découverte de ce patrimoine incroyable.

Des fichesrando faciles A imprimer

Nous repassons actuellement sur l’ensemble de nos topo-rando. Environ 35 sont proposés sur nos pages à l’heure actuelle, en Auvergne, Languedoc, Rhône-Alpes… Des Topo-rando de plus en plus consultés et appréciés ! Merci !

Dans un souci de lisibilité, nous allons vous proposer des fiches randonnées au format PDF à télécharger sur votre mobile ou votre ordinateur, ainsi que les tracés en GPX. L’idée est de vous faciliter la vie tout en étant le plus écologique possible ! Si vous le pouvez, n’imprimez pas les Topo-Guides directement en ligne, qui malheureusement s’impriment souvent sur plusieurs pages !

Nos photographes ont du talent !

Chaque mois, nous essaierons de mettre en avant certains photographes, carnetistes, auteurs du Massif Central qui, comme nous, ont la passion de ce territoire ! Nous partirons à leur rencontre, sous forme d’interview le plus souvent et de portfolio. Car oui, les auteurs des terres du milieux ne sont pas seuls ! Loin de là…

Lieu qui restera secret

Mysteres

& mystiquesdans le massif central

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Magiques ou hantes lieux surprenants !

CHATEAU DE VEAUCE (03)

Triangle de la burle Plus de 40 accidents d’avions dans un territoire plus petit qu’un département ? L’histoire se déroule dans un territoire triangulaire, compris entre le Mézenc et le Pilat. Ici, de nombreux crashs inexpliqués se sont déroulés depuis l’invention de l’avion. Certains, même, rapportent qu’un avion de couleur rouge aurait été aperçu en train de s’écraser sans un panache de fumée... sans que personne ne re-trouve jamais la moindre trace de l’appareil sur les lieux de l’accident.

Une sorte de phénomène inexpliqué, qui laisse forcément penser au triangle des bermudes... Ici, la terre auvergnate remplace la mer, mais la légende reste la même. Les scientifiques avancent surtout la thèse d’un relief très accidenté, où le vent (la burle) souffle régulièrement et déstabilise n’importe quel pilote. Il n’empêche, le lieu fascine toujours, jusqu’à voir éclore les effets d’extraterrestres !

: 10

PONT DU DIABLE DE CHALENCON (43)

CASCADE DE SALINS (15)

LAC PAVIN (63)

TRIANGLE DE LA BURLE (43,07,42)

LA BETE DU GEVAUDAN (48)

CHAPELLE DE VAULRY (87)

fees de barjac (07)

DAME ROUGE DE VEYREAU (12)

FORET DE TRONCAIS (03)

PONT DU DIABLE DE CHALENCON

En Haute-Loire, toujours, mais plus haut dans les terres du Haut-Velay. Ici, le pont du diable porte bien son nom. Il n’est pas le seul en France à tenir sa légende. Elle fascine tout autant que la vue de-puis cet incroyable édifice. Le pont, régulièrement détruit par les crues de l’Ance, a obligé le seigneur ayant son château de l’autre côté du cours d’eau à signer un pacte avec le diable.

Cedernier empêchera une nouvelle destruction de l’édifice en échange d’une vie, la première âme qui franchira le pont. Le roi, s’avançant sur l’ouvrage, sera sauvé par son chien qui traversera le premier et sera emporté en enfer. Le diable, extrêmement enervé, jeta une énorme pierre au pied de celui-ci, encore visible aujourd’hui ! La légende est née...

Chateau de veauce

Peut-être l’un des lieux auvergnats les plus cités parmi les endroits hantés de France ! Le Château de Veauce, aux confins de l’Allier et du Puy-de-Dôme, n’a pas la vie facile. Car Lucie hanterait ses couloirs depuis de nombreuses années. Une domestique qui avait séduit le roi de l’époque et était devenue sa maitresse. Au grand désespoir de son épouse qui, un jourque son mari partait en guerre, fit emprisonner la domestique. Elle mourut de froid et de faim quelques mois plus tard, au cours du XVIe siècle. Depuis, elle resterait bloquée au coeur de ce château datant duMoyen-Âge.

Au point d’intriguer quelques journalistes et équipestechniques de France Inter. Ces derniers vinrent un soirau château, alertés par son propriétaire très «surprenant»de l’époque : Ephraïm Tagori de La Tour, se disant lui-même baron de Veauce.

