Eugen Fink - Actes Du Colloque de Cerisy-la-Salle de 1994 (1997)

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Eugen Fink - Actes Du Colloque de Cerisy-la-Salle de 1994 (1997)Langue : français

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Informationet documentation - Papier pourdocuments - Prescriptions pourla permanence" .(90) ' l` lie paper on w hich this book is printedmeets the requirements of ISO97lI6: l* )-e.vo.:=? vg:HcEE"eTgE i 'i,5r?:E>.P; ; J 8. - ry 3 B Y !:J J = ()] J I! J< Z L4 I! .AshrafNO O RL a question du langagedans la Sixime M ditation cari sienneJ av ier SAN MARTINL a philosophiede1` histoirechez H usserl et Fink _III. Uaprs-guerrePol VAND EVEL D ECoexistence et communication.Un point de v ue ph nom nologiqueWalter BIEMELL ' ana1ytiqueexistemialeet l` anthropologiede FinkSerge MEITINGEREugen Fink: du jeu et de Vorigineou le prime-sautErnesto L EIBO VICHL ogos, keraunos et semainein.A propos du S minaire I-I racliteH ans Rainer SEPPNouv elle d termination de l' id alFranoise D ASTUREugen Fink: mondan it et mortalitMario RUGGENINIEtre, monde, finitude.Ph nom nologieet ontologiedans la pens e de FinklaPRSENTATIO NNatalie D eprazMarc RichirL ' ensemble des textes publi s ici rassemble, pour Pessentiel, lescommunications prononc es au Colloque international de Cerisy-la-salle (23-30 juillet 1994) consacr Eugen Finksousle titre Ph nom nologie,cosmologie,anthropologie, m taphysique. L ' ambition de ce Colloque taitde fairele point, entre chercheurs issus de diff rentes g n rations et v enusd' horizons div ers, sur unepens elongtemps consid r ecommemarginaledans le mouv ement ph nom nologique.Il est bien entendu impossible derendre compte briv ement,autrement que par cette publication,de la teneurdes changeset desd bats. O npeut cependant en tirer lesconclusionssuiv antes, av ec la concision requise.L esjourn es de Cerisy ont montr que la pens e d' EugenFink commence trouv erune place effectiv eau sein de la constellation ph nom nologique, la crois e de la science rigoureuse et de 1' ana1ytique existentiale. L aconfrontation quasi-quotidienne,une d cennie durant, av ec le fondateur de laph nom nologie, a permis au jeune Fink deforger ses outils depens e inmedias res et detrouv er son lieu ph nom nologiquepropre. L apremirep riode de recherche aux ct s de H usserl, entre1928 et 1938, est l' occasiond' intuitionsfulgurantes et ded couv ertes parfois foisonnantes.Auxprisesav ec lesmanuscritsde Bernauconsacr s la temporalit (1917-18), oPimaginationjoue aussi un rle central, Fink d v eloppe de faon th matiquela notiond` Entgegenw 1riigung (d -pr sentation), qui sera galement pr sentechez le dernier H usserl, dans la Krisisnotamment, maisaussi dans leH usserliana X V consacr Pintersubjectiv it .Illui donnel' intensit d' unconcept ph nom nologique et Pimportance d' unl conducteur de sad marche; charg peu apres de conf rer une forme syst matique et d finitiv eaux M ditations cart siennes, Fink crit un texte qui dev iendra une siximeM ditation,o des notions in dites tentent de donner corps a une pens e quise cherche encore: pr -tre , spectateur ph nom nologisanu,mondan isation secondaire esquissent les contours d' une nouv elle' TAshrafNO O RL a question du langagedans la Sixime M ditation cari sienneJ av ier SAN MARTINL a philosophiede1` histoirechez H usserl et Fink _III. Uaprs-guerrePol VAND EVEL D ECoexistence et communication.Un point de v ue ph nom nologiqueWalter BIEMELL ' ana1ytiqueexistemialeet l` anthropologiede FinkSerge MEITINGEREugen Fink: du jeu et de Vorigineou le prime-sautErnesto L EIBO VICHL ogos, keraunos et semainein.A propos du S minaire I-I racliteH ans Rainer SEPPNouv elle d termination de l' id alFranoise D ASTUREugen Fink: mondan it et mortalitMario RUGGENINIEtre, monde, finitude.Ph nom nologieet ontologiedans la pens e de FinklaPRSENTATIO NNatalie D eprazMarc RichirL ' ensemble des textes publi s ici rassemble, pour Pessentiel, lescommunications prononc es au Colloque international de Cerisy-la-salle (23-30 juillet 1994) consacr Eugen Finksousle titre Ph nom nologie,cosmologie,anthropologie, m taphysique. L ' ambition de ce Colloque taitde fairele point, entre chercheurs issus de diff rentes g n rations et v enusd' horizons div ers, sur unepens elongtemps consid r ecommemarginaledans le mouv ement ph nom nologique.Il est bien entendu impossible derendre compte briv ement,autrement que par cette publication,de la teneurdes changeset desd bats. O npeut cependant en tirer lesconclusionssuiv antes, av ec la concision requise.L esjourn es de Cerisy ont montr que la pens e d' EugenFink commence trouv erune place effectiv eau sein de la constellation ph nom nologique, la crois e de la science rigoureuse et de 1' ana1ytique existentiale. L aconfrontation quasi-quotidienne,une d cennie durant, av ec le fondateur de laph nom nologie, a permis au jeune Fink deforger ses outils depens e inmedias res et detrouv er son lieu ph nom nologiquepropre. L apremirep riode de recherche aux ct s de H usserl, entre1928 et 1938, est l' occasiond' intuitionsfulgurantes et ded couv ertes parfois foisonnantes.Auxprisesav ec lesmanuscritsde Bernauconsacr s la temporalit (1917-18), oPimaginationjoue aussi un rle central, Fink d v eloppe de faon th matiquela notiond` Entgegenw 1riigung (d -pr sentation), qui sera galement pr sentechez le dernier H usserl, dans la Krisisnotamment, maisaussi dans leH usserliana X V consacr Pintersubjectiv it .Illui donnel' intensit d' unconcept ph nom nologique et Pimportance d' unl conducteur de sad marche; charg peu apres de conf rer une forme syst matique et d finitiv eaux M ditations cart siennes, Fink crit un texte qui dev iendra une siximeM ditation,o des notions in dites tentent de donner corps a une pens e quise cherche encore: pr -tre , spectateur ph nom nologisanu,mondan isation secondaire esquissent les contours d' une nouv elle' T,1 ;:gg;s,,' ai: lii l ; iiff i gE iggai i giiigiIph nom nologie, situ e dans 1' un des prolongements possibles de laphilosophiede H usserl et explorant ses limites.Encore retenue par l' exigence de rigueur descriptiv e que lui a inculqu e1' colehusserlienne, la puissance sp culativ edu jeuneFinkse manifestepourtant des les ann es 30. A la lisire de Fh ritage de l' id alisme du sicledernier etau contact v iv ant de H eidegger, lapens e de Fink v a de plus enplus se confronter une dimension nononto-th o~ logique de la m taphysique,que ce soit av ec l' intuition du m -ontique ou la notion de l' id al, tout ens' efforant d' assigner cette dimensionune structuration ph nom nologique.Comment l' lv e a-t-il fait fructifier le double enseignement pr coc mentreu?Entre 1945 et 1975, Finkpoursuit sonactiv it philosophique endirigeant des S minaires. Sarechercheleconduit re-dessiner les cadresd' uneanthropologie, ditealors existentiale, o l' histoire, lelangageet laraison fontplaceau jeu, l' amour et lamort. L elangageet l' histoire,themes pr coces delaV7'M ditation, s' y v oient repens s dans un horizoncommunautaireett l ologique. L e thmedu jeu sans joueur, symboledumonde , dev ient le foyer de sens d' une nouv elle pens e cosmologique,pourlaquelle la r f rence H raclite s' av re d cisiv e, et qui trouv e sed terminer de faon cardinale dans la notion du Nichts.D eceparcours singulier, lestextespr sent s ici proposent un abordcritique, av ec une remarquable concentration d' int rt pour la VI' M ditationcart sienne enfinpubli e, lib rant la tche renouv el e d' une ph nom nologie,non des textes etdes doctrines, mais des questions et des problmes.HI. L a premire ph nom nologie d' Eugen Finkph nom nologie, situ e dans 1' un des prolongements possibles de laphilosophiede H usserl et explorant ses limites.Encore retenue par l' exigence de rigueur descriptiv e que lui a inculqu e1' colehusserlienne, la puissance sp culativ edu jeuneFinkse manifestepourtant des les ann es 30. A la lisire de Fh ritage de l' id alisme du sicledernier etau contact v iv ant de H eidegger, lapens e de Fink v a de plus enplus se confronter une dimension nononto-th o~ logique de la m taphysique,que ce soit av ec l' intuition du m -ontique ou la notion de l' id al, tout ens' efforant d' assigner cette dimensionune structuration ph nom nologique.Comment l' lv e a-t-il fait fructifier le double enseignement pr coc mentreu?Entre 1945 et 1975, Finkpoursuit sonactiv it philosophique endirigeant des S minaires. Sarechercheleconduit re-dessiner les cadresd' uneanthropologie, ditealors existentiale, o l' histoire, lelangageet laraison fontplaceau jeu, l' amour et lamort. L elangageet l' histoire,themes pr coces delaV7'M ditation, s' y v oient repens s dans un horizoncommunautaireett l ologique. L e thmedu jeu sans joueur, symboledumonde , dev ient le foyer de sens d' une nouv elle pens e cosmologique,pourlaquelle la r f rence H raclite s' av re d cisiv e, et qui trouv e sed terminer de faon cardinale dans la notion du Nichts.D eceparcours singulier, lestextespr sent s ici proposent un abordcritique, av ec une remarquable concentration d' int rt pour la VI' M ditationcart sienne enfinpubli e, lib rant la tche renouv el e d' une ph nom nologie,non des textes etdes doctrines, mais des questions et des problmes.HI. L a premire ph nom nologie d' Eugen Fink= Eie asligie EEEiiiiEiiiiiiiii:iii= i;;a:*;il:fiL A FEN TRE SUR L * AnsoL U SEL O N FINKL szl TengelyiL e Moi est au carrefour , dit L v inas. O n peut aller en soi ,ajoute-t-il en cla rcissantainsi cette proposition brusquement nonc e,tout autantv ersla responsabilit par-della libert que v ers la libert , sans responsabilit , dujeu .' L v inas lui-mme n' h site pas suiv re, comme on le sait, la premiredirection. Il oppose son approche lav oiechoisiepar des penseurs qui,comme il dit, parmiles conditions du monde,rev endiquent une libert sansresponsabilit , une libert de jeu.1 O n n` est pas surpris de v oir cit EugenFink parmices penseurs?Fink v oque, en effet, la capacit dujeu d liv rer l' homme du poids del' histoiredesa v ie eta lui redonner uneirresponsabilit joyeuse5. Il nedit pas: donner, il dit: redonner. Il faut insister sur cette diff rence. Fink enr v le le sens enaffirmant que le jeuhumainindique le ludique aufondement de la libert ,Pirresponsable la racine de toute responsabilit .5C` est, en effet,parmi les conditions du mondequ' il rev endique unelibert sans responsabilit ,une libert de jeu. L ' homme qui est untre parmiles autres tres dans lemonde n' est, selon lui, habitant du monde au sens minent de ce mot quen tant qu' il participe de cette libert . Fink se proposede mettreen lumirela relation du jeu humain ce qu' il appellelejeu dumonde . Arriv e-t-il r v ler ce jeu cosmique, ce jeu de ltre et du n ant ,pour employer encoreune fois ici uneexpression de L v inas, commeleludique aufondement de la libert et Firresponsable la racine de laresponsabilit ? Arriv e-t-il montrer qu' une gratuitludique p ntre la v ieentirede l' homme joueur? Tout notre propos consiste poser etexposercette question.Cette tche exige une examinationde la dimensionmyst rieuse de l` irr a1it dans la r alit qui ne laissepas depr occuper lapens edeFink ds ses d buts. L e premier crit publi de Fink, une partie desa thsesur L a repr sentation et limage, entreprend de d v elopper uneph nom nologie de 1` irr alit . Bien sr, cetouv ragenemet pas encorel' accent sur le jeu' ; lethemeprincipal est ici l' image en tant qu' ellesedistingue du ressouv enir, de l' attente, de la repr sentationd' une co-pr sence11l1|__- 1.