L’émission Boulevard de l’étrange accouchera ce soir là de deux phénomènes inexpliqués (voire amplifiés) que connurent l’ensemble des protagonistes. Tout d’abord un bruit étrangeenregistré par les micros. Puis par l’apparition à une fenêtre d’une forme blanche à plusieurs reprises. Aujourd’hui, Lucie et sa légende continuent de faire la réputation de ce château qui, pourtant au bord de la ruine,a de bien meilleures histoires à nous raconter !

chateaudeveauce.eu

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FORET DE TRONCAIS Souvent en forêt, les légendes sont nom-breuses. La Bretagne en est le parfait exemple. Lieu clos, fermé, magique... la forêt de Tronçais n’échappe pas à la règle. Ses arbres tricente-naires entretiennent certains mythes, pour la plupart innoffensifs et fantastiques.

Le plus connu restant celui de la Fontaine de Viljot, où les jeunes filles à l’époque venaient puiser dans les eaux la réponse à une question bien difficile : seraient-elles bientôt mariées ? D’amour, il en est aussi question dans la lé-gende du Pas de la Mule. La trace de pas d’une femme, transformée en Mule pour délivrer son mari de l’empoisonnement !

CASCADE DE SALINSLa cascade de Salins est, avant d’être le lieu d’un mythe certainement gaulois, un lieu naturel incroyable. Cette chute d’eau géante émane d’un cours d’eau enjambé par un suprenant viaduc ferroviaire.

Pour la légende, c’est derrière la cascade qu’il faut se rendre. Ici, une inscription en latin marque le lieu d’une source qui jaillit de la roche et qui aurait de nombreuses vertus thérapeutiques. La fontaine des druides semble tout droit issue de croyances millénaires et serait le seul témoin de nombreux cultes de l’époque gauloise !

LE LAC PAVIN

S’il est un lieu en Auvergne qui fascine pleinement, c’est bien le lac pavin. Protagoniste de nombreux articles et reportages scientifiques, il est aujourd’hui un lieu encore étudié par les géologues et les naturalistes. Bien que la plupart de ses mystères aient été sinon résolus, au moins scientifiquement revendiqués, les légendes restent tenaces dans le Sancy et le Cézallier. La noirceur parfois de ses eaux, la profondeur du lac, sa forme quasi-parfaite, le fait que 2 couches d’eaux se superposent sans jamais se mélanger... sont des éléments qui intriguent autant qu’ils ouvrent l’imagination.

Pavens (qui signifie épouvantable) serait peut-être à l’origine du nom du lac lui-même, donné depuis le Moyen-Âge par les habitants qui témoignent d’histoires inquiétantes. Dieu, par exemple, aurait puni la ville de Besse en noyant le village sous les eaux. Une autre version donnerait au Pavin le nom de «lac du diable». Le diable aurait versé toutes les larmes de son corps quand une fille de Besse au-rait refusé ses cadeaux. De là est notamment née la fascinante chaise du diable...

FEES DE BARJAC Barjac est un village réputé d’Ardèche. Avec le label Village de caractère, cette cité médiévale est fréquentée l’été par les touristes. Son château, notamment, est à admirer. Les hôtels particuliers, la tour Renaissance ou la chapelle du couvent des Capucins font du cœur historique une belle idée de visite.

Pourtant et malgré son attrait touristique, chaque nuit, une légende peu connue ra-conte que 3 splendides fées volent autour de trois impressionnants dolmens dans un lieu dénommé « Côteau des Fées ». Chaque Fée à son Dolmen. Une histoire fantastique qui ajoute plus de charme en-core à un lieu déjà très agréable à visiter. Ici, aucune peur, vous ne craignez rien les fées sont inoffensives. Passez la nuit près d’un Dolmen, peut-être aurez-vous la chance de les apercevoir !

LA BETE DU GEVAUDAN

En voilà une histoire étrange qui a large-ment fait son bonhomme de chemin. Le Gévaudan, devenu une partie de la Lo-zère, a connu dans la deuxième partie du 18e siècle, de nombreuses attaques d’une bête décrite comme féroce. La première attaque, en 1764, et celles qui suivirent alertèrent jusqu’au trône de France. S’en suivit plusieurs mois de chasse à la bête par les troupes du roi dans la région.

En 1765, une grande chasse rassemblait plus de 20,000 Hommes, mais la bête res-tait introuvable. Même les 5 coups de feu des paysans du Malzieu ne suffirent pas à la stopper. Certains spécialistes abattirent des loups, mais jamais la bête ne cessa son activité mortuaire. Il fallut attendre 1767 pour qu’enfin Jean Chastel puisse, de source officielle, tuer la bête qui ne fit plus parler d’elle. Légende ? Vérité ? Difficile de tout juger, mais cette histoire a au moins eu le don de rendre ce bout de Lozère reconnu.

Chapelle de vaulryDans les monts de Blond, en Limousin, la chapelle de Vaulry est témoin de phénomènes étranges. Dès février 1991, les habitants témoignent d’une destruction inexpliquée dans la nuit : bancs ré-duits en cendres, vitraux brisés, sol crevassé… Certains évoquent une messe satanique.

Deux journalistes locaux se présentent une nuit de pleine lune dans la chapelle. Trois hommes sont déjà présents ce soir-là. L’un d’entre eux est soudainement pris d’une crise de démence. Il se rue sur la porte de la chapelle, crie et hurle, se retourne sur les journalistes, la bave aux lèvres. Il n’en faut pas plus pour dégainer le mythe du loup-garou qui, chaque soir de pleine lune, se révélerait ici au pied de la chapelle.

LA Dame rouge de veyreauUn château, des tunnels et galeries souterraines qui aboutissent en certains points du village. Il n’en fallait pas plus que pour que le hameau de Veyreau, dans l’Aveyron, soit l’objet d’une histoire effrayante : celle de la Dame Rouge. Au contraire de la Dame Blanche, fantôme souvent protecteur, la Dame Rouge tourmente les villageois en dérobant les enfants. Sa peau pâle contraste avec le pourpre de sa robe, lorsqu’elle est aperçue un enfant aux bras.

La légende, sur le Causse Noir, a parcouru nombreux villages alentours. La vérité viendrait plu-tôt des parents qui, pour éviter que leurs enfants (à l’époque) n’aillent fouiller dans ces fameuses galeries souterraines, convoquaient la Dame-Rouge pour effrayer leurs bambins. Aujourd’hui, les galeries et souterrains sont condamnés. Inutile, donc, d’essayer de retrouver le légendaire fantôme à robe rouge !

auvergne-tourisme.info

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VU SUR LA TOILEUn autre regard sur les lieux abandonnesL’Urbex, même en campagne ! L’exploration urbaine, alias l’Urbex, gagne du terrain depuis les années 80/90. En ville, bien sûr, mais aussi partout à la campagne. Le Massif Central regorge de lieux idéaux pour cette exploration « interdite ». Une expansion qui n’est pas sans poser problème. Zoom sur l’Urbex !

Peut-être avez-vous déjà vu ces étranges photos de lieux abandonnés dans lesquels se mettent en scène des personnages dont la tête est cachée par un déguisement. Ces pho-tos, très souvent splendides graphiquement, font partie de la culture « urbex ». L’exploration urbaine est entrée progressivement dans l’habitude d’une poignée de passionnés depuis les années 80/90. Nul doute que cette exploration était déjà d’actualité auparavant, elle est sim-plement devenue une forme d’art !

Cet art est régi par un code, pris très au sérieux par les « Urbex ». Il faut dire que l’exploration de châteaux, d’anciens pensionnats, d’appartements, de lieux publics déssafectés est consi-déré comme une violation de propriété privée. Elle est également dangereuse, les cas d’acci-dents se multipliant dans des lieux peu ou plus entretenus. Les règles, établies par le canadien Jeff Chapman dans les années 90, sont assez simples (et logiques), entre autre : rester le plus discret possible, rester anonyme, respecter les lieux et ne rien modifier, piller, casser …

Ces derniers éléments permettent de garantir une meilleure protection possible du pratiquant et du lieu. La juridiction reste floue et les gardes à vues possibles en cas de violation d’une propriété privée. Mais les poursuites sont généralement peu nombreuses. Vous l’aurez compris, impossible pour nous de divulguer des lieux où l’Urbex est possible dans le Massif Central. C’est à vous, et vous seul, de vous aventurer en toute connaissance de cause dans des contrées et des bâtiments reculés. Les photos impressionnantes fleurissent sur la toile, certaines prises dans nos territoires. Mais jamais vous n’aurez accès à sa géolocalisa-tion. Ouvrez donc l’œil, et le bon !