___ m\ .Iit:iniH i1.11|1 .L A FEN TRE SUR L * AnsoL U SEL O N FINKL szl TengelyiL e Moi est au carrefour , dit L v inas. O n peut aller en soi ,ajoute-t-il en cla rcissantainsi cette proposition brusquement nonc e,tout autantv ersla responsabilit par-della libert que v ers la libert , sans responsabilit , dujeu .' L v inas lui-mme n' h site pas suiv re, comme on le sait, la premiredirection. Il oppose son approche lav oiechoisiepar des penseurs qui,comme il dit, parmiles conditions du monde,rev endiquent une libert sansresponsabilit , une libert de jeu.1 O n n` est pas surpris de v oir cit EugenFink parmices penseurs?Fink v oque, en effet, la capacit dujeu d liv rer l' homme du poids del' histoiredesa v ie eta lui redonner uneirresponsabilit joyeuse5. Il nedit pas: donner, il dit: redonner. Il faut insister sur cette diff rence. Fink enr v le le sens enaffirmant que le jeuhumainindique le ludique aufondement de la libert ,Pirresponsable la racine de toute responsabilit .5C` est, en effet,parmi les conditions du mondequ' il rev endique unelibert sans responsabilit ,une libert de jeu. L ' homme qui est untre parmiles autres tres dans lemonde n' est, selon lui, habitant du monde au sens minent de ce mot quen tant qu' il participe de cette libert . Fink se proposede mettreen lumirela relation du jeu humain ce qu' il appellelejeu dumonde . Arriv e-t-il r v ler ce jeu cosmique, ce jeu de ltre et du n ant ,pour employer encoreune fois ici uneexpression de L v inas, commeleludique aufondement de la libert et Firresponsable la racine de laresponsabilit ? Arriv e-t-il montrer qu' une gratuitludique p ntre la v ieentirede l' homme joueur? Tout notre propos consiste poser etexposercette question.Cette tche exige une examinationde la dimensionmyst rieuse de l` irr a1it dans la r alit qui ne laissepas depr occuper lapens edeFink ds ses d buts. L e premier crit publi de Fink, une partie desa thsesur L a repr sentation et limage, entreprend de d v elopper uneph nom nologie de 1` irr alit . Bien sr, cetouv ragenemet pas encorel' accent sur le jeu' ; lethemeprincipal est ici l' image en tant qu' ellesedistingue du ressouv enir, de l' attente, de la repr sentationd' une co-pr sence11l1|__- 1.___ m\ .Iit:iniH i1.11|1 .ffie i:E:iE ; c+z1i ii;; =;:a :s:i;l .9 !iEa*t!qaaE 3:e =9:.9P-:i:i: I!:+i:;;E; iEiil=: si;a;lE i;i;=;p;;i iiF;E* c':-is:;r7,E;ui *eiese;;;: ;;:!aij:i;F*.r ;;;i?:;EE iE**:E:iii;:t: iI g=!Z E;!92"?)4:l=8EE: trj:=.:l;!; e o l i ^. y , 3 . y .;; q b " , s;i- o:sgi; q ;:E:ri ;; fi; a: r F ;i; :i:==EE: :f;i;pEli;E Iql9.() E 5gii;irs:irtis;ffiilsifilgiisai;:iiiiig ggissiffsggggs;sggg;iIF5iilmv iili- v i ilelmiigiiiaiion.Cette tude de jeunesse est cependant le lieu deim|-.-nm* i- iI` mit- d marchequidonneraencoreau moins un premier accs,i v m- lois il jn au -del de la ph nom nologie, la dimension merv eillante del' |ueE: EsE6:H -Eiia;.ir i: i;;" -gE *il=v'alEili::le 3i Zi,t ",Ei ?',- 7: ;' i ; z ;-2== ;a-,.-.a= .:;.: = iil:=.9c: !9a Ei9 o;Re _.'5i ='e't -il 594. { u 3E$ ,E':.8 "Ess Eq=t E g,E 3 E:- - H'E 'E -3 t =.; g o.5 ! e ' " .E;- sa33': \i;oE (II, 109), il faut mettre fin a la domination du concept d` tre mondainau nomd' une m tamorphose duconcept d` tre, mme si cette m tamorphose ser v led' abord nousde faon trange, inconnue et injustifi e. C' est lanotion conv oqu edepr -tre (Vorsein), ou pr - tant < 1/orseiena' em> ,qui v a remplir l' officedecaract riser lesens de l' tant transcendantal.L amention centrale d' un mode d` tre caract ris comme pr -tre au sens d' unepr s ance non-ontique (146), chopeut-tre de lath matisation du m -ontique (singulirement absent du texte alors mme queFink disposaitd j decettenotion pour peu quel` on fasseconfianceauxrelations orales transcrites par D . Cairns' ), selaisse-t-elleatteindrepar lecliv age de l' tre transcendantal?Comment lesdeux modesde pr -tresauv egardent-ils un sens ontologiquehomogne?L a question merge ainsi de sav oir si l' union personnelle de la v iespectatriceav eclav ieconstituante ner inv estirait pas lepr -trecliv dutranscendantal au sein d' une v ie suturale, r paratrice, plus profonde quesescliv ageset descriptible comme concr tiontranscendantale" . L ' v idences' impose (H usserl la qualifie d` apodictiquedans la 37 leon de PliiiosopltiePremire II) que jesuis identiquecommemoi sujet r exif moi commeobjet r fl chidans un mouv ement d' incorporation de mon activ it pensantea mon identit humaine objectiv e. C' est moi aussi ls, comme moihumain, qui suis l' ego pur. J ' attribue l' homme que jesuislar exion145gi:gsi :;igi;t iilsgsgff gii9gtsiigiliiri;alisilliiltliiisiltlssrsubjectiv eque jefais. Cetteauto-attribution restecependantav eugleaussilongtemps que reste inaccomplie la saisie ph nom nologique du fait que toutemonexp rience ne v aut que par Paccr ditationconstituante d' unmoi pur. O r,duss-je me d corpor iser ou n' av oir pour monde qu` une apparencetranscendantale, jerielaisserais pas d` tre le sujetde mon exp rience tellequ' elle est. J edois donc distinguer, commedit H usser1 , mon existencedonn e dans Pexp rience mondaine de moi-mme et mon tre transcendantaldonn dans cette perception de moi-mmeque constitue la r exion pure .Pourquoi parlons-nous alors d' un seul et mme moi dans l' auto-r f renced' une conscience explicite de soi-mme la o de toute v idence les actes sontdiff rents? C' est quesila v ie gologique r exiv e purene peut pas ne passe scinder, elle ne peut pas non plus donner lieu deux ux autonomes quen' unieraitplus le creuset d' un unique pr sent v iv ant. L a question formul eau d but du paragraphe6: L ethmedelav ietranscendantaleuanteetl' activ it th matisantese tiennent-ils dans l' unit d` un maintenant? (106)est donc d terminante pour le statut de la r exion pure sila r flexion purecomme regardport sur ce qui en mmetempss` effectueappellelaco-pr sence des div erses modalit s du moi au sein du pr sent v iv ant. En outre,la r exionpure exige de refaire Vexp rience, c' est- -dire de pouv oir la fairev arier afind' en confirmerles traits essentiels. Il faut donc aussiun souv enirpur dont la pr sentification intuitiv e comprise r exiv ement puisseme fairerev iv re monv cu. Q uelle est la temporalisation sp cifique d' une connaissancese v rifiant mme la donation?Au-delde ces questions,que nous ne faisons qu' indiquer comme telles,la tentationest grande de r f rer la multiplication des moi d' accomplissementqu' entra ne la structure r exiv e de simplesmodesd` tre o, toutmoment, lemoi r fl chissant peut s' tab1ir comme moi s' embrassant soi-mme et s' assurer de l' identit foncire dumoi r fl chi av ec le moiirr chi. Une telle faon de v oir,pourtant, appelleau moins la nuance. Asuiv re la logiquede la Sixime M ditation, le d doublement ordinaire delar exion et l' exigence de l` pochph nom nologique s' excluent. Suite P poch, l' acte de r fl chir n' est plus pr dicat dumoi r fl chim. Nousdev ons donc accepter, quelque trange que cela puisse para tre, de penser uner flexion dont le d doublement est plus profond que l' unit , laquelle n' enestplus 1' assise. Se mettre soi-mme entre parenthses embrasse le moiordinairement r fl chissant comme le moi ordinairement r fl chi. Voilpourquoi l' instance transcendantale r exiv e ne repose plus sur la v ie qu` e1ler chit. C' est la sa sp cificit . Un ab me s' est ouv ert. L ' unit du moinaturel n' est plus env eloppante. O n peut par exemple penser que la d chirure146liliitrav ersant le pr -tre empche que la r ductiondes auto-aperceptionsmondan isantes et anthropologisantes dusujet puisse v aloir, aumoinsdirectement, commeconnaissance desoi . Sans douterestaurer l' unit destrois moi (moi mondain,moi constituant,moi ph nom nologisant) fera-t-ilreconna trea l' instance spectatrice la capacit d' une conscience de soi. Maisce n' est, justement, qu' a la condition d' op rer dessynthsesth oriquescomplexes par del leur disparit < Verschiedeniieit> (77) que lerecouv rement del' ego spectateur av ecl' ego constituant mondan is , leurmmet (77), pourra s' expliciter et le thme d' uneconnaissance de soi trouv er un sens. Mais la r duction a fait de l' tre r f r soi-mme un problme.O n peut alors remarquer que lorsque Fink retourne en bout de course l' unit de la v ie saisie dans son auto-diff renciation, la conscienceconstituante semble redev enir le centre de grav it : c' est elle qui s' estconstitu e spectatrice pour se prendre env ue. L e spectateur, crit Fink, n' estrien d' autre quel' exposantquexhibe la v ie transcendantalese situant dansla constitution du monde,pour adv enir par lui el1e~ mme (113, formulesimilaire p. 120), c' est-a-dire pour adv enir elle comme constituante (93).L ad chiruretranscendantaleestauto-opposition, auto-div ision immanente(76, 77, 166). D slors, la SiximeM ditation d terminera l' absolu noncomme une substance d v eloppant ses attributs mais comme unjeu mouv antde la diff rence env ers elle-mme. Inassignable un mode d` tre ontique,lepr -tre a pour tre la diff rence de son tre v is- -v is de l' tant naturel, puisplus profond ment v is- -v is de l` tre de son pr -tre. Une fois compris qu' ilnes' agit pas de rapporter lav ietranscendantale les pr dicats delav iemondaine, on souscrit pleinement a l' exigencemarqu eau paragraphe 5 desortir de lbppositionmonde / subjectiv it transcendantale (96), et auparagraphe 8 de sortir de l ' opposition v ie constituante / v ie spectatrice (162).Se dessinerait ds lors un entre-deux one pouv ant qualifier mondainementson tre transcendantal, ni unilat ralement son tre mondainpar letranscendantal, ne pouv ant pas dav antage nier que la diff rence du mondainet du transcendantal est elle-mmetranscendantale, lego pur naurait pourtoute prise sur sontre concret que la reconnaissance de soncaractreinqualifiable compris comme l' espace dujeu de la diff rence entre ses modesd' tre. L atendance v ers l' tre et la tendancev ers le pr -tre (205) feraienta cecompte tomber lespectateur ph nom nologisant desastleth oriquedans la possibilit ph nom nologique concrte mme. Peut-tre aurons-nousainsi approch la v oie d` une r ponsea 1' une des questions les plus crucialesde Fink, nonc eau cur de l' ouv rage (l07): la question reste ouv erte de147subjectiv eque jefais. Cetteauto-attribution restecependantav eugleaussilongtemps que reste inaccomplie la saisie ph nom nologique du fait que toutemonexp rience ne v aut que par Paccr ditationconstituante