urbexsession.com - Photo de Jean-Pierre Treiber

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ROCHER DE l ANGRISIOHors des sentiers battus. Voilà un terme bien trop souvent utilisé, bien mal surtout. Pourtant, au-

jourd’hui, on a pensé qu’il était de bonne facture pour la randonnée que l’on vous propose. Chauffez-vous les muscles et prévoyez une large demi-journée et de quoi boire ! Non seulement la boucle est longue, mais en plus elle est imposante par son dénivelé.Pourtant, vous ne monterez pas au dessus des 1150 mètres. Dans un paysage tourmenté, où se mêlent plateaux de bruyère et forêts épaisses de châtai-gniers, vous aurez pendant cette balade un bel aperçu de ce qu’est le sud de la Lozère. Vous frôlez ici la frontière avec le parc National des Cévennes. D’ailleurs, quelques pas de plus et vous en sortez ! Une superbe grimpette à travers ces paysages sauvages, parfois un peu tourmentés.

Étape 1 : Du parking, deux sentiers sont accessibles. Partir par celui qui monte. Vous quittez le petit hameau de Vimbouches par la forêt. Après une première ascension dure, vous débouchez à un embranchement avec trois larges chemins possibles, à découvert. Partez en face (chemin du milieu) et après un premier virage en épingle poursuivez votre montée. La vue est dégagée et splendide sur toute la commune de Saint-Frézal de Ventalon et plus loin sur la route des crêtes et le signal du Ventalon. Après 500 mètres, le chemin part à pic sur votre gauche, en bordure de forêt. Retour-nez-vous pour admirer les crêtes du Ventalon et derrière les falaises caractéristiques du Rocher de Trenze.

Étape 2 : Poursuivez votre montée abrupte (vraiment, on ne vous a pas gâté !!). Après 200 mètres environ, les plus courageux peuvent faire l’aller-retour (1h15 environ) jusqu’au Signal du Ventalon en rejoignant en face puis à droite le GR7. Pour les autres partez sur votre gauche par un chemin. Attention ne montez pas jusqu’au GR7, empruntez bien le chemin quelques mètres plus bas. Vous arrivez et dominez le Rocher de l’Angrisio où la vue est dégagée.

Étape 3 : Poursuivez sur ce même chemin, qui longe la draille du Languedoc. Prenez la direction du lieu-dit les Combes (à gauche dans un virage en épingle). Vous ne devez pas retrouver le GR, mais bifurquer avant ! Vous êtes au col de Chamblas. Sui-vez le chemin qui descend jusqu’au hameau de Marveillac. Vous retrouvez une route goudronnée. Prenez-la par la gauche.

Etape 4 : 150 mètres plus loin, dans un virage en épingle, vous retrouvez un PR. Sui-vez-le par la gauche. Vous passez au lieu-dit L’Oultre et Soubrelaque, sous le rocher de l’Angrisio sur lequel vous êtes passé tout à l’heure. Il n’y a plus qu’à rejoindre le parking à Vimbouches, une fois que vous êtes revenu au premier carrefour de l’étape 1, et faire la descente en sens inverse.

Etape 4bis : Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre le PR par la droite. Ainsi vous découvrirez le village de Saint-Privat de Vallongue à travers une belle forêt de pins et de châtaigniers et parcourrez l’ancienne voie ferrée du CDT, désormais utilisée par les piétons et les VTTistes. Le passage dans les tunnels est amusant, avant de monter à nouveau pour terminer votre marche.

Départ de Vimbouches (48)Direction Alès depuis Florac, puis Ventalon en Cévennes

13,5 km - 3h

D+ : 820mMarcheur régulier / Randonneur

On a aime

le coin photo

> La grimpette> Les magnifiques panoramas> L’ambiance loin de tout

La bruyère en fleurs au printemps, sinon la vue depuis le Rocher de l’Angrisio sur une belle partie des Cévennes

JASSERIES DU FOREZ

LE MEZENC

TOPO-RANDO #1 - Jasserie du Coq Noir, col des Supeyres (63)

TOPO-RANDO #2 - Les Estables - Croix de Peccata (43)

Étape 1 : Depuis le parking de la jasserie du Coq-Noir, longez la route en descendant et empruntez le chemin à gauche. Vous devez suivre le PR balisé jaune des « Hautes-Chaumes ». Le chemin serpente et traverse plusieurs fois de tout petits ruisseaux. Puis il commence à s’élever à travers une forêt éparse. De chaque côté, les myrtilles sauvages vous ralentissent. Difficile de résister et de ne pas en cueillir quelques unes ! Continuez votre ascension, sortez de la forêt pour arriver sur un plateau totalement pelé. Longez une clôture jusqu’à atteindre les jasseries de Pégrol.

Étape 2 : Continuez sur le PR et son balisage jaune en partant, à gauche, sur la large piste. En face puis à votre droite, le col du Béal est reconnaissable avec ses installa-tions. Vous arrivez à un carrefour en T. Tournez à gauche pour descendre en direction du Col des Supeyres. Conti-nuez sur le balisage jaune et la large piste. Vous arrivez à un parking et une route en impasse. Suivez toujours le balisage jaune (en face, n’empruntez pas la route). Vous passez sous une clôture et suivez une piste dans l’herbe. Vous apercevez à votre droite la chaîne des Puys et le Sancy. Descendez en direction du Col des Supeyres. Vous arrivez à un parking et à la route.

Étape 3 : Coupez la route et partez en face, toujours en suivant le balisage jaune. Attention, vous allez quitter ce balisage jaune temporairement après une centaine de mètres. À un croisement en patte d’oie, abandonnez la large piste et le marquage jaune de gauche pour prendre à droite et suivre un nouveau balisage : celui du chemin du Colporteur des Jasseries. À la seconde patte d’oie, prendre encore à droite en suivant le balisage. N’hésitez pas à lire les panneaux d’explications tout au long du chemin. Vous découvrez les Jasseries des Supeyres. Vous en faites le tour jusqu’au lieu-dit la Mal-motte puis remontez ensuite, toujours sur le balisage du chemin du colporteur. Les vues sont incroyables sur le reste de l’Auvergne.

Étape 4 : Poursuivez 1 kilomètre encore sur le chemin du Colporteur des Jasseries. Vous arrivez à un grand croisement, avec des bornes en pierre. Partez en face légèrement à droite, en bordure de forêt. Vous retrouvez ici le balisage jaune du PR que vous avez abandonné quelques kilomètres avant. Vous n’avez plus qu’à suivre ce balisage pour descendre du plateau et retrouver votre point de départ (aucune difficulté pendant 2 kilomètres).

S’il y a une randonnée à privilégier pour découvrir toute l’étendue et la force du Forez, c’est celle-ci ! À travers les Hautes-Chaumes et les Jasseries (habitations de bergers), cette boucle autour du Col des Supeyres vous offrira tous les panora-

mas possibles sur le Massif Central !

12,5 km4h

D+ : 350mBon marcheur

On a aime

le coin photo

> Les jasseries > Les paysages quasi-désertiques> Les myrtilles !

Depuis le plateau des Egaux, profitez des magnifiques panoramas à 360°.

Étape 1 : Depuis le parking, le Mont Mézenc est indiqué ! Empruntez la large piste (piste de ski de fond l’hi-ver) après la barrière. Continuez à travers la forêt. Au croisement, quittez la piste et partez en face sur un joli chemin de terre à travers la forêt (vous franchissez un pont miniature). Continuez dans la forêt 1 km. Le chemin commence à s’élever. En lisière de forêt, vous arrivez à un croisement, prendre en face pour continuer l’ascen-sion.

Étape 2 – La montée est assez courte. Franchissez les escaliers jusqu’au prochain croisement. Ici débute la « boucle » du Mézenc. Partez en face (ou à droite si vous préférez faire la route dans l’autre sens). Si vous avez pris tout droit, vous arrivez quelques mètres plus loin à un premier sommet, le point culminant de la Haute-Loire et sa Croix de Fer.

Étape 3 – Poursuivez le chemin, redescendez légère-ment pour remonter ensuite vers le sommet du Mézenc. Vous êtes passé en Ardèche sans le savoir ! Là-haut, profitez des 2 tables d’orientation et de la superbe vue. Finissez la boucle pour retrouver le chemin du départ et entamez votre descente jusqu’au croisement en lisière de forêt. Prenez le chemin en face (ne suivez pas le chemin que vous avez pris à l’aller). Continuez votre descente à travers la forêt jusqu’au croisement : La Croix de Boutières. Profitez de la table d’orientation.