d' unmoi pur. O r,duss-je me d corpor iser ou n' av oir pour monde qu` une apparencetranscendantale, jerielaisserais pas d` tre le sujetde mon exp rience tellequ' elle est. J edois donc distinguer, commedit H usser1 , mon existencedonn e dans Pexp rience mondaine de moi-mme et mon tre transcendantaldonn dans cette perception de moi-mmeque constitue la r exion pure .Pourquoi parlons-nous alors d' un seul et mme moi dans l' auto-r f renced' une conscience explicite de soi-mme la o de toute v idence les actes sontdiff rents? C' est quesila v ie gologique r exiv e purene peut pas ne passe scinder, elle ne peut pas non plus donner lieu deux ux autonomes quen' unieraitplus le creuset d' un unique pr sent v iv ant. L a question formul eau d but du paragraphe6: L ethmedelav ietranscendantaleuanteetl' activ it th matisantese tiennent-ils dans l' unit d` un maintenant? (106)est donc d terminante pour le statut de la r exion pure sila r flexion purecomme regardport sur ce qui en mmetempss` effectueappellelaco-pr sence des div erses modalit s du moi au sein du pr sent v iv ant. En outre,la r exionpure exige de refaire Vexp rience, c' est- -dire de pouv oir la fairev arier afind' en confirmerles traits essentiels. Il faut donc aussiun souv enirpur dont la pr sentification intuitiv e comprise r exiv ement puisseme fairerev iv re monv cu. Q uelle est la temporalisation sp cifique d' une connaissancese v rifiant mme la donation?Au-delde ces questions,que nous ne faisons qu' indiquer comme telles,la tentationest grande de r f rer la multiplication des moi d' accomplissementqu' entra ne la structure r exiv e de simplesmodesd` tre o, toutmoment, lemoi r fl chissant peut s' tab1ir comme moi s' embrassant soi-mme et s' assurer de l' identit foncire dumoi r fl chi av ec le moiirr chi. Une telle faon de v oir,pourtant, appelleau moins la nuance. Asuiv re la logiquede la Sixime M ditation, le d doublement ordinaire delar exion et l' exigence de l` pochph nom nologique s' excluent. Suite P poch, l' acte de r fl chir n' est plus pr dicat dumoi r fl chim. Nousdev ons donc accepter, quelque trange que cela puisse para tre, de penser uner flexion dont le d doublement est plus profond que l' unit , laquelle n' enestplus 1' assise. Se mettre soi-mme entre parenthses embrasse le moiordinairement r fl chissant comme le moi ordinairement r fl chi. Voilpourquoi l' instance transcendantale r exiv e ne repose plus sur la v ie qu` e1ler chit. C' est la sa sp cificit . Un ab me s' est ouv ert. L ' unit du moinaturel n' est plus env eloppante. O n peut par exemple penser que la d chirure146liliitrav ersant le pr -tre empche que la r ductiondes auto-aperceptionsmondan isantes et anthropologisantes dusujet puisse v aloir, aumoinsdirectement, commeconnaissance desoi . Sans douterestaurer l' unit destrois moi (moi mondain,moi constituant,moi ph nom nologisant) fera-t-ilreconna trea l' instance spectatrice la capacit d' une conscience de soi. Maisce n' est, justement, qu' a la condition d' op rer dessynthsesth oriquescomplexes par del leur disparit < Verschiedeniieit> (77) que lerecouv rement del' ego spectateur av ecl' ego constituant mondan is , leurmmet (77), pourra s' expliciter et le thme d' uneconnaissance de soi trouv er un sens. Mais la r duction a fait de l' tre r f r soi-mme un problme.O n peut alors remarquer que lorsque Fink retourne en bout de course l' unit de la v ie saisie dans son auto-diff renciation, la conscienceconstituante semble redev enir le centre de grav it : c' est elle qui s' estconstitu e spectatrice pour se prendre env ue. L e spectateur, crit Fink, n' estrien d' autre quel' exposantquexhibe la v ie transcendantalese situant dansla constitution du monde,pour adv enir par lui el1e~ mme (113, formulesimilaire p. 120), c' est-a-dire pour adv enir elle comme constituante (93).L ad chiruretranscendantaleestauto-opposition, auto-div ision immanente(76, 77, 166). D slors, la SiximeM ditation d terminera l' absolu noncomme une substance d v eloppant ses attributs mais comme unjeu mouv antde la diff rence env ers elle-mme. Inassignable un mode d` tre ontique,lepr -tre a pour tre la diff rence de son tre v is- -v is de l' tant naturel, puisplus profond ment v is- -v is de l` tre de son pr -tre. Une fois compris qu' ilnes' agit pas de rapporter lav ietranscendantale les pr dicats delav iemondaine, on souscrit pleinement a l' exigencemarqu eau paragraphe 5 desortir de lbppositionmonde / subjectiv it transcendantale (96), et auparagraphe 8 de sortir de l ' opposition v ie constituante / v ie spectatrice (162).Se dessinerait ds lors un entre-deux one pouv ant qualifier mondainementson tre transcendantal, ni unilat ralement son tre mondainpar letranscendantal, ne pouv ant pas dav antage nier que la diff rence du mondainet du transcendantal est elle-mmetranscendantale, lego pur naurait pourtoute prise sur sontre concret que la reconnaissance de soncaractreinqualifiable compris comme l' espace dujeu de la diff rence entre ses modesd' tre. L atendance v ers l' tre et la tendancev ers le pr -tre (205) feraienta cecompte tomber lespectateur ph nom nologisant desastleth oriquedans la possibilit ph nom nologique concrte mme. Peut-tre aurons-nousainsi approch la v oie d` une r ponsea 1' une des questions les plus crucialesde Fink, nonc eau cur de l' ouv rage (l07): la question reste ouv erte de147liii;listlisiigAi ;iii i:iglii;illigiiiEiiilisisigigiEsiiliiiiiglat s Iiiii:ti; lii: it iiiI:iiii:iiiiiliiiii:iiliiliiiliE :; : g ; ii iiLgu ;;;r ; ; i* : ; ;il::;i;::EEiiEE; sav oir comment la temporalit de la situation analytique doit end finitiv e tresaisieen g n ral, si nous dev ons quandmme montrer en fin de compte unflux transcendantal de v ie d bordant , mais assur ment d ' une manire tout fait outre dont une activ it r fl chissanteest par ailleurs en accordav ecsonobjet. Seloncette perspectiv e prudemment ouv erte (possibilit dessin epar lam ditation fink enne), le d bordementm nagerait le jeu d' un entre-deuxcommeaccordd' uneunit discordante. C' est dans ce jeu ouv ert parFint rt pur que pourrait se probl matiser le connais-toi toi-mme pur dontparleH usserl dans la45 leon dePhilosophiePremire II.Connaissanceauto-v rifiante,la connaissance de soi pure est source de toute connaissance.Car le ph nom nologue n' amoindrit pas, ni n' obscurcit, sa v ie. Il enconquiertunev rit plus hauteen conserv ant lemondecommeobjectiv itintentionnelle de sa v iepure. Acet gard, laperplexit explicitante - ou1' lucidation questionnante - mise en uv re par la Sixime M ditation attesteexemplairement la signification non n gativ ede l` effort r ductifen tant qued ploiement de lapens eetlib ration du regard.Munisde cesenseignementsprospectifs, quel traitement r serv er auproblmequi, rappelons-le, fixe l' enjeu d' une th orietranscendantale de lam thode, celui de la possibilit de la ph nom nologie? L a m ditation de Finkr affirmesans relche Fincommensurabilit de la v ie ph nom nologisantela v ie constituante-constitu e. L av ie transcendantalespectatrice est une v iede part en part r exiv e dont l' office est de rompre l' anonymat ose tient lav ietranscendantale op rante dans la constitution - gestefidle en un sens Pimpossibilit principielle d' une gense non transcendantale dutranscendantal. mais geste pauv re, peut-tre, pour la saisiede la possibilitfoncire du ph nom nologiquemme, laquelle para t enferm e dans l' auto-pr supposition. D noncer la fermeture inh rente la naturalitde l' attitudemondaine fait reconna tre en retour la clture absolue de la v ietranscendantale en tant que ph nom nologisante. L e passage de l' une l' autren' appara t-il pas ds lors d pourv u desens? Fink et H usserl rencontrent iciles mmes difficult s. L ` incommensurabilit entrelemondeet l' origine dumonde,d plac e et recomprise par Fink comme incommensurabilit entre lemonde et l' lucidation dumonde, coupe court danslesdeux cas toutparalogisme r dhibitoire qui s' emploierait d gager des structuresd` empitement entre le mondain et le transcendantal . Acette logiqueconfuse, la diff rence entre le mondainet le transcendantal oppose soncaractre lui-mme transcendantal. Cet abime de sens (Abgrund desSinnes),148lIlillselon l' expression d' Ideen I ( 49),interdit en particulier qu' on lesaisissc,Fink le rappelle souv ent, comme cart passant entre deux positions, commeop-positionm. (Par v oie de cons quence, l' adv enue soi explicite de laconscience transcendantale au seinde la m ditationph nom nologiquemodalise la diff renciationradicale de la dimension transcendantale reconnuepar H usserl mais ellene l' approfondit pas.) L a Sixime M ditation s' engagealors dans la seule v oie laiss e libre: accomplir la tche d finie par le projetinitial - fonder la possibilit de philosopher - signifie clairer lastructurefondamentale de la ph nom nologie comme auto-conditionnement (80).Pourtant, pouv ons-nous seulementaccepter les termes du problmedans lapr -donn e, c' est- -dire laisser subsister l' apparence d' un tat de fait fortuitde l' exp rience ph nom nologisante, passant comme par miracle (c' est letermequ' emploieH usserl, H , 29522) du tout au tout, c' est- -direencore:pouv ons-nous commencer sans l gitimer la motiv ationd' une telle exp rience?L a question pourquoi dev ient-on ph nom nologuel doit v aloir sans que laprise encompte th matique dupr -ph nom nologique nintroduise uned v aluation des enseignements conquis dans et par la r ductionph nom nologique, pour peu que l' ons' attache ne pas renoncer d' aprs unep tition de principe lucider les motiv ations quiconduisent op rer cetter duction. C' est un problme qui semble ressortir au moins pour partie ladialectique transcendantale, puisque Parrachement sans retour la naturalitconv ertit lasignification totaledeFexp rience(203), et auquel Fink s' estmontr particulirement sensible.Nous lesav ons, l' pochdela v alidit du mondeimpliquecelledelav alidit de l' aperceptionobjectiv ante du moi mondain. L ' unitde concidencedela miseen suspens du monde av ec laprisedeconsciencedu moi purcontribue l' auto-manifestation du moitranscendantal commesubjectiv itexistant purement en soi et pour soi . Fink suggre que pour mettre hors-jeula v alidit de l' exp rience mondaine nav e et acc der Paperceptiontranscendantale de soi, cette v alidit doit appara tre express ment mise enjeudansun type d' exp rience d clenchantepour l' op ration r ductiv e, qu' ilcaract risecommeexp rienceextrmeou limite. O r, on peut montrer queFink emprunte ici un chemin d j fraypar H usserl. En effet, mme dans lav oie par la psychologie, qui offre plus de prises la compr hensionde lauto-constitution d' un moi ph nom nologue, le fait pour des r ductionsparticulires exerc es sur les actes du moi naturel de conduire au d gagementdu moi nonmondainentant que je constitue moi-mme ma propresubjectiv it transcendantale ph nom nologisantereste fragile. Passer d' uner ductionpsychologique attach e aux actes singuliers a une r