Étape 4 : Pour terminer votre boucle et retrouver le par-king, retournez-vous et empruntez le GR420 (marquage rouge et blanc) sur 2 km avec à votre gauche la vue sur les Estables. Vous retrouvez la route. Suivez la par la droite et vous retrouvez 100 mètres plus haut le parking de la croix de Peccata.

Vous êtes déjà nombreux, certainement, à avoir effectué la montée vers le Mont Mézenc. Pour nous, c’était une découverte cette année. Effectivement, on préfère souvent les chemins de traverse. Le Mont Mézenc, avec sa reconnaissance nationale, est très emprunté. On comprend cet engouement pour cette jolie montagne, qui vous permet très facilement d’accéder à un superbe panorama des monts d’Auvergne jusqu’aux Alpes ! Des tables d’orientation, là-haut, vous permettent notam-ment d’apercevoir très facilement le Mont-Blanc, la barre des Écrins, la Vanoise… Des espace alpins mythiques, qui font rêver ! Voilà, le Mont Mézenc, c’est ça : une très jolie balade, qui vous permet de toucher un peu le rêve des hautes montagnes !

Parcourir les 2 plus hauts sommets de 2 départements différents le même jour et en quelques pas. Impossible ? Non Madame ! Impossible n’est pas Massif Central. Le Mont Mézenc, 1.744 m (pour la Haute-Loire) et 1.753 m pour l’Ardèche est une ascension indispensable à cocher sur sa carte. C’est la balade que l’on vous propose, assez facile et très agréable jusqu’aux premières neiges !

6,5 km1h15

D+ : 245mTous niveaux

On a aime

le coin photo

> Gravir le mythe Mézenc > Les panoramas > La faune et la flore

Pas très compliqué de réussir ses photos ici. Postez vous au sommet du Mézenc, shootez, admirez !

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Jasseries du forez

LE MEZENC

TOPO-RANDO #1

TOPO-RANDO #2

Grande randonneeTRANSLOZERIEN, DE TRAIN EN TRAIN

Le temps. Cette petite chose futile qui nous manque per-pétuellement. En 3 journées d’itinérance, j’ai eu l’impres-sion quasi certaine de le rattraper, de le suspendre et de l’apprécier.

Il vous en faut un peu, de temps, pour vous plonger dans les entrailles du Cévenol, ce bijou de ligne et de train qui traverse le Massif Central. Les pointes de vitesse feraient rire n’importe quel TGV. Mais qu’importe, ici du temps, il en faut pour apprécier, pour contempler ce paysage incroyable que l’on ne saurait trouver sur une ligne banale et toute droite à grande vitesse.

Une fois les pieds sur le sol lozérien, c’est avec calme que vous le contemplerez, ce temps. À midi, d’abord, quand le soleil bien au-dessus de votre tête vous chauffera l’esprit en même temps que les 1000 m de dénivelé pour accéder au Mont Lozère. À 16h ensuite, quand la chaleur séchera vos vêtements et votre corps, tous deux baignés dans les sources du Tarn. Le soir, enfin, quand le soleil disparaîtra derrière les crêtes pour vous laisser à votre courte nuit de repos sous la tente, en attendant une nouvelle journée et 24h de temps demain !

Du temps, enfin, à attendre le Translozérien dans la petite halte de Bagnols-Chadenet. Des trains, il en passe encore 4 à 6 par jour ici ! De quoi méditer sur votre marche, sur votre vie, sur vos envies, le temps que la prochaine rame ne s’arrête pour vous laisser regagner vos contrées. Des images et des souvenirs en tête, l’esprit apaisé et un bon coup de fatigue ! Du temps, il vous en faudra désormais, pour récupérer !

De ligne mythique en ligne mythique, cette randonnée pédestre sur 3 jours vous fera traverser le Mont-Lo-

zère. Depuis Villefort, sur la ligne du Cévenol, jusqu’à Bagnols-Chadenet, sur la ligne du Translozérien. Un formidable voyage à pied… et en train !

Une bien belle itinérance, à travers les paysages ouverts et emblématiques du Mont Lozère et de la Margeride. Malgré l’apparence, cette randonnée est légèrement casse-pattes, le dénivelé cumulé est assez important au final, et il n’est pas rare de monter pour… redescendre. Vous découvrirez 2 lignes de train importantes du maillage ferroviaire du Massif Central, mais aussi le pont et les sources du Tarn, le Col de Finiels ou encore le lac de Villefort.

notre avis

Retrouvez l'itineraire integral sur www.lesterresdumilieu.fr‘ ‘

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Faune

Un long cou, un long bec, de longues jambes. Le Héron cendré tient son nom de son plumage, grisâtre. L’espèce est protégée depuis 1974. Il peut être observé très près des zones urbaines et des plans d’eaux, comme ici à Aydat (63). Il est présent dans de nombreuses zones tempérées d’Europe, dont le Massif Central.

LE COIN LECTURE

EDITEUR : Page CentraleAUTEUR : François Graveline

PRIX : 23,90 €

EDITEUR : Ed. FlandonnièresAUTEUR : Suzanne Aillot

PRIX : 12 €

EDITEUR : Chamina PRIX : 14 €

L’auteur nous livre tout au long des pages un nombre impressionnant de lieux du Massif Central qui ont bercé sa vie, de son enfance à aujourd’hui. De manière poétique, découvrez et arpentez nos terres du milieu...

L'INVENTION DU MASSIF CENTRAL

Le Cévenol est un incontournable du Massif Central. Dans ce petit livre, sous forme de carnet de voyage, partez le temps d’une lecture décalée sur le parcours de ce train entre Clermont et Nîmes.

LE CEVENOL EST UN TRAIN MERVEILLEUX !

24 idées de week-end dans le Massif Central. 48 journées pour une année riche à la découverte de notre territoire. Chaîne des Puys, Sancy, Cézallier, Aubrac, Tanargue, Lozère, Causses... Tout le monde y est !

WEEK END DANS LE MASSIF CENTRAL / CHAMINA

LE HERON CENDRE

MONUMENTAL ! NOTRE DAME DE FRANCE Notre-Dame de France, sur son éperon volcanique perché… domine la ville du Puy-en-Velay depuis plus de 150 ans. Immanquable, dans tous les sens du terme, celle que l’on nomme ici « la vierge » est un lieu emblématique à découvrir dans le Velay. 16 mètres de haut, à la cime du rocher Corneille : la statue Notre-Dame de France domine la ville ponote. En 1860, le jour de son inauguration, pas moins de 120.000 pélerins avaient fait le déplacement. Chaque année, ils sont désormais aussi nombreux (quasiment) à visiter ce lieu emblématique d’Auvergne.

Cet engouement a nécessité en 2011 d’importants travaux de restauration et de rénovation. Désormais,

après avoir payé le droit d’entrée (de 4€, seul petit bémol de la visite…) et gravi les nombreuses marches jusqu’au pic, vous pouvez accéder à l’intérieur de la statue, jusqu’à la couronne.

Particularité de l’édifice ? Il fut réalisé à l’époque après la fonte de plus de 200 canons pris aux Prusses à Sébastopol. Sa couleur rouge donne également davantage de force à cette œuvre du sculpteur Jean-Marie Bonnassieux.

VISITER LE PUY EN VELAY

La statue de Notre-Dame de France n’est pas la seule curiosité à découvrir au Puy-en-Velay ! Départ de l’un des chemins principaux vers Compostelle, Le Puy regorge de monuments et de lieux à découvrir. Cathédrale, ville médiévale, jardin Henry Vinay ... Retrouvez plus d’informations sur Le Puy-en-Velay et sa visite dans notre blog !

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Au naturel

L’Aubrac est un territoire exceptionnel, aux confins des départements du Cantal, de la Lozère et de l’Aveyron. Bordé par l’A75, Nasbinals, Aumont-Aubrac, Laguiole... sont facilement accessibles. En quelques heures, vous êtes plongés dans ce paysage naturel incroyable, ses hauts plateaux granitiques et ses landes, qui valent aujourd’hui à l’Aubrac d’être dans les 5 prochains Parcs Naturels Régionaux à être créés en France !

MAGIE DE L AUBRAC

UN MONDE presque entierDifficile, aux premiers abords, de « vendre » l’Aubrac. Son nom signifie littéralement un lieu élevé et humide. A priori, peu accueillant. Mais c’est bien mal connaître ce territoire de hauts plateaux et de moyenne montagne, d’une superficie de 3.000 km², qui s’étend de 200 à 1469 mètres.