duction149sav oir comment la temporalit de la situation analytique doit end finitiv e tresaisieen g n ral, si nous dev ons quandmme montrer en fin de compte unflux transcendantal de v ie d bordant , mais assur ment d ' une manire tout fait outre dont une activ it r fl chissanteest par ailleurs en accordav ecsonobjet. Seloncette perspectiv e prudemment ouv erte (possibilit dessin epar lam ditation fink enne), le d bordementm nagerait le jeu d' un entre-deuxcommeaccordd' uneunit discordante. C' est dans ce jeu ouv ert parFint rt pur que pourrait se probl matiser le connais-toi toi-mme pur dontparleH usserl dans la45 leon dePhilosophiePremire II.Connaissanceauto-v rifiante,la connaissance de soi pure est source de toute connaissance.Car le ph nom nologue n' amoindrit pas, ni n' obscurcit, sa v ie. Il enconquiertunev rit plus hauteen conserv ant lemondecommeobjectiv itintentionnelle de sa v iepure. Acet gard, laperplexit explicitante - ou1' lucidation questionnante - mise en uv re par la Sixime M ditation attesteexemplairement la signification non n gativ ede l` effort r ductifen tant qued ploiement de lapens eetlib ration du regard.Munisde cesenseignementsprospectifs, quel traitement r serv er auproblmequi, rappelons-le, fixe l' enjeu d' une th orietranscendantale de lam thode, celui de la possibilit de la ph nom nologie? L a m ditation de Finkr affirmesans relche Fincommensurabilit de la v ie ph nom nologisantela v ie constituante-constitu e. L av ie transcendantalespectatrice est une v iede part en part r exiv e dont l' office est de rompre l' anonymat ose tient lav ietranscendantale op rante dans la constitution - gestefidle en un sens Pimpossibilit principielle d' une gense non transcendantale dutranscendantal. mais geste pauv re, peut-tre, pour la saisiede la possibilitfoncire du ph nom nologiquemme, laquelle para t enferm e dans l' auto-pr supposition. D noncer la fermeture inh rente la naturalitde l' attitudemondaine fait reconna tre en retour la clture absolue de la v ietranscendantale en tant que ph nom nologisante. L e passage de l' une l' autren' appara t-il pas ds lors d pourv u desens? Fink et H usserl rencontrent iciles mmes difficult s. L ` incommensurabilit entrelemondeet l' origine dumonde,d plac e et recomprise par Fink comme incommensurabilit entre lemonde et l' lucidation dumonde, coupe court danslesdeux cas toutparalogisme r dhibitoire qui s' emploierait d gager des structuresd` empitement entre le mondain et le transcendantal . Acette logiqueconfuse, la diff rence entre le mondainet le transcendantal oppose soncaractre lui-mme transcendantal. Cet abime de sens (Abgrund desSinnes),148lIlillselon l' expression d' Ideen I ( 49),interdit en particulier qu' on lesaisissc,Fink le rappelle souv ent, comme cart passant entre deux positions, commeop-positionm. (Par v oie de cons quence, l' adv enue soi explicite de laconscience transcendantale au seinde la m ditationph nom nologiquemodalise la diff renciationradicale de la dimension transcendantale reconnuepar H usserl mais ellene l' approfondit pas.) L a Sixime M ditation s' engagealors dans la seule v oie laiss e libre: accomplir la tche d finie par le projetinitial - fonder la possibilit de philosopher - signifie clairer lastructurefondamentale de la ph nom nologie comme auto-conditionnement (80).Pourtant, pouv ons-nous seulementaccepter les termes du problmedans lapr -donn e, c' est- -dire laisser subsister l' apparence d' un tat de fait fortuitde l' exp rience ph nom nologisante, passant comme par miracle (c' est letermequ' emploieH usserl, H , 29522) du tout au tout, c' est- -direencore:pouv ons-nous commencer sans l gitimer la motiv ationd' une telle exp rience?L a question pourquoi dev ient-on ph nom nologuel doit v aloir sans que laprise encompte th matique dupr -ph nom nologique nintroduise uned v aluation des enseignements conquis dans et par la r ductionph nom nologique, pour peu que l' ons' attache ne pas renoncer d' aprs unep tition de principe lucider les motiv ations quiconduisent op rer cetter duction. C' est un problme qui semble ressortir au moins pour partie ladialectique transcendantale, puisque Parrachement sans retour la naturalitconv ertit lasignification totaledeFexp rience(203), et auquel Fink s' estmontr particulirement sensible.Nous lesav ons, l' pochdela v alidit du mondeimpliquecelledelav alidit de l' aperceptionobjectiv ante du moi mondain. L ' unitde concidencedela miseen suspens du monde av ec laprisedeconsciencedu moi purcontribue l' auto-manifestation du moitranscendantal commesubjectiv itexistant purement en soi et pour soi . Fink suggre que pour mettre hors-jeula v alidit de l' exp rience mondaine nav e et acc der Paperceptiontranscendantale de soi, cette v alidit doit appara tre express ment mise enjeudansun type d' exp rience d clenchantepour l' op ration r ductiv e, qu' ilcaract risecommeexp rienceextrmeou limite. O r, on peut montrer queFink emprunte ici un chemin d j fraypar H usserl. En effet, mme dans lav oie par la psychologie, qui offre plus de prises la compr hensionde lauto-constitution d' un moi ph nom nologue, le fait pour des r ductionsparticulires exerc es sur les actes du moi naturel de conduire au d gagementdu moi nonmondainentant que je constitue moi-mme ma propresubjectiv it transcendantale ph nom nologisantereste fragile. Passer d' uner ductionpsychologique attach e aux actes singuliers a une r duction149liegiiiiiiiE; ; ;l;i i, ';; uii: '';i:'iiai:i:iiiiitalisilli lssigi;lluniv erselle, produirelespectateur transcendantal, demeureencoreobscur.H usserl v adoncchercher unesolution clairante. C` est l' horizon co-donnde l' acte singulier r duit qui ouv re la possibilit d' une poch plus profondejusqu' au passageala limitequemarquelar duction transcendantale.Nonqu` unemise jour compltedes v alidit s cach es soit env isageable maisl' ense1' nble des v alidit s de la v ie constituante peut faire l' objet d' une pochradicale env ertud' une th matisationde ma v ie tout entire ressaisie,possibilit d j naturellement connue lorsquil marriv ed' engager tout lecours de mon existence dans un acte. Selon H usserl, par ce fait d' embrasserma v ie comme un tout, une sorte de passage situationnel la limite s' opre,ouv rant lapossibilit d' une pochuniv erselle. Mais, demandera-t-on, und j naturellement connu , ft~ il sp cifique, peut-il serv ir detremplini' attitude de conv ersion univ erselle de l' exp rience?Aujuste, le point d` appuide H usserl r sideseulementdans la d termination dema v iecommeid e-limite . Il ya r ciprocit entre r exion univ erselleet poch univ ersellesil` univ ersel th matis d signela v iequi poselemonde, poseson tre, etav ec eux toutes les autres positions d' tre, depuis unpoint de v ue qui a inhibtout int rt existentiel. O n peut ds lors d gager la v ie pure de toute prise deposition existentielleen tant que uxclos sur lui-mme, regard seulementpour lui-mme, et de la pr parer Pappr hension expresse dela v ie par elle-mmedans son ips it (Seibstsein) propre , sur le fondd' unedistinctionentrela v ie elle-mme,id e-limite ancr e dans la mondan isation propre,etlav ie pure, l ment ph nom nologique d liv r deses effets mondan is s,distinctionsusceptible de structurer le cheminement m thodique. Fink v oquece mme passage la limite: la v ie, saisie comme exp rience propre (89).Chez Fink,Pall gation de situations extrmes, encore naturelles maispotentiellement d clenchantes pour l' poch, recoupe1' ob1igation pour lesujet qui opre (ou v a op rer) 1' poch univ erselle dese mettre lui-mme enquestion dans sa propre mise en question (90). Ainsi le contresens analytiquequi consiste mettre dans la question le questionnant dev ient-ilph nom nologiquement plein desens (90). Assign e une certaine preuv edesoi, l' existencenaturelle sev oitd finir en tant quetelleunesituationlimite,critique, qu` une tension trav erse tout entire. Certes,nous ne dev onspas direqueleregardph nom nologiquena t d' une saisie encore naturelleduproblme que noussommespour nous-mmes: l' impossibilit d' une150continuit du mondain au transcendantal linterdit.En rev anche,la situationo la v ie naturelle para t pour ainsi diremiseen demeure d' apercev oirsonsens d' impuissance, d' emprisonnement, joue commepr disposition sond passement. L a v oie ou le chemin v ers la ph nom nologie s' identifie uneradicalisation qui confronte la r flexion naturelle une impossibilit quipourra serv ir de tremplin a l` Aufhebung(85). Sila v raie motiv ation r sideelle-mmedans une v ue(Einsicht) transcendantale(86), cette connaissancetranscendantale qui jaillit comme un clair (87)le fera plusparticulirement au contact de situations radicalis es qui pr parent unterrain;seul un sav oir ph nom nologique clairera ce mouv ement comme tel etl gitimera l' id e de v oie (87). Certes,le m canisme latent d' une telle imageest dangereux. Pour autant, sa v ertu heuristique m rite l' attention et permetde ressaisir l' id e fink enne de l' adv enir ph nom nologique. L a tension n ede la radicalisationd' unmouv ement d' interrogationnaturel enpassedexc der lesol mondain cr elapossibilit d' un clair transcendantal ou,pour ainsi dire, d' un coup de foudre ph nom nologique quifend l' arbre dumoi, et autorise l' emploide l' imagedela scission puisque, disait H usserl,l' tre-fendu d' un tronc d' arbrene signiepas encoren cessairement qu' ilest coup en morceaux parpill s compltement s par s les uns des autres .L ' unit de la v ie transcendantale r siste cette auto-scission n e deconnaissances transcendantales foudroyantes (171) de sorteque l' tre transcendantal env eloppe de sonunit la disparit de la v ieth matisanteetde lav ieth matis e. En d pit de l' image, cependant, cettedissociation, non-exclusiv e de l' unit , na pas lieu une fois pour toutes. Elled signe l' activ it continuemme de la v ie gologique r exiv e, capable parailleurs, tout moment, de se ressaisir uniment. L e moi transcendantaloriginaire adv ient donc lui-mme deuxfois, unefois selon la pentedelatendance v ers l' tre qu' il recouv reen tant que moiconstituantet une autrefois selon l' auto-production originaire du spectateur transcendantal (93). Cetadv enir est d phas puisque l' tat originairement in luctable de la v ienaturellecr eune situation m thodiquequi obligel' av nement du regardph nom nologique treun arrachement, une d liv rance, o lespectateurtranscendantal se produit en lib rant sous les auto-aperceptions humaines lemoi transcendantalement constituant. L ` acquisition de l' impartialittranscendantale est pens e comme mouv ement de se transcender. Mais cetteexposition relativ ement dramatis ede la progression v ers la conv ersion lar duction proprement ph nom nologique, Finkoppose une r duction quis' accomplit d' un seul coup < einmal >(93), d' unbond (II, 126), H usserlparlant quant lui desaut (H , 88)ou, demanireconnexe,151univ erselle, produirelespectateur transcendantal, demeureencoreobscur.H usserl v adoncchercher unesolution clairante. C` est l' horizon co-donnde l' acte singulier r duit qui ouv re la possibilit d' une poch plus profondejusqu' au passageala limitequemarquelar duction transcendantale.Nonqu` unemise jour compltedes v alidit s cach es soit env isageable maisl' ense1' nble des v alidit s de la v ie constituante peut faire l' objet d' une pochradicale env ertud' une th matisationde ma v ie tout entire ressaisie,possibilit d j naturellement connue lorsquil marriv ed' engager tout lecours de mon existence dans un acte. Selon H usserl, par ce fait d' embrasserma v ie comme un tout, une sorte de passage situationnel la limite s' opre,ouv rant lapossibilit d' une pochuniv erselle. Mais, demandera-t-on, und j naturellement connu , ft~ il sp cifique, peut-il serv ir detremplini' attitude de conv ersion univ erselle de l' exp rience?Aujuste, le point d` appuide H usserl r sideseulementdans la d termination dema v iecommeid e-limite . Il ya r ciprocit entre r exion univ erselleet poch univ ersellesil` univ ersel th matis d signela v iequi poselemonde, poseson tre, etav ec eux toutes les autres positions d' tre, depuis unpoint de v ue qui a inhibtout int rt existentiel. O n peut ds lors d gager la v ie pure de toute prise deposition existentielleen tant que uxclos sur lui-mme, regard seulementpour lui-mme, et de la pr parer Pappr hension expresse dela v ie par elle-mmedans son ips it (Seibstsein) propre , sur le fondd' unedistinctionentrela v ie elle-mme,id e-limite ancr e dans la mondan isation propre,etlav ie pure, l ment ph nom nologique d liv r deses effets mondan is s,distinctionsusceptible de structurer le cheminement m thodique. Fink v oquece mme passage la limite: la v ie, saisie comme exp rience propre (89).Chez Fink,Pall gation de situations extrmes, encore naturelles maispotentiellement d clenchantes pour l' poch, recoupe1' ob1igation pour lesujet qui opre (ou v a op rer) 1' poch univ erselle dese mettre lui-mme enquestion dans sa propre mise en question (90). Ainsi le contresens analytiquequi consiste mettre dans la question le questionnant dev ient-ilph nom nologiquement plein desens (90). Assign e une certaine preuv edesoi, l' existencenaturelle sev oitd finir en tant quetelleunesituationlimite,critique, qu` une tension trav erse tout entire. Certes,nous ne dev onspas direqueleregardph nom nologiquena t d' une saisie encore naturelleduproblme que noussommespour nous-mmes: l' impossibilit d' une150continuit du mondain au transcendantal linterdit.En rev anche,la situationo la v ie naturelle para t pour ainsi diremiseen demeure d' apercev oirsonsens d' impuissance, d' emprisonnement, joue commepr disposition sond passement. L a v oie ou le chemin v ers la ph nom nologie s' identifie uneradicalisation qui confronte la r flexion naturelle une impossibilit quipourra serv ir de tremplin a l` Aufhebung(85). Sila v raie motiv ation r sideelle-mmedans une v ue(Einsicht) transcendantale(86), cette connaissancetranscendantale qui jaillit comme un clair (87)le fera plusparticulirement au contact de situations radicalis es qui pr parent unterrain;seul un sav oir ph nom nologique clairera ce mouv ement comme tel etl gitimera l' id e de v oie (87). Certes,le m canisme latent d' une telle imageest dangereux. Pour autant, sa v ertu heuristique m rite l' attention et permetde ressaisir l' id e fink enne de l' adv enir ph nom nologique. L a tension n ede la radicalisationd' unmouv ement d' interrogationnaturel enpassedexc der lesol mondain cr elapossibilit d' un clair transcendantal ou,pour ainsi dire, d' un coup de foudre ph nom nologique quifend l' arbre dumoi, et autorise l' emploide l' imagedela scission puisque, disait H usserl,l' tre-fendu d' un tronc d' arbrene signiepas encoren cessairement qu' ilest coup en morceaux parpill s compltement s par s les uns des autres .L ' unit de la v ie transcendantale r siste cette auto-scission n e deconnaissances transcendantales foudroyantes (171) de sorteque l' tre transcendantal env eloppe de sonunit la disparit de la v ieth matisanteetde lav ieth matis e. En d pit de l' image, cependant, cettedissociation, non-exclusiv e de l' unit , na pas lieu une fois pour toutes. Elled signe l' activ it continuemme de la v ie gologique r exiv e, capable parailleurs, tout moment, de se ressaisir uniment. L e moi transcendantaloriginaire adv ient donc lui-mme deuxfois, unefois selon la pentedelatendance v ers l' tre qu' il recouv reen tant que moiconstituantet une autrefois selon l' auto-production originaire du spectateur transcendantal (93). Cetadv enir est d phas puisque l' tat originairement in luctable de la v ienaturellecr eune situation m thodiquequi obligel' av nement du regardph nom nologique treun arrachement, une d liv rance, o lespectateurtranscendantal se produit en lib rant sous les auto-aperceptions humaines lemoi transcendantalement constituant. L ` acquisition de l' impartialittranscendantale est pens e comme mouv ement de se transcender. Mais cetteexposition relativ ement dramatis ede la progression v ers la conv ersion lar duction proprement ph nom nologique, Finkoppose une r duction quis' accomplit d' un seul coup < einmal >(93), d' unbond (II, 126), H usserlparlant quant lui desaut (H , 88)ou, demanireconnexe,151si*isii;liissgi iigrii ssiii;r ; a;; isiiiggiil;lgg::;it:;esgl>d' une structure d' effectuation spontan e, eo ipso (H , 433). Aussile thmed' un dev enir pr sentant la r ductioncomme lib ration dev ient-il sujet caution. Nous pouv ons a pr sent nous conv aincre quela rigueur commandede ne plusinterpr ter l' av nement duspectateur comme r sultat si toutr sultat signifiepar principeun r sultatconstitutif, qualificatif d` un tantmondain (74, 126, 128, 154), alors que l' alt ritph nom nologisante renv oie un mode d` tre non constituant et non ontique. Aucunemotiv ationnesaurait contraindre la r duction (83): l' attitude ph nom nologiques' inaugureelle-mme (89). L ethmede l' auto-conditionnemententrerait-ilen tension non r solue av ec celui d' un apprentissage structur en tapes? L aseule expression poch r exiv e cristallised j cettetension puisqu' ellesuggre que l' acte d' interruption radicale de 1' attitude naturelle s' insre danslacontinuit d' un mouv ement r flexif. En fait, Finksuggre plusieursreprises que les raisons d' exposition scientifique diffrent de la v ie effectiv edes actions ph nom nologiques (l60): l' exposet l' exp rience s parent leursraisons. L ' lucidation m thodique s' attache une exposition litt raire de lar duction (102) qui sacrifiealanarration et lalin arit quimplique lediscours. Nous dev ons d ployer [lar duction] dans lamultiplicit desesmoments essentiels qui sont tous simultan s au sein de la structured' accomplissement interneet dynamique (II, 160). Ainsi lebondr ductifpeut-il se prter une structurationabstraitement d compos e pour des motifsth oriques essentiellement li s a la fondationd' une nouv elle traditionculturelle d positaire du sav oir ph nom nologique. En effet, ob issant uneimpulsionp dagogique transcendantale (156), le ph nom nologue r - pouseau seinde ce que Fink appelle une mondan isation secondaire ouimpropre sa condition naturelle pour proposer l` exemple de son exp rience d' autres. Par l , l' exposant fonctionnel de l` existentialitquest le spectateurtranscendantal se d couv re la fonction d' ouv rir aux problmestranscendantaux de l' existence (143), c' est-a-direde fairecomprendre labrche qu' ouv re l' exister dans le monde. Plus av ant, la m diation< Vermittiung> (183) de situations mondaines, n cessaire lacommunication inter-monadique des exp riences transcendantales, d finit uneobjectiv ationnonmondan isante (184) qui semble dessiner en creux unspectateur concret, asav oir non constituant mais situ dans lemonde. Nepourrait-on pas,dailleurs, reconsid rer ce point defuitecommepoint ded part? Toutes les questions d ' une th orie transcendantale de la m thode nev iennent-ellespas de cette momian isation impropre?Tirons quelquescons quences de cebref parcours qu' aurapermislemouv ement d ploy par la Sixime M ditation. L a probl matiquemme du152l .cheminement ou de la recherche d' une v oie ouv rant le cheminde l' exp riencetranscendantale ~ probl matique qui n' a cess d' har_celer H usserl - s' y montresous unjour singulier. D ' unct les donn es du problme semblent interdiresa solution. D ' unautre ct , c' est biendans l' horizon de cette solution qu' untel problmese pose. Tout se passe comme sila r duction, du fait mme des' accomplir, priv ait d' intelligibilit la solution du problme dev enu l gitimedesa gense.En effet, du point de v ue ph nom nologisant, aucun moyen-terme, par principe, ne permet la progressiv it de l' exp rienceauthentiquement ph nom nologique. L ' ab me de la diff rence transcendantaleinterdit que l' on en descende et remonteles v ersants car cette diff rencenes pare v rai dire rien. Aussi, parler de v oies v ers la ph nom nologie est-ilambigu (86). L a probl matique - n cessaire(84) - des v oies se comprendaprs-coup selonune th orie du d clenchement possible de l' Aujhebung.Mais, au juste, la n cessit delaconv ersion resteunequestion (v oir 85)tandis que ce que l' onnomme chemin renv oie une irruption .L ` expression continuiste d' un claircissement qui, par principe, ne peut quejaillir limitesa pertinence Vappr hension du problme. Il y aurait pourlors quelque chose de ph nom nologiquement naf entrer dans la descriptionde la pluralit des v oies pourse troubler,chemin faisant,du sens inad quatde cette tche. Sil' accs la conv ersion de l' exp rience en son univ ersalitdev ient apor tique, ne perdons pas de v ue que, comme Fink le faitremarquer, le problme du commencement ph nom nologique na t de l' auto-pr supposition de la r duction ph nom nologique qui fait entrer de plain-pieddans lasphre transcendantale (83). Ce qu' il y a de remarquable,ici,c' estque Fink dit on ne peut plus clairement (83, 87, etc.) que l' auto-conditionnement de la ph nom nologie comme science introduit au problmedu commencement. L a ressource tait pourtant facile qui consistait v acuerce problmecommefaux-problmeinduit par le trav ail en sous-uv redumodlemondain del' acquisition progressiv e d' un degr deconscience. Ilsuffisait d' affirmer que commencer est une question toujours d j d pass e,d sute, v oire anachronique, dans l' horizon propre de l' exp rienceph nom nologique env ertude sa temporalit sp cifique, sans commencementnifin au sens intra-mondain de ces termes. A ce compte, le problme seraitr solu d' entr e de jeu, ou plutt,l' apparence de problmese serait dissip e.Mais justement, Fink d cleici une difficult des plus grav es carc' est ledroit mme de l' exp rience transcendantale qui est enjeu dans la question etcette exp rience, par principe, v eut ne rien pr supposer, ne pr supposeraucune ant c dence (c' est le t losm thodique de l' poch initiale, 99).Pourquoi, d` ailleurs, le ph nom nologue irait-il s' enqu rir d' unmode d' accs153d' une structure