« Ici, on est ailleurs » disait un célèbre slogan. Dans l’Aubrac, l’impression c’est que tous les ailleurs sont ici. Ils libèrent notre esprit, éveillent nos sens. C’est un voyage ultime dans des contrées sacrées. L’Ecosse, l’Irlande, les steppes asiatiques parfois, le grand nord-américain, les plaines d’Amérique du Sud. Ce sont les natures du monde entier, ou presque, qui s’invitent et émerveillent ici.

L’eau est un élément moteur, central, qui fait office de frontière entre Truyère et Lot. Elle jalonne le parcours des randonneurs, heureux sur les nombreux chemins de l’Aubrac. La vache y est star, les éleveurs et ses habitants les premiers rôles d’un film qui ne cesse de bluffer le visiteur à chaque saison.

LE (FUTUR) PARC, EN CHIFFRES

2282KM²

82COMMUNES

3 départements

12 sommets à + de 1300m

3 GR & 3 GRP

UN PNR prochainement ?

Pour préserver ce cadre naturel et humain exceptionnel, l’Aubrac est porté depuis plusieurs années par un projet de Parc Naturel Régional. Depuis 2007, d’abord en association et désormais en syndicat mixte de gestion et labélisation, les acteurs institutionnels, associatifs et les habitants de l’Aubrac tentent la construction de ce projet « compliqué » mais qui devrait aboutir début 2018 !

Le Parc Naturel Régional aura ainsi plusieurs rôles. D’abord, la préservation de l’environnement naturel qu’offre l’Aubrac. Plusieurs espaces sensibles jalonnent le territoire, la faune est importante et la flore parfois rare. En tout, 7 sites Natura 2000 et trois réserves de biosphère sont à découvrir.

Terre de transhumance depuis le Moyen-Âge, ce sont toutes les traditions et les bâtis qui témoignent de cette activité agropastorale qui sont à préserver. Les burons en sont le meilleur exemple !

Le PNR verra ainsi le jour pour articuler à la fois la vie sur le plateau et la protection de cet héritage naturel. Ce dernier qui semble, chaque année, un peu plus lourd à porter par certains décideurs politiques ...

Parmi les projets déjà en place sur l’Aubrac et portés par le Parc Naturel Régional : la création d’une unité collective de méthanisation, le repositionnement de la station d’évaluation de la race Aubrac ou encore la réalisation d’une charte forestière...

Nos meilleurs spots randos

‘ SIGNAL DE MAILHEBIAU & RAJAS

AUTOUR DE MARCHASTEL

AU FIL DES EAUX

LES GORGES DU BES

Point culminant de l’Aubrac à 1469 mètres, le signal de Mailhebiau ne semble dominer que de très peu l’ensemble des plateaux alentours. De sa table d’orientation, vous aurez une vue imprenable sur de nombreux sommets du Massif Central. Poursuivez votre chemin et votre marche jusqu’au refuge des Rajas, une belle bâtisse de pierres qui pourra vous accueillir le temps d’une nuit !

Marchastel est un charmant village où les maisons de granite se blotissent jusqu’au sommet de la butte qui domine la population. Gravissez cette courte pente pour apercevoir toute l’étendue de l’Aubrac. Là-haut, les blocs de pierres semblent former des troupeaux qui se fondent avec les vaches... Plusieurs PR partent aux alentours pour découvrir les magnifiques landes ouvertes et entretenues par l’agropastoralisme.

Depuis le signal de Mailhebiau, suivez plusieurs cours d’eau, dont le Bès, qui parcourt les plateaux de l’Aubrac paisiblement. Les vaches viennent ici s’abreuver. Les ponts enjambent les nombreux cours d’eau qui, parfois, forment de somptueux lacs d’altitude. Pourquoi ne pas continuer votre marche jusqu’à la reconnue cascade du Déroc qui se jette sur plus de 40 mètres ?

Si vous poursuivez votre chemin le long du Bès, jusqu’à sa partie Cantalienne, vous aboutirez à la zone la plus au nord de l’Aubrac. Ici, le Bès forme de somptueuses gorges encore peu connues, bien que fréquentées par les grimpeurs ! Un chemin, parfois abrupt, vous permet en 2h d’en observer les points les plus impressionnants !

Au naturel

L AUBRAC‘

ON SE RETROUVE SUR

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