d' effectuation spontan e, eo ipso (H , 433). Aussile thmed' un dev enir pr sentant la r ductioncomme lib ration dev ient-il sujet caution. Nous pouv ons a pr sent nous conv aincre quela rigueur commandede ne plusinterpr ter l' av nement duspectateur comme r sultat si toutr sultat signifiepar principeun r sultatconstitutif, qualificatif d` un tantmondain (74, 126, 128, 154), alors que l' alt ritph nom nologisante renv oie un mode d` tre non constituant et non ontique. Aucunemotiv ationnesaurait contraindre la r duction (83): l' attitude ph nom nologiques' inaugureelle-mme (89). L ethmede l' auto-conditionnemententrerait-ilen tension non r solue av ec celui d' un apprentissage structur en tapes? L aseule expression poch r exiv e cristallised j cettetension puisqu' ellesuggre que l' acte d' interruption radicale de 1' attitude naturelle s' insre danslacontinuit d' un mouv ement r flexif. En fait, Finksuggre plusieursreprises que les raisons d' exposition scientifique diffrent de la v ie effectiv edes actions ph nom nologiques (l60): l' exposet l' exp rience s parent leursraisons. L ' lucidation m thodique s' attache une exposition litt raire de lar duction (102) qui sacrifiealanarration et lalin arit quimplique lediscours. Nous dev ons d ployer [lar duction] dans lamultiplicit desesmoments essentiels qui sont tous simultan s au sein de la structured' accomplissement interneet dynamique (II, 160). Ainsi lebondr ductifpeut-il se prter une structurationabstraitement d compos e pour des motifsth oriques essentiellement li s a la fondationd' une nouv elle traditionculturelle d positaire du sav oir ph nom nologique. En effet, ob issant uneimpulsionp dagogique transcendantale (156), le ph nom nologue r - pouseau seinde ce que Fink appelle une mondan isation secondaire ouimpropre sa condition naturelle pour proposer l` exemple de son exp rience d' autres. Par l , l' exposant fonctionnel de l` existentialitquest le spectateurtranscendantal se d couv re la fonction d' ouv rir aux problmestranscendantaux de l' existence (143), c' est-a-direde fairecomprendre labrche qu' ouv re l' exister dans le monde. Plus av ant, la m diation< Vermittiung> (183) de situations mondaines, n cessaire lacommunication inter-monadique des exp riences transcendantales, d finit uneobjectiv ationnonmondan isante (184) qui semble dessiner en creux unspectateur concret, asav oir non constituant mais situ dans lemonde. Nepourrait-on pas,dailleurs, reconsid rer ce point defuitecommepoint ded part? Toutes les questions d ' une th orie transcendantale de la m thode nev iennent-ellespas de cette momian isation impropre?Tirons quelquescons quences de cebref parcours qu' aurapermislemouv ement d ploy par la Sixime M ditation. L a probl matiquemme du152l .cheminement ou de la recherche d' une v oie ouv rant le cheminde l' exp riencetranscendantale ~ probl matique qui n' a cess d' har_celer H usserl - s' y montresous unjour singulier. D ' unct les donn es du problme semblent interdiresa solution. D ' unautre ct , c' est biendans l' horizon de cette solution qu' untel problmese pose. Tout se passe comme sila r duction, du fait mme des' accomplir, priv ait d' intelligibilit la solution du problme dev enu l gitimedesa gense.En effet, du point de v ue ph nom nologisant, aucun moyen-terme, par principe, ne permet la progressiv it de l' exp rienceauthentiquement ph nom nologique. L ' ab me de la diff rence transcendantaleinterdit que l' on en descende et remonteles v ersants car cette diff rencenes pare v rai dire rien. Aussi, parler de v oies v ers la ph nom nologie est-ilambigu (86). L a probl matique - n cessaire(84) - des v oies se comprendaprs-coup selonune th orie du d clenchement possible de l' Aujhebung.Mais, au juste, la n cessit delaconv ersion resteunequestion (v oir 85)tandis que ce que l' onnomme chemin renv oie une irruption .L ` expression continuiste d' un claircissement qui, par principe, ne peut quejaillir limitesa pertinence Vappr hension du problme. Il y aurait pourlors quelque chose de ph nom nologiquement naf entrer dans la descriptionde la pluralit des v oies pourse troubler,chemin faisant,du sens inad quatde cette tche. Sil' accs la conv ersion de l' exp rience en son univ ersalitdev ient apor tique, ne perdons pas de v ue que, comme Fink le faitremarquer, le problme du commencement ph nom nologique na t de l' auto-pr supposition de la r duction ph nom nologique qui fait entrer de plain-pieddans lasphre transcendantale (83). Ce qu' il y a de remarquable,ici,c' estque Fink dit on ne peut plus clairement (83, 87, etc.) que l' auto-conditionnement de la ph nom nologie comme science introduit au problmedu commencement. L a ressource tait pourtant facile qui consistait v acuerce problmecommefaux-problmeinduit par le trav ail en sous-uv redumodlemondain del' acquisition progressiv e d' un degr deconscience. Ilsuffisait d' affirmer que commencer est une question toujours d j d pass e,d sute, v oire anachronique, dans l' horizon propre de l' exp rienceph nom nologique env ertude sa temporalit sp cifique, sans commencementnifin au sens intra-mondain de ces termes. A ce compte, le problme seraitr solu d' entr e de jeu, ou plutt,l' apparence de problmese serait dissip e.Mais justement, Fink d cleici une difficult des plus grav es carc' est ledroit mme de l' exp rience transcendantale qui est enjeu dans la question etcette exp rience, par principe, v eut ne rien pr supposer, ne pr supposeraucune ant c dence (c' est le t losm thodique de l' poch initiale, 99).Pourquoi, d` ailleurs, le ph nom nologue irait-il s' enqu rir d' unmode d' accs153iiligiliiiigi;ia*EiEriie itriuiEier;ii*ri;; :i;:i! BiliiiEigiiiii iiiiil;; t e; i fi iiiii!;i gi ! ! gggiiii igiiiB;tiilet*iii;iii il*i i*iiE : i iiiialsi :ii:gigique sa propreexp riencene lui permet pas deconsulter? L aquestion ducommencement, si ellerestait subsum e sous le principed couv ert, seraitincomprise. Mais prendre la mesure du mode d' ouv erture transcendantal dansl' id e d' auto-pr supposition mne au contraire au problme de lacompr hensionpar la ph nom nologie de sa propre possibilit . L a r ductionph nom nologique se pr suppose elle-m me (89). L e dev ancement de la pr -connaissance (Vorsicht) transcendantale qui structure aprs-coup1' interrogation ph nom nologique et l' v eil de la probl maticit au cur de1' attitudenaturellemiseen question par une situation-limitene sontpas lesmoments d' unmme dev enir. Seul, pour ainsi dire, un mouv ement r trogradedu r ductif articule les attitudes dansunemme histoire etconv ertit lemode d' accs irruptifen parcours. Ainsi s' explique la description de Fink ola premire v ie transcendantale (accomplissement de l' pochd shumanisante) ob it une pouss e, v eil d` une tendance transcendantale enl' homme, o l' effectiv itde l` agir ph nom nologisant, 1' /fufhebung, concideintimement av ec cette tendance transcendantalemme d j l' uv re enl' homme (93). Mais si l' adv enir duspectateur transcendantal se laissecomprendre comme auto-mouv ement transcendantal de la v ie constituante(166), alors il ne faudrait mme plus parler d` irruption, ou de surgissement(H , 103), car cela reste pr supposer (mondainement) le fond sur lequels' effectue Firruption. L e motif-cl de l' alt rit transcendantale interne reoitainsi sonsensm thodique leplus fort: montrer que laconv ersion v adutranscendantal (cel , en-soi) au transcendantal (d v oil , pour-soi) etqu' ilappartient encore 1` attitude naturelle de se poser comme l' undes termes durapport. L ' attitudenaturelleest en son fond unesituation transcendantale (130) incluse dans lunit englobante< umgretfenden>de l' tre transcendantal (' 77) entant qu` tat de sa limitation(131). L ` alt rit transcendantaledissout Fabsolutisation naturellede l' tantmondain. Maissi tout mode d' accsph nom nologique est r ductif dumondain,il n' ya qu` une v ie, transcendantale,et le p ril merge alors d' unid alisme quiabsolutiserait l' immanence.Fink met au compte de la mondan isationsecondaire de l' activ itph nom nologisante (c' est-a-dire son expression, son mode de manifestation)l' apparence v nementielle quelle rev t (170). Pour contrecarrer cette priseofferte uneinterpr tation mondaine, leph nom nologue doit toujoursser f rer son exp rience r ductiv e. Il n' ya de mise en s curit m thodique,de comprendre ph nom nologique, que dans lauto-accomplissementr ductifquechacun fait pour lui-mme(81, 169). Ainsil' alt rit dela v ietranscendantale reconduit le transcendantal a lui-mme tandis que la boucle154lJdisparit / mmet donne lieu, selon Fink, un mouv ement tournoyantentra n et relanc par son expression mondan is e (170). Aufond,cependant,la th orie transcendantale de la m thode partage la structure de laph nom nologie: elle se pr suppose elle-mme (80).Il ne s' agit pasld' une pr -compr hension au sens d' un sav oir de la pr -donn e (91 sq.) maisd' un autresens de la pr supposition. Un sens r ductif, justement, interneala constitution, sans position possible. Auto-pr supposer ne signifie pluspr supposer dans l' inaperu ou le non th matique mais nomme comme titrede problme l' av nement non v nementieldu regard transcendantal. L aSiximeM ditationparle ence sens d' unUreret` gnis , d' un v nementoriginaire (170), apparition de l' instanced' 1ucidation de tout v nement(186). L ar duction n' est plus - hors desamondan isation impropre dontrelv esa gense dramatis e - un v nement (75) parce que la sirnultan it ou la communaut (113) probl matique de la mmet et de la disparit , quine cesse pas au cur de l' alt rit en tant que v ie qui se cliv e elle-mme (76),est toujours d j transcendantale. L e commencement de la r duction reposepour lors sur le dev ancement d' unev uetranscendantalepr alable(H , 102)quin' entredans 1' attitudenaturellesous le v isagedela probl maticit quepour tre d j par principe ce qui la transcende (90). Tel est le radicalismede la m ditation fink enne: naturalit , constitution et agir ph nom nologisantsont pr dicats de la structure transcendantale saisie comme absoluph nom nologique(198, 208). L e finimondain dev ient moment deI' inf` ini(197) et non plus le simple pr suppos d` une r tro-r f rence transcendantale(192). Ultimement, la v ie transcendantale renv oie l' unit synth tique de ladouble antithse monde / constitution et constitution l spectateur a conditionde comprendre cette coincidencia oppositorum (200) ni dans unequelconque acception mystique, ni dans le sens d' une totalit ontique (ibia' .),mais selon le dynamisme d' unpassage constant (203), d' unejoute mutuelle (205).L ' op rativ it decettetransaction continueassignealors un nouv eau milieunatal l' agir r ductifpuisque sa r tro-r f rence Pant c dence de l` attitudenaturelle se v oit rapport e lhypothsed' unev ieabsolueplus originelle(206).En ce sens, l` auto-pr supposition d finit bien le problmenal de cettem ditation qui lar fre paradoxalement, par principe, a cequ` uneententemondaine de l' auto-pr supposition penserait supprim : la questionde saraison d` tre, de son pourquoi (92). Et de lasorte, le thme de l' auto-conditionalit (89) renv oie, paradoxalement encore, l' aporie, qui structure toutela th orietranscendantalede la m thode,d' une155que sa propreexp riencene lui permet pas deconsulter? L aquestion ducommencement, si ellerestait subsum e sous le principed couv ert, seraitincomprise. Mais prendre la mesure du mode d' ouv erture transcendantal dansl' id e d' auto-pr supposition mne au contraire au problme de lacompr hensionpar la ph nom nologie de sa propre possibilit . L a r ductionph nom nologique se pr suppose elle-m me (89). L e dev ancement de la pr -connaissance (Vorsicht) transcendantale qui structure aprs-coup1' interrogation ph nom nologique et l' v eil de la probl maticit au cur de1' attitudenaturellemiseen question par une situation-limitene sontpas lesmoments d' unmme dev enir. Seul, pour ainsi dire, un mouv ement r trogradedu r ductif articule les attitudes dansunemme histoire etconv ertit lemode d' accs irruptifen parcours. Ainsi s' explique la description de Fink ola premire v ie transcendantale (accomplissement de l' pochd shumanisante) ob it une pouss e, v eil d` une tendance transcendantale enl' homme, o l' effectiv itde l` agir ph nom nologisant, 1' /fufhebung, concideintimement av ec cette tendance transcendantalemme d j l' uv re enl' homme (93). Mais si l' adv enir duspectateur transcendantal se laissecomprendre comme auto-mouv ement transcendantal de la v ie constituante(166), alors il ne faudrait mme plus parler d` irruption, ou de surgissement(H , 103), car cela reste pr supposer (mondainement) le fond sur lequels' effectue Firruption. L e motif-cl de l' alt rit transcendantale interne reoitainsi sonsensm thodique leplus fort: montrer que laconv ersion v adutranscendantal (cel , en-soi) au transcendantal (d v oil , pour-soi) etqu' ilappartient encore 1` attitude naturelle de se poser comme l' undes termes durapport. L ' attitudenaturelleest en son fond unesituation transcendantale (130) incluse dans lunit englobante< umgretfenden>de l' tre transcendantal (' 77) entant qu` tat de sa limitation(131). L ` alt rit transcendantaledissout Fabsolutisation naturellede l' tantmondain. Maissi tout mode d' accsph nom nologique est r ductif dumondain,il n' ya qu` une v ie, transcendantale,et le p ril merge alors d' unid alisme quiabsolutiserait l' immanence.Fink met au compte de la mondan isationsecondaire de l' activ itph nom nologisante (c' est-a-dire son expression, son mode de manifestation)l' apparence v nementielle quelle rev t (170). Pour contrecarrer cette priseofferte uneinterpr tation mondaine, leph nom nologue doit toujoursser f rer son exp rience r ductiv e. Il n' ya de mise en s curit m thodique,de comprendre ph nom nologique, que dans lauto-accomplissementr ductifquechacun fait pour lui-mme(81, 169). Ainsil' alt rit dela v ietranscendantale reconduit le transcendantal a lui-mme tandis que la boucle154lJdisparit / mmet donne lieu, selon Fink, un mouv ement tournoyantentra n et relanc par son expression mondan is e (170). Aufond,cependant,la th orie transcendantale de la m thode partage la structure de laph nom nologie: elle se pr suppose elle-mme (80).Il ne s' agit pasld' une pr -compr hension au sens d' un sav oir de la pr -donn e (91 sq.) maisd' un autresens de la pr supposition. Un sens r ductif, justement, interneala constitution, sans position possible. Auto-pr supposer ne signifie pluspr supposer dans l' inaperu ou le non th matique mais nomme comme titrede problme l' av nement non v nementieldu regard transcendantal. L aSiximeM ditationparle ence sens d' unUreret` gnis , d' un v nementoriginaire (170), apparition de l' instanced' 1ucidation de tout v nement(186). L ar duction n' est plus - hors desamondan isation impropre dontrelv esa gense dramatis e - un v nement (75) parce que la sirnultan it ou la communaut (113) probl matique de la mmet et de la disparit , quine cesse pas au cur de l' alt rit en tant que v ie qui se cliv e elle-mme (76),est toujours d j transcendantale. L e commencement de la r duction reposepour lors sur le dev ancement d' unev uetranscendantalepr alable(H , 102)quin' entredans 1' attitudenaturellesous le v isagedela probl maticit quepour tre d j par principe ce qui la transcende (90). Tel est le radicalismede la m ditation fink enne: naturalit , constitution et agir ph nom nologisantsont pr dicats de la structure transcendantale saisie comme absoluph nom nologique(198, 208). L e finimondain dev ient moment deI' inf` ini(197) et non plus le simple pr suppos d` une r tro-r f rence transcendantale(192). Ultimement, la v ie transcendantale renv oie l' unit synth tique de ladouble antithse monde / constitution et constitution l spectateur a conditionde comprendre cette coincidencia oppositorum (200) ni dans unequelconque acception mystique, ni dans le sens d' une totalit ontique (ibia' .),mais selon le dynamisme d' unpassage constant (203), d' unejoute mutuelle (205).L ' op rativ it decettetransaction continueassignealors un nouv eau milieunatal l' agir r ductifpuisque sa r tro-r f rence Pant c dence de l` attitudenaturelle se v oit rapport e lhypothsed' unev ieabsolueplus originelle(206).En ce sens, l` auto-pr supposition d finit bien le problmenal de cettem ditation qui lar fre paradoxalement, par principe, a cequ` uneententemondaine de l' auto-pr supposition penserait supprim : la questionde saraison d` tre, de son pourquoi (92). Et de lasorte, le thme de l' auto-conditionalit (89) renv oie, paradoxalement encore, l' aporie, qui structure toutela th orietranscendantalede la m thode,d' une155 fi ii i : * ; ii i:fi l1l*'i i i i i i t i ? : Ezzzt+zze;*ttl* i t e il i i !1! ;i i ii ii';uii?az! ; ; r! ;; :Et*zzEzl;e;;ii*lglli11;1i11i1;Eiziii iiis si Esij ii ii! I iaiii Ii*i i gii;ii igi i iii giiiiii sis ii z1auto-th matisation incapable de s' achev er. L ' exerciee de la r exionpure delego spectateur choue s' affranchir de sa propre pr supposition entant queproblme. Cependant, que la r flexionne se r cuprepaselle-mme ned finit peut-trepas tant, commelev oulait Merleau-Ponty, _l' checde saradicalit que sa condition de possibilit . Ainsi, sans av oir eu,apparemment, connaissance de la Sixime M ditation, Sartre th matise biensontour un spectateur transcendantal appel ego de la r exionpure maissous un aspect foncirement probl matique attentif v iter que la scission delar exion transcendantaled bouchesur Fhypostase des deux instances,r chie et r chissante, qui structurent la v ie transcendantale. D e sorte quela r v lation r ductiv e pure s' av re une conqute en acte toujours menac e.Un probleme connexe a t abord par Marv in Farberu: lar exion duspectateur liesa radicalit la connaissance deses propres limitations alorsmmeque rien ne saurait v enir limiter de l' ext rieur letranscendantal. Icipourrait s' inscrirela pens e d' une finitudemoins, curieusement, au sens ola Sixime M ditation la th matise nomm ment ( 5, 99 sq., 11, p.168 sq.)qu' en celui oce mme texte env isage que l' unit transcendantale de v ie faitdumoi transcendantal spectateur l' affect de la v ie constituante (164).L exposant est affect ,de maniere non constitutiv e s' entend, par son thmeau titre d' une auto-div ision immanente (166) dont il est autant le sige quele titulaire. Telle s' av re trelar ponse embarrassante, sinon embarrass e,de Fink la question de sav oir qui ph nom nologise. L a premire r ponse,le spectateur ph nom nologisant (95), r -inscrite dans 1' horizonde lamondan isationsecondaire ne suft plus. L a descriptionde la situationcomme mondan is e de l' ego ph nom nologue rend possible la questionjusque l conduite durapport de Pattitude transcendantale 1' attitudenaturelle en tant que toutes deux dev iennent modes transcendantauxdex|stencedela subjectiv it constituantedu monde (192). Ainsi relanc e(161), la question secomplique(166) et appelle la description d' uneunitdialectique (172) mise en mouv ement comme absolu (200) en synthse av ecuned sabsolutisation du monde(201). Au sein dece modedialectiquedecompr hension se d ploie une description paradoxale (136, 162), oppos e une logique formelle (200), tant exprimer le pr -tre supposem tamorphoser l' nonciation naturelle(142), tant lesujetph nom nologue part entire, celui qui appara t dans le monde (172), doit rendretransparentesav rit d' apparition (185, 191-192),c' est- ~ dire exposer l' entre-deux ose laissent entendre les m diationsexplicitantes quil gitiment seules I' effort ph nom nologiquen. Philosopherest v oir a trav ersFapparition(171, 192) tandisque la ph nom nologie156l .recouv reentirement un id alisme constitutif (218). L aquestion fink enned' une alt rit transcendantale interne la donationde l' unit d' une v ieph nom nologisantedans le monde inv ite donc une conception renouv el ede l' unit du moi plus qu' ellenela met en p ril. Il ne faut pas,admet Fink,et appuie H usserl, surench rir sur l` alt ritde l' eidos transcendantal (136).L es trois moi appellent dans leur unitprobl matique (92) la consid rationdu mouv ement d' un dev enir pour-soi de l' absolu (208).L a description ph nom nologiquequ' entreprend Fink ne d passepas lemonisme pour en rester au dualisme. Ni monisme ni dualisme, telle serait lasignication ultime de Pajointement entre id alisme transcendantal et v ie del' absolu, qui clt et ouv re la fois, comme point d' intlexionde laph nom nologie elle-mme, la Sixime M ditation. Maisde quel cr ditph nom nologique peut se pr v aloir Pafrmation de cette ultime Aujhebungd v olue l' absoIu? L ' id alismeconstitutif a-t-il v raiment supprim touteopposition?L a r duction n` atteste-t-elle pas foncirement une assignation (uneAngew iesenheit)?L a crainte de se rendre th oriquement impossible n' a-t-ellepas entrainla ph nom nologie une dramatisationformelle et exag r e dela question de sa motiv ation?Ainsi d gag , le point nodal de la recherche deFink consiste sav oir ce que v aut le retournement de la r exionph nom nologique sur elle-mme la lumire desquestionsaff rentes:l` auto-th matisation r sorbe-t-ellel` op ratoirc? Uneph nom nologiede laph nom nologie conduit-elle un au-dela ph nom nologique? R fl chir surla m thode, est-ce encore dev oir se conformer ce que cette m thodeprescrit? O nle v oit, puriti de sa repr sentationmondaine (61, 78), leprobleme d' uneth oriedelam thodes' ancredans lastructured cal e duth matiquepar rapport l' op ratoire. L espectateur-homme, sujet de l' acteultime d' aperception de la r exion, s' efforce de ne plus laisser chapper ensonaccomplissement le fond de sonacte. Il t moigne de la v olont deconv ersionde l' oubli de soi en conscience de soi (192). L ' oub1i singulier dontil est question ne suit pas la possession pr alable d' un sav oir,il pr cdeaucontrairelesav oir desoipur et accompagnela prov enance transcendantale(173). L eterme d' oubli, alors, estimpropre. H usserl, qui s' en taitfait laremarque, proposait de parler en la circonstance d' unmoi latent oppos unmoi patent ou v eill . Aussi, parce que la ph nom nologie d termineessentiellement une tche pour elle-mme, la v igilance et Pinqui tuclepers v rante de la Sixime M ditation Carte' st' enne manifestent peut-tre pournous,lecteurs conv i s co-m diter,une forme d' expression mondan is e decetteauto-activ ation thique que l' on peutimaginer requise, au plan indiv iduel, pour v ouloir accomplir la r duction157auto-th matisation incapable de s' achev er. L ' exerciee de la r exionpure delego spectateur choue s' affranchir de sa propre pr supposition entant queproblme. Cependant, que la r flexionne se r cuprepaselle-mme ned finit peut-trepas tant, commelev oulait Merleau-Ponty, _l' checde saradicalit que sa condition de possibilit . Ainsi, sans av oir eu,apparemment, connaissance de la Sixime M ditation, Sartre th matise biensontour un spectateur transcendantal appel ego de la r exionpure maissous un aspect foncirement probl matique attentif v iter que la scission delar exion transcendantaled bouchesur Fhypostase des deux instances,r chie et r chissante, qui structurent la v ie transcendantale. D e sorte quela r v lation r ductiv e pure s' av re une conqute en acte toujours menac e.Un probleme connexe a t abord par Marv in Farberu: lar exion duspectateur liesa radicalit la connaissance deses propres limitations alorsmmeque rien ne saurait v enir limiter de l' ext rieur letranscendantal. Icipourrait s' inscrirela pens e d' une finitudemoins, curieusement, au sens ola Sixime M ditation la th matise nomm ment ( 5, 99 sq., 11, p.168 sq.)qu' en celui oce mme texte env isage que l' unit transcendantale de v ie faitdumoi transcendantal spectateur l' affect de la v ie constituante (164).L exposant est affect ,de maniere non constitutiv e s' entend, par son thmeau titre d' une auto-div ision immanente (166) dont il est autant le sige quele titulaire. Telle s' av re trelar ponse embarrassante, sinon embarrass e,de Fink la question de sav oir qui ph nom nologise. L a premire r ponse,le spectateur ph nom nologisant (95), r -inscrite dans 1' horizonde lamondan isationsecondaire ne suft plus. L a descriptionde la situationcomme mondan is e de l' ego ph nom nologue rend possible la questionjusque l conduite durapport de Pattitude transcendantale 1' attitudenaturelle en tant que toutes deux dev iennent modes transcendantauxdex|stencedela subjectiv it constituantedu monde (192). Ainsi relanc e(161), la question secomplique(166) et appelle la description d' uneunitdialectique (172) mise en mouv ement comme absolu (200) en synthse av ecuned sabsolutisation du monde(201). Au sein dece modedialectiquedecompr hension se d ploie une description paradoxale (136, 162), oppos e une logique formelle (200), tant exprimer le pr -tre supposem tamorphoser l' nonciation naturelle(142), tant lesujetph nom nologue part entire, celui qui appara t dans le monde (172), doit rendretransparentesav rit d' apparition (185, 191-192),c' est- ~ dire exposer l' entre-deux ose laissent entendre les m diationsexplicitantes quil gitiment seules I' effort ph nom nologiquen. Philosopherest v oir a trav ersFapparition(171, 192) tandisque la ph nom nologie156l .recouv reentirement un id alisme constitutif (218). L aquestion fink enned' une alt rit transcendantale interne la donationde l' unit d' une v ieph nom nologisantedans le monde inv ite donc une conception renouv el ede l' unit du moi plus qu' ellenela met en p ril. Il ne faut pas,admet Fink,et appuie H usserl, surench rir sur l` alt ritde l' eidos transcendantal (136).L es trois moi appellent dans leur unitprobl matique (92) la consid rationdu mouv ement d' un dev enir pour-soi de l' absolu (208).L a description ph nom nologiquequ' entreprend Fink ne d passepas lemonisme pour en rester au dualisme. Ni monisme ni dualisme, telle serait lasignication ultime de Pajointement entre id alisme transcendantal et v ie del' absolu, qui clt et ouv re la fois, comme point d' intlexionde laph nom nologie elle-mme, la Sixime M ditation. Maisde quel cr ditph nom nologique peut se pr v aloir Pafrmation de cette ultime Aujhebungd v olue l' absoIu? L ' id alismeconstitutif a-t-il v raiment supprim touteopposition?L a r duction n` atteste-t-elle pas foncirement une assignation (uneAngew iesenheit)?L a crainte de se rendre th oriquement impossible n' a-t-ellepas entrainla ph nom nologie une dramatisationformelle et exag r e dela question de sa motiv ation?Ainsi d gag , le point nodal de la recherche deFink consiste sav oir ce que v aut le retournement de la r exionph nom nologique sur elle-mme la lumire desquestionsaff rentes:l` auto-th matisation r sorbe-t-ellel` op ratoirc? Uneph nom nologiede laph nom nologie conduit-elle un au-dela ph nom nologique? R fl chir surla m thode, est-ce encore dev oir se conformer ce que cette m thodeprescrit? O nle v oit, puriti de sa repr sentationmondaine (61, 78), leprobleme d' uneth oriedelam thodes' ancredans lastructured cal e duth matiquepar rapport l' op ratoire. L espectateur-homme, sujet de l' acteultime d' aperception de la r exion, s' efforce de ne plus laisser chapper ensonaccomplissement le fond de sonacte. Il t moigne de la v olont deconv ersionde l' oubli de soi en conscience de soi (192). L ' oub1i singulier dontil est question ne suit pas la possession pr alable d' un sav oir,il pr cdeaucontrairelesav oir desoipur et accompagnela prov enance transcendantale(173). L eterme d' oubli, alors, estimpropre. H usserl, qui s' en taitfait laremarque, proposait de parler en la circonstance d' unmoi latent oppos unmoi patent ou v eill . Aussi, parce que la ph nom nologie d termineessentiellement une tche pour elle-mme, la v igilance et Pinqui tuclepers v rante de la Sixime M ditation Carte' st' enne manifestent peut-tre pournous,lecteurs conv i s co-m diter,une forme d' expression mondan is e decetteauto-activ ation thique que l' on peutimaginer requise, au plan indiv iduel, pour v ouloir accomplir la r duction157EI ti + :;i ! ; : i : ie: E ; EE :!; S : il;:: ; i r: i t ;i " ii i ?i;;;: ;i :;; is :i ;:;i ii; ;ii;ii r !i E: ;: ::: il;;i ?l i?ii; ei; r:+i:;; , ,ii: i;i!i:;i=:.i;i;t ;; iii,l=';!,ig;i '*i; ? ;i ;i : i=iii r: : :, : r i t i =. ;' = =, i i: i i: i : E : : * I t i i; iii : iitiiiii;ii::E;igEiigiiii;iii 'Eririi;i iii giiTi;. tiiEiii;; ;tili iiiiEiiff;*ieiii:iii*:ii,(171). Car, end pit de son mouv ement de contestation et de probl matisationinterne, la finalit d' une th oriede l' exercice de la r duction ne r side-t-ellepas aussi dans la communication (155)?L a v ocationph nom nologique n' est-ellepas dedonner l' exemple d` autres en tantpour soi-mmecelui quicherche s' v eiller' ?NO TES1. Cette etude, v ersion toff e de la communicationprononc e le 25 juillet 1994 Cerisy,propose pour l' essentiel unelecturede la Sixime M ditation Cart siennede Fink:VI.Cartesianische Meditation.Teil I:D ie Idee einer transzendentalen Methodenlehre, dit epar H ans Ebeling, J annH oll et Guy VanKerckhov en, Kluw er, 1988 ;t.f. par N. D epraz:.Sixime M ditation cart sienne, Millon, 1994. L es r f rences indiqu es dans le corps dutexte renv oient toutes l` dition franaise quenous av ons presque toujours suiv ie pourla traduction. L es annotations de la mainde H usserl seront signal es par la lettre Hsuiv iede llindication du num ro de la note. En outre, il sera fait usage des compl ments r unisdans le second v olume de l` dition originale (Teil ll: Ergnzungsband, t.f. en cours parF. D astur et A. Montav ont), et auxquels renv oie la pagination introduite par le chiffre ll.2. H usserl, Philosophie Premire, tome ll, p. 267,t.f. par A. Kelkel, P.U.F., 1972,d sormaisabr g PP. Comme on v erra. il s` av re souv ent clairant de r f rer lesanalyses de la Sixime M ditation ce texte. en particulier auxleons 37 53.3. Voir Krisis, 71.4. lbid.5. ibid.6. Q ue la ph nom nologie soit (doiv e tre) l' uv re d' unspectateur radicalement affranchidumonde , c` est ce que 1` auteur de Seinund Z eit n` accordera pas, la critiqued' H eidegger s' inscriv ant dans le droit l de son rejet de la r duction telle que la th matiseH usserl. L andgrebe a tt nonc certainsaspectsde cette div ergencequi touchelapossibilit d` un d sint ressement.Voir son tudeH usserls Phnomenologieund dieMotiv e zu ihrer Umbildung (Rev ue internationale de philosophie, 2/1939). Ne pourrait-on pas,par ailleurs, lire entre les lignes du dernier paragraphe de la Sixime M ditation(notamment p. 217) commeune mise au pointface aux critiques heideggeriennes?7. Krisis 52.8. op.cit., 59.9. Fink a insistsur ce caractre lib rateur, d senclav ant. de l` poch, par lequel celle-ciouv re l' absolu (v oir infra), dans son tude de1933 L a philosophie ph nom nologiqued' Edmund H usserl face la critiquecontemporaine (t.f. par D . Franckin D elaph nom nologie, Minuit, 1974): L f poch ph nom nologique n' est pas,contrairement l` poch psychologique, une m thodede limitation (Einschrnkung) intra-mondaine,mais une m thode de d -limitation (Entschrnkung) exc dant le monde (p. 146).10. L ethme du d sint ressementobserv antcomme attitude sp cifique du philosophe,spectateur insigne, selaisse lire trav ers toute l` histoiredela philosophie, et ceds158ll` origine comme le rapporte Cic ron (cf. Tuscnlanes V, 3). O n le retrouv e notamment, 'en d pit d` une d termination tout autre du concept d' int rt et du tournant qu` effectue larev olution critique, chez Kant. Voir, par exemple, la n de la troisiemesection de laD ialectique transcendantale.ll. PP. 192.12. PP,47' leon. 194.13. PP, 112.14. Voir PP, 53 leon.15. Voir aussi 11, 111: AmEnde bedatfes noch einer radikalen Verw andlang der Ideedes Seins herhaupt und imbesonderen der ldee eines apodilaischen und an sich erstenSeienden,um sodie radikale, zum ussersten enzschlossene Selbstbesinnung erst mglichzu macl1en.16. Voir les Conv ersations w ith H usserl and Fink, M. Nijhoff, 1976, o le terme appara t deux reprises. p. 57 et67.17. R. lngarden n` av ait donc pas tout fait raison de penser que cette question de l` unit ,ou de la structure en mme temps,d' aspects exclusifs l' unde l' autre au sein de la v iedu sujet taitdemeur einaperue: Aber dann bleibt die groBe Schw ierigkeit,aufdieMeines Wissens noch niemand hingew iesenhat, w ie einund dasselbe zugleichkonstituierendcs, reinesIch und konstituiertes realesIch seinkann, w enn dieihnenzugesprochenen Eigenheiten sich gegenseitig ausschlieBen und somit nicht inder Einheiteines Gegenstandes zusammen bestehen knnen? (Kritische Bemerkungen in H ua. I,M. Nijhoff, 1950, S. 213).18.Voir M ditation cart siennes 15, p. 31 l H ua.I, S.75 (laremarque pr c dented' lngarden d v eloppe au fondle problme pos par ce aussi).19.PP, 37 leon, 103.20. Une expression. parmibeaucoup d' autres.dece motif: ' ).lT121l_Cl' -1desI` affranchit simplement de lav ieanonyme. Meme comme correc ionexcs delangage o Finkselaisse entrainer, cerecours ii la distinction del` anonymat